The sun dazzles your eyes {feat Shikamaru - 13.09.23 23:39
the sun dazzles your eyes
En toute honnêteté, Ume ne peut pas continuer de se mentir à elle-même. Son moral commence à flancher, il dégringole à chaque journée qui s'écoule, plongée dans ce cauchemar. Sa force réside dans sa ténacité, sa volonté de ne jamais faillir ni faiblir et elle s'accroche. Elle évite de réfléchir afin de ne pas se sentir abandonnée. Parce que c'est là le nœud du problème, de ses proches, Ume n'a aucune nouvelle, ne voit aucun signe de vie. Ils sont tous prisonniers, la laissant seule fugitive d'un monde en déperdition. Oui, c'est cela qui lui pèse. La solitude constante de n'apercevoir personne de réel. Tous rêveurs, unique éveillée, elle en vient à se demander pourquoi elle, pourquoi pas eux.
Combien de temps s'est écoulé depuis son éveil ? Des semaines, peut-être même des mois. Elles ont été riches de dangers mais surtout de désillusions. Elle n'a cessé d'essayer de réveiller les habitants du village de Konoha, des jonin, des Anbus ou encore ceux de sa promotion... Tous ses essais se sont finis par des échecs. Elle n'a pas réussi à tirer quelqu'un de son sommeil et n'a obtenu aucune information pertinente pour résoudre ce mystère entourant les rêveurs.
Chikamatsu, le shinobi de Suna était déjà réveillé, Shizune aussi. Tsunade n'a pas ouvert l'œil même une fois arrivée à Konoha, elle reste inerte et profondément endormie. Même chose pour Choji, même en agitant un paquet de chips devant son nez, il ne bronche pas. Elle a essayé de raconter des potins dans l'oreille d'Ino pour la faire réagir en mentionnant le nom de l'Uchiha mais la blonde s'est contentée d'avancer, sans même la remarquer. Les réactions sont toutes similaires et aucune ne montre un quelconque progrès. Cette lutte est bien plus difficile à mener que ce qu'elle n'avait pensé en se libérant.
A force de se déplacer entre les villages et le champ de bataille, Ume a croisé la route de Sasuke et… Leurs retrouvailles n'ont pas été teintées de joie et de bonheur. Au contraire, deux personnes aussi fortes l'une que l'autre ne pouvaient que se tirer dans les pattes afin de prouver qui d'eux avait raison. Et ce ne fût pas elle, à son regret. Elle n'a pas réussi à le rallier à sa cause.
Sa main effleure son épaule, blessée. Ume préfère ne pas se souvenir du reste de leur confrontation. C'est trop douloureux. Elle garde encore les stigmates de leur affrontement, faute d'avoir trouvé un ninja médical compétent pour la prendre en charge. Elle va devoir redoubler de vigilance si elle ne peut pas être soignée. Cela ne l'arrange pas.
Alors, pendant deux semaines, Ume s'est tenue tranquille. A présent, de retour sur le front, elle est prête à retenter l'expérience. A persévérer encore et encore jusqu'à obtenir des résultats. Parce que si elle abandonne, elle se retrouvera dos au mur et devra accepter la réalité : Elle ne peut rien faire pour ceux qu'elle apprécie et veut protéger. Cette pensée la hante. Fokko se frotte contre sa jambe, poussant un petit son afin de lui remonter le moral. C'est vrai, ce n'est pas le moment de penser à cela. Il y a plus important.
La kunoichi porte le seau d'eau qu'elle vient de remplir dans la rivière, située près de la position de ses alliés. Elle avance parmi les somnambules. A chaque fois, son coeur l'étreint quand elle pose les yeux sur Choji, Ino ou Shikamaru. C'est douloureux d'être le spectateur de leur rêve et de ne pas pouvoir les en sortir. A cet instant, elle remarque quelque chose d'étrange. Si Choji et Ino avancent, dans une direction puis une autre, Shikamaru reste immobile. Il a les yeux clos, installé sous l'ombre d'un arbre, sa respiration semble calme. C'est la première fois qu'elle voit un rêveur aussi peu actif et cela la fait s'agenouiller à son niveau, murmurant.
Il ne bouge pas contrairement aux autres. Peut-être a-t-il simplement la flemme ? Cela ne la choquerait pas. C'est sa marque de fabrication. A Konoha, tout le monde le sait. Il reproduit le comportement qu'il avait avant d'être pris dans l'emprise de ce jutsu. C'est intéressant mais cela ne lui donne pas d'indice sur la méthode à utiliser pour le sortir de cet état amorphe.
Ume se rappelle de ce que lui a dit Chikamatsu ; asperger les rêveurs ne les fera pas redevenir conscients. Cependant, en est-il vraiment sûr ? L'eau froide a toujours su sortir n'importe qui de ses songes, c'est bien connu. Pourquoi pas Shikamaru ? Elle attrape l'anse du seau, le soulève d'une main et l'incline de l'autre. Progressivement, tout doucement. Elle est bien plus délicate que lorsqu'elle giflait les habitants de Suna. Il s'agit d'un traitement de faveur accordé à ses amis bien que le réveil, s'il y en a un, risque d'être un peu trop brutal...
Pauvre Nara. Le contenu du seau se vide sur son visage, sans l'épargner. Une véritable douche froide pour celui qui pensait enfin pouvoir se reposer en paix...
Combien de temps s'est écoulé depuis son éveil ? Des semaines, peut-être même des mois. Elles ont été riches de dangers mais surtout de désillusions. Elle n'a cessé d'essayer de réveiller les habitants du village de Konoha, des jonin, des Anbus ou encore ceux de sa promotion... Tous ses essais se sont finis par des échecs. Elle n'a pas réussi à tirer quelqu'un de son sommeil et n'a obtenu aucune information pertinente pour résoudre ce mystère entourant les rêveurs.
Chikamatsu, le shinobi de Suna était déjà réveillé, Shizune aussi. Tsunade n'a pas ouvert l'œil même une fois arrivée à Konoha, elle reste inerte et profondément endormie. Même chose pour Choji, même en agitant un paquet de chips devant son nez, il ne bronche pas. Elle a essayé de raconter des potins dans l'oreille d'Ino pour la faire réagir en mentionnant le nom de l'Uchiha mais la blonde s'est contentée d'avancer, sans même la remarquer. Les réactions sont toutes similaires et aucune ne montre un quelconque progrès. Cette lutte est bien plus difficile à mener que ce qu'elle n'avait pensé en se libérant.
A force de se déplacer entre les villages et le champ de bataille, Ume a croisé la route de Sasuke et… Leurs retrouvailles n'ont pas été teintées de joie et de bonheur. Au contraire, deux personnes aussi fortes l'une que l'autre ne pouvaient que se tirer dans les pattes afin de prouver qui d'eux avait raison. Et ce ne fût pas elle, à son regret. Elle n'a pas réussi à le rallier à sa cause.
Sa main effleure son épaule, blessée. Ume préfère ne pas se souvenir du reste de leur confrontation. C'est trop douloureux. Elle garde encore les stigmates de leur affrontement, faute d'avoir trouvé un ninja médical compétent pour la prendre en charge. Elle va devoir redoubler de vigilance si elle ne peut pas être soignée. Cela ne l'arrange pas.
Alors, pendant deux semaines, Ume s'est tenue tranquille. A présent, de retour sur le front, elle est prête à retenter l'expérience. A persévérer encore et encore jusqu'à obtenir des résultats. Parce que si elle abandonne, elle se retrouvera dos au mur et devra accepter la réalité : Elle ne peut rien faire pour ceux qu'elle apprécie et veut protéger. Cette pensée la hante. Fokko se frotte contre sa jambe, poussant un petit son afin de lui remonter le moral. C'est vrai, ce n'est pas le moment de penser à cela. Il y a plus important.
La kunoichi porte le seau d'eau qu'elle vient de remplir dans la rivière, située près de la position de ses alliés. Elle avance parmi les somnambules. A chaque fois, son coeur l'étreint quand elle pose les yeux sur Choji, Ino ou Shikamaru. C'est douloureux d'être le spectateur de leur rêve et de ne pas pouvoir les en sortir. A cet instant, elle remarque quelque chose d'étrange. Si Choji et Ino avancent, dans une direction puis une autre, Shikamaru reste immobile. Il a les yeux clos, installé sous l'ombre d'un arbre, sa respiration semble calme. C'est la première fois qu'elle voit un rêveur aussi peu actif et cela la fait s'agenouiller à son niveau, murmurant.
— Il a vraiment l'air de faire une sieste…
Il ne bouge pas contrairement aux autres. Peut-être a-t-il simplement la flemme ? Cela ne la choquerait pas. C'est sa marque de fabrication. A Konoha, tout le monde le sait. Il reproduit le comportement qu'il avait avant d'être pris dans l'emprise de ce jutsu. C'est intéressant mais cela ne lui donne pas d'indice sur la méthode à utiliser pour le sortir de cet état amorphe.
Ume se rappelle de ce que lui a dit Chikamatsu ; asperger les rêveurs ne les fera pas redevenir conscients. Cependant, en est-il vraiment sûr ? L'eau froide a toujours su sortir n'importe qui de ses songes, c'est bien connu. Pourquoi pas Shikamaru ? Elle attrape l'anse du seau, le soulève d'une main et l'incline de l'autre. Progressivement, tout doucement. Elle est bien plus délicate que lorsqu'elle giflait les habitants de Suna. Il s'agit d'un traitement de faveur accordé à ses amis bien que le réveil, s'il y en a un, risque d'être un peu trop brutal...
— Si ça marche, je m'excuserai.
Pauvre Nara. Le contenu du seau se vide sur son visage, sans l'épargner. Une véritable douche froide pour celui qui pensait enfin pouvoir se reposer en paix...


Re: The sun dazzles your eyes {feat Shikamaru - 15.09.23 16:28
"Mendokusai ne," soupirai-je, laissant échapper un souffle d'exaspération. Mon visage trahissait clairement mon agacement. J'étais ce que l'on appelait ici un "rêveur éveillé", une appellation qui recouvrait une réalité bien complexe. Cela signifiait que j'avais été pris au piège dans un genjutsu puissant, mais que j'avais réussi à m'extirper de mon rêve idéal pour prendre conscience de la réalité cauchemardesque de cette situation. En d'autres termes, j'étais pleinement conscient de me trouver dans une sacrée galère.
Au fil de mes observations, j'avais découvert qu'il était possible de partager un rêve commun, une notion intrigante. Cela signifiait que l'on pouvait croiser d'autres personnes, qu'elles soient vivantes ou décédées, dans le monde réel ou captives de leurs rêves, qu'elles soient conscientes de leur état ou non. Cette piste ouvrait la voie à de nombreuses possibilités pour élaborer un plan. L'implication de l'Akatsuki dans cette affaire était indiscutable. Leurs membres semblaient avoir la capacité de se déplacer librement dans les rêves idéaux ou communs de chacun, ajoutant une dimension complexe à notre situation. Bien que leur objectif reste flou, il était évident qu'ils tenaient à maintenir les gens dans cet état léthargique. Un véritable casse-tête, car seuls quelques rares shinobi étaient actuellement "rêveurs éveillés". Il semblerait que les moins naïfs parvenaient à sortir plus rapidement. (On était mal barré avec Naruto, pensais-je)
J'avais réussi à localiser Choji et Ino, ou du moins leurs corps qui erraient comme des somnambules, ou pire, des zombies. Ils semblaient totalement déconnectés du monde qui les entourait. Le constat était on ne peut plus clair : nous étions plongés dans une situation critique, et il nous fallait un plan rapidement. Cependant, pour le moment, je préférais agir avec réflexion plutôt que précipitation. Je m'étais retiré dans mon propre état léthargique, profitant du calme apparent pour me reposer et méditer sur la situation. J'étais convaincu que la clé résidait dans le partage d'informations avec d'autres shinobis pris dans le même piège que moi, plutôt que de se lancer tête baissée à la manière de notre cher Naruto. Ainsi, je flânais, contemplant les nuages et laissant mes pensées vagabonder, jusqu'à ce que je ferme les yeux pour me perdre dans mes pensées.

奈良シカマル — Qu'est-ce que ?!
C'était soudain ! Des litres d'eau s'étaient jetées sur ma figure. Je me relevais à la hâte, prêt à utiliser mes jutsu, lorsque je remarque une jeune femme qui tenait un saut vide devant moi. Je la regardais. Elle me regardait. Je la regardais !
奈良シカマル — Qu'est-ce que t'as pris de m'arroser ainsi ! Les réveils brutals... C'est pas cool, bon sang !
Sans lui accorder le moindre signe d'intérêt, je la scrutais du coin de l'œil, tout en retirant l'élastique qui retenait mes cheveux. L'objectif était simple : les laisser sécher plus rapidement. Dans le même temps, mon regard se glissait discrètement vers ma sacoche ninja, prête à être utilisée en cas de besoin. Il était difficile de déterminer si elle représentait une menace à première vue. Au contraire, elle semblait perdue, désemparée, comme si elle aussi avait émergé de son rêve idéal, prisonnière de cette réalité alternative.
奈良シカマル — D'ailleurs qui es-tu ?
Au fil de mes observations, j'avais découvert qu'il était possible de partager un rêve commun, une notion intrigante. Cela signifiait que l'on pouvait croiser d'autres personnes, qu'elles soient vivantes ou décédées, dans le monde réel ou captives de leurs rêves, qu'elles soient conscientes de leur état ou non. Cette piste ouvrait la voie à de nombreuses possibilités pour élaborer un plan. L'implication de l'Akatsuki dans cette affaire était indiscutable. Leurs membres semblaient avoir la capacité de se déplacer librement dans les rêves idéaux ou communs de chacun, ajoutant une dimension complexe à notre situation. Bien que leur objectif reste flou, il était évident qu'ils tenaient à maintenir les gens dans cet état léthargique. Un véritable casse-tête, car seuls quelques rares shinobi étaient actuellement "rêveurs éveillés". Il semblerait que les moins naïfs parvenaient à sortir plus rapidement. (On était mal barré avec Naruto, pensais-je)
J'avais réussi à localiser Choji et Ino, ou du moins leurs corps qui erraient comme des somnambules, ou pire, des zombies. Ils semblaient totalement déconnectés du monde qui les entourait. Le constat était on ne peut plus clair : nous étions plongés dans une situation critique, et il nous fallait un plan rapidement. Cependant, pour le moment, je préférais agir avec réflexion plutôt que précipitation. Je m'étais retiré dans mon propre état léthargique, profitant du calme apparent pour me reposer et méditer sur la situation. J'étais convaincu que la clé résidait dans le partage d'informations avec d'autres shinobis pris dans le même piège que moi, plutôt que de se lancer tête baissée à la manière de notre cher Naruto. Ainsi, je flânais, contemplant les nuages et laissant mes pensées vagabonder, jusqu'à ce que je ferme les yeux pour me perdre dans mes pensées.

奈良シカマル — Qu'est-ce que ?!
C'était soudain ! Des litres d'eau s'étaient jetées sur ma figure. Je me relevais à la hâte, prêt à utiliser mes jutsu, lorsque je remarque une jeune femme qui tenait un saut vide devant moi. Je la regardais. Elle me regardait. Je la regardais !
奈良シカマル — Qu'est-ce que t'as pris de m'arroser ainsi ! Les réveils brutals... C'est pas cool, bon sang !
Sans lui accorder le moindre signe d'intérêt, je la scrutais du coin de l'œil, tout en retirant l'élastique qui retenait mes cheveux. L'objectif était simple : les laisser sécher plus rapidement. Dans le même temps, mon regard se glissait discrètement vers ma sacoche ninja, prête à être utilisée en cas de besoin. Il était difficile de déterminer si elle représentait une menace à première vue. Au contraire, elle semblait perdue, désemparée, comme si elle aussi avait émergé de son rêve idéal, prisonnière de cette réalité alternative.
奈良シカマル — D'ailleurs qui es-tu ?
Re: The sun dazzles your eyes {feat Shikamaru - 16.09.23 19:59
the sun dazzles your eyes
Ça marche. Aussi incroyable que cela puisse paraître, ça marche. Le garçon se redresse d'un bond sous l'effet de la douche glacée, la faisant sursauter tellement cela lui paraît irréel. La solution était aussi évidente que cela ? Il suffisait de jeter de l'eau sur les rêveurs pour les tirer de leur état ? C'est une sacrée découverte ! Faire revenir tous leurs alliés sera un vrai jeu d'enfant. Ainsi donc le moyen de parer un jutsu aussi puissant était un bon vieux seau d'eau. Qui l'eut cru. Sûrement pas Chikamatsu.
Comme promis, elle s'excuse du résultat bien qu’elle ait encore un peu de mal à croire qu’il soit bien conscient. Elle le fixe un peu trop, persuadée que dans une seconde, il va se rendormir sauf qu’il ne le fait pas. Il est bien vivant, agit avec le même naturel que d’habitude. Une habitude qui lui avait manqué, depuis le temps.
Ume ne peut s’empêcher d’émettre un rire en le taquinant un peu. Juste un peu. Pour rendre la situation moins chaotique qu’elle ne l’est. Cependant, quelque chose cloche. Shikamaru semble méfiant à son égard, il la jauge du coin de l’oeil, reste sur ses gardes et cela l’étonne. Elle arque un sourcil, pose ses mains sur ses joues comme pour vérifier qu’elle n’a pas oublié de rompre une technique de métamorphose mais rien. Est-elle négligée au point de paraître si différente que cela ? Ou l’inquiétude rend-t-elle ses traits moins gracieux qu’ils ne le sont, d’ordinaire ? Peut-être…
Leur promotion n’a pas été épargnée, entre la mort du Troisième Hokage, le départ de Sasuke et tous les évènements qui se sont suivis avec l’Akatsuki, ils ont eu leur lot d’aventures dont certaines les ont marquées à jamais.
Délicatement, Ume retire la cape qu'elle porte et laisse apercevoir le bandana noué autour de sa taille portant le symbole de l'Alliance. Si ce n'est pas assez, elle glisse sa main dans l'ouverture de son yukata pour en sortir celui qui appartient à Konoha. Elle le garde sur elle, à l'abri des regards, afin que son identité ne soit pas révélée trop facilement.
Ume se relève et se dirige vers le cours d’eau afin de le remplir sans se douter qu’elle se trompe sur toute la ligne et qu’à part un bon rhume, elle ne provoquera aucune réaction sur les somnambules.
— Désolée Shikamaru, je ne pensais pas que ça fonctionnerait.
Comme promis, elle s'excuse du résultat bien qu’elle ait encore un peu de mal à croire qu’il soit bien conscient. Elle le fixe un peu trop, persuadée que dans une seconde, il va se rendormir sauf qu’il ne le fait pas. Il est bien vivant, agit avec le même naturel que d’habitude. Une habitude qui lui avait manqué, depuis le temps.
— C’est la première fois que je te vois les cheveux détachés, ça te va plutôt bien !
Ume ne peut s’empêcher d’émettre un rire en le taquinant un peu. Juste un peu. Pour rendre la situation moins chaotique qu’elle ne l’est. Cependant, quelque chose cloche. Shikamaru semble méfiant à son égard, il la jauge du coin de l’oeil, reste sur ses gardes et cela l’étonne. Elle arque un sourcil, pose ses mains sur ses joues comme pour vérifier qu’elle n’a pas oublié de rompre une technique de métamorphose mais rien. Est-elle négligée au point de paraître si différente que cela ? Ou l’inquiétude rend-t-elle ses traits moins gracieux qu’ils ne le sont, d’ordinaire ? Peut-être…
— Tu dors encore Shikamaru ? C'est moi, Ume. Une kunoichi de Konoha. Nous ne sommes pas dans la même équipe mais nous étions à l'Académie ensemble et après… Il s’est passé beaucoup de choses…
Leur promotion n’a pas été épargnée, entre la mort du Troisième Hokage, le départ de Sasuke et tous les évènements qui se sont suivis avec l’Akatsuki, ils ont eu leur lot d’aventures dont certaines les ont marquées à jamais.
Délicatement, Ume retire la cape qu'elle porte et laisse apercevoir le bandana noué autour de sa taille portant le symbole de l'Alliance. Si ce n'est pas assez, elle glisse sa main dans l'ouverture de son yukata pour en sortir celui qui appartient à Konoha. Elle le garde sur elle, à l'abri des regards, afin que son identité ne soit pas révélée trop facilement.
— C’est bon, tu te souviens de moi ? Enfin, plus important. Si un seau d’eau est le remède, je vais réveiller Ino et Choji.
Ume se relève et se dirige vers le cours d’eau afin de le remplir sans se douter qu’elle se trompe sur toute la ligne et qu’à part un bon rhume, elle ne provoquera aucune réaction sur les somnambules.


Je ne me montrais pas sous mon meilleur jour, et cela n'avait rien d'étonnant étant donné que j'avais été réveillé de manière brutale. Mes pensées s'éveillèrent rapidement à l'image de mes sens aiguisés. Mon regard se posa à nouveau sur la jeune fille, et il me semblait que son visage ne m'était pas totalement inconnu. Cependant, il fallait dire que lorsque j'étais à l'Académie, j'étais loin d'être le genre de gars qui s'intéressait réellement aux autres. J'avais plutôt tendance à éviter autant que possible les interactions sociales, car ç'aurait été bien trop embêtant de me mêler à leurs histoires. D'ailleurs, toute cette période à l'Académie m'apparaissait comme une véritable corvée. Des cours d'une monotonie abyssale, des professeurs incompétents à en mourir. À part ma rencontre avec Choji, qui deviendrait plus tard mon meilleur ami, je ne voyais guère d'intérêt à y mettre les pieds. Si je devais me rappeler une motivation, c'était bien celle de ma mère, une femme autoritaire et exigeante, qui m'y poussait sans relâche. Elle était effrayante quand elle s'y mettait.
Bref, je me relevai en époussetant ma tenue, un geste machinal plus qu'autre chose. Elle semblait sincèrement convaincue d'avoir réussi à me sortir de mon rêve idéal en me balançant ce seau d'eau. Mendok'sai... Pour elle, mes cheveux détachés semblaient être une grande découverte, mais honnêtement, je m'en moquais. Dès qu'ils seraient secs, je les attacherais à nouveau. C'était comme ça que notre clan se présentait généralement. En parlant de clan... je me demandais si cela avait la moindre importance dans ce monde étrange où nous nous trouvions. Il était temps de prendre les choses en main, de reformer l'Alliance Shinobi. Peut-être que Ume pourrait m'aider dans cette tâche.
奈良シカマル — Ouais, je me souviens... vaguement. Dis, Ume, quels sont les techniques que tu as déjà essayées pour réveiller les Shinobis ambulants ?
Elle avait essuyé sans doute plusieurs échecs, c'était indéniable. Cependant, ce qui me préoccupait le plus, c'était de connaitre les différentes façons qu'elle a mises en place. Elle avait trouvé "X" possibilités que cela ne fonctionne pas, et j'étais avide de connaître ces détails. En matière de stratégie, l'information était la clé. Plus j'aurais de données, plus je serais en mesure d'élaborer une stratégie infaillible. Du moins, c'était ce que j'espérais...
Bref, je me relevai en époussetant ma tenue, un geste machinal plus qu'autre chose. Elle semblait sincèrement convaincue d'avoir réussi à me sortir de mon rêve idéal en me balançant ce seau d'eau. Mendok'sai... Pour elle, mes cheveux détachés semblaient être une grande découverte, mais honnêtement, je m'en moquais. Dès qu'ils seraient secs, je les attacherais à nouveau. C'était comme ça que notre clan se présentait généralement. En parlant de clan... je me demandais si cela avait la moindre importance dans ce monde étrange où nous nous trouvions. Il était temps de prendre les choses en main, de reformer l'Alliance Shinobi. Peut-être que Ume pourrait m'aider dans cette tâche.
奈良シカマル — Ouais, je me souviens... vaguement. Dis, Ume, quels sont les techniques que tu as déjà essayées pour réveiller les Shinobis ambulants ?
Elle avait essuyé sans doute plusieurs échecs, c'était indéniable. Cependant, ce qui me préoccupait le plus, c'était de connaitre les différentes façons qu'elle a mises en place. Elle avait trouvé "X" possibilités que cela ne fonctionne pas, et j'étais avide de connaître ces détails. En matière de stratégie, l'information était la clé. Plus j'aurais de données, plus je serais en mesure d'élaborer une stratégie infaillible. Du moins, c'était ce que j'espérais...
Re: The sun dazzles your eyes {feat Shikamaru - 20.09.23 20:55
the sun dazzles your eyes
Eh bien, il semblerait que sa présence soit aussi peu mémorable qu'une tâche de boue sur un vêtement, avec un peu d'eau, elle disparaît. Dans d’autres circonstances, Ume aurait pu se vexer (comment ne pas se souvenir de sa formidable beauté ?) mais il est vrai qu’ils se connaissent principalement de vue. Comment lui en vouloir ? Ils n’ont jamais eu l’occasion de discuter ensemble. Entre les missions et les obligations, il est rare que les shinobi s’amusent… Ils perdent la vie sans même tisser de liens en dehors des membres de leur équipe. Combien sont morts ? Combien le seront ?
Cette guerre l’épuise et s’éternise. Heureusement, elle tient enfin le moyen de libérer ses alliés du sommeil. Ume soulève le seau rempli d’eau et trottine vers Choji, voulant se dépêcher de le tirer de son rêve. Sans savoir qu’elle a faux sur toute la ligne. D’un mouvement, elle vide l’eau sur la silhouette imposante de l’Akimichi et attend avec impatience qu’il reprenne vie. Il leur dira sûrement qu’il a faim, sans réaliser la gravité de leur situation. Son attitude détendra l’atmosphère et lui mettra du baume au coeur.
Si seulement, ça fonctionnait…
Sauf que ses espoirs sont bien vites anéantis. Choji n’a aucune réaction. Il s'écoule un instant pendant lequel elle reste muette. Une lueur de déception glisse dans ses yeux, elle ferme ses paupières et laisse tomber le seau qui émet un son et roule plus loin. Ume se mord la lèvre inférieure. Pourquoi ça ne fonctionne pas ? Pourquoi ça a marché avec Shikamaru ? Est-ce que chaque rêveur a un mode de réveil en particulier ? Mince, elle va finir par s’arracher les cheveux.
C’est encore un échec… Elle pensait s’être rapprochée de son but mais voilà qu’elle recule encore une fois. Ume sort un mouchoir de sa poche et vient essuyer le visage du garçon alors qu’elle murmure quelques mots qui ne trouveront pas de réponse.
Ume inspire profondément avant de se tourner vers Shikamaru, le regard fuyant, elle se force à le relever vers lui pour ne pas paraître trop abattue. Ce n’est qu’une défaite de plus, rien de si dramatique. Elle n’a pas encore tout essayé. Successivement, pendant qu’elle énumère chaque hypothèse qu’elle a déjà testé afin de réduire la liste, elle abaisse les doigts de ses mains.
Parce que c’est peut-être un piège destiné à l’enfermer de nouveau dans un état second ? Elle n’en sait rien. Seule, les tests sont limités.
Cette guerre l’épuise et s’éternise. Heureusement, elle tient enfin le moyen de libérer ses alliés du sommeil. Ume soulève le seau rempli d’eau et trottine vers Choji, voulant se dépêcher de le tirer de son rêve. Sans savoir qu’elle a faux sur toute la ligne. D’un mouvement, elle vide l’eau sur la silhouette imposante de l’Akimichi et attend avec impatience qu’il reprenne vie. Il leur dira sûrement qu’il a faim, sans réaliser la gravité de leur situation. Son attitude détendra l’atmosphère et lui mettra du baume au coeur.
Si seulement, ça fonctionnait…
Sauf que ses espoirs sont bien vites anéantis. Choji n’a aucune réaction. Il s'écoule un instant pendant lequel elle reste muette. Une lueur de déception glisse dans ses yeux, elle ferme ses paupières et laisse tomber le seau qui émet un son et roule plus loin. Ume se mord la lèvre inférieure. Pourquoi ça ne fonctionne pas ? Pourquoi ça a marché avec Shikamaru ? Est-ce que chaque rêveur a un mode de réveil en particulier ? Mince, elle va finir par s’arracher les cheveux.
C’est encore un échec… Elle pensait s’être rapprochée de son but mais voilà qu’elle recule encore une fois. Ume sort un mouchoir de sa poche et vient essuyer le visage du garçon alors qu’elle murmure quelques mots qui ne trouveront pas de réponse.
— Pardon Choji… Je me suis emballée… Je te sortirai de là… Patiente encore un peu…
Ume inspire profondément avant de se tourner vers Shikamaru, le regard fuyant, elle se force à le relever vers lui pour ne pas paraître trop abattue. Ce n’est qu’une défaite de plus, rien de si dramatique. Elle n’a pas encore tout essayé. Successivement, pendant qu’elle énumère chaque hypothèse qu’elle a déjà testé afin de réduire la liste, elle abaisse les doigts de ses mains.
— J’ai essayé de les secouer, de les frapper, de les assommer, de leur parler plus ou moins fort, d’énoncer des mots qui leur sont familiers, de les arroser, de les attirer avec de la nourriture, de rompre le jutsu avec ‘kai’, de les toucher… Parfois je sentais ma conscience s’évader en étant trop longtemps en contact avec eux. Je ne sais pas ce qui se produit. Seule je n’ai pas voulu tenter d’aller plus loin.
Parce que c’est peut-être un piège destiné à l’enfermer de nouveau dans un état second ? Elle n’en sait rien. Seule, les tests sont limités.


Sérieusement ? Elle a vraiment tenté ça ? J'espère que personne n'en a souffert... pensais-je, me sentant déconcerté par les éventuelles solutions qu'elle avait pu expérimenter. Mais je ne cherchais pas à me moquer des efforts des autres, car c'étaient précisément ces efforts qui pourraient nous offrir une issue à cette situation. J'avais rarement accordé d'attention à Ume, pourtant elle, elle connaissait chacun d'entre nous. Elle était déterminée à sauver Choji, Ino et les autres shinobis, tandis que je me contentais de rêvasser. Je me suis approché d'elle, posant ma main sur son épaule, essayant de lui adresser un sourire bienveillant à la manière de Naruto. Ce dernier avait le don de galvaniser les autres... Bref, je l'ai rapidement estompé, reprenant mon air sérieux et fatigué. Mendok'sai...
奈良シカマル — Tes efforts m'ont permis de déterminer avec précision une chose : Ils ne dorment pas.
Mes mots pouvaient sembler surprenants, voire déroutants. Car en effet, Choji, Ino et les autres étaient plongés dans ce qu'il semblait être une sorte de somnambulisme. Ils rêvaient, et pourtant, ils ne dormaient pas. J'avais conçu une hypothèse que j'exposais maintenant : leurs corps servaient de coquille vide, abritant seulement une minuscule fraction de leur chakra, agissant grâce à une mémoire cellulaire presque inexistante. Mon idée était que l'hôte était totalement immergé dans la dimension Yume, tandis qu'ici, nous n'avions face à nous que des enveloppes vides. Cependant, si mon hypothèse était bonne, ces enveloppes doivent être protégées pour être en état quand l'hôte reviendra. Malheureusement, cette durée d'attente est encore indéterminée, car dépend sans doute de la volonté et la prise de conscience à vouloir en sortir.
奈良シカマル — C'est un peu comme si, ils n'habitaient plus leur corps, car ils sont plongés dans la dimension où nous nous trouvions avant d'arriver ici. Cela soulève deux nouvelles questions. Comme sortir soi-même du Yume et comment aider un Shinobi à y sortir ? J'aurais tendance à dire qu'il faille trouver un moyen pour retourner dans son propre Yume et convaincre les personnes que l'on croise de prendre conscience qu'ils sont dans un rêve...
Je laissai un soupir échapper, signe de l'ampleur du défi qui nous attendait.
奈良シカマル — Au fait, comment es-tu venue ici ? Es-tu déjà parvenue à entrer en contact avec un autre Shinobi ?
Pour ma part, je suis sorti du Yume bien trop vite pour avoir le temps de le disséquer en détail. J'ai instantanément compris que ce rêve idéal dans lequel j'étais plongé ne collait pas avec la réalité que j'avais bien enregistrée. Nous sommes au beau milieu de la Grande Guerre, prisonniers du Genjutsu interdit de Madara. Bien sûr, l'idée de Temari prenant soin de moi et d'Asuma m'attendant pour une partie de Shogi était agréable, mais cette illusion était beaucoup trop parfaite pour être réelle. Alors, je me suis réveillé ici, et une pointe de regret m'a envahi. J'aurais presque préféré rester coincé éternellement dans ce rêve, plutôt que d'affronter les réalités du monde réel. Et parmi ces réalités, la plus pressante était ma responsabilité de reformer l'Alliance Shinobi.
奈良シカマル — Tes efforts m'ont permis de déterminer avec précision une chose : Ils ne dorment pas.
Mes mots pouvaient sembler surprenants, voire déroutants. Car en effet, Choji, Ino et les autres étaient plongés dans ce qu'il semblait être une sorte de somnambulisme. Ils rêvaient, et pourtant, ils ne dormaient pas. J'avais conçu une hypothèse que j'exposais maintenant : leurs corps servaient de coquille vide, abritant seulement une minuscule fraction de leur chakra, agissant grâce à une mémoire cellulaire presque inexistante. Mon idée était que l'hôte était totalement immergé dans la dimension Yume, tandis qu'ici, nous n'avions face à nous que des enveloppes vides. Cependant, si mon hypothèse était bonne, ces enveloppes doivent être protégées pour être en état quand l'hôte reviendra. Malheureusement, cette durée d'attente est encore indéterminée, car dépend sans doute de la volonté et la prise de conscience à vouloir en sortir.
奈良シカマル — C'est un peu comme si, ils n'habitaient plus leur corps, car ils sont plongés dans la dimension où nous nous trouvions avant d'arriver ici. Cela soulève deux nouvelles questions. Comme sortir soi-même du Yume et comment aider un Shinobi à y sortir ? J'aurais tendance à dire qu'il faille trouver un moyen pour retourner dans son propre Yume et convaincre les personnes que l'on croise de prendre conscience qu'ils sont dans un rêve...
Je laissai un soupir échapper, signe de l'ampleur du défi qui nous attendait.
奈良シカマル — Au fait, comment es-tu venue ici ? Es-tu déjà parvenue à entrer en contact avec un autre Shinobi ?
Pour ma part, je suis sorti du Yume bien trop vite pour avoir le temps de le disséquer en détail. J'ai instantanément compris que ce rêve idéal dans lequel j'étais plongé ne collait pas avec la réalité que j'avais bien enregistrée. Nous sommes au beau milieu de la Grande Guerre, prisonniers du Genjutsu interdit de Madara. Bien sûr, l'idée de Temari prenant soin de moi et d'Asuma m'attendant pour une partie de Shogi était agréable, mais cette illusion était beaucoup trop parfaite pour être réelle. Alors, je me suis réveillé ici, et une pointe de regret m'a envahi. J'aurais presque préféré rester coincé éternellement dans ce rêve, plutôt que d'affronter les réalités du monde réel. Et parmi ces réalités, la plus pressante était ma responsabilité de reformer l'Alliance Shinobi.
Re: The sun dazzles your eyes {feat Shikamaru - 25.09.23 20:52
the sun dazzles your eyes
Ume pousse un soupir discret, affligée du manque de résultat. Son compagnon à quatre pattes vient se frotter contre sa jambe en ronronnant pour essayer de lui remonter le moral. Même une volonté de feu finit par s’étouffer si elle n’est pas alimentée par des bûches ou bien du vent. A force d’humidité, elle s’éteint.
Et si c’est le destin de l’Alliance des Shinobi, de dormir éternellement et de ne jamais s’échapper de ce cauchemar, comment peut-elle changer cela ?
En arrêtant celui qui est à la tête de ce complot, en s’en prenant à Madara Uchiha.
Sauf qu’elle n’est pas assez folle pour tenter une attaque suicidaire sur un ninja légendaire comme lui. Il faut qu’elle trouve Naruto, qu’elle parvienne à réveiller ses camarades afin qu’ils parviennent, cette fois, à l’abattre.
Shikamaru pose une main sur son épaule, elle tourne la tête dans sa direction et l’observe. Son sourire maladroit en fait naître un amusé sur son visage. C’est vrai, elle n’est plus seule face à cela, ils sont deux et bientôt ils seront encore plus nombreux. A lui tout seul, il réussira à déchiffrer cet état de rêveur dans lequel sont plongés Choji, Ino et les autres. Elle en est certaine.
Cependant, sa première constatation la prend de court et ses sourcils se relèvent, hébétée.
Ume plisse les yeux, jette un regard aux shinobi qui déambulent, se heurtant les uns aux autres, le regard vide. Jusqu’ici, cela ne l’avait pas frappé mais c’est vrai. S’ils dormaient, ils se seraient réveillés face à toutes ses expériences. Si ce n’est pas le cas, cela veut dire qu’il y a quelque chose d’autre. Le problème est de savoir ce qui les retient prisonniers. L’analyse du Nara est pertinente. Avec si peu d’éléments, il a déjà trouvé une hypothèse aussi intéressante. Elle pose sa main sur son menton et médite sur ses paroles.
Ceci dit, Ume n’a absolument aucune certitude quant à la véracité de ses suppositions. Les conditions pour se réveiller ou pour réveiller les autres… Il faudrait qu’elle puisse les récupérer auprès d’autres ninja comme eux. Comment se sont-ils réveillés ? Pourquoi eux et pas les autres ? Comment les sortir de là ? Elle l’ignore mais prend la peine de recentrer ses aventures afin de lui résumer les points essentiels.
Ume glisse une main dans sa nuque, sachant que cette découverte pourrait être une bonne comme une mauvaise nouvelle. Les morts sont revenus à la vie et non sous les traits de l’edo tensei.
Sa main se pose sur le bandage noué autour de son épaule, sous sa cape. Elle secoue la tête pour lui faire comprendre qu’elle n’a rien pu tirer de leur rencontre si ce n’est qu’il ne compte pas rentrer avec elle.
Ume masse ses tempes, essayant de garder la tête froide. Elle devrait penser à se reposer… Tiens, d’ailleurs à quand remonte la dernière fois qu’elle a fermé les yeux pour dormir ? Elle ne s’en souvient pas. Mais c’est certainement son imagination. Un humain ne peut pas vivre sans dormir.
Et si c’est le destin de l’Alliance des Shinobi, de dormir éternellement et de ne jamais s’échapper de ce cauchemar, comment peut-elle changer cela ?
En arrêtant celui qui est à la tête de ce complot, en s’en prenant à Madara Uchiha.
Sauf qu’elle n’est pas assez folle pour tenter une attaque suicidaire sur un ninja légendaire comme lui. Il faut qu’elle trouve Naruto, qu’elle parvienne à réveiller ses camarades afin qu’ils parviennent, cette fois, à l’abattre.
Shikamaru pose une main sur son épaule, elle tourne la tête dans sa direction et l’observe. Son sourire maladroit en fait naître un amusé sur son visage. C’est vrai, elle n’est plus seule face à cela, ils sont deux et bientôt ils seront encore plus nombreux. A lui tout seul, il réussira à déchiffrer cet état de rêveur dans lequel sont plongés Choji, Ino et les autres. Elle en est certaine.
Cependant, sa première constatation la prend de court et ses sourcils se relèvent, hébétée.
— Ils ne dorment pas ? Shikamaru qu’est-ce que tu-…
Ume plisse les yeux, jette un regard aux shinobi qui déambulent, se heurtant les uns aux autres, le regard vide. Jusqu’ici, cela ne l’avait pas frappé mais c’est vrai. S’ils dormaient, ils se seraient réveillés face à toutes ses expériences. Si ce n’est pas le cas, cela veut dire qu’il y a quelque chose d’autre. Le problème est de savoir ce qui les retient prisonniers. L’analyse du Nara est pertinente. Avec si peu d’éléments, il a déjà trouvé une hypothèse aussi intéressante. Elle pose sa main sur son menton et médite sur ses paroles.
— Je vois… Ça explique pourquoi ils ne réagissent pas malgré les seaux d’eau… La première question, je sais que certaines personnes dont moi ont réussi à quitter le ‘Yume’. Concernant la manière, ce serait de voir les incohérences dans nos rêves ? Se rendre compte qu’il s’agit de quelque chose de… fictif…? Pour ta deuxième question, je n’en ai pas la moindre idée mais… Quand on s’approche de certaines personnes, ils semblent nous entraîner dans leur monde…? Alors peut-être que c’est ça…
Ceci dit, Ume n’a absolument aucune certitude quant à la véracité de ses suppositions. Les conditions pour se réveiller ou pour réveiller les autres… Il faudrait qu’elle puisse les récupérer auprès d’autres ninja comme eux. Comment se sont-ils réveillés ? Pourquoi eux et pas les autres ? Comment les sortir de là ? Elle l’ignore mais prend la peine de recentrer ses aventures afin de lui résumer les points essentiels.
— C’est une longue histoire mais j’ai rencontré plusieurs personnes, un genin de Suna nommé Chikamatsu qui m’aide dans mon enquête afin de briser ce jutsu… Nous avons trouvé Shizune et elle collabore afin de réveiller les ninja… Ensuite,...
Ume glisse une main dans sa nuque, sachant que cette découverte pourrait être une bonne comme une mauvaise nouvelle. Les morts sont revenus à la vie et non sous les traits de l’edo tensei.
— Ça paraît incroyable mais, j’ai rencontré le Nidaime Hokage, Tobirama Senju, vivant… Et nous avons pu récupérer le corps de la Godaime et le mettre en lieu sûr à Konoha. Puis… J’ai croisé la route de Sasuke…
Sa main se pose sur le bandage noué autour de son épaule, sous sa cape. Elle secoue la tête pour lui faire comprendre qu’elle n’a rien pu tirer de leur rencontre si ce n’est qu’il ne compte pas rentrer avec elle.
— Qu’est-ce qu’on fait ? On ramène les corps de Ino et Choji à Konoha afin qu’il ne leur arrive rien ?
Ume masse ses tempes, essayant de garder la tête froide. Elle devrait penser à se reposer… Tiens, d’ailleurs à quand remonte la dernière fois qu’elle a fermé les yeux pour dormir ? Elle ne s’en souvient pas. Mais c’est certainement son imagination. Un humain ne peut pas vivre sans dormir.

