Nul baiser ne change un homme en crapauds ! - 03.09.23 15:08
Le monde tel que nous le connaissions avait changé. Le soleil continuait de briller, les nuages glissaient dans le ciel, et la pluie tombait. Et pourtant, tout était à la fois étrangement familier et profondément différent. J'avais vécu en ermite en voyangeant de village en village pendant une période suffisamment longue que pour percevoir ce changement qui semblait imprégner chaque recoin de notre réalité. Au début, je l'avoue, j'avais été enchanté par cet idéal. Une illusion presque trop belle que pour être vraie. Les belles femmes étaient irrésistiblement attirées par ma présence, chacune d'elles aussi séduisante que la précédente. Au lieu de me repousser, elles m'accueillaient chaleureusement, m'invitant à partager des moments de détente dans des onsens mixtes, à trinquer le sake lors de soirées conviviales, jusqu'à même partager leur chambre. J'étais en extase, convaincu d'être enfin entré au paradis, bien que mes souvenirs de ma propre mort persistaient, quoique de manière floue. Un sentiment étrange de déjà-vu et d'appréhension m'assaillait. Si ce n'était pas un rêve, si j'étais bel et bien mort, où diable me trouvais-je ?
Puis, tout bascula brutalement. Comme si le fait de prendre conscience que cet état ne pouvait être vrai était l'élément déclencheur d'un autre monde : Le rêve se mua en cauchemar. La guerre dévastatrice, le sang qui coulait à flots, la terreur qui s'abattait sur les âmes, la famine qui rongeait les espoirs, tous ces fléaux revinrent en force, plongeant la population dans un abîme de désespoir. Ce désespoir se propagea insidieusement, contaminant même le bonheur des femmes, vidant les onsens de leur atmosphère enchanteresse. Les citoyens semblaient pris dans un état de somnambulisme latent, errant dans une réalité sombre et cruelle.
Je me tenais alors à l'entrée du village de Sakuba. Un lieu de passage animé du pays du feu, où les marchands et les shinobi faisaient halte pour se restaurer, se reposer ou se détendre au cours de leurs longs périples. Autrefois vibrant d'activité, il était désormais habité par une atmosphère morne et apathique. Je me demandais avec une lueur d'espoir si je pourrais y trouver d'autres âmes éveillées, des esprits affranchis de cette léthargie oppressante, prêts à découvrir la vérité sur ce monde altéré. Car même si le monde s'écroulait, moi, Jiraya, l'ermite des crapauds, jamais, je n'abandonnerai jamais, je me tournerai vers le désespoir, car c'est une promesse que je me suis faite. Mon nindo, jamais revenir sur sa parole. Ainsi plutôt que me lamenter, j'arpentais les rues commerçantes, la Fun Fun Avenue ! Une avenue présentant de nombreuses tavernes dont l'une où je décidé de m'asseoir.
油 — Konnichiwa ! Un bon sake pour un homme qui a besoin de se requinquer d'un long voyage !
— Tout de suite ! Et voici ! Ça fera 2 ryō !
Le monde s'était transformé en un véritable cauchemar ! Payer 2 ryō pour une petite bouteille de saké semblait être une escroquerie. Je sortis mon porte-monnaie en forme de crapaud et fouillai les pièces à l'intérieur, les présentant au barman sans cacher mon mécontentement. Lorsque l'argent claqua sur la table, je saisis délicatement la petite coupelle que je remplis de ce nectar alcoolisé, qui paraissait déjà délicieux. Avec une joie non dissimulée, je portai le liquide à mes lèvres et le dégustai avidement, un sourire aux lèvres tout en me remémorant les moments passés avec Tsunade et les souvenirs de Naruto.
Plongé dans mes pensées, mon regard fut soudainement captivé par un shinobi que je reconnus immédiatement. C'était Sasuke Uchiha ! L'ami et rival de mon filleul, Naruto ! Sans perdre de temps, je sortis précipitamment de la petite auberge et me mis à la recherche de Sasuke, scrutant à gauche et à droite. Où avait-il bien pu disparaître ?
Puis, tout bascula brutalement. Comme si le fait de prendre conscience que cet état ne pouvait être vrai était l'élément déclencheur d'un autre monde : Le rêve se mua en cauchemar. La guerre dévastatrice, le sang qui coulait à flots, la terreur qui s'abattait sur les âmes, la famine qui rongeait les espoirs, tous ces fléaux revinrent en force, plongeant la population dans un abîme de désespoir. Ce désespoir se propagea insidieusement, contaminant même le bonheur des femmes, vidant les onsens de leur atmosphère enchanteresse. Les citoyens semblaient pris dans un état de somnambulisme latent, errant dans une réalité sombre et cruelle.
Je me tenais alors à l'entrée du village de Sakuba. Un lieu de passage animé du pays du feu, où les marchands et les shinobi faisaient halte pour se restaurer, se reposer ou se détendre au cours de leurs longs périples. Autrefois vibrant d'activité, il était désormais habité par une atmosphère morne et apathique. Je me demandais avec une lueur d'espoir si je pourrais y trouver d'autres âmes éveillées, des esprits affranchis de cette léthargie oppressante, prêts à découvrir la vérité sur ce monde altéré. Car même si le monde s'écroulait, moi, Jiraya, l'ermite des crapauds, jamais, je n'abandonnerai jamais, je me tournerai vers le désespoir, car c'est une promesse que je me suis faite. Mon nindo, jamais revenir sur sa parole. Ainsi plutôt que me lamenter, j'arpentais les rues commerçantes, la Fun Fun Avenue ! Une avenue présentant de nombreuses tavernes dont l'une où je décidé de m'asseoir.
油 — Konnichiwa ! Un bon sake pour un homme qui a besoin de se requinquer d'un long voyage !
— Tout de suite ! Et voici ! Ça fera 2 ryō !
Le monde s'était transformé en un véritable cauchemar ! Payer 2 ryō pour une petite bouteille de saké semblait être une escroquerie. Je sortis mon porte-monnaie en forme de crapaud et fouillai les pièces à l'intérieur, les présentant au barman sans cacher mon mécontentement. Lorsque l'argent claqua sur la table, je saisis délicatement la petite coupelle que je remplis de ce nectar alcoolisé, qui paraissait déjà délicieux. Avec une joie non dissimulée, je portai le liquide à mes lèvres et le dégustai avidement, un sourire aux lèvres tout en me remémorant les moments passés avec Tsunade et les souvenirs de Naruto.
Plongé dans mes pensées, mon regard fut soudainement captivé par un shinobi que je reconnus immédiatement. C'était Sasuke Uchiha ! L'ami et rival de mon filleul, Naruto ! Sans perdre de temps, je sortis précipitamment de la petite auberge et me mis à la recherche de Sasuke, scrutant à gauche et à droite. Où avait-il bien pu disparaître ?
De ce feu de camps, à l’orée du bois du village de Sakuba, il n’en avait pas dormi.
Les gouttes tombaient sur son visage usé. Depuis combien de temps pouvait-il pleuvoir ? Son oeil lorgna le feu à présent éteint. C’était la pluie, qui l’avait sortie de son état d’absence. En un élan las, il redressa l’échine et porta ses doigts à sa nuque. Son regard se posa sur l’herbe après avoir réalisé qu’il n’était pas là. Ses lèvres s’étirèrent en une moue à peine perceptible. L’instant d’après, il ferma les yeux et eut un vrai sourire. Il comprit que ces efforts méditatifs avaient très certainement porté ses fruits, car Obito l’avait épargné. Ses doigts se déportèrent à son kusanagi, il se releva. Scellé contre sa ceinture mauve et tressée, il marqua plusieurs pas avant de détourner une dernière fois le visage vers cet endroit. Non, il n’était pas là. La nuit dernière, Naruto avait bien été qu’une illusion manifestée par ses pensées les plus profondes.
Le réveiller pour parvenir à la paix, alors c’était à ça, ce à quoi mon esprit pense inconsciemment ?
— Si c’est ça, être fou, alors je veux bien l’être.
Ses doigts se déportèrent à son visage qui bascula contre. Il souffrait de maux de crânes aussi brûlant que le magma craché par un volcan en éruption. Il ria de sa propre constatation. D’abord doucement, puis de façon plus frénétiquement. Il n’y avait pas de lumière sans ombre, ni ombre sans lumière.
…nii san.
C’est en retrouvant le village de Sakuba que Sasuke se remémora la raison de ses flânes aux pays du feu. Il cherchait à quitter le repère de l’Akatsuki et trouver un endroit suffisamment près de Konoha pour confirmer ce qu’il se gardait de penser. Le désespoir c’était emparé des rues, les quelques habitants avaient des réactions étranges. Sasuke avait fini par comprendre que ceux-là avaient subit le même sort que sakura, naruto ou encore karin, rêvant une vie assez alléchante pour qu’ils ne veuillent pas revenir à la dure réalité. La puissance de Madara le fascinait autant que l’impressionnait. Il se demandait qui de lui ou de son frère étaient le plus fort en terme de genjutsu, puis cette idée fût vite chassée alors qu’il croisa le regard d’un homme.
油. Une grande coiffe blanche hirsute. Ce grand bandeau à son front comportant le kanji ‘huile’. Ces traits rouges pour ses yeux rieurs. Aucun doute, il s’agissait bien de Jiraya, autrement appelé l’ermite aux crapauds.
Son cœur rata un battement. Un rappel instinctif, presque animal, de sa condition d’être maudit par Obito. Non, Sasuke n’était pas une faucheuse. Il ne le souhaitait absolument pas, lui qui s’attachait à ne tuer personne. Tandis que leurs regards se croisèrent, Sasuke écarquilla progressivement ses yeux en amande, entr’ouvrant ses lèvres. Non. Non, il ne fallait pas. Pas lui. Il fronça de l’arcade avant de déporter immédiatement son regard à ses devants. Son pied donna l’impulsion. D'entre les rues presque désertes, il détala.
Les gouttes tombaient sur son visage usé. Depuis combien de temps pouvait-il pleuvoir ? Son oeil lorgna le feu à présent éteint. C’était la pluie, qui l’avait sortie de son état d’absence. En un élan las, il redressa l’échine et porta ses doigts à sa nuque. Son regard se posa sur l’herbe après avoir réalisé qu’il n’était pas là. Ses lèvres s’étirèrent en une moue à peine perceptible. L’instant d’après, il ferma les yeux et eut un vrai sourire. Il comprit que ces efforts méditatifs avaient très certainement porté ses fruits, car Obito l’avait épargné. Ses doigts se déportèrent à son kusanagi, il se releva. Scellé contre sa ceinture mauve et tressée, il marqua plusieurs pas avant de détourner une dernière fois le visage vers cet endroit. Non, il n’était pas là. La nuit dernière, Naruto avait bien été qu’une illusion manifestée par ses pensées les plus profondes.
Le réveiller pour parvenir à la paix, alors c’était à ça, ce à quoi mon esprit pense inconsciemment ?
— Si c’est ça, être fou, alors je veux bien l’être.
Ses doigts se déportèrent à son visage qui bascula contre. Il souffrait de maux de crânes aussi brûlant que le magma craché par un volcan en éruption. Il ria de sa propre constatation. D’abord doucement, puis de façon plus frénétiquement. Il n’y avait pas de lumière sans ombre, ni ombre sans lumière.
…nii san.
C’est en retrouvant le village de Sakuba que Sasuke se remémora la raison de ses flânes aux pays du feu. Il cherchait à quitter le repère de l’Akatsuki et trouver un endroit suffisamment près de Konoha pour confirmer ce qu’il se gardait de penser. Le désespoir c’était emparé des rues, les quelques habitants avaient des réactions étranges. Sasuke avait fini par comprendre que ceux-là avaient subit le même sort que sakura, naruto ou encore karin, rêvant une vie assez alléchante pour qu’ils ne veuillent pas revenir à la dure réalité. La puissance de Madara le fascinait autant que l’impressionnait. Il se demandait qui de lui ou de son frère étaient le plus fort en terme de genjutsu, puis cette idée fût vite chassée alors qu’il croisa le regard d’un homme.
油. Une grande coiffe blanche hirsute. Ce grand bandeau à son front comportant le kanji ‘huile’. Ces traits rouges pour ses yeux rieurs. Aucun doute, il s’agissait bien de Jiraya, autrement appelé l’ermite aux crapauds.
Son cœur rata un battement. Un rappel instinctif, presque animal, de sa condition d’être maudit par Obito. Non, Sasuke n’était pas une faucheuse. Il ne le souhaitait absolument pas, lui qui s’attachait à ne tuer personne. Tandis que leurs regards se croisèrent, Sasuke écarquilla progressivement ses yeux en amande, entr’ouvrant ses lèvres. Non. Non, il ne fallait pas. Pas lui. Il fronça de l’arcade avant de déporter immédiatement son regard à ses devants. Son pied donna l’impulsion. D'entre les rues presque désertes, il détala.
油 — Temeh...
Où diable pouvait-il bien s'être enfui ? Mes yeux fouillaient frénétiquement les alentours, analysant chaque expression sur les visages des personnes présentes. La plupart semblaient dans un état de semi-léthargie, comme si leur esprit avait été capturé par ce rêve interminable. D'autres exprimaient une surprise teintée d'incompréhension et de terreur. Beaucoup d'entre eux fixaient le sol, comme s'ils cherchaient désespérément une issue à leur confinement mental. Mais je n'avais pas le luxe de m'attarder à compatir à leur sort, car le temps pressait, et il fallait que je trouve Sasuke.
Je me mouvais avec grâce et agilité, sautant de toit en toit, me comportant comme le ninja expérimenté que j'étais. Les tactiques et les compétences shinobi étaient ancrées profondément en moi. Chacun de mes mouvements reflétait mon statut de légendaire ninja de Konoha. Du haut de ma position élevée, j'observais avec une acuité accrue la silhouette de Sasuke. Il avait fui, c'était certain, mais il ne cherchait pas vraiment à m'échapper. Au contraire, il semblait presque espérer que je le pourchasse, agissant par instinct de survie. Comme s'il était la proie, sans être la mienne.
J'avais déjà eu affaire à des élèves agissant de cette manière par le passé. Mon meilleur et regretté ami : Orochimaru. Mais quelque chose chez Sasuke était différent. Il ne fallut que quelques minutes pour que je le rejoigne, sautant habilement de toit en toit pendant qu'il courrait sur le sol. Finalement, je me plantais devant lui, lui coupant la route, déterminé à comprendre ce qui se tramait dans l'esprit de l'élève de mon meilleur ami.
油 — Uchiha... Sasuke. Il va falloir qu'on discute...
Sasuke appartenait au clan Uchiha, une lignée décimée par son propre frère, Itachi. Il avait toujours été un esprit tourmenté, cherchant désespérément sa voie, se joignant à divers groupes tout en échappant à leur influence. Alors que nous nous trouvions dans au coin d'une sombre ruelle, au pied d'un ancien temple abandonné, la tension était palpable. Les murs couverts de mousse semblaient résonner des échos de notre confrontation imminente.
Les détails précis de son affiliation à l'Akatsuki restaient flous pour moi, mais mon informateur m'avait fourni des renseignements essentiels à son sujet. Il m'avait confié la lourde tâche de veiller sur Sasuke, tout en préservant son secret.La lueur de la chandelle qui vacillait à cause de l'air humide créait des ombres inquiétantes sur son visage. Sasuke se tenait en face de moi, ses yeux sombres et perçants transmettant une détermination farouche. Les bruits de la nuit s'infiltraient par les fenêtres brisées du temple, ajoutant une note lugubre à notre conversation. Il était un être complexe, doté d'une force exceptionnelle, mais également d'une grande fragilité. Il pouvait sombrer dans l'instabilité, car il était constamment tiraillé entre sa volonté de sauver le monde et son désir de le comprendre. Parfois, ces deux aspirations semblaient incompatibles, et c'était une réalité que je regrettai profondément. Mon rôle était de guider Sasuke dans ce tumulte intérieur, de l'aider à trouver un équilibre entre ses aspirations contradictoires, tout en respectant les lourds secrets qui pesaient sur ses épaules. J'étais déterminé à comprendre ce qu'il se tramait ici. J'étais mort avant de connaitre la fin de l'histoire. Aujourd'hui, il semblerait que j'étais vivant, pourquoi ? Mais une autre question, plus pressante encore, poussa mon esprit à élever la voix. Car je savais qu'on gardait toujours un œil sur son meilleur ami, tout comme je garde les yeux ouverts sur Orochimaru...
油 — Où se trouve Naruto ?
Où diable pouvait-il bien s'être enfui ? Mes yeux fouillaient frénétiquement les alentours, analysant chaque expression sur les visages des personnes présentes. La plupart semblaient dans un état de semi-léthargie, comme si leur esprit avait été capturé par ce rêve interminable. D'autres exprimaient une surprise teintée d'incompréhension et de terreur. Beaucoup d'entre eux fixaient le sol, comme s'ils cherchaient désespérément une issue à leur confinement mental. Mais je n'avais pas le luxe de m'attarder à compatir à leur sort, car le temps pressait, et il fallait que je trouve Sasuke.
Je me mouvais avec grâce et agilité, sautant de toit en toit, me comportant comme le ninja expérimenté que j'étais. Les tactiques et les compétences shinobi étaient ancrées profondément en moi. Chacun de mes mouvements reflétait mon statut de légendaire ninja de Konoha. Du haut de ma position élevée, j'observais avec une acuité accrue la silhouette de Sasuke. Il avait fui, c'était certain, mais il ne cherchait pas vraiment à m'échapper. Au contraire, il semblait presque espérer que je le pourchasse, agissant par instinct de survie. Comme s'il était la proie, sans être la mienne.
J'avais déjà eu affaire à des élèves agissant de cette manière par le passé. Mon meilleur et regretté ami : Orochimaru. Mais quelque chose chez Sasuke était différent. Il ne fallut que quelques minutes pour que je le rejoigne, sautant habilement de toit en toit pendant qu'il courrait sur le sol. Finalement, je me plantais devant lui, lui coupant la route, déterminé à comprendre ce qui se tramait dans l'esprit de l'élève de mon meilleur ami.
油 — Uchiha... Sasuke. Il va falloir qu'on discute...
Sasuke appartenait au clan Uchiha, une lignée décimée par son propre frère, Itachi. Il avait toujours été un esprit tourmenté, cherchant désespérément sa voie, se joignant à divers groupes tout en échappant à leur influence. Alors que nous nous trouvions dans au coin d'une sombre ruelle, au pied d'un ancien temple abandonné, la tension était palpable. Les murs couverts de mousse semblaient résonner des échos de notre confrontation imminente.
Les détails précis de son affiliation à l'Akatsuki restaient flous pour moi, mais mon informateur m'avait fourni des renseignements essentiels à son sujet. Il m'avait confié la lourde tâche de veiller sur Sasuke, tout en préservant son secret.La lueur de la chandelle qui vacillait à cause de l'air humide créait des ombres inquiétantes sur son visage. Sasuke se tenait en face de moi, ses yeux sombres et perçants transmettant une détermination farouche. Les bruits de la nuit s'infiltraient par les fenêtres brisées du temple, ajoutant une note lugubre à notre conversation. Il était un être complexe, doté d'une force exceptionnelle, mais également d'une grande fragilité. Il pouvait sombrer dans l'instabilité, car il était constamment tiraillé entre sa volonté de sauver le monde et son désir de le comprendre. Parfois, ces deux aspirations semblaient incompatibles, et c'était une réalité que je regrettai profondément. Mon rôle était de guider Sasuke dans ce tumulte intérieur, de l'aider à trouver un équilibre entre ses aspirations contradictoires, tout en respectant les lourds secrets qui pesaient sur ses épaules. J'étais déterminé à comprendre ce qu'il se tramait ici. J'étais mort avant de connaitre la fin de l'histoire. Aujourd'hui, il semblerait que j'étais vivant, pourquoi ? Mais une autre question, plus pressante encore, poussa mon esprit à élever la voix. Car je savais qu'on gardait toujours un œil sur son meilleur ami, tout comme je garde les yeux ouverts sur Orochimaru...
油 — Où se trouve Naruto ?