A peasant can hide more than we thought.
Ces derniers temps, Itachi estime qu’il a passé trop de temps à Konoha et dans ses alentours. Heureusement, il peut en partie dissimuler ses vraies intentions par le fait que pour le compte de l’Akatsuki, il doit espionner et découvrir l’endroit où les shinobis ont caché les corps endormis de Naruto et d’Hashirama afin de s’assurer qu’ils restent endormis. Mais s’il reste éternellement dans son village, Obito et Madara risquent de voir clair dans son jeu et cela compromettrait beaucoup ses plans et ceux de l’Alliance. Et pire encore, la vie de Sasuke risquerait d’être en danger, ce qu’Itachi ne peut accepter. Alors, il a décidé de s’éloigner du village pour quelques jours, le temps d’emmagasiner de nouvelles informations et de préparer un nouveau plan d’attaque. Jouer les espions n’est pas une mince à faire, bien qu’Itachi se débrouille plus que bien dans le domaine. Le plus difficile pour lui, c’est de devoir assumer ce rôle qu’il n’apprécie guère. C’est comme pour sa vie passée, il n’avait guère eu le choix. On l’avait forcé à endosser un rôle qu’il n’aurait jamais pensé être réel avant de commettre l’impensable. À chaque fois qu’il repense au passé, la culpabilité d’Itachi le regagne, lui rappelant qu’il a le sang de ses frères sur les mains. Et quoi qu’il fasse, il ne peut s’en débarrasser. C’est le fardeau avec lequel il avait accepté de vivre jusqu’au moment où Sasuke viendrait à lui pour l’affronter et le délivrer de cet enfer qui était devenu sa réalité.
Les routes, à travers la forêt qui entoure Konoha sont encore plus paisibles et silencieuses que celles de la réalité. Ici, il n’y a pas pratiquement pas âme qui vive en dehors du village. Pour cause, ce n’est qu’une copie de la réalité et un bon nombre de personnes et de shinobis sont endormis. Mais Itachi ne s’en plaint guère, appréciant plus que tout les endroits calmes et paisibles. Généralement, celui lui permet d’apporter un peu de baume à son cœur meurtri. Il peut s’évader dans des pensées agréables et qui ne sont pas noircies, alors qu’il s’agit généralement de son quotidien. Cela entre également en résonnance avec ses propres aspirations et desseins. Itachi, c’est la lumière qui s’est égarée dans l’obscurité sans aucun espoir d’y en échapper. Il n’a pas choisi cette voie, il ne l’a jamais désiré. Lui, il aspirait à devenir un grand shinobi, suffisamment fort pour être reconnu par le village afin de devenir Hokage. Avec cette fonction, il aurait aimé apporter la paix de manière définitive et assurer ainsi que plus aucun enfant n’aurait à se sacrifier sur le champ de bataille. Mais la vie d’un shinobi est rarement celle qu’on prévoyait. Et ça, il le savait dès le début. On l’avait préparé à faire face à toutes sortes de difficultés, on l’avait façonné pour qu’il puisse tirer le meilleur de lui-même. Et quoi qu’il arrive, un shinobi ne montre jamais ses vrais sentiments. Alors pour la paix de son village, il avait choisi de faire tomber le rideau sur le clan Uchiha, le précipitant par la même occasion dans un abysse dont il n’est jamais revenu.
Croisant quelques rares shinobis endormis, Itachi finit par se diriger vers l’est du pays du feu. Les informations qu’il a recueillies jusqu’ici à Konoha lui permettent de déduire qu’il trouvera peut-être de nouveaux éléments sur les anciennes terre sdu clan Uzumaki, situées tout à l’est du pays du feu. De son vivant, Itachi n’a jamais eu l’occasion de s’y rendre, même s’il sait que désormais, seules des ruines peuplent ces terres. Pourtant, il la conviction qu’il lui faut se rendre là-bas.
Le jeune Uchiha arrive après plus d’un jour de marche. Mais alors qu’il approche des ruines d’Uzushio, il remarque une ferme située sur la droite. Intrigué, Itachi décide de s’y rendre et repère alors une personne qui doit probablement être le propriétaire de l’endroit. Pour un simple paysan, il est plutôt étonnant qu’il ne dorme pas comme pratiquement toutes les personnes n’étant pas des shinobi. Mais en sachant que ce n’est qu’un monde illusoire, l’esprit brillant d’Itachi lui permet d’établir rapidement quelques hypothèses. Restant à couvert, il décide d’activer son sharingan pour scruter l’individu, mais il est quelque peu déçu en ne relevant rien de particulier. Alors, il se décide à aller l’aborder.
- Il est plutôt rare voir impossible de rencontrer des personnes éveillées alors qu’elles ne sont pas des shinobis. dit-il en guise de bonjour.
Inutile de tourner autour du pot. S’il sait quelque chose ou qu’il est lié comme il le soupçonne aux shinobis, il le découvrira rapidement.
Le réveil s'avère être un défi plus complexe que ce qu'il laissait paraître, et le jeune homme ressent une lourdeur inhabituelle en lui. Cependant, le labeur ardu n'attend pas, et même en ces temps de guerre, cela ne change rien pour le fermier. Au pire, il se dit qu'il disparaîtra, tout comme sa ferme. Pas à pas, il enfile ses sandales avant de s'appuyer sur son matelas pour se lever. L'effort est étonnamment difficile pour lui, comme s'il avait dormi trop longtemps. Il s'approche du seul miroir qu'il possède, se passant de l'eau sur le visage, et il constate avec effroi les cernes sous ses yeux. Même après un sommeil, il se sent aussi éreinté. Il se tapote les joues pour retrouver un semblant de vigueur, puis se change, quittant ses vêtements de nuit pour revêtir ceux du jour. Ensuite, il se dirige vers la cuisine, s'efforçant de sourire, car pour lui, un repas ne peut être bon et revigorant que s'il est partagé avec le sourire.
En moins de dix minutes, le temps de se préparer et de prendre son repas, il est prêt à se mettre au travail. La vie n'est pas facile pour un paysan, et elle est encore plus difficile pour lui, qui s'est retrouvé rapidement seul, notamment après la perte de ses proches. Une sombre histoire dont il ne connaît que quelques détails, tels que des victimes collatérales d'un conflit qui a eu lieu il y a un certain temps entre les forces de Konoha et un groupe criminel.
Prenant sa houe, il suppose que ses champs doivent être prêts pour la prochaine saison. Il commence donc à travailler la terre, un travail laborieux qui exige de la persévérance. Cependant, le ciel étant clair, il décide de faire une pause pour s'occuper de ses bêtes. Il s'approche d'abord des poules pour récolter les œufs, en réservant certains pour remplacer celles qui seront vendues au marché. Ensuite, il se rend auprès des moutons et des chèvres, qu'il libère dans un champ délimité par des talus, des murets et des barrières en bois. Il y a un an, ce champ était rempli de blé, mais à présent, il sert de pâturage pour les animaux.
Alors qu'il les libère, il réalise qu'il doit tailler les haies, mais cela peut attendre. Il s'arrête un instant pour contempler ce qu'il considère comme son royaume, bien que la partie la plus essentielle, les rizières, ne soit pas visible. C'est là qu'il se dirige ensuite, pour achever l'entretien des rizières en cette fin de matinée. La récolte approchant, son expérience lui permet déjà d'anticiper ce qu'il récoltera. Mais plus que tout, il sait ce qu'il dégustera dans son assiette, car si les champs et la ferme sont sa passion, la cuisine l'est tout autant.
Il travaille une heure ici, une heure là, débordant parfois sur son emploi du temps, mais en tant que seul maître de sa ferme, il peut travailler plus tard au besoin. Il sait qu'il n'est ni en avance ni en retard sur son calendrier annuel, car les plantes poussent à leur rythme, indifférentes à ses préoccupations.
En rentrant vers sa ferme, il se gratte le torse à cause de quelques brins de paille qui s'y sont accrochés, vestiges de l'époque où il nourrissait les animaux. Toutefois, il remarque une zone insensible lorsqu'il passe sa main sur sa peau. Intrigué, il tente de retirer ce qui semble être une pierre noire en utilisant la force brute. Cependant, la pierre noire lui inflige une douleur atroce, presque psychique, le poussant à abandonner son geste. La sueur perle sur son front, et il trouve cette douleur étrange, comme si elle émanait de son être le plus profond. Prudent malgré sa grande curiosité, il décide de montrer cette anomalie à un ninja médecin lors de sa prochaine visite au marché. Après avoir remis sa chemise, il retourne à l'extérieur, attrape sa houe, et il se sent même un peu plus en forme qu'à l'accoutumée. Avec un sourire, il continue de préparer son champ pendant encore deux heures avant de faire une pause bien méritée.
C'est alors qu'un étranger fait son apparition à la ferme, intriguant le fermier qui l'observe attentivement, laissant l'inconnu prendre la parole en premier. L'homme commence par une phrase étrange, mais peut-être est-il trop simple ou trop distrait par cette visite rare à la ferme pour en saisir le sens.
"De quoi ? Un shinobi, moi ? Ah ça, je ne crois pas, monsieur. Je ne suis qu'un humble fermier, comme vous pouvez le constater. Mes seules compétences résident dans le travail des champs et des bêtes. Mais dites-moi, si vous recherchez un shinobi, c'est qu'il s'est passé quelque chose de grave, non ? Je veux dire, je n'ai vu personne sur la route de la journée, alors que d'habitude, quelques charrettes passent."
Le jeune homme ne se doute pas du monde dans lequel il se trouve ni des tourments de la guerre. L'Ôtsutsuki ayant déposé son kama sur le premier corps endormi qu'il a rencontré, il ignore encore les événements qui ont secoué les terres.
En moins de dix minutes, le temps de se préparer et de prendre son repas, il est prêt à se mettre au travail. La vie n'est pas facile pour un paysan, et elle est encore plus difficile pour lui, qui s'est retrouvé rapidement seul, notamment après la perte de ses proches. Une sombre histoire dont il ne connaît que quelques détails, tels que des victimes collatérales d'un conflit qui a eu lieu il y a un certain temps entre les forces de Konoha et un groupe criminel.
Prenant sa houe, il suppose que ses champs doivent être prêts pour la prochaine saison. Il commence donc à travailler la terre, un travail laborieux qui exige de la persévérance. Cependant, le ciel étant clair, il décide de faire une pause pour s'occuper de ses bêtes. Il s'approche d'abord des poules pour récolter les œufs, en réservant certains pour remplacer celles qui seront vendues au marché. Ensuite, il se rend auprès des moutons et des chèvres, qu'il libère dans un champ délimité par des talus, des murets et des barrières en bois. Il y a un an, ce champ était rempli de blé, mais à présent, il sert de pâturage pour les animaux.
Alors qu'il les libère, il réalise qu'il doit tailler les haies, mais cela peut attendre. Il s'arrête un instant pour contempler ce qu'il considère comme son royaume, bien que la partie la plus essentielle, les rizières, ne soit pas visible. C'est là qu'il se dirige ensuite, pour achever l'entretien des rizières en cette fin de matinée. La récolte approchant, son expérience lui permet déjà d'anticiper ce qu'il récoltera. Mais plus que tout, il sait ce qu'il dégustera dans son assiette, car si les champs et la ferme sont sa passion, la cuisine l'est tout autant.
Il travaille une heure ici, une heure là, débordant parfois sur son emploi du temps, mais en tant que seul maître de sa ferme, il peut travailler plus tard au besoin. Il sait qu'il n'est ni en avance ni en retard sur son calendrier annuel, car les plantes poussent à leur rythme, indifférentes à ses préoccupations.
En rentrant vers sa ferme, il se gratte le torse à cause de quelques brins de paille qui s'y sont accrochés, vestiges de l'époque où il nourrissait les animaux. Toutefois, il remarque une zone insensible lorsqu'il passe sa main sur sa peau. Intrigué, il tente de retirer ce qui semble être une pierre noire en utilisant la force brute. Cependant, la pierre noire lui inflige une douleur atroce, presque psychique, le poussant à abandonner son geste. La sueur perle sur son front, et il trouve cette douleur étrange, comme si elle émanait de son être le plus profond. Prudent malgré sa grande curiosité, il décide de montrer cette anomalie à un ninja médecin lors de sa prochaine visite au marché. Après avoir remis sa chemise, il retourne à l'extérieur, attrape sa houe, et il se sent même un peu plus en forme qu'à l'accoutumée. Avec un sourire, il continue de préparer son champ pendant encore deux heures avant de faire une pause bien méritée.
C'est alors qu'un étranger fait son apparition à la ferme, intriguant le fermier qui l'observe attentivement, laissant l'inconnu prendre la parole en premier. L'homme commence par une phrase étrange, mais peut-être est-il trop simple ou trop distrait par cette visite rare à la ferme pour en saisir le sens.
"De quoi ? Un shinobi, moi ? Ah ça, je ne crois pas, monsieur. Je ne suis qu'un humble fermier, comme vous pouvez le constater. Mes seules compétences résident dans le travail des champs et des bêtes. Mais dites-moi, si vous recherchez un shinobi, c'est qu'il s'est passé quelque chose de grave, non ? Je veux dire, je n'ai vu personne sur la route de la journée, alors que d'habitude, quelques charrettes passent."
Le jeune homme ne se doute pas du monde dans lequel il se trouve ni des tourments de la guerre. L'Ôtsutsuki ayant déposé son kama sur le premier corps endormi qu'il a rencontré, il ignore encore les événements qui ont secoué les terres.