Reflections of Suigetsu - 19.11.23 15:53

La résidence, nouvelle planque du groupe Taka se dressait silencieuse, témoin majestueuse des générations futures, en surplombant Konoha. La journée débuta doucement, bercée par les premiers rayons du soleil filtrant à travers les volets. Suigetsu Hozuki, qui avait des journées difficiles à cause d’un troll blond, s'étira avec détermination. Aujourd'hui, il avait décidé de tracer sa propre voie, loin des ombres qui avaient marqué son passé, pour se préparer à affronter les ennemis futurs à venir. Son frère, spectre constant dans sa vie, aurait probablement raillé sa décision. Pourtant, Suigetsu était prêt à sacrifier son rêve initial pour un chaton grincheux, qui, d'une manière étrange, avait changé le cours de son destin. Libéré des griffes d'Orochimaru, il n'osait pas encore démêler les fils de l'intrigue tissée par cet être mystérieux. Enfin, il en avait des pièces du puzzle. Ils devaient retrouver Naruto Uzumaki, le shinobi de Konoha qui emplissait toutes les pensées de son leader.
Son regard se posa sur l'épée accrochée au mur, héritage de Zabuza, son ancien maître. Une lame trop lourde, trop rigide pour son style de combat fluide. Il avait besoin de quelque chose de plus souple, de plus conforme à sa personnalité unique. Mangetsu, son grand-frère, aurait manié cette épée avec une maestria naturelle, mais Suigetsu était déterminé à trouver la sienne. Bien que son but était aussi de dépasser ce frère qui n’était plus. Dépasser cet être en pouvant manipuler toutes les épées. Devenant ainsi leur gardien, et jaugeant chaque épéiste qui pourrait être le véritable propriétaire de l’arme. L’hôte de Hachibi en possédait une, tout comme le petit mignon du cinquième Mizukage actuel.
L'entraînement commença une fois, qu’il se retrouva dehors, proche d’une cascade. Son chakra était faible. De nature, plus réfléchie qu’il n’y paraît, l’adolescent de 16 ans, avait opté pour s’entraîner ici. Un lieu où, il aurait un tant soi peu, de contrôle si jamais, il était attaqué. Les mouvements gracieux de "l'anguille", surnom qu’il allait sûrement garder jusqu’à son dernier souffle, fendirent l'air. La lame de Zabuza dans ses mains, il ressentait le poids de son héritage. Un héritage qu'il comptait bien honorer en devenant de plus en plus puissant, en demeurant le bras gauche de Sasuke. Les récents membres du groupe, dont Miya-chan, avaient apporté une touche de fraîcheur à leur équipe, rétablissant un certain équilibre. Cette fille, elle, avait réussi à redorer la réputation des femmes auprès de lui. Avec Karin, qui le frappait à chaque occasion, le jeune Hôzuki, commençait à croire volontiers que toutes les femmes étaient dotées d'une impulsivité notoire. Cependant, derrière les gifles et les sautes d'humeur, il percevait une complexité intrigante chez sa partenaire rousse. Elle était bien plus que ce qu'elle laissait paraître, une force de la nature, une bourrasque de flamme qui ne demandait qu'à être explorée.
Cependant, même avec la détermination apparente de Suigetsu, il était évident qu'il ne pouvait échapper aux échos de son propre passé. Le poids de cette anticipation avait poussé Suigetsu à prendre une décision cruciale : s'entraîner ici, et maintenant. Sasuke, quant à lui, était une préoccupation constante. Le jeune Uchiha, avec son regard distant et ses motivations énigmatiques, inquiétait le nukenin de Kiri, plus qu'il ne l'aurait voulu. C'est peut-être pour cette raison qu'il avait choisi qu’il ne pouvait pas se reposer sur ses lauriers. Au-delà des exercices physiques, Suigetsu était également en quête de réponses intérieures. Il cherchait à comprendre pourquoi Orochimaru exerçait une influence aussi profonde sur lui, pourquoi la simple mention de Kimimaro faisait ressurgir des émotions complexes. L'entraînement devenait un moyen de se préparer mentalement à ce qui se présentait à lui, de renforcer son esprit face aux démons du passé. L'anguille se laissa absorber par ses réflexions. L'ombre de Kimimaro planait comme un nuage sombre, mais il secoua la tête, chassant ces pensées. Peut-être que c’était un rappel constant, qu’il ne pouvait pas confier sa vie ou bien sa confiance en cet être perfide. Aujourd'hui, il se devait de se concentrer sur son propre avenir.
La peur de croiser la route de cet être impie, Lord Orochimaru, de devoir faire face à l'incarnation même de la terreur, le hantait en réalité. Suigetsu espérait ardemment que ce moment serait repoussé aussi loin que possible. Cependant, il ne comptait pas trop sur la chance. Surtout, concernant les derniers évènements qu’il avait rencontré. Son instinct lui murmurait que leur rencontre était inévitable, que le serpent maudit surgirait dans son existence à un moment ou à un autre. Il secoua de droite à gauche la tête. Il devait faire le vide dans son esprit. Une erreur, était si rapidement arrivée. S’il souhaitait devenir plus fort, il allait falloir qu’il travaille plus sérieusement. Peut-être qu’il devrait abandonner ses mouvements d’épées et méditer sous cette cascade pendant des heures. Ce n’est pas avec un esprit « tourmenté » par ses camarades qu’il pourrait évoluer. Il ne pouvait pas et ne devait pas prendre de retard. Il ne laisserait pas ce troll, lui voler cette place auprès de Sasuke sans se battre.
Re: Reflections of Suigetsu - 20.11.23 16:18

Suigetsu fixa la cascade rugissante devant lui, sentant l'énergie tumultueuse de l'eau qui s'abattait sur les rochers. La décision de méditer sous l'eau de la cascade lui était venue comme une inspiration soudaine. Un moyen de faire le vide dans son esprit tourmenté. Il se rappela les enseignements de son ancien maître Zabuza, qui avait souvent parlé de la nécessité de trouver la paix intérieure au milieu du chaos. En effet, son défunt maître, prônait de devenir une arme sans sentiments. Il n’y était finalement jamais arrivé d’après sa fin. Il s’était attaché à un jeune garçon. Alors, sans hésiter davantage, Suigetsu se déshabilla, laissant ses vêtements sur le rivage, et pénétra dans l'eau froide de la cascade. Le froid mordant n’était pas désagréable. Le point noir, était la force de l'eau qui était presque écrasante. Les tourbillons et les remous menaçaient de le déséquilibrer à tout moments. Cependant, Suigetsu ne recula pas. Sa décision était ferme. Avec l’arrivée du gnome blond, il s’était ramolli. Il se félicitait de s’en être rendu compte. Il ferma les yeux, se concentrant sur sa respiration et la sensation de l'eau qui le caressait. Peu à peu, il se laissa immerger complètement, son corps devenant un avec le flux de la cascade.
Sous l'eau, il se sentait à la fois apaisé et revigoré. L'assaut constant de l'eau semblait laver ses pensées, chassant les doutes qui tourbillonnaient dans son esprit. Au fil des minutes qui s'écoulaient, Suigetsu ressentit une connexion plus profonde avec l'élément aquatique qui avait toujours été une partie intégrante de sa nature en tant que membre du clan Hozuki. L’était était la force tranquille. Une force dangereuse, qui s’écoule silencieusement et qui frappe sans aucun avertissement. La mort, tremper ses mains de sang, n’étaient pas un fin en soi, mais elle était sa base. L’ignorer, comme il l’avait fait, c’était ignorer l’essence même de qui il était. Ses sens aiguisés et à l’affût, il abaissa ses paupières.
Alors que son esprit commençait à s'apaiser, Suigetsu se remémora les raisons qui l'avaient poussé à choisir cette voie. Un chemin qui ne lui correspondait pas. Sasuke, le leader charismatique de Taka, restait une énigme qu'il ne pouvait totalement déchiffrer. L'incertitude quant à son véritable objectif, ses motivations et sa vision du monde le tourmentaient. Cependant, au lieu de laisser ces doutes le submerger, Suigetsu décida de les affronter tête haute. Si lui, ne le mettait pas devant le fait accompli d’une manière ou d’une autre, personne ne le ferait. Il était hors de question qu’il laisse, son sauveur se noyer à une profondeur qu’il serait incapable d’atteindre.
Il visualisa Sasuke dans son esprit, son regard perçant et distant. Les pensées tumultueuses concernant les intentions cachées de son leader commencèrent à se dissiper. Suigetsu comprit que s'il voulait véritablement comprendre l’Uchiha, il devait d'abord trouver la clarté en lui-même. À travers la méditation sous la cascade, il espérait éclaircir les eaux troubles de son propre esprit. Les mouvements gracieux de "l'anguille" qu’il était, sous l'eau symbolisaient sa quête de fluidité, de flexibilité mentale. Il décida de se laisser aller aux courants, de suivre le flux sans résistance. Les images de son frère Mangetsu, de Karin, de Jugo, et de tous les membres de Taka dansaient dans son esprit. Suigetsu réalisa qu'il ne pouvait pas être laissé pour compte dans les ténèbres de son passé. Il devait émerger, non pas comme une ombre, mais comme une force claire et déterminée.
Les doutes qui le rongeaient concernant son rôle au sein de Taka commencèrent à se dissiper. Il accepta que sa place ne soit pas simplement celle d'une ombre protégeant de l'arrière, mais aussi celle d'un membre actif. Un élément essentiel de l'équipe. L'idée de devenir une force positive, une source d'inspiration plutôt qu'une protection silencieuse, prit forme dans son esprit. Mais, est-ce qu’il pourrait le devenir ? Telle était la question. Cet entraînement sur lui-même, était pour trouver la réponse.
Cependant, même dans son désir de clarté, la présence persistante d'Orochimaru flottait comme une ombre au-dessus de lui. Suigetsu choisir de ne pas être défini par son passé afin, de ne pas laisser gagner son « maître ». Orochimaru avait laissé une cicatrice profonde, mais il était temps pour Suigetsu de guérir et de se libérer de cette emprise. De ne plus redouter d’être dans la même salle que lui.
La cascade, tel un sanctuaire d'eau rugissante, devint le théâtre de sa transformation intérieure. Les doutes sur Sasuke, le fardeau du passé, tout semblait s'estomper alors qu'il continuait à méditer. Suigetsu commença à percevoir son rôle comme un équilibre entre l'ombre et la lumière, entre la protection et l'action. Il n'était plus simplement l'assassin glissant dans l'ombre, mais une force qui pouvait éclairer le chemin pour ses compagnons d'équipe. Si Sasuke sombrait, c’était à lui de freiner sa chute. Chute qui s’arrêterait que lorsque, Uzumaki Naruto apparaîtrait. Il devait, jusque là, tenir.
Les pensées de devenir une ombre protectrice s'évanouirent au profit d'une nouvelle vision. Il ressentit l'énergie de l'eau, la force de la cascade qui symbolisait la puissance inaltérable de la nature. Suigetsu se promit de devenir une force naturelle, un élément essentiel de Taka qui ne se contentait pas de suivre, mais qui guidait et inspirait. La route à arpenter ne sera pas de repos. Ses pensées, ses sentiments, ses gestes s’arrêtèrent au fil du temps. Toutefois, il resta là, sous cette eau, laissant cette dernière faire disparaître les dernières émotions subsistantes à l’intérieure de lui.
Re: Reflections of Suigetsu - 22.11.23 18:10

La journée s'étira doucement, bercée par le murmure incessant de la cascade. Suigetsu demeura immobile sous l'eau, son esprit en osmose avec les tourbillons et les remous qui l'entouraient. Il choisit de rester là, dans ce sanctuaire liquide, une méditation prolongée pour atteindre une communion totale avec l'élément aquatique qui le berçait. Les heures défilèrent, mais pour lui, le temps semblait suspendu, enveloppé dans la toile apaisante de l'eau qui le caressait. Les pensées tumultueuses qui avaient naguère tourbillonné dans son esprit commencèrent à s'apaiser. Sasuke, Taka, Orochimaru – toutes les inquiétudes qui l'avaient tourmenté furent peu à peu emportées par le flux de l'eau. La cascade, tel un mantra vivant, chuchotait des secrets anciens, et Suigetsu était réceptif à son message, laissant les doutes se dissoudre dans les tourbillons.
Son corps flottait, presque inconscient de la frontière entre lui et l'eau. L'anguille, symbole de sa fluidité et de son agilité, semblait fusionner avec l'essence même de la cascade. Les caresses incessantes de l'eau semblaient effacer les contours de sa silhouette, créant une harmonie entre le liquide et le solide. La froideur initiale de l'eau avait disparu, remplacée par une sensation de chaleur et de légèreté. Suigetsu, sous l'influence bienfaisante de la cascade, se sentait devenir une extension de l'élément qui le submergeait. La nuit tomba lentement, mais Suigetsu demeura sous la cascade, fidèle à son engagement de rester jusqu'à ce que la clarté intérieure soit totale. La lueur de la lune dansait sur la surface de l'eau, créant des motifs scintillants qui semblaient s'étendre à l'infini. Il pouvait percevoir la lueur argentée à travers ses paupières fermées, une présence apaisante qui accompagna son voyage intérieur.
Les pensées de Sasuke, autrefois des énigmes complexes, commencèrent à se dévoiler dans l'esprit de Suigetsu. Il voyait Sasuke comme une étoile lointaine, éclairant le ciel nocturne de son aura mystérieuse. La cascade, le guide silencieux de sa méditation, semblait lui murmurer que pour comprendre Sasuke, il devait d'abord comprendre son propre reflet intérieur. Chaque goutte d'eau qui le touchait devenait un miroir, reflétant les fragments de sa propre identité. L'idée de devenir une ombre protectrice persistait, mais elle évoluait. Suigetsu réalisait que sa force ne résidait pas dans l'effacement de sa présence, mais dans la façon dont il pouvait être une force active tout en restant discret. Comme les courants invisibles qui guidaient l'eau de la cascade, il pouvait influencer sans être vu, protéger sans être constamment présent.
Orochimaru, la source de ses tourments les plus profonds, n'était plus une ombre menaçante dans son esprit. Suigetsu percevait plutôt cette présence comme une leçon difficile, un catalyseur qui l'avait forgé, mais qui ne devait pas dicter son avenir. Les eaux de la cascade semblaient laver les stigmates laissés par le serpent maudit, laissant derrière lui un Suigetsu renouvelé, prêt à affronter ce qui allait suivre. Au fil des heures passées sous la cascade, Suigetsu plongea profondément en lui-même. Il se mit à revisiter les moments où son passé avait défini son chemin, où ses choix avaient été guidés par des ombres lointaines. Il se confronta à chaque peur, à chaque doute, les laissant s'évaporer dans l'écume de la cascade. Le rugissement constant de l'eau devint une symphonie enveloppante, le son de sa propre renaissance intérieure. Il comprenait que devenir une force harmonieuse au sein de Taka signifiait également embrasser la complexité de chaque membre, y compris lui-même.
La première lueur de l'aube se dessina à l'horizon, teintant le ciel d'une palette de couleurs douces. Suigetsu émergea lentement de l'eau, ses vêtements collant à sa peau, laissant derrière lui la cascade qui avait été son sanctuaire. La fatigue physique n'était rien comparée à la légèreté qui emplissait son être. Il se tint debout, sur la rive, et observa le monde qui s'éveillait à nouveau.
Lorsque ses compagnons de Taka découvriraient qu'il était resté toute la journée et la nuit dans la cascade, ils pourraient être perplexes, voire inquiets. Mais Suigetsu savait que sa transformation intérieure ne pouvait pas être expliquée par des mots. C'était une expérience personnelle, un voyage au cœur de soi-même.
La résidence de Taka s'étendait devant lui, majestueuse sous la lumière croissante du jour naissant. Suigetsu sourit, sentant que quelque chose de nouveau s'était éveillé en lui. Il était prêt à être cette force équilibrée, à guider sans dominer, à protéger sans s'effacer. La cascade avait été son mentor silencieux, et maintenant, il était temps de continuer l’entraînement.
Ainsi, il enfila ses vêtements, le tissu glissant sur sa peau, tandis qu'il empoignait l'épée autrefois brandie par Zabuza. L'entraînement ne s'achevait pas là. Il ressentit le poids familier de la lame dans sa main, un héritage de maître à disciple. La détermination brilla dans son regard, une lueur qui transcenda la fatigue de la méditation prolongée.
« Je ne compte perdre contre personne à partir d’aujourd’hui. »
Re: Reflections of Suigetsu - 24.11.23 15:31

Les premières lueurs de l'aube éclairaient progressivement la vallée, créant une mosaïque de teintes douces qui baignaient Suigetsu dans une lumière naissante. Il se tenait au bord de la cascade, prêt à entamer la phase de l'Obscurité Volontaire lors de cette matinée réveillée par le soleil après ses exercices de respiration. Le bandeau sombre qu’il avait récupéré de retour sur la terre ferme, glissa délicatement sur ses yeux, l'immergeant dans un monde où la vision était une étrangère temporaire.
Il ajusta le bandeau sombre sur ses yeux, plongeant instantanément dans l'obscurité. Ses paupières closes avaient l'habitude de la pénombre, mais cette immersion volontaire dans l'obscurité complète était une expérience nouvelle, une exploration de l'inconnu qui éveillait à la fois son excitation et une pointe d'appréhension. Dans l'obscurité, les bruits de la cascade semblaient s'amplifier, chaque goutte d'eau résonnant comme un écho mystérieux. Ses oreilles, habituées à discerner les subtilités du monde qui les entourait, s'aiguisaient encore davantage. Le rugissement de la cascade était maintenant un murmure puissant, une mélodie d'une profondeur insoupçonnée. La désorientation initiale était empreinte d'une douce quiétude, car la nature elle-même semblait accueillir ce voyage sensoriel. Les premiers pas dans l'obscurité naissante étaient hésitants, mais Suigetsu sentit rapidement la terre accueillante sous ses pieds nus, et le frôlement léger de l'air matinal. Les ténèbres se transformèrent en opportunité, une toile sur laquelle peindre une nouvelle palette de sensations.
Les sons de la nature prenaient une nouvelle vie dans le silence ambiant. Les chants des oiseaux matinaux semblaient résonner plus clairement, chaque trille devenant une note distincte dans une symphonie qui s'éveillait avec le jour. Suigetsu prêta une oreille attentive à chaque son, tentant de déchiffrer les nuances subtiles de chaque gazouillis, créant ainsi une connexion invisible avec les artistes ailés de la matinée. Le vent, doux et frais, effleurait son visage. Les feuilles des arbres bruissaient, offrant une mélodie apaisante qui était accentuée par le doux balancement des branches. Suigetsu, privé de la vue, se laissa emporter par cette danse du vent, discernant les directions changeantes, les variations de pression qui lui servaient de boussole dans ce monde sans images.
Sa main glissa le long du tronc d'un arbre, sentant l'écorce texturée sous ses doigts. Le toucher devint une manière de cartographier l'environnement qui l'entourait. Les éléments minéraux, végétaux, et aquatiques se mêlaient dans une symphonie tactile, chaque contact révélant une partie de l'histoire de la nature. Soudain, un changement subtil dans l'air attira son attention, une fragrance délicate portée par la brise matinale. Suigetsu se concentra sur cette odeur, identifiant la présence de fleurs sauvages à proximité. Il se déplaça avec précaution, laissant les parfums envoûtants guider ses pas dans la douce obscurité. Chaque inspiration était une plongée plus profonde dans la richesse olfactive de la matinée.
Le bruit de la cascade, autrefois un murmure constant, devint un guide sonore dans l'obscurité naissante. Les variations de son intensité, les échos contre les parois de la vallée, formaient une carte auditive. Suigetsu se laissa guider par le rugissement de l'eau, ajustant sa trajectoire en fonction des nuances acoustiques de la cascade qui se réveillait avec la journée. Les minutes semblaient s'étirer dans une éternité sensorielle. Suigetsu, toujours dans l'obscurité volontaire, avait abandonné l'idée de la vision. Il avait décidé à voir avec d'autres yeux, à percevoir un monde qui transcende les limites de la vue ordinaire. Les ténèbres ne deviendraient ainsi plus une entrave, mais un allié, révélant une réalité plus profonde. Une réalité qu’il ne connaissait pas. Il mangerait ce qu’il trouverait en se liant à l’odeur et au toucher.
Le temps s’écoulait, mais depuis combien de temps ? Il ne le savait pas. Il s’était perdu, éclaté plusieurs fois contre contre les arbres, mais avait continué de marcher à travers la forêt toute la journée et la nuit.
Journée 3
Un peu avant les premières lueurs de l’aube, en se réveillant, une étrange quiétude s'installa en lui. L'obscurité était devenue son alliée, une compagne silencieuse qui lui avait ouvert les portes d'une perception renouvelée. Les doutes qui l'avaient peut-être assailli initialement s'estompaient, remplacés par une confiance grandissante en ses capacités. Il réalisa que, en tant que Hozuki, son lien avec l'eau avait joué un rôle crucial dans cette expérience. La brume légère qui se formait autour de lui, créée par la proximité de la cascade, était devenue une extension de sa conscience. Il pouvait sentir les microgouttelettes d'eau dans l'air, les percevant comme des signaux délivrés par la nature elle-même.
La matinée s'étendait devant lui, mais Suigetsu ne ressentait plus l'obscurité comme une limite. Il se tenait au bord de la cascade, les yeux toujours bandés, mais son esprit était clair, ses sens en éveil. L'obscurité volontaire était devenue une passerelle vers la compréhension, une étape vers la maîtrise de soi. Quand enfin il ôta le bandeau, les premières lueurs du jour l'accueillirent avec une tendresse chaleureuse. Il plissa des yeux, la lumière les brûlant, mais petit à petit, ses prunelles supportèrent cette nouvelle lumière. Les contours de la vallée se révélaient progressivement, chaque détail émergeant de l'ombre. Suigetsu sourit, reconnaissant que la lumière avait une saveur différente après avoir dansé avec l'obscurité. La cascade continuait son chant, et l'aube était devenue une compagne lumineuse de cette exploration sensorielle, une alliée dans son chemin vers la clarté intérieure.
Re: Reflections of Suigetsu - 25.11.23 17:01

La troisième journée d'entraînement s'étira comme un ruban infini, enchevêtrant Suigetsu dans une danse constante avec les sens. Le soleil était au zénith lorsqu'il repartit vers la cascade, résolu à approfondir encore plus sa connexion sensorielle avec le monde qui l'entourait.
Les premières heures s'étirent paisiblement, enveloppées dans la mélodie tranquille des feuilles qui chuchotent sous la caresse du vent. Suigetsu, tel un spectateur privilégié, s'adosse à un arbre centenaire, laissant la nature déployer son tableau sonore devant lui. Fermant les yeux, il s'imprègne de la symphonie vivante qui l'entoure. Les arbres, gardiens silencieux de la forêt, partagent leurs récits à travers le doux murmure du feuillage. Chaque brise, chaque souffle, chaque variation du vent est une note dans cette partition naturelle. Suigetsu, comme un soliste, se fond dans cette harmonie, devenant une partie intégrante de cette chorégraphie végétale.
Il respire en cadence avec les arbres, unifiant sa respiration avec celle de la nature qui l'entoure. Les feuilles dansent au gré du vent, et Suigetsu danse avec elles dans sa méditation silencieuse. Chaque frémissement devient une histoire, chaque bruit, une nouvelle page du livre millénaire que ces arbres ont écrit au fil des ans.
La forêt, témoin des époques révolues, semble partager ses secrets avec l'homme qui se laisse absorber par sa sagesse. Suigetsu, d'ordinaire blasé, parfois impulsif, trouve ici un refuge calme et serein. Les souvenirs de ses aventures tumultueuses s'estompent, laissant place à une connexion plus profonde avec la nature. Les couleurs de l'aube filtrent à travers le feuillage, peignant des nuances chaudes sur le sol recouvert de mousse. Suigetsu ouvre les yeux pour contempler la transformation magique de la forêt qui s'éveille lentement à la lumière du jour naissant. Les teintes vertes prennent vie, les nuances de brun et de rouge se mêlent dans une palette vivante.
Les sons de la forêt prennent une nouvelle dimension à mesure que les premiers rayons du soleil percent la canopée. Les oiseaux ajoutent leurs voix à la mélodie, créant une symphonie matinale d'une beauté indescriptible. Suigetsu, pour un instant, se fond dans ce tableau naturel, oubliant le tumulte du monde extérieur.
Puis, lentement, il se relève de son havre de paix, reprenant contact avec le monde tangible. Les arbres, témoins silencieux de sa méditation, semblent avoir déposé en lui une sérénité nouvelle. Suigetsu regarde autour de lui, imprégné de la magie tranquille de la forêt. Chaque feuille, chaque brin d'herbe, semble le saluer avec une bienveillance naturelle. La forêt, détentrice de mystères et de sagesses anciennes, offre à Suigetsu une perspective nouvelle. Il se sent en harmonie avec ce lieu, comme s'il avait découvert un coin de tranquillité au cœur de sa tumultueuse existence. Une paix intérieure, fragile mais réconfortante, s'installe en lui. Alors, avec un dernier regard empreint de gratitude, Suigetsu s'éloigne des arbres centenaires.
Le soleil amorça son déclin, teintant le ciel d'une palette de couleurs orangées. Suigetsu, en harmonie avec la nature qui l'entourait, changea de cap pour se plonger dans le monde olfactif de la nuit. Guidé par le parfum enivrant des fleurs nocturnes, il se dirigea vers une clairière où s'épanouissaient des variétés épanouies sous le voile étoilé qui se dessinait à l'horizon. Les fragrances délicates des fleurs s'épanouissaient à la tombée de la nuit, emplissant l'air d'une symphonie olfactive envoûtante. Suigetsu s'immobilisa au cœur de la clairière, laissant chaque note parfumée caresser son être. La palette olfactive se déployait autour de lui, capturant son imagination et effaçant les frontières entre le réel et le sensoriel. Dans cet instant, il oublia les soucis du quotidien, se laissant emporter par cette immersion parfumée, une évasion bienvenue.
Alors que la nuit s'installait, le ciel se parait de milliers d'étoiles, tel un éclat diamanté sur un fond d'encre. Les étoiles devinrent les compagnons silencieux de Suigetsu, scintillant au-dessus de lui dans une danse cosmique. Il leva les yeux, absorbant la splendeur céleste, et pour un bref instant, il pensa à son frère, Mangetsu. Mangetsu, son aîné, dont la mémoire continuait de hanter ses pensées. Un éclair de nostalgie traversa son regard, mais il chassa rapidement cette mélancolie pour se concentrer sur l'instant présent. Le parfum des fleurs nocturnes et la lueur des étoiles formaient une connexion éphémère avec son passé.
Sasuke. Le nom résonna dans l'esprit de Suigetsu. Leur histoire commune, faite d'alliances et d’amitié, était une toile complexe tissée au fil des années. Il se demanda où se trouvait actuellement le dernier Uchiha, et si, quelque part dans l'univers, il levait lui aussi les yeux vers le firmament étoilé. Sasuke qui s’était éloigné d’eux tous, physiquement comme psychiquement… Il ne souhaitait pas le perdre. Il en allait de même pour Miyaki, Karin et Juugo, membres de leur équipe. Ces derniers, occupèrent également l'esprit de Suigetsu. La notion de famille, forgée au fil du temps, prenait une place de plus en plus importante dans son cœur. Il ressentit le poids de la responsabilité, l'obligation de protéger cette famille hétéroclite qu'ils avaient construite. Forçant à se souvenir la raison de son entraînement actuel.
La nuit était devenue sa danse, et l'infini, son partenaire silencieux. Suigetsu, les sens aiguisés par cette expérience sensorielle, ressentait la connexion profonde qui unissait chaque élément de la nature. Les étoiles clignotaient comme des phares dans l'obscurité, guidant ses pensées vers un avenir incertain mais prometteur. Finalement, avec une dernière inspiration empreinte de reconnaissance envers la nature, Suigetsu se prépara à quitter la clairière. La nuit avait été une symphonie d'odeurs et de lumières, une parenthèse enchantée dans le récit de sa vie. La famille, les étoiles, le parfum des fleurs nocturnes, tout cela fusionnait dans son esprit, créant une harmonie singulière qui le portait vers l'avenir.
Re: Reflections of Suigetsu - 25.11.23 17:18

Il retourna brièvement au repaire de Taka pour s'alimenter et se désaltérer. La simple acte de manger et de boire prit une nouvelle dimension, une symphonie sensorielle qui transcenda le quotidien. Les saveurs des aliments semblaient s'épanouir davantage, chaque bouchée devenait une explosion de sensations gustatives qui chatouillait son palais. Chaque gorgée d'eau était une expérience rafraîchissante qui résonnait dans tout son être, éveillant ses sens d'une manière qu'il n'avait jamais connue auparavant. Même au repaire, la danse des sens ne s'arrêtait pas. Chaque geste, chaque mouvement, s'intégrait naturellement à cette symphonie sensorielle. Les repas partagés avec ses « camarades » de Taka présents, n'étaient plus de simples routines alimentaires, mais des célébrations des plaisirs simples de la vie. Il pouvait sentir l'énergie des lieux, l'effervescence de l'équipe, et il en faisait partie intégrante.
Karin, Juugo, et Miyako. Le lien entre eux se renforçait à chaque instant, transcendant les barrières des mots. Le simple fait de partager un repas devenait un acte de communion, renforçant les liens qui les unissaient dans leur quête commune. Il percevait désormais l'importance de ces moments simples et partagés, une oasis de connexion dans le désert aride de leurs vies tumultueuses. Lorsqu'il se concentrait sur la saveur de la nourriture, il ne pouvait s'empêcher de repenser à son passé. Les moments partagés avec son frère Mangetsu dans leur enfance, lorsque chaque repas était une fête, une occasion de célébrer la vie. Il ressentit une pointe de mélancolie, mais la chassa rapidement de son esprit, se concentrant sur le présent.
Chaque repas devenait une opportunité de renforcer les liens qui les unissaient en tant qu'équipe. La nourriture elle-même prenait une signification particulière. Les saveurs exquises, les textures délicates, tout cela devenait une célébration des plaisirs terrestres. La fraîcheur des légumes, la richesse des épices, chaque ingrédient était soigneusement sélectionné pour créer une expérience culinaire unique. Ces repas partagés représentaient bien plus que la simple satisfaction d'un besoin physiologique, ils devenaient des moments sacrés d'union et de partage. Les repas au repaire de Taka étaient devenus des rituels, des parenthèses enchantées dans leurs vies tumultueuses de shinobis. Ces moments de communion transcendaient le simple acte de manger pour devenir des expressions profondes de camaraderie et de compréhension mutuelle. Ce soir, il le ressentait d’autant plus.
Alors qu'il se délectait du repas, Suigetsu ressentit une gratitude profonde envers cette équipe hétéroclite. La danse des sens qui l'accompagnait semblait intensifier ces moments, créant une symphonie harmonieuse qui résonnait au plus profond de son être. Ce repas, était en train de devenir une célébration de la vie. Un rappel que même au cœur de l'obscurité, la lumière de la camaraderie pouvait éclairer leur chemin. Lui permettant ainsi de penser que le sort de Sasuke n’était pas aussi désespéré qu’il semblait l’être. Le fait qu’il soit absent ce soir, était effrayant, mais il voulait croire que même si, leurs liens ne pourraient pas se comparer à ces fils tissés avec ses anciens amis… Suigetsu, voulait croire qu’il pouvait jouer un rôle dans la sauvegarde de son esprit. D’une façon ou d’une autre.
De retour à la cascade après la brève pause, Suigetsu décida de prolonger son entraînement dans l'obscurité naissante. La cascade rugissait dans la nuit, mais cette fois-ci, il choisit de l'appréhender avec une intensité accrue. Se tenant au bord de l'eau, il ferma les yeux, s'immergeant complètement dans le son de la cascade à travers l'obscurité grandissante. Chaque goutte d'eau devint une note dans la composition nocturne, chaque éclaboussure contribua à la danse en cours. Suigetsu se laissa guider par le rythme de la cascade, la synchronisation parfaite entre le rugissement de l'eau et la pulsation silencieuse de l'univers étoilé.
La cascade continuait de rugir, le ciel étoilé demeurait immuable, et Suigetsu se laissa emporter par la symbiose de l'eau et de l'obscurité et ce, jusqu'au petit matin.
Re: Reflections of Suigetsu - 29.11.23 9:49

Journée 4
Aux premières lueurs de l'aube, l'entraînement reprenait son cours, et Suigetsu se tenait au bord de la cascade, les yeux à nouveau bandés, la Kubikiribōchō entre ses mains. Les premiers rayons du soleil esquissaient des reflets argentés dans l'eau tumultueuse, mais pour Suigetsu, l'aube apportait aussi une réalité complexe à laquelle il devait faire face.
Manier l'épée légendaire de Zabuza, la Kubikiribōchō, n'était pas une tâche aisée pour Suigetsu. Contrairement à son frère Mangetsu, qui semblait avoir une affinité innée avec l'arme, Suigetsu avait du mal à trouver le rythme harmonieux qui devait lier le manieur et la lame. Les souvenirs de Mangetsu semblaient planer dans l'air frais du matin, accentuant le défi que représentait la maîtrise de cette épée légendaire. Mangetsu, son frère aîné, avait été un maître dans l'art du maniement de la Kubikiribōchō. Chaque mouvement de Mangetsu avec cette lame était une démonstration de puissance, d'élégance et de parfaite synchronie entre le guerrier et son arme. Suigetsu, en revanche, se sentait étrangement déconnecté de cette harmonie. Les mouvements de l'épée étaient maladroits, hésitants, loin de la grâce fluide qu'il avait vu chez son frère.
En ce début de matinée, alors que Suigetsu tentait de coordonner ses gestes avec la Kubikiribōchō, il ne pouvait s'empêcher de repenser à Mangetsu. L'image de son frère maniant l'épée avec une aisance naturelle persistait dans son esprit, ajoutant une couche de complexité à chaque coup mal ajusté qu'il portait. Les souvenirs de leurs entraînements ensemble étaient empreints d'une énergie qui lui manquait maintenant. Il se rappelait les conseils patients de Mangetsu, la façon dont son frère avait su transformer chaque lacune en opportunité d'apprentissage. Les rires partagés et les encouragements qui résonnaient dans la clairière semblaient à des années-lumière alors que Suigetsu luttait avec la Kubikiribōchō.
Le poids de l'héritage familial pesait sur ses épaules, et avec chaque mouvement mal exécuté, il se demandait s'il serait à la hauteur des attentes. La cascade, d'habitude compagne silencieuse, semblait murmurer des échos de la déception qu'elle percevait, non pas dans l'aura de la lame, mais dans les pensées de Suigetsu.
Alors qu'il continuait à essayer de dompter la Kubikiribōchō, les doutes s'insinuaient dans son esprit. Mangetsu, qui semblait avoir saisi l'essence même de l'art du sabre, était une figure à la fois inspirante et intimidante. Suigetsu ne pouvait s'empêcher de se comparer à cette image idéalisée de son frère, dont les compétences semblaient résider dans une grâce naturelle que Suigetsu peinait à reproduire. Chaque faux pas était une rencontre avec sa propre frustration, une confrontation douloureuse avec ses propres limites. La Kubikiribōchō, d'habitude fidèle alliée, devenait une énigme que Suigetsu cherchait désespérément à résoudre. Les échos de la cascade semblaient maintenant le taquiner, susurrant des paroles de découragement au creux de ses oreilles.
Pourtant, au milieu de cette lutte intérieure, Suigetsu se souvint également des moments de compréhension partagée avec Mangetsu. Les leçons apprises, les erreurs corrigées, et la détermination indéfectible de son frère à faire de lui un digne héritier de leur lignée, mais pas seulement. C'était ces souvenirs qui lui donnaient la force de ne pas abandonner, même lorsque la Kubikiribōchō lui semblait plus capricieuse que jamais. L'aube avançait, et avec elle, Suigetsu continuait sa danse maladroite avec l'épée. Les yeux bandés, il cherchait à capter les nuances invisibles, à comprendre la Kubikiribōchō non pas comme une extension de son frère, mais comme une connexion personnelle à forger.
La cascade, tout en continuant son rugissement, semblait attendre patiemment que Suigetsu trouve le rythme, que la danse maladroite se transforme en une symphonie harmonieuse. Celle, entre le guerrier et l'épée légendaire. Les pensées de Mangetsu restaient présentes, mais cette fois, plutôt que d'être un fardeau, elles étaient un rappel de la route à parcourir, une route semée de défis mais aussi de possibilités de croissance. La première partie de l'entraînement était une épreuve, mais la journée ne faisait que commencer, et la Kubikiribōchō attendait, prête à dévoiler ses secrets à celui qui était prêt à les découvrir.
Re: Reflections of Suigetsu - 29.11.23 9:58

Alors que Suigetsu s'asseyait près de la cascade, tentant de trouver la connexion intime avec la Kubikiribōchō, des souvenirs d'un combat passé avec son frère Mangetsu remontèrent à la surface. C'était un moment où l'art du sabre avait transcendé la simple technique, une leçon gravée dans la mémoire de Suigetsu. Il se remémora un jour en particulier, un jour où la clairière de Kiri avait été le théâtre d'une confrontation fraternelle. Les deux frères s'étaient retrouvés, chacun tenant une épée, mais ce n'était pas simplement un duel physique. C'était un échange d'énergie, une exploration de la compréhension mutuelle à travers le langage silencieux des lames.
Mangetsu avait déjà maîtrisé la Kubikiribōchō, et chaque mouvement de sa part était une démonstration de puissance maîtrisée. Suigetsu, plus jeune à l'époque, se sentait déterminé à prouver sa propre valeur, mais il était également animé par un désir sincère de comprendre ce qui faisait de son frère un maître incontesté.
Leurs épées se croisèrent dans un ballet chorégraphié, mais au-delà des étincelles métalliques, c'était la synchronie entre les deux frères qui était remarquable. Les mouvements de Mangetsu semblaient prédire les actions de Suigetsu, comme s'ils partageaient une connexion instinctive. La cascade, en arrière-plan, semblait avoir ralenti son rugissement pour assister à cette danse unique entre les deux Hozuki. Les souvenirs de ce combat persistaient, gravés dans l'esprit de Suigetsu comme une expérience transcendante. Ce n'était pas seulement une compétition pour déterminer qui était le plus fort, mais un moyen pour les deux frères de se comprendre au-delà des mots. Mangetsu avait remarqué la détermination de Suigetsu, mais il avait également discerné ses hésitations, ses doutes profonds.
« La puissance ne réside pas seulement dans la force brute, Suige’, » avait dit Mangetsu, une pause dans le combat. « C'est la connexion avec ton arme, avec le flux de l'énergie autour de toi. Sens chaque vibration de la lame, comme si elle était une extension de ton propre corps. »
Les mots de Mangetsu étaient plus que des conseils pratiques. Ils étaient une invitation à explorer la dimension plus profonde de l'art du sabre, une compréhension spirituelle qui allait au-delà de la simple maîtrise physique. Suigetsu, à l'époque, avait écouté attentivement les paroles de son frère, mais il lui avait fallu du temps pour comprendre pleinement leur signification. De retour près de la cascade, Suigetsu essaya de capturer l'essence de ces enseignements. Les images du combat fraternel, les mouvements gracieux de Mangetsu, tout cela devenait une source d'inspiration renouvelée. Il sentait que son frère n'était pas seulement un spectre bienveillant, mais un guide spirituel dans sa quête de maîtrise de cette maudite épée qui possédait semble t’il, sa propre personnalité. Kubikiribōchō.
La cascade, avec son murmure constant, semblait réagir à cette introspection. Les échos de la nature semblaient approuver la détermination de Suigetsu à transcender les simples mouvements de l'épée. Les yeux toujours bandés, il se plongea plus profondément dans ses souvenirs, cherchant à réveiller la connexion spirituelle qu'il avait partagée avec son frère. Les mouvements de son énorme épée, commencèrent à changer. La lame semblait répondre à une impulsion invisible, comme si elle pouvait ressentir l'intention de Suigetsu avant même qu'il ne bouge. La danse avec l'épée devenait moins une lutte physique et plus une exploration de la symbiose entre l'homme et la lame.
Suigetsu se sentait à nouveau connecté à l'énergie qui animait Kubikiribōchō. Les souvenirs du combat avec son frère l'avaient guidé vers une compréhension plus profonde de l'art ancestral du sabre pour lequel, ils s’étaient voués corps et âme dès leur plus jeune âge. La journée n'était toujours pas terminée, mais cette fois, Suigetsu se sentait plus confiant, plus en phase avec l'essence de l'épée légendaire. La cascade, en toile de fond, semblait applaudir silencieusement cette avancée, reconnaissant la persévérance de l'anguille dans sa quête de maîtrise.
Re: Reflections of Suigetsu - 29.11.23 10:33

La nuit s'étendait progressivement sur la clairière, et Suigetsu restait plongé dans la danse hypnotique avec la Kubikiribōchō. Les étoiles éclataient dans le ciel nocturne, témoins silencieux de la détermination de l'anguille à maîtriser l'art ancestral du sabre. Alors qu'il poursuivait sa quête dans l'obscurité, Suigetsu sentit une présence étrange autour de lui. Un frémissement dans l'air, une onde subtile qui s'insinuait dans sa concentration. Ses sens aiguisés ne le trompaient pas. Il percevait la silhouette discrète de Juugo, qui l'observait avec une expression mélangeant admiration et préoccupation.
Juugo, d'ordinaire taciturne, avait un don pour se fondre dans les ombres. Son regard perçant semblait peser sur Suigetsu, même avant qu'il ne se manifeste. Il était évident que Juugo avait ressenti l'intensité de l'entraînement de Suigetsu, et il avait choisi le moment opportun pour intervenir. Suigetsu, bien qu'immergé dans la danse avec la lame de Kubikiribōchō, n'était pas étranger à la présence de son partenaire de Taka. Il avait senti son camarade bien avant que la silhouette ne se dessine plus nettement dans l'obscurité. Un sourire léger étira les lèvres de Juugo alors qu'il observait la détermination de Suigetsu.
L'anguille, enfin conscient de la pause temporaire dans son entraînement, tourna son regard vers Juugo. « Tu as décidé de faire une pause dans tes séances de méditation pour venir me voir ? » plaisanta Suigetsu.
Juugo répondit d'un simple hochement de tête, son regard en disant plus que ses mots. Il s'avança vers Suigetsu, révélant le sac de provisions qu'il portait. À ses côtés, son fidèle ami ailé, un faucon majestueux, observait la scène avec une curiosité noble.
« J'ai pensé que tu pourrais avoir besoin de ça, » déclara Juugo en déposant le sac à côté de Suigetsu. « Même les guerriers les plus intrépides doivent se nourrir pour conserver leur force. »
Le sourire de Suigetsu s'élargit alors qu'il examinait le contenu du sac. Les provisions semblaient délicieuses après une journée d'entraînement intense. « Oooh, merci. Ce n’est pas empoisonné hein ? » En réalité, il demandait indirectement qui avait pu faire la cuisine. Il doutait sérieusement, qu’excepté son chaton, les autres savent cuisiner. Il laissait le bénéfice du doute à Miya chan, mais pour le reste… Il espérait sincèrement que ce troll jaune, n’ait rien touché. Il pouvait se rendre compte que son partenaire avait ajouté trois bouteilles d’eau. Il préféra s’hydrater plutôt que manger. L’eau étant son carburant, mais aussi vitalité. « Merci, et partageons ce repas. Ton ami, faucon et ce petit écureuil aussi, sont les bienvenus. »
Juugo hocha simplement de la tête à cette invitation avec un petit sourire.
[...]
La clairière s'immergeait peu à peu dans l'obscurité, laissant place à une symphonie nocturne où les murmures de la cascade se mêlaient aux chuchotements de la brise. Suigetsu, repu après le repas improvisé avec Juugo, se laissa envelopper par l'atmosphère paisible de la nuit. Les étoiles scintillaient au-dessus de lui, témoins silencieux de la détermination qui l'animait. Alors que Kubikiribōchō reposait à ses côtés, Suigetsu ressentait enfin, une connexion spéciale avec cette lame empreinte d'histoire. L'aura de l'arme légendaire semblait résonner avec la sienne, créant une harmonie mystique dans l'obscurité grandissante. L'instant, empreint de solennité, était propice à la réflexion.
Le regard de Suigetsu se perdit dans les reflets argentés de la cascade. Les souvenirs de son passé tumultueux avec Orochimaru et les moments difficiles avec son frère Mangetsu flottèrent à la surface de sa conscience. Mais cette nuit, entouré de la nature, il décida de chasser ces ombres du passé, au moins temporairement, pour se plonger dans la quiétude nocturne. Alors que la lueur de la lune caressait la Kubikiribōchō, Suigetsu décida de reprendre l'entraînement, non pas dans l'intensité frénétique précédente, mais dans une approche plus méditative. Il resserra sa prise sur la poignée de l'épée, sentant la fraîcheur métallique contre sa paume. Les étoiles semblaient approuver cette décision, clignant doucement comme des lanternes célestes.
« Le repas était pas dégueu. Merci à celui ou celle qui s'est cassé le cul pour le faire. J'rentre pas encore ce soir, donc t'as le champ libre. Garde un œil sur Sasuke et les autres en mon absence. »
Juugo fit un léger mouvement en avant de la tête, mais avant de disparaître dans la nuit. Il reprit la parole.
« Je ne m'immiscerai pas dans les raisons de ton entraînement, mais prends garde à ne pas trop te pousser. Je passerai te déposer quelques bouteilles d'eau. »
Suigetsu esquissa un geste de la main, exprimant ainsi sa gratitude d'un simple "oui". Son visage ne laissait transparaître aucune effusion, mais la brièveté de ce geste en disait long sur son appréciation. C'était une manière typique de Suigetsu, concise mais pleine de sens, révélant une reconnaissance tacite pour l'acte ou le propos qui venait de se dérouler.
Re: Reflections of Suigetsu - 01.12.23 17:59
Les premières lueurs du jour baignaient l'entraînement de Suigetsu, projetant des ombres longues dans la clarté matinale. La froideur de l'aube ne l'atteignait guère, car son esprit était concentré sur la lame étincelante de Kubikiribōchō, l'épée légendaire qui avait autrefois appartenu à Zabuza et son frère. L'anguille qu’il était, était bien conscient de la puissance brute contenue dans cette arme. Cependant, Suigetsu cherchait à transcender la simple force physique, à fusionner la brutalité de l'épée avec la finesse d'un maître épéiste. L'air matinal était empreint de calme, seulement troublé par le bruit métallique de l'épée qui s'entrechoquait contre des cibles improvisées. Suigetsu exécutait des mouvements fluides, sa silhouette se dessinant avec une grâce presque artistique dans la pénombre. Il avait hérité de l'arme redoutable de Zabuza, mais il était déterminé à en faire plus qu'un simple porteur. Il voulait devenir un maître épéiste, capable de manier Kubikiribōchō avec une précision meurtrière.
Chaque coup, chaque mouvement était calculé, la lame tranchant l'air avec une efficacité redoutable. Suigetsu avait déjà maîtrisé la force brute, mais il voulait désormais ajouter à son arsenal l'art et la grâce. Il avait compris que la véritable maîtrise d'une épée résidait dans l'union harmonieuse de la puissance et de la précision. L'anguille azurée ne se contentait pas d'être un sabreur brutal, il aspirait à transcender ces limites et à atteindre une forme d'art martial d'une beauté mortelle. Ses mouvements étaient une danse mortelle, une chorégraphie où chaque pas, chaque balancement de l'épée était exécuté avec une précision délibérée. Suigetsu s'efforçait de trouver l'équilibre parfait entre la force brutale qui avait caractérisé Zabuza et la finesse technique qui définissait les maîtres d'escrime. Ses gestes étaient empreints d'une détermination inébranlable, comme s'il cherchait à forger son propre chemin dans l'histoire des sabreurs.
Les premières gouttes de sueur de la journée, perlaient sur le front de Suigetsu, témoignant de l'intensité de son entraînement. Il avait choisi délibérément cet horaire matinal, quand le monde était encore calme, pour se plonger dans son art sans distractions. L'atmosphère silencieuse était rompue seulement par le son rythmique des coups résonnant dans l'air cristallin. Alors que le soleil gagnait en intensité, éclairant davantage la scène, Suigetsu fit une pause. Son regard azur fixait la lame de Kubikiribōchō avec une intensité presque hypnotique. Il pouvait sentir le potentiel de l'épée, une puissance ancienne qui transcendait le simple métal forgé. Zabuza avait laissé derrière lui une arme qui portait son essence, et Suigetsu était déterminé à la faire vivre à travers ses propres exploits.
Forcé de s’arrêter, il décida de vider ses bouteilles d’eau. Il n’avait pas utilisé son chakra, mais boire, était une nécessité. En effet, devenir une flaque d’eau, c’était bien, mais c’était aussi très dangereux. Il était de l’eau naturelle. Et quand il utilisait ses techniques sans chakra, c’était un peu de sa « force vitale » qu’il utilisait. Suigetsu reprit son entraînement avec une nouvelle détermination. Chaque coup de Kubikiribōchō était imprégné de son désir ardent de devenir un maître épéiste.
Les heures s'écoulèrent, marquées par le son rythmé des coups d'épée dans l'air. Suigetsu persistait, cherchant à maîtriser cette dualité entre la puissance et la précision. À chaque ajustement, il sentait son corps s'adapter, sa force devenir plus contrôlée, ses mouvements devenir plus fluides. La sueur perlait sur son front, mais la détermination de Suigetsu ne fléchissait pas. Il visualisa l'image de Zabuza maniant son épée avec une force dévastatrice, puis celle d'un maître d'escrime, réalisant des attaques précises avec une grâce inégalée. L'équilibre entre ces deux extrêmes devenait le défi à relever. Les muscles de Suigetsu brûlaient, mais il persista, cherchant à transcender ses limites. À un moment donné, il sentit que quelque chose avait changé. Ses coups étaient devenus plus assurés, la puissance derrière chaque mouvement était canalisée avec une précision croissante. Il sourit intérieurement, comprenant qu'il était sur la voie de maîtriser cet équilibre délicat.
Cependant, la route vers la maîtrise totale n'était pas dénuée d'embûches. Suigetsu se força à rester concentré, à perfectionner chaque coup. Certains étaient encore trop forts, d'autres manquaient la cible. La frustration menaça de s'installer, mais il la repoussa, convaincu que chaque échec n'était qu'une opportunité d'apprentissage.
La journée avança, et le soleil déclina doucement dans le ciel. Suigetsu continua son entraînement, déterminé à affiner encore davantage sa technique. Les arbres autour de lui semblaient murmurer des encouragements, la nature elle-même devenant son enseignante silencieuse. Lorsque la nuit tomba, Suigetsu s'arrêta enfin, épuisé mais satisfait de ses progrès. Il s'assit au bord de la cascade, laissant l'eau fraîche apaiser ses muscles endoloris. Son épée, à ses côtés, témoignage de la journée intense qu'il venait de vivre. Le jeune Hozuki contempla les étoiles au-dessus de lui, reconnaissant pour chaque défi surmonté. Il restait encore beaucoup à faire, et cette réalité pesait lourdement sur ses épaules. Le regret l'envahissait alors qu'il contemplait la tâche qui l'attendait. Quand serait-il capable de maîtriser pleinement cette arme, de la contrôler avec une aisance totale ? Les questions tournoyaient dans son esprit, laissant planer le doute sur ses compétences. La domination complète de cet instrument tranchant était un objectif qu'il brûlait d'atteindre, mais le chemin à parcourir semblait encore long et sinueux. Pour son plus grand regret.
Chaque coup, chaque mouvement était calculé, la lame tranchant l'air avec une efficacité redoutable. Suigetsu avait déjà maîtrisé la force brute, mais il voulait désormais ajouter à son arsenal l'art et la grâce. Il avait compris que la véritable maîtrise d'une épée résidait dans l'union harmonieuse de la puissance et de la précision. L'anguille azurée ne se contentait pas d'être un sabreur brutal, il aspirait à transcender ces limites et à atteindre une forme d'art martial d'une beauté mortelle. Ses mouvements étaient une danse mortelle, une chorégraphie où chaque pas, chaque balancement de l'épée était exécuté avec une précision délibérée. Suigetsu s'efforçait de trouver l'équilibre parfait entre la force brutale qui avait caractérisé Zabuza et la finesse technique qui définissait les maîtres d'escrime. Ses gestes étaient empreints d'une détermination inébranlable, comme s'il cherchait à forger son propre chemin dans l'histoire des sabreurs.
Les premières gouttes de sueur de la journée, perlaient sur le front de Suigetsu, témoignant de l'intensité de son entraînement. Il avait choisi délibérément cet horaire matinal, quand le monde était encore calme, pour se plonger dans son art sans distractions. L'atmosphère silencieuse était rompue seulement par le son rythmique des coups résonnant dans l'air cristallin. Alors que le soleil gagnait en intensité, éclairant davantage la scène, Suigetsu fit une pause. Son regard azur fixait la lame de Kubikiribōchō avec une intensité presque hypnotique. Il pouvait sentir le potentiel de l'épée, une puissance ancienne qui transcendait le simple métal forgé. Zabuza avait laissé derrière lui une arme qui portait son essence, et Suigetsu était déterminé à la faire vivre à travers ses propres exploits.
Forcé de s’arrêter, il décida de vider ses bouteilles d’eau. Il n’avait pas utilisé son chakra, mais boire, était une nécessité. En effet, devenir une flaque d’eau, c’était bien, mais c’était aussi très dangereux. Il était de l’eau naturelle. Et quand il utilisait ses techniques sans chakra, c’était un peu de sa « force vitale » qu’il utilisait. Suigetsu reprit son entraînement avec une nouvelle détermination. Chaque coup de Kubikiribōchō était imprégné de son désir ardent de devenir un maître épéiste.
Les heures s'écoulèrent, marquées par le son rythmé des coups d'épée dans l'air. Suigetsu persistait, cherchant à maîtriser cette dualité entre la puissance et la précision. À chaque ajustement, il sentait son corps s'adapter, sa force devenir plus contrôlée, ses mouvements devenir plus fluides. La sueur perlait sur son front, mais la détermination de Suigetsu ne fléchissait pas. Il visualisa l'image de Zabuza maniant son épée avec une force dévastatrice, puis celle d'un maître d'escrime, réalisant des attaques précises avec une grâce inégalée. L'équilibre entre ces deux extrêmes devenait le défi à relever. Les muscles de Suigetsu brûlaient, mais il persista, cherchant à transcender ses limites. À un moment donné, il sentit que quelque chose avait changé. Ses coups étaient devenus plus assurés, la puissance derrière chaque mouvement était canalisée avec une précision croissante. Il sourit intérieurement, comprenant qu'il était sur la voie de maîtriser cet équilibre délicat.
Cependant, la route vers la maîtrise totale n'était pas dénuée d'embûches. Suigetsu se força à rester concentré, à perfectionner chaque coup. Certains étaient encore trop forts, d'autres manquaient la cible. La frustration menaça de s'installer, mais il la repoussa, convaincu que chaque échec n'était qu'une opportunité d'apprentissage.
La journée avança, et le soleil déclina doucement dans le ciel. Suigetsu continua son entraînement, déterminé à affiner encore davantage sa technique. Les arbres autour de lui semblaient murmurer des encouragements, la nature elle-même devenant son enseignante silencieuse. Lorsque la nuit tomba, Suigetsu s'arrêta enfin, épuisé mais satisfait de ses progrès. Il s'assit au bord de la cascade, laissant l'eau fraîche apaiser ses muscles endoloris. Son épée, à ses côtés, témoignage de la journée intense qu'il venait de vivre. Le jeune Hozuki contempla les étoiles au-dessus de lui, reconnaissant pour chaque défi surmonté. Il restait encore beaucoup à faire, et cette réalité pesait lourdement sur ses épaules. Le regret l'envahissait alors qu'il contemplait la tâche qui l'attendait. Quand serait-il capable de maîtriser pleinement cette arme, de la contrôler avec une aisance totale ? Les questions tournoyaient dans son esprit, laissant planer le doute sur ses compétences. La domination complète de cet instrument tranchant était un objectif qu'il brûlait d'atteindre, mais le chemin à parcourir semblait encore long et sinueux. Pour son plus grand regret.
Re: Reflections of Suigetsu - 02.12.23 10:38

Les incertitudes l'assaillaient, mais le temps, cruel et inexorable, n'était pas en sa faveur. Sasuke, son précieux coéquipier, semblait dépérir à une vitesse alarmante. C'était une réalité difficile à accepter, et cela le poussa à prendre une décision importante. Ce soir, il rentrerait plus tôt. Il voulait s'assurer que son leader, son chaton, se portait bien, qu'il était toujours présent et en bonne santé parmi eux. Une détermination résolue brillait dans ses yeux, tandis qu'il rangeait soigneusement son épée. Les liens qui les unissaient étaient profonds, et Suigetsu ne pouvait tolérer de voir son précieux leader souffrir. Souffrir ou bien disparaître. En effet, l’état déclinant de Sasuke ne pouvait être ignoré plus longtemps. Le jeune Uchiha semblait flétrir sous le poids de quelque chose de plus profond que la simple fatigue physique
Le chemin du retour fut marqué par une tension palpable, une anticipation mêlée d'inquiétude. L'aube de la nuit peignait le ciel de teintes orangées, et il décida de hâter le pas. Il voulait arriver au plus tôt, être aux côtés de Sasuke et lui offrir le soutien dont il avait besoin. Les épreuves qu'ils traversaient ensemble renforçaient leur lien, et l'adolescent était déterminé à veiller sur son "chaton" avec une vigilance accrue. Suigetsu hâta le pas, le chemin du retour empreint d'une tension palpable. La lueur chaleureuse des premières étoiles apparut dans le ciel, éclairant le chemin de Suigetsu vers leur chez-eux partagé.
Lorsqu'il franchit le seuil de la porte, il fut immédiatement attiré par la présence de Sasuke. L'air était chargé d'une atmosphère particulière, une combinaison de préoccupation et de détermination. Sasuke, malgré sa fatigue évidente, demeurait un pilier de résilience. Suigetsu s'approcha avec une sollicitude palpable, prêt à offrir le soutien dont Sasuke avait besoin. Suigetsu ne pouvait tolérer de voir son précieux leader souffrir davantage. Une vérité sombre flottait dans l'air, murmurée par la voix silencieuse de ses inquiétudes : Sasuke devait être protégé, préservé. Souffrir ou disparaître, ces options inacceptables résonnaient dans l'esprit du jeune épéiste, renforçant sa détermination à veiller sur celui qu'il considérait comme plus qu'un coéquipier… un frère d'armes.
Lorsqu'il franchit enfin le seuil de chez eux, son regard se posa immédiatement sur Sasuke. La présence rassurante de son coéquipier, bien que fatigué, apaisa le tumulte de ses pensées. Sasori s'approcha avec précaution, décidé à offrir son soutien sans mots superflus. Il était là, prêt à veiller sur son chaton, à partager le fardeau de « ses » missions et à renforcer les liens qui faisaient d'eux une équipe indomptable.
Offrant son sourire caractéristique, il s'approcha de lui, l'enveloppant dans une étreinte chaleureuse pour marquer leur salutation. Les réponses ne furent pas vraiment au rendez-vous, mais cela ne le contraria pas. Les membres de Taka étaient tous dotés de personnalités aussi variées qu'étranges. Sans prétention excessive, il pouvait même affirmer être celui qui détenait la palme de la « normalité » au sein du groupe.
Posant son épée Kubikiribōchō de côté, Suigetsu sentit le poids de la journée s'accumuler sur ses épaules. Les interrogations persistantes concernant son propre entraînement et la santé de Sasuke semblaient s'entremêler dans sa conscience. Cependant, il n'avait pas l'intention de laisser ses préoccupations s'immiscer dans l'instant présent. Sasuke était là, et c'était à lui de veiller sur son bien-être. Suigetsu prit une profonde inspiration, décidant de déposer temporairement le fardeau de ses pensées. Après avoir posé son arme avec précaution, il marqua une pause pour observer Sasuke. Une compréhension tacite passa entre eux, renforcée par des années de camaraderie et de loyauté indéfectible. Finalement, Suigetsu brisa le silence.
« Dis chaton, comment te sens-tu vraiment ? » Sa voix était empreinte de préoccupation sincère, une invitation silencieuse à partager les fardeaux intérieurs. Sasuke, habitué à la réserve de son compagnon d'armes, pouvait sentir la profondeur de ses inquiétudes derrière chaque mot. Finalement, il eut une brève réponse et, il décida de s’en contenter.
Suigetsu posa une main rassurante sur l’épaule de Chaton en lui assurant qu’il revient. Besoin d’une bonne douche pour détendre ses muscles épuisés et surtout, mettre ses affaires au sale pour en prendre d’autres. Le son apaisant de l'eau qui s'écoule dans la douche remplit l'espace, et bientôt, la chaleur enveloppa le shinobi fatigué. Après avoir pris une douche revigorante, Suigetsu décida de se charger du dîner. Il annonça d'une voix déterminée :
« Je vais m'occuper de la cuisine ce soir. Tu as besoin de repos. J’ai l’impression que tu as perdu du poids... »
Suigetsu s'éclipsa rapidement pour enfiler des vêtements propres, posant ses affaires sales dans le panier prévu à cet effet. Il avait l'intention de les laver plus tard, mais pour l'instant, il se concentrait sur le bien-être de Sasuke. De retour dans la cuisine, Suigetsu se mit à préparer le repas avec une habileté évidente. Les bruits apaisants de la cuisine en action remplissaient l'air, créant une ambiance chaleureuse. Tout en cuisinant, Suigetsu ne pouvait s'empêcher de jeter des regards furtifs vers Sasuke, s'assurant qu'il se reposait et récupérait comme il se devait. Lorsque le repas fut prêt, Suigetsu invita Sasuke à la table.
« Mange, ça devrait te remonter le moral. »
Re: Reflections of Suigetsu - 02.12.23 11:02
Ils partagèrent le repas dans une atmosphère empreinte de silence, où quelques sourires subtils parvenaient à se glisser sur le visage de leur leader. Suigetsu, toujours attentif aux besoins de son équipe, prit l'initiative de s'occuper de la vaisselle. Les membres de Taka avaient besoin de moments de calme, et il était déterminé à leur offrir un environnement apaisant. Entre les gestes précis pour nettoyer les assiettes et les couverts, Suigetsu jetait occasionnellement des coups d'œil à Sasuke. Leurs regards se croisaient, et bien que la situation soit tendue, des échanges de regards complices se formaient, évoquant une compréhension mutuelle entre les deux hommes.
La vaisselle terminée, Suigetsu prit soin de couvrir les restes du repas pour les autres membres de l'équipe. Il connaissait les habitudes alimentaires de chacun et s'assurait que tout le monde trouve quelque chose à son goût. Un leader bien reposé signifiait une équipe plus efficace, et Suigetsu était déterminé à veiller sur le bien-être de Sasuke. Se retournant dans le salon, Suigetsu constata que Sasuke s'était déjà endormi. Cependant, il savait que le calme ne durerait pas longtemps. Ryuu, le troll jaune du groupe, avait une fâcheuse tendance à apparaître à des moments inopportuns. Sans hésiter, Suigetsu porta et poussa délicatement Sasuke dans son lit, fermant ensuite la porte à clé pour dissuader toute intrusion.
Fatigué lui aussi, Suigetsu se rendit dans sa propre chambre pour profiter d'une bonne nuit de sommeil. Le sommeil était précieux, surtout lorsqu'on menait une vie de ninja constamment en mouvement. Il s'endormit rapidement, laissant derrière lui les soucis de la journée. Cependant, la tranquillité de la nuit fut de courte durée. Suigetsu se leva juste avant l'aube, sa silhouette se glissant silencieusement dans les couloirs. L'aube était encore timide, laissant place à un ciel teinté de nuances orangées. Arrivé devant la porte de Sasuke, Suigetsu se remémora brièvement le temps où ils n’étaient que 4… La formation du groupe Taka... La vie avait bien changé depuis ces jours-là.
Ouvrant délicatement la porte sans faire de bruit, afin de s’assurer que le jeune Uchiha était toujours là… L’anguille qu’il était, se dirigea vers la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Il se concentra sur chaque détail, veillant à ce que tout soit prêt lorsque les membres de Taka se réveilleraient. Des œufs, du riz, du thé chaud... il préparait le repas avec soin, souhaitant que la journée débute sur une note positive pour tous. Il mériterait une médaille pour tous ses bons et loyaux services. Pour le troll jaune, celui-ci mangeait de tout, alors il ne s’était pas réellement embêté. Il colla des étiques pour marquer le prénom de chacun sur les plats. Qu’est-ce que le groupe deviendrait s’ils ne l’avaient pas ? Il n’était pas assez payé.
Lorsque les premiers rayons du soleil commencèrent à filtrer à travers les fenêtres, la cuisine était remplie de l'arôme appétissant du petit déjeuner. Suigetsu s'assura que tout était prêt avant de s'éclipser discrètement dans la chambre de Sasuke pour le réveiller en douceur. Ainsi débuta une nouvelle journée pour Taka, avec Suigetsu veillant sur son équipe avec une dévotion silencieuse, prêt à affronter sa nouvelle journée. Il déposa le plateau près du lit de Sasuke et lui avoua qu’il allait s’entraîner. Est-ce que Sasuke l’avait entendu ? Il ne le savait pas. Franchement, si cela ne tenait qu’à lui, il irait cherchait lui-même, par la peau des fesses s’il le fallait un certain blondinet.
Après avoir pris son petit déjeuner et s’être rempli d’eau, Suigetsu reprit son épée Kubikiribōchō. La lame étincelait à la lueur du matin, témoignant de la détermination de l'anguille à maîtriser cette épée légendaire. Le soleil, maintenant haut dans le ciel, projetait des ombres dans la clairière où Suigetsu s'était installé. L'air était calme, seulement perturbé par le son régulier de l'eau s'écoulant de la gourde lorsqu'il s'humidifiait les lèvres entre les séries d'exercices. Suigetsu se lança dans une séquence complexe d'attaques et d'esquives, son épée découpant l'air avec une précision remarquable. Il cherchait à fusionner la puissance brute héritée de Zabuza avec la grâce et la technique d'un véritable maître de l'épée. Le métal tranchant sifflait, répondant à chaque mouvement contrôlé de l'anguille.
Le temps semblait s'étirer dans un équilibre fragile entre la concentration et l'effort physique. Suigetsu, malgré la fatigue qui commençait à s'installer, refusait de s'arrêter. Il se forçait à maintenir un rythme soutenu, aspirant à atteindre un niveau supérieur de maîtrise.
La vaisselle terminée, Suigetsu prit soin de couvrir les restes du repas pour les autres membres de l'équipe. Il connaissait les habitudes alimentaires de chacun et s'assurait que tout le monde trouve quelque chose à son goût. Un leader bien reposé signifiait une équipe plus efficace, et Suigetsu était déterminé à veiller sur le bien-être de Sasuke. Se retournant dans le salon, Suigetsu constata que Sasuke s'était déjà endormi. Cependant, il savait que le calme ne durerait pas longtemps. Ryuu, le troll jaune du groupe, avait une fâcheuse tendance à apparaître à des moments inopportuns. Sans hésiter, Suigetsu porta et poussa délicatement Sasuke dans son lit, fermant ensuite la porte à clé pour dissuader toute intrusion.
Fatigué lui aussi, Suigetsu se rendit dans sa propre chambre pour profiter d'une bonne nuit de sommeil. Le sommeil était précieux, surtout lorsqu'on menait une vie de ninja constamment en mouvement. Il s'endormit rapidement, laissant derrière lui les soucis de la journée. Cependant, la tranquillité de la nuit fut de courte durée. Suigetsu se leva juste avant l'aube, sa silhouette se glissant silencieusement dans les couloirs. L'aube était encore timide, laissant place à un ciel teinté de nuances orangées. Arrivé devant la porte de Sasuke, Suigetsu se remémora brièvement le temps où ils n’étaient que 4… La formation du groupe Taka... La vie avait bien changé depuis ces jours-là.
Ouvrant délicatement la porte sans faire de bruit, afin de s’assurer que le jeune Uchiha était toujours là… L’anguille qu’il était, se dirigea vers la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Il se concentra sur chaque détail, veillant à ce que tout soit prêt lorsque les membres de Taka se réveilleraient. Des œufs, du riz, du thé chaud... il préparait le repas avec soin, souhaitant que la journée débute sur une note positive pour tous. Il mériterait une médaille pour tous ses bons et loyaux services. Pour le troll jaune, celui-ci mangeait de tout, alors il ne s’était pas réellement embêté. Il colla des étiques pour marquer le prénom de chacun sur les plats. Qu’est-ce que le groupe deviendrait s’ils ne l’avaient pas ? Il n’était pas assez payé.
Journée 5
Lorsque les premiers rayons du soleil commencèrent à filtrer à travers les fenêtres, la cuisine était remplie de l'arôme appétissant du petit déjeuner. Suigetsu s'assura que tout était prêt avant de s'éclipser discrètement dans la chambre de Sasuke pour le réveiller en douceur. Ainsi débuta une nouvelle journée pour Taka, avec Suigetsu veillant sur son équipe avec une dévotion silencieuse, prêt à affronter sa nouvelle journée. Il déposa le plateau près du lit de Sasuke et lui avoua qu’il allait s’entraîner. Est-ce que Sasuke l’avait entendu ? Il ne le savait pas. Franchement, si cela ne tenait qu’à lui, il irait cherchait lui-même, par la peau des fesses s’il le fallait un certain blondinet.
Après avoir pris son petit déjeuner et s’être rempli d’eau, Suigetsu reprit son épée Kubikiribōchō. La lame étincelait à la lueur du matin, témoignant de la détermination de l'anguille à maîtriser cette épée légendaire. Le soleil, maintenant haut dans le ciel, projetait des ombres dans la clairière où Suigetsu s'était installé. L'air était calme, seulement perturbé par le son régulier de l'eau s'écoulant de la gourde lorsqu'il s'humidifiait les lèvres entre les séries d'exercices. Suigetsu se lança dans une séquence complexe d'attaques et d'esquives, son épée découpant l'air avec une précision remarquable. Il cherchait à fusionner la puissance brute héritée de Zabuza avec la grâce et la technique d'un véritable maître de l'épée. Le métal tranchant sifflait, répondant à chaque mouvement contrôlé de l'anguille.
Le temps semblait s'étirer dans un équilibre fragile entre la concentration et l'effort physique. Suigetsu, malgré la fatigue qui commençait à s'installer, refusait de s'arrêter. Il se forçait à maintenir un rythme soutenu, aspirant à atteindre un niveau supérieur de maîtrise.
Re: Reflections of Suigetsu - 02.12.23 11:13
Les rayons du soleil perçaient timidement à travers le feuillage dense de la clairière. Suigetsu se tenait là, une silhouette solide dans la lumière, le corps couvert de sueur. L'épée Kubikiribōchō étincelait, reflétant la lueur du matin. C'était le début d'une journée qui allait marquer un tournant dans son entraînement intensif. Les gouttes de sueur glissaient le long de son visage, mêlant l'effort physique à la concentration mentale. L'air était imprégné du son régulier de la lame fendre l'air, créant une symphonie de mouvements calculés et de réactions instinctives. Chaque balancement, chaque coup porté, était une expression de la détermination de Suigetsu à maîtriser l'art de l'épée. Les heures s'écoulèrent, et le soleil atteignit son zénith. Suigetsu marqua une pause bien méritée, reprenant son souffle et s'humidifiant rapidement les lèvres assoiffées. Les muscles endoloris témoignaient de l'effort considérable déployé. Cependant, son regard restait fixé sur Kubikiribōchō, déterminé à en extraire chaque once de puissance qu'elle renfermait.
Dans la clairière silencieuse, le crépuscule tissait un tableau splendide de teintes dorées et ambrées. Les derniers rayons du soleil perçaient à travers les feuillages, créant une ambiance chaleureuse et paisible. Les ombres dansaient en harmonie avec les nuances de la nuit naissante, mais au milieu de cette symphonie visuelle, Suigetsu se tenait immobile, l'épée Kubikiribōchō étincelant dans la lueur du crépuscule. Son souffle était calme, régulier, comme s'il s'était fondu avec les murmures du vent et le doux bruissement des feuilles. Chaque fibre de son être était concentrée sur la lame, et dans cette semi-obscurité, Suigetsu se fondait avec une grâce surprenante dans le tableau naturel qui l'entourait. L'épée, autrefois une arme brutale entre ses mains, était en train de devenir une extension naturelle de son être. Les mouvements, autrefois impulsifs et chargés de force brute, se transformaient en une chorégraphie précise et gracieuse. Il était comme un danseur, guidé par une musique invisible composée des échos de son propre souffle et du murmure de la nature environnante.
Chaque coup porté était imprégné de la puissance brute héritée de Zabuza, mais il y avait une subtilité dans chaque mouvement qui indiquait une compréhension plus profonde de l'art de manier une épée. Les gestes étaient calculés, délibérés, une fusion parfaite entre la force dévastatrice de l'anguille et la finesse d'un maître de l'épée. Les reflets de la lame dansaient dans l'obscurité croissante, créant des trajectoires lumineuses qui semblaient capturer la détermination inflexible de Suigetsu. Le crépuscule avait transformé la clairière en un sanctuaire d'entraînement, où l'anguille se connectait avec son arme d'une manière qui dépassait les limites de la simple maîtrise.
La nuit enveloppa la clairière, mais Suigetsu continua son entraînement. Les étoiles scintillaient au-dessus, des témoins silencieux de sa détermination. Les mouvements fluides de Kubikiribōchō, presque hypnotiques, laissaient des traînées lumineuses dans l'obscurité, tracées par une volonté inflexible. La fatigue se faufila lentement, s'insinuant dans chaque fibre de ses muscles. Les mouvements qui étaient autrefois précis devinrent moins fluides, mais Suigetsu refusa de considérer cela comme un échec. Chaque goutte de sueur versée représentait un progrès, un pas de plus vers la maîtrise totale.
Les minutes se fondirent en heures, et Suigetsu poursuivit son entraînement dans l'obscurité grandissante. Chaque mouvement était une exploration, une recherche constante de l'harmonie entre la force brutale et la précision calculée. La clairière, plongée dans le crépuscule, semblait vibrait d'une énergie singulière, presque mystique. Enfin, lorsque la nuit s'installa complètement et que les étoiles illuminèrent le ciel, Suigetsu mit fin à son entraînement. Il baissa l'épée avec une révérence silencieuse envers l'outil qui était devenu une extension de son âme. Le souffle court, il s'agenouilla, se connectant une dernière fois avec le sol sous lui.
La clairière était maintenant silencieuse, la seule présence palpable étant celle de Suigetsu. Les étoiles scintillaient au-dessus, témoins de la détermination inflexible de l'anguille à atteindre une symbiose parfaite avec son arme.
« J’y suis presque… Ne… Nii chan… Je vais te dépasser !! Alors, regardes moi bien de là-haut ! » Affirma t'il en pointant de son index, ce ciel fictif. Il finit par s'allonger sur l'herbe, un rictus satisfait sur le visage. Il était satisfait là, mais il savait que ce n'était pas suffisant. Loin de là même. Il n'avançait pas assez vite à son goût.
Dans la clairière silencieuse, le crépuscule tissait un tableau splendide de teintes dorées et ambrées. Les derniers rayons du soleil perçaient à travers les feuillages, créant une ambiance chaleureuse et paisible. Les ombres dansaient en harmonie avec les nuances de la nuit naissante, mais au milieu de cette symphonie visuelle, Suigetsu se tenait immobile, l'épée Kubikiribōchō étincelant dans la lueur du crépuscule. Son souffle était calme, régulier, comme s'il s'était fondu avec les murmures du vent et le doux bruissement des feuilles. Chaque fibre de son être était concentrée sur la lame, et dans cette semi-obscurité, Suigetsu se fondait avec une grâce surprenante dans le tableau naturel qui l'entourait. L'épée, autrefois une arme brutale entre ses mains, était en train de devenir une extension naturelle de son être. Les mouvements, autrefois impulsifs et chargés de force brute, se transformaient en une chorégraphie précise et gracieuse. Il était comme un danseur, guidé par une musique invisible composée des échos de son propre souffle et du murmure de la nature environnante.
Chaque coup porté était imprégné de la puissance brute héritée de Zabuza, mais il y avait une subtilité dans chaque mouvement qui indiquait une compréhension plus profonde de l'art de manier une épée. Les gestes étaient calculés, délibérés, une fusion parfaite entre la force dévastatrice de l'anguille et la finesse d'un maître de l'épée. Les reflets de la lame dansaient dans l'obscurité croissante, créant des trajectoires lumineuses qui semblaient capturer la détermination inflexible de Suigetsu. Le crépuscule avait transformé la clairière en un sanctuaire d'entraînement, où l'anguille se connectait avec son arme d'une manière qui dépassait les limites de la simple maîtrise.
La nuit enveloppa la clairière, mais Suigetsu continua son entraînement. Les étoiles scintillaient au-dessus, des témoins silencieux de sa détermination. Les mouvements fluides de Kubikiribōchō, presque hypnotiques, laissaient des traînées lumineuses dans l'obscurité, tracées par une volonté inflexible. La fatigue se faufila lentement, s'insinuant dans chaque fibre de ses muscles. Les mouvements qui étaient autrefois précis devinrent moins fluides, mais Suigetsu refusa de considérer cela comme un échec. Chaque goutte de sueur versée représentait un progrès, un pas de plus vers la maîtrise totale.
Les minutes se fondirent en heures, et Suigetsu poursuivit son entraînement dans l'obscurité grandissante. Chaque mouvement était une exploration, une recherche constante de l'harmonie entre la force brutale et la précision calculée. La clairière, plongée dans le crépuscule, semblait vibrait d'une énergie singulière, presque mystique. Enfin, lorsque la nuit s'installa complètement et que les étoiles illuminèrent le ciel, Suigetsu mit fin à son entraînement. Il baissa l'épée avec une révérence silencieuse envers l'outil qui était devenu une extension de son âme. Le souffle court, il s'agenouilla, se connectant une dernière fois avec le sol sous lui.
La clairière était maintenant silencieuse, la seule présence palpable étant celle de Suigetsu. Les étoiles scintillaient au-dessus, témoins de la détermination inflexible de l'anguille à atteindre une symbiose parfaite avec son arme.
« J’y suis presque… Ne… Nii chan… Je vais te dépasser !! Alors, regardes moi bien de là-haut ! » Affirma t'il en pointant de son index, ce ciel fictif. Il finit par s'allonger sur l'herbe, un rictus satisfait sur le visage. Il était satisfait là, mais il savait que ce n'était pas suffisant. Loin de là même. Il n'avançait pas assez vite à son goût.