Où va la loyauté ✦ Sasuke - 07.08.23 2:17
Ramené à la vie.
Une fois de plus.
Ne pourra-t-il donc jamais goûter au repos éternel ? Lui qui a tant rêvé d'immortalité, le voilà la maudire. Quelle ironie. C'est le visage las, qu'il écouta ce Madara Uchiha. Il ne le connaissait qu'à travers sa légende. C'était donc lui qui avait en partie tiré les ficelles de l'akatsuki ? Malgré sa mort ? Cette organisation... cette quatrième grande guerre ninja. Tout cela était inutile.
On avait besoin de lui. Il était un outil que l'on pouvait ramener à sa guise d'entre les morts. Le sharingan n'était pas tout-puissant et sa technique d'altération de la mémoire intéressait pour manipuler les quelques électrons libres qu'il reste encore. Il pensait s'être défait de ses fils après les paroles de Kankuro, mais sa condition le rattrapait, non plus avec Kabuto, mais avec cet homme.
Il avait pourtant accepté de travailler sous ses ordres. Avait-il seulement le choix ? Il se rappelait avoir entendu parler de cette technique de réincarnation des âmes durant son temps auprès d'Orochimaru ainsi que par les informations de Kabuto lorsqu'il était son espion, il l'avait même vu à l’œuvre lorsque le serpent l'avait humilié en ramenant le troisième kazégake à la vie. Cette technique avait su éveiller sa curiosité. Il l'avait également expérimenté et avait pu s'en défaire en se libérant de ses remords. Il savait qu'il pouvait supprimer leur volonté, mais pas comment. Il n'avait pas tous les détails. Pouvait-il le faire quand il le souhaitait ? À distance ? Il n'avait guère envie d'être le pantin d'un autre marionnettiste que lui-même. Certes, ce serait sans doute plus facile de vivre ainsi, plus de regrets, plus de problèmes, mais quelle déchéance. Il est hors de question qu'il finisse ainsi.
Hmm. Madara ne le ferait pas. S'il l'avait ramené avec sa conscience, c'est bien qu'il avait besoin de lui. Il avait donc une mince garantie que sa psyché reste intacte, tout du moins, tant qu'il ne s'oppose pas à lui. Le temps d'en apprendre plus sur cette technique.
Il regarda lui aussi cette lune rouge, pourvue des tomoe d'un sharingan. Ce serait un crime d'affirmer qu'elle n'est pas magnifique. Magnifique et terrifiante à la fois, en un sens. Pourra-t-il s'opposer à l'akatsuki ? En avait-il même envie ? Madara n'avait pas besoin de le manipuler à l'aide d'un genjutsu que son cœur mort s'emplissait de doutes.
Il voyait toutes ces personnes plongées dans un rêve idéal. L'Humanité était finie. Ils allaient tous s’éteindre un à un. Plus d'enfants, plus de générations futures, plus d'avenir. Plus d'Art.
Et pourtant.
On lui avait dit qu'il pourrait parcourir cette dimension si particulière et revoir qui il voudrait....
Son cœur balance, sa volonté vacille. Il ne se savait pas si sensible, si faible devant une telle opportunité. C'était trop beau.
...
L'être humain est une créature faible et fragile. Il avait demandé à cet homme de ramener à la « vie » ses parents.
Sa première fois dans le rêve commun fut... intense. C'est le mot. Il ne l'oubliera pas. Il ne s'attendait pas à ça. Il ne comptait même plus les années - presque une quinzaine tout de même - depuis qu'il n'avait pas ressenti quelque chose. Depuis qu'il avait abandonné son humanité au profit d'un corps s'approchant de la perfection, il n'avait plus le goût, ni l'odorat, ni la sensation du toucher et ne voyait qu'au travers de son réseau de chakras dans les yeux de ses marionnettes. Et en edo tensei ? Pareil. Par cette technique dépourvue de fibre artistique, il n'était qu'un drap recouvrant un cadavre dans lequel son âme avait été enfermée. Un corps éternel, qu'il a pourtant cru au départ être le corps parfait qu'il recherchait tant, mais qui ne lui appartient pas. Et qui retrouve ses limites que ne lui imposait pas sa création.
Quel choc.
En entrant dans le rêve commun, c'était comme s'il avait réellement ressuscité. Pour dire, il avait failli s'étouffer en arrivant ! Il n'avait plus le réflexe de respirer, encore moins l'habitude de sentir ses poumons brûler et ses yeux s'éblouir devant un rayon de soleil. C'était....... c'était prenant. Les vêtements sur son corps, le goût neutre de sa salive, les mèches de ses cheveux retombant sur son front. C'étaient peut-être des sensations anodines pour le commun des mortels, celles qu'on ne remarque même plus. Il était tellement submergé d'informations, qu'il dut s'asseoir par terre et rester là un bon moment pour s'habituer à ce corps qu'il avait perdu.
C'était comme un bébé qui réapprenait à marcher, il pouvait bouger ses membres sans devoir y attacher des fils de chakra, il avait l'air fin ainsi, si Deidara le voyait... il aurait droit à des moqueries pour le restant de son éternité.
Il avait fini par considérer le corps humain comme un obstacle, trop fragile, trop contraignant, imparfait. Il ne remettait toujours pas en doute ces affirmations... mais, en étant né et en ayant grandi dans un tel corps, on n'apprécie pas toujours tous les côtés positifs. Parfois, il faut perdre ce que l'on a pour en réaliser l'importance.
Il mit son ego de côté pour une fois et s'autorisa à penser que cette expérience était.... « agréable ».
Il parcourut ce monde. Stupéfait de voir qu'il avait l'air si réel. Il avait la chance d'être l'un des rares rêveurs éveillés. Grâce à sa position au sein de l'akatsuki, il savait que tout ceci était une illusion. Durant son voyage, il goûta à de la nourriture, s'arrêta au bord d'une rivière pour sentir l'eau sur ses mains et son visage. Il avait honte, honte d'agir comme un enfant. Au final, peut-être que de mettre son cœur dans son talisman avait eut ses bons côtés, celui de ne pas être aussi sensible.
Ce n'était qu'une joie passagère, espérons-le.
Il se rendit dans son village natal. Le village caché de Suna pour revoir ses parents. On ne va pas dire que son visage est reconnu comme traître, avec les années et le fait qu'il ne s'est jamais montré sous sa véritable forme publiquement lorsqu'il portait le manteau noir aux nuages rouges. Et puis.... regardez tous ces zombies. Le village n'est plus protégé correctement, ceux qui sont dans son cas sont encore hébétés par ce qui leur arrive. Il n'espérait juste pas croiser grand-mère chiyo et son grand-oncle, car eux, ils sauront. Ni ce marionnettiste qui a pris la relève. Mais au vu de l'état du village, il ne risque pas grand-chose.
Il n'est pas là pour s'excuser ni devoir se repentir. Il assume chacun de ses actes. Y compris ses erreurs.
Le fait de revoir ses parents avait été une expérience. Une expérience douloureuse et étrange, indescriptible. Ils étaient morts avant ses 5 ans et il avait pourtant toujours secrètement espéré leur retour, les revoir, sentir leurs bras autour de lui. C'était fait. Ils étaient toujours aussi aimants, impressionnés de voir leur fils si grand
Que la vie était compliquée... il est un éternel insatisfait. Ne pourrait-il pas se contenter simplement de ça ? Même leur montrer ses prouesses en matière de marionnettisme, à quel point il avait honoré l'art familial n'avait pas comblé le vide qu'il ressentait dans son cœur. Il avait fait preuve de bonté en leur mentant sur ce qu'il avait fait durant toutes ces années. Ils l'apprendront tôt ou tard par X ou Y raison de toute façon.
...N'était-ce pas mieux de mettre fin à leurs jours ? Plutôt qu'ils l’apprennent... mais s'il les tuait, ça ne servirait à rien, il devrait aller voir Madara pour ça. C'est lui qui les avait ramenés après tout et à sa demande. Non. Il n'avait pas envie de lui devoir quoi que ce soit. Il avait déjà fait ce caprice en demandant de ramener ses parents. C'était pathétique.
Il était pathétique. D'avoir aussi mal, de comprendre que pendant toutes ces années à massacrer des innocents et s'entourer de sa collection pour ne jamais se sentir seul, ce sentiment ne disparaîtrait jamais complètement. Il ne parlait pas à ses parents, il parlait à des souvenirs animés, qui lui dit que ce sont vraiment leurs âmes qui ont été ramenés et pas une illusion parfaite destinée à le manipuler en le faisant s'attacher à ce monde ? Hein ?
Il n'a jamais voulu se l'avouer, mais il avait senti l'âme de ses parents dans ses marionnettes de bois. Un travail de longue haleine qui lui avait pris tellement de temps, d'énergie et d'amour du travail bien fait. Il ne pouvait s'empêcher de penser que la façon dont ils avaient été ramenés cette fois-ci avait l'air.... fausse ?
Plus question de se faire contrôler.
[...]
Ses motivations étaient encore floues, il n'était pas si déterminé que ça à mettre fin à cette histoire. On ne change pas du jour au lendemain. Il doit le reconnaître, ce Madra Uchiha était très fort pour prendre avantage de sa seule faiblesse. Il n'aimait néanmoins pas suivre ses plans. Cela ne coïncide plus avec ses intérêts. Ho, il a toujours envie d’agrandir sa collection avec des belles pièces et être dans l'akatsuki, c'est avoir la garantis de tomber sur du bon matériel, mais s'il continue à leur obéir, il ne restera plus rien. On ne parle pas de provoquer des guerres entre pays, on parle de la fin de l'Humanité. À quoi bon fabriquer des œuvres d'art si personne ne peut les admirer, s'il ne peut pas s'en servir, s'il ne peut plus en créer ? Les transmettre ?Vivre dans un monde vide et mort... il est peut-être éternel, mais il n'est pas beau.
Il allait néanmoins obéir, le temps de récolter assez d'informations de son côté pour échafauder un plan et agir.
Il avait plusieurs missions à son actif. Certaines qui sont secrètes d'autres, plus classiques comme retrouver les hôtes. L'une d'elles consistait également à surveiller Sasuke Uchiha, l'empêcher d'entrer en contact avec l'hôte du démon renard. Il ne comprenait pas vraiment en quoi le petit poussin d'Orochimaru était si important que ça. Si sa loyauté était aussi mince, autant le supprimer, non ?
Il avait donc placé une petite marionnette sous les traits d'un animal pour le surveiller. Il n'avait plus son réseau d'espion, il fallait faire donc avec les moyens du bord. À vrai dire... il lui manquait beaucoup de puissances. Ses techniques, son corps, tout était à un niveau médiocre. C'était les effets de cette dimension, il en avait conscience, mais tout de même... lui, le plus grand marionnettiste que ce monde ait connu après Monzaemon Chikamatsu et sa grand-mère......
Il avait assisté à une scène bien étrange. L'Uchiha avait rencontré le quatrième hokage. Il était censé arrêter cela, non ? Il n'en fit pourtant rien. Il observa, simplement. Peut-être pouvait-il en tirer des informations intéressantes. Il était curieux de voir si Sasuke partageait les mêmes objectifs que lui, il le questionnerait en temps voulu. Il n'était pas question de lui révéler non plus ses opinions, il ne lui faisait pas confiance.
C'est sous les traits de son onzième pantin et l'un de ses préférés, Hiruko, qu'il retrouva le jeune Uchiha alors qu'il était seul. Il n'allait bien entendu pas se montrer sous sa vraie forme.
Il allait faire court et simple, il n'a jamais été très bavard de toute façon.
Sasuke Uchiha, je ne crois pas que tu avais le droit d'entrer en contact avec le quatrième hokage. Aurais-tu oublié les ordres ?
Testons la loyauté de ce garçon tout en gagnant la confiance de ses pairs.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Où va la loyauté ✦ Sasuke - 01.09.23 20:01
“connaîtras-tu à nouveau le bonheur et l’envie de sourire ?”
après avoir quitté la clairière et observer l’horizon à la frontière du pays du feu, il retrouva le repère de l’akatsuki. en marchant, il ne pouvait s’empêcher de penser à itachi. il poursuivit son chemin. les longs couloirs du repère se succédaient. ils lui donnaient la nausée tant ils semblaient interminables.
en entrant dans la salle de combat, il refusa de tourner son regard vers le marionnettiste de l'akatsuki, ne lui accordant pas la moindre attention. il traversa l’endroit vaste et sinistre conçu spécialement pour les membres de l'organisation lorsqu'ils s'entraînent.
la salle est spacieuse, mesurant plusieurs dizaines de mètres de long et de large, avec un plafond haut qui donne une impression de grandeur. les murs sont en pierre sombre, dépourvus de fenêtres, ce qui crée une atmosphère sombre et intimidante. des torches le long des murs fournissent une lumière faible, projetant des ombres dansantes sur le sol en pierre.
au centre de la salle se trouve une vaste zone de combat circulaire, bordée par un cercle tracé au sol pour délimiter l'arène. ce cercle est gravé avec des symboles mystiques, ce qui lui donne un aspect ésotérique. le sol de l'arène est lisse et dur, idéal pour les mouvements rapides et les jutsus.
des gradins en pierre s'élèvent le long des côtés de la salle, offrant une vue imprenable sur l'arène pour les spectateurs ou les autres membres de l'akatsuki qui souhaitent observer les combats. ces gradins sont souvent occupés par des membres de l'organisation.
des armes, des parchemins de jutsu et d'autres équipements de combat sont rangés soigneusement le long des murs, prêts à être utilisés par les membres de l'akatsuki lorsqu'ils s'entraînent ou se préparent pour des missions.
l'atmosphère dans cette salle de combat est tendue, avec une énergie électrique dans l'air alors que sasuke se murait d’indifférence. c'est un lieu où les conflits internes sont résolus, où les compétences sont affinées, et où l'honneur et la puissance sont démontrés à chaque instant.
les ordres.
son visage tressaillit, sa mâchoire se crispa irréversiblement, et sa narine se plissa.
par chance, sasuke avait suffisamment abaissé la tête pour que ses fines mèches puissent recouvrir ses traits et ne laisser place à aucune trahison.
il nourrissait une aversion profonde envers les ordres, les méprisant plus que tout. en raison de son passé, sasuke était méfiant envers les autorités et les figures d'autorité. il avait du mal à faire confiance à ceux qui tentaient de lui donner des ordres, craignant qu'ils ne cachent des intentions cachées ou ne le manipulent de manière à le trahir. d’ailleurs, la destruction du clan par son propre frère eût été une expérience si traumatisante pour sasuke, que cela l'avait poussé à vouloir prendre le contrôle de sa propre vie, refusant d'être manipulé ou contrôlé par quiconque. alors, à présent, il ressentait une profonde honte et haine envers lui-même, d'être soumis de la sorte à obito. il lui arrivait de se rendre compte que sa détermination et sa résistance s’effritaient à petit feu. seulement… ces moments de lucidité devenaient rares, tant maintenir le contrôle et trouver des moyens de préserver sa liberté d'action était devenu une paranoïa incessante à l’intérieur de son crâne.
“seras-tu voir à nouveau la lumière parmi l’obscurité dans laquelle tu es plongé ?”
il se rappelait parfaitement des mots de son grand frère, mais il avait beau se creuser la tête, il ne parvenait pas à trouver la réponse à ces interrogations. si sasuke se mettait à suivre sa propre voie, obito le saurait et une énième tragédie se profilerait à son plus grand désarroi. perdre encore ses proches, il ne le supporterait pas.
sasuke marqua un arrêt au milieu du terrain. il esquissa à peine un sourire en pensant à naruto. il comprit son importance aux yeux d’obito en réalisant que sasori le tenait, lui aussi, à l’oeil. l’akatsuki le craignait ? il reprit sa marche lente vers les appartements. tout ce dont il avait envie, c’était qu’on lui fiche la paix.
il songeait sérieusement à quitter cet endroit définitivement. les ordres le pesaient trop, et il ne supportait plus d'être constamment dirigé, tout comme le marionnettiste semblait prendre plaisir à le faire à ce moment précis.
taka représentait pour lui la possibilité de se libérer, de réaffirmer son honneur, en réaction aux deux figures uchiha qui ternissaient sa fierté, ses valeurs et la réputation de son clan.
après avoir quitté la clairière et observer l’horizon à la frontière du pays du feu, il retrouva le repère de l’akatsuki. en marchant, il ne pouvait s’empêcher de penser à itachi. il poursuivit son chemin. les longs couloirs du repère se succédaient. ils lui donnaient la nausée tant ils semblaient interminables.
en entrant dans la salle de combat, il refusa de tourner son regard vers le marionnettiste de l'akatsuki, ne lui accordant pas la moindre attention. il traversa l’endroit vaste et sinistre conçu spécialement pour les membres de l'organisation lorsqu'ils s'entraînent.
la salle est spacieuse, mesurant plusieurs dizaines de mètres de long et de large, avec un plafond haut qui donne une impression de grandeur. les murs sont en pierre sombre, dépourvus de fenêtres, ce qui crée une atmosphère sombre et intimidante. des torches le long des murs fournissent une lumière faible, projetant des ombres dansantes sur le sol en pierre.
au centre de la salle se trouve une vaste zone de combat circulaire, bordée par un cercle tracé au sol pour délimiter l'arène. ce cercle est gravé avec des symboles mystiques, ce qui lui donne un aspect ésotérique. le sol de l'arène est lisse et dur, idéal pour les mouvements rapides et les jutsus.
des gradins en pierre s'élèvent le long des côtés de la salle, offrant une vue imprenable sur l'arène pour les spectateurs ou les autres membres de l'akatsuki qui souhaitent observer les combats. ces gradins sont souvent occupés par des membres de l'organisation.
des armes, des parchemins de jutsu et d'autres équipements de combat sont rangés soigneusement le long des murs, prêts à être utilisés par les membres de l'akatsuki lorsqu'ils s'entraînent ou se préparent pour des missions.
l'atmosphère dans cette salle de combat est tendue, avec une énergie électrique dans l'air alors que sasuke se murait d’indifférence. c'est un lieu où les conflits internes sont résolus, où les compétences sont affinées, et où l'honneur et la puissance sont démontrés à chaque instant.
les ordres.
son visage tressaillit, sa mâchoire se crispa irréversiblement, et sa narine se plissa.
par chance, sasuke avait suffisamment abaissé la tête pour que ses fines mèches puissent recouvrir ses traits et ne laisser place à aucune trahison.
il nourrissait une aversion profonde envers les ordres, les méprisant plus que tout. en raison de son passé, sasuke était méfiant envers les autorités et les figures d'autorité. il avait du mal à faire confiance à ceux qui tentaient de lui donner des ordres, craignant qu'ils ne cachent des intentions cachées ou ne le manipulent de manière à le trahir. d’ailleurs, la destruction du clan par son propre frère eût été une expérience si traumatisante pour sasuke, que cela l'avait poussé à vouloir prendre le contrôle de sa propre vie, refusant d'être manipulé ou contrôlé par quiconque. alors, à présent, il ressentait une profonde honte et haine envers lui-même, d'être soumis de la sorte à obito. il lui arrivait de se rendre compte que sa détermination et sa résistance s’effritaient à petit feu. seulement… ces moments de lucidité devenaient rares, tant maintenir le contrôle et trouver des moyens de préserver sa liberté d'action était devenu une paranoïa incessante à l’intérieur de son crâne.
“seras-tu voir à nouveau la lumière parmi l’obscurité dans laquelle tu es plongé ?”
il se rappelait parfaitement des mots de son grand frère, mais il avait beau se creuser la tête, il ne parvenait pas à trouver la réponse à ces interrogations. si sasuke se mettait à suivre sa propre voie, obito le saurait et une énième tragédie se profilerait à son plus grand désarroi. perdre encore ses proches, il ne le supporterait pas.
sasuke marqua un arrêt au milieu du terrain. il esquissa à peine un sourire en pensant à naruto. il comprit son importance aux yeux d’obito en réalisant que sasori le tenait, lui aussi, à l’oeil. l’akatsuki le craignait ? il reprit sa marche lente vers les appartements. tout ce dont il avait envie, c’était qu’on lui fiche la paix.
il songeait sérieusement à quitter cet endroit définitivement. les ordres le pesaient trop, et il ne supportait plus d'être constamment dirigé, tout comme le marionnettiste semblait prendre plaisir à le faire à ce moment précis.
taka représentait pour lui la possibilité de se libérer, de réaffirmer son honneur, en réaction aux deux figures uchiha qui ternissaient sa fierté, ses valeurs et la réputation de son clan.
Re: Où va la loyauté ✦ Sasuke - 04.09.23 13:12
En temps normal, c'était Obito qui donnait les ordres. Madara restant une figure d’autorité aussi distante que sa légende. Or, cette fois-ci, c'est de lui qu'émanait cet directive de surveiller Sasuke Uchiha. Devait-il y voir quelque chose de particulier ? Pas vraiment, c'était encore trop tôt pour qu'il se questionne sur les intérêts personnels de ses nouveaux supérieurs.
Quoi qu'il en soit et il ne cessera de le répéter encore et toujours : L'Akatsuki est tombée bien bas.
Lorsqu'il voyait leur nouvelle tanière, tout était limpide. Une salle d'entraînement, comme s'ils en avaient besoin. Des armes, de quoi équiper de nouvelles recrues. Un vrai ninja vient avec ses propres armes. Le plan de Madaraa et d'Obito est tellement fou et ils sont dans une situation tellement fragile qu'ils sont obligés de recruter la moindre personne s'alignant avec leur vision des choses. Pitoyable. L'akatsuki était un rassemblement de grands talents, voilà qu'ils sont désormais une organisation banale. Aucune stimulation artistique.
Cela ne lui plaisait vraiment pas de devoir garder un œil sur le petit frère d'Itachi. Il n'était pas fait pour jouer les baby-sitters. Son art n'est optimal pour la filature. Mais il faut croire que l'akatsuki est en manque de bras. Il y avait quelque chose de criant dans le fait que cette tâche n'ait pas été confiée à Itachi. Avaient-ils peur qu'il s'allie à son frère si jamais ce dernier venait à se rebeller ? Il l'a bien épargné lorsqu'il a massacré son clan, pourquoi pas deux. Les liens et les émotions humaines sont des faiblesses prévisibles.
Mais quand même. Il était vraiment la pire personne pour ce travail. Il n'aime pas attendre. Il a horreur de ça et ce petit morveux l'ignorait, continuant son chemin avec son attitude arrogante. Il se trouvait au centre du terrain d'entraînement. Lui était encore sur les hauteurs.
Il n'avait pas agi lors de la rencontre entre Sasuke et le quatrième hokage afin de récupérer des informations, mais il ne pouvait fermer éternellement les yeux au risque de paraître trop suspect. Surtout dans un tel endroit. Il devait donc jouer son rôle. Celui du membre de l'akatsuki ayant surpris Sasuke entrer en contact avec une personne qu'il n'est pas censé approcher.
Jouer un rôle. C'est un peu comme un théâtre de marionnettes.
Puisqu'il était de dos, il dit partir un fil de la main d'Hiruko qui s'attacha dans le dos du jeune Uchiha afin de le retenir. Il n'ira nulle part. Pa savant de lui avoir répondu.
Crois-moi, j'aimerais vaquer à mes occupations. Mais tant que tu ne me répondras pas, tu ne pourras pas partir. Pourquoi ne l'as-tu pas supprimé ?

Sasori vous manipule en #D75F68