Une grenouille à neuf queue - 21.09.23 7:44
Le soleil atteignait son zénith dans le ciel de Konoha, diffusant sa lumière éclatante sur le village. Toutefois, les rues qui étaient autrefois animées semblaient aujourd'hui figées dans le temps. Les villageois et les shinobis se déplaçaient sans vie, sans la moindre intention ou perturbation. La situation était loin d'être normale.
J'avais grimpé jusqu'au toit de l'Académie, rejoignant mon banc préféré. Celui-là même où je chérissais l'art de la fainéantise et de la sieste pendant les cours. Le banc était étonnamment paisible, doté d'un petit kiosque qui projetait une ombre apaisante sur mon visage, tout en me permettant de scruter les nuages. C'était un endroit parfait pour une petite sieste, bien que la situation actuelle ne me laissât guère le loisir de me prélasser. J'étais fatigué de vouloir "sauver le monde", fatigué de chercher à reformer cette Alliance.
Depuis un certain temps, j'étais pris au piège dans le Mugen Tsukuyomi, un Genjutsu puissant qui m'avait plongé dans un rêve infini et envoûtant. J'avais rapidement pris conscience de ma situation, ce qui m'avait permis de rejoindre cet état de rêve, l'Ishiki no Jōtai. Les jours et les nuits se confondaient, créant une séquence sans fin où il devenait ardu de distinguer le rêve de la réalité. J'avais fait la connaissance d'autres shinobis qui, comme moi, avaient pris conscience de leur situation. J'étais convaincu que plus nous parviendrions à éveiller notre lucidité, plus nous aurions de chances de combiner nos forces pour échapper à ce piège. Les pensées me ramenèrent à Naruto et à son nindo qu'il criait avec passion, à devenir sourd. "Ne jamais abandonner"... Mendok'sai... Une telle persévérance devait être épuisante.
Tout en somnolant dans ce rêve sans fin, je me demandais dans l'esprit de qui j'étais plongé. Le mien, celui d'un autre. Tout était encore flou. Des images voilées se superposaient dans ma tête, formant un puzzle difficile à assembler. J'observais les environs, m'émerveillant de me trouver dans un lieu aussi idyllique que méconnu. Pourtant, il ne faisait aucun doute que j'étais au Mont Myôboku, un endroit légendaire imprégné de mysticisme. La luxuriante végétation et les paysages enchanteurs semblaient tout droit sortis d'un conte de fées. Les grenouilles géantes sautaient joyeusement dans les marais, tandis que les cascades chantaient leur mélodie apaisante.
Le mont Myôboku, un endroit légendaire et mystique, était bien loin de ma zone de confort habituelle. La végétation luxuriante et les paysages enchanteurs qui m'entouraient semblaient tout droit sortis d'un conte de fées. Les grenouilles géantes se dandinaient dans les marais, et les cascades cristallines chantaient leur mélodie apaisante. Tout en suivant mon rythme paresseux, je me dirigeais nonchalamment vers un coin tranquille, où je pourrais m'étendre à l'ombre et m'adonner à mon activité favorite : contempler les nuages.
Si vous trouviez ça bizarre de s'allonger et de rêvasser dans un rêve ? C'était pourtant assez courant chez moi. Cependant, alors que je marchais nonchalamment vers un endroit tranquille, je faillis entrer en collision avec quelqu'un se précipitant dans ma direction à toute vitesse. Mon agacement se manifesta par un grognement à peine audible, et je levai les yeux pour identifier l'importun. Et là, je le vis. Naruto Uzumaki, le ninja le plus bruyant et le plus énergique de tout Konoha, venait de surgir dans ma vie tranquille comme une tornade. Naruto semblait excité, comme à son habitude, et il s'arrêta brusquement en me reconnaissant.
J'avais grimpé jusqu'au toit de l'Académie, rejoignant mon banc préféré. Celui-là même où je chérissais l'art de la fainéantise et de la sieste pendant les cours. Le banc était étonnamment paisible, doté d'un petit kiosque qui projetait une ombre apaisante sur mon visage, tout en me permettant de scruter les nuages. C'était un endroit parfait pour une petite sieste, bien que la situation actuelle ne me laissât guère le loisir de me prélasser. J'étais fatigué de vouloir "sauver le monde", fatigué de chercher à reformer cette Alliance.
Depuis un certain temps, j'étais pris au piège dans le Mugen Tsukuyomi, un Genjutsu puissant qui m'avait plongé dans un rêve infini et envoûtant. J'avais rapidement pris conscience de ma situation, ce qui m'avait permis de rejoindre cet état de rêve, l'Ishiki no Jōtai. Les jours et les nuits se confondaient, créant une séquence sans fin où il devenait ardu de distinguer le rêve de la réalité. J'avais fait la connaissance d'autres shinobis qui, comme moi, avaient pris conscience de leur situation. J'étais convaincu que plus nous parviendrions à éveiller notre lucidité, plus nous aurions de chances de combiner nos forces pour échapper à ce piège. Les pensées me ramenèrent à Naruto et à son nindo qu'il criait avec passion, à devenir sourd. "Ne jamais abandonner"... Mendok'sai... Une telle persévérance devait être épuisante.
Tout en somnolant dans ce rêve sans fin, je me demandais dans l'esprit de qui j'étais plongé. Le mien, celui d'un autre. Tout était encore flou. Des images voilées se superposaient dans ma tête, formant un puzzle difficile à assembler. J'observais les environs, m'émerveillant de me trouver dans un lieu aussi idyllique que méconnu. Pourtant, il ne faisait aucun doute que j'étais au Mont Myôboku, un endroit légendaire imprégné de mysticisme. La luxuriante végétation et les paysages enchanteurs semblaient tout droit sortis d'un conte de fées. Les grenouilles géantes sautaient joyeusement dans les marais, tandis que les cascades chantaient leur mélodie apaisante.
Le mont Myôboku, un endroit légendaire et mystique, était bien loin de ma zone de confort habituelle. La végétation luxuriante et les paysages enchanteurs qui m'entouraient semblaient tout droit sortis d'un conte de fées. Les grenouilles géantes se dandinaient dans les marais, et les cascades cristallines chantaient leur mélodie apaisante. Tout en suivant mon rythme paresseux, je me dirigeais nonchalamment vers un coin tranquille, où je pourrais m'étendre à l'ombre et m'adonner à mon activité favorite : contempler les nuages.
Si vous trouviez ça bizarre de s'allonger et de rêvasser dans un rêve ? C'était pourtant assez courant chez moi. Cependant, alors que je marchais nonchalamment vers un endroit tranquille, je faillis entrer en collision avec quelqu'un se précipitant dans ma direction à toute vitesse. Mon agacement se manifesta par un grognement à peine audible, et je levai les yeux pour identifier l'importun. Et là, je le vis. Naruto Uzumaki, le ninja le plus bruyant et le plus énergique de tout Konoha, venait de surgir dans ma vie tranquille comme une tornade. Naruto semblait excité, comme à son habitude, et il s'arrêta brusquement en me reconnaissant.
Re: Une grenouille à neuf queue - 24.09.23 18:25
Le mont Myôboku était un endroit que Naruto affectionne particulièrement . De par, le paysage idyllique où il pouvait entrevoir ce qu’était la paix dans ce monde où les crapauds étaient rois. A chaque fois que Naruto parvient dans ce monde à l’aide d’une invocation inversée, Naruto est époustouflé par le paysage qui s'étend à perte de vue. Une végétation luxuriante et riche en biodiversité, des fleurs immenses qui dégageaient une odeur suave dans les airs. Il pouvait voir des crapauds gigoter dans l’eau cristalline des cascades tandis que les plus jeunes s’amusaient à se courir après dans une sorte de chat. Aucune peur se lisait sur leurs visages, seulement de l’allégresse et une pure joie. La paix semblait régner dans ce cadre paradisiaque qui le mettait en joie. Ce n’était pas seulement le paysage que Naruto affectionne, c’était aussi beaucoup plus sentimental. Le Mont Myôboku recelait un tas de trésors et de mystères. De nombreuses légendes entourent ce monde, la plus ancienne était qu’un crapaud de ce monde avait entraîné l’Ermite Rikudo pour qu’il puisse vaincre un ennemi puissant. Cependant, le plus grand trésor que Naruto pouvait trouver dans cet endroit enchanteur, c’était cette impression présente d’être au plus près de Jiraya.
Tout comme lui, son mentor avait reçu l’enseignement de Fukasaku. Tout comme lui, il avait pu s’abreuver de ce paysage et s’exercer au Senjutsu à l’abri des regards. Il avait pu aussi recevoir les paroles du Grand Sage des Crapauds, à qui on prêtait de nombreuses vertus telle que la prédiction de l’avenir. Il avait prophétisé sa venue au monde, et la venue d’un monde en paix. Hélas, Naruto savait qu’il fallait un long chemin pour parvenir à cette paix. Le monde shinobi était bien loin de cette prédiction de paix. Les pays s'entretuent car la rancoeur appelait la vengeance, et quant à la vengeance, elle ne faisait qu’appeler à des larmes, du sang et de la rancœur. C’était un cercle vicieux, un serpent qui mangeait sa propre queue. Un cycle infernal qui poussait plus à une guerre qu’à un réel cessez-le-feu dont Naruto souhaitait plus que tout, mettait un terme à tout ce massacre. Il avait une réelle aversion à tout ce qui ressemblait de près ou de loin à la haine. Une haine dont lui-même était victime par moment. Cette boule de haine qui se situait tout près de son coeur lui était insupportable et se demandait bien comment il pouvait la faire taire.
Un frisson glacé parcourut son échine à cette pensée, lui murmurant qu’il ne l’avait plus au sein de son coeur, mais Naruto ignora ce murmure en sachant parfaitement qu’il ressentait parfois encore du mépris envers les villageois qui l’avaient tant rejeté pour une raison qu’il ignorait à ce moment. Leurs regards haineux qui étaient comme un coup de poignard dans son dos, blessant son coeur de petit garçon à ce moment-là. Naruto ne pouvait oublier ce regard qui l’avait accompagné durant toute sa vie. Rares étaient ceux qui ne le possédaient pas comme Shikamaru et Chôji mais les autres, même Iruka au départ, avaient ce regard sur lui. Pesant lourd sur ses épaules, le laissant dans un silence lourd. Naruto se souvenait à quel point il avait été angoissé lors de son enfance. Il avait peur qu’un villageois s’en prenne à lui. Il lui a fallu quelque temps pour comprendre que ce qui retenait les villageois de Konoha, c’était la punition du Troisième du nom, en cas d’incartade.
Un soupir quitta ses lèvres tandis que Naruto entreprit sa marche vers la fontaine d’huile de crapaud, non loin des statues de pierre. Il se souvenait de ce que Fukasaku lui avait dit concernant ses fameux crapauds. Ils étaient des élèves tout comme lui qui s’étaient rendus euphoriques à l’idée de ressentir le chakra de la nature. Ils avaient fini en pierre, condamné à rester en méditation pour l’éternité. Le jeune shinobi marcha tranquillement vers l’autel, s’amusant à donner des coups dans les pierres pour se divertir le temps de sa marche. Donnant un énième coup dans un cailloux gris, Naruto ne se rendit pas compte que le cailloux avait fini en projectile sur un des crapauds qui se tourna vers lui, un air menaçant.
Grimaçant face à sa bêtise, Naruto se mit à courir rapidement pour échapper au crapaud qui semblait le pourchasser. Il s’échappa à travers la végétation du mieux qu’il pouvait sans ses pouvoirs d’ermite. Il savait que Naruto ne tiendrait pas la route car le crapaud était sur son terrain. Il courut aussi vite qu’il pouvait dans le paysage escarpé, faisant abstraction des obstacles au point qu’il est presque rentré dans une personne aux cheveux bruns coiffés dans une queue de cheval. Naruto continua quelques pas avant de s’arrêter net et de se retourner. Le coeur battant à la chamade, le souffle court à cause de sa course folle dans la végétation. La surprise fut grande en apercevant Shikamaru qui se trouvait là, complètement détendu.
-Euh, je ne veux pas t’alarmer mais faut courir car un crapaud géant se dirige vers nous ! S’exclama Naruto de son sempiternel ton bruyant.
Re: Une grenouille à neuf queue - 08.10.23 7:51
奈良シカマル — Rooooh... Mendokusai Naruto !
J'aurais bien tenté un Kagemane no Jutsu, cette technique d'entrave que je maîtrise, mais avec le peu de chakra qu'il me restait, ça aurait été un coup dans l'eau. Alors, la seule option immédiate qui s'offrait à moi était de courir. Je me suis relevé d'un bond, et avec Naruto devant moi, nous avons rapidement pris notre élan. Nous nous sommes élancés à travers la dense forêt du Mont Myôboku, bondissant d'une branche d'arbre à l'autre avec une agilité qui était propre à notre statut de shinobi. Les arbres de cette région mystique étaient immenses, leurs branches s'étendant dans toutes les directions, créant un labyrinthe complexe que nous devions traverser.
Naruto était devant moi, et je me rappelais parfaitement de la puissance qu'il avait démontrée lors de notre dernière mission ensemble. Son Senpô, l'art du Sage, avait atteint un niveau impressionnant, combiné à son chakra de Kyubi, et je savais que s'il pouvait le maîtriser pleinement, il deviendrait encore plus redoutable. C'était cette puissance qui nous avait permis de surmonter de nombreux obstacles, et elle était notre meilleure chance de sortir de cette situation délicate.
Pendant que nous courions à travers les branches, je me suis remémoré toutes les techniques que Naruto était capable de réaliser. Il n'y avait aucun doute, pour un cancre à l'école comme lui, il nous surpassait tous en ninjutsu. Maîtrisant le pouvoir du Kyûbi, il possédait une force incroyable, mais elle exigeait une concentration et une maîtrise du chakra exceptionnelles. J'espérais sincèrement que Naruto pourrait canaliser efficacement cette puissance pour nous sortir de ce pétrin. Puis, tandis que je soupirais, je me suis rappelé d'une chose cruciale. Nous étions soit dans mon rêve, soit dans le sien. Par la simple volonté, nous pouvions mettre fin à cette poursuite ridicule. Alors, j'ai décidé de fermer brièvement les yeux, me représentant mentalement en train de glander sur le toit de l'Académie, mon endroit préféré pour prendre du bon temps. C'était une pensée agréable, presque réconfortante.
Pourtant, lorsque j'ai rouvert les yeux, nous étions toujours là, en train de courir sans relâche. Mon regard s'est posé sur Naruto, et je savais que je devais lui parler.
奈良シカマル — Ohé Naruto ! Sur ta droite, il y a une sorte d'entrée de grotte. Lance un leurre en Kage Bushin et vient, allons nous mettre à l'abri. Cela devrait suffire à sortir de ce pétrin dans lequel tu nous as mis !
En réalité, il n'y avait encore rien sur la droite, mais il suffisait que Naruto croit réellement en mes mots pour que cette grotte apparaisse dans son esprit et se matérialise. J'espérais seulement avoir été assez convaincant.
J'aurais bien tenté un Kagemane no Jutsu, cette technique d'entrave que je maîtrise, mais avec le peu de chakra qu'il me restait, ça aurait été un coup dans l'eau. Alors, la seule option immédiate qui s'offrait à moi était de courir. Je me suis relevé d'un bond, et avec Naruto devant moi, nous avons rapidement pris notre élan. Nous nous sommes élancés à travers la dense forêt du Mont Myôboku, bondissant d'une branche d'arbre à l'autre avec une agilité qui était propre à notre statut de shinobi. Les arbres de cette région mystique étaient immenses, leurs branches s'étendant dans toutes les directions, créant un labyrinthe complexe que nous devions traverser.
Naruto était devant moi, et je me rappelais parfaitement de la puissance qu'il avait démontrée lors de notre dernière mission ensemble. Son Senpô, l'art du Sage, avait atteint un niveau impressionnant, combiné à son chakra de Kyubi, et je savais que s'il pouvait le maîtriser pleinement, il deviendrait encore plus redoutable. C'était cette puissance qui nous avait permis de surmonter de nombreux obstacles, et elle était notre meilleure chance de sortir de cette situation délicate.
Pendant que nous courions à travers les branches, je me suis remémoré toutes les techniques que Naruto était capable de réaliser. Il n'y avait aucun doute, pour un cancre à l'école comme lui, il nous surpassait tous en ninjutsu. Maîtrisant le pouvoir du Kyûbi, il possédait une force incroyable, mais elle exigeait une concentration et une maîtrise du chakra exceptionnelles. J'espérais sincèrement que Naruto pourrait canaliser efficacement cette puissance pour nous sortir de ce pétrin. Puis, tandis que je soupirais, je me suis rappelé d'une chose cruciale. Nous étions soit dans mon rêve, soit dans le sien. Par la simple volonté, nous pouvions mettre fin à cette poursuite ridicule. Alors, j'ai décidé de fermer brièvement les yeux, me représentant mentalement en train de glander sur le toit de l'Académie, mon endroit préféré pour prendre du bon temps. C'était une pensée agréable, presque réconfortante.
Pourtant, lorsque j'ai rouvert les yeux, nous étions toujours là, en train de courir sans relâche. Mon regard s'est posé sur Naruto, et je savais que je devais lui parler.
奈良シカマル — Ohé Naruto ! Sur ta droite, il y a une sorte d'entrée de grotte. Lance un leurre en Kage Bushin et vient, allons nous mettre à l'abri. Cela devrait suffire à sortir de ce pétrin dans lequel tu nous as mis !
En réalité, il n'y avait encore rien sur la droite, mais il suffisait que Naruto croit réellement en mes mots pour que cette grotte apparaisse dans son esprit et se matérialise. J'espérais seulement avoir été assez convaincant.
Re: Une grenouille à neuf queue - 05.11.23 23:00
Le crapaud était vraiment en colère et semblait vouloir fracasser Naruto en deux pour un simple caillou qui avait juste dû le chatouiller. Bon sang, pensa Naruto qui se mit à courir avec Shikamaru dans la haute et dense forêt du Mont Myoboku tandis que la crapaud déplaçait son poids large à travers la végétation. Les arbres étaient immenses et semblaient toucher le ciel de leurs branches tant il ne parvenait pas voir la cime à travers la canopée verdoyante. Naruto connaissait parfaitement cet endroit qui lui avait servi d’entraînement pour apprendre le senjutsu. L’art de l’ermite. C’était une technique puissante que peu de shinobi pouvait manipuler parfaitement. A vrai dire, Naruto avait été le seul à la maîtriser aussi bien, d’après Fugakasu. Même son mentor et son père ne pouvaient pas tenir aussi longtemps, sans l’aide du Maître Crapaud. De plus, leurs aspects physiques sont très modifiés tandis que Naruto, seul ses yeux changent lorsqu’il passe dans ce mode. Naruto était donc le seul à la perfectionner aussi longtemps tout en trichant sur cet aspect. Le fait de pouvoir faire des clones capable de générer du chakra naturel, l’aidait à la rendre aussi parfaite.
Sautant de branches en branches tout en entendant Shikamaru courir derrière lui, Naruto se demanda comment le shinobi le plus stratège mais aussi le plus fainéant s’était retrouvé au sein de ce mont. Il n’avait pas d’invocation dans ce monde, à moins qu’il se trompait complètement sur son compte. A cette pensée, Naruto pensa amèrement qu’il ne savait pas grand-chose sur son ami. En même temps, Shikamaru n’était pas bavard, très peu loquace , préférant s’économiser pour dire les choses importantes plutôt que basiques. Dans un certain cas, il lui rappelait parfois Sasuke. Peu loquace, un air nonchalant gravé sur son visage. Cependant, Shikamaru n’était pas aussi tranchant et cassant que son meilleur ami. C’était quelqu’un de réfléchi et pas du tout impulsif. En ce sens, Naruto et lui avaient très peu en commun. Naruto était son contraire, se laissant contrôler par ses émotions et son impulsivité. Naruto était un bavard qui ne réfléchissait pas beaucoup comparé à Shikamaru. Il préférait l’abstrait au concret, préférant créer des liens plutôt que d’accomplir soigneusement la mission. Pour autant, le jeune shinobi aux cheveux blonds hérissés suivrait les conseils de Shikamaru, les yeux fermés. Naruto avait une confiance inébranlable en son ami car ils avaient quelque chose en commun qui dépassait leurs caractères respectifs. Ils avaient tous les deux, la volonté du feu.
Celle de protéger leur village coûte que coûte, de protéger l’héritage du Premier du nom, de voir fleurir la paix dans le monde shinobi. C’était cette volonté qui les rapprochait énormément. Ils n’avaient pas les mêmes méthodes mais leur détermination jouait un grand rôle dans leurs amitiés. Dans leur course-poursuite, Naruto entendit Shikamaru lui dire qu’une grotte se trouvait à droite, et de faire un leurre pour tromper le crapaud. Tournant la tête vers l’endroit indiqué, il vit une grotte qui avait la taille pour ne faire entrer que deux personnes. Malaxant son chakra, Naruto sentit quelque chose d’étrange, comme s’il était affaibli. Il ne pouvait faire qu’un clone assez solide pour faire un leurre. Formant le mudra du tigre, Naruto fit apparaître un clone qui se mit à courir avant de courir vers la grotte à droite comme l’avait indiqué Shikamaru. Il sut instantanément que son ami l’avait suivi jusqu’à la grotte.
Arrivé à celle-ci, Naruto se tourna, légèrement essoufflé par les efforts de fuir le crapaud géant qui poursuivait le clone qui hurlait à la mort au loin avant de de voir ce que le clone a vu. Ce n’est pas glorieux, mort étouffé par les fesses d'un crapaud, pensa Naruto en grimaçant.
La petite caverne ne pouvait que contenir deux personnes sans qu’ils se marchent l’une sur l’autre. Naruto regarda son ami, penchant la tête pour comprendre sa présence sur ce mont en particulier.
- On s’en est bien sorti, bon sang ! S’exclama Naruto avec son sourire. Mon clone s’est fait écrasé par ses fesses, enfin si un crapaud a des fesses, tu sais ! S’enquit-il avec un petit rire avant de se tourner vers son ami.
La question sur sa présence sur le mont Myoboku le taraudait au point que son imagination tournait sur un tas d’idées farfelues.
- Comment tu t’es retrouvé ici ? As-tu fait une invocation inversée ? Demanda Naruto curieux.
Re: Une grenouille à neuf queue - 08.11.23 7:52
J'étais déjà à bout de souffle, ma respiration saccadée résonnait dans le réverbère de la grotte, et je me maudissais intérieurement pour avoir si souvent négligé l'entraînement physique au profit de mes moments de glande solitaire. Ceci étant, et je devais l'admettre, ce genre de regret ne m'était réservé qu'à ce genre de situations si particulières. Ma nature paresseuse avait toujours pris le dessus, sachant pertinemment que mes compétences physiques étaient mon point faible et qu'il m'était préférable d'augmenter mes points fort que prendre de mon temps pour combler ceux l'était moins ou pas. Cependant, cette fois, je n'avais pas eu le luxe de laisser le farniente dicter mes choix. Si je ne m'étais pas mis à courir de toutes mes forces, je risquais de perdre définitivement la trace de Naruto, et cela n'était tout simplement pas envisageable. L'objectif était donc atteint. J'avais finalement réussi à rattraper Naruto, du moins pour l'instant, et nous pouvions enfin discuter.
La question qui me taraudait était de savoir si Naruto avait également repris conscience de cet étrange rêve, ou bien si j'étais plongé dans son propre rêve, à la manière d'une intrusion involontaire dans son univers intérieur. Quoi qu'il en soit, une chose restait incontestable : l'information était une arme cruciale, et il était impératif de dissiper les doutes et d'obtenir des réponses rapidement.
奈良シカマル — Je t'ai enfin retrouvé, Naruto ! L'alliance Shinobi a besoin de toi pour vaincre Madara et le Mugen Tsukuyomi.
Le message était parti, et maintenant, tout ce qu'il me restait à faire, c'était d'observer les réactions du "héros" de Konoha. Je me demandais ce que Naruto gardait en mémoire de la quatrième grande guerre Ninja ? De l'Alliance Shinobi ? De son combat acharné contre Obito ? Ou s'il était tombé dans un tel état d'ignorance que tout expliquer serait une tâche fastidieuse, surtout pour moi.
L'ambiance dans la grotte se faisait de plus en plus oppressante. À l'origine, cet endroit était déjà exigu, avec peu d'air à respirer, et l'atmosphère avait quelque chose de suffocant. Mais maintenant, il semblait que l'environnement se modifiait sous nos yeux. L'atmosphère se chargeait, comme si une tempête était sur le point d'éclater. Le temps se faisait lourd, chargé d'électricité. Je jetai un regard rapide à l'extérieur et vis le ciel s'assombrir à vue d'œil. La lune prenait une teinte rouge, tout comme lors de notre confrontation avec Madara. Je me demandais si c'était moi qui avais involontairement provoqué ce changement en tentant de replonger Naruto dans ce souvenir, ou si c'était un souvenir qu'il ressentait de lui-même.
Mendokusai... Trop d'incertitudes, trop de questions sans réponse. Au fond de moi, je pensais que c'était Sakura qui aurait dû être à ma place pour s'adresser à Naruto dans cette situation. Elle, aurait pu trouver les mots avec plus de tact.
La question qui me taraudait était de savoir si Naruto avait également repris conscience de cet étrange rêve, ou bien si j'étais plongé dans son propre rêve, à la manière d'une intrusion involontaire dans son univers intérieur. Quoi qu'il en soit, une chose restait incontestable : l'information était une arme cruciale, et il était impératif de dissiper les doutes et d'obtenir des réponses rapidement.
奈良シカマル — Je t'ai enfin retrouvé, Naruto ! L'alliance Shinobi a besoin de toi pour vaincre Madara et le Mugen Tsukuyomi.
Le message était parti, et maintenant, tout ce qu'il me restait à faire, c'était d'observer les réactions du "héros" de Konoha. Je me demandais ce que Naruto gardait en mémoire de la quatrième grande guerre Ninja ? De l'Alliance Shinobi ? De son combat acharné contre Obito ? Ou s'il était tombé dans un tel état d'ignorance que tout expliquer serait une tâche fastidieuse, surtout pour moi.
L'ambiance dans la grotte se faisait de plus en plus oppressante. À l'origine, cet endroit était déjà exigu, avec peu d'air à respirer, et l'atmosphère avait quelque chose de suffocant. Mais maintenant, il semblait que l'environnement se modifiait sous nos yeux. L'atmosphère se chargeait, comme si une tempête était sur le point d'éclater. Le temps se faisait lourd, chargé d'électricité. Je jetai un regard rapide à l'extérieur et vis le ciel s'assombrir à vue d'œil. La lune prenait une teinte rouge, tout comme lors de notre confrontation avec Madara. Je me demandais si c'était moi qui avais involontairement provoqué ce changement en tentant de replonger Naruto dans ce souvenir, ou si c'était un souvenir qu'il ressentait de lui-même.
Mendokusai... Trop d'incertitudes, trop de questions sans réponse. Au fond de moi, je pensais que c'était Sakura qui aurait dû être à ma place pour s'adresser à Naruto dans cette situation. Elle, aurait pu trouver les mots avec plus de tact.