Entre Peur et Affection - Tobirama (pnj) & Aizen - 27.10.23 23:57

En rentrant chez lui, il ne pouvait s'empêcher de ressentir de l'appréhension. La tension était palpable dans la maison, car il craignait de tomber sur son oncle Tobirama, un homme strict et sévère. Les relations au sein du clan Senju étaient compliquées, et Aizen savait qu'il était perçu comme un étranger en raison de ses origines mixtes. Il n'était pas un Senju de pure souche, et cela le rendait différent des autres membres de sa famille. Cette différence avait fait de lui un paria, et il avait du mal à trouver sa place parmi les siens.
Pourtant, malgré les obstacles et les préjugés, il avait trouvé un mentor en Madara Uchiha. Son maître l'avait compris mieux que quiconque, et il était reconnaissant de cette relation. Madara ne le jugeait pas en fonction de son sang, mais en fonction de son potentiel et de sa détermination. Leur entraînement avait été exigeant, mais Aizen y trouvait un réconfort, une échappatoire aux regards accusateurs des autres Senju.
Aizen arriva finalement chez lui, épuisé mais souriant. Les enseignements de Madara l'avaient renforcé, et il se sentait plus confiant dans sa maîtrise des techniques de combat. La flûte qu'il avait reçue de son maître était une source de motivation pour lui, un rappel constant de la confiance que Madara avait en lui.
Pourtant, malgré le sourire sur son visage, il ne pouvait s'empêcher de penser à la solitude qu'il ressentait parmi les siens. Quand il était seul avec d'autres enfants de son âge, ceux-ci lui adressaient à peine la parole. Son statut d'étranger le condamnait à l'isolement, et il se demandait s'il serait jamais accepté par les autres Senju. Le village de Konohagakure était en train de prendre forme, et le visage de son père, Hashirama, était maintenant sculpté dans la pierre en tant que monument à sa mémoire. Aizen décida de grimper sur l'une des falaises pour admirer la vue et contempler l'œuvre d'art qui représentait son père.
Il monta avec précaution, se hissant sur les rochers escarpés jusqu'à atteindre le sommet. La vue était à couper le souffle. Il pouvait voir le village en contrebas, les bâtiments en construction, et la silhouette majestueuse des montagnes au loin. La sculpture de son père était impressionnante, capturant sa sagesse et sa force.
Alors qu'il contemplait la scène, Aizen se demanda s'il serait jamais à la hauteur de l'héritage de son père, de la légende des Senju. Il savait que la route serait longue et semée d'embûches, mais il était prêt à relever le défi. Son sourire revint sur son visage, et il se promit de continuer à s'entraîner dur, à suivre les enseignements de Madara, et à prouver sa valeur au sein du clan Senju, même s'il était différent des autres.
Le garçonnet appréciait ces moments de calme, perché en haut de la falaise, le vent fouettant doucement ses cheveux. Il aimait observer les gens en contrebas, essayant parfois d'imaginer leurs pensées pour se distraire. C'était un moyen de s'évader de la réalité, de se sentir connecté au monde malgré la méfiance et la solitude qui l'entouraient.
Parmi les Uchiha, il était souvent regardé avec méfiance. Les tensions entre les clans Senju et Uchiha étaient palpables, et sa proximité avec Madara Uchiha n'aidait pas à apaiser les doutes. Les Uchiha se demandaient s'il était digne de confiance, s'il était un espion au service des Senju. Pourtant, Aizen ne pouvait pas s'empêcher de sourire lorsqu'il pensait à son maître. Madara était le seul à l'avoir accepté sans réserve, à l'avoir guidé et soutenu dans son entraînement. Leur relation était précieuse pour Aizen, un refuge dans ce monde hostile.
Parmi les siens, les Senju, la situation n'était pas meilleure. Il était l'objet de moqueries et parfois de peur. Il possédait le même don de connexion avec la nature que sa mère, Mito Uzumaki, un talent qu'il chérissait. Cependant, le fait de ne pas avoir hérité du Mokuton, la capacité de contrôler les plantes, avait fait de lui un paria. Les attentes étaient élevées au sein du clan Senju, et le fait qu'il ne réponde pas à ces attentes le rendait différent des autres. Il avait hérité des chaînes de sa mère, des liens puissants avec la nature et les créatures vivantes, mais il les portait avec fierté. Mito Uzumaki était une légende, et il se considérait chanceux d'avoir son sang dans ses veines. Pourtant, il était conscient que son héritage n'était pas suffisant pour être accepté. Il devait prouver sa valeur, sa loyauté envers Konohagakure, et sa capacité à être un véritable shinobi, même s'il ne possédait pas le Mokuton.
Aizen continuait d'observer la scène en contrebas, son esprit tourbillonnant d'idées et de réflexions. Il savait que sa route serait difficile, qu'il devrait surmonter de nombreux obstacles pour trouver sa place parmi les siens. Mais il était prêt à relever le défi, à briser les chaînes de la méfiance et de la différence, pour se frayer un chemin vers la reconnaissance et le respect bien que le chemin semblait plus ardu.
Chaque jour était une nouvelle étape dans son voyage, une opportunité de montrer sa détermination et sa valeur. Il était déterminé à ne pas être le vilain petit canard, mais à devenir un véritable Senju, un shinobi digne de l'héritage de son père et de sa mère. Et il était convaincu que le vent qui caressait sa chevelure le porterait vers un avenir meilleur, malgré les défis qui l'attendaient.
Aizen s'était laissé bercer par ses pensées, son esprit se détendant au rythme des souvenirs et des rêveries. Il finit par s'endormir paisiblement, le temps passant sans qu'il ne le réalise vraiment. Cependant, ses sens restaient en alerte, prêts à réagir à la moindre intrusion. Soudain, il se réveilla en sursaut, sentant une présence à proximité. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il tomba sur le visage sérieux de son oncle Tobirama Senju, un homme qu'il avait cherché à éviter. Pourtant, malgré ses appréhensions, Aizen, toujours empreint de l'innocence de l'enfance, s'élança vers son oncle Tobirama avec un sourire joyeux, ses grands yeux pétillant d'excitation avec une candeur feinte.
« Oncle Tobi !! J’ai cru que c’était un ennemi shishishi !! Tu m’as fait peur !! Il fait beau ce soir n’est-ce pas ? C’est drôle, je me disais aussi que je devrais rentrer.. »
Du moins, c’était une façade.. Là, il essayait juste de s’enfuir pour expliquer la raison de son retard, qu’il s’était endormi. Ce n’était pas un tire-au-flanc. Il était toujours le premier levé pour aller s’entraîner avec le leader du clan Uchiha, mais après il avait pour rôle de venir étudier sur l’histoire du clan qu’il connaissait par cœur, d’étudier sous le joug de son oncle quand celui-ci avait le temps ou d’aider les villageois avec la construction du clan..

[PNJ - Tobirama Flashback]


La fin de journée s'était transformée en début de nuit, l'astre solaire avait tiré sa révérence depuis peu et toujours pas de signe de lui. Ça n'était pas étonnant en soit, Aizen est et a toujours été un trouble-fait, un marginal. Le village n'en était qu'à ses débuts, il y avait tant de choses à faire et les tensions régnaient en maître. Beaucoup de clans renommés venaient de s'installer et les rivalités étaient forcément visibles. Il n'y avait pas que les Senju et les Uchiha, mais aussi les Sarutobi, les Yamanaka, les Nara et les Akimichi. Une nouvelle aire s'annonçait mettant à celle de la guerre des provinces, mais les mentalités étaient encore là. Cette paix, si fragile, n'était pas garantie.
C'est pour cela que toute famille se serait inquiété de ne pas voir leur enfant revenir si tard. Et si c'était un assassinat ? Une vengeance commise par le voisin ? Ils auraient raisons de penser ainsi, la confiance est si durement acquise. Ils ont tous perdu des membres de leurs familles, ils se sont tous entretués les uns les autres. C'est pour cela que le clan Senju devait se montrer plus fort que jamais. Afin d'imposer l'ordre et le respect dans le village, même devant les Uchiha, comme cela l'a toujours été.
Alors... voir cette larve, endormie au bord de la falaise la bave touchant presque le sol... Son ombre s'approcha de lui pour bientôt le surplomber.
Oncle Tobi !! J’ai cru que c’était un ennemi shishishi !! Tu m’as fait peur !! Il fait beau ce soir n’est-ce pas ? C’est drôle, je me disais aussi que je devrais rentrer..
Trop tard.
Un coup de pied parti, jetant l'enfant dans le vide. Il avait l'âge, c'est bon, s'il ne savait pas utiliser son chakra pour s'accrocher aux parois, ce serait la faute de son maître. Et s'il faisait le malin à ne pas vouloir remonter... il lui ferait subir encore pire.
Tobirama se montrait extrêmement dur envers Aizen. D'un point de vue extérieur, on pourrait penser qu'il n'aime pas son neveu, mais c'est faux. Le petit a hérité du caractère insouciant de Hashirama. Il est trop gentil, pas assez endurcit. Et comme son père ne se montrerait jamais ferme concernant son éducation... il a pris ce rôle. Se montrer aussi strict, c'était la seule méthode qui marchait avec lui. Il le faisait par amour, quoi qu'on en pense.
Il fit un pas en avant et se pencha vers la falaise pour voir comment il s'en sortait. Son regard était lancé des éclairs de Raiton. Toujours aussi effrayant, même sans son armure. Il avait raison d'être agacé, après tout, il l'a attendu. Et attendu. Et attendu. Son temps était précieux puisqu'il le passe à organiser la construction du village. S'il laisse tout faire à son frère, il allait arriver des catastrophes. Le soir, il donnait parfois des cours à Aizen, il ne confierait jamais toute son éducation à un Uchiha. Surtout pas Madara.
C'était une autre idée préconçue. Il était de notoriété publique qu'il détestait les Uchiha. Ça n'était pas le cas. Il ne les aime pas, il s'en méfie, mais ce n'était pas de la haine. Il serait prêt à travailler et à accorder un certain degré de confiance à un Uchiha si celui-ci faisait passer le village avant le clan, ce qui est extrêmement rare. Mais s'il y en avait bien un dont il sentait le mal et le vice en lui, c'était Madara. Il s'était bien entendu opposé à ce qu'il soit le sensei de Aizen, mais son frère et ses idées... Certes, qu'un Uchiha entraîne l'héritier du clan Senju était un symbole fort, mais il aurait pu confier la tâche à quelqu'un d'autre. Franchement.
Et regardez-le. Il est pathétique. Tu parles d'un héritier.
Certes, ils avaient construit Konoha pour que les enfants n'aient plus jamais à partir à la guerre, mais celui-ci se relâchait bien trop à son goût. Hashirama et lui pouvaient être tués à tout instant. Par un coup d'état ou des clans ennemis au village, qui prendrait la relève ? Madara avait déjà exprimé ses ambitions d'entrer en guerre avec le reste du continent afin d'établir la paix en un pays unique. Et il n'avait pas intérêt de mettre cette idée dans la tête du gamin. Un Senju devrait s'opposer un jour à l'arrogance des Uchiha.
Si Aizen n'arrive pas à se faire accepter de son clan, c'est en partie à cause de son caractère et de son maître. Certes, le fait qu'il n'ait pas hérité du Mokuton est décevant, mais lui ne l'a pas non plus et il est l'utilisateur de Suiton le plus puissant. Il a créé des techniques incroyable comme le multiclonage, la réincarnation des âmes ou le dieu du tonnerre volant.
Aizen pouvait s'imposer lui aussi, il n'avait qu'à prendre ses responsabilités de fils du chef. Il avait foi en lui, même si les mentalités sont encore rigides. Mito Uzumaki était une bonne Konoichi, fidèle au village et digne, le clan Uzumaki est un lointain cousin du clan Senju. Certains voyaient mal cette union, tout comme le fait que Aizen ait héritée ses techniques de sa mère et que son nom ne comporte pas le suffixe -ama traditionnellement utilisé. Mais les temps doivent changer. Ils ne sont plus des clans qui se font la guerre, mais un unique village.
Dépêche-toi de remonter et plus vite que ça ! Tu fais honte à ton père qui te regarde.
Il faisait référence au visage de pierre d'en face. Cette sculpture avait une symbolique forte. Elle était là pour signifier que l'Hokage veillerait toujours sur ses habitants. Il croisa les bras, toujours aussi sévère et observa de bas en haut et de haut en bas son neveu. Il finit par remarquer un certain détail.
C'est quoi à ta ceinture ? Une flûte ? Ton maître t'apprend à faire de la musique au lieu de te battre ?
Le petit Aizen ne vit venir le coup de pied de son oncle qu'à la dernière seconde, et avant qu'il puisse réagir, son corps chuta dans le vide. Un moment étrange s'empara de lui, une suspension du temps, comme si l'univers retenait son souffle. Pourtant, la chute était bien réelle, il pouvait sentir son petit corps plonger, emporté par la gravité. La terreur l'étreignit. Trop jeune pour mourir, il se raccrochait à la vie avec la force de son innocence.
C'était comme si son existence entière se jouait dans cet instant, une danse fragile avec le destin. Mais même dans sa chute, une lueur de détermination brillait dans les yeux du jeune Aizen. Il avait toujours su qu'il était différent, préférant l'emblème du clan Uchiha à toute autre chose. Cette préférence, gardée secrète, était désormais son ultime refuge dans l'obscurité de l'inconnu qui l'attendait en bas.
Il ne devait pas oublier qu'il était également un Senju, une pensée qui le galvanisa et l'incita à essayer de s'accrocher aux parois abruptes en utilisant le chakra sous la plante de ses pieds. Cependant, la fente de la falaise se révéla impitoyablement verticale, défiant ses efforts pour s'y accrocher. Dans cet instant d'angoisse, il ne lui restait plus qu'une seule option. Il fit appel au don héréditaire du clan Uzumaki, un pouvoir que lui seul possédait avec sa mère. Les chaînes Adamantine surgirent de son poignet droit, s'étendant vers le bas avec une puissance terrifiante. D'une main assurée, il les lança en hauteur aux pieds de son oncle, les enfonçant profondément dans la roche, arrêtant ainsi sa chute précipitée.
Ses pieds pendaient dans le vide, son regard mêlant frustration et détermination se posant fermement sur son oncle en contrebas. La rage palpitait dans ses veines alors qu'il se tenait là, suspendu entre le ciel et la terre, refusant d'être vaincu. Son nom, Senju, résonnait en lui comme un appel à la persévérance. Il ne laisserait pas son héritage être souillé par l'échec. C'était un moment de confrontation silencieuse, où les éléments eux-mêmes semblaient retenir leur souffle, attendant de voir qui céderait en premier. Les yeux du jeune Senju étincelaient d'une détermination farouche, tandis que son oncle le fixait, évaluant la force et la résolution de son neveu.
« Oncle Tobi !! C'est trop injuste, j'aurais pu mourir, tu sais ?! »
Bien sûr, il le savait. Sinon, ce ne serait pas amusant. Son oncle était sévère, bien qu'il l'aimât. Mais les gestes affectueux de son oncle ? Il s'en serait bien passé. Regardez dans quelle situation il se trouvait maintenant. Il avait gonflé ses joues, puis offert un grand sourire à son oncle. Il avait ensuite décidé de remonter rapidement à l'aide de ses chaînes. Le frère de son père n'était pas réputé pour sa patience. La preuve, il venait de l’intimer à se dépêcher. Pourtant, il riait tout en remontant. Il était enfin revenu sur la terre ferme, terminant son exploit par une acrobatie. Les chaînes avaient disparu, ses deux pieds reposaient côte à côte sur le sol ferme, et ses bras étaient alignés parallèlement au sol.
« Tada !! Atterrissage réussi ! Shishishi ! »
Tel un enfant innocent, il était fier de son exploit. La présence de son oncle dissipait sa solitude. Le petit Senju aux origines mélangées riait, mais au fond, il se sentait terriblement seul. Personne ne semblait vouloir passer du temps avec lui. Les adultes masquaient mieux leurs sentiments, mais les enfants étaient plus directs. Comme son oncle venait de le lui rappeler… Il était probablement la honte de son père, le grand chef de clan et désormais, du village. Il ne voulait pas ternir la réputation de ce grand homme, mais c'était toujours la même rengaine. Après tout, il n'était pas son père. L'absence de Mokuton aurait dû être un indice, non ?
Il adorait les sceaux, c'était l'une des raisons pour lesquelles il aimait passer du temps avec sa mère et son oncle. En leur compagnie, il pouvait les observer et apprendre les secrets des sceaux. Il avait même développé un nouveau sceau, un talent qu'il n'avait pas encore montré à son maître Madara. Il aurait pu l'utiliser lors de sa chute, mais il n'avait pas de sabre à disposition. Cependant, devant le regard désapprobateur de Tobirama, son sourire s'effaça et il se gratta l'arrière de la tête. Les critiques de son aîné le blessaient, et il se traitait d'idiot de ne pas être déjà habitué à cela.
Il écarquilla les yeux quand son oncle mentionna sa flûte dont il était si fier. Son sourire réapparut, et il la détacha fièrement de sa ceinture pour la lui présenter. Il avait même gonflé sa petite poitrine pour lui répondre, faisant fi de l’insulte envers l’apprentissage enrichissant qu’il recevait de son maître :
« Elle est belle est hein ? Grâce à aux tests de chakra, il semblerait que j’en ai un très rare que, toi ni papa, ni maman et ni Sensai a !! Bien utilisé, Madara – sensei, a dit que je pourrais utiliser le genjutsu grâce à mon don pour la musique et mon oreille absolue. »
Il était fier. Tobirama Senju était la première personne à qui il révélait sa nature de chakra sans lui dire, explicitement de quoi il s’agissait. Son maître avait semblé surpris pendant un bref instant en apprenant la nouvelle. Il pouvait désormais sentir la nature du chakra, et cette révélation était unique, d'après son maître. Cependant, cette singularité ne signifiait pas qu'il serait encore plus isolé, n'est-ce pas ? Maintenant que cette pensée l'avait traversé, son cœur se mit à trembler, mais il garda son sourire pour continuer.
« C'est un pouvoir subtil. La musique a le pouvoir de toucher l'âme des gens, de les apaiser ou de les troubler. Avec cette flûte, j’apprends à créer des illusions, des genjutsu, en harmonie avec la nature de mon chakra. J’ai même pu apaiser un énorme ours en colère qui voulait m’attaquer. Les oiseaux aussi, viennent à moi. Certes, tenir l’hypnose sur la durée, je n’y arrive pas encore, mais c’est un bon début hein ? »
Tout ce qu'il désirait, c'était de recevoir des louanges, d'être reconnu à sa juste valeur. De prouver qu'il n'était en aucun cas un moins que rien. Les compliments de ses parents avaient leur importance, mais l'approbation de son maître et de son oncle revêtait une signification tout aussi cruciale. Il avait toujours espéré une réelle opportunité pour s'entraîner avec son oncle. Celui-ci, étant le grand Tobirama Senju, un maître ninja de renom. Cependant, Tobirama avait opté pour une équipe de trois personnes, incluant Hiruzen et un autre garçon et une fille. Il y avait aussi ce Danzô qui, les suivait parfois. Ces deux individus, Hiruzen et Danzo, semblaient porter en eux des secrets sombres, un fardeau qu'ils ne partageaient qu'avec parcimonie.
Leur regard à son égard ne contenait que des bribes de mépris. Aizen en était conscient, bien qu'il ne comprenne pas la source de cette hostilité. Danzô, en particulier, ne manquait jamais de rappeler à quiconque l'entendait qu'il pouvait parfois, s'entraîner avec l'oncle de Aizen. Pourtant, l'oncle ne lui accordait que très rarement un compliment, et il avait l'impression de ne jamais avoir réellement gagné son affection. Ou juste qu’il était réellement une honte. Peut-être, que ce n’était pas une si bonne nouvelle de posséder une nature de chakra aussi rare que la sienne.
Face à cette situation, Aizen se demandait s'il devait partager ses ressentis avec Danzô et Hiruzen Sarutobi. Peut-être, devrait-il lui montrer la technique de sceau qu'il avait mise au point avec tant de persévérance. Ou encore, comment il exploitait sa flûte pour le genjutsu sur lequel, il s’était mis à travailler d’arraché. Tout ce qu'il espérait, c'était que ces gestes lui valent enfin l'approbation et l'attention qu'il cherchait désespérément à obtenir.
« Tu veux que je te montre ? Si les yeux peuvent être protégés pour le genjutsu, l’ouïe est plus difficile.. Shishishi. Oh, j’ai aussi inventé un sceau grâce à ma nature de chakra ? Tu veux le voir ? Est-ce que je pourrais avoir ton épée mon oncle ? »
C'était comme si son existence entière se jouait dans cet instant, une danse fragile avec le destin. Mais même dans sa chute, une lueur de détermination brillait dans les yeux du jeune Aizen. Il avait toujours su qu'il était différent, préférant l'emblème du clan Uchiha à toute autre chose. Cette préférence, gardée secrète, était désormais son ultime refuge dans l'obscurité de l'inconnu qui l'attendait en bas.
Il ne devait pas oublier qu'il était également un Senju, une pensée qui le galvanisa et l'incita à essayer de s'accrocher aux parois abruptes en utilisant le chakra sous la plante de ses pieds. Cependant, la fente de la falaise se révéla impitoyablement verticale, défiant ses efforts pour s'y accrocher. Dans cet instant d'angoisse, il ne lui restait plus qu'une seule option. Il fit appel au don héréditaire du clan Uzumaki, un pouvoir que lui seul possédait avec sa mère. Les chaînes Adamantine surgirent de son poignet droit, s'étendant vers le bas avec une puissance terrifiante. D'une main assurée, il les lança en hauteur aux pieds de son oncle, les enfonçant profondément dans la roche, arrêtant ainsi sa chute précipitée.
Ses pieds pendaient dans le vide, son regard mêlant frustration et détermination se posant fermement sur son oncle en contrebas. La rage palpitait dans ses veines alors qu'il se tenait là, suspendu entre le ciel et la terre, refusant d'être vaincu. Son nom, Senju, résonnait en lui comme un appel à la persévérance. Il ne laisserait pas son héritage être souillé par l'échec. C'était un moment de confrontation silencieuse, où les éléments eux-mêmes semblaient retenir leur souffle, attendant de voir qui céderait en premier. Les yeux du jeune Senju étincelaient d'une détermination farouche, tandis que son oncle le fixait, évaluant la force et la résolution de son neveu.
« Oncle Tobi !! C'est trop injuste, j'aurais pu mourir, tu sais ?! »
Bien sûr, il le savait. Sinon, ce ne serait pas amusant. Son oncle était sévère, bien qu'il l'aimât. Mais les gestes affectueux de son oncle ? Il s'en serait bien passé. Regardez dans quelle situation il se trouvait maintenant. Il avait gonflé ses joues, puis offert un grand sourire à son oncle. Il avait ensuite décidé de remonter rapidement à l'aide de ses chaînes. Le frère de son père n'était pas réputé pour sa patience. La preuve, il venait de l’intimer à se dépêcher. Pourtant, il riait tout en remontant. Il était enfin revenu sur la terre ferme, terminant son exploit par une acrobatie. Les chaînes avaient disparu, ses deux pieds reposaient côte à côte sur le sol ferme, et ses bras étaient alignés parallèlement au sol.
« Tada !! Atterrissage réussi ! Shishishi ! »
Tel un enfant innocent, il était fier de son exploit. La présence de son oncle dissipait sa solitude. Le petit Senju aux origines mélangées riait, mais au fond, il se sentait terriblement seul. Personne ne semblait vouloir passer du temps avec lui. Les adultes masquaient mieux leurs sentiments, mais les enfants étaient plus directs. Comme son oncle venait de le lui rappeler… Il était probablement la honte de son père, le grand chef de clan et désormais, du village. Il ne voulait pas ternir la réputation de ce grand homme, mais c'était toujours la même rengaine. Après tout, il n'était pas son père. L'absence de Mokuton aurait dû être un indice, non ?
Il adorait les sceaux, c'était l'une des raisons pour lesquelles il aimait passer du temps avec sa mère et son oncle. En leur compagnie, il pouvait les observer et apprendre les secrets des sceaux. Il avait même développé un nouveau sceau, un talent qu'il n'avait pas encore montré à son maître Madara. Il aurait pu l'utiliser lors de sa chute, mais il n'avait pas de sabre à disposition. Cependant, devant le regard désapprobateur de Tobirama, son sourire s'effaça et il se gratta l'arrière de la tête. Les critiques de son aîné le blessaient, et il se traitait d'idiot de ne pas être déjà habitué à cela.
Il écarquilla les yeux quand son oncle mentionna sa flûte dont il était si fier. Son sourire réapparut, et il la détacha fièrement de sa ceinture pour la lui présenter. Il avait même gonflé sa petite poitrine pour lui répondre, faisant fi de l’insulte envers l’apprentissage enrichissant qu’il recevait de son maître :
« Elle est belle est hein ? Grâce à aux tests de chakra, il semblerait que j’en ai un très rare que, toi ni papa, ni maman et ni Sensai a !! Bien utilisé, Madara – sensei, a dit que je pourrais utiliser le genjutsu grâce à mon don pour la musique et mon oreille absolue. »
Il était fier. Tobirama Senju était la première personne à qui il révélait sa nature de chakra sans lui dire, explicitement de quoi il s’agissait. Son maître avait semblé surpris pendant un bref instant en apprenant la nouvelle. Il pouvait désormais sentir la nature du chakra, et cette révélation était unique, d'après son maître. Cependant, cette singularité ne signifiait pas qu'il serait encore plus isolé, n'est-ce pas ? Maintenant que cette pensée l'avait traversé, son cœur se mit à trembler, mais il garda son sourire pour continuer.
« C'est un pouvoir subtil. La musique a le pouvoir de toucher l'âme des gens, de les apaiser ou de les troubler. Avec cette flûte, j’apprends à créer des illusions, des genjutsu, en harmonie avec la nature de mon chakra. J’ai même pu apaiser un énorme ours en colère qui voulait m’attaquer. Les oiseaux aussi, viennent à moi. Certes, tenir l’hypnose sur la durée, je n’y arrive pas encore, mais c’est un bon début hein ? »
Tout ce qu'il désirait, c'était de recevoir des louanges, d'être reconnu à sa juste valeur. De prouver qu'il n'était en aucun cas un moins que rien. Les compliments de ses parents avaient leur importance, mais l'approbation de son maître et de son oncle revêtait une signification tout aussi cruciale. Il avait toujours espéré une réelle opportunité pour s'entraîner avec son oncle. Celui-ci, étant le grand Tobirama Senju, un maître ninja de renom. Cependant, Tobirama avait opté pour une équipe de trois personnes, incluant Hiruzen et un autre garçon et une fille. Il y avait aussi ce Danzô qui, les suivait parfois. Ces deux individus, Hiruzen et Danzo, semblaient porter en eux des secrets sombres, un fardeau qu'ils ne partageaient qu'avec parcimonie.
Leur regard à son égard ne contenait que des bribes de mépris. Aizen en était conscient, bien qu'il ne comprenne pas la source de cette hostilité. Danzô, en particulier, ne manquait jamais de rappeler à quiconque l'entendait qu'il pouvait parfois, s'entraîner avec l'oncle de Aizen. Pourtant, l'oncle ne lui accordait que très rarement un compliment, et il avait l'impression de ne jamais avoir réellement gagné son affection. Ou juste qu’il était réellement une honte. Peut-être, que ce n’était pas une si bonne nouvelle de posséder une nature de chakra aussi rare que la sienne.
Face à cette situation, Aizen se demandait s'il devait partager ses ressentis avec Danzô et Hiruzen Sarutobi. Peut-être, devrait-il lui montrer la technique de sceau qu'il avait mise au point avec tant de persévérance. Ou encore, comment il exploitait sa flûte pour le genjutsu sur lequel, il s’était mis à travailler d’arraché. Tout ce qu'il espérait, c'était que ces gestes lui valent enfin l'approbation et l'attention qu'il cherchait désespérément à obtenir.
« Tu veux que je te montre ? Si les yeux peuvent être protégés pour le genjutsu, l’ouïe est plus difficile.. Shishishi. Oh, j’ai aussi inventé un sceau grâce à ma nature de chakra ? Tu veux le voir ? Est-ce que je pourrais avoir ton épée mon oncle ? »
[PNJ - Tobirama Flashback]


La déception illumina le regard du Senju. Pitoyable. À son âge, il n'arrivait pas à se rattraper convenablement dans sa chute. Il l'avait vu user de ses chaînes pour s'agripper à la paroi et en remonter. Il laisse simplement entendre son mécontentement par un claquement de langue, sec. Inutile d'en rajouter, mais il n'en pensait pas moins de Madara. Avait-il seulement conscience de l'importance des lacunes de son élève ?
Du genjutsu ?
Lâcha-t-il, les yeux rivés sur la flûte que lui montrait son neveu. Offerte par lui de surcroît. Il n'était pas particulièrement emballé par les explications du plus jeune.
Un nature de chakra unique, très bien, laquelle ? Apaiser des ennemis, charmer des oiseaux... tout cela sonnait comme une perte de temps. Un genjutsu auditif était peut-être intéressant sur le papier, il avait raison. Ils avaient appris à se battre en fermant les yeux pour contrer leurs ennemis, mais l'audition, c'est bien plus difficile et quand bien même on y arrive, ça déstabilise équilibre.
Mais il n'était pas convaincu du potentiel de cette technique face à un réel ninja entraîné. Admettons qu'il calme un ennemi, si celui-ci a vraiment le désir de tuer, il le fera. Il se sentira même en meilleur condition. Il attendait de voir ce que ça donne.
De plus, le genjutsu était la spécialité des Uchiha... est-ce qu'il était en train de lancer son neveu dans des techniques qu'il saura pouvoir contrer plus tard ?
S'il voulait des louanges de sa part, il savait très bien qu'il allait devoir les mériter et il n'avait pas meilleur exercice que celui-là.
Utilise la sur moi. Tu travailleras ton endurance plus tard, donne tout ce que tu as dès le début.
Il tira son épée de son fourreau et la lui lança également, à lui de la rattraper avec panache évidemment. Comment ça c'est dangereux de lancer une épée ? Boarf, c'est des ninjas. Déjà qu'il a sa vieille habitude de toujours sortir avec quelques armes, même en temps de paix. Quand à sa technique de sceau... il était curieux. Mito pouvait faire des choses extraordinaires, autant qu'il tire quelque chose de bon d'un de ses parents.
Il était prêt et désarmé, mais même sans ça, Tobirama était confiant sur ses capacités. Il maîtrisait à la perfection l'art du combat et de la guerre, il avait passé toute sa vie à se battre, il avait créé tant de choses. Il savait reconnaître lorsqu'une technique avait du potentiel, il lui donnait le bénéfice du doute.
Qu'il se prouve à son oncle. Qu'il surpasse son scepticisme.

Il était résolu à montrer à son oncle qu'il était digne de confiance, qu'il pouvait devenir un atout puissant pour leur clan. Bien sûr, sa tentative précédente de démonstration en utilisant le chakra pour remonter le long de la falaise avait échoué lamentablement, une expérience qui l'avait laissé suspendu dans le vide. Il se demandait alors si, à son âge, son oncle aurait pu réussir une telle prouesse. C'était une manière de maintenir son esprit compétitif et de chercher à gagner le respect de cet homme exigeant. Il en était conscient, mais également de lui montrer qu'il était capable de relever tous les défis qui se dressaient devant lui.
La tension entre eux était palpable, bien que rarement exprimée verbalement. Il savait que pour être reconnu, il devait travailler dur et prouver sa valeur à chaque occasion qui se présentait. Son désir ardent de surpasser son propre oncle le poussait à rechercher continuellement de nouvelles connaissances, de nouvelles compétences. C'était une quête sans fin pour se perfectionner, pour montrer qu'il pouvait atteindre les sommets et défier toutes les attentes et égaler son père. Vivre dans l’ombre de son incroyable paternel, était une tâche bien ardue. Un poids écrasant sur ses épaules.
Ses pensées étaient profondes, imprégnées de détermination. Il se préparait à montrer à son oncle que sa volonté était inébranlable, qu'il possédait lui aussi la flamme de la volonté du feu. C'était pourquoi il avait conçu un tout nouveau sceau, un sceau qui ne pourrait être activé que par lui-même. Madara lui avait inculqué l'importance de préserver ses techniques spéciales, de les garder en réserve pour des moments cruciaux. Ces compétences uniques étaient sa force, un avantage qui le distinguait des autres Shinobi. Dans le calme et dans sa solitude, il avait travaillé assidûment sur ce sceau, cherchant à perfectionner sa maîtrise. Et à présent, il désirait simplement en faire une démonstration, une preuve de son ingéniosité. Pourtant, le second de l'Hokage semblait avoir mal interprété ses intentions. Il souhaitait vraiment que le jeune ninja, utilise sa nouvelle technique contre lui. L'incompréhension planait dans l'air, mais Aizen réagit rapidement lorsqu'il lui lança son épée après avoir rangé sa flûte dans sa ceinture. La lame fendit l'air dans un éclair d'acier, créant un sifflement aigu avant de se figer à quelques centimètres du visage de l'homme. L'instant était suspendu, la tension palpable entre eux.
Dans un geste habile, il attrapa l'épée en plein vol, son regard ne quittant pas celui de son interlocuteur. Un sourire léger naquit sur ses lèvres, empreint d'une lueur de défi. Il démontra ainsi sa rapidité et son agilité, tout en réaffirmant son contrôle sur la situation. Ce n'était pas une menace, mais plutôt une démonstration de sa capacité à réagir avec précision, même dans des circonstances imprévues. Après tout, il était animé par le désir ardent de montrer à tous qu'il était capable de repousser les limites de l'art des sceaux, de transcender les attentes et de créer quelque chose de véritablement exceptionnel. Tout comme l’homme qui se tenait debout, face à lui. C'était ce feu intérieur qui le guidait, cette passion qui l'animait, prêt à embrasser les défis qui se dressaient sur son chemin, déterminé à prouver sa valeur et son ingéniosité à chaque instant.
Il exécuta une danse virtuose avec son épée, maniant l'arme avec une aisance impressionnante, créant un enchaînement de mouvements gracieux. Avec une précision quasi surnaturelle, il la fit tournoyer avant de la glisser derrière son dos d'un geste fluide et élégant. Sa maîtrise était si impressionnante qu'il semblait être en parfaite harmonie avec l'acier qu'il maniait.
Dans un silence impressionnant, il tourna son attention vers son interlocuteur, ses yeux brillant d'une lueur déterminée.
« Tu es sûr ? Ne viens pas le regretter Oncle Tobi ! »
De sa main gauche libre, il sortit ses shurikens ainsi que ses kunais. Après s'être mordu le doigt, il utilisa son propre sang pour dessiner un petit sceau sur chaque arme. Infusant rapidement son chakra inyôton dans les sceaux, il récupéra ses deux kunai et les lança avec précision en direction de son oncle, suivis de près par ses deux shurikens. Comme il s'y attendait, son oncle esquiva les projectiles d'un mouvement habile. Cependant, d'un geste rapide impliquant son majeur et son index, il effectua un signe de retour. Les armes, qui semblaient destinées à manquer leur cible, firent brusquement volte-face en plein vol, frappant son oncle par surprise par derrière.
De là, il fit léviter l'épée de son oncle jusqu'à son visage, et d'un geste assuré, il ordonna à l'arme de se précipiter sur Tobirama par l'avant. Il profitait de la distraction momentanée de son oncle avec les quatre autres armes. Il avait dès le début été invité par son oncle à donner le meilleur de lui-même, et il comptait bien relever ce défi. Les armes étaient vivantes, obéissant docilement à chaque pensée de ce petit maître.
Le combat contre son oncle s'annonçait difficile, mais la ferme volonté du garçonnet ne montrait aucun signe d'abandon. Il se maintint à une distance prudente de son oncle, maniant les armes animées avec une maestria impressionnante. Chaque geste était calculé, chaque ordre silencieux exécuté avec précision. Soudain, il ressentit le besoin pressant de rappeler l'épée vers lui. Il bondit sur la lame pour s'élever dans les airs, esquivant habilement une attaque de son oncle. Il manqua de perdre l'équilibre, mais sa détermination sans faille le soutint. En suspension dans les airs, grâce à la lame étincelante de son oncle, il se tint bien droit, affichant un sourire fier sur son visage.
Ses petits bras étaient croisés contre sa poitrine, non pas par arrogance, mais par détermination. Il savait que le combat était loin d'être terminé, mais il était prêt à tout donner pour montrer à son oncle et à lui-même ce dont il était capable. Il était déterminé à prouver sa valeur et à affronter les défis à bras ouverts, quel que soit le résultat. Il rappela aussi les autres armes à léviter auprès de lui, le tranchant de ses armes, fixées en direction du second membre le plus puissant du clan Senju.
« Shishishi, oncle, tu m’as raté !! Essaie d’esquiver cela. »
Cette fois, il ajouta un autre sceau, y insufflant son chakra de type Raiton. Cela avait pour effet de transformer ses deux shurikens et kunais en véritables anguilles vivantes. Même si son oncle possédait un chakra de type Suiton, il n'était pas déplacé d'utiliser le Raiton dans cette situation, n'est-ce pas ? De là, de son bras gauche, il les lança en direction de son oncle en le regardant de « haut ».

[PNJ - Tobirama Flashback]


L'homme était désarmé, il croisait les bras même. Il n'avait beau pas être en position d'attaque ou de défense, son regard acéré témoignait de son expérience au combat. Son expression faciale ne bougea pas durant leurs échanges. Il avait l'occasion d'évaluer les progrès de son neveu, c'est ce qu'il ferait.
Il remarqua immédiatement un détail et ceux, dès que le plus jeune commença ses acrobaties avec son épée en main. Son style de kenjutsu et sa façon de lancer ses shuriken... étaient celles d'un Uchiha. Cela reflétait l'influence de son maître, il avait inconsciemment reproduit ce style fluide et gracieux. Il ne savait pas si ce fait devait l'irriter ou le conforter sachant que le clan rival excellait dans ce genre de choses.
Il avait bien remarqué son petit manège avec ses projectiles, il y avait fait quelque chose en apposant son sang dessus. Il s'en méfia naturellement et les esquiva avec aisance. Ce n'est pas ça qu'il allait toucher. Et pourtant, étrangement, lorsque les deux kunai changèrent de direction, l'homme sembla surpris et se les pris dans le dos. N'avait-il pourtant pas l'habitude des shuriken pouvant brusquement changer de trajectoire avec l'habileté de lancé des Uchiha ? Ce sont les efforts du gamin qui avaient payé très certainement ! Ou alors, son oncle l'a sous-estimé voilà tout.
Il était impressionné par le fait de voir des armes presque sentiente, c'était une première pour lui. Pas qu'il avait déjà vu des jutsu encore plus étrange durant de nombreuses batailles, mais voir le petit senju arriver à créer une technique si particulière à son âge était déjà un signe du destin grandiose qui l'attend s'il continue de travailler aussi dur et s'il ne s'égare pas en chemin.
Pour esquiver l'épée qui fonça vers lui, il concentra le chakra dans sa main et posa celle-ci en un point précis qui dévia la lame, lui permettant de rester sur ses appuis pour déjouer à son tour les 4 armes jetées vers lui.
Il continua encore de sauter à droite à gauche sans riposter afin de voir l'éventail de capacité que lui montrait Aizen. C'est presque comme si le garçon avait l'avantage, enfin, ne précipitons pas les choses.
Il secoua un peu la tête en le voyant surfé ainsi sur son épée. Certes, cela lui donne un appui intéressant, mais il avait l'air un peu d'un guignol comme ça, il lui lança quelques shuriken qu'il avait caché dans sa tenue de civil pour tester sa balance. Effectivement, il n'était pas encore très stable dessus.
Shishishi, oncle, tu m’as raté !! Essaie d’esquiver cela.
Garde ton souffle en combat.
Fut les seuls mots qu'il prononça. Il lui avait pourtant toujours dit de ne jamais sous-estimer son adversaire, mais ce petit jeu est terminé. Les shuriken infusés de raiton volèrent à toute allure vers l'oncle. Au moins, le petit connaissait bien les affinités élémentaires et c'était impressionnant de voir qu'il pouvait en infuser à son âge des objets. Mais.... son manque d'expérience au combat était flagrant.
Le shuriken se plantèrent dans le visage de Tobirama !! Il est mort ?! Non, évidemment, il allait lui donner une bonne leçon en grand pédagogue qu'il est. L'électricité contenue dans les projectiles neutralisa effectivement l'une de ses techniques. Depuis le départ, le Tobirama qui se tenait devant lui et qui s'était pris deux shuriken dans le dos n'était autre qu'un clone aqueux. Le corps devint translucide et le vrai shinobi sorti de sa cachette en effectuant des signes de main d'une vitesse folle. Il se servit de l'eau électrifiée du clone pour créer un dragon aqueux de taille raisonnable ( il n'allait tout de même pas tuer son neveu ) et retourner son attaque contre lui. Difficile d'esquiver cette fois. Et PAF ! Ça va le réveiller au moins cet endormi.
Comment ça le Suiton est faible face au Raiton ? C'est vrai, mais il a oublié un détail. Un Raiton de ce niveau ne perturbe en rien ses techniques, l'écart est trop grand.
Ça n'était néanmoins pas fini, alors que l'eau retomba au sol dans un grand fracas une fois sa cible atteinte, le shinobi disparu et se téléporta instantanément derrière Aizen. Son poids déstabilisa l'épée volante et il pressait deux doigts sur sa gorge comme pour lui dire que le combat était terminé. Il avait posé discrètement une marque sur l'épée lorsqu'il l'avait touchée, celle du dieu de la foudre pour pouvoir s'y téléporter au moment opportun. Certes, il en avait déjà une puisque c'était son arme, mais... ça aurait été de la triche n'est-ce-pas ?
Il ramena son neveu défait au sol et reprit son épée, la regardant un instant. Le chakra qui l'habitait était si particulier, il lui demandera les détails plus tard. Pour le moment...
Son regard fut très sévère, évidemment qu'il n'allait pas gagner, mais il avait faire de son mieux. L'oncle posa une main sur la tête du garçon. Un geste paternel et affectueux, il finit par lui sourire. Un petit sourire en coin, mais un sourire quand même qui cassait son côté strict et sérieux.
C'était rare.
Tu as fait des progrès depuis la dernière fois, continue comme ça. Cette technique de sceaux a du potentiel, prépare tes armes à l'avance. Je te déconseille de te couper en combat, l'ennemi peut utiliser du poison, garde des fioles de sang sur toi.
Ce court instant de répit ne dura pas longtemps. La main partie tout aussi vite qu'elle était venue et son expression habituelle reprise le dessus. C'était au tour de son genjutsu et ça n'allait pas être simple de l'impressionner sur ce point-là. Il en a beaucoup expérimenté avec les Uchiha.
Et ta flûte ? Je veux également te voir t'en servir.
Il commença à s'inquiéter lorsqu'il vit ses armes chargées de raiton se planter dans le visage de son oncle. Cela le prit par surprise. Ce fut l'une de ses plus grandes erreurs. Il aurait dû savoir que Tobirama Senju n'était pas un homme qui pouvait être surpris par une telle attaque, même s'il venait à peine de l'inventer. Sa technique n'était pas encore au point, contrairement à sa technique de voltige. Les armes chargées de raiton semblaient impuissantes face à la maîtrise de Tobirama Senju, et Aizen réalisa qu'il devait encore peaufiner son invention pour être à la hauteur des légendaires compétences du Second Hokage.
En effet, face au subterfuge du clone aqueux et à l'attaque subite de Tobirama, Aizen réagit avec un mélange de surprise et d'admiration. Son visage, montra une lueur d'étonnement. Il n'avait clairement pas anticipé que son oncle puisse riposter de cette manière, si rapidement et efficacement. Il reconnut le génie de la stratégie et la maîtrise impressionnante du génie qu’il était. Son erreur a été de demander l’épée de son oncle. Enfin, une des nombreuses erreurs. Il aurait dû savoir que son oncle avait inscrit un sceau sur son arme. Il perdit le contrôle des armes qu’il manipulait en sentant les deux doigts de son oncle contre sa nuque. Ses dernières tombèrent dans le sol, sauf l’épée, mais il perdit l’équilibre. Si ce n’était pas pour le vénérable second de son paternel, il serait tombé dans le vide.
Le silence tomba sur le « champ de bataille », rompu seulement par le bruit léger de l'eau s'écoulant lentement au sol. Il fut ramené au sol en toute sécurité. Aizen, bien que défait, se releva lentement, son regard perdu dans l'horizon. Il avait fait de son mieux, mais face à l'expérience et à la maîtrise de son oncle, il ne pouvait rivaliser. Le jeune homme se frotta le cou, se remettant doucement de la pression exercée par les doigts du Second Hokage. Il réalisa à quel point il avait été chanceux de s'en sortir indemne et surtout que son oncle n’y était pas allé à fond. Il osa un regard vers ce shinobi incroyable, mais il les baissa rapidement.
Aizen allait se faire disputer, n'est-ce pas ? Ses efforts ne paieront-ils jamais ? Que devrait-il faire la prochaine fois ? Peut-être acheter une nouvelle épée, la nommer et s'entraîner à voler avec elle. Il n'aurait qu'à concentrer ses pieds sur la lame et… Mais pourquoi n'y a-t-il pas pensé avant, hein ? Non, mais quel idiot ! Il commençait à s’agiter, prêt à s’incliner même pour s’excuser des nombreuses erreurs qu’il avait commise.
« Je… Je sais.. Que je n’ai pas été… Assez bon. Je.. Je… Suis.. »
La suite de ses paroles resta bloquée dans sa gorge. La cause, les paroles et les actions inattendues de son oncle. Aizen absorba chaque mot de son oncle avec une attention intense. L'éloge inattendu avait allumé une lueur d'excitation dans ses yeux. La validation de son progrès venant de cet homme imperturbable était une véritable victoire pour lui. L'étreinte paternelle, aussi fugace soit-elle, avait réchauffé son cœur et renforcé sa détermination à s'améliorer.
Il hocha la tête, un mélange d'émotion et de détermination brillant dans son regard. Il prit mentalement note des conseils de Tobirama. Les avertissements sur le poison et les préparatifs préalables étaient gravés dans son esprit. Il ne voulait pas décevoir son oncle, pas après avoir reçu un semblant de reconnaissance de sa part. Alors qu'il se préparait à répondre avec gratitude, la main de Tobirama se retira rapidement, comme si cet instant de tendresse était un mirage. Le regard sévère de son oncle était de retour, mais Aizen n'était pas découragé. Au contraire, il était gonflé à bloc, prêt à relever le défi que son oncle allait lui lancer dans l'art du genjutsu. Il allait lui montrer qu'il pouvait briller dans ce domaine aussi, qu'il méritait d'être reconnu, et surtout, qu'il pouvait être digne de l'admiration de Tobirama Senju.
« Je peux vraiment l’utiliser ? J’ai écrit la musique. »
Il n'avait pas l'intention d'utiliser l'instrument pour attaquer son oncle, bien qu'il en soit capable. Au lieu de cela, il avait choisi de jouer de la flûte pour contrôler les animaux, exploitant son chakra inyôton qu'il diffusait à travers chaque note jouée. Portant l'instrument en bois à ses lèvres, il se mit à jouer, fermant les yeux tout en infusant son chakra dans ses doigts et la flûte. Ses doigts prenaient une teinte blanche, mais pouvaient varier en fonction de la mélodie et de la manière dont il utilisait son genjutsu.
La flûte, symbole d'harmonie et de magie, devint son extension, un lien entre le monde des vivants et la nature elle-même. Tout commence avec une mélodie douce, une mélodie qui s'infiltrait dans les cieux, caressant les oreilles des oiseaux errants, ainsi que des oiseaux qui sont devenus ses messagers depuis quelques temps. Lorsque Aizen souffla dans sa flûte, le chakra Inyôton fusionna avec la musique, créant une mélodie enchanteresse et envoûtante. Ce chakra était un pont entre le monde des vivants et le monde animal, une connexion subtile qui transcendait les limites de la compréhension humaine.
Les corbeaux, ces messagers du mystère et de l'obscurité, se rassemblaient au-dessus de la tête de Tobirama. Leur nombre était impressionnant, créant une atmosphère menaçante qui planait au-dessus du légendaire ninja. Au son de la flûte d'Aizen, les corbeaux répondaient en unissant leurs chants au rythme envoûtant. Le chakra Inyôton imprégnait ces créatures, les transformant en un essaim de messagers noirs et majestueux, mais aussi d’armes. Leurs ailes sombres battaient en parfaite harmonie avec la musique de la flûte, créant un tourbillon hypnotique d'obscurité.
Les corbeaux s'alignaient en formation, tissant des motifs complexes dans le ciel, des signes codés que seul Aizen pouvait comprendre. Ils devenaient une extension de sa volonté, un réseau d'espions volants prêts à observer et à transmettre toutes les informations qu'ils recueillaient. C’est même ce message qui le fit arrêter momentanément son jeu, avant de reprendre avec une certaine agitation. Les yeux du jeune musicien brillaient d'une lueur rouge alors qu'il modifiait la mélodie, laissant son chakra Inyôton transformer la mélodie en une langue secrète comprise uniquement par les initiés. Soudain, d'autres créatures s'ajoutèrent à ce ballet aérien. Les serpents, sortant silencieusement de leurs tanières, se joignirent aux corbeaux dans leur danse envoûtante en dansant au sol. L'air vibrait de leur présence, créant une atmosphère étrange et magique, mais aussi amenait une atmosphère sombre.
Aizen, concentré et déterminé, changea à nouveau la mélodie, faisant naître un troisième message. Les notes de la flûte tourbillonnaient dans l'air, portant avec elles la puissance de son chakra Inyôton. Les serpents et les corbeaux semblaient comprendre chaque nuance de sa musique, suivant les changements de la mélodie avec une précision impressionnante. Le jeune musicien demanda à ses créatures ailées et rampantes de rompre leur formation. Dans un éclat de plumes noires et de peau écailleuse, elles disparurent dans l'obscurité, emportant avec elles le message codé qu'elles avaient inscrit dans le ciel étoilé et sur le sol. Le cœur d'Aizen battait à tout rompre dans sa poitrine, son regard anxieux se posant sur son oncle. C’était inattendu. Il devait prévenir son oncle.
« Oncle Tobi, des shinobis de notre village sont en danger. Les corbeaux viennent de me dire qu’ils luttent contre d’autres shinobis. Nous devons y aller maintenant. »
Aizen, comptait bien accompagner son oncle. En même temps, il était le seul à savoir où étaient détenus les shinobis de leurs villages. Ils n’étaient pas loin, mais il y avait apparemment des blessés. Même si, c’était dangereux, le petit était déterminé à s’y rendre.
« Emmène-moi avec toi, oncle Tobi. Je ne te gênerai pas. De plus, je suis le seul qui sait où ils sont et les positions de nos ennemis. »
En effet, face au subterfuge du clone aqueux et à l'attaque subite de Tobirama, Aizen réagit avec un mélange de surprise et d'admiration. Son visage, montra une lueur d'étonnement. Il n'avait clairement pas anticipé que son oncle puisse riposter de cette manière, si rapidement et efficacement. Il reconnut le génie de la stratégie et la maîtrise impressionnante du génie qu’il était. Son erreur a été de demander l’épée de son oncle. Enfin, une des nombreuses erreurs. Il aurait dû savoir que son oncle avait inscrit un sceau sur son arme. Il perdit le contrôle des armes qu’il manipulait en sentant les deux doigts de son oncle contre sa nuque. Ses dernières tombèrent dans le sol, sauf l’épée, mais il perdit l’équilibre. Si ce n’était pas pour le vénérable second de son paternel, il serait tombé dans le vide.
Le silence tomba sur le « champ de bataille », rompu seulement par le bruit léger de l'eau s'écoulant lentement au sol. Il fut ramené au sol en toute sécurité. Aizen, bien que défait, se releva lentement, son regard perdu dans l'horizon. Il avait fait de son mieux, mais face à l'expérience et à la maîtrise de son oncle, il ne pouvait rivaliser. Le jeune homme se frotta le cou, se remettant doucement de la pression exercée par les doigts du Second Hokage. Il réalisa à quel point il avait été chanceux de s'en sortir indemne et surtout que son oncle n’y était pas allé à fond. Il osa un regard vers ce shinobi incroyable, mais il les baissa rapidement.
Aizen allait se faire disputer, n'est-ce pas ? Ses efforts ne paieront-ils jamais ? Que devrait-il faire la prochaine fois ? Peut-être acheter une nouvelle épée, la nommer et s'entraîner à voler avec elle. Il n'aurait qu'à concentrer ses pieds sur la lame et… Mais pourquoi n'y a-t-il pas pensé avant, hein ? Non, mais quel idiot ! Il commençait à s’agiter, prêt à s’incliner même pour s’excuser des nombreuses erreurs qu’il avait commise.
« Je… Je sais.. Que je n’ai pas été… Assez bon. Je.. Je… Suis.. »
La suite de ses paroles resta bloquée dans sa gorge. La cause, les paroles et les actions inattendues de son oncle. Aizen absorba chaque mot de son oncle avec une attention intense. L'éloge inattendu avait allumé une lueur d'excitation dans ses yeux. La validation de son progrès venant de cet homme imperturbable était une véritable victoire pour lui. L'étreinte paternelle, aussi fugace soit-elle, avait réchauffé son cœur et renforcé sa détermination à s'améliorer.
Il hocha la tête, un mélange d'émotion et de détermination brillant dans son regard. Il prit mentalement note des conseils de Tobirama. Les avertissements sur le poison et les préparatifs préalables étaient gravés dans son esprit. Il ne voulait pas décevoir son oncle, pas après avoir reçu un semblant de reconnaissance de sa part. Alors qu'il se préparait à répondre avec gratitude, la main de Tobirama se retira rapidement, comme si cet instant de tendresse était un mirage. Le regard sévère de son oncle était de retour, mais Aizen n'était pas découragé. Au contraire, il était gonflé à bloc, prêt à relever le défi que son oncle allait lui lancer dans l'art du genjutsu. Il allait lui montrer qu'il pouvait briller dans ce domaine aussi, qu'il méritait d'être reconnu, et surtout, qu'il pouvait être digne de l'admiration de Tobirama Senju.
« Je peux vraiment l’utiliser ? J’ai écrit la musique. »
Il n'avait pas l'intention d'utiliser l'instrument pour attaquer son oncle, bien qu'il en soit capable. Au lieu de cela, il avait choisi de jouer de la flûte pour contrôler les animaux, exploitant son chakra inyôton qu'il diffusait à travers chaque note jouée. Portant l'instrument en bois à ses lèvres, il se mit à jouer, fermant les yeux tout en infusant son chakra dans ses doigts et la flûte. Ses doigts prenaient une teinte blanche, mais pouvaient varier en fonction de la mélodie et de la manière dont il utilisait son genjutsu.
La flûte, symbole d'harmonie et de magie, devint son extension, un lien entre le monde des vivants et la nature elle-même. Tout commence avec une mélodie douce, une mélodie qui s'infiltrait dans les cieux, caressant les oreilles des oiseaux errants, ainsi que des oiseaux qui sont devenus ses messagers depuis quelques temps. Lorsque Aizen souffla dans sa flûte, le chakra Inyôton fusionna avec la musique, créant une mélodie enchanteresse et envoûtante. Ce chakra était un pont entre le monde des vivants et le monde animal, une connexion subtile qui transcendait les limites de la compréhension humaine.
Les corbeaux, ces messagers du mystère et de l'obscurité, se rassemblaient au-dessus de la tête de Tobirama. Leur nombre était impressionnant, créant une atmosphère menaçante qui planait au-dessus du légendaire ninja. Au son de la flûte d'Aizen, les corbeaux répondaient en unissant leurs chants au rythme envoûtant. Le chakra Inyôton imprégnait ces créatures, les transformant en un essaim de messagers noirs et majestueux, mais aussi d’armes. Leurs ailes sombres battaient en parfaite harmonie avec la musique de la flûte, créant un tourbillon hypnotique d'obscurité.
Les corbeaux s'alignaient en formation, tissant des motifs complexes dans le ciel, des signes codés que seul Aizen pouvait comprendre. Ils devenaient une extension de sa volonté, un réseau d'espions volants prêts à observer et à transmettre toutes les informations qu'ils recueillaient. C’est même ce message qui le fit arrêter momentanément son jeu, avant de reprendre avec une certaine agitation. Les yeux du jeune musicien brillaient d'une lueur rouge alors qu'il modifiait la mélodie, laissant son chakra Inyôton transformer la mélodie en une langue secrète comprise uniquement par les initiés. Soudain, d'autres créatures s'ajoutèrent à ce ballet aérien. Les serpents, sortant silencieusement de leurs tanières, se joignirent aux corbeaux dans leur danse envoûtante en dansant au sol. L'air vibrait de leur présence, créant une atmosphère étrange et magique, mais aussi amenait une atmosphère sombre.
Aizen, concentré et déterminé, changea à nouveau la mélodie, faisant naître un troisième message. Les notes de la flûte tourbillonnaient dans l'air, portant avec elles la puissance de son chakra Inyôton. Les serpents et les corbeaux semblaient comprendre chaque nuance de sa musique, suivant les changements de la mélodie avec une précision impressionnante. Le jeune musicien demanda à ses créatures ailées et rampantes de rompre leur formation. Dans un éclat de plumes noires et de peau écailleuse, elles disparurent dans l'obscurité, emportant avec elles le message codé qu'elles avaient inscrit dans le ciel étoilé et sur le sol. Le cœur d'Aizen battait à tout rompre dans sa poitrine, son regard anxieux se posant sur son oncle. C’était inattendu. Il devait prévenir son oncle.
« Oncle Tobi, des shinobis de notre village sont en danger. Les corbeaux viennent de me dire qu’ils luttent contre d’autres shinobis. Nous devons y aller maintenant. »
Aizen, comptait bien accompagner son oncle. En même temps, il était le seul à savoir où étaient détenus les shinobis de leurs villages. Ils n’étaient pas loin, mais il y avait apparemment des blessés. Même si, c’était dangereux, le petit était déterminé à s’y rendre.
« Emmène-moi avec toi, oncle Tobi. Je ne te gênerai pas. De plus, je suis le seul qui sait où ils sont et les positions de nos ennemis. »
[PNJ - Tobirama Flashback]

9 ans. Ce gamin avait 9 ans. Il avait pourtant montré tant de potentiel à son âge. Il pouvait déjà infuser des objets avec au moins deux natures de chakra : Le Raiton et sa fameuse « mystérieuse nature que personne ne possède » qu'il soupçonnait être du yin ou du yang d'après sa longue expérience. Son contrôle sur ses objets restait sommaire, mais néanmoins prometteur, il avait de même hérité des chaînes adamantine de sa mère. Un jutsu puissant et utile pour immobiliser des invocations et autres créatures.
Il préféra se taire sur ses réflexions, s'il avait le malheur de lui dire... il voyait déjà le tableau. Il allait prendre la grosse tête et se relâcher. Il était persuadé que Aizen avait déjà plus de chakra qu'eux à son âge. Il lui manquait simplement l'expérience de la guerre, ce qu'il ne souhaitait pas lui faire vivre. Pas maintenant. De son temps, les enfants perdaient trop vite leurs innocences, il avait eu peur que la préserver les affaiblisse, mais c'était tout le contraire. Jamais il ne regretterait d'avoir aidé à fonder Konoha.
Il sentait que les futures générations étaient prometteuses, qu'ils utiliseraient la volonté du feu comme une force pour aller de l'avant et les surpasser. Elles pourraient être ce rayon étincelant d'espoir dans un monde en déclin rongé par la cupidité des Hommes.
Il parlait sans doute comme un grand-père, mais, les ninjas meurt tellement vite. Il approchait les 30 ans déjà.
Le regard de son neveu était plein d’entrain et d'espoir. Il espérait qu'il continue à garder un cœur aussi bon que son père. L'influence de Madara l'inquiétait, mais... il était forcé de reconnaître que celui-ci avait fait du bon travail jusque-là, même s'il y avait quelques lacunes, Aizen avait reçu un bon enseignement.
Il aurait aimé qu'il teste cette flûte sur lui, pour expérimenter de lui-même ce fameux genjutsu auditif, mais le plus jeune semblait vouloir se concentrer sur les animaux. Il n'était sans doute pas encore assez confiant pour le tester sur des humains. Très bien... Il tendit tout de même l'oreille à cette mélodie. Il ne jugeait pas ses prouesses musicales, mais le résultat qu'il voyait. Il savait faire la différence entre illusion et réels animaux envoûtés. Il nota aussi la lueur rouge possédant les yeux de son neveu. Ce détail lui fit froncer les sourcils. Il repensa au sharingan. Ces pupilles finissaient inexorablement par assombrir le cœur de leur porteur, pour lui, c'était un signe de pouvoir et de mauvais présage. Cette constatation le laissa songeur. Est-ce une bonne idée de le laisser s'engouffrer dans cette voix ?
Aizen souhaitait lui montrer la praticité de sa technique. Elle n'avait pas que des avantages martiaux, les oiseaux et les serpents qu'il possédait pouvaient réaliser des motifs et envoyer ainsi des messages de grande envergure à tout shinobi dans la zone et mis au courant d'une technique de décryptage. C'était... utile en cas de bataille, mais... peu discret.
De plus, jouer le son d'une flûte rend l'utilisateur vulnérable. Il est plus facile de le retrouver et il doit se concentrer pour ne pas briser sa mélodie. Cela lui ferait presque penser à certains adeptes du clan Yamanaka, qui ont toujours besoins de partenaires au cas où ils manqueraient leur cible.
Il allait lui dire d'arrêter, qu'il en avait assez vu, mais à ce moment le plus jeune s'arrêta d'un air paniqué. Des leurs étaient en danger. A le seconde où il avait dit ça, le visage de l'oncle changea du tout au tout. Son aura protectrice devint effrayante à l'image de toutes ces années qu'il a passé à se battre sans relâche.
Où et combien ?
Il avait déjà récupéré son épée bondi sur la route, il lui parlera en chemin. Il n'y avait pas de temps à perdre. D'un point de vue extérieur, cela pouvait sembler immoral d'emmener avec lui un si jeune enfant. De leur époque ? Pas vraiment, à vrai dire, il n'avait toujours pas pris sa décision. Il pouvait se téléporter instantanément avec lui à sa maison et retourner ici avec la technique du Dieu de la foudre. S'il jugeait la situation trop dangereuse, il le ferait. Mais il était confiant sur ses capacités à le protéger.
Le fait qu'il voit un réel combat shinobi ne lui ferait pas de mal. Mais il préférait que les jeunes tests leurs capacités dans de vrais-faux combats encadrés avant qu'il ne leur soit confié de mission aussi périlleuse. Il avait en tête de créer un examen d'école pour ça.
Mais tout de même. En plus de ça Aizen parlait aux animaux ? Cette technique... on a rien sans rien donner en échange. Cela avait tout l'air de fonctionner comme un jutsu interdis. Et ce n'est pas Madara qui va l'arrêter, les Uchiha vivent plongés dans les abysses. C'est inquiétant...
La nuit avait enveloppé Konoha de son manteau sombre. Aizen, venait de prévenir son oncle Tobirama de la situation critique qui planait sur des shinobis de Konoha. Bien que la noirceur de la nuit environnante puisse sembler effrayante, ce n'était rien comparé à l'expression d'inquiétude qui imprégnait le visage de Tobirama. Le visage juvénile d'Aizen, d'ordinaire plein de curiosité, portait maintenant une expression sérieuse. Il ne pouvait pas se permettre de montrer sa peur, bien qu'il la ressentît. Ses yeux fixèrent avec détermination son oncle, dont le regard sévère trahissait l'urgence de la situation.
Même si la forêt semblait calme, un vent léger soufflait à travers les arbres, transportant des murmures indistincts. La nature elle-même semblait partager la gravité du moment. Aizen, malgré sa jeunesse, se rendait compte du fardeau de la responsabilité qui pesait sur les épaules de son oncle. D’où sa résolution de l'aider autant que possible. La nuit n'était pas leur alliée, et chaque instant qui passait risquait de rendre la situation plus difficile. Aizen savait que son oncle avait déjà vu des moments de crise, mais cette fois-ci était différente. La menace qui pesait sur Konoha était pressante, et les pertes potentielles semblaient lourdes. Pas seulement en vies humaines, mais aussi en « alliance ».
« Ils sont à la frontière, à l'ouest, coincés à proximité d'une grotte. L'ennemi est composé de 10 shinobis. Nos alliés forment l'équipe de reconnaissance du village. Deux d'entre eux semblent souffrir de blessures. Mes amis n'ont pas pu me donner de détails, mais selon les informations des serpents, le poison pourrait être l'une des causes. »
Que pouvait-il bien faire de plus ? Il mettait tout en œuvre pour suivre son oncle. C'était une sensation à la fois excitante et angoissante qui faisait battre son cœur à cent à l'heure. L'opportunité d'accompagner et d'assister cet « homme » dans une mission aussi sérieuse était inestimable. Cependant, il n'oubliait pas que la situation était grave. Ils avaient pour mission de secourir les shinobis de leur village, et chaque seconde comptait. Pourtant, il était conscient que leurs actions pouvaient avoir des conséquences bien au-delà de leur mission de sauvetage. Les enjeux étaient grands, et un faux pas pouvait déclencher une guerre. Il se demandait ce qui avait bien pu amener les membres de l'équipe de reconnaissance dans une situation aussi périlleuse. Le jeune shinobi guida son aîné grâce à des signes non verbaux.
Ils se retrouvèrent rapidement vers la frontière de la forêt. La forêt de Konoha se tenait silencieuse, baignée dans l'obscurité naissante. Une brise légère soufflait à travers les frondaisons, susurrant à peine. Près de là, une grotte se dessinait à l'orée des bois, cachée dans l'ombre d'un petit village à la limite du désert. Les étoiles scintillaient au-dessus, mais leur lumière était bien loin de la réalité sombre qui régnait à l'intérieur de cette caverne. C'était dans ce lieu isolé que des forces ennemies s'étaient rassemblées, planifiant une attaque sournoise sur les shinobis de Konoha. Des shinobis d'autres villages, avaient convergé pour former un redoutable groupe de renégats. Leur objectif : il ne le savait pas. Est-ce qu’ils se sont sentis menacés par leurs propres shinobis ? Arrêtés un peu plus loin, il chuchota à son oncle.
« Oncle, tu as une idée de la raison pour laquelle ils nous attaquent ? Le clan Senju avait d’autres ennemis que le Clan Uchiha ? »
Des clans avaient rejoint Konoha, mais il savait que certains avaient refusé d'intégrer le village. Il se demandait si cela résultait de la volonté pacifique de son père ou si cela avait nécessité des combats dans certains cas. Peut-être que ces shinobis avaient des raisons pour être jaloux de la fondation de Konoha ? Il se posait même la question de savoir si cela pourrait être un signe précurseur de la naissance d'autres villages et des conflits à venir. C'était une énigme à laquelle il n'avait pas de réponse.
En pensant à cela et n’apercevant aucun signe de vie, ils prirent une décision. Ils se rapprochèrent de l’entrée rocheuse. Ensemble, ils se tenaient à l'entrée de la grotte, leurs regards perçants scrutant l'obscurité. Le silence qui les entourait était presque oppressant, mais il était troublé par l'échange d'un regard chargé de résolution entre Aizen et Tobirama.
« La grotte semble profonde. Je peux demander à mes animaux s’il n’y a pas de pièges et nous aide à les pousser vers l’extérieur ? De cette façon, ce sera plus simple pour passer à l’action. »
L'idée des pièges inquiétait grandement le jeune garçon. Il ne pouvait s'empêcher de penser que des sceaux dangereux auraient pu être discrètement inscrits à l'intérieur de la grotte. Son sensei lui avait inculqué l'importance de prendre en considération toutes les hypothèses, même les plus improbables. Il avait une confiance inébranlable envers son oncle, mais il savait que la prudence était de mise dans ce genre de situation.
Il se disait que peut-être l'ennemi attendait des renforts à l'intérieur de cette grotte, se préparant à une embuscade. Leur arrivée précipitée aurait pu laisser l'opportunité aux shinobis ennemis de se disperser ou même de se déplacer depuis l'alerte qu'il avait donnée. Les minutes qui s'étaient écoulées depuis leur départ pour rejoindre la grotte semblaient interminables, et il craignait que durant ce laps de temps, un malheur ne soit survenu. Qu'un des leurs ait succombé à ses blessures, ou même que les shinobis du village du feu aient déclenché un incident malheureux par inadvertance. La situation était complexe, et il savait que l'avenir dépendrait de la prudence de leurs décisions à cet instant critique.
« Oncle, si c'est un empoisonnement, notre temps est compté. Notre expertise en médecine est limitée. Si du poison est impliqué, il y a probablement un antidote, ce qui signifie que tuer nos adversaires ne serait pas la meilleure option. Ai-je tort ? »
En effet, la médecine n'était pas très avancée à cette époque. Il craignait de poser trop de questions, mais la moindre erreur de jugement pourrait avoir des conséquences graves. Par conséquent, ils devaient obliger l'ennemi à sortir de sa cachette, et la meilleure façon de le faire était par son intermédiaire. Peut-être que l'ennemi les sous-estimerait en raison de sa façade innocente et mignonne, n'est-ce pas ? C'était une option risquée, mais probablement la plus sûre. Dans le pire des cas, il n'avait pas peur de se faire blesser. Sa capacité de guérison était plus rapide que celle des autres, et puis...
« Oncle, je pense que je pourrais les forcer à venir à nous, pendant que tu es dissimulé. Je te fais confiance pour me protéger, donc je ne crains rien. Tu es l'une des personnes les plus puissantes que je connaisse, shishishi. »
Aizen lui offrit un grand sourire empli de confiance, révélant ainsi toute sa dentition. L'idée était dangereuse, mais il était le fils de Senju Hashirama et Mitô Uzumaki. Il ferma les yeux pour concentrer et mélanger ses deux natures de chakra. Un cercle de lumière blanche apparut sous ses pieds, tandis que des éclairs traversaient son petit corps. De là, il forma un arc d'énergie électrique avec une flèche. Une fois, son bras tenant la flèche prêt, sans aucune hésitation, il tira vers l'entrée. Il toucha par "chance" un piège, qui provoqua une grosse secousse et une explosion. Cet incident fit disparaître son arc, mais il resta sur ses gardes, faisant léviter ses armes tout en sortant les chaînes Adamantines de son poignet. Malgré la fumée, ses chaînes purent ressentir l'animosité, alors il dirigea l'une des pointes vers la silhouette d'un ennemi qui s'approchait de lui et le blessant à l’épaule. Comment le sût-il ? La présence du sang sur son visage. Il rappela sa chaîne pour ligoter l’ennemi afin de l'immobiliser. Cependant, une présence négative surgit derrière lui..
Même si la forêt semblait calme, un vent léger soufflait à travers les arbres, transportant des murmures indistincts. La nature elle-même semblait partager la gravité du moment. Aizen, malgré sa jeunesse, se rendait compte du fardeau de la responsabilité qui pesait sur les épaules de son oncle. D’où sa résolution de l'aider autant que possible. La nuit n'était pas leur alliée, et chaque instant qui passait risquait de rendre la situation plus difficile. Aizen savait que son oncle avait déjà vu des moments de crise, mais cette fois-ci était différente. La menace qui pesait sur Konoha était pressante, et les pertes potentielles semblaient lourdes. Pas seulement en vies humaines, mais aussi en « alliance ».
« Ils sont à la frontière, à l'ouest, coincés à proximité d'une grotte. L'ennemi est composé de 10 shinobis. Nos alliés forment l'équipe de reconnaissance du village. Deux d'entre eux semblent souffrir de blessures. Mes amis n'ont pas pu me donner de détails, mais selon les informations des serpents, le poison pourrait être l'une des causes. »
Que pouvait-il bien faire de plus ? Il mettait tout en œuvre pour suivre son oncle. C'était une sensation à la fois excitante et angoissante qui faisait battre son cœur à cent à l'heure. L'opportunité d'accompagner et d'assister cet « homme » dans une mission aussi sérieuse était inestimable. Cependant, il n'oubliait pas que la situation était grave. Ils avaient pour mission de secourir les shinobis de leur village, et chaque seconde comptait. Pourtant, il était conscient que leurs actions pouvaient avoir des conséquences bien au-delà de leur mission de sauvetage. Les enjeux étaient grands, et un faux pas pouvait déclencher une guerre. Il se demandait ce qui avait bien pu amener les membres de l'équipe de reconnaissance dans une situation aussi périlleuse. Le jeune shinobi guida son aîné grâce à des signes non verbaux.
Ils se retrouvèrent rapidement vers la frontière de la forêt. La forêt de Konoha se tenait silencieuse, baignée dans l'obscurité naissante. Une brise légère soufflait à travers les frondaisons, susurrant à peine. Près de là, une grotte se dessinait à l'orée des bois, cachée dans l'ombre d'un petit village à la limite du désert. Les étoiles scintillaient au-dessus, mais leur lumière était bien loin de la réalité sombre qui régnait à l'intérieur de cette caverne. C'était dans ce lieu isolé que des forces ennemies s'étaient rassemblées, planifiant une attaque sournoise sur les shinobis de Konoha. Des shinobis d'autres villages, avaient convergé pour former un redoutable groupe de renégats. Leur objectif : il ne le savait pas. Est-ce qu’ils se sont sentis menacés par leurs propres shinobis ? Arrêtés un peu plus loin, il chuchota à son oncle.
« Oncle, tu as une idée de la raison pour laquelle ils nous attaquent ? Le clan Senju avait d’autres ennemis que le Clan Uchiha ? »
Des clans avaient rejoint Konoha, mais il savait que certains avaient refusé d'intégrer le village. Il se demandait si cela résultait de la volonté pacifique de son père ou si cela avait nécessité des combats dans certains cas. Peut-être que ces shinobis avaient des raisons pour être jaloux de la fondation de Konoha ? Il se posait même la question de savoir si cela pourrait être un signe précurseur de la naissance d'autres villages et des conflits à venir. C'était une énigme à laquelle il n'avait pas de réponse.
En pensant à cela et n’apercevant aucun signe de vie, ils prirent une décision. Ils se rapprochèrent de l’entrée rocheuse. Ensemble, ils se tenaient à l'entrée de la grotte, leurs regards perçants scrutant l'obscurité. Le silence qui les entourait était presque oppressant, mais il était troublé par l'échange d'un regard chargé de résolution entre Aizen et Tobirama.
« La grotte semble profonde. Je peux demander à mes animaux s’il n’y a pas de pièges et nous aide à les pousser vers l’extérieur ? De cette façon, ce sera plus simple pour passer à l’action. »
L'idée des pièges inquiétait grandement le jeune garçon. Il ne pouvait s'empêcher de penser que des sceaux dangereux auraient pu être discrètement inscrits à l'intérieur de la grotte. Son sensei lui avait inculqué l'importance de prendre en considération toutes les hypothèses, même les plus improbables. Il avait une confiance inébranlable envers son oncle, mais il savait que la prudence était de mise dans ce genre de situation.
Il se disait que peut-être l'ennemi attendait des renforts à l'intérieur de cette grotte, se préparant à une embuscade. Leur arrivée précipitée aurait pu laisser l'opportunité aux shinobis ennemis de se disperser ou même de se déplacer depuis l'alerte qu'il avait donnée. Les minutes qui s'étaient écoulées depuis leur départ pour rejoindre la grotte semblaient interminables, et il craignait que durant ce laps de temps, un malheur ne soit survenu. Qu'un des leurs ait succombé à ses blessures, ou même que les shinobis du village du feu aient déclenché un incident malheureux par inadvertance. La situation était complexe, et il savait que l'avenir dépendrait de la prudence de leurs décisions à cet instant critique.
« Oncle, si c'est un empoisonnement, notre temps est compté. Notre expertise en médecine est limitée. Si du poison est impliqué, il y a probablement un antidote, ce qui signifie que tuer nos adversaires ne serait pas la meilleure option. Ai-je tort ? »
En effet, la médecine n'était pas très avancée à cette époque. Il craignait de poser trop de questions, mais la moindre erreur de jugement pourrait avoir des conséquences graves. Par conséquent, ils devaient obliger l'ennemi à sortir de sa cachette, et la meilleure façon de le faire était par son intermédiaire. Peut-être que l'ennemi les sous-estimerait en raison de sa façade innocente et mignonne, n'est-ce pas ? C'était une option risquée, mais probablement la plus sûre. Dans le pire des cas, il n'avait pas peur de se faire blesser. Sa capacité de guérison était plus rapide que celle des autres, et puis...
« Oncle, je pense que je pourrais les forcer à venir à nous, pendant que tu es dissimulé. Je te fais confiance pour me protéger, donc je ne crains rien. Tu es l'une des personnes les plus puissantes que je connaisse, shishishi. »
Aizen lui offrit un grand sourire empli de confiance, révélant ainsi toute sa dentition. L'idée était dangereuse, mais il était le fils de Senju Hashirama et Mitô Uzumaki. Il ferma les yeux pour concentrer et mélanger ses deux natures de chakra. Un cercle de lumière blanche apparut sous ses pieds, tandis que des éclairs traversaient son petit corps. De là, il forma un arc d'énergie électrique avec une flèche. Une fois, son bras tenant la flèche prêt, sans aucune hésitation, il tira vers l'entrée. Il toucha par "chance" un piège, qui provoqua une grosse secousse et une explosion. Cet incident fit disparaître son arc, mais il resta sur ses gardes, faisant léviter ses armes tout en sortant les chaînes Adamantines de son poignet. Malgré la fumée, ses chaînes purent ressentir l'animosité, alors il dirigea l'une des pointes vers la silhouette d'un ennemi qui s'approchait de lui et le blessant à l’épaule. Comment le sût-il ? La présence du sang sur son visage. Il rappela sa chaîne pour ligoter l’ennemi afin de l'immobiliser. Cependant, une présence négative surgit derrière lui..
[PNJ - Tobirama Flashback]

Frontière, réseau de grottes, dix ennemis. Son cerveau notait ces informations et était déjà en train d'établir un plan. La team de reconnaissance était dans un sacré pétrin, il y aurait des morts, c'est inévitable. Reste à savoir qui avait fait ça et quelle rétribution ils allaient leur donner. La situation n'était pas simple surtout avec le contexte géopolitique actuel. Hashirama et lui voulaient à tout pris éviter une nouvelle guerre et leurs voisins le savaient.
Il fit un signe de main pour créer deux clones de l'ombre qui disparurent aussi tôt dans les fourrées. Il se reposait sur les explications de son neveu, il plaçait sa confiance en lui.
Nous sommes ennemis avec la terre entière... c'est pour cela que toutes ces guerres doivent cesser.
Il parlait à voix basse, son esprit était clairement focus sur la mission. Aizen était très prudent, c'est bien. Il voyait que le petit le sollicitait constamment pour prendre une décision, c'est ce qu'il faut faire lorsque l'on est en compagnie d'un aîné. Toujours écouter le chef de la mission. Mais cette fois-ci, il voulait qu'il se lance, il était là pour voir ce dont il est capable. Il était déjà en train de prendre quelques mesures pour assurer leur victoire.
...Il est temps que tu montres ce que tu sais faire, je te confie la tête de l'opération. Je serais là en cas de besoin et j'ai déjà deux clones en train de s'infiltrer pour mettre nos alliés à l'abri. Si le danger est trop grand, tu seras instantanément ramené à la maison. Tu comprends ?
Évidemment. Et puis, si Tobirama lui disait qu'il mettait à l'abri leurs alliés, c'est qu'il pouvait lui faire confiance. Il sera aussi discret que les ombres elles-mêmes. Il n'avait qu'à se concentrer sur l'élimination de leurs ennemis et lui montrer ses toutes nouvelles capacités en action.
Il n'avait rien de plus à ajouter, son neveu avait tout dit. Supprimer ces adversaires était probablement leur seule chance de sauver leurs camarades empoisonnés. Il hocha la tête et disparu dans les ombres. Il n'était plus visible, son chakra n'était même pas détectable. Du grand art.
Son regard était néanmoins sur le jeune Senju. Il observa avec grand étonnement une nouvelle capacité, celle de se créer un arc de chakra. S'il était son frère et son sens de l'humour raté, il aurait dit que le petit à plusieurs cordes à son arc, mais il n'est pas du genre à faire des blagues... il avait visé pile sur un piège qui déclencha un parchemin explosif. Bien, bruit allait attirer quelques ennemis, mais ils seront davantage sur leurs gardes.
Ça n'avait pas manqué. Aizen n'était pas encore au point avec ses chaînes. Il avait pu détecter un ennemi, mais pas le second. Un kunai sortit de l'ombre, jeté le manche en avant avec assez de force pour s'écraser sur le crâne du ninja et l'assommer sur le coup. On ne verse pas du sang inutilement. Qui sait si ça pourrait déclencher un incident diplomatique. Il créa encore un clone qui s'occupa de les bâillonner et ligoté pour les ramener en dehors de la grotte.
Je m'occupe de leur interrogatoire, continue, ils vont continuer d'arriver en voyant que leurs camarades ne reviennent pas.
Certes. Le piège n'a pas fonctionné et cette fois-ci, ça ne sera pas du menu fretin. Mais quelque chose l'inquiétait. Ils n'avaient pas de tenue de ninjas ennemis, non... il en reconnaissait. Il s'agissait de shinobi renégats. Ceux dont le clan avait bien rejoint Konoha, mais pas honneur, ils avaient eux refusés de s'associer à leurs ennemis d'autrefois.
Une bien triste histoire. Ils allaient devoir se battre contre les proches de leurs camarades. Mais le monde ninja est fait ainsi, l'ego des Hommes est ce qui l'a plongé dans ce bain de sang. Il n'en toucha pas un mot à Aizen, voulant voir si celui-ci allait le remarquer et surtout : Comment allait-il réagir ? Un shinobi digne de ce nom ne doit pas faire de sentiments en missions.
Aizen se tenait prêt à riposter, sa détermination mêlée à une pointe d'appréhension. Il avait été pris au dépourvu par l'attaque traître dans son dos, mais la réaction rapide de son oncle avait évité un désastre imminent. Alors que la fumée se dissipait, Aizen observa attentivement les deux ennemis encore en vie, cherchant des indices pour identifier leur origine. Leurs vêtements ne portaient aucun signe distinctif de village, mais dans les traits de leurs visages et la manière dont ils se mouvaient, il crut reconnaître des similitudes avec des membres de certains clans.
Il se souvint des paroles de son oncle pendant leur trajet, rappelant que les ennemis de Konoha venaient de partout, que le danger pouvait surgir de n'importe où. Une réalité triste, mais qui les poussait à rester vigilants en tout temps. Pourtant, en cet instant, leur priorité était claire : le sauvetage des membres de l'équipe de reconnaissance. Aizen hocha la tête en signe d'approbation lorsque son oncle entreprit de les interroger, se préparant à agir de manière décisive pour protéger leur mission.
Maintenant, la tâche lui incombait de prendre à nouveau l'initiative. D'un calme olympien, il décida d'utiliser sa flûte, un instrument qui lui était familier, pour invoquer les créatures qui peuplaient la forêt. Au rythme envoûtant de la flûte, Aizen canalisa son chakra et communiqua silencieusement avec les créatures de la forêt. Les insectes rampants et les reptiles furtifs répondirent à son appel, se rassemblant autour de lui, prêts à obéir à son commandement. Le jeune shinobi, tout en jouant de son instrument de manière experte, coordonnait les attaques de ses alliés naturels pour repousser les ennemis invisibles qui se terraient dans la grotte ou bien dans les alentours. Qu’importe, l’endroit où ils se terraient… Ils ne pourraient pas passer entre les mailles du filet.
Les insectes volants, tels que les abeilles et les guêpes, fusaient vers leurs ennemis à l’intérieur de la grotte. Un énorme essaim pour les pousser à sortir. Ce qu’ils firent après plusieurs minutes paniqués. Ce n’est qu’à partir de là, qu’il leur ordonna d’injecter leurs venins paralysants avec précision. Cela pourrait prendre plusieurs minutes, avant qu’ils ne s’effondrent, mais cela aura tout de même son petit effet. Des araignées tissèrent rapidement des toiles autour des jambes des assaillants afin de limiter leurs mouvements et de trébucher, pour certains. Dans l'ombre dense de la forêt, les ennemis étaient submergés par cette armée naturelle, incapables de lutter contre l'assaut orchestré par Aizen.
Pendant ce temps, Aizen lui-même se montrait aussi agile qu'un félin. Ses mouvements étaient fluides, ses pas légers et silencieux. Il esquivait les attaques adverses avec grâce, se déplaçant avec une agilité déconcertante. Évidemment, certaines armes le frôlaient. Il fallait voir les déchirures sur sa tenue. Quelques mèches brunes s’envolèrent également. Il ne s’en sortirait pas autant, si ses adversaires n’étaient pas retenus par ses « amis ». Sa concentration ne faiblissait pas, même lorsqu'il était attaqué de toutes parts. Chaque note de sa flûte était précise, chaque mélodie, un ordre pour ses alliés animaux.
Lorsqu'il jouait des notes spécifiques, les oiseaux autour de lui s'envolaient en tourbillon, fondant sur les ennemis avec un éclat de plumes et de becs. Les corbeaux, en particulier, se montraient particulièrement féroces. Ils piquaient les visages et les mains des assaillants, créant un chaos effrayant. Certains oiseaux, avec des serres acérées, attaquaient les points vitaux des ennemis, les forçant à reculer et à se défendre désespérément.
Au fur et à mesure que la mélodie de la flûte s'intensifiait, l'attaque des animaux se fit plus agressive. Les serpents s'enroulaient autour des jambes des ennemis, les immobilisant complètement. Les insectes piquaient et mordaient avec une férocité accrue, injectant leurs venins plus profondément. Les oiseaux, guidés par la musique envoûtante, plongeaient avec une précision mortelle, ciblant les points faibles des assaillants. Dans ce ballet synchronisé de musique et de nature, Aizen protégeait efficacement les membres de l'escouade de reconnaissance. En effet, des agresseurs étaient restés dans la grotte. Il veillait à ce qu'aucun mal ne leur soit fait, tout en éliminant méthodiquement leurs agresseurs.
Alors que la bataille faisait rage autour d'eux, Aizen continua de jouer, devenant le chef d'orchestre de cette symphonie de combat. Sa musique, combinée à la puissance des animaux de la forêt, créait un spectacle terrifiant pour les ennemis. Les cris des corbeaux, le bourdonnement des insectes et le sifflement des serpents résonnaient dans l'air, faisant écho à la mélodie envoûtante de la flûte d'Aizen. Peu à peu, les renégats se rendirent compte qu'ils étaient dépassés. Ils furent contraints de battre en retraite, cherchant désespérément à échapper à l'assaut implacable des animaux et à la musique envoûtante du jeune garçon. Sauf qu’ils étaient mal tombés. Les clones de son oncle ainsi que le corps original, ne leur laissèrent pas la moindre chance. Aizen, posa un genou à terre. Épuisé par la dépense de chakra. Ses prunelles étaient revenues à la normale, mais lui était essoufflé.
Aizen, bien qu'épuisé par l'immense dépense de chakra qu'avait représenté son combat, sentit une lueur d'espoir. La situation semblait sous contrôle, mais il était loin de se douter que le danger n'était pas encore écarté. Lorsqu'il posa un genou à terre pour reprendre son souffle, il fut soudainement pris d'une sensation de menace imminente. Un adversaire tapi dans l'ombre de la forêt, profitant de l'agitation et de la fatigue d'Aizen, fondit sur lui. C'était un adversaire rusé, qui avait attendu le moment parfait pour attaquer. Sa silhouette se mouvait furtivement à travers les arbres, ne laissant qu'une légère brise et une présence menaçante derrière.
Aizen, se remettant lentement de son épuisement, eut un sursaut de réflexes. Il pouvait ressentir la présence de son assaillant, une menace invisible qui le cernait. Les muscles tendus, il se prépara à se défendre, sa flûte toujours en main, prête à jouer une nouvelle mélodie mortelle si nécessaire. La tension était palpable dans la forêt, alors que l'adversaire invisible s'approchait de plus en plus près. Tout à coup, une silhouette se matérialisa de l'ombre. Un ninja masqué, habile dans l'art du camouflage, se tenait devant Aizen. Il était prêt à frapper, un kunai étincelant à la main. La situation était critique, et la réaction du jeune garçon devait être rapide pour échapper à cette attaque furtive. Il n’eut pas le choix de commander ses kunais avec l’aide de ses doigts à se planter dans les clavicules de l’ennemi. Une giclée de sang vint frapper son visage pendant que l’ennemi criait. Il se recula rapidement et utilisa une autre de ses chaînes Adamantine pour ligoter cet homme. Sa bouche était ouverte en « O ». Le sang tapait à ses tempes tout comme son cœur. Il n’arrivait pas à détacher son regard de ce corps en face de lui qui gigotait. Il s’était rendu compte qu’il souffrait finalement de plusieurs entailles, mais elles se régénéraient déjà.
Son attention fut soudainement attirée par des bruits de pas. Il reconnut l'un de leurs compagnons et lui offrit un sourire. Il se releva pour aller à sa rencontre, mais soudainement il s'arrêta quand il sentit la morsure d'une lame d'acier, entaillant son cou. Figé à cause du mordant de l’acier, un énorme coup de poing dans l’estomac lui coupa le souffle avant de servir de bouclier, la lame s’enfonçant un peu plus sous sa pimme d’Adam.
« Tobirama san.. J’aurais dû m’attendre à ce que tu sois celui qui vienne. Tant mieux que tu sois venu accompagné de ce rejeton. Relâche mes amis et prosternes-toi si tu ne veux pas que ce morveux de sang-mêlé meurt. »
Aizen se débattit, pour crier à son oncle :
« Oncle Tobi, ne fais rien de ce qu’il te demande. Sauves d’abord les autres shinobis.. »
« Les autres ? Vous arrivez, trop tard.. Le poison s’est déjà infiltré dans leur système… Ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’ils ne meurent. »
Cette annonce fit trembler les petits poings de Aizen. Il prit sans aucune hésitation la lame dans ses petites mains, se fichant bien de l’entaille profonde qu’il se faisait. Il se mordit jusqu’à sang la lèvre afin de taire la douleur. Une dernière tentative, pour utiliser son chakra en réunissant ses deux natures. Il brisa l’épée et la lame, ce qui surprit son agresseur et permit une ouverture pour son oncle.
Il se souvint des paroles de son oncle pendant leur trajet, rappelant que les ennemis de Konoha venaient de partout, que le danger pouvait surgir de n'importe où. Une réalité triste, mais qui les poussait à rester vigilants en tout temps. Pourtant, en cet instant, leur priorité était claire : le sauvetage des membres de l'équipe de reconnaissance. Aizen hocha la tête en signe d'approbation lorsque son oncle entreprit de les interroger, se préparant à agir de manière décisive pour protéger leur mission.
Maintenant, la tâche lui incombait de prendre à nouveau l'initiative. D'un calme olympien, il décida d'utiliser sa flûte, un instrument qui lui était familier, pour invoquer les créatures qui peuplaient la forêt. Au rythme envoûtant de la flûte, Aizen canalisa son chakra et communiqua silencieusement avec les créatures de la forêt. Les insectes rampants et les reptiles furtifs répondirent à son appel, se rassemblant autour de lui, prêts à obéir à son commandement. Le jeune shinobi, tout en jouant de son instrument de manière experte, coordonnait les attaques de ses alliés naturels pour repousser les ennemis invisibles qui se terraient dans la grotte ou bien dans les alentours. Qu’importe, l’endroit où ils se terraient… Ils ne pourraient pas passer entre les mailles du filet.
Les insectes volants, tels que les abeilles et les guêpes, fusaient vers leurs ennemis à l’intérieur de la grotte. Un énorme essaim pour les pousser à sortir. Ce qu’ils firent après plusieurs minutes paniqués. Ce n’est qu’à partir de là, qu’il leur ordonna d’injecter leurs venins paralysants avec précision. Cela pourrait prendre plusieurs minutes, avant qu’ils ne s’effondrent, mais cela aura tout de même son petit effet. Des araignées tissèrent rapidement des toiles autour des jambes des assaillants afin de limiter leurs mouvements et de trébucher, pour certains. Dans l'ombre dense de la forêt, les ennemis étaient submergés par cette armée naturelle, incapables de lutter contre l'assaut orchestré par Aizen.
Pendant ce temps, Aizen lui-même se montrait aussi agile qu'un félin. Ses mouvements étaient fluides, ses pas légers et silencieux. Il esquivait les attaques adverses avec grâce, se déplaçant avec une agilité déconcertante. Évidemment, certaines armes le frôlaient. Il fallait voir les déchirures sur sa tenue. Quelques mèches brunes s’envolèrent également. Il ne s’en sortirait pas autant, si ses adversaires n’étaient pas retenus par ses « amis ». Sa concentration ne faiblissait pas, même lorsqu'il était attaqué de toutes parts. Chaque note de sa flûte était précise, chaque mélodie, un ordre pour ses alliés animaux.
Lorsqu'il jouait des notes spécifiques, les oiseaux autour de lui s'envolaient en tourbillon, fondant sur les ennemis avec un éclat de plumes et de becs. Les corbeaux, en particulier, se montraient particulièrement féroces. Ils piquaient les visages et les mains des assaillants, créant un chaos effrayant. Certains oiseaux, avec des serres acérées, attaquaient les points vitaux des ennemis, les forçant à reculer et à se défendre désespérément.
Au fur et à mesure que la mélodie de la flûte s'intensifiait, l'attaque des animaux se fit plus agressive. Les serpents s'enroulaient autour des jambes des ennemis, les immobilisant complètement. Les insectes piquaient et mordaient avec une férocité accrue, injectant leurs venins plus profondément. Les oiseaux, guidés par la musique envoûtante, plongeaient avec une précision mortelle, ciblant les points faibles des assaillants. Dans ce ballet synchronisé de musique et de nature, Aizen protégeait efficacement les membres de l'escouade de reconnaissance. En effet, des agresseurs étaient restés dans la grotte. Il veillait à ce qu'aucun mal ne leur soit fait, tout en éliminant méthodiquement leurs agresseurs.
Alors que la bataille faisait rage autour d'eux, Aizen continua de jouer, devenant le chef d'orchestre de cette symphonie de combat. Sa musique, combinée à la puissance des animaux de la forêt, créait un spectacle terrifiant pour les ennemis. Les cris des corbeaux, le bourdonnement des insectes et le sifflement des serpents résonnaient dans l'air, faisant écho à la mélodie envoûtante de la flûte d'Aizen. Peu à peu, les renégats se rendirent compte qu'ils étaient dépassés. Ils furent contraints de battre en retraite, cherchant désespérément à échapper à l'assaut implacable des animaux et à la musique envoûtante du jeune garçon. Sauf qu’ils étaient mal tombés. Les clones de son oncle ainsi que le corps original, ne leur laissèrent pas la moindre chance. Aizen, posa un genou à terre. Épuisé par la dépense de chakra. Ses prunelles étaient revenues à la normale, mais lui était essoufflé.
Aizen, bien qu'épuisé par l'immense dépense de chakra qu'avait représenté son combat, sentit une lueur d'espoir. La situation semblait sous contrôle, mais il était loin de se douter que le danger n'était pas encore écarté. Lorsqu'il posa un genou à terre pour reprendre son souffle, il fut soudainement pris d'une sensation de menace imminente. Un adversaire tapi dans l'ombre de la forêt, profitant de l'agitation et de la fatigue d'Aizen, fondit sur lui. C'était un adversaire rusé, qui avait attendu le moment parfait pour attaquer. Sa silhouette se mouvait furtivement à travers les arbres, ne laissant qu'une légère brise et une présence menaçante derrière.
Aizen, se remettant lentement de son épuisement, eut un sursaut de réflexes. Il pouvait ressentir la présence de son assaillant, une menace invisible qui le cernait. Les muscles tendus, il se prépara à se défendre, sa flûte toujours en main, prête à jouer une nouvelle mélodie mortelle si nécessaire. La tension était palpable dans la forêt, alors que l'adversaire invisible s'approchait de plus en plus près. Tout à coup, une silhouette se matérialisa de l'ombre. Un ninja masqué, habile dans l'art du camouflage, se tenait devant Aizen. Il était prêt à frapper, un kunai étincelant à la main. La situation était critique, et la réaction du jeune garçon devait être rapide pour échapper à cette attaque furtive. Il n’eut pas le choix de commander ses kunais avec l’aide de ses doigts à se planter dans les clavicules de l’ennemi. Une giclée de sang vint frapper son visage pendant que l’ennemi criait. Il se recula rapidement et utilisa une autre de ses chaînes Adamantine pour ligoter cet homme. Sa bouche était ouverte en « O ». Le sang tapait à ses tempes tout comme son cœur. Il n’arrivait pas à détacher son regard de ce corps en face de lui qui gigotait. Il s’était rendu compte qu’il souffrait finalement de plusieurs entailles, mais elles se régénéraient déjà.
Son attention fut soudainement attirée par des bruits de pas. Il reconnut l'un de leurs compagnons et lui offrit un sourire. Il se releva pour aller à sa rencontre, mais soudainement il s'arrêta quand il sentit la morsure d'une lame d'acier, entaillant son cou. Figé à cause du mordant de l’acier, un énorme coup de poing dans l’estomac lui coupa le souffle avant de servir de bouclier, la lame s’enfonçant un peu plus sous sa pimme d’Adam.
« Tobirama san.. J’aurais dû m’attendre à ce que tu sois celui qui vienne. Tant mieux que tu sois venu accompagné de ce rejeton. Relâche mes amis et prosternes-toi si tu ne veux pas que ce morveux de sang-mêlé meurt. »
Aizen se débattit, pour crier à son oncle :
« Oncle Tobi, ne fais rien de ce qu’il te demande. Sauves d’abord les autres shinobis.. »
« Les autres ? Vous arrivez, trop tard.. Le poison s’est déjà infiltré dans leur système… Ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’ils ne meurent. »
Cette annonce fit trembler les petits poings de Aizen. Il prit sans aucune hésitation la lame dans ses petites mains, se fichant bien de l’entaille profonde qu’il se faisait. Il se mordit jusqu’à sang la lèvre afin de taire la douleur. Une dernière tentative, pour utiliser son chakra en réunissant ses deux natures. Il brisa l’épée et la lame, ce qui surprit son agresseur et permit une ouverture pour son oncle.
[PNJ - Tobirama Flashback]

...C'est mauvais signe. Qu'est-ce que c'était que ce jutsu... Il le voit, il n'y a pas que des animaux, des oiseaux, il y a aussi des insectes. Seul le clan Aburame peut les contrôler en temps normal. C'est dangereux et hors de contrôle. Il a un mauvais pressentiment lorsqu'il le voit se battre ainsi, il se mouvait de plus en plus comme un Uchiha. Il voit s'accumuler au sol les cadavres d'animaux qu'il utilise.
...En temps normal, les Aburame donnent de leurs chakras en échange du bons et loyaux service de leurs insectes. Ils offrent un nid, les nourrissent, les protègent, veillent à ce qu'ils se reproduisent et se sentent bien. Mais là, c'est complètement différent. Il les envoyait à la mort sans contrepartie.
C'était un jutsu interdit.
En temps normal et en période de guerre, cela ne l'aurait pas dérangé, mais les temps ont changé. S'ils veulent établir une paix durable, ils ne doivent plus recourir à ce genre de techniques dangereuses et immorales. C'est pour ça qu'il a banni la réincarnation des âmes. Aizen est trop jeune. Il y a toujours une contrepartie en échange d'une technique d'une telle puissance...
Laquelle ? Qu'est-ce que ça lui coûte ?
Il constatait que son neveu était très faible en chakra. Ses mouvements étaient plus lents, incertains, il esquivait encore les attaques, mais de justesses. Et il continuait d'utiliser ses chaînes. Il se débrouillait pas mal, l'oncle restait sur ses gardes, c'était bientôt le moment d'intervenir, il avait atteint sa limite.
C'EST UN PIÈGE !!
NON ! Qu'est-ce-qu'il fait ?!! Il n'avait pas anticipé ça, bon sang qu'il est naïf ! C'est le béaba du ninja, toujours se méfier. Il avait vu un allié et s'était fait avoir comme un bleu. Que ce soit un traître ou un genjutsu, voir un camarade en aussi grande forme s'approcher ainsi de lui, c'est mauvais signe. Ses clones avaient mis toute la team de reconnaissance à l'abri, sauf un. Ils étaient tombés dans une embuscade, c'était un piège visant à tuer ses camarades.
Il lui hurla de reculer et sorti de sa cachette pour attaque ce ninja, mais c'était trop tard. Aizen avait déjà une lame sur la gorge.
Tss.
Il grimaça. Il n'avait pas le choix face aux dires de l'homme. Il était hors de question de laisser son neveu mourir. Mais il était hors de question de laisser tomber ses camarades. C'est sa fierté ou leur vie. Le choix est vite fait. Avait-il un plan derrière la tête ? Qui sait. Dans tous les cas il jeta son shuriken et son épée au sol en symbole de paix, et commença à s'abaisser....
Il savait que la volonté du feu brûlait ardemment chez son cousin, il était comme son père. Même à son âge, il ne se laissait jamais démonté, il aurait été déçu sinon. Au moment même où il cassa la lame et pencha la tête, un jet d'eau sorti de la bouche de Tobirama. Sans symbole de Suiton et pourtant, si puissant qu'il traversa la tête de l'agresseur. L'homme mourut sur le coup, la punition des traîtres, il n'avait pas eu d'autres choix. Seulement le blesser aurait pu mettre en danger la vie de son neveu.
C'est à ce moment là qu'un de ses clones les rejoints venant de par l'intérieur de la grotte, il était passé par une autre entrée, il avait l'antidote dans les mains.
Pfiou, tout est bien qui... fini bien, n'est-ce-pas ? Le clone attrapa le plus jeune par l'épaule et le sortit fissa de la grotte pour aller rejoindre leurs camarades souffrants et les prisonniers qu'il avait fait. Ils étaient nombreux. Le futur Hokage avait fait beaucoup rien qu'avec ses clones de son côté.
Tu dois placer ta confiance dans tes camarades, mais ne vas pas à leur rencontre sans raison, garde toujours en tête qu'ils peuvent te trahir ou se jouer de toi. D'accord ? Regarde, ils viennent de trahir le village au nom de leur clan. Il n'aurait pas hésité à te tuer alors que tu le côtoies depuis ta naissance.
C'était... difficile. Mais c'était ainsi. Ses clones administraient l'antidote et restaient encore en actif, l'un d'eux envoyait une fusée de détresse pour prévenir le village. Sans un mot de plus, il lui prit sa flûte qu'il brisa en deux avec un coup de genoux.
Quelle idée Madara a-t-il eue pour t'apprendre ça ? Je t'interdis d'utiliser ce jutsu à l'avenir. Il est trop dangereux. Rappelle-toi qu'il y a toujours une contrepartie à une technique aussi puissante, réfléchis. Et si l'on veut gagner la confiance des autres villages, on ne doit pas utiliser de technique immorale. Même s'ils le font en face. Konoha doit rester un exemple. Pour l'instant, elle peut te sembler inoffensive, mais plus tard, tu laisseras des sillons de cadavres d'animaux et d'humains derrière toi.
Il shoota dans la tête d'un ninja ennemi ligoté qui voulut y répondre. On lui a pas demandé son avis.
Ça pouvait sembler cruel, mais Tobirama avait de l'expérience et du recul. Il était peut-être presque aussi radical que Madara, mais il plaçait l'intérêt collectif avant l'intérêt individuel, le village avant le clan. Aizen s'était bien battu et pourtant... il ne le félicitait pas, il était seulement inquiet de ce qu'il venait de voir. Il devra en toucher un mot à son père.
L'eau et le sang s'entremêlaient, trempant Aizen jusqu'aux os. Il demeurait là, imperturbable, face au corps de celui qui avait été un allié. Combien de temps s'était écoulé depuis que cette haine sourde avait commencé à fermenter sous un masque d'amitié ? L'enfant peinait à comprendre comment son allié d'hier avait pu se muer en ennemi à abattre le jour suivant. Les machinations des adultes étaient loin d'échapper à son regard perspicace ! Tout comme la haine profonde qu'il avait pu observer dans les yeux des grandes personnes, et même des enfants lors de la guerre contre le clan Uchiha. Des souvenirs de corps sans vie revenaient hanter son esprit à la vue du triste spectacle qui s'offrait à lui. Du moins les corps des chanceux qui avaient pu être ramené auprès des leurs.
Le poids de son statut de "bâtard" ne lui était que trop familier, une charge qu'il avait portée avec une patience à toute épreuve. Le petit garçon, était conscient que les jugements ne cesseraient jamais, tant qu’il restait l'unique. Secoué par le clone de son oncle, il quitta finalement le lieu de l'affront. Bien qu'il ait souhaité en savoir plus sur la trahison de l'homme qui avait été leur compagnon, il était forcé d’accepter qu’il n’aurait jamais de réponse. Il pouvait discerner un soulagement sincère dans le regard des shinobis lorsqu'ils furent secourus par Tobirama Senju, qui leur injecta l'antidote. Pour Aizen, leur ingratitude envers lui était attendue, lui, un "bâtard," qu'avait-il bien pu accomplir ? Bien que son jugement soit possiblement erroné, il avait joué son rôle d'appât avec une maîtrise impressionnante. Il avait blessé, paralysé, et capturé deux hommes, une contribution qui méritait d'être reconnue, n'est-ce pas ?
Alors, pourquoi… Pourquoi, son cœur fit si mal ? Pourquoi, une scène d’horreur se peignit devant lui. Sa flûte le cadeau de son maître était brisé. Il ne demandait pas un merci, mais il ne s’attendait pas à un traitement et un sermon de la part de son oncle. De donner l’exemple ? D’arrêter sa technique ? Quoi qu’il fasse ce n’était jamais assez bien, il ne serait jamais reconnu. Lui, tout le monde le regardait comme un « Dieu ». La preuve en cet instant. Ceux qui se remettaient doucement de leurs états de choc ou de leurs blessures, n’avaient d’yeux que pour lui. Il ferma ses petits poings. Il ne grimaça pas quand on oncle donna un coup de pied dans l’un de leurs prisonniers, mais…
« Pourquoi ne le laisses-tu pas répondre, hein ? Moi, je veux entendre sa réponse ! Tu dis gagner la confiance des villages, mais tu viens de me dire de ne pas faire confiance à nos amis, qui sont des shinobis de notre village. Je n'ai jamais eu l'idée de blesser qui que ce soit... Alors, pourquoi ? »
Il soutint le regard de son oncle avec détermination, défiant les conventions et les attentes du clan. Pour lui, il était évident que personne ne comprenait vraiment la complexité de ses pensées et de ses émotions. Il se sentait comme un étranger, un "bâtard" dont l'identité était toujours en quête de validation. Les mots de son oncle pesaient lourdement sur ses épaules, et il était fatigué de devoir constamment prouver sa valeur. Pourtant, il était également conscient que son oncle et son père avaient des responsabilités énormes envers le clan et le village. Le fardeau de leurs attentes semblait parfois insurmontable.
Ses genoux touchèrent le sol pour ramasser les fragments brisés de sa flûte, un symbole de la mélodie qu'il essayait de créer dans sa vie, une mélodie de compréhension, de compassion et de paix. La flûte avait été brisée, mais son esprit était intact. Il ne renoncerait pas à ses idéaux, même si cela signifiait défier les normes et les traditions séculaires de leurs clans. Pourtant, il se sentait seul dans cette quête. Son sensei avait été le seul à le comprendre, à partager sa vision. Personne d'autre ne pouvait comprendre les tourments intérieurs qu'il ressentait. Les mots de son oncle résonnaient dans l'air, mais il les laissait glisser. Pour lui, c'était une question de cœur, de compréhension profonde, de communication qui transcenderait les mots.
Il se leva, ses prunelles brillaient d'une détermination renouvelée. Peu importe à quel point les autres pouvaient le juger ou le mal comprendre, il continuerait à chercher un moyen de construire des ponts plutôt que des murs. Même si cela signifiait se dresser contre son propre sang.
« Avant de gagner la confiance des autres villages, celle des villageois et de leurs proches devraient être une priorité. La technique n’est pas le problème, c’est ce que l’utilisateur en fait… En brisant cette flûte, c’est ta confiance en moi que tu brises. Finalement, tu es comme tous les autres ! Je ne m’attendais pas forcément à un « bon » travail. Mais, quoi que je fasse c’est jamais assez !! Je ne suis pas mon père, je ne suis pas toi non plus !! C’est injuste, de me demander toujours plus.. Et quand je fais un truc.. Interdit. Pourquoi ? Parce que mon maître est Madara-sensei, ou parce que je suis qu’un croisé, qui n’a aucune capacité de son père ? Comment veux tu avoir la confiance des autres villages, si tu n’as même confiance aux habitants de ton village.. Non, tu as plus confiance à eux qu’à moi.. »
« Hé, gamin.. Tu devrais payer du respect à ton oncle. Tu n’as pas à parler à ce dernier. Sans lui, tu serais mort.. »
« JE SAIS !!! Tu vois.. Ils ne voient que toi, alors que je suis venu les aider.. C’est pas la technique le problème... Les gens ont peur de ce qu’ils ne comprennent pas.. De ceux qui ont du pouvoir.. Je pourrais les sauver, ils me diraient, c’est normal : Quand j’étais jeune, je faisais la guerre et blablabla. Ils sont reconnaissant qu’envers toi. J’ai compris que je faisais honte à mon père comme tu l’as dit plus tôt !! Que c’est pour cela que j’ai un frère adoptif. Un Senju de pure Souche pour remplacer le bâtard que je suis ! C’est ce qu’eux disent et pensent derrière mon dos ! Ils ne sont pas les seuls. »
Il ne pleurerait pas, du moins pas devant ceux qui ne le reconnaissaient pas. Il était convaincu qu'un jour il gagnerait leur reconnaissance, mais cet événement particulier resterait gravé dans sa mémoire. Il sentit la main du gars qui avait osé lui donner un ordre, bien que personne, à part les membres de sa famille, n'ait le droit de lui donner des ordres. Cependant, il le laissa parler, ne prêtant plus attention à ses paroles. Son regard était rivé sur sa flûte. Dorénavant, chaque fois qu'il jouerait une mélodie innocente, serait-il accusé de corruption ou de malveillance ? Il savait que la rumeur sur sa technique se propagerait comme le venin que venait d'injecter le traître. Cela ne faisait aucun doute. Les entailles mineures et profondes de ses mains se cicatrisèrent rapidement.
« Oi ! Oji san ! Fermes là. Si tu es bon à me sermonner, pourquoi n’utilises pas ton énergie à interroger l’ennemi ? Sermonner le gamin de ton chef, ne te fera pas gagner des points auprès de Tobirama sama ! »
Ses yeux se cachaient derrière des mèches brunes épaisses. L'ironie était palpable, mais il ne dit rien de plus. Il s'enfuit sans se retourner, utilisant les dernières réserves de son chakra Raiton, ignorant les secours. Il connaissait le chemin, son frère était là, un autre orphelin, un autre Senju, né un jour avant lui, issu des amitiés de son oncle et de son père. Pas de rancœur envers son frère, mais lui avait été accepté et aimé sans le fardeau des regards scrutateurs ni des comparaisons incessantes à leur illustre père. S'il y avait un prétendant à sa place, il la lui céderait. Des larmes muettes glissèrent sur ses joues, emportées par la rapidité de sa fuite.
Ce soir-là, il n'entra pas chez lui. Les remontrances l'attendaient sans doute, mais il avait compris que quoi qu'il fasse, personne ne le comprendrait ni ne lui laisserait l'occasion de s'expliquer. Sa confiance en sa propre famille avait été ébranlée. La conversation de cette nuit-là ? Elle ne serait plus jamais évoquée, car Aizen, derrière son sourire séduisant et naïf, éludait le sujet, dissimulant son malaise, vivant simplement pour ses convictions. Il s'excusa même auprès de l'homme qu'il avait sauvé en compagnie de Tobirama, même s’il ne le souhaitait pas. Juste pour endormir le malaise, sa mère, son père et tout le reste. Avec son oncle, cependant, quelque chose s'était brisé, mais seuls eux deux le savaient. Difficile, car depuis, Aizen l’évitait physiquement et quand ils se voyaient, c’était toujours en compagnie de ses parents. Lui parlant parce que c’était nécessaire et qu’il ne voulait pas causer d’incidents ou querelles… Mais, les sujets étaient basiques, passant plus son temps avec son sensei, enthousiaste de sortir du village et avec sa mère pour les sceaux.
Le poids de son statut de "bâtard" ne lui était que trop familier, une charge qu'il avait portée avec une patience à toute épreuve. Le petit garçon, était conscient que les jugements ne cesseraient jamais, tant qu’il restait l'unique. Secoué par le clone de son oncle, il quitta finalement le lieu de l'affront. Bien qu'il ait souhaité en savoir plus sur la trahison de l'homme qui avait été leur compagnon, il était forcé d’accepter qu’il n’aurait jamais de réponse. Il pouvait discerner un soulagement sincère dans le regard des shinobis lorsqu'ils furent secourus par Tobirama Senju, qui leur injecta l'antidote. Pour Aizen, leur ingratitude envers lui était attendue, lui, un "bâtard," qu'avait-il bien pu accomplir ? Bien que son jugement soit possiblement erroné, il avait joué son rôle d'appât avec une maîtrise impressionnante. Il avait blessé, paralysé, et capturé deux hommes, une contribution qui méritait d'être reconnue, n'est-ce pas ?
Alors, pourquoi… Pourquoi, son cœur fit si mal ? Pourquoi, une scène d’horreur se peignit devant lui. Sa flûte le cadeau de son maître était brisé. Il ne demandait pas un merci, mais il ne s’attendait pas à un traitement et un sermon de la part de son oncle. De donner l’exemple ? D’arrêter sa technique ? Quoi qu’il fasse ce n’était jamais assez bien, il ne serait jamais reconnu. Lui, tout le monde le regardait comme un « Dieu ». La preuve en cet instant. Ceux qui se remettaient doucement de leurs états de choc ou de leurs blessures, n’avaient d’yeux que pour lui. Il ferma ses petits poings. Il ne grimaça pas quand on oncle donna un coup de pied dans l’un de leurs prisonniers, mais…
« Pourquoi ne le laisses-tu pas répondre, hein ? Moi, je veux entendre sa réponse ! Tu dis gagner la confiance des villages, mais tu viens de me dire de ne pas faire confiance à nos amis, qui sont des shinobis de notre village. Je n'ai jamais eu l'idée de blesser qui que ce soit... Alors, pourquoi ? »
Il soutint le regard de son oncle avec détermination, défiant les conventions et les attentes du clan. Pour lui, il était évident que personne ne comprenait vraiment la complexité de ses pensées et de ses émotions. Il se sentait comme un étranger, un "bâtard" dont l'identité était toujours en quête de validation. Les mots de son oncle pesaient lourdement sur ses épaules, et il était fatigué de devoir constamment prouver sa valeur. Pourtant, il était également conscient que son oncle et son père avaient des responsabilités énormes envers le clan et le village. Le fardeau de leurs attentes semblait parfois insurmontable.
Ses genoux touchèrent le sol pour ramasser les fragments brisés de sa flûte, un symbole de la mélodie qu'il essayait de créer dans sa vie, une mélodie de compréhension, de compassion et de paix. La flûte avait été brisée, mais son esprit était intact. Il ne renoncerait pas à ses idéaux, même si cela signifiait défier les normes et les traditions séculaires de leurs clans. Pourtant, il se sentait seul dans cette quête. Son sensei avait été le seul à le comprendre, à partager sa vision. Personne d'autre ne pouvait comprendre les tourments intérieurs qu'il ressentait. Les mots de son oncle résonnaient dans l'air, mais il les laissait glisser. Pour lui, c'était une question de cœur, de compréhension profonde, de communication qui transcenderait les mots.
Il se leva, ses prunelles brillaient d'une détermination renouvelée. Peu importe à quel point les autres pouvaient le juger ou le mal comprendre, il continuerait à chercher un moyen de construire des ponts plutôt que des murs. Même si cela signifiait se dresser contre son propre sang.
« Avant de gagner la confiance des autres villages, celle des villageois et de leurs proches devraient être une priorité. La technique n’est pas le problème, c’est ce que l’utilisateur en fait… En brisant cette flûte, c’est ta confiance en moi que tu brises. Finalement, tu es comme tous les autres ! Je ne m’attendais pas forcément à un « bon » travail. Mais, quoi que je fasse c’est jamais assez !! Je ne suis pas mon père, je ne suis pas toi non plus !! C’est injuste, de me demander toujours plus.. Et quand je fais un truc.. Interdit. Pourquoi ? Parce que mon maître est Madara-sensei, ou parce que je suis qu’un croisé, qui n’a aucune capacité de son père ? Comment veux tu avoir la confiance des autres villages, si tu n’as même confiance aux habitants de ton village.. Non, tu as plus confiance à eux qu’à moi.. »
« Hé, gamin.. Tu devrais payer du respect à ton oncle. Tu n’as pas à parler à ce dernier. Sans lui, tu serais mort.. »
« JE SAIS !!! Tu vois.. Ils ne voient que toi, alors que je suis venu les aider.. C’est pas la technique le problème... Les gens ont peur de ce qu’ils ne comprennent pas.. De ceux qui ont du pouvoir.. Je pourrais les sauver, ils me diraient, c’est normal : Quand j’étais jeune, je faisais la guerre et blablabla. Ils sont reconnaissant qu’envers toi. J’ai compris que je faisais honte à mon père comme tu l’as dit plus tôt !! Que c’est pour cela que j’ai un frère adoptif. Un Senju de pure Souche pour remplacer le bâtard que je suis ! C’est ce qu’eux disent et pensent derrière mon dos ! Ils ne sont pas les seuls. »
Il ne pleurerait pas, du moins pas devant ceux qui ne le reconnaissaient pas. Il était convaincu qu'un jour il gagnerait leur reconnaissance, mais cet événement particulier resterait gravé dans sa mémoire. Il sentit la main du gars qui avait osé lui donner un ordre, bien que personne, à part les membres de sa famille, n'ait le droit de lui donner des ordres. Cependant, il le laissa parler, ne prêtant plus attention à ses paroles. Son regard était rivé sur sa flûte. Dorénavant, chaque fois qu'il jouerait une mélodie innocente, serait-il accusé de corruption ou de malveillance ? Il savait que la rumeur sur sa technique se propagerait comme le venin que venait d'injecter le traître. Cela ne faisait aucun doute. Les entailles mineures et profondes de ses mains se cicatrisèrent rapidement.
« Oi ! Oji san ! Fermes là. Si tu es bon à me sermonner, pourquoi n’utilises pas ton énergie à interroger l’ennemi ? Sermonner le gamin de ton chef, ne te fera pas gagner des points auprès de Tobirama sama ! »
Ses yeux se cachaient derrière des mèches brunes épaisses. L'ironie était palpable, mais il ne dit rien de plus. Il s'enfuit sans se retourner, utilisant les dernières réserves de son chakra Raiton, ignorant les secours. Il connaissait le chemin, son frère était là, un autre orphelin, un autre Senju, né un jour avant lui, issu des amitiés de son oncle et de son père. Pas de rancœur envers son frère, mais lui avait été accepté et aimé sans le fardeau des regards scrutateurs ni des comparaisons incessantes à leur illustre père. S'il y avait un prétendant à sa place, il la lui céderait. Des larmes muettes glissèrent sur ses joues, emportées par la rapidité de sa fuite.
Ce soir-là, il n'entra pas chez lui. Les remontrances l'attendaient sans doute, mais il avait compris que quoi qu'il fasse, personne ne le comprendrait ni ne lui laisserait l'occasion de s'expliquer. Sa confiance en sa propre famille avait été ébranlée. La conversation de cette nuit-là ? Elle ne serait plus jamais évoquée, car Aizen, derrière son sourire séduisant et naïf, éludait le sujet, dissimulant son malaise, vivant simplement pour ses convictions. Il s'excusa même auprès de l'homme qu'il avait sauvé en compagnie de Tobirama, même s’il ne le souhaitait pas. Juste pour endormir le malaise, sa mère, son père et tout le reste. Avec son oncle, cependant, quelque chose s'était brisé, mais seuls eux deux le savaient. Difficile, car depuis, Aizen l’évitait physiquement et quand ils se voyaient, c’était toujours en compagnie de ses parents. Lui parlant parce que c’était nécessaire et qu’il ne voulait pas causer d’incidents ou querelles… Mais, les sujets étaient basiques, passant plus son temps avec son sensei, enthousiaste de sortir du village et avec sa mère pour les sceaux.