Souvenirs lointains (FB) - 21.11.23 17:02


Souvenirs lointains..
Aizen Senju marchait en solitaire, chaque pas dans la Vallée de l'Enfer semblait résonner comme le glas d'une tragédie sans fin. Les vapeurs sulfureuses montaient comme des larmes venues des entrailles de la terre, obscurcissant le ciel déjà chargé d'orages perpétuels. Cette vallée était devenue son enfer personnel, un abîme de désolation et d'agonie. La Vallée de l'Enfer, comme son nom l'indiquait, n'était pas un endroit accueillant. Les montagnes rugueuses, aux sommets menaçants, semblaient se pencher sur lui, prêtes à l'écraser sous leur poids imposant. Chaque geyser en éruption crachait des flammes et de la fumée, créant une cacophonie de hurlements élémentaires. La terre elle-même, stérile et craquelée, semblait être assoiffée de sang et de souffrance.
Aizen, épuisé et brisé par les événements qui l'avaient conduit ici, ne pouvait s'empêcher de ressentir l'écho de la douleur qui infusait chaque pierre, chaque brin d'herbe désolé. Il avait hérité du don de ressentir la vie des êtres vivants, et dans cette vallée, il semblait que toute vie était marquée par la souffrance. Les arbres décharnés et les plantes rabougries murmuraient leur tristesse, créant un chœur de lamentations silencieuses.
L'agonie dans la Vallée de l'Enfer était palpable, une présence oppressante qui pesait sur les épaules d'Aizen. Il se rappelait les jours où il était encore le fils prodige de Konohagakure, le génie prometteur qui avait suscité la jalousie de ses pairs. Ses choix, ses idéaux nobles l'avaient conduit à s'opposer à la chasse aux démons et à la guerre imminente, mais il avait été incompris, rejeté par ceux qu'il avait juré de protéger.
La solitude était devenue son seul compagnon, un ami amer qu'il ne pouvait fuir. Sa famille, son père Hashirama, sa mère Mito, tous avaient été touchés par son exil. Son épouse l'avait quitté, préférant le déshonneur de la honte qui pesait sur lui. L'isolement lui avait volé les liens qui avaient jadis donné un sens à sa vie.
La pire douleur était d'être considéré comme un paria, un monstre parmi les siens. Quand il s'était dressé pour protéger son maître, Madara Uchiha, il avait été emprisonné, et Konohagakure avait renié son nom. Les amis d'hier étaient devenus des étrangers hostiles. Ses motivations, son désir de préserver la paix à tout prix, étaient incompris, noyés sous un flot d'accusations et de ressentiment.
Il se souvenait des leçons de Madara, de la camaraderie qu'ils avaient partagée, des idéaux de paix qui les avaient unis. Maintenant, le souvenir de ces moments était empreint de tristesse, une tristesse qui se mélangeait à l'agonie de la vallée. Les nuits étaient les pires, quand l'obscurité l'entourait et que les étoiles semblaient lointaines. Il s'asseyait près d'un geyser en éruption, les flammes se reflétant dans ses yeux tristes. Les murmures de la vallée semblaient devenir des hurlements déchirants, écho de sa propre souffrance. Il méditait, cherchant la clarté, cherchant la paix, mais la douleur était tenace, insaisissable.
Sa famille lui manquait, son père qui le comprenait mais ne pouvait rien faire pour le protéger, sa mère qui l'avait rejeté, son épouse qui l'avait quitté, et l'enfant à naître qu'il n'aurait jamais la chance de rencontrer. Il se demandait s'ils étaient en sécurité, s'ils avaient oublié le paria qu'il était devenu.
La Vallée de l'Enfer était un miroir de son propre désespoir. Les geysers en furie semblaient exprimer sa colère intérieure, les montagnes impassibles, sa solitude insondable. La douleur qu'il ressentait était aussi profonde que les abîmes qui s'ouvraient devant lui.
Aizen Senju errait dans la Vallée de l'Enfer, le fardeau de la douleur et de l'abandon pesant sur ses épaules. Il ne voyait plus d'issue, plus de lumière à la fin de ce tunnel de désolation. La solitude l'avait poussé au bord de l'abîme, et il avait envisagé de mettre fin à sa souffrance, de rejoindre les ténèbres de la Vallée pour de bon.
La faim lui dévorait les entrailles, chaque jour devenait une épreuve insurmontable. Il avait atteint un point où la mort semblait être une délivrance, une échappatoire à sa douleur interne. Il se sentait tellement faible, incapable de trouver la force de continuer. Les murmures de la Vallée semblaient l'encourager à abandonner, à se fondre dans l'agonie de ce lieu maudit.
Cependant, un jour sombre et sinistre, son désir de mourir fut interrompu par une attaque soudaine. Des membres du clan Senju et d'autres shinobis vinrent à lui, portant une haine féroce dans leurs yeux. Ils étaient venus pour sa disparition, persuadés qu'il ne tiendrait pas parole en ne retournant jamais à Konohagakure.
Le choc fut immédiat. La haine, le ressentiment, la fureur émanaient d'eux comme un poison. Ils ne croyaient pas à sa parole, ils ne voulaient pas d'une rédemption qui ne venait pas de Konoha. Et le pire était que sa propre famille était au courant de cette traque. Ses proches, ceux qui auraient dû le soutenir, avaient contribué à son calvaire.
La douleur fut vive quand les armes des assaillants pénétrèrent son corps. Il sentit le froid du métal contre sa chair, le goût du sang dans sa bouche. Pourtant, dans un dernier élan de désespoir, il les repoussa avec une force qui lui restait. Blessé, faible, mais déterminé à ne pas mourir sous les coups de ses agresseurs, il se réfugia au plus profond de la Vallée de l'Enfer.
Là, dans les profondeurs de ce lieu funèbre, il pouvait trouver un moment de répit, un abri temporaire contre ses poursuivants. La douleur pulsait en lui, mais il s'accrochait à la vie, déterminé à découvrir la vérité, à faire la lumière sur les événements qui l'avaient conduit à cette agonie. La trahison de sa propre famille le hantait, mais il refusait de se laisser submerger par la haine. Il voulait comprendre, il voulait se racheter, même si cela signifiait lutter seul contre l'obscurité de la Vallée de l'Enfer.
Aizen Senju sombra dans un sommeil profond, son corps ne cherchant pas activement à se régénérer. Les pensées tournaient dans sa tête, mais une prédominait : Madara. Si jamais il mourait de cette manière, ce serait une honte supplémentaire, une fin indigne de son héritage et de ses idéaux. Il se demandait si les shinobis venus à sa poursuite avaient menti, s'ils avaient compris son désir de rédemption.
Les paroles de son père résonnaient dans sa mémoire, la notion que le village passait avant la famille, la "Volonté du Feu" qui avait été inculquée à chaque shinobi. Aizen continuait de croire en cette idée, mais il se demandait où se trouvait la ligne entre le bien et le mal. Mourir seul dans la Vallée de l'Enfer, une fin qui serait passée inaperçue, ou même méprisée, était-ce le destin qui l'attendait ?
Puis, soudain, des gouttes de pluie le tirèrent de sa torpeur. Il ouvrit les yeux, se laissant envahir par la sensation bienvenue de l'eau qui tombait du ciel. La pluie était rare dans cette vallée aride, et elle lui apporta un certain réconfort, un rappel de la beauté de la nature même dans les endroits les plus sombres. Il décida de se lever, de continuer à lutter pour sa survie. Cependant, son corps était faible, épuisé par les blessures infligées précédemment. Il flancha dès le premier obstacle, s'effondrant sous la pluie qui continuait de tomber.
La douleur, l'agonie et la fatigue semblaient prendre le dessus. Il était en train de perdre espoir, se demandant s'il pourrait jamais trouver un sens à sa vie dans cette vallée inhospitalière. La pluie continuait de le mouiller, comme si la nature elle-même pleurait pour lui.
Aizen Senju, étendu dans la pluie, ricana doucement malgré la douleur qui pesait sur lui. Sa main était posée sur sa flûte, un rappel de son passé, de la musique de la paix qu'il avait partagée avec Madara. La pluie tombait inlassablement, mouillant son corps et sa peau, mais il ne semblait pas s'en soucier. Il fixait les gouttes de pluie qui tombaient du ciel obscur, les laissant glisser sur son visage. La pluie était comme un renouveau, un rappel de la beauté de la nature, même dans les endroits les plus sombres.
Alors qu'il gisait là, trempé par la pluie, une mélodie douce lui vint à l'esprit, une mélodie qu'il avait jouée avec sa flûte dans des temps plus heureux. Il laissa un sourire triste se dessiner sur son visage alors qu'il la jouait mentalement, cherchant un moment de paix dans cet enfer personnel et de la sillfer, espérant que cette chanson parvienne quelque part à son maître. Une chanson d’adieu.. Avec des paroles. Des souvenirs de sa rencontre avec son maître qui l'avait abandonné défilèrent devant ses yeux.
Arya
Re: Souvenirs lointains (FB) - 22.11.23 13:59


Souvenirs Lointains.
Souvenirs
Le soleil déclinait doucement derrière les montagnes qui entouraient la vallée où serait bientôt construit le village caché des feuilles, Konoha. Dans cette lumière dorée de fin d'après-midi, Aizen Senju, un garçon de neuf ans aux cheveux noirs et aux yeux bleutés et violets, se tenait seul sur un rocher près de la rivière Naka. Endroit dont son père lui avait parlé où, il s’amusait à faire des ricochets et rencontré son grand ami Madara Uchiha. Il avait les caractéristiques distinctives des Senju, un des deux clans fondateurs de Konoha, mais il savait que son héritage était différent de celui des autres enfants de son âge.Le jeune Aizen avait grandi dans l'ombre imposante de son père avant que Konoha ne naisse, l’illustre chef de clan Hashirama Senju, et de sa mère, Mito Uzumaki, une puissante kunoichi du clan Uzumaki. Pourtant, malgré ses origines illustres, Aizen ne possédait pas les natures de chakra de son père, ni la capacité à manier le Mokuton, le pouvoir de créer et de contrôler les arbres et les plantes. Cependant, il pouvait communiquer, sentir leur vie, grâce à l’une de ses natures de chakra, mais c’était tout. Cette différence était une épine dans son cœur, et il ressentait la jalousie des autres enfants Senju qui le taquinaient pour ne pas être un "vrai" Senju.
Ce matin, comme les précédents, sur le terrain de jeu, les autres garçons Senju s'amusaient à lancer des kunai, à s'entraîner à utiliser le chakra, et à rivaliser pour prouver qui était le plus digne de la renommée du clan Senju. Aizen, bien qu'il ait un excellent sens de la précision, n'était pas aussi doué dans les techniques de ninja que ses camarades, faut dire qu’il ne s’y était pas réellement intéressé. Au lieu de cela, il avait passé de nombreuses heures seul à perfectionner son tir à l'arc et son art de manier l'épée, devenant un archer et un épéiste habile tout en étant un combattant habile au taijutsu. Mais ce qui le passionnait particulièrement, c'était l'art ancien et mystique des sceaux. Tout comme sa mère avec ses beaux cheveux roux, qu’il aurait aimé hérité, mais s’il en avait été ainsi, n’aurait-il pas été ostracisé plus qu’il ne l’était déjà ?
Les autres Senju ne comprenaient pas cette fascination d'Aizen pour les sceaux. Ils ne voyaient que des symboles ésotériques tracés sur des parchemins, ne saisissant pas l'immense pouvoir et la complexité qui se cachaient derrière ces dessins. Pour Aizen, les sceaux étaient une forme d'expression, une façon de canaliser sa créativité et sa connexion profonde avec le monde qui l'entourait. Il adorait créer des sceaux complexes, imaginant les possibilités infinies qu'ils pouvaient offrir.
Pourtant, malgré ses talents indéniables en tir à l'arc, à l'épée et dans l'art des sceaux ainsi que son taijutsu, Aizen se sentait toujours mis à l'écart. Les autres enfants Senju ne voyaient que ses différences et non ses compétences exceptionnelles. Tout comme l’apparition de ses chaîne qu’il avait utilisé une fois pour aider un ami tombé dans un trou. Il y vit comme de la peur alors que devant sa mère, ils s’écrasaient, mais lui, parce qu’il leur souriait, leur faisait sûrement penser qu’ils en avaient le droit. Pourtant, Aizen avait décidé de tenter sa chance une fois de plus.
« Salut les gars, est-ce que je pourrais jouer avec vous ? »
Les enfants Senju se tournèrent vers lui, et un silence gêné s'installa. Ils échangèrent des regards et semblèrent hésiter. Aizen pouvait sentir les préjugés qui pesaient sur lui, les rumeurs sur son manque de talent en ninjutsu et son héritage mixte qui l'avaient précédé, puis ils se mirent à rire, se moquant ouvertement de lui. Juste au moment où Aizen commençait à se sentir plus petit que jamais, l'atmosphère changea soudainement. Une aura de respect et de crainte emplit l'air lorsque Tobirama Senju, le deuxième membre le plus fort du clan et oncle d'Aizen, apparut à côté de lui. Tobirama observa les enfants Senju d'un regard sévère.
« Que faites-vous ici ? » demanda-t-il d'une voix autoritaire.
Les enfants Senju se raidirent, sentant l'autorité imposante de Tobirama. Ils saluèrent respectueusement. « Nous nous entraînions, oncle Tobirama. Nous voulons devenir de puissants ninjas pour protéger le village. » Tobirama plissa les yeux, son regard se posant sur Aizen avant de revenir sur les autres enfants. « C'est bien de s'entraîner, mais n'oubliez pas que vous devez aussi contribuer au village. Aizen, pourquoi n'es-tu pas en train d'aider ou d'étudier comme tu devrais ? »
Aizen baissa la tête, sentant le regard accusateur de son oncle sur lui. Un sourire malicieux apparut sur son visage alors qu'il essayait de détourner l'attention de son oncle. « Oh, désolé, oncle. Je vais le faire, promis ! » dit-il d'une voix enjouée, agissant comme s'il n'avait pas été touché par le reproche.
Tobirama fixa Aizen d'un regard pénétrant, discernant l'intention derrière son comportement. « Ne fais pas l'idiot, Aizen. Tu es capable de beaucoup plus que cela. »
Celui-ci, hocha la tête. Sous le regard attentif de Tobirama, Aizen décida de montrer à tous qu'il était plus qu'un simple "Senju". Il se mit à aider au village avec zèle, participant à diverses tâches pour soutenir la communauté. Aizen Senju n'était pas seulement un enfant déterminé à prouver sa valeur en tant que ninja, mais aussi un jeune homme compatissant et généreux. Des traits hérités de son paternel. Au moins, il avait hérité quelque chose de lui. Il ne connaissait pas ses natures de chakra dont tout le monde se vantait, mais le fait de savoir qu’il n’avait pas le Mokuton en tant que fils de son père… Ne lui donnait pas envie d’en savoir plus, mais qu’importe, il voulait vraiment aider le village en acceptant d’apporter la nourriture aux membres de l’autre clan avec lequel, le sien avait une histoire difficile, mais qui aujourd’hui étaient unis. Aizen ne comprenait pas vraiment les frictions du passé, car il n'avait jamais vécu ces événements, et il espérait sincèrement que les générations actuelles pouvaient coexister en harmonie. De plus, il trouvait le symbole du clan Uchiha, avec ses éventails et sa forme élégante, incroyablement classe. Il avait entendu parler du Sharingan, la pupille oculaire spéciale qui était une caractéristique héréditaire des Uchiha, et il avait exprimé son désir de voir un jour un tel pouvoir en action.
Ainsi, Aizen se rendait souvent dans le quartier Uchiha avec des provisions, espérant établir des ponts entre les deux clans. Les rencontres étaient parfois teintées de méfiance, les adultes se souvenant des temps de conflit, mais les enfants semblaient plus ouverts à sa présence. Les regards de surprise se transformaient peu à peu en acceptation, bien que prudente. Le petit shinobi, remarqua une petite fille Uchiha qui avait laissé tomber sa poupée par terre. Aizen, toujours désireux de faire preuve de gentillesse, se baissa pour ramasser la poupée et la lui remettre. Cependant, son acte de bonté ne fut pas bien accueilli par un autre enfant Uchiha qui l'accusa soudainement de vol. Le garçon Uchiha cria avec colère : « Voleur ! Rends cette poupée ! »
Aizen, surpris par l'accusation soudaine, se sentit blessé. Il essaya de s'expliquer, de dire qu'il ne faisait que rendre la poupée à sa propriétaire, mais les regards suspicieux des adultes et des autres enfants Uchiha pesaient sur lui. Sans dire un mot de plus, Aizen prit une décision impulsive. Il posa la poupée à terre et se mit à courir à travers le village, ses pas le guidant vers la rivière Naka, un endroit qu'il aimait visiter lorsqu'il avait besoin de réfléchir. Les larmes de frustration embuèrent ses yeux, mais il n'avait pas l'intention de montrer sa vulnérabilité aux autres. Il se dirigea rapidement vers la rivière, laissant derrière lui les conflits et les regards désapprobateurs pour trouver un peu de réconfort dans le doux murmure de l'eau et le calme de la nature environnante.
C’est comme ça qu’il se retrouva sur son rocher. Mais s’ennuyant et ne voyant pas l’heure passée, il décida d’essayer de se mettre aux ricochets. Le garçonnet, perdu dans ses pensées ne sentit pas l’homme s’approchait de lui.
- Tu la lances mal, c’est pour cela qu’elle n’atteint pas l’autre rive.
Il sursauta, et releva la tête pour la pencher sur le côté. Mais, il ne pleura pas et même un grand sourire apparut sur son facies, plus encore quand il lui fit une démonstration. Aizen ouvrit la bouche et ses yeux fixèrent les yeux perçants de Madara Uchiha, le célèbre chef du clan Uchiha (fait dont il est inconscient) pour le regarder avec fascination et admiration :

« Troooop cool mon oncle !!! Je veux moi aussi faire de si beaux lancers !!! Oncle tu es vraiment incroyable !! »
Il resté là figé comme si c’était la chose la plus fantastique qu’il ait vu de sa vie. Il n’était pas idiot, il avait remarqué aussi que c’était un membre du clan Uchiha. Mais, il ne se laissa pas démonter :
« Ne ne mon oncle, tu es un membre du clan Uchiha n’est-ce pas ? Trop biiiien !!! J’adore votre symbole ! C’est mieux que celui de mon clan !! Oups !! »
Il posa ses deux mains sur ses lèvres et regarda de partout pour finalement dire.
« Oncle, tu peux s’il te plaît garder cela pour toi.. Si mon oncle l’apprend.. Je suis bon pour être coincé à faire des pompes et autres avec des tonnes de bois ou faire l’arbre suspendu pendant des heures.. Ou pire.. Il va me jeter par la fenêtre !! »
Est-ce qu’il devrait dire cela à un uchiha ? De toute façon, il trouvait que le symbole du clan de sa mère était beaucoup plus stylé. Il avait dit qu’il voulait l’adopter, d’où le fait qu’il est devenu le symbole de Konoha, du moins, c’est ce qu’il aime penser. Seulement, quand il a dit ça la première fois, la main de son oncle sur sa tête était tellement forte, qu’il a cru qu’il allait mourir et son père était venu à sa rescousse.
- Que fais-tu là au fait ? Tu ne devrais pas être avec les autres pour aider à construire le village ?
Face à la question de Madara, Aizen se racla la gorge avant de répondre, essayant de paraître aussi assuré que possible malgré son propre malaise.
« Eh bien, je... Je préfère parfois être seul, » commença-t-il, hésitant légèrement. « J'aime venir ici pour réfléchir, pour m'entraîner, loin du bruit du village en construction. C'est mon endroit préféré. »
Il avait du mal à exprimer pleinement sa raison de se retirer des autres. La vérité était que même s'il essayait de s'intégrer et de trouver sa place parmi les Senju, il se sentait souvent incompris. Son amour pour les arts tels que l'archerie, l'épée et les sceaux semblait étranger aux autres membres de son clan, et il se retrouvait souvent isolé à cause de ses passions particulières.
« Je veux aider à construire le village, bien sûr, » ajouta-t-il précipitamment, espérant que Madara comprendrait sa situation. « Mais parfois, je ne sais pas comment m'y prendre. Les autres Senju ne me comprennent pas vraiment, et je me sens un peu perdu parmi eux. Je pensais que peut-être... peut-être ici, je pourrais trouver des réponses. »
Il sourit malgré ses paroles. Il ne voulait pas paraître faible devant Madara, mais en même temps, il avait désespérément besoin de quelqu'un à qui parler, quelqu'un qui pourrait le comprendre. Peut-être, juste peut-être, Madara pouvait être cette personne.
Arya
Re: Souvenirs lointains (FB) - 25.11.23 23:42


Souvenirs Lointains.
Madara Uchiha, célèbre chef du clan éponyme, avait jeté un regard perçant à Aizen, le jeune Senju. Ses yeux écarlates semblaient lire au-delà des paroles, déchiffrant les émotions et les intentions de l'enfant qui se tenait devant lui. Aizen, après son sursaut initial, avait réagi d'une manière inattendue. Un sourire lumineux éclairait son visage, son admiration pour le chef du clan Uchiha était palpable. Madara, bien qu'intrigué par cette manifestation d'admiration, maintint son expression stoïque. Le terme "oncle" ne lui était pas familier de la part d'un jeune Senju, mais il décida de laisser cette familiarité non explicite de côté pour l'instant. Aizen, ne se laissant pas démonter par le silence de Madara, poursuivit avec une énergie contagieuse, « Ne ne mon oncle, tu es un membre du clan Uchiha n’est-ce pas ? Trop biiiien !!! J’adore votre symbole ! C’est mieux que celui de mon clan !! Oups !! »
Madara esquissa un sourire léger, reconnaissant l'honnêteté enfantine. L'admiration d'Aizen pour le symbole du clan Uchiha ne pouvait pas passer inaperçue. Le jeune garçon semblait fasciné par l'élégance du design, probablement en contraste avec celui du clan Senju. Il le vit poser ses mains sur ses lèvres, un geste à la fois espiègle et plein d'humour. Les paroles d'Aizen étaient prononcées avec une telle sincérité que Madara ne put s'empêcher de laisser échapper un léger rire. La perspective d'être jeté par la fenêtre semblait être une dramatisation typique de la jeunesse, mais il percevait également une légère pointe de vérité dans les paroles du jeune garçon. Madara, bien conscient des tensions historiques, esquissa un sourire subtil après la fin de son rire. Il ne révéla pas à Aizen la pleine portée de ses paroles, décidant de jouer le jeu avec une légèreté égale.
« Les secrets sont des fardeaux délicats, Aizen. Je respecterai ta demande »,déclara Madara, sa voix résolue trahissant une trace d'humour. « « Cependant, la prochaine fois que tu lanceras une pierre, assure-toi de la libérer avec une intention claire. La précision vient de la concentration et de la connexion avec ce que tu fais. » »
Aizen hocha la tête avec enthousiasme, prenant les conseils du chef du clan Uchiha au sérieux. Madara pouvait voir en lui un potentiel, une curiosité qui allait au-delà des apparences. Il se demandait si ce jeune Senju, avec son amour pour les arts anciens et son désir de comprendre les autres clans, pourrait être un catalyseur pour une meilleure compréhension entre les clans fondateurs.
« Tu es un Senju, n'est-ce pas ? » demanda Madara, se penchant légèrement vers Aizen.
Celui-ci hocha la tête avec fierté. « Oui, je suis Aizen Senju mon oncle ! Et toi ? »
Étrangement, il ne ressentait plus cette solitude qui avait guidé ses pas jusqu’ici. C’était aussi, le premier enfant à ne pas pleurer devant lui… Etait-ce la raison pour laquelle, son esprit tourmenté, se sentait comme apaisé ? Ou alors, était-ce à cause de cette familiarité et en même temps, si différente de ce petit être ? Il décida de mentir par omission pour son identité.
« Mad. Et si tu veux apprendre à lancer des pierres comme un Uchiha, je serais ravi de t'enseigner. C'est toujours bien d'avoir un Senju qui sait lancer des projectiles avec grâce. » Il s'agenouilla à côté d'Aizen, ajustant la position de sa main pour tenir la pierre correctement. « Tout est dans le mouvement fluide et la concentration. Regarde attentivement. »
Madara fit une autre démonstration, cette fois en expliquant les subtilités du mouvement. Aizen l'observait avec une attention intense, absorbant chaque détail. Les rivières, les montagnes et les forêts entouraient la vallée, ignorant les rivalités qui se jouaient entre les clans. Pour un bref moment, tout semblait suspendu dans une bulle d'innocence, loin des tumultes de la fondation de Konoha.
« Maintenant, à ton tour » dit Madara en tendant une pierre à Aizen.
Aizen prit la pierre avec sérieux, mimant les mouvements de son "oncle" avec concentration. La pierre tourbillonna dans l'air avant de s'écraser à quelques mètres d'eux. Cependant, plutôt que de le décourager, un éclat déterminé brilla dans les yeux d'Aizen. Rien à voir avec son ami Hashirama qui s’était mis à pleuré. Cet enfant, était unique. Il le ressentait.
« Pas mal pour une première tentative, petit Senju. Continue à pratiquer, et bientôt, tu pourrais rivaliser avec les meilleurs lanceurs du clan Uchiha. »
Toutefois, il ne put s’empêcher de lui poser une question. Qu’est-ce qu’un petit Senju, se retrouvait ici, littéralement perdu. La joie, celle flamme dans ses prunelles, diminua. Madara observa attentivement Aizen, ses yeux perçants analysant chaque nuance de l'expression du jeune garçon. Il pouvait sentir la tension dans les paroles d'Aizen, la lutte intérieure entre la volonté de s'intégrer et le besoin fondamental d'exprimer sa véritable nature. Une brise légère souffla à travers la vallée, comme si elle portait avec elle les murmures de l'âme tourmentée d'Aizen.
« Être seul est parfois nécessaire », répondit Madara d'une voix calme, laissant planer une profondeur qui transcendantait la simple conversation. « C'est là que tu découvres qui tu es réellement, loin des attentes et des regards des autres. »
Il s'assit sur un rocher à côté d'Aizen, regardant le village en construction au loin. Les silhouettes des ouvriers s'activaient, construisant les fondations d'un avenir incertain. Madara comprenait le poids qui pesait sur les jeunes épaules d'Aizen, partagées entre la loyauté envers son clan et la quête de sa propre identité.
« Les Senju peuvent être durs à comprendre parfois, je le sais. » déclara Madara en observant le visage d'Aizen. « Ils sont souvent absorbés par le chakra et les techniques de combat, négligeant la richesse d'autres formes d'expression. Mais cela ne fait pas de toi un étranger parmi eux. Au contraire, cela te rend unique. Être « unique », n’est pas une tare en soit au contraire, cela signifie que personne ne peut te remplacer. »
Arya
Re: Souvenirs lointains (FB) - 30.11.23 11:13


Souvenirs Lointains.
Les doutes qui tourmentaient son esprit semblaient trouver un écho compatissant dans les paroles du chef du clan Uchiha.
« Ne sois pas trop dur envers toi-même, Aizen Senju. Les chemins que nous choisissons ne sont pas toujours compris par les autres, mais c'est la persévérance dans nos convictions qui définit notre véritable force », ajouta Madara d'un ton apaisant.
Aizen sentit un poids se lever de ses épaules alors que les paroles de Madara perçaient la carapace qu'il avait érigée. Il n'était peut-être pas seul dans ce sentiment d'incompréhension, et la validation par un membre du prestigieux clan Uchiha était un baume apaisant pour son âme tourmentée. L’enfant, absorbait chaque mot de Madara, les laissant résonner dans son esprit comme une mélodie réconfortante. Les paroles du chef du clan Uchiha pénétraient profondément, apportant une clarté bienvenue à ses pensées tourmentées. Être unique... Aizen mâchonnait ces mots dans son esprit, les goûtant comme s'ils étaient une révélation. L'idée que sa différence pouvait être une force, plutôt qu'une faiblesse, le remplissait d'une lueur d'espoir. Madara semblait voir en lui une valeur que d'autres avaient peut-être négligée.
« Merci oncle. Ces mots... ils signifient beaucoup pour moi. » Madara inclina la tête en signe d'approbation, comprenant que ses paroles avaient touché une corde sensible chez Aizen.
Aizen se sentait comme un bourgeon qui commençait à s'épanouir, découvrant une nouvelle compréhension de sa propre identité. La pression de devoir se conformer aux attentes des autres s'estompait, laissant place à une acceptation de soi émergente. « Unique.. » répéta Aizen, laissant le mot résonner dans son esprit. L'idée de ne pas être un étranger parmi les Senju, mais plutôt d'être une essence précieuse et irremplaçable, lui apporta un sentiment de réconfort. Madara, chef du clan Uchiha, semblait comprendre la valeur de l'individualité, même dans une société souvent dominée par la conformité. Madara leva un sourcil, discernant le changement d'attitude chez Aizen. Le jeune Senju se redressa, ses yeux reflétant une nouvelle détermination.
Pourtant, un voile d'incertitude persistait. La peur de ne pas être compris par son propre père, Hashirama, restait un fardeau. Aizen avait longtemps cherché à gagner l'approbation de son père, mais les attentes enracinées dans le clan semblaient souvent insurmontables. Il se tourna vers Madara, son regard cherchant la sagesse dans les yeux perçants du chef du clan Uchiha.
« Mon oncle, comment as-tu trouvé ta voie, surtout dans un clan où les traditions sont profondément ancrées ? »
Madara contempla le ciel ensoleillé, un voile de mélancolie assombrissant son regard. Il laissa échapper un soupir, comme si chaque nuage portait le poids d'une histoire qu'il s'apprêtait à partager.
« Aizen, trouver sa voie n'est jamais un chemin facile, surtout dans un clan où les traditions sont comme des racines profondément ancrées. Cela implique de défier les attentes, de naviguer à contre-courant, et parfois, de sacrifier des parties de soi-même. »
Il laissa un moment de silence s'installer, plongeant dans une réflexion profonde sur sa propre personne. Si son cadet était au courant qu'il construisait un village avec leur "ennemi", il se retournerait sûrement dans sa tombe. Bien que les membres de leur clan soient heureux et que, en tant que chef, assurer leur sécurité demeure une priorité, il ressentait un vide intérieur que personne ne pouvait combler. Malgré son rôle de leader, il se sentait lui aussi comme un étranger au sein de son propre clan.
« Les Uchiha sont un peuple passionné, lié par le Sharingan et les liens du sang. Mais parfois, cette passion peut être aussi une malédiction. J'ai dû faire des choix difficiles, affronter des adversités internes et externes. Pour atteindre la grandeur, il faut parfois s'éloigner du chemin tracé par les générations précédentes. »
Il tourna son regard vers Aizen, ses yeux révélateurs semblant pénétrer les strates même de l'existence. Dans ce moment de silence, les souvenirs de son passé tumultueux et les responsabilités de son présent se mêlèrent dans une danse complexe. Son frère, la figure indélébile de l'honneur familial, restait omniprésent même dans sa vie actuelle. Le poids de la loyauté envers le clan se faisait ressentir. Dans ce moment de contemplation, il se demanda si la construction de ce village, cette alliance improbable, était la clé pour combler le vide qu'il ressentait. Les yeux fixés sur Aizen, il se retrouva face à une réalité complexe, tissée de conflits intérieurs et d'aspirations contradictoires.
« On se sent souvent à l'écart, même au sein de son propre clan. C'est là que la vraie solitude réside, dans le fait de comprendre que même ceux qui partagent votre sang peuvent ne pas comprendre la profondeur de notre parcours intérieur. »
Madara fit une pause, plongé dans une réflexion profonde. Son regard, d'ordinaire impassible, révéla une tempête d'idées et d'émotions qui tourbillonnaient en lui. Les souvenirs du passé et les ambitions pour l'avenir s'entremêlaient dans l'obscurité de ses prunelles, créant une toile complexe de pensées. Le poids de l'héritage Uchiha reposait sur ses épaules, chaque décision portant la trace de l'histoire de son clan. Cependant, même dans ses moments de triomphe, une part de lui restait insatisfaite. Cette approche envers cet enfant, bien que pragmatique, était elle la voie à suivre pour réaliser ses aspirations profondes ? Madara se questionna sur la nature des liens qu'il tentait de tisser. Était-ce une quête pour combler le vide qui persistait malgré ses réussites, ou bien était ce une stratégie calculée pour renforcer son pouvoir ? Après tout, cette lueur dans le regard de cet enfant… Était ce qu’il pourrait nommer son propre reflet dans le miroir…
Arya
Re: Souvenirs lointains (FB) - 01.12.23 14:48


Souvenirs Lointains.
Le silence entre eux devint tangible, comme si l'espace était saturé des histoires non racontées qui pesaient sur Madara. Aizen ressentit l'intensité de ces instants, une atmosphère chargée d'une sagesse ancienne et d'une quête inassouvie. Madara, perdu dans la contemplation du ciel, sembla s'effacer du présent pour replonger dans les méandres de son passé.
« Mais c'est dans cette solitude que la véritable croissance survient. C'est là que l'on forge son identité, loin des jugements et des attentes des autres. La clé, Aizen, réside dans la compréhension que l'on ne peut pas contrôler le regard des autres, mais on peut contrôler comment on répond à ces regards. »
Madara pointa vers le ciel sans nuages, ses paroles résonnant comme une mélodie profonde. Les constellations invisibles à l’œil nu, semblaient être des témoins silencieux. Des spectateurs des dilemmes intérieurs, des sacrifices et des victoires de ceux qui avaient trouvé leur voie dans ce monde tumultueux. Aizen, captivé par la puissance des paroles de Madara, sentit une connexion mystique avec ce ciel. Il força même sa vue, pour essayer de voir ce que cet homme dont, il ne connaissait pas réellement l’identité essayait de voir. Il vit des oiseaux déployant grandement leurs ailes. Ils semblaient si libres de jugement, des responsabilités et attentes qu’on attendait d’eux.
« Tu ne les vois pas, maintenant, mais… Chaque étoile là-haut a connu des moments sombres, des périodes où elles se sont éteintes à l'intérieur. Mais c'est cette obscurité qui a donné naissance à leur éclat. De même, nos propres adversités, nos moments de solitude, contribuent à sculpter la lumière unique que nous offrons au monde. »
Aizen, resté silencieux pendant un moment, sentit une gratitude profonde envers son oncle. Les paroles de Madara avaient ouvert des portes mentales et émotionnelles qu'il n'avait jamais imaginé explorer. Il contempla le ciel, dont ce dernier, sembla lui sourire en un doux encouragement. Madara n’ayant pas véritablement répondu à la précédente question de ce jeune garçon dont il ne connaissait que l’identité de surface, se tourna vers lui. Il se sentait « proche » de lui, pour diverses choses. Cependant, la question persistait dans son esprit, comme un murmure de la brise saisonnière. "Mon oncle, comment as-tu trouvé ta voie, surtout dans un clan où les traditions sont profondément ancrées ?" Madara, de retour psychiquement à côté d'Aizen, fixa l'horizon lointain. Le couché du soleil, colorait le ciel d'une palette de teintes chaleureuses, et le chef du clan Uchiha semblait être plongé dans les souvenirs d'une époque lointaine.
« Trouver sa voie est une danse délicate entre honorer les traditions et s'affranchir de leurs chaînes. Les Uchiha sont nés avec des liens puissants, des obligations qui peuvent souvent sembler écrasantes. Mon propre chemin a été pavé d'obstacles, d'ombres et de sacrifices. J'ai dû abandonner des parties de moi-même pour suivre le devoir envers le clan. »
Chaque syllabe prononcée par cet homme à la stature imposante, était comme une note dans une symphonie, capturant l'attention d'Aizen, qui écoutait avec une concentration intense. Il ne se souciait pas de la puissance ou de la position sociale de celui qu’il avait surnommé « oncle », car dans cet instant, ils étaient simplement deux individus partageant leurs fardeaux intimes. Les nuances de la voix de l'homme résonnaient dans la pièce, tissant une toile d'histoires, de luttes et de triomphes. Aizen, se laissait emporter par cette expérience partagée, où les masques étaient abaissés, même si temporairement. Le garçonnet ne pouvait s'empêcher de ressentir une affinité, aussi fugace soit-elle, envers cet homme qui partageait si ouvertement ses luttes. C'était comme si, à travers ces récits, ils se découvraient des points communs.
« Il y a eu des moments où je me suis senti comme un étranger dans mon propre clan, même en dépit de ma position de chef. La grandeur exige des sacrifices, et parfois, ces sacrifices isolent. Les traditions peuvent être comme des chaînes, mais elles sont aussi les racines qui nourrissent notre héritage. Il faut trouver l'équilibre entre l'ancien et le nouveau, entre l'obligation envers le clan et la recherche de soi. »
Cependant, le véritable tournant de cette conversation allait être révélé. Alors que Madara Uchiha continuait à dévoiler les couches de son être, Aizen, avec une perspicacité soudaine, commença à percevoir les signes subtils de son identité. Ces indices ne pouvaient pas être ignorés, et la réalisation s'insinua progressivement dans l'esprit d'Aizen. Soudain, le masque de l'anonymat fut levé. Aizen réalisa avec un éclat de compréhension que son interlocuteur n'était autre que Madara Uchiha, une légende vivante et une force puissante dans son propre monde. Aizen, les yeux brillants d'admiration, prit un moment pour assimiler la réalité de la situation. Il regarda Madara avec une lueur d'étonnement et d'enthousiasme.
« Tu es vraiment Madara Uchiha, mon oncle ? La légende vivante dont tout le monde parle ? Les batailles que vous avez menées, les pouvoirs que vous possédez... C'est incroyable ! »
Arya