Un retour à la maison - 11.10.23 7:29
Mon éveil est récent, dans ce repaire lugubre, non loin du village d'Oto. Je contemple avec horreur une centaine de corps se déplaçant tels des pantins, dénués de volontés. Ils sont marqués par les expérimentations impies de notre maître. Au début, leurs souffrances silencieuses hantaient mes nuits, mais aujourd'hui, je les accepte. Je suis voué à sa grandeur. Je comprends son objectif qui est devenu le mien. Le Mugen Tsukuyomi a plongé tous les Shinobi dans différentes dimensions du rêve. Le Yume est le rêve inconscient ou idéal. Maître, lui, l'appel "le mirage". Dans celui-ci les Shinobi sont littéralement piégés, en se miroitant être dans une réalité utopique. Pendant ce temps, un fragment de leur âme est piégé dans le Ishiki, rassemblent leurs enveloppes. La deuxième couche de l'oignon. Ces enveloppes sont complètement vides et se déplacent de façon très idiomatique, presqu'automate. Orochimaru-sama s'est ainsi permis d'en rassembler un certain nombre dans son repaire en vue de les étudier. Il a déjà mené de nombreuses expériences comme des dégâts physique sur ces corps ou même tenter d'arriver dans le Yume à partir de ces fragments. Aujourd'hui sans succès. Et pour cause, le Mugen affaibli le chakra de ses hôtes.
Malgré cela, dans l'ombre de la puissance incontestable de notre maître Orochimaru-sama, je trouve mon humble existence enrichie par sa sagesse infinie et son génie incommensurable. Chaque geste, chaque mot, chaque décision de sa part est empreint d'une grâce énigmatique et diabolique, d'une connaissance ésotérique qui dépasse l'entendement humain. Orochimaru-sama, celui qui deviendra l'être suprême, celui qui osera franchir les limites du possible pour atteindre l'immortalité et la puissance ultime. Il est le serpent enroulé autour de mon cœur, le guide de mon âme assoiffée de savoir interdit. Chaque nuit, je me laisse bercer par les murmures de ses secrets insondables, prêt à tout sacrifier pour sa grandeur.
Ses expériences interdites, sa maîtrise inégalée du ninjutsu, tout en lui m'émerveillent. Il incarne la quintessence du pouvoir absolu, la volonté inébranlable de dominer tout ce qui se dresse sur son chemin. Sa vision du monde, corrompue pour certains, est pour moi un horizon éclairé par l'éclat ténébreux de sa perfection. Il m'a offert un but dans la vie. En échange, ma vie, je lui ai offert. Je suis prêt à donner ma vie, à me plier à sa volonté, à devenir un instrument de sa toute grandeur. Si je devais retourner un jour dans le Yume, je rêverais secrêtement être son outil, sa chose, son dû. Orochimaru-sama, je vous suis dévoué corps et âme, car en vous, je trouve la vérité que le reste du monde ne peut pas comprendre. Que votre règne dure éternellement, et que je puisse vous servir fidèlement jusqu'à la fin des temps. Prié-je.
Nous nous situons dans un couloir sombre, éclairé par le reflet de la lune rouge. À l'entrée du repaire, je marche aux côtés d'Orochimaru-sama. Un "pantin" se met à quatre pattes afin que notre maitre puisse s'assoir dessus en attendant notre invité. Son sourire malsain éclaire son visage, et son excitation est palpable. Je peux la sentir, j'aimerais la toucher. Il attend quelqu'un, un invité de marque pour qui il a préparé un destin incertain. Mon dévouement est total, et je reste à ses côtés, prêt à servir sa volonté sinistre, quelle qu'elle soit.
— Ainsi, tu as fini par me trouver. Cela tombe bien, je m'impatientais de te revoir.
La voix du maitre est sifflante telle un serpent. Elle résonne contre la paroi aqueuse du couloir. Mon cœur bat d'excitation dans ma poitrine. Cela faisait des jours que je n'avais plus entendu la voix de mon maitre. J'aurais pu avoir peur ou des craintes compte tenu de l'individu qui se trouve devant nous. Mais il n'en est rien. Je souris de bonheur. Car je sais que LE plan allait enfin pouvoir débuter.

Malgré cela, dans l'ombre de la puissance incontestable de notre maître Orochimaru-sama, je trouve mon humble existence enrichie par sa sagesse infinie et son génie incommensurable. Chaque geste, chaque mot, chaque décision de sa part est empreint d'une grâce énigmatique et diabolique, d'une connaissance ésotérique qui dépasse l'entendement humain. Orochimaru-sama, celui qui deviendra l'être suprême, celui qui osera franchir les limites du possible pour atteindre l'immortalité et la puissance ultime. Il est le serpent enroulé autour de mon cœur, le guide de mon âme assoiffée de savoir interdit. Chaque nuit, je me laisse bercer par les murmures de ses secrets insondables, prêt à tout sacrifier pour sa grandeur.
Ses expériences interdites, sa maîtrise inégalée du ninjutsu, tout en lui m'émerveillent. Il incarne la quintessence du pouvoir absolu, la volonté inébranlable de dominer tout ce qui se dresse sur son chemin. Sa vision du monde, corrompue pour certains, est pour moi un horizon éclairé par l'éclat ténébreux de sa perfection. Il m'a offert un but dans la vie. En échange, ma vie, je lui ai offert. Je suis prêt à donner ma vie, à me plier à sa volonté, à devenir un instrument de sa toute grandeur. Si je devais retourner un jour dans le Yume, je rêverais secrêtement être son outil, sa chose, son dû. Orochimaru-sama, je vous suis dévoué corps et âme, car en vous, je trouve la vérité que le reste du monde ne peut pas comprendre. Que votre règne dure éternellement, et que je puisse vous servir fidèlement jusqu'à la fin des temps. Prié-je.
Nous nous situons dans un couloir sombre, éclairé par le reflet de la lune rouge. À l'entrée du repaire, je marche aux côtés d'Orochimaru-sama. Un "pantin" se met à quatre pattes afin que notre maitre puisse s'assoir dessus en attendant notre invité. Son sourire malsain éclaire son visage, et son excitation est palpable. Je peux la sentir, j'aimerais la toucher. Il attend quelqu'un, un invité de marque pour qui il a préparé un destin incertain. Mon dévouement est total, et je reste à ses côtés, prêt à servir sa volonté sinistre, quelle qu'elle soit.
— Ainsi, tu as fini par me trouver. Cela tombe bien, je m'impatientais de te revoir.
La voix du maitre est sifflante telle un serpent. Elle résonne contre la paroi aqueuse du couloir. Mon cœur bat d'excitation dans ma poitrine. Cela faisait des jours que je n'avais plus entendu la voix de mon maitre. J'aurais pu avoir peur ou des craintes compte tenu de l'individu qui se trouve devant nous. Mais il n'en est rien. Je souris de bonheur. Car je sais que LE plan allait enfin pouvoir débuter.

Re: Un retour à la maison - 11.10.23 18:31
Scorpion et serpent, les deux ne font pas bon ménage. C'est à celui qui aura le venin le plus puissant. Ça a toujours été comme ça.
Orochimaru. Il faisait partie de la liste des leurs cibles aux côtés du second Hokage et de Kabuto. Il ne traînait pas aux alentours du village d'Oto pour rien. Il y avait de forte chance que, si cette vipère était éveillée, elle se terre par ici. Il était certain que son ex-partenaire de l'Akatsuki avait assez de ressource pour se défaire un minimum de l'emprise du rêve.
Il avait besoin de lui ou plutôt de ses connaissances.
Son plan était en marche. Ils avaient des nouveaux alliés, un nouveau repaire. Tout s'accélérait. L'objectif était de capturer l'un des détenteurs de la technique de la réincarnation des âmes et le soumettre à la Yamanaka afin de lui arracher tous ses secrets.
C'était une première étape. Tous ceux qui, comme lui, avaient été ramenés en Edo Tensei par Madara ou Tobi vivaient sous une épée de Damoclès. À chaque instant, ils pouvaient perdre leur libre-arbitre et devenir des pantins à la solde d'un autre. Douce ironie pour le marionnettiste qu'il est. Avec de telles chaînes, il ne peut pas agir comme il le veut, il doit se montrer d'une extrême prudence, tout le temps, partout. Au moindre soupçons, il serait éliminé.
La finalité de son plan est tout de même de trouver un moyen de réveiller les endormis afin de contrecarrer les arcanes lunaires, mais sa liberté était une priorité absolue. Car il ne pourrait réaliser l'un sans l'autre.
Lorsqu'il était parti, c'était simplement pour de la reconnaissance, il n'espérait vraiment pas tomber sur lui. Et c'était d'autant plus inquiétant. On ne « trouve » pas Orochimaru. C'est lui qui vous trouve. S'il lui a laissé suivre si facilement sa trace, c'est qu'il la voulu. Il a passé plusieurs années à ses côtés au sein de l'Akatsuki, il commence à le cerner, même si ça le débecte.
Néanmoins, même s'il ne pouvait pas le capturer, sa seule présence confirmait que ce lieu avait de grandes chances d'être un laboratoire. Ou tout du moins, pourvu de quelques équipements. Son repaire à lui manquait gravement de matériel pour leurs expériences. Il l'avait construit à la hâte, avait posé des sceaux rudimentaires afin de le dissimuler aux yeux d'Itachi et à la curiosité des Zetsu, mais.... il n'y avait pas grand-chose à l'intérieur. Ils en étaient encore, Shizune et lui, à enfoncer des aiguilles dans les cerveaux des endormis en des points précis pour stimuler le corps et le centre de la mémoire afin de forcer l'âme à se sortir de ce rêve infernal. Tout ce qu'ils avaient obtenu comme résultats était de bref réaction, un éveil durant une fraction de seconde avant que le genjutsu ne referme son emprise sur sa victime.
Ils leur faillaient de quoi enregistrer et transcrire les signaux du cerveau. Une machine lui permettant de surveiller l'état cérébrale des cobayes au fur et à mesure de ses expériences. Il devait mieux les documenter, avoir un plus grand contrôle sur elles.
C'est pour ça qu'en plus de la capture d'Orochimaru, il avait décrété que piller l'un de ses laboratoires était un objectif bonus. Bonus, car ils n'avaient pas le luxe de pouvoir perdre un temps infini à essayer d'en localiser un. Or, Orochimaru venait de faire une grave erreur en le guidant jusque ici.
Il était avide de mettre la main sur ses connaissances.
Une ombre apparue au fond du couloir, les reflets rouges de la lune se reflétant sur une queue métallique en forme de dard au fur et à mesure qu'il s'avançait. Hiruko. La marionnette emblématique du marionnettiste. Il ne se montrait jamais sous sa véritable forme depuis qu'il avait rejoint l'organisation, à personne. Il ne leur faisait pas confiance et était un homme de secrets. Le seul devant qui il avait bien daigné de se montrer était Deidara, mais le lien entre les deux était particulier. Ils ont une folie commune pour l'Art.
Ainsi, tu as fini par me trouver. Cela tombe bien, je m'impatientais de te revoir.
Des senbon fendirent l'air de sous son manteau pour se ficher dans la « chaise de chair » de son ancien partenaire afin de la faire ploire. Histoire de le saluer comme il se doit.
Je ne suis pas surpris de te voir réveillé. Mais cette fois, tu ne m’échapperas pas.
Il ne devrait pas s'en prendre à lui seul, il aurait dû attendre Deidara, mais l'occasion est trop belle. Les connaissances d'Orochimaru sont si précieuses qu'il ne peut pas prendre de risque qu'il s'enfuit. Il a tellement de ressentiments envers ce serpent et il est si sûr de lui qu'il est certain de pouvoir le battre. Il reste néanmoins méfiant d'ailleurs, c'était un clone de sable qui se tenait devant lui.
Le revoir faisait gronder en lui une rage profonde. Il n'avait jamais apprécié Orochimaru en tant que personne. Ce n'est pas qu'il aimait grand monde de toute façons, mais il s'était toujours grandement méfié du serpent, il avait une aura et un chakra encore plus malsain que le sien. Il avait passé toute leur mission constamment sur ses gardes, ne sachant jamais quand il allait frapper.
Néanmoins, les deux hommes étaient très similaires. Ils avaient perdu leurs parents jeunes, ne montrait aucun égare envers les conventions et l'éthique. Ils partageaient tout deux une fascination commune pour l'immortalité et les recherches qui en découlent. Si le lien entre lui et Deidara était représenté par leur amour pour l'art, dans le cas d'Orochimaru, il s'agissait de l'intérêt pour les sciences. Bien que Sasori ait un ego très prononcé et qu'il considère sa méthode pour avoir achevé l'immortalité supérieur à celle du serpent. Lui au moins, pouvait remplacer des parties de son corps quand ça lui chantait, il n'avait pas à devoir régulièrement chasser des cobayes compatibles.
Il appréciait la vivacité d'esprit de son ex-partenaire. Il était agréable de tenir des conversations éclairée et pointue, des débats d'idées avec lui. Et, bien qu'il l’agace au plus au point, il est forcé de reconnaître qu'il a un certain respect pour son intelligence. Orochimaru, Tsunade et lui-même sont sans doute les trois ninja qui ont le plus de connaissances sur le corps humain. Pour des raisons différentes et des méthodes/procédés qui le sont tout autant.
Il sait très bien qu'il pourrait être un allié de poids dans ses recherches. Capital, même. Mais s'il y a bien quelque chose à laquelle il ne peut se résoudre, c'est travailler une nouvelle fois avec lui. En plus, il n'est pas de confiance, il est le Roi des coups tordus, alors autant lui voler tout son savoir et ses techniques et partir de là. Ce sera plus sûr.
Il n'avait pas non plus l'humiliation qu'il lui avait fait subir. Oser ramener le troisième Kazegake devant lui, ça, c'était vraiment mal passé. La seule personne envers qui il a encore plus de haine est Kabuto. Non seulement, il l'a trahit, mais en plus, il a OSE le ramener via la réincarnation des âmes et en faire son pantin.
Se faire trahir.... se faire abandonner..... tout ça, ça revient aux mêmes. Les liens humains sont...
Une gêne.
Qu'est-ce que ça t'a fait ? De voir ton disciple te remplacer ?

Sasori vous manipule en #D75F68
Orochimaru. Il faisait partie de la liste des leurs cibles aux côtés du second Hokage et de Kabuto. Il ne traînait pas aux alentours du village d'Oto pour rien. Il y avait de forte chance que, si cette vipère était éveillée, elle se terre par ici. Il était certain que son ex-partenaire de l'Akatsuki avait assez de ressource pour se défaire un minimum de l'emprise du rêve.
Il avait besoin de lui ou plutôt de ses connaissances.
Son plan était en marche. Ils avaient des nouveaux alliés, un nouveau repaire. Tout s'accélérait. L'objectif était de capturer l'un des détenteurs de la technique de la réincarnation des âmes et le soumettre à la Yamanaka afin de lui arracher tous ses secrets.
C'était une première étape. Tous ceux qui, comme lui, avaient été ramenés en Edo Tensei par Madara ou Tobi vivaient sous une épée de Damoclès. À chaque instant, ils pouvaient perdre leur libre-arbitre et devenir des pantins à la solde d'un autre. Douce ironie pour le marionnettiste qu'il est. Avec de telles chaînes, il ne peut pas agir comme il le veut, il doit se montrer d'une extrême prudence, tout le temps, partout. Au moindre soupçons, il serait éliminé.
La finalité de son plan est tout de même de trouver un moyen de réveiller les endormis afin de contrecarrer les arcanes lunaires, mais sa liberté était une priorité absolue. Car il ne pourrait réaliser l'un sans l'autre.
Lorsqu'il était parti, c'était simplement pour de la reconnaissance, il n'espérait vraiment pas tomber sur lui. Et c'était d'autant plus inquiétant. On ne « trouve » pas Orochimaru. C'est lui qui vous trouve. S'il lui a laissé suivre si facilement sa trace, c'est qu'il la voulu. Il a passé plusieurs années à ses côtés au sein de l'Akatsuki, il commence à le cerner, même si ça le débecte.
Néanmoins, même s'il ne pouvait pas le capturer, sa seule présence confirmait que ce lieu avait de grandes chances d'être un laboratoire. Ou tout du moins, pourvu de quelques équipements. Son repaire à lui manquait gravement de matériel pour leurs expériences. Il l'avait construit à la hâte, avait posé des sceaux rudimentaires afin de le dissimuler aux yeux d'Itachi et à la curiosité des Zetsu, mais.... il n'y avait pas grand-chose à l'intérieur. Ils en étaient encore, Shizune et lui, à enfoncer des aiguilles dans les cerveaux des endormis en des points précis pour stimuler le corps et le centre de la mémoire afin de forcer l'âme à se sortir de ce rêve infernal. Tout ce qu'ils avaient obtenu comme résultats était de bref réaction, un éveil durant une fraction de seconde avant que le genjutsu ne referme son emprise sur sa victime.
Ils leur faillaient de quoi enregistrer et transcrire les signaux du cerveau. Une machine lui permettant de surveiller l'état cérébrale des cobayes au fur et à mesure de ses expériences. Il devait mieux les documenter, avoir un plus grand contrôle sur elles.
C'est pour ça qu'en plus de la capture d'Orochimaru, il avait décrété que piller l'un de ses laboratoires était un objectif bonus. Bonus, car ils n'avaient pas le luxe de pouvoir perdre un temps infini à essayer d'en localiser un. Or, Orochimaru venait de faire une grave erreur en le guidant jusque ici.
Il était avide de mettre la main sur ses connaissances.
Une ombre apparue au fond du couloir, les reflets rouges de la lune se reflétant sur une queue métallique en forme de dard au fur et à mesure qu'il s'avançait. Hiruko. La marionnette emblématique du marionnettiste. Il ne se montrait jamais sous sa véritable forme depuis qu'il avait rejoint l'organisation, à personne. Il ne leur faisait pas confiance et était un homme de secrets. Le seul devant qui il avait bien daigné de se montrer était Deidara, mais le lien entre les deux était particulier. Ils ont une folie commune pour l'Art.
Ainsi, tu as fini par me trouver. Cela tombe bien, je m'impatientais de te revoir.
Des senbon fendirent l'air de sous son manteau pour se ficher dans la « chaise de chair » de son ancien partenaire afin de la faire ploire. Histoire de le saluer comme il se doit.
Je ne suis pas surpris de te voir réveillé. Mais cette fois, tu ne m’échapperas pas.
Il ne devrait pas s'en prendre à lui seul, il aurait dû attendre Deidara, mais l'occasion est trop belle. Les connaissances d'Orochimaru sont si précieuses qu'il ne peut pas prendre de risque qu'il s'enfuit. Il a tellement de ressentiments envers ce serpent et il est si sûr de lui qu'il est certain de pouvoir le battre. Il reste néanmoins méfiant d'ailleurs, c'était un clone de sable qui se tenait devant lui.
Le revoir faisait gronder en lui une rage profonde. Il n'avait jamais apprécié Orochimaru en tant que personne. Ce n'est pas qu'il aimait grand monde de toute façons, mais il s'était toujours grandement méfié du serpent, il avait une aura et un chakra encore plus malsain que le sien. Il avait passé toute leur mission constamment sur ses gardes, ne sachant jamais quand il allait frapper.
Néanmoins, les deux hommes étaient très similaires. Ils avaient perdu leurs parents jeunes, ne montrait aucun égare envers les conventions et l'éthique. Ils partageaient tout deux une fascination commune pour l'immortalité et les recherches qui en découlent. Si le lien entre lui et Deidara était représenté par leur amour pour l'art, dans le cas d'Orochimaru, il s'agissait de l'intérêt pour les sciences. Bien que Sasori ait un ego très prononcé et qu'il considère sa méthode pour avoir achevé l'immortalité supérieur à celle du serpent. Lui au moins, pouvait remplacer des parties de son corps quand ça lui chantait, il n'avait pas à devoir régulièrement chasser des cobayes compatibles.
Il appréciait la vivacité d'esprit de son ex-partenaire. Il était agréable de tenir des conversations éclairée et pointue, des débats d'idées avec lui. Et, bien qu'il l’agace au plus au point, il est forcé de reconnaître qu'il a un certain respect pour son intelligence. Orochimaru, Tsunade et lui-même sont sans doute les trois ninja qui ont le plus de connaissances sur le corps humain. Pour des raisons différentes et des méthodes/procédés qui le sont tout autant.
Il sait très bien qu'il pourrait être un allié de poids dans ses recherches. Capital, même. Mais s'il y a bien quelque chose à laquelle il ne peut se résoudre, c'est travailler une nouvelle fois avec lui. En plus, il n'est pas de confiance, il est le Roi des coups tordus, alors autant lui voler tout son savoir et ses techniques et partir de là. Ce sera plus sûr.
Il n'avait pas non plus l'humiliation qu'il lui avait fait subir. Oser ramener le troisième Kazegake devant lui, ça, c'était vraiment mal passé. La seule personne envers qui il a encore plus de haine est Kabuto. Non seulement, il l'a trahit, mais en plus, il a OSE le ramener via la réincarnation des âmes et en faire son pantin.
Se faire trahir.... se faire abandonner..... tout ça, ça revient aux mêmes. Les liens humains sont...
Une gêne.
Qu'est-ce que ça t'a fait ? De voir ton disciple te remplacer ?

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Un retour à la maison - 12.10.23 13:28
La peur déchire mon être, paralysant chaque fibre de mon corps jusqu'à atteindre mes nerfs. Je viens d'assister, impuissant, à une attaque soudaine, un déluge de milliers de senbon, sans doute empoisonnés, qui transpercent le subordonné sur lequel le Maître est assis. L'attaque est si brutale, si fulgurante, qu'elle laisse planer la menace imminente de la mort. C'est comme si notre vie ne tenait plus qu'à un fil. Un fil désormais tenu par la marionnettiste des Nuages pourpre, Sasori. Sasori, cet individu dont j'ignorais presque tout, si ce n'est qu'il fut autrefois un "collègue" du Maître, membre du mystérieux clan Akatsuki, qu'Orochimaru avait choisi de quitter pour des raisons connues de lui seul. Cependant, ce que je perçois à cet instant n'est pas le retour d'anciens camarades se retrouvant en bons termes, mais la féroce rancune d'un homme envers Orochimaru-sama. Une animosité viscérale qui glace mon sang et fait de ce repaire un lieu d'incertitude et de péril insondable.
Je tourne mon regard vers mon Maître, qui, contrairement à moi, affiche un air enjoué à cette démonstration. La peur ne semble avoir aucune emprise sur lui, pas plus que la haine. Tout en Orochimaru-sama respire l'excitation. À l'observer, je comprends qu'il avait anticipé cette réaction. Après tout, nous nous trouvons dans son propre repaire, à l'endroit qu'il a choisi délibérément. Orochimaru-sama, prudent et intelligent, a méticuleusement préparé le terrain, y tendant même des pièges. Car malgré la récente perte de son chakra, Orochimaru-sama demeure un Shinobi légendaire, riche de 54 années d'expérience au combat. On ne sous-estime pas impunément un tel être, on finit toujours par le craindre, tel un serpent prêt à bondir en un instant. En réalité, je saisis que Sasori est pris dans le piège à cet instant même, sans alternative que d'écouter. Peut-être le comprend-il lui aussi. Après tout, il n'a pas directement attaqué le Maître, peut-être précisément pour cette raison ?
Telle une ombre surgissant des ténèbres, Yamata-no-Orochi, le majestueux serpent blanc d'Orochimaru-sama, rampe avec grâce jusqu'à la présence de son maître. Orochimaru se lève, laisant tomber sans cérémonie le serviteur numéro 572, au bord de l'épuisement du à l'attaque reçue à l'instant. Puis, dans un mouvement d'une beauté à la fois envoûtante et troublante, le gigantesque serpent dévore silencieusement le serviteur, l'engloutissant dans ses abysses mystérieuses. Cet acte démontre la grandeur d'Orochimaru, une grandeur préparée avec une anticipation digne d'un génie. Orochimaru aurait pu être déstabilisé par cette attaque subite, mais au lieu de cela, il a acquis une victime empoisonnée par Sasori, enrichissant sa collection d'échantillons précieux. Il pourrait étudier le poison d'un grand maître de cet art, et peut-être le faire évoluer, muter ou en définir un antidote. Il a également démontré, sans avoir besoin de proférer un mot, qu'il est chez lui, en contrôle de la situation, et qu'il avait orchestré cette rencontre avec le redoutable scorpion rouge, Sasori. Mon admiration pour Orochimaru-sama ne cesse de croître, à chaque instant de sa démonstration de puissance et de ruse inégalées et déjà je me sens protégé, rassuré.
— Toujours aussi impatient, Sasori.
La voix du maitre siffle. Il sourit et se lèche la lèvre supérieure par pur jubilation. Je ne pense pas que le maitre souhaite se battre, mais il est tout de même près à parer cette enventualité.
— La haine ne fait que donner naissance à plus de haine.
Admirable. Maître Orochimaru-Sama sait lancer de magnifique punchlines digne de sens et pouvant faire douter les esprits les plus malins. Yamata-no-Orochi revient de l'ombre et se déplace lentement autour du Maitre qui le caresse sous le menton. Le regard d'Orochimaru-sama est détendu, voir même plaisant.
J'apprécie ton offrante, mais je te demanderais de cesser d'agir comme un enfant et de ranger ta queue dans son etui (double sens car le queue métallique de Sasoris est une arme redoutable) ! Car ici tu es dans mon repère et nous savons tous les deux que tu ne prendrais pas le risque d'un affrontement sur un terrain dont tu n'as pas eu le temps ou l'opportunité de poser des pièges. D'autant que tu n'as aucune idée de quand je me suis éveillé ni du chakra que j'ai déjà pu récupérer.
Maître Orochimaru-sama vient de marquer un point. À mesure que le temps s'écoule dans l'obscurité du repaire, il sent nos forces revenir lentement. Il suppose que c'est également le cas pour Sasori, créant une situation où les confrontations ne sont pas équitables. Il n'y a aucun moyen de mesurer le véritable niveau de chacun, à moins de jouer un jeu de dupes. Il est indiscutable que le charisme d'Orochimaru-sama est écrasant. Sa posture, les mots qu'il choisit, tout cela révèle une autorité malsaine, comme s'il provoquait Sasori à le défier. Mais il sait que Sasori ne se risquerait pas à cela. Lorsqu'ils étaient coéquipiers, Orochimaru avait remarqué que Sasori aimait soigner son entrée, considérant ses techniques comme un art. Sa maîtrise tactique et scientifique est inégalée, et il ne se comporterait jamais de manière irréfléchie, agissant comme une poule sans tête. Cette confrontation est bien plus que de simples rivalités de pouvoir, c'est un jeu d'échecs mortel où chaque mouvement est soigneusement calculé. L'affrontement pyshique peut ainsi être évité.
Je ne t'ai pas invité pour te piéger outre mesure. Comme tu le sais, le seul espoir que la proie a d'un prédateur est de donner quelque chose d'autre à manger pour se sauver. À ce sujet, tu es libre de quitter mon repère quand ça te chante. Cependant, j'ai une proposition pour toi. Nourris-moi et rejoins-mon plan. Collaborons et je t'offrirai un cadeau en échange. Du donnant donnant. Qu'en dis-tu, Sasori-san ?
"San." Quel signe de respect de la part de mon maître. Je ne peux m'empêcher de ressentir une pointe de jalousie envers Sasori pour la manière dont il est traité. Orochimaru-Sama a une fois de plus pris les rênes de la conversation. Il commence par exposer sa propre dangerosité, puis souligne le manque d'informations à son sujet, pour enfin réclamer une faveur à son hôte. J'ai observé que son sceau sur moi a accru ma puissance en échange de mon asservissement. La curiosité me dévore, je veux comprendre les desseins de mon maître, et l'éventuel don équivalent qu'il pourrait offrir en échange. Chaque mot, chaque geste d'Orochimaru-Sama est empreint de mystère, et je suis avide de percer ces secrets, de découvrir le plan qu'il a minutieusement élaboré.

Je tourne mon regard vers mon Maître, qui, contrairement à moi, affiche un air enjoué à cette démonstration. La peur ne semble avoir aucune emprise sur lui, pas plus que la haine. Tout en Orochimaru-sama respire l'excitation. À l'observer, je comprends qu'il avait anticipé cette réaction. Après tout, nous nous trouvons dans son propre repaire, à l'endroit qu'il a choisi délibérément. Orochimaru-sama, prudent et intelligent, a méticuleusement préparé le terrain, y tendant même des pièges. Car malgré la récente perte de son chakra, Orochimaru-sama demeure un Shinobi légendaire, riche de 54 années d'expérience au combat. On ne sous-estime pas impunément un tel être, on finit toujours par le craindre, tel un serpent prêt à bondir en un instant. En réalité, je saisis que Sasori est pris dans le piège à cet instant même, sans alternative que d'écouter. Peut-être le comprend-il lui aussi. Après tout, il n'a pas directement attaqué le Maître, peut-être précisément pour cette raison ?
Telle une ombre surgissant des ténèbres, Yamata-no-Orochi, le majestueux serpent blanc d'Orochimaru-sama, rampe avec grâce jusqu'à la présence de son maître. Orochimaru se lève, laisant tomber sans cérémonie le serviteur numéro 572, au bord de l'épuisement du à l'attaque reçue à l'instant. Puis, dans un mouvement d'une beauté à la fois envoûtante et troublante, le gigantesque serpent dévore silencieusement le serviteur, l'engloutissant dans ses abysses mystérieuses. Cet acte démontre la grandeur d'Orochimaru, une grandeur préparée avec une anticipation digne d'un génie. Orochimaru aurait pu être déstabilisé par cette attaque subite, mais au lieu de cela, il a acquis une victime empoisonnée par Sasori, enrichissant sa collection d'échantillons précieux. Il pourrait étudier le poison d'un grand maître de cet art, et peut-être le faire évoluer, muter ou en définir un antidote. Il a également démontré, sans avoir besoin de proférer un mot, qu'il est chez lui, en contrôle de la situation, et qu'il avait orchestré cette rencontre avec le redoutable scorpion rouge, Sasori. Mon admiration pour Orochimaru-sama ne cesse de croître, à chaque instant de sa démonstration de puissance et de ruse inégalées et déjà je me sens protégé, rassuré.
— Toujours aussi impatient, Sasori.
La voix du maitre siffle. Il sourit et se lèche la lèvre supérieure par pur jubilation. Je ne pense pas que le maitre souhaite se battre, mais il est tout de même près à parer cette enventualité.
— La haine ne fait que donner naissance à plus de haine.
Admirable. Maître Orochimaru-Sama sait lancer de magnifique punchlines digne de sens et pouvant faire douter les esprits les plus malins. Yamata-no-Orochi revient de l'ombre et se déplace lentement autour du Maitre qui le caresse sous le menton. Le regard d'Orochimaru-sama est détendu, voir même plaisant.
J'apprécie ton offrante, mais je te demanderais de cesser d'agir comme un enfant et de ranger ta queue dans son etui (double sens car le queue métallique de Sasoris est une arme redoutable) ! Car ici tu es dans mon repère et nous savons tous les deux que tu ne prendrais pas le risque d'un affrontement sur un terrain dont tu n'as pas eu le temps ou l'opportunité de poser des pièges. D'autant que tu n'as aucune idée de quand je me suis éveillé ni du chakra que j'ai déjà pu récupérer.
Maître Orochimaru-sama vient de marquer un point. À mesure que le temps s'écoule dans l'obscurité du repaire, il sent nos forces revenir lentement. Il suppose que c'est également le cas pour Sasori, créant une situation où les confrontations ne sont pas équitables. Il n'y a aucun moyen de mesurer le véritable niveau de chacun, à moins de jouer un jeu de dupes. Il est indiscutable que le charisme d'Orochimaru-sama est écrasant. Sa posture, les mots qu'il choisit, tout cela révèle une autorité malsaine, comme s'il provoquait Sasori à le défier. Mais il sait que Sasori ne se risquerait pas à cela. Lorsqu'ils étaient coéquipiers, Orochimaru avait remarqué que Sasori aimait soigner son entrée, considérant ses techniques comme un art. Sa maîtrise tactique et scientifique est inégalée, et il ne se comporterait jamais de manière irréfléchie, agissant comme une poule sans tête. Cette confrontation est bien plus que de simples rivalités de pouvoir, c'est un jeu d'échecs mortel où chaque mouvement est soigneusement calculé. L'affrontement pyshique peut ainsi être évité.
Je ne t'ai pas invité pour te piéger outre mesure. Comme tu le sais, le seul espoir que la proie a d'un prédateur est de donner quelque chose d'autre à manger pour se sauver. À ce sujet, tu es libre de quitter mon repère quand ça te chante. Cependant, j'ai une proposition pour toi. Nourris-moi et rejoins-mon plan. Collaborons et je t'offrirai un cadeau en échange. Du donnant donnant. Qu'en dis-tu, Sasori-san ?
"San." Quel signe de respect de la part de mon maître. Je ne peux m'empêcher de ressentir une pointe de jalousie envers Sasori pour la manière dont il est traité. Orochimaru-Sama a une fois de plus pris les rênes de la conversation. Il commence par exposer sa propre dangerosité, puis souligne le manque d'informations à son sujet, pour enfin réclamer une faveur à son hôte. J'ai observé que son sceau sur moi a accru ma puissance en échange de mon asservissement. La curiosité me dévore, je veux comprendre les desseins de mon maître, et l'éventuel don équivalent qu'il pourrait offrir en échange. Chaque mot, chaque geste d'Orochimaru-Sama est empreint de mystère, et je suis avide de percer ces secrets, de découvrir le plan qu'il a minutieusement élaboré.

Re: Un retour à la maison - 13.10.23 18:31
Toujours aussi impatient, Sasori.
Une goutte d'eau roule le long des parois humide du repaire. La poupée sans vie du marionnettiste fusille du regard Orochimaru, sa queue ce scorpion se balançant de gauche à droite, traduisant une certaine impatience et animosité à son égard.
Son fameux serpent blanc géant, Yamata-no-Orochi, venait de sortir de l'ombre et d'avaler le serviteur qui lui servait de chaise un instant plus tôt. Les sebons et ce qu'il avait imprégné avec. Il se doutait que cette vipère récupérerait un échantillon de son poison. C'est pour ça qu'il n'utilisait jamais le même contre lui. Mais...... il allait être bien déçu en l'analysant. Son poison actuel est si simple comparé à ses chefs d’œuvres d'entant. Il n'a pas le temps de récupérer les ingrédients nécessaires pour fabriquer des concoctions mortelles. Il est trop concentré sur son plan.
Et son plan est de mettre la main sur lui.
La haine ne fait que donner naissance à plus de haine.
Il fallait y penser avant de ramener le troisième Kazékage devant lui. Il avait moqué son art, uniquement pour tester son jutsu incomplet. Certes, il avait eu un certain intérêt à faire affronter le réel 3ème Kazekage contre son équivalent en marionnette, il aurait même gagné si les corps ramenés par la réincarnation des âmes ne se reconstituaient pas, ce qui prouvait une fois de plus que son art avait surpassé le matériau de base.
Mais il n'était pas un mannequin d'entraînement avec lequel il pouvait s'amuser. Cela l'avait mis hors de lui à l'époque et il sentait encore cette rage gronder, elle sera présente tant qu'il n'aura pas lavé cet affront.
Il n'allait néanmoins pas attaquer le premier. Ces aiguilles n'étaient qu'une manière de le saluer et de lui faire comprendre ses intentions. Il n'avait pas l'avantage et Orochimaru le savait très bien. Il observait le serpent ramper aux côtés de son maître d'un air protecteur, ignorant le serviteur impuissant qui se trouvait à leur côté.
J'apprécie ton offrante, mais je te demanderais de cesser d'agir comme un enfant et de ranger ta queue dans son étui ! Car ici tu es dans mon repère et nous savons tous les deux que tu ne prendrais pas le risque d'un affrontement sur un terrain dont tu n'as pas eu le temps ou l'opportunité de poser des pièges. D'autant que tu n'as aucune idée de quand je me suis éveillé ni du chakra que j'ai déjà pu récupérer.

Cette sale vipère. Ils se connaissaient très bien. Il se doutait qu'Orochimaru savait déjà que le Hiruko se tenant devant lui n'était qu'une clone de sable et que sa véritable marionnette se trouvait plus loin, dissimulé dans l'ombre. Le clone commençait d'ailleurs à prendre l'humidité, il n'était pas aussi qualitatif qu'avant, ses techniques avaient perdues en puissance. Il pourrait néanmoins durer le temps de la conversation. D'ailleurs, il ne rangeait pas sa queue sous le manteau. Il ne comptait pas baisser sa garde devant lui, ni lui laisser ce plaisir de penser qu'il peut lui donner des ordres.
Tss. Sa dernière phrase confirma ses craintes. Orochimaru devait être éveillé depuis le début, il a eu le temps de constater comme lui la baisse de leur puissance, mais à quel point ? Est-ce du bluff...? Il est impossible à sonder. Mais il a raison. Il est un homme prévenant, il aime toujours préparer ses missions et le terrain avec grand soin. Le fait qu'il n'ait déjà pas par attendu Deidara est une erreur de sa part due à sa fatigue et à son manque de sommeil. Il est bien plus impatient qu'à l'accoutumé et n'avait pas supporter le fait que l'une de leur cible puisse leur échapper. Un cruel manque de jugement. Il avait bien envoyé de quoi contacter son partenaire, mais n'y serait pas là à temps. En plus, il n'a pas fini de réparer la marionnette du troisième. Une telle pièce maîtresse est indispensable en cas de combat de cette ampleur.
Je ne t'ai pas invité pour te piéger outre mesure. Comme tu le sais, le seul espoir que la proie a d'un prédateur est de donner quelque chose d'autre à manger pour se sauver. À ce sujet, tu es libre de quitter mon repère quand ça te chante. À quoi il joue ? Qu'est-ce qu'il manigance ? Comme s'il avait besoin de son autorisation pour quitter son repaire. Cependant, j'ai une proposition pour toi. Nourris-moi et rejoins mon plan. Collaborons et je t'offrirai un cadeau en échange. Du donnant donnant. Qu'en dis-tu, Sasori-san ?
Le seul espoir de la proie est de nourrir son prédateur ? Il le prenait vraiment pour une proie ? ......... Il n'avait jamais aimé ses manières de se croire aussi supérieur. Et cette manière de l'appeler Sasori-san. C'était de la provocation. Lui faire croire qu'il avait encore le choix.
Il resta silencieux.
Un moment.
Il avait déjà pensé à ce qu'il ferait si jamais il venait à le croiser. Orochimaru était brillant. Aussi brillants que lui, ils avaient seulement des domaines d'expertises différents. Lui, c'était de créer des marionnettes à partir de cadavres humains et d'en conserver les jutsu. Il se concentrait sur une chose et l'avait fait à la perfection. Son immortalité était quasi parfaite et stable dans le temps. Orochimaru... était plus dans la manipulation des gènes, déchiffrer et mettre au point des techniques interdites. C'était un touche-à-tout. En un sens, il était plus qualifié que lui pour briser un genjutsu, car il trouvait toujours un moyen de contourner les barrières.
.........
Que faire. Il avait prévu de le capturer et de laisser Ino lui arracher ses secrets en entrant dans son esprit. Il savait qu'il s’agissait là d'une tâche particulièrement dangereuse. Il espérait profiter du fait qu'ils soient tous affaiblis pour pouvoir avoir une emprise sur son corps avec des drogues suffisamment puissante pour qu'il ne puisse pas faire... des trucs d'Orochimaru et s'en sortir d'une quelconque manière. Son esprit est très puissant, puisqu'il prend le dessus sur les corps qu'il possède. Mais, que la Yamanaka meurt dans cette tâche lui était égale. Elle ne servait qu'à cela : Découvrir les secrets de l'Edo Tensei.
À quel point avait-il retrouvé sa force ? Ce seul paramètre inconnu suffisait à le retenir de ne pas l'attaquer.
Seulement, il était de l'akatsuki. Il n'avait pas la garantie que s'il dit ce qu'il cherche à Orochimaru, celui-ci ne finira pas par le menacer de le dire à Madara et Obito. Il n'aurait cependant aucun intérêt à faire du chantage s'il avait le même désir que lui d'arrêter cette mascarade... Mais ce serait lui accorder sa confiance, or, il ne l'a pas. ......... Il ne pourrait sincèrement croire qu'il lui donnerait les secrets de la réincarnation des âmes comme ça. Qu'il lui livre Kabuto dans ce cas ou le second hokage, Des secrets arrachés à la mémoire sont plus fiables que la bonne foi de n'importe quel serpent.
Qu'est-ce que tu cherches à obtenir de nous ?
Il avait dit toi, mais il lui répondait mystérieusement au pluriel. Comme pour lui faire comprendre que lui aussi, avait des plans et n'était pas resté inactif.
Le nous était vague. Cela pouvait se référer à son duo artistique, son alliance qui a monté en secret, l'akatsuki. Il lui demandait ainsi d'en dire clairement plus sur ses intentions sans se dévoiler complètement. Et, bien que ça l'agaçait, il ne rejetait pas d'emblée la proposition de collaboration.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Un retour à la maison - 30.10.23 19:17
Je reste immobile, subjugué par la maîtrise incontestable d'Orochimaru-Sama. Ses mots ont le pouvoir de captiver, de séduire, de soumettre. J'ai l'impression que chaque syllabe prononcée par sa langue de serpent a le pouvoir de façonner la réalité à sa guise. Sasori, qui avait initialement adopté une attitude offensive, semble maintenant ouvrir la porte à une discussion plus constructive, une approche défensive empreinte d'intérêt. Son mutisme est éloquent, à l'exception d'une unique phrase, qui sonne comme une requête supplémentaire pour éclairer les ténèbres de l'inconnu.
Mon admiration pour Orochimaru-Sama grandit à chaque seconde. Il se tient droit, sa posture transpirant la confiance et la maîtrise totale de la situation. C'est un maître de la manipulation, un artiste du subterfuge, capable de plier la volonté des autres à sa propre vision du monde. Son charisme est indéniable, son pouvoir incontestable, et je ne peux m'empêcher de le vénérer davantage à chaque instant qui passe. Orochimaru-Sama incarne la quintessence de la puissance et de l'autorité, et je suis prêt à tout sacrifier pour le servir fidèlement jusqu'à la fin des temps.
— De l'Akatsuki ? Je ne souhaite rien. Mais de toi, Sasori... Je sais que tu es quelqu'un d'intelligent. Un maître des poisons et de la manipulation. Je pourrais refaire venir tes parents, refaire venir Croc Blanc pour te permettre de le tuer de tes mains et assouvir ta vengeance si c'est ce dont tu désires. En contre-partie, je ne souhaite qu'une chose.
Orochimaru détient un pouvoir qui défiait la mort elle-même. Il maîtrise le rituel de l'Edo Tensei, une technique interdite permettant de ressusciter une âme du monde des morts. Orochimaru-Sama a passé de nombreuses heures à perfectionner cette technique, en explorant méticuleusement ses avantages et ses inconvénients. Il sait que ramener une vie à la surface exigeait le sacrifice d'une autre en échange, une loi implacable de l'équilibre entre les mondes. Il est d'ailleurs conscient que l'usage de cette technique demandera une récupération de chakra prolongée de plusieurs mois, un prix à payer pour défier la mort elle-même. Pour parvenir à ramener les parents de Sasori et Croc Blanc, celui qui les avait jadis vaincus, la technique interdite d'Orochimaru-sama nécessiterait de faire face à un sacrifice d'une ampleur considérable. Il connaissait la valeur de ce qu'il offrait et comprenait que son offre devrait avoir un poids équivalent. La négociation entre les deux maîtres shinobi de renom était en cours, et j'observais, émerveillé, la maestria avec laquelle Orochimaru-Sama manie ces forces obscures pour atteindre son objectif.
— Je souhaite ton allégeance. Ton allégeance afin de me livrer les secrets de Madara et me permettre de sortir du Mugen Tsukuyomi !
Orochimaru-Sama n'est pas de ceux qui se laissent tromper facilement. Il a compris que si Madara avait passé de longues années à perfectionner la technique du Mugen Tsukuyomi, c'était aussi dans le but de la contourner, de trouver les failles de son propre art. Il n'ignore pas que l'Akatsuki toujours pour le membre des Uchiha. D'après les sources de Maître Orochimaru-Sama, les membres de l'Akatsuki sont capables d'errer à travers les dimensions oniriques, maîtrisant les arcanes de l'entre-monde. Une telle connaissance ouvre des portes secrètes vers le pouvoir et la libération du genjutsu, et Orochimaru-Sama est déterminé à en percer les mystères, quelle qu'en soit la complexité.

Mon admiration pour Orochimaru-Sama grandit à chaque seconde. Il se tient droit, sa posture transpirant la confiance et la maîtrise totale de la situation. C'est un maître de la manipulation, un artiste du subterfuge, capable de plier la volonté des autres à sa propre vision du monde. Son charisme est indéniable, son pouvoir incontestable, et je ne peux m'empêcher de le vénérer davantage à chaque instant qui passe. Orochimaru-Sama incarne la quintessence de la puissance et de l'autorité, et je suis prêt à tout sacrifier pour le servir fidèlement jusqu'à la fin des temps.
— De l'Akatsuki ? Je ne souhaite rien. Mais de toi, Sasori... Je sais que tu es quelqu'un d'intelligent. Un maître des poisons et de la manipulation. Je pourrais refaire venir tes parents, refaire venir Croc Blanc pour te permettre de le tuer de tes mains et assouvir ta vengeance si c'est ce dont tu désires. En contre-partie, je ne souhaite qu'une chose.
Orochimaru détient un pouvoir qui défiait la mort elle-même. Il maîtrise le rituel de l'Edo Tensei, une technique interdite permettant de ressusciter une âme du monde des morts. Orochimaru-Sama a passé de nombreuses heures à perfectionner cette technique, en explorant méticuleusement ses avantages et ses inconvénients. Il sait que ramener une vie à la surface exigeait le sacrifice d'une autre en échange, une loi implacable de l'équilibre entre les mondes. Il est d'ailleurs conscient que l'usage de cette technique demandera une récupération de chakra prolongée de plusieurs mois, un prix à payer pour défier la mort elle-même. Pour parvenir à ramener les parents de Sasori et Croc Blanc, celui qui les avait jadis vaincus, la technique interdite d'Orochimaru-sama nécessiterait de faire face à un sacrifice d'une ampleur considérable. Il connaissait la valeur de ce qu'il offrait et comprenait que son offre devrait avoir un poids équivalent. La négociation entre les deux maîtres shinobi de renom était en cours, et j'observais, émerveillé, la maestria avec laquelle Orochimaru-Sama manie ces forces obscures pour atteindre son objectif.
— Je souhaite ton allégeance. Ton allégeance afin de me livrer les secrets de Madara et me permettre de sortir du Mugen Tsukuyomi !
Orochimaru-Sama n'est pas de ceux qui se laissent tromper facilement. Il a compris que si Madara avait passé de longues années à perfectionner la technique du Mugen Tsukuyomi, c'était aussi dans le but de la contourner, de trouver les failles de son propre art. Il n'ignore pas que l'Akatsuki toujours pour le membre des Uchiha. D'après les sources de Maître Orochimaru-Sama, les membres de l'Akatsuki sont capables d'errer à travers les dimensions oniriques, maîtrisant les arcanes de l'entre-monde. Une telle connaissance ouvre des portes secrètes vers le pouvoir et la libération du genjutsu, et Orochimaru-Sama est déterminé à en percer les mystères, quelle qu'en soit la complexité.

Re: Un retour à la maison - 31.10.23 15:21
De l'Akatsuki ? Je ne souhaite rien. Mais de toi, Sasori... Je sais que tu es quelqu'un d'intelligent. Un maître des poisons et de la manipulation. Voilà qu'il joue aux flatteries. Qu'il abrège. Il le cire dans le sens du bois. Il n'est pas l'un de ces enfants égarés qu'il récupère pour faire ses expériences tordues. Je pourrais refaire venir tes parents, refaire venir Croc Blanc pour te permettre de le tuer de tes mains et assouvir ta vengeance si c'est ce dont tu désires. En contre-partie, je ne souhaite qu'une chose.
C'est... une blague ? Il est sérieux ? S'il l'a fait exprès pour le déstabiliser, c'est réussi. Cette sale vipère ! Il a perturbé ne serait-ce qu'un instant le flux de son chakra et à cause de sa colère grandissante, le clone commence déjà à perdre quelques grains de sable.
Je souhaite ton allégeance. Ton allégeance afin de me livrer les secrets de Madara et me permettre de sortir du Mugen Tsukuyomi !
Il est hors de lui. Le pire est qu'il se sent s'énerver et de ce fait, s'énerve encore plus en constatant sa réaction. Son réel corps à l'intérieur d'Hiruko en montre tous les signes. Un pouls qui s'accélère, pression du sang qui augmente, décharge d'adrénaline... La colère n'est pas un sentiment qu'il devrait ressentir dans une telle situation, il devait rester indifférent face à lui, mais le ressentiment qui a à son égard en dit long sur l'état de leur relation.
Il sait qu'il est tombé dans son piège, la tête la première. Car cette proposition est une proposition qu'Orochimaru sait pertinemment inacceptable. Jamais le marionnettiste ne prêterait allégeance à qui que ce soit au vu de sa fierté. Il est actuellement forcé de travailler sous les désirs de Madara et de Tobi à cause de la réincarnation des âmes et de leur emprise sur son libre-arbitre, mais son but et de s'en défaire définitivement. Pas d'échanger un maître pour un autre. Même si celui-ci a des objectifs s'alignant davantage avec les siens. Il déteste qu'on se joue de lui ainsi.
De quel droit ose-t-il parler de ses parents ? Et de crocs blancs ? Comment est-il même au courant de son passé ? De quel droit fait-il des recherches sur lui ?
Pour qui me prends-tu ? Comment pourrais-je désirer des choses aussi triviales ?
Le pire est qu'il aurait pu désirer ces choses fut un temps. Tout du moins ramener ses parents. Il était trop jeune lorsque le Crocs Blancs de Konoha les a tués et puis... c'est surtout sa grand-mère qui cultive une haine à son égard. Dans son cas, il est irrité tout au plus. C'était un soldat, c'était durant une guerre, il a fait ce qu'il devait faire. C'est la faute de ses géniteurs pour avoir été aussi faibles... Il doit avouer qu'il ne sait pas vraiment comment il réagirait s'il venait à se trouver face à Sakumo Hatake, les émotions humaines sont d'une imprévisibilité parfois, la preuve avec cette situation. Mais il a bien mieux à faire de son temps que de chercher la vengeance.
Dans le cas de ses parents, il est vrai que cela a toujours été un désir latent de sa part. De perfectionner son Art à tel point qu'il puisse donner une âme à ses marionnettes,... Kankuro lui a fait comprendre qu'il était sur la bonne voie. Il avait néanmoins déjà fait l'erreur de demander à Tobi et Madara de ramener ses parents. Pour quelles raisons, un caprice ? Il avait toujours espéré au fond de lui que... les retrouver apaiserait le vide qu'il ressent, mais c'était naïf de sa part. Il n'est plus un enfant et des décennies ont passées. On ne rattrape pas une vie de solitude ainsi. Il ne les voyait que comme le reflet de souvenirs animés par un jutsu d'illusion puissant, ça n'était pas eux, pas plus qu'ils ne reviendront par le biais d'une réincarnation des âmes pour servir de pantin à autrui. S'il devait un jour les ramener sur terre, ce serait par son Art.
Mais il ne le fera pas. Ils vivent déjà au travers de leurs marionnettes. Leurs âmes peuvent rester en paix dans les Terres Pures.
Il s'est toujours bercé d'illusions. On dit toujours qu'à force de se mentir à soi-même, le mensonge devient une réalité. Après une trentaine d'années, il pensait avoir incinéré toutes ses émotions et tous ses liens résiduels.
Mais il a misérablement échoué et a fini par se suicider. Il est condamné à vivre dans cette souffrance jusqu'à ce qu'il trouve un moyen de réellement s'arracher à sa condition. À ce moment-là, il deviendra une véritable marionnette.
Outre le fait qu'Orochimaru sous-entende qu'il possédait de leurs ADN si jamais il parlait de réincarnation des âmes pour les ramener, il exprimait clairement vouloir sortir du rêve. Leurs intérêts convergeaient.
Tu te montres bien impertinent. Tu sais très bien comment la réincarnation des âmes fonctionne. L'invocateur peut à tout moment retirer son libre-arbitre à ceux qu'il a sous son emprise. Tu en concluras donc qu'aucune personne ramenée par ce biais ne peut se liguer à ta cause.
Oui, il récite des faits, des évidences et il le fait exprès. Le marionnettiste est extrêmement prudent sur le fait qu'ils pourraient être sous surveillance. Sait-on jamais si un Zetsu traîne par ici, d'autant qu'il ne fait pas non plus confiance à ce serpent. Cette discussion, qui pouvait semblait ne mener à rien cachait en réalité une habile négociation. Il confirmait par ses mots qu'il ne pouvait pas accepter sa proposition même s'il le voulait... à condition qu'il trouve un moyen de le libérer de ce sort. Or, Orochimaru ne fait pas partie de sa liste de cibles pour rien. Il maîtrise la réincarnation des âmes, il sait donc comment s'en libérer à l'image de Madara. Il savait qu'il pouvait le faire.
Il ne compte plus se soumettre à qui que ce soit, il veut être libre. Il n'acceptera jamais de simplement changer de maître et son ex-partenaire le savait très bien. Comme il savait que l'un comme l'autre, ils ne sont pas dignes de confiance. Sa liberté ne garantissait pas sa coopération car il était plus du genre à suivre ses propres plans, tirer les ficelles et que de se balancer bout de celles d'un autre.
Tant qu'il ne lui assurait pas une liberté totale et sans maître, il n'y aura pas d'accords. Et il testera bien entendu ce moyen sur autrui avant de l'utiliser sur lui. Car il sait que dès que son invocateur sentira le lien se rompre, il sera en grand danger.
Néanmoins, Orochimaru avait des connaissances capitales pour ses plans. Il pourrait donc... laisser entendre qu'il n'était pas fermé à l'idée pour l'attirer dans un piège et lui arracher ses connaissances....... Ça avait très peu de chances de fonctionner. Il était effectivement dans une impasse.
Puisque son clone ne trompait plus personne, celui-ci rangea sa queue avant que celle-ci ne tombe en ruine. Et il se tourna sur le côté pour clore symboliquement à demi la discussion. Ils n'avaient plus beaucoup de temps. C'était donc au serpent de faire un premier pas, il avait fait le sien en lui accordant de son précieux temps.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Un retour à la maison - 03.11.23 15:08
Je me tiens là, témoin muet de la conversation entre mon maître et Sasori, déconcerté par la complexité des échanges qui se déroulent sous mes yeux. Je n'ai ni l'intelligence ni la prétention de prétendre comprendre les intentions d'Orochimaru-Sama. Ses mots, pourtant directs, me semblent cryptés, destinés à éveiller quelque chose chez Sasori. J'ai l'étrange sensation que toute cette conversation est codée, et que seuls les membres de leur élite intelligence pourraient la décrypter. Après tout, de son vivant, Sasori entretenait des liens secrets avec Orochimaru alors qu'il travaillait encore pour l'Akatsuki. Les deux maîtres de la manipulation étaient-ils aujourd'hui des ennemis, des alliés, ou autre chose ? Je suis confus, je suis perdu. Seulement tenter de comprendre cette illusion provoque en moi des migraines, mais en plus assister à un échange comme celui-ci ? C'en est trop pour ma pauvre personne. Toutefois, une chose est désormais certaine : l'affrontement ne se produira pas aujourd'hui. Sasori se retourne pour prendre la direction du départ, et Yamata-No-Orochi se fond à nouveau dans l'ombre ténébreux de notre antre. Mon maître ne peut s'empêcher d'ajouter, d'un ton ambigu et empreint de malice et de sarcasme, une phrase piquante de sa langue de vipère.
— Je me pose encore une question, qu'adviendra-t-il des morts lorsque l'illusion sera dissoute ? Ton temps est peut-être compté, Sasori. Qui sait ?
Le silence règne après cet échange, un silence lourd de sens. La tension est palpable dans l'atmosphère, et je me tiens prêt à réagir en cas de représailles de Sasori. Ma main se pose instinctivement sur le fourreau de ma sacoche, prête à dégainer si nécessaire. La menace n'est pas un jutsu, mais une attaque verbale, et je m'attends à ce que Sasori réagisse, même si Orochimaru-Sama semble l'avoir provoqué sciemment. Ce qui m'étonne de sa part.
Nous savons que la différence fondamentale entre Sasori et Orochimaru est la vie elle-même. Orochimaru-Sama est toujours en vie, son esprit emprisonné dans le jutsu, mais son corps continue de respirer. En revanche, Sasori ne jouit pas de la même convenance. Pourtant, Orochimaru-Sama est parfaitement conscient du désir profond de Sasori, sa quête inlassable de l'immortalité. Il sait que l'ego et l'intelligence du marionnettiste le pousseront à chercher la résurrection, à retrouver son immortalité, mais en a-t-il seulement la liberté ? Il est possible que Madara ait réveillé les membres d'Akatsuki uniquement dans son jutsu afin de les utiliser pour servir ses sombres desseins. Peut-être que Sasori a aujourd'hui plus besoin d'Orochimaru-Sama que l'inverse ? Peut-être est-ce justement cette carte-là qu'Orochimaru utilise pour obtenir du scorpion rouge des informations sur Madara. Soudain, c'est l'angoisse qui m'envahit et je me mets à redouter le pire. Orochimaru-sama avait de quoi faire mal. À la simple mention même de l'état actuel de Sasori, étant lui-même le pantin de Madara, suffirait à déclencher un combat à mort.
Fort heureusement, Orochimaru-Sama choisit de ne pas le mentionner. Il se contente de fixer Sasori, les yeux brillants d'intelligence. Le message qu'il a transmis doit être codé, une énigme que Sasori devra résoudre. Et si Orochimaru-sama avait simplement informé Sasori qu'il pouvait le ramener à la vie avant de dissiper le Jutsu grâce à l'Edo Tensei ? Et si toute cette conversation ne tournait pas autour de la résurrection des parents de Sasori, de sa vengeance ou de son enfance, mais bien de Sasori lui-même ? L'inquiétude grandit en moi, tout comme l'admiration pour la profondeur des plans de mon maître.
— Nous nous reverrons le Scorpion rouge. J'en ai l'intime conviction.