Page 1 sur 2 • 1, 2 

Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 24.10.23 22:18

Chacun avait bien entendu sa chambre, sauf le marionnettiste. Il passait la plupart de son temps dans son atelier et avait interdit à tout le monde d'y entrer. À croire qu'il ne dort jamais et... c'était le cas, enfin, avait l'incident de la noix de coco... Il avait été le dernier à pointer le bout de son nez ce matin et à sa tête, il avait bien dormi. Il avait les cheveux tout ébouriffés et un regard fatigué. Mais pas le regard du manque de sommeil, il n'avait plus de cernes, celui qui avait fait de beaux rêves et qui en avait eu grandement besoin.
De quoi il a rêvé ? Il ne vaut mieux pas savoir.
Il dort donc bel et bien, mais personne ne l'a encore jamais vu dormir. Cependant, certains ont déjà vu, une fois ou deux un Hiruko caché dans un coin, immobile et sans vie, rester là un long moment avant de miraculeusement se remettre à bouger. Est-ce qu'il se cachait pour dormir ? Monsieur je-n'ai-pas-besoin-de-sommeil-je-suis-au-dessus-de-vous. Regardez-le se lever après tout le monde et bailler et s'avancer d'un air un encore endormi, il a en main une tasse de café. Café ramené bien entendu par un certain blond comme toutes les commodités du repaire. Il a beau râler que c'est une perte de temps et qu'ils n'ont pas besoin de ça, il a l'air bien content d'en avoir au final.
Aujourd'hui est un jour important. Ino va tester son entraînement sur Deidara, il préfère que ça soit lui plutôt que Shizune. Il ne laisse toujours pas les deux femmes seules sans surveillance de peur qu'elles communiquent entre elles. Alors la laisser aller dans son esprit... et puis ça permettra au blond de se défouler avec quelqu'un d'autre que ses marionnettes.
On attend plus que lui d'ailleurs, mais il est en retard, car il a un peu trop dormi. C'est rare qu'il fasse attendre les gens, il déteste ça. C'est presque une chose pour laquelle il aurait pu s'excuser... si seulement il n'avait pas vu... ça.
Qu'est-ce que vous faites ?
Lâcha-t-il d'une voix mi-fatigué, mi-consterné. C'était encore le matin, ils étaient tous les trois autour de cafés et d'un petit déjeuné et... c'est une trousse de maquillage et du vernis ? Il reconnaît la même marque qu'ils utilisaient à l'Akatsuki. Bah, oui, dans l'Akatsuki, ils avaient tous une couleur de vernis différents, va savoir pourquoi c'était obligatoire... il a une théorie à ce sujet, mais ça n'a jamais été expliqué clairement par Pain et il n'a pas daigné de poser la question. Ce serait pour reconnaître leurs morceaux de cadavres s'ils venaient à mourir. Après tout, leur anneau jouait un rôle crucial dans la communication à distance alors...
C'est pas un club de vacances par ici.
Hai hai, monsieur le chef à parler. Il les fixe tour à tour du regard. Shizune devrait être dans sa salle à faire des expériences, Ino à s’entraîner et Deidara... faire ses trucs. Ils vont encore râler qu'il ne leur laisse pas de temps et que se détendre est important. Il soupire, il n'a pas la tête à ça de bon matin, ni la force de râler, alors...
Il s’assoit près d'eux ?
Ino. J'ai trouvé une solution pour que tu ais suffisamment de chakra. Lorsque j'aurais découvert les secrets de l'Edo Tensei, je pourrais te tuer et te ramener à la vie. Vu que les morts ont un pouls de chakra qui se régénère à l'infini.
Super la discussion dès le départ, même pas un bonjour. Mais au moins, il ne crie pas alors c'est déjà bien.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 25.10.23 14:05

Cependant, la journée réservait également une surprise inhabituelle pour Deidara. Il avait été informé qu'il serait le cobaye d'un entraînement dirigé par Ino Yamanaka, une kunoichi dotée de compétences en contrôle mental. En tant qu'artiste, Deidara était intrigué par cette opportunité, même s'il savait que le processus serait éprouvant. Il était déterminé à exploiter cette expérience pour renforcer ses compétences, même si cela signifiait se laisser guider par les techniques mentales d'Ino.
Après avoir achevé ses préparatifs matinaux, Deidara se dirigea silencieusement hors de sa chambre. Il veilla à ne pas réveiller ses coéquipiers, Shizune et Sasori, qui semblaient encore plongés dans un profond sommeil. En se dirigeant vers la cuisine, il ne put s'empêcher de se remémorer sa première rencontre avec Sasori. Les deux membres de l'Akatsuki s'étaient d'abord opposés, leurs personnalités opposées créant des étincelles, mais avec le temps, ils avaient trouvé un équilibre fragile.
La cuisine était déjà emplie de délicieuses odeurs de petit-déjeuner. Ino s'était attelée à la tâche de préparer un repas pour eux tous. Deidara la trouva affairée à faire du café, et il ne put s'empêcher de lui sourire.
« Salut, Ino. Ton café est prêt ? » demanda-t-il, cherchant la cafetière d'un regard vif. Ino se retourna et le salua chaleureusement autant que possible. Deidara hocha la tête, satisfait, et se servit une tasse de café. « Parfait. J'ai également préparé un peu d'argile fraîche. Je vais en avoir besoin pour notre entraînement aujourd'hui. Et j'ai quelque chose pour toi. » Il tendit à Ino une trousse de maquillage.
Il sourit, fier de son petit effet de surprise que sa trousse de vernis et maquillage avait sur elle. Deidara haussa les épaules avec un air nonchalant. « Eh bien, nous sommes une « équipe », n'est-ce pas ? Je sais à quel point tu apprécies ces choses-là au vu de notre dernière discussion, hmm. »
Ino le remercia chaleureusement, touchée par le geste inattendu. Deidara retourna ensuite à sa tasse de café, tout en réfléchissant à la journée qui s'annonçait. Il savait que l'entraînement avec Ino serait tout sauf ordinaire, mais il était prêt à relever le défi. Le petit déjeuner se déroula dans une atmosphère agréable, malgré la présence silencieuse de Sasori, qui s'était montré moins tôt que d'habitude en raison d'une grasse matinée bien méritée. Ino avait préparé un festin, avec des œufs brouillés, du bacon croustillant et des fruits frais. Deidara, tout en savourant son petit déjeuner, ne put s'empêcher de penser à la mission à venir. Son rôle de cobaye pour l'entraînement mental d'Ino était une tâche qui exigeait une grande concentration et une volonté de fer. Il savait que son esprit serait mis à l'épreuve, mais il était déterminé à surmonter tous les obstacles.
Ino mentionna l'entraînement qu'elle avait prévu pour lui, et il était prêt à se confronter à cet exercice. Il savait que son art explosif nécessitait un contrôle mental intense, et il était curieux de voir comment Ino pouvait l'aider à améliorer ses compétences. Alors qu'ils attendaient le début de l'entraînement, Sasori fit son entrée, un peu en retard. Deidara ne pouvait s'empêcher de lui lancer un regard moqueur, le taquinant légèrement. « Qu'est-ce que tu faisais, Danna ? Tu as besoin d'un réveil ou quoi ? »
Deidara, avec son air décontracté, se pencha en avant pour prendre la trousse de maquillage dans ses mains et la montra à Sasori. Il lui offrit un sourire espiègle : « Hé, Sasori, avant de commencer l'entraînement, que dirais-tu d'une petite séance de coloration des ongles ? Une touche d'art sur nos mains pour bien commencer la journée, hm ? » Bien qu'il sache que Sasori était plus enclin à la perfection et à l'ordre qu'à des activités aussi frivoles, Deidara adorait taquiner son coéquipier, surtout quand il s'agissait de briser la routine.
Deidara ne put s'empêcher de répliquer avec une pointe d'amusement dans le regard, tout en gardant son attitude nonchalante caractéristique. « Eh bien, Sasori no danna, tu as raison, ce n'est pas un club de vacances ici, mais on peut toujours apporter un peu de détente et d'art dans notre quotidien, hm ? » Il sirota son café tout en ajoutant : « Et puis, une touche de maquillage ou de vernis à ongles peut être une forme d'expression artistique, non ? Qui sait, ça pourrait même inspirer de nouvelles créations explosives plus tard. »
Deidara observa Sasori avec un sourire taquin, sachant pertinemment qu'il aimait bien le titiller de temps en temps, même s'il respectait profondément son partenaire. Au fond, c'était l'équilibre entre leurs personnalités opposées qui rendait leur équipe unique. Deidara fit involontairement une grimace en sentant le regard de Sasori se poser davantage sur Ino et son idée de recherche de chakra. Il posa sa tasse de café avec un léger tintement, le regardant avec curiosité mêlée de suspicion.

Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 25.10.23 15:17

De plus, elle avait promis à Sasori d'explorer la possibilité de créer des liens avec les marionnettes, une idée qui l'intriguait au plus haut point. Cependant, cela signifiait qu'elle devait non seulement maîtriser les aspects théoriques de l'art des marionnettes, mais aussi créer des sceaux complexes pour que la connexion fonctionne. C'était un défi considérable, mais Ino était déterminée à y parvenir. Elle avait besoin de montrer sa valeur à l'équipe, et c'était l'un des moyens de le faire. Ino se dirigea vers la petite salle de bains adjacente à sa chambre pour se rafraîchir. Elle prit une douche rapide et s'habilla en silence. Le collier de chien qu'elle portait était une constante source de rappel de sa situation, mais elle s'efforçait de ne pas laisser la frustration la submerger. Elle était une prisonnière ici, mais elle n'était pas résignée à son sort.
Après avoir fini de se préparer, Ino descendit dans la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Elle alluma la gazinière et commença à préparer des œufs brouillés, du bacon croustillant et des toasts. Les odeurs délicieuses emplirent rapidement la pièce, et Ino se sentit satisfaite de pouvoir contribuer à sa manière à « l'équipe forcée ».
Alors qu'elle s'occupait de la cuisson, ses pensées divaguèrent vers Shizune. La kunoichi plus âgée sortait pas du laboratoire, l’obligeant à garder ses distances. Ino avait tenté de créer un lien psychique avec elle, de la rassurer en lui disant qu'elle cherchait un moyen de s'échapper, mais les doutes de Shizune étaient compréhensible. Elles avaient toutes deux été prises dans cette situation malgré elles, et le fait qu’elle soit forcée de faire des expériences, avait dû la changer tout comme elle.
Ino termina rapidement le petit déjeuner, plaçant les plats sur la table. Elle prépara également du café, sachant que cela serait apprécié par ses coéquipiers. Elle préparait tout avec soin, le collier de chien autour de son cou brillant faiblement dans la lueur de la cuisine. Elle se demandait comment sa journée d’entraînement allait se passer. Elle avait besoin de Deidara pour user de son psychisme, mais aussi du taijutsu.
Elle retourna dans la salle commune, où une petite table était dressée pour le petit déjeuner. Sasori et Deidara ne semblaient pas être levés. Ino était habituée à être la première levée, elle décida de se mettre à la tâche de faire un petit déjeuner. S’entraîner l’estomac vide ? Très peu pour elle. Elle savait que la journée serait chargée, avec l'entraînement prévu et ses recherches sur les Tenketsu et les marionnettes. Elle devait prouver sa valeur à l'équipe, et chaque opportunité était précieuse.
Le temps s'écoula lentement, et finalement, les premiers signes de réveil se firent sentir chez ses coéquipiers. Deidara fut le premier à se lever. Ino leva les yeux de la poêle où elle préparait les œufs brouillés, un sourire s'étirant sur son visage lorsqu'elle vit Deidara entrer dans la cuisine. L'odeur alléchante du café fraîchement préparé flottait dans l'air, mêlée aux parfums appétissants du petit déjeuner qu'elle était en train de cuisiner. La perspective de partager ce repas avec ses coéquipiers adoucissait un peu l'atmosphère tendue qui régnait dans leur cachette secrète.
« Bonjour, Deidara-san. Oui, le café est prêt. Aide-toi, » répondit-elle chaleureusement, ses yeux bleus pétillant d'appréciation pour l'effort qu'il avait mis dans la préparation du petit déjeuner.
Elle regarda avec curiosité lorsqu'il sortit de sa poche une trousse de maquillage. Un instant de confusion passa sur son visage, mais elle comprit rapidement quand il lui tendit le petit coffret avec un air satisfait. Ino prit la trousse, laissant ses doigts glisser sur le cuir doux. C'était un geste inattendu et, pourtant, elle pouvait voir l'intention sincère derrière le cadeau.
« Merci, Deidara-san, » dit-elle, touchée par l'attention. Elle se rappela de leur conversation précédente sur le maquillage et le vernis à ongles, un sujet qui était apparemment devenu mémorable pour le blond. « C'est très gentil de ta part. Je suis sûre que cela ajoutera une touche de couleur intéressante à notre journée. Ils sont beaux… Quelle couleur me conseillerais-tu ? »
Gonfler l’égo du blonde, c’était simple et une super idée pour avoir une ambiance amicale. Sauf que, le ton devint plus sérieux quand son « sensei » débarqué. Elle laissa Deidara lui répondre en reprenant la trousse de maquillage. La kunoichi remplit une tasse de café au plus âgé et installa le reste sur la table. Puis, elle s’assoit et prit sa propre gorgée ainsi qu’un morceau de tranche de tartine. Elle savait que Sasori était un maître dans son art, et bien qu'il puisse sembler froid et distant, Ino croyait en la valeur de ce qu'il pourrait lui enseigner. Elle n'était pas du genre à reculer devant un défi, même si cela signifiait devoir travailler aux côtés d'un coéquipier aussi énigmatique que lui. Lorsqu'il mentionna avoir trouvé une solution pour augmenter son chakra en utilisant l'Edo Tensei, Ino ne put s'empêcher de sursauter légèrement, surprise par l'annonce abrupte. Elle savait que les membres de l'Akatsuki avaient des méthodes inhabituelles pour renforcer leurs compétences, mais elle ne s'attendait pas à une telle proposition. L'idée de se faire tuer et ressusciter était déconcertante, même si elle comprenait la logique derrière l'utilisation du chakra des morts.
Ino hocha lentement la tête, essayant de prendre la situation au sérieux malgré le ton désinvolte de la conversation. « Je suis prête à faire tout ce qui est nécessaire pour devenir plus forte, Sasori-san. Mais que veux tu dire par me tuer puis, me ressusciter ? Nous sommes obligés de passer par là ?» »
Elle prit une profonde inspiration, essayant de maintenir sa détermination. Elle ne souhaitait pas finir en tant que marionnette. Mourir hein ? Sérieusement, cela ne lui disait rien. Elle décida de changer d’idée et de s’adresser à Deidara :
« Deidara, peux tu faire mes ongles pendant que Sasori-san explique sa théorie. »
Elle se retient de dire théorie du chaos, car c’en était vraiment une.

Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 25.10.23 18:46
Oui, l'ambiance est toujours un peu plus froide lorsqu'il arrive. Enfin, ça dépend pour qui, en l’occurrence c'étaient surtout les deux filles qui étaient intimidées par sa présence. À juste titre. Il était un peu le rabat-joie du groupe. Enfin, pour une fois, monsieur grognon ne rappelait pas le reste de la troupe à l'ordre, mais c'était assis avec eux pour leur lancer des regard de ses petits yeux plissés. Il les dirigea vers Deidara suite à sa pique sur son état, histoire de le menacer silencieusement, mais ça n'avait pas l'air de faire son effet puisque le blond restait joyeux et détendu.
L'ambiance était légère, plus que dans leur ancien repaire de l'Akatsuki, c'était... il avait peur de mettre le mot agréable sur leur situation, parce qu'elle ne durerait pas. Ils sont tous sous une contrainte et une pression effroyable, il ne devait pas considérer cet endroit comme son foyer et ces moments comme des moments de partage. Son expérience de vie lui a appris à ne jamais tisser de liens. Cette perspective l'inquiéta et le replongea dans son état morose habituel avant que tout ne soit balayé de nouveau par une étrange proposition.
Qu'est-ce qu'ils... non, mais sérieusement ? Ils voulaient se mettre du vernis à ongle et l'incitaient à participer... bientôt, ils vont aussi se mettre de l'eye-liner. Certes, ça pouvait être considéré comme une forme d'art pour certains, mais ce n'était pas le sien.
Il resta un moment silencieux à leur lancer un regard accusateur, puis poussa un soupir fatigué. Ça voulait dire oui, visiblement. Il ne toucha pas à la nourriture, il semblait s'en méfier. Même si Ino était dans leur camp, elle pouvait... l'empoisonner. Il préfère d'abord les observer et voir si Deidara ne montrait pas de signe d'intoxication. Il avait l'air cependant en forme, presque radieux.
Je ne sais pas. C'est encore en réflexion. C'est assez explicite, et ce serait assez simple une fois que nous aurons mis la main sur les secrets de la technique. À voir si on en trouve une autre d'ici là.
Oui, la tuer et la ressusciter. Il aurait sans doute préféré enfermer son âme dans un pantin de sa conception, mais cela prendrait du temps de trouver comment combiner sa technique secrète et la réincarnation des âmes. Il ne comptait pas faire d'Ino son esclave, de toutes façons, c'est elle qui lui donnera les secrets de l'Edo Tensei, elle connaîtra donc les mudras pour en briser le sort.
Il finit sa tasse de café avant de la poser sur la table. Deidara s'appliquait déjà à mettre du vernis sur les ongles d'Ino pendant qu'il développait ses propos. Contre toute attente, Sasori se saisit lui aussi d'un flacon de vernis et commença à se l'appliquer lui-même. C'était froid, une sensation inattendue. Il leva brièvement les yeux vers la blonde.
Hmm, tu as choisi violet, c'était la couleur de Kisame.
Mais... de quoi parlait-il ? Et pourquoi les deux garçons étaient aussi habiles ? C'est vrai, Sasori était un perfectionniste, il préférait donc se l'appliquait lui-même. Il avait un geste expert pour ne jamais déborder sur la peau. Il avait même l'air d'en avoir l'habitude et son expression était neutre comme si tout cela était normal pour lui. Après tout, chaque membre de l'Akatsuki avait une couleur de vernis à ongle différente, aussi... étrange cela puisse paraître pour une organisation criminelle.
Le violet représente la noblesse, la créativité et la sagesse... C'était Konan qui avait choisi nos couleurs. Je crois qu'elle nous a fait à tous une belle farce. J'ai le turquoise... l'amour, la bienveillance et l'empathie et Deidara le noir qui représente le mystère et les émotions négatives... Il lança un regard dépité à son partenaire. Franchement, on aurait dû échanger.
Qui l'eut cru qu'ils avaient au final, reçu une touche féminine. C'était donc ça, les conversations au sein de l'Akatsuki ? Sasori avait cessé de parler du plan pour se mettre à parler de signification de couleur et de maquillage, preuve qu'il n'était pas encore très bien réveillée. Shizune était la seule qui ne participait pas, elle les regardait d'un air... qui voulait en dire long. Elle lançait parfois des regards confus vers Ino qui avait eu l'air de parfaitement s'intégrer auprès de ces deux artistes meurtriers.
Non mais, je veux dire. Hidan avait quand même le vert, la couleur du calme et de la sérénité. On associe aussi le marron de Kakuzu à des sentiments positifs comme à de la violence... Ah oui, ces deux là. C'était le duo qui avait éliminé Azuma. Il ne savait pas qu'il s'agissait du maître d'Ino.
Combien de temps ça met pour sécher sur de vrais ongles ? J'ai l'habitude d'en appliquer sur du bois.


Sasori vous manipule en #D75F68
L'ambiance était légère, plus que dans leur ancien repaire de l'Akatsuki, c'était... il avait peur de mettre le mot agréable sur leur situation, parce qu'elle ne durerait pas. Ils sont tous sous une contrainte et une pression effroyable, il ne devait pas considérer cet endroit comme son foyer et ces moments comme des moments de partage. Son expérience de vie lui a appris à ne jamais tisser de liens. Cette perspective l'inquiéta et le replongea dans son état morose habituel avant que tout ne soit balayé de nouveau par une étrange proposition.
Qu'est-ce qu'ils... non, mais sérieusement ? Ils voulaient se mettre du vernis à ongle et l'incitaient à participer... bientôt, ils vont aussi se mettre de l'eye-liner. Certes, ça pouvait être considéré comme une forme d'art pour certains, mais ce n'était pas le sien.
Il resta un moment silencieux à leur lancer un regard accusateur, puis poussa un soupir fatigué. Ça voulait dire oui, visiblement. Il ne toucha pas à la nourriture, il semblait s'en méfier. Même si Ino était dans leur camp, elle pouvait... l'empoisonner. Il préfère d'abord les observer et voir si Deidara ne montrait pas de signe d'intoxication. Il avait l'air cependant en forme, presque radieux.
Je ne sais pas. C'est encore en réflexion. C'est assez explicite, et ce serait assez simple une fois que nous aurons mis la main sur les secrets de la technique. À voir si on en trouve une autre d'ici là.
Oui, la tuer et la ressusciter. Il aurait sans doute préféré enfermer son âme dans un pantin de sa conception, mais cela prendrait du temps de trouver comment combiner sa technique secrète et la réincarnation des âmes. Il ne comptait pas faire d'Ino son esclave, de toutes façons, c'est elle qui lui donnera les secrets de l'Edo Tensei, elle connaîtra donc les mudras pour en briser le sort.
Il finit sa tasse de café avant de la poser sur la table. Deidara s'appliquait déjà à mettre du vernis sur les ongles d'Ino pendant qu'il développait ses propos. Contre toute attente, Sasori se saisit lui aussi d'un flacon de vernis et commença à se l'appliquer lui-même. C'était froid, une sensation inattendue. Il leva brièvement les yeux vers la blonde.
Hmm, tu as choisi violet, c'était la couleur de Kisame.
Mais... de quoi parlait-il ? Et pourquoi les deux garçons étaient aussi habiles ? C'est vrai, Sasori était un perfectionniste, il préférait donc se l'appliquait lui-même. Il avait un geste expert pour ne jamais déborder sur la peau. Il avait même l'air d'en avoir l'habitude et son expression était neutre comme si tout cela était normal pour lui. Après tout, chaque membre de l'Akatsuki avait une couleur de vernis à ongle différente, aussi... étrange cela puisse paraître pour une organisation criminelle.
Le violet représente la noblesse, la créativité et la sagesse... C'était Konan qui avait choisi nos couleurs. Je crois qu'elle nous a fait à tous une belle farce. J'ai le turquoise... l'amour, la bienveillance et l'empathie et Deidara le noir qui représente le mystère et les émotions négatives... Il lança un regard dépité à son partenaire. Franchement, on aurait dû échanger.
Qui l'eut cru qu'ils avaient au final, reçu une touche féminine. C'était donc ça, les conversations au sein de l'Akatsuki ? Sasori avait cessé de parler du plan pour se mettre à parler de signification de couleur et de maquillage, preuve qu'il n'était pas encore très bien réveillée. Shizune était la seule qui ne participait pas, elle les regardait d'un air... qui voulait en dire long. Elle lançait parfois des regards confus vers Ino qui avait eu l'air de parfaitement s'intégrer auprès de ces deux artistes meurtriers.
Non mais, je veux dire. Hidan avait quand même le vert, la couleur du calme et de la sérénité. On associe aussi le marron de Kakuzu à des sentiments positifs comme à de la violence... Ah oui, ces deux là. C'était le duo qui avait éliminé Azuma. Il ne savait pas qu'il s'agissait du maître d'Ino.
Combien de temps ça met pour sécher sur de vrais ongles ? J'ai l'habitude d'en appliquer sur du bois.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 26.10.23 10:11

Deidara observa la scène avec un mélange d'amusement et de perplexité. Les interactions entre Sasori et Ino semblaient toujours tendues, mais c'était un défi auquel ils devaient faire face en tant qu' « équipe ». Il se rappela la fois où il avait rejoint l'Akatsuki, les tensions initiales entre lui et Sasori étaient également palpables, mais au fil du temps, ils avaient trouvé un équilibre, même s'il y avait toujours des frictions. Il prit une gorgée de son café, savourant l'arôme riche et réconfortant. Tout en écoutant la conversation entre Sasori et Ino, Deidara décida d'ajouter son grain de sel, comme à son habitude.
« Eh bien, Danna, si tu maîtrises vraiment cet Edo Tensei et que tu peux me ramener à la vie, j'espère que tu n'oublieras pas de me donner un coup de main pour refaire mon maquillage après l'explosion. Ce ne serait pas très artistique d'apparaître tout décoiffé, non ? »
Il cligna de l'œil de manière ludique, faisant référence à l'explosivité de ses œuvres d'art et à la possibilité que sa propre résurrection puisse nécessiter une petite retouche cosmétique. La plaisanterie avait pour but de détendre l'atmosphère, tout en reconnaissant le pouvoir mystérieux de Sasori. Deidara espérait ainsi insuffler un peu de légèreté dans la conversation, tout en sachant que leur entraînement du jour serait tout sauf léger. Bien que, en fin de compte depuis quand un entraînement commençait par une séance de maquillage hein ? Bonne question. De toute façon, il apprécia le petit déjeuner préparé par leur cadette. Il la trouvait plus intéressante que la brunette que son aîné avait ramené. C’était à peine si elle parlait, elle était toujours enfermée à accomplir ce que leur hôte à tous lui demandait. Un mouton, aucune personnalité. La Yamanaka était beaucoup plus amusante. D’où le fait, qu’il n’avait pas jeté un seul regard à l’assistante du Godaime. De la jalousie ? Pas du tout, pourquoi est-ce qu’il devrait être jaloux d’une femme qui était faible psychologiquement ? Evidemment, c’était une façon de se rassurer, et ce, depuis que Sasori ne l’avait pas reconnu et avait osé craché qu’il préférait la présence de l’Uchiha. Il y en avait que pour ce clan maudit… Rien que d’y penser, lui fit une erreur sur l’ongle de Ino. Une erreur qu’il corrigea vite avec du coton, comme si ce n’était rien. Du coup, c’était avec un plaisir qu’il couvrit les ongles de la plus jeune Kunoichi avec la couleur de Kisame.
Deidara leva un sourcil, amusé par le changement de conversation inattendu. Il observa Sasori avec un sourire taquin et l'air de quelqu'un qui s'apprête à partager une anecdote. Il ne s'attendait pas à ce que leur conversation prenne un tel tournant, mais il était intrigué par cette révélation sur les significations derrière les couleurs de vernis à ongles de l'Akatsuki. Alors que Sasori expliquait le choix du violet, Deidara ne put s'empêcher de sourire, imaginant Konan, la seule femme de l'organisation, orchestrant cette farce subtile. Il se rappela avoir vu Kisame avec des ongles violets lors de leurs réunions, sans jamais imaginer que cette couleur avait une signification précise.
« Eh bien, je suppose que c'est une manière pour Konan de nous montrer qu'au fond, nous avons tous une petite part de noblesse et de créativité en nous, hm ? »
Deidara ne se souciait pas vraiment de la signification des couleurs, mais il était bien conscient que chaque membre de l'Akatsuki avait une couleur de vernis à ongles différente. Pour lui, c'était un moyen de distinguer chaque membre, un peu comme des étiquettes colorées sur des boîtes de peinture. Il se rappela ensuite que sa couleur à lui était le noir, une teinte qui représentait le mystère et les émotions négatives. Il secoua la tête, feignant un air dépité.
« Le noir, vraiment ? Rien de mieux pour me représenter, hein ? » ajouta-t-il avec une pointe d'ironie. »
Puis, il adressa un regard complice à Sasori se foutant clairement du regard noir qu’il lui avait jeté. Après tout, c’était sa façon à lui de se « venger » de cette attitude. Comme ça, son homme, était jaloux de sa couleur hein ? C’était bon à savoir, une information dont il pourrait s’amuser.
« Mais finalement, j'aime bien le mystère. C'est un peu comme l'art explosif que je crée, un mélange d'émotions et de mystère. »
Deidara ne put s'empêcher de sourire en constatant que la discussion s'était détournée du plan et avait pris une direction beaucoup plus légère. Pour lui, c'était une occasion de se rapprocher de ses coéquipiers forcés (parce que même son partenariat avec Sasori était forcé de base), même si leurs personnalités et leurs compétences étaient bien différentes. Shizune, qui observait la scène d'un air dubitatif, semblait un peu perdue au milieu de cette conversation sur le vernis à ongles et la signification des couleurs. Cependant, Ino semblait parfaitement à l'aise dans cet échange, ce qui impressionna Deidara. Deidara ria doucement, appréciant le sens inattendu derrière le choix de leur couleur respective.
« Eh bien, le turquoise pour toi, l'amour, la bienveillance et l'empathie... Peut-être que Konan pensait que tu avais besoin de ces qualités pour adoucir un peu ton caractère de pierre, mon homme, hm ? »
Il jeta un coup d'œil à son propre vernis noir, un sourire en coin sur les lèvres. Il aimait l'idée que leurs couleurs de vernis à ongles étaient bien plus que de simples choix esthétiques, mais qu'elles révélaient des aspects profonds de leur personnalité. Quant à l'idée d'échanger les couleurs avec Sasori, Deidara haussa un sourcil, feignant l'indignation tout en peignant les ongles délicatement de la seconde blondinette de la planque.
« Ah non, Danna, tu ne voudrais quand même pas me priver du noir, cette couleur est essentielle pour mon art explosif. C'est le mystère qui rend mes créations si captivantes ! »
De là, il ne put s’empêcher de remarquer le regard noir de la jeune Yamanaka à la mention de Hidan et Kakuzu. De manière théâtrale, Dara, ne put s’empêcher de lui dire pour apaiser la tension sous-jacente :
« Sasori no Danna, tu as raison. Qui aurait cru qu'une organisation criminelle regrouperait autant de couleurs vives et de significations de couleur ? » Il fit un petit geste de la main pour souligner son point de vue. « Hidan avec le vert, le calme et la sérénité... c'est presque ironique, n'est-ce pas ? »
Il tourna son attention vers Shizune, la voyant observer leur conversation d'un air perplexe. « Ne t'inquiète pas, Shizune. Les débats sur les couleurs de vernis ne sont pas exactement une activité quotidienne chez nous. C’est même le premier.. Mon homme, est bavard quand il manque de sommeil, j’aime bien cette nouvelle facette de… Ok, j’ai compris je dis plus rien. »
Il voulait dire plus humain, mais il n’était pas certain qu’il ne se fasse pas empoisonné à nouveau ou alors que ses cordes vocales soient bloquées à nouveau. Faut dire que le marionnettiste de l’enfer lui avait fait vivre quelques expériences pas très agréables. Du coup, il décida de continuer à faire la main de Ino qui lui présenta la seconde. Puis, Deidara revint à la question pratique de Sasori. Prouvant au final, qu’il n’était pas effrayé par son aîné. « Combien de temps ça met pour sécher sur de vrais ongles ? Hmm, ça dépend du vernis, de la marque, et de la qualité. Mais en général, il faut quelques minutes pour qu'il sèche. Tu n’as qu’à souffler ou secouer ta main. Quelqu’un ici est doué en futon ici pour faire ça ? »
Oui se servir d’une nature de chakra pour sécher un vernis, n’était-ce pas une idée ingénieuse ? Sauf, que malheureusement, il faut croire que cela ne soit pas le cas puisqu’il allait apprendre qu’aucun d’eux possédait cette nature de chakra.. Enfin, qui sait ?

Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 26.10.23 11:24

Sasori, le marionnettiste, s'appliquait lui-même un vernis d'une manière très experte, démontrant qu'il était habitué à cette activité. Ino avait du mal à retenir un sourire alors qu'elle regardait la scène. Elle observa également Shizune, qui semblait incrédule face à la conversation sur les vernis à ongles. Ino comprenait que cette discussion puisse sembler étrange pour quelqu'un qui n'était pas habitué à l'excentricité des membres de l'Akatsuki. Enfin, en même temps, elle avait toujours rêvé de faire une séance maquillage avec les membres de son équipe, mais Shikamaru et Choji ont toujours refusé. Penser à eux, lui faisait mal. Ils lui manquaient terriblement. Elle se rendait compte de la bêtise qu’elle avait commis, mais au moins, elle avait apprit différentes choses qui pouvaient être essentielles pour leur survie et aussi à devenir plus forte. Elle ne pouvait pas toujours compter sur les hommes de son équipe pour la protéger. La jeune héritière du clan Yamanaka avait fait une promesse de pouvoir protéger ses deux frères de coeur, du mieux qu’elle pouvait. Même si, cela passait par faire « copinage » avec l’ennemi. Elle avait continué à disséquer et étudier avec Shizune en plus de travailler sur les parchemins. C’était vraiment compliqué… Car, sa plus grande faiblesse, était son manque de chakra. Le plus âgé lui avait bien donné une solution, mais elle n’était pas très friande de celle-ci. Comment ça la tuer ? Il pensait à son envie d’avoir des enfants ? Pas la peine de se poser la question, elle était certaine que non. Il ne semblait pas très porté sur les relations humaines tout court. En fait, ce n’était pas étonnant que la seule femme du groupe, lui ait donné cette couleur quand elle en connu les significations.
Lorsque Sasori mentionna les significations des couleurs de vernis des membres de l'Akatsuki, Ino écouta attentivement. Elle trouva intéressant que chaque couleur ait une signification particulière et que Konan, l'un des membres, ait choisi ces couleurs pour eux. Ino avait choisi le violet, une couleur qui représentait la noblesse, la créativité et la sagesse. Elle avait un sourire en coin en entendant Sasori dire que Konan avait peut-être joué un tour à l'équipe avec ces choix. Cependant, de ce qu’elle en avait apprit de l’échange avec Naruto grâce à Katsuyu c’était une femme qui semblait pleine de compassion, loyale et sage. La conversation sur les significations des couleurs de vernis à ongles prit une tournure plus profonde dans son esprit. Elle réfléchit un moment, laissant son esprit analytique prendre le dessus. Pour elle, chaque couleur avait une signification symbolique et pouvait refléter certains traits de personnalité ou des émotions profondes. Peut-être que Konan, en sage qu'elle était, avait choisi ces couleurs pour rappeler à chaque membre de l'Akatsuki leurs faiblesses et ce qu'il leur manquait. Elle prit la parole d'un ton réfléchi.
« Vous savez, je pense que Konan a attribué ces couleurs pour vous rappeler ce que vous aviez besoin de développer en vous-mêmes afin de ne pas être trop arrogants. Le violet, la noblesse, la créativité et la sagesse, peut-être que c'était une indication à encourager Kisame-san à cultiver sa sagesse intérieure et à rechercher la créativité dans ses techniques. Le noir, représentant le mystère et les émotions négatives, pourrait signifier qu'il est important pour Deidara-san de comprendre et maîtriser ses émotions les plus sombres pour atteindre son plein potentiel. »
Ino était désireuse de creuser davantage sa théorie sur les couleurs attribuées aux membres de l'Akatsuki. Elle se pencha légèrement en avant, son regard pétillant d'enthousiasme alors qu'elle partageait la suite de ses réflexions tout en prenant une gorgée de sa main libre, l’autre occupée à être entre les bons soins de Deidara.
« Turquoise, c'est une couleur vraiment intéressante, Sasori-san. L'amour, la bienveillance et l'empathie... Cela semble assez éloigné de l'image froide et impitoyable que tu projettes généralement, n'est-ce pas ? »
Ino, curieuse de connaître l'avis de ses coéquipiers sur la signification des couleurs de l'Akatsuki, se concentra un instant sur la couleur que Sasori avait attribuée à sa propre personne, le turquoise. Elle se pencha légèrement en avant, arborant un sourire taquin.
« Tu es l'un des membres les plus redoutables de l'Akatsuki, un tueur marionnettiste redoutable. C'est comme si Konan avait décidé de te rappeler les aspects humains que tu pourrais avoir perdus en devenant une marionnette vivante.. Mais peut-être que c'est là un rappel que, sous cette façade de marionnette, il y a toujours une part d'humanité. Peut-être que Konan t'a attribué le turquoise pour te rappeler que même les créations les plus mécaniques peuvent être guidées par la bienveillance et l'empathie. Et surtout, te rappeler à essayer de prendre soin et de mieux comprendre ton partenaire pour travailler ensemble, car si tu ne comprends plus l’essence de la psychologie humaine, alors tu ne peux pas affronter l’imprévisibilité ou aider au mieux ton partenaire au caractère explosif. »
A défaut de choisir un meilleur mot. Finalement, plus elle y pensait.. Plus, elle était certaine que c’était ça. S’il n’y avait pas d’amour dans ses pantins, elle redoutait qu’ils soient aussi meurtriers. Etre humain, n’était pas un défaut, c’était ne plus rien ressentir qui l’était. Car, c’est l’empathie qui forgeait des liens et permettait de devenir plus fort. C’était stupide, mais elle était certaine que Sasori pourrait devenir un adversaire encore plus redoutable s’il avait pour but de vraiment protéger ce qui lui était cher, mais c’était sûrement une notion bien trop compliquée ou idiote pour lui. Ino savait que Sasori était un homme complexe avec des couches de personnalité bien dissimulées qu’elle ne comprenait pas. Elle avait déjà eu l'occasion de discuter avec lui lors de leurs précédents cours, et elle sentait qu'il avait des côtés de lui que peu de gens avaient eu l'opportunité de découvrir. Mais, elle était persuadée que le seul qui pouvait ouvrir son coeur c’était le blond. Par contre, le fait qu’il mentionne deux noms.. La fit se crisper. Deux noms qu’elle détestait plus tout. D’une voix froide et glaciale.
« Le vert de Hidan, par exemple, symbolise le calme et la sérénité. Peut-être que Konan a choisi cette couleur pour lui rappeler de cultiver un esprit plus paisible, d'apprendre à gérer sa colère et sa folie pour être plus efficace. Dommage qu’il ne l’ait pas comprit, cela lui aurait évité d’être détruit par mon coéquipier et de pourrir au fond d’un trou. Quant à Kakuzu, si elle avait apprit qu’il avait utilisé la violence pour protéger son partenaire et s’était moins montré arrogant, alors je ne serais pas arrivée avec mes partenaires à le tuer. »
Elle ne montrait aucune compassion afin de parler de la disparition de leurs partenaires. Elle était froide.. Elle les haïssait. Comme Tobi et Madara qui l’ont forcé à combattre son maître.
« Je pense que j’aime vraiment le violet et le message derrière. »
Oui, elle préféra changer de sujet. Qu’importe le froid qu’elle venait de jeter en leur donnant l’information, mais après tout, c’est Sasori qui lui avait rappelé ce qu’ils étaient, comme elle leur rappelait indirectement, qu’elle était arrivé avec ses amis à aussi détruire des membres. Elle pouvait voir Shizune commençait à stresser, mais elle s’en foutait. Elle décida de revenir sur le sujet de l’Edo Tensei, tout en répondant avant à Deidara.
« Désolée, j’ai une nature Doton et Yang. Je ne peux pas aider. »
Puis, elle se tourna vers Sasori :
« Pour les secrets de l’Edo Tensei… Ne me dis pas que tu veux approcher Madara ou Obito, alors que tu m’as dit que tu ne voulais pas affronter un Zetsu.. Alors, je ne vois qu’une autre explication… Il y a donc une autre personne qui pourrait la connaître n’est-ce pas ? Je n’en vois pas des masses… Excepté… » Elle n’eut pas le temps de finir, qu’un gros claquement de doigts agita la table et..
« NON !! C’est ce maudit serpent c’est ça ?? »
Deidara s’était levé. Ino fut surprise par sa réaction, mais bon elle ne connaissait pas les sentiments « haineux » du blond envers Orochimaru, mais cela répondait au moins à sa question. Mais, ce dernier se rassit pour dire tout en reprenant le vernis de Ino.
« Et le plan c’est quoi, mon homme ? Lui demander gentiment les secrets, hmm ? »
Comme ça, il était redevenu calme ? Elle ne comprenait plus rien.
« L’avantage, c’est qu’il n’a pas tout son chakra si ? »

Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 26.10.23 16:26
L'ambiance était détendue, le sujet léger. Tout le monde passait un bon moment, et même l'air habituellement neutre de Sasori laissait apparaître un discret sourire en coin. Il finissait sa deuxième main tandis que Deidara n'en avait même pas terminé une. Sa technique était aussi précise, rapide et experte que lorsqu'il recoud un corps, il aime travailler ses gestes jusqu'à ce qu'ils soient parfaits.
Ça parlait d'Edo Tensei, de refaire son maquillage, n'importe quoi... Pour quoi tout le monde s'inquiète à ce point de son paraître ? Ils ne s'en sont pas encore détachés contrairement de lui qui pouvait changer de corps et de pantins à sa guise. Adoptant diverses identités comme celle de Hiruko. Pourtant, même s'il affirme ne pas s'en soucier, il a lui-même recréer une réplique identique à son corps humain... et il ne peut pas nier que c'est celle qu'il préfère. Les gens peuvent donc bien s'attacher à une certaine apparence plus qu'à d'autres et il n'y fait pas exception.
Amour, bienveillance, empathie. Trois mots qu'il ne voyait pas non plus affublés à Deidara, mais ils lui allaient bien mieux qu'à lui. Le noir ? Pour cet être si solaire ? Incompatible. Il n'y a pas de mystère à chercher dans ses pétards qui font du bruit, ni d'émotions négatives. Il s'amuse comme un fou à exploser diverses choses. C'est plutôt à lui qui est morose et déprimé que devrait revenir cette couleur.
Et non ! Il n'est pas bavard parce qu'il manque de sommeil ! Il essaye de le faire passer pour quelqu'un de peu sérieux ?! Il lui répondit par un énième regard noir, encore sans effet.
Il déclina silencieusement la proposition du fûton. Il ne laissera personne utiliser une technique ninja contre lui, même pour une action aussi trivial. Il préfère encore secouer sa main et souffler dessus... et c'est ce qu'il fit. Tout doucement, pour ne pas gâcher son vernis encore frais. La composition en kératine d'un ongle absorbe moins bien ce genre de produit que les pores d'un bois encore vierge de traitements. Il souhaitait néanmoins la réponse à cette question. C'était un habile moyen de récolter des informations, bien joué Deidara. Il savait déjà que Shizune ne s'était pas entraînée aux natures élémentaires de chakra et c'est bien normal. C'est une facette du ninjutsu extrêmement complexe qui met du temps à travailler, surtout lorsque l'on possède déjà un style de combat efficace et défini. C'est comme lui qui utilise d'autres affinités élémentaires via sa collection. Certes, il a quelques notions de Doton comme sa grand-mère de par sa curiosité naturelle, mais il n'a pas cherché à découvrir sa seconde affinité élémentaire. La douce ironie de la situation est qu'elle a de grandes chances d'être fûton au vu de ses origines.
Ino était à l'aise dans cette discussion des plus... féminines. Il l'écoutait alors qu'elle développait sa théorie sur les couleurs qui leurs avaient été attribuées par Konan. Des vertus à développer. Il comprit immédiatement ce qu'elle insinuait par cela et ce que ça impliquait et alors qu'il finissait de sécher sa seconde main, il commençait à sentir un malaise s'insinuer en lui.
Kisame devait cultiver sa sagesse... à la rigueur bien que le requin soit un des rares membres ayant les pieds sur terre dans cette organisation. L'apprentissage des émotions négatives par Deidara pourrait, à la rigueur, le rendre moins naïf ce qui serait une bonne chose, effectivement.
Mais il la voyait venir.
Lui.
Amour, bienveillance et empathie. Les trois mots qu'il a rayés de sa liste il y a de cela presque une trentaine d'années. Et, tandis que la blonde lui adressait un sourire taquin, le sien, en revanche, s'effaça. Et plus son discours avançait, plus on pouvait sentir la vie quitter son regard. C'est comme si la simple évocation de sa personne et de ses sentiments provoquait chez lui un mécanisme de défense. Il figeait ses traits et gommait ses émotions pour renvoyer l'image d'une marionnette sans âme.
Une telle réaction ne peut être induite que par de la peur. Peur de quoi ?
Il n'avait pas peur, il ne ressentait rien. Il a tué ses émotions le jour où il a changé son corps à jamais, c'est ce qu'il se répète. Amour, bienveillance et empathie. Trois concepts qui n'ont pas leurs places dans un monde shinobi rongé par la guerre. Amour, bienveillance et empathie. Trois émotions qui ne peuvent l'aider, au contraire, elles tirent vers le bas. Amour, bienveillance et empathie. Trois sensations qu'il ne devrait jamais chercher à retrouver. Elles sont d o u l o u r e u s e s.
Et sans s'en rendre compte, son regard s'était petit à petit abaissé sur sa tasse à café, vide comme son âme, qu'il venait de saisir, il était absent. Il n'écoutait plus rien autour de lui, pas sa remarque envers Hidan et Kakuzu, bien qu'il ressente sa véhémence à leur égard. Il n'a pas réagi non plus, alors qu'il aurait dû lorsqu'elle avait mentionné avoir un chakra de nature doton et donc, un moyen de s'enfuir d'ici. Le yang était une évidence, c'était le chakra qui manipule la vitalité.
Amour, bienveillance et empathie. Trois entités qui hantent désormais son esprit. Muré dans le silence, replongé dans son traumatisme d'enfance. Bien qu'il soit toujours statufié, sa faiblesse apparente était évidente, il apparaissait aussi fragile que ce soir-là. Et il n'y a pas plus dangereux qu'un animal acculé. Ça allait très mal se passer. Qui l'eut cru qu'une simple évocation de ces concepts puisse le toucher autant ?
Il posa sa tasse et se leva brusquement, ces deux mains sur la table. Il venait de couper la discussion sur son ex-partenaire pour répondre d'un ton sec.
Il n'y a pas que lui. Il voulait parler de Kabuto et de Tobirama et Deidara le savait pertinemment, mais il ne le fera pas devant les filles. Il voulut expliquer davantage son plan, comme à son habitude toujours aussi pointilleux et détaillé à ce sujet, mais plus aucun son ne sortait de sa bouche.
Il se sentait... vraiment mal. Il n'aimait pas être dans une situation d'inconfort. Il ne contrôlait plus la situation, ni le fil de la discussion.
Il était pris d'une furieuse envie de s'enfermer dans son atelier, un endroit où ce genre de réflexions n'ont pas leurs places. Il devait vraiment supprimer ce corps humain au plus vite. Oui. Il allait s'y mettre dès maintenant. Il devait se mettre à sa confection dès aujourd'hui. Il doit penser à autre chose. Chasser ça. En urgence.
Il devait récupérer la main mise sur ce qui était en train de se passer. Il agit comme ces animaux qui, conscient de leurs faiblesses, voulaient se montrer plus gros qu'ils ne le sont.
Son ton était acerbe et ses mots, blessants au possible.
Hidan et Kakuzu feraient d'excellents alliés. Le premier à un pouvoir qui pourrait être extrêmement intéressant pour se débarrasser de nos ennemis, mais il est incontrôlable. Il ne resterait pas sagement en retrait le temps que nous collections du sang. Et puis, il serait assez stupide pour adhérer aux idées de Madara et apprécier ce monde de chaos et de destruction perpétuel. Kakuzu n'a pas d'allégeance, mais il est le seul qui a connu Madara de son vivant et ses informations pourraient se révéler utiles, sans parler de ses capacités au combat.
Il fusilla Ino du regard, on sentait clairement toutes ses intentions meurtrières à son égard, c'est à cause d'elle qu'il se sentait ainsi, elle était à l'origine du problème. Pas lui. Ni ses insécurités. C'était sa faute à elle.
Tu seras amené à travailler avec des gens que tu exècres. Il n'y a pas plus hypocrite que le genre humain. Tu es agacé par la seule évocation de leurs noms, mais tu nous parles à nous, comme si de rien n'était. Nous aurions pu faire bien pire. Je te garantis que si j'étais tombé sur ton sensei et qu'il aurait eu un jutsu qui m'intéressait et qui n'est pas encore dans ma collection... il aurait fini en tant que pantin désarticulé. De même, Deidara se serait fait une joie de le transformer en bombe humaine et il l'aurait fait exploser avec un grand sourire sans se soucier de ce qu'il a pu représenter pour toi.
Tu dois supprimer tout tes sentiments, c'est ce qui vous rends tous stupides.
Il passa à tour de rôle en les pointant chacun du doigts en finissant par Deidara.
Contrairement à vous, je n'ai aucuns liens et je ne risque pas d'en tisser. Vous pouvez tous mourir à tour de rôle, tant que vous servez mes plans : Je m'en fou. Je ne ressentirais rien.
Il était dans une colère noire, si soudaine. Il ne cherchait qu'à les blesser tout en se persuadant que ce qu'il disait était la vérité. Elle lui avait dit d'être moins effrayant pour se faire apprécier lui et son art. Il faisait encore une fois tout le contraire.
C'est alors que Shizune se leva à son tour de cette table. Elle, contrairement au marionnettiste, était emplie d'empathie et surtout envers Ino qu'elle souhaitait protéger. Elle prenait sa défense. La situation partait en live de bon matin.
Tu parles beaucoup, mais je sais très bien ce qui s'est passé pendant ton combat contre Sakura. Tu dis n'avoir aucuns liens, mais tu t'es laissé faire pour ne pas tuer ta grand-mère. Tu n'as pas perdu ce jour-là, c'était un suicide. Alors tu es mal placé pour lui demander de couper tous les siens !
La malheureuse, que venait-elle de faire ? Le regard de Shizune était pourtant confiant et remplit de ressentiments envers celui qui venait de blesser son amie. Elle avait lu tous les rapports, elle avait eu le compte-rendu détaillé de Sakura. Il est vrai qu'il s'agissait là d'une décision inattendue de la part d'un membre de l'Akatsuki. Surtout venant de celui qui a rejeté son humanité.
Et, contre toute attente, il ne la tua pas. Il restait figé dans une exclamation de surprise. Il ne pensait pas que quelqu'un prendrait la parole pour lui répondre, du moins, pas comme ça. Pas en l'ébranlant de nouveau.
Ce n'est pas un lien !! C'est plus compliqué que ça !!
C'est quoi alors ?!
Il avait ces flashes de mémoires. Ce n'était pas tant la présence de sa grand-mère, le dernier lien qui le reliait à son passé qu'à la vision de ses parents. De sentir leurs âmes à travers ces marionnettes et de leur dernière étreinte, mortelle et pourtant...
Il recula d'un pas vers l'entrée et se saisit de la poignée.
Il allait fuir.
S'en est trop. Trop, trop, trop.
Il claqua la porte derrière lui.

Sasori vous manipule en #D75F68
Ça parlait d'Edo Tensei, de refaire son maquillage, n'importe quoi... Pour quoi tout le monde s'inquiète à ce point de son paraître ? Ils ne s'en sont pas encore détachés contrairement de lui qui pouvait changer de corps et de pantins à sa guise. Adoptant diverses identités comme celle de Hiruko. Pourtant, même s'il affirme ne pas s'en soucier, il a lui-même recréer une réplique identique à son corps humain... et il ne peut pas nier que c'est celle qu'il préfère. Les gens peuvent donc bien s'attacher à une certaine apparence plus qu'à d'autres et il n'y fait pas exception.
Amour, bienveillance, empathie. Trois mots qu'il ne voyait pas non plus affublés à Deidara, mais ils lui allaient bien mieux qu'à lui. Le noir ? Pour cet être si solaire ? Incompatible. Il n'y a pas de mystère à chercher dans ses pétards qui font du bruit, ni d'émotions négatives. Il s'amuse comme un fou à exploser diverses choses. C'est plutôt à lui qui est morose et déprimé que devrait revenir cette couleur.
Et non ! Il n'est pas bavard parce qu'il manque de sommeil ! Il essaye de le faire passer pour quelqu'un de peu sérieux ?! Il lui répondit par un énième regard noir, encore sans effet.
Il déclina silencieusement la proposition du fûton. Il ne laissera personne utiliser une technique ninja contre lui, même pour une action aussi trivial. Il préfère encore secouer sa main et souffler dessus... et c'est ce qu'il fit. Tout doucement, pour ne pas gâcher son vernis encore frais. La composition en kératine d'un ongle absorbe moins bien ce genre de produit que les pores d'un bois encore vierge de traitements. Il souhaitait néanmoins la réponse à cette question. C'était un habile moyen de récolter des informations, bien joué Deidara. Il savait déjà que Shizune ne s'était pas entraînée aux natures élémentaires de chakra et c'est bien normal. C'est une facette du ninjutsu extrêmement complexe qui met du temps à travailler, surtout lorsque l'on possède déjà un style de combat efficace et défini. C'est comme lui qui utilise d'autres affinités élémentaires via sa collection. Certes, il a quelques notions de Doton comme sa grand-mère de par sa curiosité naturelle, mais il n'a pas cherché à découvrir sa seconde affinité élémentaire. La douce ironie de la situation est qu'elle a de grandes chances d'être fûton au vu de ses origines.
Ino était à l'aise dans cette discussion des plus... féminines. Il l'écoutait alors qu'elle développait sa théorie sur les couleurs qui leurs avaient été attribuées par Konan. Des vertus à développer. Il comprit immédiatement ce qu'elle insinuait par cela et ce que ça impliquait et alors qu'il finissait de sécher sa seconde main, il commençait à sentir un malaise s'insinuer en lui.
Kisame devait cultiver sa sagesse... à la rigueur bien que le requin soit un des rares membres ayant les pieds sur terre dans cette organisation. L'apprentissage des émotions négatives par Deidara pourrait, à la rigueur, le rendre moins naïf ce qui serait une bonne chose, effectivement.
Mais il la voyait venir.
Lui.
Amour, bienveillance et empathie. Les trois mots qu'il a rayés de sa liste il y a de cela presque une trentaine d'années. Et, tandis que la blonde lui adressait un sourire taquin, le sien, en revanche, s'effaça. Et plus son discours avançait, plus on pouvait sentir la vie quitter son regard. C'est comme si la simple évocation de sa personne et de ses sentiments provoquait chez lui un mécanisme de défense. Il figeait ses traits et gommait ses émotions pour renvoyer l'image d'une marionnette sans âme.
Une telle réaction ne peut être induite que par de la peur. Peur de quoi ?
Il n'avait pas peur, il ne ressentait rien. Il a tué ses émotions le jour où il a changé son corps à jamais, c'est ce qu'il se répète. Amour, bienveillance et empathie. Trois concepts qui n'ont pas leurs places dans un monde shinobi rongé par la guerre. Amour, bienveillance et empathie. Trois émotions qui ne peuvent l'aider, au contraire, elles tirent vers le bas. Amour, bienveillance et empathie. Trois sensations qu'il ne devrait jamais chercher à retrouver. Elles sont d o u l o u r e u s e s.
Et sans s'en rendre compte, son regard s'était petit à petit abaissé sur sa tasse à café, vide comme son âme, qu'il venait de saisir, il était absent. Il n'écoutait plus rien autour de lui, pas sa remarque envers Hidan et Kakuzu, bien qu'il ressente sa véhémence à leur égard. Il n'a pas réagi non plus, alors qu'il aurait dû lorsqu'elle avait mentionné avoir un chakra de nature doton et donc, un moyen de s'enfuir d'ici. Le yang était une évidence, c'était le chakra qui manipule la vitalité.
Amour, bienveillance et empathie. Trois entités qui hantent désormais son esprit. Muré dans le silence, replongé dans son traumatisme d'enfance. Bien qu'il soit toujours statufié, sa faiblesse apparente était évidente, il apparaissait aussi fragile que ce soir-là. Et il n'y a pas plus dangereux qu'un animal acculé. Ça allait très mal se passer. Qui l'eut cru qu'une simple évocation de ces concepts puisse le toucher autant ?
Il posa sa tasse et se leva brusquement, ces deux mains sur la table. Il venait de couper la discussion sur son ex-partenaire pour répondre d'un ton sec.
Il n'y a pas que lui. Il voulait parler de Kabuto et de Tobirama et Deidara le savait pertinemment, mais il ne le fera pas devant les filles. Il voulut expliquer davantage son plan, comme à son habitude toujours aussi pointilleux et détaillé à ce sujet, mais plus aucun son ne sortait de sa bouche.
Il se sentait... vraiment mal. Il n'aimait pas être dans une situation d'inconfort. Il ne contrôlait plus la situation, ni le fil de la discussion.
Il était pris d'une furieuse envie de s'enfermer dans son atelier, un endroit où ce genre de réflexions n'ont pas leurs places. Il devait vraiment supprimer ce corps humain au plus vite. Oui. Il allait s'y mettre dès maintenant. Il devait se mettre à sa confection dès aujourd'hui. Il doit penser à autre chose. Chasser ça. En urgence.
Il devait récupérer la main mise sur ce qui était en train de se passer. Il agit comme ces animaux qui, conscient de leurs faiblesses, voulaient se montrer plus gros qu'ils ne le sont.
Son ton était acerbe et ses mots, blessants au possible.
Hidan et Kakuzu feraient d'excellents alliés. Le premier à un pouvoir qui pourrait être extrêmement intéressant pour se débarrasser de nos ennemis, mais il est incontrôlable. Il ne resterait pas sagement en retrait le temps que nous collections du sang. Et puis, il serait assez stupide pour adhérer aux idées de Madara et apprécier ce monde de chaos et de destruction perpétuel. Kakuzu n'a pas d'allégeance, mais il est le seul qui a connu Madara de son vivant et ses informations pourraient se révéler utiles, sans parler de ses capacités au combat.
Il fusilla Ino du regard, on sentait clairement toutes ses intentions meurtrières à son égard, c'est à cause d'elle qu'il se sentait ainsi, elle était à l'origine du problème. Pas lui. Ni ses insécurités. C'était sa faute à elle.
Tu seras amené à travailler avec des gens que tu exècres. Il n'y a pas plus hypocrite que le genre humain. Tu es agacé par la seule évocation de leurs noms, mais tu nous parles à nous, comme si de rien n'était. Nous aurions pu faire bien pire. Je te garantis que si j'étais tombé sur ton sensei et qu'il aurait eu un jutsu qui m'intéressait et qui n'est pas encore dans ma collection... il aurait fini en tant que pantin désarticulé. De même, Deidara se serait fait une joie de le transformer en bombe humaine et il l'aurait fait exploser avec un grand sourire sans se soucier de ce qu'il a pu représenter pour toi.
Tu dois supprimer tout tes sentiments, c'est ce qui vous rends tous stupides.
Il passa à tour de rôle en les pointant chacun du doigts en finissant par Deidara.
Contrairement à vous, je n'ai aucuns liens et je ne risque pas d'en tisser. Vous pouvez tous mourir à tour de rôle, tant que vous servez mes plans : Je m'en fou. Je ne ressentirais rien.
Il était dans une colère noire, si soudaine. Il ne cherchait qu'à les blesser tout en se persuadant que ce qu'il disait était la vérité. Elle lui avait dit d'être moins effrayant pour se faire apprécier lui et son art. Il faisait encore une fois tout le contraire.
C'est alors que Shizune se leva à son tour de cette table. Elle, contrairement au marionnettiste, était emplie d'empathie et surtout envers Ino qu'elle souhaitait protéger. Elle prenait sa défense. La situation partait en live de bon matin.
Tu parles beaucoup, mais je sais très bien ce qui s'est passé pendant ton combat contre Sakura. Tu dis n'avoir aucuns liens, mais tu t'es laissé faire pour ne pas tuer ta grand-mère. Tu n'as pas perdu ce jour-là, c'était un suicide. Alors tu es mal placé pour lui demander de couper tous les siens !
La malheureuse, que venait-elle de faire ? Le regard de Shizune était pourtant confiant et remplit de ressentiments envers celui qui venait de blesser son amie. Elle avait lu tous les rapports, elle avait eu le compte-rendu détaillé de Sakura. Il est vrai qu'il s'agissait là d'une décision inattendue de la part d'un membre de l'Akatsuki. Surtout venant de celui qui a rejeté son humanité.
Et, contre toute attente, il ne la tua pas. Il restait figé dans une exclamation de surprise. Il ne pensait pas que quelqu'un prendrait la parole pour lui répondre, du moins, pas comme ça. Pas en l'ébranlant de nouveau.
Ce n'est pas un lien !! C'est plus compliqué que ça !!
C'est quoi alors ?!
Il avait ces flashes de mémoires. Ce n'était pas tant la présence de sa grand-mère, le dernier lien qui le reliait à son passé qu'à la vision de ses parents. De sentir leurs âmes à travers ces marionnettes et de leur dernière étreinte, mortelle et pourtant...
Il recula d'un pas vers l'entrée et se saisit de la poignée.
Il allait fuir.
S'en est trop. Trop, trop, trop.
Il claqua la porte derrière lui.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 26.10.23 18:40

Alors que Shizune se leva pour défendre Ino et confronter Sasori, cette dernière était partagée entre le besoin de réagir et la surprise de la situation. Elle avait appris à garder son calme et à gérer les situations tendues en tant que membre de l'ANBU, mais la réaction de Sasori la prenait au dépourvu. Les paroles de Shizune semblaient toucher une corde sensible chez Sasori. Elle mentionna son combat contre Sakura, où il avait clairement choisi de ne pas tuer sa grand-mère, ce qui, d'une certaine manière, allait à l'encontre de ses affirmations selon lesquelles il n'avait aucun lien. Ino réalisa avec surprise que, malgré son apparence imperturbable et ses actes cruels, Sasori était peut-être plus complexe qu'il ne voulait le laisser paraître.
Ino observa Shizune, espérant que sa tentative de médiation aiderait à apaiser les tensions. Elle ne voulait pas que les choses dégénèrent davantage. Elle comprit que Sasori cherchait peut-être à se protéger, mais elle était convaincue qu'il y avait encore un être humain en lui, malgré toutes ses transformations en marionnette.
Ino ressentit un mélange complexe d'émotions envers Sasori. Elle comprenait ses sentiments de trahison, de perte et d'inconfort, mais elle ne pouvait s'empêcher de ressentir également de la peine pour lui. Peut-être qu'il ne voulait pas admettre les liens qu'il conservait au fond de lui, même s'il les niait de toutes ses forces. Elle le regarda s'éloigner, claquer la porte derrière lui, un geste qui semblait symboliser son refus de faire face à ses propres émotions.
« Shizune tu as raison, » dit Ino doucement après le départ de Sasori. « Il est difficile de couper tous les liens, surtout ceux qui sont si profondément ancrés en nous. Même si nous essayons de nous convaincre du contraire, les souvenirs, les relations et les expériences restent avec nous, que nous le voulions ou non. »
Bien qu’elle ne parlait à personne en particulier.. Elle avait été blessée par les paroles du marionnettiste, elle n’allait pas dire le contraire. Mais, elle savait aussi qu’en la présence de Deidara, ses paroles pourraient être répétées. Naruto et Sasuke étaient toujours liés, elle en était persuadée.. Elle soupira, ses pensées se tournant vers Sasori. « Je pense que Sasori-san est effrayé. Effrayé de s'ouvrir à nouveau, de ressentir des émotions qu'il a peut-être considérées comme des faiblesses par le passé. C'est peut-être pour cela qu'il réagit de cette manière, en essayant de nier tout ce qui le rattache au monde humain. »
Ino se tourna vers Shizune, lui adressant un regard reconnaissant. « Merci, Shizune. Tu as eu le courage de lui tenir tête, même si c'était risqué. »
Ino se sentit un grand soulagement lorsque Shizune intervint pour apaiser la situation avec Sasori. Elle était profondément reconnaissante envers sa coéquipière pour avoir agi aussi courageusement. Ino ne put s'empêcher de laisser échapper un soupir de soulagement. Elle avait failli dire quelque chose qui aurait pu aggraver la situation, et Shizune avait été la voix de la raison qui les avait empêchés de sombrer davantage dans le conflit.
Sans hésitation, Ino se tourna vers Shizune et la serra brièvement dans ses bras pour exprimer sa gratitude. Elle n'avait peut-être pas les mots pour le dire, mais son étreinte chaleureuse en disait long sur sa reconnaissance. Cependant, la tension qui régnait dans la pièce était loin d'être dissipée. Deidara, resté silencieux jusqu'à présent, se leva et fit signe à Ino de le suivre, indiquant clairement qu'il était temps de commencer l'entraînement. Ino hocha la tête, se préparant mentalement à passer à l'étape suivante.
Ils se dirigèrent vers la salle d'entraînement, où Shizune les rejoignit. La séance d'entraînement commença avec des exercices de taijutsu. Ino suivit les conseils de Shizune pour perfectionner ses techniques de senbons, mais elle savait que le véritable défi était de s'entraîner au corps à corps avec Deidara. Lorsque les premiers coups furent échangés, Ino se rendit compte à quel point Deidara était puissant. Chacun de ses mouvements semblait calculé, et son agilité dépassait de loin celle d'Ino. Les échanges étaient rapides, presque comme une danse, mais une danse intense et brutale.
Ino se défendit du mieux qu'elle put, mais elle ne pouvait s'empêcher de ressentir la force derrière les coups de Deidara. Ses frappes étaient précises et puissantes, et Ino sentait chaque impact résonner à travers son corps. Shizune était là pour la guider et la soigner au fur et à mesure, mais il était clair que Deidara était bien plus avancé dans les arts du combat rapproché qu’elle avait pensé. Elle était heureuse que son maître n’ait pas rencontré cet homme.. Mais au moins, son sensei n’aurait pas souffert de cette façon.
Chaque coup était un défi pour Ino, chaque parade et contre-attaque étaient une opportunité d'apprendre. Elle observait attentivement les mouvements de Deidara, cherchant à comprendre sa technique et à s'améliorer. La sueur perlait sur son front, mais elle était déterminée à persévérer.
Deidara, de son côté, ne montrait aucun signe de pitié. Ses coups étaient féroces, mais il semblait également conscient de ne pas blesser gravement Ino. Il cherchait plutôt à la pousser à se surpasser, à la provoquer à améliorer sa défense et sa vitesse.
Les minutes s'écoulèrent, et l'entraînement se poursuivit. Ino se sentait épuisée, mais elle était déterminée à continuer. Chaque coup, chaque parade, chaque mouvement l'amenait un peu plus près de la maîtrise de ses compétences en taijutsu. Elle savait que la route serait longue, mais elle était prête à relever le défi.
Ino avait donné le meilleur d'elle-même pendant l'entraînement matinal, mais les capacités de Deidara en taijutsu étaient indéniables. Chaque coup porté par l'artificier était un défi auquel elle avait tenté de répondre avec toute la résolution dont elle était capable. Cependant, la différence de compétence était évidente, et elle se retrouva finalement à genoux, épuisée, crachant du sang à cause des coups qu'elle avait encaissés.
Deidara retira doucement les senbons qui étaient plantés en lui, soulignant une fois de plus son talent dans l'art du combat rapproché. Ino avait réussi à en planter quelques-uns, mais pas sur les points de Tenkutsu, laissant la preuve de la maîtrise de Deidara sur la situation. Il avait su gérer la confrontation de manière à la pousser à se surpasser, tout en restant prudent pour ne pas la blesser gravement. Shizune était présente pour la soutenir, l'encourageant malgré sa défaite apparente. Elle la félicita pour ses efforts et son courage, rappelant à Ino que l'entraînement était avant tout une occasion d'apprendre et de progresser. Ino hocha la tête timidement, reconnaissant le soutien de sa coéquipière.
Tandis qu'elle récupérait, elle finit par se tourner vers Deidara, le visage en sueur et encore essoufflée. Sa voix était faible, mais elle parvint à lui poser la question qu'elle avait en tête. « Est-ce que tu vas retrouver Sasori-san ? »
Ino se souciait de la situation tendue qui avait éclaté plus tôt, malgré l’animosité, mais elle espérait ne pas avoir mis en danger Shizune. Elle s’était excusée mentalement. Peut-être qu’elle avait finit par tout ruiner, pourtant, elle n’avait pas dit ça par méchanceté au départ, excepté pour Hidan et Kakuzu. Elle attendit la réponse de l'artificier avec une certaine appréhension, espérant que les deux coéquipiers pourraient trouver un terrain d'entente malgré leurs divergences. Une fois qu’elle eut sa réponse et qu’il quitta la pièce, elle soupira et se laissa aller contre Shizune.
« Pardon, Shizune.. Mais, je n’abandonne pas.. Je suis sûre que nous pourrons rejoindre Konoha. »

Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 26.10.23 22:33

L'artificier resta silencieux un moment, essayant de comprendre ce que cela signifiait pour son partenaire. L'immortalité était un concept fondamental pour Sasori, et cela avait été l'une des motivations derrière ses expérimentations et sa maîtrise des marionnettes. Il ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui avait poussé Sasori à prendre une telle décision, si radicalement différente de sa philosophie habituelle.
En fin de compte, Deidara se contenta de se dire mentalement : « Je ne savais pas que Sasori pensait ainsi. L'immortalité était sa quête ultime. » Il était intrigué par cette révélation et savait que cela pourrait changer la dynamique de leur équipe. Il se demandait si cette prise de conscience influencerait les actions et les choix de Sasori à l'avenir. C'était un aspect nouveau et inattendu de son partenaire, et Deidara se sentait curieux de découvrir ce que cela signifiait pour leur équipe et pour leur mission au sein de l'Akatsuki.
Les paroles d'Ino résonnèrent dans l'esprit de Deidara, révélant une perspective différente de celle qu'il avait sur les liens. Il avait toujours prétendu ne pas avoir de liens, se considérant comme un être solitaire, libre des contraintes des relations interpersonnelles. Mais Ino avait touché un point sensible. Il s'était inquiété pour Tobi, s'était soucié de son sort, et aujourd'hui, il regrettait profondément ce sentiment d'inquiétude. Un sentiment de frustration l'envahit. Il se sentait pris au piège entre sa volonté farouche d'être indépendant, de ne pas laisser les émotions le lier, et ce sentiment d'inquiétude qu'il avait ressenti pour Tobi. C'était un conflit intérieur, un dilemme entre son désir de liberté et la réalité de ses émotions.
Deidara, malgré son inquiétude intérieure et son introspection, montra une nouvelle détermination lorsqu'ils se dirigèrent vers la salle d'entraînement. L'atmosphère était chargée d'une énergie tendue alors qu'il se préparait à s'entraîner avec Ino. Son regard, d'habitude tranquille et désinvolte, se transforma en une lueur intense d'anticipation. Il était prêt à se donner à fond, à tester les limites de ses compétences et de celles d'Ino. Le combat débuta avec une série d'échanges rapides. Ino, armée de ses senbons, tenta de se défendre contre les assauts de Deidara. Cependant, son partenaire n'était pas disposé à lui faire de cadeaux. Ses mouvements étaient précis, rapides et puissants, chaque coup portant l'intention de tester les compétences de la jeune kunoichi.
Deidara ne ménagea pas ses attaques, cherchant à pousser Ino à ses limites. Il l'obligea à se déplacer constamment pour esquiver ses coups, testant sa vitesse et son agilité. À plusieurs reprises, il sembla qu'elle allait trébucher sous la pression, mais elle parvint à se maintenir sur ses pieds, résolue à ne pas céder. Pendant le combat, l’artificier marqua une pause, permettant à Ino de se relever. Il observa attentivement ses mouvements, évaluant sa posture et sa concentration. Il était clair qu'il ne la sous-estimait pas, reconnaissant sa détermination à continuer malgré les coups qu'elle avait encaissés.
Cependant, l'agilité et la rapidité de Deidara étaient difficiles à égaler. Il utilisait sa maîtrise des mudras et son expérience pour anticiper les mouvements d'Ino. À un moment donné, il la désarma habilement, faisant voler les senbons hors de sa main. Ino se retrouva momentanément désarmée, mais elle ne se laissa pas abattre. Elle tenta une série de coups de poing et de coups de pied, montrant sa détermination à continuer le combat malgré l'adversité.
Le combat continuait, chaque échange devenant de plus en plus intense. Ino se montra courageuse, cherchant des ouvertures dans la défense de Deidara, mais il était évident que son partenaire était un adversaire redoutable. À un moment donné, l’artificier utilisa son art explosif pour créer une diversion, éblouissant temporairement Ino. Profitant de cet instant de confusion, il la désarma à nouveau, la contraignant à un corps à corps. Ino se défendit avec vaillance, utilisant des techniques de taijutsu pour contrer les attaques du benjamin de l’Akatsuki. Malgré son courage, elle finit par être submergée par la force et la vitesse de son partenaire. Un genou à terre, elle cracha du sang, signe de l'épuisement et de l'impact des coups qu'elle avait encaissés.
Deidara s'arrêta, retirant quelques senbons de son propre corps avant de s'approcher d'Ino. Il semblait mélanger l'inquiétude et la satisfaction. « Tu as bien tenu, Ino. Mais tu as énormément de travail. » Sa voix était respectueuse, reconnaissant l'effort qu'elle avait fourni malgré le résultat du combat.
La scène était intense, marquée par l'effort physique et la détermination de chacun. Ino, bien que blessée et épuisée, avait montré une résilience impressionnante. Deidara, de son côté, avait révélé une facette plus sérieuse de sa personnalité, montrant un côté plus préoccupé par le bien-être de ses coéquipiers. Après un moment de silence, il se tourna vers Ino. « Il est temps de prendre une pause. Nous reprendrons l'entraînement plus tard. » Il tourna les talons, mais s’arrêta à sa question. Est-ce qu’il allait retrouvé son partenaire ? Ce serait pas mal pour avancer leur plan. Il la salua d’une main.
Deidara avait quitté la salle d'entraînement avec Ino et Shizune, mais les paroles de Sasori continuaient de tourner dans sa tête. Les révélations sur le suicide de son partenaire pendant son combat contre Sakura l'avaient profondément troublé. Cela allait à l'encontre de tout ce qu'il avait toujours cru de Sasori, cet homme impassible et désireux d'atteindre l'immortalité.
Le marionnettiste avait toujours démontré un détachement total vis-à-vis des liens humains. Le blond le savait et le comprenait. L'art d'un artiste ne se lie pas, il crée et se défait à volonté. Mais il avait toujours eu une certaine admiration pour la maîtrise de Sasori dans la création de marionnettes. Il ne pouvait s'empêcher de penser que son partenaire avait perdu une occasion de laisser sa propre essence vivre éternellement à travers une de ses créations. Cependant, Deidara n'était pas en train de juger Sasori. Il savait que chacun avait ses démons intérieurs et ses raisons. Même s'il ne pouvait pas comprendre entièrement le choix de Sasori, il le respectait, car il s'agissait de son partenaire. Il était inutile de jeter la pierre à quelqu'un pour des décisions qui appartenaient au passé.
En ce qui concernait les paroles de Sasori sur le fait qu'il ne se souciait pas de la vie ou de la mort de ses coéquipiers, Deidara avait été blessé, mais il était bien trop fier pour le montrer. Il savait que son partenaire pouvait être glacial et distant, mais c'était la première fois qu'il entendait de telles paroles du moins, aussi franchement. Pourtant, il avait appris à s'attendre à l'imprévisibilité de Sasori. Deidara se trouvait devant la porte de la chambre de Sasori, hésitant un moment. Il se demanda s'il devait entrer et confronter son partenaire aux paroles qu'il avait prononcées.
Deidara fit une entrée. Le brouhaha des rochers en chute s'était estompé, et le silence pesant s'était installé. Il ne savait pas vraiment comment réagir, mais il ne pouvait pas simplement laisser passer les paroles glaciales que Sasori avait prononcées plus tôt. Il était blessé par le fait que son partenaire ait dit qu'il se fichait de sa vie ou de sa mort. Pour Deidara, leur équipe était bien plus que cela. Ils formaient une unité d'artistes, chacun apportant sa propre vision et sa propre forme d'expression. Même si Sasori pouvait être distant et hermétique, Deidara avait toujours pensé qu'il y avait une connexion spéciale entre eux.
Deidara prit une profonde inspiration, puis se tourna pour faire face à la porte qu'il venait de sceller après
son passage dans un murmure à peine audible. Sasori, assis à son bureau, leva un sourcil à l'entrée inattendue de son partenaire. L’artificier, croisa les bras sur sa poitrine et plongea son regard bleu intense dans celui de Sasori.
« Donc, je suis allé m'entraîner avec Ino et Shizune, » commença Deidara, sa voix dénuée de toute animosité apparente. « Et je dois dire que Shizune n'est pas aussi inutile que je le pensais. Elle a du potentiel. » Il s’arrêta un moment prit une pause.
« Quant à Ino, elle a encore du chemin à parcourir, hmm » continua le blondinet. « Elle s'est bien battue, mais il lui manque quelque chose. Je pense que tu le sais mieux que moi, mon homme hmm. »
Un silence pesant s'installa entre eux. Sasori ne montra aucune émotion, mais Deidara savait qu'il était attentif à chaque mot. Il poursuivit, son ton devenant un peu plus sérieux. « Sasori no Danna, tu peux penser ce que tu veux... Mais je ne suis pas qu'un simple pion dans ce jeu. Nous sommes une équipe, que tu le veuilles ou non. Enfin, bon passons, que je te dise ça ou non, tu t’en fiches. Bon, voilà c’est dit, même si cela sert à rien. »
De toute façon il se fichait royalement de ce que pouvait lui dire son cadet. Le concerné était au courant. Il s’étira et décida d’observer les marionnettes de l’autre artiste.
« Tu as ajouté des pantins ? Certains ne me disent rien. Tu travailles sur quoi en ce moment ? »

Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 28.10.23 11:56

Ce corps est une prison dont il s'est évadé une fois. Il avait voulu supprimer toute trace de son humanité, de son passé. Il voulait ressembler à ses pantins qu'il aime tant. Il voulait devenir un être de bois froid et sans sentiments. Pourtant, il avait échoué. Une expérience ratée, mi-humain mi-marionnette. Un être défectueux, triste, mélancolique.
Il ne se débarrassera jamais de cette solitude qui le ronge depuis ce jour où ses parents sont partis. Où ils l'ont trahi, où ils l'ont abandonné. Parce qu'ils étaient humains. Et les êtres humains sont faibles. Pas comme ses créations. Il n'a pas besoin de liens, il n'a pas besoin de recevoir de l'affection d’autrui, car il n'est pas seul. Il les a eux. Sa philosophie l'a toujours accompagné tout au long de sa vie :
Une marionnette n'a pas d'émotion, si elle se casse, elle peut être réparée. Elle n'est pas imprévisible. Elle ne fait pas de fausses promesses. Elle ne s'en va pas. Elle ne meurt pas. Elle ne peut pas le blesser.
Il se traîne jusqu'à son atelier comme si cette traversée du couloir avait été éprouvante. Les mots de cette fille... résonnent en lui bien plus qu'il ne l'aurait souhaité. Tous les tuer serait une solution si simple, mais il ne le pouvait pas. Il le fera, oh oui il le fera... dès que l'occasion se présentera et qu'il se sera libéré de ce contrat sur son âme. Elle ne comprend rien, elle n'est même pas une artiste. Elle est faible. Elle est pathétique. Il l'aide uniquement pour servir ses desseins. Comment peut-elle affirmer que le fait de ne pas s'ouvrir à ces sentiments le dessert ? Qu'il finirait par ne plus comprendre la psychologie humaine ? Le genre humain ? L'imprévisibilité est tout ce qu'il exècre. C'est quelque chose qui ne peut pas être contrôlé par nature. Tout comme le faire attendre et espérer pour rien, comme lorsqu'il était petit.
Il s'est toujours senti en décalage par rapport aux autres.
Mais ce n'est pas lui le faible.
Il le sait au fond de lui, qu'il lui reste des sentiments. Il n'a jamais réussi à les réprimer même en modifiant son corps. Cette réalisation, le fait qu'il devrait vivre et continuer de sentir ce vide quoi qu'il arrive... qui l'avait en partie poussé à se laisser mourir par deux fois. Une décision étonnante pour celui qui a pour but l'immortalité. Une myriade de sentiments complexes qui au final, auront eu raison de celui qui ne voulait plus en ressentir.
S'il transmettait son art et que celui-ci vivait au travers des générations futures, il n'aurait pas à rester dans ce monde et souffrir. Et pourtant, il s'obstine sans comprendre pourquoi. Il s'obstine encore une fois à aller jusqu'au bout. Pourquoi s'accroche-t-il ? Pourquoi ne pas juste... réduire à néant ses espoirs ?
Son état émotionnel était sérieusement ébranlé à nouveau.
Il n'a pas de chambre. Il a son atelier. Car il n'a pas besoin de vivre comme les autres. Cet endroit lui suffit amplement, il n'a pas besoin d'étrangers, il n'y a pas besoin d'êtres humains tout court. C'est dans la pénombre qu'il entre, ne prenant même pas la peine d'allumer la lumière tant il connaît cette pièce par cœur. Il pourrait assembler des marionnettes dans le noir s'il le faut.
Tandis qu'il se déplace vers son bureau et table de création, ses mains passent avec délicatesse sur le bois de ses pantins. Il les observe, ce contact le libère. Ce contact lui procure ce sentiment qu'il recherche, apaisant ne serait-ce qu'un instant sa solitude... jusqu'à ce qu'il revienne et qu'il ait besoin de plus. Plus, toujours plus.
Alors il se met au travail.
Il se plonge dans ses œuvres, il se détache de la réalité et de ses soucis. Lorsqu'il est le maître artisan à confectionner et peaufiner ses créations, il ne pense plus à rien. Et ça fait du bien.
Il s'arrêta un instant lorsqu'il entendit ce grand bruit. Un mur de pierre venait de sceller sa porte en l'enfermant par la même occasion... Sérieusement ? C'était Deidara qui cherchait à se venger de manière puérile. Il peut bien faire ce qu'il veut, mais il n'a pas d'emprise sur lui. Il n'a pas besoin de lui de toute façon. Il sortira quand il le voudra, même si ça implique dans plusieurs jours.
Encore ce bruit. Il a levé le mur de pierre qu'il vient à peine de créer ? Il se joue de lui ?
Sasori avait beau penser qu'il n'arriverait pas à l'atteindre, il avait pourtant tourné la tête lorsque le blond était entré dans la pièce. Il le regardait comme l'on regarde un intrus, ses yeux chocolat étaient toujours aussi durs envers lui, peut-être même plus agressifs que d'habitude comme ceux d'un scorpion prêt à piquer. Mais, il avait bien son regard sur lui. Et ce seul détail voulait en dire beaucoup.
Il est imperturbable lorsqu'il travaille dans son atelier, il ne répond pas et ne réagit qu'à ce qui l'intéresse. Jamais il ne se détourne de ce qu'il fait. C'était peut-être un signal inconscient, mais il y avait quelque chose. Leurs liens artistiques étaient ce qui rendait ce duo spécial. Le marionnettiste qui se sentait pourtant profondément incompris du monde avait placé au fil du temps sa confiance en l'artificier, il était le seul réel lien qu'il entretenait avec autre chose que des personnes factices de sa fabrication. Et en lui faisant réaliser ce fait, Ino l'avait profondément ébranlé. Il était prêt à le rompre.

Sasori no Danna, tu peux penser ce que tu veux... Mais je ne suis pas qu'un simple pion dans ce jeu. Nous sommes une équipe, que tu le veuilles ou non. Enfin, bon passons, que je te dise ça ou non, tu t’en fiches. Bon, voilà c’est dit, même si cela sert à rien.
......
Part. Qu'il parte. Qu'il parte maintenant ! Sa maigre patience était déjà épuisée. Il sentait son corps se crisper. Il se sentait inconfortable dans son propre atelier et tout ça était de la faute de cet intrus qui se mettait entre lui et son Art. Il n'a pas BESOIN de se PRÉSENCE, il a une bien meilleure compagnie qui elle ne parle pas. Qui est prévisible. Qu'il peut manipuler et choisir d'en faire ce qu'il veut.
Mais bientôt tout ça sera terminé. Finit ses réactions incontrôlées, finit ce tourbillon d'émotions qui lui écrasent la gorge et oppressent son cœur. Finit tout ça. Il va se les arracher, à nouveau. Cette fois, il ne se ratera pas. Cette fois, il tuera définitivement tout ce qu'il ressent.
Tu as ajouté des pantins ? Certains ne me disent rien. Tu travailles sur quoi en ce moment ?
Évidemment qu'il travaillait sur de nouvelles pièces pour leurs combinaisons, mais rien ne sera plus aboutit que ce sur qu'il était en train d'élaborer. Il devrait les remercier, ils ont réussi à définitivement le convaincre de s'y remettre à nouveau, de se plonger dans ce pari fou et dangereux. De rejeter à nouveau toute son humanité et de se renfermer sur lui-même dans un espoir de faire cesser ces maux qui le rongent.
Moi.
Fût le seul mot qu'il lui lâcha, il laissa entrevoir la pièce sur laquelle il était. Son propre visage taillé dans du bois. Il était à nouveau en train de fabriquer une marionnette de lui-même pour chasser toutes ces faiblesses qui lui ont été pointées.
Qu'importe que ce soit pour les mauvaises raisons, la fin justifie les moyens. Ino peut penser ce qu'elle veut, il se créera pour se protéger lui et lui seul, pas pour protéger les autres.
C'est également à ce moment-là que les marionnettes présentes dans l'atelier s'animèrent pour se placer entre Deidara et lui. Elles agissaient comme un mur protecteur et symbolique. Il rompait la discussion et lien établi entre eux, préférant s'entourer comme il l'a fait durant toute sa vie de choses qui lui procure un sentiment de sécurité.
Il avait aussi coupé le contact visuel, il s'était retourné vers sa pièce en vois pour travailler dessus, lui faisant dos.
Il mettait autant de pantins que possible entre eux malgré ses restrictions d'humain, c'est-à-dire assez peu. Ainsi, s'il veut l'atteindre, il devra se frayer un chemin par la force.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 28.10.23 16:45

Les mots du marionnettiste résonnaient encore dans l'air, laissant planer une atmosphère étrange dans la pièce. Deidara n'était pas dupe. Il connaissait Sasori depuis suffisamment longtemps pour percevoir les nuances dans ses comportements, même les plus subtiles. Le fait que Sasori travaillait sur une marionnette à son propre effigie était, en soi, une révélation troublante. C'était bien plus qu'une simple création artistique. C'était une introspection, une tentative de comprendre quelque chose d'essentiel. Un sentiment d'inquiétude émergea en Deidara. Cette situation était nouvelle, inattendue, et il ne savait pas comment y faire face. Il savait que Sasori était un homme de mystères, un individu insaisissable. Mais ce qu'il voyait maintenant le désarçonnait. Il n'avait jamais vu son partenaire s'engager dans une telle réflexion sur lui-même. Quelque chose avait clairement bouleversé l'équilibre de leur relation.
Il se sentait perplexe face à ce spectacle, comme s'il assistait à une transformation inattendue. Les mots d'Ino résonnaient encore dans son esprit, soulignant l'humanité qu'il avait toujours refusée d'accepter, mais que, d'une manière ou d'une autre, il semblait devoir affronter. Sasori, d'habitude si imperturbable, semblait maintenant touché par une force émotionnelle qu'il ne comprenait pas complètement.
« Sasori no Danna, » commença Deidara, sa voix douce trahissant son inquiétude, « je ne suis pas sûr de bien comprendre ce qui se passe ici. C'est différent de toi, de ce que tu as toujours été. Tu es un artiste, mais cette marionnette... que signifie-t-elle pour toi ? »
Sasori continua à sculpter en silence, son regard fixé sur le bois avec une intensité presque hypnotique. Dara’ sentit un frisson de préoccupation lui parcourir l'échine. Son partenaire était un homme de peu de mots, mais il pouvait sentir qu'il y avait quelque chose qui le tourmentait profondément. Le nukenin de Suna ne répondit pas tout de suite, gardant ses pensées pour lui-même, comme à son habitude. Cependant, l'atmosphère dans l'atelier était imprégnée de tension, comme si quelque chose d'important était sur le point d'éclater. Et ce fut le cas.
Deidara observa les marionnettes qui s'animaient dans l'atelier de Sasori, se plaçant entre lui et son partenaire comme un rempart protecteur. Il savait que cela signifiait que le rouquin avait besoin d'espace et de temps pour lui-même, et il ne pouvait que respecter cette décision, même si elle le troublait profondément. L'artificier avait été témoin de nombreuses facettes de Sasori au fil des ans, mais cette situation était inhabituelle. Sasori était généralement imperturbable et sûr de lui, mais les mots d'Ino semblaient l'avoir ébranlé. Le blondinet, avait toujours su que son partenaire dissimulait une part d'humanité sous sa carapace d'artiste sans émotions, mais il n'avait jamais imaginé que cela puisse le troubler de cette manière.
Ce serait mentir de dire, qu’il n’était pas interdit face à la détermination de Sasori de couper le lien entre eux, car c’est ainsi qu’il le ressentit. Il pouvait sentir la tension palpable dans l'atelier, alors que son partenaire semblait s'efforcer de renforcer la barrière symbolique qu'il avait érigée avec ses pantins. Pourtant, l'artificier blond refusait catégoriquement d'accepter cette rupture, même si elle était seulement symbolique. Il refusait de voir leur partenariat artistique, leur lien unique, être brisé si facilement.
Pendant un moment, il resta là, silencieux, ses yeux bleus électriques brûlant d'une lueur obstinée. Les pantins étaient l'œuvre de Sasori, des chefs-d'œuvre d'artisanat marionnettiste. Deidara comprenait à quel point ces créations étaient précieuses pour son aîné. Mais il avait également une conviction inébranlable : leur partenariat était tout aussi précieux, sinon plus.
Deidara resta interdit face à la détermination de Sasori de couper le lien entre eux. Il pouvait sentir la tension palpable dans l'atelier, alors que son partenaire semblait s'efforcer de renforcer la barrière symbolique qu'il avait érigée avec ses pantins. Pourtant, l'artificier blond refusait catégoriquement d'accepter cette rupture, même si elle était seulement symbolique. Il refusait de voir leur partenariat artistique, leur lien unique, être brisé si facilement. Pendant un moment, il resta là, silencieux, ses yeux bleus électriques brûlant d'une lueur obstinée. Les pantins étaient l'œuvre de Sasori, des chefs-d'œuvre d'artisanat marionnettiste. Deidara comprenait à quel point ces créations étaient précieuses pour son aîné. Mais il avait également une conviction inébranlable : leur partenariat était tout aussi précieux, sinon plus.
Sans un mot, Deidara commença à travailler silencieusement, manipulant l'argile explosive entre ses mains qui provoquerait une explosion aussi forte qu’un pétard, par manque de chakra et soucis de préservation envers les œuvres de son aîné. Il avait besoin d'une stratégie, d'une façon d'atteindre Sasori sans détruire les œuvres qui l'entouraient. Un sourire déterminé se dessina sur son visage alors qu'une idée audacieuse germa dans son esprit. Il se dirigea vers un coin de l'atelier où Sasori ne semblait pas avoir placé de pantins. Là, il commença à créer une petite sculpture en argile, une réplique miniature de l'une des marionnettes de son aîné. Ce qui lui prit du temps. Il se concentra sur les détails, faisant en sorte que chaque trait, chaque courbe soit parfaitement reproduit. Pendant ce temps, son cerveau bouillonnait d'idées, élaborant un plan ingénieux pour briser la barrière que Sasori avait dressée entre eux.
Lorsqu'il eut terminé, la sculpture miniature ressemblait en tous points à l'original. Deidara posa délicatement cette réplique près de la barrière de pantins, puis se retira légèrement en arrière. Il concentra son chakra dans la petite sculpture, faisant en sorte qu'elle ressemble à une véritable marionnette animée. Puis, avec un geste précis, il lança la petite marionnette vers la barrière des « soldats » en bois. Les pantins de Sasori se mirent instantanément en mouvement pour intercepter l'intrus. Cependant, la petite marionnette d'argile était rapide et agile, esquivant habilement les attaques des pantins de bois. Deidara sourit, sachant qu'il avait réussi à détourner leur attention, à les occuper suffisamment longtemps pour créer une ouverture.
Pendant que les pantins étaient occupés avec la petite marionnette, Deidara se glissa derrière eux. Il avait remarqué un léger espace non protégé dans la barrière de pantins de Sasori, un endroit où les joints semblaient moins serrés. Il fit preuve d'une grande agilité, se faufilant à travers cet espace restreint, échappant aux regards vigilants des pantins. Une fois de l'autre côté de la barrière, le cadet se tint immobile, son regard se fixant sur Sasori. Il avait réussi à pénétrer l'enceinte protectrice de son partenaire, mais il savait qu'il devait agir rapidement avant que Sasori ne réalise ce qu'il avait fait.
Sans hésitation, Deidara se précipita vers Sasori, son chakra explosif vibrant autour de lui. Il n'avait aucune intention de blesser son partenaire, mais il était prêt à tout pour briser ce mur entre eux. D'un geste rapide, il plaça ses mains explosives sur le sol, créant un petit nuage de fumée qui obscurcit la vision de Sasori pendant quelques instants. Profitant de l'élément de surprise, Deidara se glissa derrière Sasori et posa doucement sa main sur l'épaule de son partenaire. Il se doutait que Sasori réagirait rapidement, mais il espérait qu'il serait suffisamment distrait pour entendre ce qu'il avait à dire.
« Sasori no Danna, je ne peux pas accepter que tu coupes ce lien entre nous, » déclara-t-il d'une voix calme mais déterminée. « Notre partenariat est unique, précieux. Nous sommes une équipe, et mon homme, tu es sûrement le lien qui, aujourd’hui, se rapproche un peu plus d’une famille, même si pour toi ce n’est pas réciproque. Je ne veux pas le voir brisé. Je sais que tu traverses une période difficile, mais je suis là pour t'aider à surmonter cela, pour que nous puissions continuer à créer ensemble. »
Deidara sentit la tension dans l'air, mais il ne recula pas. Il était prêt à faire tout ce qui était en son pouvoir pour convaincre Sasori de ne pas mettre fin à leur partenariat artistique. Certes, ce n’était pas la «fin », mais il ne voulait pas qu’il coupe leur « camaraderie ». Il avait été déjà abandonné et manipulé par Tobi. Quelque part, il savait qu’il serait abandonné par Sasori, il espérait juste que ce soit le plus tardivement possible. Pour lui, cela représentait bien plus que de simples sculptures, c'était un lien qui les avait unis à jamais, et il ne pouvait pas le laisser se briser si facilement.
« Puis, si cela peut te rassurer je ne compte pas mourir maintenant ! Un shinobi est un outil. Nous le sommes tous, mais je vivrais jusqu’à ce que tu n’aies plus besoin de moi, c’est une promesse ! Et puis, je veux ma vengeance, de nous deux, c’est moi qui t’ai survécu, alors tu penses que je suis faible, mon homme ? Hmm. »
Un silence pesant retomba sur l'atelier, mais cette fois-ci, il était empreint d'une tension différente. Deidara attendait, retenant son souffle, espérant que ses paroles avaient touché quelque chose en Sasori. Les pantins demeuraient immobiles, attendant eux aussi la décision de leur créateur. Dans cet instant de silence, l'avenir de leur partenariat artistique semblait suspendu dans l'équilibre fragile de l'argile et de l'émotion.
« Que tu le veuilles ou non, tu es coincé avec moi, Danna, hmm ? »
Il réfléchit un moment. Puis, en repensant aux paroles d’Ino, il finit par dire.
« Tu sais, je ne crois pas que ce soit une faiblesse de ressentir un minimum quelque chose. Regardons, Nagato et Konan.. Hm.. Certes, ils sont morts, mais qui ne l’est pas face à Obito et Madara hein ? Pourtant, peux, tu dire qu’ils sont faibles ? Moi, je le crois pas.. Cela me fait mal de l’admettre, mais ils sont meilleurs que nous en tant que duos ! Je n’ai pas envie de perdre face à eux !! Alors, mon homme, je n’ai vraiment pas envie de faire équipe avec un « artiste » qui a vendu son âme dans une poupée de bois. »

Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 30.10.23 21:19

À vrai dire, il aurait dû fermer la porte de son atelier à clé. Il le faisait lorsqu'il ne voulait absolument pas se faire déranger... ce qui était la grande majorité du temps, mais... quelques fois, il la laissait déverrouillée. Lorsqu'un brin de conversation ne le dérangeait pas. Il passait parfois des jours entiers sans jamais en sortir et jamais personne n'osait y entrer sauf le blond. Il était la seule personne qu'il tolérait en ces lieux. Même s'il ne le supporte pas, sa vision des choses et son œil d'artiste avaient parfois du bon et le coupait de sa solitude.
Mais cette fois, il ne voulait pas le voir. Alors pourquoi a-t-il laissé cette porte ouverte ? Il a dû... oublier sous le coup des émotions. Oui, ça doit être ça.
Ses yeux se perdaient dans son visage de bois dénué d'expressions. Cette marionnette représente son plus profond désir, celui de s’ôter de toutes ses souffrances. Elles ont toujours été là pour lui. Elles lui apportent son seul réconfort. Sa seule échappatoire. Il a toujours voulu en devenir une. Il souhaite être dans un corps qui lui correspond. Celui qu'il est réellement au plus profond de lui.
Il se sentait si... il n'arrivait pas à trouver d'adjectif pour décrire son état actuel. Il prenait toujours soin d'organiser ses pensées, de classer de manière rationnelle les rares émotions qu'il pouvait ressentir, et ce, à chaque fois qu'il se sentait perdre le contrôle. Pour ne plus refaire cette même « erreur » pour pouvoir les étouffer la fois prochaine. Mais cette fois-ci, il fallut plus de temps que d'habitude pour comprendre cet arrangement particulier de sensations et de ressentis. De la déception.
Pourquoi était-il déçu ? Pourquoi l'objet de sa déception était-il lui-même ? Ça n'avait rien de logique. Il devait y trouver un sens. Il y a toujours une explication.
Il n'était tout simplement pas humain.
Il s'est toujours senti en décalage. Il n'a toujours fait que les observer et les imiter. Les voir mettre des mots sur des attitudes et des concepts qu'il ne comprend et ne comprendra jamais. Il ne comprenait pas ce que l'on attendait de lui et en quoi reproduire des comportements aussi futiles l'aiderait en quoi que ce soit.
Au fond... il a toujours aspiré à être comme eux, à créer des liens autres que ses fils de chakra. Peut-être était-ce la raison pour laquelle il n'avait pas verrouillé cette porte ? Mais au final... ce n'était qu'une perte de temps. Il n'est pas un humain, il n'en a que l'apparence. Il n'est rien d'autre qu'un animal complexe et de ce fait : Établir un lien ne sera jamais possible. Espérer est une perte de temps. Il a cru en avoir établi un avec son partenaire, mais encore une fois, il s'est bercé d'illusions. Comme lorsqu'il avait cru que ses parents allaient un jour revenir.
Alors il taille dans ce bois. Il donne forme sa prochaine enveloppe. Le reflet de ce qu'il a toujours été : Un monstre. Suna l'avait très bien compris, son village l'avait façonné ainsi. Son plus grand talent était celui de tuer.
Il ne comprendrait jamais ces ninjas de Konoha. Ils ont forcément tué. Ils ont eux aussi du sang sur les mains. Alors comment peuvent-ils autant estimer ces valeurs ? L'amour, la bienveillance, l'empathie. Quand est-ce qu'ils en éprouvent ? Quand est-ce qu'ils doivent les mettre de côté ? Qu'est-ce que cela leur apporte ?
Pourquoi sont-ils différents ? Toute son éducation, on lui a appris à réprimer ses sentiments qui sont indigne d'un ninja. Durant la guerre, tous ceux qui se laissaient guider par eux sont morts. Pendant des années, toute sa vie, il a mis barrières après barrières et murs après murs pour ne plus avoir à ressentir quoi que ce soit. Et à ce stade, il n'arrivait même plus à reconnaître ce qu'il ressentait et pourquoi sans avoir à passer un temps fou à s'analyser lui-même.
Et on lui demande ça ?
Il n'en est pas capable.
Au final. Il n'a jamais écouté son cœur. Il a passé son temps à essayer de le détruire. Il a fait ça de lui-même après la mort de ses parents, durant sa formation en tant que ninja, sur le champ de bataille. C'est devenu naturel. Il n'a jamais cherché à sympathiser avec les autres, il les voyait tous comme faibles. Il était le meilleur, il était au-dessus des autres. Il pouvait les tuer si facilement. Il a fabriqué les meilleures marionnettes, les meilleurs poisons, il a fait versé tellement de litres de sang... et c'est eux qui sont dans le vrai ? Avec leurs sentiments ? Il n'a besoin de personne. Il a accepté sa solitude, c'est un signe de son génie.
Il ne veut pas être comme les autres, il veut être meilleur qu'eux.
Et il se sent mal.
Ses envies le reprennent. Son besoin de tuer. De les ajouter à sa collection pour leur prouver à quel point ils ne sont que des jouets bons à être sous son contrôle. Cette envie revenait à chaque fois qu'il se sentait isolé.
Cette nuit. Cette nuit, ils paieraient tous pour cet affront.
C'est alors qu'il sentir une main sur son épaule. Il sursauta et se retourna avec un visage presque apeuré. Il était... il pensait qu'il partirait. Pourquoi il s'obstine ? Il ne fait que perdre son temps. Sasori no Danna, je ne peux pas accepter que tu coupes ce lien entre nous, Il n'y en a pas, il ne veut pas le comprendre ? Il s'est trompé. S'il y avait bel et bien un lien entre eux, il ne se sentirait pas aussi mal. Notre partenariat est unique, précieux. Nous sommes une équipe, et mon homme, tu es sûrement le lien qui, aujourd’hui, se rapproche un peu plus d’une famille, même si pour toi ce n’est pas réciproque. Je ne veux pas le voir brisé. Je sais que tu traverses une période difficile, mais je suis là pour t'aider à surmonter cela, pour que nous puissions continuer à créer ensemble.
Qu'est-ce-qu'il raconte ? Pourquoi il ne recule pas ?? Il essaye pourtant de manipuler ses pantins pour dégager de force, mais ses fils ont perdu toutes leurs tensions.
De quoi il parle ? Une famille ? Lui aussi ne va pas bien ? Il a été touché par la stupidité des gens de Konoha. Est-ce qu'il est en train d'insinuer qu'il l'apprécie ? Il a toujours été impitoyable. Ils passent leurs temps à s'envoyer des piques et à se chamailler. Pourtant, il n'arrive pas à rester aussi stoïque que d'habitude à ses mots. C'est sans doute de la colère, il sent une chaleur envahir son corps de chair et d'os.
Un pantin s’effondre.
Il n'a pas besoin d'aide. Il n'en a jamais eu besoin. Il n'y a rien à surmonter. Son plan est parfait et se déroulera sans accros tant qu'ils seront là pour jouer leurs rôles. Il n'y a pas de place pour les émotions ou tout autre élément perturbateur.
Puis, si cela peut te rassurer je ne compte pas mourir maintenant ! Un shinobi est un outil. Nous le sommes tous, mais je vivrais jusqu’à ce que tu n’aies plus besoin de moi, c’est une promesse ! Et puis, je veux ma vengeance, de nous deux, c’est moi qui t’ai survécu, alors tu penses que je suis faible, mon homme ? Hmm.
Deux pantins s’effondrent.
Il déglutit. Il n'arrive pas à détacher ses yeux de ces orbes azures qui le regardent aussi intensément. Maintenant qu'il y pense... il n'avait jamais fait autant attention à ses expressions et à son visage. Il se sent de plus en plus raide. Il venait d'ébranler une de ses certitudes et de ses... craintes.
Ce lien artistique avec lui qu'il essaye pertinemment d'ignorer. Parce qu'il le sait, si jamais il venait à s'attacher à nouveau à qui que ce soit, cela engendrerait des souffrances pires encore. Deidara est comme une explosion. Un flash lumineux, qui irradie de lumière, éblouie, réchauffe et qui part aussi vite qu'il venu. Et son intuition ne l'a jamais trompé. Il est mort jeune, il est peut-être revenu, mais il est destiné à s’atteindre avec panache.
Il ne peut pas... lui dire ça. Ça va contre toutes ses croyances, il a toujours tût ses envies de l'immortaliser par respect pour ses convictions, par respect pour son art. Il ne peut pas lui promettre ça ! Ça serait le faire passer avant même la philosophie de son art. Il ne se débarrasse jamais de ses outils et il compte atteindre l'immortalité. Ça serait abandonné la fugacité de sa vie. Ça serait comme... le libérer de sa solitude.
Que tu le veuilles ou non, tu es coincé avec moi, Danna, hmm ?
Le reste des pantins s’effondrent.
Tu sais, je ne crois pas que ce soit une faiblesse de ressentir un minimum quelque chose. Regardons, Nagato et Konan.. Hm.. Certes, ils sont morts, mais qui ne l’est pas face à Obito et Madara hein ? Pourtant, peux, tu dire qu’ils sont faibles ? Moi, je le crois pas.. Cela me fait mal de l’admettre, mais ils sont meilleurs que nous en tant que duos ! Je n’ai pas envie de perdre face à eux !! Alors, mon homme, je n’ai vraiment pas envie de faire équipe avec un « artiste » qui a vendu son âme dans une poupée de bois.
...... je... ne...
Lui qui était toujours assuré peinait à trouver ses mots. Il coupa tous ses liens de chakra et releva le bras pour chasser la main de l'artificier de son épaule. Il n'a jamais aimé les contactes avec autre chose que ses marionnettes. Il réussit enfin à s'échapper de son regard pour baisser les yeux au sol.
Non. Ils n'étaient pas faibles.
Mais était-ce dû aux liens ? Aux émotions ? Ou simplement aux techniques et à la puissance de combat ? Leur leader était doté du Rinnegan et Konan d'un jutsu si artistique et particulier qu'elle a peaufiné au fil des années avec grand soin. Comment pouvait-il affirmer qu'ils étaient plus puissants qu'eux rien que par le fait de ressentir quelque chose ?
Il sentait un goût amer remplir sa bouche. Pourtant, il n'avait rien avalé.
Je n'en suis pas capable Deidara. Je ne... comprends pas ce que vous me demandez. Qu'attendez-vous de moi ?
Il passa une main dans ses cheveux pourpres, il lui donnait la migraine. Tous. Il tourna son regard vers le visage de bois puis vers ses marionnettes au sol, comme s'il hésitait entre deux choix. Sauf qu'il n'y avait pas de choix à faire. Il devait agir avec une logique froide et parfaite.
Si tenté que ce lien existe et qu'ils le renforcent... il finirait inexorablement par ne plus le voir comme son coéquipier, mais comme un sujet artistique potentiel. Une pièce à ajouter dans sa collection. Un outil qui a décidé consciemment de rester auprès de lui pour l'éternité. Il ne sera pas sûr de pouvoir résister à son besoin et à sa créativité. Son respect pour lui ne le retiendra plus. Il ne peut pas le laisser et se laisser s'engager dans cette voie dangereuse.
Mais Deidara n'est pas faible. Il n'a pas besoin de le lui dire, il le sait.
Ça va mal finir. Tu ne sais pas ce que tu dis.
Son regard fit encore un aller-retour entre ses marionnettes et son visage. Il finit par rattacher ses liens à elles et les pantins se relevèrent pour saisir de Deidara de toute part en bloquant ses articulations pour l'empêcher de se débattre. Les êtres des bois froid le traînèrent jusqu'à la sortie et ne le relâchèrent que lorsqu'il fut dehors.
Laisse moi tranquille, j'ai besoin de calme pour travailler.
La porte de l'atelier se referma. Il utilisa l'un de ses fils pour la fermer à clé.
Il resta un long moment sans rien dire de plus, le regard dans le vide. Il finit par ranger les pantins à leur place et se rassit à son bureau, plaçant ses mains devant lui pour observer ses ongles, puis le visage de bois.
Lorsqu'il avait tenté de se transformer en marionnette. Il avait échoué. On dit toujours que l'Histoire se répète, il l'a vu, il l'a constaté, les humains répètent sans cesse les mêmes erreurs. Il n'obéit pas aux même règles... si ? Une voie différente s'offre à lui, mais... il est terrifié par le changement et l'inconnu.
Malgré son besoin de tout contrôler dans sa vie, il a toujours vécu dans le déni. Il a toujours envié les autres sans se donner la peine de chercher à comprendre la racine de leur bonheur. Parce qu'il était en colère, parce qu'il se considérait au-dessus des autres. Alors il les a haït. Il a haït tous ses humains. Il les a rejetés et s'est rejeté lui-même. Mais au final, il n'a toujours été qu'un lâche.
Il se saisit délicatement du visage de bois pour la mettre de côté travailler sur sa nouvelle salamandre.
[...]
Le lendemain. Au petit matin, une tête bien fatiguée fit son apparition en dernier. Son entrée dans la salle a mangée provoqua bien évidemment un froid. Les cernes sous ses yeux indiquaient qu'il n'avait pas fermé l'œil de la nuit. Il avait continué de se plonger dans son travail en ignorant une fois de plus ses besoins vitaux.
Il se dirigea vers la cafetière sans adresser un seul regard à personne et se servit une grande tasse avant d'y ajouter du sucre, chose qu'il ne faisait pas en général. Mais il avait désespérément besoin de glucose pour faire fonctionner son cerveau. Il touilla son café en silence et dans son coin, puis se dirigea vers la sortie comme s'il allait sortir de la pièce. Certes, il pourrait retourner directement s'enfermer dans son atelier.
Pourtant, il marqua un arrête. C'est comme si toute la pièce retenait son souffle, et pour être honnête, lui aussi.
Bonjour Deidara.
Sa voix était... moins amer que d'habitude, tout comme son café. C'était quelque peu rude pour les autres filles dans la pièce de spécifier la personne à qui il adressait ce mot simple, mais c'était la première fois qu'il se montrait avenant envers qui que ce soit.
Quelque chose venait de changer.
Ce lien au final, il existe peut-être bien.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 30.10.23 23:29
Deidara se tenait immobile, les yeux toujours rivés sur Sasori, même après que ce dernier eut repoussé sa main, rompant le contact physique qui les liait momentanément. Il percevait l'effort que Sasori déployait pour articuler ses paroles, et il sentait que quelque chose d'essentiel était en train de se jouer entre eux. Le blond artiste avait ouvert une brèche dans les défenses de Sasori, une brèche qu'il n'avait pas prévue et qui semblait le bouleverser. Sasori, désorienté, abaissa son regard, et Deidara remarqua à quel point la situation le mettait mal à l'aise. Le marionnettiste agissait avec précaution, comme s'il avait peur de commettre une erreur, de s'engager sur une voie inconnue et dangereuse. Deidara comprenait ses réticences, car il avait lui-même lutté contre les mêmes craintes au cours de sa propre quête artistique. Pourtant, Deidara refusa de reculer. Il avait fait part de ses sentiments à Sasori, et il était déterminé à aller jusqu'au bout pour préserver leur partenariat, pour maintenir l'harmonie qui existait entre eux en tant qu'artistes. Il prit une grande inspiration, s'efforçant de calmer son propre sentiment d'urgence.
« Je ne voulais pas te forcer à changer, Sasori no Danna. Je respecte ta vision de l'art et de la vie. Peut-être que nous n'arriverons jamais à nous comprendre complètement, mais cela ne signifie pas que notre partenariat est inutile. »
Deidara se tourna vers les marionnettes éparses, qui semblaient le regarder avec leurs yeux inanimés. Deidara, habituellement si sûr de lui, se retrouva face à un dilemme qui défiait sa compréhension habituelle du monde. Il observa attentivement Sasori, essayant de déchiffrer les émotions complexes qui se jouaient sur son visage immobile. L'artificier laissa son partenaire retirer sa main de son épaule comprenant la répugnance de ce dernier pour tout contact physique autre que celui avec ses marionnettes. Il avait toujours su que Sasori était un être énigmatique et impénétrable, mais cette conversation mettait en lumière une vulnérabilité qu'il n'avait jamais imaginée. Il pouvait sentir la tristesse l'envahir, mais il refusait de montrer sa vulnérabilité à son partenaire. Il se demanda ce qu'il devait faire ensuite. Le dialogue était presque brisé, et il ne voulait pas forcer Sasori à continuer s'il ne le souhaitait pas. Leur partenariat était toujours précieux à ses yeux, même s'il réalisait maintenant qu'il était différent de ce qu'il avait imaginé.
« Fais ce que tu veux, Sasori no Danna. Je te respecte en tant qu'artiste et en tant que partenaire. Si tu décides de poursuivre notre collaboration artistique, je suis prêt à t'accompagner. Si tu décides de prendre un chemin différent, je respecterai également ce choix, » déclara-t-il, laissant la décision finale entre les mains de Sasori.
La tension dans l'atelier semblait palpable, chaque silence pesant lourdement sur les épaules de Deidara. Le refus de Sasori, son incapacité à comprendre le point de vue de son partenaire, laissaient un goût amer dans sa bouche. Il avait espéré une ouverture, une opportunité pour renforcer leur partenariat artistique, mais au lieu de cela, il se retrouvait face à un mur de bois froid, aussi intransigeant que le cœur de Sasori.
« Je ne m'attends pas à ce que tu deviennes comme moi, à ce que tu ressentes et exprimes tes émotions de la même manière. Je reconnais ta force, ta maîtrise de l'art des marionnettes, et je la respecte profondément, hum. »
Il marqua une pause, laissant ses paroles pénétrer l'atmosphère tendue. Les marionnettes semblaient presque observatrices, comme si elles attendaient de voir comment cette confrontation se déroulerait, bien qu’il se rendait compte que Sasori perdait le contrôle sur celles-ci.
« Notre partenariat est une opportunité pour créer quelque chose de vraiment unique, quelque chose qui transcende nos différences. Je suis prêt à apprendre de toi, à collaborer avec toi, même si nos approches de l'art sont différentes. »
Deidara ressentait le besoin de s'expliquer, de faire comprendre à Sasori qu'il n'était pas une menace pour son art, mais plutôt un partenaire artistique qui pouvait le compléter. Cependant, il savait que c'était un terrain délicat à explorer. Alors qu'il cherchait une réponse appropriée, Deidara sentit un feu intérieur brûler en lui. Ce n'était pas une colère aveugle, mais plutôt un élan de passion, de détermination à comprendre, à se faire comprendre. Il réalisa que leur conversation ne portait pas seulement sur l'art, mais sur l'identité même de Sasori, sur la façon dont il percevait le monde et les personnes qui l'entouraient. Un défi colossal, mais Deidara n'était pas du genre à reculer face aux défis.
« Je ne m'attends à rien, Sasori no Danna, » commença-t-il d'une voix ferme mais douce, cherchant à apaiser l'atmosphère tendue. « Je ne te demande pas de changer qui tu es ou ce que tu ressens. Je respecte ton choix de vivre de cette manière, même si je ne peux pas le comprendre complètement. »
Il fit quelques pas en avant, se rapprochant de Sasori sans franchir la distance que ce dernier avait créée entre eux. Les marionnettes autour d'eux semblaient vibrer d'une énergie étrange, comme si elles avaient capté l'intensité du moment. Deidara sentit une pointe de douleur dans sa poitrine. Il ne voulait pas perdre cette connexion spéciale qu'ils avaient, mais il savait que la décision appartenait entièrement à Sasori.
« Ce que je veux, c'est continuer à créer avec toi, » poursuivit-il, sa voix empreinte de conviction. « Notre partenariat est unique, notre art est unique. Tu as raison, nous sommes forts chacun à notre manière. Ton art, ton jutsu, ma maîtrise de l'argile explosive... chacun de ces éléments est une part essentielle de notre équipe. »
Il se tint droit, son regard bleu acier fixé sur Sasori, défiant l'indifférence de ce dernier. Il ne voulait pas que cette conversation se termine ainsi, avec un froid silence entre eux. Il y avait tellement plus à explorer, à comprendre.
« e suis convaincu que notre différence est notre force. Nous pouvons nous compléter, nous inspirer mutuellement d'une manière que personne d'autre ne peut. Je ne veux pas te perdre en tant que coéquipier, en tant qu'artiste. Je suis prêt à respecter tes limites, à trouver un équilibre qui nous convienne à tous les deux, hm. »
Il marqua une pause, laissant ses paroles résonner dans l'atelier silencieux. Il espérait de tout cœur que Sasori entendrait non seulement ses mots, mais aussi l'intention sincère qui se cachait derrière eux.
« Je ne suis pas faible, Sasori no Danna, et je ne veux pas que tu le deviennes non plus en te fermant à toutes les possibilités. L'art, la créativité, ce sont des forces qui transcendent les limites de l'humanité. Ensemble, nous pourrions aller au-delà de ce que nous pouvons imaginer. Je veux que tu sois libre de créer, de ressentir, même si c'est d'une manière que je ne comprends pas. Je veux que tu continues à être mon partenaire, mais je veux aussi que tu sois toi-même, sans compromis. Si tu te fermes aux émotions entièrement, ton art en pâtira. »
Il attendit, le souffle retenu, espérant que ses paroles trouveraient un écho chez Sasori. Peut-être, juste peut-être, pourraient-ils trouver un terrain d'entente, une nouvelle compréhension mutuelle qui enrichirait leur partenariat artistique. Sauf que voilà, les marionnettes qu’il pensait disparues, s’étaient animées à nouveau. Deidara se retrouva submergé par un mélange complexe d'émotions alors que les marionnettes de Sasori le maintenaient fermement, l'empêchant de se débattre. Il avait toujours été un homme d'action, préférant l'explosion créative à la réflexion profonde. Cependant, les mots de Sasori avaient pénétré ses défenses, faisant naître en lui un tourbillon d'incertitudes.
Alors qu'il était traîné hors de l'atelier, Deidara sentit le poids de l'obscurité et de l'incompréhension peser sur ses épaules. Il avait du mal à comprendre pourquoi Sasori était si réticent à explorer les émotions, l'humanité. Pour lui, l'art était une passion, une expression libre et sans entraves de soi-même. Il était incapable de saisir pourquoi Sasori se refusait à ce potentiel infini.
La porte se ferma, laissant Deidara seul avec ses pensées tourbillonnantes. L'obscurité de l'atelier semblait refléter l'obscurité dans son esprit. Il se sentait perdu, écartelé entre son désir de comprendre son partenaire et son respect pour les choix de Sasori. Ses pupilles claires fixèrent les figures en bois qui s'étaient retirées, le laissant seul. Il inspira profondément, tentant de calmer ses émotions tumultueuses. La fermeture à clé de la porte de l'atelier était un geste clair de la part de Sasori, indiquant qu'il voulait être seul. Cela laissa Deidara avec ses pensées et ses réflexions. Il savait que Sasori était en train de lutter, que quelque chose au plus profond de lui cherchait à résister au changement, à l'ouverture, à l'idée de se lier davantage à leur équipe. Deidara, lui-même un artiste en quête de perfection, comprenait le désir de maîtriser chaque aspect de son art, de ne pas laisser les émotions interférer avec sa vision.
Pourtant, il avait également réalisé qu'il y avait une beauté dans l'imprévisibilité, dans l'émotion, dans les liens humains. Peut-être que Sasori ne voyait que faiblesse en ces liens, mais Deidara avait appris que la force ne résidait pas toujours dans la maîtrise totale, mais parfois dans la vulnérabilité. Deidara s'était retiré du côté de la porte, laissant Sasori travailler à son atelier en paix. Il réfléchit aux paroles qu'il avait dites, à sa volonté de maintenir ce lien, même si cela signifiait nager à contre-courant des convictions profondément ancrées de son partenaire. Il avait besoin de temps pour comprendre et accepter cela, pour permettre à Sasori de trouver ses propres réponses.
Les marionnettes étaient des œuvres d'art froides et magnifiques, mais elles n'avaient jamais pu remplacer la chaleur et la complexité des êtres humains. Deidara, malgré sa fierté et son caractère impulsif, savait que ce qu'il partageait avec Sasori était précieux, même s'il ne pouvait pas encore expliquer pourquoi.
Cela ne l’empêcha pas de faire cracher des billes explosives à ses mains pour les faire exploser tout le long de sa marche dans les couloirs. Après s'être éloigné de l'atelier de Sasori, Deidara se retrouva à déambuler dans les couloirs silencieux de leur repaire de l'Akatsuki. Les pensées tournoyaient dans sa tête, essayant de démêler les complexités de la situation. Il avait toujours été quelqu'un d'indépendant, mais cette connexion avec Sasori l'avait profondément affecté, le poussant à remettre en question ses propres convictions.
Il finit par se diriger vers sa propre chambre, un espace austère où il se sentait le plus à l'aise. Les murs étaient couverts de croquis, d'idées explosives et de plans pour ses futures créations. Il s'assit à son bureau, alluma une lampe pour éclairer la pièce dans l'obscurité, et commença à travailler sur un nouveau projet.
Les mains de Deidara s'activèrent avec habileté, manipulant l'argile explosive avec une précision presque hypnotique. Le processus de création était pour lui une échappatoire, un moyen de se perdre dans son art et de trouver du réconfort dans la routine familière de ses mains façonnant la matière.
Pendant des heures, il se perdit dans son travail, concentré sur chaque détail, chaque texture. L'argile explosive prenait forme entre ses doigts, devenant une nouvelle œuvre d'art vivante. Chaque explosion, chaque détonation, était une expression de sa liberté, une affirmation de son existence en tant qu'artiste. Au fil des heures, ses pensées commencèrent à se clarifier. Il comprenait désormais qu'il ne pouvait pas forcer Sasori à accepter quelque chose qu'il n'était pas prêt à accepter. Leur lien, aussi complexe soit-il, ne pouvait pas être dicté par des mots ou des promesses. Il devait laisser Sasori trouver son propre chemin, même si cela signifiait qu'ils se perdraient temporairement l'un l'autre.
Lorsque l'aube pointa le bout de son nez à l'horizon, Deidara se rendit compte qu'il avait passé toute la nuit à travailler. La fatigue commença à peser sur ses épaules, mais il ne ressentait pas le besoin de dormir. Au lieu de cela, il se leva de son siège et regarda sa dernière création, une sculpture explosive complexe qui semblait prête à s'animer à tout moment. Il se dirigea vers la fenêtre de sa chambre et observa le lever du soleil, illuminant le ciel d'une palette de couleurs chaudes. C'était un nouveau jour, une nouvelle opportunité de créer, d'explorer et de comprendre. Peut-être que Sasori trouverait lui aussi la réponse à ses propres questions dans ce nouveau jour qui se levait.
Après sa longue nuit de travail, Deidara descendit à la cuisine de leur repaire de l'Akatsuki, espérant trouver un peu de réconfort dans un bon repas. Lorsqu'il entra dans la pièce, il fut accueilli par le doux parfum du petit déjeuner qui se préparait. Ino et Shizune étaient déjà affairées autour de la cuisinière, préparant ce qui semblait être un festin matinal. Ino, de dos à lui, tournait des crêpes dans une poêle chaude, tandis que Shizune était en train de découper des fruits frais pour une salade. Les deux femmes semblaient discuter joyeusement, et l'atmosphère était étonnamment chaleureuse pour un repaire d'assassins.
Deidara s'approcha d'elles, remarquant un sourire furtif sur les lèvres de Shizune alors qu'elle échangeait des mots avec Ino. Il se racla la gorge pour les avertir de sa présence.
Ino se retourna, affichant un sourire malicieux en le voyant. « Ah, Deidara, tu arrives au bon moment ! Le petit déjeuner est presque prêt. Shizune et moi nous sommes mises aux fourneaux ce matin. »
Deidara hocha la tête en signe d'approbation. Le petit déjeuner fut bientôt servi, une variété de plats délicieux allant des crêpes aux fruits frais en passant par du bacon croustillant. Deidara s'assit à la table, se sentant étrangement à l'aise en compagnie de ces deux femmes. C'était un moment de répit rare dans sa vie tumultueuse. Pourtant un froid s’installa à l’arrivée de leur hôte. La tension dans la pièce était palpable alors que Sasori se servait une tasse de café, faisant une exception en ajoutant du sucre. Deidara ne pouvait s'empêcher de remarquer ce geste inhabituel de la part de son partenaire. Les deux artistes de l'Akatsuki n'étaient pas connus pour leur convivialité, et ce qui allait se produire à ce moment-là, même s'il semblait anodin, était d'une importance capitale.
Deidara se retint de tout commentaire, se contentant de garder un œil attentif sur la scène qui se déroulait. Il ne put s'empêcher de ressentir une pointe de méfiance mêlée à la curiosité lorsque Sasori se dirigea vers la sortie, donnant l'impression qu'il allait quitter la salle. Le blondinet, détourna son regard de sa tasse de café pour le fixer, les cernes sous ses yeux et la fatigue de la nuit précédente étaient toujours présentes. Les autres femmes semblaient tout aussi surprises par cette soudaine ouverture de Sasori. Pourtant, son pas s'arrêta. Le silence qui suivit fut presque palpable, les regards des femmes se tournant vers Sasori. Deidara lui-même ne pouvait s'empêcher de ressentir une légère tension dans l'air.
Alors que la tension de la pièce semblait augmenter avec l'entrée de Sasori, le "bonjour" du marionnettiste le prit tellement par surprise qu'il s'étouffa presque avec sa bouchée de crêpe. La voix de Sasori était, étrangement, moins amère que d'habitude, tout comme son café légèrement sucré. Le simple fait que Sasori s'adresse à lui de manière aussi directe et relativement courtoise était en soi un changement majeur. Deidara se perdit un instant dans la surprise, ses yeux s'arrêtant sur Sasori qui avait momentanément brisé sa façade habituelle de froideur. Il sentit que quelque chose venait de changer, que les barrières de l'indifférence et de la méfiance semblaient se fissurer, au moins temporairement. Il remercia même de ne pas être en train de boire, il aurait tout recraché.
Il lui répondit, non sans un certain étonnement. « Salut, Danna. »
Le simple fait que Sasori l'ait salué d'une manière aussi inattendue était en soi une révélation. Cependant, Deidara ne pouvait pas s'empêcher de craindre le pire. Il connaissait assez son partenaire pour comprendre que de tels changements d'attitude étaient rares et souvent chargés de significations cachées. Soudainement, l'idée lui traversa l'esprit qu'il aurait pu faire quelque chose de mal, peut-être une erreur artistique qui aurait agacé Sasori au-delà du supportable. Il se leva de sa chaise, s'approchant de Sasori avec prudence, un soupçon de nervosité dans son regard azur. Il marmonna presque, comme s'il hésitait à demander.
« Euh, est-ce que j'ai fait quelque chose de mal, mon homme, hm ? Est-ce que tu m'en veux toujours, ou tu te sens bien ? Si tu es malade, tu devrais te reposer, hum.. »
Est- ce que c’était bien son aîné ? Il était en train de se le demander. Finalement, le jeune kamikaze finit par demander :
« Est-ce qu’aujourd’hui, tu vas assister à l’entraînement, mon homme ? Et tu devrais manger un peu !! »
Lui, qui s’était levé, tira sur le bras de son aîné pour le pousser à s’asseoir et remplir son son assiette de nombreuses choses à manger. Il était effrayé. Qu’est-ce que ce « bonjour » signifiait hein ? Il ne l’avait pas dit aux autres… Est-ce que cela signifiait qu’il était en colère contre lui ? Si, c’est le cas, il était préférable de bien le nourrir afin qu’il ne tombe pas de fatigue et prenne le risque de recevoir son courroux.
« C’est vraiment bon ! D’ailleurs, quelles étaient tes idées hier ? Tu sais pour l’Edo Tensei et cie… »
Oui, voilà parler de quitter cet univers fictif, c’était un bon moyen pour ne pas se faire réprimander ou tuer pendant son repas hein ? Il remplit aussi un bol de fruits pour le lui pousser devant lui.
« Les fruits sont très bons pour la santé ! Danna, tu devrais aussi les goûter, pour l’entraînement tu en auras besoin. »
« Je ne voulais pas te forcer à changer, Sasori no Danna. Je respecte ta vision de l'art et de la vie. Peut-être que nous n'arriverons jamais à nous comprendre complètement, mais cela ne signifie pas que notre partenariat est inutile. »
Deidara se tourna vers les marionnettes éparses, qui semblaient le regarder avec leurs yeux inanimés. Deidara, habituellement si sûr de lui, se retrouva face à un dilemme qui défiait sa compréhension habituelle du monde. Il observa attentivement Sasori, essayant de déchiffrer les émotions complexes qui se jouaient sur son visage immobile. L'artificier laissa son partenaire retirer sa main de son épaule comprenant la répugnance de ce dernier pour tout contact physique autre que celui avec ses marionnettes. Il avait toujours su que Sasori était un être énigmatique et impénétrable, mais cette conversation mettait en lumière une vulnérabilité qu'il n'avait jamais imaginée. Il pouvait sentir la tristesse l'envahir, mais il refusait de montrer sa vulnérabilité à son partenaire. Il se demanda ce qu'il devait faire ensuite. Le dialogue était presque brisé, et il ne voulait pas forcer Sasori à continuer s'il ne le souhaitait pas. Leur partenariat était toujours précieux à ses yeux, même s'il réalisait maintenant qu'il était différent de ce qu'il avait imaginé.
« Fais ce que tu veux, Sasori no Danna. Je te respecte en tant qu'artiste et en tant que partenaire. Si tu décides de poursuivre notre collaboration artistique, je suis prêt à t'accompagner. Si tu décides de prendre un chemin différent, je respecterai également ce choix, » déclara-t-il, laissant la décision finale entre les mains de Sasori.
La tension dans l'atelier semblait palpable, chaque silence pesant lourdement sur les épaules de Deidara. Le refus de Sasori, son incapacité à comprendre le point de vue de son partenaire, laissaient un goût amer dans sa bouche. Il avait espéré une ouverture, une opportunité pour renforcer leur partenariat artistique, mais au lieu de cela, il se retrouvait face à un mur de bois froid, aussi intransigeant que le cœur de Sasori.
« Je ne m'attends pas à ce que tu deviennes comme moi, à ce que tu ressentes et exprimes tes émotions de la même manière. Je reconnais ta force, ta maîtrise de l'art des marionnettes, et je la respecte profondément, hum. »
Il marqua une pause, laissant ses paroles pénétrer l'atmosphère tendue. Les marionnettes semblaient presque observatrices, comme si elles attendaient de voir comment cette confrontation se déroulerait, bien qu’il se rendait compte que Sasori perdait le contrôle sur celles-ci.
« Notre partenariat est une opportunité pour créer quelque chose de vraiment unique, quelque chose qui transcende nos différences. Je suis prêt à apprendre de toi, à collaborer avec toi, même si nos approches de l'art sont différentes. »
Deidara ressentait le besoin de s'expliquer, de faire comprendre à Sasori qu'il n'était pas une menace pour son art, mais plutôt un partenaire artistique qui pouvait le compléter. Cependant, il savait que c'était un terrain délicat à explorer. Alors qu'il cherchait une réponse appropriée, Deidara sentit un feu intérieur brûler en lui. Ce n'était pas une colère aveugle, mais plutôt un élan de passion, de détermination à comprendre, à se faire comprendre. Il réalisa que leur conversation ne portait pas seulement sur l'art, mais sur l'identité même de Sasori, sur la façon dont il percevait le monde et les personnes qui l'entouraient. Un défi colossal, mais Deidara n'était pas du genre à reculer face aux défis.
« Je ne m'attends à rien, Sasori no Danna, » commença-t-il d'une voix ferme mais douce, cherchant à apaiser l'atmosphère tendue. « Je ne te demande pas de changer qui tu es ou ce que tu ressens. Je respecte ton choix de vivre de cette manière, même si je ne peux pas le comprendre complètement. »
Il fit quelques pas en avant, se rapprochant de Sasori sans franchir la distance que ce dernier avait créée entre eux. Les marionnettes autour d'eux semblaient vibrer d'une énergie étrange, comme si elles avaient capté l'intensité du moment. Deidara sentit une pointe de douleur dans sa poitrine. Il ne voulait pas perdre cette connexion spéciale qu'ils avaient, mais il savait que la décision appartenait entièrement à Sasori.
« Ce que je veux, c'est continuer à créer avec toi, » poursuivit-il, sa voix empreinte de conviction. « Notre partenariat est unique, notre art est unique. Tu as raison, nous sommes forts chacun à notre manière. Ton art, ton jutsu, ma maîtrise de l'argile explosive... chacun de ces éléments est une part essentielle de notre équipe. »
Il se tint droit, son regard bleu acier fixé sur Sasori, défiant l'indifférence de ce dernier. Il ne voulait pas que cette conversation se termine ainsi, avec un froid silence entre eux. Il y avait tellement plus à explorer, à comprendre.
« e suis convaincu que notre différence est notre force. Nous pouvons nous compléter, nous inspirer mutuellement d'une manière que personne d'autre ne peut. Je ne veux pas te perdre en tant que coéquipier, en tant qu'artiste. Je suis prêt à respecter tes limites, à trouver un équilibre qui nous convienne à tous les deux, hm. »
Il marqua une pause, laissant ses paroles résonner dans l'atelier silencieux. Il espérait de tout cœur que Sasori entendrait non seulement ses mots, mais aussi l'intention sincère qui se cachait derrière eux.
« Je ne suis pas faible, Sasori no Danna, et je ne veux pas que tu le deviennes non plus en te fermant à toutes les possibilités. L'art, la créativité, ce sont des forces qui transcendent les limites de l'humanité. Ensemble, nous pourrions aller au-delà de ce que nous pouvons imaginer. Je veux que tu sois libre de créer, de ressentir, même si c'est d'une manière que je ne comprends pas. Je veux que tu continues à être mon partenaire, mais je veux aussi que tu sois toi-même, sans compromis. Si tu te fermes aux émotions entièrement, ton art en pâtira. »
Il attendit, le souffle retenu, espérant que ses paroles trouveraient un écho chez Sasori. Peut-être, juste peut-être, pourraient-ils trouver un terrain d'entente, une nouvelle compréhension mutuelle qui enrichirait leur partenariat artistique. Sauf que voilà, les marionnettes qu’il pensait disparues, s’étaient animées à nouveau. Deidara se retrouva submergé par un mélange complexe d'émotions alors que les marionnettes de Sasori le maintenaient fermement, l'empêchant de se débattre. Il avait toujours été un homme d'action, préférant l'explosion créative à la réflexion profonde. Cependant, les mots de Sasori avaient pénétré ses défenses, faisant naître en lui un tourbillon d'incertitudes.
Alors qu'il était traîné hors de l'atelier, Deidara sentit le poids de l'obscurité et de l'incompréhension peser sur ses épaules. Il avait du mal à comprendre pourquoi Sasori était si réticent à explorer les émotions, l'humanité. Pour lui, l'art était une passion, une expression libre et sans entraves de soi-même. Il était incapable de saisir pourquoi Sasori se refusait à ce potentiel infini.
La porte se ferma, laissant Deidara seul avec ses pensées tourbillonnantes. L'obscurité de l'atelier semblait refléter l'obscurité dans son esprit. Il se sentait perdu, écartelé entre son désir de comprendre son partenaire et son respect pour les choix de Sasori. Ses pupilles claires fixèrent les figures en bois qui s'étaient retirées, le laissant seul. Il inspira profondément, tentant de calmer ses émotions tumultueuses. La fermeture à clé de la porte de l'atelier était un geste clair de la part de Sasori, indiquant qu'il voulait être seul. Cela laissa Deidara avec ses pensées et ses réflexions. Il savait que Sasori était en train de lutter, que quelque chose au plus profond de lui cherchait à résister au changement, à l'ouverture, à l'idée de se lier davantage à leur équipe. Deidara, lui-même un artiste en quête de perfection, comprenait le désir de maîtriser chaque aspect de son art, de ne pas laisser les émotions interférer avec sa vision.
Pourtant, il avait également réalisé qu'il y avait une beauté dans l'imprévisibilité, dans l'émotion, dans les liens humains. Peut-être que Sasori ne voyait que faiblesse en ces liens, mais Deidara avait appris que la force ne résidait pas toujours dans la maîtrise totale, mais parfois dans la vulnérabilité. Deidara s'était retiré du côté de la porte, laissant Sasori travailler à son atelier en paix. Il réfléchit aux paroles qu'il avait dites, à sa volonté de maintenir ce lien, même si cela signifiait nager à contre-courant des convictions profondément ancrées de son partenaire. Il avait besoin de temps pour comprendre et accepter cela, pour permettre à Sasori de trouver ses propres réponses.
Les marionnettes étaient des œuvres d'art froides et magnifiques, mais elles n'avaient jamais pu remplacer la chaleur et la complexité des êtres humains. Deidara, malgré sa fierté et son caractère impulsif, savait que ce qu'il partageait avec Sasori était précieux, même s'il ne pouvait pas encore expliquer pourquoi.
Cela ne l’empêcha pas de faire cracher des billes explosives à ses mains pour les faire exploser tout le long de sa marche dans les couloirs. Après s'être éloigné de l'atelier de Sasori, Deidara se retrouva à déambuler dans les couloirs silencieux de leur repaire de l'Akatsuki. Les pensées tournoyaient dans sa tête, essayant de démêler les complexités de la situation. Il avait toujours été quelqu'un d'indépendant, mais cette connexion avec Sasori l'avait profondément affecté, le poussant à remettre en question ses propres convictions.
Il finit par se diriger vers sa propre chambre, un espace austère où il se sentait le plus à l'aise. Les murs étaient couverts de croquis, d'idées explosives et de plans pour ses futures créations. Il s'assit à son bureau, alluma une lampe pour éclairer la pièce dans l'obscurité, et commença à travailler sur un nouveau projet.
Les mains de Deidara s'activèrent avec habileté, manipulant l'argile explosive avec une précision presque hypnotique. Le processus de création était pour lui une échappatoire, un moyen de se perdre dans son art et de trouver du réconfort dans la routine familière de ses mains façonnant la matière.
Pendant des heures, il se perdit dans son travail, concentré sur chaque détail, chaque texture. L'argile explosive prenait forme entre ses doigts, devenant une nouvelle œuvre d'art vivante. Chaque explosion, chaque détonation, était une expression de sa liberté, une affirmation de son existence en tant qu'artiste. Au fil des heures, ses pensées commencèrent à se clarifier. Il comprenait désormais qu'il ne pouvait pas forcer Sasori à accepter quelque chose qu'il n'était pas prêt à accepter. Leur lien, aussi complexe soit-il, ne pouvait pas être dicté par des mots ou des promesses. Il devait laisser Sasori trouver son propre chemin, même si cela signifiait qu'ils se perdraient temporairement l'un l'autre.
[...]
Lorsque l'aube pointa le bout de son nez à l'horizon, Deidara se rendit compte qu'il avait passé toute la nuit à travailler. La fatigue commença à peser sur ses épaules, mais il ne ressentait pas le besoin de dormir. Au lieu de cela, il se leva de son siège et regarda sa dernière création, une sculpture explosive complexe qui semblait prête à s'animer à tout moment. Il se dirigea vers la fenêtre de sa chambre et observa le lever du soleil, illuminant le ciel d'une palette de couleurs chaudes. C'était un nouveau jour, une nouvelle opportunité de créer, d'explorer et de comprendre. Peut-être que Sasori trouverait lui aussi la réponse à ses propres questions dans ce nouveau jour qui se levait.
Après sa longue nuit de travail, Deidara descendit à la cuisine de leur repaire de l'Akatsuki, espérant trouver un peu de réconfort dans un bon repas. Lorsqu'il entra dans la pièce, il fut accueilli par le doux parfum du petit déjeuner qui se préparait. Ino et Shizune étaient déjà affairées autour de la cuisinière, préparant ce qui semblait être un festin matinal. Ino, de dos à lui, tournait des crêpes dans une poêle chaude, tandis que Shizune était en train de découper des fruits frais pour une salade. Les deux femmes semblaient discuter joyeusement, et l'atmosphère était étonnamment chaleureuse pour un repaire d'assassins.
Deidara s'approcha d'elles, remarquant un sourire furtif sur les lèvres de Shizune alors qu'elle échangeait des mots avec Ino. Il se racla la gorge pour les avertir de sa présence.
Ino se retourna, affichant un sourire malicieux en le voyant. « Ah, Deidara, tu arrives au bon moment ! Le petit déjeuner est presque prêt. Shizune et moi nous sommes mises aux fourneaux ce matin. »
Deidara hocha la tête en signe d'approbation. Le petit déjeuner fut bientôt servi, une variété de plats délicieux allant des crêpes aux fruits frais en passant par du bacon croustillant. Deidara s'assit à la table, se sentant étrangement à l'aise en compagnie de ces deux femmes. C'était un moment de répit rare dans sa vie tumultueuse. Pourtant un froid s’installa à l’arrivée de leur hôte. La tension dans la pièce était palpable alors que Sasori se servait une tasse de café, faisant une exception en ajoutant du sucre. Deidara ne pouvait s'empêcher de remarquer ce geste inhabituel de la part de son partenaire. Les deux artistes de l'Akatsuki n'étaient pas connus pour leur convivialité, et ce qui allait se produire à ce moment-là, même s'il semblait anodin, était d'une importance capitale.
Deidara se retint de tout commentaire, se contentant de garder un œil attentif sur la scène qui se déroulait. Il ne put s'empêcher de ressentir une pointe de méfiance mêlée à la curiosité lorsque Sasori se dirigea vers la sortie, donnant l'impression qu'il allait quitter la salle. Le blondinet, détourna son regard de sa tasse de café pour le fixer, les cernes sous ses yeux et la fatigue de la nuit précédente étaient toujours présentes. Les autres femmes semblaient tout aussi surprises par cette soudaine ouverture de Sasori. Pourtant, son pas s'arrêta. Le silence qui suivit fut presque palpable, les regards des femmes se tournant vers Sasori. Deidara lui-même ne pouvait s'empêcher de ressentir une légère tension dans l'air.
Alors que la tension de la pièce semblait augmenter avec l'entrée de Sasori, le "bonjour" du marionnettiste le prit tellement par surprise qu'il s'étouffa presque avec sa bouchée de crêpe. La voix de Sasori était, étrangement, moins amère que d'habitude, tout comme son café légèrement sucré. Le simple fait que Sasori s'adresse à lui de manière aussi directe et relativement courtoise était en soi un changement majeur. Deidara se perdit un instant dans la surprise, ses yeux s'arrêtant sur Sasori qui avait momentanément brisé sa façade habituelle de froideur. Il sentit que quelque chose venait de changer, que les barrières de l'indifférence et de la méfiance semblaient se fissurer, au moins temporairement. Il remercia même de ne pas être en train de boire, il aurait tout recraché.
Il lui répondit, non sans un certain étonnement. « Salut, Danna. »
Le simple fait que Sasori l'ait salué d'une manière aussi inattendue était en soi une révélation. Cependant, Deidara ne pouvait pas s'empêcher de craindre le pire. Il connaissait assez son partenaire pour comprendre que de tels changements d'attitude étaient rares et souvent chargés de significations cachées. Soudainement, l'idée lui traversa l'esprit qu'il aurait pu faire quelque chose de mal, peut-être une erreur artistique qui aurait agacé Sasori au-delà du supportable. Il se leva de sa chaise, s'approchant de Sasori avec prudence, un soupçon de nervosité dans son regard azur. Il marmonna presque, comme s'il hésitait à demander.
« Euh, est-ce que j'ai fait quelque chose de mal, mon homme, hm ? Est-ce que tu m'en veux toujours, ou tu te sens bien ? Si tu es malade, tu devrais te reposer, hum.. »
Est- ce que c’était bien son aîné ? Il était en train de se le demander. Finalement, le jeune kamikaze finit par demander :
« Est-ce qu’aujourd’hui, tu vas assister à l’entraînement, mon homme ? Et tu devrais manger un peu !! »
Lui, qui s’était levé, tira sur le bras de son aîné pour le pousser à s’asseoir et remplir son son assiette de nombreuses choses à manger. Il était effrayé. Qu’est-ce que ce « bonjour » signifiait hein ? Il ne l’avait pas dit aux autres… Est-ce que cela signifiait qu’il était en colère contre lui ? Si, c’est le cas, il était préférable de bien le nourrir afin qu’il ne tombe pas de fatigue et prenne le risque de recevoir son courroux.
« C’est vraiment bon ! D’ailleurs, quelles étaient tes idées hier ? Tu sais pour l’Edo Tensei et cie… »
Oui, voilà parler de quitter cet univers fictif, c’était un bon moyen pour ne pas se faire réprimander ou tuer pendant son repas hein ? Il remplit aussi un bol de fruits pour le lui pousser devant lui.
« Les fruits sont très bons pour la santé ! Danna, tu devrais aussi les goûter, pour l’entraînement tu en auras besoin. »
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 31.10.23 2:41
Salut, Danna.
Voilà. Il lui avait répondu. Fin des salutations, il ne lui avait même pas adressé un regard puisque le sien était dirigé vers la porte prêt à partir. Il avait bien entendu ignoré les filles, il ne voyait pas pourquoi il prendrait la peine de les saluer. Si ce n'est pas sincère, c'est inutile et il n'aime pas faire des choses inutiles. Ce sont des prisonnières, pas des coéquipiers. Cela lui avait déjà beaucoup coûté de dire Bonjour à Deidara. Il ne comprenait pas pourquoi les gens s'attachaient à cette coutume. Mais... s'il doit passer par là pour faire des efforts...
Il avait également gardé le vernis à ses ongles, il n'allait pas le retirer comme un enfant en plein caprice malgré l'accrochage de la veille sur cette couleur. Il l'a toujours porté depuis qu'il est à l'Akatsuki. C'était même plus simple en marionnette, il n'avait eu besoin que de l'appliquer lorsqu'il s’abîmait puisque ses ongles de ne poussaient pas. Là, ce serait un peu un différent, beaucoup plus récurent.
Il entendait déjà l'autre se lever et s'approcher de lui. Bon sang. Il va le gonfler, voilà. C'est certain. Il n'aurait jamais dû dire bonjour... il va le lui rappeler pour le restant de ses jours.
Euh, est-ce que j'ai fait quelque chose de mal, mon homme, hm ? Est-ce que tu m'en veux toujours, ou tu te sens bien ? Si tu es malade, tu devrais te reposer, hum..
Et voilà... ça commence. Il se moque déjà de lui. Il avait beau tirer une tronche de six pieds de long, il n'était pas malade, évidemment. Lui par contre, il ne ferait pas long feu s'il continuait ainsi. Il but une gorgée de son café dans l'espoir de passer à autre chose. Le goût était... différent de d'habitude, moins amer avec tout ce sucre qu'il a rajouté. Ce ne lui déplaisait pas. Il en avait besoin et puis il avait développé une certaine curiosité culinaire, il était assez gourmand depuis qu'il avait retrouvé ses papilles. C'était un effet secondaire de la privation de nourriture pendant 20 ans. Et encore, même dans sa jeunesse, il se nourrissait surtout de pilules militaires. Il trouvait que cuisiner était une perte de temps alors qu'il pouvait le consacrer à son art.
Est-ce qu’aujourd’hui, tu vas assister à l’entraînement, mon homme ? Et tu devrais manger un peu !!
Juste après ces mots, Deidara le prit par le bras et le força à s'asseoir à table. Ce contact inattendu, de bon matin de suroît, fis s’effacer l'attitude moins dure du marionnettiste qui retrouva son comportement habituel. C'est-à-dire une aura hostile fermant la porte à toute sociabilisation. Au moins, une chose était sûre, c'était le vrai Sasori ! Il fusillait désormais le blond du regard, il lui enverrait presque du Raiton par les yeux s'il le pouvait.
Voilà exactement pourquoi il n'aime pas les contacts physiques. Au moins, lorsqu'une marionnette le touche, c'est lui qui l'a décidé alors que le contact humain est imprévisible. C'est comme poser un objet sur soi, ça n'a pas la même sensation que lorsque c'est quelqu'un d'autre qui le fait. Et il déteste les intrusions dans son espace vital.
Qu'est-ce qu'il était en train de faire ? Qu'elle mouche l'avait piqué ? Pourquoi il lui servait plein de choses dans son assiette ? Il était juste passé pour prendre un café, il ne comptait pas... c'est vrai que le doux parfum du petit déjeuné lui ouvrait l'appétit, mais il ne faisait pas confiance à la nourriture avant d'avoir observé quelqu'un la goûter avant lui...
C'était quoi... des crêpes ? Un plat si simple, mais si efficace. Il pourrait bien se laisser tenter.
C’est vraiment bon ! D’ailleurs, quelles étaient tes idées hier ? Tu sais pour l’Edo Tensei et cie…
Il... ne comptait pas lui laisser ne placer une. Voilà qu'il poussait un bol de fruits coupés jusqu'à lui. Au moins, ça a eu le mérite de le faire cesser de regarder l'objet de sa colère. Il avait encore de petits yeux fatigués, il essayait de reconnaître tous les fruits qui composaient cette salade, mais... n'y arrivait pas. Ils n'en ont pas beaucoup à Suna et puis, ce n'est pas comme si la nourriture avait été un sujet de curiosité pour lui durant ses voyages à travers le monde...
Les fruits sont très bons pour la santé ! Danna, tu devrais aussi les goûter, pour l’entraînement tu en auras besoin.
Arrête de me traiter comme un enfant. Retourne à ta place.
Son ton était incisif et amer.
Il était vraiment de « retour ». Pourtant, il ne fit rien de plus. Deidara allait pouvoir vivre un peu plus longtemps. Il était tenté de se lever pour repartir comme il l'avait initialement prévu et de laisser tout le monde en plan, mais... il n'avait rien mangé depuis hier matin. D'où la quantité de sucre dans son café. Alors... cette fois-ci, il ne se posa pas trop de questions et n'attendit pas de savoir s'il y avait du poison ou non dans ses plats pour se saisir d'un couvert et manger.
Le blond avait été si nerveux sur le coup qu'il lui avait vraiment mis de tout dans son assiette... il avait mélangé du sucré avec du salé, mais le marionnettiste ne releva pas cette erreur. Il trempait déjà son bacon dans de la chantilly et des fruits... il faut dire que... privé de goût pendant deux décennies ne faisait pas de lui un difficile. Et puis, il aimait bien le mélange des saveurs. C'était comme une toile usant de différentes palettes de couleurs pour faire ressortir certaines caractéristiques du plat.
Il avait bon appétit. Est-ce qu'il était donc de bonne humeur ?
Je compte bien assister à l'entraînement.
Non. Il releva les yeux pour détailler chacune des personnes à table. On aurait dit un scorpion en train d'agiter ses pinces set son dard : Le premier qui parlait de la conversation d'hier était mort. Il restait pourtant stoïque, mais étrangement, son regard noir était si expressif.
Aucun n'y échappa. Ni Shizune, ni Ino, encore moins Deidara. Surtout pas Deidara.
Au fait, Deidara. Tu as bien enfermé les filles dans leurs chambres hier ?
Aïe, c'est que le marionnettiste avait une sacrée intuition ou plutôt... pas confiance à son partenaire pour penser à ce genre de choses. En plus, il avait l'air vraiment bizarre ce matin, il se comportait comme s'il avait commit une grave erreur et cherchait à l’appaires. Il n'était pas dupe, ça cachait quelque chose.
Il espérait qu'il ne les avait pas laissées sans surveillance hier, d'habitude c'est lui qui s'en charge, mais... il n'avait pas la tête à ça.
Il valait mieux qu'il ne le découvre pas. Qui sait ce qu'elles auraient pu faire... monter un plan pour s'échapper par exemple. Ino avait un chakra de nature Doton après tout. Il n'avait pas encore renforcé la sécurité du repaire, il le fera après cet entraînement. Ils ont déjà perdu et du temps et il a beaucoup à leur faire tester.
Et perdre du temps, ça l'énerve, forcément.
L'entraînement promettait d'être... intense. Tout le monde avait intérêt à apprécier son petit déjeuné. Ino savait déjà de quoi il était capable en terme de vengeance. Ce n'était jamais direct, c'était toujours insidieux.
Il finit son café et rumina. Évidemment, la discussion d'hier était encore dans sa tête. Les mots du blond et sa promesse de rester à ses côtés jusqu'à ce qu'il n'ait plus besoin lui. Le fait qu'il ne le force en rien... l'avait laissé pleins de questions sans réponses. Il n'était pas sûr de pourvoir en trouver un jour.
Peut-être même que ce qu'il faisait était stupide.
Mais... autant essayer, il n'avait plus rien à perdre si sa précédente tentative de supprimer ses émotions avait échoué.
S'il n'en avait plus, est-ce que son art en pâtirait vraiment ? Il avait juste besoin de rendre ses marionnettes plus mortelles et plus réalistes. Il n'avait pas un rôle aussi créatif que celui de Deidara... ne serait-il pas mieux à ne plus souffrir ?
Les émotions sont... compliquées.
Il décida de briser la glace, à sa manière. Le roux faisait bel et bien des efforts semble-t-il.
D'après vous, comment pourrais-je tuer vos Kage respectifs ? Je l'ai déjà dit à Deidara, mais j'aimerais en faire la collection. Un par village.

Sasori vous manipule en #D75F68
Voilà. Il lui avait répondu. Fin des salutations, il ne lui avait même pas adressé un regard puisque le sien était dirigé vers la porte prêt à partir. Il avait bien entendu ignoré les filles, il ne voyait pas pourquoi il prendrait la peine de les saluer. Si ce n'est pas sincère, c'est inutile et il n'aime pas faire des choses inutiles. Ce sont des prisonnières, pas des coéquipiers. Cela lui avait déjà beaucoup coûté de dire Bonjour à Deidara. Il ne comprenait pas pourquoi les gens s'attachaient à cette coutume. Mais... s'il doit passer par là pour faire des efforts...
Il avait également gardé le vernis à ses ongles, il n'allait pas le retirer comme un enfant en plein caprice malgré l'accrochage de la veille sur cette couleur. Il l'a toujours porté depuis qu'il est à l'Akatsuki. C'était même plus simple en marionnette, il n'avait eu besoin que de l'appliquer lorsqu'il s’abîmait puisque ses ongles de ne poussaient pas. Là, ce serait un peu un différent, beaucoup plus récurent.
Il entendait déjà l'autre se lever et s'approcher de lui. Bon sang. Il va le gonfler, voilà. C'est certain. Il n'aurait jamais dû dire bonjour... il va le lui rappeler pour le restant de ses jours.
Euh, est-ce que j'ai fait quelque chose de mal, mon homme, hm ? Est-ce que tu m'en veux toujours, ou tu te sens bien ? Si tu es malade, tu devrais te reposer, hum..
Et voilà... ça commence. Il se moque déjà de lui. Il avait beau tirer une tronche de six pieds de long, il n'était pas malade, évidemment. Lui par contre, il ne ferait pas long feu s'il continuait ainsi. Il but une gorgée de son café dans l'espoir de passer à autre chose. Le goût était... différent de d'habitude, moins amer avec tout ce sucre qu'il a rajouté. Ce ne lui déplaisait pas. Il en avait besoin et puis il avait développé une certaine curiosité culinaire, il était assez gourmand depuis qu'il avait retrouvé ses papilles. C'était un effet secondaire de la privation de nourriture pendant 20 ans. Et encore, même dans sa jeunesse, il se nourrissait surtout de pilules militaires. Il trouvait que cuisiner était une perte de temps alors qu'il pouvait le consacrer à son art.
Est-ce qu’aujourd’hui, tu vas assister à l’entraînement, mon homme ? Et tu devrais manger un peu !!
Juste après ces mots, Deidara le prit par le bras et le força à s'asseoir à table. Ce contact inattendu, de bon matin de suroît, fis s’effacer l'attitude moins dure du marionnettiste qui retrouva son comportement habituel. C'est-à-dire une aura hostile fermant la porte à toute sociabilisation. Au moins, une chose était sûre, c'était le vrai Sasori ! Il fusillait désormais le blond du regard, il lui enverrait presque du Raiton par les yeux s'il le pouvait.
Voilà exactement pourquoi il n'aime pas les contacts physiques. Au moins, lorsqu'une marionnette le touche, c'est lui qui l'a décidé alors que le contact humain est imprévisible. C'est comme poser un objet sur soi, ça n'a pas la même sensation que lorsque c'est quelqu'un d'autre qui le fait. Et il déteste les intrusions dans son espace vital.
Qu'est-ce qu'il était en train de faire ? Qu'elle mouche l'avait piqué ? Pourquoi il lui servait plein de choses dans son assiette ? Il était juste passé pour prendre un café, il ne comptait pas... c'est vrai que le doux parfum du petit déjeuné lui ouvrait l'appétit, mais il ne faisait pas confiance à la nourriture avant d'avoir observé quelqu'un la goûter avant lui...
C'était quoi... des crêpes ? Un plat si simple, mais si efficace. Il pourrait bien se laisser tenter.
C’est vraiment bon ! D’ailleurs, quelles étaient tes idées hier ? Tu sais pour l’Edo Tensei et cie…
Il... ne comptait pas lui laisser ne placer une. Voilà qu'il poussait un bol de fruits coupés jusqu'à lui. Au moins, ça a eu le mérite de le faire cesser de regarder l'objet de sa colère. Il avait encore de petits yeux fatigués, il essayait de reconnaître tous les fruits qui composaient cette salade, mais... n'y arrivait pas. Ils n'en ont pas beaucoup à Suna et puis, ce n'est pas comme si la nourriture avait été un sujet de curiosité pour lui durant ses voyages à travers le monde...
Les fruits sont très bons pour la santé ! Danna, tu devrais aussi les goûter, pour l’entraînement tu en auras besoin.
Arrête de me traiter comme un enfant. Retourne à ta place.
Son ton était incisif et amer.
Il était vraiment de « retour ». Pourtant, il ne fit rien de plus. Deidara allait pouvoir vivre un peu plus longtemps. Il était tenté de se lever pour repartir comme il l'avait initialement prévu et de laisser tout le monde en plan, mais... il n'avait rien mangé depuis hier matin. D'où la quantité de sucre dans son café. Alors... cette fois-ci, il ne se posa pas trop de questions et n'attendit pas de savoir s'il y avait du poison ou non dans ses plats pour se saisir d'un couvert et manger.
Le blond avait été si nerveux sur le coup qu'il lui avait vraiment mis de tout dans son assiette... il avait mélangé du sucré avec du salé, mais le marionnettiste ne releva pas cette erreur. Il trempait déjà son bacon dans de la chantilly et des fruits... il faut dire que... privé de goût pendant deux décennies ne faisait pas de lui un difficile. Et puis, il aimait bien le mélange des saveurs. C'était comme une toile usant de différentes palettes de couleurs pour faire ressortir certaines caractéristiques du plat.
Il avait bon appétit. Est-ce qu'il était donc de bonne humeur ?
Je compte bien assister à l'entraînement.
Non. Il releva les yeux pour détailler chacune des personnes à table. On aurait dit un scorpion en train d'agiter ses pinces set son dard : Le premier qui parlait de la conversation d'hier était mort. Il restait pourtant stoïque, mais étrangement, son regard noir était si expressif.
Aucun n'y échappa. Ni Shizune, ni Ino, encore moins Deidara. Surtout pas Deidara.
Au fait, Deidara. Tu as bien enfermé les filles dans leurs chambres hier ?
Aïe, c'est que le marionnettiste avait une sacrée intuition ou plutôt... pas confiance à son partenaire pour penser à ce genre de choses. En plus, il avait l'air vraiment bizarre ce matin, il se comportait comme s'il avait commit une grave erreur et cherchait à l’appaires. Il n'était pas dupe, ça cachait quelque chose.
Il espérait qu'il ne les avait pas laissées sans surveillance hier, d'habitude c'est lui qui s'en charge, mais... il n'avait pas la tête à ça.
Il valait mieux qu'il ne le découvre pas. Qui sait ce qu'elles auraient pu faire... monter un plan pour s'échapper par exemple. Ino avait un chakra de nature Doton après tout. Il n'avait pas encore renforcé la sécurité du repaire, il le fera après cet entraînement. Ils ont déjà perdu et du temps et il a beaucoup à leur faire tester.
Et perdre du temps, ça l'énerve, forcément.
L'entraînement promettait d'être... intense. Tout le monde avait intérêt à apprécier son petit déjeuné. Ino savait déjà de quoi il était capable en terme de vengeance. Ce n'était jamais direct, c'était toujours insidieux.
Il finit son café et rumina. Évidemment, la discussion d'hier était encore dans sa tête. Les mots du blond et sa promesse de rester à ses côtés jusqu'à ce qu'il n'ait plus besoin lui. Le fait qu'il ne le force en rien... l'avait laissé pleins de questions sans réponses. Il n'était pas sûr de pourvoir en trouver un jour.
Peut-être même que ce qu'il faisait était stupide.
Mais... autant essayer, il n'avait plus rien à perdre si sa précédente tentative de supprimer ses émotions avait échoué.
S'il n'en avait plus, est-ce que son art en pâtirait vraiment ? Il avait juste besoin de rendre ses marionnettes plus mortelles et plus réalistes. Il n'avait pas un rôle aussi créatif que celui de Deidara... ne serait-il pas mieux à ne plus souffrir ?
Les émotions sont... compliquées.
Il décida de briser la glace, à sa manière. Le roux faisait bel et bien des efforts semble-t-il.
D'après vous, comment pourrais-je tuer vos Kage respectifs ? Je l'ai déjà dit à Deidara, mais j'aimerais en faire la collection. Un par village.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 31.10.23 21:16
Le contact forcé entre Deidara et Sasori était tendu. Le blond pouvait sentir la raideur dans les épaules de son coéquipier, le regard hostile qu'il lui lançait. Il avait l'habitude du caractère distant de Sasori, mais quelque chose avait changé ce matin-là, quelque chose qui échappait à Deidara. Pourtant, malgré la méfiance flagrante de Sasori, Deidara ne pouvait s'empêcher d'être intrigué par ce changement subtil dans l'attitude de son coéquipier. Le ton de Sasori était toujours aussi froid et distant, mais il avait au moins répondu. Pour Deidara, c'était un petit progrès, même s'il restait sur ses gardes. Il ne savait pas pourquoi Sasori lui adressait la parole de façon aussi inattendue, mais il ne pouvait s'empêcher de craindre le pire. Il ne pouvait pas croire que Sasori avait simplement décidé de changer subitement son attitude envers lui.
Les secondes lui donnèrent raison. L’artificier était assis à la table, son regard passant des assiettes de nourriture à la figure froide du marionnettiste. Le plus âgé n'avait pas caché son irritation face à l'attitude préoccupée de Deidara, comme s'il n'appréciait pas d'être l'objet de la sollicitude du blond. Pourtant, le ton sec de Sasori et son commentaire acerbe étaient un retour à la normale. Cela rassura Deidara, même s'il était perplexe face à cette situation inhabituelle. Le blond était déterminé à ne pas se laisser perturber par l'attitude ambiguë de Sasori. Il ne voulait pas montrer de faiblesse ou de préoccupation excessive envers son coéquipier, mais il était évident que quelque chose avait changé en lui. La mention de l'entraînement ne fit qu'accroître la confusion de Deidara. Il avait du mal à lire Sasori, et cela l'agaçait profondément.
"Je compte bien assister à l'entraînement," déclara Sasori, levant les yeux pour scruter chacun des membres présents à la table. Deidara sentit le regard pénétrant de Sasori posé sur lui, et il avait envie de se faire tout petit. Cependant, Deidara n'était pas du genre à se laisser intimider. Sa détermination et son assurance restaient intactes. Il n'allait pas permettre à Sasori de le pousser à bout. Prenant une bouchée de sa nourriture, il leva un sourcil, adoptant un air nonchalant. « Très bien, Danna. Si tu veux discuter de l'entraînement, allons-y. Parce qu’au final, je ne sais pas ce que nous allons faire ! » Deidara n'était pas du genre à éviter un défi, même s'il ne savait pas vraiment où cela le mènerait. D’abord, était-ce même un défi ? Il ne le savait pas vraiment.. Il prenait la conversation et le comportement de son coéquipier comme les deux faits venaient.
Shizune et Ino semblaient observer la situation avec curiosité, mais elles n'osaient pas s'immiscer dans cette conversation tendue. Elles savaient que les deux membres de l'Akatsuki pouvaient s'emporter facilement, et personne ne voulait être pris entre leurs querelles. Deidara fixa Sasori avec détermination, déterminé à comprendre ce qui se tramait. « Alors, quel genre d'entraînement as-tu en tête, hm ? » Il voulait que Sasori s'explique clairement, mais il se doutait que cela ne serait pas facile. Sasori était l'un des ninjas les plus mystérieux de l'Akatsuki, et il avait l'habitude de garder ses pensées et ses intentions secrètes.
Lorsque Sasori posa la question sur l'enfermement des filles, Deidara sentit un frisson d'irritation le traverser. Le nukenin de Suna avait certes pris en charge cette tâche habituellement, mais il n'appréciait pas l'idée que Sasori puisse penser qu'il avait failli à cette responsabilité qui n’était pas la sienne. Le ton d'Ino, sa réaction surprenante la veille, tout cela ajouté à la situation tendue, il savait que Sasori n'aurait pas manqué de faire des suppositions et d'imaginer le pire. Le pire, est qu’il n’avait pas fait son devoir. Sérieusement, il avait que cela, enfermer des filles alors qu’elles portaient ses œuvres autour du cou. Toutefois, valait mieux lui dire qu’il l’avait bien fait afin de garder sa tête sur ses épaules.
Lorsqu'il répondit, il le fit d'un ton sec. « Oui, bien sûr, j'ai pris soin de ça. Elles ont été enfermées. Il espérait que sa réponse serait suffisante pour apaiser les inquiétudes de Sasori à ce sujet et surtout que les filles joueraient le jeu. Parce que si elles ne le faisaient pas, certes, il serait le premier à subir le courroux de leur hôte, mais lors de l’entraînement à venir, il pourrait augmenter le niveau de sadisme de Sasori. Finalement, son côté râleur, était un bon moyen de mentir et, il ne se sentait pas réellement honteux de le faire.
La conversation bascula rapidement sur un sujet pour le moins sinistre. Sasori exprima sa volonté de collectionner les Kage des différents villages en tant que marionnettes. La mention de tuer les dirigeants de villages n'était pas inattendue venant de Sasori, mais Deidara ne s'attendait pas à ce que ce soit la première chose à laquelle il pense en ce moment. Sasori semblait déterminé à rester dans son rôle de marionnettiste imperturbable malgré la situation délicate.
Deidara prit une bouchée de ses crêpes, cherchant les mots pour répondre sans révéler trop de ses propres pensées. « Collectionner les Kage, hm ? C'est un objectif ambitieux. Leur capture nécessiterait une préparation minutieuse et de la patience. Tu devrais probablement commencer par les Kage les moins puissants et progresser vers les plus forts. Mais je ne peux pas nier que cela pourrait être un projet artistique intéressant. » Il énonça ces mots d'un ton détaché, essayant de donner l'impression que l'idée ne le perturbait pas. Il ne voulait pas montrer à Sasori qu'il se souciait de son projet, même s'il trouvait cela inquiétant.
Shizune et Ino se turent, déconcertées par la conversation. Elles avaient du mal à suivre le ton léger de Deidara alors qu'il discutait de collecter les dirigeants de villages comme s'ils parlaient d'une banalité. La dynamique entre les deux membres de l'Akatsuki était décidément complexe, et elles ne savaient pas vraiment comment réagir face à leurs échanges énigmatiques. Deidara termina rapidement son petit déjeuner, décidant de clore ce moment pour se diriger vers la salle d'entraînement. Il se leva de table, prenant son assiette et son verre pour les déposer dans l'évier, puis se tourna vers Sasori. Son regard bleu glacial se posa sur lui, un mélange de détermination et d'anticipation.
« Bon, Danna, c'est peut-être le moment de mettre en pratique certaines de tes idées artistiques. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre plus de temps. »
Il fit un geste de la main, invitant Sasori à le suivre. Il espérait que ce changement d'atmosphère, passant de la table du petit déjeuner à l'entraînement, permettrait à Sasori de se concentrer sur leur mission commune plutôt que sur les questions personnelles qui semblaient le troubler. Deidara se dirigea ensuite vers la salle d'entraînement, prêt à canaliser son énergie dans l'art explosif de ses techniques, espérant que Sasori le suivrait sans hésitation.
Les secondes lui donnèrent raison. L’artificier était assis à la table, son regard passant des assiettes de nourriture à la figure froide du marionnettiste. Le plus âgé n'avait pas caché son irritation face à l'attitude préoccupée de Deidara, comme s'il n'appréciait pas d'être l'objet de la sollicitude du blond. Pourtant, le ton sec de Sasori et son commentaire acerbe étaient un retour à la normale. Cela rassura Deidara, même s'il était perplexe face à cette situation inhabituelle. Le blond était déterminé à ne pas se laisser perturber par l'attitude ambiguë de Sasori. Il ne voulait pas montrer de faiblesse ou de préoccupation excessive envers son coéquipier, mais il était évident que quelque chose avait changé en lui. La mention de l'entraînement ne fit qu'accroître la confusion de Deidara. Il avait du mal à lire Sasori, et cela l'agaçait profondément.
"Je compte bien assister à l'entraînement," déclara Sasori, levant les yeux pour scruter chacun des membres présents à la table. Deidara sentit le regard pénétrant de Sasori posé sur lui, et il avait envie de se faire tout petit. Cependant, Deidara n'était pas du genre à se laisser intimider. Sa détermination et son assurance restaient intactes. Il n'allait pas permettre à Sasori de le pousser à bout. Prenant une bouchée de sa nourriture, il leva un sourcil, adoptant un air nonchalant. « Très bien, Danna. Si tu veux discuter de l'entraînement, allons-y. Parce qu’au final, je ne sais pas ce que nous allons faire ! » Deidara n'était pas du genre à éviter un défi, même s'il ne savait pas vraiment où cela le mènerait. D’abord, était-ce même un défi ? Il ne le savait pas vraiment.. Il prenait la conversation et le comportement de son coéquipier comme les deux faits venaient.
Shizune et Ino semblaient observer la situation avec curiosité, mais elles n'osaient pas s'immiscer dans cette conversation tendue. Elles savaient que les deux membres de l'Akatsuki pouvaient s'emporter facilement, et personne ne voulait être pris entre leurs querelles. Deidara fixa Sasori avec détermination, déterminé à comprendre ce qui se tramait. « Alors, quel genre d'entraînement as-tu en tête, hm ? » Il voulait que Sasori s'explique clairement, mais il se doutait que cela ne serait pas facile. Sasori était l'un des ninjas les plus mystérieux de l'Akatsuki, et il avait l'habitude de garder ses pensées et ses intentions secrètes.
Lorsque Sasori posa la question sur l'enfermement des filles, Deidara sentit un frisson d'irritation le traverser. Le nukenin de Suna avait certes pris en charge cette tâche habituellement, mais il n'appréciait pas l'idée que Sasori puisse penser qu'il avait failli à cette responsabilité qui n’était pas la sienne. Le ton d'Ino, sa réaction surprenante la veille, tout cela ajouté à la situation tendue, il savait que Sasori n'aurait pas manqué de faire des suppositions et d'imaginer le pire. Le pire, est qu’il n’avait pas fait son devoir. Sérieusement, il avait que cela, enfermer des filles alors qu’elles portaient ses œuvres autour du cou. Toutefois, valait mieux lui dire qu’il l’avait bien fait afin de garder sa tête sur ses épaules.
Lorsqu'il répondit, il le fit d'un ton sec. « Oui, bien sûr, j'ai pris soin de ça. Elles ont été enfermées. Il espérait que sa réponse serait suffisante pour apaiser les inquiétudes de Sasori à ce sujet et surtout que les filles joueraient le jeu. Parce que si elles ne le faisaient pas, certes, il serait le premier à subir le courroux de leur hôte, mais lors de l’entraînement à venir, il pourrait augmenter le niveau de sadisme de Sasori. Finalement, son côté râleur, était un bon moyen de mentir et, il ne se sentait pas réellement honteux de le faire.
La conversation bascula rapidement sur un sujet pour le moins sinistre. Sasori exprima sa volonté de collectionner les Kage des différents villages en tant que marionnettes. La mention de tuer les dirigeants de villages n'était pas inattendue venant de Sasori, mais Deidara ne s'attendait pas à ce que ce soit la première chose à laquelle il pense en ce moment. Sasori semblait déterminé à rester dans son rôle de marionnettiste imperturbable malgré la situation délicate.
Deidara prit une bouchée de ses crêpes, cherchant les mots pour répondre sans révéler trop de ses propres pensées. « Collectionner les Kage, hm ? C'est un objectif ambitieux. Leur capture nécessiterait une préparation minutieuse et de la patience. Tu devrais probablement commencer par les Kage les moins puissants et progresser vers les plus forts. Mais je ne peux pas nier que cela pourrait être un projet artistique intéressant. » Il énonça ces mots d'un ton détaché, essayant de donner l'impression que l'idée ne le perturbait pas. Il ne voulait pas montrer à Sasori qu'il se souciait de son projet, même s'il trouvait cela inquiétant.
Shizune et Ino se turent, déconcertées par la conversation. Elles avaient du mal à suivre le ton léger de Deidara alors qu'il discutait de collecter les dirigeants de villages comme s'ils parlaient d'une banalité. La dynamique entre les deux membres de l'Akatsuki était décidément complexe, et elles ne savaient pas vraiment comment réagir face à leurs échanges énigmatiques. Deidara termina rapidement son petit déjeuner, décidant de clore ce moment pour se diriger vers la salle d'entraînement. Il se leva de table, prenant son assiette et son verre pour les déposer dans l'évier, puis se tourna vers Sasori. Son regard bleu glacial se posa sur lui, un mélange de détermination et d'anticipation.
« Bon, Danna, c'est peut-être le moment de mettre en pratique certaines de tes idées artistiques. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre plus de temps. »
Il fit un geste de la main, invitant Sasori à le suivre. Il espérait que ce changement d'atmosphère, passant de la table du petit déjeuner à l'entraînement, permettrait à Sasori de se concentrer sur leur mission commune plutôt que sur les questions personnelles qui semblaient le troubler. Deidara se dirigea ensuite vers la salle d'entraînement, prêt à canaliser son énergie dans l'art explosif de ses techniques, espérant que Sasori le suivrait sans hésitation.
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 31.10.23 23:18
Ino Yamanaka s'était retrouvée dans une situation pour le moins inattendue après avoir passé du temps à récupérer auprès de Shizune. La douleur physique qui marquait son corps était le résultat d'un entraînement intensif avec Deidara, l'explosif artiste de l'Akatsuki. La jeune kunoichi s'était sentie chancelante à maintes reprises alors que Deidara l'avait poussée au-delà de ses limites. Son visage portait les marques de son endurance, les cernes sous ses yeux témoignaient de nuits blanches passées à s'entraîner et à essayer de comprendre les demandes de l'artiste. Shizune avait été son roc pendant cette période difficile. Elle avait apporté son expertise médicale pour soigner les blessures d'Ino, bien que certaines ne puissent être guéries complètement en raison de l'épuisement de leur chakra. Les ecchymoses parsemaient son corps, rappelant chaque coup et chaque moment difficile de l'entraînement. Leur résistance naturelle était affaiblie, mais elles avaient tenu bon, déterminées à ne pas montrer de signes de faiblesse.
Ino avait tenté de rester discrète à l'écoute des explosions occasionnées par Deidara dans la pièce voisine. Elle avait ressenti une pointe d'appréhension à l'idée qu'il puisse avoir perdu patience ou explosé littéralement. Lorsqu'elle avait entendu le tumulte, elle s'était précipitée pour voir si Shizune allait bien, inquiète que les choses aient mal tourné. Heureusement, son amie n’avait pas été prise dans ce tourbillon de colère qui semblait avoir gagné le blondinet. Ino avait ensuite passé du temps à discuter avec Shizune, évoquant les circonstances de l'entraînement et ce qui avait pu déclencher l'irritation de Sasori. Elle se remémorait leurs paroles et avait été incapable de trouver une réponse claire à cette situation.
Elle se leva péniblement ce matin, sentant chaque pas résonner dans son corps meurtri. Shizune l'avait accompagné silencieusement en attendant dans sa chambre la veille, comprenant le besoin de soutien mutuel dans ces moments difficiles. Elle prit une douche rapide pour se réveiller et ne prit Malgré la discorde de la veille, ce n’était pas une raison suffisante pour l’enlever. De plus, si elle avait raison, c’était aussi une leçon qu’elle ne devrait pas oublier. La jeune Yamanaka, revint vers Shizune en frappant à la porte de sa chambre et elles décidèrent d’un commun accord de se rendre dans la cuisine.
Arrivées dans la cuisine, Ino et Shizune s'installèrent à la table, partageant un silence chargé d'une étrange complicité. « Shizune, je sais que c'était difficile, mais je crois que nous avons appris beaucoup de cet entraînement. Deidara-san ne m’a pas ménagée, mais je pense que c'était nécessaire. Je dois devenir plus forte, non seulement pour moi-mêmes, mais aussi pour notre partenariat avec l'Akatsuki et pour protéger ceux qui comptent pour nous. »
Ino offrit un sourire sincère à Shizune, sentant le lien entre elles se renforcer encore un peu plus grâce à cette épreuve. Elles étaient toutes deux déterminées à surmonter les épreuves qui se dressaient sur leur chemin. L'entraînement avec Deidara avait été exigeant, mais il avait aussi révélé leur résilience et leur détermination à se battre. Ino avait pu discuter avec son aînée afin de parler d’une potentielle fuite. Elles n’étaient pas restées ensemble durant la nuit afin d’éviter de grossir les problèmes. Vu les sautes d’humeur de l’assassin le plus âgé, il était préférable d’éviter les problèmes supplémentaires. L’absence de chakra était l’une des causes les plus importantes de leur situation. Si, elles en avaient un peu plus, elles ne seraient sûrement pas coincées ici. Toutefois, cela lui a permit d’apprendre auprès des deux assassins.
« Maintenant, je crois qu'il est temps de manger bien et de laisser les crêpes à Deidara, puis de se préparer pour la prochaine étape de cette formation, particulièrement si Sasori est de la partie. Nous allons leur montrer que nous sommes prêtes à relever tous les défis qui se présentent à nous. »
Shizune hocha la tête, reconnaissant le feu dans les yeux d'Ino. En effet, au vu du côté sadique et rancunier du propriétaire des lieux, elle devait se préparer mentalement. Ino avait pris place dans la salle commune de l'Akatsuki, se préparant mentalement pour l'arrivée du duo de terroristes. Les marques sur son corps étaient encore visibles, mais elle était déterminée à ne pas laisser la douleur l'empêcher de participer activement aux discussions. Lorsque Deidara fit son entrée dans la pièce, elle le salua chaleureusement. Il lui répondit avec un sourire, et elle sentit que l'artificier était d'humeur un peu plus légère aujourd'hui. Elle espérait qu'ils pourraient reprendre un entraînement plus constructif et efficace, maintenant que les tensions s'étaient apaisées.
Cependant, le calme qui régnait dans la salle fut rapidement rompu par l'arrivée de Sasori. Ino pouvait sentir le froid qui s'installait immédiatement lorsque le marionnettiste fit son apparition. Son visage fatigué et ses cernes sous les yeux ne présageaient rien de bon. Il semblait que les tensions entre Deidara et Sasori étaient loin d'être résolues, et Ino se demandait si son désir de collaboration harmonieuse était voué à l'échec. Puis, cela la prit aussi au dépourvu quand il salua Deidara. Au vu de la réaction du blondinet et de la suite de son bavardage, il semblerait que c’était inattendu aussi de son côté.
Sasori jeta un regard glacial autour de la pièce, son regard noir ne laissant échapper aucun détail. Puis il se dirigea vers la table à cause de son partenaire. Ino espérait secrètement qu'il pourrait profiter de la pause pour se détendre et peut-être même décompresser après une nuit sans sommeil. Par contre, oublier ce qui s’était passé ? Elle n’avait aucun espoir pour cela. Quant à sa question sur le fait que le bombardier n’ait pas oublier de les enfermer dans leurs chambres, la jeune Yamanaka avait l’impression qu’ils marchaient sur un terrain miné. La jeune chunin laissa Deidara mentir ouvertement et prenant une gorgée de son café, elle ne rajouta rien afin de jouer son jeu. C’était pour le bien de tous.
Puis, vint cette question pour le moins inattendue. "D'après vous, comment pourrais-je tuer vos Kage respectifs ? Je l'ai déjà dit à Deidara, mais j'aimerais en faire la collection. Un par village."
Ino resta figée, surprise par la nature morbide de la question. Elle avait déjà entendu parler des sombres desseins de l'Akatsuki, mais cette affirmation semblait aller plus loin que ce à quoi elle s'attendait. Elle jeta un coup d'œil à Shizune, espérant que son amie saurait comment répondre à cette question étrange. Il était hors de question qu’elle vende Tsunade sama. Toutefois, même si, elle était en colère, elle préféra garder le silence, même si la discussion la révulsait. Elle était en quelque sorte, reconnaissante du changement de conversation de l’artificier, malgré l’envie de suivre la folie de son coéquipier. Difficile de ne pas se rendre compte que quelque chose clochait.
Elle ne voulait pas penser à ce que l'Akatsuki pourrait avoir en tête en collectant les Kage, mais elle se doutait que cela pourrait être lié à leurs sombres objectifs. Elle préférait se concentrer sur l'entraînement à venir, espérant que cela pourrait contribuer à améliorer leur collaboration, mais surtout à ôter cette idée répugnante de Sasori. D’où le fait, qu’elle allait suivre Deidara. Après avoir rapidement terminé son café, Ino se leva de la table.
« Deidara-san, je suppose en effet, que nous devrions nous préparer pour l'entraînement. Plus tôt on commence, mieux c'est, non ? »
Ino avait tenté de rester discrète à l'écoute des explosions occasionnées par Deidara dans la pièce voisine. Elle avait ressenti une pointe d'appréhension à l'idée qu'il puisse avoir perdu patience ou explosé littéralement. Lorsqu'elle avait entendu le tumulte, elle s'était précipitée pour voir si Shizune allait bien, inquiète que les choses aient mal tourné. Heureusement, son amie n’avait pas été prise dans ce tourbillon de colère qui semblait avoir gagné le blondinet. Ino avait ensuite passé du temps à discuter avec Shizune, évoquant les circonstances de l'entraînement et ce qui avait pu déclencher l'irritation de Sasori. Elle se remémorait leurs paroles et avait été incapable de trouver une réponse claire à cette situation.
Elle se leva péniblement ce matin, sentant chaque pas résonner dans son corps meurtri. Shizune l'avait accompagné silencieusement en attendant dans sa chambre la veille, comprenant le besoin de soutien mutuel dans ces moments difficiles. Elle prit une douche rapide pour se réveiller et ne prit Malgré la discorde de la veille, ce n’était pas une raison suffisante pour l’enlever. De plus, si elle avait raison, c’était aussi une leçon qu’elle ne devrait pas oublier. La jeune Yamanaka, revint vers Shizune en frappant à la porte de sa chambre et elles décidèrent d’un commun accord de se rendre dans la cuisine.
Arrivées dans la cuisine, Ino et Shizune s'installèrent à la table, partageant un silence chargé d'une étrange complicité. « Shizune, je sais que c'était difficile, mais je crois que nous avons appris beaucoup de cet entraînement. Deidara-san ne m’a pas ménagée, mais je pense que c'était nécessaire. Je dois devenir plus forte, non seulement pour moi-mêmes, mais aussi pour notre partenariat avec l'Akatsuki et pour protéger ceux qui comptent pour nous. »
Ino offrit un sourire sincère à Shizune, sentant le lien entre elles se renforcer encore un peu plus grâce à cette épreuve. Elles étaient toutes deux déterminées à surmonter les épreuves qui se dressaient sur leur chemin. L'entraînement avec Deidara avait été exigeant, mais il avait aussi révélé leur résilience et leur détermination à se battre. Ino avait pu discuter avec son aînée afin de parler d’une potentielle fuite. Elles n’étaient pas restées ensemble durant la nuit afin d’éviter de grossir les problèmes. Vu les sautes d’humeur de l’assassin le plus âgé, il était préférable d’éviter les problèmes supplémentaires. L’absence de chakra était l’une des causes les plus importantes de leur situation. Si, elles en avaient un peu plus, elles ne seraient sûrement pas coincées ici. Toutefois, cela lui a permit d’apprendre auprès des deux assassins.
« Maintenant, je crois qu'il est temps de manger bien et de laisser les crêpes à Deidara, puis de se préparer pour la prochaine étape de cette formation, particulièrement si Sasori est de la partie. Nous allons leur montrer que nous sommes prêtes à relever tous les défis qui se présentent à nous. »
Shizune hocha la tête, reconnaissant le feu dans les yeux d'Ino. En effet, au vu du côté sadique et rancunier du propriétaire des lieux, elle devait se préparer mentalement. Ino avait pris place dans la salle commune de l'Akatsuki, se préparant mentalement pour l'arrivée du duo de terroristes. Les marques sur son corps étaient encore visibles, mais elle était déterminée à ne pas laisser la douleur l'empêcher de participer activement aux discussions. Lorsque Deidara fit son entrée dans la pièce, elle le salua chaleureusement. Il lui répondit avec un sourire, et elle sentit que l'artificier était d'humeur un peu plus légère aujourd'hui. Elle espérait qu'ils pourraient reprendre un entraînement plus constructif et efficace, maintenant que les tensions s'étaient apaisées.
Cependant, le calme qui régnait dans la salle fut rapidement rompu par l'arrivée de Sasori. Ino pouvait sentir le froid qui s'installait immédiatement lorsque le marionnettiste fit son apparition. Son visage fatigué et ses cernes sous les yeux ne présageaient rien de bon. Il semblait que les tensions entre Deidara et Sasori étaient loin d'être résolues, et Ino se demandait si son désir de collaboration harmonieuse était voué à l'échec. Puis, cela la prit aussi au dépourvu quand il salua Deidara. Au vu de la réaction du blondinet et de la suite de son bavardage, il semblerait que c’était inattendu aussi de son côté.
Sasori jeta un regard glacial autour de la pièce, son regard noir ne laissant échapper aucun détail. Puis il se dirigea vers la table à cause de son partenaire. Ino espérait secrètement qu'il pourrait profiter de la pause pour se détendre et peut-être même décompresser après une nuit sans sommeil. Par contre, oublier ce qui s’était passé ? Elle n’avait aucun espoir pour cela. Quant à sa question sur le fait que le bombardier n’ait pas oublier de les enfermer dans leurs chambres, la jeune Yamanaka avait l’impression qu’ils marchaient sur un terrain miné. La jeune chunin laissa Deidara mentir ouvertement et prenant une gorgée de son café, elle ne rajouta rien afin de jouer son jeu. C’était pour le bien de tous.
Puis, vint cette question pour le moins inattendue. "D'après vous, comment pourrais-je tuer vos Kage respectifs ? Je l'ai déjà dit à Deidara, mais j'aimerais en faire la collection. Un par village."
Ino resta figée, surprise par la nature morbide de la question. Elle avait déjà entendu parler des sombres desseins de l'Akatsuki, mais cette affirmation semblait aller plus loin que ce à quoi elle s'attendait. Elle jeta un coup d'œil à Shizune, espérant que son amie saurait comment répondre à cette question étrange. Il était hors de question qu’elle vende Tsunade sama. Toutefois, même si, elle était en colère, elle préféra garder le silence, même si la discussion la révulsait. Elle était en quelque sorte, reconnaissante du changement de conversation de l’artificier, malgré l’envie de suivre la folie de son coéquipier. Difficile de ne pas se rendre compte que quelque chose clochait.
Elle ne voulait pas penser à ce que l'Akatsuki pourrait avoir en tête en collectant les Kage, mais elle se doutait que cela pourrait être lié à leurs sombres objectifs. Elle préférait se concentrer sur l'entraînement à venir, espérant que cela pourrait contribuer à améliorer leur collaboration, mais surtout à ôter cette idée répugnante de Sasori. D’où le fait, qu’elle allait suivre Deidara. Après avoir rapidement terminé son café, Ino se leva de la table.
« Deidara-san, je suppose en effet, que nous devrions nous préparer pour l'entraînement. Plus tôt on commence, mieux c'est, non ? »
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 02.11.23 17:32
La discussion ne s'était pas déroulée comme il l'espérait, ce qui le rendait perplexe. Déjà, Deidara avait bien confirmé qu'il avait enfermé les deux filles dans leurs chambres / cellules respectives, heureusement. Mais l'artificier l'agaçait en lui donnant des conseils derrière. Il n'a pas à lui dire l'ordre dans lequel il doit procéder, il l'a déjà en tête. Les deux pièces qui l'intéressent les sont Ônoki de la Balance, le troisième Tsuchikage pour son Jinton et Meï Terumî la cinquième Mizukage pour ses Kekkei Genkai. Viendra ensuite le Raikage, mais chaque chose en son temps. Il aurait voulu qu'il lui dise ses faiblesses. Il ne va pas se faire conseiller par un gamin !
Et puis, les filles son désespérément restés silencieuses. Il n'avait pas particulièrement remarqué le comportement de Shizune. Surtout qu'il était assis à l'autre bout de la table bien à l'écart des autres. La kunoichi bouillonnait de l'intérieur, elle serrait les poings jusqu'au sang en les cachant sous la table tandis qu'elle affichait un sourire de courtoisie en surface. Elle était vraiment très proche de Tsunade et l'idée qu'un malade comme lui puisse les « collectionner » comme on collectionne des tasses de couleurs la mettait hors d'elle. Mais elle tenait bon, elle maintenait les apparences. Dire quelque chose aurait pu être très dangereux au vu de la tournure qu'à pris la discussion d'hier.
Justement, hier, elle avait pu se retrouver seule avec Ino et avait profité du fait de ne pas être sous écoute pour lui demander de maintenir la connexion spirituelle entre elles lorsqu’elles sont en présence de ces deux-là. C'est ainsi qu'elle put lui partager par la pensée ce qui la rongeait depuis un moment. Et surtout après ce qu'elle venait d'entendre.
[ Lorsque la guerre prendra fin, nous devrons profiter de notre proximité pour les tuer. Ils sont un vrai danger pour le monde ninja. Il faut que tu profites de cet entraînement pour noter leurs faiblesses. ]
Elle n'avait pas tort... Sasori exprimait clairement qu'il allait s'en prendre à Konoha, voir même profiter de l'effet de surprise et du chaos du champ de bataille pour continuer de tuer. Et Deidara... c'était plus compliqué. Sa bonne humeur et son humour faisaient qu'elle avait sympathisé et il avait une côté attachant, mais... il n'en restait pas moins un fou qui n'avait que peu d'égard pour la vie humaine. Les deux artistes étaient complètement twistés.
Ils ont passé du temps ensembles, mais ils devront leur ôter la vie tôt ou tard.
Pour en revenir au marionnettiste, celui-ci voyait tout le monde se lever et partit pour l'entraînement. Avec presque un peu trop d'enthousiasme... certes, ils n'avaient pas tort, il fallait s'y mettre, ils avaient déjà perdu du temps alors il finit son assiette et sa salade de fruit en trois coups de baguettes pour les suivre. Mais tout de même... il avait le sentiment d'être irrité.
Il ne comprenait pas.
Il avait voulu faire un effort, ce qui est rare. Il avait lancé une conversation. Les conversations doivent être agréables dans les relations humaines, alors il avait commencé par un topique qui était positif à ses yeux. Quelque chose qu'il aime. Mais ça n'avait pas eu l'effet escompté. Où était son erreur ? Les filles semblaient le plus perturbé, c'était un sujet sensible ? Il ne voit pas pourquoi ce serait le cas, c'est de l’hypothétique, du factuel, ça ne les concerne pas elles, mais leur chef de village.
Alors tout le long du trajet jusqu'à la salle d'entraînement, il se questionna sur ce qui avait pu clocher.
Il avait également une étrange impression. Comme un désagréable frisson qui remonte le long de son échine. Qu'est-ce que c'était exactement ? De l'intuition ? Un mauvais pressentiment ? Il avait l'impression que ces derniers temps, Deidara s'attachait un peu trop à ces filles. Il avait bien remarqué qu'il leur offrait de temps à autre des sourires radieux. Certes, ce n'était pas aux autres membres de l'Akatsuki qu'il allait faire ça, peut-être Konan en exception, mais ça faisait 5 ans qu'ils traînaient ensemble.
Le blond n'avait pas une nature profondément mauvaise, il est sociable. Son humanité le rend faible et il espérait que ce subtil attachement n'allait pas interférer avec les plans.
Non. Il se fait des idées. Il a confiance en son partenaire.
...
Pour l'entraînement, il avait tout simplement ignoré que la pauvre Ino était couvertes de bleus et de contusions. C'est comme ça dans un combat entre ninja, si la guerre dure plusieurs jours, on n'a pas le temps de récupérer. Il laissait Shizune la soigner et prendrait le relais si cette dernière n'avait plus de chakra en réserve au vu de leur stock diminué.
Il leur donna d'abord la directive de reprendre comme hier. Il voulait voir de ses propres yeux comment elles se débrouillaient. Après tout, Deidara lui avait rapporté du positif hier. « Et je dois dire que Shizune n'est pas aussi inutile que je le pensais. Elle a du potentiel. » ainsi que « Quant à Ino, elle a encore du chemin à parcourir, hmm. Elle s'est bien battue, mais il lui manque quelque chose. Je pense que tu le sais mieux que moi, mon homme hmm. » Il savait ce qu'il manquait à cette dernière, il avait d'ailleurs un plan.
Pour l'instant, il les regardait se battre. Son regard fini plus par se diriger vers son partenaire que vers la kunoichi qu'il devait évaluer. Deidara était extrêmement habile avec son taijutsu, ses cheveux blonds volaient gracieusement à chaque pirouette qu'il faisait, comme une danse. S'ils venaient à se battre tous les deux, il est certain que sa maîtrise du corps-à-corps dépasserait la sienne. Il n'a plus son corps truffé de lames et de pièges, il devrait s'entraîner lui aussi. Pour ne pas être dépassé, il se sent vulnérable en ce moment.
Il se remit à penser à la conversation d'hier. Son esprit et son regard s'assombrirent, il ne fit bientôt plus attention à ce qui l'entourait.
Il repensa aux mots que sa grand-mère lui avait lancés peu avant qu'il ne déserte le village. « Tu prends aux autres, mais tu ne donnes jamais rien en retour. » Il n'avait à l'époque pas vu de problème dans ces mots, il n'en voit toujours pas. Il s'agissait pourtant d'un reproche. Quelque chose de négatif donc. Si lui ne comprenait pas les gens autour de lui, en retour, personne n'avait compris son Art et personne n'avait fait d'effort des deux côtés. Les paroles d'Ino lui reviennent en tête « s’ils craignent mon art, mon art n’a plus lieu d’exister puisque, personne ne le trouvera beau. » il a toujours réalisé ses œuvres d'abord pour lui et parce qu'il aimait ça. Avant qu'il ne fasse des pantins à partir de cadavres humains, tout le monde lui faisait des louanges. Il était l'artisan du siècle, le digne successeur de Monzaemon Chikamatsu et il aimait ça, il aimait voir que son travail plaisait. C'était purement égoïste et pour gonfler son ego. Mais alors qu'il avait atteint un stade supérieur, le potentiel infini que représentait l'utilisation d'humain en matériel d'un coup, tout le monde lui avait tourné le dos. En quoi se servir du corps des ennemis était immoral ? Ils sont des ninjas. Ils tuent.
La vie humaine n'a de valeur que ce qu'elle peut lui rapporter.
Les humains sont beaux, une machinerie incroyable mais bourrée de défauts. Il aime les reproduire, en en faisant des pantins, il les libère de leur condition, il les corrige, il leur donne la vie éternelle. Il leur rend hommage. Ce qu'il déteste c'est leur humanité, c'est paradoxal. Admirer l'être humain et en rejeter l'humanité. Parce qu'il ne les comprend pas, mais en les transformant en marionnettes, il les transforme en quelque chose qu'il peut comprendre. Il établit un lien avec eux. Il a beaucoup de liens de ce fait, il est bien entouré.
Il n'est pas seul.
Il y a trois raisons différentes qui le pousse à faire ça. La première est l'inspiration. Il trouve un matériel rare à haut potentiel, il agrandit sa collection. Ça conforte son ego et ça le rend heureux. La seconde, c'est lorsqu'il déteste particulièrement une personne. La transformer en pantin lui permet d'avoir le contrôle sur elle, lui prouver qu'il lui est supérieur, la condamner en une éternité de servitude, c'est une réaction puérile. La dernière catégorie sont les personnes qu'il valut positivement. Par respect. Il leur rend hommage et leur impose cette magnifique transition vers l'immortalité. Il cherche leur reconnaissance et il se fait comprendre d'elle. C'est ça les liens humains.
Pourquoi personne ne voit son génie ?
« si tu ne comprends plus l’essence de la psychologie humaine, alors tu ne peux pas affronter l’imprévisibilité ou aider au mieux ton partenaire au caractère explosif. »
Il a rejeté l'humanité, elle l'a rejeté. Elle ne lui est pas utile. Pourquoi faire à nouveau des efforts si c'est pour en souffrir ? En quoi cela aiderait son partenaire ? « Tu sais, je ne crois pas que ce soit une faiblesse de ressentir un minimum quelque chose. Regardons, Nagato et Konan.. Hm.. Certes, ils sont morts, mais qui ne l’est pas face à Obito et Madara hein ? Pourtant, peux-tu dire qu’ils sont faibles ? Moi, je le crois pas.. Cela me fait mal de l’admettre, mais ils sont meilleurs que nous en tant que duos ! Je n’ai pas envie de perdre face à eux !! Alors, mon homme, je n’ai vraiment pas envie de faire équipe avec un « artiste » qui a vendu son âme dans une poupée de bois. » C'est bien ce qu'il veut.
Alors il a fait un effort ce matin. Mais le résultat n'a pas été celui qu'il a escompté. Et ça le frustre. Terriblement.
Pourquoi il devait s'abaisser à écouter les autres ? Ça ne lui ressemble pas.
Sans s'en rendre compte, son visage s'était lentement tourné vers le sol. Son esprit se déchirait entre deux idéologies contraires. Les doctrines de son enfance, les mensonges sur lesquels il s'est forgé pendant une trentaine d'année et de l'autre, ses espoirs et ses souffrances. Cette envie profonde de recoller les morceaux d'un cœur qu'il a piétiné, écartelé, lacéré, empoisonné, brisé, mais qu'il n'a jamais réussi à arracher.
« je vivrais jusqu’à ce que tu n’aies plus besoin de moi »
Il a toujours voulu être parfait. Il n'aime pas.... ne pas comprendre, c'est contre sa nature profonde. Il n'arrive pas à abandonner cette idée. Il décortique donc les humains, il les observes encore et encore, mais...
!!
Il sursauta brusquement. On essayait visiblement de lui parler depuis tout à l'heure, mais... il n'a rien suivi et ça ne lui ressemble pas, lui qui est toujours sur ses gardes. Il regarda à tour de rôle chacune des personnes dans la pièce d'un air un peu confus, ça dure quelques secondes avant qu'il ne reprenne rapidement son expression sans émotions.
Ah. Oui. Il doit aider.
Il fait comme si de rien n'était, il ne se blâme jamais pour ses erreurs ou son manque de savoir vivre de tout façon et se rapprocha d'Ino.
Ton défaut, c'est que tu ne peux pas utiliser ta technique sur des cibles en mouvement, non ? Ton esprit part en ligne droite, il se perd donc en chemin. Tu ne pourras jamais posséder quelqu'un qui ne tient pas en place comme Deidara. Mais il y a un moyen de combler cette lacune. à deux pas de la jeune fille, il se saisit délicatement de ses mains pour mêler ses doigts aux siens. Ça ne dura qu'un court instant avant qu'il ne les sépare, des fils de chakra reliaient chacun de leurs doigts. Il pouvait se montrer très doux, surtout avec son visage d'ange, mais il ne fallait jamais oublié qui il était. Et si tu trouvais un moyen de le guider ? Il pourrait suivre le chemin tracé par ton chakra. C'est comme une corde de sécurité. Il te suffit de relier ce chakra à ton adversaire.
Pour appuyer sa démonstration, il rendit ses fils de chakra invisibles. Il bougea la main ce qui fit bouger celle d'Ino, mais également un fil qu'il avait caché depuis le début des explications. En l’occurrence, reliée à la jambe de Deidara pour lui faire perdre l'équilibre.
Est-ce qu'il était en train de dire qu'il voulait lui apprendre l'art des marionnettistes ? Pas vraiment. Savoir émettre un fil de chakra et contrôler les mécanismes complexes de pantins étaient deux choses très différentes. Le premier était un prérequis du second et le second était infiniment plus complexe. Mais c'était une façon d'utiliser son chakra propre au village caché du sable, il n'y a pas d'équivalent à Konoha.
Un fil de chakra pouvait se dissimuler avec de l'entraînement, apparaître invisible sans dojutsu, sa portée dépendait de l'utilisateur, mais il ne se rompait pas aussi facilement et il pouvait bien entendu se tordre et rester coller en toute circonstance à un objet ou une personne.
Dans l'hypothèse que son esprit puisse suivre ce rail de sécurité, la seule chose qui pourrait faire échouer sa technique est que l'adversaire s'en rende compte et rompt consciemment le fil de chakra. Il aimait corriger tous les défauts qu'il voyait et améliorer ses capacités étaient nécessaire.
Il s'éloigna d'Ino d'un air pensif, il rompit les liens avec elle, mais pas le fil qui se trouvait sur la jambe du blond. Il s'amusait d'ailleurs à tirer dessus à répétition tout en déroulant ses explications d'un air stoïque. Il était visiblement en train de se venger de lui pour une quelconque raison. Le vicieux.
Le problème est que nos ennemis possèdent le sharingan... Ils voient donc le chakra par couleur, impossible de les leurs dissimulés. Mais ça pourrait être très efficace sur ceux qui les aideront...
La dernière fois tu m'as parlé de la technique d'un membre de ta famille. Lorsque l'adversaire frappe un pantin, cela déclenche un sceau qui échange l'âme de la victime avec celle qui se trouve à l'intérieur du pantin, je pourrais t'aider en contrôlant ce pantin, mais il faut pallier toute éventualité. Si au cours du combat tu te trouves seule, il te faudra une technique pour y arriver par toi-même...
Hmm... les fils de chakra sont peut-être trop compliqués à maîtriser avec un niveau suffisant pour un vrai combat. Pour moi, c'est naturel, mais je suis un génie c'est normal. Ah ! Il y a plus simple. Tu as déjà pensé à augmenter ta portée ? Avec une arme à distance ou mi-distance reliée à toi. Comme une chaîne, une corde, un fouet... quelque chose qui déclenche la technique uniquement au contacte, comme ça, tu ne jetterais pas ton âme dans l'inconnu au risque de te rendre inutile.
Il aurait pu remplacer le mot inutile par vulnérable, mais... il a toujours eu des paroles dures. Et ce n'est pas faux. Si elle perd connaissance, elle devient un fardeau à protéger pour son équipe.
Il est encore en pleine réflexion sur la nouvelle technique que la blond pourrait adopter, il y a tellement de possibilités. Ah et il est aussi plein de modestie, évidemment.

Sasori vous manipule en #D75F68
Et puis, les filles son désespérément restés silencieuses. Il n'avait pas particulièrement remarqué le comportement de Shizune. Surtout qu'il était assis à l'autre bout de la table bien à l'écart des autres. La kunoichi bouillonnait de l'intérieur, elle serrait les poings jusqu'au sang en les cachant sous la table tandis qu'elle affichait un sourire de courtoisie en surface. Elle était vraiment très proche de Tsunade et l'idée qu'un malade comme lui puisse les « collectionner » comme on collectionne des tasses de couleurs la mettait hors d'elle. Mais elle tenait bon, elle maintenait les apparences. Dire quelque chose aurait pu être très dangereux au vu de la tournure qu'à pris la discussion d'hier.
Justement, hier, elle avait pu se retrouver seule avec Ino et avait profité du fait de ne pas être sous écoute pour lui demander de maintenir la connexion spirituelle entre elles lorsqu’elles sont en présence de ces deux-là. C'est ainsi qu'elle put lui partager par la pensée ce qui la rongeait depuis un moment. Et surtout après ce qu'elle venait d'entendre.
[ Lorsque la guerre prendra fin, nous devrons profiter de notre proximité pour les tuer. Ils sont un vrai danger pour le monde ninja. Il faut que tu profites de cet entraînement pour noter leurs faiblesses. ]
Elle n'avait pas tort... Sasori exprimait clairement qu'il allait s'en prendre à Konoha, voir même profiter de l'effet de surprise et du chaos du champ de bataille pour continuer de tuer. Et Deidara... c'était plus compliqué. Sa bonne humeur et son humour faisaient qu'elle avait sympathisé et il avait une côté attachant, mais... il n'en restait pas moins un fou qui n'avait que peu d'égard pour la vie humaine. Les deux artistes étaient complètement twistés.
Ils ont passé du temps ensembles, mais ils devront leur ôter la vie tôt ou tard.
Pour en revenir au marionnettiste, celui-ci voyait tout le monde se lever et partit pour l'entraînement. Avec presque un peu trop d'enthousiasme... certes, ils n'avaient pas tort, il fallait s'y mettre, ils avaient déjà perdu du temps alors il finit son assiette et sa salade de fruit en trois coups de baguettes pour les suivre. Mais tout de même... il avait le sentiment d'être irrité.
Il ne comprenait pas.
Il avait voulu faire un effort, ce qui est rare. Il avait lancé une conversation. Les conversations doivent être agréables dans les relations humaines, alors il avait commencé par un topique qui était positif à ses yeux. Quelque chose qu'il aime. Mais ça n'avait pas eu l'effet escompté. Où était son erreur ? Les filles semblaient le plus perturbé, c'était un sujet sensible ? Il ne voit pas pourquoi ce serait le cas, c'est de l’hypothétique, du factuel, ça ne les concerne pas elles, mais leur chef de village.
Alors tout le long du trajet jusqu'à la salle d'entraînement, il se questionna sur ce qui avait pu clocher.
Il avait également une étrange impression. Comme un désagréable frisson qui remonte le long de son échine. Qu'est-ce que c'était exactement ? De l'intuition ? Un mauvais pressentiment ? Il avait l'impression que ces derniers temps, Deidara s'attachait un peu trop à ces filles. Il avait bien remarqué qu'il leur offrait de temps à autre des sourires radieux. Certes, ce n'était pas aux autres membres de l'Akatsuki qu'il allait faire ça, peut-être Konan en exception, mais ça faisait 5 ans qu'ils traînaient ensemble.
Le blond n'avait pas une nature profondément mauvaise, il est sociable. Son humanité le rend faible et il espérait que ce subtil attachement n'allait pas interférer avec les plans.
Non. Il se fait des idées. Il a confiance en son partenaire.
...
Pour l'entraînement, il avait tout simplement ignoré que la pauvre Ino était couvertes de bleus et de contusions. C'est comme ça dans un combat entre ninja, si la guerre dure plusieurs jours, on n'a pas le temps de récupérer. Il laissait Shizune la soigner et prendrait le relais si cette dernière n'avait plus de chakra en réserve au vu de leur stock diminué.
Il leur donna d'abord la directive de reprendre comme hier. Il voulait voir de ses propres yeux comment elles se débrouillaient. Après tout, Deidara lui avait rapporté du positif hier. « Et je dois dire que Shizune n'est pas aussi inutile que je le pensais. Elle a du potentiel. » ainsi que « Quant à Ino, elle a encore du chemin à parcourir, hmm. Elle s'est bien battue, mais il lui manque quelque chose. Je pense que tu le sais mieux que moi, mon homme hmm. » Il savait ce qu'il manquait à cette dernière, il avait d'ailleurs un plan.
Pour l'instant, il les regardait se battre. Son regard fini plus par se diriger vers son partenaire que vers la kunoichi qu'il devait évaluer. Deidara était extrêmement habile avec son taijutsu, ses cheveux blonds volaient gracieusement à chaque pirouette qu'il faisait, comme une danse. S'ils venaient à se battre tous les deux, il est certain que sa maîtrise du corps-à-corps dépasserait la sienne. Il n'a plus son corps truffé de lames et de pièges, il devrait s'entraîner lui aussi. Pour ne pas être dépassé, il se sent vulnérable en ce moment.
Il se remit à penser à la conversation d'hier. Son esprit et son regard s'assombrirent, il ne fit bientôt plus attention à ce qui l'entourait.
Il repensa aux mots que sa grand-mère lui avait lancés peu avant qu'il ne déserte le village. « Tu prends aux autres, mais tu ne donnes jamais rien en retour. » Il n'avait à l'époque pas vu de problème dans ces mots, il n'en voit toujours pas. Il s'agissait pourtant d'un reproche. Quelque chose de négatif donc. Si lui ne comprenait pas les gens autour de lui, en retour, personne n'avait compris son Art et personne n'avait fait d'effort des deux côtés. Les paroles d'Ino lui reviennent en tête « s’ils craignent mon art, mon art n’a plus lieu d’exister puisque, personne ne le trouvera beau. » il a toujours réalisé ses œuvres d'abord pour lui et parce qu'il aimait ça. Avant qu'il ne fasse des pantins à partir de cadavres humains, tout le monde lui faisait des louanges. Il était l'artisan du siècle, le digne successeur de Monzaemon Chikamatsu et il aimait ça, il aimait voir que son travail plaisait. C'était purement égoïste et pour gonfler son ego. Mais alors qu'il avait atteint un stade supérieur, le potentiel infini que représentait l'utilisation d'humain en matériel d'un coup, tout le monde lui avait tourné le dos. En quoi se servir du corps des ennemis était immoral ? Ils sont des ninjas. Ils tuent.
La vie humaine n'a de valeur que ce qu'elle peut lui rapporter.
Les humains sont beaux, une machinerie incroyable mais bourrée de défauts. Il aime les reproduire, en en faisant des pantins, il les libère de leur condition, il les corrige, il leur donne la vie éternelle. Il leur rend hommage. Ce qu'il déteste c'est leur humanité, c'est paradoxal. Admirer l'être humain et en rejeter l'humanité. Parce qu'il ne les comprend pas, mais en les transformant en marionnettes, il les transforme en quelque chose qu'il peut comprendre. Il établit un lien avec eux. Il a beaucoup de liens de ce fait, il est bien entouré.
Il n'est pas seul.
Il y a trois raisons différentes qui le pousse à faire ça. La première est l'inspiration. Il trouve un matériel rare à haut potentiel, il agrandit sa collection. Ça conforte son ego et ça le rend heureux. La seconde, c'est lorsqu'il déteste particulièrement une personne. La transformer en pantin lui permet d'avoir le contrôle sur elle, lui prouver qu'il lui est supérieur, la condamner en une éternité de servitude, c'est une réaction puérile. La dernière catégorie sont les personnes qu'il valut positivement. Par respect. Il leur rend hommage et leur impose cette magnifique transition vers l'immortalité. Il cherche leur reconnaissance et il se fait comprendre d'elle. C'est ça les liens humains.
Pourquoi personne ne voit son génie ?
« si tu ne comprends plus l’essence de la psychologie humaine, alors tu ne peux pas affronter l’imprévisibilité ou aider au mieux ton partenaire au caractère explosif. »
Il a rejeté l'humanité, elle l'a rejeté. Elle ne lui est pas utile. Pourquoi faire à nouveau des efforts si c'est pour en souffrir ? En quoi cela aiderait son partenaire ? « Tu sais, je ne crois pas que ce soit une faiblesse de ressentir un minimum quelque chose. Regardons, Nagato et Konan.. Hm.. Certes, ils sont morts, mais qui ne l’est pas face à Obito et Madara hein ? Pourtant, peux-tu dire qu’ils sont faibles ? Moi, je le crois pas.. Cela me fait mal de l’admettre, mais ils sont meilleurs que nous en tant que duos ! Je n’ai pas envie de perdre face à eux !! Alors, mon homme, je n’ai vraiment pas envie de faire équipe avec un « artiste » qui a vendu son âme dans une poupée de bois. » C'est bien ce qu'il veut.
Alors il a fait un effort ce matin. Mais le résultat n'a pas été celui qu'il a escompté. Et ça le frustre. Terriblement.
Pourquoi il devait s'abaisser à écouter les autres ? Ça ne lui ressemble pas.
Sans s'en rendre compte, son visage s'était lentement tourné vers le sol. Son esprit se déchirait entre deux idéologies contraires. Les doctrines de son enfance, les mensonges sur lesquels il s'est forgé pendant une trentaine d'année et de l'autre, ses espoirs et ses souffrances. Cette envie profonde de recoller les morceaux d'un cœur qu'il a piétiné, écartelé, lacéré, empoisonné, brisé, mais qu'il n'a jamais réussi à arracher.
« je vivrais jusqu’à ce que tu n’aies plus besoin de moi »
Il a toujours voulu être parfait. Il n'aime pas.... ne pas comprendre, c'est contre sa nature profonde. Il n'arrive pas à abandonner cette idée. Il décortique donc les humains, il les observes encore et encore, mais...
!!
Il sursauta brusquement. On essayait visiblement de lui parler depuis tout à l'heure, mais... il n'a rien suivi et ça ne lui ressemble pas, lui qui est toujours sur ses gardes. Il regarda à tour de rôle chacune des personnes dans la pièce d'un air un peu confus, ça dure quelques secondes avant qu'il ne reprenne rapidement son expression sans émotions.
Ah. Oui. Il doit aider.
Il fait comme si de rien n'était, il ne se blâme jamais pour ses erreurs ou son manque de savoir vivre de tout façon et se rapprocha d'Ino.
Ton défaut, c'est que tu ne peux pas utiliser ta technique sur des cibles en mouvement, non ? Ton esprit part en ligne droite, il se perd donc en chemin. Tu ne pourras jamais posséder quelqu'un qui ne tient pas en place comme Deidara. Mais il y a un moyen de combler cette lacune. à deux pas de la jeune fille, il se saisit délicatement de ses mains pour mêler ses doigts aux siens. Ça ne dura qu'un court instant avant qu'il ne les sépare, des fils de chakra reliaient chacun de leurs doigts. Il pouvait se montrer très doux, surtout avec son visage d'ange, mais il ne fallait jamais oublié qui il était. Et si tu trouvais un moyen de le guider ? Il pourrait suivre le chemin tracé par ton chakra. C'est comme une corde de sécurité. Il te suffit de relier ce chakra à ton adversaire.
Pour appuyer sa démonstration, il rendit ses fils de chakra invisibles. Il bougea la main ce qui fit bouger celle d'Ino, mais également un fil qu'il avait caché depuis le début des explications. En l’occurrence, reliée à la jambe de Deidara pour lui faire perdre l'équilibre.
Est-ce qu'il était en train de dire qu'il voulait lui apprendre l'art des marionnettistes ? Pas vraiment. Savoir émettre un fil de chakra et contrôler les mécanismes complexes de pantins étaient deux choses très différentes. Le premier était un prérequis du second et le second était infiniment plus complexe. Mais c'était une façon d'utiliser son chakra propre au village caché du sable, il n'y a pas d'équivalent à Konoha.
Un fil de chakra pouvait se dissimuler avec de l'entraînement, apparaître invisible sans dojutsu, sa portée dépendait de l'utilisateur, mais il ne se rompait pas aussi facilement et il pouvait bien entendu se tordre et rester coller en toute circonstance à un objet ou une personne.
Dans l'hypothèse que son esprit puisse suivre ce rail de sécurité, la seule chose qui pourrait faire échouer sa technique est que l'adversaire s'en rende compte et rompt consciemment le fil de chakra. Il aimait corriger tous les défauts qu'il voyait et améliorer ses capacités étaient nécessaire.
Il s'éloigna d'Ino d'un air pensif, il rompit les liens avec elle, mais pas le fil qui se trouvait sur la jambe du blond. Il s'amusait d'ailleurs à tirer dessus à répétition tout en déroulant ses explications d'un air stoïque. Il était visiblement en train de se venger de lui pour une quelconque raison. Le vicieux.
Le problème est que nos ennemis possèdent le sharingan... Ils voient donc le chakra par couleur, impossible de les leurs dissimulés. Mais ça pourrait être très efficace sur ceux qui les aideront...
La dernière fois tu m'as parlé de la technique d'un membre de ta famille. Lorsque l'adversaire frappe un pantin, cela déclenche un sceau qui échange l'âme de la victime avec celle qui se trouve à l'intérieur du pantin, je pourrais t'aider en contrôlant ce pantin, mais il faut pallier toute éventualité. Si au cours du combat tu te trouves seule, il te faudra une technique pour y arriver par toi-même...
Hmm... les fils de chakra sont peut-être trop compliqués à maîtriser avec un niveau suffisant pour un vrai combat. Pour moi, c'est naturel, mais je suis un génie c'est normal. Ah ! Il y a plus simple. Tu as déjà pensé à augmenter ta portée ? Avec une arme à distance ou mi-distance reliée à toi. Comme une chaîne, une corde, un fouet... quelque chose qui déclenche la technique uniquement au contacte, comme ça, tu ne jetterais pas ton âme dans l'inconnu au risque de te rendre inutile.
Il aurait pu remplacer le mot inutile par vulnérable, mais... il a toujours eu des paroles dures. Et ce n'est pas faux. Si elle perd connaissance, elle devient un fardeau à protéger pour son équipe.
Il est encore en pleine réflexion sur la nouvelle technique que la blond pourrait adopter, il y a tellement de possibilités. Ah et il est aussi plein de modestie, évidemment.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 02.11.23 22:30
Dans l'obscurité silencieuse, Sasori, tel un marionnettiste avide, semblait s'adonner à un étrange jeu d'ombres ce matin-là. Son obsession de collectionner les Kage n'étonnait guère, du moins pas aux yeux de Deidara. Ce qui intrigua le jeune homme, c'était le comportement peu habituel de Sasori ce matin-là. Un air énigmatique flottait autour de lui, accentuant sa bizarrerie. Un esprit le possédait ? Il avait respiré un poison qui lui a fait tourner la tête ?
Les prisonnières, quant à elles, partageaient cette réticence envers le projet de Sasori. Deidara, quant à lui, ne comprenait pas le pourquoi de leur mécontentement. Attachements et déceptions, il les avait vus en abondance dans sa vie. S'il avait fallu éliminer les captives, ne vous y méprenez pas… Deidara l'aurait fait avec un plaisir sadique, transformant leur fin en un feu d'artifice macabre. Mais au fond, tout ce qu'il désirait, c'était un simple signe de reconnaissance de la part de son aîné. Une quête futile, car Deidara savait au plus profond de son être qu'il aurait plus de chances de gagner le gros lot au pachinko que de recevoir un compliment sincère. À croire qu'il était attiré par des âmes avares de louanges, animées d'un ego démesuré et animées d'une cruauté insatiable.
Son ancien sensei, un homme âgé et rabougris, représentait à la perfection cette description. Deidara l'avait admiré autrefois. L’admiration avait duré jusqu'à ce que le maître, découvrant les talents et les secrets interdits volés par son disciple, rejette violemment celui-ci. L'événement marqua un tournant dans la vie de l'artiste explosif, renforçant sa méfiance envers l'humanité.
L'idée d'être relégué au rang de simple chauffeur pour Sasori ne l'enchantait guère. L’idée que ce sournois grand-père puisse devenir une pièce maîtresse, encore moins. Non, il n'y avait rien de sentimental là-dedans. C'était plutôt la perspective de devenir un être rejeté par son compagnon. Une personne reléguée au second plan au profit de la fascination de Sasori pour un vieux pantin en bois. Cette idée, le rendait furieux. Il était prêt à céder beaucoup de choses au roux, mais se faire voler la vedette était inacceptable pour le jeune homme aux explosions artistiques. Particulièrement, si c’est pour être battu par un sensei ridé, devenant un jouet entre les doigts de son aîné.
Dans les méandres de sa complexité, Deidara n'était assurément pas un être au cœur tendre. Parmi les rares individus qu'il pouvait tolérer, Ino occupait une place particulière. Il ne s'agissait pas d'une affection profonde, mais d'une reconnaissance superficielle : elle lui ressemblait physiquement, une caractéristique qui suscitait chez lui un intérêt artistique, aussi mince soit-il. Shizune, en revanche, ne bénéficiait d'aucune confiance de sa part. Ses réserves à son égard étaient profondes, mais il décidait de les laisser de côté, du moins pour l'instant.
L'indifférence de Shizune face à ses opinions le mettait en rogne, mais ce n’était rien ça. Son avis, relégué au second plan par rapport à celui de la brunette auprès de Sasori, le perturbait intérieurement. Hier, son homme s’était enfermé telles une huître après qu’elle lui ait fait la morale. Nulle riposte de sa part n’était venue. Une pointe de jalousie avait émergé dans sa poitrine gauche. La frustration grandissait en lui, une colère sourde cherchant un exutoire. C'est ainsi qu'il proposa de démarrer l'entraînement sans plus tarder. Il avait besoin de se défouler, de libérer l'explosivité qui bouillonnait en lui.
Dans l'ombre de ses pensées, il en voulait à Shizune d'avoir transformé son homme en une énigme étrange et inquiétante. Cette situation la rendait coupable à ses yeux. Dans le monde chaotique de Deidara, cette culpabilité pouvait aisément se traduire en une terrible vengeance. Si l'idée qu'il était véritablement possédé par un esprit ou un jutsu venait à se confirmer, elle ne serait plus qu'un fragile fagot destiné à être réduit en cendres, un vestige sans importance balayé par les vents de son explosive détermination et il le prouva rapidement dès que l’entraînement débuta.
Au cœur de l'entraînement, Deidara révélait son côté le plus impitoyable, une facette de sa personnalité que rares étaient ceux qui avaient le privilège de connaître. Dans le monde du shinobi, la compassion était souvent considérée comme un fardeau, un trait de caractère qui vous coûtait votre survie. Il n'avait jamais été du genre à s'embarrasser de telles considérations, pas même lorsqu'il s'agissait de quelqu'un comme Ino, dont il connaissait les limites. La veille, elle avait été soumise à un entraînement intensif, un rituel brutal pour endurcir son corps et son esprit. Deidara n'avait pas été dupe, il avait vu les stigmates de l'épuisement sur son visage fatigué, les cernes sous ses yeux et les marques de fatigue qui affaiblissaient sa posture. Pourtant, il n'était pas homme à prendre pitié.
Dans cette pièce souterraine, le terrain d'entraînement s'étalait devant eux. D'un geste sec, il se jeta sur Ino, une force brusque qui rappelait un rapace s'abattant sur sa proie. Ino, encore un peu engourdie par la fatigue, n'eut pas le temps de réagir, et son corps fut projeté en arrière. La terre crissait sous ses pieds alors qu'elle luttait pour reprendre son équilibre. Cependant, Deidara ne lui laissait aucun répit. Son attaque suivante fut encore plus féroce, une série de coups rapides et précis qui semblaient se multiplier en un éclair. Ino se défendit du mieux qu'elle put, mais ses mouvements étaient lents et maladroits, comme si son corps refusait de répondre à son esprit.
Deidara ne montrait aucune clémence. Chaque attaque était calculée pour la déstabiliser davantage. Il n'avait pas besoin de pousser son adversaire au-delà de ses limites, elle y était déjà. Et il n'était pas homme à s'abaisser à faire preuve de pitié, même si elle était à bout de forces. Certes, la jeune adolescente lui servait d’exutoire, mais quelqu’un devait endosser sa frustration concernant son hôte. Ino lutta avec férocité, mais il était évident que la fatigue prenait le dessus. Des gouttes de sueur perlaient sur son front, et son souffle devenait de plus en plus saccadé. Pourtant, elle refusait d'abandonner, un trait de caractère qui lui était propre, une détermination que Deidara pouvait respecter.
Il s'arrêta un instant pour reprendre son souffle, mais pas pour lui donner un répit. Il savait que les meilleurs enseignements venaient souvent dans les moments de défi extrême. Et c'était exactement ce qu'il comptait lui offrir. Il sourit, un sourire qui n'était pas dénué d'appréciation. Ino était une combattante courageuse, une kunoichi qui n'abandonnait pas face à l'adversité. C'était un trait de caractère qu'il respectait, une qualité qu'il chérissait. Il se rua de nouveau sur elle, cette fois avec un peu moins de ferveur. Elle se défendit aussi longtemps qu'elle le put, mais finalement, ses forces la trahirent, et elle chuta à genoux, hors d'haleine.
Deidara s'arrêta net devant elle, brisant le silence de son habituelle réserve. Il entama la conversation d'une voix calme mais déterminée. « Tu sais, je respecte ta ténacité, mais cela ne suffit pas. J’ai raison mon homme, hmm ? »
Aucune réponse ne vint troubler le silence qui s'était installé. Ce mutisme inhabituel commença à inquiéter Deidara. Bien que son partenaire fût connu pour sa brièveté, il ne restait généralement pas silencieux lorsqu'il était sollicité. Deidara se retourna, son inquiétude grandissant.
« Danna ? » Répéta-t-il, de plus en plus préoccupé. Il secoua la tête et tenta de le rappeler à lui. « Hé, oh ! » Il sautilla et agita frénétiquement ses bras de haut en bas, cherchant une réaction.
Une réaction ne se fit pas attendre, mais elle se matérialisa sous la forme d'une bourrasque de vent. Son aîné, l'ignora complètement, ce qui le poussa à serrer les poings et à gonfler les joues. Dans son esprit, il proféra toutes sortes d'insultes à l'égard de Sasori, se sentant délaissé au profit de cette fausse réplique de lui-même. Sa frustration monta en flèche, et il se demanda s'il devait se travestir pour obtenir une réponse. Après tout, l'original valait bien mieux que cette pâle copie de bonne qualité. Il trépignait sur place, tentant de contenir sa colère, jusqu'à ce qu'un cri de frustration lui échappe lorsqu'il trébucha en arrière, pris au piège par un fil invisible.
« Hé, lâche-moi !! Je ne suis ni un jouet, ni une de tes bûches destinées à être jetées dans une cheminée ! »
Il tapa des poings sur le sol, agissant comme un enfant en bas âge. Il secoua également les jambes, mais il fut à nouveau ignoré, ou plutôt, maltraité, comme s'il était un chien tenu en laisse par son maître.
« Danna, arrête de me tirer sinon… Je fais un trou dans le plafond ! »
Il était sérieux, empli de colère ! Il s'était fait exploser, les ensevelissant tous vivants, sous l'impulsion de sa rage. Qu'est-ce que cela signifiait pour lui ? A trop jouer avec le jeu, on s’y brûle.
Les prisonnières, quant à elles, partageaient cette réticence envers le projet de Sasori. Deidara, quant à lui, ne comprenait pas le pourquoi de leur mécontentement. Attachements et déceptions, il les avait vus en abondance dans sa vie. S'il avait fallu éliminer les captives, ne vous y méprenez pas… Deidara l'aurait fait avec un plaisir sadique, transformant leur fin en un feu d'artifice macabre. Mais au fond, tout ce qu'il désirait, c'était un simple signe de reconnaissance de la part de son aîné. Une quête futile, car Deidara savait au plus profond de son être qu'il aurait plus de chances de gagner le gros lot au pachinko que de recevoir un compliment sincère. À croire qu'il était attiré par des âmes avares de louanges, animées d'un ego démesuré et animées d'une cruauté insatiable.
Son ancien sensei, un homme âgé et rabougris, représentait à la perfection cette description. Deidara l'avait admiré autrefois. L’admiration avait duré jusqu'à ce que le maître, découvrant les talents et les secrets interdits volés par son disciple, rejette violemment celui-ci. L'événement marqua un tournant dans la vie de l'artiste explosif, renforçant sa méfiance envers l'humanité.
L'idée d'être relégué au rang de simple chauffeur pour Sasori ne l'enchantait guère. L’idée que ce sournois grand-père puisse devenir une pièce maîtresse, encore moins. Non, il n'y avait rien de sentimental là-dedans. C'était plutôt la perspective de devenir un être rejeté par son compagnon. Une personne reléguée au second plan au profit de la fascination de Sasori pour un vieux pantin en bois. Cette idée, le rendait furieux. Il était prêt à céder beaucoup de choses au roux, mais se faire voler la vedette était inacceptable pour le jeune homme aux explosions artistiques. Particulièrement, si c’est pour être battu par un sensei ridé, devenant un jouet entre les doigts de son aîné.
Dans les méandres de sa complexité, Deidara n'était assurément pas un être au cœur tendre. Parmi les rares individus qu'il pouvait tolérer, Ino occupait une place particulière. Il ne s'agissait pas d'une affection profonde, mais d'une reconnaissance superficielle : elle lui ressemblait physiquement, une caractéristique qui suscitait chez lui un intérêt artistique, aussi mince soit-il. Shizune, en revanche, ne bénéficiait d'aucune confiance de sa part. Ses réserves à son égard étaient profondes, mais il décidait de les laisser de côté, du moins pour l'instant.
L'indifférence de Shizune face à ses opinions le mettait en rogne, mais ce n’était rien ça. Son avis, relégué au second plan par rapport à celui de la brunette auprès de Sasori, le perturbait intérieurement. Hier, son homme s’était enfermé telles une huître après qu’elle lui ait fait la morale. Nulle riposte de sa part n’était venue. Une pointe de jalousie avait émergé dans sa poitrine gauche. La frustration grandissait en lui, une colère sourde cherchant un exutoire. C'est ainsi qu'il proposa de démarrer l'entraînement sans plus tarder. Il avait besoin de se défouler, de libérer l'explosivité qui bouillonnait en lui.
Dans l'ombre de ses pensées, il en voulait à Shizune d'avoir transformé son homme en une énigme étrange et inquiétante. Cette situation la rendait coupable à ses yeux. Dans le monde chaotique de Deidara, cette culpabilité pouvait aisément se traduire en une terrible vengeance. Si l'idée qu'il était véritablement possédé par un esprit ou un jutsu venait à se confirmer, elle ne serait plus qu'un fragile fagot destiné à être réduit en cendres, un vestige sans importance balayé par les vents de son explosive détermination et il le prouva rapidement dès que l’entraînement débuta.
Au cœur de l'entraînement, Deidara révélait son côté le plus impitoyable, une facette de sa personnalité que rares étaient ceux qui avaient le privilège de connaître. Dans le monde du shinobi, la compassion était souvent considérée comme un fardeau, un trait de caractère qui vous coûtait votre survie. Il n'avait jamais été du genre à s'embarrasser de telles considérations, pas même lorsqu'il s'agissait de quelqu'un comme Ino, dont il connaissait les limites. La veille, elle avait été soumise à un entraînement intensif, un rituel brutal pour endurcir son corps et son esprit. Deidara n'avait pas été dupe, il avait vu les stigmates de l'épuisement sur son visage fatigué, les cernes sous ses yeux et les marques de fatigue qui affaiblissaient sa posture. Pourtant, il n'était pas homme à prendre pitié.
Dans cette pièce souterraine, le terrain d'entraînement s'étalait devant eux. D'un geste sec, il se jeta sur Ino, une force brusque qui rappelait un rapace s'abattant sur sa proie. Ino, encore un peu engourdie par la fatigue, n'eut pas le temps de réagir, et son corps fut projeté en arrière. La terre crissait sous ses pieds alors qu'elle luttait pour reprendre son équilibre. Cependant, Deidara ne lui laissait aucun répit. Son attaque suivante fut encore plus féroce, une série de coups rapides et précis qui semblaient se multiplier en un éclair. Ino se défendit du mieux qu'elle put, mais ses mouvements étaient lents et maladroits, comme si son corps refusait de répondre à son esprit.
Deidara ne montrait aucune clémence. Chaque attaque était calculée pour la déstabiliser davantage. Il n'avait pas besoin de pousser son adversaire au-delà de ses limites, elle y était déjà. Et il n'était pas homme à s'abaisser à faire preuve de pitié, même si elle était à bout de forces. Certes, la jeune adolescente lui servait d’exutoire, mais quelqu’un devait endosser sa frustration concernant son hôte. Ino lutta avec férocité, mais il était évident que la fatigue prenait le dessus. Des gouttes de sueur perlaient sur son front, et son souffle devenait de plus en plus saccadé. Pourtant, elle refusait d'abandonner, un trait de caractère qui lui était propre, une détermination que Deidara pouvait respecter.
Il s'arrêta un instant pour reprendre son souffle, mais pas pour lui donner un répit. Il savait que les meilleurs enseignements venaient souvent dans les moments de défi extrême. Et c'était exactement ce qu'il comptait lui offrir. Il sourit, un sourire qui n'était pas dénué d'appréciation. Ino était une combattante courageuse, une kunoichi qui n'abandonnait pas face à l'adversité. C'était un trait de caractère qu'il respectait, une qualité qu'il chérissait. Il se rua de nouveau sur elle, cette fois avec un peu moins de ferveur. Elle se défendit aussi longtemps qu'elle le put, mais finalement, ses forces la trahirent, et elle chuta à genoux, hors d'haleine.
Deidara s'arrêta net devant elle, brisant le silence de son habituelle réserve. Il entama la conversation d'une voix calme mais déterminée. « Tu sais, je respecte ta ténacité, mais cela ne suffit pas. J’ai raison mon homme, hmm ? »
Aucune réponse ne vint troubler le silence qui s'était installé. Ce mutisme inhabituel commença à inquiéter Deidara. Bien que son partenaire fût connu pour sa brièveté, il ne restait généralement pas silencieux lorsqu'il était sollicité. Deidara se retourna, son inquiétude grandissant.
« Danna ? » Répéta-t-il, de plus en plus préoccupé. Il secoua la tête et tenta de le rappeler à lui. « Hé, oh ! » Il sautilla et agita frénétiquement ses bras de haut en bas, cherchant une réaction.
Une réaction ne se fit pas attendre, mais elle se matérialisa sous la forme d'une bourrasque de vent. Son aîné, l'ignora complètement, ce qui le poussa à serrer les poings et à gonfler les joues. Dans son esprit, il proféra toutes sortes d'insultes à l'égard de Sasori, se sentant délaissé au profit de cette fausse réplique de lui-même. Sa frustration monta en flèche, et il se demanda s'il devait se travestir pour obtenir une réponse. Après tout, l'original valait bien mieux que cette pâle copie de bonne qualité. Il trépignait sur place, tentant de contenir sa colère, jusqu'à ce qu'un cri de frustration lui échappe lorsqu'il trébucha en arrière, pris au piège par un fil invisible.
« Hé, lâche-moi !! Je ne suis ni un jouet, ni une de tes bûches destinées à être jetées dans une cheminée ! »
Il tapa des poings sur le sol, agissant comme un enfant en bas âge. Il secoua également les jambes, mais il fut à nouveau ignoré, ou plutôt, maltraité, comme s'il était un chien tenu en laisse par son maître.
« Danna, arrête de me tirer sinon… Je fais un trou dans le plafond ! »
Il était sérieux, empli de colère ! Il s'était fait exploser, les ensevelissant tous vivants, sous l'impulsion de sa rage. Qu'est-ce que cela signifiait pour lui ? A trop jouer avec le jeu, on s’y brûle.
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 02.11.23 23:53
Les deux kunoichi se révélaient tout sauf naïves et sottes. Elles avaient parfaitement conscience que, dès qu'elles auraient épuisé leur utilité, elles pourraient devenir les cobayes de nouvelles expériences. Ino n'osait même pas imaginer son propre corps entre les mains du petit-fils de mamie Chiyo, exposé aux expériences les plus folles. L'idée que la troisième grande guerre ait transformé cet homme en un monstre était troublante. Mais était-ce vraiment la guerre qui avait engendré cette transformation, ou y avait-il d'autres forces obscures à l'œuvre ? La question la tourmentait, sans qu'elle trouve de réponse.
Toutefois, Shizune représentait un exemple vivant que les horreurs de la guerre ne menaient pas nécessairement à une descente dans la folie meurtrière. Elle avait survécu à des jours de terreur, sans succomber à l'appel du sang et de la violence. Ino avait un immense respect pour sa collègue kunoichi qui, tout comme elle, avait perdu un être cher durant la guerre. Elle ne voulait pas minimiser la douleur de son ennemi, mais rares étaient les êtres qui ne perdaient pas des proches. Elle avait perdu son sensei, son paternel et un ami en la personne de Neji Hyuga.
Face à ces incertitudes sur l’avenir qui semblait sombre, elles avaient convenu de maintenir un lien télépathique entre elles. Un moyen de communication discret et efficace. Ce lien, un fil d'espoir dans cet endroit sombre, leur permettait de partager leurs craintes, leurs espoirs, et de se soutenir mutuellement dans cet univers impitoyable et mystérieux. Elles savaient que leur amitié et leur intelligence seraient leurs meilleures armes pour affronter les dangers qui les entouraient.
« Ne t’inquiètes pas, je ne serais pas brisée. Je vais trouver leurs points faibles. »
Ou du moins, s'en rapprocher. Elle appréciait la personnalité de Deidara. Elle aurait pu le considérer comme un grand frère s'il avait été plus sain d'esprit. Quelqu'un vivant uniquement pour le plaisir de faire exploser des choses ? C'était un signe évident de déséquilibre mental. Lui aussi restait un mystère quant à la raison pour laquelle il avait dévié de cette façon. L'influence de l'entourage joue un rôle majeur dans le développement d'un enfant, mais elle doutait que la guerre soit la cause principale. Il avait deux ans de plus qu'elle et avait donc vécu dans une paix relative, tout comme elle. Cependant, le temps consacré à réfléchir aux raisons qui avaient poussé ces deux artistes à devenir des menaces pour leur Hokage et leur village devrait attendre. En effet, elle avait débuté l'entraînement avec l'artificier de l'Akatsuki et était poussée dans ses derniers retranchements de la pire des façons.
Elle se défendit du mieux qu'elle put, mais ses mouvements étaient lents et maladroits, comme si son corps refusait de répondre à son esprit. Elle se releva avec difficulté, ses jambes tremblantes à cause de l'épuisement. Ses muscles étaient tendus, son corps endolori par l'effort intense. Mais dans ses yeux, Deidara ne voyait pas de faiblesse, seulement une lueur de détermination brûlante. Elle n’était pas restée passive. Elle avait bien essayé de tenter de prendre le dessus, mais elle n’arrivait pas à faire les deux. Elle ne pouvait pas utiliser son hidden jutsu du clan Yamanaka tout en combattant. D’où la raison, que Choji était celui qui devait protéger son corps aux côtés de Shikamaru. Sauf, que dans la situation actuelle, elle s’était rendue compte qu’elle devait devenir un shinobi des plus complets.
Ino serra les dents, essayant de rassembler ses dernières forces pour lancer une attaque désespérée sur Deidara. Elle savait que la situation était critique, et elle devait prouver sa valeur, même si son corps la trahissait.
Elle concentra son chakra dans ses poings, espérant au moins réussir un coup décent. D'une démarche incertaine, elle avança vers Deidara, mais ses jambes étaient tellement affaiblies qu'elles menaçaient de céder sous son poids. L’artificier l'observa avec une certaine admiration mêlée de mépris. Il pouvait voir qu'elle se battait avec acharnement malgré sa faiblesse, mais cela ne suffirait pas. Ino était au bord de l'épuisement, et il pouvait le sentir. Alors qu'elle tentait de frapper, le kamikaze esquiva facilement son attaque, puis, avec un mouvement rapide, il donna un coup précis à son abdomen. Ino se plia en deux sous la douleur, crachant du sang dans un geste d'agonie. Ses forces la quittaient, et elle s'effondra finalement sur le sol.
Regardant vers le plafond en pierre, Ino regretta amèrement de ne pas s'être entraînée plus intensivement au taijutsu. Elle aurait dû accepter l'invitation de Lee à s'entraîner. Elle se sentait faible, impuissante en cet instant. La jeune Yamanaka était en train de comprendre dans la douleur, l'importance de maîtriser les techniques de combat rapproché. Shizune s’était précipitée vers elle, tout comme Deidara qui lui offrit un conseil. Elle se releva difficilement, pour parler dans l’esprit de l’assistante de Tsunade.
« Shizune, ne t’épuise pas trop. Je peux encore encaisser. Merci beaucoup. »
Elle lui offrit un sourire et se releva seule. Elle ne devait montrer aucune faiblesse et, elle se sentait déjà un peu mieux. De là, elle pu observer la dynamique du jour du duo. Elle fut surprise par la proximité soudaine du rouquin, mais elle se reprit bien vite. Ino observa le trentenaire attentivement, absorbant chaque mot de ses explications. Elle appréciait sa franchise brutale, même si cela pouvait sembler cruel pour d'autres. Elle avait besoin de la vérité, aussi dure soit-elle. Elle hocha légèrement la tête, montrant qu'elle comprenait.
« Merci pour ces précieuses informations, Sasori-sensei. »
Un doux sourire étira les lèvres d'Ino. Elle était bien consciente de son propre tempérament. Les défis ne faisaient que renforcer sa détermination. Chaque obstacle était un moyen de grandir, de s'améliorer. C'était ce qui la motivait à persévérer. C'était pourquoi, sans hésitation, elle accepta de laisser Sasori manipuler sa main avec ses fils de chakra. Un petit rire lui chatouilla la gorge lorsqu'elle entendit le léger "boom" de Deidara. C'était une réaction naturelle à la situation, mais elle ne voulait pas déclencher la colère du rouquin. Mieux valait que ce soit Deidara qui subisse les conséquences des frasques de Sasori plutôt qu'elle. Elle se tourna vers Sasori avec un regard résolu, prête à continuer l'entraînement. Elle savait qu'avec lui comme mentor, elle pourrait repousser ses limites et atteindre de nouveaux sommets. Chaque instant passé à ses côtés était une opportunité d'apprendre et de grandir, une chance qu'elle n'allait pas laisser passer. Elle retint malgré tout, un soupir de relachement quand sa main était libérée.
« Concernant l'idée d'augmenter ma portée avec une arme à distance, c'est une excellente suggestion. Je vais explorer cette possibilité et m'entraîner avec divers objets pour voir ce qui me convient le mieux. Le fouet n’est pas une si mauvaise idée... »
Bien que l’idée de manipuler un fouet, une arme si rarement exploitée dans leur mode de vie soit alléchante… Elle ne pouvait pas ignorer les autres possibilités. Toutefois, c’était toujours mieux que de se risquer à utiliser une marionnette.
« Pour les techniques avec le pantin, je suis partante pour qu’on s’entraîne ensemble. Bien que je n’ai pas ton génie Sasori-san, je ne suis pas dépourvue de talent moi-même. »
La confiance ? Ino en était inébranlable. Si elle ne l'était pas, elle se ferait écraser, c'était aussi simple que cela. C'était une vérité palpable à cet instant précis. Elle était prête à se lancer dans l'expérience des marionnettes, mais son élan fut interrompu par les râles du blondinet à leurs côtés. La scène qui se déroulait sous ses yeux était indéniablement humoristique pour tous les acteurs qui n’étaient pas Deidara. Voilà qu’il menaçait de tout faire sauter.
« Sasori-sensei.. Deidara san a dit qu’il voulait faire sauter.. »
Elle n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce soit, qu'une explosion se produisit, accompagnée de légers tremblements. L'adolescente se retrouva prise dans une bourrasque provoquée par l'éclatement de billes d'argile, ce qui la fit tousser. C'était un taré, il n'y avait pas d'autres mots pour le décrire. L'explosion ne fut pas très puissante, presque un simple avertissement, mais quand même. Il était clairement fou, voilà ! Ils étaient déjà morts, mais Shizune et elle, ne voulaient pas les rejoindre vite. Elle voulait fonder une famille.
« Keuf, keuf.. Shizune, tu vas bien ? Quelqu'un est blessé ? Sasori.. »
Il semblait aller bien, comme Deidara qui était en position assise. Il n'y avait pas de trous dans le plafond. Juste du bruit et un nuage de fumée pour son plus grand bonheur.
Toutefois, Shizune représentait un exemple vivant que les horreurs de la guerre ne menaient pas nécessairement à une descente dans la folie meurtrière. Elle avait survécu à des jours de terreur, sans succomber à l'appel du sang et de la violence. Ino avait un immense respect pour sa collègue kunoichi qui, tout comme elle, avait perdu un être cher durant la guerre. Elle ne voulait pas minimiser la douleur de son ennemi, mais rares étaient les êtres qui ne perdaient pas des proches. Elle avait perdu son sensei, son paternel et un ami en la personne de Neji Hyuga.
Face à ces incertitudes sur l’avenir qui semblait sombre, elles avaient convenu de maintenir un lien télépathique entre elles. Un moyen de communication discret et efficace. Ce lien, un fil d'espoir dans cet endroit sombre, leur permettait de partager leurs craintes, leurs espoirs, et de se soutenir mutuellement dans cet univers impitoyable et mystérieux. Elles savaient que leur amitié et leur intelligence seraient leurs meilleures armes pour affronter les dangers qui les entouraient.
« Ne t’inquiètes pas, je ne serais pas brisée. Je vais trouver leurs points faibles. »
Ou du moins, s'en rapprocher. Elle appréciait la personnalité de Deidara. Elle aurait pu le considérer comme un grand frère s'il avait été plus sain d'esprit. Quelqu'un vivant uniquement pour le plaisir de faire exploser des choses ? C'était un signe évident de déséquilibre mental. Lui aussi restait un mystère quant à la raison pour laquelle il avait dévié de cette façon. L'influence de l'entourage joue un rôle majeur dans le développement d'un enfant, mais elle doutait que la guerre soit la cause principale. Il avait deux ans de plus qu'elle et avait donc vécu dans une paix relative, tout comme elle. Cependant, le temps consacré à réfléchir aux raisons qui avaient poussé ces deux artistes à devenir des menaces pour leur Hokage et leur village devrait attendre. En effet, elle avait débuté l'entraînement avec l'artificier de l'Akatsuki et était poussée dans ses derniers retranchements de la pire des façons.
Elle se défendit du mieux qu'elle put, mais ses mouvements étaient lents et maladroits, comme si son corps refusait de répondre à son esprit. Elle se releva avec difficulté, ses jambes tremblantes à cause de l'épuisement. Ses muscles étaient tendus, son corps endolori par l'effort intense. Mais dans ses yeux, Deidara ne voyait pas de faiblesse, seulement une lueur de détermination brûlante. Elle n’était pas restée passive. Elle avait bien essayé de tenter de prendre le dessus, mais elle n’arrivait pas à faire les deux. Elle ne pouvait pas utiliser son hidden jutsu du clan Yamanaka tout en combattant. D’où la raison, que Choji était celui qui devait protéger son corps aux côtés de Shikamaru. Sauf, que dans la situation actuelle, elle s’était rendue compte qu’elle devait devenir un shinobi des plus complets.
Ino serra les dents, essayant de rassembler ses dernières forces pour lancer une attaque désespérée sur Deidara. Elle savait que la situation était critique, et elle devait prouver sa valeur, même si son corps la trahissait.
Elle concentra son chakra dans ses poings, espérant au moins réussir un coup décent. D'une démarche incertaine, elle avança vers Deidara, mais ses jambes étaient tellement affaiblies qu'elles menaçaient de céder sous son poids. L’artificier l'observa avec une certaine admiration mêlée de mépris. Il pouvait voir qu'elle se battait avec acharnement malgré sa faiblesse, mais cela ne suffirait pas. Ino était au bord de l'épuisement, et il pouvait le sentir. Alors qu'elle tentait de frapper, le kamikaze esquiva facilement son attaque, puis, avec un mouvement rapide, il donna un coup précis à son abdomen. Ino se plia en deux sous la douleur, crachant du sang dans un geste d'agonie. Ses forces la quittaient, et elle s'effondra finalement sur le sol.
Regardant vers le plafond en pierre, Ino regretta amèrement de ne pas s'être entraînée plus intensivement au taijutsu. Elle aurait dû accepter l'invitation de Lee à s'entraîner. Elle se sentait faible, impuissante en cet instant. La jeune Yamanaka était en train de comprendre dans la douleur, l'importance de maîtriser les techniques de combat rapproché. Shizune s’était précipitée vers elle, tout comme Deidara qui lui offrit un conseil. Elle se releva difficilement, pour parler dans l’esprit de l’assistante de Tsunade.
« Shizune, ne t’épuise pas trop. Je peux encore encaisser. Merci beaucoup. »
Elle lui offrit un sourire et se releva seule. Elle ne devait montrer aucune faiblesse et, elle se sentait déjà un peu mieux. De là, elle pu observer la dynamique du jour du duo. Elle fut surprise par la proximité soudaine du rouquin, mais elle se reprit bien vite. Ino observa le trentenaire attentivement, absorbant chaque mot de ses explications. Elle appréciait sa franchise brutale, même si cela pouvait sembler cruel pour d'autres. Elle avait besoin de la vérité, aussi dure soit-elle. Elle hocha légèrement la tête, montrant qu'elle comprenait.
« Merci pour ces précieuses informations, Sasori-sensei. »
Un doux sourire étira les lèvres d'Ino. Elle était bien consciente de son propre tempérament. Les défis ne faisaient que renforcer sa détermination. Chaque obstacle était un moyen de grandir, de s'améliorer. C'était ce qui la motivait à persévérer. C'était pourquoi, sans hésitation, elle accepta de laisser Sasori manipuler sa main avec ses fils de chakra. Un petit rire lui chatouilla la gorge lorsqu'elle entendit le léger "boom" de Deidara. C'était une réaction naturelle à la situation, mais elle ne voulait pas déclencher la colère du rouquin. Mieux valait que ce soit Deidara qui subisse les conséquences des frasques de Sasori plutôt qu'elle. Elle se tourna vers Sasori avec un regard résolu, prête à continuer l'entraînement. Elle savait qu'avec lui comme mentor, elle pourrait repousser ses limites et atteindre de nouveaux sommets. Chaque instant passé à ses côtés était une opportunité d'apprendre et de grandir, une chance qu'elle n'allait pas laisser passer. Elle retint malgré tout, un soupir de relachement quand sa main était libérée.
« Concernant l'idée d'augmenter ma portée avec une arme à distance, c'est une excellente suggestion. Je vais explorer cette possibilité et m'entraîner avec divers objets pour voir ce qui me convient le mieux. Le fouet n’est pas une si mauvaise idée... »
Bien que l’idée de manipuler un fouet, une arme si rarement exploitée dans leur mode de vie soit alléchante… Elle ne pouvait pas ignorer les autres possibilités. Toutefois, c’était toujours mieux que de se risquer à utiliser une marionnette.
« Pour les techniques avec le pantin, je suis partante pour qu’on s’entraîne ensemble. Bien que je n’ai pas ton génie Sasori-san, je ne suis pas dépourvue de talent moi-même. »
La confiance ? Ino en était inébranlable. Si elle ne l'était pas, elle se ferait écraser, c'était aussi simple que cela. C'était une vérité palpable à cet instant précis. Elle était prête à se lancer dans l'expérience des marionnettes, mais son élan fut interrompu par les râles du blondinet à leurs côtés. La scène qui se déroulait sous ses yeux était indéniablement humoristique pour tous les acteurs qui n’étaient pas Deidara. Voilà qu’il menaçait de tout faire sauter.
« Sasori-sensei.. Deidara san a dit qu’il voulait faire sauter.. »
Elle n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce soit, qu'une explosion se produisit, accompagnée de légers tremblements. L'adolescente se retrouva prise dans une bourrasque provoquée par l'éclatement de billes d'argile, ce qui la fit tousser. C'était un taré, il n'y avait pas d'autres mots pour le décrire. L'explosion ne fut pas très puissante, presque un simple avertissement, mais quand même. Il était clairement fou, voilà ! Ils étaient déjà morts, mais Shizune et elle, ne voulaient pas les rejoindre vite. Elle voulait fonder une famille.
« Keuf, keuf.. Shizune, tu vas bien ? Quelqu'un est blessé ? Sasori.. »
Il semblait aller bien, comme Deidara qui était en position assise. Il n'y avait pas de trous dans le plafond. Juste du bruit et un nuage de fumée pour son plus grand bonheur.
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 03.11.23 10:04
Dis moi ce que tu veux exactement et je t'en fabriquerais un.
Le pauvre Deidara était complètement ignoré. Sasori avait toute son attention tournée vers Ino, lui offrant de lui fabriquer dont elle aurait besoin pour ses futurs entraînements. Là encore, un autre des talents du marionnettiste. C'est lui qui équipe toutes ses marionnettes, il sait faire tant de choses ! À n'en pas douter, ce fouet sera d'une grande qualité et merveilleusement bien réalisé. L'artisan aime ajouter divers détails pour atteindre la perfection et satisfaire son ego démesuré.
Il vaut mieux mettre le taijutsu de côté pour le moment, tu n'es déjà plus en état de combattre.
Ses paroles étaient faites sur le ton du reproche. Il voyait bien évidemment l'état pitoyable de la blonde et laissait Shizune faire pour la soigner. Elle avait l'air de vouloir continuer, mais, soyons honnête, elle avait les jambes qui flageolent. Elle est faible. Entraînons-nous plutôt ensemble. Son regard était dénué d'empathie envers elle. On dit que les yeux sont le reflet de l'âme, mais les siens n'expriment jamais rien ou en de très rares moments. En plus, il a bon dos le roux à critiquer tout le monde comme ça. Lui ne s'est pas battu, il est en pleine forme même. Il ne s'est jamais entraîné avec eux, il a juste testé des combinaisons avec Deidara, mais ce n'est pas exactement la même chose.
D'ailleurs, il ignorait l'autre qui s'agitait en hurlant comme un enfant, pire même, il tirait encore plus fort avec agacement. Si bien qu'Ino eût des raisons de s'inquiéter car...
BOOM !
La détonation suivit d'un souffle et puis enfin la fumée qui dévora la zone. Il aurait dû s'y attendre, mais, c'est vrai qu'il a été pris par surprise. En fait, il ne le pensait pas si immature et stupide pour faire. Il lui a interdit d’abîmer le repaire !! Déjà qu'il avait trouvé des traces d'explosions dans le couloir menant à son atelier ce matin, on dirait que le blond essayait de le provoquer d'une manière ou d'une autre... et puis maintenant ça ?
Lorsque la fumée se dissipa, Sasori était exactement au même endroit. Il avait utilisé son chakra au niveau de ses pieds pour ne pas être soufflé jugeant que l'explosion était inoffensive. Il a un œil pour ça, à force d'être obligé de travailler avec Mr.Bombe. Il tourna en premier son regard vers les filles et constata avec soulagement pour ses plans qu'elles n'avaient pas été blessées. Puis ensuite le plafond, constatent qu'il n'y avait pas de dégâts. Et en dernier, le blond.
Deidara eut enfin ce qu'il voulait depuis le départ : Toute son attention.
Il se tourna lentement vers lui puis fit quelques pas pour raccourcir la distance entre eux. Il pouvait se relever ou rester assis par terre, il s'en moque. C'est peut-être mieux qu'il reste au sol, ça sera plus simple pour le prendre de haut vu qu'il est plus petit de deux centimètres. Au moins, l'explosion avait rompu le fil qu'il avait collé à sa jambe.
Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? Il lâcha un soupir d'agacement, vidant les poumons de son air pour mieux repartir. Tu sais très bien que je t'ai interdit de faire ce genre de choses dans l'enceinte du repaire. Tu veux en fragiliser les fondations ? Ça t'amuses peut-être ? Et voilà, il commençait à le réprimander comme un enfant. Mais c'est ainsi qu'il le voyait : Un enfant immature et intenable.
Il plaça même ses mains sur ses hanches, on aurait vraiment dit un parent en colère, c'était presque comique. Il était facilement irritable aujourd'hui. Il faut dire que l'incident du vernis et leur conversation ne date que d'hier soir, il n'a pas encore eu le temps d'en sortir en témoigne son absence mentale de tout à l'heure. Il avait beau avoir dit bonjour à Deidara, tenté de lancer une conversation, il se montrait par-derrière encore plus dur avec lui. L'ignorer ainsi et le coup du fil n'était pas agréable et l'artificier avait des raisons légitimes de s'énerver. Encore une fois, Sasori ne le voyait pas, il ne se blâme jamais et il rejette toujours la faute sur les autres. Ce n'est pas en une nuit d'introspection qu'il va changer.
Pire même, son comportement hostile résulte de cette envie. Il y avait une pointe de crainte derrière. Un pas en avant, trois pas en arrière. Il tend la main pour ensuite sortir le kunai. L'enfant, c'est lui dans cette histoire.
Son regard si intense se détourna de lui, est-ce qu'il le faisait encore ? Est-ce qu'il se tournait encore vers les filles ? Oui, une fois de plus il effaça Deidara de son champ de vision.
Tu devrais en profiter pour posséder cet idiot. Entraîne-toi au moins à tenir dans sa petite cervelle d'oiseau.
Au moins, les filles vont peut-être assister à un entraînement entre membres de l'Akatsuki en direct live...!

Sasori vous manipule en #D75F68
Le pauvre Deidara était complètement ignoré. Sasori avait toute son attention tournée vers Ino, lui offrant de lui fabriquer dont elle aurait besoin pour ses futurs entraînements. Là encore, un autre des talents du marionnettiste. C'est lui qui équipe toutes ses marionnettes, il sait faire tant de choses ! À n'en pas douter, ce fouet sera d'une grande qualité et merveilleusement bien réalisé. L'artisan aime ajouter divers détails pour atteindre la perfection et satisfaire son ego démesuré.
Il vaut mieux mettre le taijutsu de côté pour le moment, tu n'es déjà plus en état de combattre.
Ses paroles étaient faites sur le ton du reproche. Il voyait bien évidemment l'état pitoyable de la blonde et laissait Shizune faire pour la soigner. Elle avait l'air de vouloir continuer, mais, soyons honnête, elle avait les jambes qui flageolent. Elle est faible. Entraînons-nous plutôt ensemble. Son regard était dénué d'empathie envers elle. On dit que les yeux sont le reflet de l'âme, mais les siens n'expriment jamais rien ou en de très rares moments. En plus, il a bon dos le roux à critiquer tout le monde comme ça. Lui ne s'est pas battu, il est en pleine forme même. Il ne s'est jamais entraîné avec eux, il a juste testé des combinaisons avec Deidara, mais ce n'est pas exactement la même chose.
D'ailleurs, il ignorait l'autre qui s'agitait en hurlant comme un enfant, pire même, il tirait encore plus fort avec agacement. Si bien qu'Ino eût des raisons de s'inquiéter car...
BOOM !
La détonation suivit d'un souffle et puis enfin la fumée qui dévora la zone. Il aurait dû s'y attendre, mais, c'est vrai qu'il a été pris par surprise. En fait, il ne le pensait pas si immature et stupide pour faire. Il lui a interdit d’abîmer le repaire !! Déjà qu'il avait trouvé des traces d'explosions dans le couloir menant à son atelier ce matin, on dirait que le blond essayait de le provoquer d'une manière ou d'une autre... et puis maintenant ça ?
Lorsque la fumée se dissipa, Sasori était exactement au même endroit. Il avait utilisé son chakra au niveau de ses pieds pour ne pas être soufflé jugeant que l'explosion était inoffensive. Il a un œil pour ça, à force d'être obligé de travailler avec Mr.Bombe. Il tourna en premier son regard vers les filles et constata avec soulagement pour ses plans qu'elles n'avaient pas été blessées. Puis ensuite le plafond, constatent qu'il n'y avait pas de dégâts. Et en dernier, le blond.
Deidara eut enfin ce qu'il voulait depuis le départ : Toute son attention.
Il se tourna lentement vers lui puis fit quelques pas pour raccourcir la distance entre eux. Il pouvait se relever ou rester assis par terre, il s'en moque. C'est peut-être mieux qu'il reste au sol, ça sera plus simple pour le prendre de haut vu qu'il est plus petit de deux centimètres. Au moins, l'explosion avait rompu le fil qu'il avait collé à sa jambe.
Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? Il lâcha un soupir d'agacement, vidant les poumons de son air pour mieux repartir. Tu sais très bien que je t'ai interdit de faire ce genre de choses dans l'enceinte du repaire. Tu veux en fragiliser les fondations ? Ça t'amuses peut-être ? Et voilà, il commençait à le réprimander comme un enfant. Mais c'est ainsi qu'il le voyait : Un enfant immature et intenable.
Il plaça même ses mains sur ses hanches, on aurait vraiment dit un parent en colère, c'était presque comique. Il était facilement irritable aujourd'hui. Il faut dire que l'incident du vernis et leur conversation ne date que d'hier soir, il n'a pas encore eu le temps d'en sortir en témoigne son absence mentale de tout à l'heure. Il avait beau avoir dit bonjour à Deidara, tenté de lancer une conversation, il se montrait par-derrière encore plus dur avec lui. L'ignorer ainsi et le coup du fil n'était pas agréable et l'artificier avait des raisons légitimes de s'énerver. Encore une fois, Sasori ne le voyait pas, il ne se blâme jamais et il rejette toujours la faute sur les autres. Ce n'est pas en une nuit d'introspection qu'il va changer.
Pire même, son comportement hostile résulte de cette envie. Il y avait une pointe de crainte derrière. Un pas en avant, trois pas en arrière. Il tend la main pour ensuite sortir le kunai. L'enfant, c'est lui dans cette histoire.
Son regard si intense se détourna de lui, est-ce qu'il le faisait encore ? Est-ce qu'il se tournait encore vers les filles ? Oui, une fois de plus il effaça Deidara de son champ de vision.
Tu devrais en profiter pour posséder cet idiot. Entraîne-toi au moins à tenir dans sa petite cervelle d'oiseau.
Au moins, les filles vont peut-être assister à un entraînement entre membres de l'Akatsuki en direct live...!

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 03.11.23 12:56
L'exaspération de Deidara ne faisait que croître à chaque secousse et tiraillement auxquels il était soumis. Il se sentait réduit à l'état d'une marionnette, un objet dont on disposait à sa guise. Ce n'était pas seulement la sensation physique désagréable, mais aussi le mépris implicite que Sasori manifestait envers lui qui le mettait hors de lui. À chaque coup reçu et chaque nouvelle secousse, Deidara maugréait en silence. Il avait averti son compagnon qu'il était prêt à exploser des micro-billes pour attirer son attention, mais ses avertissements étaient tombés dans l'oreille d'un sourd. Sasori semblait bien plus intéressé par Ino et même Shizune si l'occasion se présentait. C'était un affront difficile à digérer pour Deidara.
Finalement, sa patience fut mise à rude épreuve. Quand il fut tiré encore plus fort, Deidara ne put se contenir plus longtemps. Il réagit avec la fulgurance de l'artiste qu'il était. Il modela rapidement de petites boules explosives et les projeta au sol. Déclenchant ainsi, une série d'explosions à puissance réduite, mais suffisante pour arrêter l’indifférence de tous. La terre trembla, et un épais nuage de fumée enveloppa la zone, masquant la vue de tous. Deidara savait que sa jambe avait été touchée, et il pouvait sentir un liquide chaud s'écouler à travers son pantalon. La douleur était présente, mais il ne la laissa pas le submerger. Il était habitué à de telles sensations. Ses os n'avaient pas été touchés, ce qui était un soulagement.
Dans l'obscurité momentanée, il réalisa qu'il avait réussi à briser la technique de Sasori. Son sourire de satisfaction illumina son visage alors qu'il reprenait le contrôle sur sa jambe blessée. Il savait que sa rébellion n'était pas sans conséquences, mais il n'était pas prêt à être traité comme un vulgaire pantin. Sa détermination et son orgueil artistique étaient intacts, et il ne se laisserait pas rabaisser. Qu’importe qu’il puisse s’agir de son acolyte.
À propos de ce dernier, il émanait une aura d'irritation palpable, et Deidara n'avait pas pu s'empêcher de remarquer que Sasori avait d'abord accordé son attention aux deux femmes. Comme si elles étaient plus importantes que lui ? Un doute l'avait alors assailli, mais à présent, il n'y avait plus de place pour l'incertitude. Enfin, voilà, il avait fallu faire ce numéro pour attirer l'attention de Monsieur ! Cependant, au lieu d'une simple question sur les raisons de son acte, c'était un sermon qu'il avait récolté. Était-il seulement vu comme un sale gosse ? Une veine semblait pulser sur l'une de ses tempes, et il serrait les poings, n'acceptant pas d'être regardé de haut ! Cette attitude, lui rappelait douloureusement un de ces moments où Itachi l'avait traité de la sorte. La douleur dans sa jambe ? Elle était un lointain souvenir à cet instant.
Les émotions tourbillonnaient en lui, un mélange de frustration, d'indignation et de détermination. Il se fichait bien de ce que Sasori pouvait lui dire à cet instant. Il était déterminé à prouver sa valeur, à montrer qu'il n'était pas un simple subalterne, qu'il avait sa propre puissance et son propre génie. Le choc de la petite explosion qu'il avait déclenchée, bien que légère, était destiné à briser l'emprise de Sasori sur lui, à réclamer sa propre identité dans cette équipe de l'Akatsuki. Sauf qu’évidemment, le concerné du message, n’y voyait rien. Il ne comprenait rien. Il le traitait comme un enfant, mais qui était le véritable enfant à cet instant ? Il lui aurait un cinquantième de ce qu’il lui faisait, il le prenait comment hein ?
Il avait grandi dans un monde où la reconnaissance était rare, où il avait dû se battre pour chaque miette d'attention. Sasori pouvait bien le prendre de haut, mais Deidara n'était pas un enfant à qui on pouvait simplement dicter sa conduite. Il était un artiste, un créateur d'œuvres explosives et spectaculaires. Il se définissait par sa liberté et sa passion pour l'art de l'explosion. Pourtant, malgré son entêtement, une douleur lancinante dans sa jambe lui rappelait la réalité. Il la mettrait de côté pour le moment, sachant qu'il pouvait compter sur Shizune pour la soigner plus tard. La seule chose qui comptait à présent était de montrer à Sasori qu'il n'était pas à prendre à la légère, qu'il était un atout précieux pour ses plans ou non. Deidara haussa un sourcil, un mélange d'irritation et de défi dans son regard. Il n'avait pas l'intention de se laisser plus longtemps sermonner sans riposter.
« Sasori-danna, tu peux arrêter de me prendre pour un gamin ? Hum ? Ne t’inquiètes pas, j’ai maîtrisé la force de l’explosion. Puis, si tes fondations sont si fragiles, tu n’as qu’à les rendre plus fortes. »
Il le cherchait, n'est-ce pas ? Et alors ? Deidara bouillonnait intérieurement, furieux de la manière dont il était traité depuis le début de la journée. Il s'était retrouvé dans cette situation sans avoir commis la moindre faute. Le pire, c'était que Sasori semblait se considérer comme totalement innocent. Rien n'aurait pu agacer Deidara plus que cette indifférence arrogante.
À chaque question posée, Sasori répondait par le mépris du silence. C'était une forme de traitement qui semblait tout droit sortie d'un manuel pour exaspérer. Le silence de Sasori était devenu une arme qui frappait bien plus durement que n'importe quel mot ou geste. Chaque seconde d'ignorance lui pesait, faisant ressentir à Deidara une humiliation sourde.
Il était à terre, mais pas de la manière physique à laquelle il était habitué. C'était pire. Il se sentait comme un insecte piétiné, réduit à une insignifiance inacceptable. Ses questions restaient sans réponse, ses paroles se perdaient dans le néant. L'injustice de la situation le submergeait, l'irritation et la colère montaient en lui.
Là, allongé, il ne pouvait qu'observer le visage imperturbable de Sasori. Chaque instant qui passait était une épreuve, et l'agacement grandissait au point qu'il avait l'impression d'exploser intérieurement. La frustration était un feu qui brûlait en lui, et il ne pouvait contenir ses émotions plus longtemps. Tout ce qu'il souhaitait, c'était que Sasori reconnaisse ne serait-ce que l'injustice du traitement qu'il lui infligeait. Mais pour le moment, tout ce qui régnait, c'était le silence glacial.
« Je trouves ça amusant ? Ouais, je m’en fends la poire ! » grogna Deidara. « Je suis secoué, jeté au sol comme un sac de patates, et tu fais comme si je n'existais pas, Danna ! C'est toi qui devrais te demander ce qui ne va pas ! Je t’ai dit d’arrêter avant que je lance mes billes, si tu l’avais fais, tes pauvres fondations fragiles n’auraient pas eu à subir ma colère. Sois, heureux que j’ai du respect pour ton travail et que je sois faible en chakra. Si je devais te traiter un centième aussi mal que tu le fais, tu aurais déjà fait exploser ce repaire tout seul ! »
Il était furieux, sa colère bouillonnait en lui, et les mots vulgaires n'étaient qu'une expression de cette frustration grandissante. Il se releva, reconnaissant que son pantalon sombre masquait en partie le sang qui imprégnait son vêtement. Mais que se passait-il donc ? Sasori semblait tout à coup plus intéressé par Ino que par lui. Un simple sermon, et puis il s'éloignait ? Qui croyait-il duper ? Deidara se sentait comme un vulgaire cobaye, prêt à être utilisé à des fins d'expérimentation. Eh bien, il allait lui montrer à tous de quel bois il se chauffait.
« Ouais, Ino Chan, je préfère encore servir de marionnettes à tes soins que celui de Danna qui ne comprend rien à rien, hum ! »
Tout ce qui l'importait était de se concentrer sur ses marionnettes. Comme si lui, Deidara, ne valait pas la peine d'être remarqué, n'est-ce pas ? Très bien. Puisque c'était ainsi, que l'entraînement commence. Il se tourna même vers Ino, ignorant à son tour son aîné. Pourquoi Sasori serait le seul à s'amuser à ce petit "jeu", n'est-ce pas ?
« Vas-y manipules moi et fais moi attaquer Danna comme la dernière fois. Au moins, je sais que tu sauras utiliser au mieux mes capacités, pas comme une certaine personne, hm. »
Il le cherchait, sa part mesquine refaisait surface, mais il s'en fichait royalement. Il affirmait clairement qu'il préférait être une arme pour la jeune Yamanaka plutôt que pour celui qui était le maître, dont la passion était de transformer des humains en stupides morceaux de bois.
Finalement, sa patience fut mise à rude épreuve. Quand il fut tiré encore plus fort, Deidara ne put se contenir plus longtemps. Il réagit avec la fulgurance de l'artiste qu'il était. Il modela rapidement de petites boules explosives et les projeta au sol. Déclenchant ainsi, une série d'explosions à puissance réduite, mais suffisante pour arrêter l’indifférence de tous. La terre trembla, et un épais nuage de fumée enveloppa la zone, masquant la vue de tous. Deidara savait que sa jambe avait été touchée, et il pouvait sentir un liquide chaud s'écouler à travers son pantalon. La douleur était présente, mais il ne la laissa pas le submerger. Il était habitué à de telles sensations. Ses os n'avaient pas été touchés, ce qui était un soulagement.
Dans l'obscurité momentanée, il réalisa qu'il avait réussi à briser la technique de Sasori. Son sourire de satisfaction illumina son visage alors qu'il reprenait le contrôle sur sa jambe blessée. Il savait que sa rébellion n'était pas sans conséquences, mais il n'était pas prêt à être traité comme un vulgaire pantin. Sa détermination et son orgueil artistique étaient intacts, et il ne se laisserait pas rabaisser. Qu’importe qu’il puisse s’agir de son acolyte.
À propos de ce dernier, il émanait une aura d'irritation palpable, et Deidara n'avait pas pu s'empêcher de remarquer que Sasori avait d'abord accordé son attention aux deux femmes. Comme si elles étaient plus importantes que lui ? Un doute l'avait alors assailli, mais à présent, il n'y avait plus de place pour l'incertitude. Enfin, voilà, il avait fallu faire ce numéro pour attirer l'attention de Monsieur ! Cependant, au lieu d'une simple question sur les raisons de son acte, c'était un sermon qu'il avait récolté. Était-il seulement vu comme un sale gosse ? Une veine semblait pulser sur l'une de ses tempes, et il serrait les poings, n'acceptant pas d'être regardé de haut ! Cette attitude, lui rappelait douloureusement un de ces moments où Itachi l'avait traité de la sorte. La douleur dans sa jambe ? Elle était un lointain souvenir à cet instant.
Les émotions tourbillonnaient en lui, un mélange de frustration, d'indignation et de détermination. Il se fichait bien de ce que Sasori pouvait lui dire à cet instant. Il était déterminé à prouver sa valeur, à montrer qu'il n'était pas un simple subalterne, qu'il avait sa propre puissance et son propre génie. Le choc de la petite explosion qu'il avait déclenchée, bien que légère, était destiné à briser l'emprise de Sasori sur lui, à réclamer sa propre identité dans cette équipe de l'Akatsuki. Sauf qu’évidemment, le concerné du message, n’y voyait rien. Il ne comprenait rien. Il le traitait comme un enfant, mais qui était le véritable enfant à cet instant ? Il lui aurait un cinquantième de ce qu’il lui faisait, il le prenait comment hein ?
Il avait grandi dans un monde où la reconnaissance était rare, où il avait dû se battre pour chaque miette d'attention. Sasori pouvait bien le prendre de haut, mais Deidara n'était pas un enfant à qui on pouvait simplement dicter sa conduite. Il était un artiste, un créateur d'œuvres explosives et spectaculaires. Il se définissait par sa liberté et sa passion pour l'art de l'explosion. Pourtant, malgré son entêtement, une douleur lancinante dans sa jambe lui rappelait la réalité. Il la mettrait de côté pour le moment, sachant qu'il pouvait compter sur Shizune pour la soigner plus tard. La seule chose qui comptait à présent était de montrer à Sasori qu'il n'était pas à prendre à la légère, qu'il était un atout précieux pour ses plans ou non. Deidara haussa un sourcil, un mélange d'irritation et de défi dans son regard. Il n'avait pas l'intention de se laisser plus longtemps sermonner sans riposter.
« Sasori-danna, tu peux arrêter de me prendre pour un gamin ? Hum ? Ne t’inquiètes pas, j’ai maîtrisé la force de l’explosion. Puis, si tes fondations sont si fragiles, tu n’as qu’à les rendre plus fortes. »
Il le cherchait, n'est-ce pas ? Et alors ? Deidara bouillonnait intérieurement, furieux de la manière dont il était traité depuis le début de la journée. Il s'était retrouvé dans cette situation sans avoir commis la moindre faute. Le pire, c'était que Sasori semblait se considérer comme totalement innocent. Rien n'aurait pu agacer Deidara plus que cette indifférence arrogante.
À chaque question posée, Sasori répondait par le mépris du silence. C'était une forme de traitement qui semblait tout droit sortie d'un manuel pour exaspérer. Le silence de Sasori était devenu une arme qui frappait bien plus durement que n'importe quel mot ou geste. Chaque seconde d'ignorance lui pesait, faisant ressentir à Deidara une humiliation sourde.
Il était à terre, mais pas de la manière physique à laquelle il était habitué. C'était pire. Il se sentait comme un insecte piétiné, réduit à une insignifiance inacceptable. Ses questions restaient sans réponse, ses paroles se perdaient dans le néant. L'injustice de la situation le submergeait, l'irritation et la colère montaient en lui.
Là, allongé, il ne pouvait qu'observer le visage imperturbable de Sasori. Chaque instant qui passait était une épreuve, et l'agacement grandissait au point qu'il avait l'impression d'exploser intérieurement. La frustration était un feu qui brûlait en lui, et il ne pouvait contenir ses émotions plus longtemps. Tout ce qu'il souhaitait, c'était que Sasori reconnaisse ne serait-ce que l'injustice du traitement qu'il lui infligeait. Mais pour le moment, tout ce qui régnait, c'était le silence glacial.
« Je trouves ça amusant ? Ouais, je m’en fends la poire ! » grogna Deidara. « Je suis secoué, jeté au sol comme un sac de patates, et tu fais comme si je n'existais pas, Danna ! C'est toi qui devrais te demander ce qui ne va pas ! Je t’ai dit d’arrêter avant que je lance mes billes, si tu l’avais fais, tes pauvres fondations fragiles n’auraient pas eu à subir ma colère. Sois, heureux que j’ai du respect pour ton travail et que je sois faible en chakra. Si je devais te traiter un centième aussi mal que tu le fais, tu aurais déjà fait exploser ce repaire tout seul ! »
Il était furieux, sa colère bouillonnait en lui, et les mots vulgaires n'étaient qu'une expression de cette frustration grandissante. Il se releva, reconnaissant que son pantalon sombre masquait en partie le sang qui imprégnait son vêtement. Mais que se passait-il donc ? Sasori semblait tout à coup plus intéressé par Ino que par lui. Un simple sermon, et puis il s'éloignait ? Qui croyait-il duper ? Deidara se sentait comme un vulgaire cobaye, prêt à être utilisé à des fins d'expérimentation. Eh bien, il allait lui montrer à tous de quel bois il se chauffait.
« Ouais, Ino Chan, je préfère encore servir de marionnettes à tes soins que celui de Danna qui ne comprend rien à rien, hum ! »
Tout ce qui l'importait était de se concentrer sur ses marionnettes. Comme si lui, Deidara, ne valait pas la peine d'être remarqué, n'est-ce pas ? Très bien. Puisque c'était ainsi, que l'entraînement commence. Il se tourna même vers Ino, ignorant à son tour son aîné. Pourquoi Sasori serait le seul à s'amuser à ce petit "jeu", n'est-ce pas ?
« Vas-y manipules moi et fais moi attaquer Danna comme la dernière fois. Au moins, je sais que tu sauras utiliser au mieux mes capacités, pas comme une certaine personne, hm. »
Il le cherchait, sa part mesquine refaisait surface, mais il s'en fichait royalement. Il affirmait clairement qu'il préférait être une arme pour la jeune Yamanaka plutôt que pour celui qui était le maître, dont la passion était de transformer des humains en stupides morceaux de bois.
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 03.11.23 13:59
Un fouet avec des fils de chakra ? L'idée était audacieuse, mais aussi intrigante. Elle avait toujours cherché des moyens de développer ses capacités de contrôle mental et de ninjutsu, et un fouet spécialisé semblait prometteur. La jeune Yamanaka ne s'attendait pas du tout à ce que Sasori lui demande ce qu'elle souhaitait. Alors, elle lui développa l’idée qu’elle eut en écoutant ses explications sur les fils de chakra.
« Peut-être, un fouet fabriqué à partir d'un matériau solide et flexible, probablement un alliage de métal léger ou un matériau similaire à la corde de chakra. Il aurait une poignée confortable pour une manipulation facile et serait conçu pour être léger, facile à manier et résistant. Je n’ai pas la même force que vous. »
La proposition d'un fouet équipé de fils de chakra avait le potentiel de renforcer encore davantage les capacités de contrôle mental d'Ino, tout en ajoutant une dimension physique à ses compétences.
Imaginons ce fouet avec les indications, qu’elle avait donné. La longueur du fouet serait adaptée pour atteindre les adversaires à distance tout en restant maniable. Le fouet serait doté de fils de chakra spéciaux tissés dans sa structure. Ces fils seraient invisibles à l'œil nu, ce qui les rendrait difficiles à détecter pour l'adversaire. Ino serait capable de manipuler ces fils de chakra à distance, lui permettant de contrôler le fouet avec précision. Elle pourrait l'étendre rapidement pour atteindre ses cibles, le rétracter pour éviter les attaques ennemies, et même le faire tournoyer autour d'elle pour créer une barrière de protection.
L'un des aspects les plus fascinants de ce fouet, serait la possibilité de créer un lien mental entre Ino et sa cible en l'enroulant autour de l'ennemi comme l’a supposé Sasori. Cela permettrait à Ino de lire les pensées de sa cible, de la manipuler mentalement ou de partager ses propres pensées. Une arme à la fois offensive et défensive. Cette connexion mentale serait un atout majeur sur le champ de bataille, car elle lui donnerait un avantage considérable dans la compréhension des intentions de l'ennemi. Mais plus important, ils deviendraient des « esclaves ». Bien sûr, pour être totalement efficace, le fouet devrait être accompagné d'une formation appropriée pour Ino. Elle devrait apprendre à maîtriser les techniques avancées de contrôle mental et de manipulation de fils de chakra pour exploiter pleinement le potentiel de cet instrument. Plus important encore, elle devrait regagner du chakra.
Sauf qu'avant qu'elle puisse répondre à son aîné concernant ses propositions, des détonations inattendues interrompirent leur conversation. Elle avait bien tenté de prévenir le rouquin, mais c'était déjà trop tard. Le coupable de ces détonations ? Le blondinet, Deidara. Instinctivement, Ino plissa les paupières de ses yeux et leva son avant-bras devant elle pour se protéger. Elle fut prise d’une quinte de toux, à cause de la fumée et de la poussière qui s'étaient soudainement soulevées.
À son grand soulagement, Shizune était indemne, et elles assistèrent toutes les deux à une nouvelle dispute entre les deux hommes. C'était la première fois qu'Ino voyait Deidara s'en prendre autant à Sasori, même s'il était évident qu'il l'admirait beaucoup. La tension entre les deux coéquipiers était palpable. Deidara montrait clairement sa frustration, alors que Sasori répondait avec son calme habituel malgré le sermon qu'il avait donné. Sérieusement ? Le plus mature des deux n'était pas le roux. Bien qu’elle était d’avis, qu’il aurait été préférable que Deidara agisse plus posément. Cependant, il était difficile de s'attendre à une telle réaction de la part de Deidara, et Ino le comprenait bien. Elle était une blonde et un certain Naruto aurait agit de la même manière. Peut-être que Deidara en avait assez de ne pas recevoir l'attention qu'il estimait mériter de la part de Sasori. Ou peut-être que quelque chose d'autre s'était produit pour les pousser à bout lors de leur tête à tête la veille.
Elle se prépara à intervenir si la situation venait à dégénérer davantage. En tant que ninja de Konoha, elle avait la responsabilité de maintenir des relations pacifiques avec les membres de l'Akatsuki. Si Deidara et Sasori venaient à s'entretuer, cela pourrait être une situation avantageuse pour les deux kunoichi de Konoha. Cependant, elles se trouvaient prises entre les deux hommes, en particulier Ino, qui n'avait rien demandé. Être mêlée à cette joute verbale des deux partenaires n'était pas ce qu'elle souhaitait. Elle aimait l'attention, mais dans cette situation, elle se sentait comme une feuille de salade prise en sandwich. Un malaise inconfortable la gagna. Elle acquiesça.
« Très bien… Mais, je ne veux pas te faire attaquer.. Sasori-san. Deidara-san on pourrait peut-être commencer par un truc plus simple. »
« NON ! Je veux affronter au Taijutsu l’une des marionnettes de Danna. Puis, en tant qu’artiste, ne dois-tu pas travailler ta technique ? »
Pourquoi tout semblait retomber sur ses épaules, se demandait-elle ? Quoi qu'il en soit, elle accepta la proposition et décida de pénétrer l'esprit de Deidara. À l'intérieur, elle fut confrontée à une grande résistance de la part du jeune homme. Ils étaient seuls désormais, et la volonté de Deidara était puissante. Il la repoussa en arrière dans son esprit, mais elle tint bon.
« Désolée, mais au niveau de l’esprit, c’est moi la plus forte. Alors, laisses-toi faire !! »
Surtout, qu’il lui avait demandé de prendre possession de son corps. Un sourire narquois se glissa sur le facies de Deidara et finalement, il lui fit.
« Pas mal.. Tu as gagné, hum. »
Ino se concentra profondément, plongeant dans l'esprit de Deidara avec sa permission. Elle sentit une énergie turbulente et créative autour d'elle, provenant du blond. C'était comme s'ils fusionnaient leurs esprits dans un échange de confiance. Ensemble, ils formèrent une alliance tacite, unissant leurs forces pour maîtriser le Taijutsu sans infliger de blessures à Sasori. Dans leur esprit commun, Ino et Deidara élaborèrent une stratégie. Ils échangèrent des idées et des mouvements, créant une harmonie entre le génie des explosifs et la jeune prodige Yamanaka. Ils trouvèrent un équilibre, utilisant la créativité explosive de Deidara pour contrer l'ingéniosité mécanique de Sasori.
Ino utilisa son chakra pour amplifier les mouvements de Deidara, tandis qu'il canalisait son énergie explosive à travers les mouvements coordonnés qu'ils exécutaient ensemble. Leurs esprits étaient en parfaite synchronisation, anticipant les attaques de Sasori et répondant avec une précision calculée. Puisqu’ils étaient contre le maître des marionnettistes.
Les mouvements étaient fluides et gracieux, un ballet synchronisé entre le génie des explosifs et la maîtrise du Taijutsu. Parce qu’il ne connaissait pas Ino, elle pouvait se révélait imprévisible et faire agir Deidara différemment de d’habitude. Au lieu de le laisser lui donner un coup de poing, elle l’arrêta pour le forcer à arrêter son coup au dernier moment et lever la jambe blessé de Deidara. La jambe frappa avec force le bouclier de leur hôte. Toutefois, à cet instant, elle ressentit une certaine douleur. Ce n’était pas elle qui était blessée alors, d’où venait cette douleur ? Elle prit conscience que le blondinet s’était blessé pour sortir de l’emprise de son coéquipier. Elle lui demanda si, il allait bien, mais elle n’eut aucune réponse.
Ino puisa dans les réserves de chakra de Deidara avec précaution, évitant de l'épuiser complètement. Elle se fiait à son instinct et à la confiance qu'elle avait placée en lui pour guider leur coopération. Deidara, de son côté, se laissa guider par les mouvements de la jeune femme, mettant de côté son tempérament impulsif pour suivre son rythme, surprenant ainsi son partenaire.
Ensemble, ils réussirent à repousser Sasori, utilisant leur coopération inventive pour le contrer sans le blesser sérieusement. Leur synchronicité était leur force, une alliance improbable entre deux individus que le destin avait momentanément unis pour surmonter un adversaire commun. Au fond, et évita à Deidara une attaque qui aurait pu le blesser. Comment faisait-il pour tenir debout avec une blessure pareille ? Elle coupa le lien psychique.
« Je ne peux plus tenir. Shizune, soigne la jambe de Deidara. »
« On continue !! On y est presque !! Je n’ai pas mal. »
C’était quoi cette envie suicidaire ? Il n’avait pas démérité son surnom de Kamikaze.
« Peut-être pour toi, mais je ressens aussi ta blessure et c’est chiant !! Mon corps est en miette par ta faute, nul besoin de me rajouter une douleur en plus de devoir contrôler tes mouvements ! »
Elle avait élevé la voix, mais il était nécessaire d'éclaircir quelques idées dans cette cervelle d'oiseau ! Il gonfla ses joues. Les coups de pieds qu'il avait donnés précédemment n'avaient sûrement pas amélioré l'état de sa jambe. Elle pouvait voir qu'il avait modifié sa jambe d'appui.
« Vous me saoulez ! Très bien brunette soigne-moi au plus vite cette blessure mineure, hum. »
Mineure ? Elle faillit s'étrangler. Il pissait le sang en relevant son pantalon, et surtout, les lacérations causées par le fil de chakra de Sasori étaient visibles. Cela n'avait vraiment pas dû être agréable pour lui, contrairement à elle. Sasori avait été doux envers sa personne, mais pas envers son coéquipier. Elle comprenait mieux pourquoi il avait explosé littéralement.
« Peut-être, un fouet fabriqué à partir d'un matériau solide et flexible, probablement un alliage de métal léger ou un matériau similaire à la corde de chakra. Il aurait une poignée confortable pour une manipulation facile et serait conçu pour être léger, facile à manier et résistant. Je n’ai pas la même force que vous. »
La proposition d'un fouet équipé de fils de chakra avait le potentiel de renforcer encore davantage les capacités de contrôle mental d'Ino, tout en ajoutant une dimension physique à ses compétences.
Imaginons ce fouet avec les indications, qu’elle avait donné. La longueur du fouet serait adaptée pour atteindre les adversaires à distance tout en restant maniable. Le fouet serait doté de fils de chakra spéciaux tissés dans sa structure. Ces fils seraient invisibles à l'œil nu, ce qui les rendrait difficiles à détecter pour l'adversaire. Ino serait capable de manipuler ces fils de chakra à distance, lui permettant de contrôler le fouet avec précision. Elle pourrait l'étendre rapidement pour atteindre ses cibles, le rétracter pour éviter les attaques ennemies, et même le faire tournoyer autour d'elle pour créer une barrière de protection.
L'un des aspects les plus fascinants de ce fouet, serait la possibilité de créer un lien mental entre Ino et sa cible en l'enroulant autour de l'ennemi comme l’a supposé Sasori. Cela permettrait à Ino de lire les pensées de sa cible, de la manipuler mentalement ou de partager ses propres pensées. Une arme à la fois offensive et défensive. Cette connexion mentale serait un atout majeur sur le champ de bataille, car elle lui donnerait un avantage considérable dans la compréhension des intentions de l'ennemi. Mais plus important, ils deviendraient des « esclaves ». Bien sûr, pour être totalement efficace, le fouet devrait être accompagné d'une formation appropriée pour Ino. Elle devrait apprendre à maîtriser les techniques avancées de contrôle mental et de manipulation de fils de chakra pour exploiter pleinement le potentiel de cet instrument. Plus important encore, elle devrait regagner du chakra.
Sauf qu'avant qu'elle puisse répondre à son aîné concernant ses propositions, des détonations inattendues interrompirent leur conversation. Elle avait bien tenté de prévenir le rouquin, mais c'était déjà trop tard. Le coupable de ces détonations ? Le blondinet, Deidara. Instinctivement, Ino plissa les paupières de ses yeux et leva son avant-bras devant elle pour se protéger. Elle fut prise d’une quinte de toux, à cause de la fumée et de la poussière qui s'étaient soudainement soulevées.
À son grand soulagement, Shizune était indemne, et elles assistèrent toutes les deux à une nouvelle dispute entre les deux hommes. C'était la première fois qu'Ino voyait Deidara s'en prendre autant à Sasori, même s'il était évident qu'il l'admirait beaucoup. La tension entre les deux coéquipiers était palpable. Deidara montrait clairement sa frustration, alors que Sasori répondait avec son calme habituel malgré le sermon qu'il avait donné. Sérieusement ? Le plus mature des deux n'était pas le roux. Bien qu’elle était d’avis, qu’il aurait été préférable que Deidara agisse plus posément. Cependant, il était difficile de s'attendre à une telle réaction de la part de Deidara, et Ino le comprenait bien. Elle était une blonde et un certain Naruto aurait agit de la même manière. Peut-être que Deidara en avait assez de ne pas recevoir l'attention qu'il estimait mériter de la part de Sasori. Ou peut-être que quelque chose d'autre s'était produit pour les pousser à bout lors de leur tête à tête la veille.
Elle se prépara à intervenir si la situation venait à dégénérer davantage. En tant que ninja de Konoha, elle avait la responsabilité de maintenir des relations pacifiques avec les membres de l'Akatsuki. Si Deidara et Sasori venaient à s'entretuer, cela pourrait être une situation avantageuse pour les deux kunoichi de Konoha. Cependant, elles se trouvaient prises entre les deux hommes, en particulier Ino, qui n'avait rien demandé. Être mêlée à cette joute verbale des deux partenaires n'était pas ce qu'elle souhaitait. Elle aimait l'attention, mais dans cette situation, elle se sentait comme une feuille de salade prise en sandwich. Un malaise inconfortable la gagna. Elle acquiesça.
« Très bien… Mais, je ne veux pas te faire attaquer.. Sasori-san. Deidara-san on pourrait peut-être commencer par un truc plus simple. »
« NON ! Je veux affronter au Taijutsu l’une des marionnettes de Danna. Puis, en tant qu’artiste, ne dois-tu pas travailler ta technique ? »
Pourquoi tout semblait retomber sur ses épaules, se demandait-elle ? Quoi qu'il en soit, elle accepta la proposition et décida de pénétrer l'esprit de Deidara. À l'intérieur, elle fut confrontée à une grande résistance de la part du jeune homme. Ils étaient seuls désormais, et la volonté de Deidara était puissante. Il la repoussa en arrière dans son esprit, mais elle tint bon.
« Désolée, mais au niveau de l’esprit, c’est moi la plus forte. Alors, laisses-toi faire !! »
Surtout, qu’il lui avait demandé de prendre possession de son corps. Un sourire narquois se glissa sur le facies de Deidara et finalement, il lui fit.
« Pas mal.. Tu as gagné, hum. »
Ino se concentra profondément, plongeant dans l'esprit de Deidara avec sa permission. Elle sentit une énergie turbulente et créative autour d'elle, provenant du blond. C'était comme s'ils fusionnaient leurs esprits dans un échange de confiance. Ensemble, ils formèrent une alliance tacite, unissant leurs forces pour maîtriser le Taijutsu sans infliger de blessures à Sasori. Dans leur esprit commun, Ino et Deidara élaborèrent une stratégie. Ils échangèrent des idées et des mouvements, créant une harmonie entre le génie des explosifs et la jeune prodige Yamanaka. Ils trouvèrent un équilibre, utilisant la créativité explosive de Deidara pour contrer l'ingéniosité mécanique de Sasori.
Ino utilisa son chakra pour amplifier les mouvements de Deidara, tandis qu'il canalisait son énergie explosive à travers les mouvements coordonnés qu'ils exécutaient ensemble. Leurs esprits étaient en parfaite synchronisation, anticipant les attaques de Sasori et répondant avec une précision calculée. Puisqu’ils étaient contre le maître des marionnettistes.
Les mouvements étaient fluides et gracieux, un ballet synchronisé entre le génie des explosifs et la maîtrise du Taijutsu. Parce qu’il ne connaissait pas Ino, elle pouvait se révélait imprévisible et faire agir Deidara différemment de d’habitude. Au lieu de le laisser lui donner un coup de poing, elle l’arrêta pour le forcer à arrêter son coup au dernier moment et lever la jambe blessé de Deidara. La jambe frappa avec force le bouclier de leur hôte. Toutefois, à cet instant, elle ressentit une certaine douleur. Ce n’était pas elle qui était blessée alors, d’où venait cette douleur ? Elle prit conscience que le blondinet s’était blessé pour sortir de l’emprise de son coéquipier. Elle lui demanda si, il allait bien, mais elle n’eut aucune réponse.
Ino puisa dans les réserves de chakra de Deidara avec précaution, évitant de l'épuiser complètement. Elle se fiait à son instinct et à la confiance qu'elle avait placée en lui pour guider leur coopération. Deidara, de son côté, se laissa guider par les mouvements de la jeune femme, mettant de côté son tempérament impulsif pour suivre son rythme, surprenant ainsi son partenaire.
Ensemble, ils réussirent à repousser Sasori, utilisant leur coopération inventive pour le contrer sans le blesser sérieusement. Leur synchronicité était leur force, une alliance improbable entre deux individus que le destin avait momentanément unis pour surmonter un adversaire commun. Au fond, et évita à Deidara une attaque qui aurait pu le blesser. Comment faisait-il pour tenir debout avec une blessure pareille ? Elle coupa le lien psychique.
« Je ne peux plus tenir. Shizune, soigne la jambe de Deidara. »
« On continue !! On y est presque !! Je n’ai pas mal. »
C’était quoi cette envie suicidaire ? Il n’avait pas démérité son surnom de Kamikaze.
« Peut-être pour toi, mais je ressens aussi ta blessure et c’est chiant !! Mon corps est en miette par ta faute, nul besoin de me rajouter une douleur en plus de devoir contrôler tes mouvements ! »
Elle avait élevé la voix, mais il était nécessaire d'éclaircir quelques idées dans cette cervelle d'oiseau ! Il gonfla ses joues. Les coups de pieds qu'il avait donnés précédemment n'avaient sûrement pas amélioré l'état de sa jambe. Elle pouvait voir qu'il avait modifié sa jambe d'appui.
« Vous me saoulez ! Très bien brunette soigne-moi au plus vite cette blessure mineure, hum. »
Mineure ? Elle faillit s'étrangler. Il pissait le sang en relevant son pantalon, et surtout, les lacérations causées par le fil de chakra de Sasori étaient visibles. Cela n'avait vraiment pas dû être agréable pour lui, contrairement à elle. Sasori avait été doux envers sa personne, mais pas envers son coéquipier. Elle comprenait mieux pourquoi il avait explosé littéralement.
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 03.11.23 16:21
C'était quoi ce cirque ?
Le pire étant qu'il la tellement l'habitude de voir du sang que sur le coup, il n'a pas bien fait attention d'où il provenait et préféra foudroyer Deidara dans les yeux plutôt que de regarder sa jambe. L'explosion n'a pas été très forte, alors il ne s'est pas inquiété plus que ça. Il se concentrait davantage sur leur conversation.
Il dit que ses fondations sont fragiles, mais le seul fragile ici, c'est lui. À hurler et se tortiller comme un gamin pour des broutilles... Il était visiblement irrité par cette conversation qui ne menait à rien, il osait l'accuser en plus ? Ce qu'il lui fait subir est injuste ? Mais il a vu son comportement ? Ça fait 5 ans qu'il se le traîne et cinq qu'il est insupportable ! Il pourrait se débarrasser de lui et pouf, il sera tranquille. Il en avait bien envie sur l'instant, pourtant, lorsque la conversation d'hier lui revint en tête, il préféra ne plus maintenir le contact visuel et se reconcentrer sur les filles.
Il préférait parler de tous les détails de sa future conception d'arme avec Ino, mais ça sera pour après.
Il fallait bien poursuivre l'entraînement d'une autre manière. Ino devait se renforcer physiquement et spirituellement, mais il ne comptait pas être mêlé à tout ça, il voulait juste les observer à la base, alors quand Deidara laissa entendre le fait qu'il voulait se battre contre lui tout en étant possédé... il voulut refuser immédiatement. À quoi ça servirait ? Et qu'est-ce qu'Ino pourrait lui ajouter si ce n'est le gêner ? Lui permettre de s'entraîner à maintenir la connexion au cours d'un combat ? Le blond n'aime pas se faire contrôler...
...Pardon ?
C'est bon, il l'a cherché.
Le marionnettiste était visiblement très vexé d'entendre que la kunoichi se servirait bien mieux de son partenaire que lui. Il l'a voulu ? Il va le regretter. Il est suceptible on dirait et il est persuadé qu'il n'y a pas meilleur que lui pour imaginer des combinaisons entre eux deux, s'il pensait que le soutien psychique et moral de Ino allait faire une quelconque différence, c'est qu'il était naïf. Deidara à besoin de lui. C'est évident.
Il se décida à invoquer un de ses pantins. Le visage et l'apparence particulièrement réelle de celui-ci témoignaient de son origine humaine. Il n'était pas bien dangereux et n'était pas encore en service, il n'avait pas de poison sur lui, ça lui évitera de les ramasser à la petite cuillère surtout qu'en ce moment, il travaille sur une concoction encore plus puissante. Rien qu'une pauvre marionnette comme celle-ci suffirait amplement pour les remettre à leur place.
D'ailleurs, pour ajouter à leur humiliation, il n'attacha que 5 fils à celui-ci. Il comptait contrôler le pantin d'une seule et unique main.
L'échange de coup débuta. Deidara était puissant et il le savait, il a beau pouvoir se faire passer pour une fille avec un bon déguisement, son corps n'en reste pas moins musclé. Il a beaucoup de force. Mais il le connaît et il utilise son caractère explosif à son avantage pour prédire les coups et les contrer. Ino n'arrivera jamais à le calmer une fois qu'il est lancé dans le frisson du combat. Elle devra composer avec.
Et puis, il a un avantage certain, Deidara utilise son corps pitoyable de chair et de sang pour combattre. Il peut frapper tant qu'il veut cette marionnette, elle ne ressent pas la douleur et ne bronche pas. S'il l'explose en plusieurs morceaux, elles ne sont toujours pas obsolètes, il peut continuer de s'en servir en révélant des lames cachées à l'intérieur de chaque articulation. Il peut même les reconstituer. C'est une preuve que ses créations sont supérieures.
Qu'est-ce que-
Deidara venait de retenir son coup ?! Une fois qu'il était lancé, il ne s'arrêtait jamais en général. Pris par surprise, n'eut pas le temps de bloquer le coup correctement. Une giclée de sang accompagna une volée de copeaux de bois, le choc avait été brutal, mais surtout... il est blessé ? Il n'eut pas vraiment le temps de s'en inquiéter, cette tactique avait sérieusement endommagé certaines articulations clé de la marionnette et il dut en détacher plusieurs parties, mais surtout... se résoudre à utiliser sa deuxième main alors qu'il n'en avait pas envie. Tch.
Deidara avait une énorme résistance à la douleur, s'il pouvait continuer de se battre avec des membres arrachés comme si de rien n'était, une lacération à la jambe n'était rien. Pire encore, il ne savait pas si c'était à cause de ça ou parce que la colère entrait en jeu, mais il avait l'impression que ses coups étaient encore plus féroce que d'habitude et s'il mettait son bakuton dedans, une marionnette comme celle-là ne ferait pas long feu. C'est un jouet tout au plus comparé à ce qu'il a en réserve.
Ils y étaient presque. Pire même, Ino venait de couper le lien psychique à l'instant même où ils avaient brisés la garde de la marionnette laissant son manipulateur vulnérable. Ils s'étaient stoppés avant que Sasori ne se prenne un réel coup bien qu'en échange, il avait de piques perforants dirigés droit vers le blond pour le blesser en retour. Au final, ils s'étaient arrêtés au bon moment. Avant les dégâts.
Le marionnettiste ne dit rien, mais était quelque peu blessé dans son ego. On lui avait forcé à utiliser sa deuxième main... Il les regarda dans son coin se disputer pour des soins tout en reconstituant sa marionnette, c'est ce qui était le plus important à ses yeux. Il faisait semblant de ne pas s'intéresser à eux, mais il restait là à surveiller du coin de l'œil. Et lorsque Deidara releva le tissu du pantalon en dévoilant ainsi sa blessure et la quantité de sang qu'il était en train de perdre, il arrêta tout ce qu'il était en train de faire.
Shizune s'était déjà avancée et était partie pour le soigner malgré sa fatigue, mais il lui coupa la route en plaçant un bras entre les deux. Il avait fait vite pour les les rejoindre.
Non non, c'est moi qui m'en occupe.
Ino pouvait bien se faire massacrer X fois, il laissait toujours Shizune faire, même si la blessure était plus grave que les entailles qu'il avait à la jambe. Mais Deidara... il préfère le soigner lui-même. Il s'accroupit devant lui en faisant fi des protestations du blond et posa ses mains sur lui. Il appuya d'abord pour essayer de sentir s'il n'y avait rien de cassé ou des éclats d'os, puis il commença à le soigner.
J'y suis allé effectivement un peu fort avec mes fils.
Ce n'était pas des excuses, ça n'en avait pas le ton de toute manière. C'était plutôt une constatation... au moins, il a demi-mot admis qu'il avait été - peut-être - hypothétiquement - maybe - selon le point de vue - un peu - trop loin. C'est déjà ça, non ? Il affichait une expression particulière, un peu comme s'il leur sommait de ne faire aucun commentaire dessus. Ils avaient vraiment une relation compliquée. C'est les montagnes russes entre les deux. La dualité entre le calme de Sasori et ses moments de colère, voir de vengeance inexplicables le rendait difficile à cerner. Il n'est pas aussi stable qu'il ne le laisse paraître.
Et puis, il ne le soignait pas parce qu'il s'inquiétait pour lui ou parce qu'il voulait lui prodiguer les meilleurs soins et qu'il n'a confiance qu'en lui-même... ces filles sont quand même des ennemies sait-on jamais si Shizune n'en profite pas pour lui placer un sceau en scred ou quelque chose dans le genre, hein ? Oui, voilà. Il est pragmatique.

Sasori vous manipule en #D75F68
Le pire étant qu'il la tellement l'habitude de voir du sang que sur le coup, il n'a pas bien fait attention d'où il provenait et préféra foudroyer Deidara dans les yeux plutôt que de regarder sa jambe. L'explosion n'a pas été très forte, alors il ne s'est pas inquiété plus que ça. Il se concentrait davantage sur leur conversation.
Il dit que ses fondations sont fragiles, mais le seul fragile ici, c'est lui. À hurler et se tortiller comme un gamin pour des broutilles... Il était visiblement irrité par cette conversation qui ne menait à rien, il osait l'accuser en plus ? Ce qu'il lui fait subir est injuste ? Mais il a vu son comportement ? Ça fait 5 ans qu'il se le traîne et cinq qu'il est insupportable ! Il pourrait se débarrasser de lui et pouf, il sera tranquille. Il en avait bien envie sur l'instant, pourtant, lorsque la conversation d'hier lui revint en tête, il préféra ne plus maintenir le contact visuel et se reconcentrer sur les filles.
Il préférait parler de tous les détails de sa future conception d'arme avec Ino, mais ça sera pour après.
Il fallait bien poursuivre l'entraînement d'une autre manière. Ino devait se renforcer physiquement et spirituellement, mais il ne comptait pas être mêlé à tout ça, il voulait juste les observer à la base, alors quand Deidara laissa entendre le fait qu'il voulait se battre contre lui tout en étant possédé... il voulut refuser immédiatement. À quoi ça servirait ? Et qu'est-ce qu'Ino pourrait lui ajouter si ce n'est le gêner ? Lui permettre de s'entraîner à maintenir la connexion au cours d'un combat ? Le blond n'aime pas se faire contrôler...
...Pardon ?
C'est bon, il l'a cherché.
Le marionnettiste était visiblement très vexé d'entendre que la kunoichi se servirait bien mieux de son partenaire que lui. Il l'a voulu ? Il va le regretter. Il est suceptible on dirait et il est persuadé qu'il n'y a pas meilleur que lui pour imaginer des combinaisons entre eux deux, s'il pensait que le soutien psychique et moral de Ino allait faire une quelconque différence, c'est qu'il était naïf. Deidara à besoin de lui. C'est évident.
Il se décida à invoquer un de ses pantins. Le visage et l'apparence particulièrement réelle de celui-ci témoignaient de son origine humaine. Il n'était pas bien dangereux et n'était pas encore en service, il n'avait pas de poison sur lui, ça lui évitera de les ramasser à la petite cuillère surtout qu'en ce moment, il travaille sur une concoction encore plus puissante. Rien qu'une pauvre marionnette comme celle-ci suffirait amplement pour les remettre à leur place.
D'ailleurs, pour ajouter à leur humiliation, il n'attacha que 5 fils à celui-ci. Il comptait contrôler le pantin d'une seule et unique main.
L'échange de coup débuta. Deidara était puissant et il le savait, il a beau pouvoir se faire passer pour une fille avec un bon déguisement, son corps n'en reste pas moins musclé. Il a beaucoup de force. Mais il le connaît et il utilise son caractère explosif à son avantage pour prédire les coups et les contrer. Ino n'arrivera jamais à le calmer une fois qu'il est lancé dans le frisson du combat. Elle devra composer avec.
Et puis, il a un avantage certain, Deidara utilise son corps pitoyable de chair et de sang pour combattre. Il peut frapper tant qu'il veut cette marionnette, elle ne ressent pas la douleur et ne bronche pas. S'il l'explose en plusieurs morceaux, elles ne sont toujours pas obsolètes, il peut continuer de s'en servir en révélant des lames cachées à l'intérieur de chaque articulation. Il peut même les reconstituer. C'est une preuve que ses créations sont supérieures.
Qu'est-ce que-
Deidara venait de retenir son coup ?! Une fois qu'il était lancé, il ne s'arrêtait jamais en général. Pris par surprise, n'eut pas le temps de bloquer le coup correctement. Une giclée de sang accompagna une volée de copeaux de bois, le choc avait été brutal, mais surtout... il est blessé ? Il n'eut pas vraiment le temps de s'en inquiéter, cette tactique avait sérieusement endommagé certaines articulations clé de la marionnette et il dut en détacher plusieurs parties, mais surtout... se résoudre à utiliser sa deuxième main alors qu'il n'en avait pas envie. Tch.
Deidara avait une énorme résistance à la douleur, s'il pouvait continuer de se battre avec des membres arrachés comme si de rien n'était, une lacération à la jambe n'était rien. Pire encore, il ne savait pas si c'était à cause de ça ou parce que la colère entrait en jeu, mais il avait l'impression que ses coups étaient encore plus féroce que d'habitude et s'il mettait son bakuton dedans, une marionnette comme celle-là ne ferait pas long feu. C'est un jouet tout au plus comparé à ce qu'il a en réserve.
Ils y étaient presque. Pire même, Ino venait de couper le lien psychique à l'instant même où ils avaient brisés la garde de la marionnette laissant son manipulateur vulnérable. Ils s'étaient stoppés avant que Sasori ne se prenne un réel coup bien qu'en échange, il avait de piques perforants dirigés droit vers le blond pour le blesser en retour. Au final, ils s'étaient arrêtés au bon moment. Avant les dégâts.
Le marionnettiste ne dit rien, mais était quelque peu blessé dans son ego. On lui avait forcé à utiliser sa deuxième main... Il les regarda dans son coin se disputer pour des soins tout en reconstituant sa marionnette, c'est ce qui était le plus important à ses yeux. Il faisait semblant de ne pas s'intéresser à eux, mais il restait là à surveiller du coin de l'œil. Et lorsque Deidara releva le tissu du pantalon en dévoilant ainsi sa blessure et la quantité de sang qu'il était en train de perdre, il arrêta tout ce qu'il était en train de faire.
Shizune s'était déjà avancée et était partie pour le soigner malgré sa fatigue, mais il lui coupa la route en plaçant un bras entre les deux. Il avait fait vite pour les les rejoindre.
Non non, c'est moi qui m'en occupe.
Ino pouvait bien se faire massacrer X fois, il laissait toujours Shizune faire, même si la blessure était plus grave que les entailles qu'il avait à la jambe. Mais Deidara... il préfère le soigner lui-même. Il s'accroupit devant lui en faisant fi des protestations du blond et posa ses mains sur lui. Il appuya d'abord pour essayer de sentir s'il n'y avait rien de cassé ou des éclats d'os, puis il commença à le soigner.
J'y suis allé effectivement un peu fort avec mes fils.
Ce n'était pas des excuses, ça n'en avait pas le ton de toute manière. C'était plutôt une constatation... au moins, il a demi-mot admis qu'il avait été - peut-être - hypothétiquement - maybe - selon le point de vue - un peu - trop loin. C'est déjà ça, non ? Il affichait une expression particulière, un peu comme s'il leur sommait de ne faire aucun commentaire dessus. Ils avaient vraiment une relation compliquée. C'est les montagnes russes entre les deux. La dualité entre le calme de Sasori et ses moments de colère, voir de vengeance inexplicables le rendait difficile à cerner. Il n'est pas aussi stable qu'il ne le laisse paraître.
Et puis, il ne le soignait pas parce qu'il s'inquiétait pour lui ou parce qu'il voulait lui prodiguer les meilleurs soins et qu'il n'a confiance qu'en lui-même... ces filles sont quand même des ennemies sait-on jamais si Shizune n'en profite pas pour lui placer un sceau en scred ou quelque chose dans le genre, hein ? Oui, voilà. Il est pragmatique.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 03.11.23 18:13
Quelle faiblesse, mais il devait admettre que cela ne devait pas être facile pour elle, essayant de manipuler ses mouvements malgré la douleur. C'était pourquoi il avait fini par céder, même s'il était impatient de reprendre rapidement. Il grognait, contrarié d'être forcé à arrêter alors qu’il avait battu Sasori en le forçant à user de sa seconde main. Plus encore, il était arrivé à détruire une partie de son jouet en bois. Se défouler sur la marionnette en bois avait apaisé légèrement sa frustration. La douleur n'était pas un obstacle pour lui, ayant développé une résistance à toute épreuve dès son plus jeune âge en tant qu'artificier. Il avait appris que son corps devait être aussi robuste qu'un rocher.
Kurotsuchi et l'autre idiot étaient aussi compétents en taijutsu. Cet évènement le poussa à envisager sérieusement à créer une armure en argile ou en terre pour se protéger au mieux. Il remarqua les expressions désapprobatrices sur les visages des deux filles, lesquelles le sortirent de ses pensées profondes. Une pointe d'agacement perça en lui.
« QUOI ? Ne me dîtes pas que vous n’avez jamais vu de blessures ! Ce n’est rien ça ! »
Il secoua vivement sa jambe, provoquant une petite éclaboussure de sang. Elles sont censées être des médecins chevronnées, non ? Pourtant, elles semblaient avoir du mal à contenir leur dégoût. Petites natures, pensa-t-il avec sarcasme. Il croisa les bras contre sa poitrine, prêt à forcer la brunette à se mettre en action, mais son partenaire arrêta brusquement ses gestes. Ah, enfin, il daignait reconnaître sa présence ? Il arqua un sourcil, méfiant. Que mijotait-il donc dans cette petite tête calculatrice ? Il le laissa s'accroupir, pencha légèrement la tête sur le côté. Il grimaça à peine quand il sentit les doigts de son partenaire appuyer sur les déchirures de sa jambe. Le blondinet sembla avoir un moment d'absence. Qu'est-ce qu'il essayait de dire au juste ? Reconnaissait-il qu'il y était allé un peu fort ? Il connaissait très bien son partenaire, alors il était conscient que c'était le meilleur qu'il pouvait espérer de sa part. Un soupçon de méfiance se glissa dans son regard, bien qu'il ne laissa rien paraître à l'extérieur, car le regard de son partenaire était toujours aussi froid enfin.. Il avait un léger doute. Il le laissa le soigner en silence.
Parce qu'il était bavard de nature, il se tourna vers Ino. À l'origine, lorsqu'il avait proposé ce petit duel, c'était un acte de provocation envers le roux. Cependant, il devait admettre qu'il avait aussi beaucoup appris de son côté. Il était trop prévisible. Le simple fait qu'elle ait arrêté son coup de poing pour modifier son attaque au dernier moment était du grand art. Il pouvait sentir son respect croître envers elle. Il s'inclina légèrement, reconnaissant de la leçon qu'elle lui avait offerte.
« En tout cas, c’était bien joué !! Je n’en entendais pas moins de mon élève. Tu es une véritable artiste ! Ton dernier coup était génial ! »
Il n'avait pas d'arrière-pensées en disant cela, pas du tout dans le but de provoquer son « infirmière » du moment. Il admirait vraiment son ingéniosité. Il se demandait pourquoi il n'avait jamais entendu parler des Yamanaka auparavant. Il connaissait bien les Nara, les manipulateurs des ombres, mais les Yamanaka semblaient être passés sous son radar jusqu'à présent. Cependant, il reconnaissait que Konoha avait toujours été très secret, gardant jalousement ses techniques et ses clans, même des générations durant. C'était ce secret qui avait souvent suscité l'envie et la haine de beaucoup envers le village. Son propre maître avait nourri une telle rancœur. Pourtant, il semblerait que ce vieil homme, ait changé de camp. Il lui était encore difficile de croire qu'il était devenu un partisan fidèle de l'Alliance Shinobi. Cependant, d'après les dires de sa doublure féminine, il avait sacrifié sa propre sécurité pour protéger les shinobis et les Hokages des autres villages. Cette dévotion l'impressionnait, même s'il ne l'admettrait jamais ouvertement. Qu’est-ce qui l’avait changé ? Apparemment, c’était la preuve que même un vieil homme cupide et idiot pouvait évoluer.
Quand le roux se releva, il le regarda puis détourna son visage, murmurant un sobre : « Merci, mon homme, hum. » C'était une réponse brève, presque étonnamment polie. Bien sûr, il gardait encore quelques réserves, mais il devait admettre que c'était déjà un grand pas en avant que le roux reconnaisse sa propre responsabilité dans leur récente altercation. Bon, d’accord, il ne l’avait pas reconnu explicitement, mais il n’avait pas le choix d’imaginer que si.
« Et ta marionnette ? Elle n’est pas trop mal amochée ? »
Il connaissait l'importance et les efforts investis dans chacune de ses marionnettes. C'était sa manière de tendre la main en signe de réconciliation. Il était souvent le médiateur au sein de leur équipe, prêt à pardonner pour que leur duo puisse surmonter les hauts et les bas, et repartir sur de bonnes bases. Il se rappelait les mots de Konan qui lui avait dit autrefois qu'il était le "cœur" du duo, et donc que lui incombait la responsabilité de maintenir leur collaboration harmonieuse. Un devoir de grande envergure reposait sur ses épaules.
« Je suppose que l’entraînement, Danna, est mis en pause, hum ? » Il lui offrit un sourire chaleureux avant de bouger sa jambe, la secouant légèrement, et lui dit, sans la moindre gêne : « Bon travail, comme toujours, mon homme. Alors, quelle est la suite ? On ne va pas s’arrêter là n’est-ce pas ? »
En effet, s'arrêter en si bon chemin ? Ce n'était pas son genre. Par contre, il ne promettait rien si son partenaire continuait d'être plus insupportable que tout à l'heure. Il était prêt à lui tendre une main, mais pas à lui offrir sa joue au point de se faire gifler.
Kurotsuchi et l'autre idiot étaient aussi compétents en taijutsu. Cet évènement le poussa à envisager sérieusement à créer une armure en argile ou en terre pour se protéger au mieux. Il remarqua les expressions désapprobatrices sur les visages des deux filles, lesquelles le sortirent de ses pensées profondes. Une pointe d'agacement perça en lui.
« QUOI ? Ne me dîtes pas que vous n’avez jamais vu de blessures ! Ce n’est rien ça ! »
Il secoua vivement sa jambe, provoquant une petite éclaboussure de sang. Elles sont censées être des médecins chevronnées, non ? Pourtant, elles semblaient avoir du mal à contenir leur dégoût. Petites natures, pensa-t-il avec sarcasme. Il croisa les bras contre sa poitrine, prêt à forcer la brunette à se mettre en action, mais son partenaire arrêta brusquement ses gestes. Ah, enfin, il daignait reconnaître sa présence ? Il arqua un sourcil, méfiant. Que mijotait-il donc dans cette petite tête calculatrice ? Il le laissa s'accroupir, pencha légèrement la tête sur le côté. Il grimaça à peine quand il sentit les doigts de son partenaire appuyer sur les déchirures de sa jambe. Le blondinet sembla avoir un moment d'absence. Qu'est-ce qu'il essayait de dire au juste ? Reconnaissait-il qu'il y était allé un peu fort ? Il connaissait très bien son partenaire, alors il était conscient que c'était le meilleur qu'il pouvait espérer de sa part. Un soupçon de méfiance se glissa dans son regard, bien qu'il ne laissa rien paraître à l'extérieur, car le regard de son partenaire était toujours aussi froid enfin.. Il avait un léger doute. Il le laissa le soigner en silence.
Parce qu'il était bavard de nature, il se tourna vers Ino. À l'origine, lorsqu'il avait proposé ce petit duel, c'était un acte de provocation envers le roux. Cependant, il devait admettre qu'il avait aussi beaucoup appris de son côté. Il était trop prévisible. Le simple fait qu'elle ait arrêté son coup de poing pour modifier son attaque au dernier moment était du grand art. Il pouvait sentir son respect croître envers elle. Il s'inclina légèrement, reconnaissant de la leçon qu'elle lui avait offerte.
« En tout cas, c’était bien joué !! Je n’en entendais pas moins de mon élève. Tu es une véritable artiste ! Ton dernier coup était génial ! »
Il n'avait pas d'arrière-pensées en disant cela, pas du tout dans le but de provoquer son « infirmière » du moment. Il admirait vraiment son ingéniosité. Il se demandait pourquoi il n'avait jamais entendu parler des Yamanaka auparavant. Il connaissait bien les Nara, les manipulateurs des ombres, mais les Yamanaka semblaient être passés sous son radar jusqu'à présent. Cependant, il reconnaissait que Konoha avait toujours été très secret, gardant jalousement ses techniques et ses clans, même des générations durant. C'était ce secret qui avait souvent suscité l'envie et la haine de beaucoup envers le village. Son propre maître avait nourri une telle rancœur. Pourtant, il semblerait que ce vieil homme, ait changé de camp. Il lui était encore difficile de croire qu'il était devenu un partisan fidèle de l'Alliance Shinobi. Cependant, d'après les dires de sa doublure féminine, il avait sacrifié sa propre sécurité pour protéger les shinobis et les Hokages des autres villages. Cette dévotion l'impressionnait, même s'il ne l'admettrait jamais ouvertement. Qu’est-ce qui l’avait changé ? Apparemment, c’était la preuve que même un vieil homme cupide et idiot pouvait évoluer.
Quand le roux se releva, il le regarda puis détourna son visage, murmurant un sobre : « Merci, mon homme, hum. » C'était une réponse brève, presque étonnamment polie. Bien sûr, il gardait encore quelques réserves, mais il devait admettre que c'était déjà un grand pas en avant que le roux reconnaisse sa propre responsabilité dans leur récente altercation. Bon, d’accord, il ne l’avait pas reconnu explicitement, mais il n’avait pas le choix d’imaginer que si.
« Et ta marionnette ? Elle n’est pas trop mal amochée ? »
Il connaissait l'importance et les efforts investis dans chacune de ses marionnettes. C'était sa manière de tendre la main en signe de réconciliation. Il était souvent le médiateur au sein de leur équipe, prêt à pardonner pour que leur duo puisse surmonter les hauts et les bas, et repartir sur de bonnes bases. Il se rappelait les mots de Konan qui lui avait dit autrefois qu'il était le "cœur" du duo, et donc que lui incombait la responsabilité de maintenir leur collaboration harmonieuse. Un devoir de grande envergure reposait sur ses épaules.
« Je suppose que l’entraînement, Danna, est mis en pause, hum ? » Il lui offrit un sourire chaleureux avant de bouger sa jambe, la secouant légèrement, et lui dit, sans la moindre gêne : « Bon travail, comme toujours, mon homme. Alors, quelle est la suite ? On ne va pas s’arrêter là n’est-ce pas ? »
En effet, s'arrêter en si bon chemin ? Ce n'était pas son genre. Par contre, il ne promettait rien si son partenaire continuait d'être plus insupportable que tout à l'heure. Il était prêt à lui tendre une main, mais pas à lui offrir sa joue au point de se faire gifler.
Re: Dernier entraînement ✦ Ino Deidara - 03.11.23 19:46
Il était fait de quoi, ce type ? Voir du sang ne la dérangeait pas réellement, mais sa blessure n'était pas à prendre à la légère non plus. De plus, c'était gênant de ressentir sa blessure. Au moins, Shizune et elle avaient appris une information intéressante. Est-ce que cela leur serait utile dans le futur ? C'était une bonne question, mais au moins, elles avaient appris que sa résistance à la douleur était vraiment forte. Il était doué. Qui a dit qu'il était un shinobi à distance, hein ? Kakashi et Naruto ne lui avaient pas tout dit, ou alors, il n'avait pas tout montré lors de leur affrontement. C'étaient des statistiques importantes que Shikamaru devait connaître. L'alchimie entre les deux était intéressante aussi.
Dans ce duo complexe, une dynamique singulière s'était installée. Les apparences pouvaient être trompeuses, car sous l'explosivité de Deidara se cachait une force tranquille, un équilibre qui maintenait l'équipe debout. C'était lui qui apportait une cohésion à leur duo, une force intérieure qui transcendait les apparences. Sasori, malgré toute sa maîtrise des marionnettes et sa sagesse calculatrice, dépendait de cet équilibre apporté par Deidara. La blessure, loin d'affaiblir Deidara, semblait raviver sa détermination. Ses yeux brillaient d'une lueur ardente, comme s'il avait trouvé une nouvelle source de puissance en lui. Il refusait d'être simplement un subordonné dans cet équipe. Il était l'élément qui liait toutes les pièces du puzzle ensemble, et il semblait vouloir le montrer à chacune de ses altercations avec leur hôte.
Il était intéressant de noter que Deidara, malgré son tempérament explosif, cherchait toujours l'approbation de son aîné, Sasori. C'était un aspect intrigant de leur relation. D'un côté, il utilisait des suffixes de politesse pour montrer du respect envers Sasori, reconnaissant son statut et sa maîtrise des marionnettes. Il était conscient de la hiérarchie naturelle qui existait entre eux.
D'un autre côté, Deidara ne craignait pas de tenir tête à Sasori. Il exprimait ouvertement ses désaccords et n'hésitait pas à remettre en question les décisions de son aîné. C'était un mélange unique de respect et de confiance en sa propre vision artistique. Il ne cherchait pas seulement à suivre les ordres, mais à contribuer activement à leur duo avec ses idées créatives. Cette dualité dans sa relation avec Sasori faisait de Deidara un partenaire complexe, à la fois respectueux de l'expérience de son aîné et déterminé à affirmer sa propre voix dans leur équipe. C'était ce mélange qui rendait leur collaboration si fascinante et dynamique. Au fond.. N’était-ce pas lui qui avait duré le plus longtemps après la disparition de Sasori ? S’ils voulaient les battre, celui que Konoha devait abattre, c’était le blond.
Ino sentait que sans le blond, Sasori serait "perdu". Il pourrait devenir fou, et la folie était aveuglante. Ce serait le moment idéal pour attaquer avec un bon stratège. Elle décida donc, pendant que le duo échangeait, ou plutôt, que Deidara parlait, d'entrer en communication mentale avec Shizune. Enfin, "conversation" était un bien grand mot, car il s'agissait plutôt d'une communication unilatérale.
« Ne crois-tu pas, Shizune, que le plus grand point faible de ces deux-là ne réside pas dans leurs techniques ? Ce sont de véritables génies dans leurs domaines respectifs. Tu as pu constater par toi-même à quel point Deidara est résistant, non ? Malgré sa jambe dans cet état, il a propulsé une marionnette à distance d'un simple coup de pied. »
Pour ne pas dire "exploser" en partie. Elle les observa attentivement, mais son regard n'allait jamais en direction de Shizune. Ce n'était pas le moment de se faire avoir. Cela lui faisait néanmoins mal de prendre cette décision. Au fond, elle s'était attachée au blond. Il possédait une personnalité rayonnante et très solaire, si elle mettait de côté sa folie. Et cette folie n'était pas seulement passagère, c'était devenue une partie intégrante de lui.
« Leur faiblesse, c’est leur relation. Le maillon fort c’est Deidara et, la faiblesse pour l’équilibre de ce duo. Après tout, tu as bien dit que Sasori c’était laissé mourir non ? »
Elle espérait que ses paroles feraient comprendre son message à son aînée et amie. En attendant, elle était curieuse de connaître son avis sur sa théorie. Elle reporta ensuite son regard vers le duo et reprit la parole. Deidara souhaitait poursuivre son entraînement, une idée à laquelle elle n'était pas opposée, mais elle savait qu'elle ne possédait ni l'endurance ni la résistance de son compagnon d’entraînement. De plus, dans son état actuel, elle ne pourrait pas faire grand-chose de plus, et risquerait même d'aggraver ses blessures. Shizune était un médecin qualifié, mais ses soins se limitaient au minimum. Celle-ci, était limitée en chakra. Il faudrait un "stimulant" pour renforcer ses compétences. C'était une idée qu'elle devrait garder pour plus tard. En effet, en l'absence de chakra, les poisons étaient souvent plus efficaces tout comme les pilules de shinobis.
« Désolée, mais contrairement à toi Deidara-san, je ne suis pas en état de continuer. De plus, je suis aussi intéressée par la seconde partie de l’entraînement et parler de ce fouet. »
Elle était déterminée à tirer le meilleur parti de la situation avec le rouquin. L'idée du fouet était intrigante, et elle se rendait compte que renforcer ses capacités était essentiel. En y réfléchissant, ils étaient toujours sous la menace de Madara et Obito. Si ces deux décidaient de détruire Konoha pour retenir les shinobis dans cette autre dimension, même si elle n'en comprenait pas encore les tenants et aboutissants, cela signifiait qu'ils agiraient sans hésitation. Ils n’avaient pas le choix, mais elle était consciente que cela ne les gênerait pas non plus. Elle ne pouvait pas se permettre d'attendre ou de se préparer au pire. Bien qu'ils s'entendent bien, tout cela n'était qu'une façade. Shizune et elle ne pouvaient pas confier leur vie à Sasori et Deidara. C’était réciproque de l’autre côté. La réaction de Sasori envers Shizune révélait que son esprit analytique pensait de la même manière.
« N’empêche, je m’en étais rendue compte grâce à Kurotsuchi – san, mais les shinobis d’Iwa, vous êtes redoutables en taijutsu. »
Dans ce duo complexe, une dynamique singulière s'était installée. Les apparences pouvaient être trompeuses, car sous l'explosivité de Deidara se cachait une force tranquille, un équilibre qui maintenait l'équipe debout. C'était lui qui apportait une cohésion à leur duo, une force intérieure qui transcendait les apparences. Sasori, malgré toute sa maîtrise des marionnettes et sa sagesse calculatrice, dépendait de cet équilibre apporté par Deidara. La blessure, loin d'affaiblir Deidara, semblait raviver sa détermination. Ses yeux brillaient d'une lueur ardente, comme s'il avait trouvé une nouvelle source de puissance en lui. Il refusait d'être simplement un subordonné dans cet équipe. Il était l'élément qui liait toutes les pièces du puzzle ensemble, et il semblait vouloir le montrer à chacune de ses altercations avec leur hôte.
Il était intéressant de noter que Deidara, malgré son tempérament explosif, cherchait toujours l'approbation de son aîné, Sasori. C'était un aspect intrigant de leur relation. D'un côté, il utilisait des suffixes de politesse pour montrer du respect envers Sasori, reconnaissant son statut et sa maîtrise des marionnettes. Il était conscient de la hiérarchie naturelle qui existait entre eux.
D'un autre côté, Deidara ne craignait pas de tenir tête à Sasori. Il exprimait ouvertement ses désaccords et n'hésitait pas à remettre en question les décisions de son aîné. C'était un mélange unique de respect et de confiance en sa propre vision artistique. Il ne cherchait pas seulement à suivre les ordres, mais à contribuer activement à leur duo avec ses idées créatives. Cette dualité dans sa relation avec Sasori faisait de Deidara un partenaire complexe, à la fois respectueux de l'expérience de son aîné et déterminé à affirmer sa propre voix dans leur équipe. C'était ce mélange qui rendait leur collaboration si fascinante et dynamique. Au fond.. N’était-ce pas lui qui avait duré le plus longtemps après la disparition de Sasori ? S’ils voulaient les battre, celui que Konoha devait abattre, c’était le blond.
Ino sentait que sans le blond, Sasori serait "perdu". Il pourrait devenir fou, et la folie était aveuglante. Ce serait le moment idéal pour attaquer avec un bon stratège. Elle décida donc, pendant que le duo échangeait, ou plutôt, que Deidara parlait, d'entrer en communication mentale avec Shizune. Enfin, "conversation" était un bien grand mot, car il s'agissait plutôt d'une communication unilatérale.
« Ne crois-tu pas, Shizune, que le plus grand point faible de ces deux-là ne réside pas dans leurs techniques ? Ce sont de véritables génies dans leurs domaines respectifs. Tu as pu constater par toi-même à quel point Deidara est résistant, non ? Malgré sa jambe dans cet état, il a propulsé une marionnette à distance d'un simple coup de pied. »
Pour ne pas dire "exploser" en partie. Elle les observa attentivement, mais son regard n'allait jamais en direction de Shizune. Ce n'était pas le moment de se faire avoir. Cela lui faisait néanmoins mal de prendre cette décision. Au fond, elle s'était attachée au blond. Il possédait une personnalité rayonnante et très solaire, si elle mettait de côté sa folie. Et cette folie n'était pas seulement passagère, c'était devenue une partie intégrante de lui.
« Leur faiblesse, c’est leur relation. Le maillon fort c’est Deidara et, la faiblesse pour l’équilibre de ce duo. Après tout, tu as bien dit que Sasori c’était laissé mourir non ? »
Elle espérait que ses paroles feraient comprendre son message à son aînée et amie. En attendant, elle était curieuse de connaître son avis sur sa théorie. Elle reporta ensuite son regard vers le duo et reprit la parole. Deidara souhaitait poursuivre son entraînement, une idée à laquelle elle n'était pas opposée, mais elle savait qu'elle ne possédait ni l'endurance ni la résistance de son compagnon d’entraînement. De plus, dans son état actuel, elle ne pourrait pas faire grand-chose de plus, et risquerait même d'aggraver ses blessures. Shizune était un médecin qualifié, mais ses soins se limitaient au minimum. Celle-ci, était limitée en chakra. Il faudrait un "stimulant" pour renforcer ses compétences. C'était une idée qu'elle devrait garder pour plus tard. En effet, en l'absence de chakra, les poisons étaient souvent plus efficaces tout comme les pilules de shinobis.
« Désolée, mais contrairement à toi Deidara-san, je ne suis pas en état de continuer. De plus, je suis aussi intéressée par la seconde partie de l’entraînement et parler de ce fouet. »
Elle était déterminée à tirer le meilleur parti de la situation avec le rouquin. L'idée du fouet était intrigante, et elle se rendait compte que renforcer ses capacités était essentiel. En y réfléchissant, ils étaient toujours sous la menace de Madara et Obito. Si ces deux décidaient de détruire Konoha pour retenir les shinobis dans cette autre dimension, même si elle n'en comprenait pas encore les tenants et aboutissants, cela signifiait qu'ils agiraient sans hésitation. Ils n’avaient pas le choix, mais elle était consciente que cela ne les gênerait pas non plus. Elle ne pouvait pas se permettre d'attendre ou de se préparer au pire. Bien qu'ils s'entendent bien, tout cela n'était qu'une façade. Shizune et elle ne pouvaient pas confier leur vie à Sasori et Deidara. C’était réciproque de l’autre côté. La réaction de Sasori envers Shizune révélait que son esprit analytique pensait de la même manière.
« N’empêche, je m’en étais rendue compte grâce à Kurotsuchi – san, mais les shinobis d’Iwa, vous êtes redoutables en taijutsu. »