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Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 04.11.23 15:41
Cette blessure était douloureuse et handicapante, c'est certain. Mais à la guerre, même avec une jambe arrachée un ninja se doit de continuer le combat. C'est une différence capitale qui sépare la nouvelle génération de Konoha de l'enseignement des 4 autres grands villages ninja. Le pays du feu est une exception dans le monde cruel des shinobi. Pas étonnant que ces filles soient décontenancé par le faire que le blond insiste pour continuer le combat. Si l'on s'entraîne toujours au meilleur de sa forme, comment fait-on en situation réelle lorsque l'on est terriblement blessé ?
Sasori prenait soin de le soigner puisqu'ils ne continueraient pas ainsi. Les lacérations de ses fils de chakra avaient fait quelques dégâts, mais rien d'insurmontable pour quelqu'un comme lui. Il avait rendu ses fils trop tranchants sans s'en rendre compte, quelle erreur. C'était dû à son agacement de l'entendre hurler comme un bébé. Les fils de chakra peuvent être très contraignants pour les adversaires, on peut se prendre dedans comme des fils de pêche qu'utilisent certains ninjas.
Ino et Deidara faisaient... une bonne combinaison. L'imprévisibilité ajoutée au jeu de ce dernier était une piste à creuser pour l'améliorer en taijutsu. Il ne dit rien, mais il n'a pas apprécié qu'il qualifie Ino comme son élève. C'était la sienne. Il considère la jeune fille comme un pion sur son échiquier, un outil à sa disposition et il aime garder ses possessions sous son contrôle. Mais il laissera passer pour cette fois. L'heure est à l'apaisement semble-t-il.
Les soins étaient presque finis. Il était toujours accroupi, mais leva le regard vers son partenaire lorsqu'il le remercia. Tien donc, monsieur se comporte enfin avec respect pour ses aînés ? Il s'amusa de le voir regarder ailleurs. Il aimait bien le voir mal à l'aise comme ça, c'était son petit côté sadique ça... toute son animosité à son égard depuis ce matin disparue lorsqu'il lui demanda comment allait sa marionnette. Elles comptaient beaucoup pour lui et il n'était pas indifférent au fait que Deidara le reconnaisse. Il jeta un bref coup d'œil à celle-ci, un mince sourire éclaircit enfin son visage.
Ce n'est rien. Si j'ai pu réparer celle du... il s'arrêta dans sa phrase, les filles sont à côté et le regardent. Il ne veut pas fuiter l'information comme quoi il a réparé le troisième. Troisième qui était dans un état bien plus explosé que celle d'aujourd'hui. Ne t'en fais pas. Il faut bien que tu t'entraînes. La prochaine fois, on utilisera de vrais corps.
Ce moment était très fort entre eux. La réconciliation était désormais acquise. C'était tout le temps comme ça entre les deux. Des hauts et des bas. Des disputes et des moments de partages. C'était la grande majorité du temps Deidara qui faisait le premier pas. Parfois, lorsqu'il boudait vraiment et que Sasori savait qu'il avait abusé, il le faisait, mais ça lui coûtait autant que lorsque Kakuzu leur donne de l'argent pour partir en mission. C'est pour dire.
Il secoua négativement la tête lorsque lorsqu'il lui demanda si l'entraînement était mis en pause. Hors de question de l'arrêter, il avait cependant surestimé la résistance d'Ino... il était très déçu. Mais il avait des idées pour la suite. Il était assez silencieux des fois, mais ce n'était pas difficile de deviner son opinion lorsqu'il ne se ferme pas comme une marionnette. En l'occurrence, il était satisfait de ses soins et de l'état de la jambe du blond. Évidemment qu'il a fait du bon travail, il est le meilleur ! Et cette jambe pouvait parfaitement bouger comme si rien ne s'était passé.
Deidara lui offrit un sourire qu'il trouva magnifique dans un sens artistique. Il dégageait une chaleur qu'il ne retrouvait pas chez les autres humains.
Depuis le temps, Sasori commençait à s'habituer au sac de chair que constitue son corps humain. Ce n'était plus comme au départ ou chaque stimulation le dérangeait fortement. Le goût de sa salive, ses cheveux chatouillant son front, l'air qu'il descend le long de la trachée. Des petites sensations anodines qu'il a fini par oublier comme tout un chacun. Il avait répertorié et classifier chacune de ses sensations pour s'approprier à nouveau ce corps. Il le fallait. Il avait par exemple encore beaucoup de mal à ne pas réagir à la douleur. Coupé de toute sensation pendant quasi 20 ans, ses entraînements ninjas étaient bien loin derrière lui. Mais il arrivait parfois qu'il lui arrive une réaction qu'il ne comprenne pas. En l'occurrence, en ce moment, une chaleur irradiait de ses entrailles sans raison apparente. Le mystère de la biologie humaine.
Il se demandait si cette réaction était causée et propre à Deidara. L'artificier a changé beaucoup de choses dans sa vie depuis qu'il le connaît. Lui qui a toujours été un grand solitaire n'a jamais apprécié ses coéquipiers, même Orochimaru avec qui il a accompli de nombreuses choses. Lorsqu'il a appris qu'au sein de l'Akatsuki, ils voyageaient par pair, il a clairement fait la tronche. Les autres le ralentissent et sont une perte de temps et d'énergie. Le blond n'échappait pas à cette règle avec ses besoins d'humain et sa proportion à désobéir à ses ordres, mais... c'était différent. Il s'était étonnement mis à apprécier sa compagnie. Il ne l'avait jamais remarqué avant de se retrouver seul dans ce rêve. Le temps avait été infiniment long et il s'était surpris à pester plusieurs fois de son absence. Il avait... mal vécu cette solitude.
Et bien que leur relation soit houleuse, il n'a jamais vécu une collaboration aussi paisible qu'avec lui. Il n'en à jamais touché un mot à qui que ce soit, pourtant, Konan avait dû le deviner. Ça doit être ce qu'on appelle l'intuition féminine. Elle a toujours fait en sorte qu'ils partent en mission ensembles. Il faut dire que le marionnettiste est également le seul à pouvoir cadrer un minimum cette pile électrique, même s'il lui arrive de n'en faire qu'à sa tête. Ils ont... d'une certaine façon, une influence positive l'un sur l'autre.
Même si Deidara lui tien un peu trop tête. Il a aussi conscience que le plus jeune le considère comme un modèle et cherche sans relâche son approbation. Il ne comprend pas vraiment, il ne s'est jamais vu comme quelqu'un de respectable.
Le regard de Shizune était acéré.
Le duo était dangereux. Ensembles, ils représentaient une menace de destruction pour Konoha. Sasori était celui qui portait le plan sur ses épaules. Il était la tête pensante et avant même que le blond n'arrive, il avançait déjà dans celui-ci en ayant kidnappé la kunoichi et construit ce repaire. Il avait su établir un réseau et jouer du manque d'information de l'Alliance shinobi à son égard. L'arrivée de Deidara avait été un catalyseur qui avait considérablement accéléré ses plans. L'autre avait beau râler de jouer les chauffeurs VTC, ce moyen de déplacement aussi rapide avait rendu possibles l'agrandissement du repaire et la recherche de plusieurs cibles en même temps. De plus, sa seule présence semblait influer sur le moral de son coéquipier qui, elle a pu le constater, est de nature mélancolique et dépressive.
Il ne faisait aucun doute qu'il était le pilier de cette équipe. Et maintenant qu'il est apparu, il suffisait de le briser pour que tout s'effondre, tout du moins le ralentir. Comment mettre le blâme sur lui pour fissurer cette cohésion retrouvée ?
Shizune écoutait Ino attentivement, sans jamais lui lancer un regard pour ne pas trahit sa présence. Elle n'en pensait pas moins.
Les deux étaient des monstres du combat et assoiffés de sang comme tous les membres de l'Akatsuki. Des fous sanguinaires, mais elle ne s'attendait pas à constater un lien aussi fort entre eux. Voir par le biais de lady katsuyu l'histoire et la relation entre Konan et Pain l'avait aussi prise au dépourvu. Et il était évident qu'il se passait beaucoup de choses entre ces artistes dans leur échange de regard.
Elle était d'accord avec Ino. Deidara devait être leur cible. Il serait plus facile à berner et tuer que Sasori. Le marionnettiste reste trop méfiant et prend toujours ses précautions même si depuis peu, on dirait qu'il a légèrement baissé sa garde. Peut-être à force de vivre ensemble, mais il leur laisse un poil plus de liberté qu'au départ où elles étaient H24 enfermées dans leurs cellules. Il doit penser que leur fidélité est acquise puisqu'elles n'ont pas le choix et qu'il s'agit du seul endroit où elles peuvent avancer pour contrecarrer les arcanes lunaires. En un sens, il n'a pas tort, c'est le cas. Mais leur loyauté envers Konoha passera toujours en premier. Quelque chose que quelqu'un comme lui ne peut comprendre. Il ne peut pas les brider ni les manipuler à sa guise.
Déjà, grâce à hier, elles ont pu s'enlever une épine du pied. Elles avaient profité de leur moment ensembles et sans surveillance pour détourner un appareil électrique et désactiver leurs colliers explosifs. Aucune n'était utilisatrice du Raiton, mais il a été prouvé durant la guerre que n'importe quelle source pouvait faire l'affaire et l'artificier ne pouvait pas sentir lorsque ses bombes étaient désamorcées. La pression constante d'avoir un couteau sous la gorge lui avait fait beaucoup de bien mentalement et c'était sans doute pareil pour Ino. Il fallait juste faire comme si de rien n'était.
L'inconnu était de savoir comment le marionnettiste allait réagir à la disparition éventuelle de son coéquipier. D'après les rapports de guerre et elle devra le rapporter à sa coéquipière, Sasori s'était déjà « suicidé » deux fois. La première en se laissant mourir par la main de sa grand-mère, la seconde en libérant son âme d'elle-même et sans résistance après les paroles de Kankuro. Est-ce que cela provoquera un troisième abandon ou...
Retour à l'entraînement.
Sasori jeta un regard de dédain envers Ino et son état pitoyable qui ne permettrait pas d'aller bien plus loin aujourd'hui. Il n'avait pas à pester de sa faiblesse, tout le monde ne peut pas être un criminel de rang S. Enfin... il fallait passer à ce fouet maintenant.
Il rebondit sur les dires de la jeune fille.
Évidemment. Ce n'est pas Konoha qui laisse ses combattants se concentrer sur une seule technique en délaissant tout le reste... Il avait vraiment quelque chose contre ce village à tout le temps le descendre. Ce n’était pas comme s'il n'avait pas reconnu leur puissance, il l'avait fait en voyant à l’œuvre Sakura, sans parler de leurs légendes ou encore d'Itachi. Mais... cette volonté du feu l'exaspère. Les ninjas du village caché de par les roches sont connus pour leur discipline de fer et leur doctrine militaire. Je dirais que Iwa et Kumo sont très proches en matière d'entraînement. Tandis que Suna est plus proche de Kiri. Il hocha la tête satisfait de ses explications. Iwa et Kumo sont des villages belliqueux, leurs ninjas sont extrêmement fidèles et parés au combat en toute circonstance. Ils arrivent cependant à maintenir un semblant d'émotions. Les ninjas de Suna et de Kiri sont tout aussi préparés, mais beaucoup plus... ternes et froid. Deux méthodes pour deux résultats similaires.
Il retourna à nouveau son regard vers Deidara en le regarde de bas en haut et de haut en bas d'un air pensif. Avec cette nouvelle technique, il comblait sa faiblesse au raiton. Un coup à l'adversaire et c'est la mort assurée. Il ne pense pas qu'il puisse l'atteindre s'il utilise une vraie marionnette, mais il n'était néanmoins pas à prendre à la légère.
Ton bakuton au corps-à-corps à beaucoup de potentiel. L'équipe de déminage de Iwa n'est pas crainte pour rien. Concentre-toi sur cet aspect pour le moment.
C'est le plus proche de ce qu'il aura d'un compliment venant de sa part. Toute son attention s'adressait désormais aux filles, plus particulièrement à Ino. Il révoqua sa première marionnette pour en faire apparaître une autre, il lui prit son arme qui n'était autre qu'un simple fouet et le lança à la jeune fille. Il avait... vraiment accès à tout avec son arsenal.
Au fil des années, sa collection n'avait fait que s'étoffer. Il avait tendance à garder tout ce qui pouvait lui être utile, il ne jetait quasi jamais rien. Il avait expérimenté avec tout et n'importe quoi. Il n'était pas quelqu'un de minimaliste et il pouvait se permettre de stocker une telle quantité d'armes et de pantins justement parce qu'il était quelqu'un de très organisé. Il y avait beau en avoir partout, surtout dans ses anciens repaires, chaque chose était à sa place. Il n'y a jamais eu le moindre désordre dans ses pièces encombrées au possible.
Ce fouet est rudimentaire et n'est pas adapté à tes besoins, mais je te le prête en attendant. Je vais t'en fabriquer un de ce pas et... j'aurais besoin de toi Deidara. Tu vas me suivre dans mon atelier.
Il avait... une idée derrière la tête. C'était la première fois qu'il l'invitait directement dans son atelier. À l'accoutumé, il laissait juste la porte déverrouillé ( à son bon vouloir ) pour que celui-ci puisse entrer et sortir à sa guise. Et encore, le concept de chaise était venu bien plus tard à force que le blond se plaigne en continu, parce que monsieur voulait être confortable et que son corps humain ne pouvait pas rester indéfiniment debout... bon. Maintenant, il y avait deux chaises. Il voyait surtout de la place en moins pour ses pantins.
Il hésita cependant avant de partir. Il était hors de question que ces filles mettent un pied dans son antre... Il ne le supporterait pas. Mais il ne pouvait pas les laisser seules toutes les deux... Il fallait bien qu'Ino s'entraîne sur quelqu'un pour ne pas perdre de temps. Hors de question de lui faire entrer l'esprit de Shizune, il ne voulait pas qu'elles communiquent. Ça ne pouvait pas non plus être un clone et puis il voulait être concentré à 100%, pareil pour Deidara.
Il grommela. Il n'aime pas faire attendre les autres. Il n'a pas besoin de discuter avec Ino pendant des heures pour connaître ses besoins. C'était pareil pour ses commandes de pantins à l'époque. Elle lui a dit le strict minimum et il va surpasser ses espérances. Il est un artisan exceptionnel et c'est la preuve de son génie. L'apparence, la longueur, les matériaux utilisés, sa fibre artistique parle d'elle-même, rien qu'en la voyant, il sait ce qui lui correspond.
Il hésite, il ne peut vraiment pas les laisser seules.
On va les renfermer dans leurs chambres. Ça sera réglé avant la fin de la journée. Tu t'entraîneras sur un cobaye en attendant. Ne te pousse pas trop, tu es indispensable pour la suite du plan.
C'est le meilleur compromis qu'il a pu trouver. Il n'aime pas qu'Ino plonge dans l'esprit des victimes des arcanes lunaires sans surveillance. Ce n'est pas de l'inquiétude qu'il manifeste à son égard en lui disant de ne pas aller trop loin, mais plutôt une inquiétude envers son plan. Il ne ressent pas d'empathie pour elle. Elle est seulement la pierre angulaire que leur permettra d'arracher les secrets de l'Edo Tensei. Il peut bien lui prêter un rêveur en attendant. N'importe lequel fera l'affaire, mais il a choisit un autre shinobi de Konoha. Peut-être que ce sera plus facile pour elle en attendant avoir un outil réellement adapté à ses besoins.
Ah. C'est vrai. Il doit faire un effort. Bon, elles auront aussi des restes du déjeuné dans leurs chambres.
Les filles mises à l'écart, il avait pu traîner l'artificier jusqu'à son atelier. Rien n'avait changé depuis la dernière fois. Toujours plongé dans la pénombre, pas le moindre gramme de poussière, des pantins rangées dans l'ordre par dizaines accrochés en rang parfaitement millimétrés. Des étagères fournis de dizaines et dizaines de matériaux plus ou moins rare organisés par taille, couleur, fonction, nom. Des outils accrochés au mur tellement bien nettoyés que le métal brille même avec l'absence de lumière.
Il a vraiment un grain. Mais il a besoin d'un tel ordre pour se sentir bien, car au fond de lui, son esprit est dans un chaos total.
Il fit asseoir Deidara sur l'une des chaises et se mit à chercher à droite à gauche de son atelier pour divers matériaux. Il ne lui avait toujours pas expliqué ce qu'il voulait faire. Il ne lui avait pas non plus demandé son avis, mais ça, il ne changera jamais. Il forçait la collaboration car il l'avait décidé. Et ce n'est que lorsqu'il avait tout récupéré et posé sur la table qu'il se décida enfin à dire quelque chose.
Ton kinjutsu d'Iwa, il te permet bien de tisser du chakra dans une matière inerte, n'est-ce-pas ?
C'était tout autant une question pour lui qu'une affirmation. Il s'assit sur la seconde chaise et se rapprocha de son partenaire pour se saisir de son poignet. Sasori n'était pas tactile. S'il le touchait, c'était pour une bonne raison. Il avait toujours trouvé ses bouches fascinantes, il savait que l'organisme de Deidara était relié à elles, mais il ne savait pas à quel point, il les avait même vu cracher du sang une fois lorsqu'il s'était blessé aux bras mais n'avait pas posé plus de questions. Il se demandait comment tout cela fonctionnait... il avait... vraiment envie de le disséquer parfois pour comprendre qu'est ce qui est relié à quoi. Plongé dans ses songes entre le médical et l'artistique, il passa un doigt au creux d'une de ses mains pour y ouvrir la bouche et regarder à l'intérieur. Il l'examinait avec attention, comme un chirurgien planifiant à l'avance ce qu'il allait pouvoir faire.
Ça fait un moment que j'y pense et je voulais faire un test. Si tu peux modifier la structure des matériaux, comme ton argile, tu es en capacité de réaliser des objets qui facilitent la circulation du chakra. Et ça pourrait être intéressant pour mes fabrications.
Il referma la bouche et passa son pouce effleurer les lèvres de celle-ci toujours plongé dans ses pensées. La capacité de Deidara était incroyable d'un point de vue artistique. Il y a bien des manières de fabriquer certains matériaux pour qu'ils soient conducteurs en chakra, un tissu tissé d'une certaine manière, un métal alliant un alliage particulier. Mais toutes ces méthodes requéraient des matériaux extrêmement rares et de savoir faire qui l'étaient encore plus, donnant à ces objets une inestimable valeur. Ils étaient très difficiles à trouver. Les lames de chakra en sont un parfait exemple. On retrouve le plus souvent ce genre d'objets au pays du Fer. Si Deidara pouvait fabriquer ce genre de matériaux si facilement, cela pouvait ouvrir de nouvelles dimensions à sa fabrications de marionnettes. Un gain de temps incommensurable.
Il lui proposait en quelque sorte de travailler avec lui.
C'était une première. Il n'a jamais demandé d'aide pour tout ce qui touche à son art. Il s'enferme toujours tout seul et fabrique de A à Z tout ce dont il a besoin, il a même tué des artisans pour récupérer leurs recettes et parfaite ses connaissances. Le kinjutsu de Iwa était une des rares choses qu'il ne pouvait pas arracher sans faire du blond un de ses pantins.
Il lui relâcha enfin la main et posa dans ses mains une pelote de rubans tissus. Ah... la tâche ingrate se profilait.
J'aimerais qu'on fasse un premier test. Incorpore de ton chakra dans ce matériau, pas de bakuton.
Et ce premier test serait le fouet d'Ino. En quelque sorte, ce sera un souvenir de leur part puisqu'ils le confectionneront à deux. Il voulait mettre ce tissu à l'intérieur du fouet pour que la circulation de son chakra Yin qui est tout de même particulier, puisse se transmettre à l'objet qui le guiderait jusqu'à sa victime. Un peu comme les lames d'Asuma qui peuvent retenir le chakra de l'utilisateur même à distance. C'était le même principe.

Sasori vous manipule en #D75F68
Sasori prenait soin de le soigner puisqu'ils ne continueraient pas ainsi. Les lacérations de ses fils de chakra avaient fait quelques dégâts, mais rien d'insurmontable pour quelqu'un comme lui. Il avait rendu ses fils trop tranchants sans s'en rendre compte, quelle erreur. C'était dû à son agacement de l'entendre hurler comme un bébé. Les fils de chakra peuvent être très contraignants pour les adversaires, on peut se prendre dedans comme des fils de pêche qu'utilisent certains ninjas.
Ino et Deidara faisaient... une bonne combinaison. L'imprévisibilité ajoutée au jeu de ce dernier était une piste à creuser pour l'améliorer en taijutsu. Il ne dit rien, mais il n'a pas apprécié qu'il qualifie Ino comme son élève. C'était la sienne. Il considère la jeune fille comme un pion sur son échiquier, un outil à sa disposition et il aime garder ses possessions sous son contrôle. Mais il laissera passer pour cette fois. L'heure est à l'apaisement semble-t-il.
Les soins étaient presque finis. Il était toujours accroupi, mais leva le regard vers son partenaire lorsqu'il le remercia. Tien donc, monsieur se comporte enfin avec respect pour ses aînés ? Il s'amusa de le voir regarder ailleurs. Il aimait bien le voir mal à l'aise comme ça, c'était son petit côté sadique ça... toute son animosité à son égard depuis ce matin disparue lorsqu'il lui demanda comment allait sa marionnette. Elles comptaient beaucoup pour lui et il n'était pas indifférent au fait que Deidara le reconnaisse. Il jeta un bref coup d'œil à celle-ci, un mince sourire éclaircit enfin son visage.
Ce n'est rien. Si j'ai pu réparer celle du... il s'arrêta dans sa phrase, les filles sont à côté et le regardent. Il ne veut pas fuiter l'information comme quoi il a réparé le troisième. Troisième qui était dans un état bien plus explosé que celle d'aujourd'hui. Ne t'en fais pas. Il faut bien que tu t'entraînes. La prochaine fois, on utilisera de vrais corps.
Ce moment était très fort entre eux. La réconciliation était désormais acquise. C'était tout le temps comme ça entre les deux. Des hauts et des bas. Des disputes et des moments de partages. C'était la grande majorité du temps Deidara qui faisait le premier pas. Parfois, lorsqu'il boudait vraiment et que Sasori savait qu'il avait abusé, il le faisait, mais ça lui coûtait autant que lorsque Kakuzu leur donne de l'argent pour partir en mission. C'est pour dire.
Il secoua négativement la tête lorsque lorsqu'il lui demanda si l'entraînement était mis en pause. Hors de question de l'arrêter, il avait cependant surestimé la résistance d'Ino... il était très déçu. Mais il avait des idées pour la suite. Il était assez silencieux des fois, mais ce n'était pas difficile de deviner son opinion lorsqu'il ne se ferme pas comme une marionnette. En l'occurrence, il était satisfait de ses soins et de l'état de la jambe du blond. Évidemment qu'il a fait du bon travail, il est le meilleur ! Et cette jambe pouvait parfaitement bouger comme si rien ne s'était passé.
Deidara lui offrit un sourire qu'il trouva magnifique dans un sens artistique. Il dégageait une chaleur qu'il ne retrouvait pas chez les autres humains.
Depuis le temps, Sasori commençait à s'habituer au sac de chair que constitue son corps humain. Ce n'était plus comme au départ ou chaque stimulation le dérangeait fortement. Le goût de sa salive, ses cheveux chatouillant son front, l'air qu'il descend le long de la trachée. Des petites sensations anodines qu'il a fini par oublier comme tout un chacun. Il avait répertorié et classifier chacune de ses sensations pour s'approprier à nouveau ce corps. Il le fallait. Il avait par exemple encore beaucoup de mal à ne pas réagir à la douleur. Coupé de toute sensation pendant quasi 20 ans, ses entraînements ninjas étaient bien loin derrière lui. Mais il arrivait parfois qu'il lui arrive une réaction qu'il ne comprenne pas. En l'occurrence, en ce moment, une chaleur irradiait de ses entrailles sans raison apparente. Le mystère de la biologie humaine.
Il se demandait si cette réaction était causée et propre à Deidara. L'artificier a changé beaucoup de choses dans sa vie depuis qu'il le connaît. Lui qui a toujours été un grand solitaire n'a jamais apprécié ses coéquipiers, même Orochimaru avec qui il a accompli de nombreuses choses. Lorsqu'il a appris qu'au sein de l'Akatsuki, ils voyageaient par pair, il a clairement fait la tronche. Les autres le ralentissent et sont une perte de temps et d'énergie. Le blond n'échappait pas à cette règle avec ses besoins d'humain et sa proportion à désobéir à ses ordres, mais... c'était différent. Il s'était étonnement mis à apprécier sa compagnie. Il ne l'avait jamais remarqué avant de se retrouver seul dans ce rêve. Le temps avait été infiniment long et il s'était surpris à pester plusieurs fois de son absence. Il avait... mal vécu cette solitude.
Et bien que leur relation soit houleuse, il n'a jamais vécu une collaboration aussi paisible qu'avec lui. Il n'en à jamais touché un mot à qui que ce soit, pourtant, Konan avait dû le deviner. Ça doit être ce qu'on appelle l'intuition féminine. Elle a toujours fait en sorte qu'ils partent en mission ensembles. Il faut dire que le marionnettiste est également le seul à pouvoir cadrer un minimum cette pile électrique, même s'il lui arrive de n'en faire qu'à sa tête. Ils ont... d'une certaine façon, une influence positive l'un sur l'autre.
Même si Deidara lui tien un peu trop tête. Il a aussi conscience que le plus jeune le considère comme un modèle et cherche sans relâche son approbation. Il ne comprend pas vraiment, il ne s'est jamais vu comme quelqu'un de respectable.
Le regard de Shizune était acéré.
Le duo était dangereux. Ensembles, ils représentaient une menace de destruction pour Konoha. Sasori était celui qui portait le plan sur ses épaules. Il était la tête pensante et avant même que le blond n'arrive, il avançait déjà dans celui-ci en ayant kidnappé la kunoichi et construit ce repaire. Il avait su établir un réseau et jouer du manque d'information de l'Alliance shinobi à son égard. L'arrivée de Deidara avait été un catalyseur qui avait considérablement accéléré ses plans. L'autre avait beau râler de jouer les chauffeurs VTC, ce moyen de déplacement aussi rapide avait rendu possibles l'agrandissement du repaire et la recherche de plusieurs cibles en même temps. De plus, sa seule présence semblait influer sur le moral de son coéquipier qui, elle a pu le constater, est de nature mélancolique et dépressive.
Il ne faisait aucun doute qu'il était le pilier de cette équipe. Et maintenant qu'il est apparu, il suffisait de le briser pour que tout s'effondre, tout du moins le ralentir. Comment mettre le blâme sur lui pour fissurer cette cohésion retrouvée ?
Shizune écoutait Ino attentivement, sans jamais lui lancer un regard pour ne pas trahit sa présence. Elle n'en pensait pas moins.
Les deux étaient des monstres du combat et assoiffés de sang comme tous les membres de l'Akatsuki. Des fous sanguinaires, mais elle ne s'attendait pas à constater un lien aussi fort entre eux. Voir par le biais de lady katsuyu l'histoire et la relation entre Konan et Pain l'avait aussi prise au dépourvu. Et il était évident qu'il se passait beaucoup de choses entre ces artistes dans leur échange de regard.
Elle était d'accord avec Ino. Deidara devait être leur cible. Il serait plus facile à berner et tuer que Sasori. Le marionnettiste reste trop méfiant et prend toujours ses précautions même si depuis peu, on dirait qu'il a légèrement baissé sa garde. Peut-être à force de vivre ensemble, mais il leur laisse un poil plus de liberté qu'au départ où elles étaient H24 enfermées dans leurs cellules. Il doit penser que leur fidélité est acquise puisqu'elles n'ont pas le choix et qu'il s'agit du seul endroit où elles peuvent avancer pour contrecarrer les arcanes lunaires. En un sens, il n'a pas tort, c'est le cas. Mais leur loyauté envers Konoha passera toujours en premier. Quelque chose que quelqu'un comme lui ne peut comprendre. Il ne peut pas les brider ni les manipuler à sa guise.
Déjà, grâce à hier, elles ont pu s'enlever une épine du pied. Elles avaient profité de leur moment ensembles et sans surveillance pour détourner un appareil électrique et désactiver leurs colliers explosifs. Aucune n'était utilisatrice du Raiton, mais il a été prouvé durant la guerre que n'importe quelle source pouvait faire l'affaire et l'artificier ne pouvait pas sentir lorsque ses bombes étaient désamorcées. La pression constante d'avoir un couteau sous la gorge lui avait fait beaucoup de bien mentalement et c'était sans doute pareil pour Ino. Il fallait juste faire comme si de rien n'était.
L'inconnu était de savoir comment le marionnettiste allait réagir à la disparition éventuelle de son coéquipier. D'après les rapports de guerre et elle devra le rapporter à sa coéquipière, Sasori s'était déjà « suicidé » deux fois. La première en se laissant mourir par la main de sa grand-mère, la seconde en libérant son âme d'elle-même et sans résistance après les paroles de Kankuro. Est-ce que cela provoquera un troisième abandon ou...
Retour à l'entraînement.
Sasori jeta un regard de dédain envers Ino et son état pitoyable qui ne permettrait pas d'aller bien plus loin aujourd'hui. Il n'avait pas à pester de sa faiblesse, tout le monde ne peut pas être un criminel de rang S. Enfin... il fallait passer à ce fouet maintenant.
Il rebondit sur les dires de la jeune fille.
Évidemment. Ce n'est pas Konoha qui laisse ses combattants se concentrer sur une seule technique en délaissant tout le reste... Il avait vraiment quelque chose contre ce village à tout le temps le descendre. Ce n’était pas comme s'il n'avait pas reconnu leur puissance, il l'avait fait en voyant à l’œuvre Sakura, sans parler de leurs légendes ou encore d'Itachi. Mais... cette volonté du feu l'exaspère. Les ninjas du village caché de par les roches sont connus pour leur discipline de fer et leur doctrine militaire. Je dirais que Iwa et Kumo sont très proches en matière d'entraînement. Tandis que Suna est plus proche de Kiri. Il hocha la tête satisfait de ses explications. Iwa et Kumo sont des villages belliqueux, leurs ninjas sont extrêmement fidèles et parés au combat en toute circonstance. Ils arrivent cependant à maintenir un semblant d'émotions. Les ninjas de Suna et de Kiri sont tout aussi préparés, mais beaucoup plus... ternes et froid. Deux méthodes pour deux résultats similaires.
Il retourna à nouveau son regard vers Deidara en le regarde de bas en haut et de haut en bas d'un air pensif. Avec cette nouvelle technique, il comblait sa faiblesse au raiton. Un coup à l'adversaire et c'est la mort assurée. Il ne pense pas qu'il puisse l'atteindre s'il utilise une vraie marionnette, mais il n'était néanmoins pas à prendre à la légère.
Ton bakuton au corps-à-corps à beaucoup de potentiel. L'équipe de déminage de Iwa n'est pas crainte pour rien. Concentre-toi sur cet aspect pour le moment.
C'est le plus proche de ce qu'il aura d'un compliment venant de sa part. Toute son attention s'adressait désormais aux filles, plus particulièrement à Ino. Il révoqua sa première marionnette pour en faire apparaître une autre, il lui prit son arme qui n'était autre qu'un simple fouet et le lança à la jeune fille. Il avait... vraiment accès à tout avec son arsenal.
Au fil des années, sa collection n'avait fait que s'étoffer. Il avait tendance à garder tout ce qui pouvait lui être utile, il ne jetait quasi jamais rien. Il avait expérimenté avec tout et n'importe quoi. Il n'était pas quelqu'un de minimaliste et il pouvait se permettre de stocker une telle quantité d'armes et de pantins justement parce qu'il était quelqu'un de très organisé. Il y avait beau en avoir partout, surtout dans ses anciens repaires, chaque chose était à sa place. Il n'y a jamais eu le moindre désordre dans ses pièces encombrées au possible.
Ce fouet est rudimentaire et n'est pas adapté à tes besoins, mais je te le prête en attendant. Je vais t'en fabriquer un de ce pas et... j'aurais besoin de toi Deidara. Tu vas me suivre dans mon atelier.
Il avait... une idée derrière la tête. C'était la première fois qu'il l'invitait directement dans son atelier. À l'accoutumé, il laissait juste la porte déverrouillé ( à son bon vouloir ) pour que celui-ci puisse entrer et sortir à sa guise. Et encore, le concept de chaise était venu bien plus tard à force que le blond se plaigne en continu, parce que monsieur voulait être confortable et que son corps humain ne pouvait pas rester indéfiniment debout... bon. Maintenant, il y avait deux chaises. Il voyait surtout de la place en moins pour ses pantins.
Il hésita cependant avant de partir. Il était hors de question que ces filles mettent un pied dans son antre... Il ne le supporterait pas. Mais il ne pouvait pas les laisser seules toutes les deux... Il fallait bien qu'Ino s'entraîne sur quelqu'un pour ne pas perdre de temps. Hors de question de lui faire entrer l'esprit de Shizune, il ne voulait pas qu'elles communiquent. Ça ne pouvait pas non plus être un clone et puis il voulait être concentré à 100%, pareil pour Deidara.
Il grommela. Il n'aime pas faire attendre les autres. Il n'a pas besoin de discuter avec Ino pendant des heures pour connaître ses besoins. C'était pareil pour ses commandes de pantins à l'époque. Elle lui a dit le strict minimum et il va surpasser ses espérances. Il est un artisan exceptionnel et c'est la preuve de son génie. L'apparence, la longueur, les matériaux utilisés, sa fibre artistique parle d'elle-même, rien qu'en la voyant, il sait ce qui lui correspond.
Il hésite, il ne peut vraiment pas les laisser seules.
On va les renfermer dans leurs chambres. Ça sera réglé avant la fin de la journée. Tu t'entraîneras sur un cobaye en attendant. Ne te pousse pas trop, tu es indispensable pour la suite du plan.
C'est le meilleur compromis qu'il a pu trouver. Il n'aime pas qu'Ino plonge dans l'esprit des victimes des arcanes lunaires sans surveillance. Ce n'est pas de l'inquiétude qu'il manifeste à son égard en lui disant de ne pas aller trop loin, mais plutôt une inquiétude envers son plan. Il ne ressent pas d'empathie pour elle. Elle est seulement la pierre angulaire que leur permettra d'arracher les secrets de l'Edo Tensei. Il peut bien lui prêter un rêveur en attendant. N'importe lequel fera l'affaire, mais il a choisit un autre shinobi de Konoha. Peut-être que ce sera plus facile pour elle en attendant avoir un outil réellement adapté à ses besoins.
Ah. C'est vrai. Il doit faire un effort. Bon, elles auront aussi des restes du déjeuné dans leurs chambres.
[...]
Les filles mises à l'écart, il avait pu traîner l'artificier jusqu'à son atelier. Rien n'avait changé depuis la dernière fois. Toujours plongé dans la pénombre, pas le moindre gramme de poussière, des pantins rangées dans l'ordre par dizaines accrochés en rang parfaitement millimétrés. Des étagères fournis de dizaines et dizaines de matériaux plus ou moins rare organisés par taille, couleur, fonction, nom. Des outils accrochés au mur tellement bien nettoyés que le métal brille même avec l'absence de lumière.
Il a vraiment un grain. Mais il a besoin d'un tel ordre pour se sentir bien, car au fond de lui, son esprit est dans un chaos total.
Il fit asseoir Deidara sur l'une des chaises et se mit à chercher à droite à gauche de son atelier pour divers matériaux. Il ne lui avait toujours pas expliqué ce qu'il voulait faire. Il ne lui avait pas non plus demandé son avis, mais ça, il ne changera jamais. Il forçait la collaboration car il l'avait décidé. Et ce n'est que lorsqu'il avait tout récupéré et posé sur la table qu'il se décida enfin à dire quelque chose.
Ton kinjutsu d'Iwa, il te permet bien de tisser du chakra dans une matière inerte, n'est-ce-pas ?
C'était tout autant une question pour lui qu'une affirmation. Il s'assit sur la seconde chaise et se rapprocha de son partenaire pour se saisir de son poignet. Sasori n'était pas tactile. S'il le touchait, c'était pour une bonne raison. Il avait toujours trouvé ses bouches fascinantes, il savait que l'organisme de Deidara était relié à elles, mais il ne savait pas à quel point, il les avait même vu cracher du sang une fois lorsqu'il s'était blessé aux bras mais n'avait pas posé plus de questions. Il se demandait comment tout cela fonctionnait... il avait... vraiment envie de le disséquer parfois pour comprendre qu'est ce qui est relié à quoi. Plongé dans ses songes entre le médical et l'artistique, il passa un doigt au creux d'une de ses mains pour y ouvrir la bouche et regarder à l'intérieur. Il l'examinait avec attention, comme un chirurgien planifiant à l'avance ce qu'il allait pouvoir faire.
Ça fait un moment que j'y pense et je voulais faire un test. Si tu peux modifier la structure des matériaux, comme ton argile, tu es en capacité de réaliser des objets qui facilitent la circulation du chakra. Et ça pourrait être intéressant pour mes fabrications.
Il referma la bouche et passa son pouce effleurer les lèvres de celle-ci toujours plongé dans ses pensées. La capacité de Deidara était incroyable d'un point de vue artistique. Il y a bien des manières de fabriquer certains matériaux pour qu'ils soient conducteurs en chakra, un tissu tissé d'une certaine manière, un métal alliant un alliage particulier. Mais toutes ces méthodes requéraient des matériaux extrêmement rares et de savoir faire qui l'étaient encore plus, donnant à ces objets une inestimable valeur. Ils étaient très difficiles à trouver. Les lames de chakra en sont un parfait exemple. On retrouve le plus souvent ce genre d'objets au pays du Fer. Si Deidara pouvait fabriquer ce genre de matériaux si facilement, cela pouvait ouvrir de nouvelles dimensions à sa fabrications de marionnettes. Un gain de temps incommensurable.
Il lui proposait en quelque sorte de travailler avec lui.
C'était une première. Il n'a jamais demandé d'aide pour tout ce qui touche à son art. Il s'enferme toujours tout seul et fabrique de A à Z tout ce dont il a besoin, il a même tué des artisans pour récupérer leurs recettes et parfaite ses connaissances. Le kinjutsu de Iwa était une des rares choses qu'il ne pouvait pas arracher sans faire du blond un de ses pantins.
Il lui relâcha enfin la main et posa dans ses mains une pelote de rubans tissus. Ah... la tâche ingrate se profilait.
J'aimerais qu'on fasse un premier test. Incorpore de ton chakra dans ce matériau, pas de bakuton.
Et ce premier test serait le fouet d'Ino. En quelque sorte, ce sera un souvenir de leur part puisqu'ils le confectionneront à deux. Il voulait mettre ce tissu à l'intérieur du fouet pour que la circulation de son chakra Yin qui est tout de même particulier, puisse se transmettre à l'objet qui le guiderait jusqu'à sa victime. Un peu comme les lames d'Asuma qui peuvent retenir le chakra de l'utilisateur même à distance. C'était le même principe.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 05.11.23 10:05
L’artificier, était bien loin des pensées tactiques emplies d'animosité à son égard. Parfois, il se montrait trop naïf, et cela finirait par lui coûter cher, malheureusement. Il aurait dû apprendre de l'affaire avec Tobi/Obito, mais visiblement, il avait un excès de confiance en lui qui lui avait déjà fait défaut par le passé.
En cet instant, il était profondément absorbé par les commentaires flatteurs de sa doublure sur le taïjutsu, la discipline qu'elle semblait apprécier. Cependant, il ne pouvait s'empêcher de ressentir un mélange de satisfaction et d'agacement. D'un côté, il appréciait les louanges, car elles nourrissaient son ego et renforçaient sa confiance en ses capacités. Le jeune artiste explosif, n'était pas du genre à refuser un compliment. Toutefois, il suffit qu’elle mentionne un prénom et, il se tenait là, observant sa doublure avec un mélange de perplexité et de méfiance.
Cette simple évocation ravivait des souvenirs sombres et douloureux. Les détails de cette histoire étaient restés enfouis au plus profond de sa mémoire, mais il se souvenait encore de la trahison et de la perte que cela avait entraînées. Cette référence inattendue à ce passé trouble suscitait en lui une méfiance accrue envers sa doublure. Malgré son apparence impassible, Deidara bouillonnait intérieurement d'incertitude et de suspicion. Il se demandait quelles étaient les véritables intentions de la jeune Yamanaka et s'il pouvait vraiment lui faire confiance. La situation devenait de plus en plus complexe, et il était sur ses gardes, prêt à réagir à la moindre menace.
« Hé, ne me parles pas de cette Salope !!! »
Voilà, il s’était mit à crier et s’exciter à nouveau comme une puce concernant cette fille. Dire qu’ils ont été dans la même équipe plus jeune. Il bouillonnait, mais laissa son partenaire reprendre la parole. Non pas par choix, mais parce que ce dernier lui avait coupé la parole. Il l’écouta comparé les pays. Il aurait aimé qu’Iwa soit un peu plus à la pointe de la technologie comme à Kumo, mais tout n’était que rochers et poussière. Il n’y avait rien d’autres. Cependant, il prêta une oreille plus attentive quand son aîné le complimenta sur son don héréditaire. Particulièrement sur son idée de se concentrer cela dans son taijutsu. Il avait envie de s’exploser à nouveau la jambe afin de s’assurer qu’il ne rêvait pas les yeux ouverts.
« Hmhf.. Evidemment, bien qu’ils ont dû perdre depuis, ma disparition, mon homme hm. Tu vois, c’était une bonne idée de me concentrer sur cela ! »
Il n'avait jamais reçu de véritable reconnaissance de la part de qui que ce soit. Il se demandait si ce petit vieillard, qui semblait tout droit sorti de sa retraite, aurait pu y remédier. Sûrement pas. Sa philosophie de vie consistait à se pousser dans ses retranchements, à se forcer à dépasser ses limites jusqu'à briser des rochers. Entre cela et nettoyer des cailloux, convaincu que c'était un excellent moyen de cultiver la patience. Mais c'était un processus intense, un cycle de blessures répétées où il avait vu son propre sang éclabousser les rochers maintes fois depuis son plus jeune âge. Il avait frôlé la mort à plusieurs reprises en posant des bombes sur le terrain. Alors, comment avait-il trouvé le temps de développer son art ?
Quand un enfant grandit sans personne à la maison pour lui préparer un repas chaud et équilibré, il a le champ libre pour poursuivre ses passions. C'est pourquoi il attachait une telle importance à la reconnaissance d'autres artistes. Pour lui, c'était la preuve que son art était valable, que d'autres pouvaient voir la beauté dans sa création, même s'ils ne comprenaient pas complètement sa vision. Son binôme, bien que ne partageant pas la même passion, était un grand artiste à sa manière, et c'était cette reconnaissance qui avait scellé leur partenariat. C'était son moyen de validation, de se sentir enfin reconnu pour ses talents. Il pouvait apprécier la beauté et la complexité des œuvres de Sasori, les respecter, mais les comprendre en profondeur était une toute autre histoire, et il préférait ne pas s'y aventurer. Pour lui, c'était plus une affaire d'émotion que de logique. Un autre point qui différait du marionnettiste. Difficile d’y croire, car c’était profondément caché en lui, mais il souffrait en réalité d’un manque de confiance en lui. Personne n’étant là pour le féliciter. D’où, la raison qu’il s’énervait quand son art était critiqué. Un mécanisme de défense. Jusqu’à aujourd’hui, personne ne l’avait percé à jour et c’était mieux ainsi.
Il n’avait rien suivit du reste de la conversation et sursauta quand Sasori daigna de nouveau s’intéresser à lui. Il avait besoin de lui ? C’était une première, mais il acquiesça avec un grand sourire. C’était une première que le rouquin lui demande de l’accompagner dans son atelier. Un atelier qu’il connaissait déjà, mais dont la présence n’était jamais requise quand il confectionnait. Il était curieux, mais se retient de demander quoi que ce soit. Il laissa celui-ci prendre soin des filles, ce n’était plus son problème. Les deux mains derrière la tête en le suivant, il finit par lui demander :
« Tu es bien généreux Danna. Tu ne m’as jamais confectionné quoi que ce soit ! Est-ce que je pourrais avoir quelque chose de ta confection un jour, hum ? »
Est-ce qu'il en demandait trop ? Pourquoi sa doublure aurait une arme intéressante alors qu'il n'avait pas tout suivi, et lui, rien ? C'était peut-être un acte de caprice, mais il n'avait jamais reçu grand-chose de la part du rouquin. Il avait bien essayé de lui offrir quelque chose par le passé, mais ce dernier avait rejeté son geste, et pas de manière très aimable. Il prit place sur une chaise au centre de son atelier, patientant pour les instructions de l'artiste de l'Akatsuki. Il n'était pas dupe. Il n'avait pas été autorisé à entrer et à rester ici simplement pour sa beauté.
Non, son acolyte avait besoin de lui, et cette pensée le comblait de joie. Il n'avait pas besoin de grand-chose pour être heureux. Si Sasori le trouvait utile, il était prêt à lui rendre service. Bien sûr, il aurait préféré être accepté pour sa personnalité incroyable, mais il savait qu'il ne pouvait pas trop en demander.
« Oui, même si je ne l’ai jamais utilisé de cette façon. Je voulais avoir ma propre signature. »
En effet, il aurait pu l’utiliser pour autre chose, mais il ne l’avait jamais fait. Deidara, bien que flatté par l'intérêt de Sasori pour son art, se sentait étrangement mal à l'aise lorsqu'il touchait ses mains. Une sensation étrange d'intrusion le troublait. Malgré cela, il ne pouvait nier l'excitation croissante face à la proposition de collaboration, ou à cause de la présence des doigts ? Habituellement solitaire dans son processus créatif, l'idée de travailler avec quelqu'un d'aussi talentueux que Sasori était à la fois intimidante et stimulante.
Il observa attentivement la pelote de rubans tissus dans ses mains, conscient du défi qui l'attendait. Créer des objets qui facilitaient la circulation du chakra n'était pas une mince affaire, mais l'idée d'explorer de nouvelles frontières dans son art l'enthousiasmait. Il se sentait honoré que Sasori le considère pour cette entreprise.
« Bien sûr, Sasori-danna, » répondit-il enfin, son ton empreint d'une sincérité inattendue. « Je suis prêt à essayer, parce que c’est toi qui me le demande. Sois en honorée, mon homme, hum. »
Il fixa ses yeux sur Sasori, son regard exprimant à la fois la détermination et le respect. La collaboration improbable entre le manipulateur d'argile et le maître des marionnettes commençait, ouvrant la voie à un avenir où leurs talents combinés pourraient redéfinir les normes de l'art ninja. Le défi était immense, mais Deidara était prêt à relever le défi. Respirant profondément, Deidara se concentra sur la pelote de rubans en tissus qu'il tenait dans ses mains. Le tissu se mit à briller légèrement, chaque fibre vibrant sous l'influence du chakra artistique de Deidara. Deidara imprégna délicatement le tissu de son chakra, le faisant briller d'une lueur subtile mais puissante. Il ressentit une connexion étrange alors que son chakra se mêlait à la structure du matériau. Il avait l'impression que le tissu répondait à sa volonté, devenant plus souple, plus réactif. Les rubans réagirent instantanément, frémissant comme s'ils étaient vivants, imprégnés de la puissance de Deidara. Les rubans, autrefois inertes, prenaient maintenant vie, se déplaçant gracieusement entre les doigts de l'artiste. Deidara sourit, satisfait du résultat de son travail. Les rubans étaient désormais imprégnés de chakra, une toile prête à être tissée dans les merveilles qu'ils allaient créer ensemble.
« Tadaaaaaaa mon homme, hum ! » Un grand sourire naquit sur le facies fier du Kamikaze de l’Akatsuki. « Sasori-danna, regarde. J'ai réussi à intégrer mon chakra dans ce tissu. Il devrait maintenant réagir à nos commandes de manière plus fluide, hum. »
Il tendit le tissu à Sasori pour qu'il le touche, espérant que son partenaire puisse sentir la différence. Cependant, il ne pouvait s'empêcher de ressentir cette sensation étrange et gênante chaque fois quand Sasori touchait l'une de ses mains. C'était comme si une partie de lui s'infiltrait en lui, une sensation à la fois troublante et fascinante.
En cet instant, il était profondément absorbé par les commentaires flatteurs de sa doublure sur le taïjutsu, la discipline qu'elle semblait apprécier. Cependant, il ne pouvait s'empêcher de ressentir un mélange de satisfaction et d'agacement. D'un côté, il appréciait les louanges, car elles nourrissaient son ego et renforçaient sa confiance en ses capacités. Le jeune artiste explosif, n'était pas du genre à refuser un compliment. Toutefois, il suffit qu’elle mentionne un prénom et, il se tenait là, observant sa doublure avec un mélange de perplexité et de méfiance.
Cette simple évocation ravivait des souvenirs sombres et douloureux. Les détails de cette histoire étaient restés enfouis au plus profond de sa mémoire, mais il se souvenait encore de la trahison et de la perte que cela avait entraînées. Cette référence inattendue à ce passé trouble suscitait en lui une méfiance accrue envers sa doublure. Malgré son apparence impassible, Deidara bouillonnait intérieurement d'incertitude et de suspicion. Il se demandait quelles étaient les véritables intentions de la jeune Yamanaka et s'il pouvait vraiment lui faire confiance. La situation devenait de plus en plus complexe, et il était sur ses gardes, prêt à réagir à la moindre menace.
« Hé, ne me parles pas de cette Salope !!! »
Voilà, il s’était mit à crier et s’exciter à nouveau comme une puce concernant cette fille. Dire qu’ils ont été dans la même équipe plus jeune. Il bouillonnait, mais laissa son partenaire reprendre la parole. Non pas par choix, mais parce que ce dernier lui avait coupé la parole. Il l’écouta comparé les pays. Il aurait aimé qu’Iwa soit un peu plus à la pointe de la technologie comme à Kumo, mais tout n’était que rochers et poussière. Il n’y avait rien d’autres. Cependant, il prêta une oreille plus attentive quand son aîné le complimenta sur son don héréditaire. Particulièrement sur son idée de se concentrer cela dans son taijutsu. Il avait envie de s’exploser à nouveau la jambe afin de s’assurer qu’il ne rêvait pas les yeux ouverts.
« Hmhf.. Evidemment, bien qu’ils ont dû perdre depuis, ma disparition, mon homme hm. Tu vois, c’était une bonne idée de me concentrer sur cela ! »
Il n'avait jamais reçu de véritable reconnaissance de la part de qui que ce soit. Il se demandait si ce petit vieillard, qui semblait tout droit sorti de sa retraite, aurait pu y remédier. Sûrement pas. Sa philosophie de vie consistait à se pousser dans ses retranchements, à se forcer à dépasser ses limites jusqu'à briser des rochers. Entre cela et nettoyer des cailloux, convaincu que c'était un excellent moyen de cultiver la patience. Mais c'était un processus intense, un cycle de blessures répétées où il avait vu son propre sang éclabousser les rochers maintes fois depuis son plus jeune âge. Il avait frôlé la mort à plusieurs reprises en posant des bombes sur le terrain. Alors, comment avait-il trouvé le temps de développer son art ?
Quand un enfant grandit sans personne à la maison pour lui préparer un repas chaud et équilibré, il a le champ libre pour poursuivre ses passions. C'est pourquoi il attachait une telle importance à la reconnaissance d'autres artistes. Pour lui, c'était la preuve que son art était valable, que d'autres pouvaient voir la beauté dans sa création, même s'ils ne comprenaient pas complètement sa vision. Son binôme, bien que ne partageant pas la même passion, était un grand artiste à sa manière, et c'était cette reconnaissance qui avait scellé leur partenariat. C'était son moyen de validation, de se sentir enfin reconnu pour ses talents. Il pouvait apprécier la beauté et la complexité des œuvres de Sasori, les respecter, mais les comprendre en profondeur était une toute autre histoire, et il préférait ne pas s'y aventurer. Pour lui, c'était plus une affaire d'émotion que de logique. Un autre point qui différait du marionnettiste. Difficile d’y croire, car c’était profondément caché en lui, mais il souffrait en réalité d’un manque de confiance en lui. Personne n’étant là pour le féliciter. D’où, la raison qu’il s’énervait quand son art était critiqué. Un mécanisme de défense. Jusqu’à aujourd’hui, personne ne l’avait percé à jour et c’était mieux ainsi.
Il n’avait rien suivit du reste de la conversation et sursauta quand Sasori daigna de nouveau s’intéresser à lui. Il avait besoin de lui ? C’était une première, mais il acquiesça avec un grand sourire. C’était une première que le rouquin lui demande de l’accompagner dans son atelier. Un atelier qu’il connaissait déjà, mais dont la présence n’était jamais requise quand il confectionnait. Il était curieux, mais se retient de demander quoi que ce soit. Il laissa celui-ci prendre soin des filles, ce n’était plus son problème. Les deux mains derrière la tête en le suivant, il finit par lui demander :
« Tu es bien généreux Danna. Tu ne m’as jamais confectionné quoi que ce soit ! Est-ce que je pourrais avoir quelque chose de ta confection un jour, hum ? »
Est-ce qu'il en demandait trop ? Pourquoi sa doublure aurait une arme intéressante alors qu'il n'avait pas tout suivi, et lui, rien ? C'était peut-être un acte de caprice, mais il n'avait jamais reçu grand-chose de la part du rouquin. Il avait bien essayé de lui offrir quelque chose par le passé, mais ce dernier avait rejeté son geste, et pas de manière très aimable. Il prit place sur une chaise au centre de son atelier, patientant pour les instructions de l'artiste de l'Akatsuki. Il n'était pas dupe. Il n'avait pas été autorisé à entrer et à rester ici simplement pour sa beauté.
Non, son acolyte avait besoin de lui, et cette pensée le comblait de joie. Il n'avait pas besoin de grand-chose pour être heureux. Si Sasori le trouvait utile, il était prêt à lui rendre service. Bien sûr, il aurait préféré être accepté pour sa personnalité incroyable, mais il savait qu'il ne pouvait pas trop en demander.
« Oui, même si je ne l’ai jamais utilisé de cette façon. Je voulais avoir ma propre signature. »
En effet, il aurait pu l’utiliser pour autre chose, mais il ne l’avait jamais fait. Deidara, bien que flatté par l'intérêt de Sasori pour son art, se sentait étrangement mal à l'aise lorsqu'il touchait ses mains. Une sensation étrange d'intrusion le troublait. Malgré cela, il ne pouvait nier l'excitation croissante face à la proposition de collaboration, ou à cause de la présence des doigts ? Habituellement solitaire dans son processus créatif, l'idée de travailler avec quelqu'un d'aussi talentueux que Sasori était à la fois intimidante et stimulante.
Il observa attentivement la pelote de rubans tissus dans ses mains, conscient du défi qui l'attendait. Créer des objets qui facilitaient la circulation du chakra n'était pas une mince affaire, mais l'idée d'explorer de nouvelles frontières dans son art l'enthousiasmait. Il se sentait honoré que Sasori le considère pour cette entreprise.
« Bien sûr, Sasori-danna, » répondit-il enfin, son ton empreint d'une sincérité inattendue. « Je suis prêt à essayer, parce que c’est toi qui me le demande. Sois en honorée, mon homme, hum. »
Il fixa ses yeux sur Sasori, son regard exprimant à la fois la détermination et le respect. La collaboration improbable entre le manipulateur d'argile et le maître des marionnettes commençait, ouvrant la voie à un avenir où leurs talents combinés pourraient redéfinir les normes de l'art ninja. Le défi était immense, mais Deidara était prêt à relever le défi. Respirant profondément, Deidara se concentra sur la pelote de rubans en tissus qu'il tenait dans ses mains. Le tissu se mit à briller légèrement, chaque fibre vibrant sous l'influence du chakra artistique de Deidara. Deidara imprégna délicatement le tissu de son chakra, le faisant briller d'une lueur subtile mais puissante. Il ressentit une connexion étrange alors que son chakra se mêlait à la structure du matériau. Il avait l'impression que le tissu répondait à sa volonté, devenant plus souple, plus réactif. Les rubans réagirent instantanément, frémissant comme s'ils étaient vivants, imprégnés de la puissance de Deidara. Les rubans, autrefois inertes, prenaient maintenant vie, se déplaçant gracieusement entre les doigts de l'artiste. Deidara sourit, satisfait du résultat de son travail. Les rubans étaient désormais imprégnés de chakra, une toile prête à être tissée dans les merveilles qu'ils allaient créer ensemble.
« Tadaaaaaaa mon homme, hum ! » Un grand sourire naquit sur le facies fier du Kamikaze de l’Akatsuki. « Sasori-danna, regarde. J'ai réussi à intégrer mon chakra dans ce tissu. Il devrait maintenant réagir à nos commandes de manière plus fluide, hum. »
Il tendit le tissu à Sasori pour qu'il le touche, espérant que son partenaire puisse sentir la différence. Cependant, il ne pouvait s'empêcher de ressentir cette sensation étrange et gênante chaque fois quand Sasori touchait l'une de ses mains. C'était comme si une partie de lui s'infiltrait en lui, une sensation à la fois troublante et fascinante.
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 05.11.23 11:09
Ino retrouvait une sérénité retrouvée depuis que son collier avait été désactivé. Elle le gardait soigneusement, tout comme Shizune, afin d'éviter de soulever des suspicions. L'appréhension la gagnait en pensant à ce qui adviendrait si Sasori découvrait leur subterfuge. Elle n'imaginait rien de bien positif à ce sujet. L'occasion de s'entretenir avec Shizune arriverait bientôt, et elles devraient unir leurs forces pour mettre au point un sceau de téléportation, ou du moins un sceau permettant de s'échapper de cette île coupée du reste du monde.
La tâche s'annonçait des plus complexes, car elles se trouvaient sur une île isolée et inaccessible. L'invocation était hors de leur portée, ce qu'elle regrette amèrement. Ino se promettait que, dès son retour à Konoha, elle se pencherait sérieusement sur l'art de l'invocation. Pour le moment, elle devait exploiter au mieux leur situation. Comment ? En obtenant une arme exceptionnelle confectionnée par un artiste talentueux. Une arme qui étendrait son champ des possibles. Elle n'allait certainement pas laisser passer l'opportunité que leurs ennemis lui offraient pour renforcer son potentiel.
Elle continuait également à s'entraîner au Taïjutsu. Ino était consciente qu'elle ne pourrait jamais égaler la puissance physique de sa meilleure amie et rivale, Haruno Sakura. Cette dernière avait été formée par leur Godaime, Tsunade. Elle détenait donc, le secret du sceau sur le front, qu'elle utilisait de manière unique. Toutefois, Ino n'avait pas dit son dernier mot. Depuis son arrivée sur cette île, elle s'était consacrée à développer sa force psychique grâce à Deidara. En plus de sa résistance et de son agilité, ce denier, devenait un partenaire d'entraînement idéal. Malgré le lien étrange qui les unissait, Ino plaçait la protection de ses proches et de son village au-dessus de tout. Tout ce qu'elle apprenait d'eux, elle le voyait comme un moyen de leur rendre hommage en utilisant ces techniques. Avec bien entendu, la future arme, qu'elle attendait avec une impatience grandissante. Malgré son épuisement en chakra, elle continuait à se battre sans relâche, animée par la détermination de devenir plus forte. Même si, elle devait être isolée une nouvelle fois, elle allait s’entraîner selon les directives du marionnettiste.
À ce moment, elle avait essayé de louer sincèrement les compétences en Taïjutsu de son alter ego masculin. Mais malheureusement, elle avait commis l'erreur de mentionner un nom que le blond semblait trop bien connaître. Pour apaiser la situation, elle avait levé les deux mains en signe de reddition. Pourtant, ce qui avait vraiment blessé, comme c'était souvent le cas, c'étaient les paroles de Sasori. Il semblait nourrir une haine profonde envers leur village, et petit à petit, elle commençait à comprendre pourquoi, à la vue de sa réaction soudaine et irrationnelle.
Sasori semblait envier leur loyauté et leurs liens, car il ne les comprenait pas et en avait peur. Elle était convaincue que cela serait sa perte. La seule personne capable de lui faire réaliser la valeur de ces liens, elle prévoyait de s'en occuper. Deidara était la clé, et le rouquin ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même de ne jamais avoir pris la peine de le comprendre. Il minimisait à tort l'importance des liens humains, la puissance de l'amitié, et la résilience qu'ils pouvaient apporter. Pour lui, ces liens paraissaient superflus, mais il ne comprenait pas que c'étaient précisément ces liens qui permettaient à Ino et Shizune de traverser cette situation cauchemardesque. Elles se soutenaient mutuellement, unissant leurs forces pour affronter leur captivité.
Sans même qu’il en ait conscience, elles avaient trouvé un moyen de surmonter le problème pressant qui était leurs colliers de contrainte. La simple présence l'une de l'autre leur insufflait de la détermination. La volonté farouche d'Ino de les libérer avait rallumé une étincelle de résistance chez Shizune, l'ancienne assistante de Tsunade. Tout n'était pas perdu. Ensemble, elles avaient fait renaître l'espoir. Ino était déterminée à les sortir de cet enfer, et elle avait réussi à raviver la détermination de Shizune. Leur retour à Konoha était désormais impératif, et elles devaient agir rapidement pour accomplir leur mission.
« Je comprends ton point de vue Sasori- San. A Konoha, l’esprit d’équipe et à pallier les faiblesses de l’autre. C’est le cas pour mon travail d’équipe. Mes partenaires m’ont bien couvertes, mais j’ai bien comprit que je ne pouvais pas compter que sur eux. Je vous remercie tous les deux pour m’avoir ouvert les yeux. »
Elle caressait délicatement leur égo, un art subtil pour apaiser les tensions, particulièrement celles qui entouraient Sasori. Un mélange habile de vérité et de mensonge, c'était la clé de la manipulation. Cette épreuve la renforçait, révélant ses propres vulnérabilités. Ne croyez pas qu'elle en ignorait l'existence, elle s'en était servie de prétexte pour s'appuyer sur ses coéquipiers. La gentillesse de Choji envers leur défunt maître l'avait poussée à repousser ses limites pour sauver sa vie. L'épreuve s'était renouvelée lorsqu'elle avait exploré l'esprit de Kinkaku, un "demi-démon" de Kumo, réussissant à sortir avant qu'il ne soit scellé. Chacune de ces expériences l'avait fortifiée, lui offrant une compréhension plus profonde de ses compétences et de ses faiblesses. Elle était en train de les dépasser, mais tout ceci, était grâce à son envie de protéger ce qui lui était cher. De son refus de continuer à perdre les personnes à qui elle tenait.
Elle écarquilla les yeux lorsqu'il lui présenta un fouet rudimentaire, exactement comme il le lui avait promis. C'était un petit geste, mais il était significatif. Une reconnaissance de ses capacités, de ses besoins et de ses aspirations. Elle l'accepta volontiers, sachant qu'elle pourrait perfectionner sa maîtrise. C'était la meilleure approche à ses yeux. En domptant l'objet dans sa forme la plus basique, elle pouvait à peine imaginer les possibilités qu'une arme plus élaborée lui offrirait. Resserant doucement ses doigts graciles sur l’arme, elle offrit un petit sourire à celui-ci.
« Merci beaucoup, je vais m’entraîner avec ce dernier dans les limites du raisonnable. »
Elle devait lui faire croire qu’il avait le contrôle sur elle. Qu’elle était devenue plus docile. Rien de mieux que de cacher ses crocs pour mordre son ennemi quand il s’y attends le moins. Shizune et elles, ne pouvaient que prendre leur mal en patience. Elle n’était pas idiote, ils recevraient bien à un moment une mission de Madara. Ce serait l’occasion parfaite pour s’échapper. De là, elle envoya un message par télépathie à Shizune.
« Essayons de trouver un moyen de sortir en brisant les sceaux, ou alors, de faire un sous terrain. Je vais essayer de creuser petit à petit à partir de ma chambre. »
Si elle ne pouvait pas sortir en affrontant les murs, rien ne les empêchait de tenter de creuser par en bas, bien que cela prenne du temps. Ou bien, elles pouvaient essayer de communiquer avec l'extérieur en prenant possession d'un oiseau pour enlever le sceau. C'était un plan comme un autre. En attendant, lorsqu'elle reconnut un autre membre de Konoha utilisé comme cobaye en retournant dans sa chambre, son cœur trembla, mais elle se reprit rapidement, signe de sa force intérieure croissante. Ce n'était ni le premier ni le dernier qu'elle voyait ainsi, un triste reflet du sadisme de leur geôlier. Ayant déjà expérimenté des opérations plus complexes sur des cobayes de Konoha, elle trouvait que les attaques au fouet étaient presque insignifiantes. Son insensibilité grandissante était effrayante, une petite victoire pour Sasori, qu'elle lui accordait à contrecœur, mais ce serait la seule.
D'ailleurs, elle comptait bien lui faire payer cher son emprisonnement ici. Comment ? En réussissant à s'échapper et en faisant ainsi porter le chapeau à son coéquipier, brisant leur relation. Elle avait l'intention de lui montrer à quel point il était grave de ne faire confiance à personne, et également de démontrer la puissance de la volonté ardente qui animait les shinobis de Konoha. C'était un serment qu'elle faisait. Shizune et elle allaient lui donner une leçon. Si, elle était devenue aussi froide et calculatrice, c'était par le fait de Sasori. Une autre erreur qu'il finira par regretter, probablement.
La tâche s'annonçait des plus complexes, car elles se trouvaient sur une île isolée et inaccessible. L'invocation était hors de leur portée, ce qu'elle regrette amèrement. Ino se promettait que, dès son retour à Konoha, elle se pencherait sérieusement sur l'art de l'invocation. Pour le moment, elle devait exploiter au mieux leur situation. Comment ? En obtenant une arme exceptionnelle confectionnée par un artiste talentueux. Une arme qui étendrait son champ des possibles. Elle n'allait certainement pas laisser passer l'opportunité que leurs ennemis lui offraient pour renforcer son potentiel.
Elle continuait également à s'entraîner au Taïjutsu. Ino était consciente qu'elle ne pourrait jamais égaler la puissance physique de sa meilleure amie et rivale, Haruno Sakura. Cette dernière avait été formée par leur Godaime, Tsunade. Elle détenait donc, le secret du sceau sur le front, qu'elle utilisait de manière unique. Toutefois, Ino n'avait pas dit son dernier mot. Depuis son arrivée sur cette île, elle s'était consacrée à développer sa force psychique grâce à Deidara. En plus de sa résistance et de son agilité, ce denier, devenait un partenaire d'entraînement idéal. Malgré le lien étrange qui les unissait, Ino plaçait la protection de ses proches et de son village au-dessus de tout. Tout ce qu'elle apprenait d'eux, elle le voyait comme un moyen de leur rendre hommage en utilisant ces techniques. Avec bien entendu, la future arme, qu'elle attendait avec une impatience grandissante. Malgré son épuisement en chakra, elle continuait à se battre sans relâche, animée par la détermination de devenir plus forte. Même si, elle devait être isolée une nouvelle fois, elle allait s’entraîner selon les directives du marionnettiste.
À ce moment, elle avait essayé de louer sincèrement les compétences en Taïjutsu de son alter ego masculin. Mais malheureusement, elle avait commis l'erreur de mentionner un nom que le blond semblait trop bien connaître. Pour apaiser la situation, elle avait levé les deux mains en signe de reddition. Pourtant, ce qui avait vraiment blessé, comme c'était souvent le cas, c'étaient les paroles de Sasori. Il semblait nourrir une haine profonde envers leur village, et petit à petit, elle commençait à comprendre pourquoi, à la vue de sa réaction soudaine et irrationnelle.
Sasori semblait envier leur loyauté et leurs liens, car il ne les comprenait pas et en avait peur. Elle était convaincue que cela serait sa perte. La seule personne capable de lui faire réaliser la valeur de ces liens, elle prévoyait de s'en occuper. Deidara était la clé, et le rouquin ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même de ne jamais avoir pris la peine de le comprendre. Il minimisait à tort l'importance des liens humains, la puissance de l'amitié, et la résilience qu'ils pouvaient apporter. Pour lui, ces liens paraissaient superflus, mais il ne comprenait pas que c'étaient précisément ces liens qui permettaient à Ino et Shizune de traverser cette situation cauchemardesque. Elles se soutenaient mutuellement, unissant leurs forces pour affronter leur captivité.
Sans même qu’il en ait conscience, elles avaient trouvé un moyen de surmonter le problème pressant qui était leurs colliers de contrainte. La simple présence l'une de l'autre leur insufflait de la détermination. La volonté farouche d'Ino de les libérer avait rallumé une étincelle de résistance chez Shizune, l'ancienne assistante de Tsunade. Tout n'était pas perdu. Ensemble, elles avaient fait renaître l'espoir. Ino était déterminée à les sortir de cet enfer, et elle avait réussi à raviver la détermination de Shizune. Leur retour à Konoha était désormais impératif, et elles devaient agir rapidement pour accomplir leur mission.
« Je comprends ton point de vue Sasori- San. A Konoha, l’esprit d’équipe et à pallier les faiblesses de l’autre. C’est le cas pour mon travail d’équipe. Mes partenaires m’ont bien couvertes, mais j’ai bien comprit que je ne pouvais pas compter que sur eux. Je vous remercie tous les deux pour m’avoir ouvert les yeux. »
Elle caressait délicatement leur égo, un art subtil pour apaiser les tensions, particulièrement celles qui entouraient Sasori. Un mélange habile de vérité et de mensonge, c'était la clé de la manipulation. Cette épreuve la renforçait, révélant ses propres vulnérabilités. Ne croyez pas qu'elle en ignorait l'existence, elle s'en était servie de prétexte pour s'appuyer sur ses coéquipiers. La gentillesse de Choji envers leur défunt maître l'avait poussée à repousser ses limites pour sauver sa vie. L'épreuve s'était renouvelée lorsqu'elle avait exploré l'esprit de Kinkaku, un "demi-démon" de Kumo, réussissant à sortir avant qu'il ne soit scellé. Chacune de ces expériences l'avait fortifiée, lui offrant une compréhension plus profonde de ses compétences et de ses faiblesses. Elle était en train de les dépasser, mais tout ceci, était grâce à son envie de protéger ce qui lui était cher. De son refus de continuer à perdre les personnes à qui elle tenait.
Elle écarquilla les yeux lorsqu'il lui présenta un fouet rudimentaire, exactement comme il le lui avait promis. C'était un petit geste, mais il était significatif. Une reconnaissance de ses capacités, de ses besoins et de ses aspirations. Elle l'accepta volontiers, sachant qu'elle pourrait perfectionner sa maîtrise. C'était la meilleure approche à ses yeux. En domptant l'objet dans sa forme la plus basique, elle pouvait à peine imaginer les possibilités qu'une arme plus élaborée lui offrirait. Resserant doucement ses doigts graciles sur l’arme, elle offrit un petit sourire à celui-ci.
« Merci beaucoup, je vais m’entraîner avec ce dernier dans les limites du raisonnable. »
Elle devait lui faire croire qu’il avait le contrôle sur elle. Qu’elle était devenue plus docile. Rien de mieux que de cacher ses crocs pour mordre son ennemi quand il s’y attends le moins. Shizune et elles, ne pouvaient que prendre leur mal en patience. Elle n’était pas idiote, ils recevraient bien à un moment une mission de Madara. Ce serait l’occasion parfaite pour s’échapper. De là, elle envoya un message par télépathie à Shizune.
« Essayons de trouver un moyen de sortir en brisant les sceaux, ou alors, de faire un sous terrain. Je vais essayer de creuser petit à petit à partir de ma chambre. »
Si elle ne pouvait pas sortir en affrontant les murs, rien ne les empêchait de tenter de creuser par en bas, bien que cela prenne du temps. Ou bien, elles pouvaient essayer de communiquer avec l'extérieur en prenant possession d'un oiseau pour enlever le sceau. C'était un plan comme un autre. En attendant, lorsqu'elle reconnut un autre membre de Konoha utilisé comme cobaye en retournant dans sa chambre, son cœur trembla, mais elle se reprit rapidement, signe de sa force intérieure croissante. Ce n'était ni le premier ni le dernier qu'elle voyait ainsi, un triste reflet du sadisme de leur geôlier. Ayant déjà expérimenté des opérations plus complexes sur des cobayes de Konoha, elle trouvait que les attaques au fouet étaient presque insignifiantes. Son insensibilité grandissante était effrayante, une petite victoire pour Sasori, qu'elle lui accordait à contrecœur, mais ce serait la seule.
D'ailleurs, elle comptait bien lui faire payer cher son emprisonnement ici. Comment ? En réussissant à s'échapper et en faisant ainsi porter le chapeau à son coéquipier, brisant leur relation. Elle avait l'intention de lui montrer à quel point il était grave de ne faire confiance à personne, et également de démontrer la puissance de la volonté ardente qui animait les shinobis de Konoha. C'était un serment qu'elle faisait. Shizune et elle allaient lui donner une leçon. Si, elle était devenue aussi froide et calculatrice, c'était par le fait de Sasori. Une autre erreur qu'il finira par regretter, probablement.
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 05.11.23 18:51
Le kinjutsu de Iwa. Deidara avait beau lui dire qu'il ne l'avait pas utilisé comme ça, c'était pourtant similaire à ce qu'il faisait avec son argile. Il incorporait le bakuton à la structure de l'argile en la machant avec ses bouches spéciales. De ce fait, il rendait l'argile conductrice à son chakra explosif. C'est pour cette raison que le Raiton permettait de les désamorcer, en brisant l'équilibre subtil que constitue le bakuton, mélange de doton et de raiton. Il avait confiance en la réussite de cette expérience, sinon, il ne lui aurait jamais proposé au départ.
Il ne se lance jamais dans quelque chose sans être sûre qu'il ne perdra pas son temps.
C'était la première fois que ces deux artistes acceptaient de travailler avec quelqu'un d'autre qu'eux même. C'était... particulier. Il n'aime pas devoir attendre quelque chose de quelqu'un, mais ça ne le dérangeait pas tant que ça s'il s'agissait de Deidara. Il lui demandait juste de produire un matériau qu'il aurait pu récupérer de lui-même en faisant des pieds et des mains de toute façon. Donc ce n'était pas comme s'il fabriquait quelque chose qui ne lui serait pas possible en temps normal. Il sait pourtant que même si ce service paraissait anodin, c'était déjà beaucoup lui en demander. Après tout, il fabriquait cette arme pour qu'elle dure dans le temps, ça allait donc contre la philosophie artistique du blond. Il se doute qu'il a accepté de l'aider pour gagner sa reconnaissance. Il en a toujours besoin pour une raison qui lui échappe, Deidara a toujours été un peu... irrationnel des fois.
Il commençait à placer les matériaux pour la réalisation de ce fouet et jeta un regard vers son coéquipier. Il était impressionné par la vitesse avec laquelle ses bouches pouvaient travailler, si bien qu'il lui tendait déjà les premières lanières de tissu. Il semblait fier de lui en plus... tch, tant qu'il ne s'en vente pas pendant des jours. Il lui prit le matériau des mains en les effleurant au passage, mais ce contact accidentel ne l'affecta pas loin moins du monde, il était trop concentré dans son processus créatif. Il lui tendit en retour un matériau plus épais et plus difficile à travailler, du cuir.
Il ne perdit pas plus de temps à l'observer et étalait déjà le tissu le long de table. Il prit un étrange objet qu'il plaça au niveau de son œil, comme une loupe de bijoutier ou comme ce que portait parfois l'artificier pour zoomer sur des paysages. Il se pencha sur la fabrication, en silence. Bien qu'il ne pouvait pas voir le chakra, ne possédant pas de pupilles particulières, il pouvait déjà voir le changement opéré dans les fibres mêmes des lanières. Le matériau avait été rendu plus résistant, plus souple, il correspondait en tout point à celui que pouvait réaliser un maître artisan avec des années d'expériences en la matière.
Très impressionnant.
Il n'avait pas soufflé ça en guise de compliment, il ne l'écoutait même pas d'ailleurs. À ce stade, il n'existait plus que lui et sa future œuvre. Il était... aussi dans cet état lorsqu'il était en train de fabriquer ses marionnettes. Complètement fermé au monde extérieur. Complètement absorbé par les possibilités que lui offraient l'acquisition de tel matériaux aussi facilement.
Le fouet d'Ino n'était qu'une première expérience. Un test. Ses véritables intentions étaient bien plus ambitieuses. Il avait besoin de ce genre de matériel pour fabriquer des pantins humains pouvant conserver les kekkei genkai de leurs hôtes. Il utilisait un mélange de ce matériau et le propre système chakratique de l'individu qui nécessitait une dissection complexe et des gestes chirurgicaux dont seul lui avait le secret. Il en aurait également besoin pour se fabriquer un nouveau corps au plus vite. Deidara arrivait donc à point nommé, il allait l'utiliser comme il se doit, ils manquaient de temps dans leurs plans.
Il se mit au travail. Un fouet était une arme très simple, mais la simplicité ne lui sied guère. Il réalisait un chef d’œuvre de complexité.
Le temps était long. Il mettrait plusieurs heures pendant lesquels il ne parlerait et ne répondrait pas, ses gestes étaient pourtant précis et sans hésitation. Il utilisait des choses que l'on ne soupçonnerait même pas dans une telle arme, mais il semblait savoir ce qu'il faisait et oui, on peut lui faire confiance. C'est un maître touche-à-tout comme l'exige la fabrication de marionnettes, de leurs mécanismes et de leurs armes aussi variées que mortelles. Et il adore ça. Son besoin de perfection le pousse à être le meilleur dans tous les domaines possibles. Toutes sortes de méthodes de fabrications. Les optimisés à leurs maximums.
Pendant ce temps et puisque son partenaire n'avait plus rien à faire, il pouvait avoir le loisir de revisiter son atelier. Juste au-dessus d'eux se trouvait d'ailleurs sa tête pendue, celle qu'il s'était mis à fabriquer hier soir. Elle était dans le même état qu'à la fin de leur discussion, preuve qu'il avait cessé de travailler dessus après les mots de son partenaire. Bon signe ? Il s'y remettra un jour, tôt ou tard. L'idée n'avait pas quitté son esprit, il avait juste revu ses priorités du moment.
Le fouet avançait bien, il travaillait les détails comme s'il s'agissait d'un véritable trésor. Il gravait sur toute la longueur des motifs hypnotiques de pivoines qui auront leur utilité pour quelque chose en plus de donner un sens et une signification à cette arme. La pivoine correspondait bien à Ino, elle représentait le courage et la force, deux traits de caractère dont elle avait fait preuve pour se présenter jusqu'à lui et suivre ses enseignements. Elle représente une femme délicate, mais néanmoins résistante, élégante et digne, une fleur qui ne se ploie jamais malgré la force du vent. Sa beauté et son élégance donneront de la grâce à son arme.
Sur le manche, il gravit de manière discrète sur le cuire son écusson. C'était la signature, la marque de l'artisan. Son scorpion entouré d'un losange, il se tourna brièvement vers Deidara pour lui demander ce qu'il voulait mettre, il avait participé aussi. Le blond n'avait sans doute jamais pensé à une signature, après tout, ses œuvres sont destinées à être détruites pour être sublimées. Mais cette fois-ci, c'était différent... et il tenait à ce qu'il y mettre également sa marque. Il n'y a pas plus belle fierté pour un artiste que d'imposer sa pâte sur quelque chose.
La structure interne de cette arme était particulière, il avait atteint la perfection. Elle se tenait parfaitement en main bien qu'il avait adapté le manche sur mesure pour les mains fines et délicate de la kunoichi. Il a l'œil, en un regard, il pourrait parfaitement la reproduire en marionnette. Le chakra y circulait aussi bien que dans le corps humain, ce fouet sera un véritable prolongement de son corps. Il avait la capacité d'absorber un jutsu tout comme les lames d'Asuma avec la manipulation des ombres, il s'agira d'un prérequis pour ses futures techniques.
Mais... il cachait également un terrible secret... le bout du manque pouvait être dévissé, c'était extrêmement discret dévoilant une cavité. Elle était vite, mais pouvait tout à fait contenir une capsule de poison, il suffisait de revisser pour la cacher à nouveau. En appuyant sur le bout durant un combat, ça percuterait la capsule qui rependrait le liquide mortel qui se rependrait le long de l'arme. D'où les motifs de pivoine, le poison sortirait par les rainures, si belle et envoûtante de cette... fleur empoisonnée.
Une touche personnelle. Il n'avait pas besoin d'ajouter ça, ça n'entrait pas sans ses plans de rendre cette arme aussi dangereuse, mais il est un perfectionniste dans l'âme... il n'a pas pu s'en empêcher.
Il se tourna enfin vers Deidara, sortant de sa bulle pour s'ouvrir au monde extérieur. Il était détendu, ça se voyait. Il avait complètement baissé sa garde, il est rare de le voir aussi relaxé. C'est pour cela qu'il aimait tant créer ses marionnettes, c'était sa passion, c'était ce qu'il aimait faire. Il enroula sa nouvelle confection sur elle-même et la tendit au blond.
Donne-lui. Oui... il n'aime pas faire de cadeau, pas plus qu'il ne se chargeait de livrer les marionnettes quand elles étaient terminées. Il sait qu'elles sont parfaites et que le client sera plus que satisfait. Il en entendra les retours ce qui suffira pour combler son ego. C'est une perte de temps que de rester devant elle et la voir l'essayer et le détailler et lui en parler pendant X temps... il n'y a pas de corrections ni d'ajustements à faire. Ceux qui ont encore des doutes sur leur savoir-faire sont des artistes de bas étage. Et non, je ne te ferais rien. Tu vas l'exploser sinon. Je le sais.
Il répond enfin à ça ? Baah, c'est pas trop tôt... Il fit la moue. Il n'avait pas envie de passer des heures, non... pour Deidara ce serait des jours, à lui faire quelque chose pour qu'il le réduise en cendres en 1 minute chrono.
Il avait vraiment l'air de ne pas se soucier de lui, mais c'était faut. Il avait par exemple retenu pour plus tard le nom de cette fille qu'il n'avait pas eu l'air d'apprécier. Kurotsuchi. S'il la croise, il la lui ramènera. Il ne connaissait pas grand-chose de ce qu'a pu être leur relation, mais il avait l'air de vouloir s'en venger.
Enfin. Il y a d'autres filles sur lesquelles ils doivent se concentrer. Aller, vas-y. Il n'avait vraiment pas l'air de vouloir y assister. Le bonheur des autres le mettait mal à l'aise, il ne se sentait pas à sa place.
Ça n'était pas un « cadeau », mais un outil nécessaire pour réaliser leurs plans. Ils s'attaquent à des ninjas extrêmement puissants... ils pouvaient y arriver. Tout se mettait enfin en place. Il avait ses deux filles sous sa coupe, après Shizune, il avait fait basculer Ino de son côté. Il avait resserré son emprise mentale sur elles. Il ne se doutait absolument pas que le simple fait qu'elles puissent voir qu'elles n'étaient pas seules ferait une quelconque différence. Il les sous-estimait.
C'était une terrible erreur de jugement qu'il venait de faire. C'était bien la preuve que de ne pas comprendre les liens humains pouvait mener à ce genre de choses.

Sasori vous manipule en #D75F68
Il ne se lance jamais dans quelque chose sans être sûre qu'il ne perdra pas son temps.
C'était la première fois que ces deux artistes acceptaient de travailler avec quelqu'un d'autre qu'eux même. C'était... particulier. Il n'aime pas devoir attendre quelque chose de quelqu'un, mais ça ne le dérangeait pas tant que ça s'il s'agissait de Deidara. Il lui demandait juste de produire un matériau qu'il aurait pu récupérer de lui-même en faisant des pieds et des mains de toute façon. Donc ce n'était pas comme s'il fabriquait quelque chose qui ne lui serait pas possible en temps normal. Il sait pourtant que même si ce service paraissait anodin, c'était déjà beaucoup lui en demander. Après tout, il fabriquait cette arme pour qu'elle dure dans le temps, ça allait donc contre la philosophie artistique du blond. Il se doute qu'il a accepté de l'aider pour gagner sa reconnaissance. Il en a toujours besoin pour une raison qui lui échappe, Deidara a toujours été un peu... irrationnel des fois.
Il commençait à placer les matériaux pour la réalisation de ce fouet et jeta un regard vers son coéquipier. Il était impressionné par la vitesse avec laquelle ses bouches pouvaient travailler, si bien qu'il lui tendait déjà les premières lanières de tissu. Il semblait fier de lui en plus... tch, tant qu'il ne s'en vente pas pendant des jours. Il lui prit le matériau des mains en les effleurant au passage, mais ce contact accidentel ne l'affecta pas loin moins du monde, il était trop concentré dans son processus créatif. Il lui tendit en retour un matériau plus épais et plus difficile à travailler, du cuir.
Il ne perdit pas plus de temps à l'observer et étalait déjà le tissu le long de table. Il prit un étrange objet qu'il plaça au niveau de son œil, comme une loupe de bijoutier ou comme ce que portait parfois l'artificier pour zoomer sur des paysages. Il se pencha sur la fabrication, en silence. Bien qu'il ne pouvait pas voir le chakra, ne possédant pas de pupilles particulières, il pouvait déjà voir le changement opéré dans les fibres mêmes des lanières. Le matériau avait été rendu plus résistant, plus souple, il correspondait en tout point à celui que pouvait réaliser un maître artisan avec des années d'expériences en la matière.
Très impressionnant.
Il n'avait pas soufflé ça en guise de compliment, il ne l'écoutait même pas d'ailleurs. À ce stade, il n'existait plus que lui et sa future œuvre. Il était... aussi dans cet état lorsqu'il était en train de fabriquer ses marionnettes. Complètement fermé au monde extérieur. Complètement absorbé par les possibilités que lui offraient l'acquisition de tel matériaux aussi facilement.
Le fouet d'Ino n'était qu'une première expérience. Un test. Ses véritables intentions étaient bien plus ambitieuses. Il avait besoin de ce genre de matériel pour fabriquer des pantins humains pouvant conserver les kekkei genkai de leurs hôtes. Il utilisait un mélange de ce matériau et le propre système chakratique de l'individu qui nécessitait une dissection complexe et des gestes chirurgicaux dont seul lui avait le secret. Il en aurait également besoin pour se fabriquer un nouveau corps au plus vite. Deidara arrivait donc à point nommé, il allait l'utiliser comme il se doit, ils manquaient de temps dans leurs plans.
Il se mit au travail. Un fouet était une arme très simple, mais la simplicité ne lui sied guère. Il réalisait un chef d’œuvre de complexité.
Le temps était long. Il mettrait plusieurs heures pendant lesquels il ne parlerait et ne répondrait pas, ses gestes étaient pourtant précis et sans hésitation. Il utilisait des choses que l'on ne soupçonnerait même pas dans une telle arme, mais il semblait savoir ce qu'il faisait et oui, on peut lui faire confiance. C'est un maître touche-à-tout comme l'exige la fabrication de marionnettes, de leurs mécanismes et de leurs armes aussi variées que mortelles. Et il adore ça. Son besoin de perfection le pousse à être le meilleur dans tous les domaines possibles. Toutes sortes de méthodes de fabrications. Les optimisés à leurs maximums.
Pendant ce temps et puisque son partenaire n'avait plus rien à faire, il pouvait avoir le loisir de revisiter son atelier. Juste au-dessus d'eux se trouvait d'ailleurs sa tête pendue, celle qu'il s'était mis à fabriquer hier soir. Elle était dans le même état qu'à la fin de leur discussion, preuve qu'il avait cessé de travailler dessus après les mots de son partenaire. Bon signe ? Il s'y remettra un jour, tôt ou tard. L'idée n'avait pas quitté son esprit, il avait juste revu ses priorités du moment.
Le fouet avançait bien, il travaillait les détails comme s'il s'agissait d'un véritable trésor. Il gravait sur toute la longueur des motifs hypnotiques de pivoines qui auront leur utilité pour quelque chose en plus de donner un sens et une signification à cette arme. La pivoine correspondait bien à Ino, elle représentait le courage et la force, deux traits de caractère dont elle avait fait preuve pour se présenter jusqu'à lui et suivre ses enseignements. Elle représente une femme délicate, mais néanmoins résistante, élégante et digne, une fleur qui ne se ploie jamais malgré la force du vent. Sa beauté et son élégance donneront de la grâce à son arme.
Sur le manche, il gravit de manière discrète sur le cuire son écusson. C'était la signature, la marque de l'artisan. Son scorpion entouré d'un losange, il se tourna brièvement vers Deidara pour lui demander ce qu'il voulait mettre, il avait participé aussi. Le blond n'avait sans doute jamais pensé à une signature, après tout, ses œuvres sont destinées à être détruites pour être sublimées. Mais cette fois-ci, c'était différent... et il tenait à ce qu'il y mettre également sa marque. Il n'y a pas plus belle fierté pour un artiste que d'imposer sa pâte sur quelque chose.
La structure interne de cette arme était particulière, il avait atteint la perfection. Elle se tenait parfaitement en main bien qu'il avait adapté le manche sur mesure pour les mains fines et délicate de la kunoichi. Il a l'œil, en un regard, il pourrait parfaitement la reproduire en marionnette. Le chakra y circulait aussi bien que dans le corps humain, ce fouet sera un véritable prolongement de son corps. Il avait la capacité d'absorber un jutsu tout comme les lames d'Asuma avec la manipulation des ombres, il s'agira d'un prérequis pour ses futures techniques.
Mais... il cachait également un terrible secret... le bout du manque pouvait être dévissé, c'était extrêmement discret dévoilant une cavité. Elle était vite, mais pouvait tout à fait contenir une capsule de poison, il suffisait de revisser pour la cacher à nouveau. En appuyant sur le bout durant un combat, ça percuterait la capsule qui rependrait le liquide mortel qui se rependrait le long de l'arme. D'où les motifs de pivoine, le poison sortirait par les rainures, si belle et envoûtante de cette... fleur empoisonnée.
Une touche personnelle. Il n'avait pas besoin d'ajouter ça, ça n'entrait pas sans ses plans de rendre cette arme aussi dangereuse, mais il est un perfectionniste dans l'âme... il n'a pas pu s'en empêcher.
Il se tourna enfin vers Deidara, sortant de sa bulle pour s'ouvrir au monde extérieur. Il était détendu, ça se voyait. Il avait complètement baissé sa garde, il est rare de le voir aussi relaxé. C'est pour cela qu'il aimait tant créer ses marionnettes, c'était sa passion, c'était ce qu'il aimait faire. Il enroula sa nouvelle confection sur elle-même et la tendit au blond.
Donne-lui. Oui... il n'aime pas faire de cadeau, pas plus qu'il ne se chargeait de livrer les marionnettes quand elles étaient terminées. Il sait qu'elles sont parfaites et que le client sera plus que satisfait. Il en entendra les retours ce qui suffira pour combler son ego. C'est une perte de temps que de rester devant elle et la voir l'essayer et le détailler et lui en parler pendant X temps... il n'y a pas de corrections ni d'ajustements à faire. Ceux qui ont encore des doutes sur leur savoir-faire sont des artistes de bas étage. Et non, je ne te ferais rien. Tu vas l'exploser sinon. Je le sais.
Il répond enfin à ça ? Baah, c'est pas trop tôt... Il fit la moue. Il n'avait pas envie de passer des heures, non... pour Deidara ce serait des jours, à lui faire quelque chose pour qu'il le réduise en cendres en 1 minute chrono.
Il avait vraiment l'air de ne pas se soucier de lui, mais c'était faut. Il avait par exemple retenu pour plus tard le nom de cette fille qu'il n'avait pas eu l'air d'apprécier. Kurotsuchi. S'il la croise, il la lui ramènera. Il ne connaissait pas grand-chose de ce qu'a pu être leur relation, mais il avait l'air de vouloir s'en venger.
Enfin. Il y a d'autres filles sur lesquelles ils doivent se concentrer. Aller, vas-y. Il n'avait vraiment pas l'air de vouloir y assister. Le bonheur des autres le mettait mal à l'aise, il ne se sentait pas à sa place.
Ça n'était pas un « cadeau », mais un outil nécessaire pour réaliser leurs plans. Ils s'attaquent à des ninjas extrêmement puissants... ils pouvaient y arriver. Tout se mettait enfin en place. Il avait ses deux filles sous sa coupe, après Shizune, il avait fait basculer Ino de son côté. Il avait resserré son emprise mentale sur elles. Il ne se doutait absolument pas que le simple fait qu'elles puissent voir qu'elles n'étaient pas seules ferait une quelconque différence. Il les sous-estimait.
C'était une terrible erreur de jugement qu'il venait de faire. C'était bien la preuve que de ne pas comprendre les liens humains pouvait mener à ce genre de choses.

Sasori vous manipule en #D75F68