un peu de calme et de tendresse - 01.05.24 8:53
Un peu de calme et de tendresse
少しの落ち着きと優しさ
オレたちは一日も早く元に戻りたいの!
oretachi wa ichinichi mo hayaku moto ni modoritai no.
We want to restore ourselves as soon as possible!
kawagakure no sato était tel un village suspendu dans le temps. là, au cœur de cette paisible contrée, l'oppression du mizu no kuni semblait n'avoir jamais touché le mode de vie des villageois. entouré de champs verdoyants et de rizières ondulant sous la douce brise, ce village semblait préservé, préservé de l'agitation des grands conflits qui secouaient le monde shinobi. il faut dire que kawagakure n'avait, à ma connaissance, jamais réellement eu l'intention de devenir un bastion militaire. les shinobi y étaient sans doute envoyés à kiri pour y recevoir leur formation, laissant ce village sans aucune défense militaire, si ce n'était le fait même d'appartenir au daimyo. l'autorité du seigneur féodal devait être suffisante pour dissuader toute velléité d'attaque extérieure.
malgré sa simplicité et son absence de murailles fortifiées, ce village bucolique exerçait sur moi un charme apaisant, comme un refuge loin des tumultes du monde. les maisons de bois aux toits de chaume semblaient bercées par le calme environnant, tandis que les habitants vaquaient paisiblement à leurs occupations quotidiennes. la vie y suivait son cours tranquille, rythmée par les saisons et les récoltes. pour être honnête envers mes lecteurs, j'étais plutôt obstiné, et je n'avais pas encore pris un moment à moi pour me reposer. ma quête de découvrir comme donner la vie à al, mon pantin, mon frère. celle-ci me fatiguait beaucoup mentalement. mais l'atmosphère sereine de kawagakure no sato m'offrait enfin une occasion bienvenue de laisser mes soucis de côté, ne serait-ce que pour un instant. les doux chants des oiseaux, le murmure apaisant des ruisseaux et le parfum enivrant des fleurs sauvages m'enveloppaient, dissipant peu à peu ma fatigue mentale. dans ce havre de paix, je pouvais enfin trouver un répit nécessaire à mon esprit tourmenté.
— oéééé !
je fis des grands gestes à une fille qui semblait "jouer avec les plantes". sans doute un autochtone. peut-être pouvait-elle m'indiquer le chemin vers une auberge. pour suivre ma quête, j'avais sciemment décidé de ne pas avoir d'attache à suna, ni même de chez moi. je m'étais promis de ne pas m'arrêter avant d'avoir donné la vie à mon frère qui se tenait toujours près de moi. c'était comme un sentiment de manque qu'il me fallait combler. celui-ci, une massive armure de métal et de bois, était guidé par mes fils de chakra. invisible. mais donné réellement l'impression d'être vivant. j'avais profité de sa taille, et de sa corpulence pour y stocker mes affaires. l'armure salua également la jeune fille.
— nous sommes des shinobi de kaze no kuni. nous sommes là pour une mission d'escorte en accord avec le daimyo de mizu no kuni. pourrais-tu nous indiquer une auberge où nous reposer ?
Re: un peu de calme et de tendresse - 06.05.24 7:24
les doigts de chizu se dévoilèrent vers la nature abondante. le clan nohira venait de kawagakure, cet endroit si paisible qui ne reflétait en rien la rudesse de kirigakure. la jeune revenait sur sa terre natale dès qu’elle le pouvait. on lui assignait encore des missions qui lui permettaient de prendre soin des terres et de protéger les habitants des risques naturels. il était important pour les autorités de préserver les ressources. chizu se sentait dans son élément, les lianes renforçaient les murets végétaux qu’elle avait autrefois créés. même si elle aimait en prendre soin. ce n’était pas ceux-là sur lesquels son attention se portait aujourd’hui. en effet, elle devait construire un pont qui permettrait aux villageois de passer d’une rive à une autre, ainsi cela faciliterait leur activité aux rizières. chizu s’était levée très tôt pour s’adonner à cette mission. elle lui avait pris toute la matinée. après quoi, elle décida d’aller se chercher un bento qu’elle mangea assise en tailleur sur le muret fait de lianes et de fleurs de ce beau pont. au moment de croiser la jambe gauche sous elle, chizu avait entre ses doigts un tournesol dont les pétales étaient d’une grande taille. elle effeuilla la fleur comme on le ferait avec une marguerite, concentrée sur ses paroles murmurées.
— naruto est mon ami… un peu, beaucoup, à la folie, p-pas du tout !?! s’exclama-t-elle. hu~uuuh ?
à peine eut-elle détourné son attention vers cette voix inconnue l’appelant, que chizu se mit à basculer en arrière. un ninja ? un ninja m’appelle, et s’il voulait engager un combat, que pourrais-je faire ?? je ferai comme setsuna-sama m’a enseigné, après tout, je suis son élève ! se rassura t-elle. l'instant d'après, chizu tomba au milieu du pont, assise de façon désordonnée, s’appuyant de la paume de sa main plaquée derrière son échine pour se tenir. n-non, j’en suis pas capable !! ses genoux s’étaient joints, naturellement, sa timidité prit le dessus avec ses émotions. chizu avait clos ses yeux, baissé exagérément la tête en l’affaissant à l’intérieur de ses épaules, apeurée.
au bout d’un moment sans rien faire, c’était son bras, de tout son long, qui s’éleva tremblant. le doigt pointé en direction de l’entrée du village, de cette auberge qu’on lui demandait. puis, chizu décida de prendre son courage à deux mains. elle redressa légèrement le visage, ouvrant un œil entre ses mèches fines. devant elle, il se tenait un jeune blond très mignon accompagné d’un étrange personnage. on aurait dit une armure vivante. une armure vivante ? chizu inscrivit de grands yeux émerveillés sur celle-ci. si bien que sa mâchoire avait chu, et qu’elle resta ainsi, ébahie. jamais, chizu n’avait pu voir cela auparavant. décidément, le monde shinobi recelait bien des secrets. en oubliant ses craintes, la jeune brune se releva pour s’approcher du frère du ninja de sunagakure.
— wh~huaa… tout en levant la tête à la visière devant elle, ses doigts se déposèrent avec délicatesse contre son buste et des jolis ornements végétaux vinrent l’embellir. surprise, chizu enleva sa main en sursautant. !!!
Re: un peu de calme et de tendresse - 09.05.24 11:25
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— hey ! qu'est-ce que tu fais à mon frère ?!
je gesticulais tout autour de al, tentant de déraciner ces petites feuilles qui poussaient de par et d'autre de son armure. les mouvements étaient saccadés, des va-et-viens incessants, mais finalement, après quelques remous, je pouvais souffler un peu et laisser échapper un soupir de soulagement. c'était là plus de peur que de mal. pourtant, au fond de moi, une anxiété persistait. c'était bien plus que la simple inquiétude pour al, bien plus qu'une réaction à sa condition actuelle d'armure inanimée. non, c'était un mélange de craintes liées aux émotions qui émanait de mon âme, car au plus profond de mon être, je savais que al était bien plus qu'une simple enveloppe de métal et de bois. il était mon frère. peut-être étais-je fou de le considérer comme tel, mais j'avais cette conviction tenace qu'un jour, je parviendrais à lui rendre pleinement vie, à le libérer de ces fils de chakra qui le maintenaient ce lien sous mon contrôle. en le regardant, j'avais le sentiment, qu'il me comprenait. qu'il désirait la même chose que moi.
peut-être était-ce ce que j'avais tenté de faire par le passé ? je portaits sur moi des objets dont je ne possédais aucun souvenir. lors de mes recherches sur la vie, j'avais appris que la mort n'est pas éternelle. une personne qui perdait la vie, pouvait revenir par la force chakratique d'un autre en échange de ses propres souvenirs. j'avais appelé ça "un échange équivalent". dès lors pourquoi étais-je mort ? qui a souhaité que je revienne ? et si c'était mon propre frère ? ou l'un de mes parents ? je mis mes mains dans mes poches et effleurai du bout des doigts ma montre à gousset. je me rappelais soudain que je ne me souvenais même pas d'avoir reçu cette montre. pourtant, c'était bien mon écriture qui était inscrite à l'intérieur. cette constatation me ramenait à ma première hypothèse. j'avais probablement traversé la mort, mes souvenirs et mon identité de shinobi ayant été remodelés dans le processus. reconstruit, réinventé. pourtant, malgré ces changements, cette métamorphose forcée, je sentais au plus profond de moi que mon âme demeurait inchangée, immuable dans sa substance.
je revenais dans le présent et m'extirpais de mes pensées. c'était l'un de mes défauts, je réfléchissais beaucoup. peut-être même beaucoup trop. je voyais que cette curieuse personne n'avait pas intentionnellement atteint al. je sentais qu'elle était elle-même surprise d'avoir fait ça. sans doute une réaction de son pouvoir à mon chakra mokuton étant donné que al y est implémenté à 27%. je finis par afficher un sourire et tendis ma main de métal à la jeune fille pour la saluer.
— ne t'en fais pas, ce n'est rien. je te présente mon frère al. actuellement, c'est un pantin inanimé, mais bientôt je lui rendrai sa forme humaine. et moi je suis renji hagane. enchanté. tu as un drôle de pouvoir dis-moi ?
le chakra jaillissait des cinq éléments primaires : le feu, le vent, la foudre, la terre et l'eau. ces forces primordiales, mêlées et combinées, pouvaient engendrer de nouvelles branches, chacune détenant son propre pouvoir et sa propre essence. c'est ainsi que j'avais découvert le mokuton(木遁), cette fusion insolite de la terre et de l'eau, la vie. cette découverte résonnait en moi d'une manière particulière. elle illustrait parfaitement la complexité et l'interconnexion de toutes choses dans ce monde. En observant ce phénomène, je ne pouvais m'empêcher de voir un reflet de ma propre existence, un mélange d'éléments disparates unis en une entité singulière. au fond de moi, je savais que nous étions tous faits de ces éléments fondamentaux. notre existence même dépendait de leur équilibre délicat. pour survivre, nous devions nous nourrir de la vie, consommant tantôt des plantes, tantôt des animaux. et lorsque vient le moment de notre mort, notre vie retourne à la terre, alimentant ainsi le cycle éternel de la vie. "tout est un et un est tout", une vérité universelle qui transcende les frontières du temps et de l'espace.
pourtant, malgré cette harmonie apparente du cycle de la vie, je ne pouvais m'empêcher de ressentir une pointe de désaccord. en tant qu'être humain, je refusais de me soumettre aveuglément à ce cycle éternel. nous avions la capacité de transcender ces lois naturelles, de défier les normes établies, de briser les chaînes qui nous retiennent. c'était là l'essence même de notre humanité, la volonté de surmonter les obstacles, de repousser les limites et de tracer notre propre destinée. ainsi, le shinobi est parvenu à faire revivre les morts. à faire en sorte que l'âme est éternelle ? était-ce mal de souhaiter cela ? je ne connaissais pas la réponse. mais j'avais espoir de croire que cela pouvait, d'une certaine façon, faire partie du cycle.
— je t'ai entendu parler du déserteur. tu le connais ?
Re: un peu de calme et de tendresse - 10.05.24 8:16
— q-quoi ? oh j-je suis tellement désolée ! je ne contrôle pas encore très bien mon chakra, et j'ai sûrement fait apparaître des feuilles et des fleurs sur votre frère ! oui, c'est bien moi qui ai fait ça ! aaaah... ne m'en veuillez pas, je suis vraiment mortifiée !! pardon !…
chizu recula de plusieurs pas en arrière sur les pavés du pont. elle laissa l’espace au shinobi de suna pour défaire sa bêtise. quelle sotte pouvait-elle être… en se retirant ainsi, elle avait apposé ses deux mains contre son nez fin et cherchait désespérément à couvrir sa honte. difficile à faire alors que ses pommettes rosirent. elle s’en voulait d’avoir causé du tort à ce “frère” qui lui apparaissait impressionnant, et de la peur à cet autre. chizu déplaçait ses yeux de l’un vers l’autre. enfin, elle recroquevilla ses doigts contre ses lèvres en voyant le second soupirer de soulagement. il semblait surprotecteur avec cette armure qu’il considérait comme membre de sa famille. s’ils étaient frères pour de bons, il était certains qu’ils possédaient un lien fort qui les unissaient. chizu en resta ébahit en silence, ses larmes menaçaient de couler. elle s’imaginait qu’elle allait payer pour ce qu’elle avait fait. alors, en brisant le calme revenu entre eux, elle se pencha excessivement de politesse devant le blond à la natte, penseur.
— je suis vraiment désolée de… avant qu'elle puisse achever ses excuses, son compagnon l'interrompit, remettant en question ses capacités. prise de court par ce changement soudain de ton, chizu ne comprit pas tout de suite qu'il venait de lui pardonner aussi facilement. uh ?
elle se redressa tout doucement. ses doigts encore à ses lèvres, elle clignait des yeux. ils étaient deux frères. al et renji hagane. al était le pantin inanimé, lequel renji cherchait à lui rendre sa forme humaine. chizu resta sans voix. elle se demandait ce qui avait bien pu se passer pour al. elle trouvait aussi que cette histoire était touchante. tout faire concernant son frère... chizu faisait également de son mieux pour sa mère défunte. renji et elle avaient ce point commun de porter leur objectif autour d’un membre cher de leur famille.
chizu soupira lourdement. il fallait qu’elle se présente à son tour. sa tête était basculée de l’avant, ses mains restèrent au niveau de ses hanches. elle s’en voulait encore, et s’en voudrait certainement jusqu’au départ du marionnettiste à la natte.
— enchantée, al-san, renji-san ! je m'appelle chizu. je viens de mizu no kuni et je fais partie du clan nohira. on nous connaît comme les gardiennes de la nature. notre rôle est d'assurer la protection du territoire depuis des générations ! pour ça, ma famille et moi, on utilise l'art ancestral du hojōjutsu végétal. nos techniques utilisent les lianes, les plantes et les fleurs... chizu manipulait délicatement son écharpe fine et crème entre ses doigts, toujours légèrement inclinée. c'est pour ça que des plantes ont poussé sur al quand je l'ai touché. je suis vraiment dé- !
elle agita de part et d’autre son visage comme si cela allait effacer son acte d’avant, puis releva la tête au mot ‘déserteur’. ses lèvres s’entrouvrirent complètement, ahuri. elle ne croyait pas un mot de ce qu’elle venait d’entendre. naruto était la figure emblématique de konohagakure pour ne pas dire d’hi no kuni. elle le portait en elle comme un ami imaginaire, avec l’espoir presque impossible de venir à sa rencontre et qu’il lui transmette cette flamme dont tout ceux de konohagakure ont le secret. tout cela s’était construit à l’intérieur de sa tête, chaque matin et chaque soir qu’elle convoitait de quitter ces terres assassines.
— déserteur ? pourquoi dites-vous ça !? s'exclama chizu, les yeux écarquillés d'incrédulité. naruto n'est plus à konohagakure ? c-comment est-ce possible... je n'arrive pas à y croire…
Re: un peu de calme et de tendresse - 15.05.24 7:17
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quelle drôle de personnage, cette chizu. elle maîtrisait le mokuton, tout comme moi, mais son style était bien différent du mien. alors que le mien se concentrait sur la croissance du bois en général, le sien semblait être axé sur les fleurs et les feuilles. je n'avais pas pris conscience qu'il puisse avoir autant de segmentation et de dérivée du chakra. je ne pouvais m'empêcher d'admirer sa maîtrise de cet art ancien. enfin, maitrise... c'était un grand mot. aujourd'hui.
soit, malgré toute cette agitation, j'étais surpris de constater que chizu ne semblait pas avoir été au courant de l'histoire autour de naruto. après tout, il était devenu une figure tellement emblématique ces derniers temps que tout le monde en parlait au quatre coins du sekai. je laissai échapper un soupir, tournant légèrement la tête vers al, comme pour chercher son approbation tacite, avant de plonger mon regard dans celui de chizu. ce n'est jamais facile à dire la vérité. mais il est préférable de la connaitre à l'ignorer. je ne savais pas comment elle allait réagir, mais je me devais de l'informer. rien que pour sa propre sécurité.
— commençons par les faits... naruto n'est plus un shinobi de konoha, ni même de hi no kuni. après la consolidation des villages, il a décidé de quitter konoha emmenant avec lui le plus puissant biju qui dissuadait toute attaque ennemie. il a sciemment laissé tomber les siens. ça, ce sont les faits. et l'ex-hokage hatake kakashi l'a suivi. ce qui a déforcé le pays de deux de ces plus puissants ninjas et de son biju. tu peux imaginer l'impact vis-à-vis des attaques adversaires, connaissant les conflits de ce monde ?
il est important de bien distinguer la différence entre les faits et les rumeurs. les rumeurs, elles, mènent vers une piste de vérité. tandis que les faits, sont des éléments qui sont réellement survenus. ce sont des vérités.
— plusieurs rumeurs en découlent. certains disent qu'il voudrait retrouver sasuke. d'autres disent qu'il souhaite détruire ce monde. bref, il est classé dans le bingo book comme shinobi très dangereux et je te conseille de ne pas trop t'en approcher aveuglément.
et moi ? quel était mon avis là-dessus ? je ne connaissais pas assez naruto que pour me forger une opinion de lui. cependant, je n'acceptais pas le fait de délibérément quitter son pays, de fuir son pays, plutôt que de se battre pour le rendre meilleur.
Re: un peu de calme et de tendresse - 20.05.24 17:07
sur le pont de la rivière calme, chizu se tenait immobile, ses yeux noisette fixés sur le courant léger. la mélodie de son cœur, autrefois harmonieuse, était désormais rythmée par des notes discordantes, une dissonance née des paroles troublantes de renji. naruto est mon ami… un peu, beaucoup, à la folie, p-pas du tout !?! s’était-elle exclamée plus tôt. hu~uuuh ? naruto, son ami admiré, son idole shinobi, avait quitté konoha, emportant avec lui kurama, le biju à neuf queues. cette révélation frappa chizu de plein fouet, comme un coup de tonnerre déchirant le ciel serein de son admiration. un sentiment de confusion et de désarroi la submergea, menaçant de l'engloutir dans un océan de doutes. les rumeurs, ces murmures qu'elle avait toujours repoussés, prenaient soudain une réalité crue et implacable. naruto, le héros à la volonté inébranlable, le protecteur des faibles, avait-il trahi son village, ses amis, ses rêves ? une question lancinante s'incrustait dans son esprit, refusant de s'en aller. mais chizu ne pouvait se résoudre à croire à une telle trahison. son cœur, fidèle à l'image du naruto qu'elle connaissait, refusait de céder au pessimisme. la gentillesse, le courage, la détermination qui brillaient dans ses yeux ne pouvaient s'éteindre si facilement.
alors, elle chercha des réponses, des éclaircissements.
— renji, merci de m'avoir informée de cette situation. je suis choquée et attristée par le départ de naruto, mais je comprends la gravité de ses actes. j'ai besoin de plus d'informations pour me faire ma propre opinion. peux-tu me dire d'où tu tiens tes informations ? as-tu essayé de contacter kakashi pour avoir son avis ? je ne peux pas nier les dangers que représente naruto, mais je refuse de le juger sans connaître ses motivations. j'espère qu'un jour on pourra le revoir et comprendre ses choix !!
elle interrogea renji sur ses sources, sur d'éventuels contacts avec kakashi, l'ancien hokage et mentor de naruto. son désir de vérité était ardent, sa volonté de comprendre brûlante. la situation géopolitique, déjà fragile, était désormais encore plus tendue. l'absence de naruto et la présence de kurama en dehors de konoha représentaient un danger potentiel, une menace pour l'équilibre du monde shinobi. chizu en était consciente, mais elle refusait de céder à la peur. au fond d'elle, une petite flamme d'espoir subsistait. l'espoir de voir naruto un jour, de comprendre ses motivations, de retrouver l'harmonie entre l'image qu'elle avait de lui et la réalité qu'on lui présentait. sur le pont de la rivière calme, chizu se tenait toujours immobile, mais son cœur n'était plus figé. il était prêt à affronter les tempêtes du doute, à naviguer sur les flots incertains de la vérité, pour retrouver son ami, son idole, son naruto. car chizu savait qu'au-delà des apparences et des rumeurs, il y avait une vérité à découvrir, une histoire à comprendre. et elle était déterminée à la trouver.
Re: un peu de calme et de tendresse - 03.07.24 7:49
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raaaah, quelle situation embêtante dans laquelle je m'étais tout seul mise. cette fille semblait avoir une fascination pour naruto, une admiration presque palpable. le problème, c'était que le monde était ainsi fait : cruel, vicieux, et chaque histoire contienait son lot de mensonges et de vérités. naruto, le héros devenu paria, et kakashi, le mentor légendaire qui l'a suivi dans sa folie. je savais des choses, des choses qu'elle ignorait et qui pourraient changer sa perception. mais devais-je vraiment lui dire ? mon esprit rationnel me disait que oui. la vérité doit être connue, même si elle est douloureuse. mais en même temps, je savais que cela pourrait lui faire de la peine, ou pire, l'inciter à se mettre en danger. partir à leur recherche, par exemple. c'est ce que j'aurais fait à sa place, sans hésiter. je regardais al pour tenter d'avoir son soutient, mais il n'était qu'une armure vide, contrôlé par mes fils de chakras.
— soit prudente chizu. la vérité... la vérité n'est qu'une vision subjective d'un individu. je ne connais pas les raisons du départ de naruto. je n'ai pas pu en parler à kakashi - normal, il est parti - mais il se pourrait que le naruto que tu connaissais ait décidé de changer. une guerre peut changer un shinobi. même le plus obstiné d'entre eux.
bon, j'étais parvenu à esquiver la situation. du moins pour un moment. cependant, je ne pouvais m'empêcher de réfléchir aux raisons qui auraient pu pousser naruto à quitter konoha et à trahir son propre village. je voulais croire que ses aspirations étaient nobles, mais une partie de moi imaginait le pire. c'était troublant de penser que naruto, le héros autrefois adoré, et kakashi, le légendaire ninja copieur, étaient maintenant considérés comme des ennemis des pays shinobi. pourquoi auraient-ils fait un tel choix ? quelles motivations pouvaient les avoir poussés à tourner le dos à tout ce qu'ils avaient défendu et protégé ? peut-être avaient-ils découvert quelque chose, quelque chose de si profond et de si perturbant qu'ils n'avaient pas vu d'autre choix que de partir. ou peut-être que les luttes internes et les conflits politiques les avaient finalement usés.
naruto et kakashi étaient des fugitifs, traqués par ceux qu'ils avaient autrefois protégés. leurs têtes étaient mises à prix dans le bingo book, marquant ainsi leur statut d'ennemis publics. c'était un sombre retournement du destin pour deux des plus grands héros de konoha. aujourd'hui, ennemis.
— bref, as-tu entendu plus d'informations concernant la résurrection ? ou la vie éternelle ? je fais des recherches pour mon frère.
j'avais décidé de changer de sujet. je voyageais à travers le monde pour aider mon frère à avoir sa propre âme. je souhaitais lui offrir la vie qu'il mérite.