h o k u s a i - 09.05.24 20:12
巨波襲い来る
月影に光る刺客の刃
死後の静寂
Kanami oshi yoru
Tsuki kage ni hikaru shikaku no ha
Shigo no shijuku
La vague folle écrase,
Lame de l'assassin luit sous la lune,
Silence après mort.
津波
le malheur de ce monde résidait au mugen tsukuyomi. depuis qu’il avait pris ses fonctions de daimyo, personne n’osait évoquer son nom. on connaissait ses actes, on lui reconnaissait son charisme. il ne se montrait pas. il ne le fallait en aucun ordre. personne ne souhaitait être marqué à vie par un massacre. les autres territoires s’étaient rendus à l’évidence. mizu no kuni était un sanctuaire enrobé d’une brume capable d’assaillir à tout moment, vos femmes, vos enfants et vos maris. la cruauté du mugen tsukuyomi était portée par des tyrans comme l’homme aux bandages. il rappelait à certains le légendaire zabusa, d’autres kisame ou encore les 7 épéistes réunis. et même si ces autres cherchaient à le comparer, il en serait vain, tant cet homme est un tyran. devant le silence glauque de mizu no kuni, les grands pays attendaient. au fond, l’homme aux bandages savait que l’idéologie en place n’était pas pour une équité, ni une paix. lui déterminait que l’avenir devrait continuer à toute cette noirceur, torturant les esprits qui lui apporteraient d’autres adeptes à cette philosophie bien plus obscure que uchiha madara voulut placer. que se passerait-il si l’eau éteignait ton feu ? seule la vapeur de ton sacre resterait pour ne plus être, évaporé.
ces pensées appartenaient à jin eto qui n’avait qu’une seule ambition. nuir. cependant, il voulait jouer avec ses propres règles et non pas celles des autres. il ferait grâce de quelques compromis, encore faut-il que cela convienne à obito et madara, mais il resterait équivoque sur bons nombres de ses choix. quelques jours plus tôt, il porta une volonté auprès du leader militaire de leur pays, kirishima fugaki. il y avait cette femme à la nature de chakra katon. elle l’intrigua particulièrement. il se pouvait que leur feu soit bien plus ardent que celui de ces prétendus usurpateurs qu’il comptait anéantir de sa main, à l’avenir. ce kekkei genkai dit ‘hinganbana’, jin allait le chérir. il portait l’espoir de mizu no kuni, plus particulièrement de kirigakure. ce village tremblait déjà des talons aiguisés de cette kunoichi impitoyable. jin aimait cela. il avait bombé sa poitrine alors qu’on l’informa de sa présence. en levant une main en l’air, le garde s’affaira à chercher la dernière de ce clan prodigieux. l’homme aux bandages s’était satisfait de savoir qu’elle avait bravé les eaux troubles. elle avait embarqué sur ce singulier voilier dont les voiles rouges fendaient les vents les plus malmenants. ce navire amenait rarement les shinobi à ce château, niché au-delà de chutes grandiloquentes et entourées de grandes falaises verdoyantes, souvent oublié entre nuage et brume. c’était à l’intérieur, que eto jin, daimyo du pays de l’eau, résidait.
puis, deux gardes escortèrent dame avant de s’abaisser gracieusement d’une infime politesse avant de faire des pas en arrière, refermant la porte derrière eux. à présent crocs pour crocs, le regard hivernal du tyran de l’eau s’ancra à celui de celle qui avait osé se présenter devant lui. il n’eut qu’un simple sourire en coin. pas si anodin. rien n’était laissé au hasard le concernant.
ainsi, te voilà. déclara t-il, par sa voix rauque et glaciale. higanbana-san.
Re: h o k u s a i - 21.05.24 22:30
appelée.
au palais des brumes
La missive était arrivée durant une de ses missions, délivrée par un shinobi placé au palais du daimyo. Silencieux et discret il avait fait connaître sa présence une seconde avant d'apparaître devant la kunoichi pour délivrer son message. Il avait attendu sa réponse avant de partir et Setsuna avait pu finir sa mission avant de rentrer à Kiri informer son Kage de son départ pour le palais du Daimyo. Étant une kunoichi, il aurait été facile pour Setsuna de se rendre là-bas à pied, mais étant officiellement appelée elle respectait les formes de politesses.
Elle embarqua donc dans un voilier pour traverser l'immense lac qui s'étendait au pied de la falaise sur laquelle était perché le palais. La brume toujours omniprésente le dissimulait presque aux yeux du monde de son point de vu, mais l'immense silhouette étendait une ombre menaçante sur le lac malgré une luminosité déjà bien moindre. Le pied sûr sous le ballotement du navire, Setsuna se tenait droite, les bras lâchement croisé dans le dos alors qu'elle fixait sans ciller ce palais qu'elle ne pouvait presque pas percevoir.
Elle n'avait jamais rencontré le Daimyo en personne et s'interrogeait sur cet appel à rejoindre cet endroit. Étant parfaitement loyal à son pays et n'ayant jamais agis contre ce dernier, elle savait que ce n'était rien en ce sens, mais elle n'avait pas accompli des miracles non plus, donc c'était là un autre aspect qui ne pouvait être le sujet de cette entrevue. Elle avait finit par cesser de se questionner et rester patiente. Le voyage avait été paisible, un changement d'atmosphère bienvenue à celui de ses missions où elle et ses camarades devaient être constamment sur leur garde.
Alors qu'elle débarquait du navire, elle remarqua deux gardes l'attendre un peu plus loin et elle partie les rejoindre avant d'être escortée jusqu'au palais. Au milieu des hauts murs de cette demeure, les talons de Setsuna claquaient comme un avertissement sur le sol marbré, les quelques personnes qu'ils croisèrent lui lançant un regard nerveux qu'elle ignora. C'est ainsi que le trio entra dans la salle, les deux gardes l'ayant escorté s'inclinant avant de repartir en refermant la porte derrière eux. Elle soutint son regard dés qu'ils se croisèrent, juste le temps nécessaire pour ne pas être impoli tout en approuvant la présence du leader.
Après tout ils se rencontraient pour la première fois. Quand il prit la parole, la kunoichi posa un genou et un poing à terre en respect envers son Daimyo.
- Higanbana Setsuna présente ses respects au Daimyo de Mizu no Kuni. récita calmement la kunoichi Que puis-je faire pour vous, Daimyo-dono ?
Elle embarqua donc dans un voilier pour traverser l'immense lac qui s'étendait au pied de la falaise sur laquelle était perché le palais. La brume toujours omniprésente le dissimulait presque aux yeux du monde de son point de vu, mais l'immense silhouette étendait une ombre menaçante sur le lac malgré une luminosité déjà bien moindre. Le pied sûr sous le ballotement du navire, Setsuna se tenait droite, les bras lâchement croisé dans le dos alors qu'elle fixait sans ciller ce palais qu'elle ne pouvait presque pas percevoir.
Elle n'avait jamais rencontré le Daimyo en personne et s'interrogeait sur cet appel à rejoindre cet endroit. Étant parfaitement loyal à son pays et n'ayant jamais agis contre ce dernier, elle savait que ce n'était rien en ce sens, mais elle n'avait pas accompli des miracles non plus, donc c'était là un autre aspect qui ne pouvait être le sujet de cette entrevue. Elle avait finit par cesser de se questionner et rester patiente. Le voyage avait été paisible, un changement d'atmosphère bienvenue à celui de ses missions où elle et ses camarades devaient être constamment sur leur garde.
Alors qu'elle débarquait du navire, elle remarqua deux gardes l'attendre un peu plus loin et elle partie les rejoindre avant d'être escortée jusqu'au palais. Au milieu des hauts murs de cette demeure, les talons de Setsuna claquaient comme un avertissement sur le sol marbré, les quelques personnes qu'ils croisèrent lui lançant un regard nerveux qu'elle ignora. C'est ainsi que le trio entra dans la salle, les deux gardes l'ayant escorté s'inclinant avant de repartir en refermant la porte derrière eux. Elle soutint son regard dés qu'ils se croisèrent, juste le temps nécessaire pour ne pas être impoli tout en approuvant la présence du leader.
Après tout ils se rencontraient pour la première fois. Quand il prit la parole, la kunoichi posa un genou et un poing à terre en respect envers son Daimyo.
- Higanbana Setsuna présente ses respects au Daimyo de Mizu no Kuni. récita calmement la kunoichi Que puis-je faire pour vous, Daimyo-dono ?
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Re: h o k u s a i - 26.05.24 12:18
巨波襲い来る
月影に光る刺客の刃
死後の静寂
kanami oshi yoru
tsuki kage ni hikaru shikaku no ha
shigo no shijuku
la vague folle écrase,
lame de l'assassin luit sous la lune,
silence après mort.
津波
la pièce reflétait eto jin. les murs revêtus de panneaux de bois sombre, ornés de quelques rares décorations historiques, représentaient la grandeur de la nation. les portes coulissantes étaient faites de peintures anciennes, décrivant des batailles glorieuses et des paysages imposants, enivrés par la brume.
au centre de la pièce se trouvait un imposant bureau en bois massif, poli jusqu'à l'éclat. sur ce bureau étaient disposés des documents soigneusement organisés, des cartes stratégiques et des rapports de renseignement, témoignant de l'attention minutieuse que jin portait aux affaires de l'état. des katanas de toute époque reposaient sous verre, ainsi que quelques rares tenues bleues, propres aux shinobi renommés de mizu no kuni. des étagères remplies de livres et de parchemins bordaient les murs, contenant une vaste collection de connaissances sur l'histoire, la politique et les arts martiaux. ces ouvrages étaient non seulement des outils de référence, mais aussi des sources d'inspiration pour le dirigeant érudit qu'était jin.
après avoir observé setsuna poser un genou et un poing à terre en signe de respect envers son daimyo, jin lui adressa un regard impénétrable, évaluant sa dévotion avec un mélange de satisfaction et de suspicion. il prit une inspiration profonde, laissant planer un silence. ses pas lourds descendirent les trois marches qui le séparaient de setsuna. l'instant d'après, il se tint droitement à ses côtés. en se positionnant ni devant ni derrière, mais juste à côté d'elle, il lui rendit la marque de respect qu'elle lui portait. on pouvait déduire qu'il la considérait comme une alliée à la hauteur de ses sombres exigences. sans un mot de plus, il claqua ses doigts devant ses yeux, lui signifiant qu'elle se devait de le suivre.
au-delà d'un paravent discret se dressaient d'imposantes portes coulissantes. ornées d'estampes anciennes, elles dévoilaient un dragon s'élevant au-dessus d'une puissante vague, tandis qu'un shinobi se tenait prêt à riposter, sa lame de katana pointée vers la gueule menaçante de l'assaillant. puis, une pièce ornée de tatamis bleus faits de pailles de riz - matériaux dont on devinait la provenance d’otogakure. eto jin avait minutieusement préparé une cérémonie du thé pour setsuna. les tatamis, d'un bleu profond rappelant l'océan, conféraient à l'atmosphère noblesse et élégance qui invitaient au repos, traître.
avant d'entrer dans la pièce, setsuna avait été invitée à ôter ses chaussures, marquant ainsi le début de la cérémonie. lorsqu'ils franchirent le seuil, le silence emplissait la pièce, seulement interrompu par le doux murmure de l'eau bouillonnante dans la bouilloire en fonte posée sur le foyer. le daimyo se déplaça avec une grâce mesurée sur les tatamis, ses pas faisant écho à la tradition et à la sérénité de l'instant. il s'agenouilla enfin, avec une fluidité naturelle, rabattant les pans de ses vêtements entre ses cuisses. chaque geste réalisé avec une précision impeccable. une aura de calme contemplatif régnait alors que jin restait immobile. les mains jointes, il ferma les yeux en premier, respectant la tradition.
la notion de temps s'évapora.
— higanbana setsuna, salua-t-il.
la salutation lors d'une cérémonie du thé était un geste empreint de respect et de gratitude. eto jin avait ses mains placées à plat sur le tatami, légèrement en avant du corps, les doigts légèrement écartés. les paumes étaient posées délicatement sur le sol, entre humilité et enracinement avec la terre. la partie haute de son corps se pencha vers setsuna, dont il attendait le reflet de son geste. les mains d'eto jin glissèrent le long de son pantalon large et ample, tel un ruisseau paisible descendant une montagne. elles se posèrent délicatement sur ses genoux. son visage, habituellement impassible, se releva, marquant autorité et détermination. ses yeux givrés, profonds et perçants, se fixèrent sur setsuna, attendant son regard en réponse. cette gestuelle harmonieuse montrait une maîtrise parfaite de son corps et du lien profond avec son environnement. puis, l'eau s'écoulait dans les bols à thé. la pièce se remplissait d'un léger murmure apaisant noyé entre méditation et réflexion. les reflets dansants sur la surface de l'eau évoquaient les vagues d'un océan tranquille. chaque détail de la cérémonie, des gestes délicats de jin à la délicate saveur du thé, rappelait l'élément aquatique. à travers ce rituel codifié, jin exprimait sa gratitude dissimulée envers setsuna, mais cette reconnaissance était subtilement voilée. le daimyo portait une admiration profonde pour la force intérieure de setsuna, qu'il percevait comme les flots puissants et inébranlables de mizu no kuni.
— expose-moi la définition d'un tsunami, ordonna-t-il.
Re: h o k u s a i - 31.05.24 16:55
appelée.
au palais des brumes
Setsuna écoutait se déplacer son daimyo sans réagir outre mesure à son approche, se contentant d'attendre que ce dernier agisse ou prenne la parole. Il s'arrêta à ses côtés, la reconnaissant en restant ici, sans attendre devant ou derrière elle comme si elle n'était rien de plus qu'un pion. La kunoichi retint son souffle alors qu'elle fixait le sol, l'incertitude s'installant dans sa poitrine alors qu'elle était confrontée au comportement étrange du seigneur de Mizu no Kuni. Peu de Daimyo choisiraient le respect mutuel devant un simple soldat.
À son ordre muet elle se releva et lui emboîta le pas, toujours indifférente aux claquements de ses talons sur le sol du palais. Le pouvoir caché dans l'élégance des lieux ne lui échappait pas, au contraire du petit jeu auquel jouait son Daimyo. Elle observa la scène dépeinte sur les portes. La force inarrêtable de l'eau et le désir inébranlable de protéger. Les portes s'ouvrir. Setsuna avança et retira ses chaussures. Soudainement son statut de kunoichi s'exposa de lui-même, plus un bruit ne provenait de ses déplacement sur les tatamis.
Imitant son seigneur, elle prit place et imita ses gestes avec fluidité comme si habitué à les performer là où il n'y avait en réalité qu'un vague souvenir d'une telle cérémonie. Elle cligna lentement des yeux à l'entente de son nom et du salut qui suivit.
- Eto Jin. prononça t-elle en retour alors qu'elle courbait l'échine pour lui rendre son salut.
Leurs yeux se croisèrent alors qu'elle se redressait et elle resta de marbre, silencieuse, face à son regard scrutateur. L'attitude scrutatrice changea de porteur quand il s'adressa à elle encore un fois sans porter son attention sur la raison de sa convocation mais avec une question qui, sans contexte, semblait bien cryptique.
- Un tsunami est un phénomène naturel inarrêtable capable par son envergure et sa puissance de ravager le littoral et l'intérieur des terres malgré un départ souvent localisé loin au large de l'océan. elle fit une courte pause avant de rajouter - C'est la catastrophe naturelle la plus crainte par villages côtiers.
Bien plus que les tempêtes ou les ouragans. Car si on pouvait fuir ou se cacher de ces deux là, un tsunami était un phénomène duquel il était difficile de s'échapper. Ça ne donnait pas plus de réponses à Setsuna quand à sa présence ici que ça ne lui donnait une idée de la direction de cette conversation.
À son ordre muet elle se releva et lui emboîta le pas, toujours indifférente aux claquements de ses talons sur le sol du palais. Le pouvoir caché dans l'élégance des lieux ne lui échappait pas, au contraire du petit jeu auquel jouait son Daimyo. Elle observa la scène dépeinte sur les portes. La force inarrêtable de l'eau et le désir inébranlable de protéger. Les portes s'ouvrir. Setsuna avança et retira ses chaussures. Soudainement son statut de kunoichi s'exposa de lui-même, plus un bruit ne provenait de ses déplacement sur les tatamis.
Imitant son seigneur, elle prit place et imita ses gestes avec fluidité comme si habitué à les performer là où il n'y avait en réalité qu'un vague souvenir d'une telle cérémonie. Elle cligna lentement des yeux à l'entente de son nom et du salut qui suivit.
- Eto Jin. prononça t-elle en retour alors qu'elle courbait l'échine pour lui rendre son salut.
Leurs yeux se croisèrent alors qu'elle se redressait et elle resta de marbre, silencieuse, face à son regard scrutateur. L'attitude scrutatrice changea de porteur quand il s'adressa à elle encore un fois sans porter son attention sur la raison de sa convocation mais avec une question qui, sans contexte, semblait bien cryptique.
- Un tsunami est un phénomène naturel inarrêtable capable par son envergure et sa puissance de ravager le littoral et l'intérieur des terres malgré un départ souvent localisé loin au large de l'océan. elle fit une courte pause avant de rajouter - C'est la catastrophe naturelle la plus crainte par villages côtiers.
Bien plus que les tempêtes ou les ouragans. Car si on pouvait fuir ou se cacher de ces deux là, un tsunami était un phénomène duquel il était difficile de s'échapper. Ça ne donnait pas plus de réponses à Setsuna quand à sa présence ici que ça ne lui donnait une idée de la direction de cette conversation.
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Re: h o k u s a i - 02.06.24 8:52
巨波襲い来る
月影に光る刺客の刃
死後の静寂
kanami oshi yoru
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shigo no shijuku
la vague folle écrase,
lame de l'assassin luit sous la lune,
silence après mort.
津波
le daimyo esquissa un sourire à la réponse de setsuna. elle visait juste. sa réponse était celle qu’il souhaitait entendre. cela signifiait qu’elle était capable de comprendre la suite de leur échange. il était temps de cesser à la mener en eaux troubles. eto jin se contenta d’acquiescer à la réponse par un lent mouvement de tête et ferma un court instant ses yeux givrés. puis, c’était sa main en direction du bol devant elle qui donna le la. il le prit entre ses doigts, vint verser l’eau chaude de laquelle une fumée pure se dégageait. l’écoulement de l’eau au creux du bol faisait partie du moment chéri par l’homme aux bandages. il se sentait maître de cette vague d’eau déferlante qu’ils viendraient ensemble savourer. en ce moment même, il n’y avait rien de plus gratifiant que de servir higanbana setsuna. cette kunoichi était une prodige à mizu no kuni.
en silence, il prit son bol entre ses mains lourdes. le contenant était tourné vers l’invitée afin qu’elle puisse découvrir le symbole des trois traits semblables à des vaguelettes. il invita setsuna à boire ce thé jaune qui provenait du pays du thé. très prisé des amateurs de thé, il a une réputation ancienne et prestigieuse, et est produit en quantité très limitée par une poignée de terroirs.
— exact. un tsunami est une force de la nature imparable, une manifestation brutale et soudaine de la puissance de l'eau. mais ce que je veux que tu comprennes, c'est plus profond que cela. il dénicha une carte, laquelle il pointa du doigt les différents grands pays ninja : hi no kuni, kaze no kuni, kaminari no kuni, tetsu no kuni. regarde ces nations. chacune d'elles est comme une forteresse, solide et apparemment inébranlable. mais un tsunami, bien qu'il commence doucement, peut balayer tout sur son passage, peu importe la solidité de ce qui se trouve devant lui.
il marqua une pause, laissant ses mots s'imprégner.
— mizu no kuni... poursuivit-il, est comme cette vague. nous avons peut-être semblé faibles, isolés sur nos îles, entourés par l'océan. mais notre force réside justement dans notre nature imprévisible et dévastatrice. comme un tsunami, nous devons nous préparer en silence, accumuler notre force, et frapper au moment opportun, balayant tout sur notre passage.
la théorie en premier lieu, parce que sa loyauté envers mizu no kuni était évidente. elle démontrait le respect et l’allégeance que tout membre de leur nation devait avoir envers l’autorité. avec ce qu’il s’apprêtait à lui inculquer, elle continuerait à servir avec dévotion, et ce dévouement lui serait récompensé. la mettre à l’épreuve, c’était ce qu’il cherchait à faire.
— les autres grandes nations ne nous voient peut-être pas encore comme une menace. elles sous-estiment la puissance que nous pouvons déployer. mais comme le tsunami, nous surgirons sans avertissement, et notre force sera telle qu'aucune forteresse ne pourra nous résister. c'est pour cela que nous devons restaurer nos anciennes pratiques, renforcer nos jeunes, et nous assurer que chaque ninja du pays de l'eau soit une partie de cette vague imparable.
il trouva le regard grenat de setsuna, ses yeux perçants la fixaient avec une sombre détermination.
— comprends-tu maintenant, setsuna ? nous sommes le tsunami qui balayera ce monde. et toi, tu seras l'une des forces qui le composent. son sourire s’étira, traite de bavardage. je t’ai fait venir jusqu’à moi pour te confier une mission à laquelle je sais que tu es capable de réussir là où d'autres échoueraient. nous affaiblirons considérablement les forces de hi no kuni, mais nous renforcerons aussi notre propre puissance de manière inégalée. ce sera un coup stratégique qui ébranlera nos ennemis et assurera notre domination. es-tu prête à l’entendre ?
cette mission pourrait être le tournant décisif dans leur quête de domination. mizu no kuni se préparerait à devenir cette vague dévastatrice, et setsuna en serait l’un des éléments clés. prépare-toi, car lorsque le moment viendra, nous frapperons avec une puissance que ce monde n'a jamais connue.
Re: h o k u s a i - 06.06.24 19:39
appelée.
au palais des brumes
Elle se saisit de la tasse qui lui était offerte, en bu une partie du contenu et en apprécia la sensation. Bien que loin d'être une amatrice de thé, elle savait en appréciait les rares tasses qu'elle s'accordait. Pour les différentes vertus des différentes variété, et le réconfort qu'il portait au milieu de la brume éternelle du pays de l'eau. Elle posa les yeux sur la carte qui fut dévoilée, attentive à son environnement malgré une écoute minutieuse de ce que disais son seigneur.
Il était vrai qu'avant la prise de pouvoirs de Eto Jin, le pays c'était affaibli pour laisser place à des pratiques plus douces. Setsuna, ni pour ni contre, avait tout de même fait ce constat et cela lui déplaisait. De part sa nature, le pays de l'eau avait un territoire terrestre moins étendu que les autres pays mais était malgré tout considéré comme un des cinq géants. Pourquoi ? Parce que dès le départ il avait fallu être plus violent, plus sournois. L'adoucissement des tests avaient permis de renflouer les rangs, mais au prix de la puissance globale.
Car les talents se noyaient dans la masse et ne pouvaient pas être polis jusqu'à leur plein potentiel. Elle repensa à Chizu et à l'ordre qu'elle avait reçu de la former. Elle avait le potentiel mais pas le mental. Des observations faites par Setsuna, le seul moyen qu'elle voyait de faire de son élève une kunoichi forte et un atout pour le village serait de la briser totalement pour la reforger. Ce genre de méthode la laissait malheureusement dubitative, car c'était un pari risqué dont les chances de réussites étaient généralement bien basse.
Elle leva les yeux vers son Daimyo, un feu inarrêtable dans son regard qui renforça les convictions de la kunoichi.
- Pour vous, Daimyo-dono, je donnerais ma vie. promis verbalement la kunoichi en s'inclinant - Cette mission, je la mènerai à bien.
Qu'importe ce que lui demanderai son seigneur, Setsuna était prête à l'exécuter. Pour lui, pour son pays. Elle était prête à tout et peu de choses pouvait faire trembler sa main. Une mission personnellement délivrée par le Daimyo ce n'était pas quelque chose qui arrivait tous les jours, alors cette mission, même sans en connaître les détails, elle savait déjà qu'elle mettrait tout en œuvre pour la menait à son terme.
Et elle pouvait être particulièrement retord quand elle le voulait.
Il était vrai qu'avant la prise de pouvoirs de Eto Jin, le pays c'était affaibli pour laisser place à des pratiques plus douces. Setsuna, ni pour ni contre, avait tout de même fait ce constat et cela lui déplaisait. De part sa nature, le pays de l'eau avait un territoire terrestre moins étendu que les autres pays mais était malgré tout considéré comme un des cinq géants. Pourquoi ? Parce que dès le départ il avait fallu être plus violent, plus sournois. L'adoucissement des tests avaient permis de renflouer les rangs, mais au prix de la puissance globale.
Car les talents se noyaient dans la masse et ne pouvaient pas être polis jusqu'à leur plein potentiel. Elle repensa à Chizu et à l'ordre qu'elle avait reçu de la former. Elle avait le potentiel mais pas le mental. Des observations faites par Setsuna, le seul moyen qu'elle voyait de faire de son élève une kunoichi forte et un atout pour le village serait de la briser totalement pour la reforger. Ce genre de méthode la laissait malheureusement dubitative, car c'était un pari risqué dont les chances de réussites étaient généralement bien basse.
Elle leva les yeux vers son Daimyo, un feu inarrêtable dans son regard qui renforça les convictions de la kunoichi.
- Pour vous, Daimyo-dono, je donnerais ma vie. promis verbalement la kunoichi en s'inclinant - Cette mission, je la mènerai à bien.
Qu'importe ce que lui demanderai son seigneur, Setsuna était prête à l'exécuter. Pour lui, pour son pays. Elle était prête à tout et peu de choses pouvait faire trembler sa main. Une mission personnellement délivrée par le Daimyo ce n'était pas quelque chose qui arrivait tous les jours, alors cette mission, même sans en connaître les détails, elle savait déjà qu'elle mettrait tout en œuvre pour la menait à son terme.
Et elle pouvait être particulièrement retord quand elle le voulait.
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Re: h o k u s a i - 16.06.24 11:46
巨波襲い来る
月影に光る刺客の刃
死後の静寂
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Shigo no shijuku
La vague folle écrase,
Lame de l'assassin luit sous la lune,
Silence après mort.
津波
l'horizon de mizu no kuni s'étirerait à l'infini, calme et immuable sous la lune rouge étincelante. le paisible murmure des vagues caresserait doucement le rivage, tandis que les autres nations vaquaient à leurs occupations futiles, ignorant le changement sournois qui se tramait sous leurs pieds.
setsuna serait cette vibration sourde ébranlant le fond marin. ce grondement imperceptible pour les hommes mais une menace imminente pour les océans. au loin, l'eau frémira, comme si une force invisible remuait les profondeurs marines. inquiétant les civils qui l'escorteraient.
puis le silence surviendra pour une nuit. une absence anormale de mouvement, comme si l'océan retenait son souffle. les vagues, autrefois complices, se retireront brusquement du rivage, découvrant des étendues de sable humide et des rochers polis par les marées. il sera d'ores et déjà trop tard, lorsque le shinobi s'en apercevra. il lèvera les yeux vers l'horizon, à l’instant où la mer, naguère paisible et accueillante, déchaînera sa colère. la vague s'abattra avec une fureur implacable sur lui, le submergeant à son passage. les nations seront ébranlées sous la force dévastatrice de l'eau, qui ne connaissait ni pitié ni répit.
et quand la vague se retira, emportant avec elle la vie et la tranquillité d'un monde shinobi insouciant, elle laissera derrière elle un mauvais présage, un rappel brutal de la puissance sauvage et incontrôlable de mizu no kuni. une invective contre le kami que les daimyo voudront condamner. jin eto en avait rien à foutre.
— très bien, reprit-il, calme. dans ce cas…
eto jin se racla la gorge. sa carrure se redressa pour devenir bien plus droite. ses mains fortes et usées empoignèrent chacun de ses genoux. il rivait encore son regard de givre sur la dernière des higanbana. son seul œil entre bandages et mèches argentées perçait au grand jour la détermination de celle en qui il portait toute sa confiance. la confiance de tout son pays. celui de mizu no kuni. son sourire commença à s'étirer.
— trouve le moyen de t'emparer de son sharingan. tue uchiha sasuke, ordonna-t-il.
Re: h o k u s a i - 16.06.24 22:02
appelée.
au palais des brumes
Setsuna frissonna quand l'ordre tomba. Et ce n'était pas là n'importe quel ordre de mission. Elle comprenait maintenant la raison d'une telle convocation, d'un tel décorum. Elle changea de position, quittant sa position à genou pour en relever un contre sa poitrine tout en maintenant le second au sol. Elle baissa la tête, un poing au sol et cessa de déployer la politesse de la cérémonie du thé pour adresser à un tel ordre tout le sérieux qu'il fallait.
- Je vous délivrerez en main propre les yeux de Uchiha Sasuke, ainsi que sa vie, Daimyo-dono.
Il y avait peu à dire car plus que ses mots, ce seront ses actions qui parleront très prochainement. Néanmoins, assurer un peu plus sa profonde loyauté à son dirigeant était quelque chose que Setsuna tenait à appuyer. Car avec toutes ces passations de pouvoir, personne ne pouvait être certains de la loyauté d'un autre. Plus encore dans ce monde ou les shinobis, dangereux de base, pouvaient être retournés contre leurs maîtres à l'aide de techniques de clan.
Mais Setsuna était loyal. À son pays, à son Daimyo, à ses habitants et à ses camarades qui se battaient pour la prospérité de leur territoire. Elle s'excusa auprès de son souverain avant de se relever. Il n'était pas temps de prendre le thé avec un tel objectif. Peut-être une fois accompli.
Setsuna s'inclina à la sortie de la pièce et quitta le palais. Il n'était plus temps aux plaisanteries de bon usage, aussi regagna t-elle Kiri par ses propres moyens. L'heure était aux plans solidement construit.
- Je vous délivrerez en main propre les yeux de Uchiha Sasuke, ainsi que sa vie, Daimyo-dono.
Il y avait peu à dire car plus que ses mots, ce seront ses actions qui parleront très prochainement. Néanmoins, assurer un peu plus sa profonde loyauté à son dirigeant était quelque chose que Setsuna tenait à appuyer. Car avec toutes ces passations de pouvoir, personne ne pouvait être certains de la loyauté d'un autre. Plus encore dans ce monde ou les shinobis, dangereux de base, pouvaient être retournés contre leurs maîtres à l'aide de techniques de clan.
Mais Setsuna était loyal. À son pays, à son Daimyo, à ses habitants et à ses camarades qui se battaient pour la prospérité de leur territoire. Elle s'excusa auprès de son souverain avant de se relever. Il n'était pas temps de prendre le thé avec un tel objectif. Peut-être une fois accompli.
Setsuna s'inclina à la sortie de la pièce et quitta le palais. Il n'était plus temps aux plaisanteries de bon usage, aussi regagna t-elle Kiri par ses propres moyens. L'heure était aux plans solidement construit.
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