Un Pacte Fragile - Haruki & Deidara - 16.11.23 17:28
C'était un imbécile, il l'admettait. Il avait été stupide de penser que, parmi tous, celui-ci ne le trahirait pas. Et pourtant, il l'avait fait, et de manière double. Il avait osé rendre visite à Orochimaru sans lui, et pire encore, il l'avait laissé en vie. Deidara n'était pas naïf. S'ils étaient tous deux limités en chakra, ils n'étaient pas les seuls. Il suffisait de regarder Shizune et Ino. Les deux kunoichis étaient également diminuées au niveau du chakra. Alors, tuer Orochimaru aurait été une tâche aisée. Son partenaire n'avait pas totalement récupéré sa force, mais il était puissant, plus puissant que lui actuellement. Et il osait prétendre qu'il n'avait pas tenté de le tuer. Utile, disait-il. Certainement plus utile que lui... C'était évident. La frustration l'envahissait, les explications du rouquin ne suffisaient pas à ses yeux. Ce serpent était un individu sournois et fourbe. Bien que, en y réfléchissant, il se demandait lequel des deux était le plus fourbe. Le serpent ou le scorpion ? Il les mettait tous les deux dans le même panier, et lui, se retrouvait au bas de la hiérarchie animale. Il se faisait utiliser, mais tout cela était désormais révolu. Il en avait assez, assez d'être toujours le dernier informé, de servir de souffre-douleur quand quelque chose le contrariait. Ino en prenait aussi pour son grade, mais Shizune, cette brunette ? Rien. Il acceptait ses remarques. Il se demandait si son partenaire n’avait jamais eu quelque chose contre les blonds. Apparemment, pour lui, les blonds étaient des idiots, des boucs émissaires pour son très mauvais caractère.
Il s'éleva dans les cieux, une explosion artistique qui fracassa plusieurs falaises, se moquant éperdument d'attirer l'attention d'une auditoire végétale, perché avec dédain sur son oiseau d'argile. Il n'était pas né de la dernière averse. Les réserves d'argile nécessitaient d'être réapprovisionnées, mais en même temps, une curiosité le titillait, une envie d'en apprendre davantage sur Sasori. Comprendre, non pas dans le dessein d'adhérer à ses idées, mais plutôt pour anticiper les défis à venir. Cependant, les seules personnes susceptibles de l'aider à sonder les méandres de l'histoire de Sasori et à décrypter le fonctionnement de son cerveau de sociopathe étaient soit décédées, soit plongées dans un sommeil profond. Enfin, il se corrigea mentalement. Il y avait une autre âme, éveillée et animée d'une soif de découvertes, mais il savait pertinemment que cela n'aboutirait à rien. Il était question d'un artiste, d'une créature complexe, bien au-delà du simple être humain trop prévisible.
Cependant, lui aussi appartenait à la même catégorie. Il n'était pas un simple être humain aux horizons trop étroits pour saisir la beauté de l'art. La pulsion meurtrière envers cette sorcière perdurait en lui, tapie dans l'ombre. Pourtant, elle était une artiste à sa manière, et il l'appréciait. Il espérait secrètement qu'elle pourrait se rallier à leur cause, mais le comportement désagréable de son binôme laissait présager une relation amicale incertaine. Qui sait ce que l'avenir leur réserverait ? Il ressentait déjà un respect envers cette jeune femme, unique à sa manière comme son cousin. Cependant, la question demeurait : serait-elle disposée à lui prêter main-forte ? Après tout, elle ne lui devait rien.
La vie, bien qu'il doute qu'elle ait réellement eu conscience du danger dans sa folie. Cette jeune adolescente, complètement délurée, exerçait sur lui une fascination troublante. Qu'avait-il à perdre en s'intéressant à cette acolyte imprévisible ? Peut-être qu'en le faisant, il pourrait anticiper le moment où le rouquin n'aurait plus besoin de ses services. C'est pourquoi il prit la décision de dévier sa trajectoire pour se rendre à Suna. À première vue, la majorité des shinobis de ce village semblaient endormis, plongés à nouveau dans le Yume. Un ennemi dont il ne connaissait pas l’existence, s’était empressé d’endormir les villageois ? L'absence d'activité était palpable, créant une atmosphère de ville fantôme. Malgré cela, il se souvenait de sa dernière rencontre avec des shinobis dans ce lieu étrange, et cela éveillait sa curiosité. L'aura énigmatique qui émanait de Suna ne pouvait pas être ignorée.
Au fond, l'inquiétude grandissait en lui, craignant de ne pas mettre la main sur la cousine de son partenaire. Il s'égarait un peu dans les rues désertes. Il n'y avait plus âme qui vive. Pourtant, il reconnut les shinobis de sa précédente visite, endormis, et décida de les enflammer. Les flammes qui s'élevèrent dans les airs le fascinèrent. C'était la punition pour avoir osé le draguer et le toucher sans permission. Un ricanement frénétique s'échappa de lui jusqu'à ce qu'une présence derrière lui le stoppe net. Il pivota brusquement, prêt à déchaîner ses araignées explosives, mais il suspendit son geste en reconnaissant la silhouette familière. C'était elle, la personne recherchée, mais son attitude laissait transparaître une intention de quitter le village. L'instant se figea, laissant planer un suspense dans l'air chargé de tension. Jusqu’à ce qu’un cri strident fendit l'air, résonnant à travers le silence oppressant de l'endroit désert.
« Aaaaaaaaah tu es là Sorcière !! Hm. »
Une voix empreinte d'une exclamation à mi-chemin entre l'agitation et l'excitation. Les mots étaient porteurs d'une recherche ardente, révélant une quête longtemps entretenue. L'intonation trahissait une combinaison de surprise, d'impatience, et peut-être même d'une pointe de frustration, comme si la sorcière en question avait joué à cache-cache avec le destinataire de ce cri passionné. Il pencha la tête sur le côté et croisa les bras. En effet, il essayait de deviner les pensées de cette fille d’un calibre différent des kunoichis de Konoha. Il n’y avait pas à dire, l’éducation entre deux villages proches ne se ressemblaient en rien. Toutefois, il s’avança rapidement pour bloquer le chemin de Harumi, évitant une possible fuite.
« Tu tombes à pic !! Je te cherchais !!! Je ne veux pas te tuer ! Je ne t'ai toujours pas pardonné pour m'avoir flingué mes poumons, mais passons. J'ai besoin de toi pour comprendre ton ingrat de cousin ! Hm. »
La confession sincère qui suivit introduisit une note de tension supplémentaire, dévoilant un ressentiment persistant et une quête de compréhension. Les mots choisis révélaient un souvenir douloureux, marqué par des blessures physiques et une rancune non encore résolue. Les séquelles de leur confrontation l'avaient marqué profondément. Les soins reçus par Sasori, l’ont fait expérimenté une douleur telle, qu'il avait eu l'impression de flirter avec la frontière de la vie et de la mort à chaque instant. La cicatrice invisible, ancrée dans sa chair et dans son esprit, faisait écho à une colère persistante.
Malgré cela, l'appel à l'aide qui conclut le dialogue suggérait une vulnérabilité, un besoin de comprendre au-delà des conflits passés. Au-delà des cicatrices visibles et invisibles, émergeait une quête d'explication, une volonté de démêler les fils complexes d'une histoire qui concernait son aîné. Le ressentiment de la trahison était toujours là, et parce que son temps était compté, il espérait que peut-être, en le comprenant mieux, il aurait la possibilité de lui être utile. Au point, qu’il ne songerait pas à le remplacer.
Il s'éleva dans les cieux, une explosion artistique qui fracassa plusieurs falaises, se moquant éperdument d'attirer l'attention d'une auditoire végétale, perché avec dédain sur son oiseau d'argile. Il n'était pas né de la dernière averse. Les réserves d'argile nécessitaient d'être réapprovisionnées, mais en même temps, une curiosité le titillait, une envie d'en apprendre davantage sur Sasori. Comprendre, non pas dans le dessein d'adhérer à ses idées, mais plutôt pour anticiper les défis à venir. Cependant, les seules personnes susceptibles de l'aider à sonder les méandres de l'histoire de Sasori et à décrypter le fonctionnement de son cerveau de sociopathe étaient soit décédées, soit plongées dans un sommeil profond. Enfin, il se corrigea mentalement. Il y avait une autre âme, éveillée et animée d'une soif de découvertes, mais il savait pertinemment que cela n'aboutirait à rien. Il était question d'un artiste, d'une créature complexe, bien au-delà du simple être humain trop prévisible.
Cependant, lui aussi appartenait à la même catégorie. Il n'était pas un simple être humain aux horizons trop étroits pour saisir la beauté de l'art. La pulsion meurtrière envers cette sorcière perdurait en lui, tapie dans l'ombre. Pourtant, elle était une artiste à sa manière, et il l'appréciait. Il espérait secrètement qu'elle pourrait se rallier à leur cause, mais le comportement désagréable de son binôme laissait présager une relation amicale incertaine. Qui sait ce que l'avenir leur réserverait ? Il ressentait déjà un respect envers cette jeune femme, unique à sa manière comme son cousin. Cependant, la question demeurait : serait-elle disposée à lui prêter main-forte ? Après tout, elle ne lui devait rien.
La vie, bien qu'il doute qu'elle ait réellement eu conscience du danger dans sa folie. Cette jeune adolescente, complètement délurée, exerçait sur lui une fascination troublante. Qu'avait-il à perdre en s'intéressant à cette acolyte imprévisible ? Peut-être qu'en le faisant, il pourrait anticiper le moment où le rouquin n'aurait plus besoin de ses services. C'est pourquoi il prit la décision de dévier sa trajectoire pour se rendre à Suna. À première vue, la majorité des shinobis de ce village semblaient endormis, plongés à nouveau dans le Yume. Un ennemi dont il ne connaissait pas l’existence, s’était empressé d’endormir les villageois ? L'absence d'activité était palpable, créant une atmosphère de ville fantôme. Malgré cela, il se souvenait de sa dernière rencontre avec des shinobis dans ce lieu étrange, et cela éveillait sa curiosité. L'aura énigmatique qui émanait de Suna ne pouvait pas être ignorée.
Au fond, l'inquiétude grandissait en lui, craignant de ne pas mettre la main sur la cousine de son partenaire. Il s'égarait un peu dans les rues désertes. Il n'y avait plus âme qui vive. Pourtant, il reconnut les shinobis de sa précédente visite, endormis, et décida de les enflammer. Les flammes qui s'élevèrent dans les airs le fascinèrent. C'était la punition pour avoir osé le draguer et le toucher sans permission. Un ricanement frénétique s'échappa de lui jusqu'à ce qu'une présence derrière lui le stoppe net. Il pivota brusquement, prêt à déchaîner ses araignées explosives, mais il suspendit son geste en reconnaissant la silhouette familière. C'était elle, la personne recherchée, mais son attitude laissait transparaître une intention de quitter le village. L'instant se figea, laissant planer un suspense dans l'air chargé de tension. Jusqu’à ce qu’un cri strident fendit l'air, résonnant à travers le silence oppressant de l'endroit désert.
« Aaaaaaaaah tu es là Sorcière !! Hm. »
Une voix empreinte d'une exclamation à mi-chemin entre l'agitation et l'excitation. Les mots étaient porteurs d'une recherche ardente, révélant une quête longtemps entretenue. L'intonation trahissait une combinaison de surprise, d'impatience, et peut-être même d'une pointe de frustration, comme si la sorcière en question avait joué à cache-cache avec le destinataire de ce cri passionné. Il pencha la tête sur le côté et croisa les bras. En effet, il essayait de deviner les pensées de cette fille d’un calibre différent des kunoichis de Konoha. Il n’y avait pas à dire, l’éducation entre deux villages proches ne se ressemblaient en rien. Toutefois, il s’avança rapidement pour bloquer le chemin de Harumi, évitant une possible fuite.
« Tu tombes à pic !! Je te cherchais !!! Je ne veux pas te tuer ! Je ne t'ai toujours pas pardonné pour m'avoir flingué mes poumons, mais passons. J'ai besoin de toi pour comprendre ton ingrat de cousin ! Hm. »
La confession sincère qui suivit introduisit une note de tension supplémentaire, dévoilant un ressentiment persistant et une quête de compréhension. Les mots choisis révélaient un souvenir douloureux, marqué par des blessures physiques et une rancune non encore résolue. Les séquelles de leur confrontation l'avaient marqué profondément. Les soins reçus par Sasori, l’ont fait expérimenté une douleur telle, qu'il avait eu l'impression de flirter avec la frontière de la vie et de la mort à chaque instant. La cicatrice invisible, ancrée dans sa chair et dans son esprit, faisait écho à une colère persistante.
Malgré cela, l'appel à l'aide qui conclut le dialogue suggérait une vulnérabilité, un besoin de comprendre au-delà des conflits passés. Au-delà des cicatrices visibles et invisibles, émergeait une quête d'explication, une volonté de démêler les fils complexes d'une histoire qui concernait son aîné. Le ressentiment de la trahison était toujours là, et parce que son temps était compté, il espérait que peut-être, en le comprenant mieux, il aurait la possibilité de lui être utile. Au point, qu’il ne songerait pas à le remplacer.
Re: Un Pacte Fragile - Haruki & Deidara - 19.11.23 13:09
Ce paisible village étouffait dans un silence mortel. J'expérimentais diverses curiosités, telle que l'empoisonnement des villageois pour observer le destin de leurs corps. Ils s'évaporaient, plongeant dans un sommeil plus profond encore que celui qui régissait notre existence. Pourtant, ce trépas m'offrait une forme de quiétude : mon corps, à moins d'être retrouvé, échappait aux mains de l'ennemi. J'examinai les corps empoisonnés que j'avais dissimulés dans l'ombre, constatant le triste spectacle d'une vie éteinte dans le village. Un endroit condamné à l'agonie. Mon dédain envers mon cousin, ce rustre présomptueux, grandissait. Comment osait-il me menacer ? J'avais sauvé ces misérables vies à maintes reprises, ( deux fois, mais deux fois de trop ) tandis qu'il se montrait incapable de partager ne serait-ce qu'une de ses créations mécaniques en bois. Je n'avais aucune intention de m’allier avec un tel personnage qui n’a aucun respect envers ma personne. Cet irrespect envers ma personne, lui coûtera la vie un jour ou l’autre. Je n’étais pas pressé. La vengeance est un plat qui se déguste froid. C’est meilleur.
Seule la personne qui avait tenté de me plonger dans un sommeil éternel, un an auparavant, trouvait grâce à mes yeux. Sa compagnie était plus plaisante que celle de mon cousin. Mon intention était de l'observer, de percevoir la délicatesse de son art, même si je lui avais révélé un secret parfumé. Peu m'importait de l'aider. Il avait reconnu en moi l’artiste et m’avait sauvé de l’empoisonnement. Il pourrait chercher qui je suis réellement, il ne le saura jamais. J’ai détruit tout ce qui pouvait me lier au clan Mizukata. Je ne mettrais jamais mes compétences au services d’êtres possédant une vision des plus étriquées et qui me manque de respect.
La seule satisfaction que je pourrais tirer plaisir, serait de confiner mon cousin avec mon grand-père, assistant avec délectation à leur propre demise. Qu'ils se déchirent, qu'ils offrent un spectacle sanglant. Afin que je puisse me servir de leur liquide vitale pour peindre sur mes parchemins. Je ne gaspillerai aucune goutte. En fin de compte, j'avais décidé de plier bagage, quittant le village sans le moindre regret. Qu'importe si cela faisait de moi un nukenin à la fin. J'avais toujours refusé de devenir l'esclave de cette bourgade misérable, où mes dons intellectuels et artistiques étaient gaspillés.
C'est ainsi qu'ils étaient, gaspillés. Jamais je n'avais cherché à attirer l'attention. Dès que vous vous démarquez, dans le bon sens, vous êtes utilisés à des fins égoïstes. Hors de question que je salisse mes mains pour des demeurés qui m'ont toujours rabaissé. Moi, cela passait encore, mais sur mon frère et le reste de la famille ? Ceux qui ont sacrifié leur vie pour qu'ils puissent vivre dans la joie et la bonne humeur ? Non. Ils se rendront compte de la portée de leurs actes en ruinant leurs chances avec mon clan et moi. L'éventail en main, j'ai décidé, avec plusieurs parchemins explosifs, de détruire ma maison, vidée par mes soins. Où comptais-je me rendre ? Bonne question, là où mes pas me mèneraient. J'avais l'intention de faire un tour dans la chambre de ma tante. Toutes ces années, je l'avais assez observée à son insu ou non pour apprendre d'elle en tant qu'empoisonneuse et ainsi que sur ses techniques de marionnettes. Elle ne m'avait jamais appris directement, mais en me permettant de rester à ses côtés, elle m'avait quand même transmis ses connaissances.
Maintenant, je n'avais plus qu'à étudier les marionnettes de Kankuro pendant qu'il dormait, mais aussi à trouver des parchemins. Une femme comme ma tante avait certainement gardé cachées des preuves de son existence par l'intermédiaire de ses techniques. Je ne sais pas si je compte embrasser cette nouvelle voie. Toutefois, ce n'était pas une idée à mettre de côté. Si je voulais me venger du sort que m'avait réservé mon cousin, peut-être fallait-il que je le batte sur son terrain ? Allez savoir. Pendant que le feu dévorait cette maison dans laquelle je m'étais confiné toutes ces années, me voilà maintenant parti.
Cette journée m'apparaissait comme une simple balade sans enjeu, une errance banale dans les rues du village. Mais, oh, la destinée, cette farceuse, avait décidé de me jouer un tour. En voulant faire mes adieux à cette petite bourgade, je fus face à Deidara, le feu follet de l'Akatsuki. Et quel spectacle macabre se déroulait sous mes yeux ! Les corps que j'avais soigneusement récoltés se consumaient sous son regard flamboyant. Une scène à laquelle je ne m'opposais guère, me réjouissant même de voir ces pauvres âmes misérables réduites en cendres. Ils devaient, à n'en point douter, patauger dans les affres du cauchemar.
Mais voilà, le bougre m'avait repéré, et mes tentatives pour m'extraire de ce brasier tourbillonnant se révélaient vaines. Pestant contre ma propre curiosité qui m'avait poussé à déambuler dans les rues, je tentais désespérément de m'échapper. Cependant, Deidara, bien trop dynamique et agile pour mes maigres compétences, me rattrapa aisément.
Ma surprise atteignit son comble lorsqu'il m'annonça qu'il ne désirait pas ma mort, mais plutôt des informations sur mon cousin. Mon esprit s'embrouillait entre l'incompréhension et l'idée saugrenue de tirer profit de cette rencontre pour me venger de Sasori. On me servait l’occasion sur un plateau. Je serais tout simplement fou de refuser une telle offre.
« Tu vois, je ne suis pas un expert en matière de cousinage machiavélique, mais bon, j'ai quelques bribes d'informations fournies par ma grande tante... Ça te va comme base, ou préfères-tu une biographie complète ? »
Des questions pour essayer de l’embrouiller. En même temps, je ne sais véritablement pas s’il ne va pas mettre un terme à ma vie si les réponses ne lui vont pas. J’ai tous mes parfums sur moi. Je pourrais établir un génocide ici. Enfin, je pourrais plonger à feu et sang ce village où, les shinobis sont trop faibles pour se réveiller. Mais, allez, ce serait l’occasion pour moi de payer ma dette à l’artificier, bien que nous sommes quittes. C’est grâce à moi que sa mission avec le Kazekage a réussit.
« Si tu es ici… Seul, à me poser une question… Y a-t-il eu une petite bagarre entre vous ? Un clash, une dispute épique, peut-être ? C'est pour ça que tu veux décortiquer son cerveau ? »
Seule la personne qui avait tenté de me plonger dans un sommeil éternel, un an auparavant, trouvait grâce à mes yeux. Sa compagnie était plus plaisante que celle de mon cousin. Mon intention était de l'observer, de percevoir la délicatesse de son art, même si je lui avais révélé un secret parfumé. Peu m'importait de l'aider. Il avait reconnu en moi l’artiste et m’avait sauvé de l’empoisonnement. Il pourrait chercher qui je suis réellement, il ne le saura jamais. J’ai détruit tout ce qui pouvait me lier au clan Mizukata. Je ne mettrais jamais mes compétences au services d’êtres possédant une vision des plus étriquées et qui me manque de respect.
La seule satisfaction que je pourrais tirer plaisir, serait de confiner mon cousin avec mon grand-père, assistant avec délectation à leur propre demise. Qu'ils se déchirent, qu'ils offrent un spectacle sanglant. Afin que je puisse me servir de leur liquide vitale pour peindre sur mes parchemins. Je ne gaspillerai aucune goutte. En fin de compte, j'avais décidé de plier bagage, quittant le village sans le moindre regret. Qu'importe si cela faisait de moi un nukenin à la fin. J'avais toujours refusé de devenir l'esclave de cette bourgade misérable, où mes dons intellectuels et artistiques étaient gaspillés.
C'est ainsi qu'ils étaient, gaspillés. Jamais je n'avais cherché à attirer l'attention. Dès que vous vous démarquez, dans le bon sens, vous êtes utilisés à des fins égoïstes. Hors de question que je salisse mes mains pour des demeurés qui m'ont toujours rabaissé. Moi, cela passait encore, mais sur mon frère et le reste de la famille ? Ceux qui ont sacrifié leur vie pour qu'ils puissent vivre dans la joie et la bonne humeur ? Non. Ils se rendront compte de la portée de leurs actes en ruinant leurs chances avec mon clan et moi. L'éventail en main, j'ai décidé, avec plusieurs parchemins explosifs, de détruire ma maison, vidée par mes soins. Où comptais-je me rendre ? Bonne question, là où mes pas me mèneraient. J'avais l'intention de faire un tour dans la chambre de ma tante. Toutes ces années, je l'avais assez observée à son insu ou non pour apprendre d'elle en tant qu'empoisonneuse et ainsi que sur ses techniques de marionnettes. Elle ne m'avait jamais appris directement, mais en me permettant de rester à ses côtés, elle m'avait quand même transmis ses connaissances.
Maintenant, je n'avais plus qu'à étudier les marionnettes de Kankuro pendant qu'il dormait, mais aussi à trouver des parchemins. Une femme comme ma tante avait certainement gardé cachées des preuves de son existence par l'intermédiaire de ses techniques. Je ne sais pas si je compte embrasser cette nouvelle voie. Toutefois, ce n'était pas une idée à mettre de côté. Si je voulais me venger du sort que m'avait réservé mon cousin, peut-être fallait-il que je le batte sur son terrain ? Allez savoir. Pendant que le feu dévorait cette maison dans laquelle je m'étais confiné toutes ces années, me voilà maintenant parti.
Cette journée m'apparaissait comme une simple balade sans enjeu, une errance banale dans les rues du village. Mais, oh, la destinée, cette farceuse, avait décidé de me jouer un tour. En voulant faire mes adieux à cette petite bourgade, je fus face à Deidara, le feu follet de l'Akatsuki. Et quel spectacle macabre se déroulait sous mes yeux ! Les corps que j'avais soigneusement récoltés se consumaient sous son regard flamboyant. Une scène à laquelle je ne m'opposais guère, me réjouissant même de voir ces pauvres âmes misérables réduites en cendres. Ils devaient, à n'en point douter, patauger dans les affres du cauchemar.
Mais voilà, le bougre m'avait repéré, et mes tentatives pour m'extraire de ce brasier tourbillonnant se révélaient vaines. Pestant contre ma propre curiosité qui m'avait poussé à déambuler dans les rues, je tentais désespérément de m'échapper. Cependant, Deidara, bien trop dynamique et agile pour mes maigres compétences, me rattrapa aisément.
Ma surprise atteignit son comble lorsqu'il m'annonça qu'il ne désirait pas ma mort, mais plutôt des informations sur mon cousin. Mon esprit s'embrouillait entre l'incompréhension et l'idée saugrenue de tirer profit de cette rencontre pour me venger de Sasori. On me servait l’occasion sur un plateau. Je serais tout simplement fou de refuser une telle offre.
« Tu vois, je ne suis pas un expert en matière de cousinage machiavélique, mais bon, j'ai quelques bribes d'informations fournies par ma grande tante... Ça te va comme base, ou préfères-tu une biographie complète ? »
Des questions pour essayer de l’embrouiller. En même temps, je ne sais véritablement pas s’il ne va pas mettre un terme à ma vie si les réponses ne lui vont pas. J’ai tous mes parfums sur moi. Je pourrais établir un génocide ici. Enfin, je pourrais plonger à feu et sang ce village où, les shinobis sont trop faibles pour se réveiller. Mais, allez, ce serait l’occasion pour moi de payer ma dette à l’artificier, bien que nous sommes quittes. C’est grâce à moi que sa mission avec le Kazekage a réussit.
« Si tu es ici… Seul, à me poser une question… Y a-t-il eu une petite bagarre entre vous ? Un clash, une dispute épique, peut-être ? C'est pour ça que tu veux décortiquer son cerveau ? »
Re: Un Pacte Fragile - Haruki & Deidara - 20.11.23 12:56
Deidara n'avait pas l'intention de laisser échapper sa seule source d'informations concernant son acolyte, qui l'agaçait sérieusement depuis plusieurs jours. Il n'était pas dupe, percevant que la fin imminente de leur collaboration se profilait. C'était triste, mais toute chose avait une fin. Alors, pourquoi tenait-il tant à se renseigner sur ce dernier ? La raison était simple : il voulait agir en faveur de son aîné, accomplir quelque chose avant la clôture inévitable de leur partenariat.
En pénétrant dans l'atelier, Deidara avait dévisagé avec méfiance la marionnette représentant son aîné. Il comprenait la quête de Sasori pour l'immortalité. Une aspiration qui formait l'essence même de son art, un domaine qui restait insaisissable pour Deidara. Malgré les efforts constants qu'il fournissait, il percevait que Sasori n'en faisait guère en retour. Bien qu'il reconnût son utilité, la satisfaction était insuffisante. Deidara aspirait toujours à plus, mais cela demeurait un rêve hors d'atteinte. Ce qui le tourmentait, c'était la transformation potentielle de Sasori dans son nouveau corps de bois. Il craignait que son aîné ne devienne simplement une machine à tuer, le reléguant lui, au statut de poussière négligeable. Si ce n’était pas déjà fait. La perspective de retourner à la terre ne l'effrayait pas. Ce qui l'effrayait, c'était l'idée d'être ignoré et oublié dans ce vaste monde. Deidara nourrissait l'intention de laisser, d'une manière ou d'une autre, une empreinte durable sur son partenaire.
Il s'était déjà investi dans la compréhension de son partenaire, même s'il avait été déçu par sa mort. Le sentiment était revenu à la surface, lors de ce petit déjeuner. Il s’était amplifié en se sentant trahi en découvrant la vérité. Depuis, c’était retour à la case départ. Il rejetait avec mépris l'idée que l'immortalité fût la plus belle des choses. Selon lui, la personnalité de Sasori n'était pas aussi complexe qu'il le prétendait. La sienne, en revanche, se distinguait par une complexité authentique, et cette nouvelle venue, "Harumi", semblait ajouter une strate de complication supplémentaire.
Les cousins étaient similaires, mais différents. Car un « embrassait » les sentiments et l’autre, les fuyait comme la peste. Il préférait se dissimulait derrière un cocon de bois. Une poupée en bois, aussi forte et redoutable qu’elle puisse être, n’avait aucun intérêt pour lui. Il reconnaissait son utilité, reconnaissait la folie et l’investissement du plus âgé derrière, mais... voilà. C’est pour cette raison, qu’à l’époque, il était respectueux. Aujourd’hui, son avis était différent. Passons, il ne pouvait pas quitter du regard cette sorcière. Un seul battement de cils, et il était persuadé qu’elle pourrait disparaître comme lors de leur confrontation. Elle était douée, réellement. Il ne connaissait pas toute l’étendue de ses capacités. Elle semblait être capable de faire des sceaux. Quel était son niveau ? Il se le demandait. Mais, c’était une capacité à ne pas sous-estimer. Sous-estimer un artiste, c’était risquer sa vie à vos risques et périls. Sur ses gardes au moindre coups fourré, pouvant venir de son interlocutrice, il fut rassuré de savoir qu’elle acceptait.
Il grimaça quand elle mis le doigt sur ce qui n’allait pas. Quand, il disait que son partenaire était simple à lire. Elle ne l’avait croisé quoi ? Deux fois seulement, ensemble, qu’une fois et, voilà qu’elle avait déjà analysé leur relation. Alors, soit, il est vrai qu’en tant qu’artiste et femme, elle possédait sûrement un sixième sens. Décortiquer le cerveau de son futur ex partenaire ? Oui et non, mais qu’importe, cette sorcière, n’avait pas à le savoir.
« Ouais, ouais, je me suis retrouvé en solo ! On s'est embrouillé, mais passer au peigne fin son esprit ? Inutile, je suis déjà familiarisé avec ses manies. Non, ce qui m'intrigue vraiment, c'est de découvrir l'origine profonde de sa fascination pour l'immortalité, pour finalement... »
Se laisser mourir... Cette notion, flottant dans l'air tel un spectre indompté, contrastait avec la résilience qui caractérisait lui qui, avait survécu. Il était celui qui célébrait l'éphémérité comme la plus belle des choses, une perspective qui, avec le temps, avait subi une transformation subtile. Cependant, cette métamorphose d'opinions n'était pas le cœur de l'intrigue, car il ne constituait pas le sujet en question. Son propre point de vue sur l'éphémérité s'était modifié, peut-être façonné par les expériences qui avaient forgé son parcours en si peu de temps. C'était une histoire en soi, une histoire qui se tissait à travers les chapitres de son existence. Chacun de ces chapitres portait les cicatrices des leçons apprises, des moments précieux éphémères et des transformations intérieures. Peut-être que pour pousser Sasori à aller au bout de son art, il était convaincu, qu’il devait se réconcilier avec son passé. Seulement, est-ce que Sasori lui-même, possédait il toutes les clés qui pourrait l’aider à aller de l’avant ? Les paroles de la brunette, résonnaient encore dans sa tête, comme un écho qui, inlassablement s’amuser à le tirailler. Une porte lui révélant un chemin de la vérité. Vérité que lui « voit », mais pas son partenaire.
« La grand-mère, était-elle du genre féroce ? La haïssait-elle ? Je veux que tu me dévoiles tout ce que tu sais. En retour, parce que je ne suis pas comme mon partenaire, un rustre, je te propose de t'amener où tu le désires. Tu as l'intention de quitter le village, n'est-ce pas ? »
L'atmosphère vibrait d'une tension feutrée, teintée des échos du passé récent. Les conditions posées par elle la dernière fois résonnaient comme une mélodie. Il acceptait, cette fois, jouait le jeu. Il se préparait à entrer dans ce ballet d'échanges, conscient que rompre la parole dans le monde de l'art était une transgression impardonnable. Rien ne ternissait la réputation d'un artiste aussi rapidement qu'un serment brisé, et il était déterminé à jouer son rôle avec honnêteté et intégrité. Le choix de lui proposer le rôle de chauffeur avait été calculé, une observation perspicace de son sac dévoilant ses intentions. Elle arpentait probablement une dernière fois les ruelles du village pour un dernier au revoir. Un rictus se dessina sur son visage, une expression mêlant anticipation et impatience, son poing fermement posé sur la hanche.
« Qu’en dis-tu ? C’était tes conditions la dernière fois n’est-ce pas ? Avons-nous un deal ? »
La tension montait, palpable comme une brise légère, portant avec elle le parfum enivrant de l'anticipation.
En pénétrant dans l'atelier, Deidara avait dévisagé avec méfiance la marionnette représentant son aîné. Il comprenait la quête de Sasori pour l'immortalité. Une aspiration qui formait l'essence même de son art, un domaine qui restait insaisissable pour Deidara. Malgré les efforts constants qu'il fournissait, il percevait que Sasori n'en faisait guère en retour. Bien qu'il reconnût son utilité, la satisfaction était insuffisante. Deidara aspirait toujours à plus, mais cela demeurait un rêve hors d'atteinte. Ce qui le tourmentait, c'était la transformation potentielle de Sasori dans son nouveau corps de bois. Il craignait que son aîné ne devienne simplement une machine à tuer, le reléguant lui, au statut de poussière négligeable. Si ce n’était pas déjà fait. La perspective de retourner à la terre ne l'effrayait pas. Ce qui l'effrayait, c'était l'idée d'être ignoré et oublié dans ce vaste monde. Deidara nourrissait l'intention de laisser, d'une manière ou d'une autre, une empreinte durable sur son partenaire.
Il s'était déjà investi dans la compréhension de son partenaire, même s'il avait été déçu par sa mort. Le sentiment était revenu à la surface, lors de ce petit déjeuner. Il s’était amplifié en se sentant trahi en découvrant la vérité. Depuis, c’était retour à la case départ. Il rejetait avec mépris l'idée que l'immortalité fût la plus belle des choses. Selon lui, la personnalité de Sasori n'était pas aussi complexe qu'il le prétendait. La sienne, en revanche, se distinguait par une complexité authentique, et cette nouvelle venue, "Harumi", semblait ajouter une strate de complication supplémentaire.
Les cousins étaient similaires, mais différents. Car un « embrassait » les sentiments et l’autre, les fuyait comme la peste. Il préférait se dissimulait derrière un cocon de bois. Une poupée en bois, aussi forte et redoutable qu’elle puisse être, n’avait aucun intérêt pour lui. Il reconnaissait son utilité, reconnaissait la folie et l’investissement du plus âgé derrière, mais... voilà. C’est pour cette raison, qu’à l’époque, il était respectueux. Aujourd’hui, son avis était différent. Passons, il ne pouvait pas quitter du regard cette sorcière. Un seul battement de cils, et il était persuadé qu’elle pourrait disparaître comme lors de leur confrontation. Elle était douée, réellement. Il ne connaissait pas toute l’étendue de ses capacités. Elle semblait être capable de faire des sceaux. Quel était son niveau ? Il se le demandait. Mais, c’était une capacité à ne pas sous-estimer. Sous-estimer un artiste, c’était risquer sa vie à vos risques et périls. Sur ses gardes au moindre coups fourré, pouvant venir de son interlocutrice, il fut rassuré de savoir qu’elle acceptait.
Il grimaça quand elle mis le doigt sur ce qui n’allait pas. Quand, il disait que son partenaire était simple à lire. Elle ne l’avait croisé quoi ? Deux fois seulement, ensemble, qu’une fois et, voilà qu’elle avait déjà analysé leur relation. Alors, soit, il est vrai qu’en tant qu’artiste et femme, elle possédait sûrement un sixième sens. Décortiquer le cerveau de son futur ex partenaire ? Oui et non, mais qu’importe, cette sorcière, n’avait pas à le savoir.
« Ouais, ouais, je me suis retrouvé en solo ! On s'est embrouillé, mais passer au peigne fin son esprit ? Inutile, je suis déjà familiarisé avec ses manies. Non, ce qui m'intrigue vraiment, c'est de découvrir l'origine profonde de sa fascination pour l'immortalité, pour finalement... »
Se laisser mourir... Cette notion, flottant dans l'air tel un spectre indompté, contrastait avec la résilience qui caractérisait lui qui, avait survécu. Il était celui qui célébrait l'éphémérité comme la plus belle des choses, une perspective qui, avec le temps, avait subi une transformation subtile. Cependant, cette métamorphose d'opinions n'était pas le cœur de l'intrigue, car il ne constituait pas le sujet en question. Son propre point de vue sur l'éphémérité s'était modifié, peut-être façonné par les expériences qui avaient forgé son parcours en si peu de temps. C'était une histoire en soi, une histoire qui se tissait à travers les chapitres de son existence. Chacun de ces chapitres portait les cicatrices des leçons apprises, des moments précieux éphémères et des transformations intérieures. Peut-être que pour pousser Sasori à aller au bout de son art, il était convaincu, qu’il devait se réconcilier avec son passé. Seulement, est-ce que Sasori lui-même, possédait il toutes les clés qui pourrait l’aider à aller de l’avant ? Les paroles de la brunette, résonnaient encore dans sa tête, comme un écho qui, inlassablement s’amuser à le tirailler. Une porte lui révélant un chemin de la vérité. Vérité que lui « voit », mais pas son partenaire.
« La grand-mère, était-elle du genre féroce ? La haïssait-elle ? Je veux que tu me dévoiles tout ce que tu sais. En retour, parce que je ne suis pas comme mon partenaire, un rustre, je te propose de t'amener où tu le désires. Tu as l'intention de quitter le village, n'est-ce pas ? »
L'atmosphère vibrait d'une tension feutrée, teintée des échos du passé récent. Les conditions posées par elle la dernière fois résonnaient comme une mélodie. Il acceptait, cette fois, jouait le jeu. Il se préparait à entrer dans ce ballet d'échanges, conscient que rompre la parole dans le monde de l'art était une transgression impardonnable. Rien ne ternissait la réputation d'un artiste aussi rapidement qu'un serment brisé, et il était déterminé à jouer son rôle avec honnêteté et intégrité. Le choix de lui proposer le rôle de chauffeur avait été calculé, une observation perspicace de son sac dévoilant ses intentions. Elle arpentait probablement une dernière fois les ruelles du village pour un dernier au revoir. Un rictus se dessina sur son visage, une expression mêlant anticipation et impatience, son poing fermement posé sur la hanche.
« Qu’en dis-tu ? C’était tes conditions la dernière fois n’est-ce pas ? Avons-nous un deal ? »
La tension montait, palpable comme une brise légère, portant avec elle le parfum enivrant de l'anticipation.
Re: Un Pacte Fragile - Haruki & Deidara - 22.11.23 17:52
Vraiment, quel ennui s'empare de moi... Pourquoi suis je toujours impliqué dans des péripéties alambiquées dès que l'idée de quitter ce village me traverse l'esprit ? Serait-ce une malédiction insidieuse ourdie par mon grand-père pour me retenir à jamais dans ces contrées ? Je ne saurais le dire, mais je sens une main invisible me tirant en arrière chaque fois que je m'aventure vers l'horizon. Je ne suis guère enclin à compatir avec les tourments de cet artiste étrange qui se tient devant moi, mais il est évident qu'il ne cherche pas simplement à tuer le temps avec des récits poussiéreux. Non, il traîne ici pour une raison plus mystérieuse, une énigme à laquelle il cherche des réponses. Et pourquoi diable pense-t-il que je suis la clé de ce mystère ? Je n'ai pas toutes les pièces du puzzle, mais s'il veut jouer au détective, qu'il s'amuse. Et c’est moi le « Fou » après ? Oui, j’aime endossé ce rôle. Lui, avec ses tourments et ses dilemmes, suscite en moi une pitié sincère. Imaginer supporter la compagnie de mon cousin m'est inconcevable. Ce vieux présomptueux qui se croit être le génie artistique par excellence. Je ne lui ai toujours pas pardonné son arrogance, son attitude hautaine envers ma personne. Ce tricheur qui semble penser que l'art est son royaume, une vision limitée et étriquée si vous voulez mon humble avis. Ah ? Vous ne l’aviez pas demandé ? Ce n’est pas grave, vous allez devoir l’assumer.
Pourtant, il est maître de son choix, libre de rester confiné dans son cocon artistique. La solitude risque toutefois de devenir son unique compagne si cette route tortueuse persiste. Peut-être même croisera-t-il le Shinigami dans l'obscurité de son ego surdimensionné. Ou peut-être, dans un élan d'improbabilité propre à ce village, succombera-t-il aux charmes de l'artificier aux yeux d'un bleu ensorcelant. Ou alors, celui-ci, sera le premier à succomber des mains de mon cousin ? Le premier et troisième choix sont les plus probables.
Vraiment, dans quel imbroglio suis-je encore embourbé ? Il semble que le mystère et la folie me poursuivent, me forçant à jouer malgré moi un rôle étrange dans cette comédie absurde. Qu'il continue sa quête, que mon cousin s'enfonce davantage dans sa vanité, et que le destin me préserve de quelques tours. C’est trop demander ? Oui, comme la marmotte, elle met le chocolat dans le papier.. Cela existe déjà ? Très bien, j’abandonne. Je souhaite juste quitter ce village paisiblement. Le destin semblait me refuser ce vœu silencieux. Mais, mon départ semblait compromit pour le moment. Je me tenais là, dissimulé sous le voile de mon alter ego Harumi, faisant face à Deidara dans cette ruelle dans une atmosphère chargée de tension. L'air lui-même semblait épais de questions en suspens et d'attentes palpitantes. En me présentant comme la gardienne des secrets de Sasori, je percevais le désir insatiable de Deidara.
Mon regard se voila d'une expression calculée, laissant échapper une lueur mystérieuse de mes yeux. Un silence enveloppant s'installa, et je choisissais mes mots avec soin, conscient du poids de chaque syllabe, avant de dévoiler un fragment du passé.
« Ma tante Chiyo dégageait une force indéniable. Sasori, quant à lui, est devenu la personne qu'il est aujourd'hui, grâce à elle ou par sa propre faute, en tenant compte de sa complexe personnalité. Ou peut-être, était-il destiné à naître avec les gènes problématiques de mon grand-père. Tante Chiyo incarnait plutôt une puissance sereine, une sagesse qui transcende fréquemment la colère. Son regard perçant révélait une profonde compréhension des subtilités de la vie. Lorsqu'elle ressentait du mépris, ce n'était pas par haine, mais avec la fermeté nécessaire pour défendre ses convictions. Par contre, en ce qui concerne les shinobis des autres villages, c'est une toute autre histoire. Si, elle détestait ton partenaire ? Hmm .. Difficile de répondre. De mon point de vue, elle l’aimait. Mais, nous à Suna, sommes doués que pour aimer une personne, pas plus. Trop épuisant de laisser une place, si tu veux mon avis. »
Je me tiens là, éventail à la main, m'amusant avec les volutes d'air qu'il crée. Honnêtement, je ne vois aucune raison de m'embarrasser de fausses courtoisies. Ce village, Suna, ne suscite en moi qu'un désintérêt profond. Si j'avais encore l'accès complet à mon chakra, je ne ferais pas dans la dentelle, je réduirais ces structures de sable en miettes. Mais nous sommes en plein jour, mes capacités sont étrangement diminuées, réduites de moitié pour certaines. Pourtant, j'imagine qu'à un certain niveau de maîtrise, je pourrais les exploiter pleinement même en plein jour. Pour l'heure, je me contente de m'éventer, une comédie pitoyable face à mes compétences d'origine. Quant à Suna et ses intrications sociales, la notion même de relations dans notre famille demeure un sujet tabou. Une sorte de malédiction qui nous empêcherait d'aimer ou d'être aimé, au-delà de certaines limites ? Sasori, lui, a connu l'affection de ses parents dans sa jeunesse, sinon son déclin aurait été différent. Peut-être suis-je l'élément le plus dérangé de la famille, celui qui a échappé à toute normalité. J’ai aimé qu’une personne, c’était mon grand frère.
Je contemple les dunes infinies, étendant leur monotonie sous le soleil implacable. Le désert, tout comme notre famille, abrite des secrets complexes, des douleurs qui transcendent les générations. Et au cœur de tout cela, il y a Sasori, artiste maudit par son désir d'immortalité. Un sourire ironique se dessine sur mes lèvres, et je laisse échapper un rire qui résonne étrangement dans l'air désertique. Maudit, anormal, peut-être même fou, les étiquettes abondent, mais elles n'effleurent que la surface de ma complexité. Mon éventail se referme brusquement, le mouvement bruyant contraste avec le silence environnant.
« Suna, cette prison de sable, n'est qu'une étape ennuyeuse dans notre histoire. »
Me murmurais je à moi-même, la voix presque étouffée par le vent léger. Le village, avec ses politiques, ses alliances fragiles et ses intrigues de bas étage, n'est rien comparé à ce qui se trame dans les méandres de nos relations familiales. Ces liens empoisonnés par des secrets et des non-dits, tout cela est bien plus captivant que n'importe quelle mascarade politique en mon sens. Mes pensées dérivent vers Sasori, l'artiste égaré qui cherche l'immortalité. Une ambition noble ou une folie dévorante ? Peu importe, car il a laissé sa marque indélébile sur l’avenir des marionnettistes de ce pays. Ses choix ont déclenché une série d'événements qui ont sculpté notre destinée de manière inaltérable. Je continue de balancer légèrement mon éventail, laissant le mystère du désert s'insinuer dans mes réflexions dérangées. Réflexions qui furent stoppées par sa proposition ? Oh. Ooooh. Il m’offre un moyen de voyager et m’éloigner de ce village ? Il semblerait qu’il n’ait pas oublié mes conditions. J’aime ça.
« Deal. Allez, suis-moi. Je vais t'entraîner dans les labyrinthes poussiéreux de la chambre de ma tante. Il se pourrait bien que j'y déniche quelques trésors enfouis. Et maintenant, que puis-je faire pour satisfaire la curiosité de l'incroyable artificier que tu es ? Pose tes questions, et je ferai de mon mieux pour y répondre. Dis, tu pourrais porter mon sac sur tes épaules. Tu es tellement bien bâti et puissant. De mon propre point de vue, tu es le meilleur membre de l’Akatsuki. »
J'ouvris la voie, lui imposant de porter mon fardeau tout en le gratifiant de compliments. Il était évident qu'il succombait facilement aux louanges. C'est véritablement divertissant de jouer avec les faiblesses de ce blondinet. Les éloges semblaient être la clé pour le manœuvrer à ma guise. Mes épaules endolories retrouvaient une vigueur nouvelle, et dans cette allégresse retrouvée, je me mis à sautiller légèrement, l'incitant à me suivre vers les structures en hauteur. Ah, la joie perverse de mener un pantin dans une danse orchestrée par mes propres caprices. C'était une comédie dont j'étais le maître de cérémonie, et ce petit numéro ne faisait que commencer.
Pourtant, il est maître de son choix, libre de rester confiné dans son cocon artistique. La solitude risque toutefois de devenir son unique compagne si cette route tortueuse persiste. Peut-être même croisera-t-il le Shinigami dans l'obscurité de son ego surdimensionné. Ou peut-être, dans un élan d'improbabilité propre à ce village, succombera-t-il aux charmes de l'artificier aux yeux d'un bleu ensorcelant. Ou alors, celui-ci, sera le premier à succomber des mains de mon cousin ? Le premier et troisième choix sont les plus probables.
Vraiment, dans quel imbroglio suis-je encore embourbé ? Il semble que le mystère et la folie me poursuivent, me forçant à jouer malgré moi un rôle étrange dans cette comédie absurde. Qu'il continue sa quête, que mon cousin s'enfonce davantage dans sa vanité, et que le destin me préserve de quelques tours. C’est trop demander ? Oui, comme la marmotte, elle met le chocolat dans le papier.. Cela existe déjà ? Très bien, j’abandonne. Je souhaite juste quitter ce village paisiblement. Le destin semblait me refuser ce vœu silencieux. Mais, mon départ semblait compromit pour le moment. Je me tenais là, dissimulé sous le voile de mon alter ego Harumi, faisant face à Deidara dans cette ruelle dans une atmosphère chargée de tension. L'air lui-même semblait épais de questions en suspens et d'attentes palpitantes. En me présentant comme la gardienne des secrets de Sasori, je percevais le désir insatiable de Deidara.
Mon regard se voila d'une expression calculée, laissant échapper une lueur mystérieuse de mes yeux. Un silence enveloppant s'installa, et je choisissais mes mots avec soin, conscient du poids de chaque syllabe, avant de dévoiler un fragment du passé.
« Ma tante Chiyo dégageait une force indéniable. Sasori, quant à lui, est devenu la personne qu'il est aujourd'hui, grâce à elle ou par sa propre faute, en tenant compte de sa complexe personnalité. Ou peut-être, était-il destiné à naître avec les gènes problématiques de mon grand-père. Tante Chiyo incarnait plutôt une puissance sereine, une sagesse qui transcende fréquemment la colère. Son regard perçant révélait une profonde compréhension des subtilités de la vie. Lorsqu'elle ressentait du mépris, ce n'était pas par haine, mais avec la fermeté nécessaire pour défendre ses convictions. Par contre, en ce qui concerne les shinobis des autres villages, c'est une toute autre histoire. Si, elle détestait ton partenaire ? Hmm .. Difficile de répondre. De mon point de vue, elle l’aimait. Mais, nous à Suna, sommes doués que pour aimer une personne, pas plus. Trop épuisant de laisser une place, si tu veux mon avis. »
Je me tiens là, éventail à la main, m'amusant avec les volutes d'air qu'il crée. Honnêtement, je ne vois aucune raison de m'embarrasser de fausses courtoisies. Ce village, Suna, ne suscite en moi qu'un désintérêt profond. Si j'avais encore l'accès complet à mon chakra, je ne ferais pas dans la dentelle, je réduirais ces structures de sable en miettes. Mais nous sommes en plein jour, mes capacités sont étrangement diminuées, réduites de moitié pour certaines. Pourtant, j'imagine qu'à un certain niveau de maîtrise, je pourrais les exploiter pleinement même en plein jour. Pour l'heure, je me contente de m'éventer, une comédie pitoyable face à mes compétences d'origine. Quant à Suna et ses intrications sociales, la notion même de relations dans notre famille demeure un sujet tabou. Une sorte de malédiction qui nous empêcherait d'aimer ou d'être aimé, au-delà de certaines limites ? Sasori, lui, a connu l'affection de ses parents dans sa jeunesse, sinon son déclin aurait été différent. Peut-être suis-je l'élément le plus dérangé de la famille, celui qui a échappé à toute normalité. J’ai aimé qu’une personne, c’était mon grand frère.
Je contemple les dunes infinies, étendant leur monotonie sous le soleil implacable. Le désert, tout comme notre famille, abrite des secrets complexes, des douleurs qui transcendent les générations. Et au cœur de tout cela, il y a Sasori, artiste maudit par son désir d'immortalité. Un sourire ironique se dessine sur mes lèvres, et je laisse échapper un rire qui résonne étrangement dans l'air désertique. Maudit, anormal, peut-être même fou, les étiquettes abondent, mais elles n'effleurent que la surface de ma complexité. Mon éventail se referme brusquement, le mouvement bruyant contraste avec le silence environnant.
« Suna, cette prison de sable, n'est qu'une étape ennuyeuse dans notre histoire. »
Me murmurais je à moi-même, la voix presque étouffée par le vent léger. Le village, avec ses politiques, ses alliances fragiles et ses intrigues de bas étage, n'est rien comparé à ce qui se trame dans les méandres de nos relations familiales. Ces liens empoisonnés par des secrets et des non-dits, tout cela est bien plus captivant que n'importe quelle mascarade politique en mon sens. Mes pensées dérivent vers Sasori, l'artiste égaré qui cherche l'immortalité. Une ambition noble ou une folie dévorante ? Peu importe, car il a laissé sa marque indélébile sur l’avenir des marionnettistes de ce pays. Ses choix ont déclenché une série d'événements qui ont sculpté notre destinée de manière inaltérable. Je continue de balancer légèrement mon éventail, laissant le mystère du désert s'insinuer dans mes réflexions dérangées. Réflexions qui furent stoppées par sa proposition ? Oh. Ooooh. Il m’offre un moyen de voyager et m’éloigner de ce village ? Il semblerait qu’il n’ait pas oublié mes conditions. J’aime ça.
« Deal. Allez, suis-moi. Je vais t'entraîner dans les labyrinthes poussiéreux de la chambre de ma tante. Il se pourrait bien que j'y déniche quelques trésors enfouis. Et maintenant, que puis-je faire pour satisfaire la curiosité de l'incroyable artificier que tu es ? Pose tes questions, et je ferai de mon mieux pour y répondre. Dis, tu pourrais porter mon sac sur tes épaules. Tu es tellement bien bâti et puissant. De mon propre point de vue, tu es le meilleur membre de l’Akatsuki. »
J'ouvris la voie, lui imposant de porter mon fardeau tout en le gratifiant de compliments. Il était évident qu'il succombait facilement aux louanges. C'est véritablement divertissant de jouer avec les faiblesses de ce blondinet. Les éloges semblaient être la clé pour le manœuvrer à ma guise. Mes épaules endolories retrouvaient une vigueur nouvelle, et dans cette allégresse retrouvée, je me mis à sautiller légèrement, l'incitant à me suivre vers les structures en hauteur. Ah, la joie perverse de mener un pantin dans une danse orchestrée par mes propres caprices. C'était une comédie dont j'étais le maître de cérémonie, et ce petit numéro ne faisait que commencer.
Re: Un Pacte Fragile - Haruki & Deidara - 23.11.23 15:35
Perdu dans ses réflexions labyrinthiques, Deidara ne pouvait s'empêcher de faire un parallèle entre la personnalité de cette grand-mère réputée et celle de Sasori. Les deux individus, bien que radicalement différents, semblaient partager une certaine aversion pour les liens émotionnels profonds. Enfin, pour cette ancienne, il semblerait qu’elle était plus froide et maladroite qu’autre chose. La guerre et l’âge changent les gens. C’est une logique fondamentale. Harumi, avec son flegme apparent et son refus d'attachement, faisait écho à la froideur calculatrice du maître marionnettiste. Sasori, son partenaire de longue date au sein de l'Akatsuki, incarnait une approche tout aussi singulière des relations humaines. Son attachement aux marionnettes plutôt qu'aux personnes était une manifestation tangible de cette distance émotionnelle. Un mécanisme de défense selon l’artificier. Idée qui avait fait son chemin dans ses pensées. Ce n’était pas simplement le reflet d'une conception bien particulière de l'art, la civile venait de le lui confirmer.
Il se retrouvait à la croisée des sentiments, tiraillé entre le rire et les larmes, face à une révélation aussi surprenante que déconcertante. La personnalité excentrique, infâme et franchement ahurissante (dans le mauvais sens du terme) de son partenaire déroger à toute logique. L'idée que même sa cousine ou le reste des membres, étaient sujets à la flemme d'aimer le laissa perplexe. Comment était-il possible de refuser simplement de s'attacher à autrui sous prétexte de paresse ? Cette notion lui rappela les paroles de Harumi chez elle ! Cette dernière avait affirmé ne pas les avoir vendus à l'Akatsuki simplement parce qu'elle en avait la flemme. À l'époque, lui et Sasori avaient pensé qu'elle mentait, qu'elle avait décliné cette opportunité pour se consacrer à son art. Le tableau qu'elle leur avait montré, une représentation de lui-même, avait renforcé cette idée.
« Flemme ? Flemme de laisser quelqu’un dans ton cœur ? Tu ne veux pas être reconnue ? Alors, tu ne mentais pas la dernière fois, quand tu disais que tu avais vraiment le flemme pour alerter le village ? hm. »
Il reconnaissait que son existence singulière constituait une excellente raison de ne pas sonner l'alarme à l'époque. Harumi, tout comme le duo de l'Akatsuki, plaçait l'art au sommet de ses priorités. Cependant, la question persistait : ne pas s'attacher à des individus ou chercher leur reconnaissance par paresse, était-ce possible ? Il faut croire que oui. Pourtant, chercher à se lier, était une façon de laisser une trace, qu'elle soit bonne ou mauvaise, dans la vie de quelqu'un ainsi que, combattre la solitude. Eux, qui étaient un groupe de personnes incomprises, la solitude était leur principale amie, mais elle ne lui suffisait pas personnellement. Contrairement à cette « fille », qui semblait avoir fermé son cœur. Le constat amer s'imposa alors à lui : cette famille, voire l'ensemble du village, semblait être marquée par des troubles relationnels profonds, évoquant presque une tendance sociopathique. Harumi, en particulier, demeurait une énigme difficile à cerner, échappant aux cases habituelles de définition.
Perdu dans ses pensées, Deidara sentit une émotion l'envahir, une vague de tristesse qui menaçait de le submerger. La raison de cette soudaine envie de pleurer était claire pour lui : le sentiment de ne jamais avoir eu une véritable connexion avec son partenaire, Sasori. La réalisation que le roux le considérait simplement comme un gamin bruyant, sans chercher à établir une relation profonde, était déchirante. Harumi avait affirmé que les membres de leur clan ne pouvaient aimer qu'une seule fois dans leur vie. Cette révélation douloureuse n'apportait aucune consolation à l’artificier, bien au contraire. Son quota d'amour avait été comblé depuis longtemps par ses parents. Il avait saisi, mais avait du mal à accepter que le vide que leur disparition avait laissé, il ne soit pas l'élu pour le combler.
Malgré ces tourments intérieurs, Deidara était déterminé à aller au bout de cette quête d’informations. Si par miracle il parvenait à guérir les blessures psychologiques de Sasori liées à sa famille… Alors, peut-être pourraient ils développer une connexion véritable; au-delà de leurs missions au sein de l'Akatsuki. Deidara croyait fermement que c'était en tant qu'être humain, fait de chair et de sang, et non en tant que marionnette de bois, que Sasori pourrait vraiment se transcender. C’était sa croyance, mais avant ça, il devait se plonger dans l’histoire du roux. Harumi, semblant elle aussi avoir des sentiments complexes envers son propre village, ne faisait que renforcer cette idée. Deidara ne jugeait pas celle-ci, pour cela, comprenant les nuances de l'amour et de l'attachement envers un lieu natal. C'était un sentiment qu'il partageait, car son propre village natal portait également des poids émotionnels difficiles à supporter. Il releva rapidement la tête et un sourire éclaira son visage.
« Super et tout ce que tu veux !! Allons chez ta tante ! hm. »
Il suivait Harumi à travers les rues, les escaliers pour atteindre les bâtiments en hauteur, les couloirs étroits et poussiéreux de l’immeuble, puis de l’appartement de sa tante. Il portait le sac sur ses épaules comme convenu dans le "deal" qu'ils avaient conclu. Les compliments flatteurs de la cousine de son binôme, résonnaient encore dans l'air. Malgré qu'il sache que c'était une manipulation subtile, il ne pouvait s'empêcher d'y répondre favorablement. Les mots trouvaient écho dans son ego, une partie de lui appréciant l'attention et la reconnaissance, même s'il restait conscient de la stratégie derrière ces louanges.
Les pas résonnaient sur le sol poussiéreux alors qu'ils exploraient cet espace mystérieux. Les pièces semblaient garder des secrets enfouis, des trésors peut-être oubliés. Harumi sautillait légèrement, et il la suivait, conscient de jouer le rôle du subalterne. Ses épaules résistaient à la charge du sac, mais l'effort physique n'était rien comparé à l'amusement pervers qu'il ressentait en succombant à cette comédie soigneusement mise en scène.
« Il y a des tonnes de livres… Qu’est-ce que je dois chercher ? Faire ? Et où ? »
Il se retrouvait à la croisée des sentiments, tiraillé entre le rire et les larmes, face à une révélation aussi surprenante que déconcertante. La personnalité excentrique, infâme et franchement ahurissante (dans le mauvais sens du terme) de son partenaire déroger à toute logique. L'idée que même sa cousine ou le reste des membres, étaient sujets à la flemme d'aimer le laissa perplexe. Comment était-il possible de refuser simplement de s'attacher à autrui sous prétexte de paresse ? Cette notion lui rappela les paroles de Harumi chez elle ! Cette dernière avait affirmé ne pas les avoir vendus à l'Akatsuki simplement parce qu'elle en avait la flemme. À l'époque, lui et Sasori avaient pensé qu'elle mentait, qu'elle avait décliné cette opportunité pour se consacrer à son art. Le tableau qu'elle leur avait montré, une représentation de lui-même, avait renforcé cette idée.
« Flemme ? Flemme de laisser quelqu’un dans ton cœur ? Tu ne veux pas être reconnue ? Alors, tu ne mentais pas la dernière fois, quand tu disais que tu avais vraiment le flemme pour alerter le village ? hm. »
Il reconnaissait que son existence singulière constituait une excellente raison de ne pas sonner l'alarme à l'époque. Harumi, tout comme le duo de l'Akatsuki, plaçait l'art au sommet de ses priorités. Cependant, la question persistait : ne pas s'attacher à des individus ou chercher leur reconnaissance par paresse, était-ce possible ? Il faut croire que oui. Pourtant, chercher à se lier, était une façon de laisser une trace, qu'elle soit bonne ou mauvaise, dans la vie de quelqu'un ainsi que, combattre la solitude. Eux, qui étaient un groupe de personnes incomprises, la solitude était leur principale amie, mais elle ne lui suffisait pas personnellement. Contrairement à cette « fille », qui semblait avoir fermé son cœur. Le constat amer s'imposa alors à lui : cette famille, voire l'ensemble du village, semblait être marquée par des troubles relationnels profonds, évoquant presque une tendance sociopathique. Harumi, en particulier, demeurait une énigme difficile à cerner, échappant aux cases habituelles de définition.
Perdu dans ses pensées, Deidara sentit une émotion l'envahir, une vague de tristesse qui menaçait de le submerger. La raison de cette soudaine envie de pleurer était claire pour lui : le sentiment de ne jamais avoir eu une véritable connexion avec son partenaire, Sasori. La réalisation que le roux le considérait simplement comme un gamin bruyant, sans chercher à établir une relation profonde, était déchirante. Harumi avait affirmé que les membres de leur clan ne pouvaient aimer qu'une seule fois dans leur vie. Cette révélation douloureuse n'apportait aucune consolation à l’artificier, bien au contraire. Son quota d'amour avait été comblé depuis longtemps par ses parents. Il avait saisi, mais avait du mal à accepter que le vide que leur disparition avait laissé, il ne soit pas l'élu pour le combler.
Malgré ces tourments intérieurs, Deidara était déterminé à aller au bout de cette quête d’informations. Si par miracle il parvenait à guérir les blessures psychologiques de Sasori liées à sa famille… Alors, peut-être pourraient ils développer une connexion véritable; au-delà de leurs missions au sein de l'Akatsuki. Deidara croyait fermement que c'était en tant qu'être humain, fait de chair et de sang, et non en tant que marionnette de bois, que Sasori pourrait vraiment se transcender. C’était sa croyance, mais avant ça, il devait se plonger dans l’histoire du roux. Harumi, semblant elle aussi avoir des sentiments complexes envers son propre village, ne faisait que renforcer cette idée. Deidara ne jugeait pas celle-ci, pour cela, comprenant les nuances de l'amour et de l'attachement envers un lieu natal. C'était un sentiment qu'il partageait, car son propre village natal portait également des poids émotionnels difficiles à supporter. Il releva rapidement la tête et un sourire éclaira son visage.
« Super et tout ce que tu veux !! Allons chez ta tante ! hm. »
Il suivait Harumi à travers les rues, les escaliers pour atteindre les bâtiments en hauteur, les couloirs étroits et poussiéreux de l’immeuble, puis de l’appartement de sa tante. Il portait le sac sur ses épaules comme convenu dans le "deal" qu'ils avaient conclu. Les compliments flatteurs de la cousine de son binôme, résonnaient encore dans l'air. Malgré qu'il sache que c'était une manipulation subtile, il ne pouvait s'empêcher d'y répondre favorablement. Les mots trouvaient écho dans son ego, une partie de lui appréciant l'attention et la reconnaissance, même s'il restait conscient de la stratégie derrière ces louanges.
Les pas résonnaient sur le sol poussiéreux alors qu'ils exploraient cet espace mystérieux. Les pièces semblaient garder des secrets enfouis, des trésors peut-être oubliés. Harumi sautillait légèrement, et il la suivait, conscient de jouer le rôle du subalterne. Ses épaules résistaient à la charge du sac, mais l'effort physique n'était rien comparé à l'amusement pervers qu'il ressentait en succombant à cette comédie soigneusement mise en scène.
« Il y a des tonnes de livres… Qu’est-ce que je dois chercher ? Faire ? Et où ? »
Re: Un Pacte Fragile - Haruki & Deidara - 02.12.23 16:33
« Oh, je n'ai pas vraiment menti, c'est plutôt que vos esprits sont trop limités pour comprendre ma flemmingite aiguë. Reconnaissance ? À quoi bon ? Personnellement, je trouve bien plus captivant de narrer les récits des autres que les miens. Jouer dans les ombres a une saveur bien plus exquise, mais, je suppose que vu ton art, tu ne peux partager pas mon avis. Je l’accepte. »
Les êtres humains, sujets d'étude fascinants dans leur aveuglement quotidien. À les observer, on se rend compte qu'ils errent souvent dans l'obscurité de leur propre incompréhension, à moins qu'on ne prenne la peine d'éclairer leurs esprits limités par une explication plus détaillée. Les hommes, ces créatures si vaniteuses, croient-ils véritablement comprendre quoi que ce soit sans une exploration minutieuse de nos pensées à nous les véritables artistes ?
Je me plaisais à jouer la muse indifférente, maniant mon éventail avec une élégance calculée. Mes yeux se posaient sur le jeune homme aux cheveux d'or, une créature d'une stature modeste, mais n'est-ce pas l'attitude qui distingue véritablement un être ? Enfin, il était préférable que je garde mes pensées profondes pour moi. Connaissant la personnalité de l’artificier de l’Akatsuki, il était préférable de garder le silence. Nul désir de me frotter à nouveau à lui. La dernière fois, j’ai dû utilisé trois de mes parfums. Aujourd’hui, je serais peut-être forcé d’en utiliser un autre ou bien, de dévoiler une autre de mes inventions. Flemme. Tel est le véritable mot qui caractérise mon envie du moment. Il me semble inutile de le dévisager, car ce n'est pas véritablement lui que je scrute. Non, mon esprit est entièrement dédié à une quête plus précise : la recherche des secrets cachés dans les replis du repaire de ma défunte tante Chiyo. Secrets dissimulés avec une habileté toute particulière. Pourquoi, est-ce que je dis ça ? Tout simplement, car loin de me tourner les pouces à rester dans ce village fantôme... J’ai cherché dans la tour du conseil ses secrets, mais tout ce qui m’a accueillit ne furent que des grains de sable.
Je préfère jouer le rôle de l'observateur discret, bien que mes yeux semblent fixés sur le jeune blondinet. Ce n'était qu'une illusion, une façade délibérée pour maintenir ma présence dans cette scène. Mon esprit, quant à lui, navigue déjà dans les méandres du mystère, explorant des voies moins fréquentées par les esprits médiocres qui m'entourent. Le calme, l'élégance et la perspicacité sont mes alliés dans cette entreprise. En surface, je me fonds dans le décor, apparaissant comme une simple observatrice impassible qui cherche à s’enfuir, mais mon esprit travaille sans relâche. En effet, Deidara me tendait une perche pour détruire mon propre cousin. Une fissure dans laquelle, je pourrais m’engager. J’arque un sourcil à sa suggestion. En dépit d’avoir un esprit étriqué, il possède de bonnes manières. Choses que j’apprécie. Un accord tacite entre nous est crée et j’arrive même à lui faire porter mes affaires. La journée ne s’annonçait pas si désastreuse finalement. En réalité, elle venait de s’éclairer. Il venait de m’apporter la solution à tous mes soucis sur un plateau d’argile. Je le guide avec une énergie nouvellement renouvelée dans l’immeuble et ancien appartement de ma tante.
Je ne cherche pas à devenir un marionnettiste. La vérité, telle que je la perçois, se trouve dans la quête de ma marionnette bien vivante, évoluant quelque part dans ce vaste monde. Il suffit de la retrouver, de la ramener à moi, et l'art de la création atteindra son apogée. Peut-être suis-je un être trop intrépide, car ma dernière escapade à Kiri ne m'a pas rendu particulièrement populaire. Mais qu'importe, car c'est là-bas que réside ma meilleure chance de retrouver mon jouet insouciant. Un jouet têtu, mais qu’importe, ma marionnette était bien meilleure que toute l’armée de mon infâme cousin.
C'est dans cet état d'esprit que je me tiens ici, un éventail délicat agité devant mon visage impassible. Le dernier endroit où, je n’ai pas encore cherché. L'appartement de Chiyo, la grand-mère de Sasori, est un lieu qui respire l'histoire et la sagesse. Lorsque l'on franchit le seuil, on pénètre dans un espace qui semble figé dans le temps, capturant le charme du passé et la richesse de l'expérience. Les murs, d'une teinte froide et vieillie par le temps, sont ornés de quelques tableaux décrivant des paysages, quelques rares portraits de famille, et ce qui semblait être, des souvenirs de missions ninjas du passé. Au centre de la pièce principale, un tapis aux motifs complexes et colorés ajoute une touche d'élégance. Les meubles, bien que simples, sont solides et portent les marques du temps, témoignant d'une longue vie partagée avec des générations successives.
La pièce maîtresse de l'appartement est une grande bibliothèque en bois sombre, située contre un mur. Les étagères sont remplies de vieux volumes, de rouleaux de parchemins soigneusement conservés, de manuscrits d'arts martiaux et de poisons et peut-être même de quelques ouvrages de poésie. La bibliothèque, une source inestimable de connaissances, représentait bien l'amour de Chiyo pour l'apprentissage et la préservation du savoir. À côté de la bibliothèque, une petite table basse accueille une tasse de thé vide et sale, posée sur une sous-tasse ornée de motifs délicats. Un endroit où jusqu’à aujourd’hui, je m’étais interdit d’y entrer. C’est la voix de l’artificier qui me sortit encore une fois de ma longue réflexion.
« Des écrits sur les poisons et les marionnettes, mais surtout, la recherche d'un mécanisme particulier. Je doute que, bien que ces informations puissent être intéressantes, elles soient réellement importantes. Je penche sur le fait que ma tante ait dissimulé ses secrets dans une sorte de « cachette ». Il suffit simplement de la découvrir. »
Ma tante Chiyo, femme de mystères et d'énigmes, n'était point du genre à exposer ses secrets aux yeux de tous. Toute sa vie, elle a su imposer le respect, cultivant le secret et les manigances avec adresse. J'ai entrepris des recherches minutieuses, scrutant chaque recoin, mais mes efforts se sont révélés infructueux. Ainsi, je confie à mon "serviteur" la mission de découvrir le mécanisme qui pourrait éventuellement révéler une porte dissimulée. Une porte secrète menant vers son héritage. Certes, en tant que spectateur discret, j'ai pu observer avec un vif intérêt le combat de ma tante Chiyo contre Kankuro. Les subtilités de cette joute n'étaient pas si éloignées de celles que je pourrais accomplir avec mon propre développement du contrôle du sang.
Ma tante, d'une intelligence aiguë, avait sûrement dissimulé ses connaissances et compétences derrière des couches de subterfuges. La quête de la vérité, souvent semée d'embûches, s'annonçait comme un véritable défi intellectuel. Chinant parmi les livres, mes doigts effleuraient les reliures usées et les pages jaunies. Les titres variés révélaient la diversité des connaissances de Chiyo, allant des arts occultes des poisons aux arcanes des marionnettes. Qui sait, peut-être était il nécessaire de déplacer un volume spécifique pour que la "porte d'entrée" se révèle ? J'optais pour confier ce délice à mon aîné, laissant le soin au partenaire de mon infâme cousin, l'honneur de percer ce mystère. Quant à moi, je choisis de m'installer confortablement sur le fauteuil à bascule, m'imprégnant d'un ouvrage sur l'art qui captiva mon attention. Je demeurais insensible aux gémissements de mon "sbire" actuel.
Les êtres humains, sujets d'étude fascinants dans leur aveuglement quotidien. À les observer, on se rend compte qu'ils errent souvent dans l'obscurité de leur propre incompréhension, à moins qu'on ne prenne la peine d'éclairer leurs esprits limités par une explication plus détaillée. Les hommes, ces créatures si vaniteuses, croient-ils véritablement comprendre quoi que ce soit sans une exploration minutieuse de nos pensées à nous les véritables artistes ?
Je me plaisais à jouer la muse indifférente, maniant mon éventail avec une élégance calculée. Mes yeux se posaient sur le jeune homme aux cheveux d'or, une créature d'une stature modeste, mais n'est-ce pas l'attitude qui distingue véritablement un être ? Enfin, il était préférable que je garde mes pensées profondes pour moi. Connaissant la personnalité de l’artificier de l’Akatsuki, il était préférable de garder le silence. Nul désir de me frotter à nouveau à lui. La dernière fois, j’ai dû utilisé trois de mes parfums. Aujourd’hui, je serais peut-être forcé d’en utiliser un autre ou bien, de dévoiler une autre de mes inventions. Flemme. Tel est le véritable mot qui caractérise mon envie du moment. Il me semble inutile de le dévisager, car ce n'est pas véritablement lui que je scrute. Non, mon esprit est entièrement dédié à une quête plus précise : la recherche des secrets cachés dans les replis du repaire de ma défunte tante Chiyo. Secrets dissimulés avec une habileté toute particulière. Pourquoi, est-ce que je dis ça ? Tout simplement, car loin de me tourner les pouces à rester dans ce village fantôme... J’ai cherché dans la tour du conseil ses secrets, mais tout ce qui m’a accueillit ne furent que des grains de sable.
Je préfère jouer le rôle de l'observateur discret, bien que mes yeux semblent fixés sur le jeune blondinet. Ce n'était qu'une illusion, une façade délibérée pour maintenir ma présence dans cette scène. Mon esprit, quant à lui, navigue déjà dans les méandres du mystère, explorant des voies moins fréquentées par les esprits médiocres qui m'entourent. Le calme, l'élégance et la perspicacité sont mes alliés dans cette entreprise. En surface, je me fonds dans le décor, apparaissant comme une simple observatrice impassible qui cherche à s’enfuir, mais mon esprit travaille sans relâche. En effet, Deidara me tendait une perche pour détruire mon propre cousin. Une fissure dans laquelle, je pourrais m’engager. J’arque un sourcil à sa suggestion. En dépit d’avoir un esprit étriqué, il possède de bonnes manières. Choses que j’apprécie. Un accord tacite entre nous est crée et j’arrive même à lui faire porter mes affaires. La journée ne s’annonçait pas si désastreuse finalement. En réalité, elle venait de s’éclairer. Il venait de m’apporter la solution à tous mes soucis sur un plateau d’argile. Je le guide avec une énergie nouvellement renouvelée dans l’immeuble et ancien appartement de ma tante.
Je ne cherche pas à devenir un marionnettiste. La vérité, telle que je la perçois, se trouve dans la quête de ma marionnette bien vivante, évoluant quelque part dans ce vaste monde. Il suffit de la retrouver, de la ramener à moi, et l'art de la création atteindra son apogée. Peut-être suis-je un être trop intrépide, car ma dernière escapade à Kiri ne m'a pas rendu particulièrement populaire. Mais qu'importe, car c'est là-bas que réside ma meilleure chance de retrouver mon jouet insouciant. Un jouet têtu, mais qu’importe, ma marionnette était bien meilleure que toute l’armée de mon infâme cousin.
C'est dans cet état d'esprit que je me tiens ici, un éventail délicat agité devant mon visage impassible. Le dernier endroit où, je n’ai pas encore cherché. L'appartement de Chiyo, la grand-mère de Sasori, est un lieu qui respire l'histoire et la sagesse. Lorsque l'on franchit le seuil, on pénètre dans un espace qui semble figé dans le temps, capturant le charme du passé et la richesse de l'expérience. Les murs, d'une teinte froide et vieillie par le temps, sont ornés de quelques tableaux décrivant des paysages, quelques rares portraits de famille, et ce qui semblait être, des souvenirs de missions ninjas du passé. Au centre de la pièce principale, un tapis aux motifs complexes et colorés ajoute une touche d'élégance. Les meubles, bien que simples, sont solides et portent les marques du temps, témoignant d'une longue vie partagée avec des générations successives.
La pièce maîtresse de l'appartement est une grande bibliothèque en bois sombre, située contre un mur. Les étagères sont remplies de vieux volumes, de rouleaux de parchemins soigneusement conservés, de manuscrits d'arts martiaux et de poisons et peut-être même de quelques ouvrages de poésie. La bibliothèque, une source inestimable de connaissances, représentait bien l'amour de Chiyo pour l'apprentissage et la préservation du savoir. À côté de la bibliothèque, une petite table basse accueille une tasse de thé vide et sale, posée sur une sous-tasse ornée de motifs délicats. Un endroit où jusqu’à aujourd’hui, je m’étais interdit d’y entrer. C’est la voix de l’artificier qui me sortit encore une fois de ma longue réflexion.
« Des écrits sur les poisons et les marionnettes, mais surtout, la recherche d'un mécanisme particulier. Je doute que, bien que ces informations puissent être intéressantes, elles soient réellement importantes. Je penche sur le fait que ma tante ait dissimulé ses secrets dans une sorte de « cachette ». Il suffit simplement de la découvrir. »
Ma tante Chiyo, femme de mystères et d'énigmes, n'était point du genre à exposer ses secrets aux yeux de tous. Toute sa vie, elle a su imposer le respect, cultivant le secret et les manigances avec adresse. J'ai entrepris des recherches minutieuses, scrutant chaque recoin, mais mes efforts se sont révélés infructueux. Ainsi, je confie à mon "serviteur" la mission de découvrir le mécanisme qui pourrait éventuellement révéler une porte dissimulée. Une porte secrète menant vers son héritage. Certes, en tant que spectateur discret, j'ai pu observer avec un vif intérêt le combat de ma tante Chiyo contre Kankuro. Les subtilités de cette joute n'étaient pas si éloignées de celles que je pourrais accomplir avec mon propre développement du contrôle du sang.
Ma tante, d'une intelligence aiguë, avait sûrement dissimulé ses connaissances et compétences derrière des couches de subterfuges. La quête de la vérité, souvent semée d'embûches, s'annonçait comme un véritable défi intellectuel. Chinant parmi les livres, mes doigts effleuraient les reliures usées et les pages jaunies. Les titres variés révélaient la diversité des connaissances de Chiyo, allant des arts occultes des poisons aux arcanes des marionnettes. Qui sait, peut-être était il nécessaire de déplacer un volume spécifique pour que la "porte d'entrée" se révèle ? J'optais pour confier ce délice à mon aîné, laissant le soin au partenaire de mon infâme cousin, l'honneur de percer ce mystère. Quant à moi, je choisis de m'installer confortablement sur le fauteuil à bascule, m'imprégnant d'un ouvrage sur l'art qui captiva mon attention. Je demeurais insensible aux gémissements de mon "sbire" actuel.