Je me frayais un chemin à travers les rues de Kawagakure, mes pas légers et déterminés. La ville renfermait de nombreux mystères, et j'étais bien décidé à les découvrir. Mon véritable objectif se cachait derrière mon désir de reconstituer mon stock de sang, mais je ne pouvais me permettre de le révéler à quiconque, bien que, je suis bête ! Ils étaient pour la majorité endormis dans un rêve vraiment très profond. Étranger ou non dans ces rues inconnues, cela ne changeait vraiment rien en y pensant. Je ne pouvais m’empêcher d’être excité par cette expédition inconnue. Peut-être que ce serait l’occasion de me faire de nouveaux amis ? Je n’étais pas idiot, je savais bien que d’une certaine façon, je ne pouvais faire confiance à personne. Allié de Suna ou pas, Alliance Shinobi ou pas,si je croisais un shinobi de ce village, je ne suis pas certain que nous pourrions être les meilleurs amis du monde.
L'atmosphère au niveau architectural de la ville contrastait fortement avec le silence du désert de Sunagakure. Je pouvais rapidement imaginer les habitants vaquaient à leurs occupations, leurs voix se mélangeant en une cacophonie de vie urbaine. C'était libérateur d'être dans un endroit où je pouvais me mouvoir sans le regard constant des yeux vigilants de mon village et de mon grand-père, chef du conseil de Suna. Je le détestais. Réellement, même si à la mort de sa sœur, grande tante Chiyo, il était venu vers moi, j’ai souri, dit oui, mais j’avais croisé les doigts pendant tout mon acte.
J'avais entendu des rumeurs au sujet d'un petit hôpital discret en périphérie de Kawagakure, qui répondait à mon objectif. C'était ici que je pourrais obtenir discrètement le sang dont j'avais besoin. Je suis entré dans le bâtiment sans prétention, accueilli par le parfum stérile de la médecine et les silences. Le silence régnait en maître dans le couloir de l'hôpital de Kawagakure, rompu seulement par le doux ronronnement des machines médicales et le souffle régulier des patients endormis. Mais pour moi, cet endroit était tout sauf calme. C'était une toile blanche, prête à être peinte, une scène où je pouvais donner libre cours à mon exubérance.
Mon pinceau en main, je me lançais dans une danse effrénée, mes pieds légers glissant sur le sol froid. Je ressentais une énergie débordante, une jubilation inextinguible. Les yeux fermés, je me laissais guider par la musique invisible de mon propre enthousiasme. J'esquissais des arabesques sur les murs, traçant des courbes extravagantes et des formes abstraites. Mes gestes étaient rapides, fluides, comme si mon pinceau dansait lui aussi. Chaque coup de pinceau était une explosion de créativité, une expression de ma joie de vivre.
Je n'avais pas peur du jugement ou des regards désapprobateurs. Après tout, les patients étaient endormis, plongés dans leurs rêves. C'était ma propre petite bulle de folie au cœur de l'hôpital. Mais alors que je m'adonnais à ma frénésie artistique, je réalisais que ma performance restait inaperçue. Les patients ne se réveillaient pas tout comme le personnel. J'étais un peu déçu, je l'avoue. Où étaient les acclamations, les applaudissements ? Nul ne semblait apprécier mon génie artistique ici non plus. Pourtant, je venais de décorer cet endroit bien trop morbide.
Alors, j'ai décidé de prendre les choses en main. Mon pinceau, qui avait été un instrument de création, est devenu une arme pour répandre la joie et la créativité. J'ai dessiné de larges sourires sur les visages des patients endormis, transformant leurs expressions paisibles en rictus comiques. Des moustaches extravagantes ont orné les lèvres, et des lunettes farfelues sont apparues sur les nez.
Les patients étaient devenus des toiles vivantes, mes œuvres d'art éphémères. J'ai même osé ajouter quelques éléments humoristiques, comme des chapeaux de clown et des nœuds papillon multicolores. Mon pinceau glissait avec aisance, créant des chefs-d'œuvre de comédie sur chaque visage. Ma danse et mes rires résonnaient dans les couloirs, bien que les patients demeuraient profondément endormis. Mon enthousiasme était contagieux, et je me suis senti comme un artiste de cirque dans un spectacle silencieux. C'était à la fois hilarant et absurde. Je m'arrêtais finalement, contemplant mes créations avec un sourire triomphant. Les patients dormaient toujours paisiblement, inconscients de la transformation comique de leurs visages. J'étais le seul spectateur de ce spectacle, le maestro de ma propre farce.
Après avoir pris quelques photos pour immortaliser mon œuvre, j'ai rangé mon pinceau et j'ai quitté l'hôpital, laissant derrière moi une trace de mon passage. Ma folie artistique avait apporté une touche de gaieté à l'endroit le plus improbable. Après tout, il y avait tant de murs blancs et de toiles vierges à conquérir. Mon exubérance ne connaissait pas de limites, et je savais que chaque instant était une opportunité de créer et de répandre la joie.
Le rire m'a submergé comme une vague, et je n'ai pas pu m'empêcher de lâcher un éclat de rire tonitruant. C'était tout simplement hilarant ! La situation absurde dans laquelle je m'étais plongé, les visages comiques des patients endormis, tout cela avait atteint un sommet de folie que je n'aurais jamais imaginé. Après avoir retrouvé mon souffle, je me suis relevé, encore secoué par les éclats de rire. Mon pinceau était devenu un accessoire de comédie que j'ai rapidement rangé à ma ceinture. Puis, comme un artiste de music-hall après une performance triomphale, j'ai saisi mes deux éventails, un dans chaque main.
Avec un sourire taquin et l'expression de la victoire, j'ai entamé la danse de la victoire. Mes éventails tournoyaient autour de moi comme des ailes d'oiseaux en pleine chorégraphie. C'était ma propre célébration, une ovation à ma folie artistique. Tout en dansant, j'ai même commencé à chanter, ma voix mélodieuse résonnant dans les couloirs silencieux de l'hôpital. Les paroles étaient simples, une improvisation inspirée par mon exploit artistique. Je chantais les louanges de ma propre créativité, avec une touche d'autodérision.
Mon numéro de danse et de chant s'est poursuivi pendant quelques minutes, jusqu'à ce que je reprenne finalement mon souffle. J'étais épuisé, mais comblé. J'avais ajouté une note d'humour à ma propre histoire, et cela me remplissait de joie. Riant de moi-même et de ma propre extravagance, mes pensées se sont tournées vers ma recherche secrète sur les sceaux, une poursuite devenue à la fois une obsession et une nécessité. J'avais apporté avec moi les outils et les parchemins essentiels à mes investigations, et je ne pouvais m'empêcher de ressentir un sentiment d'anticipation. Kawagakure représentait la promesse de connaissances et de ressources, et j'étais déterminé à les saisir.
Mes yeux vagabondaient, scrutant la pièce à la recherche de signes d'intrigue ou d'informations susceptibles de faire avancer ma cause. J'étais comme un détective dans un monde qui m'était propre, à la recherche d'indices cachés et de révélations. Kawagakure était mon terrain actuel, et j'étais prêt à jouer mon rôle dans les mystères énigmatiques de cette ville. Bien que je saches pertinemment que si je voulais découvrir des secrets, ce ne serait pas forcément dans un hôpital, quoi qu’une porte pouvait révéler des secrets d’expériences. Enfin, ma première mission était de récupérer du sang. Ce que je m’attela de faire.
Debout, dans l'obscurité d'une salle d'hôpital déserte, j'étais prêt à commencer ma tâche. En tant qu'héritier du clan Mizukata, la préservation de nos secrets ancestraux reposait sur mes épaules. Mon scalpel était mon outil, mon artefact, le moyen par lequel je pouvais récupérer le précieux sang nécessaire à « ma » survie. Vous pensez vraiment que je vais utiliser un tel don pour le premier venu ? Je ne suis pas comme ça. Déjà me bouger les fesses, personne n’y était arrivé jusqu’à présent.
Le clan Mizukata avait hérité de l'art de manipuler le sang, une compétence transmise de génération en génération. La magie ancienne de notre clan me permettait de purifier le sang, de le transférer de manière efficace vers le parchemin que j’avais ouvert tout en minimisant les risques. La nuit, me permettait d’être plus rapide. Puis, soudain, j’entendis un bruit. J’arrêtais tous mouvements quand j’entendis des pas et je fis disparaître mon parchemin en essayant de trouver une cachette.
Dans une cascade de mouvements exagérés et absurdes, je me suis mis à chercher frénétiquement une cachette. Les étagères étaient beaucoup trop basses, les armoires beaucoup trop évidentes. J'ai même envisagé de me dissimuler sous un lit d'hôpital, mais ma tenue ne me permettait guère de passer inaperçu.
Soudain, une idée saugrenue m'a frappé. J'ai couru jusqu'à la table d'opération la plus proche, me suis hissé dessus et ai tiré les rideaux de l'intimité autour de moi. Me voilà, un ninja ridicule dans une salle d'opération, se cachant derrière des rideaux en papier, tout en exécutant une danse de la discrétion.
Dans ma cachette temporaire, j'ai fixé mon regard sur la porte, pas prêt du tout à faire face à l'inconnu qui s'approchait. Ma robe aux motifs exubérants me trahissait sans doute, mais avec un peu de chance, l'absurdité de ma cachette pourrait détourner l'attention de mon apparence avec l’ombre du scalpel que j’avais toujours en main.
L'atmosphère au niveau architectural de la ville contrastait fortement avec le silence du désert de Sunagakure. Je pouvais rapidement imaginer les habitants vaquaient à leurs occupations, leurs voix se mélangeant en une cacophonie de vie urbaine. C'était libérateur d'être dans un endroit où je pouvais me mouvoir sans le regard constant des yeux vigilants de mon village et de mon grand-père, chef du conseil de Suna. Je le détestais. Réellement, même si à la mort de sa sœur, grande tante Chiyo, il était venu vers moi, j’ai souri, dit oui, mais j’avais croisé les doigts pendant tout mon acte.
J'avais entendu des rumeurs au sujet d'un petit hôpital discret en périphérie de Kawagakure, qui répondait à mon objectif. C'était ici que je pourrais obtenir discrètement le sang dont j'avais besoin. Je suis entré dans le bâtiment sans prétention, accueilli par le parfum stérile de la médecine et les silences. Le silence régnait en maître dans le couloir de l'hôpital de Kawagakure, rompu seulement par le doux ronronnement des machines médicales et le souffle régulier des patients endormis. Mais pour moi, cet endroit était tout sauf calme. C'était une toile blanche, prête à être peinte, une scène où je pouvais donner libre cours à mon exubérance.
Mon pinceau en main, je me lançais dans une danse effrénée, mes pieds légers glissant sur le sol froid. Je ressentais une énergie débordante, une jubilation inextinguible. Les yeux fermés, je me laissais guider par la musique invisible de mon propre enthousiasme. J'esquissais des arabesques sur les murs, traçant des courbes extravagantes et des formes abstraites. Mes gestes étaient rapides, fluides, comme si mon pinceau dansait lui aussi. Chaque coup de pinceau était une explosion de créativité, une expression de ma joie de vivre.
Je n'avais pas peur du jugement ou des regards désapprobateurs. Après tout, les patients étaient endormis, plongés dans leurs rêves. C'était ma propre petite bulle de folie au cœur de l'hôpital. Mais alors que je m'adonnais à ma frénésie artistique, je réalisais que ma performance restait inaperçue. Les patients ne se réveillaient pas tout comme le personnel. J'étais un peu déçu, je l'avoue. Où étaient les acclamations, les applaudissements ? Nul ne semblait apprécier mon génie artistique ici non plus. Pourtant, je venais de décorer cet endroit bien trop morbide.
Alors, j'ai décidé de prendre les choses en main. Mon pinceau, qui avait été un instrument de création, est devenu une arme pour répandre la joie et la créativité. J'ai dessiné de larges sourires sur les visages des patients endormis, transformant leurs expressions paisibles en rictus comiques. Des moustaches extravagantes ont orné les lèvres, et des lunettes farfelues sont apparues sur les nez.
Les patients étaient devenus des toiles vivantes, mes œuvres d'art éphémères. J'ai même osé ajouter quelques éléments humoristiques, comme des chapeaux de clown et des nœuds papillon multicolores. Mon pinceau glissait avec aisance, créant des chefs-d'œuvre de comédie sur chaque visage. Ma danse et mes rires résonnaient dans les couloirs, bien que les patients demeuraient profondément endormis. Mon enthousiasme était contagieux, et je me suis senti comme un artiste de cirque dans un spectacle silencieux. C'était à la fois hilarant et absurde. Je m'arrêtais finalement, contemplant mes créations avec un sourire triomphant. Les patients dormaient toujours paisiblement, inconscients de la transformation comique de leurs visages. J'étais le seul spectateur de ce spectacle, le maestro de ma propre farce.
Après avoir pris quelques photos pour immortaliser mon œuvre, j'ai rangé mon pinceau et j'ai quitté l'hôpital, laissant derrière moi une trace de mon passage. Ma folie artistique avait apporté une touche de gaieté à l'endroit le plus improbable. Après tout, il y avait tant de murs blancs et de toiles vierges à conquérir. Mon exubérance ne connaissait pas de limites, et je savais que chaque instant était une opportunité de créer et de répandre la joie.
Le rire m'a submergé comme une vague, et je n'ai pas pu m'empêcher de lâcher un éclat de rire tonitruant. C'était tout simplement hilarant ! La situation absurde dans laquelle je m'étais plongé, les visages comiques des patients endormis, tout cela avait atteint un sommet de folie que je n'aurais jamais imaginé. Après avoir retrouvé mon souffle, je me suis relevé, encore secoué par les éclats de rire. Mon pinceau était devenu un accessoire de comédie que j'ai rapidement rangé à ma ceinture. Puis, comme un artiste de music-hall après une performance triomphale, j'ai saisi mes deux éventails, un dans chaque main.
Avec un sourire taquin et l'expression de la victoire, j'ai entamé la danse de la victoire. Mes éventails tournoyaient autour de moi comme des ailes d'oiseaux en pleine chorégraphie. C'était ma propre célébration, une ovation à ma folie artistique. Tout en dansant, j'ai même commencé à chanter, ma voix mélodieuse résonnant dans les couloirs silencieux de l'hôpital. Les paroles étaient simples, une improvisation inspirée par mon exploit artistique. Je chantais les louanges de ma propre créativité, avec une touche d'autodérision.
Mon numéro de danse et de chant s'est poursuivi pendant quelques minutes, jusqu'à ce que je reprenne finalement mon souffle. J'étais épuisé, mais comblé. J'avais ajouté une note d'humour à ma propre histoire, et cela me remplissait de joie. Riant de moi-même et de ma propre extravagance, mes pensées se sont tournées vers ma recherche secrète sur les sceaux, une poursuite devenue à la fois une obsession et une nécessité. J'avais apporté avec moi les outils et les parchemins essentiels à mes investigations, et je ne pouvais m'empêcher de ressentir un sentiment d'anticipation. Kawagakure représentait la promesse de connaissances et de ressources, et j'étais déterminé à les saisir.
Mes yeux vagabondaient, scrutant la pièce à la recherche de signes d'intrigue ou d'informations susceptibles de faire avancer ma cause. J'étais comme un détective dans un monde qui m'était propre, à la recherche d'indices cachés et de révélations. Kawagakure était mon terrain actuel, et j'étais prêt à jouer mon rôle dans les mystères énigmatiques de cette ville. Bien que je saches pertinemment que si je voulais découvrir des secrets, ce ne serait pas forcément dans un hôpital, quoi qu’une porte pouvait révéler des secrets d’expériences. Enfin, ma première mission était de récupérer du sang. Ce que je m’attela de faire.
Debout, dans l'obscurité d'une salle d'hôpital déserte, j'étais prêt à commencer ma tâche. En tant qu'héritier du clan Mizukata, la préservation de nos secrets ancestraux reposait sur mes épaules. Mon scalpel était mon outil, mon artefact, le moyen par lequel je pouvais récupérer le précieux sang nécessaire à « ma » survie. Vous pensez vraiment que je vais utiliser un tel don pour le premier venu ? Je ne suis pas comme ça. Déjà me bouger les fesses, personne n’y était arrivé jusqu’à présent.
Le clan Mizukata avait hérité de l'art de manipuler le sang, une compétence transmise de génération en génération. La magie ancienne de notre clan me permettait de purifier le sang, de le transférer de manière efficace vers le parchemin que j’avais ouvert tout en minimisant les risques. La nuit, me permettait d’être plus rapide. Puis, soudain, j’entendis un bruit. J’arrêtais tous mouvements quand j’entendis des pas et je fis disparaître mon parchemin en essayant de trouver une cachette.
Dans une cascade de mouvements exagérés et absurdes, je me suis mis à chercher frénétiquement une cachette. Les étagères étaient beaucoup trop basses, les armoires beaucoup trop évidentes. J'ai même envisagé de me dissimuler sous un lit d'hôpital, mais ma tenue ne me permettait guère de passer inaperçu.
Soudain, une idée saugrenue m'a frappé. J'ai couru jusqu'à la table d'opération la plus proche, me suis hissé dessus et ai tiré les rideaux de l'intimité autour de moi. Me voilà, un ninja ridicule dans une salle d'opération, se cachant derrière des rideaux en papier, tout en exécutant une danse de la discrétion.
Dans ma cachette temporaire, j'ai fixé mon regard sur la porte, pas prêt du tout à faire face à l'inconnu qui s'approchait. Ma robe aux motifs exubérants me trahissait sans doute, mais avec un peu de chance, l'absurdité de ma cachette pourrait détourner l'attention de mon apparence avec l’ombre du scalpel que j’avais toujours en main.
Rampant sur le sol, dans une majesté d'albâtre, aussi immaculé que la mort elle-même lorsqu'elle glace le sang, Yamata-no-Orochi se déplace avec une grâce et un charisme imperturbables dans les couloirs de cet hôpital de Kawakagure plongé dans l'obscurité. Les murs, les patients, les médecins, tous ces automates, ces pantins de l'Ishiki, arborent désormais un sinistre grimage sanglant, leur visage et les murs ruisselant d'une folie grandissante. La folie, sans doute, d'être pris au piège de ce genjutsu implacable, de cet Ishiki que l'on pouvait soit aimer, soit détester. L'œuvre d'une âme solitaire, égarée, qui a besoin du Maître pour se libérer.
Yamata-no-Orochi se déplace avec une discrétion glaçante, interrompant parfois ce silence funeste d'un sifflement glaçant pour rappeler sa présence. En sa compagnie et celle de mon Maître Orochimaru-Sama, je reste émerveillé par ce monstre. Mon admiration est brutalement interrompue lorsque je heurte malencontreusement un plateau, le faisant s'écraser contre le mur avec un fracas étouffé. Un instant plus tard, l'effervescence précipitée envahit l'air, résonnant des accents de la peur. Nous ne sommes pas seuls ici. Peut-être que l'auteur de cette nouvelle décoration macabre est encore présent, sur le point de parachever son œuvre morbide.
Yamata-no-Orochi perçoit le parfum de sa proie, et s'y précipite brusquement, déchirant le silence d'un mouvement spectaculaire. Il pénètre dans la salle d'opération, glissant avec une grâce presque sensuelle sur le lit dissimulé derrière les rideaux. Son gigantesque corps souple et lustré enserre lentement le lit, s'enroulant autour de lui tel un étau mortel, ôtant à sa proie toute chance de fuite. Cependant, la voix sifflante d'Orochimaru intervient, à point nommé.
— Il suffit.
Un simple ordre, prononcé sans cris, seulement la voix sifflante et souriante du Maître, suffit à persuader Yamata de relâcher son étreinte mortelle et à se fondre à nouveau dans les ténèbres. J'écartai les rideaux, offrant à Orochimaru une vue sur sa proie. Un enfant. C'était l'apparence du Shinobi. Un enfant terrorisé, mais en même temps doué de chakra. Le Maître avait recueilli de nombreux enfants semblables par le passé. Il savait toujours comment les apaiser, comment leur offrir ce qu'ils désiraient en échange, bien sûr, de leur obéissance. Comment résister à l'homme qui nous avait sauvés ?
— Que souhaites-tu par-dessus tout ?
La question était des plus singulières. Alors que la plupart des gens s'intéresseraient en premier lieu à un nom, Orochimaru-Sama, lui, cherchait toujours ce qui pouvait réellement passionner un individu, ce qui lui donnerait une raison de vivre. Il comprenait que l'essence de l'existence était bien plus profonde qu'un simple nom. Et que la motivation de vivre pourrait lui permettre de faire de plus amples découvertes

Yamata-no-Orochi se déplace avec une discrétion glaçante, interrompant parfois ce silence funeste d'un sifflement glaçant pour rappeler sa présence. En sa compagnie et celle de mon Maître Orochimaru-Sama, je reste émerveillé par ce monstre. Mon admiration est brutalement interrompue lorsque je heurte malencontreusement un plateau, le faisant s'écraser contre le mur avec un fracas étouffé. Un instant plus tard, l'effervescence précipitée envahit l'air, résonnant des accents de la peur. Nous ne sommes pas seuls ici. Peut-être que l'auteur de cette nouvelle décoration macabre est encore présent, sur le point de parachever son œuvre morbide.
Yamata-no-Orochi perçoit le parfum de sa proie, et s'y précipite brusquement, déchirant le silence d'un mouvement spectaculaire. Il pénètre dans la salle d'opération, glissant avec une grâce presque sensuelle sur le lit dissimulé derrière les rideaux. Son gigantesque corps souple et lustré enserre lentement le lit, s'enroulant autour de lui tel un étau mortel, ôtant à sa proie toute chance de fuite. Cependant, la voix sifflante d'Orochimaru intervient, à point nommé.
— Il suffit.
Un simple ordre, prononcé sans cris, seulement la voix sifflante et souriante du Maître, suffit à persuader Yamata de relâcher son étreinte mortelle et à se fondre à nouveau dans les ténèbres. J'écartai les rideaux, offrant à Orochimaru une vue sur sa proie. Un enfant. C'était l'apparence du Shinobi. Un enfant terrorisé, mais en même temps doué de chakra. Le Maître avait recueilli de nombreux enfants semblables par le passé. Il savait toujours comment les apaiser, comment leur offrir ce qu'ils désiraient en échange, bien sûr, de leur obéissance. Comment résister à l'homme qui nous avait sauvés ?
— Que souhaites-tu par-dessus tout ?
La question était des plus singulières. Alors que la plupart des gens s'intéresseraient en premier lieu à un nom, Orochimaru-Sama, lui, cherchait toujours ce qui pouvait réellement passionner un individu, ce qui lui donnerait une raison de vivre. Il comprenait que l'essence de l'existence était bien plus profonde qu'un simple nom. Et que la motivation de vivre pourrait lui permettre de faire de plus amples découvertes

Mes doigts agiles manipulaient le scalpel avec une habileté affinée par des années d'entraînement. Chaque incision était précise, soigneusement calculée pour minimiser la douleur et l'impact sur les donneurs. Avec une fluidité presque hypnotique, le sang commençait à couler, s'écoulant dans un parchemin déployé à côté de moi. Le sang était ma monnaie, un fluide carmin aux pouvoirs mystiques. La méticulosité était cruciale. Je devais extraire uniquement la quantité nécessaire, veillant à ne pas compromettre la vie de mes donneurs. L'idée de tuer n'était pas mon but, mais bien de préserver notre existence et les secrets de mon clan. Enfin, c’est ce que j’aimerai dire, mais c’était surtout pour ne pas être utilisé à des fins qui ne me plairont guère. Franchement, pourquoi devrais-je utiliser mes compétences pour d’autres ? Mon clan a été haï, craint rejeté par Kiri et par Suna, même si, ils étaient ravis de les avoir pour se sacrifier ou retenir prisonnier Ichibi. Quoi qu’il en soit, ma survie passait depuis longtemps avant celle des autres. Je refusais de tuer non pas parce que je n’avais pas de coeur ou un esprit assez fort pour le faire. Disons, que je ne souhaitais tout simplement pas me salir les mains. Il y avait tellement de « pions » qui s’adonnaient à coeur joie de participer à cette tâche ennuyante, pourquoi devrais-je devenir un barbare idiot hein ?
L'ironie n'était pas perdue pour moi. Les histoires sur les vampires, bien que largement exagérées, avaient une part de vérité. Je me rapprochais le plus de la légende, le dernier de mon clan, lié au sang d'une manière unique. Alors que le précieux liquide continuait de s'écouler, je me perdais dans mes pensées. L'héritage de ma famille exigeait persévérance et sacrifice, et je continuais à puiser dans les réserves de l'hôpital, à l'ombre d'un vampire dans un monde dont ces créatures n’existaient pas encore. Mon rôle était clair : préserver mon héritage et mon existence, à tout prix. Enfin, c’était jusqu’à ce que j’entende des pas s’approchaient où, je me suis caché dans un acte désespéré après avoir fait disparaître parchemin et tout le reste, (excepté le scalpel ) derrière un rideau.
À travers les voiles de papier, j'entendais des pas se rapprocher, lentement, avec une démarche mesurée et silencieuse. Mon cœur battait à tout rompre, mais je devais rester concentré. Mes yeux restaient fixés sur la porte, à travers les rideaux où j’avais trouvé refuge. Pourtant, mon « admiration » d’ombre fut brusquement interrompue par un incident malheureux. Mon pied heurta malencontreusement un plateau, provoquant un fracas sourd qui résonna dans l'air. La peur s'empara de l'atmosphère, chacun de nous sachant que nous n'étions pas seuls.
Le silence lugubre de l'hôpital, englouti par les ombres malfaisantes, avait été brusquement rompu par un fracas assourdissant, dû à ma maladresse. Le plateau métallique avait heurté le mur avec un bruit sourd et étouffé, provoquant une effervescence chaotique qui résonnait de terreur. Yamata-no-Orochi, majestueux et terrifiant dans son alabastre immaculé, avait interrompu sa progression silencieuse dans les couloirs ensommeillés de Kawakagure.
D'un mouvement fluide et menaçant, un énorme verre de terre, dans toute sa splendeur terrifiante, se déplaçait avec une discrétion presque surnaturelle, interrompant par moments le silence funeste de son sifflement glaçant, pénétra dans la salle où, je me trouais. Il se glissa presque sensuellement sur un lit dissimulé derrière les rideaux. Son imposant corps, serpentiforme et lustré, enroula lentement le lit, un étau mortel prêt à se refermer. Attendez un serpent ? Il n’y avait qu’un shinobi qui adorait utilisait les serpents ! Sérieusement ? Je suis poisseux à ce point ? De tous, il faut que je tombe sur l’un des pires ? Pourquoi, je me suis levé déjà ? Je peux aller me recoucher ?
Ah mince, je suis déjà réveillé et si je faisais le mort hein ? Non, mais sérieusement, pourquoi je devais me retrouver en face de l’un des plus dangereux des Shinobis hein ? En fait, plus que sa puissance, sa réputation pour être un collecteur de shinobis aux pouvoirs spéciaux est ce qui m’effrayait le plus. Je n’ai décidément pas envie d’être enfermé telle une petite souris. Certes, j’en avais l’apparence, mais bon. Mon corps qui faisait plus jeune que mon âge, allait grandement m’aider. Ouais, sauf que si Orochimaru avait un cœur, cela se saurait..
Les paroles d'Orochimaru, énoncées avec un calme surnaturel, eurent un effet immédiat sur Yamata-no-Orochi. L'étau mortel se desserra, l'enfant terrorisé, que j'étais supposé incarner, émergea des rideaux grâce à un serviteur. Un serviteur carrément ? C’était un avantage d’être un shinobi ? On ne m’a pas dit cela pour passer les examens. Moi aussi j’en veux un ! Tsk. Le monde est vraiment injuste, c’est moi qui vous le dit ! Bref, celuu-ci, révéla ainsi mon apparence d'apprenti ninja. Mes yeux, dans lesquels je tentais de refléter un mélange de peur et de gratitude, se posèrent sur Orochimaru, mon "sauveur".
« Euh… Bon… Soir.. »
Dis-je d'une voix tremblante, suivant le script improvisé.
« Ce serpent… C’est le vôtre ? J’ai cru qu’il allait me manger ! Merci, de l’avoir arrêté. »
Bien sûr, mes mots étaient empreints de la plus grande ironie, mais ma performance devait être impeccable pour maintenir l'illusion. J'espérais que ma comédie suffirait à duper Orochimaru et à dissimuler ma véritable identité. Après tout, dans ce monde de folie et de faux-semblants, tout était possible. J’étais tellement un bon acteur, que j’arrivais à manipuler mon corps pour provoquer des tremblements incontrôlés. Il fallait remercier le fait que je puisse contrôler mon sang dans mon propre corps, mais c’était un secret. Mon souffle se bloqua dans ma poitrine, retenu par le masque de la terreur que je devais arborer. La question d'Orochimaru, bien que singulière, était d'une profondeur inattendue. Alors que la plupart des individus se seraient contentés d'un simple nom, Orochimaru-Sama cherchait toujours à percer l'âme des gens d’après les rumeurs, à comprendre ce qui pouvait les passionner au plus profond d'eux-mêmes. J’avais entendu dire, qu’il sondait l'essence même de leur existence, allant bien au-delà des apparences et des conventions sociales. Sa quête de la motivation profonde, de la raison d'être, était presque philosophique.
Pris au dépourvu par cette question inattendue, je rassemblai mes pensées, tentant de rester dans le rôle que j'avais improvisé. Ma voix tremblante s'éleva dans la salle d'opération obscure, cherchant les mots appropriés pour satisfaire la curiosité du « Maître ».
« Sir.. »
Balbutiai-je, tentant de canaliser l'essence de l'enfant que je représentais.
« Sir.. Je veux devenir le plus grand collectionneur de parfums !! Je veux que le monde puisse écouter mes chansons qu’on parle de poésie autour d’une tasse de thé. Vous aimez la poésie Sir ? Je pourrais vous en conseiller pour occuper vos journées. »
Vous pensez vraiment que j’allais dire quelque chose du genre : « Je... je souhaite devenir fort. Je veux protéger les gens que j'aime et défendre ce en quoi je crois. Le monde est si vaste, et je veux être capable de le comprendre, de le maîtriser. Je veux que les autres me respectent, qu'ils sachent que je suis quelqu'un sur qui ils peuvent compter. » Il n’y avait rien de tel pour attirer la curiosité du personnage en face de moi, ou plutôt, des phrases qu’il a dû entendre des milliers de fois. Ce scientifique fou. Je n’ai pas menti, sauf que mes « parfums », n’étaient pas des parfums simples. Ce que j’appelais parfums, étaient tout simplement des poisons.
Mes paroles étaient empreintes d'une sincérité feinte, mêlée à la peur que je tentais de simuler. Je m'efforçais de choisir mes mots avec soin, essayant de répondre à la question d'Orochimaru tout en cachant mes véritables intentions. Après tout, je ne pouvais pas révéler la véritable raison de ma présence à Kawakagure, ni le secret que je gardais jalousement : mon art du sceau, mais plus encore le contrôle des fluides. Et puis, j’étais sincère, certes, je cherchais la « puissance », mais que pour ma curiosité.
Orochimaru-Sama se tenait là, dans toute sa sinistre majesté, son teint pâle accentué par l'obscurité qui enveloppait l'hôpital de Kawakagure. Son apparence exsudait une aura de puissance mêlée à une touche d'étrangeté. C'était un être fascinant, terrifiant et, disons-le, presque cadavérique. Soudain, une inquiétude théâtrale m'a envahi, et je n'ai pas pu m'empêcher de m'exclamer de manière exagérée.
« Sir.. votre teint est d'une pâleur... ahurissante ! »
M'écriai-je, levant mes mains dans un geste dramatique de consternation.
« Devrais-je appeler un médecin ? Une transfusion de sang peut-être ? Un peu de blush ? »
Mon expression était un mélange de faux choc et de compassion simulée. Je ne pouvais pas m'empêcher de jouer ce rôle comique, bien que le véritable Orochimaru-Sama puisse considérer mon comportement comme une simple extravagance. Je jette un regard sur le serviteur et me rapprochais de lui d’un pas craintif.
« Vous êtes de la même famille ? La paleur c’est donc génétique ? Ce n’est pas bon, vous devriez prendre soin de vous Messieurs. Un bon bain de soleil, rien de mieux que de recharger les batteries on m’a dit. »
S’il pouvait brûler réellement, cela serait sympa.. Mais, cela ce serait surtout dans mon rêve le plus fou.
L'ironie n'était pas perdue pour moi. Les histoires sur les vampires, bien que largement exagérées, avaient une part de vérité. Je me rapprochais le plus de la légende, le dernier de mon clan, lié au sang d'une manière unique. Alors que le précieux liquide continuait de s'écouler, je me perdais dans mes pensées. L'héritage de ma famille exigeait persévérance et sacrifice, et je continuais à puiser dans les réserves de l'hôpital, à l'ombre d'un vampire dans un monde dont ces créatures n’existaient pas encore. Mon rôle était clair : préserver mon héritage et mon existence, à tout prix. Enfin, c’était jusqu’à ce que j’entende des pas s’approchaient où, je me suis caché dans un acte désespéré après avoir fait disparaître parchemin et tout le reste, (excepté le scalpel ) derrière un rideau.
À travers les voiles de papier, j'entendais des pas se rapprocher, lentement, avec une démarche mesurée et silencieuse. Mon cœur battait à tout rompre, mais je devais rester concentré. Mes yeux restaient fixés sur la porte, à travers les rideaux où j’avais trouvé refuge. Pourtant, mon « admiration » d’ombre fut brusquement interrompue par un incident malheureux. Mon pied heurta malencontreusement un plateau, provoquant un fracas sourd qui résonna dans l'air. La peur s'empara de l'atmosphère, chacun de nous sachant que nous n'étions pas seuls.
Le silence lugubre de l'hôpital, englouti par les ombres malfaisantes, avait été brusquement rompu par un fracas assourdissant, dû à ma maladresse. Le plateau métallique avait heurté le mur avec un bruit sourd et étouffé, provoquant une effervescence chaotique qui résonnait de terreur. Yamata-no-Orochi, majestueux et terrifiant dans son alabastre immaculé, avait interrompu sa progression silencieuse dans les couloirs ensommeillés de Kawakagure.
D'un mouvement fluide et menaçant, un énorme verre de terre, dans toute sa splendeur terrifiante, se déplaçait avec une discrétion presque surnaturelle, interrompant par moments le silence funeste de son sifflement glaçant, pénétra dans la salle où, je me trouais. Il se glissa presque sensuellement sur un lit dissimulé derrière les rideaux. Son imposant corps, serpentiforme et lustré, enroula lentement le lit, un étau mortel prêt à se refermer. Attendez un serpent ? Il n’y avait qu’un shinobi qui adorait utilisait les serpents ! Sérieusement ? Je suis poisseux à ce point ? De tous, il faut que je tombe sur l’un des pires ? Pourquoi, je me suis levé déjà ? Je peux aller me recoucher ?
Ah mince, je suis déjà réveillé et si je faisais le mort hein ? Non, mais sérieusement, pourquoi je devais me retrouver en face de l’un des plus dangereux des Shinobis hein ? En fait, plus que sa puissance, sa réputation pour être un collecteur de shinobis aux pouvoirs spéciaux est ce qui m’effrayait le plus. Je n’ai décidément pas envie d’être enfermé telle une petite souris. Certes, j’en avais l’apparence, mais bon. Mon corps qui faisait plus jeune que mon âge, allait grandement m’aider. Ouais, sauf que si Orochimaru avait un cœur, cela se saurait..
Les paroles d'Orochimaru, énoncées avec un calme surnaturel, eurent un effet immédiat sur Yamata-no-Orochi. L'étau mortel se desserra, l'enfant terrorisé, que j'étais supposé incarner, émergea des rideaux grâce à un serviteur. Un serviteur carrément ? C’était un avantage d’être un shinobi ? On ne m’a pas dit cela pour passer les examens. Moi aussi j’en veux un ! Tsk. Le monde est vraiment injuste, c’est moi qui vous le dit ! Bref, celuu-ci, révéla ainsi mon apparence d'apprenti ninja. Mes yeux, dans lesquels je tentais de refléter un mélange de peur et de gratitude, se posèrent sur Orochimaru, mon "sauveur".
« Euh… Bon… Soir.. »
Dis-je d'une voix tremblante, suivant le script improvisé.
« Ce serpent… C’est le vôtre ? J’ai cru qu’il allait me manger ! Merci, de l’avoir arrêté. »
Bien sûr, mes mots étaient empreints de la plus grande ironie, mais ma performance devait être impeccable pour maintenir l'illusion. J'espérais que ma comédie suffirait à duper Orochimaru et à dissimuler ma véritable identité. Après tout, dans ce monde de folie et de faux-semblants, tout était possible. J’étais tellement un bon acteur, que j’arrivais à manipuler mon corps pour provoquer des tremblements incontrôlés. Il fallait remercier le fait que je puisse contrôler mon sang dans mon propre corps, mais c’était un secret. Mon souffle se bloqua dans ma poitrine, retenu par le masque de la terreur que je devais arborer. La question d'Orochimaru, bien que singulière, était d'une profondeur inattendue. Alors que la plupart des individus se seraient contentés d'un simple nom, Orochimaru-Sama cherchait toujours à percer l'âme des gens d’après les rumeurs, à comprendre ce qui pouvait les passionner au plus profond d'eux-mêmes. J’avais entendu dire, qu’il sondait l'essence même de leur existence, allant bien au-delà des apparences et des conventions sociales. Sa quête de la motivation profonde, de la raison d'être, était presque philosophique.
Pris au dépourvu par cette question inattendue, je rassemblai mes pensées, tentant de rester dans le rôle que j'avais improvisé. Ma voix tremblante s'éleva dans la salle d'opération obscure, cherchant les mots appropriés pour satisfaire la curiosité du « Maître ».
« Sir.. »
Balbutiai-je, tentant de canaliser l'essence de l'enfant que je représentais.
« Sir.. Je veux devenir le plus grand collectionneur de parfums !! Je veux que le monde puisse écouter mes chansons qu’on parle de poésie autour d’une tasse de thé. Vous aimez la poésie Sir ? Je pourrais vous en conseiller pour occuper vos journées. »
Vous pensez vraiment que j’allais dire quelque chose du genre : « Je... je souhaite devenir fort. Je veux protéger les gens que j'aime et défendre ce en quoi je crois. Le monde est si vaste, et je veux être capable de le comprendre, de le maîtriser. Je veux que les autres me respectent, qu'ils sachent que je suis quelqu'un sur qui ils peuvent compter. » Il n’y avait rien de tel pour attirer la curiosité du personnage en face de moi, ou plutôt, des phrases qu’il a dû entendre des milliers de fois. Ce scientifique fou. Je n’ai pas menti, sauf que mes « parfums », n’étaient pas des parfums simples. Ce que j’appelais parfums, étaient tout simplement des poisons.
Mes paroles étaient empreintes d'une sincérité feinte, mêlée à la peur que je tentais de simuler. Je m'efforçais de choisir mes mots avec soin, essayant de répondre à la question d'Orochimaru tout en cachant mes véritables intentions. Après tout, je ne pouvais pas révéler la véritable raison de ma présence à Kawakagure, ni le secret que je gardais jalousement : mon art du sceau, mais plus encore le contrôle des fluides. Et puis, j’étais sincère, certes, je cherchais la « puissance », mais que pour ma curiosité.
Orochimaru-Sama se tenait là, dans toute sa sinistre majesté, son teint pâle accentué par l'obscurité qui enveloppait l'hôpital de Kawakagure. Son apparence exsudait une aura de puissance mêlée à une touche d'étrangeté. C'était un être fascinant, terrifiant et, disons-le, presque cadavérique. Soudain, une inquiétude théâtrale m'a envahi, et je n'ai pas pu m'empêcher de m'exclamer de manière exagérée.
« Sir.. votre teint est d'une pâleur... ahurissante ! »
M'écriai-je, levant mes mains dans un geste dramatique de consternation.
« Devrais-je appeler un médecin ? Une transfusion de sang peut-être ? Un peu de blush ? »
Mon expression était un mélange de faux choc et de compassion simulée. Je ne pouvais pas m'empêcher de jouer ce rôle comique, bien que le véritable Orochimaru-Sama puisse considérer mon comportement comme une simple extravagance. Je jette un regard sur le serviteur et me rapprochais de lui d’un pas craintif.
« Vous êtes de la même famille ? La paleur c’est donc génétique ? Ce n’est pas bon, vous devriez prendre soin de vous Messieurs. Un bon bain de soleil, rien de mieux que de recharger les batteries on m’a dit. »
S’il pouvait brûler réellement, cela serait sympa.. Mais, cela ce serait surtout dans mon rêve le plus fou.
Comment ose-t-il mentir de la sorte à Maître Orochimaru-Sama ? Rien de ce que cet enfant dit n'a le moindre sens. Il prétend être un simple collectionneur de parfums, aspirant à parcourir le monde en chantant des chansons. Si seulement il avait eu l'intelligence de se faire passer pour un ménestrel au service d'un empereur ou même un bouffon de cour, son histoire aurait eu un semblant de crédibilité. Mais qui croit-il essayer de tromper ? Je porte mon regard vers mon maître et constate qu'il demeure serein, maîtrisant son irritation. Il me retient d'attaquer ce jeune homme sans vergogne. Je me ravise alors, et laisse l'irritation sortir de mon esprit. Après tout, peut-être que ces paroles incohérentes ne sont qu'une tactique désespérée pour échapper à son prédateur. Peut-être que la peur guide ses mots et qu'il utilise ces "insultes" pour dissimuler sa terreur face à nous.
— Allons allons, il est futile de se torturer l'esprit à inventer une raison. Ce que j'ai ressenti en découvrant la nouvelle décoration de cet hôpital est tout autre. Je sens le pouvoir d'un jeune garçon, mis de côté par les siens, qui cherche à être utile à quelqu'un. Mon histoire te semble-t-elle plus cohérente que celle d'un poète, collectionneur de parfum ? Gaki.
Maître Orochimaru parlait déjà à ce jeune homme avec une autorité qui rappelle celle d'un père. Il est indéniable que l'hôpital avait subi d'importants changements en quelques semaines. Le sang grime désormais les murs et peint les visages vitreux de certains patients, immobile, piégé dans le Yume à l'état de léthargie. L'irritation m'avait troublé l'esprit, tandis qu' Orochimaru-Sama restait inébranlable, sa vision demeurant limpide et clair. Tel un serpent, il voit dans l'obscurité. Il sait où il va et ce même si le chemin est sinueux. Il voit que ce jeune garçon est différent des autres. Du moins, il est témoin d'une certaine folie et d'une profonde solitude, des émotions auxquelles je pouvais m'identifier, moi aussi. Avant de rencontrer mon maître et de devenir son serviteur, j'avais ressenti ces mêmes émotions, c'est le sentiment d'être inutile qui était le plus difficile à supporter. Orochimaru-Sama m'a sorti de cette torpeur en me proposant de le suivre. Au fur et à mesure de notre relation, j'ai pu prendre conscience du rôle de mon existence, celui de vivre pour mon maitre et lui être indispensable.
Et s'il aurait pu être difficile d'imaginer que cet enfant fût responsable de la macabre décoration de l'hôpital. Un innocent n'aurait pas exploré ces lieux lugubres avec autant de détermination. Il n'aurait pas cherché refuge dans une salle d'opération remplie d'outils qui pourraient lui ôter la vie. En général, l'instinct de survie, notre "cerveau reptilien" nous pousse à fuir le danger. Or, ce jeune garçon y est entré jusqu'au cœur. Je scrutais le regard de ce garçon qui cherche à feindre l'ignorance. J'entends Yamata-No-Orochi se déplacer dans l'obscurité. Lui aussi n'a sans doute pas apprécié le ton emprunté par ce jeune homme. Lui aussi se retient de bondir sur sa proie.
— Je peux t'offrir ce que tu désires. Peut-être même t'offrir ce que tu ignores. Mais l'ignorance n'est pas une excuse et le choix d'être mon allié ou mon ennemi te revient.
À ces mots, des frissons parcourent l'échine de mon corps. Telle une caresse d'un serpent sur mon âme m'étouffant. Ce jeune homme ne peut se tromper. Il sait qu'il a en face de lui et tout ce dont il est capable. S'il ne témoigne pas plus de respect, les chances qu'il ressorte vivant de cet hopital s'amenuisent. Il a le choix, soit devenir l'artiste de mon maitre, soit de recouvrir de son sang ces murs afin d'ajouter une touche finale à cet art.

Orochimaru, le grand Sannin, le serpent blanc… J'ai tenté d'ajouter une pointe d'humour, de résister à ses manigances, mais à force de jouer la carte de l'ingénuité, je me suis retrouvé piégé. Il semblait immunisé contre mes tentatives et peut-être aurais je dû continuer à tisser une toile encore plus complexe d'absurdités ? C'était clair qu'il était un prédateur rusé, et mes yeux captaient parfaitement la colère bouillonnante dans les yeux de son acolyte. Je me demandais parfois si ma destinée m'avait joué un tour cruel, ou si la malchance m'avait abandonné avant même ma naissance. Pourquoi étais je condamné à naître au sein d’un clan abandonné par Kiri et tenu à l’écart au sein de Suna ? Mais en cet instant, il n'y avait pas de temps pour les questions existentielles.
Je décidai de me comporter en autruche, de conserver un sourire courageux et de faire mine d'agiter un éventail. "Haruki, garde ton calme, mon garçon," me murmurais je à moi-même tout en penchant légèrement la tête sur le côté. Cela me permit d’éviter de rencontrer ses prunelles acérées.
L'autorité qui émanait de lui m'envahissait, glaçant mes sens tels des frissons parcourant mon échine. Il était l'un de ces monstres que Konoha avait engendrés, une créature habillée de bonnes intentions et de belles paroles. En cet instant, alors que je me tenais face à lui, j'étais presque tenté de tout abandonner, de me soumettre à sa volonté. Cependant, une question persistait en moi : ne leur enseignait on donc pas le sens de l'humour à Konoha ? Apparemment pas. Au fond, je marchais sur une fine couche de glace, une couche qui menaçait à tout moment de se briser sous mon poids. Pourquoi m'étais je embarqué dans cette situation absurde ? La réponse résidait dans mon côté artistique, cette part de moi qui refusait d'être muselée. Qu'est-ce qu'un serpent, aussi redoutable soit-il, pouvait bien comprendre de l'art de toute façon ? Pourtant, je devais garder à l'esprit que je pourrais bien être séduit par ses paroles douces comme le miel.
Toutefois, il était temps de mener ma propre danse macabre, de jouer la partition de l'artiste dément, en entrant dans sa « danse ». Dès que l'occasion se présenterait, je devrais tirer ma révérence.
« Hahahaha, vous m'avez bien eu. Comment trouvez-vous mon art ? Est-il à votre goût ? Le sang est un ingrédient de choix pour mes toiles. On ne peut rivaliser avec de la simple peinture rouge. »
Endosser le rôle du Chapelier Fou ne me posait aucun problème. J'étais capable de revêtir une multitude de masques. Mon regard étincelait de folie lorsque nos yeux se sont croisés. Lui aussi, un passionné de l'art et du sang. J'évoluais avec une aisance déconcertante sur la fine ligne entre la vérité et le mensonge. Je baissai légèrement mon éventail et lui répondis en ricanant, tel un possédé.
« Votre récit, Ouji-san, se tient, mais il manque toutefois d'une touche d'extravagance. Je n'ai pas menti.. Je suis un collectionneur de parfums, sauf que mes parfums sont tout à fait inhabituels, hihihihi ! »
Mon rire ne connaissait nulle fin. Il était l'unique son qui brisait le silence funeste qui engloutissait ces lieux. Je laissais la folie s'exprimer, cette folie qui avait élu domicile en moi depuis la disparition de mon aîné. Un homme pour qui j'aurais sans hésitation sacrifié ma propre existence. Cependant, le Kazekage de Suna me l'avait dérobé. Il avait défiguré le corps de mon frère pour en faire une marionnette sans âme. Une pointe de rancune s'était ancrée en moi à son égard, une rancune véritablement morbide, qui ne trouvait son unique frein que dans la flemme et la préservation de mes propres mains.
Peu importe l'image que je m'efforçais de projeter dans l'esprit du grand serpent blanc et de son serviteur dévoué… Ma propre existence demeurait à la merci d'un simple claquement de doigts. Ma vie se réduisait à une flamme vacillante, prête à s'éteindre au moindre souffle. Mon visage était dissimulé derrière mon éventail, mais les ténèbres de ma folie éclataient à travers mes yeux, révélant l'abîme de démence dans lequel j'avais sombré.
Le mouvement de son animal de compagnie fut ce qui força ma folie à ralentir. Elle devint plus douce, plus silencieuse, mais le rire ne s'éteignit jamais complètement. Ce Sannin, je le percevais, était tout aussi dérangé que moi. Nos folies différaient, mais elles étaient présentes, tapies en nous, telles des ombres dans une pièce obscure. Ce côté obscur était un feu qui consumait nos âmes. Un sourire ironique s'étira sur mes lèvres tandis que je baissais légèrement le dernier souvenir qui me restait de mon grand frère, mon éventail.
« Ce qui m'intéresse, hein ? Hm... Pourrais je devenir le plus grand artiste de tous les temps ? Tremper mes doigts dans leur sang chaud en les immortalisant à jamais sur mes toiles ? »
C'était une idée des plus alléchantes, qui me faisait vibrer à cet instant. Je n'avais nullement l'intention de lui offrir ma faiblesse sur un plateau. L'idée de provoquer cet homme ne m'effleurait même pas, car je savais que je flirtais avec la limite à ne pas dépasser. Cependant, si je venais à montrer la moindre peur ou à perdre son intérêt, je ne donnais pas cher de ma personne. Cette pensée me fit glousser à nouveau.
« Mais ça… Je pense que je pourrais me servir tout seul. Votre ennemi ? Je n'ai nulle envie de l'être. Votre prestance, à elle seule, m'empêche de détourner le regard. Rien que votre présence ici, suffit à me donner envie de capturer à jamais votre image. »
Mes prunelles se creusèrent en le fixant. Il ferait une muse des plus intéressantes tandis que mon cerveau travaillait à pleine capacité pour trouver une solution. Je n'avais aucune intention de devenir une énième expérience ou encore un serviteur. A l'image de l'homme se tenant à ses côtés. Un homme dont j'ignorais le nom, mais qui vouait probablement un culte à son 'maître'.
« Dites, maîtrisez vous les arcanes des sceaux et du domaine médical ? L'idée de devenir un chirurgien artistique constitue l'un de mes rêves les plus ardents. Pensez-vous, que je pourrais me hisser au rang du dieu de la Mort ? »
Je feignais l'ignorance, continuant à lui poser des questions sincères feignant ma connaissance limitée, basée sur des 'on-dit'. J'avais entendu suffisamment de rumeurs à son sujet pour connaître ses domaines de prédilection. Pourtant, je faisais comme si j'avais été maintenu dans l'ignorance totale toutes ces années.
« Au fait, je suis Harumi et vous ? »
Je lui offris une légère courbette afin de lui montrer ma bonne « foi ».
Je décidai de me comporter en autruche, de conserver un sourire courageux et de faire mine d'agiter un éventail. "Haruki, garde ton calme, mon garçon," me murmurais je à moi-même tout en penchant légèrement la tête sur le côté. Cela me permit d’éviter de rencontrer ses prunelles acérées.
L'autorité qui émanait de lui m'envahissait, glaçant mes sens tels des frissons parcourant mon échine. Il était l'un de ces monstres que Konoha avait engendrés, une créature habillée de bonnes intentions et de belles paroles. En cet instant, alors que je me tenais face à lui, j'étais presque tenté de tout abandonner, de me soumettre à sa volonté. Cependant, une question persistait en moi : ne leur enseignait on donc pas le sens de l'humour à Konoha ? Apparemment pas. Au fond, je marchais sur une fine couche de glace, une couche qui menaçait à tout moment de se briser sous mon poids. Pourquoi m'étais je embarqué dans cette situation absurde ? La réponse résidait dans mon côté artistique, cette part de moi qui refusait d'être muselée. Qu'est-ce qu'un serpent, aussi redoutable soit-il, pouvait bien comprendre de l'art de toute façon ? Pourtant, je devais garder à l'esprit que je pourrais bien être séduit par ses paroles douces comme le miel.
Toutefois, il était temps de mener ma propre danse macabre, de jouer la partition de l'artiste dément, en entrant dans sa « danse ». Dès que l'occasion se présenterait, je devrais tirer ma révérence.
« Hahahaha, vous m'avez bien eu. Comment trouvez-vous mon art ? Est-il à votre goût ? Le sang est un ingrédient de choix pour mes toiles. On ne peut rivaliser avec de la simple peinture rouge. »
Endosser le rôle du Chapelier Fou ne me posait aucun problème. J'étais capable de revêtir une multitude de masques. Mon regard étincelait de folie lorsque nos yeux se sont croisés. Lui aussi, un passionné de l'art et du sang. J'évoluais avec une aisance déconcertante sur la fine ligne entre la vérité et le mensonge. Je baissai légèrement mon éventail et lui répondis en ricanant, tel un possédé.
« Votre récit, Ouji-san, se tient, mais il manque toutefois d'une touche d'extravagance. Je n'ai pas menti.. Je suis un collectionneur de parfums, sauf que mes parfums sont tout à fait inhabituels, hihihihi ! »
Mon rire ne connaissait nulle fin. Il était l'unique son qui brisait le silence funeste qui engloutissait ces lieux. Je laissais la folie s'exprimer, cette folie qui avait élu domicile en moi depuis la disparition de mon aîné. Un homme pour qui j'aurais sans hésitation sacrifié ma propre existence. Cependant, le Kazekage de Suna me l'avait dérobé. Il avait défiguré le corps de mon frère pour en faire une marionnette sans âme. Une pointe de rancune s'était ancrée en moi à son égard, une rancune véritablement morbide, qui ne trouvait son unique frein que dans la flemme et la préservation de mes propres mains.
Peu importe l'image que je m'efforçais de projeter dans l'esprit du grand serpent blanc et de son serviteur dévoué… Ma propre existence demeurait à la merci d'un simple claquement de doigts. Ma vie se réduisait à une flamme vacillante, prête à s'éteindre au moindre souffle. Mon visage était dissimulé derrière mon éventail, mais les ténèbres de ma folie éclataient à travers mes yeux, révélant l'abîme de démence dans lequel j'avais sombré.
Le mouvement de son animal de compagnie fut ce qui força ma folie à ralentir. Elle devint plus douce, plus silencieuse, mais le rire ne s'éteignit jamais complètement. Ce Sannin, je le percevais, était tout aussi dérangé que moi. Nos folies différaient, mais elles étaient présentes, tapies en nous, telles des ombres dans une pièce obscure. Ce côté obscur était un feu qui consumait nos âmes. Un sourire ironique s'étira sur mes lèvres tandis que je baissais légèrement le dernier souvenir qui me restait de mon grand frère, mon éventail.
« Ce qui m'intéresse, hein ? Hm... Pourrais je devenir le plus grand artiste de tous les temps ? Tremper mes doigts dans leur sang chaud en les immortalisant à jamais sur mes toiles ? »
C'était une idée des plus alléchantes, qui me faisait vibrer à cet instant. Je n'avais nullement l'intention de lui offrir ma faiblesse sur un plateau. L'idée de provoquer cet homme ne m'effleurait même pas, car je savais que je flirtais avec la limite à ne pas dépasser. Cependant, si je venais à montrer la moindre peur ou à perdre son intérêt, je ne donnais pas cher de ma personne. Cette pensée me fit glousser à nouveau.
« Mais ça… Je pense que je pourrais me servir tout seul. Votre ennemi ? Je n'ai nulle envie de l'être. Votre prestance, à elle seule, m'empêche de détourner le regard. Rien que votre présence ici, suffit à me donner envie de capturer à jamais votre image. »
Mes prunelles se creusèrent en le fixant. Il ferait une muse des plus intéressantes tandis que mon cerveau travaillait à pleine capacité pour trouver une solution. Je n'avais aucune intention de devenir une énième expérience ou encore un serviteur. A l'image de l'homme se tenant à ses côtés. Un homme dont j'ignorais le nom, mais qui vouait probablement un culte à son 'maître'.
« Dites, maîtrisez vous les arcanes des sceaux et du domaine médical ? L'idée de devenir un chirurgien artistique constitue l'un de mes rêves les plus ardents. Pensez-vous, que je pourrais me hisser au rang du dieu de la Mort ? »
Je feignais l'ignorance, continuant à lui poser des questions sincères feignant ma connaissance limitée, basée sur des 'on-dit'. J'avais entendu suffisamment de rumeurs à son sujet pour connaître ses domaines de prédilection. Pourtant, je faisais comme si j'avais été maintenu dans l'ignorance totale toutes ces années.
« Au fait, je suis Harumi et vous ? »
Je lui offris une légère courbette afin de lui montrer ma bonne « foi ».
La folie de ce jeune homme me laisse perplexe, à moins qu'il ne s'agisse purement d'inconscience. Il semble jouer un rôle depuis le début de notre rencontre, passant de celui du naïf à celui du fou qui assume complètement son "art". Un art qui semble être porté sur de simples gribouillages avec du sang. Le sien ou celui des autres. Ses paroles sont désordonnées, incohérentes, et elles partent dans toutes les directions sans le moindre fil conducteur. Sans même avoir besoin de jeter un coup d'œil à maître Orochimaru-Sama, je peux ressentir son questionnement à l'égard de cet individu. Je doute que mon maître accepte de prendre sous son aile quelqu'un d'aussi instable, quelqu'un qui semble délibérément ne pas savoir ce qu'il veut. À moins que ces intentions dépassent complètement mon raisonnement. Nul ne peut prétendre savoir les plans d'Orochimaru-Sama.
Si l'on peut considérer mon maître comme quelqu'un de fou, il est avant tout, une personne d'une grande maîtrise de soi et de réflexion. Je suis convaincu que dans son esprit, il a déjà conçu un moyen de se libérer du Genjutsu de Madara, mais il reste ici pour observer et étudier ce qui s'y passe. La présence de ce jeune homme excentrique ne fait que renforcer mon admiration pour la sagesse d'Orochimaru-Sama, dont la quête de connaissance n'a d'égal que son talent pour manipuler les marionnettes de ce monde.
Le jeune garçon parlait beaucoup. Il s'est présenté au nom de Harumi. Un prénom, juste un mot. Ce "Harumi" ne permet aucune distinction de son clan, ne laissant filtrer aucune information sur lui-même. Il n'est pas rare que les personnes en face à face de mon maître agisse avec autant de prudence. Une prudence qui m'a ici surpris tant bien celui-ci ne semble pas prendre beaucoup de pincette dans ses propos afin de lui éviter la mort. Il pose des questions à mon maître, Pourrait-il devenir un grand artiste en accompagnant Orochimaru-Sama ? Cela ne fait aucun doute, mais pour cela, il devra apprendre à obéir. Maitre Orochimaru-Sama maitrise-t-il le Fuuinjutsu ? Assurément. Est-ce qu'il l'utilise pour le soin, non. C'est pour cela que dans ses subordonnés, nous avons des shinobis médicales. Il n'empêche qu'Orochimaru-Sama connait ces techniques, il peut les enseigner, puisqu'il est le Shinobi connaissant la majorité des techniques de ce monde, puisque sa quête personnelle régit dans le fait d'acquérir l'ensemble des techniques shinobi. Pouvait-il devenir un "Dieu de la mort" ? C'était une évidence que nom. Le Dieu de la mort était seulement invoqué lors de l'Endo Tensei. S'il souhaitait juste un pseudo, il devrait l'acquérir après avoir fait ses preuves. Et enfin il demanda le nom de mon maitre. De toutes ces questions, Orochimaru-Sama ne fourni aucune réponse. Sans doute, sont-elles d'un cruel manque d'intérêt à son égard. Cependant, il en extirpa de minces morceaux pour en créer une nouvelle, davantage plus pertinente encore.
— Est-ce là ta réelle ambition ? Rechercher à perfectionner ton art, jusqu'à en acquérir une réputation. Celle d'un Shinigami, Harumi-gaki ?
Chaque mot qu'Harumi prononçait semblait être une pièce d'un puzzle complexe et dispersé. Orochimaru, en revanche, avait ce don de rassembler ces morceaux épars pour former une image claire, structurant ainsi l'idée même du shinobi. Je ne doute pas qu'il considère Harumi comme bien plus qu'un simple shinobi, mais plutôt comme une collection précieuse de techniques liées à son clan, potentiellement utiles à un moment donné. C'est là une caractéristique du génie de Maître Orochimaru-Sama. Il sait comment exploiter les ressources qui s'offrent à lui, les utilisant pour ses propres desseins. Après tout, dans son univers, nous avons tous une utilité, ou nous risquons de finir jetés comme de vulgaires déchets. Mon admiration pour Orochimaru-Sama ne cesse de grandir, car il voit les opportunités là où d'autres ne voient que des obstacles.
— As-tu seulement conscience que la dimension de rêve dans lequel nous nous trouvons ne permet pas de "tuer". Tout au mieux, nous agissons comme d'un cauchemar, plongeant à nouveaux la victime dans le Yume. Un monde onirique dans lequel, il peut s'extraire de sa propre volonté. Ton ambition est ainsi inutile tant que tu ne te lies pas à la mienne : Sortir du Genjutsu de Madara. Une fois dehors de l'illusion, tu auras tout le loisir d'ôter des vies. Cependant, ne vois pas cette dimension dans lequel nous sommes comme d'un obstacle à ta quête, mais comme d'un lieu d'entrainement dans lequel tu pourras te perfectionner et obtenir plus de puissance. Une puissance que je serais capable de t'offrir en échange de tes services.
La langue de serpent d'Orochimaru-sama frappait juste sur les ambitions du jeune Harumi. Pourra-t-il s'extirper de cette offre ? Va-t-il encore nous sortir une autre personnalité ou sera-t-il tout bonnement enjoué de nous rejoindre ?
Si l'on peut considérer mon maître comme quelqu'un de fou, il est avant tout, une personne d'une grande maîtrise de soi et de réflexion. Je suis convaincu que dans son esprit, il a déjà conçu un moyen de se libérer du Genjutsu de Madara, mais il reste ici pour observer et étudier ce qui s'y passe. La présence de ce jeune homme excentrique ne fait que renforcer mon admiration pour la sagesse d'Orochimaru-Sama, dont la quête de connaissance n'a d'égal que son talent pour manipuler les marionnettes de ce monde.
Le jeune garçon parlait beaucoup. Il s'est présenté au nom de Harumi. Un prénom, juste un mot. Ce "Harumi" ne permet aucune distinction de son clan, ne laissant filtrer aucune information sur lui-même. Il n'est pas rare que les personnes en face à face de mon maître agisse avec autant de prudence. Une prudence qui m'a ici surpris tant bien celui-ci ne semble pas prendre beaucoup de pincette dans ses propos afin de lui éviter la mort. Il pose des questions à mon maître, Pourrait-il devenir un grand artiste en accompagnant Orochimaru-Sama ? Cela ne fait aucun doute, mais pour cela, il devra apprendre à obéir. Maitre Orochimaru-Sama maitrise-t-il le Fuuinjutsu ? Assurément. Est-ce qu'il l'utilise pour le soin, non. C'est pour cela que dans ses subordonnés, nous avons des shinobis médicales. Il n'empêche qu'Orochimaru-Sama connait ces techniques, il peut les enseigner, puisqu'il est le Shinobi connaissant la majorité des techniques de ce monde, puisque sa quête personnelle régit dans le fait d'acquérir l'ensemble des techniques shinobi. Pouvait-il devenir un "Dieu de la mort" ? C'était une évidence que nom. Le Dieu de la mort était seulement invoqué lors de l'Endo Tensei. S'il souhaitait juste un pseudo, il devrait l'acquérir après avoir fait ses preuves. Et enfin il demanda le nom de mon maitre. De toutes ces questions, Orochimaru-Sama ne fourni aucune réponse. Sans doute, sont-elles d'un cruel manque d'intérêt à son égard. Cependant, il en extirpa de minces morceaux pour en créer une nouvelle, davantage plus pertinente encore.
— Est-ce là ta réelle ambition ? Rechercher à perfectionner ton art, jusqu'à en acquérir une réputation. Celle d'un Shinigami, Harumi-gaki ?
Chaque mot qu'Harumi prononçait semblait être une pièce d'un puzzle complexe et dispersé. Orochimaru, en revanche, avait ce don de rassembler ces morceaux épars pour former une image claire, structurant ainsi l'idée même du shinobi. Je ne doute pas qu'il considère Harumi comme bien plus qu'un simple shinobi, mais plutôt comme une collection précieuse de techniques liées à son clan, potentiellement utiles à un moment donné. C'est là une caractéristique du génie de Maître Orochimaru-Sama. Il sait comment exploiter les ressources qui s'offrent à lui, les utilisant pour ses propres desseins. Après tout, dans son univers, nous avons tous une utilité, ou nous risquons de finir jetés comme de vulgaires déchets. Mon admiration pour Orochimaru-Sama ne cesse de grandir, car il voit les opportunités là où d'autres ne voient que des obstacles.
— As-tu seulement conscience que la dimension de rêve dans lequel nous nous trouvons ne permet pas de "tuer". Tout au mieux, nous agissons comme d'un cauchemar, plongeant à nouveaux la victime dans le Yume. Un monde onirique dans lequel, il peut s'extraire de sa propre volonté. Ton ambition est ainsi inutile tant que tu ne te lies pas à la mienne : Sortir du Genjutsu de Madara. Une fois dehors de l'illusion, tu auras tout le loisir d'ôter des vies. Cependant, ne vois pas cette dimension dans lequel nous sommes comme d'un obstacle à ta quête, mais comme d'un lieu d'entrainement dans lequel tu pourras te perfectionner et obtenir plus de puissance. Une puissance que je serais capable de t'offrir en échange de tes services.
La langue de serpent d'Orochimaru-sama frappait juste sur les ambitions du jeune Harumi. Pourra-t-il s'extirper de cette offre ? Va-t-il encore nous sortir une autre personnalité ou sera-t-il tout bonnement enjoué de nous rejoindre ?
Pour étouffer la curiosité de ce personnage aussi charismatique qu'inquiétant, je devais revêtir l'un de mes innombrables masques. Comment ? En allant toujours plus loin dans l'art de la dissimulation. Comme un acteur de Kabuki, je jonglais avec les identités. Les légendes urbaines prétendaient que les acteurs cherchaient à maîtriser l'art de porter mille masques, et j'avais pris cette idée à la lettre. En usant de cette habileté pour manipuler et désorienter quiconque se trouvait en face de moi.
Le titre de shinigami, oh, il m'enchantait. Il n'était pas étonnant que cet homme attire à lui tant d'admirateurs, car il était un conteur d'une élégance rare, doté d'une profondeur fascinante. Cependant, je gardais la moitié de mon visage dissimulée, tel un joueur de go rusé qui ne dévoile jamais entièrement son jeu ni son visage. Mon nom ? Prononcer mon nom était hors de question. Les rumeurs prétendaient que cet homme avait un savoir quasi-absolu, il devait donc connaître l'existence de mon clan. Et même s'il ignorait tout de nous, je ne pouvais me permettre le moindre risque. Mon regard étincelait d'une folie insondable, prêt à jouer le jeu de cette rocambolesque mascarade jusqu'au bout.
Cette inopinée rencontre ne s'est pas révélée entièrement malheureuse. J'ai enfin pu glaner des informations que mon cousin m'avait farouchement refusées. Tandis qu'il m'expliquait, je restais captivé par ses paroles, engagé dans un échange empreint de folie et de mystère. Alors, en somme, il me laissait entendre que la mort n'était pas une fatalité pour moi ? Une révélation intéressante, car cela signifiait que si un affrontement avec lui était inévitable, je ne risquais pas de perdre la partie définitivement. Cependant, les détails sur le sort de mon propre corps demeuraient obscurs. L'idée de me réveiller à nouveau dans cet "univers" étrange, branché à des machines, provoquait un frisson d'effroi qui me parcourait l'échine.
Toutefois, l'aspect mystérieux de cet "univers alternatif" m'attirait, car il était un terrain inexploré. À présent, j'avais la certitude que l'individu derrière cette machination était bien le redoutable Madara Uchiha. Pour le renverser et avancer vers la main du "dieu", un coup légendaire d’un joueur de go… J'allais devoir faire preuve d'une stratégie retorse. À la manière d'un joueur d'échecs qui déplace ses pièces avec une finesse redoutable. Il fallait que je sois prêt à dévoiler mes talents dans une partie d'une complexité inouïe.
Devrais je entamer mon premier mouvement sans plus attendre ? Pourquoi hésiter ? L'attrait de la situation était irrésistible. Mon attachement à Suna était ténu, pour ainsi dire inexistant. Jouer le rôle d'un agent double, voire triple, me semblait plus exaltant que toute autre option. Mon propre bénéfice prenait le pas sur celui des autres ! Car, après tout, dans ce monde impitoyable, il n'y a pas de place pour les sentiments de faiblesse et d’empathie. Ce monde était rempli d’hypocrisie.
En outre, l'opportunité d'apprendre de nouvelles techniques m'enthousiasmait. Les malédictions m'avaient toujours fasciné, mais sous la vigilance constante de mon grand-père, je devais cacher mes véritables capacités. J'ai endossé le rôle d'un excentrique incapable ! Un subterfuge visant à masquer mes véritables aspects de ma personnalité et talents, qu'il aurait été inconcevable de révéler.
Pourtant, cette situation exceptionnelle s'offrait à moi comme une toile vierge prête à être peinte par un artiste. La question demeurait : de quel côté choisira l'Artiste en moi, de jouer son rôle ? L'Akatsuki ? Cet Homme ? L'Alliance ? Seul le temps le dira, mais ma décision sera dictée par celui qui m'offrira l'assurance d'accomplir le chef-d'œuvre que j'ai toujours aspiré à créer. Ma propre survie n'avait que peu d'importance, car j'étais prêt à faire face à la mort à tout moment. Le souvenir de mon frère me hantait, et mon plus grand désir était de le rejoindre… Mais délaisser une telle opportunité de jouer le plus grand rôle serait une absurdité, un sacrilège pour un artiste en quête de la performance ultime.
« Donc, tu dis, Oji-san, que tout ce qui nous entoure ne serait qu'une vaste scène, une toile sur laquelle je peux exprimer ma folie créatrice ? Des pions sacrificiels pour atteindre le rôle de ma vie ? De plus, personne ne pourra m'accuser de meurtre puisque, en théorie, je ne tue pas… Quel terrain de jeu extraordinaire ! hi hihihi »
Je ne pouvais contenir mon excitation, et mes sauts d'allégresse résonnaient dans l'atmosphère tendue. Mon rire était un mélange dément de satisfaction et de froid sadisme. À mes yeux, tout cela n'était qu'un jeu, une pièce sur l'échiquier de la destinée. J'étais bien décidé à ne pas me laisser réduire au rôle insignifiant d'un simple pion, manipulé par le Serpent Blanc qui se tenait devant moi. Non, pour me contrôler, il devrait mériter cette place, tout comme recevoir ma loyauté.
Je n'avais aucune ambition de devenir le héros ou l'antagoniste de cette histoire, car ce n'était pas mon rôle. Ma préférence allait plutôt vers celui de personnage clé. Un être secret et mystérieux dont le rôle crucial influencerait le cours de cette partie épique. Mon objectif était de jouer ce rôle à la perfection, de manipuler les acteurs principaux avec ma finesse et ma ruse pour les pousser vers des sommets insoupçonnés ou les faire sombrer. Le tout, en demeurant dans l'ombre, là où réside ma véritable puissance.
« Alors, quel est le premier mouvement ? Comment devrions nous inaugurer ce premier acte, et quelle est ma rétribution ? Dans chaque récit, un souverain prodigue toujours un "instrument" pour garantir le triomphe de sa quête. »
Mon penchant pour la gourmandise était insatiable, une faiblesse que ma "folie" avait soigneusement voilée. Cette "folie" me permettait également de donner l'impression que j'étais prêt à le servir. Alors qu'au fond de moi, tout ce que je souhaitais, c'était m'échapper de cet endroit vivant. Cependant, je n'étais pas contre l'idée de jouer le rôle que l'on me confierait, pourvu que la récompense soit suffisamment alléchante, accompagnée d'un présent à la hauteur de mon ambition et service.
Pourquoi devrais je m'inquiéter de la mission ou des autres acteurs de cette tragédie ? Mon égoïsme était incommensurable, ma soif de réussite n'était surpassée que par mon désir de réussir mon rôle. J'étais prêt à tout pour marquer les esprits. N'était ce pas naturel que je débute avec un avantage, une pièce maîtresse qui m'assurerait le succès dans cette sinistre mise en scène ? Mon monde était le mien, une toile que je peignais à ma manière, où seule ma folie et mon égoïsme comptaient. Les autres ? Je ne leur devais rien.
Le titre de shinigami, oh, il m'enchantait. Il n'était pas étonnant que cet homme attire à lui tant d'admirateurs, car il était un conteur d'une élégance rare, doté d'une profondeur fascinante. Cependant, je gardais la moitié de mon visage dissimulée, tel un joueur de go rusé qui ne dévoile jamais entièrement son jeu ni son visage. Mon nom ? Prononcer mon nom était hors de question. Les rumeurs prétendaient que cet homme avait un savoir quasi-absolu, il devait donc connaître l'existence de mon clan. Et même s'il ignorait tout de nous, je ne pouvais me permettre le moindre risque. Mon regard étincelait d'une folie insondable, prêt à jouer le jeu de cette rocambolesque mascarade jusqu'au bout.
Cette inopinée rencontre ne s'est pas révélée entièrement malheureuse. J'ai enfin pu glaner des informations que mon cousin m'avait farouchement refusées. Tandis qu'il m'expliquait, je restais captivé par ses paroles, engagé dans un échange empreint de folie et de mystère. Alors, en somme, il me laissait entendre que la mort n'était pas une fatalité pour moi ? Une révélation intéressante, car cela signifiait que si un affrontement avec lui était inévitable, je ne risquais pas de perdre la partie définitivement. Cependant, les détails sur le sort de mon propre corps demeuraient obscurs. L'idée de me réveiller à nouveau dans cet "univers" étrange, branché à des machines, provoquait un frisson d'effroi qui me parcourait l'échine.
Toutefois, l'aspect mystérieux de cet "univers alternatif" m'attirait, car il était un terrain inexploré. À présent, j'avais la certitude que l'individu derrière cette machination était bien le redoutable Madara Uchiha. Pour le renverser et avancer vers la main du "dieu", un coup légendaire d’un joueur de go… J'allais devoir faire preuve d'une stratégie retorse. À la manière d'un joueur d'échecs qui déplace ses pièces avec une finesse redoutable. Il fallait que je sois prêt à dévoiler mes talents dans une partie d'une complexité inouïe.
Devrais je entamer mon premier mouvement sans plus attendre ? Pourquoi hésiter ? L'attrait de la situation était irrésistible. Mon attachement à Suna était ténu, pour ainsi dire inexistant. Jouer le rôle d'un agent double, voire triple, me semblait plus exaltant que toute autre option. Mon propre bénéfice prenait le pas sur celui des autres ! Car, après tout, dans ce monde impitoyable, il n'y a pas de place pour les sentiments de faiblesse et d’empathie. Ce monde était rempli d’hypocrisie.
En outre, l'opportunité d'apprendre de nouvelles techniques m'enthousiasmait. Les malédictions m'avaient toujours fasciné, mais sous la vigilance constante de mon grand-père, je devais cacher mes véritables capacités. J'ai endossé le rôle d'un excentrique incapable ! Un subterfuge visant à masquer mes véritables aspects de ma personnalité et talents, qu'il aurait été inconcevable de révéler.
Pourtant, cette situation exceptionnelle s'offrait à moi comme une toile vierge prête à être peinte par un artiste. La question demeurait : de quel côté choisira l'Artiste en moi, de jouer son rôle ? L'Akatsuki ? Cet Homme ? L'Alliance ? Seul le temps le dira, mais ma décision sera dictée par celui qui m'offrira l'assurance d'accomplir le chef-d'œuvre que j'ai toujours aspiré à créer. Ma propre survie n'avait que peu d'importance, car j'étais prêt à faire face à la mort à tout moment. Le souvenir de mon frère me hantait, et mon plus grand désir était de le rejoindre… Mais délaisser une telle opportunité de jouer le plus grand rôle serait une absurdité, un sacrilège pour un artiste en quête de la performance ultime.
« Donc, tu dis, Oji-san, que tout ce qui nous entoure ne serait qu'une vaste scène, une toile sur laquelle je peux exprimer ma folie créatrice ? Des pions sacrificiels pour atteindre le rôle de ma vie ? De plus, personne ne pourra m'accuser de meurtre puisque, en théorie, je ne tue pas… Quel terrain de jeu extraordinaire ! hi hihihi »
Je ne pouvais contenir mon excitation, et mes sauts d'allégresse résonnaient dans l'atmosphère tendue. Mon rire était un mélange dément de satisfaction et de froid sadisme. À mes yeux, tout cela n'était qu'un jeu, une pièce sur l'échiquier de la destinée. J'étais bien décidé à ne pas me laisser réduire au rôle insignifiant d'un simple pion, manipulé par le Serpent Blanc qui se tenait devant moi. Non, pour me contrôler, il devrait mériter cette place, tout comme recevoir ma loyauté.
Je n'avais aucune ambition de devenir le héros ou l'antagoniste de cette histoire, car ce n'était pas mon rôle. Ma préférence allait plutôt vers celui de personnage clé. Un être secret et mystérieux dont le rôle crucial influencerait le cours de cette partie épique. Mon objectif était de jouer ce rôle à la perfection, de manipuler les acteurs principaux avec ma finesse et ma ruse pour les pousser vers des sommets insoupçonnés ou les faire sombrer. Le tout, en demeurant dans l'ombre, là où réside ma véritable puissance.
« Alors, quel est le premier mouvement ? Comment devrions nous inaugurer ce premier acte, et quelle est ma rétribution ? Dans chaque récit, un souverain prodigue toujours un "instrument" pour garantir le triomphe de sa quête. »
Mon penchant pour la gourmandise était insatiable, une faiblesse que ma "folie" avait soigneusement voilée. Cette "folie" me permettait également de donner l'impression que j'étais prêt à le servir. Alors qu'au fond de moi, tout ce que je souhaitais, c'était m'échapper de cet endroit vivant. Cependant, je n'étais pas contre l'idée de jouer le rôle que l'on me confierait, pourvu que la récompense soit suffisamment alléchante, accompagnée d'un présent à la hauteur de mon ambition et service.
Pourquoi devrais je m'inquiéter de la mission ou des autres acteurs de cette tragédie ? Mon égoïsme était incommensurable, ma soif de réussite n'était surpassée que par mon désir de réussir mon rôle. J'étais prêt à tout pour marquer les esprits. N'était ce pas naturel que je débute avec un avantage, une pièce maîtresse qui m'assurerait le succès dans cette sinistre mise en scène ? Mon monde était le mien, une toile que je peignais à ma manière, où seule ma folie et mon égoïsme comptaient. Les autres ? Je ne leur devais rien.
— Neeeh-eeeh
Maître Orochimaru-Sama esquisse alors un simple sourire. Il est réellement difficile, voire impossible de connaitre les plans de mon maître et pourtant, j'avais le sentiment du devoir accompli. Pourtant, je sais qu'Haruki ne l'a pas convaincu. Du moins pas encore. Car mis à part gribouillé des rêveurs inconscients, il n'a rien fait de valeur pouvant susciter l'intérêt d'Orochimaru-Sama. Peut-être n'a-t-il en réalité pas besoin de ses capacités, mais plutôt d'un leurre qu'il pourrait user à sa guise. Ou bien, a-t-il perçu dans le regard du jeune Haruki, une détermination ou une ambition que je n'ai pas été capable de remarquer moi-même ? Quoi qu'il en soit, Orochimaru-Sama ne répondit rien. Yamata-no-Orochi se faufile entre nous, frôle nos peaux, ajoutant une ambiance sinistre imprégnée de sa puissance, nous rappelant qu'à tout moment, nous pouvons être pris dans son piège. C'est dans ces moments que la peur et l'admiration pour mon maître se mêlent et grandissent en moi, empreints d'un respect mêlé de terreur. Dans cette atmosphère, l'air se charge d'une tension glaciale, comme si l'hôpital lui-même retenait son souffle, captivé par l'aura énigmatique de mon maître.
Contre toute attente logique, mon maitre n'esquisse plus un seul mot en faveur d'Haruki. Au contraire, son regard croise le mien, ce qui provoque en moi l'accélération de mon rythme cardiaque et redresse mes poils.
— Allons-y !
Là, je m'incline humblement devant mon maître, exprimant toute la vénération et le respect que je lui porte. Avant de marcher dans son sillage, mon regard se pose sur le jeune Haruki. Je ne peux qu'imaginer la surprise peinte sur son visage, peut-être teintée de remords. Peut-être même que l'absence d'attention accordée par Orochimaru-sama le fait déjà souffrir ? Il est fort probable que notre maître le teste consciemment, mettant à l'épreuve la servitude de ce jeune homme. Peut-être est-il juste en train de lui enseigner à écouter et à faire confiance au serpent blanc. Tout du moins, à lui obéir. Face à ce dilemme, Haruki doit choisir : rester ici, dans l'ignorance relative du quotidien, piégé dans ce rêve commun, ou nous suivre et risquer sa vie pour embrasser un monde de connaissances, un chemin périlleux et exaltant. La décision du jeune garçon représente un choix entre deux univers aux antipodes l'un de l'autre. Un choix qui n'a aujourd'hui qu'un faible impacte sur notre cause et nos objectifs. Orochimaru-Sama a raison de ne pas lui accorder sa confiance. Après tout, qui était-il dans ce monde Shinobi, si ce n'est un être insignifiant emprunt de folie, rencontré dans un hôpital, et ce, de manière arbitraire ? Un inconnu. Un inconnu qui pourrait devenir une force à notre cause ou rester l'inconnu insignifiant de ce monde.
Maître Orochimaru-Sama esquisse alors un simple sourire. Il est réellement difficile, voire impossible de connaitre les plans de mon maître et pourtant, j'avais le sentiment du devoir accompli. Pourtant, je sais qu'Haruki ne l'a pas convaincu. Du moins pas encore. Car mis à part gribouillé des rêveurs inconscients, il n'a rien fait de valeur pouvant susciter l'intérêt d'Orochimaru-Sama. Peut-être n'a-t-il en réalité pas besoin de ses capacités, mais plutôt d'un leurre qu'il pourrait user à sa guise. Ou bien, a-t-il perçu dans le regard du jeune Haruki, une détermination ou une ambition que je n'ai pas été capable de remarquer moi-même ? Quoi qu'il en soit, Orochimaru-Sama ne répondit rien. Yamata-no-Orochi se faufile entre nous, frôle nos peaux, ajoutant une ambiance sinistre imprégnée de sa puissance, nous rappelant qu'à tout moment, nous pouvons être pris dans son piège. C'est dans ces moments que la peur et l'admiration pour mon maître se mêlent et grandissent en moi, empreints d'un respect mêlé de terreur. Dans cette atmosphère, l'air se charge d'une tension glaciale, comme si l'hôpital lui-même retenait son souffle, captivé par l'aura énigmatique de mon maître.
Contre toute attente logique, mon maitre n'esquisse plus un seul mot en faveur d'Haruki. Au contraire, son regard croise le mien, ce qui provoque en moi l'accélération de mon rythme cardiaque et redresse mes poils.
— Allons-y !
Là, je m'incline humblement devant mon maître, exprimant toute la vénération et le respect que je lui porte. Avant de marcher dans son sillage, mon regard se pose sur le jeune Haruki. Je ne peux qu'imaginer la surprise peinte sur son visage, peut-être teintée de remords. Peut-être même que l'absence d'attention accordée par Orochimaru-sama le fait déjà souffrir ? Il est fort probable que notre maître le teste consciemment, mettant à l'épreuve la servitude de ce jeune homme. Peut-être est-il juste en train de lui enseigner à écouter et à faire confiance au serpent blanc. Tout du moins, à lui obéir. Face à ce dilemme, Haruki doit choisir : rester ici, dans l'ignorance relative du quotidien, piégé dans ce rêve commun, ou nous suivre et risquer sa vie pour embrasser un monde de connaissances, un chemin périlleux et exaltant. La décision du jeune garçon représente un choix entre deux univers aux antipodes l'un de l'autre. Un choix qui n'a aujourd'hui qu'un faible impacte sur notre cause et nos objectifs. Orochimaru-Sama a raison de ne pas lui accorder sa confiance. Après tout, qui était-il dans ce monde Shinobi, si ce n'est un être insignifiant emprunt de folie, rencontré dans un hôpital, et ce, de manière arbitraire ? Un inconnu. Un inconnu qui pourrait devenir une force à notre cause ou rester l'inconnu insignifiant de ce monde.
Il s'en va, sans plus de protocole, laissant subsister dans l'air une aura de mystère. La vie sauve, telle est la délicate concession qu'il semble me faire. D'un côté, cette issue correspond à mes souhaits profonds, à ma stratégie d'éviter tout éclat susceptible d'attirer l'attention, surtout celle de personnalités aussi éminentes et singulières que cet être remarquable.
Cependant, une question demeure, suspendue dans l'air comme une énigme irrésolue. Ne vais-je pas, par cette dérobade subite, me priver d'opportunités ? Ne suis-je pas sur le point de manquer des missions qui auraient pu mettre en lumière mes talents et compétences ? Les intrications de cette situation laissent planer un halo de perplexité.
Et alors se présente la perspective d'explorer d'autres horizons pour glaner des informations. Du côté de l'alliance, où des individus aguerris pouvaient posséder déjà les clés de nombreuses énigmes, alors je n'aurais qu'à me tourner vers elles. Bien que je demeure dubitatif quant à leur capacité à m'assister dans le perfectionnement de mes aptitudes. Je refuse de devenir une simple marionnette, manipulée pour des expérimentations de l'homme qui disparait.
Quant à livrer des informations en retour, la tentation de dévoiler mon cousin, Sasori, m'effleure, je ne lui dois rien. Une énigme non résolue dans le jeu complexe des relations familiales et des alliances. Hm, quelle sera donc la prochaine pièce du puzzle à déplacer dans cette échiquier mouvant ? Les pensées tourbillonnent, tout comme les indices dissimulés dans l'ombre, attendant d'être éclaircis par la lumière de la déduction.
Peut-être que cette décision va teinter mes jours d'une nuance de regret, mais il me démange de plonger plus profondément dans les mystères de ce monde. C'est un appel à l'aventure, une mélodie sifflée par les vents de l'inconnu. Ah, mais n'allez pas croire que c'est simplement pour satisfaire ma curiosité. Oh non, bien sûr que non. Derrière ce masque de normalité se cache le désir farfelu de ramener mon grand frère, vous voyez. Un rêve qui flotte dans l'air comme une chanson oubliée.
Bien sûr, il y a cette petite étincelle d'espoir, comme un éclat de folie, qui me susurre à l'oreille que peut-être, juste peut-être, je le retrouverai dans ce labyrinthe inter dimensionnel. Mais hélas, dans l'esprit de tous, il est devenu un fantôme, un personnage effacé de la scène du monde. Même mon grand-père, avec toute son intelligence d'abruti de première, n'a pas pu maintenir le souvenir de son propre fils, alors son petit-fils ?
Alors, au milieu de ce cirque, je refuse d'être une simple marionnette dans les mains du grand Serpent Blanc. Non, mes amis, je vais tisser les fils de ma destinée de manière plus… extravagante. Trouver la faille dans ce spectacle burlesque et jouer ma propre mélodie au sein de ces forces antagonistes. Car après tout, dans ce monde étrange, personne n'est vraiment irremplaçable, n'est-ce pas ? Hahaha !
« Hm, et si je te disais que je pourrais être un informateur pour le grand Serpent blanc que vous êtes, comme vous dire ce que font certains membres de l’Akatsuki ~ »
Je venais de révéler deux informations cruciales : La révélation de son identité. D'autre part, la proposition de devenir l'informateur du grand Serpent Blanc, une offre pleine de subtilités. Mon regard, empreint d'une lueur de folie, exprimait une compréhension profonde des ramifications de cette proposition. Comme un joueur dans l'ombre, je discernais les mouvements possibles sur cet échiquier de complots et d'alliances. Mon esprit s'engageait dans une danse mentale complexe, anticipant les réactions, évaluant les risques. Orochimaru, n’était il pas intéressé par les mouvements de ses ennemis ?
L'idée de devenir le grand maître de cet échiquier mouvant s'insinuait dans mes pensées, évoquant la possibilité de manipuler les fils invisibles qui tissaient le destin de chacun. Un sourire énigmatique ourlait mes lèvres, révélant une facette de ma personnalité que personne n'avait encore entrevue.
Hahahaha ! Oh, quel délicieux tournant que voilà dans notre petite danse. Moi devenir un informateur pour divers clans. Imaginez le tableau, des informations glissant entre les fils du destin, une comédie où je deviens le messager des secrets, le pourvoyeur d'histoires qui chatouillent l'oreille du grand Serpent Blanc. N’est-ce pas là, le plus beau rôle que je puisse jouer ? Et pourquoi, me diriez vous, voudrais je jouer ce rôle, hein ? Oh, pour l'amour du chaos, bien sûr ! L'idée de semer la confusion, de faire danser les marionnettes du destin selon ma propre partition, cela m'envoûte. Et puis, il y a cette petite dose de folie qui me susurre à l'oreille : "pourquoi ne pas tourner les événements à mon avantage, créer ma propre symphonie au milieu de ce concert absurde ?"
« Si cela s'avère insuffisant, je pourrais aisément rassembler des informations au sein même de l'alliance. Nul ne prête guère attention à ma personne, comme Orochimaru-sama s’en doute, n'est-ce pas ? Les shinobis ont le penchant de confier leurs secrets à une charmante demoiselle qui leur offre une rasade d'alcool... Les hommes deviennent prodigieusement loquaces, et si cette ruse s'avérait inefficace, je pourrais toujours introduire l'un de mes parfums dans leurs verres. Quant à m'approcher de Taka, j'ai quelques liens à exploiter de ce côté également. »
Alors que j’attendais une réponse de cet homme, je jouais distraitement avec mon éventail, mes yeux brillaient d'une lueur scintillante qui semblait danser au rythme de mes pensées. Je songeais aux différentes avenues que cette nouvelle alliance pourrait m'offrir. Si, elle ne se faisait point, ce n’était pas si dramatique. Un artiste, était comme un chat, il était capable de retomber sur ses pattes.
Cependant, une question demeure, suspendue dans l'air comme une énigme irrésolue. Ne vais-je pas, par cette dérobade subite, me priver d'opportunités ? Ne suis-je pas sur le point de manquer des missions qui auraient pu mettre en lumière mes talents et compétences ? Les intrications de cette situation laissent planer un halo de perplexité.
Et alors se présente la perspective d'explorer d'autres horizons pour glaner des informations. Du côté de l'alliance, où des individus aguerris pouvaient posséder déjà les clés de nombreuses énigmes, alors je n'aurais qu'à me tourner vers elles. Bien que je demeure dubitatif quant à leur capacité à m'assister dans le perfectionnement de mes aptitudes. Je refuse de devenir une simple marionnette, manipulée pour des expérimentations de l'homme qui disparait.
Quant à livrer des informations en retour, la tentation de dévoiler mon cousin, Sasori, m'effleure, je ne lui dois rien. Une énigme non résolue dans le jeu complexe des relations familiales et des alliances. Hm, quelle sera donc la prochaine pièce du puzzle à déplacer dans cette échiquier mouvant ? Les pensées tourbillonnent, tout comme les indices dissimulés dans l'ombre, attendant d'être éclaircis par la lumière de la déduction.
Peut-être que cette décision va teinter mes jours d'une nuance de regret, mais il me démange de plonger plus profondément dans les mystères de ce monde. C'est un appel à l'aventure, une mélodie sifflée par les vents de l'inconnu. Ah, mais n'allez pas croire que c'est simplement pour satisfaire ma curiosité. Oh non, bien sûr que non. Derrière ce masque de normalité se cache le désir farfelu de ramener mon grand frère, vous voyez. Un rêve qui flotte dans l'air comme une chanson oubliée.
Bien sûr, il y a cette petite étincelle d'espoir, comme un éclat de folie, qui me susurre à l'oreille que peut-être, juste peut-être, je le retrouverai dans ce labyrinthe inter dimensionnel. Mais hélas, dans l'esprit de tous, il est devenu un fantôme, un personnage effacé de la scène du monde. Même mon grand-père, avec toute son intelligence d'abruti de première, n'a pas pu maintenir le souvenir de son propre fils, alors son petit-fils ?
Alors, au milieu de ce cirque, je refuse d'être une simple marionnette dans les mains du grand Serpent Blanc. Non, mes amis, je vais tisser les fils de ma destinée de manière plus… extravagante. Trouver la faille dans ce spectacle burlesque et jouer ma propre mélodie au sein de ces forces antagonistes. Car après tout, dans ce monde étrange, personne n'est vraiment irremplaçable, n'est-ce pas ? Hahaha !
« Hm, et si je te disais que je pourrais être un informateur pour le grand Serpent blanc que vous êtes, comme vous dire ce que font certains membres de l’Akatsuki ~ »
Je venais de révéler deux informations cruciales : La révélation de son identité. D'autre part, la proposition de devenir l'informateur du grand Serpent Blanc, une offre pleine de subtilités. Mon regard, empreint d'une lueur de folie, exprimait une compréhension profonde des ramifications de cette proposition. Comme un joueur dans l'ombre, je discernais les mouvements possibles sur cet échiquier de complots et d'alliances. Mon esprit s'engageait dans une danse mentale complexe, anticipant les réactions, évaluant les risques. Orochimaru, n’était il pas intéressé par les mouvements de ses ennemis ?
L'idée de devenir le grand maître de cet échiquier mouvant s'insinuait dans mes pensées, évoquant la possibilité de manipuler les fils invisibles qui tissaient le destin de chacun. Un sourire énigmatique ourlait mes lèvres, révélant une facette de ma personnalité que personne n'avait encore entrevue.
Hahahaha ! Oh, quel délicieux tournant que voilà dans notre petite danse. Moi devenir un informateur pour divers clans. Imaginez le tableau, des informations glissant entre les fils du destin, une comédie où je deviens le messager des secrets, le pourvoyeur d'histoires qui chatouillent l'oreille du grand Serpent Blanc. N’est-ce pas là, le plus beau rôle que je puisse jouer ? Et pourquoi, me diriez vous, voudrais je jouer ce rôle, hein ? Oh, pour l'amour du chaos, bien sûr ! L'idée de semer la confusion, de faire danser les marionnettes du destin selon ma propre partition, cela m'envoûte. Et puis, il y a cette petite dose de folie qui me susurre à l'oreille : "pourquoi ne pas tourner les événements à mon avantage, créer ma propre symphonie au milieu de ce concert absurde ?"
« Si cela s'avère insuffisant, je pourrais aisément rassembler des informations au sein même de l'alliance. Nul ne prête guère attention à ma personne, comme Orochimaru-sama s’en doute, n'est-ce pas ? Les shinobis ont le penchant de confier leurs secrets à une charmante demoiselle qui leur offre une rasade d'alcool... Les hommes deviennent prodigieusement loquaces, et si cette ruse s'avérait inefficace, je pourrais toujours introduire l'un de mes parfums dans leurs verres. Quant à m'approcher de Taka, j'ai quelques liens à exploiter de ce côté également. »
Alors que j’attendais une réponse de cet homme, je jouais distraitement avec mon éventail, mes yeux brillaient d'une lueur scintillante qui semblait danser au rythme de mes pensées. Je songeais aux différentes avenues que cette nouvelle alliance pourrait m'offrir. Si, elle ne se faisait point, ce n’était pas si dramatique. Un artiste, était comme un chat, il était capable de retomber sur ses pattes.