United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 24.10.23 12:49
Flashback
Dans l'obscurité suffocante de la grotte, l'air était saturé d'une odeur étrange et piquante, mélange de soufre et de brûlé. Deidara sentait ses poumons se contracter douloureusement à chaque inspiration, comme s'il inhalait le feu lui-même. Le parfum pyrogène de Haruki avait fait son effet, transformant l'air en un mélange mortel. Le ninja de l'argile, d'ordinaire si confiant, était réduit à une toux spasmodique et à une lutte désespérée pour chaque bouffée d'air.
Ses yeux écarquillés scrutaient l'obscurité, cherchant désespérément une échappatoire. Son fidèle oiseau d'argile volait en zigzaguant sous son poids, son vol erratique témoignant de l'effet débilitant du poison. Deidara avait du mal à garder le contrôle de son propre chakra, sa concentration ébranlée par la douleur cuisante qui lui brûlait les poumons. Son esprit était embrouillé, mais même dans cet état, il savait qu'il devait trouver un moyen de sortir de cette situation mortelle. Le pire c'est qu'elle l'avait découvert.. Mais, qu'importe, il y avait plus important : Sa survie.
« Sale garce… Tu vas le payer.. Hmm.. » murmura-t-il entre deux quintes de toux, sa voix rauque et faible résonnant faiblement dans la grotte.
Ses pensées étaient brouillées par la douleur, mais sa détermination demeurait intacte malgré que chaque inspirations étaient un supplice. Finalement, après un effort qui lui sembla durer une éternité, Deidara aperçut une lueur faible au loin. L'entrée de la grotte. Un espoir fragile naquit en lui, lui insufflant la force de continuer. Dans un dernier effort de volonté, Deidara rassembla ses forces épuisées pour diriger son oiseau d'argile vers la sortie de la grotte empoisonnée. La lumière faible du jour perçait l'obscurité suffocante à mesure qu'ils approchaient de la liberté. L'oiseau d'argile, bien que gravement endommagé par les effets du poison, parvint à voler d'un battement d'aile hésitant vers la sortie tant espérée. Les yeux de Deidara étaient fixés sur cet éclat de lumière, son désir ardent de survie le poussant à continuer malgré la douleur. Il pressa son oiseau, l'encourageant à voler plus vite, à s'extirper de cet enfer. Chaque mouvement de l'oiseau était une épreuve, mais Deidara ne pouvait pas se permettre de faiblir.
Finalement, avec un dernier effort désespéré, l'oiseau d'argile et Deidara émergèrent de la grotte, inhalant goulûment l'air frais à l'extérieur. La sensation de liberté était presque euphorique, même si elle était accompagnée de la douleur persistante qui brûlait dans les poumons de Deidara. Il leva les yeux vers le ciel, sentant le soleil sur son visage, une vision bienvenue après l'obscurité oppressante de la grotte.
« Dépêche-toi, oiseau d'argile, » ordonna Deidara faiblement, son corps tremblant de douleur.
Le vol pour atteindre Sasori avait été une épreuve ardue pour Deidara et son oiseau d'argile. La créature ailée, habituellement si gracieuse dans les cieux, était maintenant secouée de convulsions, son vol devenant de plus en plus erratique à mesure qu'ils s'approchaient de leur destination. Les ailes d'argile, habituellement puissantes et stables, semblaient lutter contre les courants d'air, témoignant des efforts surhumains qu'elle déployait pour maintenir leur trajectoire.
Les blessures internes infligées par Haruki sur le corps du blond, pesaient sur l'oiseau comme un fardeau, entravant sa capacité à voler efficacement. Des morceaux d'argile s'étaient ébréchés, rendant les mouvements de l'oiseau plus laborieux. Chaque battement d'ailes était accompagné d'une grimace de douleur, mais l'oiseau refusait de se rendre, poussé par la volonté de son maître. Pour Deidara, tenir fermement sur le dos de l'oiseau devenait de plus en plus difficile à chaque secousse. La douleur lancinante qui lui brûlait les poumons se transformait en une agonie constante. Chaque mouvement était une lutte, chaque inspiration un supplice. Cependant, sa détermination demeurait inébranlable. La pensée de retrouver Sasori et de mettre fin à l'infâme poison de cette sorcière lui insufflait une force surhumaine.
Le ciel, autrefois vaste et infini, semblait se refermer sur eux, devenant un espace étroit et confiné où chaque bourrasque était un obstacle à surmonter. Les nuages, d'ordinaire paisibles et majestueux, étaient maintenant des tourbillons menaçants, prêts à engloutir l'oiseau d'argile et son cavalier. Malgré ces défis, l'oiseau d'argile refusa de fléchir grâce à la commande de Deidara. Il était hors de question qu’il meurt de façon si misérable. Il plongea à travers les nuages, luttant contre les rafales de vent qui menaçaient de les précipiter vers le sol. Les yeux de Deidara étaient fixés sur l'horizon, cherchant désespérément un repère pour les guider. La planque de Sasori était proche, mais elle semblait toujours si lointaine, comme un mirage insaisissable.
Lorsqu'ils approchèrent enfin de la planque, l'oiseau d'argile se battit pour stabiliser son vol. La fatigue s'était emparée du membre de l’Akatsuki, chaque battement d'ailes devenant un effort colossal. L'atterrissage, qui aurait dû être fluide et contrôlé, se transforma en une descente chaotique. Deidara s'accrocha désespérément à l'oiseau, sentant chaque secousse traverser son corps meurtri. L'impact avec le sol fut brutal. L'oiseau d'argile chuta lourdement, emportant Deidara avec lui. Ils roulèrent sur le sol, créant un nuage de poussière et de débris avec la petite détonation qui fit disparaître sa statue.
Malgré la douleur intense, Deidara se releva rapidement. Il ignora les contusions et les écorchures, sa concentration fixée sur l'objectif à atteindre. Sasori l'attendait à l'intérieur de la planque, et il devait lui demander un antidote… Bien qu’il se doutait, qu’il allait forcer son partenaire à le trouver. Parce que les empoisonneurs possédaient des antidotes différents pour chaque poison non ? Avec une détermination farouche, Deidara se hâta vers l'entrée, forçant son corps à obéir malgré les blessures. La difficulté du vol avait été une épreuve de résilience et de volonté, mais ils avaient réussi à surmonter cet obstacle pour continuer leur lutte contre l'ennemi.
Deidara pénétra dans la planque d'Akatsuki avec difficulté, ses pas vacillants et incertains. Chaque mouvement était une épreuve, et la douleur lancinante qui brûlait ses poumons ne faisait qu'empirer. La planque, autrefois un sanctuaire pour lui, semblait maintenant être un dédale tortueux et inquiétant. Il trébucha de nombreuses fois… C’était quoi ce poison ? Il dû enrouler ses doigts autour de son cou pour cracher.. Il s’était mouvé dans une position fœtale pendant que le reste de son corps était bouillant… Il n’avait jamais eu aussi chaud de toute sa vie. Il avait l’impression qu’il était plongé dans la lave d’un volcan. Et dire que Sasori allait le voir dans cet état. Sa vision était trouble il espérait que son partenaire le découvrirait à temps.
Allongé sur le sol de la grotte, Deidara sentit ses forces l'abandonner peu à peu. La douleur du parfum pyrogène de Haruki résonnait dans chaque fibre de son être. Sa respiration était sifflante, et chaque inspiration lui semblait plus difficile que la précédente. Malgré cela, sa détermination restait inébranlable. Il savait qu'il devait trouver Sasori, leur seul espoir de survie dans cet enfer empoisonné. Avec un dernier sursaut d'énergie, Deidara rassembla son chakra et façonna un petit oiseau d'argile entre ses mains tremblantes. Ce n'était pas aussi élaboré que ses créations habituelles, mais c'était suffisant pour transmettre un message. Il insuffla un peu de sa propre énergie explosive dans l'oiseau, lui conférant une lueur faible mais persistante.
L'oiseau d'argile prit son envol maladroitement, zigzaguant à travers la grotte sombre. Deidara pria pour qu'il atteigne son aîné à temps, pour qu'il lui vienne en aide avant qu'il ne soit trop tard. Le petit oiseau battait des ailes avec difficulté, portant le message désespéré de son créateur. De l'autre côté de la grotte, la petite création trouva le récepteur du message.
Avant même que celui-ci puisse comprendre ce qui se passait, l'oiseau d'argile explosa dans un petit bruit de pétard, projetant des étincelles lumineuses tout autour de lui. Formant rapidement les mots "help" dans l'air avec sa propre argile, Deidara avait réussi à transmettre son message de détresse à Sasori.
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 24.10.23 19:42
Flashback ( avant l'attaque de Suna )
suite de infiltration à sunaIl en mettait du temps. Il déteste attendre. Pourquoi est-il allé en reconnaissance là-bas ? Il lui avait dit que c'était inutile car il avait déjà un pion placé au bon endroit, mais non comme d'habitude, l'artificier n'en avait qu'à sa tête. Qu'elle plaie de travailler avec lui... Il n'a pas intérêt de se faire repérer, il ne faut jamais sous-estimer la surveillance d'un village ninja.
Il aurait pu y aller lui-même, certes, mais il ne souhaitait plus remettre un pied là-bas. Le fait qu'ils aient été confiés Ichibi en cible était logique vu qu'il venait de Suna. Il n'avait pas bronché bien que ça ne l'enchantait guère.
Ils avaient alors conclu un marché entre eux. Puisqu'ils ont chacun une bête à queues assignée, Deidara se chargeait de celle-ci et lui se chargerait de Sanbi. Comme ça, il n'avait pas besoin d'entrer dans le village, le travail était quand même fait et tout le monde y trouvait son compte. Quoi que, connaissant l'autre, il allait aussi négocier pour se charger du démon à 3 queues.
Il poussa un soupir. Il s'était retranché dans l'un des repaires de l'organisation, il y en avait un peu partout. C'était mieux que d'attendre au beau milieu du désert bien que ni le sable, ni la chaleur ne le dérange. Il allait profiter de ce moment de calme privilégié pour peaufiner ses derniers préparatifs avant l'attaque.
Et il en avait eu du temps.
Beaucoup.
Est-ce qu'il a été mentionné qu'il déteste attendre ? Oui.
Lorsqu'un oiseau d'argile vola jusqu'à lui, son Hiruko se tourna vers ce dernier avec un air parfaitement vivant pour une marionnette. Il regarda l'oiseau exploser dans un pétard encore plus pathétique que d'habitude et 4 lettres en fumée se dessiner au milieu des étincelles : H E L P. Il souffla intérieurement. Quoi encore...
[...]


Deidara. Si tu nous as fait repérer, tu vas regretter d'être revenu en vie.
Après ces quelques mots agréables, il coupa les liaisons de chakra reliant son cœur à celui de son pantin pour en sortir. Ces fils de chakra si particulier lui permettaient de contrôler ses marionnettes par la pensée, les rendant infiniment plus vivante qu'avec une manipulation classique par les doigts et réduisant le temps de réaction de celle-ci. C'était l'avantage de son corps hautement artistique.
En parlant de corps, il se trouvait devant celui gisant au sol de son partenaire. Son visage n'exprima aucune émotion, il se pencha néanmoins vers lui pour l'examiner. Il fit fi des diverses blessures qu'il avait sur son corps, ce qui l'inquiétait était sa respiration sifflante. D'un geste, il le fit basculer sur le dos et posa sa main froide sur l'une de ses paupières pour observer l'état de ses pupilles. Puis, il attrapa son menton et lui enfonça son pouce dans la bouche afin de coucher sa langue et de vérifier au fond de son palais. Des traces de brûlures chimiques.
C'était à prévoir. Tu t'es fait salement empoisonné.
Et pas qu'un peu. Pour l'avoir mis dans un tel état... au bruit de sa respiration, il devait avoir les alvéoles pulmonaires partiellement détruites. Son auscultation n'avait rien d'agréable, surtout son doigt en bois dans la bouche, mais il n'avait pas trop le choix. C'était un miracle qu'il ait pu venir jusqu'ici. Il devait souffrir du manque d'oxygène et il était bouillant.
Le village caché du sable était connu pour se spécialiser dans les poisons, alors ça ne l'étonnait pas de le voir ainsi, c'était du beau travail, celui qui avait fait ça devait être un ninja expérimenté. Deidara avait vraiment de la chance de l'avoir comme partenaire, en dehors de lui... seul Orochimaru aurait pu faire quelque chose. Ce qui l'agaçait le plus dans cette histoire était qu'il venait potentiellement de ruiner leur effet de surprise. Si le village est au courant de leur présence, ça risque de compliquer les choses....
Tu es vraiment un idiot. La prochaine fois, tu m'écoutes.
Il se redressa et attacha ses fils au blond pour le soulever dans les airs tel une marionnette et l’emmener avec lui. Il ne ressentait rien pour lui, pas d'inquiétude, pas de peur, il ne bronchait pas. Il était juste exaspéré de la situation. Ils étaient censés attaquer le village demain, il allait devoir l'examiner plus en détail, mais... à vu d’œil, ils allaient au moins attendre 10 jours de plus.
Les prochaines heures qui allaient passer allaient être un véritable supplice pour son pauvre partenaire. Il n'était pas sadique et ne le faisait jamais souffrir inutilement. Il s'occupait toujours de le recoudre avec grand soin lorsqu'il se faisait mal, mais là... c'était inévitable. Il avait prélevé un échantillon du poison et s'était mis à la création d'un antidote, une tâche relativement facile pour le maître dans l'art qu'il est. Bien qu'il soit insensible à ce genre de substance, il continue d'en créer pour ses propres poisons pour ses partenaires et les cibles à capturer vivantes. Heureusement qu'ils étaient au repaire et pas au beau milieu du désert, car la quantité d'eau nécessaire allait être élevée sans parler des ingrédients et du matériel.
Ce n'était pas qu'une question de lui injecter l'antidote et de le laisser récupérer, le réel problème était l'état de ses poumons. Les dégâts étaient déjà trop importants pour qu'il puisse s'en remettre de lui-même, il a besoin d'une intervention et vite. C'est pour ça qu'il le laissait relier à ses fils de chakra, il lui transmettait le sien pendant qu'il s'afférait à rassembler le nécessaire. Histoire de le maintenir en vie. Il lui avait d'ailleurs administrer un produit pour lui couper la douleur, mais lui avait interdit de prononcer le moindre mot. De toute façon, il allait devoir être très patient.
Il fini par revenir vers lui. Ça lui avait pris légèrement plus de temps que prévu. La personne qui l'avait empoisonné était habile.
J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c'est que tu vas survivre. La mauvaise... c'est que ce que tu as vécu n'est rien à côté de ce que tu vas subir. Je ne veux pas que tu bouges, c'est clair ? Sinon je t'attache. Tu ne vas pas avoir mal avec ce que t'ai injecté. En revanche, tu vas avoir la sensation de te noyer, en boucle, pendant les prochaines 72h.
Pardon ? Pas plus d'explications. Très rassurant. Enfin, il pouvait avoir confiance, il n'y avait pas plus qualifié que lui pour préserver un corps humain. Bien qu'il ait des méthodes peu conventionnelles. Ce laps de temps permettra à son partenaire de réfléchir à son comportement et de... pourquoi pas, passer le cap si jamais il veut abandonner son corps humain faible fait de chair et d'os pour atteindre un état supérieur qui ne meurt ne se décompose jamais.
Il n'était pas un ninja médecin, mais il y a parfois des dommages qui vont au-delà de ce qu'il est possible de réparer. Reconstituer une partie des poumons est du domaine de la magie... on n'appelle pas ça des points vitaux pour rien. Le ninjutsu médical à ses limites. Il allait donc allier ça à ses connaissances personnelles.
Deidara allait sans doute maudire celui qui l'avait mis dans cet état au départ, parce qu'il lui remplissait les poumons d'un liquide au goût infâme mêlant l'antidote, à des composants médicinaux, son chakra et de l'oxygène. Beaucoup d'oxygène. Il le mettait sous ventilation liquidienne en sommes. Ça aurait l'avantage de faire baisser sa température corporelle et il allait mourir de son insuffisance respiratoire aiguë s'il le mettait simplement sous oxygène. Il allait devoir le soigner en même temps qu'il réparait ses alvéoles avec son chakra. Il devait aussi maintenir le liquide en mouvement et agir comme une sorte de pompe durant toute la durée de l'opération, car l'organe n'est pas fait pour ça à la base. Heureusement pour son partenaire, il est un pantin, il ne dort donc jamais.
La sensation de noyade serait la chose la plus difficile à supporter. Au moins, il sera au calme. Puisque les poumons de l'artificier seront remplis d'eau, il sera incapable de parler.
[...]
72h de supplice plus tard et 72h qu'il a passées à son chevet à lui permettre de respirer artificiellement, il put enfin lui retirer ce liquide et le laisser respirer normalement. Mais... le corps humain est une machinerie faible et bourré défaut, il lui faudrait plusieurs jours pour s'en remettre et se reposer.
Il resta debout à ses côtés puisque, de toute façons, il ne ressentait pas le besoin de s'asseoir puisqu'il ne fatiguait jamais et continuait de surveiller son état. Lorsqu'il le jugea assez correct, il lui demanda enfin des explications.
Bon. Maintenant, tu vas me dire ce qui t'es arrivé et comment. Tu nous as fait perdre un temps précieux. Le jinchûriki devrait déjà être attrapé et le bijuu scellé à l'heure qu'il est. En plus, je suppose que tu as utilisé de ton argile... donc, il va falloir encore perdre du temps à refaire ton stock... Alors ? Ça valait le coup de jouer les espions ? Tu es fier de toi Deidara ?
Ah... les explications... un moment jamais agréable. Il le fusille du regard en plus, pas une pointe de compassion pour ce qu'il a vécu. De toute façon, il ne ressent plus la douleur alors, ça n'aide pas pour être empathique.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 25.10.23 11:56
Deidara, allongé là, au bord de la conscience, écouta avec attention les paroles de Sasori. Bien que ses sensations étaient émoussées par la douleur, il comprenait parfaitement le sérieux de la situation. Ses pupilles dilatées fixaient Sasori, et il hocha légèrement la tête pour signifier sa compréhension, bien qu'il soit incapable de parler. Il ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe d'ironie dans la situation. Lui qui était habituellement le maître de l'art explosif, le créateur de bombes spectaculaires, se trouvait maintenant réduit à une marionnette entre les mains expertes de Sasori, son partenaire. C'était un renversement de rôles inattendu, mais il ne pouvait que faire confiance à Sasori pour le maintenir en vie.
Les heures qui suivirent furent effectivement un supplice pour Deidara. La sensation de noyade répétée, combinée à l'incapacité de parler, le plongea dans un état de semi-conscience. Il observa Sasori travailler avec une précision chirurgicale, mélangeant les composants pour maintenir ses poumons et réparer les dégâts causés par le poison.
Il ne pouvait que se demander ce qui l'avait poussé à revenir vers Sasori malgré les risques. La réponse était claire : il avait confiance en son partenaire pour le sauver. Malgré leurs différences, malgré leur relation complexe, il savait que Sasori était le seul capable de le maintenir en vie. Alors qu'il était pris dans cet étrange cauchemar éveillé, Deidara pensa à ses choix, à sa détermination, à son art. Il se demanda si cette épreuve pourrait le changer d'une manière ou d'une autre. Il avait déjà franchi tant d'obstacles dans sa vie de ninja, mais celui-ci était différent.
Au fil des 72 heures qui passèrent, il s'accrocha à cette sensation de noyade, se demandant si elle allait le briser ou le renforcer. Sa confiance en Sasori ne fléchit pas, même lorsque la douleur et l'inconfort semblaient insupportables. Après tout, l'art de l'explosion était né de la douleur et du chaos, et il était prêt à survivre à cette épreuve pour créer un nouvel art, un art encore plus puissant. Il savait qu'à la fin de cette épreuve, il serait différent, peut-être plus fort, peut-être plus résolu. Mais une chose était certaine : il ne regretterait pas d'être revenu en vie.
Les jours s'écoulaient lentement dans la planque d'Akatsuki. Deidara, maintenu en vie par l'ingéniosité de Sasori, était pris dans un tourbillon d'émotions. La sensation de noyade, bien que contrôlée, était une torture constante. C'était une épreuve mentale autant que physique. Deidara devait lutter contre la panique et la frustration qui menaçaient de l'envahir à chaque instant. Sasori, de son côté, était déterminé à réparer les dégâts causés par le poison de Haruki. Il avait créé un antidote spécifique, mélangeant avec expertise des composants médicinaux, son propre chakra, de l'oxygène, et bien sûr, l'eau nécessaire pour maintenir les poumons de Deidara en bon état. Chaque geste était précis, chaque action calculée. Il travaillait sans relâche, l’épuisement ne l’atteignant pas comme d’habitude. A chacun de leurs déplacements, il lui avait fait subir une poursuite infernale ne l’autorisant qu’à peine à reprendre sa respiration.
Au bout de ces 72 heures, Deidara avait presque perdu la notion du temps. Il avait l'impression que cette épreuve durait une éternité. Il ressentait une grande frustration de ne pas pouvoir communiquer avec Sasori, de ne pas pouvoir exprimer ses émotions et ses souffrances. C'était une leçon difficile pour lui, qui avait l'habitude de tout dire à voix haute. Cependant, il trouva un certain réconfort dans la présence constante de Sasori. Son partenaire était là, veillant sur lui, le maintenant en vie, même s'il ne montrait aucune émotion. Deidara avait souvent du mal à comprendre les motivations et les sentiments de Sasori, mais il savait qu'il pouvait lui faire confiance dans des moments comme celui-ci.
Les pensées de Deidara dérivèrent vers sa détermination et son art. Malgré la douleur, malgré l'incertitude, Deidara était plus que jamais déterminé à se venger de cet ennemi insaisissable. Il n'accepterait pas d'être intimidé ou menacé, et il ferait tout en son pouvoir pour éliminer cette menace. Sasori poursuivit son travail acharné pour réparer les dégâts aux poumons de Deidara. Le ninja artiste avait été touché par un poison puissant, et il fallait une intervention experte pour lui rendre pleinement sa capacité respiratoire. Un matin, alors que Deidara flottait toujours dans cette étrange sensation de noyade contrôlée, Sasori se pencha au-dessus de lui. Son expression ne laissait transparaître aucune émotion, mais il avait une lueur de satisfaction dans les yeux. Le plus gros de l’agonie semblait être passé, mais il se sentait encore faible. Même respirer était encore difficile, mais à côté de ce qu’il venait de vivre, ce n’était rien.
Deidara cligna des yeux, sentant un mélange de soulagement et d'anticipation. Il avait survécu à cette épreuve, et il espérait que cela signifiait qu'il était prêt à affronter l'ennemi qui les attendait à l'extérieur. 72 heures s'étaient écoulées depuis le début du supplice. Deidara, qui avait enduré la sensation de noyade contrôlée pendant tout ce temps, était enfin autorisé à respirer normalement. Sasori retira avec précaution les fils de chakra qui reliaient Deidara à son système de ventilation liquide. Le blond pouvait enfin ressentir l'air frais pénétrer dans ses poumons, une sensation qu'il avait presque oubliée. Il toussa faiblement, sentant les dernières traces du liquide être évacuées.
Cependant, malgré sa libération de cette épreuve, Deidara se sentait extrêmement faible. Son corps avait été soumis à une épreuve intense, et il savait qu'il aurait besoin de plusieurs jours pour récupérer pleinement. Il se redressa lentement, essayant de se remettre sur ses pieds, mais il était encore instable. Lorsque Deidara se sentit enfin suffisamment fort pour parler, Sasori le fixa de ses yeux de marionnette, attendant des réponses. Il n'y avait pas de place pour la compassion dans les paroles de Sasori, mais Deidara ne s'attendait pas à autre chose.
Aux reproches de son partenaire, Deidara renifla légèrement, sentant la douleur physique et la frustration mêlées à ses émotions. Il n'avait pas anticipé que sa mission d'espionnage tournerait si mal, et il avait conscience des conséquences de ses actions. Il savait que l'attaque du jinchûriki et le scellement du bijuu étaient des éléments cruciaux de leur plan, et sa propre mésaventure avait mis tout cela en péril.
« Je... je ne m'attendais pas à ce que ça tourne comme ça, Sasori, de plus, je te signale que grâce à moi, keeuf keuf… On a un ennemi dangereux en moins… Je ne suis pas sûr que ton espion l’aurait repérée.. Ou l’a repéré, sinon, je ne me serais pas fait avoir de cette façon. »
Fier comme un paon, mais avaiit-il vraiment tort ? Non… Enfin, il disait cela mais Sasori lui aurait dit si Suna avait repéré leur présence. Apparemment non, donc cette garce était morte non ? Dommage, il aurait bien aimé voir sa mort. Cela le rassurait, mais il est vrai que du coup, cela avait repoussé leur plan. Il se redressa avec difficulté, soutenant son propre poids, sa fierté meurtrie. Il ne voulait pas décevoir Sasori, mais il ne pouvait pas nier la réalité de la situation.
« De plus, de cette façon, en vendant mes colliers, la diversion sera bien meilleure keuf keuf… Nous n’avons pas été repérés.. Alors, de quoi tu te plains ? Si tu avais rencontré cette sorcière.. Tu te serais fait avoir en beauté. Puis, ce n’est pas toi qui a souffert ces derniers temps, keuf keuf… Allez, ne fais pas cette tête Dana.. Notre plan est juste remis à plus tard, nous n’avons pas été repérés, je me trompe, hmm ? »
Si cela n’avait pas été le cas… Sasori l’aurait déjà pourri plus que cela et lui aurait dit de partir afin d’aller chercher Sanbi ou alors, l’aurait déplacé malgré son état. La douleur et l'épreuve qu'il avait endurées ne faisaient que renforcer sa détermination, et il était prêt à faire face à tout ce qui viendrait dont aller au bout de leur mission.
Un an s'était écoulé depuis l'événement qui avait failli coûter la vie de Deidara. Il était de retour à Suna, le village natal de son partenaire, mais ce retour ravivait en lui des souvenirs pénibles. Il se frotta machinalement les poumons, là où la douleur du parfum pyrogène de Haruki était encore présente, une sensation persistante qui le hantait.
Sasori, son partenaire d'Akatsuki, l'accompagnait dans ce voyage inattendu à Suna. Deidara ne connaissait pas la raison pour laquelle ils se rendaient dans ce village du sable. Ils avaient été ramenés à la vie une seconde fois grâce à l'Edo Tensei, une expérience troublante et déconcertante, mais ils étaient désormais libres de leurs propres choix.
Alors qu'ils pénétraient dans Suna, Deidara ne put s'empêcher de se tourner vers Sasori, le regardant avec une expression mêlée de curiosité et de confusion. Il se demandait pourquoi ils étaient encore ici, à Suna, au lieu d'être à Konoha ou de vaquer à leurs propres occupations.
« Sasori, pourquoi sommes-nous de retour à Suna ? » demanda Deidara, son ton empreint d'une légère exaspération. « Je veux dire, après tout ce qui s'est passé, on aurait pu choisir n'importe quel endroit autre que celui-ci mon homme, non ? Pourquoi sommes-nous encore ici, hmm ? La dernière fois, tu n’as pas voulu t’en approcher. Tu n’avais pas une « marionnette » humaine de Konoha ? Notre cible, c’est pas ton village ou alors, tu es au courant de quelque chose que je ne sais pas ? »
Deidara soupira, un mélange de frustration et de nostalgie dans son regard. Il comprenait l'importance de Suna dans leur histoire, mais il se demandait toujours pourquoi ils ne s'étaient pas dirigés vers Konoha. Deidara et Sasori s'étaient aventurés dans les ruelles de Suna, se préparant mentalement pour ce qu'ils allaient devoir affronter. Mais rien ne les aurait préparés à la scène qu'ils allaient découvrir.
Alors qu'ils se rapprochaient d'un vieux puits au bout de la rue, Deidara remarqua une silhouette familière. Une silhouette qu'il n'aurait jamais cru revoir. Haruki était là, penché sur le puits, en train de boire de l'eau. Ses cheveux noirs étaient en désordre, et elle semblait amaigrie et épuisée. Mais elle était bel et bien vivante.
Le cœur de Deidara s'arrêta, et il se figea sur place. Lui qui avait cru que Haruki avait été vaincue, que leur vengeance avait été accomplie, se retrouvait maintenant face à elle. La douleur, la colère et la frustration montèrent en lui comme une vague déferlante. Il hurla le nom de Haruki, sa voix emplie de rage.
« SORCIÈRE ! C'est toi ?! Non... Non, ce n'est pas possible ! Je t’ai tuée ! Espèce de sale garce !! Tu avais donc survécu, hmm ? Très bien.. Tu vas goûter à mon nouvel art espèce de sale garce ! »
Avec quel chakra hein ? Il n’en avait pas des masses… Mais, il se disait qu’il en était de même pour l’artiste devant lui. Il était prêt à faire une bombe, mais.. Attendez.. Il y avait un truc qui collait pas..
« Attends… Attends… Tu peux pas être vivante.. Sinon.. Notre plan n’aurait pas réussi l’année dernière ... Tu es sa jumelle c'est ça ? »
Il n'avait rien expliqué à son partenaire.. Mais, qu'importe hein ? Ils n'auraient jamais réussi si la sorcière qu'il avait rencontré était en vie.. Mais, il avait réussi et plus que tout, ses clients ont bel et bien été tués.
Les heures qui suivirent furent effectivement un supplice pour Deidara. La sensation de noyade répétée, combinée à l'incapacité de parler, le plongea dans un état de semi-conscience. Il observa Sasori travailler avec une précision chirurgicale, mélangeant les composants pour maintenir ses poumons et réparer les dégâts causés par le poison.
Il ne pouvait que se demander ce qui l'avait poussé à revenir vers Sasori malgré les risques. La réponse était claire : il avait confiance en son partenaire pour le sauver. Malgré leurs différences, malgré leur relation complexe, il savait que Sasori était le seul capable de le maintenir en vie. Alors qu'il était pris dans cet étrange cauchemar éveillé, Deidara pensa à ses choix, à sa détermination, à son art. Il se demanda si cette épreuve pourrait le changer d'une manière ou d'une autre. Il avait déjà franchi tant d'obstacles dans sa vie de ninja, mais celui-ci était différent.
Au fil des 72 heures qui passèrent, il s'accrocha à cette sensation de noyade, se demandant si elle allait le briser ou le renforcer. Sa confiance en Sasori ne fléchit pas, même lorsque la douleur et l'inconfort semblaient insupportables. Après tout, l'art de l'explosion était né de la douleur et du chaos, et il était prêt à survivre à cette épreuve pour créer un nouvel art, un art encore plus puissant. Il savait qu'à la fin de cette épreuve, il serait différent, peut-être plus fort, peut-être plus résolu. Mais une chose était certaine : il ne regretterait pas d'être revenu en vie.
Les jours s'écoulaient lentement dans la planque d'Akatsuki. Deidara, maintenu en vie par l'ingéniosité de Sasori, était pris dans un tourbillon d'émotions. La sensation de noyade, bien que contrôlée, était une torture constante. C'était une épreuve mentale autant que physique. Deidara devait lutter contre la panique et la frustration qui menaçaient de l'envahir à chaque instant. Sasori, de son côté, était déterminé à réparer les dégâts causés par le poison de Haruki. Il avait créé un antidote spécifique, mélangeant avec expertise des composants médicinaux, son propre chakra, de l'oxygène, et bien sûr, l'eau nécessaire pour maintenir les poumons de Deidara en bon état. Chaque geste était précis, chaque action calculée. Il travaillait sans relâche, l’épuisement ne l’atteignant pas comme d’habitude. A chacun de leurs déplacements, il lui avait fait subir une poursuite infernale ne l’autorisant qu’à peine à reprendre sa respiration.
Au bout de ces 72 heures, Deidara avait presque perdu la notion du temps. Il avait l'impression que cette épreuve durait une éternité. Il ressentait une grande frustration de ne pas pouvoir communiquer avec Sasori, de ne pas pouvoir exprimer ses émotions et ses souffrances. C'était une leçon difficile pour lui, qui avait l'habitude de tout dire à voix haute. Cependant, il trouva un certain réconfort dans la présence constante de Sasori. Son partenaire était là, veillant sur lui, le maintenant en vie, même s'il ne montrait aucune émotion. Deidara avait souvent du mal à comprendre les motivations et les sentiments de Sasori, mais il savait qu'il pouvait lui faire confiance dans des moments comme celui-ci.
Les pensées de Deidara dérivèrent vers sa détermination et son art. Malgré la douleur, malgré l'incertitude, Deidara était plus que jamais déterminé à se venger de cet ennemi insaisissable. Il n'accepterait pas d'être intimidé ou menacé, et il ferait tout en son pouvoir pour éliminer cette menace. Sasori poursuivit son travail acharné pour réparer les dégâts aux poumons de Deidara. Le ninja artiste avait été touché par un poison puissant, et il fallait une intervention experte pour lui rendre pleinement sa capacité respiratoire. Un matin, alors que Deidara flottait toujours dans cette étrange sensation de noyade contrôlée, Sasori se pencha au-dessus de lui. Son expression ne laissait transparaître aucune émotion, mais il avait une lueur de satisfaction dans les yeux. Le plus gros de l’agonie semblait être passé, mais il se sentait encore faible. Même respirer était encore difficile, mais à côté de ce qu’il venait de vivre, ce n’était rien.
Deidara cligna des yeux, sentant un mélange de soulagement et d'anticipation. Il avait survécu à cette épreuve, et il espérait que cela signifiait qu'il était prêt à affronter l'ennemi qui les attendait à l'extérieur. 72 heures s'étaient écoulées depuis le début du supplice. Deidara, qui avait enduré la sensation de noyade contrôlée pendant tout ce temps, était enfin autorisé à respirer normalement. Sasori retira avec précaution les fils de chakra qui reliaient Deidara à son système de ventilation liquide. Le blond pouvait enfin ressentir l'air frais pénétrer dans ses poumons, une sensation qu'il avait presque oubliée. Il toussa faiblement, sentant les dernières traces du liquide être évacuées.
Cependant, malgré sa libération de cette épreuve, Deidara se sentait extrêmement faible. Son corps avait été soumis à une épreuve intense, et il savait qu'il aurait besoin de plusieurs jours pour récupérer pleinement. Il se redressa lentement, essayant de se remettre sur ses pieds, mais il était encore instable. Lorsque Deidara se sentit enfin suffisamment fort pour parler, Sasori le fixa de ses yeux de marionnette, attendant des réponses. Il n'y avait pas de place pour la compassion dans les paroles de Sasori, mais Deidara ne s'attendait pas à autre chose.
Aux reproches de son partenaire, Deidara renifla légèrement, sentant la douleur physique et la frustration mêlées à ses émotions. Il n'avait pas anticipé que sa mission d'espionnage tournerait si mal, et il avait conscience des conséquences de ses actions. Il savait que l'attaque du jinchûriki et le scellement du bijuu étaient des éléments cruciaux de leur plan, et sa propre mésaventure avait mis tout cela en péril.
« Je... je ne m'attendais pas à ce que ça tourne comme ça, Sasori, de plus, je te signale que grâce à moi, keeuf keuf… On a un ennemi dangereux en moins… Je ne suis pas sûr que ton espion l’aurait repérée.. Ou l’a repéré, sinon, je ne me serais pas fait avoir de cette façon. »
Fier comme un paon, mais avaiit-il vraiment tort ? Non… Enfin, il disait cela mais Sasori lui aurait dit si Suna avait repéré leur présence. Apparemment non, donc cette garce était morte non ? Dommage, il aurait bien aimé voir sa mort. Cela le rassurait, mais il est vrai que du coup, cela avait repoussé leur plan. Il se redressa avec difficulté, soutenant son propre poids, sa fierté meurtrie. Il ne voulait pas décevoir Sasori, mais il ne pouvait pas nier la réalité de la situation.
« De plus, de cette façon, en vendant mes colliers, la diversion sera bien meilleure keuf keuf… Nous n’avons pas été repérés.. Alors, de quoi tu te plains ? Si tu avais rencontré cette sorcière.. Tu te serais fait avoir en beauté. Puis, ce n’est pas toi qui a souffert ces derniers temps, keuf keuf… Allez, ne fais pas cette tête Dana.. Notre plan est juste remis à plus tard, nous n’avons pas été repérés, je me trompe, hmm ? »
Si cela n’avait pas été le cas… Sasori l’aurait déjà pourri plus que cela et lui aurait dit de partir afin d’aller chercher Sanbi ou alors, l’aurait déplacé malgré son état. La douleur et l'épreuve qu'il avait endurées ne faisaient que renforcer sa détermination, et il était prêt à faire face à tout ce qui viendrait dont aller au bout de leur mission.
Fin Flashback.
Un an s'était écoulé depuis l'événement qui avait failli coûter la vie de Deidara. Il était de retour à Suna, le village natal de son partenaire, mais ce retour ravivait en lui des souvenirs pénibles. Il se frotta machinalement les poumons, là où la douleur du parfum pyrogène de Haruki était encore présente, une sensation persistante qui le hantait.
Sasori, son partenaire d'Akatsuki, l'accompagnait dans ce voyage inattendu à Suna. Deidara ne connaissait pas la raison pour laquelle ils se rendaient dans ce village du sable. Ils avaient été ramenés à la vie une seconde fois grâce à l'Edo Tensei, une expérience troublante et déconcertante, mais ils étaient désormais libres de leurs propres choix.
Alors qu'ils pénétraient dans Suna, Deidara ne put s'empêcher de se tourner vers Sasori, le regardant avec une expression mêlée de curiosité et de confusion. Il se demandait pourquoi ils étaient encore ici, à Suna, au lieu d'être à Konoha ou de vaquer à leurs propres occupations.
« Sasori, pourquoi sommes-nous de retour à Suna ? » demanda Deidara, son ton empreint d'une légère exaspération. « Je veux dire, après tout ce qui s'est passé, on aurait pu choisir n'importe quel endroit autre que celui-ci mon homme, non ? Pourquoi sommes-nous encore ici, hmm ? La dernière fois, tu n’as pas voulu t’en approcher. Tu n’avais pas une « marionnette » humaine de Konoha ? Notre cible, c’est pas ton village ou alors, tu es au courant de quelque chose que je ne sais pas ? »
Deidara soupira, un mélange de frustration et de nostalgie dans son regard. Il comprenait l'importance de Suna dans leur histoire, mais il se demandait toujours pourquoi ils ne s'étaient pas dirigés vers Konoha. Deidara et Sasori s'étaient aventurés dans les ruelles de Suna, se préparant mentalement pour ce qu'ils allaient devoir affronter. Mais rien ne les aurait préparés à la scène qu'ils allaient découvrir.
Alors qu'ils se rapprochaient d'un vieux puits au bout de la rue, Deidara remarqua une silhouette familière. Une silhouette qu'il n'aurait jamais cru revoir. Haruki était là, penché sur le puits, en train de boire de l'eau. Ses cheveux noirs étaient en désordre, et elle semblait amaigrie et épuisée. Mais elle était bel et bien vivante.
Le cœur de Deidara s'arrêta, et il se figea sur place. Lui qui avait cru que Haruki avait été vaincue, que leur vengeance avait été accomplie, se retrouvait maintenant face à elle. La douleur, la colère et la frustration montèrent en lui comme une vague déferlante. Il hurla le nom de Haruki, sa voix emplie de rage.
« SORCIÈRE ! C'est toi ?! Non... Non, ce n'est pas possible ! Je t’ai tuée ! Espèce de sale garce !! Tu avais donc survécu, hmm ? Très bien.. Tu vas goûter à mon nouvel art espèce de sale garce ! »
Avec quel chakra hein ? Il n’en avait pas des masses… Mais, il se disait qu’il en était de même pour l’artiste devant lui. Il était prêt à faire une bombe, mais.. Attendez.. Il y avait un truc qui collait pas..
« Attends… Attends… Tu peux pas être vivante.. Sinon.. Notre plan n’aurait pas réussi l’année dernière ... Tu es sa jumelle c'est ça ? »
Il n'avait rien expliqué à son partenaire.. Mais, qu'importe hein ? Ils n'auraient jamais réussi si la sorcière qu'il avait rencontré était en vie.. Mais, il avait réussi et plus que tout, ses clients ont bel et bien été tués.
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 25.10.23 14:11
Flashback ( avant l'attaque de Suna )
suite de infiltration à sunaJe ne me serais fait pas avoir Deidara. Je ne respire pas donc les gaz empoisonnés n'ont aucun effet.
Ahlala... il avait beau tousser sans retenue, il avait retrouvé sa parlote le blond. Ces trois jours sans un mot avaient été des vacances auditives pour lui. Même s'il aurait préféré avancer sur leurs objectifs ou encore s'occuper de sa collection. Il fut rassuré qu'il lui confirme que son agresseuse soit morte. Fort heureusement, avec un peu de chance, Suna n'aura pas été alerté. Et puis, il n'avait pas tort sur toute la ligne, même s'il avait pris des risques, le fait de placer des objets explosifs ci et là dans le village seront certainement une diversion utile. Après tout, c'est un kazekage que Deidara va affronter. Même s'il trouve cela surfait, il le laisse se préparer comme bon lui semble. Il n'y a que l'artiste à l'origine de son art qui peut en saisir toutes ses limites. Il n'a pas autorité en matière d'argile explosive et d'attentat à la bombe.
Tout de même. Il était surpris de voir qu'il tenait autant à la vie. Il n'est pas du genre à aimer perdre, il aurait pensé qu'il se serait fait exploser ou quelque chose dans le genre. Mais non. La vie est pourtant fugace et fragile d'après lui. C'était aller contre ses principes. Ce n'est pas qu'il était content de revoir son partenaire et collègue artiste en un seul morceau, il était surtout rassuré pour le plan.
On le saura une fois sur place. Je ne contrôle pas mes agents à distance. Un fois le sceau soit brisé, c'est à eux de revenir vers moi.
Dans le présent
De retour dans le présent avec un Sasori bien plus vivant et expressif. Traverser le désert était une brise sur l'oiseau d'argile, ils avaient pu rejoindre Suna aussi rapidement, car ils avaient eu de la chance : Pas de tempête de sable sur le trajet ! Ça présage seulement qu'une va bientôt s'abattre sur le village, mais c'est le quotidien des habitants du désert.
Deidara n'était qu'un chauffeur VTC, il savait que c'était une mauvaise idée de l'emmener, mais il avait insisté pour l'accompagner. Tch. Il ne tient pas en place celui-là. Il déteste être mis de côté. Mais il n'a pas le choix, il connaît très bien son caractère et il finirait par le suivre en cachette même s'il le lui jurait le contraire.
Il posait déjà des questions, trop de questions.
Mon pion au sein de Konoha m’envoie régulièrement des rapports, or, ce n'est pas le cas de celui d'ici. Je dois donc régulièrement me rendre dans ce village pour vérifier que personne d'important ne s'est réveillé.
Soit ce pion avait quitté le village, soit il avait basculé du côté des endormis, soit il n'avait jamais eu l'intention de coopérer. Quoi qu'il en soit, il s'en fichait si ce n'est que cela lui faisait perdre de son précieux temps. Mais il aimait tout contrôler, il fallait donc qu'il se rendre toujours à droite à gauche pour ses plans.
Revenir dans son village natal le mettait de mauvaise humeur, il n'aimait pas le revoir cela lui faisait remonter des souvenirs dont il se serait bien passé. Mais il n'avait pas le choix. Cela faisait depuis la traque d'Ichibi qu'il n'était pas venu ici en compagnie de son acolyte. Le problème était que le visage de Deidara figurait clairement dans le bingo book, barré pour mort, mais connu de tous contrairement à lui qui apparaissait sous les traits d'Hiruko. Hors de question de le faire entrer ainsi sans le village, même s'il est rempli de somnambules.
Il avait donc fallut trouver une solution : Un déguisement. Si lui pouvait se draper comme un simple genin, pour l'artificier, il valait mieux le travestir en fille. C'était... étrangement facile. Lâcher ses cheveux une tenue féminine et un bandeau de Suna avec une pointe de maquillage. Il y alla d'ailleurs de son petit commentaire moqueur. J'ai toujours su que tu avais un petit côté féminin, les femmes parlent beaucoup. C'est clair. Entre lui, Ino, cet accoutrement... des gênes avaient dû se perdre quelque part. Tant qu'il n’enlevait pas ses vêtements, ça irait. Il avait tout de même un corps finement musclé et des épaules carrés, c'est surtout son visage et les manteaux larges de l'Akatsuki qui pouvaient porter à confusion.
Leur petite infiltration dans le calme ne dura pas longtemps. Dès qu'ils arrivèrent au puits du village, le marionnettiste reconnu immédiatement la « fille » qui y puisait de l'eau. C'était son informatrice, une artiste de la peinture, du chant et des éventails qu'il avait rencontré plus tôt durant ses périples. Mais aussi celle qu'il soupçonnait de faire partie de sa famille du côté de Ebizô. Elle avait un don pour l'art qui avait touché son intérêt. Elle avait beaucoup de potentiel brut qui ne demandait qu'à être raffiné.
Elle semblait... amaigris et affaiblis. Rien à voir avec son élégance de la dernière fois. Comme quoi, il avait encore tapé juste dans sa mise en garde. Suna subvenir à ses besoins sans faire tourner son économie par les ninjas et la guerre.
Alors qu'il voulut prendre la parole, Deidara explosa soudain de rage, le prenant au dépourvu.
SORCIÈRE ! C'est toi ?! Non... Non, ce n'est pas possible ! Je t’ai tuée ! Espèce de sale garce !! Tu avais donc survécu, hmm ? Très bien.. Tu vas goûter à mon nouvel art espèce de sale garce !
Attends… Attends… Tu peux pas être vivante.. Sinon.. Notre plan n’aurait pas réussi l’année dernière ... Tu es sa jumelle c'est ça ?
Pardon ?! Attends, il fait quoi là ! Il va pas sortir son argile ?! Et leur couverture !! Bon sang, qu'il se fasse repérer lui est une chose, mais qu'il ne ruine pas la sienne alors qu'il s'est donné tant de mal !! Ni une, ni deux, il lui asséna un violent coup de coude dans le ventre pour le rappeler à l'ordre.
L'action d'abord, la réflexion après.
Qu'est-ce que tu fais idiot ?!
Il siffla ces quelques mots à voix basses, courroucé. Depuis quand il connaît quelqu'un de ce village ? Sorcière... ce mot... n'était-ce pas celui qu'il avait utilisé pour qualifier la personne qui l'avait attaqué ? Ça signifie qu'elle était une ninja malgré les apparences... mais dans ce cas, elle aurait dû avertir le village de l'attaque, or, malgré les jours qui ont passé... Une histoire de jumeau, il n'y croit pas trop, il préfère toujours imaginer le pire scénario, mais il est vrai que quelque chose ne colle pas.
En revanche... sa maîtrise des poisons... tout s'explique. Ça confirme sa première intuition. Une telle maîtrise de l'art de l'empoisonnement ne pouvait venir que de quelqu'un ayant eu accès à l'enseignement de Grand-mère Chiyo, et donc...
Tu confirmes que c'est bien cette personne qui t'as empoisonné la dernière fois ? Il s'agit de mon informatrice et... de ma cousine.
Comme quoi, l'art et les poisons... c'est de famille. Il croisa les bras pour afficher une posture détendu, c'était néanmoins un leurre. Il était sur ses gardes. Ils allaient peut-être devoir la tuer. Mais certainement pas dans les ruelles du village. Il se méfiait, son corps était désormais humain et donc si elle utilisait un poison aussi violent que la dernière fois, il ne ferait pas long feu. L'efficacité de ses poisons à lui avait grandement diminué, mais c'était parce qu'il n'avait pas réussi à mettre la main sur les ingrédients nécessaires. Contrairement aux jutsu, ils n'ont pas besoin de chakra pour créer la plupart de leurs concoctions... c'est donc pour ça qu'il était particulièrement sur ses gardes.
Retiens-toi.
Il gardait un œil sur Deidara, il ne fallait en aucun cas engager un combat dans ces conditions. Il allait devoir se maîtriser.
Harumi. Ça fait longtemps. Tu n'as pas oublié de m'envoyer un oiseau par hasard ?

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 25.10.23 16:15
Le voyage de Kiri avait été bien plus tumultueux que je ne l'avais prévu. Lors de mon séjour là-bas, j'avais rencontré des personnages étranges et effectué des tâches inattendues, et je ne pouvais pas m'empêcher de ressentir une certaine inquiétude quant à ce que tout cela signifiait. L'idée de prendre l'oiseau de mon cousin me traversa l'esprit, mais je m'abstins de le faire, craignant qu'il ne puisse servir à m'espionner. Chikamatsu.. Je me traite d’idiot de ne pas m’en être rappelé plus tôt, mais cela m’a sûrement épargné bien des ennuies. Le problème, c’est que j’allais devoir un moment ou un autre, le rencontrer.
De retour à Suna, je me sentais épuisé. Les jours de voyage avaient été longs et éprouvants. J'avais utilisé un simple scellement sur parchemin pour stocker des réserves d'eau et de nourriture, une technique basique qui m'avait permis de survivre pendant le voyage. Cependant, elle ne pouvait pas masquer la fatigue qui pesait sur moi. Le village de Suna ne me laissa pas une impression plus positive. C'était comme un village fantôme, presque silencieux, et la plupart de ses habitants semblaient endormis, ou du moins inaccessibles. C'était un contraste frappant par rapport à Kiri et Konoha, où la vie semblait battre à plein régime, même la nuit. Je n’avais pas visité Konoha, mais d’après Shikamaru, le village était beaucoup en vie que cet endroit fantomatique.
Je fis le tour de Suna, me demandant pourquoi tout semblait si calme. J'espérais trouver quelqu'un avec qui parler, un visage familier, ou au moins une once d'activité. Malheureusement, tout ce que je trouvai, ce fut le silence. C'était frustrant, et je me demandai ce qui pouvait bien se passer. Suna avait déjà souffert de la chaleur écrasante, et la situation devenait de plus en plus critique. L'eau s'évaporait, les vivres pourrissaient, et le village semblait prêt à sombrer dans une sorte de torpeur. Mon exaspération grandissait à mesure que je marchais dans les rues désertes. L'inactivité de Suna me semblait insupportable. Je m'arrêtai brusquement au milieu d'une rue, regardant autour de moi comme si le simple fait de crier pourrait réveiller le village.
« Réveillez-vous ! Suna ne peut pas continuer comme ça ! L'eau disparaît, les vivres se gâtent, et vous dormez comme des morts ! »
Mon cri d'exaspération qui résonna, ne sembla pas produire beaucoup d'effet, et je me demandai si j'étais le seul à être conscient de la situation désastreuse qui s'annonçait. La ville dormait, et la chaleur écrasante semblait rendre tout le monde léthargique. Je continuai mon chemin, déterminé à trouver une réponse à cette énigme. J'explorai chaque coin de Suna, regardant dans les maisons, les magasins et les ruelles. Mon inquiétude grandissait, et je commençais à craindre que quelque chose de sinistre se tramait. Alors que je m'approchais du centre du village, je sentis une sensation étrange dans l'air, un frémissement de chakra. Je me préparai à toute éventualité, craignant de rencontrer un adversaire ou un ennemi qui aurait pu causer cet état de torpeur.
Cependant, ce que je découvris ne fut pas un ennemi, mais une créature étrange. Au milieu de la rue, se dressait un grand oiseau, avec des plumes d'un bleu profond. Il semblait émettre une sorte d'énergie qui semblait être à l'origine du chakra étrange que j'avais ressenti. Je décidais de me rendre en direction du puits de Suna pour essayer de voir le niveau de l’eau. Il en restait un peu moins de la moitié. Je décide malgré tout de remonter le seau afin de pouvoir m’hydrater la gorge. Sauf, que la chance, semblait m’avoir abandonné. J’avais senti le chakra, mais pire que tout ce fut une voix qui, malheureusement était connue pour mes pauvres oreilles. Ah mon regard… Même si les deux personnes ne me disaient pas grand-chose.. Je ne pouvais pas oublier une voix et puis, vu son comportement et sa colère il s’agissait sans doutes possible de… Deidara… J’aurais pu avoir des doutes… S’il n’avait pas mentionné l’enlève réussi, puis raté du Kazekage. Puis, mon regard se posa sur mon cousin… Non, sûr, je suis né sous une mauvaise étoile. Je le savais, mais maintenant j’en suis parfaitement conscient.
Devant les accusations féroces de l'homme en face de moi, je restai calme, bien que le ton de sa voix emplie de haine résonnait dans l'air étouffant. Ses paroles étaient chargées de colère et de frustration, mais il semblait également perplexe, cherchant à comprendre comment j'avais pu survivre à ce qu'il pensait être ma mort. J’ouvris mon éventail pour le secouer devant mon visage. Souriant à la vision de se faire frapper par Sasori.
« Je m’appelle Harumi, pas sorcière et je ne me rappelle pas avoir un visage aussi beau que le vôtre. Chikamatsu, c’est ta petite amie ? »
Changer le cours de la conversation. D’un autre côté, j’étais un acteur né. Le sens se la sournoiserie c’était de faire rire. Il semblait déconcerté, comme si mes paroles avaient ébranlé sa certitude. L'idée que je puisse être la jumelle de la personne qu'il cherchait à éliminer sembla le perturber. Je m'efforçai de garder mon calme malgré la gravité de la situation.
« Je n'ai aucun lien avec la personne que tu recherches. Mon seul but est de cultiver mon art et de vivre tranquillement. Si tu as des problèmes avec quelqu'un d'autre, cela ne me concerne pas. Chikamatsu kun, je n’aurais pas cru que ton genre c’était les filles bruyantes. »
Je sentais le poids de la situation sur mes épaules. Il y avait quelque chose de bien plus sombre derrière cet homme, quelque chose qui était lié à des événements passés que je ne comprenais pas encore pleinement. Je devais jouer mon rôle de jeune fille fragile. Plus encore, quand Sasori s’adressa à moi. Je baissai légèrement la tête, réalisant que j'aurais dû réfléchir plus attentivement à cette situation.
« Je regrette de ne pas avoir pu te prévenir. J'ai été confrontée à des circonstances imprévues à Kiri, et j'ai dû agir rapidement pour essayer de récupérer des vivres.. Suna, comme tu l’avais prévu, Suna court à sa ruine. L'eau s'évapore, les vivres pourrissent, et le village est au bord de la ruine. Je n'ai aucune idée de ce qui a causé tout cela, mais je sais que tu as des compétences techniques et des connaissances qui pourraient nous aider à résoudre ce mystère. Ils sont tous endormis. As tu pu trouver des preuves ? »
Comment j’ignorais royalement le blond. Il était préférable que je continue de mettre le doute sur mon identité. Enfin, ignorer, difficile de l’ignorer avec un regard qui pourrait me trouer ma tête si c’était possible.
« En tout cas, tu es vraiment belle. Tu as de très beaux yeux. Vous faîtes un magnifique couple tous les deux !! »
De retour à Suna, je me sentais épuisé. Les jours de voyage avaient été longs et éprouvants. J'avais utilisé un simple scellement sur parchemin pour stocker des réserves d'eau et de nourriture, une technique basique qui m'avait permis de survivre pendant le voyage. Cependant, elle ne pouvait pas masquer la fatigue qui pesait sur moi. Le village de Suna ne me laissa pas une impression plus positive. C'était comme un village fantôme, presque silencieux, et la plupart de ses habitants semblaient endormis, ou du moins inaccessibles. C'était un contraste frappant par rapport à Kiri et Konoha, où la vie semblait battre à plein régime, même la nuit. Je n’avais pas visité Konoha, mais d’après Shikamaru, le village était beaucoup en vie que cet endroit fantomatique.
Je fis le tour de Suna, me demandant pourquoi tout semblait si calme. J'espérais trouver quelqu'un avec qui parler, un visage familier, ou au moins une once d'activité. Malheureusement, tout ce que je trouvai, ce fut le silence. C'était frustrant, et je me demandai ce qui pouvait bien se passer. Suna avait déjà souffert de la chaleur écrasante, et la situation devenait de plus en plus critique. L'eau s'évaporait, les vivres pourrissaient, et le village semblait prêt à sombrer dans une sorte de torpeur. Mon exaspération grandissait à mesure que je marchais dans les rues désertes. L'inactivité de Suna me semblait insupportable. Je m'arrêtai brusquement au milieu d'une rue, regardant autour de moi comme si le simple fait de crier pourrait réveiller le village.
« Réveillez-vous ! Suna ne peut pas continuer comme ça ! L'eau disparaît, les vivres se gâtent, et vous dormez comme des morts ! »
Mon cri d'exaspération qui résonna, ne sembla pas produire beaucoup d'effet, et je me demandai si j'étais le seul à être conscient de la situation désastreuse qui s'annonçait. La ville dormait, et la chaleur écrasante semblait rendre tout le monde léthargique. Je continuai mon chemin, déterminé à trouver une réponse à cette énigme. J'explorai chaque coin de Suna, regardant dans les maisons, les magasins et les ruelles. Mon inquiétude grandissait, et je commençais à craindre que quelque chose de sinistre se tramait. Alors que je m'approchais du centre du village, je sentis une sensation étrange dans l'air, un frémissement de chakra. Je me préparai à toute éventualité, craignant de rencontrer un adversaire ou un ennemi qui aurait pu causer cet état de torpeur.
Cependant, ce que je découvris ne fut pas un ennemi, mais une créature étrange. Au milieu de la rue, se dressait un grand oiseau, avec des plumes d'un bleu profond. Il semblait émettre une sorte d'énergie qui semblait être à l'origine du chakra étrange que j'avais ressenti. Je décidais de me rendre en direction du puits de Suna pour essayer de voir le niveau de l’eau. Il en restait un peu moins de la moitié. Je décide malgré tout de remonter le seau afin de pouvoir m’hydrater la gorge. Sauf, que la chance, semblait m’avoir abandonné. J’avais senti le chakra, mais pire que tout ce fut une voix qui, malheureusement était connue pour mes pauvres oreilles. Ah mon regard… Même si les deux personnes ne me disaient pas grand-chose.. Je ne pouvais pas oublier une voix et puis, vu son comportement et sa colère il s’agissait sans doutes possible de… Deidara… J’aurais pu avoir des doutes… S’il n’avait pas mentionné l’enlève réussi, puis raté du Kazekage. Puis, mon regard se posa sur mon cousin… Non, sûr, je suis né sous une mauvaise étoile. Je le savais, mais maintenant j’en suis parfaitement conscient.
Devant les accusations féroces de l'homme en face de moi, je restai calme, bien que le ton de sa voix emplie de haine résonnait dans l'air étouffant. Ses paroles étaient chargées de colère et de frustration, mais il semblait également perplexe, cherchant à comprendre comment j'avais pu survivre à ce qu'il pensait être ma mort. J’ouvris mon éventail pour le secouer devant mon visage. Souriant à la vision de se faire frapper par Sasori.
« Je m’appelle Harumi, pas sorcière et je ne me rappelle pas avoir un visage aussi beau que le vôtre. Chikamatsu, c’est ta petite amie ? »
Changer le cours de la conversation. D’un autre côté, j’étais un acteur né. Le sens se la sournoiserie c’était de faire rire. Il semblait déconcerté, comme si mes paroles avaient ébranlé sa certitude. L'idée que je puisse être la jumelle de la personne qu'il cherchait à éliminer sembla le perturber. Je m'efforçai de garder mon calme malgré la gravité de la situation.
« Je n'ai aucun lien avec la personne que tu recherches. Mon seul but est de cultiver mon art et de vivre tranquillement. Si tu as des problèmes avec quelqu'un d'autre, cela ne me concerne pas. Chikamatsu kun, je n’aurais pas cru que ton genre c’était les filles bruyantes. »
Je sentais le poids de la situation sur mes épaules. Il y avait quelque chose de bien plus sombre derrière cet homme, quelque chose qui était lié à des événements passés que je ne comprenais pas encore pleinement. Je devais jouer mon rôle de jeune fille fragile. Plus encore, quand Sasori s’adressa à moi. Je baissai légèrement la tête, réalisant que j'aurais dû réfléchir plus attentivement à cette situation.
« Je regrette de ne pas avoir pu te prévenir. J'ai été confrontée à des circonstances imprévues à Kiri, et j'ai dû agir rapidement pour essayer de récupérer des vivres.. Suna, comme tu l’avais prévu, Suna court à sa ruine. L'eau s'évapore, les vivres pourrissent, et le village est au bord de la ruine. Je n'ai aucune idée de ce qui a causé tout cela, mais je sais que tu as des compétences techniques et des connaissances qui pourraient nous aider à résoudre ce mystère. Ils sont tous endormis. As tu pu trouver des preuves ? »
Comment j’ignorais royalement le blond. Il était préférable que je continue de mettre le doute sur mon identité. Enfin, ignorer, difficile de l’ignorer avec un regard qui pourrait me trouer ma tête si c’était possible.
« En tout cas, tu es vraiment belle. Tu as de très beaux yeux. Vous faîtes un magnifique couple tous les deux !! »
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 25.10.23 17:58
De retour dans le présent, le duo formé de Deidara et Sasori traversait le désert, une tâche qu'ils accomplissaient avec une aisance déconcertante. Ils s'étaient rendus à Suna plus rapidement que prévu, sans encombre, et avaient évité les tempêtes de sable qui menaçaient fréquemment le village. Cependant, malgré cette tranquillité apparente, ils savaient que le désert réservait toujours des surprises, et une tempête était probablement imminente.
Suna était le village natal de Sasori, pas de Deidara. La mission les avait conduits là-bas, et Deidara avait insisté pour l'accompagner malgré les réserves de Sasori. Ce dernier avait compris que Deidara était un être impulsif, incapable de rester en retrait lorsque l'action se déroulait sans lui. Il connaissait trop bien le caractère de son partenaire pour savoir qu'il finirait par le suivre en cachette s'il ne l'accompagnait pas. Deidara posait déjà de nombreuses questions, cherchant à percer le mystère de leur mission à Suna. Il n’était pas très satisfait de la réponse de son partenaire, mais en soit, il acquiesça. Revenir à Suna faisait resurgir des souvenirs douloureux, des moments qu'il aurait préféré oublier. Mais il comprenait la nécessité de leur mission et savait que ces retrouvailles forcées étaient inévitables. Deidara écouta attentivement les explications de Sasori concernant leur déguisement pour infiltrer Suna. L'idée de se travestir en fille n'était pas exactement ce à quoi il s'attendait, mais il était prêt à tout pour mener à bien leur mission. Il savait que les détails étaient importants, surtout lorsqu'ils se trouvaient dans un village où il était bien connu.
Sasori évoqua le déguisement d'une manière un peu moqueuse, soulignant que Deidara semblait avoir un "côté féminin." Bien que Deidara ne soit pas spécialement ravi de cette idée, il savait que c'était nécessaire pour passer inaperçu.
« Ah, tu trouves que j'ai un côté féminin, hm ? » répondit Deidara avec un sourire en coin, jouant le jeu malgré ses réserves. Il détacha ses cheveux pour les coiffer et lui sourire en prenant une pose sexy : « Comment-tu me trouves ? Je suis sexy ? » Il décida de rajouter une touche en mettant de l’eyeliner autour de ses yeux. Par contre, pour le rouge à lèvre, il valait mieux éviter. Il n’était pas si mal. Il pourrait presque tomber amoureux de lui. Il se retourna vers lui et passa quelques mèches derrière son oreille.
« Finalement, ce n’est pas si mal non ? »
Silence. Non, mais cela l’étoufferait de lui dire quelque chose de gentil ? De le complimenter ? De toute façon, à part des reproches et une réaction impassible qu’est-ce qu’il gagnait de son partenaire ? Ah si l’abandon et ce, par deux fois et comme quoi, il préférait la présence de toute le monde sauf lui. Finalement, ils finirent par sortir du magasin. Deidara fixait la femme amaigrie devant lui, un mélange de rage et de confusion déformant son visage. Les mots « sorcière » et « sale garce » fusaient de ses lèvres, témoignant de son choc et de sa colère. Sasori, quant à lui, sentait la tension monter, son esprit calculant rapidement les risques et les possibilités. Sasori réussit à calmer momentanément Deidara, mais le coup de coude dans le ventre le força à reprendre conscience de la situation. La douleur lancinante dans son abdomen le fit cesser ses élans de rage, et il retint un grognement. Sasori avait raison, il avait agi impulsivement, et maintenant il devait réfléchir à la meilleure manière de gérer cette situation délicate.
« Ouch... OK, OK, j'ai compris, » marmonna Deidara, se massant légèrement l'endroit où il avait reçu le coup de coude. Il n'aimait pas admettre ses erreurs, mais il savait que Sasori avait raison. Ils devaient rester discrets.
Deidara garda un œil sur cette fille, leur mystérieuse informatrice, qui continuait à puiser de l'eau qui sembla enfin les remarquer. Comment cela pourrait-il en être autrement au vu de la façon dont il avait crié ? La situation devenait de plus en plus complexe, et il se demandait si elle avait réellement survécu à leur dernière rencontre s’il s’agissait bien d’elle.
La remise en doute de sa mémoire par Sasori agaça Deidara, bien que l'explosion de colère qui bouillonnait en lui ne ressortit pas immédiatement. Il considérait leur expérience passée à Suna comme un cauchemar qu'il ne pouvait oublier, une douleur qui l'avait hanté. Comment Sasori pouvait-il mettre en doute ses souvenirs si vifs et atroces ?
« Écoute, Danna, » commença-t-il d'un ton contrôlé, bien que l'agacement transparaisse dans ses yeux. « Je n'oublierai jamais cette douleur. C'était réel, aussi réel que notre art. Si elle est vraiment ta cousine, alors elle a des comptes à rendre, et nous devons découvrir ce qui se trame ici. Mais ne remets pas en doute mes souvenirs. » Un petit silence.. « Comment ça ta cousine ?? Tu as une cousine ? Bref, Preuve supplémentaire que cette sorcière c’est bien elle, mon homme. Vous êtes des saloperies dans cette famille, Danna, sans vouloir te manquer de respect. Preuve supplémentaire que c’est elle. »
Deidara observa Sasori avec une pointe d'exaspération, mais il savait que la confiance entre eux était essentielle, même dans des situations aussi complexes. La méfiance entre eux ne ferait qu'aggraver les problèmes, et ils avaient besoin de rester unis pour comprendre ce qui se passait à Suna, mais voilà qu’il lui disait de se retenir ? Se retenir ? Ce n’était pas lui qui avait dû se noyer durant 72 heures. Deidara sentit un frisson désagréable lui parcourir l'échine à l'évocation de la prétendue relation entre lui et Sasori. L'idée même d'être considéré comme la petite amie de son partenaire l’assoma. La famille de son partenaire… Ils ne savaient pas ce qu’ils prenaient, mais c’était de la bonne sans aucune doute.
« Petite amie, hm ? Écoute, tu te trompes ce n’est pas n’importe quel homme qui peut prétendre être mon compagnon. »
Ajouta t’il en jouant avec ses cheveux… Attendez, mais qu’est-ce qu’il faisait hein ? Il se secoua et la pointa du doigt. Elle pouvait s’appeler Harumi, Hiroko ou que savait-il, il ne se ferait pas avoir une seconde fois.
« Argh non, je sais que c’est toi !! Harumi-san, ou peu importe qui tu es réellement, tu étais cette garce, n'est-ce pas ? Ce combat... il a été intense. Nous avons tous deux joué nos rôles dans ce théâtre tragique. »
Deidara se sentait de plus en plus frustré par la situation. Le mystère de la véritable identité d'Harumi s'épaississait, et il ne savait pas s'il devait faire confiance à cette personne ou rester sur ses gardes. Les compliments inattendus d'Harumi à propos de sa beauté et la remarque sur le couple qu'ils formaient tous les deux étaient aussi perturbants qu'incongrus. Les sous-entendus l'agacèrent profondément, bien que sa voix gardât un ton calme et le tout après, l’avoir éclipsé pour répondre à son coéquipier. Argh… Vraiment… Il s’était réellement trompé ? Elle les prenait apparemment pour des shinobis de suna et puis, comment résister à son compliment hein ? Au moins..
« Finalement, tout n’est pas à jeter dans cette famille, quelqu’un qui reconnaît enfin ma beauté. »
Il se jetait un parterre de fleurs ? Tout à fait ! Enfin, il avait faillit s’énerver quand il avait mentionné son caractère explosif, mais au final, le plus important était le compliment. Et puis, peut-être qu’il se trompait non ? Non, il n’était pas Sasori qui était incapable de voir à travers Ino et l’avait prit pour « lui ». Étrangement, cela le vexait toujours. Ne faisant pas attention au regard noir de son aîné, se rendant compte de son lapsus, il s’approcha d’elle.
« Quant à Suna… Je suis certaine que mon homme a la solution… Dis dis.. Tu veux que je te montre mon art… Regarde. »
Un papillon d'argile germa de l’une de ses mains et quitta la paume de Deidara pour voler en direction d'Harumi. Au dernier moment, il explosa en une déflagration de lumière et de fumée, libérant un bruit strident qui fit écho à travers le désert. Les pétales de la fleur d'argile tournoyèrent dans les airs, créant un spectacle éphémère et coloré.
Deidara avait cédé à son impulsion, à son désir de vengeance pour la remarque qu'Harumi avait faite précédemment. Trop bruyante ? Genre, il allait se taire et il était certain qu’ils allaient s’ennuyer. Son sourire malicieux jouait sur son visage alors qu'il attendait la réaction de la mystérieuse femme. Il n'était pas certain que ce geste soit judicieux, mais il avait été incapable de résister à l'occasion de taquiner cette sorcière, même dans une situation aussi sérieuse. Toutefois, même s'il était convaincu que Harumi était la personne qu'ils cherchaient, il savait que son hypothèse comportait encore des failles. Pourquoi n'avait-elle pas sonné l'alarme si elle était réellement leur ennemie et la fille qu’il avait affronté ? Pourtant, pour l'instant, il laissait planer l'incertitude, attendant de voir comment elle réagirait à son petit tour de magie explosive. Les énigmes s'entremêlaient, mais Deidara était bien déterminé à les résoudre, coûte que coûte.
« Alors, comment tu le trouves mon art, il est beau hein, hmm ? »
Suna était le village natal de Sasori, pas de Deidara. La mission les avait conduits là-bas, et Deidara avait insisté pour l'accompagner malgré les réserves de Sasori. Ce dernier avait compris que Deidara était un être impulsif, incapable de rester en retrait lorsque l'action se déroulait sans lui. Il connaissait trop bien le caractère de son partenaire pour savoir qu'il finirait par le suivre en cachette s'il ne l'accompagnait pas. Deidara posait déjà de nombreuses questions, cherchant à percer le mystère de leur mission à Suna. Il n’était pas très satisfait de la réponse de son partenaire, mais en soit, il acquiesça. Revenir à Suna faisait resurgir des souvenirs douloureux, des moments qu'il aurait préféré oublier. Mais il comprenait la nécessité de leur mission et savait que ces retrouvailles forcées étaient inévitables. Deidara écouta attentivement les explications de Sasori concernant leur déguisement pour infiltrer Suna. L'idée de se travestir en fille n'était pas exactement ce à quoi il s'attendait, mais il était prêt à tout pour mener à bien leur mission. Il savait que les détails étaient importants, surtout lorsqu'ils se trouvaient dans un village où il était bien connu.
Sasori évoqua le déguisement d'une manière un peu moqueuse, soulignant que Deidara semblait avoir un "côté féminin." Bien que Deidara ne soit pas spécialement ravi de cette idée, il savait que c'était nécessaire pour passer inaperçu.
« Ah, tu trouves que j'ai un côté féminin, hm ? » répondit Deidara avec un sourire en coin, jouant le jeu malgré ses réserves. Il détacha ses cheveux pour les coiffer et lui sourire en prenant une pose sexy : « Comment-tu me trouves ? Je suis sexy ? » Il décida de rajouter une touche en mettant de l’eyeliner autour de ses yeux. Par contre, pour le rouge à lèvre, il valait mieux éviter. Il n’était pas si mal. Il pourrait presque tomber amoureux de lui. Il se retourna vers lui et passa quelques mèches derrière son oreille.
« Finalement, ce n’est pas si mal non ? »
Silence. Non, mais cela l’étoufferait de lui dire quelque chose de gentil ? De le complimenter ? De toute façon, à part des reproches et une réaction impassible qu’est-ce qu’il gagnait de son partenaire ? Ah si l’abandon et ce, par deux fois et comme quoi, il préférait la présence de toute le monde sauf lui. Finalement, ils finirent par sortir du magasin. Deidara fixait la femme amaigrie devant lui, un mélange de rage et de confusion déformant son visage. Les mots « sorcière » et « sale garce » fusaient de ses lèvres, témoignant de son choc et de sa colère. Sasori, quant à lui, sentait la tension monter, son esprit calculant rapidement les risques et les possibilités. Sasori réussit à calmer momentanément Deidara, mais le coup de coude dans le ventre le força à reprendre conscience de la situation. La douleur lancinante dans son abdomen le fit cesser ses élans de rage, et il retint un grognement. Sasori avait raison, il avait agi impulsivement, et maintenant il devait réfléchir à la meilleure manière de gérer cette situation délicate.
« Ouch... OK, OK, j'ai compris, » marmonna Deidara, se massant légèrement l'endroit où il avait reçu le coup de coude. Il n'aimait pas admettre ses erreurs, mais il savait que Sasori avait raison. Ils devaient rester discrets.
Deidara garda un œil sur cette fille, leur mystérieuse informatrice, qui continuait à puiser de l'eau qui sembla enfin les remarquer. Comment cela pourrait-il en être autrement au vu de la façon dont il avait crié ? La situation devenait de plus en plus complexe, et il se demandait si elle avait réellement survécu à leur dernière rencontre s’il s’agissait bien d’elle.
La remise en doute de sa mémoire par Sasori agaça Deidara, bien que l'explosion de colère qui bouillonnait en lui ne ressortit pas immédiatement. Il considérait leur expérience passée à Suna comme un cauchemar qu'il ne pouvait oublier, une douleur qui l'avait hanté. Comment Sasori pouvait-il mettre en doute ses souvenirs si vifs et atroces ?
« Écoute, Danna, » commença-t-il d'un ton contrôlé, bien que l'agacement transparaisse dans ses yeux. « Je n'oublierai jamais cette douleur. C'était réel, aussi réel que notre art. Si elle est vraiment ta cousine, alors elle a des comptes à rendre, et nous devons découvrir ce qui se trame ici. Mais ne remets pas en doute mes souvenirs. » Un petit silence.. « Comment ça ta cousine ?? Tu as une cousine ? Bref, Preuve supplémentaire que cette sorcière c’est bien elle, mon homme. Vous êtes des saloperies dans cette famille, Danna, sans vouloir te manquer de respect. Preuve supplémentaire que c’est elle. »
Deidara observa Sasori avec une pointe d'exaspération, mais il savait que la confiance entre eux était essentielle, même dans des situations aussi complexes. La méfiance entre eux ne ferait qu'aggraver les problèmes, et ils avaient besoin de rester unis pour comprendre ce qui se passait à Suna, mais voilà qu’il lui disait de se retenir ? Se retenir ? Ce n’était pas lui qui avait dû se noyer durant 72 heures. Deidara sentit un frisson désagréable lui parcourir l'échine à l'évocation de la prétendue relation entre lui et Sasori. L'idée même d'être considéré comme la petite amie de son partenaire l’assoma. La famille de son partenaire… Ils ne savaient pas ce qu’ils prenaient, mais c’était de la bonne sans aucune doute.
« Petite amie, hm ? Écoute, tu te trompes ce n’est pas n’importe quel homme qui peut prétendre être mon compagnon. »
Ajouta t’il en jouant avec ses cheveux… Attendez, mais qu’est-ce qu’il faisait hein ? Il se secoua et la pointa du doigt. Elle pouvait s’appeler Harumi, Hiroko ou que savait-il, il ne se ferait pas avoir une seconde fois.
« Argh non, je sais que c’est toi !! Harumi-san, ou peu importe qui tu es réellement, tu étais cette garce, n'est-ce pas ? Ce combat... il a été intense. Nous avons tous deux joué nos rôles dans ce théâtre tragique. »
Deidara se sentait de plus en plus frustré par la situation. Le mystère de la véritable identité d'Harumi s'épaississait, et il ne savait pas s'il devait faire confiance à cette personne ou rester sur ses gardes. Les compliments inattendus d'Harumi à propos de sa beauté et la remarque sur le couple qu'ils formaient tous les deux étaient aussi perturbants qu'incongrus. Les sous-entendus l'agacèrent profondément, bien que sa voix gardât un ton calme et le tout après, l’avoir éclipsé pour répondre à son coéquipier. Argh… Vraiment… Il s’était réellement trompé ? Elle les prenait apparemment pour des shinobis de suna et puis, comment résister à son compliment hein ? Au moins..
« Finalement, tout n’est pas à jeter dans cette famille, quelqu’un qui reconnaît enfin ma beauté. »
Il se jetait un parterre de fleurs ? Tout à fait ! Enfin, il avait faillit s’énerver quand il avait mentionné son caractère explosif, mais au final, le plus important était le compliment. Et puis, peut-être qu’il se trompait non ? Non, il n’était pas Sasori qui était incapable de voir à travers Ino et l’avait prit pour « lui ». Étrangement, cela le vexait toujours. Ne faisant pas attention au regard noir de son aîné, se rendant compte de son lapsus, il s’approcha d’elle.
« Quant à Suna… Je suis certaine que mon homme a la solution… Dis dis.. Tu veux que je te montre mon art… Regarde. »
Un papillon d'argile germa de l’une de ses mains et quitta la paume de Deidara pour voler en direction d'Harumi. Au dernier moment, il explosa en une déflagration de lumière et de fumée, libérant un bruit strident qui fit écho à travers le désert. Les pétales de la fleur d'argile tournoyèrent dans les airs, créant un spectacle éphémère et coloré.
Deidara avait cédé à son impulsion, à son désir de vengeance pour la remarque qu'Harumi avait faite précédemment. Trop bruyante ? Genre, il allait se taire et il était certain qu’ils allaient s’ennuyer. Son sourire malicieux jouait sur son visage alors qu'il attendait la réaction de la mystérieuse femme. Il n'était pas certain que ce geste soit judicieux, mais il avait été incapable de résister à l'occasion de taquiner cette sorcière, même dans une situation aussi sérieuse. Toutefois, même s'il était convaincu que Harumi était la personne qu'ils cherchaient, il savait que son hypothèse comportait encore des failles. Pourquoi n'avait-elle pas sonné l'alarme si elle était réellement leur ennemie et la fille qu’il avait affronté ? Pourtant, pour l'instant, il laissait planer l'incertitude, attendant de voir comment elle réagirait à son petit tour de magie explosive. Les énigmes s'entremêlaient, mais Deidara était bien déterminé à les résoudre, coûte que coûte.
« Alors, comment tu le trouves mon art, il est beau hein, hmm ? »
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 26.10.23 10:46
Bien, il avait la confirmation que sa cousine qui est aussi son informatrice était bien celle qui avait empoisonné Deidara par le passé. Il fallait donc lever le mystère sur le fait que Suna n'avait pas été prévenu de leur attaque. Même blessé, le laps de temps d'une dizaine de jours aurait dû lui suffire pour regagner le village ou contacter quelqu'un.
Ensuite, il y avait leur couverture. Il n'avait que de maigre espoir de la conserver, ces insultes de sorcière pourraient passer pour un quiproquo si le blond voulait bien jouer le jeu. Il n'avait qu'à rentrer dans celui d'Harumi et prétendr- pardon ? Venait-elle de prononcer les mots « petite amie » ? Bon sang... Et comment ça Deidara répliquait que ce n'était pas n'importe qui, qui pouvait être à sa hauteur ? Est-ce qu'il venait d'insinuer qu'il lui était inférieur ? Indigne ? Pire même, qu'il ne le méritait pas ? Pardon ? Son Art, ses connaissances et sa maîtrise faisaient de lui quelqu'un de supérieur à lui en tous points. C'est plutôt Deidara qui devrait revoir ses critères à la baisse entre son habitude de brailler tout le temps, de foncer dans le tas et de ruiner ses plans.
Non, les filles bruyantes et écervelées ce n'était pas son genre. Les humains ne le sont pas. Il ne ressent pas ce genre d'attirances primaires.
Il ne comptait plus le lâcher de son regard noir suite à cette remarque.
Sa méfiance envers Harumi ne fit que grimper lorsqu'elle lui avoua qu'elle avait effectivement quitté Suna pour se rendre à Kiri. En premier lieu, comment avait-elle fait pour traverser l'océan et se repérer à travers la brume ? Le village caché de l'eau est réputé pour être difficile et dangereux à trouver. En second lieu, quel était cet événement imprévu ? Qu'est-ce-qui était arrivé ? Elle a dû tomber sur des éveillés, qui ? Comment ? Où exactement ? Ils faisaient quoi ? Beaucoup de questions dont il comptait arracher la réponse s'il le faut. Un partenariat est donnant-donnant, il ne lui révélera rien sur ses preuves si elle ne remplit pas d'abord sa part du contrat. Et puis... ce n'est pas comme s'il allait lui révéler quoi que ce soit de pertinent ou de vrai par la suite.
Et là... ses espoirs de maintenir un semblant de couverture volèrent en éclats.
Comment dire.
...
Exactement. Il n'a plus de mots face à une telle stupidité.
« OK, OK, j'ai compris », tu parles.
Non seulement il se remit à parler de leur combat, confirmant ainsi son identité au sein de l'Akatsui, mais en plus, il mentionna le terme « dans cette famille » mettant à mal la sienne !! Personne de sa famille ne serait dupe, même s'il n'a pas sa tête lorsqu'il est plus âgé dans les bingobook, il y a des photos de famille de lui avant que ses parents ne meurt comme ils aimaient tant en faire. Et puisqu'il traîne en compagnie d'un présumé membre de l'Akatsuki...
Ce n'est pas parce qu'il lui avait chuchoté une information qu'il fallait la répéter à haute voix ! Quel... ninja borné !! Et pour clore le spectacle, s'il n'avait pas assez la mâchoire décrochée comme ça devant ce florilège d'erreurs consécutives, il se mit à se jeter des fleurs stupides comme il est, parler d'art, confirmer leurs liens via ses tics de langage qui doivent être forcément inscrits quelque part dans les bingo book par Iwa et...
Un papillon d'argile explose, le bruit résonne comme les petites détonations qu'il avait faites lors de l'enlèvement du cinquième kazekage.
S'en est trop. Il abandonne.
Tu ne m'accompagnes plus jamais en mission d'infiltration. Il passa sa main sur son visage d'un air désespéré avant de faire tomber son masque de petit genin innocent. Il laissa place à son regard habituel, dénué d'émotion et effrayant, changeant son attitude et sa posture du tout au tout. Harumi. Conduis-nous chez toi comme la dernière fois. Tu nous diras tout de ton voyage à Kiri à l'intérieur.
Son ton laissait peu de place au refus. Il voulait être conduit chez elle pour plusieurs choses. D'un part, car il souhaitait discuter de ces informations dans un lieu privé et à l'abri des regards. D'autre part, pour quitter les ruelles désertes de Suna sait-on jamais s'il y a des yeux et des oreilles indiscrètes. Également, car sa maison se trouvait en hauteur en bordure de falaise dans une configuration qui rendrait la fuite facile pour un oiseau de Deidara. Et enfin... pour avoir un cruel moyen de pression sur elle durant la prise d'informations : La mort de ses oiseaux et la destruction de ses œuvres.
Une faiblesse que tout artiste partage.
Il faudra néanmoins rester vigilants chez elle. Si c'est une habile empoisonneuse, il devrait y avoir un atelier caché quelque part. Ils la tueront sans doute après, elle en sait déjà trop.

Sasori vous manipule en #D75F68
Ensuite, il y avait leur couverture. Il n'avait que de maigre espoir de la conserver, ces insultes de sorcière pourraient passer pour un quiproquo si le blond voulait bien jouer le jeu. Il n'avait qu'à rentrer dans celui d'Harumi et prétendr- pardon ? Venait-elle de prononcer les mots « petite amie » ? Bon sang... Et comment ça Deidara répliquait que ce n'était pas n'importe qui, qui pouvait être à sa hauteur ? Est-ce qu'il venait d'insinuer qu'il lui était inférieur ? Indigne ? Pire même, qu'il ne le méritait pas ? Pardon ? Son Art, ses connaissances et sa maîtrise faisaient de lui quelqu'un de supérieur à lui en tous points. C'est plutôt Deidara qui devrait revoir ses critères à la baisse entre son habitude de brailler tout le temps, de foncer dans le tas et de ruiner ses plans.
Non, les filles bruyantes et écervelées ce n'était pas son genre. Les humains ne le sont pas. Il ne ressent pas ce genre d'attirances primaires.
Il ne comptait plus le lâcher de son regard noir suite à cette remarque.
Sa méfiance envers Harumi ne fit que grimper lorsqu'elle lui avoua qu'elle avait effectivement quitté Suna pour se rendre à Kiri. En premier lieu, comment avait-elle fait pour traverser l'océan et se repérer à travers la brume ? Le village caché de l'eau est réputé pour être difficile et dangereux à trouver. En second lieu, quel était cet événement imprévu ? Qu'est-ce-qui était arrivé ? Elle a dû tomber sur des éveillés, qui ? Comment ? Où exactement ? Ils faisaient quoi ? Beaucoup de questions dont il comptait arracher la réponse s'il le faut. Un partenariat est donnant-donnant, il ne lui révélera rien sur ses preuves si elle ne remplit pas d'abord sa part du contrat. Et puis... ce n'est pas comme s'il allait lui révéler quoi que ce soit de pertinent ou de vrai par la suite.
Et là... ses espoirs de maintenir un semblant de couverture volèrent en éclats.
Comment dire.
...
Exactement. Il n'a plus de mots face à une telle stupidité.
« OK, OK, j'ai compris », tu parles.
Non seulement il se remit à parler de leur combat, confirmant ainsi son identité au sein de l'Akatsui, mais en plus, il mentionna le terme « dans cette famille » mettant à mal la sienne !! Personne de sa famille ne serait dupe, même s'il n'a pas sa tête lorsqu'il est plus âgé dans les bingobook, il y a des photos de famille de lui avant que ses parents ne meurt comme ils aimaient tant en faire. Et puisqu'il traîne en compagnie d'un présumé membre de l'Akatsuki...
Ce n'est pas parce qu'il lui avait chuchoté une information qu'il fallait la répéter à haute voix ! Quel... ninja borné !! Et pour clore le spectacle, s'il n'avait pas assez la mâchoire décrochée comme ça devant ce florilège d'erreurs consécutives, il se mit à se jeter des fleurs stupides comme il est, parler d'art, confirmer leurs liens via ses tics de langage qui doivent être forcément inscrits quelque part dans les bingo book par Iwa et...
Un papillon d'argile explose, le bruit résonne comme les petites détonations qu'il avait faites lors de l'enlèvement du cinquième kazekage.
S'en est trop. Il abandonne.
Tu ne m'accompagnes plus jamais en mission d'infiltration. Il passa sa main sur son visage d'un air désespéré avant de faire tomber son masque de petit genin innocent. Il laissa place à son regard habituel, dénué d'émotion et effrayant, changeant son attitude et sa posture du tout au tout. Harumi. Conduis-nous chez toi comme la dernière fois. Tu nous diras tout de ton voyage à Kiri à l'intérieur.
Son ton laissait peu de place au refus. Il voulait être conduit chez elle pour plusieurs choses. D'un part, car il souhaitait discuter de ces informations dans un lieu privé et à l'abri des regards. D'autre part, pour quitter les ruelles désertes de Suna sait-on jamais s'il y a des yeux et des oreilles indiscrètes. Également, car sa maison se trouvait en hauteur en bordure de falaise dans une configuration qui rendrait la fuite facile pour un oiseau de Deidara. Et enfin... pour avoir un cruel moyen de pression sur elle durant la prise d'informations : La mort de ses oiseaux et la destruction de ses œuvres.
Une faiblesse que tout artiste partage.
Il faudra néanmoins rester vigilants chez elle. Si c'est une habile empoisonneuse, il devrait y avoir un atelier caché quelque part. Ils la tueront sans doute après, elle en sait déjà trop.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 26.10.23 14:17
Face à Deidara, je continuais à jouer mon rôle de jeune fille fragile, feignant l'innocence et la confusion. Ses remarques sur notre prétendue relation me faisaient lever un sourcil, mais je gardais mon calme.
« Oh, je vois... Je ne savais pas que tu avais si bon goût en matière de compagnie. »
Mon ton était doux et taquin, tandis que je déployais un sourire malicieux. Sa frustration grandissait, et il semblait de plus en plus convaincu que j'étais la personne qu'il avait affrontée auparavant. Cependant, il restait des failles dans son raisonnement. Pourquoi ne m'avais-je pas reconnu immédiatement ? Pourquoi n'avais-je pas sonné l'alarme ? Les questions sans réponse ajoutaient un certain mystère à la situation, et je devais maintenir cette incertitude.
Deidara, manifestement agacé, se laissa emporter par ses émotions et créa un papillon d'argile. Il le dirigea vers moi, avec un sourire malicieux sur le visage. C'était clairement une démonstration de son art, et il attendait ma réaction. Le papillon d'argile explosa en une déflagration de lumière et de fumée, créant un spectacle de pétales de fleur d'argile tourbillonnant dans les airs. Je clignai des yeux, légèrement surpris par l'explosion, mais mon visage trahissait un mélange d'émerveillement feint.
« C'est magnifique. Une véritable œuvre d'art éphémère. »
Je m'étais détournée de la déflagration pour cacher mon sourire satisfait. Mon admiration feinte avait pour but de calmer Deidara, de le maintenir dans l'ignorance de ma véritable identité et de la mission que je poursuivais. Il était clair qu'il était fier de son art, et je n'avais aucune intention de le contrarier davantage. Cependant, tout en le complimentant, je gardais un œil sur Sasori. Son coéquipier avait été relativement silencieux, observant la situation avec un mélange de méfiance et de curiosité. Il était plus calme et réfléchi que Deidara. Comment aurais-je pu oublier celui qui a tenté de m’enterrer vivant dans une grotte à cause des effets de déflagrations de bombes. Je secouais avec délicatesse mon éventail afin de faire disparaître la fumée tout en toussotant légèrement. Deidara semblait chercher mon approbation, et je m'inclinai légèrement en signe d'approbation.
« Ton art est vraiment impressionnant. Une explosion de couleurs et de créativité. Je le décrirai comme suit : Bien que rien ne puisse ramener l'heure de cette splendeur dans l'herbe, de cette gloire dans la fleur, n'ayons point d'affliction, mais cherchons plutôt la force dans ce qui reste après. Puis-je savoir ton prénom ? »
Mon but était de lui faire croire que j'étais une simple artiste, curieuse de découvrir ses compétences. Tout en le complimentant, je restais attentive à la moindre information que je pourrais glaner de leur part. La clé de cette énigme était de rester sur mes gardes, de maintenir le mystère sur mon identité, et de collecter des informations pour comprendre ce qui se passait à Suna. Toutefois, à peine Chikamatsu éleva la voix pour m’ordonner de les emmener chez moi, ne laissant aucun doutes sur le fait que c’est un ordre et que je n’ai pas mon mot à dire. Il ne comptait pas aider Suna, mais cela je le savais depuis belle lurette. Finalement, je sentis du mouvement, finissant de tousser je vois des shinobis de Suna… Sérieusement ? Pourquoi, ils se réveillaient maintenant hein ? Alors que la scène continuait de se dérouler, des shinobis de Suna semblaient se réunir après être sortis de leur torpeur. Alertés sûrement par le son de l’explosion et semblaient perplexes, essayant de comprendre la situation. Mon apparence inhabituelle et ma manière excentrique de m'exprimer les laissèrent perplexes comme d’habitude, pourtant, ils devraient y être habitués par mon numéro. C’est vrai que je ne ressemblais en rien à un shinobi, si ce n’était pas triste tout ça, et certains murmuraient entre eux, me qualifiant de "folle. A ce rythme, ils allaient casser mon numéro de demoiselle en détresse.
Un des shinobis, vêtu d'une tenue typique de Suna et arborant un bandeau frontal, s'approcha de moi avec méfiance, demandant l’identité des deux shinobis en face de moi.
« Oh, ne vous inquiétez pas pour eux, ils sont simplement un adorable couple de shinobis en mission spéciale, ici pour sauver Suna de son sommeil éternel et de la crise qui gagne notre pays. Ce sont Kovu et Kiara. Kovu est un genin de notre village. »
Fis-je enjoué, amplifiant encore davantage l'étrangeté de la situation. Sous mes yeux attentifs, les shinobis semblaient perplexes, incapables de démêler la réalité de la fiction dans mes paroles. Mon comportement excentrique et mes explications inhabituelles semaient la confusion, créant une atmosphère étrange et surréaliste. Les shinobis semblaient incertains quant à la manière de réagir, et j'en profitais pour me jouer de la situation. Mon objectif était de les déstabiliser et de les distraire de la situation grave qui sévissait à Suna. Mon approche artistique avait toujours été un moyen de masquer les aspects les plus sombres de la réalité, et je n'avais pas l'intention de déroger à cette règle, même dans une situation aussi critique. Je pourrais les prévenir, qu’ils attaquent les deux ennemis sur notre territoire, mais… Comment dire.. C’est qui qui va s’occuper de s’occuper des corps brûlés et empoisonnés hein ? De plus, ils ne méritaient pas que j’utilise mes mains pour eux. Sans parler, que j’aimerai encore avoir un toit sur la tête.
Pendant un moment, les shinobis ne savaient pas s'ils devaient prendre au sérieux notre présence ou simplement me considérer comme une personne excentrique. Mon apparence et mon comportement avaient un effet désorientant sur eux, les laissant dans un état de perplexité. De toute façon, ils ne me prenaient jamais au sérieux. J’étais simplement une folle à manche coupée, qui était la honte des shinobis de Suna et plus encore, du chef du conseil.
Cependant, je ne pouvais pas nier que ma manière inhabituelle d'aborder la situation avait créé un moment de répit, distrayant les shinobis de la gravité de la situation à Suna. C'était peut-être étrange, mais ma nature artistique excentrique avait sa place, même au milieu d'une crise imminente. Mon objectif était de faire en sorte que les shinobis se posent des questions, remettent en question la réalité, et éventuellement, se réveillent pour faire face aux problèmes auxquels le village était confronté. Si ma folie temporaire pouvait les inciter à l'action, alors j'aurais atteint mon objectif. Et puis, ils étaient des shinobis au rang plus élevé. Mais, ils manquaient vraiment de jugeote, que je doutais sérieusement qu’ils puissent sauver le village. Dans cet étrange ballet d'absurdités et de perplexités, je gardais un œil sur Deidara et Sasori, espérant qu'ils comprendraient ma tactique et joueraient le jeu. La situation à Suna était trop grave pour être ignorée, mais ma manière inhabituelle de faire face aux problèmes était ma marque de fabrique, et je n'avais pas l'intention de m'en départir, même dans les moments les plus sombres.
Dans ce tourbillon de confusion et de folie orchestré par mes propres mains, je continuai de danser au rythme de ma propre mélodie. Ignorant les regards hautains qui se posaient sur moi, je restai fidèle à ma nature excentrique. J'avais compris depuis longtemps que le monde ne comprendrait jamais complètement ma vision unique de la réalité, mais cela ne m'avait jamais empêché d'être moi-même, même dans les situations les plus sérieuses. C'était ma folie qui me rendait fort, qui me permettait de voir au-delà des apparences et de saisir l'essence même des choses. Et dans ce moment de chaos, ma folie devint mon arme secrète.
Pendant que je continuais de jouer mon rôle de "fou", un des shinobis de Suna, visiblement préoccupé par mon état mental apparent, se tourna vers Deidara et Sasori, les prévenant de ne pas rester trop longtemps en ma compagnie. Il craignait apparemment que ma folie soit contagieuse, un sentiment qui me fit sourire ironiquement. La vérité était que ma "folie" était simplement une autre forme de créativité, quelque chose que beaucoup de gens ne pouvaient pas comprendre.
Pendant ce temps, un autre shinobi s'approcha de Deidara avec une expression moqueuse, lui prenant une mèche de cheveux de manière presque taquine. Au moins, ils n’avaient pas fait d’impairs concernant mon genre.
Pendant ce temps, un autre shinobi s'approcha de Deidara avec une expression un peu trop intéressée. Il fallait être aveugle pour ne pas voir qu’il s’agisse d’un homme. Quand je disais, qu’ils ne possédaient aucun intellect’. Il osa lui prendre une mèche de cheveux de manière presque taquine.
« Tiens, tiens, regardons cette chevelure flamboyante et ces magnifiques yeux. Tu es tout à faire mon genre… Dis, je suis un jounin de Suna.. Cela te dirait qu’on fasse plus connaissance. Ce genin, semble vraiment très fragile. Tu n’es pas en sécurité avec lui. »
Alors que la scène de drague envers Deidara se déroulait sous mes yeux, je cachais mon sourire derrière mon éventail. La situation devenait de plus en plus ridicule, mais je devais admettre que Deidara gérait la situation avec une certaine grâce, même si son arrogance ressortait clairement. Sasori, quant à lui, restait impassible, observant la situation d'un regard impassible. Je pouvais presque entendre le tic-tac de sa patience s'épuiser lentement.
Il était clair que nous ne pouvions pas rester ici éternellement. Nous devions trouver un moyen de nous échapper de l'attention des shinobis de Suna avant que la situation ne dégénère davantage. Utiliser mes poisons ou dévoiler mes compétences d'empoisonneur serait une option, mais cela risquait de créer un chaos inutile et de compromettre notre mission secrète. Je devais trouver une solution astucieuse pour les distraire et les amener loin de cet endroit. Soudain, une idée me vint à l'esprit.
« Excusez-moi, messieurs, mais je crains que notre présence ici ne soit plus requise. Nous devons nous retirer pour régler une affaire urgente, comme essayer de voir s’il n’y a pas d’autre shinobis éveillés. Vous êtes les gardes de mon grand-père.. Qu’est-ce que Ebizo sama, dirait s’il savait que vous êtes des tires au flanc hein ? »
Je fis un geste élégant de la main, comme si je chassais l'idée de tout malentendu.
« Veuillez nous excuser pour ce petit divertissement. Nous vous laissons en compagnie de vos devoirs de garde. Que les vents du désert vous guident. De plus, les femmes détestent les hommes trop insistants. Vouloir une conquête d’un autre, ce n’est pas très shinobi de notre village.. »
Seul mon regard perçant pouvait apparaître. Au moins, la mention de mon grand-père les fit rebondir et ils se dispersèrent sans jeter un dernier regard de convoitise pour deidara et noir et froid envers moi, mais je hochai seulement des épaules tout en agitant doucement mon éventail. Quels ingrats alors que je venais de leur sauver la vie.
« Pas étonnant que le village soit dans cet état avec des shinobis au QI sous développé. »
Une plainte plus pour moi-même. Je souris et finit par dire en jouant franc jeu.
« Suivez-moi. »
Sans attendre de réponse, je commençai à marcher en direction de la sortie, Sasori me suivant de près. Deidara, comprenant le signal silencieux, joua également le jeu, laissant derrière nous l'étonnement et les murmures des shinobis de Suna.
Une fois à l'extérieur, je ralentis le pas, jetant un regard par-dessus mon épaule pour m'assurer que nous n'étions plus suivis. À distance de la ville, j'ai conduit mes compagnons jusqu'à un endroit que je connaissais bien, ma résidence sur la falaise. Cependant, à notre arrivée, nous avons été accueillis par un silence inhabituel. La volière qui abritait mes oiseaux avait été vidée. Tous les oiseaux que j'avais soigneusement entraînés n'étaient plus là. Leur disparition était un coup dur. Cependant, je ne pouvais pas me permettre de les laisser derrière, craignant qu'ils ne soient capturés ou tués par les shinobis de Suna ou des ennemis. Lors de mon départ, j'avais pris la décision de les libérer, même si cela signifiait que je devrais les retrouver plus tard.
La volière était vide, mais ma résidence conservait encore les marques de mon absence. Tout ce qui était précieux pour moi avait été scellé dans des parchemins, y compris mes créations artistiques, mes poisons et mes collections. J'avais pris ces précautions pour protéger mon travail et mes secrets en mon absence. Cependant, il restait du ménage à faire. Les meubles étaient recouverts de draps pour les protéger de la poussière, et tout était resté en parfait état. Je me suis dirigé vers la volière vide, observant l'endroit où mes oiseaux étaient autrefois perchés. Un sentiment de perte m'a envahi, mais je savais que je pouvais les retrouver un jour. Pour l'instant, nous avions des questions pressantes à résoudre concernant la situation à Suna.
« Installez vous et bienvenue dans mon humble demeure. Je vais faire du thé. Quant à manger je n’ai plus rien, je suis désolée. »
J'ai commencé à enlever les draps des meubles, révélant la beauté simple de ma résidence. Bien que mes œuvres d'art et collections aient été scellées, il y avait encore un charme apaisant dans cet endroit.
« Chacun de vous peut se reposer et réfléchir à ce que nous savons de Suna. Même si, je suppose que c’est le dernier de vos soucis… Comment devrais-je vous appeler ? Sasori nii ? Et Dara chan ? Alors, vous êtes revenus à la vie grâce à l'Edo Tensei ? C'est impressionnant. »
« Oh, je vois... Je ne savais pas que tu avais si bon goût en matière de compagnie. »
Mon ton était doux et taquin, tandis que je déployais un sourire malicieux. Sa frustration grandissait, et il semblait de plus en plus convaincu que j'étais la personne qu'il avait affrontée auparavant. Cependant, il restait des failles dans son raisonnement. Pourquoi ne m'avais-je pas reconnu immédiatement ? Pourquoi n'avais-je pas sonné l'alarme ? Les questions sans réponse ajoutaient un certain mystère à la situation, et je devais maintenir cette incertitude.
Deidara, manifestement agacé, se laissa emporter par ses émotions et créa un papillon d'argile. Il le dirigea vers moi, avec un sourire malicieux sur le visage. C'était clairement une démonstration de son art, et il attendait ma réaction. Le papillon d'argile explosa en une déflagration de lumière et de fumée, créant un spectacle de pétales de fleur d'argile tourbillonnant dans les airs. Je clignai des yeux, légèrement surpris par l'explosion, mais mon visage trahissait un mélange d'émerveillement feint.
« C'est magnifique. Une véritable œuvre d'art éphémère. »
Je m'étais détournée de la déflagration pour cacher mon sourire satisfait. Mon admiration feinte avait pour but de calmer Deidara, de le maintenir dans l'ignorance de ma véritable identité et de la mission que je poursuivais. Il était clair qu'il était fier de son art, et je n'avais aucune intention de le contrarier davantage. Cependant, tout en le complimentant, je gardais un œil sur Sasori. Son coéquipier avait été relativement silencieux, observant la situation avec un mélange de méfiance et de curiosité. Il était plus calme et réfléchi que Deidara. Comment aurais-je pu oublier celui qui a tenté de m’enterrer vivant dans une grotte à cause des effets de déflagrations de bombes. Je secouais avec délicatesse mon éventail afin de faire disparaître la fumée tout en toussotant légèrement. Deidara semblait chercher mon approbation, et je m'inclinai légèrement en signe d'approbation.
« Ton art est vraiment impressionnant. Une explosion de couleurs et de créativité. Je le décrirai comme suit : Bien que rien ne puisse ramener l'heure de cette splendeur dans l'herbe, de cette gloire dans la fleur, n'ayons point d'affliction, mais cherchons plutôt la force dans ce qui reste après. Puis-je savoir ton prénom ? »
Mon but était de lui faire croire que j'étais une simple artiste, curieuse de découvrir ses compétences. Tout en le complimentant, je restais attentive à la moindre information que je pourrais glaner de leur part. La clé de cette énigme était de rester sur mes gardes, de maintenir le mystère sur mon identité, et de collecter des informations pour comprendre ce qui se passait à Suna. Toutefois, à peine Chikamatsu éleva la voix pour m’ordonner de les emmener chez moi, ne laissant aucun doutes sur le fait que c’est un ordre et que je n’ai pas mon mot à dire. Il ne comptait pas aider Suna, mais cela je le savais depuis belle lurette. Finalement, je sentis du mouvement, finissant de tousser je vois des shinobis de Suna… Sérieusement ? Pourquoi, ils se réveillaient maintenant hein ? Alors que la scène continuait de se dérouler, des shinobis de Suna semblaient se réunir après être sortis de leur torpeur. Alertés sûrement par le son de l’explosion et semblaient perplexes, essayant de comprendre la situation. Mon apparence inhabituelle et ma manière excentrique de m'exprimer les laissèrent perplexes comme d’habitude, pourtant, ils devraient y être habitués par mon numéro. C’est vrai que je ne ressemblais en rien à un shinobi, si ce n’était pas triste tout ça, et certains murmuraient entre eux, me qualifiant de "folle. A ce rythme, ils allaient casser mon numéro de demoiselle en détresse.
Un des shinobis, vêtu d'une tenue typique de Suna et arborant un bandeau frontal, s'approcha de moi avec méfiance, demandant l’identité des deux shinobis en face de moi.
« Oh, ne vous inquiétez pas pour eux, ils sont simplement un adorable couple de shinobis en mission spéciale, ici pour sauver Suna de son sommeil éternel et de la crise qui gagne notre pays. Ce sont Kovu et Kiara. Kovu est un genin de notre village. »
Fis-je enjoué, amplifiant encore davantage l'étrangeté de la situation. Sous mes yeux attentifs, les shinobis semblaient perplexes, incapables de démêler la réalité de la fiction dans mes paroles. Mon comportement excentrique et mes explications inhabituelles semaient la confusion, créant une atmosphère étrange et surréaliste. Les shinobis semblaient incertains quant à la manière de réagir, et j'en profitais pour me jouer de la situation. Mon objectif était de les déstabiliser et de les distraire de la situation grave qui sévissait à Suna. Mon approche artistique avait toujours été un moyen de masquer les aspects les plus sombres de la réalité, et je n'avais pas l'intention de déroger à cette règle, même dans une situation aussi critique. Je pourrais les prévenir, qu’ils attaquent les deux ennemis sur notre territoire, mais… Comment dire.. C’est qui qui va s’occuper de s’occuper des corps brûlés et empoisonnés hein ? De plus, ils ne méritaient pas que j’utilise mes mains pour eux. Sans parler, que j’aimerai encore avoir un toit sur la tête.
Pendant un moment, les shinobis ne savaient pas s'ils devaient prendre au sérieux notre présence ou simplement me considérer comme une personne excentrique. Mon apparence et mon comportement avaient un effet désorientant sur eux, les laissant dans un état de perplexité. De toute façon, ils ne me prenaient jamais au sérieux. J’étais simplement une folle à manche coupée, qui était la honte des shinobis de Suna et plus encore, du chef du conseil.
Cependant, je ne pouvais pas nier que ma manière inhabituelle d'aborder la situation avait créé un moment de répit, distrayant les shinobis de la gravité de la situation à Suna. C'était peut-être étrange, mais ma nature artistique excentrique avait sa place, même au milieu d'une crise imminente. Mon objectif était de faire en sorte que les shinobis se posent des questions, remettent en question la réalité, et éventuellement, se réveillent pour faire face aux problèmes auxquels le village était confronté. Si ma folie temporaire pouvait les inciter à l'action, alors j'aurais atteint mon objectif. Et puis, ils étaient des shinobis au rang plus élevé. Mais, ils manquaient vraiment de jugeote, que je doutais sérieusement qu’ils puissent sauver le village. Dans cet étrange ballet d'absurdités et de perplexités, je gardais un œil sur Deidara et Sasori, espérant qu'ils comprendraient ma tactique et joueraient le jeu. La situation à Suna était trop grave pour être ignorée, mais ma manière inhabituelle de faire face aux problèmes était ma marque de fabrique, et je n'avais pas l'intention de m'en départir, même dans les moments les plus sombres.
Dans ce tourbillon de confusion et de folie orchestré par mes propres mains, je continuai de danser au rythme de ma propre mélodie. Ignorant les regards hautains qui se posaient sur moi, je restai fidèle à ma nature excentrique. J'avais compris depuis longtemps que le monde ne comprendrait jamais complètement ma vision unique de la réalité, mais cela ne m'avait jamais empêché d'être moi-même, même dans les situations les plus sérieuses. C'était ma folie qui me rendait fort, qui me permettait de voir au-delà des apparences et de saisir l'essence même des choses. Et dans ce moment de chaos, ma folie devint mon arme secrète.
Pendant que je continuais de jouer mon rôle de "fou", un des shinobis de Suna, visiblement préoccupé par mon état mental apparent, se tourna vers Deidara et Sasori, les prévenant de ne pas rester trop longtemps en ma compagnie. Il craignait apparemment que ma folie soit contagieuse, un sentiment qui me fit sourire ironiquement. La vérité était que ma "folie" était simplement une autre forme de créativité, quelque chose que beaucoup de gens ne pouvaient pas comprendre.
Pendant ce temps, un autre shinobi s'approcha de Deidara avec une expression moqueuse, lui prenant une mèche de cheveux de manière presque taquine. Au moins, ils n’avaient pas fait d’impairs concernant mon genre.
Pendant ce temps, un autre shinobi s'approcha de Deidara avec une expression un peu trop intéressée. Il fallait être aveugle pour ne pas voir qu’il s’agisse d’un homme. Quand je disais, qu’ils ne possédaient aucun intellect’. Il osa lui prendre une mèche de cheveux de manière presque taquine.
« Tiens, tiens, regardons cette chevelure flamboyante et ces magnifiques yeux. Tu es tout à faire mon genre… Dis, je suis un jounin de Suna.. Cela te dirait qu’on fasse plus connaissance. Ce genin, semble vraiment très fragile. Tu n’es pas en sécurité avec lui. »
Alors que la scène de drague envers Deidara se déroulait sous mes yeux, je cachais mon sourire derrière mon éventail. La situation devenait de plus en plus ridicule, mais je devais admettre que Deidara gérait la situation avec une certaine grâce, même si son arrogance ressortait clairement. Sasori, quant à lui, restait impassible, observant la situation d'un regard impassible. Je pouvais presque entendre le tic-tac de sa patience s'épuiser lentement.
Il était clair que nous ne pouvions pas rester ici éternellement. Nous devions trouver un moyen de nous échapper de l'attention des shinobis de Suna avant que la situation ne dégénère davantage. Utiliser mes poisons ou dévoiler mes compétences d'empoisonneur serait une option, mais cela risquait de créer un chaos inutile et de compromettre notre mission secrète. Je devais trouver une solution astucieuse pour les distraire et les amener loin de cet endroit. Soudain, une idée me vint à l'esprit.
« Excusez-moi, messieurs, mais je crains que notre présence ici ne soit plus requise. Nous devons nous retirer pour régler une affaire urgente, comme essayer de voir s’il n’y a pas d’autre shinobis éveillés. Vous êtes les gardes de mon grand-père.. Qu’est-ce que Ebizo sama, dirait s’il savait que vous êtes des tires au flanc hein ? »
Je fis un geste élégant de la main, comme si je chassais l'idée de tout malentendu.
« Veuillez nous excuser pour ce petit divertissement. Nous vous laissons en compagnie de vos devoirs de garde. Que les vents du désert vous guident. De plus, les femmes détestent les hommes trop insistants. Vouloir une conquête d’un autre, ce n’est pas très shinobi de notre village.. »
Seul mon regard perçant pouvait apparaître. Au moins, la mention de mon grand-père les fit rebondir et ils se dispersèrent sans jeter un dernier regard de convoitise pour deidara et noir et froid envers moi, mais je hochai seulement des épaules tout en agitant doucement mon éventail. Quels ingrats alors que je venais de leur sauver la vie.
« Pas étonnant que le village soit dans cet état avec des shinobis au QI sous développé. »
Une plainte plus pour moi-même. Je souris et finit par dire en jouant franc jeu.
« Suivez-moi. »
Sans attendre de réponse, je commençai à marcher en direction de la sortie, Sasori me suivant de près. Deidara, comprenant le signal silencieux, joua également le jeu, laissant derrière nous l'étonnement et les murmures des shinobis de Suna.
Une fois à l'extérieur, je ralentis le pas, jetant un regard par-dessus mon épaule pour m'assurer que nous n'étions plus suivis. À distance de la ville, j'ai conduit mes compagnons jusqu'à un endroit que je connaissais bien, ma résidence sur la falaise. Cependant, à notre arrivée, nous avons été accueillis par un silence inhabituel. La volière qui abritait mes oiseaux avait été vidée. Tous les oiseaux que j'avais soigneusement entraînés n'étaient plus là. Leur disparition était un coup dur. Cependant, je ne pouvais pas me permettre de les laisser derrière, craignant qu'ils ne soient capturés ou tués par les shinobis de Suna ou des ennemis. Lors de mon départ, j'avais pris la décision de les libérer, même si cela signifiait que je devrais les retrouver plus tard.
La volière était vide, mais ma résidence conservait encore les marques de mon absence. Tout ce qui était précieux pour moi avait été scellé dans des parchemins, y compris mes créations artistiques, mes poisons et mes collections. J'avais pris ces précautions pour protéger mon travail et mes secrets en mon absence. Cependant, il restait du ménage à faire. Les meubles étaient recouverts de draps pour les protéger de la poussière, et tout était resté en parfait état. Je me suis dirigé vers la volière vide, observant l'endroit où mes oiseaux étaient autrefois perchés. Un sentiment de perte m'a envahi, mais je savais que je pouvais les retrouver un jour. Pour l'instant, nous avions des questions pressantes à résoudre concernant la situation à Suna.
« Installez vous et bienvenue dans mon humble demeure. Je vais faire du thé. Quant à manger je n’ai plus rien, je suis désolée. »
J'ai commencé à enlever les draps des meubles, révélant la beauté simple de ma résidence. Bien que mes œuvres d'art et collections aient été scellées, il y avait encore un charme apaisant dans cet endroit.
« Chacun de vous peut se reposer et réfléchir à ce que nous savons de Suna. Même si, je suppose que c’est le dernier de vos soucis… Comment devrais-je vous appeler ? Sasori nii ? Et Dara chan ? Alors, vous êtes revenus à la vie grâce à l'Edo Tensei ? C'est impressionnant. »
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 26.10.23 16:23
Le moment d'explosions et d'échanges verbaux s'était estompé, laissant place à une tension palpable dans l'air. Deidara avait compris que sa petite plaisanterie, bien que satisfaisante sur le moment, avait réussi à agacer profondément Sasori. La véritable personnalité de son partenaire, cachée derrière son masque de jeune genin innocent, émergeait. Les mots de Sasori étaient tranchants comme des lames d'acier, marquant le désaccord profond qu'il ressentait face à cette situation. Deidara pouvait presque sentir l'agacement et la frustration de son partenaire à travers les paroles qui tombaient sans ménagement.
La remarque de Sasori sur les erreurs consécutives de Deidara lui fit lever un sourcil. Le blondinet aurait presque pu rire, mais il retint son amusement, sachant que ce n'était pas le moment. Il avait commis des gaffes, et il était prêt à l'admettre. Il savait qu'il pouvait être impulsif, et c'était l'une de ses caractéristiques qui avait causé plus d'un problème au sein de l'Akatsuki. Lorsque Sasori évoqua son désaccord quant à leur collaboration future dans les missions d'infiltration, Deidara garda le silence, fixant son partenaire du regard. La tension entre eux était plus forte que jamais, et il pouvait sentir l'expression de Sasori changer. Son regard habituellement vide s'était durci, et son aura semblait plus froide que jamais.
Deidara, cependant, était loin d'être aussi résigné que Sasori le pensait. Il pouvait être têtu, et il n'avait pas l'intention de laisser cette dispute entacher leur relation de travail. Il connaissait Sasori depuis suffisamment longtemps pour savoir qu'ils ne partageaient pas toujours les mêmes méthodes, mais c'était aussi cette différence qui les rendait complémentaires. Prenant une profonde inspiration, Deidara brisa enfin le silence. « Sasori no dana, je sais que j'ai agi de manière impulsive, et je m'excuse si mes actions t'ont mis mal à l'aise. » Il abaissa légèrement son regard pour montrer qu'il reconnaissait ses erreurs.
Deidara ne s'était pas attendu à une réponse aussi taquine de la part de la mystérieuse femme qu'il prenait pour son ennemie. Son sourire malicieux resta accroché à ses lèvres alors qu'il observait Haruki avec une pointe d'amusement. Il appréciait le jeu de mots et le fait qu'elle ne semblait pas intimidée par sa provocation. Sa capacité à garder son sang-froid et son sens de l'humour étaient impressionnants, et Deidara savait qu'il devait rester sur ses gardes en sa présence. Il se tourna brièvement vers Sasori, qui observait la scène sans dire un mot. Il pouvait sentir que son partenaire était sur le qui-vive, méfiant de la situation.
Deidara était conscient que Haruki tentait de semer le doute dans leur esprit en se montrant coopérative et inoffensive, malgré leurs précédents affrontements. Il décida de répondre à sa réaction à son art explosif. Après tout, il était fier de son art, et il n'était pas contre un peu de reconnaissance, même de la part d'une ennemie présumée. Le blondinet avait créé un papillon d'argile et l'avait fait exploser en une démonstration de son art explosif. Les pétales de fleur d'argile tourbillonnèrent dans les airs, créant un spectacle éphémère et coloré. Haruki sembla émerveillée, bien que son sourire fût clairement feint, mais ce fut un sourire qu’il ne vit guère. Deidara ressentit une pointe de satisfaction à sa réaction, même s'il savait que c'était une comédie. Il avait un profond respect pour son art, et il était agréable de le voir apprécié, même par une ennemie présumée.
« Merci, merci, » répondit-il avec un sourire malicieux. « Je suis ravi que tu apprécies mon art. »
Deidara avait réagi avec une pointe de provocation, jouant avec l'idée que Haruki avait un rôle à jouer dans cette situation complexe. Il gardait un œil sur Sasori, sachant que son partenaire n'était pas aussi facilement convaincu, et il voulait maintenir une certaine pression sur Haruki pour révéler davantage d'informations. Cependant, les choses se compliquèrent lorsque les shinobis de Suna, alertés par l'explosion, se rapprochèrent. Haruki s'empara de la situation en continuant son jeu excentrique et déroutant. Elle inventa des noms pour Deidara et Sasori, créant une situation plus étrange encore. Deidara savait que ses agissements servaient à détourner l'attention des shinobis et à les maintenir perplexes. Elle se montrait experte dans la création de confusion, mais Deidara se méfiait de cette apparente légèreté. L’artificier, observa les shinobis de Suna qui semblaient incertains quant à la manière de réagir face à cette scène inhabituelle. La plupart semblaient perplexes, ne sachant pas comment prendre cette situation étrange. Leur hésitation était compréhensible, étant donné le comportement excentrique d'Haruki.
Le moment se compliqua lorsque l'un des shinobis de Suna, visiblement préoccupé par le comportement de Haruki, se tourna vers Deidara et Sasori, les avertissant de ne pas rester trop longtemps en sa compagnie, craignant que sa "folie" soit contagieuse. Deidara retint un rire, trouvant la situation de plus en plus absurde. Il ne pouvait qu'admirer l'habileté de Haruki à semer la confusion. Cependant, la situation prit une tournure inattendue lorsque l'un des shinobis de Suna s'approcha de Deidara avec des intentions évidentes de drague. Il saisit une mèche de cheveux de Deidara de manière presque taquine et commença à faire des compliments maladroits.
Deidara n'était pas certain de savoir comment réagir à cette approche de drague. C'était clairement une tentative de distraction, mais il ne voulait pas non plus aggraver la situation. Tout en gardant son rôle, il répondit avec une pointe d'ironie. « Eh bien, c'est très flatteur, » dit-il, essayant de garder un ton doux et innocent. « Mais mon cœur appartient déjà à quelqu'un d'autre, et il est bien trop précieux pour être brisé. »
Son regard se posa sur Sasori, qui observait la scène avec un air impassible. Il était évident que Deidara essayait de jouer la carte de la monogamie pour se défendre contre les avances du shinobi de Suna. Pendant ce temps, il jeta un bref regard à Haruki, qui semblait se délecter de la situation, cachant son sourire derrière son éventail. Heureusement, qu’il ne s’en rendit pas compte et que Haruki le dissimulait très bien. Sasori, de son côté, restait calme et ne réagissait pas aux avances du shinobi. Son regard froid et imperturbable laissait transparaître son désintérêt total pour cette tentative de distraction. Il était clairement impatient de quitter cet endroit.
Finalement, Harumi intervint pour mettre fin à la situation. Elle s'adressa aux shinobis de Suna d'une manière qui impliquait une forme d'autorité, mentionnant son grand-père et suggérant qu'ils avaient des devoirs de garde à accomplir. Deidara retint un sourire en observant la réaction des shinobis qui semblaient réagir favorablement à la mention du grand-père d'Haruki. Deidara comprit le message silencieux d'Haruki. Les shinobis de Suna, probablement désorientés par l'étrangeté de la situation et se sentant coupables de négligence, se dispersèrent finalement. Deidara retint un soupir de soulagement. Haruki les avait tirés d'affaire avec son ingéniosité.
« Tu es vraiment douée pour sortir de situations délicates, hmm, » commenta Deidara, admiratif malgré lui. « Je suppose que c'est grâce à ton habileté à manipuler les mots. C'était impressionnant. »
Sans attendre de réponse, Haruki se mit en mouvement, suivie de près par Sasori. Deidara leur emboîta le pas, essayant de rester concentré malgré le soulagement d'avoir échappé à cette situation tendue. Les deux membres de l’Akatsuki, s'étaient retirés dans l'antre paisible de la résidence de Haruki, une retraite qui semblait étrangement calme après l'agitation des rues de Suna. Deidara avait du mal à se détendre complètement, restant vigilant même dans cet environnement inconnu et vide, mais c'était un répit bienvenu après leur rencontre tendue avec les shinobis de Suna.
Haruki, dans sa sagesse, avait pris l'initiative d'enlever les draps des meubles, révélant la beauté simple de sa demeure. Malgré la situation tendue, Deidara ne put s'empêcher d'apprécier l'atmosphère apaisante qui régnait ici. Il observa les détails de la pièce, admirant le mélange harmonieux de l'art et de la simplicité qui caractérisait la maison de Haruki.
Haruki se mit à préparer du thé, offrant à ses invités un moment de détente bien mérité. Alors qu'il attendait, Deidara réfléchit à la situation. Les événements récents étaient comme un puzzle complexe, chaque pièce s'emboîtant de manière mystérieuse. Les questions tourbillonnaient dans sa tête, et il essayait de trouver des réponses logiques à tout cela. Haruki mentionna l'Edo Tensei, une technique de résurrection puissante utilisée par les ninjas réanimés. Deidara se souvint de cette technique, de l'époque où il faisait partie de l'Akatsuki. L'idée de revenir à la vie de cette manière le troublait. C'était un rappel brutal de son statut en tant que marionnette de l'Akatsuki, mais plus que ça…
« C’était donc bien toi espèce de sale garce !! Est-ce que tu sais l’enfer que j’ai survécu par ta faute !!? Et n'essaies pas de nous empoisonner avec ton thé ! »
Dara chan était le surnom, qu’il avait utilisé lors de son infiltration à Suna. Elle était la seule à le savoir. Il s’était relevé et il tremblait. Mais, il savait qu’il devait se calmer et puis..
« Impressionnant ? Tu penses que cela l’est ? D’un point de vue extérieur sûrement, mais.. Tsk.. Je me tais.. Mais, si tu étais vivante, pourquoi n’as tu rien fait ? »
Il était préférable qu'il n'aggrave pas plus la situation, sinon Sasori pourrait très bien l'empoisonner pour qu'il se taise ou se calme. Il décida de croiser les bras, méfiant et d'attendre, laissant la conversation entre les deux cousins. Un Sasori était suffisant, maintenant, il avait un Sasori Junior.
La remarque de Sasori sur les erreurs consécutives de Deidara lui fit lever un sourcil. Le blondinet aurait presque pu rire, mais il retint son amusement, sachant que ce n'était pas le moment. Il avait commis des gaffes, et il était prêt à l'admettre. Il savait qu'il pouvait être impulsif, et c'était l'une de ses caractéristiques qui avait causé plus d'un problème au sein de l'Akatsuki. Lorsque Sasori évoqua son désaccord quant à leur collaboration future dans les missions d'infiltration, Deidara garda le silence, fixant son partenaire du regard. La tension entre eux était plus forte que jamais, et il pouvait sentir l'expression de Sasori changer. Son regard habituellement vide s'était durci, et son aura semblait plus froide que jamais.
Deidara, cependant, était loin d'être aussi résigné que Sasori le pensait. Il pouvait être têtu, et il n'avait pas l'intention de laisser cette dispute entacher leur relation de travail. Il connaissait Sasori depuis suffisamment longtemps pour savoir qu'ils ne partageaient pas toujours les mêmes méthodes, mais c'était aussi cette différence qui les rendait complémentaires. Prenant une profonde inspiration, Deidara brisa enfin le silence. « Sasori no dana, je sais que j'ai agi de manière impulsive, et je m'excuse si mes actions t'ont mis mal à l'aise. » Il abaissa légèrement son regard pour montrer qu'il reconnaissait ses erreurs.
Deidara ne s'était pas attendu à une réponse aussi taquine de la part de la mystérieuse femme qu'il prenait pour son ennemie. Son sourire malicieux resta accroché à ses lèvres alors qu'il observait Haruki avec une pointe d'amusement. Il appréciait le jeu de mots et le fait qu'elle ne semblait pas intimidée par sa provocation. Sa capacité à garder son sang-froid et son sens de l'humour étaient impressionnants, et Deidara savait qu'il devait rester sur ses gardes en sa présence. Il se tourna brièvement vers Sasori, qui observait la scène sans dire un mot. Il pouvait sentir que son partenaire était sur le qui-vive, méfiant de la situation.
Deidara était conscient que Haruki tentait de semer le doute dans leur esprit en se montrant coopérative et inoffensive, malgré leurs précédents affrontements. Il décida de répondre à sa réaction à son art explosif. Après tout, il était fier de son art, et il n'était pas contre un peu de reconnaissance, même de la part d'une ennemie présumée. Le blondinet avait créé un papillon d'argile et l'avait fait exploser en une démonstration de son art explosif. Les pétales de fleur d'argile tourbillonnèrent dans les airs, créant un spectacle éphémère et coloré. Haruki sembla émerveillée, bien que son sourire fût clairement feint, mais ce fut un sourire qu’il ne vit guère. Deidara ressentit une pointe de satisfaction à sa réaction, même s'il savait que c'était une comédie. Il avait un profond respect pour son art, et il était agréable de le voir apprécié, même par une ennemie présumée.
« Merci, merci, » répondit-il avec un sourire malicieux. « Je suis ravi que tu apprécies mon art. »
Deidara avait réagi avec une pointe de provocation, jouant avec l'idée que Haruki avait un rôle à jouer dans cette situation complexe. Il gardait un œil sur Sasori, sachant que son partenaire n'était pas aussi facilement convaincu, et il voulait maintenir une certaine pression sur Haruki pour révéler davantage d'informations. Cependant, les choses se compliquèrent lorsque les shinobis de Suna, alertés par l'explosion, se rapprochèrent. Haruki s'empara de la situation en continuant son jeu excentrique et déroutant. Elle inventa des noms pour Deidara et Sasori, créant une situation plus étrange encore. Deidara savait que ses agissements servaient à détourner l'attention des shinobis et à les maintenir perplexes. Elle se montrait experte dans la création de confusion, mais Deidara se méfiait de cette apparente légèreté. L’artificier, observa les shinobis de Suna qui semblaient incertains quant à la manière de réagir face à cette scène inhabituelle. La plupart semblaient perplexes, ne sachant pas comment prendre cette situation étrange. Leur hésitation était compréhensible, étant donné le comportement excentrique d'Haruki.
Le moment se compliqua lorsque l'un des shinobis de Suna, visiblement préoccupé par le comportement de Haruki, se tourna vers Deidara et Sasori, les avertissant de ne pas rester trop longtemps en sa compagnie, craignant que sa "folie" soit contagieuse. Deidara retint un rire, trouvant la situation de plus en plus absurde. Il ne pouvait qu'admirer l'habileté de Haruki à semer la confusion. Cependant, la situation prit une tournure inattendue lorsque l'un des shinobis de Suna s'approcha de Deidara avec des intentions évidentes de drague. Il saisit une mèche de cheveux de Deidara de manière presque taquine et commença à faire des compliments maladroits.
Deidara n'était pas certain de savoir comment réagir à cette approche de drague. C'était clairement une tentative de distraction, mais il ne voulait pas non plus aggraver la situation. Tout en gardant son rôle, il répondit avec une pointe d'ironie. « Eh bien, c'est très flatteur, » dit-il, essayant de garder un ton doux et innocent. « Mais mon cœur appartient déjà à quelqu'un d'autre, et il est bien trop précieux pour être brisé. »
Son regard se posa sur Sasori, qui observait la scène avec un air impassible. Il était évident que Deidara essayait de jouer la carte de la monogamie pour se défendre contre les avances du shinobi de Suna. Pendant ce temps, il jeta un bref regard à Haruki, qui semblait se délecter de la situation, cachant son sourire derrière son éventail. Heureusement, qu’il ne s’en rendit pas compte et que Haruki le dissimulait très bien. Sasori, de son côté, restait calme et ne réagissait pas aux avances du shinobi. Son regard froid et imperturbable laissait transparaître son désintérêt total pour cette tentative de distraction. Il était clairement impatient de quitter cet endroit.
Finalement, Harumi intervint pour mettre fin à la situation. Elle s'adressa aux shinobis de Suna d'une manière qui impliquait une forme d'autorité, mentionnant son grand-père et suggérant qu'ils avaient des devoirs de garde à accomplir. Deidara retint un sourire en observant la réaction des shinobis qui semblaient réagir favorablement à la mention du grand-père d'Haruki. Deidara comprit le message silencieux d'Haruki. Les shinobis de Suna, probablement désorientés par l'étrangeté de la situation et se sentant coupables de négligence, se dispersèrent finalement. Deidara retint un soupir de soulagement. Haruki les avait tirés d'affaire avec son ingéniosité.
« Tu es vraiment douée pour sortir de situations délicates, hmm, » commenta Deidara, admiratif malgré lui. « Je suppose que c'est grâce à ton habileté à manipuler les mots. C'était impressionnant. »
Sans attendre de réponse, Haruki se mit en mouvement, suivie de près par Sasori. Deidara leur emboîta le pas, essayant de rester concentré malgré le soulagement d'avoir échappé à cette situation tendue. Les deux membres de l’Akatsuki, s'étaient retirés dans l'antre paisible de la résidence de Haruki, une retraite qui semblait étrangement calme après l'agitation des rues de Suna. Deidara avait du mal à se détendre complètement, restant vigilant même dans cet environnement inconnu et vide, mais c'était un répit bienvenu après leur rencontre tendue avec les shinobis de Suna.
Haruki, dans sa sagesse, avait pris l'initiative d'enlever les draps des meubles, révélant la beauté simple de sa demeure. Malgré la situation tendue, Deidara ne put s'empêcher d'apprécier l'atmosphère apaisante qui régnait ici. Il observa les détails de la pièce, admirant le mélange harmonieux de l'art et de la simplicité qui caractérisait la maison de Haruki.
Haruki se mit à préparer du thé, offrant à ses invités un moment de détente bien mérité. Alors qu'il attendait, Deidara réfléchit à la situation. Les événements récents étaient comme un puzzle complexe, chaque pièce s'emboîtant de manière mystérieuse. Les questions tourbillonnaient dans sa tête, et il essayait de trouver des réponses logiques à tout cela. Haruki mentionna l'Edo Tensei, une technique de résurrection puissante utilisée par les ninjas réanimés. Deidara se souvint de cette technique, de l'époque où il faisait partie de l'Akatsuki. L'idée de revenir à la vie de cette manière le troublait. C'était un rappel brutal de son statut en tant que marionnette de l'Akatsuki, mais plus que ça…
« C’était donc bien toi espèce de sale garce !! Est-ce que tu sais l’enfer que j’ai survécu par ta faute !!? Et n'essaies pas de nous empoisonner avec ton thé ! »
Dara chan était le surnom, qu’il avait utilisé lors de son infiltration à Suna. Elle était la seule à le savoir. Il s’était relevé et il tremblait. Mais, il savait qu’il devait se calmer et puis..
« Impressionnant ? Tu penses que cela l’est ? D’un point de vue extérieur sûrement, mais.. Tsk.. Je me tais.. Mais, si tu étais vivante, pourquoi n’as tu rien fait ? »
Il était préférable qu'il n'aggrave pas plus la situation, sinon Sasori pourrait très bien l'empoisonner pour qu'il se taise ou se calme. Il décida de croiser les bras, méfiant et d'attendre, laissant la conversation entre les deux cousins. Un Sasori était suffisant, maintenant, il avait un Sasori Junior.
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 27.10.23 14:46
Harumi. Une fille dont il fallait se méfier. Sa colère envers Deidara était peut-être plus grande que sa méfiance envers elle, mais celle-ci ne faisait que grandir. La voilà faire des compliments à l'artificier, jouer les admiratrices de son art dans le but de l'amadouer. Il est trop sensible sur ce sujet, trop naïf, il a un besoin de reconnaissance et c'est un de ses points faibles.
Le pire et qu'il ne saurait pas dire si cette appréciation pour l'explosion était factice ou réelle. Elle était vraiment dure à cerner, même pour lui. Elle est comme eux, il est très possible qu'elle puisse apprécier l'Art à sa juste valeur.
Malheureusement, ils n'eurent pas l'occasion de discuter tranquillement que des shinobi de Suna les encerclaient. Merde ! Ils se sont à peine réveillés ? Comment ? Le bruit de la détonation aurait touché à un traumatisme ? Cette information était extrêmement intéressante, mais il n'avait pas le temps de la développer, il fallait faire quelque chose. Prend une décision, maintenant.
C'est pour cela qu'il commençait à lever sa main, il allait tous les tuer. En prendre le contrôle et les faire se trancher la gorge avec leurs kunaï. Il était prêt à tout pour conserver son identité et sa couverture, qui à envoyer quelques personnes dans le rêve. Aucuns témoins. Mais contre toute attente... Harumi venait de les aider en leur affublant deux doux surnoms, Kovu et Kiara. Ça n'allait pas passer, les shinobi du village connaîtraient forcément tous les noms des genins et ce n'est pas deux noms courants... Elle faisait ça pour sauver sa peau ? Elle avait compris ? L'attitude des ninjas à son égard était... surprenante. Elle avait tout de même réussi à semer le trouble dans leurs esprits. Comme s'ils n'avaient pas confiance en elle qui est pourtant des leurs.
Lui-même était décontenancé par son comportement. Il abaissa sa main et les regarda la scène d'un air suspicieux. On la traitait comme une folle, on leur disait même de ne pas traîner avec. Il comprenait pour quoi, en un sens, c'est cette excentricité qui les avait sauvés. Et sauvé elle. Il se demande ce que Grand-Mère Chiyo pouvait penser de Harumi. Les artistes ont toujours été des êtres incompris. Lorsqu'il était encore à Suna, il imposait l'admiration et le respect pour ses services rendus au village et sa renommée acquise si jeune, mais également la crainte. Son regard dénué d'émotions et si particulier en avait mis plus d'un mal à l'aise, y compris sa grand-mère. Dans ce cas-ci, Harumi était une marginalisée et n'avait pas l'air d'inspirer le respect de ses compères. C'est pourtant elle qui a mis à mal Deidara la dernière fois. C'était une méthode de camouflage tout à fait valable. Se faire passer pour plus faible qu'on ne l'est, n'est-ce-pas ?
Néanmoins, il restait sur ses gardes. C’était peut-être une manœuvre pour les distraire ou les rassurer... Il ne savait plus vraiment qui regarder. Il voulait continuer de surveiller cette fille, mais son regard fut inexorablement attiré par la scène qui se passait à côté de lui. Un jonin s'était approché d'eux et... Qu'est-ce-que... il... il le drague ? Il est vrai qu'il fait une fille convaincante, mais, tout de même... c'est une tactique ?! Il le voyait passer sa main dans les cheveux du blond. S'il savait à qui il était en train de faire ça... mais cette situation cocasse ne l'amusa pas. Non. Il n'avait pas envie de se moquer comme il l'avait fait tout à l'heure, il commençait réellement à perdre patience. Surtout quand cet homme insinua qu'il était un petit genin fragile. Au moins, ça voulait dire que son déguisement était bon, mais il ne savait pas ce qui l'énervait le plus entre ça et...
Heureusement, il n'eut pas besoin d'intervenir, Deidara avait maintenu les apparences pour le repousser avec courtoisie. Il lui adressa un regard blasé suite à sa justification. Son cœur est trop précieux pour être brisé, bah voyons. C'était une allusion à son reliquaire ou ?
Ça ne réglait toujours pas le problème de leur présence. Il avait déjà plusieurs plans en tête, mais Harumi lui coupa de nouveau l'herbe sous le pied en prenant les devant. Elle leur demanda de partir tout en confirmant qu'elle était bien la petite fille de Ebizo. Et donc, sa cousine. Leur différence d'âge était grande, mais, les mariages arrangés, les magouilles... pas étonnant dans le monde ninja.
Quand même... ils n'allaient pas les laisser partir sans laisser un ninja pour les surveiller ? Juste 1 ? Ils ne sont pas si stupides que ça, si ?... Aïe, Suna est tombé bien bas et il y a des jonin parmi eux. Il est bien d'accord avec Harumi pour le coup. Mais alors qu'il la suivait, il veilla qu'en partant, un certain jonin se prennent les pieds dans des fils invisibles et trébuche. Une subtile vengeance de sa part pour l'avoir trouvé fragile.
...
Ils étaient arrivés. Arrivé dans la demeure de Harumi. Elle avait beaucoup changé depuis son premier passage, il n'y avait presque plus rien. Ni oiseaux, ni œuvres, ni peintures, tout cela en faisait un endroit bien morose. Cela leur enlevait un moyen de pression, mais trahissait sa réelle nature d'artiste : Protéger ce qui lui est cher. Et c'est sans doute pour cela qu'elle l'y est a conduit avec si peu de résistance.
Il n'arrivait toujours pas à déceler ses intentions et c'était frustrant. S'enfermer dans sa maison avec eux, c'était signer son arrêt de mort. Était-ce pour protéger ces ninjas ? Il redescendrait tout les tuer ou empoisonnerait le puits. Pourtant... son allégeance à Suna restait floue. Pourquoi ne pas les avoir prévenus ce jour-là ?
Il secoua négativement la tête concernant le thé. Hors de question qu'il en boive une goutte, de même pour Deidara. Il ne pense pas qu'elle l'empoisonnerait, ce serait trop gros et elle a démontré qu'elle était intelligente, mais il ne fallait prendre aucun risque.
Ça lui faisait bizarre de se faire appeler Sasori-nii, il n'était pas son frère, mais son cousin. Et ça sonne comme s'ils étaient proches... il n'aime pas ça. En plus, en apparence, il fait plus jeune qu'elle, il a la tête d'un gamin de 16 ans.
Deidara commençait à s'échauffer, il ne le retiendrait pas cette fois, mais il aimerait juste que l'exécution reste discrète. On les a vus traîner ensemble donc... mais il ne faut pas la tuer de suite. Ils ont bien des points à régler. Sa loyauté en premier lieu. Sa question était légitime.
Si elle avait réellement trahi son village ce jour-là, c'est qu'elle est une vraie artiste et pas une contrefaçon comme Ino. Puisqu'elle est de sa famille, elle en a l'étoffe. Faire passer sa personne et son Art avant tout le reste et être sans attaches.
Avant qu'elle ne parle, il préféra ajouter également ses questions.
Tu as déjà choisi nos noms. Kovu et Kiara. Oui, il préfère rester avec ceux-là. Sait-on jamais si une oreille indiscrète écoute leur conversation. Réponds à sa question. Tu nous as peut-être aidés plus tôt, mais cela ne signifie rien. Prouve que tu es utile ou... tu es morte. Ah... Sasori et la reconnaissance. Il ne fait pas de quartier pour sa cousine visiblement.
Il plissa les yeux, essayant de déterrer dans sa mémoire des souvenirs datant d'avant son départ. Il a déjà vu son grand-frère. Il lui semble qu'ils ont in Kekkei Genkai... lequel ? Ce n'est pas des choses qui l'ont particulièrement intéressé à l'époque et Suna garde énormément d'informations secrètes. Même s'il est de sa famille et qu'il a eu accès à certaines choses... il n'est pas quelqu'un de parfait et, parfois, le fait d'être plongé trop dans son art peu lui desservir. Il peut en revanche bluffer.
Tu es donc une ninja. Tu m'as menti la dernière fois. Au prochain mensonge... tu sais ce qui t'attend. Je te pose donc cette question. Pourquoi te garder en vie, maintenant que tu en sais autant ? Liste nous tes capacités. Grand-Oncle Ebizo ne t'aurait jamais laissé dans formation. Je suppose que Grand-Mère Chiyo t'a formé aux poisons... tu es très habile de ce que j'ai pu voir, sans mon intervention, Deidara serait mort. Et ton kekkei genkai.

Sasori vous manipule en #D75F68
Le pire et qu'il ne saurait pas dire si cette appréciation pour l'explosion était factice ou réelle. Elle était vraiment dure à cerner, même pour lui. Elle est comme eux, il est très possible qu'elle puisse apprécier l'Art à sa juste valeur.
Malheureusement, ils n'eurent pas l'occasion de discuter tranquillement que des shinobi de Suna les encerclaient. Merde ! Ils se sont à peine réveillés ? Comment ? Le bruit de la détonation aurait touché à un traumatisme ? Cette information était extrêmement intéressante, mais il n'avait pas le temps de la développer, il fallait faire quelque chose. Prend une décision, maintenant.
C'est pour cela qu'il commençait à lever sa main, il allait tous les tuer. En prendre le contrôle et les faire se trancher la gorge avec leurs kunaï. Il était prêt à tout pour conserver son identité et sa couverture, qui à envoyer quelques personnes dans le rêve. Aucuns témoins. Mais contre toute attente... Harumi venait de les aider en leur affublant deux doux surnoms, Kovu et Kiara. Ça n'allait pas passer, les shinobi du village connaîtraient forcément tous les noms des genins et ce n'est pas deux noms courants... Elle faisait ça pour sauver sa peau ? Elle avait compris ? L'attitude des ninjas à son égard était... surprenante. Elle avait tout de même réussi à semer le trouble dans leurs esprits. Comme s'ils n'avaient pas confiance en elle qui est pourtant des leurs.
Lui-même était décontenancé par son comportement. Il abaissa sa main et les regarda la scène d'un air suspicieux. On la traitait comme une folle, on leur disait même de ne pas traîner avec. Il comprenait pour quoi, en un sens, c'est cette excentricité qui les avait sauvés. Et sauvé elle. Il se demande ce que Grand-Mère Chiyo pouvait penser de Harumi. Les artistes ont toujours été des êtres incompris. Lorsqu'il était encore à Suna, il imposait l'admiration et le respect pour ses services rendus au village et sa renommée acquise si jeune, mais également la crainte. Son regard dénué d'émotions et si particulier en avait mis plus d'un mal à l'aise, y compris sa grand-mère. Dans ce cas-ci, Harumi était une marginalisée et n'avait pas l'air d'inspirer le respect de ses compères. C'est pourtant elle qui a mis à mal Deidara la dernière fois. C'était une méthode de camouflage tout à fait valable. Se faire passer pour plus faible qu'on ne l'est, n'est-ce-pas ?
Néanmoins, il restait sur ses gardes. C’était peut-être une manœuvre pour les distraire ou les rassurer... Il ne savait plus vraiment qui regarder. Il voulait continuer de surveiller cette fille, mais son regard fut inexorablement attiré par la scène qui se passait à côté de lui. Un jonin s'était approché d'eux et... Qu'est-ce-que... il... il le drague ? Il est vrai qu'il fait une fille convaincante, mais, tout de même... c'est une tactique ?! Il le voyait passer sa main dans les cheveux du blond. S'il savait à qui il était en train de faire ça... mais cette situation cocasse ne l'amusa pas. Non. Il n'avait pas envie de se moquer comme il l'avait fait tout à l'heure, il commençait réellement à perdre patience. Surtout quand cet homme insinua qu'il était un petit genin fragile. Au moins, ça voulait dire que son déguisement était bon, mais il ne savait pas ce qui l'énervait le plus entre ça et...
Heureusement, il n'eut pas besoin d'intervenir, Deidara avait maintenu les apparences pour le repousser avec courtoisie. Il lui adressa un regard blasé suite à sa justification. Son cœur est trop précieux pour être brisé, bah voyons. C'était une allusion à son reliquaire ou ?
Ça ne réglait toujours pas le problème de leur présence. Il avait déjà plusieurs plans en tête, mais Harumi lui coupa de nouveau l'herbe sous le pied en prenant les devant. Elle leur demanda de partir tout en confirmant qu'elle était bien la petite fille de Ebizo. Et donc, sa cousine. Leur différence d'âge était grande, mais, les mariages arrangés, les magouilles... pas étonnant dans le monde ninja.
Quand même... ils n'allaient pas les laisser partir sans laisser un ninja pour les surveiller ? Juste 1 ? Ils ne sont pas si stupides que ça, si ?... Aïe, Suna est tombé bien bas et il y a des jonin parmi eux. Il est bien d'accord avec Harumi pour le coup. Mais alors qu'il la suivait, il veilla qu'en partant, un certain jonin se prennent les pieds dans des fils invisibles et trébuche. Une subtile vengeance de sa part pour l'avoir trouvé fragile.
...
Ils étaient arrivés. Arrivé dans la demeure de Harumi. Elle avait beaucoup changé depuis son premier passage, il n'y avait presque plus rien. Ni oiseaux, ni œuvres, ni peintures, tout cela en faisait un endroit bien morose. Cela leur enlevait un moyen de pression, mais trahissait sa réelle nature d'artiste : Protéger ce qui lui est cher. Et c'est sans doute pour cela qu'elle l'y est a conduit avec si peu de résistance.
Il n'arrivait toujours pas à déceler ses intentions et c'était frustrant. S'enfermer dans sa maison avec eux, c'était signer son arrêt de mort. Était-ce pour protéger ces ninjas ? Il redescendrait tout les tuer ou empoisonnerait le puits. Pourtant... son allégeance à Suna restait floue. Pourquoi ne pas les avoir prévenus ce jour-là ?
Il secoua négativement la tête concernant le thé. Hors de question qu'il en boive une goutte, de même pour Deidara. Il ne pense pas qu'elle l'empoisonnerait, ce serait trop gros et elle a démontré qu'elle était intelligente, mais il ne fallait prendre aucun risque.
Ça lui faisait bizarre de se faire appeler Sasori-nii, il n'était pas son frère, mais son cousin. Et ça sonne comme s'ils étaient proches... il n'aime pas ça. En plus, en apparence, il fait plus jeune qu'elle, il a la tête d'un gamin de 16 ans.
Deidara commençait à s'échauffer, il ne le retiendrait pas cette fois, mais il aimerait juste que l'exécution reste discrète. On les a vus traîner ensemble donc... mais il ne faut pas la tuer de suite. Ils ont bien des points à régler. Sa loyauté en premier lieu. Sa question était légitime.
Si elle avait réellement trahi son village ce jour-là, c'est qu'elle est une vraie artiste et pas une contrefaçon comme Ino. Puisqu'elle est de sa famille, elle en a l'étoffe. Faire passer sa personne et son Art avant tout le reste et être sans attaches.
Avant qu'elle ne parle, il préféra ajouter également ses questions.
Tu as déjà choisi nos noms. Kovu et Kiara. Oui, il préfère rester avec ceux-là. Sait-on jamais si une oreille indiscrète écoute leur conversation. Réponds à sa question. Tu nous as peut-être aidés plus tôt, mais cela ne signifie rien. Prouve que tu es utile ou... tu es morte. Ah... Sasori et la reconnaissance. Il ne fait pas de quartier pour sa cousine visiblement.
Il plissa les yeux, essayant de déterrer dans sa mémoire des souvenirs datant d'avant son départ. Il a déjà vu son grand-frère. Il lui semble qu'ils ont in Kekkei Genkai... lequel ? Ce n'est pas des choses qui l'ont particulièrement intéressé à l'époque et Suna garde énormément d'informations secrètes. Même s'il est de sa famille et qu'il a eu accès à certaines choses... il n'est pas quelqu'un de parfait et, parfois, le fait d'être plongé trop dans son art peu lui desservir. Il peut en revanche bluffer.
Tu es donc une ninja. Tu m'as menti la dernière fois. Au prochain mensonge... tu sais ce qui t'attend. Je te pose donc cette question. Pourquoi te garder en vie, maintenant que tu en sais autant ? Liste nous tes capacités. Grand-Oncle Ebizo ne t'aurait jamais laissé dans formation. Je suppose que Grand-Mère Chiyo t'a formé aux poisons... tu es très habile de ce que j'ai pu voir, sans mon intervention, Deidara serait mort. Et ton kekkei genkai.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 27.10.23 16:49
Je regardais avec intérêt la réaction de Deidara, qui semblait furieux de me retrouver en vie. Les émotions tourbillonnaient dans la pièce, et je pouvais sentir la tension dans l'air. Deidara me reprocha avec véhémence les épreuves qu'il avait dû traverser, attribuant une grande partie de sa souffrance à notre précédent affrontement. Cependant, je ne perdis pas mon calme, conscient que la situation était déjà suffisamment délicate. C'était surprenant de voir à quel point une simple révélation pouvait déclencher une tempête d'émotions. Laissant l’artificier s'exprimer, je me contentai de le fixer calmement, mes yeux perçants témoignant de mon intelligence et de ma perspicacité.
Pendant ce temps, Sasori observa la scène sans dire un mot, conservant son attitude stoïque. Il était clair que ma présence avait ouvert un chapitre inattendu dans leur histoire. La colère de Deidara était palpable, mais il semblait avoir choisi de ne pas aggraver davantage la situation. Un silence pesant remplit la pièce, les trois d'entre nous se dévisageant mutuellement, chacun avec ses propres pensées et préoccupations. J'étais déterminé à maintenir le contrôle de la situation, tout en offrant à mes invités une occasion de détente bien nécessaire. Le thé que je préparais était un moyen subtil de rappeler à tous qu'ils pouvaient temporairement mettre de côté leurs conflits et s'efforcer de comprendre la situation à Suna. Malgré la gravité des événements, il y avait un certain raffinement dans le rituel du thé, une occasion de se détendre et de se recentrer.
J'espérais que ce moment de répit permettrait à Deidara et Sasori de mettre leurs émotions en perspective, et peut-être même d'envisager une coopération temporaire pour résoudre les problèmes qui menaçaient Suna. Alors que le thé se préparait, je gardais un œil sur mes invités, attendant de voir comment ils réagiraient à cette tentative de réconciliation silencieuse. Mais, évidemment, c’était sûrement trop demander. Ils n’étaient pas n’importe qui. Je connaissais l’histoire de mon cousin, étant certain que je pouvais être un de ses points faibles.
Le refus de Deidara et Sasori de boire le thé était compréhensible. Tant pis pour eux, mais moi j’en avais besoin. Je n’allais donc pas me priver pour eux. Je présenta mon service à thé afin de me servir une tasse de manière empreint de délicatesse et de grâce. La méfiance était le maître mot dans une situation aussi tendue, et je ne pouvais pas leur en vouloir de ne pas vouloir prendre le risque, même si j'avais clairement montré que je n'avais pas l'intention de les empoisonner. L'appellation "Sasori-nii" semblait avoir dérangé Sasori. Il avait raison de noter la différence d'âge entre nous, ce qui pouvait rendre l'appellation incongrue. Cependant, cela avait été un choix stratégique de ma part. J'avais préféré opter pour une attitude amicale, voire familière, pour désamorcer la situation tendue. Je savais que mon cousin n'apprécierait peut-être pas cela, mais je ne pouvais pas m'empêcher de sourire légèrement à sa réaction. Les dynamiques familiales étaient toujours un terrain délicat à naviguer. De plus, avec mon grand-père, il était le seul membre qui me restait. Nous ne nous connaissions point, il était partit avant ma naissance, mais mon grand-frère, m’en a parlé.
Quant à Deidara, il exprima clairement sa méfiance envers moi, ce qui était compréhensible compte tenu de notre précédent affrontement. Il évoqua des points importants, notamment ma loyauté envers Suna et mon statut d'artiste. Il était vrai que ma loyauté envers Suna avait été remise en question, et je devais montrer que je pouvais être utile, même si mes intentions étaient complexes. C'était alors que mon cousin, énonça les noms de Kovu et Kiara, des noms que j'avais choisis pour eux plus tôt. Ils semblaient préférer ces noms pour maintenir l'anonymat, et je respectais leur choix. Les réponses à leurs questions étaient essentielles à ce stade. J'avais déjà fait preuve de ma connaissance de l'Edo Tensei, mais cela ne suffisait pas à gagner leur confiance.
Je pris une gorgée de thé, essayant de maintenir une atmosphère légère malgré la tension dans la pièce. Les questions du duo étaient légitimes, et je devais y répondre de manière appropriée, mais pourquoi ne pas ajouter un peu d'humour à la situation pour la détendre ? Je posai ma tasse de thé avec un soupir de satisfaction. La chaleur de la boisson se propagea agréablement dans ma gorge, apportant un bref réconfort dans cette situation tendue. Les regards inquisiteurs de Sasori et Deidara étaient toujours rivés sur moi, attendant une réponse à leurs questions brûlantes. Sasori avait raison de soulever le point délicat de l'attaque sur le Kazekage il y a un an. Pourquoi n'avais-je pas sonné l'alarme alors ? J'aurais pu peut-être prévenir cette tragédie.
« Eh bien, Kovu-san, il y a un an, j'avais une flemme monumentale. C'est difficile de bouger un petit doigt quand on est en pleine crise de "je-ne-veux-rien-faire-itis". Et puis, les blessures étaient des deux côtés.. Moi aussi, fallait bien que je récupère si un imbécile blond, n’avait pas décidé de m’enterrer vivante, tout simplement parce que j’ai refusé d’acheter un de ces colliers explosifs. »
J'arborai un sourire espiègle et tourner la tête sur le côté pour éviter le regard explosif du blond parce que je l’avais insulté, laissant entendre que ma flemme avait été la principale raison de ne pas sonner l'alarme. D’un autre côté, je ne mentais pas. J’avais été blessé. J’avais pris mon antidote, alors je suis certain que ma récupération a été plus agréable que celui-ci.
« Vous savez, il y a des jours où l'on se sent d'humeur à sauver le monde, et d'autres où on préfère simplement se prélasser sous le soleil et laisser les choses suivre leur cours. Ce jour-là, j'ai été frappé par un cas sévère de "flemmite aiguë". Je me disais que ça irait, que Suna se débrouillerait bien toute seule. Après tout, c'est un village de ninjas, non ? Et puis, au final, c’est bien ce qui s’est passé, le Kazekage est revenu sain et sauf grâce à Tatie Chiyo, puis ma présence n’aurait rien changé, j’avais une toile à finir. »
Je pris une nouvelle gorgée de thé, observant les réactions de mes deux compagnons. J'étais conscient que mon explication n'était pas suffisante pour justifier mon inaction à l'époque, mais je préférais utiliser l'humour pour désamorcer la situation. Sasori était moins enclin à plaisanter. Son expression restait sévère, et il fit une déclaration directe. J'avais déjà prouvé que j'étais utile en les sauvant plus tôt, mais il voulait plus que des actes passés. Il voulait une garantie de ma loyauté et de ma coopération, ou bien il me laisserait payer le prix ultime. Je pris une inspiration profonde, comprenant la gravité de sa demande. Je savais que mes actions parlaient plus fort que mes mots, mais je devais leur donner l'assurance qu'ils cherchaient. Je me tournai vers Sasori avec une expression plus sérieuse.
« Kovu-san. »
Dis-je d'un ton égal, mon éventail se déployant légèrement devant moi comme une barrière invisible.
« Je n'ai pas menti la dernière fois, Kovu-nii. Je suis un genin/civil. Vous pouvez demander aux shinobis d’un peu plus tôt et cela aurait dû vous mettre la puce à l’oreille, mais je n’échange avec aucun shinobis, je suis un civil et si vous dîtes mon nom, ils riront de vous. Je suis une folle qui n’aime que la compagnie des oiseaux et de ses peintures. »
Que l’on remette les choses au clair. Je ne suis pas un idiot. Je laissai un moment de silence s'installer, ma voix se faisant plus grave.
« Grand-père Ebizo ne m’a rien enseigné non plus. La seule chose qu’il m’a apprise, c’est de me tenir dans l’ombre. Je suis une bonne à rien. Seule Grande-tante Chiyo-sama a bien voulu m’enseigner l’art des poisons, mais à cause d’une certaine personne, il me fut interdit d’apprendre l’art des marionnettes. »
Est-ce que j’étais suicidaire ? Je n’avais pas peur. La mort ? Serait plus agréable que vivre. Je me fichais royalement de ce qui pouvait arriver ici.
« La maîtrise des poisons est en effet l'une de mes compétences, parmi d'autres. »
Ma main se posa doucement sur la lame de l'éventail, laissant les motifs complexes sous mes doigts alors que je continuais de parler.
« Quant à mon kekkei genkai, il est aussi mystérieux que les ombres elles-mêmes. Je contrôle un élément que peu de personnes comprennent vraiment. J’en suis même le seul survivant désormais. Personne n’est au courant. C’est comme les Senju et le Mokuton qui a disparu. »
Je fis une pause, repensant à sa question précédente.
« Pourquoi me garder en vie, vous demandez-vous ? Parce que tuer quelqu'un comme moi ne ferait que susciter des questions auxquelles vous n'avez pas encore de réponses. »
Mon regard se posa tour à tour sur les deux membres de l'Akatsuki, soulignant l'importance de ce que je disais. Je pris une pause, délibérément provocateur dans mon ton.
« Comme par exemple, qui ai-je rencontré à Kiri et dans un autre village que je n'ai pas cité ? »
Je laissai la question planer, sachant qu'elle susciterait des spéculations.
« De plus, vous me devez la réussite de votre mission contre le Kazekage. »
J'assumais le rôle du rappel constant, soulignant mon utilité.
« Alors, non pas que je tienne à ces habitants, au Kage et aux autres, mais j'ai la flemme de réunir des corps, d'empêcher que ce village se meurt. Mes mains sont trop délicates pour faire la sale besogne. Elles ne sont faites que pour mon art. »
Je fis une légère pause, fixant Sasori avec une lueur espiègle dans les yeux.
« Tu veux me tuer ? Je ne vais pas t'empêcher. À tes risques et périls, ceci dit ~ Chiyo-sama, a dit que ma personnalité lui faisait penser à elle dans sa jeunesse. Tu ne connais pas mes compétences, mais je connais les tiennes et celle de Kiara chan. »
Mon regard se détourna, laissant planer le doute quant à mon réel rapport avec la vieille marionnettiste. Puis, je refermai mon éventail avec grâce, soulignant ma proposition antérieure de coopération.
« Laisse-moi te donner un conseil, Kovu-nii. Dans ce monde, il est souvent plus sage de manœuvrer avec finesse plutôt que de brandir son épée à tout bout de champ. Les réponses que tu cherches ne se trouvent pas nécessairement dans le tranchant de ta lame, mais peut-être dans la subtilité de nos échanges. Je me fiche de ce qui peut arriver à ce monde, ou moi-même, mais je suis curieux et je n’aime pas être le pantin de qui que ce soit ~ Un peu comme vous.. J’imagine que ce n’est qu’une question de temps ou d’envie que vous pouvez être transformés comme ceux qui ont aussi ressuscité comme Mamie Chiyo quand elle s’est battue contre Kankuro-san. »
Je remplis de nouveau ma tasse du thé. Dommage que je n’ai rien pour me mettre sous la dent. Je pourrais, mais ce serait dévoiler mes compétences, ce que je n’ai pas. Faut dire que j’ai aussi lu les rapports sur le combat de mon cousin, car mon grand-père l’avait exigé pour savoir comment sa sœur aînée avait disparu. Quant aux compétences de Deidara san.. Grâce à mon duel avec lui et sa personnalité j’avais une idée approximative. Mais eux, que savaient-ils ? Je suis un as des poisons.. Mais, il existe une variété de poisons, alors qu’importe qu’ils sachent ma maîtrise ?
Pendant ce temps, Sasori observa la scène sans dire un mot, conservant son attitude stoïque. Il était clair que ma présence avait ouvert un chapitre inattendu dans leur histoire. La colère de Deidara était palpable, mais il semblait avoir choisi de ne pas aggraver davantage la situation. Un silence pesant remplit la pièce, les trois d'entre nous se dévisageant mutuellement, chacun avec ses propres pensées et préoccupations. J'étais déterminé à maintenir le contrôle de la situation, tout en offrant à mes invités une occasion de détente bien nécessaire. Le thé que je préparais était un moyen subtil de rappeler à tous qu'ils pouvaient temporairement mettre de côté leurs conflits et s'efforcer de comprendre la situation à Suna. Malgré la gravité des événements, il y avait un certain raffinement dans le rituel du thé, une occasion de se détendre et de se recentrer.
J'espérais que ce moment de répit permettrait à Deidara et Sasori de mettre leurs émotions en perspective, et peut-être même d'envisager une coopération temporaire pour résoudre les problèmes qui menaçaient Suna. Alors que le thé se préparait, je gardais un œil sur mes invités, attendant de voir comment ils réagiraient à cette tentative de réconciliation silencieuse. Mais, évidemment, c’était sûrement trop demander. Ils n’étaient pas n’importe qui. Je connaissais l’histoire de mon cousin, étant certain que je pouvais être un de ses points faibles.
Le refus de Deidara et Sasori de boire le thé était compréhensible. Tant pis pour eux, mais moi j’en avais besoin. Je n’allais donc pas me priver pour eux. Je présenta mon service à thé afin de me servir une tasse de manière empreint de délicatesse et de grâce. La méfiance était le maître mot dans une situation aussi tendue, et je ne pouvais pas leur en vouloir de ne pas vouloir prendre le risque, même si j'avais clairement montré que je n'avais pas l'intention de les empoisonner. L'appellation "Sasori-nii" semblait avoir dérangé Sasori. Il avait raison de noter la différence d'âge entre nous, ce qui pouvait rendre l'appellation incongrue. Cependant, cela avait été un choix stratégique de ma part. J'avais préféré opter pour une attitude amicale, voire familière, pour désamorcer la situation tendue. Je savais que mon cousin n'apprécierait peut-être pas cela, mais je ne pouvais pas m'empêcher de sourire légèrement à sa réaction. Les dynamiques familiales étaient toujours un terrain délicat à naviguer. De plus, avec mon grand-père, il était le seul membre qui me restait. Nous ne nous connaissions point, il était partit avant ma naissance, mais mon grand-frère, m’en a parlé.
Quant à Deidara, il exprima clairement sa méfiance envers moi, ce qui était compréhensible compte tenu de notre précédent affrontement. Il évoqua des points importants, notamment ma loyauté envers Suna et mon statut d'artiste. Il était vrai que ma loyauté envers Suna avait été remise en question, et je devais montrer que je pouvais être utile, même si mes intentions étaient complexes. C'était alors que mon cousin, énonça les noms de Kovu et Kiara, des noms que j'avais choisis pour eux plus tôt. Ils semblaient préférer ces noms pour maintenir l'anonymat, et je respectais leur choix. Les réponses à leurs questions étaient essentielles à ce stade. J'avais déjà fait preuve de ma connaissance de l'Edo Tensei, mais cela ne suffisait pas à gagner leur confiance.
Je pris une gorgée de thé, essayant de maintenir une atmosphère légère malgré la tension dans la pièce. Les questions du duo étaient légitimes, et je devais y répondre de manière appropriée, mais pourquoi ne pas ajouter un peu d'humour à la situation pour la détendre ? Je posai ma tasse de thé avec un soupir de satisfaction. La chaleur de la boisson se propagea agréablement dans ma gorge, apportant un bref réconfort dans cette situation tendue. Les regards inquisiteurs de Sasori et Deidara étaient toujours rivés sur moi, attendant une réponse à leurs questions brûlantes. Sasori avait raison de soulever le point délicat de l'attaque sur le Kazekage il y a un an. Pourquoi n'avais-je pas sonné l'alarme alors ? J'aurais pu peut-être prévenir cette tragédie.
« Eh bien, Kovu-san, il y a un an, j'avais une flemme monumentale. C'est difficile de bouger un petit doigt quand on est en pleine crise de "je-ne-veux-rien-faire-itis". Et puis, les blessures étaient des deux côtés.. Moi aussi, fallait bien que je récupère si un imbécile blond, n’avait pas décidé de m’enterrer vivante, tout simplement parce que j’ai refusé d’acheter un de ces colliers explosifs. »
J'arborai un sourire espiègle et tourner la tête sur le côté pour éviter le regard explosif du blond parce que je l’avais insulté, laissant entendre que ma flemme avait été la principale raison de ne pas sonner l'alarme. D’un autre côté, je ne mentais pas. J’avais été blessé. J’avais pris mon antidote, alors je suis certain que ma récupération a été plus agréable que celui-ci.
« Vous savez, il y a des jours où l'on se sent d'humeur à sauver le monde, et d'autres où on préfère simplement se prélasser sous le soleil et laisser les choses suivre leur cours. Ce jour-là, j'ai été frappé par un cas sévère de "flemmite aiguë". Je me disais que ça irait, que Suna se débrouillerait bien toute seule. Après tout, c'est un village de ninjas, non ? Et puis, au final, c’est bien ce qui s’est passé, le Kazekage est revenu sain et sauf grâce à Tatie Chiyo, puis ma présence n’aurait rien changé, j’avais une toile à finir. »
Je pris une nouvelle gorgée de thé, observant les réactions de mes deux compagnons. J'étais conscient que mon explication n'était pas suffisante pour justifier mon inaction à l'époque, mais je préférais utiliser l'humour pour désamorcer la situation. Sasori était moins enclin à plaisanter. Son expression restait sévère, et il fit une déclaration directe. J'avais déjà prouvé que j'étais utile en les sauvant plus tôt, mais il voulait plus que des actes passés. Il voulait une garantie de ma loyauté et de ma coopération, ou bien il me laisserait payer le prix ultime. Je pris une inspiration profonde, comprenant la gravité de sa demande. Je savais que mes actions parlaient plus fort que mes mots, mais je devais leur donner l'assurance qu'ils cherchaient. Je me tournai vers Sasori avec une expression plus sérieuse.
« Kovu-san. »
Dis-je d'un ton égal, mon éventail se déployant légèrement devant moi comme une barrière invisible.
« Je n'ai pas menti la dernière fois, Kovu-nii. Je suis un genin/civil. Vous pouvez demander aux shinobis d’un peu plus tôt et cela aurait dû vous mettre la puce à l’oreille, mais je n’échange avec aucun shinobis, je suis un civil et si vous dîtes mon nom, ils riront de vous. Je suis une folle qui n’aime que la compagnie des oiseaux et de ses peintures. »
Que l’on remette les choses au clair. Je ne suis pas un idiot. Je laissai un moment de silence s'installer, ma voix se faisant plus grave.
« Grand-père Ebizo ne m’a rien enseigné non plus. La seule chose qu’il m’a apprise, c’est de me tenir dans l’ombre. Je suis une bonne à rien. Seule Grande-tante Chiyo-sama a bien voulu m’enseigner l’art des poisons, mais à cause d’une certaine personne, il me fut interdit d’apprendre l’art des marionnettes. »
Est-ce que j’étais suicidaire ? Je n’avais pas peur. La mort ? Serait plus agréable que vivre. Je me fichais royalement de ce qui pouvait arriver ici.
« La maîtrise des poisons est en effet l'une de mes compétences, parmi d'autres. »
Ma main se posa doucement sur la lame de l'éventail, laissant les motifs complexes sous mes doigts alors que je continuais de parler.
« Quant à mon kekkei genkai, il est aussi mystérieux que les ombres elles-mêmes. Je contrôle un élément que peu de personnes comprennent vraiment. J’en suis même le seul survivant désormais. Personne n’est au courant. C’est comme les Senju et le Mokuton qui a disparu. »
Je fis une pause, repensant à sa question précédente.
« Pourquoi me garder en vie, vous demandez-vous ? Parce que tuer quelqu'un comme moi ne ferait que susciter des questions auxquelles vous n'avez pas encore de réponses. »
Mon regard se posa tour à tour sur les deux membres de l'Akatsuki, soulignant l'importance de ce que je disais. Je pris une pause, délibérément provocateur dans mon ton.
« Comme par exemple, qui ai-je rencontré à Kiri et dans un autre village que je n'ai pas cité ? »
Je laissai la question planer, sachant qu'elle susciterait des spéculations.
« De plus, vous me devez la réussite de votre mission contre le Kazekage. »
J'assumais le rôle du rappel constant, soulignant mon utilité.
« Alors, non pas que je tienne à ces habitants, au Kage et aux autres, mais j'ai la flemme de réunir des corps, d'empêcher que ce village se meurt. Mes mains sont trop délicates pour faire la sale besogne. Elles ne sont faites que pour mon art. »
Je fis une légère pause, fixant Sasori avec une lueur espiègle dans les yeux.
« Tu veux me tuer ? Je ne vais pas t'empêcher. À tes risques et périls, ceci dit ~ Chiyo-sama, a dit que ma personnalité lui faisait penser à elle dans sa jeunesse. Tu ne connais pas mes compétences, mais je connais les tiennes et celle de Kiara chan. »
Mon regard se détourna, laissant planer le doute quant à mon réel rapport avec la vieille marionnettiste. Puis, je refermai mon éventail avec grâce, soulignant ma proposition antérieure de coopération.
« Laisse-moi te donner un conseil, Kovu-nii. Dans ce monde, il est souvent plus sage de manœuvrer avec finesse plutôt que de brandir son épée à tout bout de champ. Les réponses que tu cherches ne se trouvent pas nécessairement dans le tranchant de ta lame, mais peut-être dans la subtilité de nos échanges. Je me fiche de ce qui peut arriver à ce monde, ou moi-même, mais je suis curieux et je n’aime pas être le pantin de qui que ce soit ~ Un peu comme vous.. J’imagine que ce n’est qu’une question de temps ou d’envie que vous pouvez être transformés comme ceux qui ont aussi ressuscité comme Mamie Chiyo quand elle s’est battue contre Kankuro-san. »
Je remplis de nouveau ma tasse du thé. Dommage que je n’ai rien pour me mettre sous la dent. Je pourrais, mais ce serait dévoiler mes compétences, ce que je n’ai pas. Faut dire que j’ai aussi lu les rapports sur le combat de mon cousin, car mon grand-père l’avait exigé pour savoir comment sa sœur aînée avait disparu. Quant aux compétences de Deidara san.. Grâce à mon duel avec lui et sa personnalité j’avais une idée approximative. Mais eux, que savaient-ils ? Je suis un as des poisons.. Mais, il existe une variété de poisons, alors qu’importe qu’ils sachent ma maîtrise ?
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 28.10.23 13:19
Deidara était perplexe, voire consterné, par les paroles énigmatiques de Haruki. L'artiste explosif était un homme d'action, habitué à résoudre les problèmes en utilisant ses techniques explosives. Il n'aimait pas les énigmes, les devinettes, ou même les conversations inutiles. Pourtant, il avait appris que Haruki était un individu unique, difficile à cerner, et qu'il devait jouer le jeu s'il voulait obtenir les réponses dont il avait besoin.
Alors que Haruki parlait de flemme comme excuse pour ne pas avoir alerté le village de Suna de l'attaque imminente, Deidara resta sans voix. C'était une excuse qu'il n'avait jamais entendue, et elle ne cadrait pas du tout avec son image de ninja déterminé. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement, et il se sentit partagé entre la perplexité et l'incrédulité. Deidara avait déjà entendu des excuses farfelues, mais celle-ci était au sommet de la liste.
« De la flemme ? » marmonna Deidara pour lui-même, essayant de comprendre la logique derrière cette déclaration. « J'ai entendu des excuses bizarres dans ma vie, mais celle-là... Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer, hmm… Qu’en penses-tu, mon homme.. C’est fou.. Tu ne peux pas le croire si ? »
Il jeta un coup d'œil à Sasori, espérant qu'il puisse lui fournir une explication, mais son partenaire était tout aussi perplexe que lui. C'était une situation inhabituelle, et il semblait que Haruki était déterminé à maintenir le mystère autour de ses actions. Le regard de Deidara retourna à Haruki/Harumi, sa frustration grandissant. Il avait, semble t’il, survécu à une situation dangereuse à Kiri et était retourné à Suna pour découvrir que le village était au bord de la catastrophe. Les vies des habitants de Suna étaient en jeu, et il ne pouvait pas comprendre pourquoi Harumi n'avait pas pris de mesures immédiates pour les protéger s’il vivait toujours dans le village. Sa déclaration sur sa « stupidité » semblait presque insultante, et il sentit son sang bouillonner d'indignation.
« Hé, je ne te permets pas de me traiter d’idiot !! Tu posais trop de questions aussi !! Ne détournes pas le regard Sorcière ! Hé, je te parle ! Aaargh, enfin je te pardonne.. On voit que tu es de notre veine ! »
Si vite pardonné ? Il faut dire, qu’elle semblait réellement privilégier son art plutôt que le village, tout comme eux deux. N’empêche, plusieurs interrogations pouvaient être soulevées. Deux membres de la même famille possédant si peu d’amour pour leur village et famille, c’était à se demander de quelle bois ils étaient faits ceux là.. Son aîné était un artiste, enfoiré, mais celle en face de lui, était à mettre dans la même catégorie.
« C’est dans votre sang d’être des enfoirés ? »
L'idée que l'inaction puisse être due à une flemme monumentale plutôt qu'à une trahison calculée était à la fois surprenante et amusante. Les mots de Haruki rappelaient à Deidara les caractéristiques d'un artiste excentrique, bien que la situation ne permette que peu de place à la fantaisie. Il était difficile de ne pas apprécier le mélange d'humour et de sincérité qui émanait de la réponse de Haruki.
Cependant, lorsque Sasori réaffirma la nécessité de garanties quant à la loyauté de Haruki, l'atmosphère devint plus tendue. Deidara leva un sourcil, sachant que cette conversation revêtait une grande importance pour Sasori. L'artiste rouge était connu pour sa sévérité et son impitoyabilité, et il avait déjà sauvé Deidara d'une situation périlleuse à deux reprises. Il comprenait la préoccupation de Sasori quant à la sécurité de l'Akatsuki et à la loyauté de Haruki. La jeune femme, se tourna vers Sasori, répondant d'un ton sérieux. Il parla de son statut de civil et de sa relation avec les shinobis, tout en insistant sur le fait qu'il n'avait pas menti précédemment. Il se décrivit comme une personne excentrique qui se consacrait à la peinture et à la compagnie des oiseaux. Deidara ne pouvait s'empêcher de sourire face à cette affirmation. La façon dont Haruki mélangeait la vérité et l'absurdité était impressionnante.
« C'est vrai qu'elle est un peu folle, mon homme, hmm, » intervint Deidara en se tournant vers Sasori. « Mais, pour avoir expérimenté un de ses poisons et vu l’effet de l’autre, c’est de l’art. »
Sasori, cependant, garda son expression imperturbable. Il devait trouver des preuves plus tangibles de la loyauté de Haruki. Deidara, pour sa part, se demanda s'il ne pouvait pas faire preuve d'un peu plus d'indulgence envers l'excentricité de son nouvel allié. Après tout, il avait montré sa valeur en les sauvant de leur rencontre précédente, et il avait un point, ils avaient pu réussir la mission avec cet ancien hôte parce qu’il avait gardé le silence. Soudain, une citation lui revint en mémoire, une citation qui semblait appropriée dans cette situation. Il se tourna vers Harumi, parlant d'une voix sérieuse.
« ’On ne peut pas comprendre le passé d'un homme en le jugeant par son apparence ou ses manières.’ C'est une phrase qui a du sens, n'est-ce pas, Harumi-san ? »
Les yeux de Deidara, curieux et acérés, étaient rivés sur leur hotesse, cherchant à percer le mystère de cette personne excentrique. La vérité restait insaisissable, mais Deidara avait l'intuition que Haruki avait plus à offrir que ce que l'on pouvait voir en surface. Pour le moment, il n’avait pas d’autre choix que de laisser Sasori gérer, puisque c’était sa cousine. Lorsque Haruki répliqua à Sasori, il exposa calmement des détails sur son histoire, ses compétences, et ses raisons de rester en vie. Deidara écoutait attentivement, analysant les paroles de leur portentiel nouvel allié avec une attention toute particulière. Un trio d’artiste ne serait pas si mal et puis, peut-être qu’ils pourraient lancer une secte non ?
Haruki poursuivit en parlant de son apprentissage des poisons grâce à Grande-tante Chiyo-sama, mais aussi de son interdiction d'apprendre l'art des marionnettes. Deidara se demanda qui était cette "certaine personne" qui avait empêché Haruki d'apprendre cet art. Une partie de lui était curieuse, mais il savait que ce n'était peut-être pas le bon moment pour poser cette question, surtout que vu l’expression de son acolyte, cela révélait que la ladite cause du non enseignement de leur vis-à-vis, était « lui »… Un éclair passa soudain devant ses yeux.
« Sasori no Danna, il semble que tu aies vraiment marqué les esprits avec cette Oba chan !! N’empêche, je peux la comprendre.. Pas besoin d’avoir un autre artiste copiant mon homme.. Tu as développé d’autres compétences artistiques, c’est une bonne chose. Puis, s’oublier avec des marionnettes qui ne peuvent pas vous répondre, je ne comprends pas le délire.. C’est pire que parler à un mur, mais bon, je respecte malgré tout cet art. »
Cela dit, c’était morbide de rester entouré de bouts de bois représentant des personnes du passé. Certes, un Hidan en marionnettes, ne serait pas de refus. C’était un imbécile, un abruti qui ne comprenait vraiment à rien à l’art en général. kekkei genkai étaient des capacités héréditaires rares et puissantes que possédaient certains shinobis. La révélation que Haruki était le seul survivant de son propre kekkei genkai le laissa perplexe. Il se demandait ce que cette capacité pouvait bien être.
Haruki mit en avant son utilité pour l'Akatsuki, rappelant la réussite de leur mission précédente et la flemme qui l'avait empêché de signaler l'attaque du Kazekage. Deidara ne put s'empêcher de sourire à la mention de cette flemme. Il était rare de rencontrer quelqu'un d'aussi honnête à ce sujet. Il savait qu'il avait un penchant pour le travail acharné, mais il comprenait que chacun avait sa propre façon de faire les choses. La réponse de leur hotesse qui buvait tranquillement son thé était différente de ce à quoi il s'attendait, mais il appréciait l'authenticité.
Cependant, quand Haruki évoqua la question de sa propre mort, Deidara sentit que les choses devenaient plus sérieuses. Il avait vu la fermeté dans les yeux de Sasori, et il savait que l'artiste rouge n'était pas du genre à faire des menaces en l'air. Il avait également mentionné que la personnalité de Haruki rappelait celle de Grande-tante Chiyo dans sa jeunesse, ce qui suscita la curiosité de Deidara, ne comprenant pas de suite la menace sous-jacente derrière. Une menace beaucoup plus subtile que celle du roux.
« Elle était comment cette vieille dame ? Elle semblait gâteuse et.. »
Folle comme Harumi… Pourtant, même s’il avait apprit récemment que c’était un suicide.. A son âge, elle avait quand même tenu tête à son aîné qu’il admirait. Elle était donc une ennemie redoutable. Et pour avoir goûté les poisons de cette sorcière, il ne pouvait pas prendre de risques. Certes, ils étaient désormais à court de chakra. Excepté le marionnettiste qui, semble t’il avait récupéré du chakra. Il comprit donc à cet instant, dans un second éclair de compréhension, qu’elle répondait avec autant de mordant que son cousin. Ils étaient réellement liés tous les deux. Deux esprits tordus.. Il était curieux de rencontrer la mamie gâteuse et cet Ebizô qui semblait être important, mais ce serait pour une autre fois.
Lorsque Haruki conseilla à Sasori de manœuvrer avec finesse plutôt que de brandir son épée à tout bout de champ, Deidara sentit que l'excentricité de Harumi était accompagnée d'une grande sagesse. Il avait l'habitude de s'exprimer par le biais de ses explosions, mais il pouvait voir la valeur d'une approche plus subtile dans certaines situations. Deidara décida de donner son avis sur la situation. Il se tourna vers Sasori d'un air sérieux, montrant qu'il avait sérieusement réfléchi à ce que Haruki avait dit.
« Sasori no Danna, je comprends ta méfiance. Mais elle a un point. Ce monde est complexe, et parfois, la subtilité peut être plus puissante que la force brute. Et si cette sorcière a vraiment aidé à sauver notre mission précédente, cela prouve son utilité. Elle a aussi dit que personne ne connaît son kekkei genkai. Cela pourrait être un atout majeur pour nous, même si, nous ne le connaissons pas. »
Deidara observait Haruki avec une méfiance constante ( surtout après qu’elle leur ait fait savoir qu’elle connaissait leur capacités ), même s'il commençait à comprendre que la « jeune femme » aux éventails avait plus à offrir qu'elle ne le laissait paraître. Les paroles de Haruki résonnaient dans sa tête, en particulier la mention de son sentiment de ne pas vouloir être manipulée, un sentiment que Deidara comprenait très bien. Il avait toujours été un esprit indépendant, refusant d'être un pantin dans les mains de quelqu'un d'autre. Il avait refusé d’intégrer l'Akatsuki pour l'opportunité de créer son art, pas pour devenir un simple pion dans un jeu de pouvoirs. Ses craintes s’étaient réalisées et peut-être par pu compassion, il ne souhaitait pas à cette fille le même sort.
« Ne Sasori, tu as une cousine très intelligente et une véritable artiste comme nous, tu dois être heureux non ? Allez, parles lui, ce n’est pas toi qui disait que nous étions, pressés par le temps ? »
Alors que Haruki parlait de flemme comme excuse pour ne pas avoir alerté le village de Suna de l'attaque imminente, Deidara resta sans voix. C'était une excuse qu'il n'avait jamais entendue, et elle ne cadrait pas du tout avec son image de ninja déterminé. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement, et il se sentit partagé entre la perplexité et l'incrédulité. Deidara avait déjà entendu des excuses farfelues, mais celle-ci était au sommet de la liste.
« De la flemme ? » marmonna Deidara pour lui-même, essayant de comprendre la logique derrière cette déclaration. « J'ai entendu des excuses bizarres dans ma vie, mais celle-là... Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer, hmm… Qu’en penses-tu, mon homme.. C’est fou.. Tu ne peux pas le croire si ? »
Il jeta un coup d'œil à Sasori, espérant qu'il puisse lui fournir une explication, mais son partenaire était tout aussi perplexe que lui. C'était une situation inhabituelle, et il semblait que Haruki était déterminé à maintenir le mystère autour de ses actions. Le regard de Deidara retourna à Haruki/Harumi, sa frustration grandissant. Il avait, semble t’il, survécu à une situation dangereuse à Kiri et était retourné à Suna pour découvrir que le village était au bord de la catastrophe. Les vies des habitants de Suna étaient en jeu, et il ne pouvait pas comprendre pourquoi Harumi n'avait pas pris de mesures immédiates pour les protéger s’il vivait toujours dans le village. Sa déclaration sur sa « stupidité » semblait presque insultante, et il sentit son sang bouillonner d'indignation.
« Hé, je ne te permets pas de me traiter d’idiot !! Tu posais trop de questions aussi !! Ne détournes pas le regard Sorcière ! Hé, je te parle ! Aaargh, enfin je te pardonne.. On voit que tu es de notre veine ! »
Si vite pardonné ? Il faut dire, qu’elle semblait réellement privilégier son art plutôt que le village, tout comme eux deux. N’empêche, plusieurs interrogations pouvaient être soulevées. Deux membres de la même famille possédant si peu d’amour pour leur village et famille, c’était à se demander de quelle bois ils étaient faits ceux là.. Son aîné était un artiste, enfoiré, mais celle en face de lui, était à mettre dans la même catégorie.
« C’est dans votre sang d’être des enfoirés ? »
L'idée que l'inaction puisse être due à une flemme monumentale plutôt qu'à une trahison calculée était à la fois surprenante et amusante. Les mots de Haruki rappelaient à Deidara les caractéristiques d'un artiste excentrique, bien que la situation ne permette que peu de place à la fantaisie. Il était difficile de ne pas apprécier le mélange d'humour et de sincérité qui émanait de la réponse de Haruki.
Cependant, lorsque Sasori réaffirma la nécessité de garanties quant à la loyauté de Haruki, l'atmosphère devint plus tendue. Deidara leva un sourcil, sachant que cette conversation revêtait une grande importance pour Sasori. L'artiste rouge était connu pour sa sévérité et son impitoyabilité, et il avait déjà sauvé Deidara d'une situation périlleuse à deux reprises. Il comprenait la préoccupation de Sasori quant à la sécurité de l'Akatsuki et à la loyauté de Haruki. La jeune femme, se tourna vers Sasori, répondant d'un ton sérieux. Il parla de son statut de civil et de sa relation avec les shinobis, tout en insistant sur le fait qu'il n'avait pas menti précédemment. Il se décrivit comme une personne excentrique qui se consacrait à la peinture et à la compagnie des oiseaux. Deidara ne pouvait s'empêcher de sourire face à cette affirmation. La façon dont Haruki mélangeait la vérité et l'absurdité était impressionnante.
« C'est vrai qu'elle est un peu folle, mon homme, hmm, » intervint Deidara en se tournant vers Sasori. « Mais, pour avoir expérimenté un de ses poisons et vu l’effet de l’autre, c’est de l’art. »
Sasori, cependant, garda son expression imperturbable. Il devait trouver des preuves plus tangibles de la loyauté de Haruki. Deidara, pour sa part, se demanda s'il ne pouvait pas faire preuve d'un peu plus d'indulgence envers l'excentricité de son nouvel allié. Après tout, il avait montré sa valeur en les sauvant de leur rencontre précédente, et il avait un point, ils avaient pu réussir la mission avec cet ancien hôte parce qu’il avait gardé le silence. Soudain, une citation lui revint en mémoire, une citation qui semblait appropriée dans cette situation. Il se tourna vers Harumi, parlant d'une voix sérieuse.
« ’On ne peut pas comprendre le passé d'un homme en le jugeant par son apparence ou ses manières.’ C'est une phrase qui a du sens, n'est-ce pas, Harumi-san ? »
Les yeux de Deidara, curieux et acérés, étaient rivés sur leur hotesse, cherchant à percer le mystère de cette personne excentrique. La vérité restait insaisissable, mais Deidara avait l'intuition que Haruki avait plus à offrir que ce que l'on pouvait voir en surface. Pour le moment, il n’avait pas d’autre choix que de laisser Sasori gérer, puisque c’était sa cousine. Lorsque Haruki répliqua à Sasori, il exposa calmement des détails sur son histoire, ses compétences, et ses raisons de rester en vie. Deidara écoutait attentivement, analysant les paroles de leur portentiel nouvel allié avec une attention toute particulière. Un trio d’artiste ne serait pas si mal et puis, peut-être qu’ils pourraient lancer une secte non ?
Haruki poursuivit en parlant de son apprentissage des poisons grâce à Grande-tante Chiyo-sama, mais aussi de son interdiction d'apprendre l'art des marionnettes. Deidara se demanda qui était cette "certaine personne" qui avait empêché Haruki d'apprendre cet art. Une partie de lui était curieuse, mais il savait que ce n'était peut-être pas le bon moment pour poser cette question, surtout que vu l’expression de son acolyte, cela révélait que la ladite cause du non enseignement de leur vis-à-vis, était « lui »… Un éclair passa soudain devant ses yeux.
« Sasori no Danna, il semble que tu aies vraiment marqué les esprits avec cette Oba chan !! N’empêche, je peux la comprendre.. Pas besoin d’avoir un autre artiste copiant mon homme.. Tu as développé d’autres compétences artistiques, c’est une bonne chose. Puis, s’oublier avec des marionnettes qui ne peuvent pas vous répondre, je ne comprends pas le délire.. C’est pire que parler à un mur, mais bon, je respecte malgré tout cet art. »
Cela dit, c’était morbide de rester entouré de bouts de bois représentant des personnes du passé. Certes, un Hidan en marionnettes, ne serait pas de refus. C’était un imbécile, un abruti qui ne comprenait vraiment à rien à l’art en général. kekkei genkai étaient des capacités héréditaires rares et puissantes que possédaient certains shinobis. La révélation que Haruki était le seul survivant de son propre kekkei genkai le laissa perplexe. Il se demandait ce que cette capacité pouvait bien être.
Haruki mit en avant son utilité pour l'Akatsuki, rappelant la réussite de leur mission précédente et la flemme qui l'avait empêché de signaler l'attaque du Kazekage. Deidara ne put s'empêcher de sourire à la mention de cette flemme. Il était rare de rencontrer quelqu'un d'aussi honnête à ce sujet. Il savait qu'il avait un penchant pour le travail acharné, mais il comprenait que chacun avait sa propre façon de faire les choses. La réponse de leur hotesse qui buvait tranquillement son thé était différente de ce à quoi il s'attendait, mais il appréciait l'authenticité.
Cependant, quand Haruki évoqua la question de sa propre mort, Deidara sentit que les choses devenaient plus sérieuses. Il avait vu la fermeté dans les yeux de Sasori, et il savait que l'artiste rouge n'était pas du genre à faire des menaces en l'air. Il avait également mentionné que la personnalité de Haruki rappelait celle de Grande-tante Chiyo dans sa jeunesse, ce qui suscita la curiosité de Deidara, ne comprenant pas de suite la menace sous-jacente derrière. Une menace beaucoup plus subtile que celle du roux.
« Elle était comment cette vieille dame ? Elle semblait gâteuse et.. »
Folle comme Harumi… Pourtant, même s’il avait apprit récemment que c’était un suicide.. A son âge, elle avait quand même tenu tête à son aîné qu’il admirait. Elle était donc une ennemie redoutable. Et pour avoir goûté les poisons de cette sorcière, il ne pouvait pas prendre de risques. Certes, ils étaient désormais à court de chakra. Excepté le marionnettiste qui, semble t’il avait récupéré du chakra. Il comprit donc à cet instant, dans un second éclair de compréhension, qu’elle répondait avec autant de mordant que son cousin. Ils étaient réellement liés tous les deux. Deux esprits tordus.. Il était curieux de rencontrer la mamie gâteuse et cet Ebizô qui semblait être important, mais ce serait pour une autre fois.
Lorsque Haruki conseilla à Sasori de manœuvrer avec finesse plutôt que de brandir son épée à tout bout de champ, Deidara sentit que l'excentricité de Harumi était accompagnée d'une grande sagesse. Il avait l'habitude de s'exprimer par le biais de ses explosions, mais il pouvait voir la valeur d'une approche plus subtile dans certaines situations. Deidara décida de donner son avis sur la situation. Il se tourna vers Sasori d'un air sérieux, montrant qu'il avait sérieusement réfléchi à ce que Haruki avait dit.
« Sasori no Danna, je comprends ta méfiance. Mais elle a un point. Ce monde est complexe, et parfois, la subtilité peut être plus puissante que la force brute. Et si cette sorcière a vraiment aidé à sauver notre mission précédente, cela prouve son utilité. Elle a aussi dit que personne ne connaît son kekkei genkai. Cela pourrait être un atout majeur pour nous, même si, nous ne le connaissons pas. »
Deidara observait Haruki avec une méfiance constante ( surtout après qu’elle leur ait fait savoir qu’elle connaissait leur capacités ), même s'il commençait à comprendre que la « jeune femme » aux éventails avait plus à offrir qu'elle ne le laissait paraître. Les paroles de Haruki résonnaient dans sa tête, en particulier la mention de son sentiment de ne pas vouloir être manipulée, un sentiment que Deidara comprenait très bien. Il avait toujours été un esprit indépendant, refusant d'être un pantin dans les mains de quelqu'un d'autre. Il avait refusé d’intégrer l'Akatsuki pour l'opportunité de créer son art, pas pour devenir un simple pion dans un jeu de pouvoirs. Ses craintes s’étaient réalisées et peut-être par pu compassion, il ne souhaitait pas à cette fille le même sort.
« Ne Sasori, tu as une cousine très intelligente et une véritable artiste comme nous, tu dois être heureux non ? Allez, parles lui, ce n’est pas toi qui disait que nous étions, pressés par le temps ? »
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 30.10.23 17:56
L'atmosphère était tendue au sein de cette maison. Il sentait le regard de son partenaire sur lui, cherchant guidance par rapport à l'attitude qu'il devait adopter. Mais, même lui était perdu. Il était pourtant très doué pour cerner les gens, mais Harumi restait un mystère. Il décortiquait chacun de ses mots, chaque détail de sa gestuelle. Il était en train de se demander si elle n'avait pas été entraînée pour cela. Était-ce un membre des forces spéciales ? Il restait ainsi stoïque, figé tel une marionnette, ne voulant pas lui donner la moindre information sur lui en retour. Ne pas laisser paraître ses doutes ni ses interrogations.
Il était septique sur ses paroles. De la simple flemmardise ? Il n'y croyait pas. Même si elle était blessée, le laps de temps qu'il a mis pour soigner Deidara était largement assez pour retourner au village ou contacter quelqu'un et faire fuiter l'information. Elle se jouait d'eux. Il poussa un soupir en entendant la raison de son combat. Étrangement, ça ne le surprenait pas que l'artificier se soit énervé devant quelqu'un qui n'avait pas voulu acheter ses colliers. Et ce dernier venait de saisir à son tour la nature de la personne qu'ils avaient en face d'eux : Une artiste.
Elle avait beau insister sur sa flemme et son manque de motivation et d'énergie pour prévenir son village d'une catastrophe imminente, sa seconde raison était bien plus crédible à leurs yeux. Elle avait des toiles à peindre. Il pouvait tout à fait comprendre qu'une toile à finir était plus importante que de prévenir tout le village d'une attaque imminente. Mais... les personnes lambda ne peuvent pas saisir les véritables enjeux et la fugacité de l'inspiration pour les gens comme eux. D'où le fait qu'on la pense folle.
Néanmoins, elle lui donnait quelques informations précieuses. Ça n'était peut-être rien, mais, il ne savait pas exactement comment sa grand-mère était morte, ni comment le cinquième Kazekage était revenu en vie au village après avoir été arraché à Ichibi. Il se doute de ce qu'il s'est passé. Sa grand-mère et Sakura avaient été empoisonnées et cette vieille peau avait pris la décision stupide de se sacrifier pour l'autre... et son poison était trop complexe pour en recréer un sur le tas. Il l'a forcément tué. Si elle a aidé le Kazekage à revenir en vie, alors elle a forcément utilisé de jutsu sur lui. Cette idée le travaillait sans qu'il ne saisir vraiment pourquoi.
Se sacrifier pour autrui était un concept qu'il ne pouvait pas comprendre. Il n'a pas été élevé ainsi, ce n'est pas non plus le genre de sa grand-mère. Alors pourquoi...
Harumi était resté genin ? Mmh. Était-ce encore un mensonge ou des bassesses politiciennes ? Il commençait à en avoir marre de son petit jeu. Elle était clairement au niveau d'un chunin et, de son temps, on l'aurait forcé à en prendre le grade. Son grand-oncle Ebizo avait un caractère particulier. Qu'elle ne soit pas aimé et traité comme une bonne à n'était pas étonnant, sa lignée ne provient pas entièrement de Suna, elle a du sang bâtard pour eux. Les deux vieux étaient très loyaux envers leur village et impliqués dans toutes les magouilles avant qu'ils ne prennent leur retraite... Si elle avait effectivement manifesté un caractère étrange et une fascination pour l'art, il est possible qu'ils l'aient consciemment saboté afin qu'elle ne se retourne pas contre le village comme il l'a fait. Et la simple évocation qu'elle n'ait pas pu apprendre la spécialité familiale à cause de lui, lui tira un sourire qu'il cacha élégamment d'une main.
Deidara ne pouvait comprendre la finesse et la complexité de leurs marionnettes, elles étaient des outils bien plus formidables que n'importe quel être humain. Il ne joue qu'avec des pétards après tout.
Il admira le jeu de son éventail, la finesse de ses gestes. Un tel objet pouvait être transformé en arme et cette empoisonneuse les fabriquait elle. Elle choisissait avec soin quels détails laisser et ne pas laisser passer, ainsi, elle ne leur révéla pas quel élément son Kekkei Genkai pouvait lui permettre de contrôler. La maligne. Il ne le releva pas, il préférait laisser le doute planer qu'il pouvait être au courant de cette information au vu de leur lien du sang. L'idée de l'ajouter à sa collection lui traversa l'esprit, il aimait réunir toutes sortes de capacités extraordinaires.
C'était à elle de prouver qu'elle pouvait vivre un peu plus longtemps.
Il n'allait pas simplement la laisser en vie en reconnaissance de ne pas avoir sonné l'alerte, ils sont des ninjas, pas des héros d'histoires. L'honneur est pour les samouraïs, pas pour eux. Ils pourraient également la tuer après avoir récupéré les informations sur son voyage à Kiri. La seule chose qui lui forçait le respect était qu'elle était une artiste tout comme eux. Une vraie. Et ça, effectivement, c'est assez rare. Se dédier corps et âme à sa passion au point de ne plus avoir de considération pour ses semblables était une qualité requise pour atteindre son plein potentiel et marquer les esprits. Et ce n'est peut-être qu'en jouant sur ça qu'elle réussira à le convaincre qu'elle serait un atout indéniable dans leur quête.
Surtout qu'elle avait confiance en ses capacités. Et elle osait le montrer devant eux en sachant qui ils sont. Cela démontrait une certaine force. Mais il doute que même en connaissant leur style de combat et peut-être même quelques-uns de leurs secrets, elle ait réellement une chance de les vaincre. Quoi que... avec la restriction chakratique de ce monde plongé dans un genjutsu, tout est possible.
Qu'elle dise ressembler à l'ancienne ne lui plu guère. Grand-mère Chiyo était peut-être excentrique et blagueuse devant certains, mais elle était froide et calculatrice de l'autre. Ce n'est peut-être que son interprétation, mais il ne considère pas qu'elle l'a « élevé », elle l'a entraîné à devenir un bon petit soldat pour le village caché du sable et elle a réussi. Trop bien, même. Certes, il l'a admiré dans sa tendre jeunesse, mais plus il grandissait, plus il ne voyait que ses défauts. Il avait une relation très complexe avec elle, elle avait toujours été distante avec lui, ça n'avait fait que s'amplifier avec le temps au point qu'ils ne se parlent plus que par le biais de Komushi. Il avait senti l'inquiétude et l’incompréhension dans son regard au fur et à mesure qu'il grandissait. Elle aussi, ne l'avait pas compris.
Et maintenant voilà qu'il découvrait qu'un autre membre de sa famille était encore en vie et devant lui.
Elle n'avait sans doute pas put comprendre Harumi également.
Cette cousine qui ose lui proférer de sourdes menaces.
Il plissa les yeux. De plus en plus convaincu qu'il ne s'agissait pas d'un simple genin, mais d'un membre des forces spéciales. Durant leur première rencontre, elle s'était faite passé pour un civil qui n'avait eu vent de ce qui s'était passé sur le champ de bataille, pourtant, voilà qu'elle leur avait révélé avoir connaissance que leur âme avait été ramené par la réincarnation des âmes, mais qu'en plus, elle en savait bien plus qu'eux sur ce qui s'était passé. Grand-mère Chiyo avait été ramenée également ? Et elle avait combattu Kankuro ? La guerre s'était fini sur une humanité prise dans un genjutsu, comment avait-elle pu avoir ces informations sans avoir foulé le champ de bataille ? Hm ? Elle avait des moyens de renseignements, lesquelles ?
Il est vrai que son regard s'était illuminé brièvement quand elle a prononcé le nom de Kankuro. Il ne pouvait cacher que difficilement son intérêt envers ce garçon. Il lui avait passé le flambeau en pensant naïvement qu'ils remporteraient la guerre. Il se demande comme cela s'est passé pour lui. Il espère qu'il a gagné contre sa grand-mère, il est le marionnettiste de son corps et de ses parents. Ce gamin n'est plus n'importe qui. Il aimerait le revoir et tester si sa volonté est toujours aussi inébranlable.
Deidara semblait déjà convaincu qu'il fallait en faire une alliée. Le blond est bien plus permissif que lui. Il n'était pas dupe, il avait beau lui lister ses qualités qui sont indéniables, il est vrai, il ne serait pas autant emballé pour une alliance si elle n'était pas une artiste comme eux. Il n'était pas dupe.
Il se mura dans le silence le temps de faire son choix. Revenant dans son esprit sur chacune de ses paroles et des informations qu'elle avait donnée. Elle n'était clairement pas digne de confiance. C'était clair. Il sortit l'un de ses parchemins et se mordit le pouce afin de faire tomber une goutte de son sang sur les marques d'invocations. Dire qu'il était obligé de faire comme tout le monde maintenant... alors qu'il avait réussi l'exploit de lier ses invocations à sa signature de chakra lorsqu'il était une marionnette. Tch. C'est d'un banal.
Du nuage de fumée en sortie un simple pantin. Il ne payait pas de mine, mais il était bien entendu truffé d'armes et de pièges mortels et est assez petit pour se battre dans une maison aussi modeste et étroite.
Il a fait son choix. Il allait la tuer ?
Très bien. lâcha-t-il en soupirant.
Non, il y relia simplement ses fils pour lui donner vie, témoignant du fait qu'il ne lui faisait pas du tout confiance et qu'il était prêt à la tuer au moindre signe hostile de sa part. Pourtant, effectivement, il avait pris la décision de la laisser en vie, sinon elle serait déjà morte. C'était également un moyen de le défendre lui et son partenaire en cas de besoin. Il est entre guillemets « nu » dans ce corps. Et il n'a pas envie de compter sur Deidara pour le protéger. Question de fierté.
Le sable commença à taper sur les vitres. La tempête s'était finalement levée, ça allait les bloquer pendant un moment ici. Alors autant discuter d'autant qu'il avait beaucoup de choses à lui dire.
Il commença en premier lieu par répondre aux interrogations de son partenaire.
Cette vieille dame comme tu dis est une véritable légende pour les gens d'ici. Elle a permis à elle seule de remporter des guerres et a rivalisé avec Hanzô de la Salamandre et la princesse des limaces. Ces noms devraient te dire quelque chose même pour ta petite cervelle. C'est elle qui était en possession des dix pantins blancs de Monzaemon Chikamatsu.
Il marqua une pause. Il repensait à leur affrontement. Il n'avait jamais autant apprécié un combat que contre elle. Il avait pu pousser ses talents de marionnettistes au summum.
Ma question est donc... comment es-tu au courant que Grand-mère Chiyo et Kankuro se sont affronté ? Je te trouve bien renseignée pour une simple genin. Soit tu y as assisté ou as un informateur qui était sur place, soit... tu as obtenu ces informations durant son voyage à Kiri... dans les deux cas, je veux tout savoir.
D'un simple mouvement de sa main, la marionnette s'approcha d'elle émettant des claquements mécaniques caractéristiques.
Tu es une artiste qui a de nombreux talents. les compliments sont rares chez lui, mais il la reconnaissait au moins à sa juste valeur. Collection, fabrication d'éventails, peinture, chant... Tu t'éparpilles beaucoup. Que représente la confection de poisons pour toi ? C'est également l'un de tes passe-temps ? J'aimerais que tu nous montres tout ça. Cela pourrait s'avérer utile si jamais nous venions à travailler ensembles.
Travailler ensemble ? Il ne rejette donc pas l'idée ! Elle avait réussi l'exploit de le convaincre, elle s'en était très, très bien sortie même si tout n'était pas encore gagné. Il était également curieux de voir sa façon de procéder et puis, cette maison était particulièrement vide et morose sans toutes ses œuvres. Deidara n'avait pas vu de quoi Harumi était capable.
Il était néanmoins dangereux de lui demander de sortir ses poisons, d'où le fait qu'il a rapproché sa marionnette d'elle, il prend toujours autant de précautions. Il n'aimerait pas qu'elle en profite pour tenter quoi que ce soit.

Sasori vous manipule en #D75F68
Il était septique sur ses paroles. De la simple flemmardise ? Il n'y croyait pas. Même si elle était blessée, le laps de temps qu'il a mis pour soigner Deidara était largement assez pour retourner au village ou contacter quelqu'un et faire fuiter l'information. Elle se jouait d'eux. Il poussa un soupir en entendant la raison de son combat. Étrangement, ça ne le surprenait pas que l'artificier se soit énervé devant quelqu'un qui n'avait pas voulu acheter ses colliers. Et ce dernier venait de saisir à son tour la nature de la personne qu'ils avaient en face d'eux : Une artiste.
Elle avait beau insister sur sa flemme et son manque de motivation et d'énergie pour prévenir son village d'une catastrophe imminente, sa seconde raison était bien plus crédible à leurs yeux. Elle avait des toiles à peindre. Il pouvait tout à fait comprendre qu'une toile à finir était plus importante que de prévenir tout le village d'une attaque imminente. Mais... les personnes lambda ne peuvent pas saisir les véritables enjeux et la fugacité de l'inspiration pour les gens comme eux. D'où le fait qu'on la pense folle.
Néanmoins, elle lui donnait quelques informations précieuses. Ça n'était peut-être rien, mais, il ne savait pas exactement comment sa grand-mère était morte, ni comment le cinquième Kazekage était revenu en vie au village après avoir été arraché à Ichibi. Il se doute de ce qu'il s'est passé. Sa grand-mère et Sakura avaient été empoisonnées et cette vieille peau avait pris la décision stupide de se sacrifier pour l'autre... et son poison était trop complexe pour en recréer un sur le tas. Il l'a forcément tué. Si elle a aidé le Kazekage à revenir en vie, alors elle a forcément utilisé de jutsu sur lui. Cette idée le travaillait sans qu'il ne saisir vraiment pourquoi.
Se sacrifier pour autrui était un concept qu'il ne pouvait pas comprendre. Il n'a pas été élevé ainsi, ce n'est pas non plus le genre de sa grand-mère. Alors pourquoi...
Harumi était resté genin ? Mmh. Était-ce encore un mensonge ou des bassesses politiciennes ? Il commençait à en avoir marre de son petit jeu. Elle était clairement au niveau d'un chunin et, de son temps, on l'aurait forcé à en prendre le grade. Son grand-oncle Ebizo avait un caractère particulier. Qu'elle ne soit pas aimé et traité comme une bonne à n'était pas étonnant, sa lignée ne provient pas entièrement de Suna, elle a du sang bâtard pour eux. Les deux vieux étaient très loyaux envers leur village et impliqués dans toutes les magouilles avant qu'ils ne prennent leur retraite... Si elle avait effectivement manifesté un caractère étrange et une fascination pour l'art, il est possible qu'ils l'aient consciemment saboté afin qu'elle ne se retourne pas contre le village comme il l'a fait. Et la simple évocation qu'elle n'ait pas pu apprendre la spécialité familiale à cause de lui, lui tira un sourire qu'il cacha élégamment d'une main.
Deidara ne pouvait comprendre la finesse et la complexité de leurs marionnettes, elles étaient des outils bien plus formidables que n'importe quel être humain. Il ne joue qu'avec des pétards après tout.
Il admira le jeu de son éventail, la finesse de ses gestes. Un tel objet pouvait être transformé en arme et cette empoisonneuse les fabriquait elle. Elle choisissait avec soin quels détails laisser et ne pas laisser passer, ainsi, elle ne leur révéla pas quel élément son Kekkei Genkai pouvait lui permettre de contrôler. La maligne. Il ne le releva pas, il préférait laisser le doute planer qu'il pouvait être au courant de cette information au vu de leur lien du sang. L'idée de l'ajouter à sa collection lui traversa l'esprit, il aimait réunir toutes sortes de capacités extraordinaires.
C'était à elle de prouver qu'elle pouvait vivre un peu plus longtemps.
Il n'allait pas simplement la laisser en vie en reconnaissance de ne pas avoir sonné l'alerte, ils sont des ninjas, pas des héros d'histoires. L'honneur est pour les samouraïs, pas pour eux. Ils pourraient également la tuer après avoir récupéré les informations sur son voyage à Kiri. La seule chose qui lui forçait le respect était qu'elle était une artiste tout comme eux. Une vraie. Et ça, effectivement, c'est assez rare. Se dédier corps et âme à sa passion au point de ne plus avoir de considération pour ses semblables était une qualité requise pour atteindre son plein potentiel et marquer les esprits. Et ce n'est peut-être qu'en jouant sur ça qu'elle réussira à le convaincre qu'elle serait un atout indéniable dans leur quête.
Surtout qu'elle avait confiance en ses capacités. Et elle osait le montrer devant eux en sachant qui ils sont. Cela démontrait une certaine force. Mais il doute que même en connaissant leur style de combat et peut-être même quelques-uns de leurs secrets, elle ait réellement une chance de les vaincre. Quoi que... avec la restriction chakratique de ce monde plongé dans un genjutsu, tout est possible.
Qu'elle dise ressembler à l'ancienne ne lui plu guère. Grand-mère Chiyo était peut-être excentrique et blagueuse devant certains, mais elle était froide et calculatrice de l'autre. Ce n'est peut-être que son interprétation, mais il ne considère pas qu'elle l'a « élevé », elle l'a entraîné à devenir un bon petit soldat pour le village caché du sable et elle a réussi. Trop bien, même. Certes, il l'a admiré dans sa tendre jeunesse, mais plus il grandissait, plus il ne voyait que ses défauts. Il avait une relation très complexe avec elle, elle avait toujours été distante avec lui, ça n'avait fait que s'amplifier avec le temps au point qu'ils ne se parlent plus que par le biais de Komushi. Il avait senti l'inquiétude et l’incompréhension dans son regard au fur et à mesure qu'il grandissait. Elle aussi, ne l'avait pas compris.
Et maintenant voilà qu'il découvrait qu'un autre membre de sa famille était encore en vie et devant lui.
Elle n'avait sans doute pas put comprendre Harumi également.
Cette cousine qui ose lui proférer de sourdes menaces.
Il plissa les yeux. De plus en plus convaincu qu'il ne s'agissait pas d'un simple genin, mais d'un membre des forces spéciales. Durant leur première rencontre, elle s'était faite passé pour un civil qui n'avait eu vent de ce qui s'était passé sur le champ de bataille, pourtant, voilà qu'elle leur avait révélé avoir connaissance que leur âme avait été ramené par la réincarnation des âmes, mais qu'en plus, elle en savait bien plus qu'eux sur ce qui s'était passé. Grand-mère Chiyo avait été ramenée également ? Et elle avait combattu Kankuro ? La guerre s'était fini sur une humanité prise dans un genjutsu, comment avait-elle pu avoir ces informations sans avoir foulé le champ de bataille ? Hm ? Elle avait des moyens de renseignements, lesquelles ?
Il est vrai que son regard s'était illuminé brièvement quand elle a prononcé le nom de Kankuro. Il ne pouvait cacher que difficilement son intérêt envers ce garçon. Il lui avait passé le flambeau en pensant naïvement qu'ils remporteraient la guerre. Il se demande comme cela s'est passé pour lui. Il espère qu'il a gagné contre sa grand-mère, il est le marionnettiste de son corps et de ses parents. Ce gamin n'est plus n'importe qui. Il aimerait le revoir et tester si sa volonté est toujours aussi inébranlable.
Deidara semblait déjà convaincu qu'il fallait en faire une alliée. Le blond est bien plus permissif que lui. Il n'était pas dupe, il avait beau lui lister ses qualités qui sont indéniables, il est vrai, il ne serait pas autant emballé pour une alliance si elle n'était pas une artiste comme eux. Il n'était pas dupe.
Il se mura dans le silence le temps de faire son choix. Revenant dans son esprit sur chacune de ses paroles et des informations qu'elle avait donnée. Elle n'était clairement pas digne de confiance. C'était clair. Il sortit l'un de ses parchemins et se mordit le pouce afin de faire tomber une goutte de son sang sur les marques d'invocations. Dire qu'il était obligé de faire comme tout le monde maintenant... alors qu'il avait réussi l'exploit de lier ses invocations à sa signature de chakra lorsqu'il était une marionnette. Tch. C'est d'un banal.
Du nuage de fumée en sortie un simple pantin. Il ne payait pas de mine, mais il était bien entendu truffé d'armes et de pièges mortels et est assez petit pour se battre dans une maison aussi modeste et étroite.
Il a fait son choix. Il allait la tuer ?
Très bien. lâcha-t-il en soupirant.
Non, il y relia simplement ses fils pour lui donner vie, témoignant du fait qu'il ne lui faisait pas du tout confiance et qu'il était prêt à la tuer au moindre signe hostile de sa part. Pourtant, effectivement, il avait pris la décision de la laisser en vie, sinon elle serait déjà morte. C'était également un moyen de le défendre lui et son partenaire en cas de besoin. Il est entre guillemets « nu » dans ce corps. Et il n'a pas envie de compter sur Deidara pour le protéger. Question de fierté.
Le sable commença à taper sur les vitres. La tempête s'était finalement levée, ça allait les bloquer pendant un moment ici. Alors autant discuter d'autant qu'il avait beaucoup de choses à lui dire.
Il commença en premier lieu par répondre aux interrogations de son partenaire.
Cette vieille dame comme tu dis est une véritable légende pour les gens d'ici. Elle a permis à elle seule de remporter des guerres et a rivalisé avec Hanzô de la Salamandre et la princesse des limaces. Ces noms devraient te dire quelque chose même pour ta petite cervelle. C'est elle qui était en possession des dix pantins blancs de Monzaemon Chikamatsu.
Il marqua une pause. Il repensait à leur affrontement. Il n'avait jamais autant apprécié un combat que contre elle. Il avait pu pousser ses talents de marionnettistes au summum.
Ma question est donc... comment es-tu au courant que Grand-mère Chiyo et Kankuro se sont affronté ? Je te trouve bien renseignée pour une simple genin. Soit tu y as assisté ou as un informateur qui était sur place, soit... tu as obtenu ces informations durant son voyage à Kiri... dans les deux cas, je veux tout savoir.
D'un simple mouvement de sa main, la marionnette s'approcha d'elle émettant des claquements mécaniques caractéristiques.
Tu es une artiste qui a de nombreux talents. les compliments sont rares chez lui, mais il la reconnaissait au moins à sa juste valeur. Collection, fabrication d'éventails, peinture, chant... Tu t'éparpilles beaucoup. Que représente la confection de poisons pour toi ? C'est également l'un de tes passe-temps ? J'aimerais que tu nous montres tout ça. Cela pourrait s'avérer utile si jamais nous venions à travailler ensembles.
Travailler ensemble ? Il ne rejette donc pas l'idée ! Elle avait réussi l'exploit de le convaincre, elle s'en était très, très bien sortie même si tout n'était pas encore gagné. Il était également curieux de voir sa façon de procéder et puis, cette maison était particulièrement vide et morose sans toutes ses œuvres. Deidara n'avait pas vu de quoi Harumi était capable.
Il était néanmoins dangereux de lui demander de sortir ses poisons, d'où le fait qu'il a rapproché sa marionnette d'elle, il prend toujours autant de précautions. Il n'aimerait pas qu'elle en profite pour tenter quoi que ce soit.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 31.10.23 15:54
La remarque de Deidara me fit sourire, même si cela n'était pas évident à voir sous mon masque de calme. Il était évident qu'il ne comprenait pas ma perspective, et son exclamation teintée de frustration ne faisait que confirmer sa perplexité. « De la flemme ? » répéta-t-il, incrédulité perceptible dans sa voix. Il se tourna vers Sasori, cherchant apparemment un soutien dans sa quête pour comprendre ma logique. Cependant, Sasori, qui avait jusque-là conservé son attitude stoïque, demeura tout aussi perplexe. Ma réponse avait clairement déstabilisé les deux membres de l'Akatsuki, ce qui était exactement ce que je cherchais à accomplir. Deidara resta un moment stupéfait par mes paroles. Il marmonna pour lui-même, tentant de comprendre la logique derrière mon excuse inhabituelle.
Deidara sembla passer de la perplexité à la frustration, laissant échapper une exclamation exaspérée. Ses mots résonnaient dans la pièce, remplie de tension. Il jeta un coup d'œil à Sasori, espérant probablement trouver un soutien dans son partenaire. Cependant, même Sasori, le maître de l'expression stoïque, semblait légèrement perplexe, bien que son visage ne trahissait aucune émotion. Il me traita d'idiote et m'accusa de poser trop de questions, ne semblant pas apprécier que je lui rappelle ses propres interrogations. Son insulte à mon encontre était accompagnée d'une certaine indulgence, comme s'il se rendait compte que je partageais certaines de leurs caractéristiques. Sa question finale était presque une provocation, évoquant l'idée que le fait d'être de la même famille était peut-être la cause de notre comportement insouciant envers le village. La situation était clairement inhabituelle et ma réponse énigmatique avait réussi à dérouter les deux membres de l'Akatsuki. Cependant, malgré leur perplexité, Deidara semblait accepter mes paroles d'une manière qui semblait presque amusée. Cependant, son ton se durcit alors qu'il ajouta, « C’est dans votre sang d’être des enfoirés ? » Je lui offris un sourire taquin, jouant le jeu de l'énigme et de l'humour.
« Ah, les mystères du sang familial, » répondis-je d'un ton léger.
« Peut-être que nous sommes simplement destinés à suivre notre propre voie, peu importe à quel point elle peut sembler étrange pour les autres. Après tout, l'art et la folie sont souvent étroitement liés, n'est-ce pas ? »
Ma réponse était un mélange subtil de moquerie et de vérité voilée. Je ne prétendais pas être fou, mais ma personnalité excentrique et mes réponses énigmatiques semblaient certainement les dérouter. En fin de compte, je maintenais un air de mystère autour de moi, laissant planer le doute sur mes véritables intentions et motivations. Je pris une nouvelle gorgée de thé, la chaleur de la boisson se répandant dans ma gorge. J'observai attentivement les expressions de Deidara et Sasori, essayant de déchiffrer leurs réactions. Mon attitude légère masquait ma détermination à les aider, même si cela signifiait jouer à leur jeu énigmatique. Je fus soulagée que Deidara commence à apprécier l'aspect excentrique de ma personnalité. Ma tentative de mélanger humour et sincérité avait au moins attiré son intérêt, ce qui était un pas dans la bonne direction. Mon défi était de continuer à jouer le rôle d'Harumi tout en gardant le contrôle de la situation. La tension était palpable lorsque Sasori réaffirma la nécessité de garanties quant à ma loyauté. Je savais que gagner la confiance de Sasori était crucial, car il était le plus sceptique des deux.
Deidara se tourna vers Sasori, semblant remettre en question la sévérité de leur approche envers moi. Il avait vu ma détermination à les aider et avait remarqué l'effet de mes poisons. Cependant, Sasori resta imperturbable, insistant pour des preuves plus tangibles de ma loyauté. La situation devenait de plus en plus délicate, et je devais trouver un moyen de les convaincre que je pouvais être un atout pour l'Akatsuki, malgré mon excentricité. Deidara se tourna ensuite vers moi, affichant un air sérieux, avant de prononcer une citation qui semblait appropriée à la situation. La citation semblait être une invitation à poursuivre la conversation et à apporter des preuves de ma loyauté. C'était un défi auquel je devais répondre pour gagner leur confiance et montrer ma valeur en tant qu'allié potentiel. En tant qu'Harumi, j'avais la possibilité de répondre avec une touche d'excentricité…
Sa remarque était étonnamment perspicace. Il semblait saisir la complexité de ma personnalité d'artiste malgré qu’il ne croit pas et ne comprenne pas les raisons derrière ma « flemme monumentale ». Mon expression s'adoucit, reconnaissant la moitié de la partie compréhensible. Le pire, était que j’étais sérieusement sérieux, concernant ma flemme. Comme le fait que si je peux m’abstenir de me salir les mains.
« Vous avez une perception astucieuse, Kiara chan, et je vous en remercie. » répondis-je, appréciant sa reconnaissance de mon art.
« Je suis ravie que vous puissiez voir la beauté dans la subtilité de mes créations. »
Le regard curieux et acéré de Deidara se posa sur moi, cherchant à percer le mystère qui m'entourait. Il semblait conscient que la vérité était insaisissable et que mon excentricité cachait quelque chose de plus profond. Cependant, il était également prêt à me donner le bénéfice du doute, au moins pour le moment. Il se tourna vers Sasori, sachant que c'était à lui de gérer cette situation, étant donné la relation de parenté qui nous liait. Cependant, il était clair que Deidara s'intéressait à moi, à mon passé et à mes compétences en tant qu'artiste. Mon cousin Sasori, quant à lui, gardait son sérieux et son air impassible, prêt à juger ma valeur et ma loyauté envers l'Akatsuki. Sa réputation d'artiste redoutable était bien connue, et il avait déjà sauvé Deidara de situations périlleuses par le passé. Cela expliquait son sérieux et son impatience de connaître la vérité sur moi.
Je pris la parole, exposant calmement des détails sur mon histoire, mes compétences et les raisons de ma survie. Deidara écouta attentivement, analysant chaque mot avec une attention particulière. Ma mention de Grande-tante Chiyo-sama, mon apprentissage des poisons, et mon interdiction d'apprendre l'art des marionnettes semblaient susciter sa curiosité. Il exprima sa compréhension de la situation, se demandant qui était la "certaine personne" qui m'avait empêché d'apprendre cet art. Deidara mentionna alors sa curiosité quant à la vieille dame en question, ne comprenant pas pourquoi elle avait interdit cet art. Soudainement, mon cousin, sortit un parchemin afin de faire une invocation.
Le nuage de fumée se dissipa, révélant un simple pantin. À première vue, il semblait inoffensif, mais quiconque connaissait bien l'art des marionnettes savait que ce pantin était loin d'être ordinaire. Enfin, j’en avais les connaissances, mais pas les capacités. C’était juste un combat psychologique. Truffé d'armes et de pièges mortels, il était prêt à se battre dans l'espace modeste et étroit de la maison. L'atmosphère était tendue, et il était clair que le pantin avait été invoqué comme une mesure de précaution, un avertissement silencieux à mon égard. "Très bien," lâcha Sasori en soupirant, montrant son mécontentement quant à la situation. Il ne faisait aucun doute qu'il ne me faisait pas confiance et qu'il était prêt à me tuer au moindre signe hostile. Pourtant, d'une certaine manière, il avait pris la décision de me laisser en vie, du moins pour l'instant. Il prit soin de relier ses fils au pantin, lui donnant vie et témoignant ainsi de sa prudence. Il avait clairement décidé de ne pas compter sur Deidara pour sa protection, mettant en avant sa propre fierté.
Pendant ce temps, le sable commença à tambouriner sur les vitres, signalant l'arrivée d'une tempête qui allait les bloquer ici pendant un certain temps. Sasori en profita pour commencer à répondre aux questions de Deidara, éclairant ainsi certains points. Les paroles de Sasori résonnent avec vérité, et en tant qu'élève et petit neveu de Chiyo, j'ai eu le privilège de connaître cette légende de près. Sa sagesse était aussi profonde que son art, et ses enseignements m'ont ouvert les yeux sur les subtilités du monde shinobi. Les récits de ses exploits, de sa rivalité avec Hanzô de la Salamandre et de sa confrontation avec la princesse des limaces étaient des contes que j'ai entendus maintes fois au cours de mes années d'apprentissage.
Chiyo avait non seulement maîtrisé l'art des marionnettes, mais elle avait aussi compris les complexités des relations entre les villages ninja, des alliances fragiles et des trahisons sournoises. Son expérience et sa connaissance étaient inestimables, et j'ai eu la chance d'absorber une fraction de son savoir. Je décide de rajouter mon petit grain de sel dans cette explication.
« Les dix pantins blancs de Monzaemon Chikamatsu étaient des œuvres d'art d'une rare beauté et d'une redoutable efficacité. Chiyo-sama avait su les préserver et les utiliser avec une maestria exceptionnelle. Je ne peux qu'admirer son talent et son ingéniosité, même si elle n’est plus. Ces pantins étaient bien plus que de simples marionnettes. Ils étaient des extensions d'elle-même, des instruments à travers lesquels elle pouvait exprimer sa créativité et sa puissance. J’envie Sasori-nii d’avoir apprit cela d’elle et, maintenant, c’est Kankuro san, qui possède son savoir bien qu’il n’ait pas réussi une seule fois à la vaincre et qu’elle n’a pas été scellée. Elle est peut être encore dans la nature ~ »
Je souris à Sasori, consciente que sa méfiance est justifiée, mais je suis prête à expliquer ma présence mystérieuse et extravagante. En effet, j'étais réellement un genin, mais mon comportement n'était pas typique de celui d'un ninja en mission.
« Kovu-nii, tu faisais une belle marionnette avec tes parents. »
Je ne me foutais pas de lui, bien que je ne partageais pas réellement son envie de vivre en tant que marionnette, les plaisirs de manger, de boire, de toucher les fils de mes instruments, de la sensation des fluides ? Non, vraiment, j’y tenais beaucoup trop.
« Oh, Kovu-nii, la vie est pleine de surprises, n'est-ce pas ? Ma présence à ces événements n'était pas due à un devoir ou à un ordre de mission. Je suis un genin, alors je devais rester à l’abri. Personne ne me confierait sa vie dans ce village, même pas grand-père. C'était ma propre curiosité qui m'a poussé à sortir du village. Voir des combats de près, c'était une expérience que je ne pouvais pas laisser passer. Et, bien sûr, il y a toujours des avantages à se tenir au loin des combats, à ne pas bouger le petit doigt, à être, comment dire... un simple observateur. »
Je marque une pause théâtrale, ma voix devenant plus mystérieuse.
« J'ai un talent particulier pour rester invisible, observant les combats de loin, tel un spectateur discret dans l'ombre. J'ai vu des guerriers s'affronter, j'ai étudié leurs mouvements, j'ai capturé l'essence de leurs techniques sur le papier. Que de beaux combats !!! J’ai même pu depuis que je suis réveillé, dessiner Juubi et les autres démons à queues, c’était impressionnant ! Puis, vu le nombre de décès… Cela me donnait guère envie de me jeter dans la bataille.. »
Mes yeux, empreints d'une énigmatique vivacité, se posent sur Sasori. Un sourire mystérieux danse sur mes lèvres alors que je perçois la marionnette s'approcher de moi. Le claquement mécanique des mouvements de la marionnette résonne dans la pièce, ajoutant une touche de tension à notre conversation. Je ne peux m'empêcher de remarquer le compliment de Sasori sur mes talents artistiques. Son approbation, aussi rare soit-elle, me réchauffe d'une manière particulière.
« La collection, la fabrication d'éventails, la peinture, le chant... ce sont toutes des facettes de mon être, des expressions de mon art. Quant à la confection de poisons, elle représente un équilibre délicat entre la création et la destruction. Les poisons que je crée sont comme des œuvres d'art, chaque mélange soigneusement élaboré, chaque effet méticuleusement calculé. »
Un éclat malicieux traverse mes yeux tandis que je continue.
« La collection, la fabrication d'éventails, la peinture, le chant... ce sont toutes des facettes de mon être, des expressions de mon art. Quant à la confection de parfums, je déteste le terme générique « poisons », elle représente un équilibre délicat entre la création et la destruction. Les parfums que je crée sont des œuvres d'art uniques, chaque mélange est soigneusement élaboré, chaque effet méticuleusement calculé. L’art de fusionner la science et la créativité. Cela me permet de voir le monde sous un angle différent, de découvrir ses aspects cachés et de jouer avec ses mystères. Les parfums sont comme des œuvres d'art complexes, chacun avec sa propre signature et sa propre beauté. J’ai mes petits chouchous dont, celui avec lequel j’ai empoisonné Kiara chan.. Comment l’as tu trouvé ? J’aimerai avoir ton avis d’expert. »
Mon regard se pose brièvement sur la marionnette que Sasori a rapprochée, et je continue.
« Bien sûr, je suis prête à te montrer mes créations, mais ne t'en fais pas, je ne les utiliserais pas contre vous. Mon art est mon trésor, et je ne le gaspillerais pas en utilisant mes parfums à des fins inutiles. »
Avec une grâce mystique, mes doigts fines se glissent dans ma poche pour en extraire deux minuscules fioles, chacune renfermant un secret mortel. Je leur explique ma nouvelle invention : Tendoku plus communément appelé « Venin céleste ». Cette fiole renferme un liquide d'un bleu électrique, évoquant le ciel étoilé. Son parfum est un mélange ensorcelant de lys argentés, d'ambre mystique et de notes subtiles d'encens. À première vue, il semble apporter une sensation de paix et de sérénité. Cependant, le "Venin Céleste" cache un secret mortel. Lorsqu'il touche la peau, il libère des agents paralysants qui engourdissent les sens et dérobent la mobilité, mais prive aussi du sens du toucher et de l’ouïe. Une étreinte glaciale du ciel étoilé. Mes doigts sont bien évidemment dessus bien que je l’agite. Je ne compte pas le donner à mon cousin sans échange. Il faudra me passer sur le corps pour cela. Et l’autre parfum, qui est connu des deux, bien que je l’ai renfoncé depuis, mais ça, je n’ai pas besoin de le dire. Le pyrogène Kaenko.
« Celui-ci, vous le connaissez déjà donc, pas besoin de l’expliquer n’est-ce pas ? »
Je leur offris un sourire. Avant de finalement sortir une baguette où un sceau était inscrit à l’intérieur. Je me mordis aussi le pouce pour faire faire disparaître la baguette révélant ainsi un tableau. La raison pour laquelle, je n’avais pas donné l’alarme.
« Voilà la raison du pourquoi je n’ai pas donné l’alarme. Vous comprenez mieux ? J'y travaillais dessus depuis notre rencontre lors de notre duel. Je peux te l’offrir Kovu-nii en guise de bonne foi. »
Après avoir exposé le tableau, mes yeux errèrent brièvement sur les lignes fluides et les éclats de couleur. Une œuvre d'art dans toute sa splendeur, mais derrière mon sourire mystérieux, il y avait une curiosité grandissante.
« Ce tableau est un trésor, tout comme ta maîtrise des marionnettes Kovu-nii, Je suis sûre que votre collection de marionnettes est aussi fascinante que votre art. J'aimerais bien voir de plus près ces chefs-d'œuvre mécaniques, comprendre leur mécanisme complexe et les histoires qu'ils portent. Ils en ont non ? Puis, un peu d'histoire de ce qui se trame vraiment dans les ténèbres serait bien. Je n'aime pas rester dans le noir. »
ps : Le célèbre tableau ici
Deidara sembla passer de la perplexité à la frustration, laissant échapper une exclamation exaspérée. Ses mots résonnaient dans la pièce, remplie de tension. Il jeta un coup d'œil à Sasori, espérant probablement trouver un soutien dans son partenaire. Cependant, même Sasori, le maître de l'expression stoïque, semblait légèrement perplexe, bien que son visage ne trahissait aucune émotion. Il me traita d'idiote et m'accusa de poser trop de questions, ne semblant pas apprécier que je lui rappelle ses propres interrogations. Son insulte à mon encontre était accompagnée d'une certaine indulgence, comme s'il se rendait compte que je partageais certaines de leurs caractéristiques. Sa question finale était presque une provocation, évoquant l'idée que le fait d'être de la même famille était peut-être la cause de notre comportement insouciant envers le village. La situation était clairement inhabituelle et ma réponse énigmatique avait réussi à dérouter les deux membres de l'Akatsuki. Cependant, malgré leur perplexité, Deidara semblait accepter mes paroles d'une manière qui semblait presque amusée. Cependant, son ton se durcit alors qu'il ajouta, « C’est dans votre sang d’être des enfoirés ? » Je lui offris un sourire taquin, jouant le jeu de l'énigme et de l'humour.
« Ah, les mystères du sang familial, » répondis-je d'un ton léger.
« Peut-être que nous sommes simplement destinés à suivre notre propre voie, peu importe à quel point elle peut sembler étrange pour les autres. Après tout, l'art et la folie sont souvent étroitement liés, n'est-ce pas ? »
Ma réponse était un mélange subtil de moquerie et de vérité voilée. Je ne prétendais pas être fou, mais ma personnalité excentrique et mes réponses énigmatiques semblaient certainement les dérouter. En fin de compte, je maintenais un air de mystère autour de moi, laissant planer le doute sur mes véritables intentions et motivations. Je pris une nouvelle gorgée de thé, la chaleur de la boisson se répandant dans ma gorge. J'observai attentivement les expressions de Deidara et Sasori, essayant de déchiffrer leurs réactions. Mon attitude légère masquait ma détermination à les aider, même si cela signifiait jouer à leur jeu énigmatique. Je fus soulagée que Deidara commence à apprécier l'aspect excentrique de ma personnalité. Ma tentative de mélanger humour et sincérité avait au moins attiré son intérêt, ce qui était un pas dans la bonne direction. Mon défi était de continuer à jouer le rôle d'Harumi tout en gardant le contrôle de la situation. La tension était palpable lorsque Sasori réaffirma la nécessité de garanties quant à ma loyauté. Je savais que gagner la confiance de Sasori était crucial, car il était le plus sceptique des deux.
Deidara se tourna vers Sasori, semblant remettre en question la sévérité de leur approche envers moi. Il avait vu ma détermination à les aider et avait remarqué l'effet de mes poisons. Cependant, Sasori resta imperturbable, insistant pour des preuves plus tangibles de ma loyauté. La situation devenait de plus en plus délicate, et je devais trouver un moyen de les convaincre que je pouvais être un atout pour l'Akatsuki, malgré mon excentricité. Deidara se tourna ensuite vers moi, affichant un air sérieux, avant de prononcer une citation qui semblait appropriée à la situation. La citation semblait être une invitation à poursuivre la conversation et à apporter des preuves de ma loyauté. C'était un défi auquel je devais répondre pour gagner leur confiance et montrer ma valeur en tant qu'allié potentiel. En tant qu'Harumi, j'avais la possibilité de répondre avec une touche d'excentricité…
Sa remarque était étonnamment perspicace. Il semblait saisir la complexité de ma personnalité d'artiste malgré qu’il ne croit pas et ne comprenne pas les raisons derrière ma « flemme monumentale ». Mon expression s'adoucit, reconnaissant la moitié de la partie compréhensible. Le pire, était que j’étais sérieusement sérieux, concernant ma flemme. Comme le fait que si je peux m’abstenir de me salir les mains.
« Vous avez une perception astucieuse, Kiara chan, et je vous en remercie. » répondis-je, appréciant sa reconnaissance de mon art.
« Je suis ravie que vous puissiez voir la beauté dans la subtilité de mes créations. »
Le regard curieux et acéré de Deidara se posa sur moi, cherchant à percer le mystère qui m'entourait. Il semblait conscient que la vérité était insaisissable et que mon excentricité cachait quelque chose de plus profond. Cependant, il était également prêt à me donner le bénéfice du doute, au moins pour le moment. Il se tourna vers Sasori, sachant que c'était à lui de gérer cette situation, étant donné la relation de parenté qui nous liait. Cependant, il était clair que Deidara s'intéressait à moi, à mon passé et à mes compétences en tant qu'artiste. Mon cousin Sasori, quant à lui, gardait son sérieux et son air impassible, prêt à juger ma valeur et ma loyauté envers l'Akatsuki. Sa réputation d'artiste redoutable était bien connue, et il avait déjà sauvé Deidara de situations périlleuses par le passé. Cela expliquait son sérieux et son impatience de connaître la vérité sur moi.
Je pris la parole, exposant calmement des détails sur mon histoire, mes compétences et les raisons de ma survie. Deidara écouta attentivement, analysant chaque mot avec une attention particulière. Ma mention de Grande-tante Chiyo-sama, mon apprentissage des poisons, et mon interdiction d'apprendre l'art des marionnettes semblaient susciter sa curiosité. Il exprima sa compréhension de la situation, se demandant qui était la "certaine personne" qui m'avait empêché d'apprendre cet art. Deidara mentionna alors sa curiosité quant à la vieille dame en question, ne comprenant pas pourquoi elle avait interdit cet art. Soudainement, mon cousin, sortit un parchemin afin de faire une invocation.
Le nuage de fumée se dissipa, révélant un simple pantin. À première vue, il semblait inoffensif, mais quiconque connaissait bien l'art des marionnettes savait que ce pantin était loin d'être ordinaire. Enfin, j’en avais les connaissances, mais pas les capacités. C’était juste un combat psychologique. Truffé d'armes et de pièges mortels, il était prêt à se battre dans l'espace modeste et étroit de la maison. L'atmosphère était tendue, et il était clair que le pantin avait été invoqué comme une mesure de précaution, un avertissement silencieux à mon égard. "Très bien," lâcha Sasori en soupirant, montrant son mécontentement quant à la situation. Il ne faisait aucun doute qu'il ne me faisait pas confiance et qu'il était prêt à me tuer au moindre signe hostile. Pourtant, d'une certaine manière, il avait pris la décision de me laisser en vie, du moins pour l'instant. Il prit soin de relier ses fils au pantin, lui donnant vie et témoignant ainsi de sa prudence. Il avait clairement décidé de ne pas compter sur Deidara pour sa protection, mettant en avant sa propre fierté.
Pendant ce temps, le sable commença à tambouriner sur les vitres, signalant l'arrivée d'une tempête qui allait les bloquer ici pendant un certain temps. Sasori en profita pour commencer à répondre aux questions de Deidara, éclairant ainsi certains points. Les paroles de Sasori résonnent avec vérité, et en tant qu'élève et petit neveu de Chiyo, j'ai eu le privilège de connaître cette légende de près. Sa sagesse était aussi profonde que son art, et ses enseignements m'ont ouvert les yeux sur les subtilités du monde shinobi. Les récits de ses exploits, de sa rivalité avec Hanzô de la Salamandre et de sa confrontation avec la princesse des limaces étaient des contes que j'ai entendus maintes fois au cours de mes années d'apprentissage.
Chiyo avait non seulement maîtrisé l'art des marionnettes, mais elle avait aussi compris les complexités des relations entre les villages ninja, des alliances fragiles et des trahisons sournoises. Son expérience et sa connaissance étaient inestimables, et j'ai eu la chance d'absorber une fraction de son savoir. Je décide de rajouter mon petit grain de sel dans cette explication.
« Les dix pantins blancs de Monzaemon Chikamatsu étaient des œuvres d'art d'une rare beauté et d'une redoutable efficacité. Chiyo-sama avait su les préserver et les utiliser avec une maestria exceptionnelle. Je ne peux qu'admirer son talent et son ingéniosité, même si elle n’est plus. Ces pantins étaient bien plus que de simples marionnettes. Ils étaient des extensions d'elle-même, des instruments à travers lesquels elle pouvait exprimer sa créativité et sa puissance. J’envie Sasori-nii d’avoir apprit cela d’elle et, maintenant, c’est Kankuro san, qui possède son savoir bien qu’il n’ait pas réussi une seule fois à la vaincre et qu’elle n’a pas été scellée. Elle est peut être encore dans la nature ~ »
Je souris à Sasori, consciente que sa méfiance est justifiée, mais je suis prête à expliquer ma présence mystérieuse et extravagante. En effet, j'étais réellement un genin, mais mon comportement n'était pas typique de celui d'un ninja en mission.
« Kovu-nii, tu faisais une belle marionnette avec tes parents. »
Je ne me foutais pas de lui, bien que je ne partageais pas réellement son envie de vivre en tant que marionnette, les plaisirs de manger, de boire, de toucher les fils de mes instruments, de la sensation des fluides ? Non, vraiment, j’y tenais beaucoup trop.
« Oh, Kovu-nii, la vie est pleine de surprises, n'est-ce pas ? Ma présence à ces événements n'était pas due à un devoir ou à un ordre de mission. Je suis un genin, alors je devais rester à l’abri. Personne ne me confierait sa vie dans ce village, même pas grand-père. C'était ma propre curiosité qui m'a poussé à sortir du village. Voir des combats de près, c'était une expérience que je ne pouvais pas laisser passer. Et, bien sûr, il y a toujours des avantages à se tenir au loin des combats, à ne pas bouger le petit doigt, à être, comment dire... un simple observateur. »
Je marque une pause théâtrale, ma voix devenant plus mystérieuse.
« J'ai un talent particulier pour rester invisible, observant les combats de loin, tel un spectateur discret dans l'ombre. J'ai vu des guerriers s'affronter, j'ai étudié leurs mouvements, j'ai capturé l'essence de leurs techniques sur le papier. Que de beaux combats !!! J’ai même pu depuis que je suis réveillé, dessiner Juubi et les autres démons à queues, c’était impressionnant ! Puis, vu le nombre de décès… Cela me donnait guère envie de me jeter dans la bataille.. »
Mes yeux, empreints d'une énigmatique vivacité, se posent sur Sasori. Un sourire mystérieux danse sur mes lèvres alors que je perçois la marionnette s'approcher de moi. Le claquement mécanique des mouvements de la marionnette résonne dans la pièce, ajoutant une touche de tension à notre conversation. Je ne peux m'empêcher de remarquer le compliment de Sasori sur mes talents artistiques. Son approbation, aussi rare soit-elle, me réchauffe d'une manière particulière.
« La collection, la fabrication d'éventails, la peinture, le chant... ce sont toutes des facettes de mon être, des expressions de mon art. Quant à la confection de poisons, elle représente un équilibre délicat entre la création et la destruction. Les poisons que je crée sont comme des œuvres d'art, chaque mélange soigneusement élaboré, chaque effet méticuleusement calculé. »
Un éclat malicieux traverse mes yeux tandis que je continue.
« La collection, la fabrication d'éventails, la peinture, le chant... ce sont toutes des facettes de mon être, des expressions de mon art. Quant à la confection de parfums, je déteste le terme générique « poisons », elle représente un équilibre délicat entre la création et la destruction. Les parfums que je crée sont des œuvres d'art uniques, chaque mélange est soigneusement élaboré, chaque effet méticuleusement calculé. L’art de fusionner la science et la créativité. Cela me permet de voir le monde sous un angle différent, de découvrir ses aspects cachés et de jouer avec ses mystères. Les parfums sont comme des œuvres d'art complexes, chacun avec sa propre signature et sa propre beauté. J’ai mes petits chouchous dont, celui avec lequel j’ai empoisonné Kiara chan.. Comment l’as tu trouvé ? J’aimerai avoir ton avis d’expert. »
Mon regard se pose brièvement sur la marionnette que Sasori a rapprochée, et je continue.
« Bien sûr, je suis prête à te montrer mes créations, mais ne t'en fais pas, je ne les utiliserais pas contre vous. Mon art est mon trésor, et je ne le gaspillerais pas en utilisant mes parfums à des fins inutiles. »
Avec une grâce mystique, mes doigts fines se glissent dans ma poche pour en extraire deux minuscules fioles, chacune renfermant un secret mortel. Je leur explique ma nouvelle invention : Tendoku plus communément appelé « Venin céleste ». Cette fiole renferme un liquide d'un bleu électrique, évoquant le ciel étoilé. Son parfum est un mélange ensorcelant de lys argentés, d'ambre mystique et de notes subtiles d'encens. À première vue, il semble apporter une sensation de paix et de sérénité. Cependant, le "Venin Céleste" cache un secret mortel. Lorsqu'il touche la peau, il libère des agents paralysants qui engourdissent les sens et dérobent la mobilité, mais prive aussi du sens du toucher et de l’ouïe. Une étreinte glaciale du ciel étoilé. Mes doigts sont bien évidemment dessus bien que je l’agite. Je ne compte pas le donner à mon cousin sans échange. Il faudra me passer sur le corps pour cela. Et l’autre parfum, qui est connu des deux, bien que je l’ai renfoncé depuis, mais ça, je n’ai pas besoin de le dire. Le pyrogène Kaenko.
« Celui-ci, vous le connaissez déjà donc, pas besoin de l’expliquer n’est-ce pas ? »
Je leur offris un sourire. Avant de finalement sortir une baguette où un sceau était inscrit à l’intérieur. Je me mordis aussi le pouce pour faire faire disparaître la baguette révélant ainsi un tableau. La raison pour laquelle, je n’avais pas donné l’alarme.
« Voilà la raison du pourquoi je n’ai pas donné l’alarme. Vous comprenez mieux ? J'y travaillais dessus depuis notre rencontre lors de notre duel. Je peux te l’offrir Kovu-nii en guise de bonne foi. »
Après avoir exposé le tableau, mes yeux errèrent brièvement sur les lignes fluides et les éclats de couleur. Une œuvre d'art dans toute sa splendeur, mais derrière mon sourire mystérieux, il y avait une curiosité grandissante.
« Ce tableau est un trésor, tout comme ta maîtrise des marionnettes Kovu-nii, Je suis sûre que votre collection de marionnettes est aussi fascinante que votre art. J'aimerais bien voir de plus près ces chefs-d'œuvre mécaniques, comprendre leur mécanisme complexe et les histoires qu'ils portent. Ils en ont non ? Puis, un peu d'histoire de ce qui se trame vraiment dans les ténèbres serait bien. Je n'aime pas rester dans le noir. »
ps : Le célèbre tableau ici
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 31.10.23 18:57
Deidara, lui, avait troqué sa perplexité pour la frustration. Les mots d'Harumi avaient rempli la pièce de tension, et il laissa échapper une exclamation exaspérée. Son visage traduisait son agacement, et il jeta un coup d'œil à Sasori, espérant trouver un allié dans son partenaire. Cependant, même Sasori, qui arborait habituellement une expression stoïque, semblait légèrement déconcerté, bien que rien ne transparaisse sur son visage impassible. La réponse d'Harumi l'avait déstabilisé, et il marmonna pour lui-même, tentant de comprendre la logique derrière ses paroles inhabituelles. La situation était de plus en plus frustrante, et il ne pouvait s'empêcher de soupirer exaspéré. Elle l'avait qualifié d'idiote et l'avait accusé de poser trop de questions, ce qui suscita en lui un mélange d'irritation et d'indulgence. Il ne semblait pas apprécier d'être mis dans une situation où il se trouvait confronté à ses propres interrogations par une inconnue excentrique.
Lorsque Harumi aborda la question de la famille, Deidara ne put s'empêcher de sourire taquinement, jouant le jeu de l'énigme et de l'humour. Sa réponse, légèrement moqueuse et empreinte de vérité voilée, visait à exprimer la complexité de leurs personnalités et de leurs motivations. Du moins, il le comprit ainsi. Il ne prétendait pas être fou, mais il admettait que leur excentricité en commun, pouvait sembler étrange aux yeux des autres. Cependant, il ressentait un certain amusement face à la manière dont Harumi réagissait à leur conversation et pas que ! Quand Harumi fit référence à l'art et à la folie, l’artificier, parut songeur, tentant de saisir les intentions derrière ses paroles. Il sentait que cette excentricité n'était pas simplement un jeu, mais une partie intégrante de sa personnalité, et cela le déconcertait.
Sasori, quant à lui, gardait son sérieux et son air impassible, prêt à juger la valeur et la loyauté d'Harumi envers l'Akatsuki. Il ne laissait rien transparaître, mais il était évident que la situation était délicate. Harumi avait réussi à les dérouter, et il était temps de trouver des réponses. Deidara, même s'il était intrigué par l'excentricité d'Harumi, savait qu'il revenait à Sasori de prendre une décision concernant leur invitée mystérieuse. Deidara observa attentivement les expressions d'Harumi, cherchant à comprendre la véritable nature de cette énigmatique jeune femme. La tension régnait dans la pièce, et la question de la loyauté était loin d'être résolue. Cependant, une chose était certaine, l'intérêt d'Harumi pour l'art avec sa complexité de son esprit, commençaient à gagner un certain respect, du moins de la part de Deidara.
Le silence fut brisé par le « paf » de l’invocation de son partenaire qui était resté silencieux, même à ses interrogations. Deidara observait silencieusement Sasori tandis que le pantin restait en position de combat, prêt à réagir à la moindre menace. Malgré celle-ci, il ne pouvait que féliciter l’aplomb de leur hôtesse, qui ne semblait vraiment pas craindre la mort elle-même. Une artiste comme elle, c’était un cadeau du ciel. De plus, dans ses veines, coulait aussi le sang de son aîné installé à ses côtés. Bien qu’il se doute, que pour celui-ci, cela ne voulait rien dire.
Finalement, après une longue pause, malgré que les fils fixés aux doigts du rouquin étaient reliés au pantin, ce morceau de bois restait bien sage. Son regard était toujours inquisiteur, mais il n'avait pas prononcé un mot. Il avait clairement décidé de ne pas attaquer immédiatement Haruki, mais il restait déterminé à obtenir des réponses. Deidara savait que son partenaire avait ses raisons, mais il sentait également que cette situation nécessitait un peu de diplomatie.
Deidara soupira légèrement, brisant le silence pesant dans la pièce. « Félicitation, Sorcière, tu as échappé à une fin prématurée, hm. » Il sourit, les deux mains sur ses hanches.
La tempête continuait de gronder à l'extérieur, son tumulte se mêlant aux murmures de la conversation à l'intérieur. Deidara se tourna vers Haruki, l'artiste aux éventails, tout en écoutant attentivement les récits sur Grande-tante Chiyo. L'histoire de cette ancienne marionnettiste et ses exploits passés étaient certes impressionnants, mais Deidara ne pouvait s'empêcher de se demander si ces faits historiques étaient pertinents pour leur situation actuelle. Cependant, il garda son scepticisme pour lui, sachant que Sasori accordait de l'importance à cette conversation au vu du fait que c’est lui qui ait daigné lui répondre le premier sur sa grand-mère. Il comprenait ainsi mieux d’où l’amour de son aîné pour les poupées de bois provenait. Cela dit..
« Hé, Danna, je ne suis pas idiot !! »
S’il ne rouspétait pas, il n’était tout simplement pas lui. Genre, il était inculte maintenant ? C’était une insulte pour son esprit artistique.
« J'ai effectivement entendu les noms, hm, » répondit-il finalement, un brin d'irritation dans sa voix. Bien que Deidara ne soit pas du genre à s'intéresser aux légendes ou à l'histoire des autres ninjas, il savait que ces noms avaient une signification particulière dans le monde shinobi. Hanzô de la Salamandre, la princesse des limaces, ils étaient des figures légendaires de la vieille génération. Il perdit sa mine boudeuse à l’ajout de cette fille.
« Vrai ? Je comprends mieux pourquoi mon homme, tu es si puissant. C’était donc une super Sorcière ? Et vous deux, êtes les héritiers ? Quelque part, elle vit donc encore ~ Elle avait l’air moins avare que ce vieil homme ~ »
Deidara parlait beaucoup, mais jamais de lui. Donc, le fait que son professeur était le vieil Tsukikage ? Il n’en avait jamais parlé, ni de sa famille, en fait, sa vie dans le village d’Iwa était un mystère complet au sein de l’Akatsuki. De toute, ce n’était pas comme si parler de son passé était intéressant selon lui. Il aurait bien aimé, que cet « enfoiré » de grand-père, lui apprenne sa fameuse technique que le second Tsukikage lui a passé alors qu’ils ne sont même pas liés. Mais, trop égoïste et roublard ce vieux bonhomme.
Deidara observa attentivement la réponse d'Haruki, cherchant des indices dans ses paroles et ses réactions. Il était toujours méfiant, mais en même temps, il se laissait emporter par la nature extravagante de leur interlocutrice. Il avait déjà compris qu'Haruki n'était pas une ninja typique, mais il était curieux de découvrir davantage de détails sur son passé et sa façon de voir le monde. Haruki expliqua qu'elle n'était pas partie à la guerre pour une mission officielle de Suna, mais plutôt par curiosité personnelle. Ses mots semblaient sincères, bien qu'ils soulèvent davantage de questions. Deidara était sur ses gardes, mais il écouta attentivement, captivé par le récit de la jeune femme. Son enthousiasme pour les combats et son désir de les observer de près étaient des caractéristiques inhabituelles pour un ninja tout simplement. Est-ce que cette idée de flemme était réelle ? Il se demanda si elle son kekkei genkai ou une compétence spéciale lui permettait de se faufiler dans des zones de danger sans être détectée.
Haruki évoqua son talent pour rester invisible et observer les combats de l'ombre. Deidara haussa un sourcil, intrigué. Bien qu'il soit un artiste explosif, il pouvait comprendre l'attrait de la discrétion et de l'observation silencieuse. C'était presque comme un spectacle artistique en soi, mais il trouvait encore difficile de croire qu'elle avait réussi à passer inaperçue dans des batailles. Cependant, la dernière partie de sa réponse concernant Sasori le frappa de plein fouet. Il savait que leur chef avait obtenu la vie éternelle en transférant sa conscience dans des marionnettes, mais la notion d'abandonner son corps pour de bon semblait inimaginable, même pour Sasori. Deidara savait à quel point leur chef était attaché à son art et à sa propre existence. L'idée de sacrifier son corps ne cadrait pas du tout avec la soif d'immortalité de Sasori et ce, pour la seconde fois. Alors, il l’avait véritablement abandonné une seconde fois, alors que lui, s’était battu pour « survivre ». Bien qu’au fond, il avait abandonné en regardant la pleine lune. Comme quoi, cela renforçait le fait, que leur lien n’était pas si solide qu’il le pensait.
A ce rythme, il ne souhaitait plus l’entendre parler d’immortalité… Il avait l’impression qu’il le trompait et, il ne supportait pas ça.
« Sasori no Danna, » commença-t-il, son ton empreint de préoccupation, "as-tu vraiment abandonné ton corps une seconde fois, comme elle le dit ? C'est... inattendu, pour dire le moins. Ces paroles, il aurait aimé les lui dire, mais il s’était simplement tût. Pas la peine de le mettre plus en colère alors, qu’ils étaient coincés. De plus, ce n’était pas une conversation à avoir avec un spectateur au milieu. Alors, tout ce qu’il dit ce fut.. « Ce Kankuro.. Tu ne l’as pas déjà affronté ? »
Il connaissait la réponse, mais c’était une manière subtile de dissimuler la surprise après avoir entendu une autre vérité qui faisait mal… Il ne lui servait à rien si ce n’est qu’en tant que chauffeur hein ? C’était un coup dur, vraiment très dur. Le blondinet se faisant passer pour une fille, se mit à l’écart, écoutant et observant l’interaction entre les deux cousins. Le silence tomba lourdement dans la pièce après le discours d'Haruki. Les mots qu'elle avait prononcés étaient à la fois intrigants et inquiétants. Deidara fixait les fioles dans les mains de Haruki, luttant pour comprendre la complexité de la situation. Ses yeux restaient rivés sur le liquide bleu électrique à l'intérieur des flacons, un ciel étoilé emprisonné dans du verre. L'artiste explosif se demanda quelles étaient les limites de ces parfums mystérieux et dangereux. Haruki avait parlé de « Venin Céleste », un nom presque poétique pour un poison si redoutable. La description ensorcelante du parfum contrastait fortement avec sa véritable nature, capable de priver ses victimes de certains de leurs sens et de leur mobilité. Deidara, bien qu'impressionné par l'inventivité d'Haruki, était également méfiant. La créativité débordante pouvait parfois cacher des intentions sinistres.
Puis vint le « pyrogène Kaenko », un nom familier pour Deidara. Les souvenirs du combat contre elle resurgirent brièvement dans son esprit. Ce poison avait été utilisé contre lui dans une tentative de les neutraliser et il en avait bavé pour guérir. Puis, leur petite hôtesse les prirent au dépourvu. Au départ il crut à une attaque alors, il avait sortit une bille, mais en fait, une grande peinture fit son apparition et cela le bloqua. Deidara fixait le tableau magique que Haruki avait révélé, son regard acéré scrutant chaque détail capturé sur la toile. C'était une représentation de lui-même, son essence artistique capturée dans des coups de pinceau magistraux. Les lignes fluides et les éclats de couleur rendaient hommage à son art explosif d'une manière presque enchanteresse.
Les yeux de Deidara restaient rivés sur cette représentation, se demandant quel message Haruki tentait de lui transmettre à travers cette œuvre d'art. Était-ce un simple acte de flatterie ou y avait-il quelque chose de plus profond dans ce tableau ? Le doute planait dans son esprit, mêlé à un soupçon de curiosité. Était-ce une tentative pour gagner sa confiance en flattant son ego artistique, ou y avait-il une signification plus obscure derrière cette représentation ? Cependant, ce qui attira le regard de Deidara le plus intensément était le tableau révélé par Haruki. Ses yeux immobiles fixèrent le tableau, presque incrédules. L'idée que sa propre image soit devenue une œuvre d'art le laissa sans voix, et il ne put s'empêcher de se sentir légèrement mal à l'aise et très flatté. Cette œuvre avait dû demander une connaissance approfondie de ses caractéristiques et de son style. Elle avait réussi à capturer sa propre essence artistique en le représentant. C'était à la fois fascinant et troublant. Finalement, il comprenait mieux la raison de pas avoir donné l’alarme.
« C’est magnifique !! Ton talent est vraiment grand !! Je peux l’exploser ? Cette œuvre, mérite de brûler tant elle est belle et.. C’est quoi ce regard ? »
Pourquoi, un regard assassin était fixé sur lui ? Non, mais vraiment les membres de cette famille, ils étaient tous pareils.. Ils ne comprenaient pas la beauté fugace de ses réalisations.
« Ben quoi ? Une telle œuvre d’art, ne peut pas rester prendre la poussière !! Je l’ai enregistré dans mon coeur et.. Pourquoi tu la ranges attends.. Mon homme, tu me comprends hein ? Cette incroyable œuvre d’art, mérite de brûler d’un amour ardent non ? »
Tel un gosse, il était excité. Mais, il le voulait ce tableau, mais maintenant, il n’était plus sous ses yeux. Quant au fait de répondre à sa question de ce qui se passait, il reprit..
« Je laisse mon homme répondre à ma place. Mais, allez.. Promis, je ne l’exploserai pas trop.. Puis, c’est mon portrait.. Il mérite de briller de mille de feu !! »
Bien essayé Deidara, mais malheureusement, pour lui, ce fut un non décisif qui l’acheva au point d’être déprimé de ne pas pouvoir brûler son portrait hein ?
Lorsque Harumi aborda la question de la famille, Deidara ne put s'empêcher de sourire taquinement, jouant le jeu de l'énigme et de l'humour. Sa réponse, légèrement moqueuse et empreinte de vérité voilée, visait à exprimer la complexité de leurs personnalités et de leurs motivations. Du moins, il le comprit ainsi. Il ne prétendait pas être fou, mais il admettait que leur excentricité en commun, pouvait sembler étrange aux yeux des autres. Cependant, il ressentait un certain amusement face à la manière dont Harumi réagissait à leur conversation et pas que ! Quand Harumi fit référence à l'art et à la folie, l’artificier, parut songeur, tentant de saisir les intentions derrière ses paroles. Il sentait que cette excentricité n'était pas simplement un jeu, mais une partie intégrante de sa personnalité, et cela le déconcertait.
Sasori, quant à lui, gardait son sérieux et son air impassible, prêt à juger la valeur et la loyauté d'Harumi envers l'Akatsuki. Il ne laissait rien transparaître, mais il était évident que la situation était délicate. Harumi avait réussi à les dérouter, et il était temps de trouver des réponses. Deidara, même s'il était intrigué par l'excentricité d'Harumi, savait qu'il revenait à Sasori de prendre une décision concernant leur invitée mystérieuse. Deidara observa attentivement les expressions d'Harumi, cherchant à comprendre la véritable nature de cette énigmatique jeune femme. La tension régnait dans la pièce, et la question de la loyauté était loin d'être résolue. Cependant, une chose était certaine, l'intérêt d'Harumi pour l'art avec sa complexité de son esprit, commençaient à gagner un certain respect, du moins de la part de Deidara.
Le silence fut brisé par le « paf » de l’invocation de son partenaire qui était resté silencieux, même à ses interrogations. Deidara observait silencieusement Sasori tandis que le pantin restait en position de combat, prêt à réagir à la moindre menace. Malgré celle-ci, il ne pouvait que féliciter l’aplomb de leur hôtesse, qui ne semblait vraiment pas craindre la mort elle-même. Une artiste comme elle, c’était un cadeau du ciel. De plus, dans ses veines, coulait aussi le sang de son aîné installé à ses côtés. Bien qu’il se doute, que pour celui-ci, cela ne voulait rien dire.
Finalement, après une longue pause, malgré que les fils fixés aux doigts du rouquin étaient reliés au pantin, ce morceau de bois restait bien sage. Son regard était toujours inquisiteur, mais il n'avait pas prononcé un mot. Il avait clairement décidé de ne pas attaquer immédiatement Haruki, mais il restait déterminé à obtenir des réponses. Deidara savait que son partenaire avait ses raisons, mais il sentait également que cette situation nécessitait un peu de diplomatie.
Deidara soupira légèrement, brisant le silence pesant dans la pièce. « Félicitation, Sorcière, tu as échappé à une fin prématurée, hm. » Il sourit, les deux mains sur ses hanches.
La tempête continuait de gronder à l'extérieur, son tumulte se mêlant aux murmures de la conversation à l'intérieur. Deidara se tourna vers Haruki, l'artiste aux éventails, tout en écoutant attentivement les récits sur Grande-tante Chiyo. L'histoire de cette ancienne marionnettiste et ses exploits passés étaient certes impressionnants, mais Deidara ne pouvait s'empêcher de se demander si ces faits historiques étaient pertinents pour leur situation actuelle. Cependant, il garda son scepticisme pour lui, sachant que Sasori accordait de l'importance à cette conversation au vu du fait que c’est lui qui ait daigné lui répondre le premier sur sa grand-mère. Il comprenait ainsi mieux d’où l’amour de son aîné pour les poupées de bois provenait. Cela dit..
« Hé, Danna, je ne suis pas idiot !! »
S’il ne rouspétait pas, il n’était tout simplement pas lui. Genre, il était inculte maintenant ? C’était une insulte pour son esprit artistique.
« J'ai effectivement entendu les noms, hm, » répondit-il finalement, un brin d'irritation dans sa voix. Bien que Deidara ne soit pas du genre à s'intéresser aux légendes ou à l'histoire des autres ninjas, il savait que ces noms avaient une signification particulière dans le monde shinobi. Hanzô de la Salamandre, la princesse des limaces, ils étaient des figures légendaires de la vieille génération. Il perdit sa mine boudeuse à l’ajout de cette fille.
« Vrai ? Je comprends mieux pourquoi mon homme, tu es si puissant. C’était donc une super Sorcière ? Et vous deux, êtes les héritiers ? Quelque part, elle vit donc encore ~ Elle avait l’air moins avare que ce vieil homme ~ »
Deidara parlait beaucoup, mais jamais de lui. Donc, le fait que son professeur était le vieil Tsukikage ? Il n’en avait jamais parlé, ni de sa famille, en fait, sa vie dans le village d’Iwa était un mystère complet au sein de l’Akatsuki. De toute, ce n’était pas comme si parler de son passé était intéressant selon lui. Il aurait bien aimé, que cet « enfoiré » de grand-père, lui apprenne sa fameuse technique que le second Tsukikage lui a passé alors qu’ils ne sont même pas liés. Mais, trop égoïste et roublard ce vieux bonhomme.
Deidara observa attentivement la réponse d'Haruki, cherchant des indices dans ses paroles et ses réactions. Il était toujours méfiant, mais en même temps, il se laissait emporter par la nature extravagante de leur interlocutrice. Il avait déjà compris qu'Haruki n'était pas une ninja typique, mais il était curieux de découvrir davantage de détails sur son passé et sa façon de voir le monde. Haruki expliqua qu'elle n'était pas partie à la guerre pour une mission officielle de Suna, mais plutôt par curiosité personnelle. Ses mots semblaient sincères, bien qu'ils soulèvent davantage de questions. Deidara était sur ses gardes, mais il écouta attentivement, captivé par le récit de la jeune femme. Son enthousiasme pour les combats et son désir de les observer de près étaient des caractéristiques inhabituelles pour un ninja tout simplement. Est-ce que cette idée de flemme était réelle ? Il se demanda si elle son kekkei genkai ou une compétence spéciale lui permettait de se faufiler dans des zones de danger sans être détectée.
Haruki évoqua son talent pour rester invisible et observer les combats de l'ombre. Deidara haussa un sourcil, intrigué. Bien qu'il soit un artiste explosif, il pouvait comprendre l'attrait de la discrétion et de l'observation silencieuse. C'était presque comme un spectacle artistique en soi, mais il trouvait encore difficile de croire qu'elle avait réussi à passer inaperçue dans des batailles. Cependant, la dernière partie de sa réponse concernant Sasori le frappa de plein fouet. Il savait que leur chef avait obtenu la vie éternelle en transférant sa conscience dans des marionnettes, mais la notion d'abandonner son corps pour de bon semblait inimaginable, même pour Sasori. Deidara savait à quel point leur chef était attaché à son art et à sa propre existence. L'idée de sacrifier son corps ne cadrait pas du tout avec la soif d'immortalité de Sasori et ce, pour la seconde fois. Alors, il l’avait véritablement abandonné une seconde fois, alors que lui, s’était battu pour « survivre ». Bien qu’au fond, il avait abandonné en regardant la pleine lune. Comme quoi, cela renforçait le fait, que leur lien n’était pas si solide qu’il le pensait.
A ce rythme, il ne souhaitait plus l’entendre parler d’immortalité… Il avait l’impression qu’il le trompait et, il ne supportait pas ça.
« Sasori no Danna, » commença-t-il, son ton empreint de préoccupation, "as-tu vraiment abandonné ton corps une seconde fois, comme elle le dit ? C'est... inattendu, pour dire le moins. Ces paroles, il aurait aimé les lui dire, mais il s’était simplement tût. Pas la peine de le mettre plus en colère alors, qu’ils étaient coincés. De plus, ce n’était pas une conversation à avoir avec un spectateur au milieu. Alors, tout ce qu’il dit ce fut.. « Ce Kankuro.. Tu ne l’as pas déjà affronté ? »
Il connaissait la réponse, mais c’était une manière subtile de dissimuler la surprise après avoir entendu une autre vérité qui faisait mal… Il ne lui servait à rien si ce n’est qu’en tant que chauffeur hein ? C’était un coup dur, vraiment très dur. Le blondinet se faisant passer pour une fille, se mit à l’écart, écoutant et observant l’interaction entre les deux cousins. Le silence tomba lourdement dans la pièce après le discours d'Haruki. Les mots qu'elle avait prononcés étaient à la fois intrigants et inquiétants. Deidara fixait les fioles dans les mains de Haruki, luttant pour comprendre la complexité de la situation. Ses yeux restaient rivés sur le liquide bleu électrique à l'intérieur des flacons, un ciel étoilé emprisonné dans du verre. L'artiste explosif se demanda quelles étaient les limites de ces parfums mystérieux et dangereux. Haruki avait parlé de « Venin Céleste », un nom presque poétique pour un poison si redoutable. La description ensorcelante du parfum contrastait fortement avec sa véritable nature, capable de priver ses victimes de certains de leurs sens et de leur mobilité. Deidara, bien qu'impressionné par l'inventivité d'Haruki, était également méfiant. La créativité débordante pouvait parfois cacher des intentions sinistres.
Puis vint le « pyrogène Kaenko », un nom familier pour Deidara. Les souvenirs du combat contre elle resurgirent brièvement dans son esprit. Ce poison avait été utilisé contre lui dans une tentative de les neutraliser et il en avait bavé pour guérir. Puis, leur petite hôtesse les prirent au dépourvu. Au départ il crut à une attaque alors, il avait sortit une bille, mais en fait, une grande peinture fit son apparition et cela le bloqua. Deidara fixait le tableau magique que Haruki avait révélé, son regard acéré scrutant chaque détail capturé sur la toile. C'était une représentation de lui-même, son essence artistique capturée dans des coups de pinceau magistraux. Les lignes fluides et les éclats de couleur rendaient hommage à son art explosif d'une manière presque enchanteresse.
Les yeux de Deidara restaient rivés sur cette représentation, se demandant quel message Haruki tentait de lui transmettre à travers cette œuvre d'art. Était-ce un simple acte de flatterie ou y avait-il quelque chose de plus profond dans ce tableau ? Le doute planait dans son esprit, mêlé à un soupçon de curiosité. Était-ce une tentative pour gagner sa confiance en flattant son ego artistique, ou y avait-il une signification plus obscure derrière cette représentation ? Cependant, ce qui attira le regard de Deidara le plus intensément était le tableau révélé par Haruki. Ses yeux immobiles fixèrent le tableau, presque incrédules. L'idée que sa propre image soit devenue une œuvre d'art le laissa sans voix, et il ne put s'empêcher de se sentir légèrement mal à l'aise et très flatté. Cette œuvre avait dû demander une connaissance approfondie de ses caractéristiques et de son style. Elle avait réussi à capturer sa propre essence artistique en le représentant. C'était à la fois fascinant et troublant. Finalement, il comprenait mieux la raison de pas avoir donné l’alarme.
« C’est magnifique !! Ton talent est vraiment grand !! Je peux l’exploser ? Cette œuvre, mérite de brûler tant elle est belle et.. C’est quoi ce regard ? »
Pourquoi, un regard assassin était fixé sur lui ? Non, mais vraiment les membres de cette famille, ils étaient tous pareils.. Ils ne comprenaient pas la beauté fugace de ses réalisations.
« Ben quoi ? Une telle œuvre d’art, ne peut pas rester prendre la poussière !! Je l’ai enregistré dans mon coeur et.. Pourquoi tu la ranges attends.. Mon homme, tu me comprends hein ? Cette incroyable œuvre d’art, mérite de brûler d’un amour ardent non ? »
Tel un gosse, il était excité. Mais, il le voulait ce tableau, mais maintenant, il n’était plus sous ses yeux. Quant au fait de répondre à sa question de ce qui se passait, il reprit..
« Je laisse mon homme répondre à ma place. Mais, allez.. Promis, je ne l’exploserai pas trop.. Puis, c’est mon portrait.. Il mérite de briller de mille de feu !! »
Bien essayé Deidara, mais malheureusement, pour lui, ce fut un non décisif qui l’acheva au point d’être déprimé de ne pas pouvoir brûler son portrait hein ?
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 02.11.23 14:34
Beaucoup. Beaucoup de paroles. Trop. Il était un homme qui aime le silence et sa patience avait une limite. Il avait l'impression que cette fille parlait de beaucoup de choses sans tout leur dire. Elle est une funambule sur une corde raide qui essaye de tirer son épingle du jeu. Il préfère peu de mots, mais clairs et concis. Il ne sait toujours pas ce qu'elle a fait dans le village caché du pays de l'eau...
Le vent sablonneux tape avec ardeur sur les vitres circulaires de l'habitation, ils sont là pour un moment.
Il soupire, se pince l'arête du nez. Sa marionnette était toujours près d'elle, un mouvement du petit doigt et il la blesse mortellement.
Parfois, il maudit son propre génie. Même s'il en donne l'air, il n'est pas capable d’ignorer toutes les informations que l'on lui donne. Son cerveau les process de lui-même. Certes, il arrive à suivre, mais il doit subir cette quantité d'informations inutiles.
Les dix pantins blancs de Monzaemon Chikamatsu sont des chefs d’œuvres impressionnants, certes, mais il a dépassé le maître en défiant les lois de la biologie. Ses pantins humains sont des bijoux surpassant toutes les marionnettes de bois. Il aurait aimé mettre la main dessus pour les étudier, mais ultimement, il préfère utiliser ce qui est de sa confection. Il ne pourrait pas se qualifier d'artiste sinon. Le rouleau est donc resté en possession de sa grand-mère qui... serait encore dans la nature ? Cette vieille carne est décidément increvable. Il n'a pas envie de la croiser, elle lui ferait perdre son temps avec des reproches inutiles.
Puisqu'il a libéré son âme de lui-même dès le début de la guerre, il n'a pas connaissance que la réincarnation des âmes ait été rompue.
Il y a encore beaucoup de choses qu'il ignore. Comme le fait que Deidara ait été un disciple du grand Onoki. Le blond a bien mentionné un vieux, mais il ne cherche pas à creuser la question. Il ne regarde jamais dans le passé, il ne s'y intéresse pas. Ils ont beau été en duo cinq longues années, il ne sait toujours rien du passé et des antécédents de son coéquipier.
Le voilà hocher la tête lorsque Harumi mentionne qu'il faisait un beau pantin avec ses parents. Pour quelqu'un de normal, ça pourrait sembler glauque, pour lui ? C'est un compliment.
Deidara est... bizarre. Il sait bien qui est Kankuro. Ils l'ont croisé deux fois. Et c'est lui-même qui les a enfermés et neutraliser durant la bataille. Il cherche à attirer son attention ou quoi ? Parce qu'il parle trop avec sa cousine ? Il ne cherche pas à le comprendre, des fois, il est imprévisible et immature.
Alors il l'ignore en réponse... et il faut dire, les raisons de Harumi pour ne pas avoir pris part à la guerre son plus intéressantes. Car elles en révèlent beaucoup sur sa personne. Il faut le dire, il n'a pas vraiment l'impression qu'elle mente. Elle se serait juste posé en observatrice. Il aurait pu le faire, observer les massacres et s'en inspirer, nourrir son art et son inspiration.
Il ne tue pas par pur sadisme, mais il est vrai que parfois, il prend un certain plaisir à réaliser des massacres. Juste pour pousser au maximum ses nouvelles créations.
Il observa avec attention les fioles qu'elle venait de sortir. Comme ça, elle aimait appeler ses poisons « parfums »... est-ce que cela signifiait qu'elle utilisait également ces substances sur elle-même ? Le mot parfum a une signification très différente. Et il est à cheval sur les détails. Il n'y a jamais de coïncidence.
Les liquides colorés qu'elle fabriquait semblaient mystérieux. Il aimerait en avoir un échantillon pour les étudier, il ne se fiera pas qu'à ses dires. D'après ses explications, le premier bleu électrique était Tendoku ou « venin céleste » était un agent contenant des neurotoxines, la composition n'était pas complète, bien évidemment, mais l'ingrédient principal provenait certainement d'un animal d'où le terme de venin. Certains oiseaux sont effectivement vénéneux puisqu'ils se nourrissent d'insectes eux-mêmes venimeux. Cela pourrait faire un parallèle intéressant envers deux de ses passions. Venin pour une provenance animal, céleste pour un oiseau.
Il ne fera pas lui plaisir de lui donner son avis. Il lui a déjà dit qu'elle était très douée, il ne va pas non plus lui jeter des fleurs. Si elle le veut, elle devra lui céder ses fioles et ça, elle ne le voudra jamais. Tout empoisonneur sait qu'il doit changer la composition de ses poisons dès qu'il est découvert par l'ennemi.
Il observa aussi le Kaenko qu'il connaissait, il ne donnait pas de nom aux siens. Il n'en voyait pas l'utilité et c'est une perte de temps. Il ne considérait pas ses poisons que comme une branche de son art, mais plus comme un des nombreux outils à sa disposition. Plus le temps avançait, moins il se sentait de donner des noms à ses œuvres comme dans sa jeunesse. Il gardait le nom de ses victimes pour ses marionnettes. Il n'y avait plus de fourmi noire, de salamandre, puisqu'il ne fabriquait plus que des marionnettes à partir d'humain dont le potentiel était supérieur. La seule exception qu'il ait faite récemment est de remettre au goût du jour certain de ses anciens modèles pour travailler en duo avec Deidara. Un écart exceptionnel à sa routine plutôt agréable.
Et enfin. Il eut la pièce manquante du puzzle. La bascule finale qui balaya beaucoup de ses doutes. Le détail qui prouvait qu'elle n'était peut-être pas un agent des forces spéciales, mais plutôt l'artiste dont l'excentricité folle avait réveillé de vieux traumatismes chez les habitants de Suna.
Elle fit apparaître une magnifique toile de sa conception.
La vue de ce tableau fit apparaître un éclat d'intérêt dans ses yeux froids et dénués d'émotions. Il cimentait le respect qu'il portait à son égard. Il se pencha en avant pour mieux en observer les détails. C'est une ancienne toile, il en a vu des plus récentes la dernière fois, mais elle peignait j'ai aussi bien l'époque. L'objet de son inspiration avait été Deidara. Alors que le concerné s'excitait dans son coin, lui se plongea dans la peinture dans un silence presque religieux et contemplatif.
Elle avait su capturer le dynamisme de ses poses, son énergie, les courbes de sa cape volant au vent, ses yeux azur déterminés et plein de passion. Une véritable artiste. Sa raison pour avoir trahi son village était parfaitement justifié désormais. Il ressentait les mêmes besoins. Lorsque quelque chose de particulier arrive ou durant des combats intenses, ils ont un pic de créativités et d'inspiration. Petit, il recopiait les poses qu'il voyait dans la journée avec ses marionnettes, plus tard, il récoltait des corps et se mettait directement au travail pour les immortaliser.
Lui qui s'était penché se redressa pour poser son dos contre le dossier et fit un mouvement de main. Il refusa d'ailleurs sa demande de voir ses marionnettes. Il ne fallait pas espérer grand-chose de lui en dehors de ce qui lui est bénéfique personnellement.
Non merci. Je ne veux pas de ce tableau.
Il fut surpris d'y trouver un intérêt plus que nécessaire. Ça réveillait son côté compétitif en un sens. Il tourna son regard vers Deidara. Il pourrait le sublimer en le transformant en marionnette... ou le dessiner. Son ego lui soufflait qu'il pourrait faire même mieux que sa cousine, il avait un style très réaliste. Elle était un peu entre les deux. Deidara, lui, était plus dans la simplicité.
Mais il n'a aucun goût de toute façon. La preuve, il voulait déjà exploser la toile.
Cette conversation artistique eut pour effet de le détendre sans qu'il s'en rendre compte. Il se mit à être amusé à l'idée que la pauvre Harumi ne connaissait rien de son partenaire et allait sans doute être vexé de voir qu'il voulait brûler sa peinture. Mais pour lui, c'était un compliment.
Ignore-le Harumi, il n'a aucun goût.
L'autre allait certainement hurler, encore. Il s'y est habitué maintenant.
Revenons-en au fait. Où es-tu allé et qu'as-tu fait à Kiri ? Qui as-tu rencontré ?

Sasori vous manipule en #D75F68
Le vent sablonneux tape avec ardeur sur les vitres circulaires de l'habitation, ils sont là pour un moment.
Il soupire, se pince l'arête du nez. Sa marionnette était toujours près d'elle, un mouvement du petit doigt et il la blesse mortellement.
Parfois, il maudit son propre génie. Même s'il en donne l'air, il n'est pas capable d’ignorer toutes les informations que l'on lui donne. Son cerveau les process de lui-même. Certes, il arrive à suivre, mais il doit subir cette quantité d'informations inutiles.
Les dix pantins blancs de Monzaemon Chikamatsu sont des chefs d’œuvres impressionnants, certes, mais il a dépassé le maître en défiant les lois de la biologie. Ses pantins humains sont des bijoux surpassant toutes les marionnettes de bois. Il aurait aimé mettre la main dessus pour les étudier, mais ultimement, il préfère utiliser ce qui est de sa confection. Il ne pourrait pas se qualifier d'artiste sinon. Le rouleau est donc resté en possession de sa grand-mère qui... serait encore dans la nature ? Cette vieille carne est décidément increvable. Il n'a pas envie de la croiser, elle lui ferait perdre son temps avec des reproches inutiles.
Puisqu'il a libéré son âme de lui-même dès le début de la guerre, il n'a pas connaissance que la réincarnation des âmes ait été rompue.
Il y a encore beaucoup de choses qu'il ignore. Comme le fait que Deidara ait été un disciple du grand Onoki. Le blond a bien mentionné un vieux, mais il ne cherche pas à creuser la question. Il ne regarde jamais dans le passé, il ne s'y intéresse pas. Ils ont beau été en duo cinq longues années, il ne sait toujours rien du passé et des antécédents de son coéquipier.
Le voilà hocher la tête lorsque Harumi mentionne qu'il faisait un beau pantin avec ses parents. Pour quelqu'un de normal, ça pourrait sembler glauque, pour lui ? C'est un compliment.
Deidara est... bizarre. Il sait bien qui est Kankuro. Ils l'ont croisé deux fois. Et c'est lui-même qui les a enfermés et neutraliser durant la bataille. Il cherche à attirer son attention ou quoi ? Parce qu'il parle trop avec sa cousine ? Il ne cherche pas à le comprendre, des fois, il est imprévisible et immature.
Alors il l'ignore en réponse... et il faut dire, les raisons de Harumi pour ne pas avoir pris part à la guerre son plus intéressantes. Car elles en révèlent beaucoup sur sa personne. Il faut le dire, il n'a pas vraiment l'impression qu'elle mente. Elle se serait juste posé en observatrice. Il aurait pu le faire, observer les massacres et s'en inspirer, nourrir son art et son inspiration.
Il ne tue pas par pur sadisme, mais il est vrai que parfois, il prend un certain plaisir à réaliser des massacres. Juste pour pousser au maximum ses nouvelles créations.
Il observa avec attention les fioles qu'elle venait de sortir. Comme ça, elle aimait appeler ses poisons « parfums »... est-ce que cela signifiait qu'elle utilisait également ces substances sur elle-même ? Le mot parfum a une signification très différente. Et il est à cheval sur les détails. Il n'y a jamais de coïncidence.
Les liquides colorés qu'elle fabriquait semblaient mystérieux. Il aimerait en avoir un échantillon pour les étudier, il ne se fiera pas qu'à ses dires. D'après ses explications, le premier bleu électrique était Tendoku ou « venin céleste » était un agent contenant des neurotoxines, la composition n'était pas complète, bien évidemment, mais l'ingrédient principal provenait certainement d'un animal d'où le terme de venin. Certains oiseaux sont effectivement vénéneux puisqu'ils se nourrissent d'insectes eux-mêmes venimeux. Cela pourrait faire un parallèle intéressant envers deux de ses passions. Venin pour une provenance animal, céleste pour un oiseau.
Il ne fera pas lui plaisir de lui donner son avis. Il lui a déjà dit qu'elle était très douée, il ne va pas non plus lui jeter des fleurs. Si elle le veut, elle devra lui céder ses fioles et ça, elle ne le voudra jamais. Tout empoisonneur sait qu'il doit changer la composition de ses poisons dès qu'il est découvert par l'ennemi.
Il observa aussi le Kaenko qu'il connaissait, il ne donnait pas de nom aux siens. Il n'en voyait pas l'utilité et c'est une perte de temps. Il ne considérait pas ses poisons que comme une branche de son art, mais plus comme un des nombreux outils à sa disposition. Plus le temps avançait, moins il se sentait de donner des noms à ses œuvres comme dans sa jeunesse. Il gardait le nom de ses victimes pour ses marionnettes. Il n'y avait plus de fourmi noire, de salamandre, puisqu'il ne fabriquait plus que des marionnettes à partir d'humain dont le potentiel était supérieur. La seule exception qu'il ait faite récemment est de remettre au goût du jour certain de ses anciens modèles pour travailler en duo avec Deidara. Un écart exceptionnel à sa routine plutôt agréable.
Et enfin. Il eut la pièce manquante du puzzle. La bascule finale qui balaya beaucoup de ses doutes. Le détail qui prouvait qu'elle n'était peut-être pas un agent des forces spéciales, mais plutôt l'artiste dont l'excentricité folle avait réveillé de vieux traumatismes chez les habitants de Suna.
Elle fit apparaître une magnifique toile de sa conception.
La vue de ce tableau fit apparaître un éclat d'intérêt dans ses yeux froids et dénués d'émotions. Il cimentait le respect qu'il portait à son égard. Il se pencha en avant pour mieux en observer les détails. C'est une ancienne toile, il en a vu des plus récentes la dernière fois, mais elle peignait j'ai aussi bien l'époque. L'objet de son inspiration avait été Deidara. Alors que le concerné s'excitait dans son coin, lui se plongea dans la peinture dans un silence presque religieux et contemplatif.
Elle avait su capturer le dynamisme de ses poses, son énergie, les courbes de sa cape volant au vent, ses yeux azur déterminés et plein de passion. Une véritable artiste. Sa raison pour avoir trahi son village était parfaitement justifié désormais. Il ressentait les mêmes besoins. Lorsque quelque chose de particulier arrive ou durant des combats intenses, ils ont un pic de créativités et d'inspiration. Petit, il recopiait les poses qu'il voyait dans la journée avec ses marionnettes, plus tard, il récoltait des corps et se mettait directement au travail pour les immortaliser.
Lui qui s'était penché se redressa pour poser son dos contre le dossier et fit un mouvement de main. Il refusa d'ailleurs sa demande de voir ses marionnettes. Il ne fallait pas espérer grand-chose de lui en dehors de ce qui lui est bénéfique personnellement.
Non merci. Je ne veux pas de ce tableau.
Il fut surpris d'y trouver un intérêt plus que nécessaire. Ça réveillait son côté compétitif en un sens. Il tourna son regard vers Deidara. Il pourrait le sublimer en le transformant en marionnette... ou le dessiner. Son ego lui soufflait qu'il pourrait faire même mieux que sa cousine, il avait un style très réaliste. Elle était un peu entre les deux. Deidara, lui, était plus dans la simplicité.
Mais il n'a aucun goût de toute façon. La preuve, il voulait déjà exploser la toile.
Cette conversation artistique eut pour effet de le détendre sans qu'il s'en rendre compte. Il se mit à être amusé à l'idée que la pauvre Harumi ne connaissait rien de son partenaire et allait sans doute être vexé de voir qu'il voulait brûler sa peinture. Mais pour lui, c'était un compliment.
Ignore-le Harumi, il n'a aucun goût.
L'autre allait certainement hurler, encore. Il s'y est habitué maintenant.
Revenons-en au fait. Où es-tu allé et qu'as-tu fait à Kiri ? Qui as-tu rencontré ?

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 07.11.23 15:16
Moi, l'artiste incompris, cet être qui voue sa passion à la narration, à la lecture et à l'immortalisation d'histoires sur la toile. Un monde d'émotions enchevêtrées, de mots savamment tissés, de couleurs et de formes qui s'entrelacent pour créer une mélodie visuelle. Je me tenais prêt à offrir l'une de mes précieuses créations, mais pas à n'importe qui, seulement à un connaisseur, à un regard averti qui saurait apprécier les subtilités de mon travail.
La lueur dans ses yeux, une étoile qui brillait de compréhension, caressait mon ego, mais je gardais mon arrogance dissimulée. Inutile de laisser transparaître mes sentiments. Pourquoi leur offrirais-je la satisfaction de savoir qu'ils m'avaient ému ? Mais dans le fond, j'espérais que ma démarche serait reconnue, que cette offrande serait le reflet de mon talent et de mon dévouement. Car les gens du village en contrebas, ces simples ignorants, ne savent pas faire la distinction entre la soie et un vulgaire tissu bon marché.
Pourtant, cet homme était mon cousin. Une relation que je n'avais pas particulièrement envisagée. Mon grand-père et moi, notre relation n’était pas au beau fixe, et maintenant qu'il était plongé dans le sommeil… Pourquoi, ne pourrais je pas tenter d'instaurer une relation cordiale avec un membre de ma propre famille ? Les laissant contempler mon œuvre, une grande fierté gonflait ma poitrine, mais elle fut vite brisée lorsque, d'un geste poli, mon cousin refusa mon présent.
« Il n’est pas à ton goût ? Ou alors, tu veux que je t’offre un portrait de toi, Kovu nii ? »
J'étais absolument dévasté, mon cher ! J'avais fait preuve d'une grande générosité en lui révélant deux de mes parfums les plus exquis, deux véritables chefs-d'œuvre de mon art. Et en échange, tout ce que j'avais obtenu, c'était la simple préservation de ma vie ? Oh, quelle déception ! C'était comme si je m'étais donné en spectacle sur une scène, et le public ne m'avait offert qu'un timide applaudissement.
Bien sûr, sur le papier, notre arrangement semblait équitable, mais je suis un homme de goût, un esthète qui apprécie les belles choses de la vie. Quand quelque chose m'éblouit, je ne peux m'empêcher de vouloir le posséder. Peu importe s'il fallait négocier, marchander, ou même prendre des mesures plus radicales. Heureusement, je suis un véritable virtuose du marchandage. Mais là, je me trouvais face à cet individu excentrique, assoiffé de ma création.
Pourquoi diable voulait-il s'emparer de mon œuvre ? Il avait l’intention de la détruire, comme si mon tableau était un bibelot grotesque ? Mon expression, je vous l'assure, est passée de l'incompréhension à l'effroi, créant une ambiance aussi absurde que l'idée même d'un pingouin jongleur en habit de gala. Oui, c'était absurde, tout à fait absurde, n'est-ce pas ?
Mes mains s'accrochèrent fermement à ma toile, la maintenant tout contre moi comme un trésor inestimable. J'observais mon interlocuteur d'un œil foudroyant, sans la moindre intention de céder. Il était tout bonnement hors de question que je lui abandonne cette œuvre. Il fallait être véritablement cinglé pour ne serait-ce qu'y penser. Bien sûr, je ne suis pas en reste en matière de folie, mais il est indéniable que son art et le mien s'opposent de manière absolue.
« Qu… Quoi ? »
Heureusement, j'ai eu le soulagement de constater que mon cousin partageait mon esthétisme artistique. Cette connivence me comblait d'aise. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher de considérer mon œuvre comme un bien précieux, à protéger des mains de cet individu aux intentions obscures. Alors, d'un geste résolu, je la rangeai à nouveau dans sa baguette magique. Au moins, là, j'avais la certitude que ma création ne tomberait pas entre les mains de cet être dont les intentions semblaient de la pure folie. S’il avait besoin de détruire quelque chose, une envie irrésistible, je pouvais lui donner des brouillons pour lesquels, je n’avais plus d’attraits.
Bien entendu, mon cher cousin, était là. Il n'y avait rien de plus rafraîchissant que de croiser quelqu'un dont la passion artistique ne prenait pas la forme d'explosions potentielles. Une certaine paix d'esprit régnait alors. Mon cœur pouvait battre sans la menace constante de voir mes œuvres pulvérisées en mille morceaux. Bien que j’étais quand même vexé de son refus. C’était un privilège que je n'offrais qu'à des élus triés sur le volet. Pour en revenir à sa question sur mes rencontres fortuites…
J'ai eu l'occasion de faire la connaissance de bien des individus, chacun affublé de son propre grain de folie. Parmi eux, une tête blonde des plus amicales, un énergumène attachant, malgré sa tendance à la dévastation. Les membres de Taka, excentriques et parfois ingérables, étaient également au rendez-vous, ainsi qu'un curieux spécimen issu du clan Hozuki. Celui-ci, avait apporté sa touche personnelle à cette mosaïque de la folie artistique. Il fut suivit par son camarade Juugo, qui s’était réveillé. Mais la rencontre qui a laissé l'empreinte la plus indélébile dans les méandres tortueux de mon esprit, fut sans nul doute celle avec le Serpent Blanc. La personne la plus macabre et sardonique que j'aie eu l'occasion de croiser. Une expérience des plus mémorables, je vous l'assure, digne d'un véritable chef-d'œuvre dans le monde déjanté de l'art de la folie.
« Et toi Kovu-nii, avec Kiara chan, avez-vous récemment eu l'occasion de vous immerger dans une de ces étonnantes rencontres artistiques ? »
Un moment de silence, que je sus prolonger pour cultiver le mystère. Je me plais à maîtriser cet art. Cependant, sachant que la patience n'était peut-être pas la qualité dominante en ce moment, je choisis de répondre.
« Ne me lance pas ce regard, Kovu-nii, je suis consciente de ma beauté, mais quand tu me regardes de cette manière, c'est un peu gênant, surtout en présence de ta petite amie. ~ »
Dans cette conversation surréaliste, je me suis efforcé d'insuffler un peu d'humour absurde, digne de l'esprit décalé de Tante Chiyo. Cependant, il semblerait que mon cousin soit resté hermétique à cette folie familiale. C'est comme si, quelque part, nos aïeux avaient décidé de jouer à un étrange jeu de chaises musicales. Échangeant leurs traits de caractère et laissant une parcelle de leur essence déjantée dans le processus. Pourtant, malgré mes efforts pour ajouter une touche d'extravagance à la situation, Kovu-nii restait imperturbable. Il observait la scène d'un œil curieux et distrait, comme s'il assistait à un spectacle burlesque dont il n'était pas certain d'apprécier l'humour. Peut-être que, quelque part au fond de son être, il avait besoin de se laisser emporter par la folie contagieuse qui l'entourait ! Mais pour l'instant, il préférait garder ses distances, comme si la raison était son dernier rempart face à ce déferlement d'absurdités. Et moi, bien sûr, je ne pouvais m'empêcher de savourer chaque instant de cette rencontre déjantée. Ajoutant par la même, des touches de folie supplémentaires à chaque mot prononcé. Tout ceci, dans l'espoir de voir une étincelle d'amusement naître dans les yeux de mon cousin. Même si, cela signifiait plonger encore plus profondément dans le délire qui nous entourait. Après tout, dans ce monde farfelu où nous évoluions, pourquoi ne pas se laisser emporter par le tourbillon de l'absurdité et se perdre joyeusement dans les méandres de la folie ? Il semblerait que cela doive attendre malheureusement. Prenant mon éventail, je rajoute rapidement :
« Très bien, très bien, je vais tout te dire. Ne sois pas si effrayant ~ J’ai rencontré un certain Ryuu, des membres de Taka. Et non, pas le leader et charismatique chef : Sasuke Uchiha, plutôt.. Ses bouffons.. Suigetsu et Juugo je crois. Mais, surtout, j’ai eu un tête à tête avec Orochimaru et un de ses serviteurs et… »
L'atmosphère était imprégnée de silence, un vide si glacial que j'ai presque eu l'impression d'avoir été transporté au pays de la neige.
« Euh… Vous êtes certains que vous ne vouliez pas prendre un peu de thé ? Cela pourrait vous aider à avaler ce que vous avez du mal à digérer… »
La lueur dans ses yeux, une étoile qui brillait de compréhension, caressait mon ego, mais je gardais mon arrogance dissimulée. Inutile de laisser transparaître mes sentiments. Pourquoi leur offrirais-je la satisfaction de savoir qu'ils m'avaient ému ? Mais dans le fond, j'espérais que ma démarche serait reconnue, que cette offrande serait le reflet de mon talent et de mon dévouement. Car les gens du village en contrebas, ces simples ignorants, ne savent pas faire la distinction entre la soie et un vulgaire tissu bon marché.
Pourtant, cet homme était mon cousin. Une relation que je n'avais pas particulièrement envisagée. Mon grand-père et moi, notre relation n’était pas au beau fixe, et maintenant qu'il était plongé dans le sommeil… Pourquoi, ne pourrais je pas tenter d'instaurer une relation cordiale avec un membre de ma propre famille ? Les laissant contempler mon œuvre, une grande fierté gonflait ma poitrine, mais elle fut vite brisée lorsque, d'un geste poli, mon cousin refusa mon présent.
« Il n’est pas à ton goût ? Ou alors, tu veux que je t’offre un portrait de toi, Kovu nii ? »
J'étais absolument dévasté, mon cher ! J'avais fait preuve d'une grande générosité en lui révélant deux de mes parfums les plus exquis, deux véritables chefs-d'œuvre de mon art. Et en échange, tout ce que j'avais obtenu, c'était la simple préservation de ma vie ? Oh, quelle déception ! C'était comme si je m'étais donné en spectacle sur une scène, et le public ne m'avait offert qu'un timide applaudissement.
Bien sûr, sur le papier, notre arrangement semblait équitable, mais je suis un homme de goût, un esthète qui apprécie les belles choses de la vie. Quand quelque chose m'éblouit, je ne peux m'empêcher de vouloir le posséder. Peu importe s'il fallait négocier, marchander, ou même prendre des mesures plus radicales. Heureusement, je suis un véritable virtuose du marchandage. Mais là, je me trouvais face à cet individu excentrique, assoiffé de ma création.
Pourquoi diable voulait-il s'emparer de mon œuvre ? Il avait l’intention de la détruire, comme si mon tableau était un bibelot grotesque ? Mon expression, je vous l'assure, est passée de l'incompréhension à l'effroi, créant une ambiance aussi absurde que l'idée même d'un pingouin jongleur en habit de gala. Oui, c'était absurde, tout à fait absurde, n'est-ce pas ?
Mes mains s'accrochèrent fermement à ma toile, la maintenant tout contre moi comme un trésor inestimable. J'observais mon interlocuteur d'un œil foudroyant, sans la moindre intention de céder. Il était tout bonnement hors de question que je lui abandonne cette œuvre. Il fallait être véritablement cinglé pour ne serait-ce qu'y penser. Bien sûr, je ne suis pas en reste en matière de folie, mais il est indéniable que son art et le mien s'opposent de manière absolue.
« Qu… Quoi ? »
Heureusement, j'ai eu le soulagement de constater que mon cousin partageait mon esthétisme artistique. Cette connivence me comblait d'aise. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher de considérer mon œuvre comme un bien précieux, à protéger des mains de cet individu aux intentions obscures. Alors, d'un geste résolu, je la rangeai à nouveau dans sa baguette magique. Au moins, là, j'avais la certitude que ma création ne tomberait pas entre les mains de cet être dont les intentions semblaient de la pure folie. S’il avait besoin de détruire quelque chose, une envie irrésistible, je pouvais lui donner des brouillons pour lesquels, je n’avais plus d’attraits.
Bien entendu, mon cher cousin, était là. Il n'y avait rien de plus rafraîchissant que de croiser quelqu'un dont la passion artistique ne prenait pas la forme d'explosions potentielles. Une certaine paix d'esprit régnait alors. Mon cœur pouvait battre sans la menace constante de voir mes œuvres pulvérisées en mille morceaux. Bien que j’étais quand même vexé de son refus. C’était un privilège que je n'offrais qu'à des élus triés sur le volet. Pour en revenir à sa question sur mes rencontres fortuites…
J'ai eu l'occasion de faire la connaissance de bien des individus, chacun affublé de son propre grain de folie. Parmi eux, une tête blonde des plus amicales, un énergumène attachant, malgré sa tendance à la dévastation. Les membres de Taka, excentriques et parfois ingérables, étaient également au rendez-vous, ainsi qu'un curieux spécimen issu du clan Hozuki. Celui-ci, avait apporté sa touche personnelle à cette mosaïque de la folie artistique. Il fut suivit par son camarade Juugo, qui s’était réveillé. Mais la rencontre qui a laissé l'empreinte la plus indélébile dans les méandres tortueux de mon esprit, fut sans nul doute celle avec le Serpent Blanc. La personne la plus macabre et sardonique que j'aie eu l'occasion de croiser. Une expérience des plus mémorables, je vous l'assure, digne d'un véritable chef-d'œuvre dans le monde déjanté de l'art de la folie.
« Et toi Kovu-nii, avec Kiara chan, avez-vous récemment eu l'occasion de vous immerger dans une de ces étonnantes rencontres artistiques ? »
Un moment de silence, que je sus prolonger pour cultiver le mystère. Je me plais à maîtriser cet art. Cependant, sachant que la patience n'était peut-être pas la qualité dominante en ce moment, je choisis de répondre.
« Ne me lance pas ce regard, Kovu-nii, je suis consciente de ma beauté, mais quand tu me regardes de cette manière, c'est un peu gênant, surtout en présence de ta petite amie. ~ »
Dans cette conversation surréaliste, je me suis efforcé d'insuffler un peu d'humour absurde, digne de l'esprit décalé de Tante Chiyo. Cependant, il semblerait que mon cousin soit resté hermétique à cette folie familiale. C'est comme si, quelque part, nos aïeux avaient décidé de jouer à un étrange jeu de chaises musicales. Échangeant leurs traits de caractère et laissant une parcelle de leur essence déjantée dans le processus. Pourtant, malgré mes efforts pour ajouter une touche d'extravagance à la situation, Kovu-nii restait imperturbable. Il observait la scène d'un œil curieux et distrait, comme s'il assistait à un spectacle burlesque dont il n'était pas certain d'apprécier l'humour. Peut-être que, quelque part au fond de son être, il avait besoin de se laisser emporter par la folie contagieuse qui l'entourait ! Mais pour l'instant, il préférait garder ses distances, comme si la raison était son dernier rempart face à ce déferlement d'absurdités. Et moi, bien sûr, je ne pouvais m'empêcher de savourer chaque instant de cette rencontre déjantée. Ajoutant par la même, des touches de folie supplémentaires à chaque mot prononcé. Tout ceci, dans l'espoir de voir une étincelle d'amusement naître dans les yeux de mon cousin. Même si, cela signifiait plonger encore plus profondément dans le délire qui nous entourait. Après tout, dans ce monde farfelu où nous évoluions, pourquoi ne pas se laisser emporter par le tourbillon de l'absurdité et se perdre joyeusement dans les méandres de la folie ? Il semblerait que cela doive attendre malheureusement. Prenant mon éventail, je rajoute rapidement :
« Très bien, très bien, je vais tout te dire. Ne sois pas si effrayant ~ J’ai rencontré un certain Ryuu, des membres de Taka. Et non, pas le leader et charismatique chef : Sasuke Uchiha, plutôt.. Ses bouffons.. Suigetsu et Juugo je crois. Mais, surtout, j’ai eu un tête à tête avec Orochimaru et un de ses serviteurs et… »
L'atmosphère était imprégnée de silence, un vide si glacial que j'ai presque eu l'impression d'avoir été transporté au pays de la neige.
« Euh… Vous êtes certains que vous ne vouliez pas prendre un peu de thé ? Cela pourrait vous aider à avaler ce que vous avez du mal à digérer… »
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 08.11.23 14:21
« Cette œuvre, mérite vraiment de connaître une mort fugace et brillante !! Elle est magnifique, c’est du gâchis de la conserver dans un lieu sombre !! »
Deidara était pris d'une excitation frénétique, comme une puce en folie. Il ne pouvait s'empêcher d'admirer cette œuvre d'art, la trouvant d'une beauté à couper le souffle. L'idée de lui offrir les funérailles les plus somptueuses imaginable lui traversa l'esprit. Pourtant, il s'étonna du regard incrédule que lui lançait Harumi, comme si elle doutait de sa santé mentale. Puis, voilà que Sasori, avec sa nature sarcastique, ajouta son grain de sel à la situation. La remarque du marionnettiste déclencha une réaction d'indignation chez Deidara, qui ne comprenait pas pourquoi ses compagnons ne partageaient pas son enthousiasme pour cette magnifique création.
« J’ai dû goût ! C’est vous, qui êtes trop arriérés dans vos arts ! »
Il plissa les yeux, une lueur d'incompréhension mêlée d'irritation dans son regard. Pourquoi diable était-il toujours seul à percevoir la véritable splendeur des flammes ? Leur danse enflammée, leurs teintes chatoyantes, la chaleur qui émanait de leur brasier... Tout cela lui semblait d'une beauté incandescente, un reflet des émotions brûlantes qui bouillonnaient en lui. Personne ne semblait saisir, personne ne pouvait ressentir la passion qu'il mettait dans son art. Peut-être était-ce parce qu'il n'avait jamais reçu d'amour, du moins pas de sa famille, si tant est qu'il puisse appeler cela de l'amour. Ses souvenirs d'enfance étaient empreints du souffle chaud des explosions, de la terre rigide sous ses mains alors qu'il préparait ses bombes.
Il se souvint du moment où le vieux renard, avait découvert son affinité pour le Bakuton, le Kekkai jutsu des explosifs, un outil puissant pour ses projets. Il n'avait pas hésité à le lancer sur le terrain, le forçant à marcher avec une détermination inébranlable. Les défis et les dangers ne le décourageraient pas. Après tout, il était prêt à tout pour que le monde reconnaisse enfin la magnificence de son art, mais personne ne le fit. Il savait à peine marché quand il intégra l’équipe d’artificiers.
Il les laissa donc discuter, ces deux membres qui ignoraient tout de son art. Des rencontres artistiques, vraiment ? Oui, ils avaient croisé une version féminine de lui-même et une brune qui ne l'intéressait pas vraiment. La jeune Yamanaka semblait être une artiste en herbe, mais il avait la certitude qu'elle s'épanouirait et que ses talents contribueraient à concrétiser les projets de son aîné. D'un autre côté, leur objectif était de se libérer des liens de cette invocation maudite. C'était une situation complexe, mais Deidara n'était pas du genre à abandonner face à l'adversité. Il était persuadé qu’ils pourraient rester dans leurs corps morts et battre l’Edo Tensei. Il fallait simplement découvrir les secrets de Madara Uchiha. Cependant, pour approcher celui-ci, c’était probablement la partie la plus ardue à laquelle les deux artistes devraient faire face. Ils cherchaient évidemment les deux frères Senju, mais ils devaient aussi partir à la chasse des Bijuus. D’ailleurs, ne les avaient-ils pas déjà ? Mis à part Hachibi et Kyubi, l’Akatsuki n'avait-elle pas déjà réuni la majorité des Bijuus ? Là aussi, quelque chose clochait dans cet univers alternatif. C'était comme si les fils de la réalité s'entremêlaient, créant un tissu étrange et complexe que même Deidara avait du mal à comprendre. Pourtant, il n'était pas du genre à reculer devant un mystère.
Soudainement, alors qu'il avait presque réussi à contenir son agacement, une nouvelle révélation raviva la flamme de cette dernière Les mots qu'il venait d'entendre résonnaient dans sa tête, et il ne pouvait les ignorer. Des membres du groupe Taka ? Sasuke Uchiha, ce fugitif obstiné, était donc en vie, cette garce disait malheureusement bien la vérité. Cependant, ce n'était pas le jeune Uchiha qui l'intriguait et agaçait le plus, mais un autre nom qui suscita sa colère - Orochimaru. Cette femme avait-elle rencontré le tristement célèbre serpent ? Et si oui, quand et où ? L'idée que le serpent maudit puisse être à Kiri le remplit de détermination.
Dans un élan, il se leva du fauteuil, ne prêtant plus attention aux paroles de leur hôtesse. Il ne pouvait se permettre de rester là plus longtemps. Il savait enfin où se trouvait cet horrible personnage.
« Orochimaru ? Sasori no Danna, nous devons nous rendre maintenant à Kiri ! Nous savons où il se trouve… Si nous l’attaquons par surprise, nous pourrions enfin le tuer, hum. »
Il referma son poing avec une férocité palpable, ses yeux s'embrasant de colère et d'impatience. L'envie de mettre fin une fois pour toutes à la vie du maudit serpent le consumait, chaque cellule de son être frémissant d'anticipation. Cependant, à mesure que les secondes s'écoulaient, cette flamme intérieure commença à s'affaiblir. Son partenaire, à l'évidence, ne partageait pas son impatience de quitter cet endroit lugubre pour se lancer à la poursuite de la créature maudite. C’était sa faute si, « lui » avait survécu, alors que sa propre personne, n’a pas évité son destin funeste. Tout cela, car en quittant les rangs de l'Akatsuki, il l’avait condamné lui, à mourir.
« Que se passe t’il mon homme, hm ? Nous nous sommes mis d’accords pour le tuer non ? »
Non, il ne pouvait pas lui faire ça. La tension dans l'air était palpable, et Deidara ne pouvait s'empêcher de penser que Sasori avait peut-être changé d'avis. Les vents tourbillonnants de la tempête de sable à l'extérieur semblaient être en harmonie avec l'incertitude qui régnait à l'intérieur de leur cachette. Pourtant, Deidara savait que la mission qu'ils avaient entreprise était trop importante pour être abandonnée à cause d'un simple désaccord. Ils devaient continuer, coûte que coûte. Il détourna son regard de Sasori, préférant se concentrer sur la furie de la tempête à l'extérieur. Le sable dansait dans les tourbillons, et il pouvait presque imaginer que chaque grain de sable racontait une histoire.
Le silence persistant entre eux était lourd, mais il était clair qu'ils partageaient un objectif commun, malgré leurs divergences momentanées. La tempête de sable ne ferait que les ralentir, mais elle ne les arrêterait pas. Ils avaient un serpent maudit à trouver et à éliminer, et rien ne les empêcherait d'accomplir leur mission, du moins, c’est ce qu’il se serait dit par le passé. Maintenant, c’était une autre histoire. Avec leur manque de chakra, ce serait du suicide d’affronter cette tempête.
« Oh, il semblerait que je me sois emporté, hm... Dis-moi, Sorcière, quelles manigances as-tu ourdies avec le serpent ? Comment as-tu pu t'échapper ? Ou bien, serait-ce que le serpent est devenu faible ? S'il est bel et bien pris au piège comme nous ce ne serait pas idiot. On pourrait avoir le dessus sur lui, mon homme, c’est une bonne nouvelle non ? »
Deidara était pris d'une excitation frénétique, comme une puce en folie. Il ne pouvait s'empêcher d'admirer cette œuvre d'art, la trouvant d'une beauté à couper le souffle. L'idée de lui offrir les funérailles les plus somptueuses imaginable lui traversa l'esprit. Pourtant, il s'étonna du regard incrédule que lui lançait Harumi, comme si elle doutait de sa santé mentale. Puis, voilà que Sasori, avec sa nature sarcastique, ajouta son grain de sel à la situation. La remarque du marionnettiste déclencha une réaction d'indignation chez Deidara, qui ne comprenait pas pourquoi ses compagnons ne partageaient pas son enthousiasme pour cette magnifique création.
« J’ai dû goût ! C’est vous, qui êtes trop arriérés dans vos arts ! »
Il plissa les yeux, une lueur d'incompréhension mêlée d'irritation dans son regard. Pourquoi diable était-il toujours seul à percevoir la véritable splendeur des flammes ? Leur danse enflammée, leurs teintes chatoyantes, la chaleur qui émanait de leur brasier... Tout cela lui semblait d'une beauté incandescente, un reflet des émotions brûlantes qui bouillonnaient en lui. Personne ne semblait saisir, personne ne pouvait ressentir la passion qu'il mettait dans son art. Peut-être était-ce parce qu'il n'avait jamais reçu d'amour, du moins pas de sa famille, si tant est qu'il puisse appeler cela de l'amour. Ses souvenirs d'enfance étaient empreints du souffle chaud des explosions, de la terre rigide sous ses mains alors qu'il préparait ses bombes.
Il se souvint du moment où le vieux renard, avait découvert son affinité pour le Bakuton, le Kekkai jutsu des explosifs, un outil puissant pour ses projets. Il n'avait pas hésité à le lancer sur le terrain, le forçant à marcher avec une détermination inébranlable. Les défis et les dangers ne le décourageraient pas. Après tout, il était prêt à tout pour que le monde reconnaisse enfin la magnificence de son art, mais personne ne le fit. Il savait à peine marché quand il intégra l’équipe d’artificiers.
Il les laissa donc discuter, ces deux membres qui ignoraient tout de son art. Des rencontres artistiques, vraiment ? Oui, ils avaient croisé une version féminine de lui-même et une brune qui ne l'intéressait pas vraiment. La jeune Yamanaka semblait être une artiste en herbe, mais il avait la certitude qu'elle s'épanouirait et que ses talents contribueraient à concrétiser les projets de son aîné. D'un autre côté, leur objectif était de se libérer des liens de cette invocation maudite. C'était une situation complexe, mais Deidara n'était pas du genre à abandonner face à l'adversité. Il était persuadé qu’ils pourraient rester dans leurs corps morts et battre l’Edo Tensei. Il fallait simplement découvrir les secrets de Madara Uchiha. Cependant, pour approcher celui-ci, c’était probablement la partie la plus ardue à laquelle les deux artistes devraient faire face. Ils cherchaient évidemment les deux frères Senju, mais ils devaient aussi partir à la chasse des Bijuus. D’ailleurs, ne les avaient-ils pas déjà ? Mis à part Hachibi et Kyubi, l’Akatsuki n'avait-elle pas déjà réuni la majorité des Bijuus ? Là aussi, quelque chose clochait dans cet univers alternatif. C'était comme si les fils de la réalité s'entremêlaient, créant un tissu étrange et complexe que même Deidara avait du mal à comprendre. Pourtant, il n'était pas du genre à reculer devant un mystère.
Soudainement, alors qu'il avait presque réussi à contenir son agacement, une nouvelle révélation raviva la flamme de cette dernière Les mots qu'il venait d'entendre résonnaient dans sa tête, et il ne pouvait les ignorer. Des membres du groupe Taka ? Sasuke Uchiha, ce fugitif obstiné, était donc en vie, cette garce disait malheureusement bien la vérité. Cependant, ce n'était pas le jeune Uchiha qui l'intriguait et agaçait le plus, mais un autre nom qui suscita sa colère - Orochimaru. Cette femme avait-elle rencontré le tristement célèbre serpent ? Et si oui, quand et où ? L'idée que le serpent maudit puisse être à Kiri le remplit de détermination.
Dans un élan, il se leva du fauteuil, ne prêtant plus attention aux paroles de leur hôtesse. Il ne pouvait se permettre de rester là plus longtemps. Il savait enfin où se trouvait cet horrible personnage.
« Orochimaru ? Sasori no Danna, nous devons nous rendre maintenant à Kiri ! Nous savons où il se trouve… Si nous l’attaquons par surprise, nous pourrions enfin le tuer, hum. »
Il referma son poing avec une férocité palpable, ses yeux s'embrasant de colère et d'impatience. L'envie de mettre fin une fois pour toutes à la vie du maudit serpent le consumait, chaque cellule de son être frémissant d'anticipation. Cependant, à mesure que les secondes s'écoulaient, cette flamme intérieure commença à s'affaiblir. Son partenaire, à l'évidence, ne partageait pas son impatience de quitter cet endroit lugubre pour se lancer à la poursuite de la créature maudite. C’était sa faute si, « lui » avait survécu, alors que sa propre personne, n’a pas évité son destin funeste. Tout cela, car en quittant les rangs de l'Akatsuki, il l’avait condamné lui, à mourir.
« Que se passe t’il mon homme, hm ? Nous nous sommes mis d’accords pour le tuer non ? »
Non, il ne pouvait pas lui faire ça. La tension dans l'air était palpable, et Deidara ne pouvait s'empêcher de penser que Sasori avait peut-être changé d'avis. Les vents tourbillonnants de la tempête de sable à l'extérieur semblaient être en harmonie avec l'incertitude qui régnait à l'intérieur de leur cachette. Pourtant, Deidara savait que la mission qu'ils avaient entreprise était trop importante pour être abandonnée à cause d'un simple désaccord. Ils devaient continuer, coûte que coûte. Il détourna son regard de Sasori, préférant se concentrer sur la furie de la tempête à l'extérieur. Le sable dansait dans les tourbillons, et il pouvait presque imaginer que chaque grain de sable racontait une histoire.
Le silence persistant entre eux était lourd, mais il était clair qu'ils partageaient un objectif commun, malgré leurs divergences momentanées. La tempête de sable ne ferait que les ralentir, mais elle ne les arrêterait pas. Ils avaient un serpent maudit à trouver et à éliminer, et rien ne les empêcherait d'accomplir leur mission, du moins, c’est ce qu’il se serait dit par le passé. Maintenant, c’était une autre histoire. Avec leur manque de chakra, ce serait du suicide d’affronter cette tempête.
« Oh, il semblerait que je me sois emporté, hm... Dis-moi, Sorcière, quelles manigances as-tu ourdies avec le serpent ? Comment as-tu pu t'échapper ? Ou bien, serait-ce que le serpent est devenu faible ? S'il est bel et bien pris au piège comme nous ce ne serait pas idiot. On pourrait avoir le dessus sur lui, mon homme, c’est une bonne nouvelle non ? »
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 09.11.23 12:26
Ça patine. Il a beau montré son impatience, son mécontentement, intimider par des regards noirs et par sa marionnette, rien ne change. Il veut tous les détails de l'histoire d'un trait. Ça n'est pas une visite de courtoisie, il ne s'amuse pas assit dans le canapé d'un cousin qu'il n'a jamais connu et né après sa désertion. Cette petite pause artistique a été intéressante, certes, mais le plan passe avant. Il aurait aimé dans d'autres circonstances admirer son travail et s'attarder sur ses créations, il l'aurait même fait aujourd'hui s'il avait été de bonne humeur, mais là... il perd patience et il est frustré. Harumi ne cesse de tourner autour du pot. Elle change de sujet, tente des approches et donne juste assez d'info pour ne pas se faire tuer. Elle danse avec le feu. Une vraie artiste au bord de la folie.
Elle avait beau s'agiter, rigoler, imiter Grand-Mère Chiyo, même inconsciemment, le problème restait le même. Elle n'avait pas un boute-en-train en face d'elle. Et plus elle essayait d'étaler ses blagues, son énergie et sa bonne humeur, plus son regard à lui était en train de s’éteindre. Ce ne lui faisait plus rien à ce stade. Il n'avait même pas... réagis à la contre-pique de Deidara. Il saisit pourtant chaque occasion en général pour débattre de sa vision de l'art face à lui. Et de l'humilier par la même occasion. Surtout qu'il avait un public réceptif en face de lui et en accord avec ses principes de préservations.
Très bien, très bien, je vais tout te dire. Ne sois pas si effrayant ~ J’ai rencontré un certain Ryuu, des membres de Taka. Et non, pas le leader et charismatique chef : Sasuke Uchiha, plutôt.. Ses bouffons.. Suigetsu et Juugo je crois. Mais, surtout, j’ai eu un tête-à-tête avec Orochimaru et un de ses serviteurs et…
...
......
Son regard passa de noir et éteint à noir et haineux. Oooh, il n'avait pas besoin de thé pour digérer la bombe qu'elle venait de lui lâcher. Les conséquences et les implications de ses paroles avaient dépassé tout ce qu'elle aurait pu imaginer. Elle avait mentionné 3 noms, trois noms très importants.
Le premier était celui d'un jeune homme qu'il avait rencontré dans le monde réel. Il se souvient bien de sa petite voix insupportable : Moi, c’est Ryuu ! L'évocation d'un simple nom ne prouvait pas qu'il s'agissait de la même personne en soi, mais si c'était le cas... c'est que cette anomalie avait fini par succomber au genjutsu des arcanes lunaires. Ce personnage restait un mystère pour lui. Lorsqu'il était revenu dans le vrai monde, il avait constaté que son corps avait disparu ainsi qu'un de ses manteaux de l'Akatsuki. Il n'aurait jamais dû s'échapper ainsi, pas avec la dose de drogue qu'il lui avait injectée. Il n'avait donc pas eu le temps de disséquer son corps pour chercher la cause de cette résistance. Une bien étrange histoire.
Le second était celui de Sasuke Uchiha. Il connaissait la haine qu'entretenait Deidara pour les porteurs de sharingan, si bien qu'il aurait pensé que le blond aurait plus réagit à ce nom qu'au suivant. Il lui avait été demandé de surveiller Sasuke à un moment donné et c'est ce qu'il avait fait pendant un temps. Un ordre direct de Madara ce qui était étrange puisque normalement c'était Tobi qui leur donnait les ordres. Il semblait que les deux leaders de l'Akatsuki ne se faisaient pas confiance entre eux... il ne comprenait pas pourquoi le jeune Uchiha était au centre de l'équation, mais que ce nom revienne n'avait rien d'anodin. Ce Ryuu traînait donc avec un groupe formé par Sasuke Uchiha. Taka.
Et enfin, le troisième. Ils avaient confirmation qu'une de leur cible se trouvait dans le Pays de l'Eau au moment du voyage de Harumi. Il y avait des chances pour qu'il ait bougé entre temps le connaissant, mais c'était la première piste qu'ils avaient enfin obtenue après des semaines de recherches infructueuses...
Il finissait de process toutes les informations qui lui avaient été données pendant que Deidara sautillait comme une puce à l'idée coupée la tête à ce serpent. Sentiment qu'il partageait, une fois de plus le blond se laissait emporter. Le tuer était la finalité, mais ils avaient bien plus importants à lui faire subir avant. Lui arracher ses connaissances sur la réincarnation des âmes. Il le laissa donc se calmer en lui adressant un regard explicite. Il n'allait pas révéler des informations à Harumi. Un simple échange de regard suffirait. Tu sais ce qu'on a convenu.
Harumi avait donc rencontré Orochimaru... et avait pu revenir en vie. Un exploit. C'est que le serpent avait aussi trouvé de l'intérêt dans cette fille, d'une manière ou d'une autre. Son excentricité avait dû l'a sauvé, peut-être même allait-elle l'aider dans ses plans tordus ?
Il avait encore plus de questions qu'au départ. Il a bien fait de la laisser en vie.
Qu'on soit sûre de parler de la même personne. Ce Ryuu. Il est blond, yeux verts, 1m50, [...] et éprouve un certain intérêt pour les choses brillantes ? est-ce qu'il venait de détailler de manière précise et creepy toutes les mensurations du garçon ? Il le connaissait, c'est clair, il a même eu son corps entre les mains. Il n'avait pas pris la peine décrire ses vêtements et son épée, ça, ça pouvait être changé. Il préférait se reposer sur l'apparence.
Une fois qu'il serait sûr que ce serait bien lui, il lui fera un signe de la main pour qu'elle continue à parler. Sasori n'est vraiment pas un interlocuteur très agréable. Il traite tout le monde comme un chien, sans exceptions.
Développe.
Il veut juste la suite de l'histoire et en détail. En plus, il refuse son thé, seconde fois.

Sasori vous manipule en #D75F68
Elle avait beau s'agiter, rigoler, imiter Grand-Mère Chiyo, même inconsciemment, le problème restait le même. Elle n'avait pas un boute-en-train en face d'elle. Et plus elle essayait d'étaler ses blagues, son énergie et sa bonne humeur, plus son regard à lui était en train de s’éteindre. Ce ne lui faisait plus rien à ce stade. Il n'avait même pas... réagis à la contre-pique de Deidara. Il saisit pourtant chaque occasion en général pour débattre de sa vision de l'art face à lui. Et de l'humilier par la même occasion. Surtout qu'il avait un public réceptif en face de lui et en accord avec ses principes de préservations.
Très bien, très bien, je vais tout te dire. Ne sois pas si effrayant ~ J’ai rencontré un certain Ryuu, des membres de Taka. Et non, pas le leader et charismatique chef : Sasuke Uchiha, plutôt.. Ses bouffons.. Suigetsu et Juugo je crois. Mais, surtout, j’ai eu un tête-à-tête avec Orochimaru et un de ses serviteurs et…
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Son regard passa de noir et éteint à noir et haineux. Oooh, il n'avait pas besoin de thé pour digérer la bombe qu'elle venait de lui lâcher. Les conséquences et les implications de ses paroles avaient dépassé tout ce qu'elle aurait pu imaginer. Elle avait mentionné 3 noms, trois noms très importants.
Le premier était celui d'un jeune homme qu'il avait rencontré dans le monde réel. Il se souvient bien de sa petite voix insupportable : Moi, c’est Ryuu ! L'évocation d'un simple nom ne prouvait pas qu'il s'agissait de la même personne en soi, mais si c'était le cas... c'est que cette anomalie avait fini par succomber au genjutsu des arcanes lunaires. Ce personnage restait un mystère pour lui. Lorsqu'il était revenu dans le vrai monde, il avait constaté que son corps avait disparu ainsi qu'un de ses manteaux de l'Akatsuki. Il n'aurait jamais dû s'échapper ainsi, pas avec la dose de drogue qu'il lui avait injectée. Il n'avait donc pas eu le temps de disséquer son corps pour chercher la cause de cette résistance. Une bien étrange histoire.
Le second était celui de Sasuke Uchiha. Il connaissait la haine qu'entretenait Deidara pour les porteurs de sharingan, si bien qu'il aurait pensé que le blond aurait plus réagit à ce nom qu'au suivant. Il lui avait été demandé de surveiller Sasuke à un moment donné et c'est ce qu'il avait fait pendant un temps. Un ordre direct de Madara ce qui était étrange puisque normalement c'était Tobi qui leur donnait les ordres. Il semblait que les deux leaders de l'Akatsuki ne se faisaient pas confiance entre eux... il ne comprenait pas pourquoi le jeune Uchiha était au centre de l'équation, mais que ce nom revienne n'avait rien d'anodin. Ce Ryuu traînait donc avec un groupe formé par Sasuke Uchiha. Taka.
Et enfin, le troisième. Ils avaient confirmation qu'une de leur cible se trouvait dans le Pays de l'Eau au moment du voyage de Harumi. Il y avait des chances pour qu'il ait bougé entre temps le connaissant, mais c'était la première piste qu'ils avaient enfin obtenue après des semaines de recherches infructueuses...
Il finissait de process toutes les informations qui lui avaient été données pendant que Deidara sautillait comme une puce à l'idée coupée la tête à ce serpent. Sentiment qu'il partageait, une fois de plus le blond se laissait emporter. Le tuer était la finalité, mais ils avaient bien plus importants à lui faire subir avant. Lui arracher ses connaissances sur la réincarnation des âmes. Il le laissa donc se calmer en lui adressant un regard explicite. Il n'allait pas révéler des informations à Harumi. Un simple échange de regard suffirait. Tu sais ce qu'on a convenu.
Harumi avait donc rencontré Orochimaru... et avait pu revenir en vie. Un exploit. C'est que le serpent avait aussi trouvé de l'intérêt dans cette fille, d'une manière ou d'une autre. Son excentricité avait dû l'a sauvé, peut-être même allait-elle l'aider dans ses plans tordus ?
Il avait encore plus de questions qu'au départ. Il a bien fait de la laisser en vie.
Qu'on soit sûre de parler de la même personne. Ce Ryuu. Il est blond, yeux verts, 1m50, [...] et éprouve un certain intérêt pour les choses brillantes ? est-ce qu'il venait de détailler de manière précise et creepy toutes les mensurations du garçon ? Il le connaissait, c'est clair, il a même eu son corps entre les mains. Il n'avait pas pris la peine décrire ses vêtements et son épée, ça, ça pouvait être changé. Il préférait se reposer sur l'apparence.
Une fois qu'il serait sûr que ce serait bien lui, il lui fera un signe de la main pour qu'elle continue à parler. Sasori n'est vraiment pas un interlocuteur très agréable. Il traite tout le monde comme un chien, sans exceptions.
Développe.
Il veut juste la suite de l'histoire et en détail. En plus, il refuse son thé, seconde fois.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 09.11.23 14:47
Les deux shinobis devant moi semblaient chacun avoir leur propre manière bien à eux d'exprimer leur impatience et leur détermination. L'un était tout feu tout flamme, ses yeux étincelants d'excitation, prêt à en découdre avec Orochimaru comme s'il s'agissait du combat de sa vie. L'autre, en revanche, arborait un regard acéré, tranchant comme une lame, semblant préparer un plan machiavélique pour en finir avec le dangereux Sannin.
Je les observais attentivement, curieux de comprendre ce qui avait pu les pousser à ce point. Peut-être une confrontation passée avec Orochimaru qui avait laissé des cicatrices profondes ? Ou peut-être quelque chose d'autre qui les avait marqués à jamais. Mais, en fin de compte, peu importait leur motivation, car ce n'était pas mon combat. Ma curiosité était bien aiguisée, comme toujours. Je me demandais ce qui avait pu provoquer une telle réaction en eux. Une rencontre avec l'un des trois Sannins ? Une histoire sombre et secrète que je ne connaissais pas ? Mon esprit divaguait dans toutes les directions, mais il fut ramené brusquement à la réalité lorsque je me rendis compte que ma tasse de thé avait refroidi.
Je réfléchissais à la possibilité de m'en préparer une autre lorsque le Scorpion des Sables m'interpella. Il semblait plus intéressé par ma récente rencontre avec mon nouvel ami que par mes rencontres avec le mystérieux savant fou. Autant dire que j’étais étonné.
« Sa description est fidèle à ce que j'ai vu, bien que je puisse y ajouter quelques détails croustillants. Comme le fait, qu’il semble posséder une passion pour peloter la poitrine des femmes. Mais que puis-je attendre en retour de cette information ? »
Mon esprit tournait déjà à toute vitesse, cherchant à calculer comment je pourrais tirer profit de cette situation, tout en gardant une part de mystère, comme un véritable joueur d'échecs. Est-ce que cela lui était utile ? Je ne le savais pas, mais il avait palpé ma poitrine. En bon cousin, je m'acquittai de ma tâche en remplissant sa fiche d'informations sur l'adolescent. Ainsi, je me permis de lui rappeler que je n’étais pas qu’un simple informateur qui répondait à chacune des questions de son binôme et les siennes.
« Je considère que cette situation n'est pas à mon avantage. J'exprimerais ainsi, volontiers le souhait de contempler l'une de tes marionnettes et découvrir l'un de tes parfums, cher Kovu-ni. À mes yeux, il semble que l'équité et la courtoisie laissent à désirer dans cette affaire. Je mets à disposition des informations sans rétribution. Si l'aspiration à davantage de révélations anime ta quête, il me semble juste que tu me gratifies d'une démonstration de l'art de tes marionnettes et que tu m'accordes la délectation d'un de tes parfums. »
Les feux d'artifice ? J'en avais déjà reçu une bonne dose lors de ma confrontation avec Kiara-chan. En outre, j'avais été leur sauveur à deux reprises. Il y a un an, leur échec aurait été inévitable, et leur vie aurait pu être en danger si j’avais dépassé ma flemme et donné l'alerte. On peut se demander si nous en serions là, si l’Akatsuki aurait été confrontée à cette situation et si elle n'avait pas contrôlé Ichibi. Néanmoins, je n'ai aucun regret quant à la décision que j'ai prise, bien qu'elle ait compromis la sécurité et la préservation de mon village. Les habitants d'ici ne m'ont guère plus d'estime que pour leurs armes usées. Je ne représente rien à leurs yeux, et cette indifférence est mutuelle.
Dans cette atmosphère chargée d'excitation et de mystère, j'attendais avec impatience une réponse qui satisferait ma curiosité, un jeu subtil de manipulation intellectuelle orchestré avec maître par moi pour mon cousin. Les habitants de ce lieu, aussi ignorants que des enfants jouant dans l'obscurité, ne semblaient pas percevoir l'intrigue qui se tramait sous leurs yeux. J'étais là, assis calmement à la table, mes doigts effleurant le bois dans un rythme régulier, tandis que mes yeux pétillaient d'une lueur espiègle.
Le silence régnait, seulement interrompu par le doux bruit de mes doigts sur la table. Un sourire en coin se dessina sur mes lèvres alors que mes invités semblaient suspendus à mes mots. Leur curiosité était palpable tout comme leurs envies de m’enterrer vivant. Mais malheureusement pour eux, je gardais mes cartes cachées, jouant ce jeu d'échecs mental avec une habileté que seul un véritable artiste de l'esprit pouvait maîtriser.
Le suspense était à son comble, et je savourais chaque instant de cette énigme en devenir. Dans cette salle feutrée, éclairée par la lueur vacillante des bougies, je me sentais envoûté par le mystère qui nous entourait. Les secrets dansaient dans l'air, et j'étais prêt à dévoiler les miens, à condition que mes interlocuteurs acceptent de jouer le jeu. Un sourire énigmatique flottait sur mon visage. Je m'apprêtais à révéler le prochain mouvement de cette partie captivante, où chaque détail était méticuleusement orchestré pour créer une symphonie de folie et d'intelligence.
« Je vous prie de prendre votre temps pour me répondre. Il n'y a nulle urgence. Les tempêtes peuvent durer une éternité, et j'ai horreur du thé froid. Permettez-moi de m'absenter un instant pour préparer une nouvelle infusion, et... je tiens à préciser que je n'ai jamais laissé entendre que j'avais rencontré Orochimaru à Kiri. »
D'un geste empreint d'élégance, je me levai pour préparer une nouvelle infusion, agrémentant le tout d'un clin d'œil complice. En avançant vers la cuisine, mes yeux se posèrent sur un parchemin minutieusement préparé, prêt à dévoiler les vivres que j'avais récoltés. Des fruits majoritairement, leur fraîcheur nécessitant une attention particulière. Avec une grande précaution, je les libérai de leur enroulement, disposant ces délices avec délicatesse, attendant patiemment que l'eau reprenne son bouillonnement. Une fois assiettes, bouilloire et tasses soigneusement disposées sur un plateau, je revins vers mes invités, sifflotant une mélodie nouvelle, un zeste de complicité dans l'air.
« Et voilà, j'espère que l'attente ne vous a pas trop tourmenté. Tout est inoffensif. Mais bien, si cela ne vous tente point, cela accroîtra ma part de festin. »
Je les observais attentivement, curieux de comprendre ce qui avait pu les pousser à ce point. Peut-être une confrontation passée avec Orochimaru qui avait laissé des cicatrices profondes ? Ou peut-être quelque chose d'autre qui les avait marqués à jamais. Mais, en fin de compte, peu importait leur motivation, car ce n'était pas mon combat. Ma curiosité était bien aiguisée, comme toujours. Je me demandais ce qui avait pu provoquer une telle réaction en eux. Une rencontre avec l'un des trois Sannins ? Une histoire sombre et secrète que je ne connaissais pas ? Mon esprit divaguait dans toutes les directions, mais il fut ramené brusquement à la réalité lorsque je me rendis compte que ma tasse de thé avait refroidi.
Je réfléchissais à la possibilité de m'en préparer une autre lorsque le Scorpion des Sables m'interpella. Il semblait plus intéressé par ma récente rencontre avec mon nouvel ami que par mes rencontres avec le mystérieux savant fou. Autant dire que j’étais étonné.
« Sa description est fidèle à ce que j'ai vu, bien que je puisse y ajouter quelques détails croustillants. Comme le fait, qu’il semble posséder une passion pour peloter la poitrine des femmes. Mais que puis-je attendre en retour de cette information ? »
Mon esprit tournait déjà à toute vitesse, cherchant à calculer comment je pourrais tirer profit de cette situation, tout en gardant une part de mystère, comme un véritable joueur d'échecs. Est-ce que cela lui était utile ? Je ne le savais pas, mais il avait palpé ma poitrine. En bon cousin, je m'acquittai de ma tâche en remplissant sa fiche d'informations sur l'adolescent. Ainsi, je me permis de lui rappeler que je n’étais pas qu’un simple informateur qui répondait à chacune des questions de son binôme et les siennes.
« Je considère que cette situation n'est pas à mon avantage. J'exprimerais ainsi, volontiers le souhait de contempler l'une de tes marionnettes et découvrir l'un de tes parfums, cher Kovu-ni. À mes yeux, il semble que l'équité et la courtoisie laissent à désirer dans cette affaire. Je mets à disposition des informations sans rétribution. Si l'aspiration à davantage de révélations anime ta quête, il me semble juste que tu me gratifies d'une démonstration de l'art de tes marionnettes et que tu m'accordes la délectation d'un de tes parfums. »
Les feux d'artifice ? J'en avais déjà reçu une bonne dose lors de ma confrontation avec Kiara-chan. En outre, j'avais été leur sauveur à deux reprises. Il y a un an, leur échec aurait été inévitable, et leur vie aurait pu être en danger si j’avais dépassé ma flemme et donné l'alerte. On peut se demander si nous en serions là, si l’Akatsuki aurait été confrontée à cette situation et si elle n'avait pas contrôlé Ichibi. Néanmoins, je n'ai aucun regret quant à la décision que j'ai prise, bien qu'elle ait compromis la sécurité et la préservation de mon village. Les habitants d'ici ne m'ont guère plus d'estime que pour leurs armes usées. Je ne représente rien à leurs yeux, et cette indifférence est mutuelle.
Dans cette atmosphère chargée d'excitation et de mystère, j'attendais avec impatience une réponse qui satisferait ma curiosité, un jeu subtil de manipulation intellectuelle orchestré avec maître par moi pour mon cousin. Les habitants de ce lieu, aussi ignorants que des enfants jouant dans l'obscurité, ne semblaient pas percevoir l'intrigue qui se tramait sous leurs yeux. J'étais là, assis calmement à la table, mes doigts effleurant le bois dans un rythme régulier, tandis que mes yeux pétillaient d'une lueur espiègle.
Le silence régnait, seulement interrompu par le doux bruit de mes doigts sur la table. Un sourire en coin se dessina sur mes lèvres alors que mes invités semblaient suspendus à mes mots. Leur curiosité était palpable tout comme leurs envies de m’enterrer vivant. Mais malheureusement pour eux, je gardais mes cartes cachées, jouant ce jeu d'échecs mental avec une habileté que seul un véritable artiste de l'esprit pouvait maîtriser.
Le suspense était à son comble, et je savourais chaque instant de cette énigme en devenir. Dans cette salle feutrée, éclairée par la lueur vacillante des bougies, je me sentais envoûté par le mystère qui nous entourait. Les secrets dansaient dans l'air, et j'étais prêt à dévoiler les miens, à condition que mes interlocuteurs acceptent de jouer le jeu. Un sourire énigmatique flottait sur mon visage. Je m'apprêtais à révéler le prochain mouvement de cette partie captivante, où chaque détail était méticuleusement orchestré pour créer une symphonie de folie et d'intelligence.
« Je vous prie de prendre votre temps pour me répondre. Il n'y a nulle urgence. Les tempêtes peuvent durer une éternité, et j'ai horreur du thé froid. Permettez-moi de m'absenter un instant pour préparer une nouvelle infusion, et... je tiens à préciser que je n'ai jamais laissé entendre que j'avais rencontré Orochimaru à Kiri. »
D'un geste empreint d'élégance, je me levai pour préparer une nouvelle infusion, agrémentant le tout d'un clin d'œil complice. En avançant vers la cuisine, mes yeux se posèrent sur un parchemin minutieusement préparé, prêt à dévoiler les vivres que j'avais récoltés. Des fruits majoritairement, leur fraîcheur nécessitant une attention particulière. Avec une grande précaution, je les libérai de leur enroulement, disposant ces délices avec délicatesse, attendant patiemment que l'eau reprenne son bouillonnement. Une fois assiettes, bouilloire et tasses soigneusement disposées sur un plateau, je revins vers mes invités, sifflotant une mélodie nouvelle, un zeste de complicité dans l'air.
« Et voilà, j'espère que l'attente ne vous a pas trop tourmenté. Tout est inoffensif. Mais bien, si cela ne vous tente point, cela accroîtra ma part de festin. »
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 10.11.23 14:35
Indubitablement, le désir fiévreux de Deidara de s'élancer à l'extérieur se heurta violemment à la tempête et au regard scrutateur de son binôme, l'obligeant à réprimer son élan précipité. Il émit un grognement d'insatisfaction, repliant bras et jambes sur le sol en signe de protestation. L'exaspération grandissait en lui, un dégoût palpable à l'idée de devoir constamment plier aux décisions d'autrui et de subir l'interminable attente. Que ce soit en raison de réponses suspendues dans les méandres du temps, dictées par la volonté de leur hôtesse désoreuse d’explorer l'art de l'aîné, ou simplement à cause de l'entêtement de ce dernier. À bien y réfléchir, il doutait même des intentions réelles de son aîné quant au suivi scrupuleux de leur plan élaboré. Des doutes s'insinuaient sournoisement en lui... une inquiétude grandissante qui ne présageait rien de bon ! Il ne devrait jamais laisser la suspicion envahir son partenariat, et le comble, c'était que ce n'était pas Orochimaru qui était placé en première ligne. Non, c'était ce fameux nain qu'il avait croisé, un camarade de leur jeune nouvel "élève" et artiste, Ino. À ses yeux, Ino était autant sa protégée que celui du rouquin. L'unique barrière résidait dans l'incapacité de ce dernier à admettre la réalité, un déni qui flottait dans l'air avec une évidence perturbante. Enfin, de toute façon, la question de tutorat n’était pas le seul sujet sur lequel, ils ne s’entendraient jamais.
Néanmoins, l'énigmatique fascination que ce gamin nommé Ryuu semblait exercer demeurait une énigme totale pour lui. Certes, il reconnaissait la justesse des dires d'Haruki au sujet des facéties liées au pelotage des poitrines féminines. Un spectacle dont il avait été le témoin impuissant, aux côtés d'Ino. À y repenser, il se remémora presque le moment où celui-ci, avait envisagé de sauter sur lui, avide de toucher une poitrine qui, dans le cas présent, n'était que pure illusion. Enfin, la perplexité persistait quant à l'origine de l'intérêt que Sasori portait à ce lutin. Certes, on pouvait le qualifier de "mignon", mais il exhibait une rudesse d'une intensité démesurée, une qualité brute qui laissait perplexe. Ajoutez à cela une taille nettement inférieure à la norme... Bien qu'il n'en fasse pas une affaire personnelle, la satisfaction de dominer du haut de sa stature plus imposante que celle de son compère ne lui échappait pas. Esthétiquement parlant, il ne se targuait guère de la qualité de "beau". Selon le jugement de l'artificier, seule la lueur dans les yeux de ce lutin parvenait à susciter un quelconque intérêt. Mis à part cette singularité, il ne pouvait s'empêcher de lui accorder le mérite de lui arracher quelques éclats de rire, en dépit de tout…
« Pourquoi es-tu autant captivé par ce lutin pervers ? Il a osé palper Ino, qui lui a réglé son compte à coups de poings et de pieds. Et en me confondant avec elle, il a bien failli me faire subir le même sort. Enfin, je peux concevoir qu'il puisse me prendre pour elle. Zetsu et toi, vous vous êtes laissés berner comme des bleus aussi~ Pour ce qui est de la feuille de salade, je peux comprendre... Mais, ton œil pour l'art semble sérieusement s'être émoussé. »
Il n'avait jamais saisi l'opportunité de soulever cet incident, mais en cet instant, il se retrouvait enfin face à l'occasion rêvée. D'une façon plutôt franche, il venait d'agresser son sens artistique, l'accusant de ne plus être en mesure de reconnaître une œuvre d'art digne de ce nom. La preuve en était son rejet flagrant de ce magnifique portrait de lui, véritable chef-d'œuvre qu'il avait conçu avec soin. C'était plus qu'une simple offense, c'était un nouvel affront, une blessure à son égo artistique. Cependant, cette atmosphère tendue se dissipa soudainement pour devenir glaciale, meurtrière. Qu'avait donc proféré cette "folle" dans cet échange ? Dans une certaine mesure, il pouvait comprendre son désir de découvrir les œuvres exceptionnelles de Sasori. Au moins, elle lui avait fait la demande de partager son art. Mais comme toujours, cela semblait être en désaccord avec l'opinion de son partenaire. Il percevait clairement le désir de tuer émanant de son complice, surtout lorsque la jeune femme décida de les abandonner pour rejoindre la cuisine. Il anticipa le geste menaçant et, par chance, parvint à créer en un éclair plusieurs petites chauves-souris pour dévier les senbons en approche. Une onde de choc secoua la maison, une légère fumée les enveloppa. Dans ce nuage obscur, il croisa le regard féroce de son acolyte, la tension électrique palpable entre eux.
« Danna, je t'interdis formellement de m'usurper ma 'cible'. Si quelqu'un doit la condamner à mort, c'est moi. De surcroît, il n'est pas question que nous sortions actuellement, et de manière personnelle... Elle est une artiste, tout comme nous. Trouver quelqu'un qui puisse réellement saisir notre essence créative, c'est rare ! Sérieusement, lui montrer simplement une marionnette, où est le problème ? Tu devrais te réjouir qu'enfin quelqu'un souhaite explorer les profondeurs de ton art. Moi, en revanche, personne ne semble vouloir le décrypter, à commencer par toi-même. »
Il n'était point animé par la jalousie, pourtant, il souhaiterait ardemment que l'on prête davantage d'attention à son art. Cependant, ce n'était guère une première que son œuvre soit mal appréciée. Même la seule personne qu'ils avaient laissée en vie, osa dénigrer son art dès la première rencontre. Il lui avait prodigué des conseils, mais elle ne sembla guère désireuse de les assimiler. Aujourd'hui, il ressentait une curiosité aiguisée à l'idée de découvrir ce qu'elle était devenue, et surtout, si elle avait réussi à percer le secret de son art. C'était une histoire captivante, teintée d'un mystère dont il se languissait de dénouer les fils. Il lui tint le poignet, pour lui faire face.
« Allez, une invocation de marionnette pour Orochimaru c’est peu cher payé, mon homme. Tu es le premier à dire de garder son sang froid. »
Il refréna l'envie de lui lancer un sarcastique "Cesse de jouer les gamins". Harumi ne semblait guère plus perturbée que cela par la secousse. Comment pouvait-elle arborer un sourire alors qu'elle avait sûrement ressenti que sa vie avait flirté avec sa fin, et voilà qu'une autre bombe venait d'être larguée. N'avait-elle pas croisé Orochimaru à Kiri ? Il échangea un regard perplexe avec son complice afin de lui lancer un : « Tu vois, tu as failli tuer la seule source d’information sûre. Ne me remercie pas. »
« Sorcière... J'admire ton absence de crainte face à la mort, mais je crains que tu n'aies pas saisi que nous ne sommes pas de simples quidams. La seule assurance que nous pouvons te donner, c'est la préservation de ta vie, et ce type, c'est un sacré enfoiré. Il n'apprécie guère exposer son art obscur. Alors, révèle-nous simplement où tu as croisé le chemin de serpent, et nous en resterons là. »
Les fruits lui faisaient envie, mais il valait mieux pour eux qu'ils partent rapidement malgré la tempête. Lorsqu'ils obtinrent la réponse, il saisit le poignet de Sasori et l'obligea à sortir. C'est bon, ils savaient désormais où se diriger. Ou du moins, commencer les recherches. Ils s’écartèrent. Il se doute que Sasori souhaitait en savoir plus, mais cela allait finir par un meurtre à ce rythme. La tempête ne leur permit pas d’avancer tellement plus loin. Il lâcha le plus vieux et finit par dire :
« Danna, écoute, elle ne nous dira rien de plus et peut-être qu’elle nous mentira.. Et tu vas t’énerver et tenter de mettre à nouveau un terme à sa vie. C’est bon, on a l’information qu’on voulait. Elle est une artiste comme nous et la mort, n’a aucun effet sur elle.. On ne peut pas la menacer de prendre en otage des proches… Elle est « folle ». Elle n’a pas d’attaches. Alors, si on doit rentrer, dis lui merci, un truc et au-revoir, hm. Moi, à sa place, je me suiciderai aussi, on ne tirera rien d’elle, elle est faite du même bois que toi. Faut que tu l’admettes, mon homme, hm. »
Néanmoins, l'énigmatique fascination que ce gamin nommé Ryuu semblait exercer demeurait une énigme totale pour lui. Certes, il reconnaissait la justesse des dires d'Haruki au sujet des facéties liées au pelotage des poitrines féminines. Un spectacle dont il avait été le témoin impuissant, aux côtés d'Ino. À y repenser, il se remémora presque le moment où celui-ci, avait envisagé de sauter sur lui, avide de toucher une poitrine qui, dans le cas présent, n'était que pure illusion. Enfin, la perplexité persistait quant à l'origine de l'intérêt que Sasori portait à ce lutin. Certes, on pouvait le qualifier de "mignon", mais il exhibait une rudesse d'une intensité démesurée, une qualité brute qui laissait perplexe. Ajoutez à cela une taille nettement inférieure à la norme... Bien qu'il n'en fasse pas une affaire personnelle, la satisfaction de dominer du haut de sa stature plus imposante que celle de son compère ne lui échappait pas. Esthétiquement parlant, il ne se targuait guère de la qualité de "beau". Selon le jugement de l'artificier, seule la lueur dans les yeux de ce lutin parvenait à susciter un quelconque intérêt. Mis à part cette singularité, il ne pouvait s'empêcher de lui accorder le mérite de lui arracher quelques éclats de rire, en dépit de tout…
« Pourquoi es-tu autant captivé par ce lutin pervers ? Il a osé palper Ino, qui lui a réglé son compte à coups de poings et de pieds. Et en me confondant avec elle, il a bien failli me faire subir le même sort. Enfin, je peux concevoir qu'il puisse me prendre pour elle. Zetsu et toi, vous vous êtes laissés berner comme des bleus aussi~ Pour ce qui est de la feuille de salade, je peux comprendre... Mais, ton œil pour l'art semble sérieusement s'être émoussé. »
Il n'avait jamais saisi l'opportunité de soulever cet incident, mais en cet instant, il se retrouvait enfin face à l'occasion rêvée. D'une façon plutôt franche, il venait d'agresser son sens artistique, l'accusant de ne plus être en mesure de reconnaître une œuvre d'art digne de ce nom. La preuve en était son rejet flagrant de ce magnifique portrait de lui, véritable chef-d'œuvre qu'il avait conçu avec soin. C'était plus qu'une simple offense, c'était un nouvel affront, une blessure à son égo artistique. Cependant, cette atmosphère tendue se dissipa soudainement pour devenir glaciale, meurtrière. Qu'avait donc proféré cette "folle" dans cet échange ? Dans une certaine mesure, il pouvait comprendre son désir de découvrir les œuvres exceptionnelles de Sasori. Au moins, elle lui avait fait la demande de partager son art. Mais comme toujours, cela semblait être en désaccord avec l'opinion de son partenaire. Il percevait clairement le désir de tuer émanant de son complice, surtout lorsque la jeune femme décida de les abandonner pour rejoindre la cuisine. Il anticipa le geste menaçant et, par chance, parvint à créer en un éclair plusieurs petites chauves-souris pour dévier les senbons en approche. Une onde de choc secoua la maison, une légère fumée les enveloppa. Dans ce nuage obscur, il croisa le regard féroce de son acolyte, la tension électrique palpable entre eux.
« Danna, je t'interdis formellement de m'usurper ma 'cible'. Si quelqu'un doit la condamner à mort, c'est moi. De surcroît, il n'est pas question que nous sortions actuellement, et de manière personnelle... Elle est une artiste, tout comme nous. Trouver quelqu'un qui puisse réellement saisir notre essence créative, c'est rare ! Sérieusement, lui montrer simplement une marionnette, où est le problème ? Tu devrais te réjouir qu'enfin quelqu'un souhaite explorer les profondeurs de ton art. Moi, en revanche, personne ne semble vouloir le décrypter, à commencer par toi-même. »
Il n'était point animé par la jalousie, pourtant, il souhaiterait ardemment que l'on prête davantage d'attention à son art. Cependant, ce n'était guère une première que son œuvre soit mal appréciée. Même la seule personne qu'ils avaient laissée en vie, osa dénigrer son art dès la première rencontre. Il lui avait prodigué des conseils, mais elle ne sembla guère désireuse de les assimiler. Aujourd'hui, il ressentait une curiosité aiguisée à l'idée de découvrir ce qu'elle était devenue, et surtout, si elle avait réussi à percer le secret de son art. C'était une histoire captivante, teintée d'un mystère dont il se languissait de dénouer les fils. Il lui tint le poignet, pour lui faire face.
« Allez, une invocation de marionnette pour Orochimaru c’est peu cher payé, mon homme. Tu es le premier à dire de garder son sang froid. »
Il refréna l'envie de lui lancer un sarcastique "Cesse de jouer les gamins". Harumi ne semblait guère plus perturbée que cela par la secousse. Comment pouvait-elle arborer un sourire alors qu'elle avait sûrement ressenti que sa vie avait flirté avec sa fin, et voilà qu'une autre bombe venait d'être larguée. N'avait-elle pas croisé Orochimaru à Kiri ? Il échangea un regard perplexe avec son complice afin de lui lancer un : « Tu vois, tu as failli tuer la seule source d’information sûre. Ne me remercie pas. »
« Sorcière... J'admire ton absence de crainte face à la mort, mais je crains que tu n'aies pas saisi que nous ne sommes pas de simples quidams. La seule assurance que nous pouvons te donner, c'est la préservation de ta vie, et ce type, c'est un sacré enfoiré. Il n'apprécie guère exposer son art obscur. Alors, révèle-nous simplement où tu as croisé le chemin de serpent, et nous en resterons là. »
Les fruits lui faisaient envie, mais il valait mieux pour eux qu'ils partent rapidement malgré la tempête. Lorsqu'ils obtinrent la réponse, il saisit le poignet de Sasori et l'obligea à sortir. C'est bon, ils savaient désormais où se diriger. Ou du moins, commencer les recherches. Ils s’écartèrent. Il se doute que Sasori souhaitait en savoir plus, mais cela allait finir par un meurtre à ce rythme. La tempête ne leur permit pas d’avancer tellement plus loin. Il lâcha le plus vieux et finit par dire :
« Danna, écoute, elle ne nous dira rien de plus et peut-être qu’elle nous mentira.. Et tu vas t’énerver et tenter de mettre à nouveau un terme à sa vie. C’est bon, on a l’information qu’on voulait. Elle est une artiste comme nous et la mort, n’a aucun effet sur elle.. On ne peut pas la menacer de prendre en otage des proches… Elle est « folle ». Elle n’a pas d’attaches. Alors, si on doit rentrer, dis lui merci, un truc et au-revoir, hm. Moi, à sa place, je me suiciderai aussi, on ne tirera rien d’elle, elle est faite du même bois que toi. Faut que tu l’admettes, mon homme, hm. »
Il écouta attentivement alors que la discussion devenait enfin intéressante. C'était bien ce Ryuu là. Harumi venait de le lui confirmer. Il se foutait des autres détails, tout ce qu'il voulait savoir était s'il s'agissait de la même personne ayant résisté aux arcanes lunaires une fois. Ses désirs charnels et son intérêt à toucher la gente féminine le laissaient de marbre. Ce sont des bas instincts propre aux sacs de viande qu'ils sont, il n'y accorde aucun intérêt, c'est une perte de temps à ses yeux.
En revanche, il était surpris que Deidara le connaisse. Il ne lui tiendra pas rigueur cette fois-ci de ne pas lui en avoir parlé. Il ne savait pas qui ce garçon était ni l'exploit qu'il avait réalisé sans s'en rendre compte. Il lui demandera des détails de sa rencontre plus tard.
Les infos d'abord.
...
......
Alors qu'elle parlait de compensation et de courtoisie pour son échange d'informations, il sentit son pouls s’accélérer et le sang affluer alors qu'un pique de colère difficilement contrôlable s’empara de lui. Il laissa s'échapper une aura et un peu de chakra malsain tout en foudroyant du regard sa cousine.
Elle est sérieuse ? Elle ose ? Elle s'est prise pour qui ? Il a surestimé son intelligence ou sous-estimer sa folie. Dans quel monde se sent-elle en position de négocier quoi que ce soit avec eux ? Il est hors de question qui lui montre l'un de ses poisons et encore moins lui laisser étudier l'une de ses marionnettes. Il est extrêmement déçu, elle vient pourtant de Suna, elle connaît sa réputation. Lui et Deidara sont des criminels de classe S. Ils font partie de l'Akatsuki. Ils ont tué bien plus de gens qu'elle n'en a rencontré dans sa vie. Les liens du sang n'y changent rien.
Si elle a cru un seul instant qu'il se sentirait redevable pour avoir vu l'une de ses peintures, elle a une vision bien généreuse de lui. Que ce soit une artiste ou pas, ses intérêts passent avant. Il est intrigué par son potentiel, certes, mais ça s'arrête là. Il a été très clair depuis le début : Les infos ou sa vie.
La tuer était très tentant... il était à deux doigts de le faire, mais une autre idée commençait à germer en lui dû à son manque de confiance flagrant en elle. Il pourrait la kidnapper et demander à Ino de lui faire cracher le morceau ou encore lui implanter une aiguille dans le cerveau. Ainsi, il aurait la garantie d'avoir des informations fiables. Ou sinon... simplement la tuer et s'éviter tous ces problèmes, mais la piste d'Orochimaru est importante.
Il n'avait qu'à attendre qu'elle se retourne en direction de la cuisine et actionner sa marionnette pour lancer des senbons empoisonnés dans sa nuque en s'assurant qu'elle tombe dans le coma, qu'elle soit dans un état de conscience ou d'inconscience ne changera rien pour la Yamanaka. À peine lui avait-elle tournée le dos qu'il bougea de manière presque imperceptible les doigts, un simple mouvement et son pantin s'actionna. Heureusement pour Harumi, Deidara avait anticipé la réaction de son partenaire et des petites chauves-souris d'argiles interceptèrent les aiguilles provoquant une petite détonation. Sasori siffla le nom de son coéquipier avec rage et la marionnette se mise à claqueter de toutes ses articulations en guise de sombre présage.
Il se mit à penser que Deidara devenait dangereux, ce n'est pas la première fois qu'il l'anticipe comme ça, durant les entraînements également. Il lit dans son jeu et dans ses « émotions ». Il commence à trop bien le connaître, il n'est plus une poupée de bois, il doit faire davantage attention à ne pas laisser échapper ses micro-expressions.
Tch.
Fut sa seule réponse. Il voulut attaquer de nouveau, mais cette fois-ci le blond lui attrapa le poignet. Sérieusement ? Il la défend ? Il serra le poing. S'il veut tant que ça sa vengeance, qu'il le fasse, qu'elle meurt de sa main ou de la sienne n'a pas d'importance, mais il est hors de question qu'il lui révèle le moindre de ses secrets, elle n'est pas digne de confiance et le fait qu'elle soit ressortir vivante d'une entrevue avec Orochimaru en dit long.
Que l'on souhaite voir son travail flattait son ego et s'il veut transmettre son Art aux générations futures, il devra céder ses pantins humains. Qu'il le veuille ou non. Suna en a déjà acquérit, quasi la moitié de sa collection en fouinant le champ de bataille où il est mort et les a étudié comme il se doit. Il les a juste récupérés derrière. Harumi ne serait pas la seule à en voir, mais pour lui c'était différent. Elle était une artiste, mais pas une marionnettiste et le fait qu'elle s'est pensé autoriser à négocier l'avait réellement mis en colère. Elle l'avait sous-estimé et s'était placée au même niveau que lui. Or, elle lui est inférieure. Ils le sont tous.
Alors oui, il s'était braqué et fermé à la discussion. Et il ne voit pas pourquoi Deidara faisait tout un plat pour que l'on découvre son art, ce sont juste des pétards qui explose, tout le monde les voit. Il comprendre en un sens ce qu'il veut dire par là, mais... sa vision de l'Art à lui est bien supérieure. Normal qu'on s'intéresse d'abord à ses créations.
Une bataille féroce et acharnée de regards se joua entre les deux membres de l'Akatsuki durant laquelle l'autre compris qu'il ne montrerait rien. Son regard devrait plutôt se porter sur Harumi qui restait leur ennemie, mais il n'aimait vraiment pas que Deidara le défît ainsi devant quelqu'un. Ce n'était pas qu'un simple argument sur l'Art, il remettait en cause son autorité. De leur duo, c'était LUI qui le dirigeait. C'est lui qui est au contrôle. Il écouta néanmoins ce qu'il avait à dire. Il n'avait pas tort et ça l'agaçait. Elle était peut-être si folle que même son esprit serait indéchiffrable, ils sont de la même trempe.
Très bien. L'artificier avait réussi, le pantin venait de refermer la bouche, couvrant son mécanisme qui jetait des senbon. Il s'adressa à sa cousine. Savoure ta chance. Les informations ou je t'handicape à vie.
Quoi ? Deidara insiste pour la garder en vie, elle sera encore en vie une fois qu'il s'en sera pris à son intégrité physique. Il ne touchera pas ses mains, comme ça, elle pourra continuer à peindre, mais ses jambes... c'est un bon compromis, non ? Si elle veut continuer à être libre, se déplacer, se battre et découvrir le monde pour nourrir son inspiration, elle voudra rester intacte. Il ferait en sorte de corrompre le bon fonctionnement de sa moelle épinière, plus de circulation du chakra en bas, aucune prothèse ne pourra s'y greffer. Elle peut lui faire confiance là-dessus.
Il écouta ce qu'elle avait à leur dire et Deidara - qui n'avait toujours pas lâché son poignet - le traîna dehors. Il faisait bien, il lui sauvait la vie en faisant ça. Le marionnettiste avait toujours envie de s'en prendre à elle, il est très difficile de le calmer une fois qu'il se met en tête quelque chose. La bourrasque de sable qui claqua son visage le força à le faire.
Techniquement, ils ne devaient pas sortir avec cette tempête, mais... ils l'ont quand même fait. Sasori était tellement absorbé par toutes les nouvelles informations qu'il n'était pas vraiment dérangées par le contact à son poignet, il l'avait même oublié. Il ne s'en rendit compte que lorsqu’il fût lâché.
La tempête de sable rendait le vol impossible, heureusement pour Deidara, il est un ninja de Suna. Il révoqua son autre pantin pour invoquer cette fois-ci la nouvelle Salamandre sur laquelle il avait travaillé pour leur collaboration. Une marionnette fouisseuse destinée à enfouir des mines explosives dans le sol. Un petit bijou de bois dont il était très fier. Il préférait travailler sur des marionnettes humaines, mais il ne pouvait plus en créer de nouvelle dans ce monde, puisque les cadavres finissent par disparaître. Revenir aux sources était un changement appréciable.
Elle était spacieuse, il y avait largement la place pour deux. Une fois à l'intérieur avec son acolyte, elle se referma pour les protéger des bourrasques et disparue sous terre. La roche dure laissa très vite place au sable pour un voyage plus paisible. Il est dans son élément.
Contre toute attente, il n'engueula pas Deidara. Bien qu'il soit vexé, il lui demanda d'abord de lui livrer tout ce qu'il savait du blond. Il fera de même en retour, il ne lui a jamais raconté ce qu'il avait fait avant qu'ils ne se soient retrouvés, juste le strict minimum, mais ça ne veut pas dire qu'il lui cachait des choses pour autant. Il était la seule personne en qui il avait assez confiance pour révéler toutes ces informations. Comme le fait que Ryuu a résisté aux arcanes lunaires, qu'il l'a vu dans le monde réel, qu'il l'a étudier et... qu'il est le fils de Kakuzu, apparemment. Bien que cette dernière information n'ait aucune valeur à ses yeux.
Enfin, une journée riche en rebondissements. Il va finir par cesser de revenir à Suna.

Sasori vous manipule en #D75F68
En revanche, il était surpris que Deidara le connaisse. Il ne lui tiendra pas rigueur cette fois-ci de ne pas lui en avoir parlé. Il ne savait pas qui ce garçon était ni l'exploit qu'il avait réalisé sans s'en rendre compte. Il lui demandera des détails de sa rencontre plus tard.
Les infos d'abord.
...
......
Alors qu'elle parlait de compensation et de courtoisie pour son échange d'informations, il sentit son pouls s’accélérer et le sang affluer alors qu'un pique de colère difficilement contrôlable s’empara de lui. Il laissa s'échapper une aura et un peu de chakra malsain tout en foudroyant du regard sa cousine.
Elle est sérieuse ? Elle ose ? Elle s'est prise pour qui ? Il a surestimé son intelligence ou sous-estimer sa folie. Dans quel monde se sent-elle en position de négocier quoi que ce soit avec eux ? Il est hors de question qui lui montre l'un de ses poisons et encore moins lui laisser étudier l'une de ses marionnettes. Il est extrêmement déçu, elle vient pourtant de Suna, elle connaît sa réputation. Lui et Deidara sont des criminels de classe S. Ils font partie de l'Akatsuki. Ils ont tué bien plus de gens qu'elle n'en a rencontré dans sa vie. Les liens du sang n'y changent rien.
Si elle a cru un seul instant qu'il se sentirait redevable pour avoir vu l'une de ses peintures, elle a une vision bien généreuse de lui. Que ce soit une artiste ou pas, ses intérêts passent avant. Il est intrigué par son potentiel, certes, mais ça s'arrête là. Il a été très clair depuis le début : Les infos ou sa vie.
La tuer était très tentant... il était à deux doigts de le faire, mais une autre idée commençait à germer en lui dû à son manque de confiance flagrant en elle. Il pourrait la kidnapper et demander à Ino de lui faire cracher le morceau ou encore lui implanter une aiguille dans le cerveau. Ainsi, il aurait la garantie d'avoir des informations fiables. Ou sinon... simplement la tuer et s'éviter tous ces problèmes, mais la piste d'Orochimaru est importante.
Il n'avait qu'à attendre qu'elle se retourne en direction de la cuisine et actionner sa marionnette pour lancer des senbons empoisonnés dans sa nuque en s'assurant qu'elle tombe dans le coma, qu'elle soit dans un état de conscience ou d'inconscience ne changera rien pour la Yamanaka. À peine lui avait-elle tournée le dos qu'il bougea de manière presque imperceptible les doigts, un simple mouvement et son pantin s'actionna. Heureusement pour Harumi, Deidara avait anticipé la réaction de son partenaire et des petites chauves-souris d'argiles interceptèrent les aiguilles provoquant une petite détonation. Sasori siffla le nom de son coéquipier avec rage et la marionnette se mise à claqueter de toutes ses articulations en guise de sombre présage.
Il se mit à penser que Deidara devenait dangereux, ce n'est pas la première fois qu'il l'anticipe comme ça, durant les entraînements également. Il lit dans son jeu et dans ses « émotions ». Il commence à trop bien le connaître, il n'est plus une poupée de bois, il doit faire davantage attention à ne pas laisser échapper ses micro-expressions.
Tch.
Fut sa seule réponse. Il voulut attaquer de nouveau, mais cette fois-ci le blond lui attrapa le poignet. Sérieusement ? Il la défend ? Il serra le poing. S'il veut tant que ça sa vengeance, qu'il le fasse, qu'elle meurt de sa main ou de la sienne n'a pas d'importance, mais il est hors de question qu'il lui révèle le moindre de ses secrets, elle n'est pas digne de confiance et le fait qu'elle soit ressortir vivante d'une entrevue avec Orochimaru en dit long.
Que l'on souhaite voir son travail flattait son ego et s'il veut transmettre son Art aux générations futures, il devra céder ses pantins humains. Qu'il le veuille ou non. Suna en a déjà acquérit, quasi la moitié de sa collection en fouinant le champ de bataille où il est mort et les a étudié comme il se doit. Il les a juste récupérés derrière. Harumi ne serait pas la seule à en voir, mais pour lui c'était différent. Elle était une artiste, mais pas une marionnettiste et le fait qu'elle s'est pensé autoriser à négocier l'avait réellement mis en colère. Elle l'avait sous-estimé et s'était placée au même niveau que lui. Or, elle lui est inférieure. Ils le sont tous.
Alors oui, il s'était braqué et fermé à la discussion. Et il ne voit pas pourquoi Deidara faisait tout un plat pour que l'on découvre son art, ce sont juste des pétards qui explose, tout le monde les voit. Il comprendre en un sens ce qu'il veut dire par là, mais... sa vision de l'Art à lui est bien supérieure. Normal qu'on s'intéresse d'abord à ses créations.
Une bataille féroce et acharnée de regards se joua entre les deux membres de l'Akatsuki durant laquelle l'autre compris qu'il ne montrerait rien. Son regard devrait plutôt se porter sur Harumi qui restait leur ennemie, mais il n'aimait vraiment pas que Deidara le défît ainsi devant quelqu'un. Ce n'était pas qu'un simple argument sur l'Art, il remettait en cause son autorité. De leur duo, c'était LUI qui le dirigeait. C'est lui qui est au contrôle. Il écouta néanmoins ce qu'il avait à dire. Il n'avait pas tort et ça l'agaçait. Elle était peut-être si folle que même son esprit serait indéchiffrable, ils sont de la même trempe.
Très bien. L'artificier avait réussi, le pantin venait de refermer la bouche, couvrant son mécanisme qui jetait des senbon. Il s'adressa à sa cousine. Savoure ta chance. Les informations ou je t'handicape à vie.
Quoi ? Deidara insiste pour la garder en vie, elle sera encore en vie une fois qu'il s'en sera pris à son intégrité physique. Il ne touchera pas ses mains, comme ça, elle pourra continuer à peindre, mais ses jambes... c'est un bon compromis, non ? Si elle veut continuer à être libre, se déplacer, se battre et découvrir le monde pour nourrir son inspiration, elle voudra rester intacte. Il ferait en sorte de corrompre le bon fonctionnement de sa moelle épinière, plus de circulation du chakra en bas, aucune prothèse ne pourra s'y greffer. Elle peut lui faire confiance là-dessus.
Il écouta ce qu'elle avait à leur dire et Deidara - qui n'avait toujours pas lâché son poignet - le traîna dehors. Il faisait bien, il lui sauvait la vie en faisant ça. Le marionnettiste avait toujours envie de s'en prendre à elle, il est très difficile de le calmer une fois qu'il se met en tête quelque chose. La bourrasque de sable qui claqua son visage le força à le faire.
Techniquement, ils ne devaient pas sortir avec cette tempête, mais... ils l'ont quand même fait. Sasori était tellement absorbé par toutes les nouvelles informations qu'il n'était pas vraiment dérangées par le contact à son poignet, il l'avait même oublié. Il ne s'en rendit compte que lorsqu’il fût lâché.
La tempête de sable rendait le vol impossible, heureusement pour Deidara, il est un ninja de Suna. Il révoqua son autre pantin pour invoquer cette fois-ci la nouvelle Salamandre sur laquelle il avait travaillé pour leur collaboration. Une marionnette fouisseuse destinée à enfouir des mines explosives dans le sol. Un petit bijou de bois dont il était très fier. Il préférait travailler sur des marionnettes humaines, mais il ne pouvait plus en créer de nouvelle dans ce monde, puisque les cadavres finissent par disparaître. Revenir aux sources était un changement appréciable.
Elle était spacieuse, il y avait largement la place pour deux. Une fois à l'intérieur avec son acolyte, elle se referma pour les protéger des bourrasques et disparue sous terre. La roche dure laissa très vite place au sable pour un voyage plus paisible. Il est dans son élément.
Contre toute attente, il n'engueula pas Deidara. Bien qu'il soit vexé, il lui demanda d'abord de lui livrer tout ce qu'il savait du blond. Il fera de même en retour, il ne lui a jamais raconté ce qu'il avait fait avant qu'ils ne se soient retrouvés, juste le strict minimum, mais ça ne veut pas dire qu'il lui cachait des choses pour autant. Il était la seule personne en qui il avait assez confiance pour révéler toutes ces informations. Comme le fait que Ryuu a résisté aux arcanes lunaires, qu'il l'a vu dans le monde réel, qu'il l'a étudier et... qu'il est le fils de Kakuzu, apparemment. Bien que cette dernière information n'ait aucune valeur à ses yeux.
Enfin, une journée riche en rebondissements. Il va finir par cesser de revenir à Suna.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: United by the Bonds of Craftsmanship - Sasori & Haruki & Deidara - 15.11.23 15:59
S'il me venait à l'esprit que je jouais ma vie, je ne pourrais m'empêcher de ricaner doucement devant la farce absurde de la situation. Ce cher cousin, tout éperdu d'impatience et d'égoïsme, semblait penser qu'il pourrait m'handicaper. Des marionnettes et des poisons, voilà ce qu'il aurait souhaité en spectacle. Ah, quelle comédie grotesque !
Alors, pendant que tous les villageois dormaient paisiblement, je me suis déjà amusé à un petit feu d'artifice nocturne. Les documents de mon clan, témoins d'une histoire trop souvent mal interprétée, ont dansé en flammes sous la lueur lunaire. Mon frère, dans sa rectitude chevaleresque, aurait certainement désapprouvé une telle destruction. Mais, voyez vous, je suis un artiste, pas un simple être humain contraint par des règles mesquines. Pendant que les vestiges du clan brûlaient, j'ai laissé s'échapper un rire étrange, un rire qui aurait pu être une mélodie lugubre dans une pièce macabre. Car je ne cherchais pas la vengeance, non, je voulais être oublié. Ces villageois au quotient intellectuel sous-développé, pourquoi devraient ils se souvenir de talents qui les dépassent ?
Le frère que j'ai perdu, un homme de vertu dans un monde indigne de lui, aurait peut-être reproché cette destruction. Mais, comprenez-vous, je suis un artiste, et parfois, l'art exige de purger le passé. Suna a perdu bien plus qu'un homme juste ; ce village a perdu un maître de l'art des fluides, perdu à cause d’un monstre que ce village a crée. Ils n’ont pas fait le moindre effort afin de lui offrir des condoléances glorifiantes. L'Histoire nous a bien montré que l'homme n'apprend jamais. La preuve, avec l'utilisation de jutsu interdits comme l'Edo Tensei. Interdit, mais qui a existé trop longtemps pour tomber dans des mains malheureuses.
Et maintenant, nous sommes là, cousins dans l'ombre d'une nuit sans fin. Il aura beau tenter quelque chose, ces poisons ne sont rien d'autre que des fluides, un ballet de souffrance temporaire pour moi. Quelle farce que de croire que cela pourrait m'effrayer. Toutefois, je n’ai pas eu à m’inquiéter, car il semblerait que Dara, ait prit la décision de protéger ma vie.
Il n'était pas si abominable en réalité, bien au contraire. Je présume qu'à l'instar de ma propre existence, il était un enfant égaré dans ce conte enfantin qu'est la vie. La teneur de leur relation m'est apparue claire, dénuée d'énigmes compliquées. Cependant, il n'est point opportun pour moi d'agir en trouble-fête en ces instants. Il va sans dire que je vais m'en aller. Ma décision est prise, et je n'ai point l'intention de me mettre au service de ce cousin ingrat. Même s'il se targue d'être un artiste, je ne supporte guère ceux qui me regardent avec une arrogance démesurée. Par ailleurs, il ne m'inspire guère confiance. Ses réactions envers Dara en témoignent, il ne fait pas partie de ces individus à qui je confierais le moindre de mes secrets.
De retour avec le plateau, je déclenche une autre bombe. Peu m'importe leurs échanges ou leurs réactions face à mon indifférence quant à ce qu'ils peuvent penser sur ma récente frasque proche de la mort. La mort ? Quelle signification cela peut-il bien avoir, après tout ? Orochimaru m'a éclairé sur le fait que nous ne trépassons pas réellement. Je m'apprête d'ailleurs à entreprendre des expérimentations pour vérifier si le corps disparaît ou demeure... Si l'évanescence se produit, alors, c'est une réjouissance certaine.
Au sein de cette sombre demeure, les menaces résonnaient tels des échos lugubres. Ces individus, dépourvus de la moindre étiquette, semblaient ignorer tout protocole de courtoisie. On aurait pu croire à l'établissement d'une alliance, mais leurs manières en ont décidé autrement. Ma dette envers Dara, une "vie" comme ils la qualifient, devra être acquittée sans qu'ils ne puissent prétendre à davantage de coopération. Mon chemin, désormais tracé, ne croisera plus le leur. Ou si, il le fait, je ne serais pas aussi clément. Mon cousin peut disparaître, il ne m’intéresse plus. Il ne mérite aucun respect de ma part. Evidemment, mes doigts, ne seront pas ceux qui lui prendront la vie. D’autres le feront certainement.
Les liens familiaux, prétendument indéfectibles, ne sont qu'un pigment diluable, susceptible de s'évaporer d'un simple coup de pinceau. L'Histoire, telle une toile où se dessinent les trahisons les plus retorses, révèle que les méfaits les plus sombres ont souvent pris racine au sein des familles.
Je contemple d'un œil blasé un quartier de pomme soigneusement découpé, savourant chaque bouchée avec le thé comme témoin silencieux de mes réflexions. La folie, telle une ombre insaisissable, danse dans les recoins de mon esprit, prête à se manifester dès que les circonstances l'exigeront.
« Hahahahahaha !!! Maah, l'impatience, c'est bien ce qui va vous mener à votre perte. Vous n'êtes vraiment pas adorables, vous savez. Où est-ce que je l’ai rencontré déjà ? Aaaaah oui... À Chagakure. »
Assis dans l'ombre tamisée de la pièce, je contemplais les deux individus qui se sont invités. Des énergumènes bien pressés, trop impatients pour comprendre la subtilité de mes actions. Si seulement ils avaient eu la patience d'attendre, je leur aurais révélé la véritable information. Mais que voulez-vous, la patience n'est pas le fort de tous. J'ai prévenu que c'était donnant, donnant.
D'un éventail léger, je dissimulai mon visage, laissant mon regard vagabonder dans l'air. Ils ne réussiront plus à extirper de moi le moindre secret. Alors, d'un air nonchalant, je me mis à fredonner un air mélodieux, laissant le son se mêler à l'ambiance feutrée de la pièce. Ils peuvent bien faire ce qu'ils veulent, partir en pleine tempête. Sasori, "mon" cher compatriote, trouvera son chemin, c'est indubitable. Leur départ précipité ne fut guère regretté. Des esprits trop simples pour des artistes, dénués de la finesse artistique que j'espérais. J'aurais pu apprécier un jeu avec eux, mais tant pis. Ils ne sont pas nécessaires à ma quête de grandeur artistique. Peut-être que leur propre précipitation sera leur perte, qui sait ?
Mon frère, s'il était ici, aurait sans doute opté pour une solution plus radicale. Une divergence manifeste entre lui et moi. Pour l'instant, l'idée de les éliminer ne suscite en moi aucune envie. L'art et la vengeance peuvent prendre des formes complexes, et parfois, la simple indifférence est la toile parfaite pour peindre ma réalité.
« On verra cher cousin, qui suppliera pour la vie de qui la prochaine fois ~ La vengeance est un plat qui se mange froid. »
Le pire, c’est que je ne lui en veux pas spécialement. Non, il m’a juste déçu. Tout simplement.
Alors, pendant que tous les villageois dormaient paisiblement, je me suis déjà amusé à un petit feu d'artifice nocturne. Les documents de mon clan, témoins d'une histoire trop souvent mal interprétée, ont dansé en flammes sous la lueur lunaire. Mon frère, dans sa rectitude chevaleresque, aurait certainement désapprouvé une telle destruction. Mais, voyez vous, je suis un artiste, pas un simple être humain contraint par des règles mesquines. Pendant que les vestiges du clan brûlaient, j'ai laissé s'échapper un rire étrange, un rire qui aurait pu être une mélodie lugubre dans une pièce macabre. Car je ne cherchais pas la vengeance, non, je voulais être oublié. Ces villageois au quotient intellectuel sous-développé, pourquoi devraient ils se souvenir de talents qui les dépassent ?
Le frère que j'ai perdu, un homme de vertu dans un monde indigne de lui, aurait peut-être reproché cette destruction. Mais, comprenez-vous, je suis un artiste, et parfois, l'art exige de purger le passé. Suna a perdu bien plus qu'un homme juste ; ce village a perdu un maître de l'art des fluides, perdu à cause d’un monstre que ce village a crée. Ils n’ont pas fait le moindre effort afin de lui offrir des condoléances glorifiantes. L'Histoire nous a bien montré que l'homme n'apprend jamais. La preuve, avec l'utilisation de jutsu interdits comme l'Edo Tensei. Interdit, mais qui a existé trop longtemps pour tomber dans des mains malheureuses.
Et maintenant, nous sommes là, cousins dans l'ombre d'une nuit sans fin. Il aura beau tenter quelque chose, ces poisons ne sont rien d'autre que des fluides, un ballet de souffrance temporaire pour moi. Quelle farce que de croire que cela pourrait m'effrayer. Toutefois, je n’ai pas eu à m’inquiéter, car il semblerait que Dara, ait prit la décision de protéger ma vie.
Il n'était pas si abominable en réalité, bien au contraire. Je présume qu'à l'instar de ma propre existence, il était un enfant égaré dans ce conte enfantin qu'est la vie. La teneur de leur relation m'est apparue claire, dénuée d'énigmes compliquées. Cependant, il n'est point opportun pour moi d'agir en trouble-fête en ces instants. Il va sans dire que je vais m'en aller. Ma décision est prise, et je n'ai point l'intention de me mettre au service de ce cousin ingrat. Même s'il se targue d'être un artiste, je ne supporte guère ceux qui me regardent avec une arrogance démesurée. Par ailleurs, il ne m'inspire guère confiance. Ses réactions envers Dara en témoignent, il ne fait pas partie de ces individus à qui je confierais le moindre de mes secrets.
De retour avec le plateau, je déclenche une autre bombe. Peu m'importe leurs échanges ou leurs réactions face à mon indifférence quant à ce qu'ils peuvent penser sur ma récente frasque proche de la mort. La mort ? Quelle signification cela peut-il bien avoir, après tout ? Orochimaru m'a éclairé sur le fait que nous ne trépassons pas réellement. Je m'apprête d'ailleurs à entreprendre des expérimentations pour vérifier si le corps disparaît ou demeure... Si l'évanescence se produit, alors, c'est une réjouissance certaine.
Au sein de cette sombre demeure, les menaces résonnaient tels des échos lugubres. Ces individus, dépourvus de la moindre étiquette, semblaient ignorer tout protocole de courtoisie. On aurait pu croire à l'établissement d'une alliance, mais leurs manières en ont décidé autrement. Ma dette envers Dara, une "vie" comme ils la qualifient, devra être acquittée sans qu'ils ne puissent prétendre à davantage de coopération. Mon chemin, désormais tracé, ne croisera plus le leur. Ou si, il le fait, je ne serais pas aussi clément. Mon cousin peut disparaître, il ne m’intéresse plus. Il ne mérite aucun respect de ma part. Evidemment, mes doigts, ne seront pas ceux qui lui prendront la vie. D’autres le feront certainement.
Les liens familiaux, prétendument indéfectibles, ne sont qu'un pigment diluable, susceptible de s'évaporer d'un simple coup de pinceau. L'Histoire, telle une toile où se dessinent les trahisons les plus retorses, révèle que les méfaits les plus sombres ont souvent pris racine au sein des familles.
Je contemple d'un œil blasé un quartier de pomme soigneusement découpé, savourant chaque bouchée avec le thé comme témoin silencieux de mes réflexions. La folie, telle une ombre insaisissable, danse dans les recoins de mon esprit, prête à se manifester dès que les circonstances l'exigeront.
« Hahahahahaha !!! Maah, l'impatience, c'est bien ce qui va vous mener à votre perte. Vous n'êtes vraiment pas adorables, vous savez. Où est-ce que je l’ai rencontré déjà ? Aaaaah oui... À Chagakure. »
Assis dans l'ombre tamisée de la pièce, je contemplais les deux individus qui se sont invités. Des énergumènes bien pressés, trop impatients pour comprendre la subtilité de mes actions. Si seulement ils avaient eu la patience d'attendre, je leur aurais révélé la véritable information. Mais que voulez-vous, la patience n'est pas le fort de tous. J'ai prévenu que c'était donnant, donnant.
D'un éventail léger, je dissimulai mon visage, laissant mon regard vagabonder dans l'air. Ils ne réussiront plus à extirper de moi le moindre secret. Alors, d'un air nonchalant, je me mis à fredonner un air mélodieux, laissant le son se mêler à l'ambiance feutrée de la pièce. Ils peuvent bien faire ce qu'ils veulent, partir en pleine tempête. Sasori, "mon" cher compatriote, trouvera son chemin, c'est indubitable. Leur départ précipité ne fut guère regretté. Des esprits trop simples pour des artistes, dénués de la finesse artistique que j'espérais. J'aurais pu apprécier un jeu avec eux, mais tant pis. Ils ne sont pas nécessaires à ma quête de grandeur artistique. Peut-être que leur propre précipitation sera leur perte, qui sait ?
Mon frère, s'il était ici, aurait sans doute opté pour une solution plus radicale. Une divergence manifeste entre lui et moi. Pour l'instant, l'idée de les éliminer ne suscite en moi aucune envie. L'art et la vengeance peuvent prendre des formes complexes, et parfois, la simple indifférence est la toile parfaite pour peindre ma réalité.
« On verra cher cousin, qui suppliera pour la vie de qui la prochaine fois ~ La vengeance est un plat qui se mange froid. »
Le pire, c’est que je ne lui en veux pas spécialement. Non, il m’a juste déçu. Tout simplement.