Let me see your smile again {feat Sasuke - 31.08.23 20:51
Let me see your smile again
Son visage est creusé par la fatigue, ses bras et jambes sont couvertes de morsures dont certaines commencent à peine à disparaître. Karin avance, derrière les deux garçons qui font équipe avec elle et n'ont aucune considération à son égard. Ils ont réussi la première épreuve grâce à elle mais ils se gardent bien de le lui dire. A la place, ils la traînent comme un boulet, se servant de son corps comme d'un repas dès qu'ils affrontent une autre équipe bien plus puissante. Jusqu'ici, ils n'ont fait que fuir. Ils n'ont gagné aucun combat. Ce n'est pas qu'une question de nombre, même si elle se battait à leurs côtés, ils perdraient. Tout ce qu'ils savent faire, c'est se reposer sur le chakra de la rouquine et la faire souffrir sans une once de culpabilité.
Karin n'a pas le temps de les arrêter qu'ils s'en vont, la laissant seule dans la Forêt de la Mort. Elle regarde autour d'elle, les épaules tremblant à l'idée que quelque chose lui arrive. Dès qu'elle entend un bruissement de feuilles, elle sursaute et se recroqueville davantage sur elle-même. Son regard se dirige vers le rouleau qu'elle tient. Si elle le perd, elle les décevra. Quoiqu'il arrive elle doit le garder. C'est sa seule chance de se débarrasser de son titre d'étrangère et d'être acceptée par le village...
Mais est-ce que cela en vaut vraiment la peine ?
Ses coéquipiers l'ont abandonnée. Elle ne devait pas venir ici, elle n'a pas les compétences pour devenir une chunin. Elle n'est même pas une vraie ninja de Kusa. Elle n'est là que pour leur être utile et pas de la meilleure des façons. Ils bouffent ses bras, absorbent son chakra et elle grimace péniblement. Quel est ce traitement ? C'est inhumain. Pourquoi ils lui infligent cela ? Elle est innocente, née avec le mauvais sang dans les veines. Les Uzumaki ne sont bons qu'à se faire persécuter en raison de leur rareté...
Est-elle condamnée à finir comme sa mère ? Mourant sur un lit d'hôpital après avoir été vidée de son chakra ? Sans que personne ne sache comment elle s'appelle ? Sans que personne ne reconnaisse son existence ?
La jeune fille s'abaisse et s'assoit dans l'herbe, contre le tronc de l'arbre. Elle enfouit sa tête contre ses genoux, retient ses sanglots. Pourquoi a-t-elle été ainsi maudite dès la naissance ? Pourquoi ne peut-elle rien choisir concernant sa propre vie ? Elle a fait tant d'efforts pour mériter d'être acceptée dans le village de Kusa et en échange, elle ne gagne que davantage de mépris. Elle en a marre de tout ça.
Soudain, le sol semble trembler sous ses pieds. Surprise, Karin relève la tête et aperçoit un ours gigantesque qui s'approche dangereusement de sa position. Ses yeux s'écarquillent, les larmes coulent sur ses joues et elle est incapable de crier sa détresse. Les jambes flageolantes, il lui faut quelques longues secondes pour se mettre debout et chercher à fuir. Elle saute au-dessus d'une racine et évite de regarder derrière elle. L'ombre qui l'ensevelit lui suffit.
C'est un cauchemar. C'est un cauchemar. Ses camarades lui ont sucé trop de chakra, elle est incapable de grimper aux arbres. Elle lance des shuriken pour essayer de le ralentir mais ils rebondissent sur son épaisse couche de graisse. A la place, l'ours balance sa patte vers elle et elle ne parvient pas à l'éviter. Son corps s'envole et se heurte à un arbre. Ses lunettes tombent devant elle, rendant sa vision floue. Elle a des frissons dans les muscles, une douleur qui la fait se mouvoir difficilement. Sa main se tend vers les objets, tentant de récupérer le rouleau. Si elle ne le ramène pas, ils la tueront, c'est certain.
...
Karin réalise tout juste que plutôt que le village, elle devrait s'inquiéter de l'ours qui lui fait face et va la déchiqueter. Mais au fond, ce n'est pas une bonne chose ? Si elle meurt ici, elle n'aura plus à se faire dévorer par les autres, elle sera enfin libérée du poids de sa lignée et n'aura plus à craindre d'être exploitée. Ses yeux se ferment, elle mime un sourire.
Oui, ce serait pour le mieux d'en finir maintenant.
— Bouges pas d'ici, on va chercher le rouleau manquant.
— T'as pas intérêt à te faire voler le nôtre.
— Attend-
Karin n'a pas le temps de les arrêter qu'ils s'en vont, la laissant seule dans la Forêt de la Mort. Elle regarde autour d'elle, les épaules tremblant à l'idée que quelque chose lui arrive. Dès qu'elle entend un bruissement de feuilles, elle sursaute et se recroqueville davantage sur elle-même. Son regard se dirige vers le rouleau qu'elle tient. Si elle le perd, elle les décevra. Quoiqu'il arrive elle doit le garder. C'est sa seule chance de se débarrasser de son titre d'étrangère et d'être acceptée par le village...
Mais est-ce que cela en vaut vraiment la peine ?
Ses coéquipiers l'ont abandonnée. Elle ne devait pas venir ici, elle n'a pas les compétences pour devenir une chunin. Elle n'est même pas une vraie ninja de Kusa. Elle n'est là que pour leur être utile et pas de la meilleure des façons. Ils bouffent ses bras, absorbent son chakra et elle grimace péniblement. Quel est ce traitement ? C'est inhumain. Pourquoi ils lui infligent cela ? Elle est innocente, née avec le mauvais sang dans les veines. Les Uzumaki ne sont bons qu'à se faire persécuter en raison de leur rareté...
Est-elle condamnée à finir comme sa mère ? Mourant sur un lit d'hôpital après avoir été vidée de son chakra ? Sans que personne ne sache comment elle s'appelle ? Sans que personne ne reconnaisse son existence ?
La jeune fille s'abaisse et s'assoit dans l'herbe, contre le tronc de l'arbre. Elle enfouit sa tête contre ses genoux, retient ses sanglots. Pourquoi a-t-elle été ainsi maudite dès la naissance ? Pourquoi ne peut-elle rien choisir concernant sa propre vie ? Elle a fait tant d'efforts pour mériter d'être acceptée dans le village de Kusa et en échange, elle ne gagne que davantage de mépris. Elle en a marre de tout ça.
Soudain, le sol semble trembler sous ses pieds. Surprise, Karin relève la tête et aperçoit un ours gigantesque qui s'approche dangereusement de sa position. Ses yeux s'écarquillent, les larmes coulent sur ses joues et elle est incapable de crier sa détresse. Les jambes flageolantes, il lui faut quelques longues secondes pour se mettre debout et chercher à fuir. Elle saute au-dessus d'une racine et évite de regarder derrière elle. L'ombre qui l'ensevelit lui suffit.
C'est un cauchemar. C'est un cauchemar. Ses camarades lui ont sucé trop de chakra, elle est incapable de grimper aux arbres. Elle lance des shuriken pour essayer de le ralentir mais ils rebondissent sur son épaisse couche de graisse. A la place, l'ours balance sa patte vers elle et elle ne parvient pas à l'éviter. Son corps s'envole et se heurte à un arbre. Ses lunettes tombent devant elle, rendant sa vision floue. Elle a des frissons dans les muscles, une douleur qui la fait se mouvoir difficilement. Sa main se tend vers les objets, tentant de récupérer le rouleau. Si elle ne le ramène pas, ils la tueront, c'est certain.
...
Karin réalise tout juste que plutôt que le village, elle devrait s'inquiéter de l'ours qui lui fait face et va la déchiqueter. Mais au fond, ce n'est pas une bonne chose ? Si elle meurt ici, elle n'aura plus à se faire dévorer par les autres, elle sera enfin libérée du poids de sa lignée et n'aura plus à craindre d'être exploitée. Ses yeux se ferment, elle mime un sourire.
Oui, ce serait pour le mieux d'en finir maintenant.
Re: Let me see your smile again {feat Sasuke - 01.09.23 20:06
un piaulement d’entre les airs.
de larges ailes fendirent les cieux. déployées majestueusement, elles battirent au gré du vent frais de la nuit. sasuke se tenait sur garuda, un pied contre son dos, l’autre sous lui, tandis que ses mains tenaient fermement son plumage. son regard déterminé se portait vers l'horizon. il scrutait attentivement chaque parcelle de terrain qui se dévoilait devant lui. au vu de la position de la lune, il devait être minuit passé. cela faisait désormais quelque chose comme trois jours qu’il avait exploré le monde shinobi à sa recherche. elle demeurait introuvable.
au repère, quelques jours plus tôt, sasuke - aidé par miyako - avait dressé une large carte au mur sur laquelle y était inscrit les principaux endroits où la jeune uzumaki serait capable de se trouver. alors, plusieurs punaises s’étaient placées : oto, minami ajito, kita ajito, higashi ajito, le terrain vague où avait pris lieux son combat contre madara et pour finir, konoha. il avait supposé que la ninja de kiri comprit sa gêne lorsqu’il apposa la dernière épingle, mais il déclina la proposition avec fermeté. ce n’était pas encore le moment pour taka d’agir.
ce soir-là, il se rendait à cette avant-dernière destination. il espérait la retrouver sur le champs de bataille. sasuke y croyait, comme s’il savait qu’elle finirait par apparaître. ou plutôt, il espère vraiment, car retrouver konoha était le dernier lieu où il souhaitait se rendre. en observant la lune rouge, une sensation d'étreinte envahit inévitablement son cœur.
"mes fils, où que vous soyez, portez-vous bien."
alors qu'il fendait les cieux sur le dos de son faucon, sasuke sembla plonger dans un moment d'absence, son regard se perdant dans l'horizon lointain. le faucon commença à perdre de l'altitude de manière significative, puis soudain, il plongea en piqué. dans l'impact brutal avec le sol, son corps frêle heurta le sol et roula sur plusieurs mètres, le faisant revenir brusquement à lui.
sa joue se trouvait contre une roche froide. une toux grave et rauque secoua son corps, l'amenant à cracher du sang. ses pensées étaient aussi confuses que sa vision. si obito avait ramené sa mère à la vie, son père le serait probablement aussi. il éprouva des difficultés à se relever, utilisant ses mains pour soutenir le haut de son corps, son kimono laissant sa peau dénudée. il demeura un instant à haleter, reprenant difficilement son souffle.
enfin, sa vision commença à se rétablir quelque peu. il remarqua alors une cascade de cheveux fins et rouges écumant non loin de lui. ses yeux s'écarquillèrent et ses lèvres s'entrouvrirent, la surprise et la reconnaissance se lisant clairement sur son visage.
il se précipita vers elle, se jetant à ses côtés alors qu'elle gisait immobile. son instinct initial fut de vérifier les battements de son cœur. un soupir de soulagement lui échappa en constatant qu'elle était encore en vie, mais il comprit rapidement qu'elle partageait le même destin que naruto.
un soupir de soulagement s'échappa involontairement des lèvres de sasuke lorsqu'il constata que karin était encore en vie. elle respirait, bien que faiblement, et cela lui apporta un réconfort profond.
sans hésiter, il prit karin dans ses bras, la pressant doucement contre son torse. il sentit la chaleur de son corps à travers le contact, et il enfouit son visage près de son épaule. dans ce moment d'intimité inattendu, il réalisa à quel point il tenait à elle.
après un regard furtif pour s'assurer qu'elle allait bien, il finit par lever les yeux vers la lune qui rayonnait.
je ne te laisserai pas mourir ici, karin.
la suite de ses actions lui échappait, éprit par l’illusion idéale…
l’ours reçut un premier coup. avec un grognement désorienté, la bête pencha la tête vers l'avant, réalisant que sa proie venait de prendre un tout autre visage. la jeune rousse n'était plus sa cible. à peine eut-il relevé son museau pour faire face à cette nouvelle menace que le uchiha s'élança gracieusement de nouveau dans les airs, démontrant toute sa maîtrise.
sasuke resta niché sur la tête de l’animal sonné. il remarqua que ce rouleau était identique à celui qu'ils cherchaient. la récupération de ce parchemin n'avait donc aucune utilité immédiate pour lui, mais quelque chose d'autre le préoccupait.
contrairement à ce qu’il aurait dû faire, il se surprit à refermer ses lèvres et s’avisa de le faire remarquer à la ninja au sol.
c'était comme une étrange sensation de déjà-vu qui l'envahissait. il la contempla, intrigué. il avait l'impression de l'avoir observée de la même manière qu'après son affrontement avec danzô. ce souvenir du futur, comment pouvait-il lui revenir en mémoire ? à ce moment-là, il était un membre de l'équipe 7, errant dans la forêt à la recherche de ces précieux foutues rouleaux.
pourtant, il avait l’impression de pouvoir raisonner tout autrement. il chassa cette pensée, se disant qu’il y avait mieux à faire sur l’instant.
dans un élan de détermination, il bondit devant elle, se plaçant en protecteur déterminé. l'abandon de ses autres coéquipiers ne lui semblait pas juste. il ne pouvait pas la laisser ainsi. elle avait besoin d'aide, et quelque chose en lui, quelque chose d'indéfinissable, le poussait à la protéger.
une envie profonde l'envahissait, une pulsion irrésistible de prendre soin d'elle. sasuke ne pouvait pas rester indifférent à la silhouette épuisée de sa coéquipière. il se devait d'agir. il se demandait comment un tel sentiment avait pu naître en lui. c'était un mystère, mais il préférait se concentrer sur l'action. sasuke tendit la main pour aider karin à se relever, déterminé à la ramener sur ses appui, ignorant les questions complexes qui bouillonnaient dans son esprit.
un soupir de soulagement s'échappa involontairement des lèvres de sasuke lorsqu'il constata que karin était capable de tenir debout. elle se tenait sur ses propres jambes, bien que fragilisée, et cela lui apporta un réconfort profond.
sans hésiter, il prit karin dans ses bras, la pressant doucement contre son torse. il sentit la chaleur de son corps à travers le contact, et il enfouit son visage près de son épaule. dans ce moment d'intimité inattendu, il réalisa à quel point il tenait à elle.
après un regard furtif pour s'assurer qu'elle allait bien, il finit par lever les yeux vers la forêt qui les entourait. il ne pouvait pas ignorer cette liaison singulière et inattendue qui s'était établie entre lui et karin.
de larges ailes fendirent les cieux. déployées majestueusement, elles battirent au gré du vent frais de la nuit. sasuke se tenait sur garuda, un pied contre son dos, l’autre sous lui, tandis que ses mains tenaient fermement son plumage. son regard déterminé se portait vers l'horizon. il scrutait attentivement chaque parcelle de terrain qui se dévoilait devant lui. au vu de la position de la lune, il devait être minuit passé. cela faisait désormais quelque chose comme trois jours qu’il avait exploré le monde shinobi à sa recherche. elle demeurait introuvable.
- — karin… soupira t-il, engourdi par la fatigue. tu dois sûrement être quelque part…
au repère, quelques jours plus tôt, sasuke - aidé par miyako - avait dressé une large carte au mur sur laquelle y était inscrit les principaux endroits où la jeune uzumaki serait capable de se trouver. alors, plusieurs punaises s’étaient placées : oto, minami ajito, kita ajito, higashi ajito, le terrain vague où avait pris lieux son combat contre madara et pour finir, konoha. il avait supposé que la ninja de kiri comprit sa gêne lorsqu’il apposa la dernière épingle, mais il déclina la proposition avec fermeté. ce n’était pas encore le moment pour taka d’agir.
ce soir-là, il se rendait à cette avant-dernière destination. il espérait la retrouver sur le champs de bataille. sasuke y croyait, comme s’il savait qu’elle finirait par apparaître. ou plutôt, il espère vraiment, car retrouver konoha était le dernier lieu où il souhaitait se rendre. en observant la lune rouge, une sensation d'étreinte envahit inévitablement son cœur.
"mes fils, où que vous soyez, portez-vous bien."
alors qu'il fendait les cieux sur le dos de son faucon, sasuke sembla plonger dans un moment d'absence, son regard se perdant dans l'horizon lointain. le faucon commença à perdre de l'altitude de manière significative, puis soudain, il plongea en piqué. dans l'impact brutal avec le sol, son corps frêle heurta le sol et roula sur plusieurs mètres, le faisant revenir brusquement à lui.
sa joue se trouvait contre une roche froide. une toux grave et rauque secoua son corps, l'amenant à cracher du sang. ses pensées étaient aussi confuses que sa vision. si obito avait ramené sa mère à la vie, son père le serait probablement aussi. il éprouva des difficultés à se relever, utilisant ses mains pour soutenir le haut de son corps, son kimono laissant sa peau dénudée. il demeura un instant à haleter, reprenant difficilement son souffle.
enfin, sa vision commença à se rétablir quelque peu. il remarqua alors une cascade de cheveux fins et rouges écumant non loin de lui. ses yeux s'écarquillèrent et ses lèvres s'entrouvrirent, la surprise et la reconnaissance se lisant clairement sur son visage.
- — karin ?
il se précipita vers elle, se jetant à ses côtés alors qu'elle gisait immobile. son instinct initial fut de vérifier les battements de son cœur. un soupir de soulagement lui échappa en constatant qu'elle était encore en vie, mais il comprit rapidement qu'elle partageait le même destin que naruto.
un soupir de soulagement s'échappa involontairement des lèvres de sasuke lorsqu'il constata que karin était encore en vie. elle respirait, bien que faiblement, et cela lui apporta un réconfort profond.
sans hésiter, il prit karin dans ses bras, la pressant doucement contre son torse. il sentit la chaleur de son corps à travers le contact, et il enfouit son visage près de son épaule. dans ce moment d'intimité inattendu, il réalisa à quel point il tenait à elle.
après un regard furtif pour s'assurer qu'elle allait bien, il finit par lever les yeux vers la lune qui rayonnait.
je ne te laisserai pas mourir ici, karin.
la suite de ses actions lui échappait, éprit par l’illusion idéale…
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l’ours reçut un premier coup. avec un grognement désorienté, la bête pencha la tête vers l'avant, réalisant que sa proie venait de prendre un tout autre visage. la jeune rousse n'était plus sa cible. à peine eut-il relevé son museau pour faire face à cette nouvelle menace que le uchiha s'élança gracieusement de nouveau dans les airs, démontrant toute sa maîtrise.
- — shishi rendan !
sasuke resta niché sur la tête de l’animal sonné. il remarqua que ce rouleau était identique à celui qu'ils cherchaient. la récupération de ce parchemin n'avait donc aucune utilité immédiate pour lui, mais quelque chose d'autre le préoccupait.
contrairement à ce qu’il aurait dû faire, il se surprit à refermer ses lèvres et s’avisa de le faire remarquer à la ninja au sol.
c'était comme une étrange sensation de déjà-vu qui l'envahissait. il la contempla, intrigué. il avait l'impression de l'avoir observée de la même manière qu'après son affrontement avec danzô. ce souvenir du futur, comment pouvait-il lui revenir en mémoire ? à ce moment-là, il était un membre de l'équipe 7, errant dans la forêt à la recherche de ces précieux foutues rouleaux.
pourtant, il avait l’impression de pouvoir raisonner tout autrement. il chassa cette pensée, se disant qu’il y avait mieux à faire sur l’instant.
dans un élan de détermination, il bondit devant elle, se plaçant en protecteur déterminé. l'abandon de ses autres coéquipiers ne lui semblait pas juste. il ne pouvait pas la laisser ainsi. elle avait besoin d'aide, et quelque chose en lui, quelque chose d'indéfinissable, le poussait à la protéger.
une envie profonde l'envahissait, une pulsion irrésistible de prendre soin d'elle. sasuke ne pouvait pas rester indifférent à la silhouette épuisée de sa coéquipière. il se devait d'agir. il se demandait comment un tel sentiment avait pu naître en lui. c'était un mystère, mais il préférait se concentrer sur l'action. sasuke tendit la main pour aider karin à se relever, déterminé à la ramener sur ses appui, ignorant les questions complexes qui bouillonnaient dans son esprit.
un soupir de soulagement s'échappa involontairement des lèvres de sasuke lorsqu'il constata que karin était capable de tenir debout. elle se tenait sur ses propres jambes, bien que fragilisée, et cela lui apporta un réconfort profond.
sans hésiter, il prit karin dans ses bras, la pressant doucement contre son torse. il sentit la chaleur de son corps à travers le contact, et il enfouit son visage près de son épaule. dans ce moment d'intimité inattendu, il réalisa à quel point il tenait à elle.
après un regard furtif pour s'assurer qu'elle allait bien, il finit par lever les yeux vers la forêt qui les entourait. il ne pouvait pas ignorer cette liaison singulière et inattendue qui s'était établie entre lui et karin.
- — je ne te laisserai pas mourir ici, karin. affirma t-il en souriant.
Re: Let me see your smile again {feat Sasuke - 09.09.23 23:04
Let me see your smile again
C'est fini, elle va mourir. Sans avoir rien accompli. Ce serait mentir de dire qu'elle n'a pas de regrets mais comment pourrait-elle échapper à sa condition ? Elle n'a nulle part où aller si ce n'est à Kusa et personne ne l'aidera.
Un son de coup suivi d'une voix se fait entendre. Karin, déboussolée, rouvre ses paupières et choisit d'attraper ses lunettes plutôt que le rouleau de parchemin. Sa vue se rétablit, devient plus nette et lui permet de discerner la silhouette d'un garçon qui vient de lui porter secours. Le bandeau sur son front indique le village de Konoha. Un ennemi. Il va forcément la tuer et dérober le rouleau, c'est évident…
Et pourtant, il vient de la sauver. Elle se redresse, sur ses genoux et ses coudes et lève la tête. En l'observant de plus près, elle remarque son sourire sur ses lèvres. Il fait battre son cœur un peu plus vite. C'est la première fois que quelqu'un lui adresse un sourire aussi beau. Il atterrit devant elle, lui tend sa main pour l'aider à se relever. Karin l'accepte, avec un peu de réserve. Elle n'a pas l'habitude d'être traitée comme quelqu'un. Elle qui n'est personne.
L'Uzumaki parvient à rester stable malgré que ses jambes tremblent et qu'elle ait mal à l'épaule. Elle fait quelques pas en arrière, appuie son dos sur l'écorce de l'arbre et lui jette quelques œillades discrètes.
Pourquoi un garçon aussi beau l'approche ? Ça n'a pas de sens.
Karin baisse la tête, murmure quelques mots, le visage rouge. Intimidée par l'être qui lui fait face.
Il dégage une telle assurance qu'elle lui enlève toute la sienne. Elle ignore tout de lui et n'ose pas croiser son regard de peur d'y lire du mépris. Malgré la peur et la douleur, Karin ne se plaint pas, elle reste debout, sans émettre un couinement, sans verser une seule larme. Il y a une odeur métallique qui se fait sentir, en passant sa main dans sa chevelure, elle se rend compte qu'elle a dû se l'ouvrir. Le saignement n'est pas très dense, elle tiendra le coup. Elle n'a pas le choix.
Peut-être qu'il attend une forme de remerciement et que c'est pour cette raison qu'il attend ? Le regard vide, Karin soulève la manche de son haut, laisse apercevoir des morsures ici et là et prend la parole.
A peine finit-elle sa phrase que l'inconnu la ramène dans ses bras et lui offre une étreinte. Perdue, le visage de la kunoichi se pare d'un rouge aussi vif que celui de ses cheveux. L'embarras la gagne, elle ne bouge pas, les bras le long de son corps, le cœur battant la chamade. Karin ne comprend rien. D'où sort ce prince ? Qui est-il ?
Lance-t-elle, surprise que ce soit le cas. C'est leur première rencontre, elle n'est jamais sortie du village pour se rendre à Konoha et n'a jamais pu parler avec des personnes de son âge.
Un son de coup suivi d'une voix se fait entendre. Karin, déboussolée, rouvre ses paupières et choisit d'attraper ses lunettes plutôt que le rouleau de parchemin. Sa vue se rétablit, devient plus nette et lui permet de discerner la silhouette d'un garçon qui vient de lui porter secours. Le bandeau sur son front indique le village de Konoha. Un ennemi. Il va forcément la tuer et dérober le rouleau, c'est évident…
Et pourtant, il vient de la sauver. Elle se redresse, sur ses genoux et ses coudes et lève la tête. En l'observant de plus près, elle remarque son sourire sur ses lèvres. Il fait battre son cœur un peu plus vite. C'est la première fois que quelqu'un lui adresse un sourire aussi beau. Il atterrit devant elle, lui tend sa main pour l'aider à se relever. Karin l'accepte, avec un peu de réserve. Elle n'a pas l'habitude d'être traitée comme quelqu'un. Elle qui n'est personne.
L'Uzumaki parvient à rester stable malgré que ses jambes tremblent et qu'elle ait mal à l'épaule. Elle fait quelques pas en arrière, appuie son dos sur l'écorce de l'arbre et lui jette quelques œillades discrètes.
Pourquoi un garçon aussi beau l'approche ? Ça n'a pas de sens.
Karin baisse la tête, murmure quelques mots, le visage rouge. Intimidée par l'être qui lui fait face.
— M… Merci de m'avoir secourue…
Il dégage une telle assurance qu'elle lui enlève toute la sienne. Elle ignore tout de lui et n'ose pas croiser son regard de peur d'y lire du mépris. Malgré la peur et la douleur, Karin ne se plaint pas, elle reste debout, sans émettre un couinement, sans verser une seule larme. Il y a une odeur métallique qui se fait sentir, en passant sa main dans sa chevelure, elle se rend compte qu'elle a dû se l'ouvrir. Le saignement n'est pas très dense, elle tiendra le coup. Elle n'a pas le choix.
Peut-être qu'il attend une forme de remerciement et que c'est pour cette raison qu'il attend ? Le regard vide, Karin soulève la manche de son haut, laisse apercevoir des morsures ici et là et prend la parole.
— Si tu es blessé, je peux te soigner. On sera quittes comme ça-
A peine finit-elle sa phrase que l'inconnu la ramène dans ses bras et lui offre une étreinte. Perdue, le visage de la kunoichi se pare d'un rouge aussi vif que celui de ses cheveux. L'embarras la gagne, elle ne bouge pas, les bras le long de son corps, le cœur battant la chamade. Karin ne comprend rien. D'où sort ce prince ? Qui est-il ?
— C… Comment tu connais mon prénom…?
Lance-t-elle, surprise que ce soit le cas. C'est leur première rencontre, elle n'est jamais sortie du village pour se rendre à Konoha et n'a jamais pu parler avec des personnes de son âge.