"Explosions" Artistiques - Sasori & Deidara - 10.10.23 23:01
Deidara était de plus en plus agacé par la situation. Trois ou quatre jours sur cette île éloignée, à attendre que Sasori et Ino trouvent un moyen de contrer les plans de Madara. Il ne supportait pas l'inaction. Chaque minute passée ici était une minute de trop à son goût. Il avait besoin d'action, de créer des œuvres explosives pour s'exprimer. Mais il devait se retenir, suivre le plan, même si cela signifiait rester inactif.
Il observait l'environnement de l'île avec un certain dédain. Tant d'herbes et d'ingrédients médicaux à portée de main, mais il ne pouvait pas les exploiter à sa manière artistique. Il se sentait limité, comme un artiste enfermé dans une cage. Pourtant, il savait que c'était nécessaire pour atteindre leur objectif. Il avait demandé à Ino d’essayer d’utiliser parfois sa technique contre lui. Il s’était entraîné contre le Genjutsu. Au fond, il savait que c’était dangereux, mais ils se renforçaient mutuellement. Lui, travaillait plus sur son esprit et le renforcement de son œil contre les genjutsu. Le temps passait lentement, et il ne pouvait s'empêcher de lancer des regards agacés à Sasori et Ino quand il s’était retrouvé avec eux, dans la même salle que lors de la première soirée. Il avait l'impression qu'ils tournaient en rond, qu'ils ne faisaient aucun progrès significatif. Il était impatient de passer à l'action, de mettre en œuvre leur plan pour déjouer les plans de Madara.
Finalement, lorsque Shizune fut amenée à eux, Deidara sentit un regain d'énergie en début de cette matinée. Enfin, quelque chose se passait. Il écouta attentivement les échanges entre Sasori, Ino et Shizune, essayant de comprendre comment ils allaient procéder. Cependant, à mesure qu'il écoutait les échanges entre Sasori, Ino, et Shizune, son enthousiasme initial commença à s'estomper. Il se sentait de plus en plus comme un "garçon de course" plutôt qu'un membre actif du plan.
Il avait été chargé de chercher des herbes, une tâche qui ne correspondait pas du tout à sa personnalité artistique. Deidara était fier de son art explosif, et se voir réduit à collecter des ingrédients médicinaux était loin d'être satisfaisant pour lui. Genre il y avait marqué sur son front : « Garçon de course ». Cependant, il comprenait l'importance de chaque rôle dans leur mission, même s'il ne l'appréciait pas particulièrement.
Avec un soupir de frustration à peine dissimulé, Deidara s'éloigna du groupe et commença à fouiller les environs à la recherche des herbes nécessaires. Il avait hâte que cette mission se termine, et espérait que leur plan fonctionnerait pour qu'il puisse retourner à son art explosif. Deidara se retrouva seul, scrutant la liste que Shizune lui avait confiée. Il la parcourut avec une certaine méfiance. Une spécialiste du poison, hein ? Une brune, en plus. Il ne put s'empêcher de penser à la préférence de Sasori pour les personnes aux cheveux bruns. C'était devenu un fait évident à ses yeux, même s'il ne l'avait jamais entendu de la bouche de son partenaire.
Il secoua la tête pour chasser ces pensées inutiles de son esprit. Il avait une mission à accomplir, et il était hors de question de laisser des considérations personnelles interférer avec leur plan. Les herbes figurant sur la liste étaient essentielles pour contrecarrer les plans de Madara, et il devait les trouver coûte que coûte. Il se mit en marche, parcourant l'île Nanakusa avec une détermination renouvelée. L'île était luxuriante et regorgeait de plantes médicinales potentielles. Deidara était un ninja expérimenté, et il savait comment se fondre dans son environnement, même s'il préférait de loin l'action à la collecte d'herbes.
Au fur et à mesure qu'il progressait, il se demandait ce que les autres étaient en train de faire. Ino devait sûrement continuer à essayer de pénétrer l'esprit d’un des shinobis dans un état végétatif, et Sasori, avec son expertise dans les marionnettes, devait être en train de préparer quelque chose pour contrer Madara.
Le soleil brillait au-dessus de lui, et l'air était frais et pur. Malgré son irritation initiale, Deidara commença à apprécier l'atmosphère paisible de l'île. C'était un contraste frappant avec le chaos et la destruction qu'il avait l'habitude de provoquer avec ses explosions artistiques.
Finalement, après plusieurs heures de recherche, Deidara parvint à collecter la plupart des herbes figurant sur la liste. Il retourna au point de rendez-vous convenu, espérant que les autres membres de l'équipe avaient également réussi à progresser dans leur mission. La liste était presque complète, mais il manquait encore quelques herbes essentielles. Il était prêt à faire part de ses découvertes à Shizune et à discuter de la suite de leur plan. Enfin, ça c’était avant qu’il se retrouve devant un cadavre. Ils étaient passés où ? Genre, ils ne pouvaient pas rester au même endroit ? C’était trop difficile d’attendre pour eux ? Alors, que lui, ne faisait que ça attendre ! Attendre, attendre pour lui dire de se taire. Paie le respect !
Deidara avait patiemment attendu, cherché, rassembler les herbes nécessaires pour leur mission. Il était de plus en plus agacé par l'attente. La salle était vide et pourtant, il avait attendit dix minutes. Seul le silence lui répondit. Ses sourcils se froncèrent d'agacement. Il s'attendait à ce que les autres soient là, même occupés en lui adressant à peine de l’attention. Mais apparemment, ils avaient décidé de bouger sans lui. La colère monta en lui alors qu'il serrait le sac d'herbes dans sa main.
« Bon sang, hmm... » marmonna-t-il entre ses dents. Il n'aimait pas être laissé pour compte, surtout lorsqu'il avait fait l'effort de collecter les herbes nécessaires. Il se demanda où pouvaient bien être Sasori, Ino et Shizune.
Finalement, la frustration prit le dessus. Il décida de relâcher le sac brusquement. S'ils ne pouvaient pas se donner la peine d'attendre, alors qu'ils se débrouillent. Il n'était pas là pour jouer les coursiers, les esclaves, le transporteur aussi. Deidara avait besoin de se défouler, de faire exploser quelque chose pour évacuer sa frustration. Sans plus attendre, Deidara, en proie à sa frustration, quitta les lieux en trombe. Il se tourna et quitta la salle. Il savait qu'il devait retrouver les autres à un moment donné, mais pour l'instant, il avait besoin de déchaîner son art. Il était temps pour Deidara de s'envoler vers le ciel et de laisser ses créations explosives prendre vie.
Il se dirigea vers un endroit qu'il connaissait bien, un lieu secret où il gardait toujours un stock d'argile spéciale pour ses créations explosives. Sasori serait heureux que son maudit laboratoire n'ait pas été réduit en cendres, car Deidara avait sérieusement envisagé cette option. Il se sentait comme un oiseau en cage, coincé dans des plans et des missions qui ne semblaient pas lui offrir la liberté artistique qu'il désirait tant. Peut-être était-ce une crise de l'adolescence, un moment où il était trop rebelle pour suivre les règles et les ordres. Ou peut-être était-ce simplement le fait d'avoir été manipulé et contrôlé pendant si longtemps qui le poussait à chercher un moyen de s'exprimer sans entraves. Deidara commença à récupérer de l'argile spéciale, celle qu'il avait préparée avec soin pour créer de nouvelles explosions. Il construisit des œuvres d'art explosives dans un endroit reculé, loin des villages et des regards indiscrets. Une fois ses créations terminées, il les fit exploser, savourant le spectacle pyrotechnique qu'il avait créé.
Pendant ces explosions, il prit des notes dans un carnet spécialement dédié à ses expérimentations. Il y consigna les détails de chaque création, notant les améliorations qu'il pouvait apporter à ses techniques. C'était son moyen de garder une trace de son art et de continuer à le perfectionner. C'était un moment de liberté pour Deidara, un moyen de s'évader de l'emprise de l'Akatsuki et de ses pensées sur sa condition actuelle. Il savait qu'il devrait finalement rejoindre les autres, mais pour l'instant, il voulait se consacrer à son art, même si cela signifiait être un artiste rebelle. Ce n’est pas comme s’ils avaient besoin de lui. Deidara était complètement absorbé par son art de la destruction. Il ne comptait plus le temps qui passait, se laissant emporter par sa créativité explosive. Il modifia même son sens artistique pour créer des œuvres à l'effigie de différents personnages, chacune d'entre elles destinée à être détruite dans un spectacle pyrotechnique. L’artificier commença par créer une petite figurine de Tobi avec son masque distinctif. Il lui donna un aspect comique, amplifiant les caractéristiques qui le rendaient le plus ridicule. Puis, dans une démonstration artistique de sa maîtrise de l'argile explosive, il fit exploser la figurine, envoyant des flammes et des débris dans toutes les directions.
Ensuite, il sculpta Itachi, mettant en évidence ses yeux perçants et son air mystérieux. Lorsqu'il fit exploser la sculpture, il imagina que c'était une revanche symbolique pour tous les moments où Itachi avait contrecarré ses plans. Sasuke fut sa prochaine cible. Il sculpta une représentation de l'Uchiha avec sa puissance sharingan. Toutefois, il se permit quelques ajustements artistiques pour le rendre moins séduisant. Lorsque cette œuvre fut réduite en cendres, il ne put s'empêcher de rire, ressentant une satisfaction étrange dans le fait d'avoir modifié l'apparence du jeune Uchiha.
Finalement, Shizune devint sa muse involontaire. Il créa une figurine à son image, puis la maltraita de diverses manières, la rendant hideuse et difforme. Ce fut une façon pour lui de s'amuser à la détruire, un moyen de libérer sa frustration.
Chaque explosion était un feu d'artifice artistique, un spectacle de destruction dans lequel Deidara pouvait pleinement exprimer sa créativité. Il ne s'arrêta que lorsque son stock d'argile fut épuisé, laissant derrière lui un champ de débris et de fumée. Pour un moment, il avait été l'artiste rebelle qu'il désirait tant être, libéré de toutes les contraintes de l'Akatsuki et de ses missions.
Il monta sur son fidèle oiseau d'argile et s'envola, pour retourner à Jima., mais il ne se sentait pas chez lui. Les murs semblaient l'étouffer, et l'atmosphère étouffante de la cachette l'oppressait. Il avait désespérément besoin d'espace, d'air frais et d'une pause loin de tout. La nuit était tombée, et la lune artificielle projetait une lumière éthérée sur le paysage en dessous. Il avait toujours été fasciné par les explosions, mais il y avait quelque chose de captivant dans la lueur douce de la lune. Il décida de faire une pause et de s'asseoir sur un rocher un peu éloigné de la planque.
Sortant un onigiri qu'il avait subtilisé dans le village, il commença à manger tout en observant la lune. Ses pensées vagabondaient, se détachant des préoccupations de l'Akatsuki. Là, il était simplement Deidara, l'artiste pyrotechnique, en harmonie avec la beauté de la nuit. Il se demanda ce que les autres membres de l'Akatsuki étaient en train de faire, s’ils avaient tous étaient réincarnés ou non. Probablement des réunions, des missions, des complots. Mais il était fatigué de tout ça. Il avait besoin de ce moment de répit pour se recentrer sur lui-même, sur son art, et pour échapper à la pression constante de l'organisation.
Alors qu'il terminait son en-cas et continuait à observer la lune, il se promit de revenir à Jima, de continuer à créer ses œuvres explosives et de laisser libre cours à sa créativité. Après tout, il était Deidara, et il n'était pas fait pour suivre les règles et les ordres.
Re: "Explosions" Artistiques - Sasori & Deidara - 11.10.23 15:11
Je te prends ça. Une main sortie de l'ombre et se saisit du dernier onigiri, celui au fond de la boite, alors que Deidara venait de terminer le sien. Tu n'es plus seul.
La voix était calme, douce. Ce n'était pas celle d'Hiruko dont la coquille vide gisait quelques mètres plus loin, mais bien celle de Sasori. La lumière de la lune se reflétait dans ses yeux, leur donnant un air plus vivant que qu'à l'accoutumé. Ses paroles étaient énigmatiques, à double sens, comme souvent. Il n'était plus le seul... à manger ?
Il s'assit à ses côtés et lui adressa un ( très ) mince sourire, son maximum.
Tu te prends des onigiri rien que pour toi ? Égoïste ~
Le ton était quelque moqueur et un peu trop gentil. Le marionnettiste n'est jamais là par hasard et il n'est certainement pas du genre à se balader dehors comme ça, sans but. Il avait remarqué la frustration de Deidara, puis ses regards colériques, puis ses absences. De plus en plus d'absences. El sait très bien qu'il ne doit pas s'absenter sans le lui informer, même pour réaliser une mission de l'Akatsuki.
Il avait été contrarié par sa disparition et par son comportement. Néanmoins, il se doutait de la raison. Mais il ne pensait pas que cela en était arrivé à ce point, lorsqu'il l'avait vu se morfondre seul sur son rocher, il comprit qu'il devait abandonner cette idée de le réprimander et lui accorder un tant soit peu de son précieux temps pour discuter. Une vraie discussion. Seul à seul. Tous les deux et sans parler du plan cette fois.
Il sentait que s'il ne le faisait pas, Deidara pourrait partir. Et perdre en tel atout leur serait fatal à coup sûr.
Car depuis qu'il était revenu, il n'avait cessé de le solliciter sans prendre en compte la fragilité de son jeune âge.
Il comprenait la frustration du blond. Il avait joué les coursiers pour eux, cueillit des plantes, il ne comprenait rien à la médecine et donc, il avait été mis de côté sur les discussions importantes et l'avancée des recherches. Ce n'était pas étonnant qu'il craque au vu de son caractère. Il est solaire, il s'épanouit en étant sous la lumière, pas dans l'ombre. S'ils ont un point commun, c'est le manque de patience, mais ils l'expriment différemment.
Il ferma les yeux pour se concentrer sur la texture et le goût de cet onigiri. C'était encore une découverte pour lui, il n'avait pas remangé de riz depuis...... une vingtaine d'année. Une explosion de saveurs à la fois étonnante et inspirante, mais également assez puissante pour qu'il ferme les yeux. Il essayait vainement de se priver d'un sens pour ne pas se faire submerger à nouveau.
Il est un enfant qui redécouvre le monde, il n'y a pas d'autres mots. Bien qu'il déteste sa condition, il devait avouer que vivre toutes ces nouvelles expériences avait un côté excitant et stimulant pour l'artiste qu'il est.
Autant en profiter avant que ça ne se terminer à nouveau.
Deidara avait un jour dit qu'un artiste se doit de toujours trouver de plus grandes stimulations, sinon il finit par faner, tout comme son art. Mais en faisant toutes ces recherches, en s'engageant dans un plan aussi long et complexe, ils en étaient à stagner.
C'est difficile pour moi aussi. Vraiment ? Il est rare qu'il admette la moindre faiblesse. En prenant son air froid et sans émotions, il se place toujours au dessus des autres. Comme si rien ne pouvait l'atteindre, alors que c'est faux. Bien qu'il ressente moins d'émotions que les autres, certaines choses le peuvent.
Nous sommes des artistes, pas de justiciers. Encore moins des héros.
Ça ne m'enchante pas plus que toi de jouer les docteurs... tu sais...... on ne peut pas changer sa nature profonde. Il regarda ses mains, vide de tout onigiri désormais. Plus je passe du temps avec une personne, plus j'ai envie de l'immortaliser dans ma collection. Je vais finir par les tuer. Il referma ses poings. Les premiers signes étaient là. Il commençait à s'imaginer entrer dans leur chambre la nuit, leur injecter un sédatif, les ramener dans son atelier pour les améliorer, en faire ses nouveaux chefs d’œuvres. Ino et Shizune apprenaient à son contact tout autant qu'elles étaient en danger. À trop chasser sa nature, elle revient au galop. Pour Deidara, c'était similaire et différent à la fois. Il avait ce besoin de destruction artistique profond.
À force de ne pas exprimer qui ils sont, ils vont finir par exploser.
Ses paroles pouvaient le faire passer pour un fou dangereux, mais son air était calme, résigné même. Il expliquait un fait, une constatation rien de plus. Il poussa un soupir triste. Il était vraiment déprimé. Il voulait rassurer Deidara en lui montrant que lui aussi, malgré le fait qu'il côtoie ces filles, n'est pas plus enchanté que ça. Il n'a pas besoin d’interagir avec les autres pour se sentir bien, plus il est loin mieux il se porte. Ce qu'il lui faut, c'est de chercher de belles pièces à ajouter à sa collection. Votre sa vie d'artiste collectionneur, ce qu'il ne peut pas à l'heure actuelle.
Ce n'est qu'une question de temps avant que l'on nous demande de raser Konoha. Sasori a toujours un coup d'avance, s'il disait ça, c'est qu'il était sûre de lui. Les éveillés se rassemblent là-bas. Nous y avons cherché les corps de Hashirama et de Naruto. Sans succès. Oui, sa mission avec Itachi. Il n'allait néanmoins pas mentionner ce dernier pour des raisons évidentes. Il poussa un nouveau soupir, las.
Tu pourras enfin te défouler.
Une zone de jeu si grand afin de tester ses nouvelles créations, sans nul doute que l'artificier sera aux anges. Tout comme lui, il subit une restriction en chakra qui les rend plus faibles qu'à la normale. Il va donc devoir adapter son art à ce nouvel handicap. Surmonter les difficultés est le béaba d'un artiste.
Et lui..... a tout intérêt à travailler pour retrouver son corps de bois, ainsi, ils seront aussi complémentaires en combat qu'avant, il ne n'aura plus besoin de respirer, son partenaire pourra utiliser des techniques du calibre d'un C4 sans crainte, il pourra se lâcher.

Sasori vous manipule en #D75F68
La voix était calme, douce. Ce n'était pas celle d'Hiruko dont la coquille vide gisait quelques mètres plus loin, mais bien celle de Sasori. La lumière de la lune se reflétait dans ses yeux, leur donnant un air plus vivant que qu'à l'accoutumé. Ses paroles étaient énigmatiques, à double sens, comme souvent. Il n'était plus le seul... à manger ?
Il s'assit à ses côtés et lui adressa un ( très ) mince sourire, son maximum.
Tu te prends des onigiri rien que pour toi ? Égoïste ~
Le ton était quelque moqueur et un peu trop gentil. Le marionnettiste n'est jamais là par hasard et il n'est certainement pas du genre à se balader dehors comme ça, sans but. Il avait remarqué la frustration de Deidara, puis ses regards colériques, puis ses absences. De plus en plus d'absences. El sait très bien qu'il ne doit pas s'absenter sans le lui informer, même pour réaliser une mission de l'Akatsuki.
Il avait été contrarié par sa disparition et par son comportement. Néanmoins, il se doutait de la raison. Mais il ne pensait pas que cela en était arrivé à ce point, lorsqu'il l'avait vu se morfondre seul sur son rocher, il comprit qu'il devait abandonner cette idée de le réprimander et lui accorder un tant soit peu de son précieux temps pour discuter. Une vraie discussion. Seul à seul. Tous les deux et sans parler du plan cette fois.
Il sentait que s'il ne le faisait pas, Deidara pourrait partir. Et perdre en tel atout leur serait fatal à coup sûr.
Car depuis qu'il était revenu, il n'avait cessé de le solliciter sans prendre en compte la fragilité de son jeune âge.
Il comprenait la frustration du blond. Il avait joué les coursiers pour eux, cueillit des plantes, il ne comprenait rien à la médecine et donc, il avait été mis de côté sur les discussions importantes et l'avancée des recherches. Ce n'était pas étonnant qu'il craque au vu de son caractère. Il est solaire, il s'épanouit en étant sous la lumière, pas dans l'ombre. S'ils ont un point commun, c'est le manque de patience, mais ils l'expriment différemment.
Il ferma les yeux pour se concentrer sur la texture et le goût de cet onigiri. C'était encore une découverte pour lui, il n'avait pas remangé de riz depuis...... une vingtaine d'année. Une explosion de saveurs à la fois étonnante et inspirante, mais également assez puissante pour qu'il ferme les yeux. Il essayait vainement de se priver d'un sens pour ne pas se faire submerger à nouveau.
Il est un enfant qui redécouvre le monde, il n'y a pas d'autres mots. Bien qu'il déteste sa condition, il devait avouer que vivre toutes ces nouvelles expériences avait un côté excitant et stimulant pour l'artiste qu'il est.
Autant en profiter avant que ça ne se terminer à nouveau.
Deidara avait un jour dit qu'un artiste se doit de toujours trouver de plus grandes stimulations, sinon il finit par faner, tout comme son art. Mais en faisant toutes ces recherches, en s'engageant dans un plan aussi long et complexe, ils en étaient à stagner.
C'est difficile pour moi aussi. Vraiment ? Il est rare qu'il admette la moindre faiblesse. En prenant son air froid et sans émotions, il se place toujours au dessus des autres. Comme si rien ne pouvait l'atteindre, alors que c'est faux. Bien qu'il ressente moins d'émotions que les autres, certaines choses le peuvent.
Nous sommes des artistes, pas de justiciers. Encore moins des héros.
Ça ne m'enchante pas plus que toi de jouer les docteurs... tu sais...... on ne peut pas changer sa nature profonde. Il regarda ses mains, vide de tout onigiri désormais. Plus je passe du temps avec une personne, plus j'ai envie de l'immortaliser dans ma collection. Je vais finir par les tuer. Il referma ses poings. Les premiers signes étaient là. Il commençait à s'imaginer entrer dans leur chambre la nuit, leur injecter un sédatif, les ramener dans son atelier pour les améliorer, en faire ses nouveaux chefs d’œuvres. Ino et Shizune apprenaient à son contact tout autant qu'elles étaient en danger. À trop chasser sa nature, elle revient au galop. Pour Deidara, c'était similaire et différent à la fois. Il avait ce besoin de destruction artistique profond.
À force de ne pas exprimer qui ils sont, ils vont finir par exploser.
Ses paroles pouvaient le faire passer pour un fou dangereux, mais son air était calme, résigné même. Il expliquait un fait, une constatation rien de plus. Il poussa un soupir triste. Il était vraiment déprimé. Il voulait rassurer Deidara en lui montrant que lui aussi, malgré le fait qu'il côtoie ces filles, n'est pas plus enchanté que ça. Il n'a pas besoin d’interagir avec les autres pour se sentir bien, plus il est loin mieux il se porte. Ce qu'il lui faut, c'est de chercher de belles pièces à ajouter à sa collection. Votre sa vie d'artiste collectionneur, ce qu'il ne peut pas à l'heure actuelle.
Ce n'est qu'une question de temps avant que l'on nous demande de raser Konoha. Sasori a toujours un coup d'avance, s'il disait ça, c'est qu'il était sûre de lui. Les éveillés se rassemblent là-bas. Nous y avons cherché les corps de Hashirama et de Naruto. Sans succès. Oui, sa mission avec Itachi. Il n'allait néanmoins pas mentionner ce dernier pour des raisons évidentes. Il poussa un nouveau soupir, las.
Tu pourras enfin te défouler.
Une zone de jeu si grand afin de tester ses nouvelles créations, sans nul doute que l'artificier sera aux anges. Tout comme lui, il subit une restriction en chakra qui les rend plus faibles qu'à la normale. Il va donc devoir adapter son art à ce nouvel handicap. Surmonter les difficultés est le béaba d'un artiste.
Et lui..... a tout intérêt à travailler pour retrouver son corps de bois, ainsi, ils seront aussi complémentaires en combat qu'avant, il ne n'aura plus besoin de respirer, son partenaire pourra utiliser des techniques du calibre d'un C4 sans crainte, il pourra se lâcher.

Sasori vous manipule en #D75F68
La main du marionnettiste de l’Akatsuki, s'empara de l'onigiri de Deidara, le sortant de sa contemplation solitaire. Les paroles douces de Sasori percèrent l'air, enveloppant la scène dans un voile d'énigme. Deidara leva les yeux pour rencontrer le regard de son camarade, la lueur de la lune dans ses yeux morts leur donnant momentanément vie.
Il détailla le mince sourire de Sasori, une rareté, et ne put s'empêcher de ressentir un mélange d'étonnement et de méfiance. Il n'était pas seul à nouveau, mais que signifiait cette intrusion dans son moment de solitude ? Sasori n'était pas du genre à se joindre à lui pour un simple repas, ce qui ne fit qu'accentuer sa perplexité. Deidara ne pouvait s'empêcher d'être sur ses gardes. La dynamique entre lui et Sasori était complexe, un mélange de compétition artistique, de rivalité et de respect. Le rouquin, pouvait être aussi imprévisible qu'une de ses marionnettes, et cela rendait le blondinet méfiant face à ses intentions.
Ses mots taquins le firent sourire légèrement, bien que son esprit reste empreint de suspicion. « Hn, je préfère les onigiri non partagés, mais tu as toujours été le genre de personne à tout contrôler. Qu'est-ce qui t'amène ici, Sasori dono ? » Sa voix portait une pointe d'amusement mêlée à sa méfiance, l'artiste ne voulant pas montrer sa vulnérabilité à son camarade. Il mordit dans l'un des onigiri restants, conservant un œil attentif sur Sasori, attendant ses réponses et ses intentions.
Lorsque Sasori s'installa à ses côtés, saisissant le dernier onigiri dans un geste calme et doux, il fut surpris par son apparition silencieuse. Sa voix était apaisante, presque mélodieuse, un contraste frappant avec l'aspect froid et inexpressif de son visage habituel. Il était rare de le voir ainsi, et cela l'intrigua. Sasori était toujours plein de mystères. Son commentaire moqueur sur son égoïsme lui tira un sourire. L’artificier se doutait qu'il avait remarqué sa frustration et son besoin de s'évader un moment de cette réalité trop lourde à porter. Ils étaient tous deux des artistes, bien que leurs médiums diffèrent. Son art explosif et éphémère contrastait avec sa maîtrise des marionnettes et des poisons, mais l'essence de notre passion commune était là. Il se tournait légèrement vers lui, un regard curieux dans les yeux, bien qu’il tentait de le dissimuler derrière sa façade de flegme.
« Il y a des moments où l'art doit servir de refuge, même pour un court instant, » dis-je en haussant les épaules. « Je suppose que nous sommes tous deux en quête d'une évasion, non ? »
La nuit était calme, la lune éclairait faiblement l'horizon, et une brise légère balayait l'air. Ce moment, loin de l'agitation et des responsabilités de l'Akatsuki, était un répit bienvenu. Il regardait son coéquipier, un partenaire qui était bien plus que cela. Il était un collègue artiste, un aîné qu’il respectait plus qu’il ne voulait le montrer, et quelque part dans cet instant, un ami, bien que le bombardier, n’était pas du genre à exprimer ces sentiments ouvertement.
« Je sais que j'ai été agacé et distrait ces derniers temps, hmm, » avouai-je. « Tout cela est si complexe, si lourd. Mais nous sommes des artistes, et nous devons trouver notre inspiration, notre feu intérieur. C'est ce qui nous motive, non ? L'envie de créer quelque chose de grandiose, de laisser notre empreinte dans ce monde. » Il reprit l'onigiri qu’il avait laissé de côté, le croquant avec un plaisir évident. « Peut-être que nous devrions essayer de redécouvrir cette inspiration, ensemble cette fois, sans les distractions de nos missions ou de nos plans. Après tout, c'est ce qui nous unit, notre quête pour l'art parfait. »
Ses mots avaient un écho étrange en lui. Il comprenait ce qu'il ressentait. La lutte entre leur nature profonde et leurs efforts pour la réfréner était un combat constant. Sasori avait ses marionnettes, lui, il avait son argile explosive.
« Tu as raison, » disait-il doucement, ses yeux se détournant du lointain pour se poser sur ses mains, où il aurait presque pu voir l'éclat de l'argile. « Tu as raison, il est difficile de nier ce que nous sommes vraiment. À trop réprimer notre vraie nature, elle finit par exploser d'une manière ou d'une autre. C'est comme essayer de contenir une explosion. Tôt ou tard, ça éclate, et souvent de manière plus destructrice que prévu. »
Un frisson le parcourut. Imaginer Sasori entrant dans la chambre de leurs prisonnières d'équipe la nuit, sa façon d'envisager de les transformer en œuvres d'art morbides, c'était à la fois inquiétant et fascinant. Sa créativité, aussi sombre soit-elle, l'intriguait. Mais il fallait trouver un moyen de canaliser cette énergie, de l'orienter vers quelque chose de constructif. Car si, il ne le faisait pas, Sasori allait s’auto-saboter.
« Ton art est une libération de tes instincts les plus sombres comme moi, » continuait il, pensif. « Pourtant, il y a toujours un risque, n'est-ce pas mon homme ? Un risque de perdre le contrôle. Je suis sortit, mais j’ai fait mes réserves d’argile. Je ne m’excuserai pas pour être sortit sans te prévenir en tant que petite parenthèse. Toi, tu as ta tête pour nous sortir de là, concentres toi sur cela. Si tu perds le contrôle, tu n’es plus l’artiste qui mène la danse. »
Il marqua une pause, laissant ses mots flotter dans l'air nocturne. Puis, il se tourna vers Sasori. « Reprends d’autres onigiris j’en ai pris d’autres. Je ne suis pas aussi égoïste moi ! Alors, dis moi- comment ça fait d’être dans ton nouveau corps ? » Comme s’il n’avait pas noté plus tôt, le plaisir qu’il avait prit en croquant dans l’onigiri qui devait passer dans sa bouche.
Deidara écouta attentivement les paroles de Sasori. Il était rare de le voir si ouvert et vulnérable, et cela le surprit. Peut-être que ce voyage vers l'île Nanakusa avait eu un effet inattendu sur son partenaire. Les mots de Sasori exprimaient la réalité de leur situation et l'incertitude qui planait sur leur avenir. Il sentit un mélange de tristesse et de résignation dans les paroles de Sasori, un sentiment auquel il pouvait aisément s'identifier. Leur vie d'artiste au sein de l'Akatsuki était complexe, remplie de défis et de sacrifices. Ils avaient choisi cette voie, mais cela ne signifiait pas qu'elle était facile. Il leva la tête pour regarder la lune, cette même vision qu’il avait vu avant sa seconde mort.
« Nos vies d'artistes nous conduisent souvent à des chemins solitaires, et cela ne nous rend pas fous, seulement différents. La création, l'expression de notre art, c'est ce qui nous anime. C'est notre façon de donner un sens à ce monde, non mon homme ? hmm. »
Deidara écouta attentivement Sasori, absorbant les informations qu'il lui donnait sur leurs futures missions et le rasage potentiel de Konoha. Il savait que Sasori était quelqu'un de très prévoyant et qu'il ne disait jamais rien à la légère. Si son partenaire affirmait que c'était une question de temps avant que Konoha ne soit ciblée, alors c'était inévitable. La mention des "éveillés" évoquait des souvenirs d’autres shinobis de Konoha comme ce blondinet possédant Kyuubi et l’autre aux cheveux argentés. Etaient-ils éveillés ? La recherche infructueuse de leurs corps indiquait que ces ennemis étaient peut-être encore actifs. La mission avec Itachi, un sujet délicat qu'il n'approfondit pas, avait sans doute des implications importantes pour l'Akatsuki.
« Une autre opportunité de créer des œuvres d'art explosives, hmm » répliqua Deidara avec enthousiasme.« Konoha sera un terrain de jeu magnifique pour mes créations. Le challenge de nos restrictions de chakra ne fait qu'ajouter à l'excitation, je suis sûr que je peux trouver des moyens ingénieux de les contourner. »
Deidara se sentit inspiré par les défis à venir. Il ne faisait aucun doute que Sasori et lui étaient destinés à la grandeur artistique, et ils ne reculeraient devant rien pour y parvenir. Le plus jeune était de nature rebelle et indépendante. La simple idée de devoir suivre les ordres de Madara et Tobi ne lui plaisait guère. Alors qu'il discutait avec Sasori des prochaines missions et de leurs plans, une pointe d'irritation apparut sur son visage.
« Je sais bien que nous n'avons pas le choix, Sasori no Danna, » dit-il en utilisant le titre honorifique qu'il réservait à son partenaire.
L'enthousiasme de Deidara se dissipa peu à peu à mesure qu'il réfléchissait à la situation. Bien qu'il essayait de maintenir son sourire, ses yeux trahissaient son agacement et son mécontentement. Les ordres de Madara et Tobi étaient incontestables, mais cela ne signifiait pas qu'il les acceptait de bon cœur.
« Tobi s'est bien foutu de moi depuis le début, » murmura-t-il, plus pour lui-même que pour Sasori. « Tout ce temps, à suivre ses ordres, à me battre pour son plan. Et pour quoi ? Pour finir par recevoir des ordres directs de lui-même et de Madara. Et Nagato et Konon hein ? Ils ont fait quoi du coup ? Ils sont morts ? »
Choses bien stupides à demander à son partenaire, car il est mort avant lui, les deux fois. Quelle poisse ! Le ton de Deidara trahissait sa frustration. Il détestait être manipulé, et se rendre compte qu'il avait été un pion dans le jeu de Tobi ne faisait qu'ajouter à son ressentiment. Il n'était pas seulement un outil à utiliser selon les caprices de ces hommes, il était un artiste, quelqu'un qui méritait du respect et de la reconnaissance pour son art explosif et créatif.
« Je ne vais pas suivre leurs ordres aveuglément. Je vais les utiliser pour perfectionner mes créations, mais je ne serai pas leur simple exécutant. Je veux que mon art soit reconnu pour ce qu'il est, pas simplement utilisé comme un outil de destruction, mais pour leur beauté. »
Oui, il a mit le mot destruction dans sa parole alors qu’il aimait ça. Deidara regarda Sasori avec détermination, cherchant un écho de compréhension dans les yeux de son partenaire. Ils étaient tous deux des artistes, et il espérait que Sasori comprenne son besoin de reconnaissance et de respect pour son art. Finalement, il se calma en gobant le reste de son onigiri dans la bouche.
Il détailla le mince sourire de Sasori, une rareté, et ne put s'empêcher de ressentir un mélange d'étonnement et de méfiance. Il n'était pas seul à nouveau, mais que signifiait cette intrusion dans son moment de solitude ? Sasori n'était pas du genre à se joindre à lui pour un simple repas, ce qui ne fit qu'accentuer sa perplexité. Deidara ne pouvait s'empêcher d'être sur ses gardes. La dynamique entre lui et Sasori était complexe, un mélange de compétition artistique, de rivalité et de respect. Le rouquin, pouvait être aussi imprévisible qu'une de ses marionnettes, et cela rendait le blondinet méfiant face à ses intentions.
Ses mots taquins le firent sourire légèrement, bien que son esprit reste empreint de suspicion. « Hn, je préfère les onigiri non partagés, mais tu as toujours été le genre de personne à tout contrôler. Qu'est-ce qui t'amène ici, Sasori dono ? » Sa voix portait une pointe d'amusement mêlée à sa méfiance, l'artiste ne voulant pas montrer sa vulnérabilité à son camarade. Il mordit dans l'un des onigiri restants, conservant un œil attentif sur Sasori, attendant ses réponses et ses intentions.
Lorsque Sasori s'installa à ses côtés, saisissant le dernier onigiri dans un geste calme et doux, il fut surpris par son apparition silencieuse. Sa voix était apaisante, presque mélodieuse, un contraste frappant avec l'aspect froid et inexpressif de son visage habituel. Il était rare de le voir ainsi, et cela l'intrigua. Sasori était toujours plein de mystères. Son commentaire moqueur sur son égoïsme lui tira un sourire. L’artificier se doutait qu'il avait remarqué sa frustration et son besoin de s'évader un moment de cette réalité trop lourde à porter. Ils étaient tous deux des artistes, bien que leurs médiums diffèrent. Son art explosif et éphémère contrastait avec sa maîtrise des marionnettes et des poisons, mais l'essence de notre passion commune était là. Il se tournait légèrement vers lui, un regard curieux dans les yeux, bien qu’il tentait de le dissimuler derrière sa façade de flegme.
« Il y a des moments où l'art doit servir de refuge, même pour un court instant, » dis-je en haussant les épaules. « Je suppose que nous sommes tous deux en quête d'une évasion, non ? »
La nuit était calme, la lune éclairait faiblement l'horizon, et une brise légère balayait l'air. Ce moment, loin de l'agitation et des responsabilités de l'Akatsuki, était un répit bienvenu. Il regardait son coéquipier, un partenaire qui était bien plus que cela. Il était un collègue artiste, un aîné qu’il respectait plus qu’il ne voulait le montrer, et quelque part dans cet instant, un ami, bien que le bombardier, n’était pas du genre à exprimer ces sentiments ouvertement.
« Je sais que j'ai été agacé et distrait ces derniers temps, hmm, » avouai-je. « Tout cela est si complexe, si lourd. Mais nous sommes des artistes, et nous devons trouver notre inspiration, notre feu intérieur. C'est ce qui nous motive, non ? L'envie de créer quelque chose de grandiose, de laisser notre empreinte dans ce monde. » Il reprit l'onigiri qu’il avait laissé de côté, le croquant avec un plaisir évident. « Peut-être que nous devrions essayer de redécouvrir cette inspiration, ensemble cette fois, sans les distractions de nos missions ou de nos plans. Après tout, c'est ce qui nous unit, notre quête pour l'art parfait. »
Ses mots avaient un écho étrange en lui. Il comprenait ce qu'il ressentait. La lutte entre leur nature profonde et leurs efforts pour la réfréner était un combat constant. Sasori avait ses marionnettes, lui, il avait son argile explosive.
« Tu as raison, » disait-il doucement, ses yeux se détournant du lointain pour se poser sur ses mains, où il aurait presque pu voir l'éclat de l'argile. « Tu as raison, il est difficile de nier ce que nous sommes vraiment. À trop réprimer notre vraie nature, elle finit par exploser d'une manière ou d'une autre. C'est comme essayer de contenir une explosion. Tôt ou tard, ça éclate, et souvent de manière plus destructrice que prévu. »
Un frisson le parcourut. Imaginer Sasori entrant dans la chambre de leurs prisonnières d'équipe la nuit, sa façon d'envisager de les transformer en œuvres d'art morbides, c'était à la fois inquiétant et fascinant. Sa créativité, aussi sombre soit-elle, l'intriguait. Mais il fallait trouver un moyen de canaliser cette énergie, de l'orienter vers quelque chose de constructif. Car si, il ne le faisait pas, Sasori allait s’auto-saboter.
« Ton art est une libération de tes instincts les plus sombres comme moi, » continuait il, pensif. « Pourtant, il y a toujours un risque, n'est-ce pas mon homme ? Un risque de perdre le contrôle. Je suis sortit, mais j’ai fait mes réserves d’argile. Je ne m’excuserai pas pour être sortit sans te prévenir en tant que petite parenthèse. Toi, tu as ta tête pour nous sortir de là, concentres toi sur cela. Si tu perds le contrôle, tu n’es plus l’artiste qui mène la danse. »
Il marqua une pause, laissant ses mots flotter dans l'air nocturne. Puis, il se tourna vers Sasori. « Reprends d’autres onigiris j’en ai pris d’autres. Je ne suis pas aussi égoïste moi ! Alors, dis moi- comment ça fait d’être dans ton nouveau corps ? » Comme s’il n’avait pas noté plus tôt, le plaisir qu’il avait prit en croquant dans l’onigiri qui devait passer dans sa bouche.
Deidara écouta attentivement les paroles de Sasori. Il était rare de le voir si ouvert et vulnérable, et cela le surprit. Peut-être que ce voyage vers l'île Nanakusa avait eu un effet inattendu sur son partenaire. Les mots de Sasori exprimaient la réalité de leur situation et l'incertitude qui planait sur leur avenir. Il sentit un mélange de tristesse et de résignation dans les paroles de Sasori, un sentiment auquel il pouvait aisément s'identifier. Leur vie d'artiste au sein de l'Akatsuki était complexe, remplie de défis et de sacrifices. Ils avaient choisi cette voie, mais cela ne signifiait pas qu'elle était facile. Il leva la tête pour regarder la lune, cette même vision qu’il avait vu avant sa seconde mort.
« Nos vies d'artistes nous conduisent souvent à des chemins solitaires, et cela ne nous rend pas fous, seulement différents. La création, l'expression de notre art, c'est ce qui nous anime. C'est notre façon de donner un sens à ce monde, non mon homme ? hmm. »
Deidara écouta attentivement Sasori, absorbant les informations qu'il lui donnait sur leurs futures missions et le rasage potentiel de Konoha. Il savait que Sasori était quelqu'un de très prévoyant et qu'il ne disait jamais rien à la légère. Si son partenaire affirmait que c'était une question de temps avant que Konoha ne soit ciblée, alors c'était inévitable. La mention des "éveillés" évoquait des souvenirs d’autres shinobis de Konoha comme ce blondinet possédant Kyuubi et l’autre aux cheveux argentés. Etaient-ils éveillés ? La recherche infructueuse de leurs corps indiquait que ces ennemis étaient peut-être encore actifs. La mission avec Itachi, un sujet délicat qu'il n'approfondit pas, avait sans doute des implications importantes pour l'Akatsuki.
« Une autre opportunité de créer des œuvres d'art explosives, hmm » répliqua Deidara avec enthousiasme.« Konoha sera un terrain de jeu magnifique pour mes créations. Le challenge de nos restrictions de chakra ne fait qu'ajouter à l'excitation, je suis sûr que je peux trouver des moyens ingénieux de les contourner. »
Deidara se sentit inspiré par les défis à venir. Il ne faisait aucun doute que Sasori et lui étaient destinés à la grandeur artistique, et ils ne reculeraient devant rien pour y parvenir. Le plus jeune était de nature rebelle et indépendante. La simple idée de devoir suivre les ordres de Madara et Tobi ne lui plaisait guère. Alors qu'il discutait avec Sasori des prochaines missions et de leurs plans, une pointe d'irritation apparut sur son visage.
« Je sais bien que nous n'avons pas le choix, Sasori no Danna, » dit-il en utilisant le titre honorifique qu'il réservait à son partenaire.
L'enthousiasme de Deidara se dissipa peu à peu à mesure qu'il réfléchissait à la situation. Bien qu'il essayait de maintenir son sourire, ses yeux trahissaient son agacement et son mécontentement. Les ordres de Madara et Tobi étaient incontestables, mais cela ne signifiait pas qu'il les acceptait de bon cœur.
« Tobi s'est bien foutu de moi depuis le début, » murmura-t-il, plus pour lui-même que pour Sasori. « Tout ce temps, à suivre ses ordres, à me battre pour son plan. Et pour quoi ? Pour finir par recevoir des ordres directs de lui-même et de Madara. Et Nagato et Konon hein ? Ils ont fait quoi du coup ? Ils sont morts ? »
Choses bien stupides à demander à son partenaire, car il est mort avant lui, les deux fois. Quelle poisse ! Le ton de Deidara trahissait sa frustration. Il détestait être manipulé, et se rendre compte qu'il avait été un pion dans le jeu de Tobi ne faisait qu'ajouter à son ressentiment. Il n'était pas seulement un outil à utiliser selon les caprices de ces hommes, il était un artiste, quelqu'un qui méritait du respect et de la reconnaissance pour son art explosif et créatif.
« Je ne vais pas suivre leurs ordres aveuglément. Je vais les utiliser pour perfectionner mes créations, mais je ne serai pas leur simple exécutant. Je veux que mon art soit reconnu pour ce qu'il est, pas simplement utilisé comme un outil de destruction, mais pour leur beauté. »
Oui, il a mit le mot destruction dans sa parole alors qu’il aimait ça. Deidara regarda Sasori avec détermination, cherchant un écho de compréhension dans les yeux de son partenaire. Ils étaient tous deux des artistes, et il espérait que Sasori comprenne son besoin de reconnaissance et de respect pour son art. Finalement, il se calma en gobant le reste de son onigiri dans la bouche.
Re: "Explosions" Artistiques - Sasori & Deidara - 13.10.23 12:52
Hn, je préfère les onigiri non partagés, mais tu as toujours été le genre de personne à tout contrôler. Qu'est-ce qui t'amène ici, Sasori dono ?
Tout contrôler... ce mot le faisait doucement rire. Au final, il ne contrôlait rien. Il était un insecte se débattant dans une toile bien plus grande que lui. Essayant de se défaire de fils qui n'étaient pas les siens. Il met toute son énergie dans le fait de bâtir un plan qui, au final, n'est même pas certain d'aboutir. Il s'est lancé dans des expériences à l'aveugle, s'est efforcé de faire équipe et de se montrer sous sa forme véritable à d'autres. Il a été arraché à sa collection et à son corps hautement artistique...
Il y a des moments où l'art doit servir de refuge, même pour un court instant,
Je suppose que nous sommes tous deux en quête d'une évasion, non ?
Il hocha la tête. Il était d'accord, il en avait énormément envie même. Mais... mais ils ne le peuvent pas. Il est déterminé à continuer de se débattre, même si le résultat n'aura été que de s'embourber davantage dans la toile. Il se battra pour sa liberté et celle de contrôler les autres jusqu'au bout.
Je sais que j'ai été agacé et distrait ces derniers temps, hmm, c'est le cas de le dire.
Tout cela est si complexe, si lourd. Mais nous sommes des artistes, et nous devons trouver notre inspiration, notre feu intérieur. C'est ce qui nous motive, non ? L'envie de créer quelque chose de grandiose, de laisser notre empreinte dans ce monde.
Oui. C'est le désir de tout artiste. Laisser une empreinte, que son art et son nom perdurent pour l'éternité. Il était si inspiré. Il avait vu tant de matériaux intéressant durant la guerre, il ne restait plus qu'à les chercher et les collecter. Mais il ne peut pas les atteindre, c'est terriblement frustrant. Et si son inspiration finissait elle aussi par faner ? Comme ses espoirs. Qu'est-ce qu'il deviendrait ? Un pantin sans âme ? Et ses créations ? Garderaient-elles leurs âmes ? L'humanité va disparaître, il n'y aura plus de marionnettiste pour en prendre soin, il n'y aura plus personne. Qu'est-ce qu'il doit faire ? Il est déterminé à se battre, mais ça vaut le coup ? N'a-t-il pas déjà assez souffert ?
Peut-être que nous devrions essayer de redécouvrir cette inspiration, ensemble cette fois, sans les distractions de nos missions ou de nos plans. Après tout, c'est ce qui nous unit, notre quête pour l'art parfait.
Ensembles ?
Ensembles ? Il ne comprenait pas, ils avaient tout deux un art parfaitement différent et contradictoires. Ils n'avaient pas la même source d'inspiration, de même pour leur style de combat. Il ne pouvait pas combiner ses pantins à son argile explosive. Lui qui voulait faire perdurer ses créations dans le temps, ce serait du sabotage. Toutes ses marionnettes sont précieuses et à chaque fois qu'elles cassent, ce qui est normal en combat, il les répare avec soin.
Et puis... loin des distractions des missions et du plan...
Tu as raison,
Tu as raison, il est difficile de nier ce que nous sommes vraiment. À trop réprimer notre vraie nature, elle finit par exploser d'une manière ou d'une autre. C'est comme essayer de contenir une explosion. Tôt ou tard, ça éclate, et souvent de manière plus destructrice que prévu.
......ce n'était peut-être pas les meilleurs mots pour le rassurer. C'était néanmoins une tentative de la part de son partenaire. Mais c'était une vérité cruelle à laquelle il ne pouvait pas échapper. Il préférait qu'il lui dise ça plutôt que de mentir en clamant que tout va bien, il déteste ce genre de personnes.
Ils doivent se dépêcher, sinon, l'un d'eux va ruiner le plan, c'est ça ? Il doit donc faire encore plus, plus vite. Ses poings se serrent davantage.
Ton art est une libération de tes instincts les plus sombres comme moi,
Pourtant, il y a toujours un risque, n'est-ce pas mon homme ? Un risque de perdre le contrôle. Je suis sortit, mais j’ai fait mes réserves d’argile. Je ne m’excuserai pas pour être sortit sans te prévenir en tant que petite parenthèse. Il devrait. Toi, tu as ta tête pour nous sortir de là, concentres toi sur cela. Si tu perds le contrôle, tu n’es plus l’artiste qui mène la danse.
Tu as ta tête pour nous sortir de là, concentres toi sur cela.
Il baissa la tête et son regard s'assombrit en perdant l'éclat de la lune. Tout repose sur lui... Deidara a bien le droit de se défouler lorsqu'il n'a pas de courses à faire. Il n'aura qu'à prêter sa puissance de feu quand le temps viendra de capturer l'une des cibles. Mais lui, c'est une toute autre histoire... Il est au cœur de son réseau d'informateurs, il doit maintenir sa couverture sur les deux fronts, il doit mener les recherches, il doit, il doit, il doit... il a trop de choses à faire ! Pourquoi s'être lancé dans ce combat dès le départ ? Il est mort, il est censé reposer en paix, il n'a pas à se préoccuper du sort de ses créations. C'est sur les générations futures que tout repose. Il aurait dû rester là où il est, mais on ne laisse pas son âme tranquille. Il a fallu qu'on le ramène deux fois et deux fois, il s'est laissé mourir. À quand la troisième hm ?
Reprends d’autres onigiris j’en ai pris d’autres. Je ne suis pas aussi égoïste moi ! Alors, dis moi- comment ça fait d’être dans ton nouveau corps ?
Faible. Inutile. Horrible.
À sa voix, il n'allait vraiment pas bien. Elle était sombre et résignée. Sasori est quelqu'un de mélancolique par nature, mais, il était vraiment en train de craquer psychologiquement. Il a toujours évité ses problèmes et s'est réfugié dans son art, mais il ne le pouvait plus et les premières fissures commençaient à apparaître. Il prenait tout sur lui, il prenait tout pour lui, le poids s'accumulait, encore et encore.
Son corps humain n'arrangeait rien si ce n'est l'empêcher de réfléchir correctement. En plus de tout ce qu'il devait gérer dans son esprit, son corps ne cessait de lui envoyer des informations inutiles et superflues. Besoin de dormir, besoin de manger, besoin de boire, besoin de cligner des yeux, besoin d'avaler sa salive. Quel enfer. Certes, il redécouvrait la joie des sensations et du goût, d'un repas partagé et d'une brise fraîche au clair de lune, mais il n'avait vraiment pas la tête à ça. Il était si déprimé qu'il n'arrivait pas à apprécier ces petites choses de la vie.
Je suis forcé d'éprouver des choses dont je n'ai pas envie ni le contrôle. Normalement, mon chakra circulait dans tout mon corps artificiel et m'envoyait les informations dont j'avais besoin. Contacte, danger, dommages. C'est comme lorsque tu vois tes créations d'argiles se prendre un coup. Tu sais ce qui leur est arrivé et peu réagir en conséquence, mais tu n'as pas à éprouver ce qu'elles ont ressenti. Mais là... ce n'est pas pareil. J'ai trop d'informations inutiles qui parviennent à mon cerveau, j'ai du mal à les traiter et faire la part des choses. La sensation au touché, la température, l'odeur, le goût, la douleur, la faim, la fatigue. Je n'ai pas besoin de tout ça. J'ai mal à la poitrine et à la tête. Je perds le contrôle de mes émotions. Je suis censé être une marionnette dénuée de cœur. Je dois garder l'esprit clair pour le bien de notre plan.
À avoir vécu presque une vingtaine d'année dans un corps qu'il contrôlait parfaitement, il avait perdu l'habitude de ce qu'était être un être humain. Il s'était détaché de toutes les contraintes d'un corps fait de chair et était devenu encore plus cruel et dénué d'empathie. Il avait maintes fois poussé Deidara dans les retranchements de la faim, de la fatigue, du froid, car il ne ressentait pas ce que pouvait éprouver son partenaire dans des situations et des lieux si extrêmes.
En réalité, il était devenu faible. Il s'en voulait de ne pas réussir à se réadapter aussi bien que les autres. Il est censé être versatile et montrer l'exemple, non ? Alors pourquoi il bute sur de telles difficultés ?
Nos vies d'artistes nous conduisent souvent à des chemins solitaires, et cela ne nous rend pas fous, seulement différents. La création, l'expression de notre art, c'est ce qui nous anime. C'est notre façon de donner un sens à ce monde, non mon homme ? hmm.
Plutôt que de regarder le sol, il se jeta en arrière pour s'allonger dans l'herbe. Lui qui était si bien dans son monde et son atelier, ce sentiment de sécurité qu'il n'avait plus. Il avait envie de mourir. Il se sentait déjà mort de l'intérieur de toute façon. Ironique, puisqu'il se retrouve piégé dans un corps plus vivant que jamais.
La lune était si brillante et magnifique malgré sa couleur rouge, rappel de leur condition.
Une autre opportunité de créer des œuvres d'art explosives, hmm
Konoha sera un terrain de jeu magnifique pour mes créations. Le challenge de nos restrictions de chakra ne fait qu'ajouter à l'excitation, je suis sûr que je peux trouver des moyens ingénieux de les contourner.
Son regard se dirigea vers le blond, il était tout aussi rayonnant que l'astre. Il l'admirait en cet instant, comme une œuvre d'art. Il s'était toujours senti supérieur à ce petit prétentieux, mais voilà que l'artificier montrait une force et une résolution insoupçonnée. Il avait beau s'être isolé pour se morfondre, seul quelques mots avaient réussi à lui rendre espoir et le faire positiver à nouveau.
Il était peut-être un meilleur artiste que lui au final, il ne perdait jamais son inspiration, rebondissait tout le temps, l'idée d'exploser des choses l'avait ravivé. Il était plein de vie. Au final, en venant lui remonter le moral, c'est lui qui s'était déprimé tout seul. Ah, non, il l'était déjà.
Je sais bien que nous n'avons pas le choix, Sasori no Danna,
Tobi s'est bien foutu de moi depuis le début, Tobi. Il avait été son remplaçant après sa mort. Deidara avait vraiment l'air en colère contre lui. Plus que de raison. Certes, il s'était bien joué d'eux. Il ne pouvait s'empêcher de se demander quelles aventures ils avaient vécu ensemble ? Est-ce que le blond s'était amusé ? Du peu qu'il avait vu de Tobi, lorsqu'il voulait rejoindre l'organisation, il était stupide et plein d'énergie. Ils devaient donc bien s’entendre ces deux-là. Il n'avait plus à le supporter lui et son humeur désastreuse. Son impatience. Son intolérance. Lui et Tobi étaient peut-être devenus proches et l'idée qu'il puisse être le cerveau derrière tout ça avait dû le blesser. Tout ce temps, à suivre ses ordres, à me battre pour son plan. Et pour quoi ? Pour finir par recevoir des ordres directs de lui-même et de Madara. Et Nagato et Konon hein ? Ils ont fait quoi du coup ? Ils sont morts ?
Pain, Konan, Tobi, Madara. Une bien belle mascarade. En entrant dans l'Akatsuki, il pensait qu'il s'agissait uniquement d'une organisation avec des objectifs irréalistes. C'est en affrontant Konan et en voyant ses origamis qu'il avait fini par être convaincu. Il avait trouvé un sens artistique en ses membres et un endroit où poser ses valises et son atelier. Apporter la paix en ce monde ne l'intéressait pas, mais le faire en déclenchant des guerres, oui. Durant son temps dans l'organisation, il avait beaucoup voyagé, il avait trouvé des pièces magnifiques à ajouter dans sa collection.
La volonté de pain et de Konan était louable. Un marqueur de leur génération, jeté dans la guerre et les horreurs dès leur plus jeune âge. Il comprenait leur démarche. Il avait un certain respect pour eux. Il s'était au final montré loyal et avait contribué aux objectifs en mettant à profit son réseau d'espions pour eux.
L'Akatsuki, bien qu'un rassemblement de criminels sans scrupules avait une certaine aura. Une harmonie dissonante. Désormais... elle n'existe plus. Elle n'est que l'ombre d'une gloire passée sous la tyrannie d'un homme fou et désillusionné.
Je ne vais pas suivre leurs ordres aveuglément. Je vais les utiliser pour perfectionner mes créations, mais je ne serai pas leur simple exécutant. Je veux que mon art soit reconnu pour ce qu'il est, pas simplement utilisé comme un outil de destruction, mais pour leur beauté.
Tu le seras Deidara. Lorsque nous mettrons la main sur les secrets de l'Edo Tensei, nous pourrons utiliser à profit ta puissance de destruction. Madara va le regretter. Réduisons-le en cendres. Sous les yeux de tous. Le monde verra à quel point tes explosions sont à craindre. Ils vont t'admirer pour ta résolution d'artiste à travailler ton art et arriver à un tel résultat. Tu pourras survivre à cette prouesse pour voir le cœur des gens marqué par la peur et l'admiration.
Sasori et les bons conseils... il voyait déjà son partenaire comme l'outil de sa vengeance. Il savait qu'un corps immortel était contraire aux convictions du blond, mais il voulait s'en servir le temps de renverser la donne. S'il a plus de technique et de maîtrises que lui, Deidara avait de son côté la puissance brute. Quand ils seront dans le monde réel, dans leur corps immortel qui se reconstitue à chaque destruction, il pourra utiliser son C0 sans crainte. L'artificier avait autant si ce n'est plus puissance de frappe qu'un démon à queue. Il avait déjà vu de ses propres yeux à quel point son C4 était dévastateur. Et il lui avait dit qu'il avait plus puissant encore au prix de sa propre vie.
La mort de Madara et de Tobi constituera sa vengeance. Il n'avait pas besoin d'être au centre de la scène. Il était un intervenant de l'ombre qui permettrait au soleil radieux qu'est Deidara de briller davantage. Ils se complétaient bien.
Ce seront ses plans qui mettront un terme à ce cauchemar. Ça constituera sa victoire.
On leur montrera ce qui en coûte de détourner des artistes de leurs choix de vie... l'Akatsuki, le monde. Nous retrouverons notre vie d'avant. Libre, comme nous devons l'être.
Il marqua une pause, se laissant à rêver de leur triomphe et du changement et de l'inspiration qu'ils apporteront au monde.
Pain et Konan... ils méritaient mon respect. Ils étaient les seuls à pouvoir diriger l'Akatsuki... l'organisation n'est plus.
Il lâcha un soupir et roula sur le côté pour être dos au blond. Cette perspective de ne plus avoir de lieu où se raccrochait l'affectait ? Il avait pourtant trahi son village et provoqué par ses actions bien des malheurs. Ou plutôt le fait que, puisqu'ils n'ont plus de but en commun, ils prendront chacun leur chemin de leur côté. Deidara sera réellement libre cette fois, il n'aura personne pour le forcer à le rester. Il ne le retiendra pas, il respecte sa liberté.
Il se demandait quel pourrait être leur rêve idéal. Il n'a pas vraiment de désirs de son côté si ce n'est de voir perdurer son art, mais... sou quel forme ? Il a compris que ramener ses parents à la vie ne lui apportera rien si ce n'est des regrets. Il ferma les yeux un instant avant de s'appuyer d'une de ses mains au sol pour se redresser.
Qu'est-ce qu'il est en train de faire ? Il est pathétique.
Et puis... il a trop parlé. Il ne doit pas s'ouvrir comme ça aux autres, ils vont utiliser ses faiblesses contre lui.
Je dois y aller. Je n'ai pas le temps de me reposer...

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: "Explosions" Artistiques - Sasori & Deidara - 14.10.23 14:18
Deidara leva un sourcil, un léger rictus sur les lèvres, en réaction à l'expression de confusion de Sasori face à sa proposition d'œuvrer ensemble.
« Ouais, ensembles, hmm, » répliqua Deidara d'un ton espiègle. « Pas nécessairement en fusionnant nos arts, mais en explorant les aspects complémentaires de nos créations. »
Il avait bien conscience des différences fondamentales entre son argile explosive et les marionnettes du marionnettiste. Leurs arts étaient tout à fait distincts, chacun puisant dans sa propre source d'inspiration. Mais il croyait fermement que, malgré ces différences, ils pouvaient trouver un terrain d'entente créatif. Deidara haussa les épaules en réponse aux préoccupations de Sasori concernant ses précieuses marionnettes. Il ne voulait pas que son partenaire pense qu'il suggérait de mettre en danger ses œuvres d'art.
« Ne t'inquiète pas, je ne suggère pas de sacrifier tes précieuses marionnettes. Au contraire, on pourrait trouver des moyens d'intégrer nos créations, de les coordonner sans les compromettre. »
Il pensait aux possibilités de créer des spectacles artistiques uniques, des combinaisons explosives et marionnettiques qui éblouiraient le public et laisseraient une impression indélébile. Deidara était un artiste, mais il était également un stratège créatif, capable de voir au-delà des différences pour créer quelque chose de grandiose.
« Loin des missions et du plan, » dit-il d'un ton pensif. « Juste un moment pour créer, pour explorer, pour trouver l'inspiration. C'est tout ce que je suggère, Sasori no Danna. Genre dès que tu as un moment de libre. »
Deidara avait conscience des enjeux qui pesaient sur leurs épaules, mais il croyait qu'ils pouvaient trouver un équilibre entre leurs obligations envers l'Akatsuki et leur passion artistique. C'était une opportunité de laisser libre cours à leur créativité sans limites, une perspective qui l'excitait sincèrement. Après ça, il finit par écouter attentivement Sasori exprimer ses pensées sombres et intimes, plongeant dans les profondeurs de l'âme de son partenaire. Le regard attentif du bombardier ne le quittait pas, la lueur de la lune accentuant la gravité de la situation. Leurs échanges étaient rares, mais précieux, car ils montraient la vulnérabilité de son partenaire, une facette de lui que Deidara avait rarement eu l'occasion de voir. Voir jamais, il l’avait vu qu’en de rares occasions depuis qu’ils furent forcés de revenir.
Les paroles de son aîné révélaient un fardeau écrasant, une pression psychologique qui le poussait au bord de la rupture. Deidara était conscient des responsabilités qui pesaient sur les épaules de Sasori, et il avait une profonde admiration pour la manière dont il avait géré son rôle au sein de l'Akatsuki. Pourtant, il pouvait voir à quel point la situation actuelle le pesait, la nature humaine de son nouveau corps ajoutant des complications inattendues à sa vie.
Deidara leva légèrement la main pour saisir doucement l'épaule de Sasori, montrant un soutien silencieux et une compréhension. Le contact, bien qu'inhabituel entre eux, exprimait son empathie pour son partenaire. Il comprenait le fardeau de devoir maintenir sa couverture en tant qu'espion, la pression d'être au cœur de leur réseau d'informateurs, et la nécessité de mener les recherches pour l'Akatsuki.
« Sasori no Danna, » commença Deidara d'un ton plus doux que d'ordinaire, « tu n'as pas à tout porter sur tes épaules. Nous sommes partenaires, camarades, hmm. »
Il était rare pour le benjamin d'utiliser un terme aussi solennel pour désigner le rouquin, mais il le faisait pour souligner l'importance de leur relation. Il savait que Sasori avait tendance à garder ses préoccupations pour lui, à les dissimuler derrière sa façade stoïque. Cependant, il était clair que la situation actuelle était en train de le pousser à ses limites, le forçant à affronter des émotions auxquelles il n'était pas habitué.
Le bombardier écouta attentivement Sasori exprimer son désarroi en retrouvant des sensations perdues. Ses pensées sombres semblaient être une réflexion sur sa propre existence, une lutte interne contre les circonstances qui l'avaient ramené à la vie. Deidara pouvait voir la douleur dans les yeux morts de Sasori, la culpabilité qui semblait le ronger. Il ne savait pas si son partenaire parlait de son retour à la vie à travers la technique de la résurrection, de sa transformation en un être de chair et de sang, ou des deux, mais il était évident que cette situation le tourmentait.
Il n’allait pas mentir, il ne comprenait pas à quel point cela pouvait être déroutant de revenir à une existence humaine après avoir vécu dans un corps de marionnette pendant tant d'années. N’ayant jamais vécu une telle expérience et il, ne le voulait pas. Il pouvait seulement convenir que les sensations, les émotions, les besoins physiologiques, tout cela devait être écrasant pour quelqu'un qui avait été dénaturé par la transformation en pantin. Deidara sentit son empathie grandir, bien qu'il ne soit pas naturellement porté vers cette émotion. Il comprenait la frustration de Sasori, sa détresse quant aux nouvelles expériences qui l'assaillaient, l'invasion de données sensorielles qu'il était obligé de ressentir. Le jeune homme lui adressa un regard compatissant, montrant qu'il n'était pas insensible à la souffrance de son partenaire. Après, tout il l’avait fait souffrir de bien des manières, alors qu’il se plaignait d’être incapable de s’arrêter ne serait-ce que 5 minutes pour boire jusqu’à ce qu’il lui casse les oreilles et qu’il décide de ne plus bouger tant qu’il n’aura pas manger, car à l’époque, chaque arrêt était rare, il ne savait pas quand son acolyte céderait alors, il en profitait pour faire les deux.
« Hahahaha ! Tu vois enfin, l’Enfer que tu m’as fait connaître ! Et encore, ce que tu ressens, ce n’est rien à ce que tu m’as forcé à vivre, mon homme, hmm. J’espère que tu t’en rappelleras la prochaine fois !!! »
Ce n’était pas la meilleure solution pour le conforter, mais cela n’aurait pas été lui, s’il était resté trop gentil et ne lui avait pas renvoyé ses conditions spartiates pour le suivre. Sa voix, n’avait laissé aucun doute à la petite joie que son partenaire ressente ce qu’il ressentait, mais il se reprit bien vite. Il toussota afin de tenter de se calmer au vu de l’expression de son partenaire. Le bombardier s'efforça de choisir ses mots avec soin, sachant qu'il devait être délicat dans son approche. Sasori était quelqu'un de complexe, de taciturne, et il n'était pas du genre à révéler ses émotions facilement. Cependant, Deidara croyait que la communication était essentielle, même entre deux artistes aussi différents qu'eux.
« Pourquoi cette expression de déprimé hein ? Tu revis, c’est pas ce que tu voulais vivre pour l’éternité ? Celui qui devrait pleurer c’est moi ! Certes, tu es humain à présent, que tu le veuilles ou non. Et en tant qu'humain, il est normal de ressentir tout ce que tu éprouves. Les sensations, les émotions, les besoins... tout cela est nouveau pour toi. Mais tu n'es pas faible, tu es fort. »
Il voulait que Sasori comprenne qu'être vulnérable n'était pas une faiblesse, que même les plus grands artistes avaient leurs moments de fragilité. Deidara lui-même avait connu la frustration, l'échec, et les doutes, mais il avait appris à canaliser ces émotions dans son art explosif. Bien canaliser soit un bien grand mot. Enfin, c’est aussi pour cela que ses bombes étaient si violente et meurtrières, il ne fallait pas se poser plus de questions.
« Notre plan, » expliqua Deidara, « il est grand, complexe, et il repose sur chacun de nous pour jouer notre rôle. Mais tu n'es pas seul. Tu as ton partenaire, tu as moi. Nous sommes là pour nous soutenir mutuellement. »
Fit-il en se pointant de l’index avec un grand sourire en se penchant un peu plus vers lui. Il désirait que Sasori comprenne qu'il pouvait compter sur lui, que leur relation n'était pas simplement une alliance de convenance. Leur quête pour l'art parfait les avait réunis, et Deidara était déterminé à ce que rien ne les sépare. Deidara espérait que ses paroles apaiseraient les tourments de son partenaire, que Sasori comprendrait qu'il n'était pas seul dans cette lutte, que la force de leur partenariat pouvait les guider à travers les défis qui se dressaient devant eux. La nuit était silencieuse, les étoiles scintillaient au-dessus d'eux, et l’artificier attendait, prêt à écouter et à soutenir son ami, son partenaire, et un artiste exceptionnel.
Deidara écouta attentivement les paroles de Sasori, et un mélange d'émotions traversa son visage pendant qu'il entendait les plans de son partenaire. Sasori avait une vision claire de l'avenir qu'il souhaitait, un avenir où ils pourraient mettre à profit la puissance de destruction d'Edo Tensei et la puissance brute des explosions de Deidara pour mettre fin à Madara et Tobi. Le rouquin semblait convaincu que la vengeance serait un acte qui mettrait en lumière l'art de Deidara, le montrant comme un artiste à craindre et à admirer. Il y avait une confiance dans les paroles de Sasori, une assurance que Deidara avait rarement vu chez son partenaire et tout cela, sûrement grâce à ses paroles d’un peu plus tôt.
Un sourire étira les lèvres du jeune artiste, un sourire mêlé de satisfaction et de détermination. Il avait souvent cherché à prouver la valeur de son art, à montrer au monde la beauté de ses créations explosives. Les paroles de Sasori semblaient être une reconnaissance de son talent et de son art, une validation qui résonnait profondément en lui.
« Tu as confiance en notre réussite, Sasori no Danna, hmm, » dit Deidara, « et je partage cette confiance. Je suis prêt à montrer au monde la puissance de mes explosions, et ils en seront éblouis. »
Il était motivé, stimulé par la perspective de cette vengeance et par l'opportunité de mettre en avant son art d'une manière qu'il n'avait jamais envisagée auparavant. Il était prêt à réduire Madara en cendres, à montrer au monde la puissance de son C0, de ses créations explosives les plus puissantes. Le bombardier comprit la profondeur de la haine que Sasori éprouvait envers Madara et Tobi, et il partageait ce sentiment. Les actions de ces deux hommes avaient transformé leur vie, les avaient poussés dans une direction qu'ils n'avaient pas choisie. La perspective de se débarrasser de ces dirigeants de l'Akatsuki était une source de motivation pour Deidara, une étincelle qui renforçait sa détermination.
Le calme et la mélancolie de Sasori semblaient cependant trahir un certain désarroi. Le fait que l'Akatsuki n'ait plus de but en commun, qu'il ait perdu sa direction, semblait l'affecter. Deidara perçut la tristesse sous-jacente dans ses paroles, et il comprit que la fin de l'Akatsuki était un moment de transition difficile pour son partenaire.
Le jeune artiste déplaça son regard vers Sasori, qui avait roulé sur le côté, dos à lui. La perspective de la séparation semblait le perturber, bien que Sasori n'ait pas explicitement exprimé ces émotions. Ce qui le laissa sans voix, non, il devait se faire des films. Il n’était qu’un outil pour Sasori dono. Deidara ressentit un mélange de compréhension et d'inquiétude car, pour lui, leur coopération lui était précieuse. que leurs compétences artistiques se complétaient de manière unique.
Il se rapprocha de Sasori, s'asseyant à côté de lui, et posa une main sur son épaule. Il ne parlait pas beaucoup de ses sentiments, mais dans ce moment de complicité, il se sentait capable d'exprimer une part de ce qu'il ressentait.
« Tu sais, hmm, » commença Deidara doucement, « la fin de l'Akatsuki ne signifie pas nécessairement la fin de notre partenariat. Nous sommes liés par notre quête pour l'art parfait, et cela ne s'arrêtera pas à la dissolution de l'organisation. Hmm. »
Il voulait que Sasori comprenne que leur partenariat avait une signification bien au-delà de l'Akatsuki, que leur voyage en quête d'art était plus important que toute organisation ou faction.
« Nous pouvons continuer à créer ensemble, à repousser nos limites, » continua-t-il, « et qui sait, peut-être trouverons-nous un nouveau but dans nos explorations artistiques. »
Deidara était ouvert à l'idée d'un avenir où il pourrait explorer de nouvelles facettes de son art, où il pourrait travailler aux côtés de Sasori, non pas par obligation, mais par choix. Il voulait que son partenaire comprenne que la fin de l'Akatsuki n'était pas la fin de leur voyage, mais le début d'une nouvelle aventure artistique. Il espérait que ses mots apaiseraient les inquiétudes de Sasori, que son partenaire comprenne qu'ils étaient liés par quelque chose de plus fort que les circonstances, par une passion pour l'art qui transcenderait tout.
Cependant, il ne sût jamais, puisque Sasori décida de partir et il le laissa faire. Finissant de manger les onigiris seuls en regardant la lune.
Quelques jours plus tard.
Les mots de Sasori résonnaient encore dans l'esprit de Deidara alors qu'il observait l'horizon depuis un coin reculé de l'île. La journée était radieuse, le soleil baignant l'environnement d'une douce lumière dorée, mais la sérénité du paysage contrastait fortement avec le tumulte de ses pensées. Sasori avait évoqué leur vengeance contre Madara et Tobi, et ces mots l'avaient rempli d'une nouvelle détermination. Ils allaient montrer au monde le pouvoir de leurs arts respectifs, et Deidara ne voulait pas décevoir son partenaire. Il devait perfectionner ses créations explosives, les élever à un niveau supérieur, et les utiliser pour marquer les esprits par la peur et l'admiration. L'artiste explosif avait une soif de reconnaissance, une soif de faire de son art une force qui changerait la donne.
Cependant, même dans ce moment de concentration, Deidara ne pouvait s'empêcher de se préoccuper de Sasori. Les révélations de son partenaire sur la charge de travail qui pesait sur lui, sur le poids de ses nouvelles sensations corporelles, l'avaient laissé inquiet. Sasori semblait au bord de la rupture, submergé par les changements dans son existence. Deidara avait souvent été perplexe face aux expériences de son partenaire en tant qu'humain, mais maintenant il s'inquiétait pour lui.
Alors qu'il méditait sur ces pensées, une brise légère souffla à travers la végétation qui l'entourait, apportant avec elle les doux parfums de la nature. Il prit une grande inspiration et ferma les yeux un instant, laissant cette bouffée d'air frais chasser temporairement ses inquiétudes.
Alors que les heures passaient, Deidara continua à réfléchir. Il était déterminé à travailler son art, à explorer de nouvelles voies explosives, à développer des créations encore plus puissantes. Il ressentait l'urgence de perfectionner ses compétences, de montrer au monde ce qu'il était capable de faire. Ses mains se serrèrent légèrement en pensant à ce futur défi.
La journée avançait, et Deidara savait qu'il devait se remettre au travail. Il se leva de son coin de contemplation et se dirigea vers son atelier improvisé. Son regard était déterminé, et son esprit était rempli d'idées explosives. Il allait continuer à créer, à se perfectionner, à montrer au monde l'art explosif dans toute sa splendeur.
Les heures se transformèrent en jours, et Deidara s'immergea totalement dans son art. Les explosions résonnaient à travers l'île, chaque détonation une nouvelle étape vers la maîtrise de ses créations. Il travaillait avec passion, sans relâche, ses pensées ancrées dans l'objectif de rendre son art inoubliable.
« Ouais, ensembles, hmm, » répliqua Deidara d'un ton espiègle. « Pas nécessairement en fusionnant nos arts, mais en explorant les aspects complémentaires de nos créations. »
Il avait bien conscience des différences fondamentales entre son argile explosive et les marionnettes du marionnettiste. Leurs arts étaient tout à fait distincts, chacun puisant dans sa propre source d'inspiration. Mais il croyait fermement que, malgré ces différences, ils pouvaient trouver un terrain d'entente créatif. Deidara haussa les épaules en réponse aux préoccupations de Sasori concernant ses précieuses marionnettes. Il ne voulait pas que son partenaire pense qu'il suggérait de mettre en danger ses œuvres d'art.
« Ne t'inquiète pas, je ne suggère pas de sacrifier tes précieuses marionnettes. Au contraire, on pourrait trouver des moyens d'intégrer nos créations, de les coordonner sans les compromettre. »
Il pensait aux possibilités de créer des spectacles artistiques uniques, des combinaisons explosives et marionnettiques qui éblouiraient le public et laisseraient une impression indélébile. Deidara était un artiste, mais il était également un stratège créatif, capable de voir au-delà des différences pour créer quelque chose de grandiose.
« Loin des missions et du plan, » dit-il d'un ton pensif. « Juste un moment pour créer, pour explorer, pour trouver l'inspiration. C'est tout ce que je suggère, Sasori no Danna. Genre dès que tu as un moment de libre. »
Deidara avait conscience des enjeux qui pesaient sur leurs épaules, mais il croyait qu'ils pouvaient trouver un équilibre entre leurs obligations envers l'Akatsuki et leur passion artistique. C'était une opportunité de laisser libre cours à leur créativité sans limites, une perspective qui l'excitait sincèrement. Après ça, il finit par écouter attentivement Sasori exprimer ses pensées sombres et intimes, plongeant dans les profondeurs de l'âme de son partenaire. Le regard attentif du bombardier ne le quittait pas, la lueur de la lune accentuant la gravité de la situation. Leurs échanges étaient rares, mais précieux, car ils montraient la vulnérabilité de son partenaire, une facette de lui que Deidara avait rarement eu l'occasion de voir. Voir jamais, il l’avait vu qu’en de rares occasions depuis qu’ils furent forcés de revenir.
Les paroles de son aîné révélaient un fardeau écrasant, une pression psychologique qui le poussait au bord de la rupture. Deidara était conscient des responsabilités qui pesaient sur les épaules de Sasori, et il avait une profonde admiration pour la manière dont il avait géré son rôle au sein de l'Akatsuki. Pourtant, il pouvait voir à quel point la situation actuelle le pesait, la nature humaine de son nouveau corps ajoutant des complications inattendues à sa vie.
Deidara leva légèrement la main pour saisir doucement l'épaule de Sasori, montrant un soutien silencieux et une compréhension. Le contact, bien qu'inhabituel entre eux, exprimait son empathie pour son partenaire. Il comprenait le fardeau de devoir maintenir sa couverture en tant qu'espion, la pression d'être au cœur de leur réseau d'informateurs, et la nécessité de mener les recherches pour l'Akatsuki.
« Sasori no Danna, » commença Deidara d'un ton plus doux que d'ordinaire, « tu n'as pas à tout porter sur tes épaules. Nous sommes partenaires, camarades, hmm. »
Il était rare pour le benjamin d'utiliser un terme aussi solennel pour désigner le rouquin, mais il le faisait pour souligner l'importance de leur relation. Il savait que Sasori avait tendance à garder ses préoccupations pour lui, à les dissimuler derrière sa façade stoïque. Cependant, il était clair que la situation actuelle était en train de le pousser à ses limites, le forçant à affronter des émotions auxquelles il n'était pas habitué.
Le bombardier écouta attentivement Sasori exprimer son désarroi en retrouvant des sensations perdues. Ses pensées sombres semblaient être une réflexion sur sa propre existence, une lutte interne contre les circonstances qui l'avaient ramené à la vie. Deidara pouvait voir la douleur dans les yeux morts de Sasori, la culpabilité qui semblait le ronger. Il ne savait pas si son partenaire parlait de son retour à la vie à travers la technique de la résurrection, de sa transformation en un être de chair et de sang, ou des deux, mais il était évident que cette situation le tourmentait.
Il n’allait pas mentir, il ne comprenait pas à quel point cela pouvait être déroutant de revenir à une existence humaine après avoir vécu dans un corps de marionnette pendant tant d'années. N’ayant jamais vécu une telle expérience et il, ne le voulait pas. Il pouvait seulement convenir que les sensations, les émotions, les besoins physiologiques, tout cela devait être écrasant pour quelqu'un qui avait été dénaturé par la transformation en pantin. Deidara sentit son empathie grandir, bien qu'il ne soit pas naturellement porté vers cette émotion. Il comprenait la frustration de Sasori, sa détresse quant aux nouvelles expériences qui l'assaillaient, l'invasion de données sensorielles qu'il était obligé de ressentir. Le jeune homme lui adressa un regard compatissant, montrant qu'il n'était pas insensible à la souffrance de son partenaire. Après, tout il l’avait fait souffrir de bien des manières, alors qu’il se plaignait d’être incapable de s’arrêter ne serait-ce que 5 minutes pour boire jusqu’à ce qu’il lui casse les oreilles et qu’il décide de ne plus bouger tant qu’il n’aura pas manger, car à l’époque, chaque arrêt était rare, il ne savait pas quand son acolyte céderait alors, il en profitait pour faire les deux.
« Hahahaha ! Tu vois enfin, l’Enfer que tu m’as fait connaître ! Et encore, ce que tu ressens, ce n’est rien à ce que tu m’as forcé à vivre, mon homme, hmm. J’espère que tu t’en rappelleras la prochaine fois !!! »
Ce n’était pas la meilleure solution pour le conforter, mais cela n’aurait pas été lui, s’il était resté trop gentil et ne lui avait pas renvoyé ses conditions spartiates pour le suivre. Sa voix, n’avait laissé aucun doute à la petite joie que son partenaire ressente ce qu’il ressentait, mais il se reprit bien vite. Il toussota afin de tenter de se calmer au vu de l’expression de son partenaire. Le bombardier s'efforça de choisir ses mots avec soin, sachant qu'il devait être délicat dans son approche. Sasori était quelqu'un de complexe, de taciturne, et il n'était pas du genre à révéler ses émotions facilement. Cependant, Deidara croyait que la communication était essentielle, même entre deux artistes aussi différents qu'eux.
« Pourquoi cette expression de déprimé hein ? Tu revis, c’est pas ce que tu voulais vivre pour l’éternité ? Celui qui devrait pleurer c’est moi ! Certes, tu es humain à présent, que tu le veuilles ou non. Et en tant qu'humain, il est normal de ressentir tout ce que tu éprouves. Les sensations, les émotions, les besoins... tout cela est nouveau pour toi. Mais tu n'es pas faible, tu es fort. »
Il voulait que Sasori comprenne qu'être vulnérable n'était pas une faiblesse, que même les plus grands artistes avaient leurs moments de fragilité. Deidara lui-même avait connu la frustration, l'échec, et les doutes, mais il avait appris à canaliser ces émotions dans son art explosif. Bien canaliser soit un bien grand mot. Enfin, c’est aussi pour cela que ses bombes étaient si violente et meurtrières, il ne fallait pas se poser plus de questions.
« Notre plan, » expliqua Deidara, « il est grand, complexe, et il repose sur chacun de nous pour jouer notre rôle. Mais tu n'es pas seul. Tu as ton partenaire, tu as moi. Nous sommes là pour nous soutenir mutuellement. »
Fit-il en se pointant de l’index avec un grand sourire en se penchant un peu plus vers lui. Il désirait que Sasori comprenne qu'il pouvait compter sur lui, que leur relation n'était pas simplement une alliance de convenance. Leur quête pour l'art parfait les avait réunis, et Deidara était déterminé à ce que rien ne les sépare. Deidara espérait que ses paroles apaiseraient les tourments de son partenaire, que Sasori comprendrait qu'il n'était pas seul dans cette lutte, que la force de leur partenariat pouvait les guider à travers les défis qui se dressaient devant eux. La nuit était silencieuse, les étoiles scintillaient au-dessus d'eux, et l’artificier attendait, prêt à écouter et à soutenir son ami, son partenaire, et un artiste exceptionnel.
Deidara écouta attentivement les paroles de Sasori, et un mélange d'émotions traversa son visage pendant qu'il entendait les plans de son partenaire. Sasori avait une vision claire de l'avenir qu'il souhaitait, un avenir où ils pourraient mettre à profit la puissance de destruction d'Edo Tensei et la puissance brute des explosions de Deidara pour mettre fin à Madara et Tobi. Le rouquin semblait convaincu que la vengeance serait un acte qui mettrait en lumière l'art de Deidara, le montrant comme un artiste à craindre et à admirer. Il y avait une confiance dans les paroles de Sasori, une assurance que Deidara avait rarement vu chez son partenaire et tout cela, sûrement grâce à ses paroles d’un peu plus tôt.
Un sourire étira les lèvres du jeune artiste, un sourire mêlé de satisfaction et de détermination. Il avait souvent cherché à prouver la valeur de son art, à montrer au monde la beauté de ses créations explosives. Les paroles de Sasori semblaient être une reconnaissance de son talent et de son art, une validation qui résonnait profondément en lui.
« Tu as confiance en notre réussite, Sasori no Danna, hmm, » dit Deidara, « et je partage cette confiance. Je suis prêt à montrer au monde la puissance de mes explosions, et ils en seront éblouis. »
Il était motivé, stimulé par la perspective de cette vengeance et par l'opportunité de mettre en avant son art d'une manière qu'il n'avait jamais envisagée auparavant. Il était prêt à réduire Madara en cendres, à montrer au monde la puissance de son C0, de ses créations explosives les plus puissantes. Le bombardier comprit la profondeur de la haine que Sasori éprouvait envers Madara et Tobi, et il partageait ce sentiment. Les actions de ces deux hommes avaient transformé leur vie, les avaient poussés dans une direction qu'ils n'avaient pas choisie. La perspective de se débarrasser de ces dirigeants de l'Akatsuki était une source de motivation pour Deidara, une étincelle qui renforçait sa détermination.
Le calme et la mélancolie de Sasori semblaient cependant trahir un certain désarroi. Le fait que l'Akatsuki n'ait plus de but en commun, qu'il ait perdu sa direction, semblait l'affecter. Deidara perçut la tristesse sous-jacente dans ses paroles, et il comprit que la fin de l'Akatsuki était un moment de transition difficile pour son partenaire.
Le jeune artiste déplaça son regard vers Sasori, qui avait roulé sur le côté, dos à lui. La perspective de la séparation semblait le perturber, bien que Sasori n'ait pas explicitement exprimé ces émotions. Ce qui le laissa sans voix, non, il devait se faire des films. Il n’était qu’un outil pour Sasori dono. Deidara ressentit un mélange de compréhension et d'inquiétude car, pour lui, leur coopération lui était précieuse. que leurs compétences artistiques se complétaient de manière unique.
Il se rapprocha de Sasori, s'asseyant à côté de lui, et posa une main sur son épaule. Il ne parlait pas beaucoup de ses sentiments, mais dans ce moment de complicité, il se sentait capable d'exprimer une part de ce qu'il ressentait.
« Tu sais, hmm, » commença Deidara doucement, « la fin de l'Akatsuki ne signifie pas nécessairement la fin de notre partenariat. Nous sommes liés par notre quête pour l'art parfait, et cela ne s'arrêtera pas à la dissolution de l'organisation. Hmm. »
Il voulait que Sasori comprenne que leur partenariat avait une signification bien au-delà de l'Akatsuki, que leur voyage en quête d'art était plus important que toute organisation ou faction.
« Nous pouvons continuer à créer ensemble, à repousser nos limites, » continua-t-il, « et qui sait, peut-être trouverons-nous un nouveau but dans nos explorations artistiques. »
Deidara était ouvert à l'idée d'un avenir où il pourrait explorer de nouvelles facettes de son art, où il pourrait travailler aux côtés de Sasori, non pas par obligation, mais par choix. Il voulait que son partenaire comprenne que la fin de l'Akatsuki n'était pas la fin de leur voyage, mais le début d'une nouvelle aventure artistique. Il espérait que ses mots apaiseraient les inquiétudes de Sasori, que son partenaire comprenne qu'ils étaient liés par quelque chose de plus fort que les circonstances, par une passion pour l'art qui transcenderait tout.
Cependant, il ne sût jamais, puisque Sasori décida de partir et il le laissa faire. Finissant de manger les onigiris seuls en regardant la lune.
Quelques jours plus tard.
Les mots de Sasori résonnaient encore dans l'esprit de Deidara alors qu'il observait l'horizon depuis un coin reculé de l'île. La journée était radieuse, le soleil baignant l'environnement d'une douce lumière dorée, mais la sérénité du paysage contrastait fortement avec le tumulte de ses pensées. Sasori avait évoqué leur vengeance contre Madara et Tobi, et ces mots l'avaient rempli d'une nouvelle détermination. Ils allaient montrer au monde le pouvoir de leurs arts respectifs, et Deidara ne voulait pas décevoir son partenaire. Il devait perfectionner ses créations explosives, les élever à un niveau supérieur, et les utiliser pour marquer les esprits par la peur et l'admiration. L'artiste explosif avait une soif de reconnaissance, une soif de faire de son art une force qui changerait la donne.
Cependant, même dans ce moment de concentration, Deidara ne pouvait s'empêcher de se préoccuper de Sasori. Les révélations de son partenaire sur la charge de travail qui pesait sur lui, sur le poids de ses nouvelles sensations corporelles, l'avaient laissé inquiet. Sasori semblait au bord de la rupture, submergé par les changements dans son existence. Deidara avait souvent été perplexe face aux expériences de son partenaire en tant qu'humain, mais maintenant il s'inquiétait pour lui.
Alors qu'il méditait sur ces pensées, une brise légère souffla à travers la végétation qui l'entourait, apportant avec elle les doux parfums de la nature. Il prit une grande inspiration et ferma les yeux un instant, laissant cette bouffée d'air frais chasser temporairement ses inquiétudes.
Alors que les heures passaient, Deidara continua à réfléchir. Il était déterminé à travailler son art, à explorer de nouvelles voies explosives, à développer des créations encore plus puissantes. Il ressentait l'urgence de perfectionner ses compétences, de montrer au monde ce qu'il était capable de faire. Ses mains se serrèrent légèrement en pensant à ce futur défi.
La journée avançait, et Deidara savait qu'il devait se remettre au travail. Il se leva de son coin de contemplation et se dirigea vers son atelier improvisé. Son regard était déterminé, et son esprit était rempli d'idées explosives. Il allait continuer à créer, à se perfectionner, à montrer au monde l'art explosif dans toute sa splendeur.
Les heures se transformèrent en jours, et Deidara s'immergea totalement dans son art. Les explosions résonnaient à travers l'île, chaque détonation une nouvelle étape vers la maîtrise de ses créations. Il travaillait avec passion, sans relâche, ses pensées ancrées dans l'objectif de rendre son art inoubliable.
Re: "Explosions" Artistiques - Sasori & Deidara - 14.10.23 18:27
Lâcher prise. Ne pas avoir à tout porter seul. Se reposer sur les autres. Il n'y arrivait pas. Il avait peut-être accepté de collaborer avec d'autres personnes, mais il avait besoin de tout contrôler. Vérifier le travail effectué lorsqu'il n'est pas présent, repasser derrière. C'était dans sa nature. Il voulait être le maître marionnettiste aux commandes. Ne pas être celui qui tire les ficelles est quelque chose de terrifiant pour lui, il ne veut plus d'incertitudes dans sa vie.
Les mots de Deidara faisaient leurs effets, le bouleversent plus qu'il ne l'est actuellement. Il n'avait pas besoin de ce contact sur son épaule, il n'était pas un enfant à qui l'on remonte le moral, c'était une sensation de plus s'ajoutant aux contacts physiques dont il n'a pas l'habitude.
Et pourtant.
Sa détresse se faisait sentir. Il se maudissait en cet instant. Il ne comprenait pas pourquoi il avait aussi mal à la poitrine, son cœur s'emballait, il sentait son estomac se tordre et sa gorge se nouer. C'était peut-être ce qu'il avait besoin d'entendre au final. Le karma qui le rattrape après toutes ces années à négliger les autres. Et voilà que Deidara voyait en lui comme dans un livre ouvert ? Quelle situation pitoyable. Il n'avait rien de fort. Sa force morale s'épuisait et elle ne servait à rien si n'importe qui pouvait arriver et l'écraser comme un insecte. Ce corps est une faiblesse, quoi qu'il en dise. Il doit retrouver sa force d'entant, il doit se concentrer à réparer le troisième kazekage au plus vite.
Il a toujours voulu une vie d'éternité, mais pas ainsi. C'est pour ça qu'il a choisi de mourir, par deux fois. Ce n'est pas comme Deidara. Lui mérite d'être revenu, d'avoir une seconde chance. Sa vie n'a été que trop courte, aussi fugace que la vision de sa beauté. Il ne devrait pas lui dire tout cela. Il ne devrait pas lui dire qu'il a envie de rester à ses côtés, de travailler leur art ensembles. Il doit profiter de sa vie, il est voué à exploser de toute manière. Et puis... il a peur que son envie de l'immortaliser prenne le pas sur son respect pour lui. S'il se fait sauter, il n'aura plus rien à récupérer, il ne pourra jamais en faire un pantin. La seule façon serait de... le tuer avant.
Il le menace souvent de le faire, mais en est-il réellement capable ? Il ne ressent rien lorsqu'il ôte une vie, pourquoi ce serait différent dans son cas ?
Il se releva. Il avait dit tout ce qu'il avait à dire et... il se sentait réellement mal. Son esprit était trop confus pour déterminer d'où cela venait. C'était un tout. Vraiment. Au final, il était venu pour lui remonter le moral et c'était l'inverse qui venait de se passer. Il avait marché avec hâte jusqu'à Hiruko. Jusqu'à sa coquille protectrice.
Certains auraient crié fuite, pour lui, il était temps de se retirer avec panache.
Quelques jours avaient passés. Quelques jours durant lesquels ils ne s'étaient pas vraiment vu. Dans son cas, il s'était retiré pour réfléchir et se concentrer sur la formation d'Ino afin d'en faire un outil plus affûté à leur arsenal. Il avait laissé un peu de temps seul à son partenaire, il faut qu'il perfectionne ses techniques et passe outre leur restriction de chakra.
Tu es conscient que si l'on voit des traces d'explosion sur toute l'île, ça risque d'attirer les soupçons ? Quelques balafres passe encore, mais à ce train-là, tu vas en refaire toute la topographie.
Allons ailleurs.
Allons ailleurs ? Il ne lui a pas dit « dégage » ou « va ailleurs ». Il parlait au pluriel, il comptait l'accompagner cette fois. Le marionnettiste était sous Hiruko et ne comptait plus en sortir avant un bon moment sauf si nécessaire. C'est fini les moments de parlotes sous la lune. Il ne voulait plus se montrer si fragile devant lui.
Il devait montrer l'exemple, il était à la tête de ce plan et de ce groupe. Il ne voulait pas faire douter Deidara sur leur réussite quand bien même celui-ci en était déjà convaincu et puis... il ne voulait pas non plus lui donner des munitions pour se moquer de lui.
J'ai réfléchis à un moyen de combiner nos attaques. Nous allons nous entraîner aujourd'hui.
Il ne lui demandait pas s'il avait de l'argile sur lui, quelle question, c'était le véritable Deidara. Il avait beau eut lui dire loin des missions et du plan, le marionnettiste l'avait compris autrement. Pour lui, il s'agissait de s'entraîner au combat, pas à faire des spectacles à des inconnus. Il n'a connu que ça, la guerre, il ne voit pas pourquoi il ferait plaisir aux gens. En quelque sorte, combiner leurs attaques, se renforcer... tout revenait aux missions et au plan. Il allait être difficile de lui sortir le nez de tout ça.
On pourrait remplir certains compartiments de mes marionnettes de munitions en argile, ce serait plus efficace que des parchemins explosifs. Ou alors, un pantin allant sous terre qui pourrait placer des mines. Tien, c'était une attaque combinée qu'il avait eu avec Tobi, Sasori n'en avait pourtant pas connaissance, il a dû le deviner de lui-même à son style de combat. J'aurais bientôt terminé de réparer le troisième kazekage. Nous pourrons expérimenter avec la limaille de fer d'ici peu.
Quelque chose avait changé. C'était la première fois qu'il lui proposait une telle collaboration. En temps normal en combat, il se contentait de le protéger et d'attaquer sans le gêner, leur style se complétait bien. Offensif, défensif, explosif, subtile. Mais une combinaison ? Il acceptait que ses marionnettes touchent enfin à l'argile de Deidara lui qui lui reprochait de jouer avec de la terre et des pétards.
C'est quoi ce regard ? Magne toi. Je déteste qu'on me fasse attendre.

Sasori vous manipule en #D75F68
Les mots de Deidara faisaient leurs effets, le bouleversent plus qu'il ne l'est actuellement. Il n'avait pas besoin de ce contact sur son épaule, il n'était pas un enfant à qui l'on remonte le moral, c'était une sensation de plus s'ajoutant aux contacts physiques dont il n'a pas l'habitude.
Et pourtant.
Sa détresse se faisait sentir. Il se maudissait en cet instant. Il ne comprenait pas pourquoi il avait aussi mal à la poitrine, son cœur s'emballait, il sentait son estomac se tordre et sa gorge se nouer. C'était peut-être ce qu'il avait besoin d'entendre au final. Le karma qui le rattrape après toutes ces années à négliger les autres. Et voilà que Deidara voyait en lui comme dans un livre ouvert ? Quelle situation pitoyable. Il n'avait rien de fort. Sa force morale s'épuisait et elle ne servait à rien si n'importe qui pouvait arriver et l'écraser comme un insecte. Ce corps est une faiblesse, quoi qu'il en dise. Il doit retrouver sa force d'entant, il doit se concentrer à réparer le troisième kazekage au plus vite.
Il a toujours voulu une vie d'éternité, mais pas ainsi. C'est pour ça qu'il a choisi de mourir, par deux fois. Ce n'est pas comme Deidara. Lui mérite d'être revenu, d'avoir une seconde chance. Sa vie n'a été que trop courte, aussi fugace que la vision de sa beauté. Il ne devrait pas lui dire tout cela. Il ne devrait pas lui dire qu'il a envie de rester à ses côtés, de travailler leur art ensembles. Il doit profiter de sa vie, il est voué à exploser de toute manière. Et puis... il a peur que son envie de l'immortaliser prenne le pas sur son respect pour lui. S'il se fait sauter, il n'aura plus rien à récupérer, il ne pourra jamais en faire un pantin. La seule façon serait de... le tuer avant.
Il le menace souvent de le faire, mais en est-il réellement capable ? Il ne ressent rien lorsqu'il ôte une vie, pourquoi ce serait différent dans son cas ?
Il se releva. Il avait dit tout ce qu'il avait à dire et... il se sentait réellement mal. Son esprit était trop confus pour déterminer d'où cela venait. C'était un tout. Vraiment. Au final, il était venu pour lui remonter le moral et c'était l'inverse qui venait de se passer. Il avait marché avec hâte jusqu'à Hiruko. Jusqu'à sa coquille protectrice.
Certains auraient crié fuite, pour lui, il était temps de se retirer avec panache.
[... Quelques jours plus tard ...]
Quelques jours avaient passés. Quelques jours durant lesquels ils ne s'étaient pas vraiment vu. Dans son cas, il s'était retiré pour réfléchir et se concentrer sur la formation d'Ino afin d'en faire un outil plus affûté à leur arsenal. Il avait laissé un peu de temps seul à son partenaire, il faut qu'il perfectionne ses techniques et passe outre leur restriction de chakra.
Tu es conscient que si l'on voit des traces d'explosion sur toute l'île, ça risque d'attirer les soupçons ? Quelques balafres passe encore, mais à ce train-là, tu vas en refaire toute la topographie.
Allons ailleurs.
Allons ailleurs ? Il ne lui a pas dit « dégage » ou « va ailleurs ». Il parlait au pluriel, il comptait l'accompagner cette fois. Le marionnettiste était sous Hiruko et ne comptait plus en sortir avant un bon moment sauf si nécessaire. C'est fini les moments de parlotes sous la lune. Il ne voulait plus se montrer si fragile devant lui.
Il devait montrer l'exemple, il était à la tête de ce plan et de ce groupe. Il ne voulait pas faire douter Deidara sur leur réussite quand bien même celui-ci en était déjà convaincu et puis... il ne voulait pas non plus lui donner des munitions pour se moquer de lui.
J'ai réfléchis à un moyen de combiner nos attaques. Nous allons nous entraîner aujourd'hui.
Il ne lui demandait pas s'il avait de l'argile sur lui, quelle question, c'était le véritable Deidara. Il avait beau eut lui dire loin des missions et du plan, le marionnettiste l'avait compris autrement. Pour lui, il s'agissait de s'entraîner au combat, pas à faire des spectacles à des inconnus. Il n'a connu que ça, la guerre, il ne voit pas pourquoi il ferait plaisir aux gens. En quelque sorte, combiner leurs attaques, se renforcer... tout revenait aux missions et au plan. Il allait être difficile de lui sortir le nez de tout ça.
On pourrait remplir certains compartiments de mes marionnettes de munitions en argile, ce serait plus efficace que des parchemins explosifs. Ou alors, un pantin allant sous terre qui pourrait placer des mines. Tien, c'était une attaque combinée qu'il avait eu avec Tobi, Sasori n'en avait pourtant pas connaissance, il a dû le deviner de lui-même à son style de combat. J'aurais bientôt terminé de réparer le troisième kazekage. Nous pourrons expérimenter avec la limaille de fer d'ici peu.

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Re: "Explosions" Artistiques - Sasori & Deidara - 15.10.23 21:47
Deidara avait effectivement passé les derniers jours à se concentrer intensément sur son art, perfectionnant ses créations explosives et développant de nouvelles techniques. Chaque explosion avait été une étape vers la maîtrise de ses talents. Il était plongé dans une frénésie créative, une passion qui l'envahissait sans relâche. Le résultat était indéniablement impressionnant, mais les signes de ses expérimentations parsemaient désormais certaines zones de l'île.
Les mots de Sasori, son partenaire et chef d'équipe, le tirèrent de ses pensées. Son regard doré se posa sur le marionnettiste, une lueur d'amusement dans les yeux face à son commentaire sur les traces d'explosion.
« Hé, Sasori no Danna, où serait le fun si nous ne laissions pas quelques souvenirs explosifs de notre passage sur cette île, hmm ? » répliqua Deidara avec un sourire espiègle. Il comprenait les préoccupations de Sasori, mais il ne pouvait s'empêcher d'exprimer sa passion pour son art.
Cependant, il avait aussi remarqué le changement dans l'attitude de Sasori. Lorsqu'il avait parlé de partir ailleurs, Deidara était curieux et surpris. Son partenaire n'était pas du genre à s'engager dans des moments de camaraderie comme ceux qu'ils avaient eus précédemment. Mais cette invitation à le suivre était intrigante. Deidara pouvait sentir qu'il y avait quelque chose de plus à cela.
« Allons ailleurs, hm ? » » répéta Deidara, soudainement sérieux. Il pouvait ressentir l'intention sérieuse derrière les mots de Sasori. « D'accord, je suis partant. Où veux-tu aller ? » »
La perspective de quitter leur coin de l'île pour explorer d'autres horizons était excitante. Deidara était prêt à suivre son partenaire, curieux de savoir ce qu'il avait en tête. Il avait toujours admiré la maîtrise artistique de Sasori, bien que leurs styles diffèrent. Ce serait une occasion de passer du temps ensemble, loin des responsabilités de l'Akatsuki, et peut-être de mieux comprendre le marionnettiste. Deidara écouta attentivement les mots de Sasori, conscient du sérieux de la situation. Le marionnettiste avait toujours été focalisé sur le combat, la stratégie, et l'efficacité. Pour lui, l'art était un moyen d'atteindre ces objectifs, mais il ne partageait pas la même passion obsessionnelle pour la création artistique que Deidara.
L'idée de combiner leurs attaques et de s'entraîner ensemble était intrigante. Deidara avait souvent rêvé de la possibilité de fusionner leurs talents, de créer des œuvres explosives aux effets dévastateurs. Cependant, il pouvait déjà sentir la réticence de Sasori à quitter son domaine de compétence habituel, laissant le domaine artistique pour se plonger davantage dans le combat. Deidara esquissa un sourire et hocha la tête en réponse à l'invitation de Sasori.
« Eh bien, Sasori no Danna, tu es vraiment prêt à te lancer dans cette aventure artistique, hm ? » dit Deidara avec un large sourire. « Je suis partant, bien sûr. Explorons les possibilités de notre collaboration artistique. »
Il sortit instinctivement une petite boule d'argile de sa poche, la manipulant doucement dans ses mains. Son regard brillait d'une lueur de détermination mêlée à l'excitation. Il se demandait quel genre de création incroyable ils pourraient concevoir ensemble.
« Alors, qu'as-tu en tête, hm ? » demanda-t-il, prêt à suivre les instructions de Sasori. « Veux-tu que je commence avec une explosion de grande envergure, et tu l'intègres dans tes marionnettes, ou as-tu une autre idée en tête ? »
Il attendait avec impatience les directives de Sasori. Il savait que la clé de leur collaboration résidait dans la compréhension mutuelle de leurs techniques respectives. Si Sasori pouvait trouver un moyen d'intégrer l'argile explosive de Deidara dans ses marionnettes de manière stratégique, ils pourraient créer une force destructrice inégalée.
Deidara était prêt à s'immerger complètement dans cet exercice artistique, prêt à repousser les limites de son art explosif pour atteindre de nouveaux sommets. Il se tenait là, son cœur battant d'anticipation, attendant de voir ce que son partenaire avait en réserve. Ce serait une nouvelle expérience, une opportunité de pousser leurs talents artistiques au-delà de ce qu'ils avaient imaginé.
Mais, plus important encore, Deidara était à la fois surpris et enthousiaste de voir Sasori s'ouvrir à l'idée de collaborer davantage. C'était un changement bienvenu, et il voyait déjà les possibilités infinies de cette nouvelle approche artistique. Il pouvait sentir l'excitation monter en lui alors que Sasori évoquait des idées pour leur collaboration. C'était comme s'ils fusionnaient leurs deux mondes artistiques pour créer quelque chose de totalement unique.
« C'est une excellente idée, Sasori no Danna, hm. Remplir certains compartiments de tes marionnettes avec des munitions en argile pourrait les rendre encore plus mortelles, » déclara-t-il, ses yeux brillant d'anticipation. « Et un pantin capable de placer des mines sous terre ? C'est une idée ingénieuse. Nous pourrions exploiter au maximum nos forces respectives. »
Deidara était prêt à repousser les limites de son art explosif, à explorer de nouvelles possibilités artistiques avec son partenaire. Cette collaboration promettait d'être un moment unique et passionnant dans leur histoire artistique, et il était déterminé à en tirer le meilleur parti. Deidara et Sasori commencèrent à mettre en œuvre leur plan artistique. Tout en restant dans un coin reculé de l'île, ils se mirent à l'entraînement, combinant leurs talents pour créer de nouvelles attaques explosives. La première étape consistait à préparer les marionnettes de Sasori pour accueillir les munitions d'argile de Deidara.
Le marionnettiste avait déjà fait des modifications mineures à quelques-unes de ses créations, créant des compartiments secrets conçus spécialement pour les charges explosives de Deidara. C'était un travail délicat, mais Sasori était un maître artisan, capable de manipuler ses pantins avec une précision incroyable. Deidara observait attentivement, fournissant des instructions précises sur la manière de modifier les marionnettes pour les rendre plus efficaces dans leur collaboration. Pendant ce temps, Deidara s'efforçait d'adapter sa technique. Il avait commencé à créer des explosions d'argile de plus petite taille, parfaites pour remplir les compartiments des marionnettes de Sasori. Il avait compris qu'il devait maîtriser le degré d'explosion pour qu'elles soient utilisées avec précision, sans mettre en danger les marionnettes de son partenaire.
Le pantin allant sous terre était également en cours de création. Deidara travaillait à son argile explosive, modelant un pantin spécialisé dans l'enfouissement et la pose de mines. Cette création allait être un atout précieux pour leurs missions à venir, permettant de piéger les ennemis de manière inattendue. Alors qu'ils travaillaient ensemble, il devenait de plus en plus évident à Deidara que la collaboration avec Sasori donnait une nouvelle dimension à son art. Il pouvait exploiter la maîtrise des marionnettes de son partenaire pour atteindre de nouvelles hauteurs dans la créativité explosive. L'excitation artistique le consumait, et il sentait que leur art combiné allait non seulement émerveiller, mais aussi terrifier leurs ennemis.
Les jours passèrent rapidement, et ils perfectionnèrent leur collaboration, testant leurs nouvelles attaques sur des cibles improvisées dans leur coin isolé de l'île. Deidara était fasciné par les résultats, constatant comment leurs talents se complétaient harmonieusement. Les explosions de ses charges d'argile pouvaient être déclenchées à distance par Sasori, créant une puissance explosive dévastatrice.
La collaboration artistique entre Deidara et Sasori était en train de devenir une force redoutable, une union de deux génies artistiques travaillant de concert pour créer un art destructeur et captivant. Ils se préparaient pour l'ultime confrontation avec Madara et Tobi, prêts à montrer au monde entier l'effrayante puissance de leur art. Toutefois, il pouvait voir que son partenaire était épuisé, et cela l'inquiétait. Ils avaient investi tellement d'énergie dans ces nouvelles techniques et combinaisons.
Combinaison 1 - Les Fils Explosifs :
Deidara et Sasori avaient perfectionné leur première combinaison en intégrant des fils de chakra dans les marionnettes de Sasori. Les fils agiraient comme des guides pour les explosions d'argile de Deidara, leur permettant de contrôler avec précision la direction et la portée de chaque détonation. Ils pourraient ainsi créer un véritable labyrinthe explosif, piégeant leurs ennemis au milieu de destructions simultanées, incapables d'échapper à la fureur de leur art. De plus, les fils de chakra pourraient être utilisés pour renforcer les marionnettes et les protéger des attaques ennemies.
Combinaison 2 - Amplification des Explosions: :
La deuxième combinaison consistait à augmenter la puissance de chaque charge d'argile de Deidara. En incorporant des morceaux de limaille de fer, ils pourraient créer des explosions encore plus massives et dévastatrices. Ces explosions seraient tellement puissantes qu'il ne resterait pratiquement rien de leurs adversaires. Le monde entier serait témoin de la grandeur de leur art, et la peur qu'ils inspireraient serait incommensurable. Ils devraient cependant travailler sur des mécanismes pour garantir la sécurité de Sasori, car ces explosions pourraient s'avérer mortelles pour lui s'il n'était pas correctement protégé.
Tandis qu'il envisageait ces combinaisons, Deidara décida d'aller récupérer une bouteille d'eau pour son partenaire. La création de ces techniques avait été épuisante, et il savait que Sasori avait besoin de prendre une pause. L'artiste explosif revint rapidement avec la bouteille d'eau fraîche qu'il tendit à Sasori, un sourire sur son visage.
« Tiens, Sasori no Danna. Prends une pause, tu l'as bien méritée. Pendant que tu te reposes, nous pouvons continuer à perfectionner nos nouvelles combinaisons. Le monde n'a encore rien vu de notre art ! »
Les mots de Sasori, son partenaire et chef d'équipe, le tirèrent de ses pensées. Son regard doré se posa sur le marionnettiste, une lueur d'amusement dans les yeux face à son commentaire sur les traces d'explosion.
« Hé, Sasori no Danna, où serait le fun si nous ne laissions pas quelques souvenirs explosifs de notre passage sur cette île, hmm ? » répliqua Deidara avec un sourire espiègle. Il comprenait les préoccupations de Sasori, mais il ne pouvait s'empêcher d'exprimer sa passion pour son art.
Cependant, il avait aussi remarqué le changement dans l'attitude de Sasori. Lorsqu'il avait parlé de partir ailleurs, Deidara était curieux et surpris. Son partenaire n'était pas du genre à s'engager dans des moments de camaraderie comme ceux qu'ils avaient eus précédemment. Mais cette invitation à le suivre était intrigante. Deidara pouvait sentir qu'il y avait quelque chose de plus à cela.
« Allons ailleurs, hm ? » » répéta Deidara, soudainement sérieux. Il pouvait ressentir l'intention sérieuse derrière les mots de Sasori. « D'accord, je suis partant. Où veux-tu aller ? » »
La perspective de quitter leur coin de l'île pour explorer d'autres horizons était excitante. Deidara était prêt à suivre son partenaire, curieux de savoir ce qu'il avait en tête. Il avait toujours admiré la maîtrise artistique de Sasori, bien que leurs styles diffèrent. Ce serait une occasion de passer du temps ensemble, loin des responsabilités de l'Akatsuki, et peut-être de mieux comprendre le marionnettiste. Deidara écouta attentivement les mots de Sasori, conscient du sérieux de la situation. Le marionnettiste avait toujours été focalisé sur le combat, la stratégie, et l'efficacité. Pour lui, l'art était un moyen d'atteindre ces objectifs, mais il ne partageait pas la même passion obsessionnelle pour la création artistique que Deidara.
L'idée de combiner leurs attaques et de s'entraîner ensemble était intrigante. Deidara avait souvent rêvé de la possibilité de fusionner leurs talents, de créer des œuvres explosives aux effets dévastateurs. Cependant, il pouvait déjà sentir la réticence de Sasori à quitter son domaine de compétence habituel, laissant le domaine artistique pour se plonger davantage dans le combat. Deidara esquissa un sourire et hocha la tête en réponse à l'invitation de Sasori.
« Eh bien, Sasori no Danna, tu es vraiment prêt à te lancer dans cette aventure artistique, hm ? » dit Deidara avec un large sourire. « Je suis partant, bien sûr. Explorons les possibilités de notre collaboration artistique. »
Il sortit instinctivement une petite boule d'argile de sa poche, la manipulant doucement dans ses mains. Son regard brillait d'une lueur de détermination mêlée à l'excitation. Il se demandait quel genre de création incroyable ils pourraient concevoir ensemble.
« Alors, qu'as-tu en tête, hm ? » demanda-t-il, prêt à suivre les instructions de Sasori. « Veux-tu que je commence avec une explosion de grande envergure, et tu l'intègres dans tes marionnettes, ou as-tu une autre idée en tête ? »
Il attendait avec impatience les directives de Sasori. Il savait que la clé de leur collaboration résidait dans la compréhension mutuelle de leurs techniques respectives. Si Sasori pouvait trouver un moyen d'intégrer l'argile explosive de Deidara dans ses marionnettes de manière stratégique, ils pourraient créer une force destructrice inégalée.
Deidara était prêt à s'immerger complètement dans cet exercice artistique, prêt à repousser les limites de son art explosif pour atteindre de nouveaux sommets. Il se tenait là, son cœur battant d'anticipation, attendant de voir ce que son partenaire avait en réserve. Ce serait une nouvelle expérience, une opportunité de pousser leurs talents artistiques au-delà de ce qu'ils avaient imaginé.
Mais, plus important encore, Deidara était à la fois surpris et enthousiaste de voir Sasori s'ouvrir à l'idée de collaborer davantage. C'était un changement bienvenu, et il voyait déjà les possibilités infinies de cette nouvelle approche artistique. Il pouvait sentir l'excitation monter en lui alors que Sasori évoquait des idées pour leur collaboration. C'était comme s'ils fusionnaient leurs deux mondes artistiques pour créer quelque chose de totalement unique.
« C'est une excellente idée, Sasori no Danna, hm. Remplir certains compartiments de tes marionnettes avec des munitions en argile pourrait les rendre encore plus mortelles, » déclara-t-il, ses yeux brillant d'anticipation. « Et un pantin capable de placer des mines sous terre ? C'est une idée ingénieuse. Nous pourrions exploiter au maximum nos forces respectives. »
Deidara était prêt à repousser les limites de son art explosif, à explorer de nouvelles possibilités artistiques avec son partenaire. Cette collaboration promettait d'être un moment unique et passionnant dans leur histoire artistique, et il était déterminé à en tirer le meilleur parti. Deidara et Sasori commencèrent à mettre en œuvre leur plan artistique. Tout en restant dans un coin reculé de l'île, ils se mirent à l'entraînement, combinant leurs talents pour créer de nouvelles attaques explosives. La première étape consistait à préparer les marionnettes de Sasori pour accueillir les munitions d'argile de Deidara.
Le marionnettiste avait déjà fait des modifications mineures à quelques-unes de ses créations, créant des compartiments secrets conçus spécialement pour les charges explosives de Deidara. C'était un travail délicat, mais Sasori était un maître artisan, capable de manipuler ses pantins avec une précision incroyable. Deidara observait attentivement, fournissant des instructions précises sur la manière de modifier les marionnettes pour les rendre plus efficaces dans leur collaboration. Pendant ce temps, Deidara s'efforçait d'adapter sa technique. Il avait commencé à créer des explosions d'argile de plus petite taille, parfaites pour remplir les compartiments des marionnettes de Sasori. Il avait compris qu'il devait maîtriser le degré d'explosion pour qu'elles soient utilisées avec précision, sans mettre en danger les marionnettes de son partenaire.
Le pantin allant sous terre était également en cours de création. Deidara travaillait à son argile explosive, modelant un pantin spécialisé dans l'enfouissement et la pose de mines. Cette création allait être un atout précieux pour leurs missions à venir, permettant de piéger les ennemis de manière inattendue. Alors qu'ils travaillaient ensemble, il devenait de plus en plus évident à Deidara que la collaboration avec Sasori donnait une nouvelle dimension à son art. Il pouvait exploiter la maîtrise des marionnettes de son partenaire pour atteindre de nouvelles hauteurs dans la créativité explosive. L'excitation artistique le consumait, et il sentait que leur art combiné allait non seulement émerveiller, mais aussi terrifier leurs ennemis.
Les jours passèrent rapidement, et ils perfectionnèrent leur collaboration, testant leurs nouvelles attaques sur des cibles improvisées dans leur coin isolé de l'île. Deidara était fasciné par les résultats, constatant comment leurs talents se complétaient harmonieusement. Les explosions de ses charges d'argile pouvaient être déclenchées à distance par Sasori, créant une puissance explosive dévastatrice.
La collaboration artistique entre Deidara et Sasori était en train de devenir une force redoutable, une union de deux génies artistiques travaillant de concert pour créer un art destructeur et captivant. Ils se préparaient pour l'ultime confrontation avec Madara et Tobi, prêts à montrer au monde entier l'effrayante puissance de leur art. Toutefois, il pouvait voir que son partenaire était épuisé, et cela l'inquiétait. Ils avaient investi tellement d'énergie dans ces nouvelles techniques et combinaisons.
Combinaison 1 - Les Fils Explosifs :
Deidara et Sasori avaient perfectionné leur première combinaison en intégrant des fils de chakra dans les marionnettes de Sasori. Les fils agiraient comme des guides pour les explosions d'argile de Deidara, leur permettant de contrôler avec précision la direction et la portée de chaque détonation. Ils pourraient ainsi créer un véritable labyrinthe explosif, piégeant leurs ennemis au milieu de destructions simultanées, incapables d'échapper à la fureur de leur art. De plus, les fils de chakra pourraient être utilisés pour renforcer les marionnettes et les protéger des attaques ennemies.
Combinaison 2 - Amplification des Explosions: :
La deuxième combinaison consistait à augmenter la puissance de chaque charge d'argile de Deidara. En incorporant des morceaux de limaille de fer, ils pourraient créer des explosions encore plus massives et dévastatrices. Ces explosions seraient tellement puissantes qu'il ne resterait pratiquement rien de leurs adversaires. Le monde entier serait témoin de la grandeur de leur art, et la peur qu'ils inspireraient serait incommensurable. Ils devraient cependant travailler sur des mécanismes pour garantir la sécurité de Sasori, car ces explosions pourraient s'avérer mortelles pour lui s'il n'était pas correctement protégé.
Tandis qu'il envisageait ces combinaisons, Deidara décida d'aller récupérer une bouteille d'eau pour son partenaire. La création de ces techniques avait été épuisante, et il savait que Sasori avait besoin de prendre une pause. L'artiste explosif revint rapidement avec la bouteille d'eau fraîche qu'il tendit à Sasori, un sourire sur son visage.
« Tiens, Sasori no Danna. Prends une pause, tu l'as bien méritée. Pendant que tu te reposes, nous pouvons continuer à perfectionner nos nouvelles combinaisons. Le monde n'a encore rien vu de notre art ! »
Re: "Explosions" Artistiques - Sasori & Deidara - 16.10.23 18:22
Voilà. Sur une île bien plus loin que celle de Nanakusa c'était parfait. Ils ne risquaient pas d'attirer l'attention sur leur repaire avec leurs explosions. Car ça y allait.
C'était la première fois qu'ils combinaient réellement des attaques ensembles et Sasori était quelqu'un d’exigeant sur la précision. Deidara n'était pas en reste. Il est pointu sur le type d'argile à utiliser, la manière dont l'explosion doit se produire et l'effet visuel, mais ça faisait partie de son art alors il ne pouvait pas lui enlever.
Il avait bien entendu prévu le coup, il ne lui aurait pas demandé s'il n'avait pas fait quelques préparatifs au préalable. Il avait déjà doté certaines marionnettes de compartiments spécifiques afin de tirer des boules d'argiles, libérer des oiseaux explosifs ou encore des mécanismes détachables alliant des cordes pour entraver les adversaires et les empêcher de fuir les sculptures d'argiles.
Il avait tout de même dû faire quelques ajustements sur place pour que tout soit parfait. C'étaient les seules fois où il était sorti d'Hiruko. Il avait bien entendu son matériel avec lui et était rapide à la tâche.
Quelques jours avaient passé.
Sasori avait déjà meilleure mine. Ça se voyait. Son air n'avait pas l'air si dépressif et fatigué que d'habitude, juste un peu. Mais il a toujours été ronchon. Il faut dire qu'avec leurs entraînements, il a été forcé de se renfermer dans son atelier pour travailler sur ses pantins. C'est sa passion, alors, ça lui a fait du bien. Comme tout artisans, il était fier de présenter ses nouvelles créations et de les voir à l'œuvre.
Il avait amélioré une de ses pièces, semblable à la marionnette de la salamandre pouvant creuser sous terre. Son intérieur creux et spacieux permettait d'accueillir de nombreuses mines comme des personnes. Elle disposait d'une carapace renforcée pour protéger sa cargaison d'une éventuelle attaque ennemie qui voudrait la détruire. Son nez pointu et rotatif permettait de creuser sous terre avec aisance.
Mais, son arsenal ne serait pas complet sans sa petite merveille.

Elle était là. Elle était réparée. Du moins, il s'agissait là d'une première itération. Elle avait été quasi complètement détruite, il lui manquait encore certaines petites choses, mais il est trop pointilleux. Il ne cesse jamais de les améliorer.
Il pouvait enfin utiliser à nouveau sa limaille de fer. Ça lui avait manqué, c'était son jouet préféré, il y avait tellement de potentiel avec !
En parlant de limaille de fer, elle serait très utile pour quelque chose. Elle était imprégnée de poison, évidemment. C'est ce qui la rendait encore plus mortelle. Il avait pensé à mêler du poison dans l'argile de Deidara, mais c'était impossible. Il s'empoisonnerait en les modelant avec ses bouches. Mais si la limaille de fer recouvrait l'œuvre une fois finie, il y aurait un double avantage offensif aux explosions. Un effet tromblon et surtout, le nuage qui se dégagerait de l'explosion serait empoisonné.
Une combinaison terriblement mortelle. Le champ magnétique du troisième n'avait plus qu'à récupérer la limaille dispersée et recommencer l'opération.
Son sentiment était partagé. D'un côté, il était très heureux de mettre en valeur ses poisons et ses techniques en les combinant à celle de son partenaire. Cela ouvrait un champ de possibilité fou comme attaquer ses fils aux oiseaux d'argiles et ajouter un facteur surprise à leurs mouvements comme les faire brusquement reculer ou prendre des tournants non adaptés à leur morphologie. Mais d'un autre côté, tous ses exploits n'étaient pas le seul et unique résultat de son artisanat, de ses marionnettes. Il était un petit peu frustré, mais rien qui ne gâcherait leur association.
Travailler réellement avec Deidara était... nouveau. Il n'avait pas de mot à mettre sur ce sentiment.
C'était un renouveau. Il se serait presque dit que ce n'était pas si mal d'avoir été ramenés s'ils n'étaient pas devenu des pions sur l'échiquier de quelqu'un d'autre.
Lorsque Deidara ramena de l'eau, Sasori était toujours à l'intérieur d'Hiruko. Il ne se montrait plus vraiment devant lui, sauf quand nécessaire. Il faut dire qu'après s'être dévoilé dans un état si pitoyable et fragile... il préférait la carapace froide et insensible de sa création. Il s'en voulait pour la dernière fois. Cette discussion le travaillait encore.
Je n'ai pas besoin d'eau. Je boirais en rentrant. Je ne suis pas faible comme toi, je sais me gérer, je peux attendre.
Monsieur peut attendre ?
Et voilà. Le retour du Sasori aimable comme on le connaît. Peut-être même encore un peu plus agressif qu'avant devant... devant quoi ? Des preuves de camaraderies ? S'il croit qu'il faut quelques belles paroles pour l'amadouer. « Nous sommes partenaires, camarades ». Oui oui, à d'autres.
Il se détourna même du pauvre Deidara qui lui tendait la bouteille d'eau comme s'il était concentré ailleurs, sur ses pantins par exemple. Un enfant qui boude. C'est pas faute d'avoir soif pourtant, après avoir autant travaillé. Il a beau faire chaud sur ces îles, heureusement, il a adapté Hiruko pour supporter la fournaise du désert et puis, il est né à Suna. Il peut se priver d'eau. S'ils s'étaient entraînés sur une îles enneigé en revanche.....

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: "Explosions" Artistiques - Sasori & Deidara - 17.10.23 22:32
Les jours passaient sur l'île, chacun d'entre eux apportant de nouvelles avancées dans les capacités combinées des deux artistes aux nuages rouges. L'atelier de Sasori était devenu un lieu de créativité intense, où des idées explosives prenaient vie sous la forme de pantins renforcés et de marionnettes perfectionnées. Deidara était impressionné par la passion et le dévouement de son partenaire envers son art. La lueur dans les yeux de Sasori, la manière dont il caressait affectueusement les surfaces de ses marionnettes, tout cela révélait un amour profond pour son travail.
Au fil des jours, Deidara avait commencé à comprendre Sasori d'une manière nouvelle. Il n'était pas simplement un marionnettiste froid et calculateur. Il était un artiste, un créateur, quelqu'un qui trouvait la beauté dans l'efficacité mortelle de ses créations. Deidara avait souvent vu l'art comme quelque chose d'éphémère, quelque chose qui devait être admiré dans l'instant présent avant de disparaître dans une explosion spectaculaire. Mais à travers les yeux de Sasori, il commençait à voir l'art comme quelque chose de plus durable, quelque chose qui pouvait perdurer à travers les générations sous la forme de ses marionnettes.
Sasori avait déjà meilleure mine, ce qui n'échappa pas à Deidara. Son partenaire semblait plus vivant, moins dépressif, et même si son air ronchon habituel demeurait, il pouvait percevoir une lueur d'enthousiasme dans ses yeux. Deidara n'avait pas l'habitude de voir Sasori aussi épanoui, surtout après leurs entraînements intensifs. C'était clair que travailler sur ses pantins l'avait revitalisé. Après tout, c'était sa passion, et il était fier de présenter ses créations, de les voir fonctionner parfaitement. Deidara appréciait cette petite lueur de satisfaction dans les yeux de Sasori, même si elle était discrète.
Sasori avait réussi à améliorer une de ses marionnettes, une création semblable à la marionnette de la salamandre, capable de creuser sous terre. C'était une pièce impressionnante, avec un intérieur spacieux qui pouvait accueillir de nombreuses mines ou même des personnes. De plus, sa carapace renforcée la protégeait des attaques ennemies, rendant cette marionnette encore plus redoutable. Sasori avait clairement mis du cœur dans cette amélioration.
Puis, Sasori mentionna quelque chose qui intrigua Deidara. Il avait enfin réussi à réparer une de ses marionnettes spéciales, bien qu'elle fût encore dans une première itération. La marionnette avait été quasiment détruite précédemment, mais il ne semblait pas avoir arrêté de la perfectionner. Pour Deidara, il était évident que Sasori ne se contentait jamais de la médiocrité et cherchait constamment à améliorer ses créations. C'était une qualité qu'il admirait chez son partenaire.
Le plus fascinant était que cette marionnette était imprégnée de poison, ce qui la rendait encore plus dangereuse. Sasori expliqua comment il avait pensé à combiner la limaille de fer avec l'argile explosive. Ils ne pouvaient pas mêler directement le poison à l'argile de Deidara, car il risquerait de s'empoisonner lors de la création. Cependant, la limaille de fer recouvrant l'œuvre une fois finie permettrait un double avantage offensif lors des explosions. Non seulement cela créerait un effet tromblon, mais le nuage résultant de l'explosion serait également empoisonné.
Deidara était impressionné par la créativité de Sasori et sa capacité à imaginer de nouvelles synergies entre leurs techniques. Cette combinaison terriblement mortelle allait certainement bouleverser leur arsenal d'attaques. Cela ouvrait de nouvelles perspectives et les rapprochait encore plus en tant qu'artistes combattants. La coopération entre leurs styles d'art de combat devenait de plus en plus complexe, riche en possibilités. Pour Deidara, c'était passionnant de voir à quel point ils pouvaient pousser les limites de leur art destructeur.
Cependant, une question subsistait dans l'esprit de Deidara. C'était la première fois qu'ils envisageaient de tels partenariats, de telles combinaisons. Il était ravi des idées de Sasori, mais il se sentait aussi un peu dépassé par tout cela. Comment pourraient-ils tout mettre en place de manière coordonnée en combat sans se gêner mutuellement ? La synchronisation serait cruciale.
Deidara secoua légèrement la tête et sourit, car il ne pouvait pas s'empêcher d'être lui-même, d'exprimer ses idées et de poser des questions. « Sasori no Danna, tes idées sont vraiment brillantes. Cela ouvre un tout nouveau monde d'opportunités. Toutefois, je me demande comment nous pouvons mettre en place ces combinaisons efficacement en combat. Nous devons être en parfaite synchronisation pour éviter de nous gêner mutuellement. »
Il prit une courte pause pour réfléchir à d'autres possibilités de combinaisons et se lança de nouveau. « Peut-être que nous pourrions travailler sur une communication plus fluide entre nous, comme des signaux ou des signes préétablis pendant un combat. Ainsi, nous saurions quand et comment déclencher ces combinaisons. De plus, nous devrions aussi élaborer des plans tactiques pour chaque type de situation. Par exemple, comment réagirions-nous si nous étions attaqués de front, ou si nous avions besoin de défendre une position ?hmm. »
Pourtant, malgré toute cette énergie créative et cette collaboration fructueuse, Deidara ne pouvait ignorer la fatigue dans les yeux de Sasori. Le marionnettiste avait beau essayer de cacher sa faiblesse derrière la carapace d'Hiruko, Deidara le voyait. Il voyait le poids sur les épaules de Sasori, les doutes qui persistaient malgré leurs succès.
Deidara avait été confronté à des moments de doute lui aussi. Il savait ce que c'était que de se demander si son art avait un sens, s'il était réellement apprécié. Mais à travers cette collaboration, il avait trouvé une nouvelle source de motivation. Travailler avec Sasori lui avait montré que son art pouvait avoir un impact bien au-delà de l'instant présent. Leur collaboration n'était pas seulement une alliance stratégique, c'était une célébration de l'art dans toute sa splendeur et sa diversité.
Alors, quand Sasori rejeta l'offre de la bouteille d'eau avec un ton de défi, Deidara ne put s'empêcher de sourire. « Tu sais, Sasori no Danna, même les plus grands artistes ont besoin de faire des pauses de temps en temps. Prendre soin de soi n'est pas un signe de faiblesse, mais plutôt de sagesse. Nous sommes sur le point de créer quelque chose de vraiment extraordinaire. Nous devons être en forme pour cela, mon homme , hmm. »
Deidara espérait que son partenaire comprenne à quel point il était reconnaissant de travailler avec lui. Ils avaient déjà fait des pas de géant vers la réalisation de leur plan, et il avait hâte de voir ce que l'avenir leur réservait. Leur art allait briller comme jamais, et ils allaient écrire leur propre légende.
« Sasori no Danna, c'est une idée brillante. L'ajout de la limaille de fer à nos explosions va non seulement les rendre plus puissantes, mais aussi plus polyvalentes. L'idée de l'effet tromblon est ingénieuse, et l'empoisonnement ajoute une couche de danger supplémentaire. Nos ennemis ne sauront plus où donner de la tête. Ah, je pensais aussi m’entraîner au Taijutsu sans mes bombes enfin si, mais pas avec mes statuettes. J’y ai pensé, car le raiton est une faiblesse qui m’a coûté énormément. Ne refaisons pas la même erreur et puis.. »
Il ne finit pas sa phrase et décida de boire. Ce n’est pas parce que Monsieur Marionnette n’en voulait pas, qu’il allait s’en passer. Le blondinet sentit le liquide frais apaiser sa gorge asséchée. Il regarda autour de lui, admirant le paysage de l'île. Les vagues douces de la mer berçaient la plage, tandis que les rayons du soleil caressaient la surface de l'eau, créant un spectacle éblouissant. Cependant, même dans ce moment de tranquillité, son esprit ne cessait de tourner, cherchant des moyens d'améliorer leur collaboration avec Sasori.
Alors qu'il sirotait lentement l'eau, une idée germa dans l'esprit de Deidara. Il se souvint de sa maîtrise du Doton, l'art de manipuler la terre. Cette technique lui permettait de créer des barrières solides et de manipuler le terrain selon ses besoins. Une lueur d'excitation naquit dans ses yeux bleus alors qu'il envisageait la possibilité de protéger les marionnettes de Sasori en utilisant ses compétences en Doton.
« Sasori no Danna, j'ai eu une idée pour notre prochaine étape, hmm. En tant qu'adepte du Doton, je peux créer des barrières solides pour protéger tes marionnettes. Imagine une marionnette spécialement conçue avec des compartiments intégrés pour mes barrières de terre. Quand nous serons en mission, elle pourra les déployer rapidement pour protéger tes créations. Cela nous donnera un avantage stratégique considérable, surtout si nous devons affronter des ennemis puissants. Nos adversaires seront perplexes devant la combinaison de ton art mécanique et de ma maîtrise de la terre. Je pourrais même les aider à se déplacer en faisant des piliers pour qu’elles montent en hauteur ou toi. »
Alors que Deidara discutait de ses idées avec Sasori, son estomac se manifesta bruyamment, émettant un grognement sonore qui le fit se sentir gêné. Il s'était tellement investi dans leur conversation qu'il en avait oublié sa faim. Se laissant tomber sur le sable, il soupira en se rendant compte qu'il n'y avait probablement pas grand-chose à manger sur cette île isolée.
Pourtant, il savait que la nourriture était essentielle pour maintenir sa force et son énergie, surtout compte tenu des entraînements intensifs qu'ils prévoyaient de suivre. L'île ne semblait pas offrir beaucoup de ressources alimentaires, à part peut-être quelques fruits ou plantes locales. Deidara regretta de ne pas avoir demandé à son double féminin, Ino Yamanaka, de lui donner quelques conseils sur la flore comestible de l'endroit.
Il se tourna vers Sasori, avec un sourire en coin. « Eh bien, Danna, il semblerait que nos talents artistiques ne suffisent pas à apaiser la faim. Je suppose que nous allons devoir trouver de quoi nous sustenter sur cette île. Qui sait, peut-être qu'il y a des fruits ou des plantes que tu pourrais apprécier, quoi que vu tes goûts gustatifs et ton palais, ce doit être difficile pour toi de te contenter. » Il repensait évidemment à l’épisode où il avait proposé qu’ils se nourrissent du shinobi de Kumo lors de leur arrivée à la planque du plus vieux. Quelle horreur manger un homme.. Non, mais il n’y avait rien de mieux que pour tomber malade et mourir empoisonné.
Au fil des jours, Deidara avait commencé à comprendre Sasori d'une manière nouvelle. Il n'était pas simplement un marionnettiste froid et calculateur. Il était un artiste, un créateur, quelqu'un qui trouvait la beauté dans l'efficacité mortelle de ses créations. Deidara avait souvent vu l'art comme quelque chose d'éphémère, quelque chose qui devait être admiré dans l'instant présent avant de disparaître dans une explosion spectaculaire. Mais à travers les yeux de Sasori, il commençait à voir l'art comme quelque chose de plus durable, quelque chose qui pouvait perdurer à travers les générations sous la forme de ses marionnettes.
Sasori avait déjà meilleure mine, ce qui n'échappa pas à Deidara. Son partenaire semblait plus vivant, moins dépressif, et même si son air ronchon habituel demeurait, il pouvait percevoir une lueur d'enthousiasme dans ses yeux. Deidara n'avait pas l'habitude de voir Sasori aussi épanoui, surtout après leurs entraînements intensifs. C'était clair que travailler sur ses pantins l'avait revitalisé. Après tout, c'était sa passion, et il était fier de présenter ses créations, de les voir fonctionner parfaitement. Deidara appréciait cette petite lueur de satisfaction dans les yeux de Sasori, même si elle était discrète.
Sasori avait réussi à améliorer une de ses marionnettes, une création semblable à la marionnette de la salamandre, capable de creuser sous terre. C'était une pièce impressionnante, avec un intérieur spacieux qui pouvait accueillir de nombreuses mines ou même des personnes. De plus, sa carapace renforcée la protégeait des attaques ennemies, rendant cette marionnette encore plus redoutable. Sasori avait clairement mis du cœur dans cette amélioration.
Puis, Sasori mentionna quelque chose qui intrigua Deidara. Il avait enfin réussi à réparer une de ses marionnettes spéciales, bien qu'elle fût encore dans une première itération. La marionnette avait été quasiment détruite précédemment, mais il ne semblait pas avoir arrêté de la perfectionner. Pour Deidara, il était évident que Sasori ne se contentait jamais de la médiocrité et cherchait constamment à améliorer ses créations. C'était une qualité qu'il admirait chez son partenaire.
Le plus fascinant était que cette marionnette était imprégnée de poison, ce qui la rendait encore plus dangereuse. Sasori expliqua comment il avait pensé à combiner la limaille de fer avec l'argile explosive. Ils ne pouvaient pas mêler directement le poison à l'argile de Deidara, car il risquerait de s'empoisonner lors de la création. Cependant, la limaille de fer recouvrant l'œuvre une fois finie permettrait un double avantage offensif lors des explosions. Non seulement cela créerait un effet tromblon, mais le nuage résultant de l'explosion serait également empoisonné.
Deidara était impressionné par la créativité de Sasori et sa capacité à imaginer de nouvelles synergies entre leurs techniques. Cette combinaison terriblement mortelle allait certainement bouleverser leur arsenal d'attaques. Cela ouvrait de nouvelles perspectives et les rapprochait encore plus en tant qu'artistes combattants. La coopération entre leurs styles d'art de combat devenait de plus en plus complexe, riche en possibilités. Pour Deidara, c'était passionnant de voir à quel point ils pouvaient pousser les limites de leur art destructeur.
Cependant, une question subsistait dans l'esprit de Deidara. C'était la première fois qu'ils envisageaient de tels partenariats, de telles combinaisons. Il était ravi des idées de Sasori, mais il se sentait aussi un peu dépassé par tout cela. Comment pourraient-ils tout mettre en place de manière coordonnée en combat sans se gêner mutuellement ? La synchronisation serait cruciale.
Deidara secoua légèrement la tête et sourit, car il ne pouvait pas s'empêcher d'être lui-même, d'exprimer ses idées et de poser des questions. « Sasori no Danna, tes idées sont vraiment brillantes. Cela ouvre un tout nouveau monde d'opportunités. Toutefois, je me demande comment nous pouvons mettre en place ces combinaisons efficacement en combat. Nous devons être en parfaite synchronisation pour éviter de nous gêner mutuellement. »
Il prit une courte pause pour réfléchir à d'autres possibilités de combinaisons et se lança de nouveau. « Peut-être que nous pourrions travailler sur une communication plus fluide entre nous, comme des signaux ou des signes préétablis pendant un combat. Ainsi, nous saurions quand et comment déclencher ces combinaisons. De plus, nous devrions aussi élaborer des plans tactiques pour chaque type de situation. Par exemple, comment réagirions-nous si nous étions attaqués de front, ou si nous avions besoin de défendre une position ?hmm. »
Pourtant, malgré toute cette énergie créative et cette collaboration fructueuse, Deidara ne pouvait ignorer la fatigue dans les yeux de Sasori. Le marionnettiste avait beau essayer de cacher sa faiblesse derrière la carapace d'Hiruko, Deidara le voyait. Il voyait le poids sur les épaules de Sasori, les doutes qui persistaient malgré leurs succès.
Deidara avait été confronté à des moments de doute lui aussi. Il savait ce que c'était que de se demander si son art avait un sens, s'il était réellement apprécié. Mais à travers cette collaboration, il avait trouvé une nouvelle source de motivation. Travailler avec Sasori lui avait montré que son art pouvait avoir un impact bien au-delà de l'instant présent. Leur collaboration n'était pas seulement une alliance stratégique, c'était une célébration de l'art dans toute sa splendeur et sa diversité.
Alors, quand Sasori rejeta l'offre de la bouteille d'eau avec un ton de défi, Deidara ne put s'empêcher de sourire. « Tu sais, Sasori no Danna, même les plus grands artistes ont besoin de faire des pauses de temps en temps. Prendre soin de soi n'est pas un signe de faiblesse, mais plutôt de sagesse. Nous sommes sur le point de créer quelque chose de vraiment extraordinaire. Nous devons être en forme pour cela, mon homme , hmm. »
Deidara espérait que son partenaire comprenne à quel point il était reconnaissant de travailler avec lui. Ils avaient déjà fait des pas de géant vers la réalisation de leur plan, et il avait hâte de voir ce que l'avenir leur réservait. Leur art allait briller comme jamais, et ils allaient écrire leur propre légende.
« Sasori no Danna, c'est une idée brillante. L'ajout de la limaille de fer à nos explosions va non seulement les rendre plus puissantes, mais aussi plus polyvalentes. L'idée de l'effet tromblon est ingénieuse, et l'empoisonnement ajoute une couche de danger supplémentaire. Nos ennemis ne sauront plus où donner de la tête. Ah, je pensais aussi m’entraîner au Taijutsu sans mes bombes enfin si, mais pas avec mes statuettes. J’y ai pensé, car le raiton est une faiblesse qui m’a coûté énormément. Ne refaisons pas la même erreur et puis.. »
Il ne finit pas sa phrase et décida de boire. Ce n’est pas parce que Monsieur Marionnette n’en voulait pas, qu’il allait s’en passer. Le blondinet sentit le liquide frais apaiser sa gorge asséchée. Il regarda autour de lui, admirant le paysage de l'île. Les vagues douces de la mer berçaient la plage, tandis que les rayons du soleil caressaient la surface de l'eau, créant un spectacle éblouissant. Cependant, même dans ce moment de tranquillité, son esprit ne cessait de tourner, cherchant des moyens d'améliorer leur collaboration avec Sasori.
Alors qu'il sirotait lentement l'eau, une idée germa dans l'esprit de Deidara. Il se souvint de sa maîtrise du Doton, l'art de manipuler la terre. Cette technique lui permettait de créer des barrières solides et de manipuler le terrain selon ses besoins. Une lueur d'excitation naquit dans ses yeux bleus alors qu'il envisageait la possibilité de protéger les marionnettes de Sasori en utilisant ses compétences en Doton.
« Sasori no Danna, j'ai eu une idée pour notre prochaine étape, hmm. En tant qu'adepte du Doton, je peux créer des barrières solides pour protéger tes marionnettes. Imagine une marionnette spécialement conçue avec des compartiments intégrés pour mes barrières de terre. Quand nous serons en mission, elle pourra les déployer rapidement pour protéger tes créations. Cela nous donnera un avantage stratégique considérable, surtout si nous devons affronter des ennemis puissants. Nos adversaires seront perplexes devant la combinaison de ton art mécanique et de ma maîtrise de la terre. Je pourrais même les aider à se déplacer en faisant des piliers pour qu’elles montent en hauteur ou toi. »
Alors que Deidara discutait de ses idées avec Sasori, son estomac se manifesta bruyamment, émettant un grognement sonore qui le fit se sentir gêné. Il s'était tellement investi dans leur conversation qu'il en avait oublié sa faim. Se laissant tomber sur le sable, il soupira en se rendant compte qu'il n'y avait probablement pas grand-chose à manger sur cette île isolée.
Pourtant, il savait que la nourriture était essentielle pour maintenir sa force et son énergie, surtout compte tenu des entraînements intensifs qu'ils prévoyaient de suivre. L'île ne semblait pas offrir beaucoup de ressources alimentaires, à part peut-être quelques fruits ou plantes locales. Deidara regretta de ne pas avoir demandé à son double féminin, Ino Yamanaka, de lui donner quelques conseils sur la flore comestible de l'endroit.
Il se tourna vers Sasori, avec un sourire en coin. « Eh bien, Danna, il semblerait que nos talents artistiques ne suffisent pas à apaiser la faim. Je suppose que nous allons devoir trouver de quoi nous sustenter sur cette île. Qui sait, peut-être qu'il y a des fruits ou des plantes que tu pourrais apprécier, quoi que vu tes goûts gustatifs et ton palais, ce doit être difficile pour toi de te contenter. » Il repensait évidemment à l’épisode où il avait proposé qu’ils se nourrissent du shinobi de Kumo lors de leur arrivée à la planque du plus vieux. Quelle horreur manger un homme.. Non, mais il n’y avait rien de mieux que pour tomber malade et mourir empoisonné.
Re: "Explosions" Artistiques - Sasori & Deidara - 19.10.23 10:41
Faire une pause, se reposer n'était pas un signe de faiblesse, mais de sagesse. Depuis quand le blondinet était le plus pragmatique d'eux deux ? N'importe quoi. Ils étaient des ninjas, ils pouvaient rester toute une journée sans boire ou manger. Il faisait sa précieuse surtout. Lorsqu'il avait encore son corps de bois, il n'avait besoin ni de l'un, ni de l'autre. Il était une véritable machine à tuer, il avait comblé l'une des faiblesses d'un marionnettiste : Le corps-à-corps.
Un marionnettiste est vulnérable lorsqu'il contrôle ses pantins, il faut à tout faire pour l'atteindre, car sans elles, il n'est qu'un humain ordinaire. Aujourd'hui... il n'a plus qu'Hiruko en défense digne de ce nom. Que faire ?
Deidara était prêt à s'entraîner au taijutsu. Il était déjà bon dans ce domaine, mais s'il ajoutait son kekkei genkai du bakuton, il serait terrifiant. Chaque contact provoquerait des dommages internes à la cible. C'était une excellente idée. Combler ses lacunes lorsqu'il n'a plus d'argiles ou que les utilisateurs de raiton les désactives. Un excellent contre tant que l'adversaire n'est pas à distance.
Et lui dans tout ça ? Il pourrait en profiter. Est-ce qu'il voulait le suivre dans cet entraînement au taijutsu ? Non. Il ne veut utiliser que ses pantins pour se battre. C'est le style de combat qu'il a choisi. Rien d'autre ne l'intéresse. Et quand il décide qu'il ne veut pas faire quelque chose, il est têtu. De toute façon, ils sont très différents tous les deux, Deidara peut largement se défendre seul sans son argile, il a son kekkei genkai. Lui, dans cet état, il n'est qu'un humain pathétique et ordinaire, rien pour le différencier du commun des mortels. Il n'a même pas des poisons à la hauteur de sa gloire passée... oui, il déprime un peu. Des deux, il est actuellement le plus faible.
C'était frappant. Deidara incarnait la jeunesse dynamique et plein d'espoir, en constante évolution à la recherche de toujours plus original. Ça correspondait bien à son art. Il était prêt à le faire évoluer et s'en servir de bien des manières. Il n'y avait pas que le taijutsu, il allait également travailler ses affinités élémentaires. Lui restait traditionnel, il était de l'ancienne génération. Il ne veut pas se diversifier ainsi, il considère que ses marionnettes sont assez versatiles pour couvrir tous les domaines. Il se concentre sur une chose, mais pousse son art à l'extrême. Qui à contrôler plus de 100 pantins à la fois.
Il faut qu'il retrouve son corps pour le faire... vite. Mais ça ne se fait pas comme ça. Lorsqu'il aura une maîtrise de chakra suffisante pour une telle tâche.
Pendant que l'autre buvait et se reposait dans le sable, Hiruko regardait l'horizon. Il continuait de réfléchir à des stratégies. Le cadre de cette île était pourtant idyllique. Une eau azur, des palmiers, de quoi partir en vacances le temps que le monde s'effondre. C'est un rêve après tout.
Le silence, le bruit des vagues.
Des bruits de mouvement péristaltique. Une critique sur ses goûts culinaire.
Ce ne pouvait pas durer bien longtemps.
Je ne te permets pas. Je viens de retrouver le sens du goût, je ne suis donc pas difficile. Je me prête à toutes les expériences. Ces redécouvertes me donnent de l'inspiration.
Aeh ? C'est le seul bon côté de retrouver un corps humain. Le plaisir de la nourriture. Il se prive et vie à la dure, car il a des objectifs et le repaire n'est pas un club med contrairement à ce que certains voudraient, mais au fond... oui, il a faim et est gourmand. Il est content de pouvoir retrouver ces saveurs. Les détecter par le chakra et les expérimenter ça n'a rien à voir. Le goût se mêle à l'odeur et fait frétiller les papilles.
Enfin... il n'aurait peut-être pas dû lâcher cette information au blond. Qu'il était prêt à se livrer à toutes les expériences. Il était du genre à vouloir se venger et lui faire bouffer du piment ou des trucs dans le genre.
...
De toute façon, on a pas le temps de manger. Tu te retiens jusqu'à ce qu'on rentre.
Urgh. On aurait pu croire qu'avoir un corps humain le rendrait plus empathique sur ce point-là, mais il reste fidèle à lui-même. Où est le Sasori plus doux et vulnérable de l'autre soir ? Bien caché. Bieeeeen caché au fond de son Hiruko tel un lâche. Ça l'arrange bien. Il ne peut ni voir ses expressions, ni qu'il meurt de faim. S'il veut à manger, il n'a qu'à s'en chercher lui-même. D'ailleurs, il l'enchaînait la conversation sur leur sujet de départ : L'entraînement. Ne lui laissant pas le loisir de râler ou partir.
Certaines de mes marionnettes peuvent être assez solides pour encaisser des coups. Tu as raison en revanche sur le fait d'ajouter tes techniques dotons. Cela pourrait permettre de parer certaines attaques à hauts dommages plus efficacement et sans prendre de risques. Les attaques perforantes rotatives, les flammes bien que j'utilise un vernis ignifugé... tes barrières en dotons ajoutent de la versatilité. En parlant de combler des lacunes, je pourrais également fabriquer des pantins faisant office de paratonnerre... pour rediriger les attaques raiton ou te permettre de t'accrocher à elles et de purger les courants électriques qui désamorcent tes bombes. Le champ magnétique du troisième kazékage pourrait également complètement perturber ces utilisateurs. Idéalement, tu devrais toujours être accompagné de l'une d'entre elles.
Leur duo commence à devenir réellement effrayant. S'appuyer sur les expériences et les combats passé, corriger le tir.
Tes pouvoirs destructeurs rendent difficile le fait de défendre une position sans endommager la dite position. Idéalement, je devrais m'y coller en m'y plaçant en son centre et tu pourrais miner les alentours. Si l'on nous attaque de front, ce serait l'inverse, tu pourrais t'en donner à cœur joie. Je m'occuperais toujours de te protéger, quoi qu'il arrive. Il est un élément indispensable sur le champ de bataille. Ses bombes et sa vision aérienne mettent une pression incroyable à l'ennemi.
Maintenant, un moyen de communication...... ça, c'est le plus important s'ils viennent à combiner leurs attaques. C'est un point capital, un ennemi observateur peu rapidement déceler les failles d'une techniques ou anticiper les mouvements. Tout marionnettiste est au courant de ça. Même si ce n'est pas évident à déchiffrer, le mouvement de leurs doigts donne leur prochaine attaque. Il avait pâli cela par les cacher ses mains dans les longues manches du manteau de l'akatsuki, en faisant des mouvements parasites pour rendre la lecture plus difficile encore, en ayant plusieurs styles de manipulation ou encore... lorsqu'il avait son ancien corps, par la pensée relié par ses fils de chakra.
L'art de la communication... elle ne doit pas être visuelle. Nous affronterons des utilisateurs de sharingan. à l'avenir, ils auront à faire face à Madara et Tobi. Des mots de passe et des changements d'intonation c'est trop limité. Et puis ce dojutsu permet de lire sur les lèvres. Il faut trouver quelque chose que seul nous sommes capables de discerner. Dans cet état, je ne peux pas juste attacher un fil à toi pour te transmettre des impulsions de mon chakra. Je ne peux en avoir que 10 et je n'ai plus ma portée d'avant.
...c'est complexe. Il y aura toujours un moyen de nous déchiffrer quoi que l'on fasse. Le sharingan a des capacités bien handicapantes.
Ces pécores ne sont pas sensibles à l'Art. Je ne pense pas que tout-puissants qu'ils sont, ils seraient capables de comprendre le sens de tes courbes et des formes que tu appliques à tes sculptures. En plus de notre bon sens, on pourrait compter sur ça. Tu pourrais modeler tes œuvres d'argiles de telle manière à me transmettre tes intentions et je m'adapterais. Nous n'avons qu'à travailler cela.
C'était une manière...... étonnante de communiquer. Mais, seuls des artistes pouvaient être assez fou pour avoir cette idée. Ça impliquait néanmoins qu'il garde un œil constant sur Deidara. C'était déjà plus ou moins le cas, puisqu'il s'occupait de le protéger à chaque fois. Aucun moyen de communication n'est parfait. Ce n'est pas comme s'ils pouvaient se relier mentalement et discuter par la pensée. Ce serait idéal, mais impossible.
À moins qu'un Uchiha se découvre une passion d'artiste-peintre, il y avait peu de chances qu'un sharingan ne déchiffre les subtilités changeantes et complexes de la manière dont une œuvre d'art puisse transmettre des émotions. Le commun des mortels ne peut décrypter le sens caché des peintures des plus grand maître, il faut avoir sombré dans la folie artistique pour ça.
Ce n'était pas des signes visuels, mais une transmission d'informations par l'émotion. L'Art en est un formidable vecteur.
Et-
Il s'arrêta, un grand bruit venait de lui couper la parole. Celui d'un ventre qui gronde, mais le sien cette fois-ci. C'est la faute de Deidara, il a parlé de nourriture plus tôt et lui-même est affamé. Mais surtout... à l'intérieur d'Hiruko, ça fait caisse de résonnance. On entend que ça, bon sang... c'est embarrassant.

Sasori vous manipule en #D75F68
Un marionnettiste est vulnérable lorsqu'il contrôle ses pantins, il faut à tout faire pour l'atteindre, car sans elles, il n'est qu'un humain ordinaire. Aujourd'hui... il n'a plus qu'Hiruko en défense digne de ce nom. Que faire ?
Deidara était prêt à s'entraîner au taijutsu. Il était déjà bon dans ce domaine, mais s'il ajoutait son kekkei genkai du bakuton, il serait terrifiant. Chaque contact provoquerait des dommages internes à la cible. C'était une excellente idée. Combler ses lacunes lorsqu'il n'a plus d'argiles ou que les utilisateurs de raiton les désactives. Un excellent contre tant que l'adversaire n'est pas à distance.
Et lui dans tout ça ? Il pourrait en profiter. Est-ce qu'il voulait le suivre dans cet entraînement au taijutsu ? Non. Il ne veut utiliser que ses pantins pour se battre. C'est le style de combat qu'il a choisi. Rien d'autre ne l'intéresse. Et quand il décide qu'il ne veut pas faire quelque chose, il est têtu. De toute façon, ils sont très différents tous les deux, Deidara peut largement se défendre seul sans son argile, il a son kekkei genkai. Lui, dans cet état, il n'est qu'un humain pathétique et ordinaire, rien pour le différencier du commun des mortels. Il n'a même pas des poisons à la hauteur de sa gloire passée... oui, il déprime un peu. Des deux, il est actuellement le plus faible.
C'était frappant. Deidara incarnait la jeunesse dynamique et plein d'espoir, en constante évolution à la recherche de toujours plus original. Ça correspondait bien à son art. Il était prêt à le faire évoluer et s'en servir de bien des manières. Il n'y avait pas que le taijutsu, il allait également travailler ses affinités élémentaires. Lui restait traditionnel, il était de l'ancienne génération. Il ne veut pas se diversifier ainsi, il considère que ses marionnettes sont assez versatiles pour couvrir tous les domaines. Il se concentre sur une chose, mais pousse son art à l'extrême. Qui à contrôler plus de 100 pantins à la fois.
Il faut qu'il retrouve son corps pour le faire... vite. Mais ça ne se fait pas comme ça. Lorsqu'il aura une maîtrise de chakra suffisante pour une telle tâche.
Pendant que l'autre buvait et se reposait dans le sable, Hiruko regardait l'horizon. Il continuait de réfléchir à des stratégies. Le cadre de cette île était pourtant idyllique. Une eau azur, des palmiers, de quoi partir en vacances le temps que le monde s'effondre. C'est un rêve après tout.
Le silence, le bruit des vagues.
Des bruits de mouvement péristaltique. Une critique sur ses goûts culinaire.
Ce ne pouvait pas durer bien longtemps.
Je ne te permets pas. Je viens de retrouver le sens du goût, je ne suis donc pas difficile. Je me prête à toutes les expériences. Ces redécouvertes me donnent de l'inspiration.
Aeh ? C'est le seul bon côté de retrouver un corps humain. Le plaisir de la nourriture. Il se prive et vie à la dure, car il a des objectifs et le repaire n'est pas un club med contrairement à ce que certains voudraient, mais au fond... oui, il a faim et est gourmand. Il est content de pouvoir retrouver ces saveurs. Les détecter par le chakra et les expérimenter ça n'a rien à voir. Le goût se mêle à l'odeur et fait frétiller les papilles.
Enfin... il n'aurait peut-être pas dû lâcher cette information au blond. Qu'il était prêt à se livrer à toutes les expériences. Il était du genre à vouloir se venger et lui faire bouffer du piment ou des trucs dans le genre.
...
De toute façon, on a pas le temps de manger. Tu te retiens jusqu'à ce qu'on rentre.
Urgh. On aurait pu croire qu'avoir un corps humain le rendrait plus empathique sur ce point-là, mais il reste fidèle à lui-même. Où est le Sasori plus doux et vulnérable de l'autre soir ? Bien caché. Bieeeeen caché au fond de son Hiruko tel un lâche. Ça l'arrange bien. Il ne peut ni voir ses expressions, ni qu'il meurt de faim. S'il veut à manger, il n'a qu'à s'en chercher lui-même. D'ailleurs, il l'enchaînait la conversation sur leur sujet de départ : L'entraînement. Ne lui laissant pas le loisir de râler ou partir.
Certaines de mes marionnettes peuvent être assez solides pour encaisser des coups. Tu as raison en revanche sur le fait d'ajouter tes techniques dotons. Cela pourrait permettre de parer certaines attaques à hauts dommages plus efficacement et sans prendre de risques. Les attaques perforantes rotatives, les flammes bien que j'utilise un vernis ignifugé... tes barrières en dotons ajoutent de la versatilité. En parlant de combler des lacunes, je pourrais également fabriquer des pantins faisant office de paratonnerre... pour rediriger les attaques raiton ou te permettre de t'accrocher à elles et de purger les courants électriques qui désamorcent tes bombes. Le champ magnétique du troisième kazékage pourrait également complètement perturber ces utilisateurs. Idéalement, tu devrais toujours être accompagné de l'une d'entre elles.
Leur duo commence à devenir réellement effrayant. S'appuyer sur les expériences et les combats passé, corriger le tir.
Tes pouvoirs destructeurs rendent difficile le fait de défendre une position sans endommager la dite position. Idéalement, je devrais m'y coller en m'y plaçant en son centre et tu pourrais miner les alentours. Si l'on nous attaque de front, ce serait l'inverse, tu pourrais t'en donner à cœur joie. Je m'occuperais toujours de te protéger, quoi qu'il arrive. Il est un élément indispensable sur le champ de bataille. Ses bombes et sa vision aérienne mettent une pression incroyable à l'ennemi.
Maintenant, un moyen de communication...... ça, c'est le plus important s'ils viennent à combiner leurs attaques. C'est un point capital, un ennemi observateur peu rapidement déceler les failles d'une techniques ou anticiper les mouvements. Tout marionnettiste est au courant de ça. Même si ce n'est pas évident à déchiffrer, le mouvement de leurs doigts donne leur prochaine attaque. Il avait pâli cela par les cacher ses mains dans les longues manches du manteau de l'akatsuki, en faisant des mouvements parasites pour rendre la lecture plus difficile encore, en ayant plusieurs styles de manipulation ou encore... lorsqu'il avait son ancien corps, par la pensée relié par ses fils de chakra.
L'art de la communication... elle ne doit pas être visuelle. Nous affronterons des utilisateurs de sharingan. à l'avenir, ils auront à faire face à Madara et Tobi. Des mots de passe et des changements d'intonation c'est trop limité. Et puis ce dojutsu permet de lire sur les lèvres. Il faut trouver quelque chose que seul nous sommes capables de discerner. Dans cet état, je ne peux pas juste attacher un fil à toi pour te transmettre des impulsions de mon chakra. Je ne peux en avoir que 10 et je n'ai plus ma portée d'avant.
...c'est complexe. Il y aura toujours un moyen de nous déchiffrer quoi que l'on fasse. Le sharingan a des capacités bien handicapantes.
Ces pécores ne sont pas sensibles à l'Art. Je ne pense pas que tout-puissants qu'ils sont, ils seraient capables de comprendre le sens de tes courbes et des formes que tu appliques à tes sculptures. En plus de notre bon sens, on pourrait compter sur ça. Tu pourrais modeler tes œuvres d'argiles de telle manière à me transmettre tes intentions et je m'adapterais. Nous n'avons qu'à travailler cela.
C'était une manière...... étonnante de communiquer. Mais, seuls des artistes pouvaient être assez fou pour avoir cette idée. Ça impliquait néanmoins qu'il garde un œil constant sur Deidara. C'était déjà plus ou moins le cas, puisqu'il s'occupait de le protéger à chaque fois. Aucun moyen de communication n'est parfait. Ce n'est pas comme s'ils pouvaient se relier mentalement et discuter par la pensée. Ce serait idéal, mais impossible.
À moins qu'un Uchiha se découvre une passion d'artiste-peintre, il y avait peu de chances qu'un sharingan ne déchiffre les subtilités changeantes et complexes de la manière dont une œuvre d'art puisse transmettre des émotions. Le commun des mortels ne peut décrypter le sens caché des peintures des plus grand maître, il faut avoir sombré dans la folie artistique pour ça.
Ce n'était pas des signes visuels, mais une transmission d'informations par l'émotion. L'Art en est un formidable vecteur.
Et-
Il s'arrêta, un grand bruit venait de lui couper la parole. Celui d'un ventre qui gronde, mais le sien cette fois-ci. C'est la faute de Deidara, il a parlé de nourriture plus tôt et lui-même est affamé. Mais surtout... à l'intérieur d'Hiruko, ça fait caisse de résonnance. On entend que ça, bon sang... c'est embarrassant.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: "Explosions" Artistiques - Sasori & Deidara - 19.10.23 18:15
Le silence de l'île paradisiaque semblait envelopper Deidara et Sasori alors qu'ils se reposaient près de la mer azur. Les bruits apaisants des vagues caressant le rivage semblaient presque hypnotiques, créant une toile de fond parfaite pour leurs pensées. Sasori, toujours plongé dans ses réflexions stratégiques, fixait l'horizon, cherchant des solutions, des opportunités cachées dans le paysage idyllique qui les entourait.
La différence de mentalité entre les deux partenaires était frappante. Deidara incarne la jeunesse effervescente, toujours avide de nouveauté et de créativité, prêt à explorer toutes les facettes de son art et à les intégrer dans ses techniques explosives. C'était dans son caractère impétueux, cette quête d'originalité qui le poussait constamment à évoluer, à repousser les limites de son art. Pour lui, chaque explosion était une nouvelle toile, chaque combat une performance artistique.
Sasori, en revanche, représentait l'ancienne génération, imprégné de tradition, un artiste concentré sur la maîtrise de son art dans sa forme la plus pure. Sa confiance résidait dans la versatilité de ses marionnettes, dans leur capacité à couvrir tous les domaines. Plutôt que de diversifier ses compétences, il préférait pousser son art au maximum de son potentiel. Contrôler plus de 100 pantins simultanément, une prouesse qui nécessitait un niveau exceptionnel de maîtrise du chakra et de concentration.
L'échange sur la nourriture semblait presque hors de propos dans ce contexte sérieux, mais il offrait une pause bienvenue dans leurs réflexions intensives. Le commentaire de Sasori sur la redécouverte de ses sens, notamment le goût, dévoilait un aspect plus humain de lui-même. Dans l'obscurité de ses ambitions et de son objectif de retrouver son corps, il y avait une touche de réalité, une humanité cachée sous sa carapace de marionnettiste impitoyable.
Deidara, de son côté, saisit cette ouverture avec humour, un sourire taquin jouant sur ses lèvres. « Ah, c'est vrai, hm ? Découvrir de nouvelles saveurs est une expérience sensorielle à part entière. J'imagine que retrouver le goût après tant de temps doit être une véritable fête pour tes papilles Sasori no dono. Peut-être que tu devrais te laisser tenter par des plats exotiques de temps en temps, hm ? »
Il aurait dû se méfier de son propre enthousiasme à goûter à toutes les expériences, car il craignait que Sasori ne le prenne au mot et concocte quelque chose de diaboliquement épicé pour le taquiner. Sasori insista sur le fait qu'ils n'avaient pas le temps de manger, et Deidara hocha la tête en signe d'acquiescement. Il savait que leurs missions et leurs objectifs ne leur laissaient que peu de temps pour les plaisirs de la table. Ils étaient des artistes de la guerre, et leur véritable art résidait dans les combats et les créations explosives.
Deidara écouta attentivement les paroles de Sasori, observant comment son partenaire changeait de ton par rapport à leur conversation précédente. Le Sasori plus doux et vulnérable qu'il avait rencontré lors de leur dernier entretien semblait être enterré, remplacé par la personnalité plus froide et pragmatique qu'il connaissait si bien. C'était un rappel que malgré le corps humain qu'il habitait actuellement, Sasori restait fidèle à lui-même, inébranlable dans ses principes.
Le changement de sujet vers l'entraînement ne laissa pas à Deidara beaucoup de marge de manœuvre pour discuter de la question de la nourriture. Sasori était déterminé à maintenir le cap, et Deidara le suivit volontiers.
« Bien sûr, » répondit-il en se concentrant sur le sujet de l'entraînement. « Ta vision de combiner tes marionnettes avec mes techniques doton est une idée intéressante mon homme. Cela ajouterait certainement une couche de défense supplémentaire à nos capacités. »
Deidara savait que leur entraînement conjoint pourrait révéler de nouvelles opportunités et renforcer leur collaboration. Sasori avait évoqué plusieurs façons de combler les lacunes dans leurs compétences respectives, y compris la création de pantins paratonnerres pour gérer les attaques raiton. Cette idée ne manqua pas d'attirer l'attention de Deidara.
« Je trouve que l'idée des pantins paratonnerres est astucieuse, » dit-il en hochant la tête. « Ils pourraient servir de boucliers efficaces et permettre une coordination plus fluide entre nos techniques. Quant aux attaques raiton, perturber les utilisateurs de ces techniques avec le champ magnétique du troisième kazekage est une stratégie solide. »
Il était impressionné par la manière dont Sasori avait déjà réfléchi à ces détails. Il était clair que son partenaire était un stratège compétent, et Deidara était ravi de travailler avec lui pour améliorer leurs capacités.
« J'ai hâte de mettre ces idées en pratique lors de notre prochain entraînement. »
Oui, parce qu’il avait faim le coco. Ils ne s’étaient pas arrêtés. Certes, ils étaient entraînés, il avait eu l’habitude, en même temps, avec l’ancien corps de Sasori, il était bien obligé de se retenir, sinon il ne l’attendait pas. Laisser derrière ? Deidara n’a jamais supporté ça. Raison pour laquelle, le fait que son aîné soit partit dans l’au-delà avant lui, l’a pas mal chamboulé.
La conversation entre Deidara et Sasori devenait de plus en plus complexe et stratégique à mesure qu'ils discutaient de la manière dont ils pourraient améliorer leur coopération sur le champ de bataille. Leur duo devenait redoutable, et ils s'appuyaient sur leurs expériences passées et leurs combats pour corriger leur approche. Sasori avait soulevé un point essentiel concernant la difficulté de défendre une position en raison des pouvoirs destructeurs de Deidara. La suggestion de son partenaire de se positionner au centre de la position à défendre, tout en permettant à Deidara de miner les environs, semblait être une idée prometteuse. Cela réduirait les risques d'endommager la position elle-même.
« Tu as raison, » répondit Deidara, réfléchissant à la proposition de Sasori. « Placer la cible de mes explosions au centre nous permettrait de minimiser les dommages collatéraux. C'est une approche logique, et je pense que cela améliorerait considérablement notre efficacité sur le champ de bataille, hmm. »
La discussion sur les différentes configurations tactiques en fonction des scénarios d'attaque et de défense montrait leur souci du détail et leur désir de perfectionner leur art. Sasori réaffirma également son engagement à protéger Deidara en toutes circonstances, soulignant à quel point il considérait son partenaire comme un atout inestimable.
Cependant, Sasori souleva un autre point crucial : la communication. Il était conscient des limites de la communication visuelle et des risques liés à l'utilisation du Sharingan par leurs ennemis. Deidara acquiesça, comprenant que la communication verbale ou visuelle pouvait être facilement compromise. Ils devaient trouver un moyen de communiquer qui serait compris uniquement par eux.
« Tu as raison, le Sharingan est une menace pour nos communications visuelles, » déclara Deidara. Les uchiha et leurs yeux, jusqu’au bout, ils le feront ièch. Dans tous les cas, il devait se calmer, mais penser à eux, c’était vraiment compliqué.
La suggestion de Sasori de se fier à l'art et aux formes qu'il créait avec son argile pour transmettre des intentions était intrigante. Deidara était un artiste passionné, et il pouvait voir comment ses sculptures pourraient être utilisées pour communiquer subtilement sur le champ de bataille.
« Comme on pouvait s’y attendre de toi, Sasori no Danna, c'est une idée créative, hmm, » admira-t-il. « Que penses-tu avec mes statues ou je rajoute une bouche avec des ailes ça voudra dire attaque ! Quand il n’y a pas d’ailes, mais avec plusieurs yeux, retraite avec un bec ? »
Evidemment, il était assez astucieux pour aller dans l’original. C’était une base. Alors que Sasori évoquait des stratégies de communication artistique, un son inattendu interrompit sa phrase - le grondement sonore de son propre ventre affamé. Deidara laissa échapper un rire taquin.
« Hiruko, tu as vraiment l'air d'avoir faim là-dedans ! On dirait qu'un ouragan se prépare à l'intérieur de ta marionnette. C'est bien, tu découvres enfin le bonheur de la vraie faim humaine ! » Il se moqua gentiment de son partenaire tout en continuant de plaisanter. « Peut-être devrions-nous nommer ce grondement "l'attaque de la faim vorace" ! C'est peut-être notre prochaine technique secrète, qu'en dis-tu ? »
Son regard bleu pétillait d'amusement alors qu'il imaginait Sasori tentant de maîtriser ses propres besoins physiologiques, une tâche qu'il n'avait clairement pas encore perfectionnée. Mais même dans ce moment léger, Deidara était conscient de l'importance de maintenir l'harmonie dans leur partenariat. La communication, même teintée de taquinerie, était essentielle pour renforcer leur coopération sur le champ de bataille.
« Allez, mo homme, choisissons sagement notre prochain mouvement : satisfaire ta faim ou continuer à peaufiner nos techniques. Après tout, un artiste affamé est-il vraiment un artiste efficace ? Hmm ? »
Deidara se leva doucement de l'endroit où il était assis, l'estomac gargouillant bruyamment. Il avait l'intention de se rendre à la recherche de quelque chose à manger. Après tout, les activités artistiques intenses exigeaient une grande énergie, et il était plus que temps pour une pause déjeuner. Il se tourna vers Sasori, s'attendant à ce que son partenaire se lève pour le suivre.
Cependant, il fut surpris de voir que Sasori était toujours assis, occupé à ajuster minutieusement une de ses marionnettes. Intrigué, Deidara s'approcha et demanda : « Sasori no Danna, que fais-tu ? N'as-tu pas faim ? Je vais chercher de la nourriture. »
Chose impossible vu la musique qu’il avait faite. Il avait même du mal à se retenir de rire. Finalement, il soupira et eut une idée : « Du poisson cela te dit ! On pourrait pêcher ensemble via ma technique, hmm ! » Sa technique de pêche hm ? Vu son regard pétillant, pour sûr qu’il ne parlait de pas pêcher traditionnellement. C’était beaucoup trop long. « On devrait aussi chercher des fruits et… Tu m’écoutes ? Sasori no Danna.. » Ou pas. Il était sûr qu’il allait devoir chercher tout seul.
« Sérieusement ? C’est moi qui doit me coltiner tout seul à nous ramener la nourriture ? Très bien, très bien, je cède mais on mangera ce que j’aurais trouvé voilà ! Et tu n’as pas intérêt de bouger non plus !! »
Menace ou ordre ? Allez savoir, il râlait le blondinet, mais il s’exécuta quand même. En même temps, son estomac criait aussi famine.
La différence de mentalité entre les deux partenaires était frappante. Deidara incarne la jeunesse effervescente, toujours avide de nouveauté et de créativité, prêt à explorer toutes les facettes de son art et à les intégrer dans ses techniques explosives. C'était dans son caractère impétueux, cette quête d'originalité qui le poussait constamment à évoluer, à repousser les limites de son art. Pour lui, chaque explosion était une nouvelle toile, chaque combat une performance artistique.
Sasori, en revanche, représentait l'ancienne génération, imprégné de tradition, un artiste concentré sur la maîtrise de son art dans sa forme la plus pure. Sa confiance résidait dans la versatilité de ses marionnettes, dans leur capacité à couvrir tous les domaines. Plutôt que de diversifier ses compétences, il préférait pousser son art au maximum de son potentiel. Contrôler plus de 100 pantins simultanément, une prouesse qui nécessitait un niveau exceptionnel de maîtrise du chakra et de concentration.
L'échange sur la nourriture semblait presque hors de propos dans ce contexte sérieux, mais il offrait une pause bienvenue dans leurs réflexions intensives. Le commentaire de Sasori sur la redécouverte de ses sens, notamment le goût, dévoilait un aspect plus humain de lui-même. Dans l'obscurité de ses ambitions et de son objectif de retrouver son corps, il y avait une touche de réalité, une humanité cachée sous sa carapace de marionnettiste impitoyable.
Deidara, de son côté, saisit cette ouverture avec humour, un sourire taquin jouant sur ses lèvres. « Ah, c'est vrai, hm ? Découvrir de nouvelles saveurs est une expérience sensorielle à part entière. J'imagine que retrouver le goût après tant de temps doit être une véritable fête pour tes papilles Sasori no dono. Peut-être que tu devrais te laisser tenter par des plats exotiques de temps en temps, hm ? »
Il aurait dû se méfier de son propre enthousiasme à goûter à toutes les expériences, car il craignait que Sasori ne le prenne au mot et concocte quelque chose de diaboliquement épicé pour le taquiner. Sasori insista sur le fait qu'ils n'avaient pas le temps de manger, et Deidara hocha la tête en signe d'acquiescement. Il savait que leurs missions et leurs objectifs ne leur laissaient que peu de temps pour les plaisirs de la table. Ils étaient des artistes de la guerre, et leur véritable art résidait dans les combats et les créations explosives.
Deidara écouta attentivement les paroles de Sasori, observant comment son partenaire changeait de ton par rapport à leur conversation précédente. Le Sasori plus doux et vulnérable qu'il avait rencontré lors de leur dernier entretien semblait être enterré, remplacé par la personnalité plus froide et pragmatique qu'il connaissait si bien. C'était un rappel que malgré le corps humain qu'il habitait actuellement, Sasori restait fidèle à lui-même, inébranlable dans ses principes.
Le changement de sujet vers l'entraînement ne laissa pas à Deidara beaucoup de marge de manœuvre pour discuter de la question de la nourriture. Sasori était déterminé à maintenir le cap, et Deidara le suivit volontiers.
« Bien sûr, » répondit-il en se concentrant sur le sujet de l'entraînement. « Ta vision de combiner tes marionnettes avec mes techniques doton est une idée intéressante mon homme. Cela ajouterait certainement une couche de défense supplémentaire à nos capacités. »
Deidara savait que leur entraînement conjoint pourrait révéler de nouvelles opportunités et renforcer leur collaboration. Sasori avait évoqué plusieurs façons de combler les lacunes dans leurs compétences respectives, y compris la création de pantins paratonnerres pour gérer les attaques raiton. Cette idée ne manqua pas d'attirer l'attention de Deidara.
« Je trouve que l'idée des pantins paratonnerres est astucieuse, » dit-il en hochant la tête. « Ils pourraient servir de boucliers efficaces et permettre une coordination plus fluide entre nos techniques. Quant aux attaques raiton, perturber les utilisateurs de ces techniques avec le champ magnétique du troisième kazekage est une stratégie solide. »
Il était impressionné par la manière dont Sasori avait déjà réfléchi à ces détails. Il était clair que son partenaire était un stratège compétent, et Deidara était ravi de travailler avec lui pour améliorer leurs capacités.
« J'ai hâte de mettre ces idées en pratique lors de notre prochain entraînement. »
Oui, parce qu’il avait faim le coco. Ils ne s’étaient pas arrêtés. Certes, ils étaient entraînés, il avait eu l’habitude, en même temps, avec l’ancien corps de Sasori, il était bien obligé de se retenir, sinon il ne l’attendait pas. Laisser derrière ? Deidara n’a jamais supporté ça. Raison pour laquelle, le fait que son aîné soit partit dans l’au-delà avant lui, l’a pas mal chamboulé.
La conversation entre Deidara et Sasori devenait de plus en plus complexe et stratégique à mesure qu'ils discutaient de la manière dont ils pourraient améliorer leur coopération sur le champ de bataille. Leur duo devenait redoutable, et ils s'appuyaient sur leurs expériences passées et leurs combats pour corriger leur approche. Sasori avait soulevé un point essentiel concernant la difficulté de défendre une position en raison des pouvoirs destructeurs de Deidara. La suggestion de son partenaire de se positionner au centre de la position à défendre, tout en permettant à Deidara de miner les environs, semblait être une idée prometteuse. Cela réduirait les risques d'endommager la position elle-même.
« Tu as raison, » répondit Deidara, réfléchissant à la proposition de Sasori. « Placer la cible de mes explosions au centre nous permettrait de minimiser les dommages collatéraux. C'est une approche logique, et je pense que cela améliorerait considérablement notre efficacité sur le champ de bataille, hmm. »
La discussion sur les différentes configurations tactiques en fonction des scénarios d'attaque et de défense montrait leur souci du détail et leur désir de perfectionner leur art. Sasori réaffirma également son engagement à protéger Deidara en toutes circonstances, soulignant à quel point il considérait son partenaire comme un atout inestimable.
Cependant, Sasori souleva un autre point crucial : la communication. Il était conscient des limites de la communication visuelle et des risques liés à l'utilisation du Sharingan par leurs ennemis. Deidara acquiesça, comprenant que la communication verbale ou visuelle pouvait être facilement compromise. Ils devaient trouver un moyen de communiquer qui serait compris uniquement par eux.
« Tu as raison, le Sharingan est une menace pour nos communications visuelles, » déclara Deidara. Les uchiha et leurs yeux, jusqu’au bout, ils le feront ièch. Dans tous les cas, il devait se calmer, mais penser à eux, c’était vraiment compliqué.
La suggestion de Sasori de se fier à l'art et aux formes qu'il créait avec son argile pour transmettre des intentions était intrigante. Deidara était un artiste passionné, et il pouvait voir comment ses sculptures pourraient être utilisées pour communiquer subtilement sur le champ de bataille.
« Comme on pouvait s’y attendre de toi, Sasori no Danna, c'est une idée créative, hmm, » admira-t-il. « Que penses-tu avec mes statues ou je rajoute une bouche avec des ailes ça voudra dire attaque ! Quand il n’y a pas d’ailes, mais avec plusieurs yeux, retraite avec un bec ? »
Evidemment, il était assez astucieux pour aller dans l’original. C’était une base. Alors que Sasori évoquait des stratégies de communication artistique, un son inattendu interrompit sa phrase - le grondement sonore de son propre ventre affamé. Deidara laissa échapper un rire taquin.
« Hiruko, tu as vraiment l'air d'avoir faim là-dedans ! On dirait qu'un ouragan se prépare à l'intérieur de ta marionnette. C'est bien, tu découvres enfin le bonheur de la vraie faim humaine ! » Il se moqua gentiment de son partenaire tout en continuant de plaisanter. « Peut-être devrions-nous nommer ce grondement "l'attaque de la faim vorace" ! C'est peut-être notre prochaine technique secrète, qu'en dis-tu ? »
Son regard bleu pétillait d'amusement alors qu'il imaginait Sasori tentant de maîtriser ses propres besoins physiologiques, une tâche qu'il n'avait clairement pas encore perfectionnée. Mais même dans ce moment léger, Deidara était conscient de l'importance de maintenir l'harmonie dans leur partenariat. La communication, même teintée de taquinerie, était essentielle pour renforcer leur coopération sur le champ de bataille.
« Allez, mo homme, choisissons sagement notre prochain mouvement : satisfaire ta faim ou continuer à peaufiner nos techniques. Après tout, un artiste affamé est-il vraiment un artiste efficace ? Hmm ? »
Deidara se leva doucement de l'endroit où il était assis, l'estomac gargouillant bruyamment. Il avait l'intention de se rendre à la recherche de quelque chose à manger. Après tout, les activités artistiques intenses exigeaient une grande énergie, et il était plus que temps pour une pause déjeuner. Il se tourna vers Sasori, s'attendant à ce que son partenaire se lève pour le suivre.
Cependant, il fut surpris de voir que Sasori était toujours assis, occupé à ajuster minutieusement une de ses marionnettes. Intrigué, Deidara s'approcha et demanda : « Sasori no Danna, que fais-tu ? N'as-tu pas faim ? Je vais chercher de la nourriture. »
Chose impossible vu la musique qu’il avait faite. Il avait même du mal à se retenir de rire. Finalement, il soupira et eut une idée : « Du poisson cela te dit ! On pourrait pêcher ensemble via ma technique, hmm ! » Sa technique de pêche hm ? Vu son regard pétillant, pour sûr qu’il ne parlait de pas pêcher traditionnellement. C’était beaucoup trop long. « On devrait aussi chercher des fruits et… Tu m’écoutes ? Sasori no Danna.. » Ou pas. Il était sûr qu’il allait devoir chercher tout seul.
« Sérieusement ? C’est moi qui doit me coltiner tout seul à nous ramener la nourriture ? Très bien, très bien, je cède mais on mangera ce que j’aurais trouvé voilà ! Et tu n’as pas intérêt de bouger non plus !! »
Menace ou ordre ? Allez savoir, il râlait le blondinet, mais il s’exécuta quand même. En même temps, son estomac criait aussi famine.
Re: "Explosions" Artistiques - Sasori & Deidara - 20.10.23 11:33
Il lui faisait confiance sur la sculpture, mais changer simplement les combinaisons de bec, d'ailes, d'yeux lui paraissait trop simpliste. Il avait peur que l'ennemi ne les comptes et fasse une corrélation entre ça et les attaques qui survenaient. Non. Ça devait être encore plus freestyle, fou, pas de formes définies, un changement de style subtil lui transmettant ses émotions en combats. Une interprétation que seul l’œil d'un artiste confirmé peut avoir. Après tout ce temps passé en duo, il le saisit, il pourra deviner ce qu'il compte faire en fonction. Il est assez bon dans le faire d'anticiper le genre humain.
Il faut dire que Deidara est assez prévisible dans ses humeurs, mais explosif dans sa créativité. Il était certain que ça marcherait.
Il avait voulu lui faire part de cette inquiétude, mais, c'est là que le fameux bruit les coupa dans leur conversation. Le grondement de son ventre amplifié par la caisse de résonance qu'était Hiruko. Il marqua un silence... interrompu par le rire de Deidara. Bon sang. Il fut pris d'une bouffée vasomotrice, la chaleur se répandant rapidement dans ses joues et son visage suite à la vasodilatation des capillaires ou plus communément appelée : Rougir de honte.
Il posa ses mains sur ses joues n'arrivant pas à maîtriser les réactions naturelles de son corps, un petit moment de panique pour celui-ci qui a toujours contrôlé dans sa vie. La honte se transforma en colère sous les moqueries de Deidara. Bravo. Tout ça c'était surtout à cause de ses moqueries. C'était un bruit tout à fait normal, c'est les conventions sociales qui en font un bruit gênant et parce que depuis tout à l'heure le blond le supplie de faire une pause repas et qu'il refuse.
Lorsqu'il lui demanda s'il souhaitait satisfaire leur faim ou plutôt continuer à peaufiner leurs techniques, il répondit bien entendu on continue !!, mais il ne savait pas s'il n'avait pas parlé assez fort à cause de... du fait qu'il soit perturbé ou si l'autre n'avait pas fait exprès de ne pas entendre pour pouvoir ENFIN grailler. Il soupira, il suppose qu'il n'avait pas le choix.
Un artiste affamé est un artiste distrait, il n'a pas tort sur ce point.
Il prit la décision très mature de ne pas lui répondre. S'il voulait insister et faire une pause pour manger, qu'il fasse. Lui, il avait plus important à s'occuper. Il avait ouvert la carapace de Hiruko, mais restait assit en tailleur et s’afférait déjà à faire quelques ajustements pour qu'un tel bruit ne se reproduise pas. Il laissa donc le blond partir chercher à manger. Seul. De lui-même. En solo. Sans lui. Il peut bien râler et crier qu'ils mangeront ce qu'il trouvera, il s'en fou, il ne le fera pas se lever tant qu'il n'aura pas résolu ce détail et ce problème de résonance.
C'était plus important, Hiruko était sa marionnette fétiche pour se déplacer, il n'a certainement pas envie qu'une telle humiliation lui arrive durant un moment crucial, une réunion de l'Akatsuki par exemple au fin fond d'une grotte qui résonne encore plus. Ses pantins ont toujours eu la priorité sur tout le reste.
Deidara partis en quête du repas en lui criant de pas bouger, depuis quand il lui donnait des ordres ou des directives, hein ? Comme s'il allait le faire de toute façon. Il l'entendait déjà au loin pécher à la bombe. C'était une vraie méthode de pêche et... bizarrement, ça ne l'étonnait pas. Le pire est qu'il aurait pu aider à ramener les poissons morts à la surface grâce à ses filsde pêche, mais comme c'est un enfoiré et qu'il a décidé de ne pas l'aider, le blond va devoir aller de lui-même dans l'eau et se mouiller pour les récupérer. Y'en a qui boss sur des choses vraiment importantes.
Mais quand même.
Il en met du temps.
Il n'aime pas attendre.
...
Il aurait peut-être dû l'aider.
Ça irait plus vite
...
Rah, ce qu'il faut pas faire...
L'avantage quand on est marionnettiste, c'est qu'on a pas à bouger. Il pouvait rester sur la plage assit en tailleur et envoyer ses pantins couper du bois et faire du feu. Ainsi, ils auraient de quoi cuir le poisson. C'est vrai, manger du poisson cru pouvait être dangereux qui sait s'il n'y a pas des œufs de parasites à l'intérieur... Il récupéra aussi une noix de coco qu'il coupa en deux avec l'une de ses lames.
Alors... lorsque Deidara revint, ce fut comme si Jashin était descendu sur terre, un miracle. Leur petit bout de plage s'était transformé en campement de luxe pour participant de Koh-Lanta. Sasori aimait le travail bien fait, ça se ressentait. Il y avait le feu de camp dont aucune branche ne dépassait avec des pierres égales réparties toutes autour. Des souches de même hauteur pour faire des chaises. Un petit abri en cas de pluie- bon ça c'est parce qu'il s'ennuyait et que Deidara a mis trop de temps. Il ne compte pas rester ici pour dormir de toute façon. Il a laissé sa fibre artistique parler, il aime travailler avec des matériaux naturels.
Tu en as mis du temps.
Ah, quel agréable retour. Se faire accueillir par une remarque. Surtout qu'il avait ce petit éclat provocateur dans les yeux. Comme s'il avait fait un bien meilleur travail que lui durant ce court laps de temps.
Sauf qu'il avait oublié un détail.
Un détail crucial qui aura son importance plus tard.
La lame avec laquelle il a coupé la noix de coco pour eux. Elle est empoisonnée.
Ah bah, c'est ça de ne plus avoir été sensible à son propre poison pendant 19 ans... il y a des choses... qu'on oublie.

Sasori vous manipule en #D75F68
Il faut dire que Deidara est assez prévisible dans ses humeurs, mais explosif dans sa créativité. Il était certain que ça marcherait.
Il avait voulu lui faire part de cette inquiétude, mais, c'est là que le fameux bruit les coupa dans leur conversation. Le grondement de son ventre amplifié par la caisse de résonance qu'était Hiruko. Il marqua un silence... interrompu par le rire de Deidara. Bon sang. Il fut pris d'une bouffée vasomotrice, la chaleur se répandant rapidement dans ses joues et son visage suite à la vasodilatation des capillaires ou plus communément appelée : Rougir de honte.
Il posa ses mains sur ses joues n'arrivant pas à maîtriser les réactions naturelles de son corps, un petit moment de panique pour celui-ci qui a toujours contrôlé dans sa vie. La honte se transforma en colère sous les moqueries de Deidara. Bravo. Tout ça c'était surtout à cause de ses moqueries. C'était un bruit tout à fait normal, c'est les conventions sociales qui en font un bruit gênant et parce que depuis tout à l'heure le blond le supplie de faire une pause repas et qu'il refuse.
Lorsqu'il lui demanda s'il souhaitait satisfaire leur faim ou plutôt continuer à peaufiner leurs techniques, il répondit bien entendu on continue !!, mais il ne savait pas s'il n'avait pas parlé assez fort à cause de... du fait qu'il soit perturbé ou si l'autre n'avait pas fait exprès de ne pas entendre pour pouvoir ENFIN grailler. Il soupira, il suppose qu'il n'avait pas le choix.
Un artiste affamé est un artiste distrait, il n'a pas tort sur ce point.
Il prit la décision très mature de ne pas lui répondre. S'il voulait insister et faire une pause pour manger, qu'il fasse. Lui, il avait plus important à s'occuper. Il avait ouvert la carapace de Hiruko, mais restait assit en tailleur et s’afférait déjà à faire quelques ajustements pour qu'un tel bruit ne se reproduise pas. Il laissa donc le blond partir chercher à manger. Seul. De lui-même. En solo. Sans lui. Il peut bien râler et crier qu'ils mangeront ce qu'il trouvera, il s'en fou, il ne le fera pas se lever tant qu'il n'aura pas résolu ce détail et ce problème de résonance.
C'était plus important, Hiruko était sa marionnette fétiche pour se déplacer, il n'a certainement pas envie qu'une telle humiliation lui arrive durant un moment crucial, une réunion de l'Akatsuki par exemple au fin fond d'une grotte qui résonne encore plus. Ses pantins ont toujours eu la priorité sur tout le reste.
Deidara partis en quête du repas en lui criant de pas bouger, depuis quand il lui donnait des ordres ou des directives, hein ? Comme s'il allait le faire de toute façon. Il l'entendait déjà au loin pécher à la bombe. C'était une vraie méthode de pêche et... bizarrement, ça ne l'étonnait pas. Le pire est qu'il aurait pu aider à ramener les poissons morts à la surface grâce à ses fils
Mais quand même.
Il en met du temps.
Il n'aime pas attendre.
...
Il aurait peut-être dû l'aider.
Ça irait plus vite
...
Rah, ce qu'il faut pas faire...
L'avantage quand on est marionnettiste, c'est qu'on a pas à bouger. Il pouvait rester sur la plage assit en tailleur et envoyer ses pantins couper du bois et faire du feu. Ainsi, ils auraient de quoi cuir le poisson. C'est vrai, manger du poisson cru pouvait être dangereux qui sait s'il n'y a pas des œufs de parasites à l'intérieur... Il récupéra aussi une noix de coco qu'il coupa en deux avec l'une de ses lames.
Alors... lorsque Deidara revint, ce fut comme si Jashin était descendu sur terre, un miracle. Leur petit bout de plage s'était transformé en campement de luxe pour participant de Koh-Lanta. Sasori aimait le travail bien fait, ça se ressentait. Il y avait le feu de camp dont aucune branche ne dépassait avec des pierres égales réparties toutes autour. Des souches de même hauteur pour faire des chaises. Un petit abri en cas de pluie- bon ça c'est parce qu'il s'ennuyait et que Deidara a mis trop de temps. Il ne compte pas rester ici pour dormir de toute façon. Il a laissé sa fibre artistique parler, il aime travailler avec des matériaux naturels.
Tu en as mis du temps.
Ah, quel agréable retour. Se faire accueillir par une remarque. Surtout qu'il avait ce petit éclat provocateur dans les yeux. Comme s'il avait fait un bien meilleur travail que lui durant ce court laps de temps.
Sauf qu'il avait oublié un détail.
Un détail crucial qui aura son importance plus tard.
La lame avec laquelle il a coupé la noix de coco pour eux. Elle est empoisonnée.
Ah bah, c'est ça de ne plus avoir été sensible à son propre poison pendant 19 ans... il y a des choses... qu'on oublie.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: "Explosions" Artistiques - Sasori & Deidara - 20.10.23 14:54
Deidara avait une méthode de pêche bien à lui, unique et éminemment créative. Pour obtenir des poissons, il utilisait les bouches sculptées dans ses paumes pour créer de petits papillons explosifs. Lorsqu'il activait ces mini-bombes ailées, elles tournoyaient autour de lui, formant un essaim de créatures explosives. Les poissons, attirés par les mouvements et les reflets des papillons, s'approchaient, curieux. D'un simple geste de sa main, Deidara déclenchait les explosifs, provoquant des explosions sous-marines contrôlées. La détonation assommait ou tuait les poissons, les laissant flotter à la surface, prêts à être récupérés par l'artiste explosif. C'était une méthode non conventionnelle, mais d'une grande efficacité, et Deidara la maîtrisait avec une précision impressionnante.
Cependant, même avec son ingéniosité et son talent, la récupération des poissons n'était pas une tâche aisée, et il se retrouva rapidement avec une multitude de poissons grillés sur les bras. Face à cette situation, et comprenant qu'il était seul à gérer cette tonne de poissons, Deidara décida de simplifier les choses. Avec un soupir exaspéré, il retira sa veste de l'Akatsuki et son haut, dévoilant son torse tatoué de l'explosif "Art is a Bang," ainsi que ses bras musclés. Il se pencha pour retirer ses chaussures, révélant ses pieds nus. L'artiste était maintenant en pantalon uniquement, prêt à entrer dans l'eau pour récupérer les poissons sans se soucier de mouiller ses vêtements. Il râla bruyamment, se plaignant du fait qu'il était toujours celui qui devait tout faire, même s'il était le maître de l'explosion et que Sasori aurait pu l'aider.
Ainsi vêtu, Deidara se dirigea dans l'eau, râlant de plus belle à mesure qu'il marchait. Il récupéra les poissons, les empilant soigneusement sur la plage, ignorant la boue et l'eau qui imprégnaient ses vêtements. Il se demandait à haute voix pourquoi il était toujours celui à devoir faire le sale boulot, tout en sachant qu'il ne pourrait jamais changer son partenaire silencieux.
« J'ai vraiment pas de bol... Toujours à tout faire moi, hm. » Oui, ce n’était que le début, se parlant tout seul, mais le marionnettiste devait avoir les oreilles qui sifflent bien. Sinon, c’était qu’il était sourd. « Là, dans l'eau, à récupérer ces poissons ! Franchement, Sasori no Danna, tu pourrais pas m'aider un peu ?! Ben non, monsieur préfère rester à rien faire !!
Malgré ses plaintes, Deidara accomplissait la tâche avec sa détermination habituelle, ne laissant jamais sa frustration l'empêcher de réussir. C'était une scène typique pour lui, mélangeant art, explosifs, et, bien sûr, ses fameuses lamentations.
« C'est toujours le même refrain. 'Art is a Bang', ouais ouais, mais qui c'est qui finit trempé jusqu'aux os à chaque fois, c'est pas lui, hm ! »
Deidara grogna tout en récupérant les derniers poissons, trempé jusqu'aux os. Il avait réussi à obtenir une belle récolte, mais maintenant il devait trouver un moyen de les ramener à Sasori. Il était trempé de la tête aux pieds, et son regard en disait long sur son mécontentement. Pour ne pas avoir à tout porter, il décida de mettre son art explosif à contribution. Il s'agenouilla dans le sable mouillé, travaillant avec agilité malgré ses vêtements trempés. Avec l'argile modelable dans ses paumes, il forma un cheval improvisé. Les grandes ailes de la bête étaient uniques, tout comme les yeux expressifs sculptés dans l'argile. Il ajusta les jambes pour lui donner une apparence dynamique, prêt à bondir.
Deidara n'avait pas besoin de beaucoup d'argile pour créer cette petite brouette de fortune. Il l'attacha solidement à la selle du cheval et plaça soigneusement les poissons à l'intérieur. Il avait maintenant une manière artistique et explosive de transporter sa précieuse cargaison. Ainsi, avec sa veste, son haut, ses chaussures dans une main et tirant la bride du cheval avec l'autre, il fit son chemin jusqu'à l'endroit où Sasori avait entrepris des ajustements sur Hiruko. Son visage trempé affichait toujours son mécontentement. Deidara revint de sa pêche artistique, ses vêtements trempés collant à sa peau et un sourire triomphant sur le visage. La plage s'était transformée pendant son absence, grâce aux compétences manuelles de Sasori, en un campement de fortune des plus élégants. Deidara aurait pu faire des commentaires sarcastiques sur l'habileté de Sasori en matière de camping, mais il décida de garder cela pour lui, ne voulant pas ébranler le calme du moment.
Il déposa la brouette chargée de poissons sur le sable, se rendant compte à quel point il avait été trempé de la tête aux pieds. Il avait passé du temps à fabriquer des explosifs papillons pour la pêche, mais la récompense en valait la peine. Il avait toujours été le plus créatif des deux, mais il devait admettre que Sasori avait son propre génie, même s'il s'exprimait de manière différente. Deidara, assis près du feu de camp, plissa les yeux lorsque Sasori lui lança cette remarque chargée de provocation. C'était typique de son partenaire, toujours à jouer la carte de la compétition subtile entre artistes. Il aurait pu riposter, mais il décida de jouer le jeu, souriant en retour.
« Oh, désolé, Danna, de ne pas avoir été aussi rapide que toi pour construire un camping en un temps record. Peut-être que la prochaine fois, je devrais simplement me mettre à l’art des marionnettes pour faire tout le travail, hm ? Je suis quoi, ton servant peut-être ? Même tes marionnettes sont mieux traitées que moi ! »
Il secoua son index tout en pointant du doigt son partenaire !! Non, mais, c’était qui était trempé hein ? Ce n’était pas lui. Avec ces bêtises surtout avec le froid qui arrivait, ce n’était pas l’idée du siècle d’aller se baigner dans de l’eau froide. Il finit par se calmer.
« Tu pourrais au moins faire semblant de m'écouter, hm ! » Il repartit aussitôt à ses occupations, brochant les poissons sur un bout de bois en prenant son temps. « Mais tu sais, l'art ne se précipite pas. L'art prend du temps. Et cette œuvre d'art que je suis en train de créer sera inoubliable. Alors, détends-toi, apprécie le moment. Tu verras, ça en vaudra la peine, hm. »
Il déposa les poissons soigneusement préparés sur le feu, les flammes crépitant doucement autour d'eux. Deidara était en pleine création artistique, même en cuisinant, et il était déterminé à faire de ce repas quelque chose d'extraordinaire. Deidara, toujours concentré sur son œuvre culinaire, ne réalisa pas immédiatement le danger latent de la noix de coco coupée. Il s'empara du morceau qui se trouvait le plus proche, remerciant brièvement son partenaire d'un sourire et d'un regard reconnaissant. La pulpe blanche de la noix de coco semblait irrésistiblement fraîche, offrant un contraste parfait avec la préparation des poissons grillés.
Il mordit dans le morceau avec appétit, savourant la texture tendre et la saveur légèrement sucrée. Pourtant, à peine avait-il pris la première bouchée que quelque chose d'étrange se produisit. Une sensation de picotement parcourut sa langue, suivie d'une légère sensation de brûlure. Deidara fronça les sourcils, légèrement déconcerté, mais attribua cela à une réaction temporaire à la texture inhabituelle de la noix de coco.
Cependant, les symptômes ne firent qu'empirer à partir de là. Alors qu'il poursuivait son repas en donnant une brochette au rouquin, la douleur s'intensifia, se propageant de sa langue à sa gorge. Il avala difficilement sa bouchée suivante, sa gorge se serrant involontairement. Ses yeux s'agrandirent alors qu'il réalisait que quelque chose n'allait pas du tout. Une douleur lancinante et brûlante envahit sa bouche, sa gorge et son estomac.
Deidara posa précipitamment le morceau de noix de coco qu'il avait en main, reculant légèrement. Il toussa violemment, la douleur le forçant à plier en deux, son souffle devenant sifflant et haletant. La panique s'empara de lui alors qu'il comprenait que quelque chose dans ce morceau de noix de coco avait causé cette réaction.
Deidara, en proie à la douleur, tenta de comprendre la situation. Ses mots étaient faibles, mais teintés d'agacement : « Sasori no Danna, sérieux... Qu'est-ce que tu as mis dans cette noix de coco ? Hmm ? Tu veux me tuer à ce point ? »
Cependant, même avec son ingéniosité et son talent, la récupération des poissons n'était pas une tâche aisée, et il se retrouva rapidement avec une multitude de poissons grillés sur les bras. Face à cette situation, et comprenant qu'il était seul à gérer cette tonne de poissons, Deidara décida de simplifier les choses. Avec un soupir exaspéré, il retira sa veste de l'Akatsuki et son haut, dévoilant son torse tatoué de l'explosif "Art is a Bang," ainsi que ses bras musclés. Il se pencha pour retirer ses chaussures, révélant ses pieds nus. L'artiste était maintenant en pantalon uniquement, prêt à entrer dans l'eau pour récupérer les poissons sans se soucier de mouiller ses vêtements. Il râla bruyamment, se plaignant du fait qu'il était toujours celui qui devait tout faire, même s'il était le maître de l'explosion et que Sasori aurait pu l'aider.
Ainsi vêtu, Deidara se dirigea dans l'eau, râlant de plus belle à mesure qu'il marchait. Il récupéra les poissons, les empilant soigneusement sur la plage, ignorant la boue et l'eau qui imprégnaient ses vêtements. Il se demandait à haute voix pourquoi il était toujours celui à devoir faire le sale boulot, tout en sachant qu'il ne pourrait jamais changer son partenaire silencieux.
« J'ai vraiment pas de bol... Toujours à tout faire moi, hm. » Oui, ce n’était que le début, se parlant tout seul, mais le marionnettiste devait avoir les oreilles qui sifflent bien. Sinon, c’était qu’il était sourd. « Là, dans l'eau, à récupérer ces poissons ! Franchement, Sasori no Danna, tu pourrais pas m'aider un peu ?! Ben non, monsieur préfère rester à rien faire !!
Malgré ses plaintes, Deidara accomplissait la tâche avec sa détermination habituelle, ne laissant jamais sa frustration l'empêcher de réussir. C'était une scène typique pour lui, mélangeant art, explosifs, et, bien sûr, ses fameuses lamentations.
« C'est toujours le même refrain. 'Art is a Bang', ouais ouais, mais qui c'est qui finit trempé jusqu'aux os à chaque fois, c'est pas lui, hm ! »
Deidara grogna tout en récupérant les derniers poissons, trempé jusqu'aux os. Il avait réussi à obtenir une belle récolte, mais maintenant il devait trouver un moyen de les ramener à Sasori. Il était trempé de la tête aux pieds, et son regard en disait long sur son mécontentement. Pour ne pas avoir à tout porter, il décida de mettre son art explosif à contribution. Il s'agenouilla dans le sable mouillé, travaillant avec agilité malgré ses vêtements trempés. Avec l'argile modelable dans ses paumes, il forma un cheval improvisé. Les grandes ailes de la bête étaient uniques, tout comme les yeux expressifs sculptés dans l'argile. Il ajusta les jambes pour lui donner une apparence dynamique, prêt à bondir.
Deidara n'avait pas besoin de beaucoup d'argile pour créer cette petite brouette de fortune. Il l'attacha solidement à la selle du cheval et plaça soigneusement les poissons à l'intérieur. Il avait maintenant une manière artistique et explosive de transporter sa précieuse cargaison. Ainsi, avec sa veste, son haut, ses chaussures dans une main et tirant la bride du cheval avec l'autre, il fit son chemin jusqu'à l'endroit où Sasori avait entrepris des ajustements sur Hiruko. Son visage trempé affichait toujours son mécontentement. Deidara revint de sa pêche artistique, ses vêtements trempés collant à sa peau et un sourire triomphant sur le visage. La plage s'était transformée pendant son absence, grâce aux compétences manuelles de Sasori, en un campement de fortune des plus élégants. Deidara aurait pu faire des commentaires sarcastiques sur l'habileté de Sasori en matière de camping, mais il décida de garder cela pour lui, ne voulant pas ébranler le calme du moment.
Il déposa la brouette chargée de poissons sur le sable, se rendant compte à quel point il avait été trempé de la tête aux pieds. Il avait passé du temps à fabriquer des explosifs papillons pour la pêche, mais la récompense en valait la peine. Il avait toujours été le plus créatif des deux, mais il devait admettre que Sasori avait son propre génie, même s'il s'exprimait de manière différente. Deidara, assis près du feu de camp, plissa les yeux lorsque Sasori lui lança cette remarque chargée de provocation. C'était typique de son partenaire, toujours à jouer la carte de la compétition subtile entre artistes. Il aurait pu riposter, mais il décida de jouer le jeu, souriant en retour.
« Oh, désolé, Danna, de ne pas avoir été aussi rapide que toi pour construire un camping en un temps record. Peut-être que la prochaine fois, je devrais simplement me mettre à l’art des marionnettes pour faire tout le travail, hm ? Je suis quoi, ton servant peut-être ? Même tes marionnettes sont mieux traitées que moi ! »
Il secoua son index tout en pointant du doigt son partenaire !! Non, mais, c’était qui était trempé hein ? Ce n’était pas lui. Avec ces bêtises surtout avec le froid qui arrivait, ce n’était pas l’idée du siècle d’aller se baigner dans de l’eau froide. Il finit par se calmer.
« Tu pourrais au moins faire semblant de m'écouter, hm ! » Il repartit aussitôt à ses occupations, brochant les poissons sur un bout de bois en prenant son temps. « Mais tu sais, l'art ne se précipite pas. L'art prend du temps. Et cette œuvre d'art que je suis en train de créer sera inoubliable. Alors, détends-toi, apprécie le moment. Tu verras, ça en vaudra la peine, hm. »
Il déposa les poissons soigneusement préparés sur le feu, les flammes crépitant doucement autour d'eux. Deidara était en pleine création artistique, même en cuisinant, et il était déterminé à faire de ce repas quelque chose d'extraordinaire. Deidara, toujours concentré sur son œuvre culinaire, ne réalisa pas immédiatement le danger latent de la noix de coco coupée. Il s'empara du morceau qui se trouvait le plus proche, remerciant brièvement son partenaire d'un sourire et d'un regard reconnaissant. La pulpe blanche de la noix de coco semblait irrésistiblement fraîche, offrant un contraste parfait avec la préparation des poissons grillés.
Il mordit dans le morceau avec appétit, savourant la texture tendre et la saveur légèrement sucrée. Pourtant, à peine avait-il pris la première bouchée que quelque chose d'étrange se produisit. Une sensation de picotement parcourut sa langue, suivie d'une légère sensation de brûlure. Deidara fronça les sourcils, légèrement déconcerté, mais attribua cela à une réaction temporaire à la texture inhabituelle de la noix de coco.
Cependant, les symptômes ne firent qu'empirer à partir de là. Alors qu'il poursuivait son repas en donnant une brochette au rouquin, la douleur s'intensifia, se propageant de sa langue à sa gorge. Il avala difficilement sa bouchée suivante, sa gorge se serrant involontairement. Ses yeux s'agrandirent alors qu'il réalisait que quelque chose n'allait pas du tout. Une douleur lancinante et brûlante envahit sa bouche, sa gorge et son estomac.
Deidara posa précipitamment le morceau de noix de coco qu'il avait en main, reculant légèrement. Il toussa violemment, la douleur le forçant à plier en deux, son souffle devenant sifflant et haletant. La panique s'empara de lui alors qu'il comprenait que quelque chose dans ce morceau de noix de coco avait causé cette réaction.
Deidara, en proie à la douleur, tenta de comprendre la situation. Ses mots étaient faibles, mais teintés d'agacement : « Sasori no Danna, sérieux... Qu'est-ce que tu as mis dans cette noix de coco ? Hmm ? Tu veux me tuer à ce point ? »
Re: "Explosions" Artistiques - Sasori & Deidara - 20.10.23 16:39
Ah... le bruit des vagues, les hurlements au loin Deidara. Ce paysage idyllique avait un petit côté reposant au final. Il s'imaginait son partenaire galérer et boire la tasse avec les bouches de ses mains. Cette perspective lui arracha un petit rire sadique. C'était lui qui avait insisté pour faire une pause après tout. Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même.
Son campement était parfait et il en était fier. Il l'avait fait exprès, c'était sa façon de le provoquer au fond. Lui montrer qu'au final, quoi qu'il fasse, quoi qu'il se passe, il avait toujours une longueur d'avance sur lui. C'est normal après tout, il est son aîné.
Lorsque le blond avait pointé le bout de son nez, il avait pris une pose classe, comme s'il l'attendait depuis bien longtemps alors qu'au final, il avait à peine fini de régler tous les détails.
Il tourna son regard arrogant vers lui et lui avait signifié qu'il avait pris trop de temps. Ses yeux s’attardèrent sur l'artificier. Bon sang, il était torse nu vraiment trempé de la tête au pied... heureusement qu'il allait pouvoir se réchauffer et se sécher auprès du feu. L'eau ruisselait encore sur son corps finement musclé, mais ce qui attira davantage son attention fut le sceau et la bouche au niveau de son cœur. Il le connaissait bien, mais il avait toujours été fasciné par la puissance que peut renfermer un tel jutsu interdit en un si petit endroit.
Oh, désolé, Danna, de ne pas avoir été aussi rapide que toi pour construire un camping en un temps record. Peut-être que la prochaine fois, je devrais simplement me mettre à l’art des marionnettes pour faire tout le travail, hm ? Je suis quoi, ton servant peut-être ? Même tes marionnettes sont mieux traitées que moi !
Tu croyais le contraire ?
Il avait été encore si astucieux avec son argile pour ramener autant de poisson. Il y en avait même un peu trop pour eux deux, ils pourront en ramener pour les filles au repaire. Ça les changera. Il avait fait du bon travail. Est-ce qu'il allait lui dire ? Certainement pas. Il allait prendre la grosse tête sinon. Alors il le regardait avec ce sourire mesquin. Il le prenait totalement pour son esclave et, oui, il traitait mieux ses petits chefs d’œuvres. Mais ça, il fallait s'y habituer lorsque l'on traîne avec lui, il place les marionnettes au-dessus des êtres humains. Il leur parle des fois... c'est son petit côté artiste timbré.
Tu pourrais au moins faire semblant de m'écouter, hm !
Mais tu sais, l'art ne se précipite pas. L'art prend du temps. Et cette œuvre d'art que je suis en train de créer sera inoubliable. Alors, détends-toi, apprécie le moment. Tu verras, ça en vaudra la peine, hm.
Encore une fois, il lui laissait faire tout le travail. Pendant que Deidara se décarcassait à embrocher chaque prise une à une, il s'amusait à tailler un bout de bois avec son scalpel. Il était adroit dans la tâche. Il ne taillait pas dans son style cette fois, il imitait celui-ci de son partenaire en sculptant un oiseau comme il a l'habitude d'en faire. Histoire de l'attendre, c'était la moindre des choses.
J'espère bien, que tu ne me fasses pas poireauter pour rien. Tu sais que je déteste attendre. Oui, il l'a dit des dizaines de fois. Et après monsieur dit qu'il a horreur de se répéter. Tu n'as pas besoin de cela, tu sais à quel point je passe du temps sur chacune de mes œuvres.
Le repas pouvait commencer. Il jeta alors l'oiseau qu'il venait de sculpter dans le feu. C'est contraire à ses principes, pourquoi se donner autant de mal pour que cette chose soit détruite si vite ? Mais il était de bonne humeur, étrangement, alors s'il ne le remerciait pas par des mots, il le faisait via ce petit geste somme toute anodin, néanmoins parlant. Il faisait honneur à son art.
Le mélange entre la noix de coco et le poisson était excellent. Ces deux saveurs allaient réellement bien ensemble et il avait bien du mal à cacher son appréciation lorsqu'il mangeait. Un voyage culinaire relativement nouveau. Déjà enfant, on ne mange pas beaucoup de poisson dans le désert, alors une noix de coco... et c'est pour ça qu'il ne s'alarma pas tout de suite de ce petit goût piquant. Ça devait être normal après tout, peut-être que ce fruit contenait de la capsaïcine malgré la blancheur de sa peau.
Par ailleurs, monsieur s'était fabriqué une paille en tordant et taillant tout à l'heure la palme d'un palmier. Et oui, il mange, mais avec classe. Des couverts en bois, une assiette dans une feuille... contrairement à Deidara qu'il avait laissé sans ce confort, comme un sauvage, encore pour le taquiner. Une compétition élégamment subtile.
Il ne semblait pas plus que ça perturbé et il en reprenait et en reprenait... bien plus que Deidara. Il était vraiment gourmand didonc, un trait de caractère qu'il a gagné après s'être privé de ses papilles pendant si longtemps ! Il avait d'ailleurs entamé une discussion, mais... plus le repas avançait, moins il était bavard. Il se demandait s'il n'était pas en train de faire une réaction allergique ou... quelque chose dans le genre. Le poison ne lui venait pas tout de suite à l'esprit, car son odeur se mêlait à celle du poisson grillé et de la noix de coco fraîche. Alors il était pensif, sirotant du bout de sa paille le jus empoisonné.
Il commençait à tousser, mais... rien de grave... c'était le piquant, alors il buvait un peu plus le jus de noix de coco pour essayer de se l'enlever, mais ça empirait. D'ailleurs, Deidara aussi avait cette réaction. Bientôt, les deux se tordaient de douleur, quelque chose n'allait CLAIREMENT PAS. Et.... quand il comprit enfin...
Sasori no Danna, sérieux... Qu'est-ce que tu as mis dans cette noix de coco ? Hmm ? Tu veux me tuer à ce point ?
C'était trop tard. Le danna s'effondra dans le sable avec un visage K.O.
Je... j'ai coupé la noix de coco avec le katana d'une de mes marionnettes... mais... tout mon arsenal est... empoisonné...
Sasori. Le grand Sasori qui avait toujours été méticuleux et parfait jusque-là, venait de faire une erreur. La noix de coco, le poison... il avait complètement oublié sur le coup. Il n'avait jamais eu à se préoccuper de ça avant. Ni de manger, ni de préparer à manger, ni qu'il pouvait... s'empoisonner. Heureusement pour lui, il avait pris des doses d'anti-poison pour leur entraînement, au cas où Deidara viendrait à en ingérer, il fallait juste...
Ne t'en fais pas, on ne va pas mourir de suite... enfin... je crois...!
Il croit ?! Comment ça il n'est plus sûr ?! Le poison le ravage, il n'arrive plus à réfléchir. Il n'a plus l'habitude de ressentir ça aussi, alors la moindre douleur un peu forte lui fait perdre tous ses moyens. Regardez le rampant à moitié paralyser vers ses affaires. Il est ridicule. Ça aurait presque pu être drôle si son poison ne faisait pas aussi mal. Ironiquement, c'est parcequ'il était bien réalisé, c'était pour incapacité au plus vite un ennemi durant un combat et.... il est incapacité là.
Qu'est-ce qu'il a honte... lui s'efforce toujours de montrer l'exemple et de rappeler à Deidara à quel point il faut être rigoureux.
Il se traîne au sol, ces deux mètres sont une torture pour lui. Lorsqu'il plonge enfin la main dans son sac pour chercher, l'attente paraît être des heures.
......Je l'ai, quelque part......
...
......
.........?
Sasori no danna ne bouge plus. C'est normal que de la mousse sorte de sa bouche ?
Sasori est K.O !! Et l’antidote ?!

Sasori vous manipule en #D75F68
Son campement était parfait et il en était fier. Il l'avait fait exprès, c'était sa façon de le provoquer au fond. Lui montrer qu'au final, quoi qu'il fasse, quoi qu'il se passe, il avait toujours une longueur d'avance sur lui. C'est normal après tout, il est son aîné.
Lorsque le blond avait pointé le bout de son nez, il avait pris une pose classe, comme s'il l'attendait depuis bien longtemps alors qu'au final, il avait à peine fini de régler tous les détails.
Il tourna son regard arrogant vers lui et lui avait signifié qu'il avait pris trop de temps. Ses yeux s’attardèrent sur l'artificier. Bon sang, il était torse nu vraiment trempé de la tête au pied... heureusement qu'il allait pouvoir se réchauffer et se sécher auprès du feu. L'eau ruisselait encore sur son corps finement musclé, mais ce qui attira davantage son attention fut le sceau et la bouche au niveau de son cœur. Il le connaissait bien, mais il avait toujours été fasciné par la puissance que peut renfermer un tel jutsu interdit en un si petit endroit.
Oh, désolé, Danna, de ne pas avoir été aussi rapide que toi pour construire un camping en un temps record. Peut-être que la prochaine fois, je devrais simplement me mettre à l’art des marionnettes pour faire tout le travail, hm ? Je suis quoi, ton servant peut-être ? Même tes marionnettes sont mieux traitées que moi !
Tu croyais le contraire ?
Il avait été encore si astucieux avec son argile pour ramener autant de poisson. Il y en avait même un peu trop pour eux deux, ils pourront en ramener pour les filles au repaire. Ça les changera. Il avait fait du bon travail. Est-ce qu'il allait lui dire ? Certainement pas. Il allait prendre la grosse tête sinon. Alors il le regardait avec ce sourire mesquin. Il le prenait totalement pour son esclave et, oui, il traitait mieux ses petits chefs d’œuvres. Mais ça, il fallait s'y habituer lorsque l'on traîne avec lui, il place les marionnettes au-dessus des êtres humains. Il leur parle des fois... c'est son petit côté artiste timbré.
Tu pourrais au moins faire semblant de m'écouter, hm !
Mais tu sais, l'art ne se précipite pas. L'art prend du temps. Et cette œuvre d'art que je suis en train de créer sera inoubliable. Alors, détends-toi, apprécie le moment. Tu verras, ça en vaudra la peine, hm.
Encore une fois, il lui laissait faire tout le travail. Pendant que Deidara se décarcassait à embrocher chaque prise une à une, il s'amusait à tailler un bout de bois avec son scalpel. Il était adroit dans la tâche. Il ne taillait pas dans son style cette fois, il imitait celui-ci de son partenaire en sculptant un oiseau comme il a l'habitude d'en faire. Histoire de l'attendre, c'était la moindre des choses.
J'espère bien, que tu ne me fasses pas poireauter pour rien. Tu sais que je déteste attendre. Oui, il l'a dit des dizaines de fois. Et après monsieur dit qu'il a horreur de se répéter. Tu n'as pas besoin de cela, tu sais à quel point je passe du temps sur chacune de mes œuvres.
Le repas pouvait commencer. Il jeta alors l'oiseau qu'il venait de sculpter dans le feu. C'est contraire à ses principes, pourquoi se donner autant de mal pour que cette chose soit détruite si vite ? Mais il était de bonne humeur, étrangement, alors s'il ne le remerciait pas par des mots, il le faisait via ce petit geste somme toute anodin, néanmoins parlant. Il faisait honneur à son art.
Le mélange entre la noix de coco et le poisson était excellent. Ces deux saveurs allaient réellement bien ensemble et il avait bien du mal à cacher son appréciation lorsqu'il mangeait. Un voyage culinaire relativement nouveau. Déjà enfant, on ne mange pas beaucoup de poisson dans le désert, alors une noix de coco... et c'est pour ça qu'il ne s'alarma pas tout de suite de ce petit goût piquant. Ça devait être normal après tout, peut-être que ce fruit contenait de la capsaïcine malgré la blancheur de sa peau.
Par ailleurs, monsieur s'était fabriqué une paille en tordant et taillant tout à l'heure la palme d'un palmier. Et oui, il mange, mais avec classe. Des couverts en bois, une assiette dans une feuille... contrairement à Deidara qu'il avait laissé sans ce confort, comme un sauvage, encore pour le taquiner. Une compétition élégamment subtile.
Il ne semblait pas plus que ça perturbé et il en reprenait et en reprenait... bien plus que Deidara. Il était vraiment gourmand didonc, un trait de caractère qu'il a gagné après s'être privé de ses papilles pendant si longtemps ! Il avait d'ailleurs entamé une discussion, mais... plus le repas avançait, moins il était bavard. Il se demandait s'il n'était pas en train de faire une réaction allergique ou... quelque chose dans le genre. Le poison ne lui venait pas tout de suite à l'esprit, car son odeur se mêlait à celle du poisson grillé et de la noix de coco fraîche. Alors il était pensif, sirotant du bout de sa paille le jus empoisonné.
Il commençait à tousser, mais... rien de grave... c'était le piquant, alors il buvait un peu plus le jus de noix de coco pour essayer de se l'enlever, mais ça empirait. D'ailleurs, Deidara aussi avait cette réaction. Bientôt, les deux se tordaient de douleur, quelque chose n'allait CLAIREMENT PAS. Et.... quand il comprit enfin...
Sasori no Danna, sérieux... Qu'est-ce que tu as mis dans cette noix de coco ? Hmm ? Tu veux me tuer à ce point ?
C'était trop tard. Le danna s'effondra dans le sable avec un visage K.O.
Je... j'ai coupé la noix de coco avec le katana d'une de mes marionnettes... mais... tout mon arsenal est... empoisonné...
Sasori. Le grand Sasori qui avait toujours été méticuleux et parfait jusque-là, venait de faire une erreur. La noix de coco, le poison... il avait complètement oublié sur le coup. Il n'avait jamais eu à se préoccuper de ça avant. Ni de manger, ni de préparer à manger, ni qu'il pouvait... s'empoisonner. Heureusement pour lui, il avait pris des doses d'anti-poison pour leur entraînement, au cas où Deidara viendrait à en ingérer, il fallait juste...
Ne t'en fais pas, on ne va pas mourir de suite... enfin... je crois...!
Il croit ?! Comment ça il n'est plus sûr ?! Le poison le ravage, il n'arrive plus à réfléchir. Il n'a plus l'habitude de ressentir ça aussi, alors la moindre douleur un peu forte lui fait perdre tous ses moyens. Regardez le rampant à moitié paralyser vers ses affaires. Il est ridicule. Ça aurait presque pu être drôle si son poison ne faisait pas aussi mal. Ironiquement, c'est parcequ'il était bien réalisé, c'était pour incapacité au plus vite un ennemi durant un combat et.... il est incapacité là.
Qu'est-ce qu'il a honte... lui s'efforce toujours de montrer l'exemple et de rappeler à Deidara à quel point il faut être rigoureux.
Il se traîne au sol, ces deux mètres sont une torture pour lui. Lorsqu'il plonge enfin la main dans son sac pour chercher, l'attente paraît être des heures.
......Je l'ai, quelque part......
...
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Sasori no danna ne bouge plus. C'est normal que de la mousse sorte de sa bouche ?
Sasori est K.O !! Et l’antidote ?!

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: "Explosions" Artistiques - Sasori & Deidara - 21.10.23 22:40
Le rire sadique de Sasori résonnait dans l'air tandis que Deidara émergeait de l'eau, trempé et agacé. Il ne pouvait nier que son aîné avait réussi à créer un campement parfait, mettant en évidence son talent pour la préparation méticuleuse. Mais malgré tout, le sentiment d'avoir été pris au piège dans le jeu de Sasori commençait à s'installer en lui.
Le regard arrogant de Sasori se posa sur lui, parcourant son corps mouillé. Deidara se sentait exposé sous ce regard scrutateur, même s'il était bien conscient que son corps n'avait rien de honteux. Il secoua la tête, essayant de chasser l'inconfort. Sasori pouvait bien le provoquer autant qu'il voulait, Deidara ne se laisserait pas démonter si facilement.
Les commentaires de Sasori sur l'efficacité de son utilisation de l'argile pour pêcher étaient à peine voilés d'approbation, mais il était peu probable que ces paroles se transforment en compliments sincères. Deidara sentait le mépris caché derrière le sourire mesquin de son partenaire. Pour Sasori, il était simplement un outil, un moyen d'atteindre un objectif. C'était une réalité qu'il avait acceptée depuis longtemps, mais cela ne signifiait pas qu'il devait s'y habituer avec enthousiasme.
« Tch, tu devrais peut-être économiser ce sourire narquois pour une marionnette, Sasori no Danna, » répliqua Deidara d'un ton sec, alors qu'il se dirigeait vers le feu pour se réchauffer. L'eau de mer glissait toujours de sa peau, mais la chaleur du feu commençait à dissiper la sensation de froid qui le pénétrait. Il se retourna vers Sasori, son regard bleu étincelant d'irritation mêlée de détermination.
« Je ne suis pas ici pour être ton esclave ou ta créature, mais ton égal. N'oublie pas ça, hm ?? Pourquoi, ce regard hein ?? »
Il n'était pas prêt à se laisser écraser, même si cela signifiait devoir constamment affronter le regard méprisant de son partenaire. C'était dans son naturel de ne pas se laisser dominer, de résister et de revendiquer sa place dans ce monde d'artiste ninja. Deidara s'approcha du feu, étendant ses mains vers les flammes pour les réchauffer. Malgré la chaleur du feu, un frisson persistant parcourait encore sa colonne vertébrale. Peut-être était-ce le froid de l'eau de mer, ou peut-être était-ce le froid du regard de Sasori. Quoi qu'il en soit, Deidara était déterminé à ne pas se laisser submerger par cette froideur. Il était là pour accomplir sa mission, pour créer son art explosif, et pour prouver à Sasori, à lui-même et au monde qu'il était bien plus qu'un simple pantin dans ce théâtre de la vie.
Deidara avait fini de brocher les poissons un par un, son expression montrant clairement son exaspération face au comportement de Sasori. Il avait l'impression que son partenaire s'amusait à le faire patienter pour satisfaire son propre ego. Pourtant, il n'avait pas besoin de cela pour démontrer sa maîtrise de l'art.
« Tu penses vraiment que je te ferais attendre pour rien ? » répliqua Deidara, un mélange de frustration et d'amusement dans sa voix. « Mais j'apprécie ton talent de sculpteur. Il semblerait que tu puisses créer quelque chose de décent en dehors de tes marionnettes, hm. »
Il jeta un coup d'œil au feu où l'oiseau de bois sculpté par Sasori commençait à brûler. Le geste était surprenant, un acte de reconnaissance silencieux de la part de Sasori, bien que teinté d'une arrogance persistante. Deidara sentit un mélange de gratitude et de confusion face à ce geste inattendu. C'était un hommage silencieux à son art, une reconnaissance indirecte de sa valeur.
Le repas était prêt, et Deidara ne put s'empêcher de savourer chaque bouchée du mélange de poisson grillé et de noix de coco. Les saveurs se mariaient parfaitement, créant une expérience culinaire nouvelle pour lui. La noix de coco ajoutait une douceur exotique qui contrastait avec la saveur grillée du poisson. Deidara était un peu surpris de constater à quel point il appréciait ce repas.
Cependant, au fur et à mesure qu'il continuait à manger, Deidara commença à ressentir un piquant désagréable dans sa bouche. Il prit une gorgée d'eau de coco pour tenter d'apaiser cette sensation, mais cela ne fit qu'empirer les choses.
De l'autre côté du feu, Sasori semblait également perturbé par le repas. Il toussa et se mit à boire précipitamment son jus de noix de coco, cherchant désespérément à calmer l'irritation dans sa gorge. Les deux partenaires étaient maintenant pris de quintes de toux violentes, leurs yeux se remplissant de larmes. demanda Deidara entre deux toux, réalisant soudainement la possibilité que Sasori ait pu empoisonner leur nourriture. Le blondinet ne put s’empêcher de lui poser la question sur ce qu’il avait rajouté dans la noix de coco et surtout, s’il cherchait à le tuer. Ce qui le rassurait, c’est que le responsable allait guère mieux que lui.
Sasori essaya de parler, mais sa voix était étouffée par les quintes de toux. Il tenta de boire plus d'eau de coco pour soulager la sensation brûlante dans sa gorge, mais cela ne fit que rendre les choses pires. La douleur dans son estomac commença à devenir insupportable, ses mains tremblaient alors qu'il essayait de se relever.
Deidara se sentait faible et désorienté. Il savait qu'ils devaient agir rapidement, mais son corps ne lui obéissait plus. Il se tourna vers Sasori, voyant la panique dans les yeux de son partenaire. Malgré leur rivalité et leurs différences, ils étaient tous les deux confrontés à la même menace mortelle.
« Putain, Sasori, on doit... doit faire quelque chose, » murmura Deidara, sa voix rauque et faible. « On doit... trouver un antidote... rapidement. »
Les deux artistes gisaient sur le sol, leurs corps endoloris par la douleur qui se propageait rapidement. Sasori tenta de s'expliquer, expliquant qu'il avait utilisé le katana d'une de ses marionnettes pour couper la noix de coco, mais il avait omis le poison mortel qui imprégnait ses armes. Deidara sentait la panique monter en lui. Il savait que le temps était compté. Sasori chercha dans son sac, mais son geste était lent et hésitant, comme s'il était déjà en train de perdre connaissance. Deidara poussa un soupir de soulagement lorsqu'il vit Sasori chercher l'antidote.
Mais l'espoir se dissipa rapidement lorsque Sasori s'immobilisa. De la mousse sortait de sa bouche, et son regard était vide. Il semblait avoir perdu conscience, et Deidara était pris de panique.
« Sasori no Danna, réveille-toi ! »
Deidara sentit l'agonie dans son corps alors qu'il se traînait péniblement vers Sasori, sa détermination surpassant la douleur. Il ne pouvait pas laisser son partenaire mourir ainsi. Alors, avec un dernier effort, il réussit à se rapprocher de Sasori, bien que son corps tremblait de douleur à chaque mouvement. Tout à coup, dans un élan de désespoir mêlé à une touche d'absurdité, Deidara eut une idée. Une idée si folle qu'il se demanda s'il avait perdu l'esprit à cause du poison. Il se pencha vers Sasori, puis, d'un geste brusque et impromptu, il lui administra un baiser sur la bouche, espérant, d'une manière totalement irrationnelle, que cela pourrait transférer le poison hors de leur système.
Bien sûr, ce n'était pas du tout scientifiquement prouvé, mais Deidara avait vu quelque chose de similaire dans un vieux livre que tobi lui avait montré. C'était une tentative désespérée, mais Deidara n'était pas le genre de personne à reculer devant l'absurdité quand il s'agissait de sauver sa propre vie – ou celle de Sasori, dans ce cas.
Après le baiser impromptu, Deidara s'écarta brusquement, les yeux grands ouverts, réalisant à quel point cela avait été une idée idiote. Sasori, quant à lui, ne montra aucune réaction. Deidara se mit à rire, un rire mêlé de soulagement et de désarroi.
Deidara sentit l'agonie dans son corps alors qu'il se traînait péniblement vers Sasori sa détermination surpassant la douleur. Il ne pouvait pas laisser son partenaire mourir ainsi. Alors, avec un dernier effort, il réussit à se rapprocher de Sasori, bien que son corps tremblait de douleur à chaque mouvement.
Tout à coup, dans un élan de désespoir mêlé à une touche d'absurdité, Deidara eut une idée. Une idée si folle qu'il se demanda s'il avait perdu l'esprit à cause du poison. Il se pencha vers Sasori, puis, d'un geste brusque et impromptu, il lui administra un baiser sur la bouche, espérant, d'une manière totalement irrationnelle, que cela pourrait transférer le poison hors de leur système en essayant d’aspirer le poison qu’il recracha un peu avec cette mousse.
Bien sûr, ce n'était pas du tout scientifiquement prouvé, mais Deidara avait vu quelque chose de similaire dans un livre que tobi l’avait forcé à lire. C'était une tentative désespérée, mais Deidara n'était pas le genre de personne à reculer devant l'absurdité quand il s'agissait de sauver sa propre vie – ou celle de Sasori, dans ce cas.
« Bon, ça ne marche pas dans la vraie vie comme dans les films. Note pour plus tard, » marmonna-t-il pour lui-même, avant de secouer Sasori avec un regain de détermination. « Allez, Sasori no Danna, réveille-toi ! On ne va pas mourir comme ça, je refuse de finir notre histoire de cette manière absurde ! »
Malgré la situation critique, Deidara ne pouvait pas s'empêcher de laisser échapper un petit rire nerveux. Au moins, dans ce moment de désespoir, son humour caractéristique ne l'avait pas totalement abandonné. Deidara se sentait de plus en plus faible, chaque pas lui arrachant des gémissements de douleur. Le poison dans son corps luttait contre l'antidote qu'il avait ingéré, Il devait sauver Sasori, peu importe le prix à payer. Il fouilla dans le sac, mais rien ! Et merde, déjà il espérait que Sasori ne sache jamais qu’il l’a embrassé. Enfin, c’était un baisé de dernier secours, mais c’était le seul à savoir l’antidote, purée dire qu’il s’était empoisonné un peu plus pour des prunes. Il maudissait encore plus Tobi.
Soudain, une idée idiote germa dans son esprit tourmenté. À moitié aveuglé par la douleur, il pensa que la meilleure façon de réveiller Sasori était de lui faire peur. Alors, pourquoi ne pas utiliser son propre art pour créer une petite explosion sous son nez ?
Deidara fit une tentative désespérée. Il plaça une petite boulette d'argile dans sa bouche et se força à former des signes avec ses mains maladroites malgré sa faiblesse. Puis, d'une voix rauque et douloureuse, il cria, « Art ! Un superbe... Ka-Boom ! » alors qu’il s’était relevé à genoux.
Il expulsa la boulette d'argile qu'il avait préparée dans la direction de Sasori, mais la douleur intense le fit s'effondrer sur le sol juste avant que l'explosion n'ait lieu. La petite détonation qui en résulta est ce que ce fut suffisant pour réveiller Sasori, ? Aucune idée. Deidara, allongé sur le sol, essoufflé et encore engourdi par le poison, tourna lentement son regard brouillé et dit d'une voix rocailleuse, « Tu vois, Danna, je te l'avais bien dit... L'art peut sauver n'importe quelle situation, hm. » Puis, il perdit connaissance, son plan désespéré ayant réussi à réveiller son partenaire, mais l'ayant laissé dans un état presque aussi critique que lui, sans savoir si Sasori l'avait réveillé.
Le regard arrogant de Sasori se posa sur lui, parcourant son corps mouillé. Deidara se sentait exposé sous ce regard scrutateur, même s'il était bien conscient que son corps n'avait rien de honteux. Il secoua la tête, essayant de chasser l'inconfort. Sasori pouvait bien le provoquer autant qu'il voulait, Deidara ne se laisserait pas démonter si facilement.
Les commentaires de Sasori sur l'efficacité de son utilisation de l'argile pour pêcher étaient à peine voilés d'approbation, mais il était peu probable que ces paroles se transforment en compliments sincères. Deidara sentait le mépris caché derrière le sourire mesquin de son partenaire. Pour Sasori, il était simplement un outil, un moyen d'atteindre un objectif. C'était une réalité qu'il avait acceptée depuis longtemps, mais cela ne signifiait pas qu'il devait s'y habituer avec enthousiasme.
« Tch, tu devrais peut-être économiser ce sourire narquois pour une marionnette, Sasori no Danna, » répliqua Deidara d'un ton sec, alors qu'il se dirigeait vers le feu pour se réchauffer. L'eau de mer glissait toujours de sa peau, mais la chaleur du feu commençait à dissiper la sensation de froid qui le pénétrait. Il se retourna vers Sasori, son regard bleu étincelant d'irritation mêlée de détermination.
« Je ne suis pas ici pour être ton esclave ou ta créature, mais ton égal. N'oublie pas ça, hm ?? Pourquoi, ce regard hein ?? »
Il n'était pas prêt à se laisser écraser, même si cela signifiait devoir constamment affronter le regard méprisant de son partenaire. C'était dans son naturel de ne pas se laisser dominer, de résister et de revendiquer sa place dans ce monde d'artiste ninja. Deidara s'approcha du feu, étendant ses mains vers les flammes pour les réchauffer. Malgré la chaleur du feu, un frisson persistant parcourait encore sa colonne vertébrale. Peut-être était-ce le froid de l'eau de mer, ou peut-être était-ce le froid du regard de Sasori. Quoi qu'il en soit, Deidara était déterminé à ne pas se laisser submerger par cette froideur. Il était là pour accomplir sa mission, pour créer son art explosif, et pour prouver à Sasori, à lui-même et au monde qu'il était bien plus qu'un simple pantin dans ce théâtre de la vie.
Deidara avait fini de brocher les poissons un par un, son expression montrant clairement son exaspération face au comportement de Sasori. Il avait l'impression que son partenaire s'amusait à le faire patienter pour satisfaire son propre ego. Pourtant, il n'avait pas besoin de cela pour démontrer sa maîtrise de l'art.
« Tu penses vraiment que je te ferais attendre pour rien ? » répliqua Deidara, un mélange de frustration et d'amusement dans sa voix. « Mais j'apprécie ton talent de sculpteur. Il semblerait que tu puisses créer quelque chose de décent en dehors de tes marionnettes, hm. »
Il jeta un coup d'œil au feu où l'oiseau de bois sculpté par Sasori commençait à brûler. Le geste était surprenant, un acte de reconnaissance silencieux de la part de Sasori, bien que teinté d'une arrogance persistante. Deidara sentit un mélange de gratitude et de confusion face à ce geste inattendu. C'était un hommage silencieux à son art, une reconnaissance indirecte de sa valeur.
Le repas était prêt, et Deidara ne put s'empêcher de savourer chaque bouchée du mélange de poisson grillé et de noix de coco. Les saveurs se mariaient parfaitement, créant une expérience culinaire nouvelle pour lui. La noix de coco ajoutait une douceur exotique qui contrastait avec la saveur grillée du poisson. Deidara était un peu surpris de constater à quel point il appréciait ce repas.
Cependant, au fur et à mesure qu'il continuait à manger, Deidara commença à ressentir un piquant désagréable dans sa bouche. Il prit une gorgée d'eau de coco pour tenter d'apaiser cette sensation, mais cela ne fit qu'empirer les choses.
De l'autre côté du feu, Sasori semblait également perturbé par le repas. Il toussa et se mit à boire précipitamment son jus de noix de coco, cherchant désespérément à calmer l'irritation dans sa gorge. Les deux partenaires étaient maintenant pris de quintes de toux violentes, leurs yeux se remplissant de larmes. demanda Deidara entre deux toux, réalisant soudainement la possibilité que Sasori ait pu empoisonner leur nourriture. Le blondinet ne put s’empêcher de lui poser la question sur ce qu’il avait rajouté dans la noix de coco et surtout, s’il cherchait à le tuer. Ce qui le rassurait, c’est que le responsable allait guère mieux que lui.
Sasori essaya de parler, mais sa voix était étouffée par les quintes de toux. Il tenta de boire plus d'eau de coco pour soulager la sensation brûlante dans sa gorge, mais cela ne fit que rendre les choses pires. La douleur dans son estomac commença à devenir insupportable, ses mains tremblaient alors qu'il essayait de se relever.
Deidara se sentait faible et désorienté. Il savait qu'ils devaient agir rapidement, mais son corps ne lui obéissait plus. Il se tourna vers Sasori, voyant la panique dans les yeux de son partenaire. Malgré leur rivalité et leurs différences, ils étaient tous les deux confrontés à la même menace mortelle.
« Putain, Sasori, on doit... doit faire quelque chose, » murmura Deidara, sa voix rauque et faible. « On doit... trouver un antidote... rapidement. »
Les deux artistes gisaient sur le sol, leurs corps endoloris par la douleur qui se propageait rapidement. Sasori tenta de s'expliquer, expliquant qu'il avait utilisé le katana d'une de ses marionnettes pour couper la noix de coco, mais il avait omis le poison mortel qui imprégnait ses armes. Deidara sentait la panique monter en lui. Il savait que le temps était compté. Sasori chercha dans son sac, mais son geste était lent et hésitant, comme s'il était déjà en train de perdre connaissance. Deidara poussa un soupir de soulagement lorsqu'il vit Sasori chercher l'antidote.
Mais l'espoir se dissipa rapidement lorsque Sasori s'immobilisa. De la mousse sortait de sa bouche, et son regard était vide. Il semblait avoir perdu conscience, et Deidara était pris de panique.
« Sasori no Danna, réveille-toi ! »
Deidara sentit l'agonie dans son corps alors qu'il se traînait péniblement vers Sasori, sa détermination surpassant la douleur. Il ne pouvait pas laisser son partenaire mourir ainsi. Alors, avec un dernier effort, il réussit à se rapprocher de Sasori, bien que son corps tremblait de douleur à chaque mouvement. Tout à coup, dans un élan de désespoir mêlé à une touche d'absurdité, Deidara eut une idée. Une idée si folle qu'il se demanda s'il avait perdu l'esprit à cause du poison. Il se pencha vers Sasori, puis, d'un geste brusque et impromptu, il lui administra un baiser sur la bouche, espérant, d'une manière totalement irrationnelle, que cela pourrait transférer le poison hors de leur système.
Bien sûr, ce n'était pas du tout scientifiquement prouvé, mais Deidara avait vu quelque chose de similaire dans un vieux livre que tobi lui avait montré. C'était une tentative désespérée, mais Deidara n'était pas le genre de personne à reculer devant l'absurdité quand il s'agissait de sauver sa propre vie – ou celle de Sasori, dans ce cas.
Après le baiser impromptu, Deidara s'écarta brusquement, les yeux grands ouverts, réalisant à quel point cela avait été une idée idiote. Sasori, quant à lui, ne montra aucune réaction. Deidara se mit à rire, un rire mêlé de soulagement et de désarroi.
Deidara sentit l'agonie dans son corps alors qu'il se traînait péniblement vers Sasori sa détermination surpassant la douleur. Il ne pouvait pas laisser son partenaire mourir ainsi. Alors, avec un dernier effort, il réussit à se rapprocher de Sasori, bien que son corps tremblait de douleur à chaque mouvement.
Tout à coup, dans un élan de désespoir mêlé à une touche d'absurdité, Deidara eut une idée. Une idée si folle qu'il se demanda s'il avait perdu l'esprit à cause du poison. Il se pencha vers Sasori, puis, d'un geste brusque et impromptu, il lui administra un baiser sur la bouche, espérant, d'une manière totalement irrationnelle, que cela pourrait transférer le poison hors de leur système en essayant d’aspirer le poison qu’il recracha un peu avec cette mousse.
Bien sûr, ce n'était pas du tout scientifiquement prouvé, mais Deidara avait vu quelque chose de similaire dans un livre que tobi l’avait forcé à lire. C'était une tentative désespérée, mais Deidara n'était pas le genre de personne à reculer devant l'absurdité quand il s'agissait de sauver sa propre vie – ou celle de Sasori, dans ce cas.
« Bon, ça ne marche pas dans la vraie vie comme dans les films. Note pour plus tard, » marmonna-t-il pour lui-même, avant de secouer Sasori avec un regain de détermination. « Allez, Sasori no Danna, réveille-toi ! On ne va pas mourir comme ça, je refuse de finir notre histoire de cette manière absurde ! »
Malgré la situation critique, Deidara ne pouvait pas s'empêcher de laisser échapper un petit rire nerveux. Au moins, dans ce moment de désespoir, son humour caractéristique ne l'avait pas totalement abandonné. Deidara se sentait de plus en plus faible, chaque pas lui arrachant des gémissements de douleur. Le poison dans son corps luttait contre l'antidote qu'il avait ingéré, Il devait sauver Sasori, peu importe le prix à payer. Il fouilla dans le sac, mais rien ! Et merde, déjà il espérait que Sasori ne sache jamais qu’il l’a embrassé. Enfin, c’était un baisé de dernier secours, mais c’était le seul à savoir l’antidote, purée dire qu’il s’était empoisonné un peu plus pour des prunes. Il maudissait encore plus Tobi.
Soudain, une idée idiote germa dans son esprit tourmenté. À moitié aveuglé par la douleur, il pensa que la meilleure façon de réveiller Sasori était de lui faire peur. Alors, pourquoi ne pas utiliser son propre art pour créer une petite explosion sous son nez ?
Deidara fit une tentative désespérée. Il plaça une petite boulette d'argile dans sa bouche et se força à former des signes avec ses mains maladroites malgré sa faiblesse. Puis, d'une voix rauque et douloureuse, il cria, « Art ! Un superbe... Ka-Boom ! » alors qu’il s’était relevé à genoux.
Il expulsa la boulette d'argile qu'il avait préparée dans la direction de Sasori, mais la douleur intense le fit s'effondrer sur le sol juste avant que l'explosion n'ait lieu. La petite détonation qui en résulta est ce que ce fut suffisant pour réveiller Sasori, ? Aucune idée. Deidara, allongé sur le sol, essoufflé et encore engourdi par le poison, tourna lentement son regard brouillé et dit d'une voix rocailleuse, « Tu vois, Danna, je te l'avais bien dit... L'art peut sauver n'importe quelle situation, hm. » Puis, il perdit connaissance, son plan désespéré ayant réussi à réveiller son partenaire, mais l'ayant laissé dans un état presque aussi critique que lui, sans savoir si Sasori l'avait réveillé.
Re: "Explosions" Artistiques - Sasori & Deidara - 22.10.23 12:13
Tout c'était si bien passé... jusqu'à ce qu'il fasse cette erreur. Et... le voilà, pathétique. La face à moitié dans le sable, étalé au sol. Il ne se tordait même plus de douleur, son corps était engourdi par les toxines qui gagnaient du terrain. Il commençait à hyper-saliver et luttait pour ne pas perdre conscience. Il a rarement eu peur dans sa vie, mais la situation lui échappait complètement, mourir de manière aussi stupide... non ! Hors de question !
Il entendait vaguement Deidara se traîner vers lui et lui sommer de se réveiller. Parfait, s'il était encore conscient, il pouvait prendre l'antidote dans son sac. C'est le flacon qui se trouvait au milieu de toutes ses autres fioles de poison ! Il peut compter sur lui pour une fois, non ? Il en a ingéré moins que lui, il doit lui rester encore des forces pour les sauver tout les d-
Qu'est-ce qu'il fait ?
Terrible désillusion, alors qu'il voulait rassembler ses dernières forces pour l'engueuler, il sentit soudainement les lèvres de l'artificier se presser contre les siennes. Error 404. Il... fut tellement choqué qu'il se statufia encore plus qu'il ne l'était déjà. Il n'essayait pas de faire... cette méthode ? Il avait bien choisi sa bouche en plus...
Il était totalement confus et commençait à se sentir partir. Tout devenait noir. Est-ce qu'il allait sérieusement mourir après... ça ?
C'était quoi, une manière de lui dire adieu ? Et après il va faire quoi ? Le faire sauter ?
À croire que le karma existe, là, quelque part. Les choses ne s'arrêtèrent pas là et alors que son âme était en chemin vers un monde meilleur, plus calme et sans soucis, PAF !! Le bruit d'une explosion en plein visage. Il allait donc vraiment le faire exploser pour l'achever ?! Partir avec honneur dans un grand boom final tout comme sa vision de l'art ? Il allait finir dans une explosion ?!
Tu vois, Danna, je te l'avais bien dit... L'art peut sauver n'importe quelle situation, hm.
Ça avait eu le mérite de le ramener parmi les vivants, c'est sûr. Heureusement, il était toujours vivant. Et il avait mal, c'est plutôt bon signe non ? Mais... Ce n'est pas parce qu'il venait de lui envoyer une bombe dessus que ça allait régler le problème du poison. Il était toujours paralysé. Affolé, humilié et paralysé maintenant. Heureusement pour eux, cet énième bruit parvint à les localiser.
Juste à côté d'eux, Zetsu blanc sorti du sol.
Je vous ai enfin retrouvé ! Je me disais bien que j'avais entendu tes explosions Deidara ! la plante observa les deux compères au sol et... il se passait quoi au juste ? Elle poussa un cri de surprise tel Denis Brogniart en pusisance. AH !
Zetsu...
L'art de Deidara les avait finalement sauvés tout compte fait. Mais qu'est-ce qu'il avait honte... Bon sang... plus jamais.
Il rassembla ses dernières forces pour essayer d'articuler les quelques mots devant un Zetsu confus et paniqué par la situation.
Empoisonné..... l'antidote, dans mon sac, fiole jaune... donne.
Aeh... Heuu oui !
Simple, court, efficace. Zetsu Blanc avait beau avoir une personnalité de simplet, il n'en était pas moins intelligent. Serviable surtout. Il comprit rapidement le gros de ce qu'il se passait et trouva le flacon en question assez aisément. Le seul dont le liquide était de couleur ambrée, il le déboucha et lui en fit boire la moitié et le reste à Deidara. Comme si cela ne suffisait pas, ça fera un second échange de salive.
Forcément, l'antidote mit un peu de temps à agir, transformant les toxines qui circulaient en albumine inoffensive pour le corps. Ils allaient avoir besoin de beaucoup d'eau pour évacuer ça. Il devrait... faire de meilleurs antidotes. Il s'est toujours concentré sur tuer avant de sauver et c'est maintenant qu'il en a le plus besoin.
Il était néanmoins fier de lui, pour avoir testé lui-même son poison les résultats étaient satisfaisants avec le peu d'ingrédients qu'il possédait.
Il se redressa dans une grimace de douleur aidé par Zetsu. Deidara lui pouvait bien se débrouiller seul.
Comment vous avez fait votre compte tous les deux ? Et vous étiez passé où ? Je vous ai cherché partout !
Rien. Il ne s'est rien passé. Chhh... Il se leva sur ses deux jambes peu stables et se laissa tomber assit sur le rondin. Il avait hésité un instant à se faire vomir, mais il avait bu l'antidote, ça serait le recracher aussi, le mieux aurait été de l'injecter dans le sang. Et bizarrement, il n'a pas très envie de faire confiance à Zetsu Blanc pour savoir où viser, ni monter une syringe, encore moins la purger. On s'entraînait avec Deidara. Il y a eu un incident. On s'est retrouvé tous les deux empoisonnés. C'est tout ce qu'il y a à savoir. Mouaaaai........ la noix de coco n'est pas mentionnée et puis... ils sont autours d'un campement pépouze sur une plage paradisiaque avec un beau repas en vue. Et les quelques dernières brochettes qui sont en train de cramer, mais bizarrement, il n'a plus faim.
Il ne dit rien de plus, de toute façon, maintenant que Zetsu est là, ils ne peuvent plus retourner à la planque. Ca passera pour un entraînement pour le compte de l'Akatsuki. Heureusement qu'ils se sont éloignés pour le faire. Voilà pourquoi il ne voulait pas que Deidara fasse exploser ses créations à Nanakusa. Pour ne pas attirer l'attention de l'a plante. Zetsu n'est pas là par bienveillance ou parce qu'il a besoin de compagnie : Ils sont surveillés.
Il essuie de sa main un filet de bave et sa bouche par la même occasion. Il n'a vraiment pas l'air fin comme ça, l'explosion qu'il y a eue devant son visage à mis tous ses cheveux en pétard de manière assez comique.
Il adressa un regard noir à son partenaire, évidemment, il n'allait pas s'excuser.
Je ne comprends pas ta logique Deidara. Qu'est-ce qui s'est passé par la tête pour penser qu'il s'agissait d'une bonne idée de me balancer une bombe au visage ? Et tu t'es cru malin en me volant mon premier baisé peut-être ?
!!!! Zetsu n'est pas connu pour tenir sa langue et leur réputation auprès de l'organisation va en prendre un sacré coup, mais c'était sortit tout seul. Il fallait qu'il vide son sac, il était tellement énervé. Le problème, c'est qu'avec son manque de tact social, il peut sortir des dingueries sans s'en rendre compte tout en gardant un visage très sérieux. En l’occurrence... une sacrée révélation. On n'aspire pas un venin avec la bouche, pareil pour les poisons, c'est un aller simple pour aggraver son cas !!
Son souffle restait court. Il avait mal calculé les ratios dans son antidote, il avait chaud plus que de raison et son corps expiait les toxines en suant à grosses gouttes.
L'incident de la noix de coco restera gravé en eux. Cela aura eu le mérite de lui faire comprendre qu'il devait dormir lui aussi. Plus jamais il ne refera une telle erreur d’inattention.

Sasori vous manipule en #D75F68
Il entendait vaguement Deidara se traîner vers lui et lui sommer de se réveiller. Parfait, s'il était encore conscient, il pouvait prendre l'antidote dans son sac. C'est le flacon qui se trouvait au milieu de toutes ses autres fioles de poison ! Il peut compter sur lui pour une fois, non ? Il en a ingéré moins que lui, il doit lui rester encore des forces pour les sauver tout les d-
Qu'est-ce qu'il fait ?
Terrible désillusion, alors qu'il voulait rassembler ses dernières forces pour l'engueuler, il sentit soudainement les lèvres de l'artificier se presser contre les siennes. Error 404. Il... fut tellement choqué qu'il se statufia encore plus qu'il ne l'était déjà. Il n'essayait pas de faire... cette méthode ? Il avait bien choisi sa bouche en plus...
Il était totalement confus et commençait à se sentir partir. Tout devenait noir. Est-ce qu'il allait sérieusement mourir après... ça ?
C'était quoi, une manière de lui dire adieu ? Et après il va faire quoi ? Le faire sauter ?
À croire que le karma existe, là, quelque part. Les choses ne s'arrêtèrent pas là et alors que son âme était en chemin vers un monde meilleur, plus calme et sans soucis, PAF !! Le bruit d'une explosion en plein visage. Il allait donc vraiment le faire exploser pour l'achever ?! Partir avec honneur dans un grand boom final tout comme sa vision de l'art ? Il allait finir dans une explosion ?!
Tu vois, Danna, je te l'avais bien dit... L'art peut sauver n'importe quelle situation, hm.
Ça avait eu le mérite de le ramener parmi les vivants, c'est sûr. Heureusement, il était toujours vivant. Et il avait mal, c'est plutôt bon signe non ? Mais... Ce n'est pas parce qu'il venait de lui envoyer une bombe dessus que ça allait régler le problème du poison. Il était toujours paralysé. Affolé, humilié et paralysé maintenant. Heureusement pour eux, cet énième bruit parvint à les localiser.
Juste à côté d'eux, Zetsu blanc sorti du sol.
Je vous ai enfin retrouvé ! Je me disais bien que j'avais entendu tes explosions Deidara ! la plante observa les deux compères au sol et... il se passait quoi au juste ? Elle poussa un cri de surprise tel Denis Brogniart en pusisance. AH !
Zetsu...
L'art de Deidara les avait finalement sauvés tout compte fait. Mais qu'est-ce qu'il avait honte... Bon sang... plus jamais.
Il rassembla ses dernières forces pour essayer d'articuler les quelques mots devant un Zetsu confus et paniqué par la situation.
Empoisonné..... l'antidote, dans mon sac, fiole jaune... donne.
Aeh... Heuu oui !
Simple, court, efficace. Zetsu Blanc avait beau avoir une personnalité de simplet, il n'en était pas moins intelligent. Serviable surtout. Il comprit rapidement le gros de ce qu'il se passait et trouva le flacon en question assez aisément. Le seul dont le liquide était de couleur ambrée, il le déboucha et lui en fit boire la moitié et le reste à Deidara. Comme si cela ne suffisait pas, ça fera un second échange de salive.
Forcément, l'antidote mit un peu de temps à agir, transformant les toxines qui circulaient en albumine inoffensive pour le corps. Ils allaient avoir besoin de beaucoup d'eau pour évacuer ça. Il devrait... faire de meilleurs antidotes. Il s'est toujours concentré sur tuer avant de sauver et c'est maintenant qu'il en a le plus besoin.
Il était néanmoins fier de lui, pour avoir testé lui-même son poison les résultats étaient satisfaisants avec le peu d'ingrédients qu'il possédait.
Il se redressa dans une grimace de douleur aidé par Zetsu. Deidara lui pouvait bien se débrouiller seul.
Comment vous avez fait votre compte tous les deux ? Et vous étiez passé où ? Je vous ai cherché partout !
Rien. Il ne s'est rien passé. Chhh... Il se leva sur ses deux jambes peu stables et se laissa tomber assit sur le rondin. Il avait hésité un instant à se faire vomir, mais il avait bu l'antidote, ça serait le recracher aussi, le mieux aurait été de l'injecter dans le sang. Et bizarrement, il n'a pas très envie de faire confiance à Zetsu Blanc pour savoir où viser, ni monter une syringe, encore moins la purger. On s'entraînait avec Deidara. Il y a eu un incident. On s'est retrouvé tous les deux empoisonnés. C'est tout ce qu'il y a à savoir. Mouaaaai........ la noix de coco n'est pas mentionnée et puis... ils sont autours d'un campement pépouze sur une plage paradisiaque avec un beau repas en vue. Et les quelques dernières brochettes qui sont en train de cramer, mais bizarrement, il n'a plus faim.
Il ne dit rien de plus, de toute façon, maintenant que Zetsu est là, ils ne peuvent plus retourner à la planque. Ca passera pour un entraînement pour le compte de l'Akatsuki. Heureusement qu'ils se sont éloignés pour le faire. Voilà pourquoi il ne voulait pas que Deidara fasse exploser ses créations à Nanakusa. Pour ne pas attirer l'attention de l'a plante. Zetsu n'est pas là par bienveillance ou parce qu'il a besoin de compagnie : Ils sont surveillés.
Il essuie de sa main un filet de bave et sa bouche par la même occasion. Il n'a vraiment pas l'air fin comme ça, l'explosion qu'il y a eue devant son visage à mis tous ses cheveux en pétard de manière assez comique.
Il adressa un regard noir à son partenaire, évidemment, il n'allait pas s'excuser.
Je ne comprends pas ta logique Deidara. Qu'est-ce qui s'est passé par la tête pour penser qu'il s'agissait d'une bonne idée de me balancer une bombe au visage ? Et tu t'es cru malin en me volant mon premier baisé peut-être ?
!!!! Zetsu n'est pas connu pour tenir sa langue et leur réputation auprès de l'organisation va en prendre un sacré coup, mais c'était sortit tout seul. Il fallait qu'il vide son sac, il était tellement énervé. Le problème, c'est qu'avec son manque de tact social, il peut sortir des dingueries sans s'en rendre compte tout en gardant un visage très sérieux. En l’occurrence... une sacrée révélation. On n'aspire pas un venin avec la bouche, pareil pour les poisons, c'est un aller simple pour aggraver son cas !!
Son souffle restait court. Il avait mal calculé les ratios dans son antidote, il avait chaud plus que de raison et son corps expiait les toxines en suant à grosses gouttes.
L'incident de la noix de coco restera gravé en eux. Cela aura eu le mérite de lui faire comprendre qu'il devait dormir lui aussi. Plus jamais il ne refera une telle erreur d’inattention.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: "Explosions" Artistiques - Sasori & Deidara - 22.10.23 16:55
La situation était un véritable imbroglio. Il avait perdu connaissance et Sasori était étalé au sol, toujours paralysé par les toxines du poison. C'était une vision pathétique de son partenaire, et bien que eux aient eu leurs désaccords, il n'aurait jamais souhaité sa mort de cette manière absurde.
Deidara, après avoir entendu la réponse de Sasori et le voir perdre connaissance, l’avait effrayé. Il s'était montré audacieux et avait pris une initiative désespérée pour réveiller Sasori, même si cela avait impliqué un baiser pour le moins inattendu. Alors que Zetsu émergeait du sol avec un cri de surprise, il était heureux de ne pas le voir. Deidara ne put s'empêcher de sentir une pointe d'humiliation à la perspective que leur allié les ait retrouvés dans une situation si étrange, même s’il avait sombré, il pouvait encore entendre sa voix. Son rôle d'artiste de ninja audacieux avait été un peu entaché par cette expérience.
Zetsu Blanc sembla comprendre immédiatement la gravité de la situation et partit à la recherche de l'antidote sur les ordres du marionnettiste, le débouchant rapidement pour en administrer une partie au roux, puis au blond. Les échanges de salive s'enchaînaient, mais à ce stade, cela était le cadet de leurs soucis. Ils devaient se débarrasser du poison qui s'était infiltré dans leur corps.
L'antidote commença à faire effet, neutralisant les toxines et apportant un soulagement progressif à Deidara. Il pouvait sentir sa force revenir peu à peu, même si les effets du poison laissaient encore des séquelles désagréables. Finalement, il se releva en position assise avec précaution, un sourire de soulagement sur son visage. Il releva péniblement la tête, faisant face à Zetsu, dont l'expression confuse était évidente. Deidara était reconnaissant que l'antidote ait fait son travail et qu'il puisse à nouveau bouger, mais il était encore secoué par les événements récents.
« Merci, Zetsu, » dit-il, appréciant la promptitude de leur allié à répondre à la situation d'urgence. Il n’avait pas trop le choix, il avait bien failli y passer, son partenaire et lui… Certes, au moins, « lui » remercié. Il était bien plus éduqué que son aîné. Deidara, toujours assis près du feu, avait été absorbé dans ses pensées laissant à l’autre artiste le devoir de répondre à Zetsu Blanc.
Deidara observa Sasori avec un mélange d'irritation et de frustration alors qu'il exprimait sa colère. La réprimande de son partenaire résonna dans l'air, et bien que Deidara n'ait pas l'intention de s'excuser, il comprenait la gravité de leur situation. Il se pinça l'arête du nez, respirant profondément avant de répondre, essayant de garder son calme malgré l'agacement grandissant.
« Regarde, Danna, » commença Deidara d'un ton résolu, « Je sais que ça a l'air stupide, mais dans l'urgence, on ne pense pas toujours clairement, hm. J'ai pris une décision désespérée pour nous réveiller. Et ça a marché, non ? On est encore en vie. »
Il secoua la tête, essayant de mettre en avant le côté positif de la situation. « Et pour ce qui est de l'incident du baiser, tu comprends bien que c'était une tentative désespérée et impulsive pour essayer de nous sauver, pas un acte romantique, hm. »
Deidara bouillait intérieurement, et bien qu'il admirât la résolution de Sasori dans des situations tendues, il ne pouvait s'empêcher d'être exaspéré par le manque de reconnaissance de son partenaire. La tension entre eux était palpable, et Deidara ne pouvait pas s'empêcher de faire part de son agacement. N’y tenant plus, Il se tourna lentement vers Sasori, son regard bleu luisant d'un mélange de détermination et de frustration.
« Sasori no Danna, c'est toi qui as empoisonné le repas en utilisant ton arme sans vérifier, » répliqua-t-il d'un ton sec. « Ne me fais pas porter le chapeau pour ton erreur. »
Sasori avait souvent le dernier mot dans leurs querelles, mais cette fois-ci, il était bien décidé à rappeler à Sasori que la faute était la sienne. Il était important pour lui de maintenir un certain équilibre dans leur relation, même si cela signifiait qu'il devait se montrer catégorique. Non, mais il devrait être content que grâce à « lui » il soit encore vivant. Mourir de cette façon ? Impossible. Ses membres étaient encore tremblants et puis, soudain il entendit un gloussement avec des « OOOOOH ».
Deidara sentit un mélange de gêne et de colère envers Sasori alors que le duo se remettait de l'empoisonnement. Les mots de Sasori concernant le baiser malheureux et le poison l'avaient laissé dans une position inconfortable. Il préférait éviter d'y penser, mais la présence de Zetsu et sa réaction inattendue le forçaient à y faire face. Deidara regarda Zetsu, le visage toujours marqué par l'agacement et l'irritation, mais cette fois, il sentait un mélange de gêne et de frustration. Zetsu avait cette manière de réagir qui mélangeait surprise et incompréhension, et cela n'aidait pas du tout à apaiser les tensions dans le petit groupe. Il poussa un soupir de frustration avant de réaliser ce que Zetsu avait mentionné à propos du premier baiser de Sasori. Ses joues prirent subitement une teinte rouge vif, et il bafouilla, essayant de trouver les mots pour expliquer la situation de manière cohérente.
« Attends, attends, ce n'était pas... » Deidara se racla la gorge, se sentant soudainement mal à l'aise. « Ce n'était pas un baiser, ok ? C'était... une tentative désespérée de... uh, d'échanger le poison. Un truc stupide que j'ai lu dans un livre. »
Il détourna le regard, se mordant la lèvre inférieure. Il n'était pas habitué à être pris au dépourvu et encore moins à se justifier de cette manière. « Ça n'a pas marché, de toute façon. Et, euh, ce n'était pas vraiment un baiser, c'était juste... de l'art, tu vois ? »
Il se sentait incroyablement gêné, mais il tenta de se reprendre en reprenant son air arrogant habituel. « De toute façon, peu importe ce que tu penses, Zetsu. On a survécu, et c'est ce qui compte. On ne fera plus d'erreurs aussi stupides à l'avenir. »
Deidara détourna le regard, essayant de masquer son embarras derrière un air de défi. Il espérait secrètement que Zetsu ne raconterait pas cette histoire à tout l'Akatsuki. Zetsu fixa Deidara avec un regard intrigant, une partie de lui, le Zetsu blanc, semblait confus, tandis que le Zetsu noir avait un petit sourire narquois. Deidara pouvait clairement sentir le jugement dans les yeux de Zetsu, et cela ne fit qu'ajouter à son malaise.
Le Zetsu noir rompit finalement le silence avec un ton taquin. « Un baiser pour éliminer le poison ? Intéressant choix, Deidara. Mais tu aurais dû peut-être choisir une méthode plus conventionnelle. »
Deidara grimaça, se sentant de plus en plus embarrassé par la tournure de la conversation. « C'était... une décision impulsive, d'accord ? On était en mauvaise posture, et je n'avais pas beaucoup de temps pour réfléchir à la meilleure approche. »
Le Zetsu blanc, un peu plus compréhensif, hocha la tête. « Je comprends que vous étiez dans une situation difficile, mais il est important de faire preuve de prudence. Les erreurs peuvent être fatales. »
Deidara eut une veine qui sortait de son front. Il pensait qu’il ne le savait pas peut-être ? Et puis, pourquoi tous l’accusaient, alors qu’il n’était fautif en rien hein ? Le Zetsu noir sourit de plus belle, taquinant Deidara et au passage Sasori. « Eh bien, au moins, cette erreur a renforcé vos liens, n'est-ce pas ? Un baiser à la vie à la mort, comme on dit. » »
Deidara rougit davantage, irrité par le ton moqueur de Zetsu pendant qu’un blanc s’était installé pour que Zetsu noir en remette une couche.
« Ooooh, c’est vrai vous êtes déjà morts !» »
Deidara sentit ses joues s'embraser encore davantage, et son regard s'assombrit en entendant les paroles moqueuses de Zetsu. Il leva un sourcil, ne sachant pas trop comment réagir face à cette remarque taquine. Ses lèvres s'étirèrent dans un rictus agacé, tandis qu'il répliqua d'un ton sarcastique, se retenant d’en faire de la salade pour accompagner le poisson :
« Eh bien, si c'est ainsi que tu le vois, Zetsu, alors je suppose que nous sommes les artistes de notre propre mort. »
Il se mordilla la lèvre intérieure pour ne pas laisser transparaître son embarras. La situation était déjà suffisamment gênante sans que Zetsu ne s'amuse à rajouter des commentaires acerbes. Pourtant, au fond de lui, Deidara ne pouvait s'empêcher de penser que cette épreuve, si étrange soit-elle, avait en quelque sorte rapproché leur duo improbable. Se tournant vers Sasori, dont l'expression était … Passons.
« Sasori no Danna, j'espère que tu n'envisages pas de transformer cet incident en inspiration pour tes marionnettes. J'imagine déjà la nouvelle génération d'artistes ninja s'inspirant de notre histoire tragique et... plutôt inusitée. »
Il laissa échapper un petit rire nerveux, tentant de dédramatiser la situation. Malgré tout, au fond de lui, il savait que ce moment resterait gravé dans sa mémoire, non pas en tant que preuve de leur faiblesse, mais comme un témoignage de leur capacité à surmonter les obstacles les plus improbables ensemble, même dans les circonstances les plus bizarres et humiliantes.
Deidara, après avoir entendu la réponse de Sasori et le voir perdre connaissance, l’avait effrayé. Il s'était montré audacieux et avait pris une initiative désespérée pour réveiller Sasori, même si cela avait impliqué un baiser pour le moins inattendu. Alors que Zetsu émergeait du sol avec un cri de surprise, il était heureux de ne pas le voir. Deidara ne put s'empêcher de sentir une pointe d'humiliation à la perspective que leur allié les ait retrouvés dans une situation si étrange, même s’il avait sombré, il pouvait encore entendre sa voix. Son rôle d'artiste de ninja audacieux avait été un peu entaché par cette expérience.
Zetsu Blanc sembla comprendre immédiatement la gravité de la situation et partit à la recherche de l'antidote sur les ordres du marionnettiste, le débouchant rapidement pour en administrer une partie au roux, puis au blond. Les échanges de salive s'enchaînaient, mais à ce stade, cela était le cadet de leurs soucis. Ils devaient se débarrasser du poison qui s'était infiltré dans leur corps.
L'antidote commença à faire effet, neutralisant les toxines et apportant un soulagement progressif à Deidara. Il pouvait sentir sa force revenir peu à peu, même si les effets du poison laissaient encore des séquelles désagréables. Finalement, il se releva en position assise avec précaution, un sourire de soulagement sur son visage. Il releva péniblement la tête, faisant face à Zetsu, dont l'expression confuse était évidente. Deidara était reconnaissant que l'antidote ait fait son travail et qu'il puisse à nouveau bouger, mais il était encore secoué par les événements récents.
« Merci, Zetsu, » dit-il, appréciant la promptitude de leur allié à répondre à la situation d'urgence. Il n’avait pas trop le choix, il avait bien failli y passer, son partenaire et lui… Certes, au moins, « lui » remercié. Il était bien plus éduqué que son aîné. Deidara, toujours assis près du feu, avait été absorbé dans ses pensées laissant à l’autre artiste le devoir de répondre à Zetsu Blanc.
Deidara observa Sasori avec un mélange d'irritation et de frustration alors qu'il exprimait sa colère. La réprimande de son partenaire résonna dans l'air, et bien que Deidara n'ait pas l'intention de s'excuser, il comprenait la gravité de leur situation. Il se pinça l'arête du nez, respirant profondément avant de répondre, essayant de garder son calme malgré l'agacement grandissant.
« Regarde, Danna, » commença Deidara d'un ton résolu, « Je sais que ça a l'air stupide, mais dans l'urgence, on ne pense pas toujours clairement, hm. J'ai pris une décision désespérée pour nous réveiller. Et ça a marché, non ? On est encore en vie. »
Il secoua la tête, essayant de mettre en avant le côté positif de la situation. « Et pour ce qui est de l'incident du baiser, tu comprends bien que c'était une tentative désespérée et impulsive pour essayer de nous sauver, pas un acte romantique, hm. »
Deidara bouillait intérieurement, et bien qu'il admirât la résolution de Sasori dans des situations tendues, il ne pouvait s'empêcher d'être exaspéré par le manque de reconnaissance de son partenaire. La tension entre eux était palpable, et Deidara ne pouvait pas s'empêcher de faire part de son agacement. N’y tenant plus, Il se tourna lentement vers Sasori, son regard bleu luisant d'un mélange de détermination et de frustration.
« Sasori no Danna, c'est toi qui as empoisonné le repas en utilisant ton arme sans vérifier, » répliqua-t-il d'un ton sec. « Ne me fais pas porter le chapeau pour ton erreur. »
Sasori avait souvent le dernier mot dans leurs querelles, mais cette fois-ci, il était bien décidé à rappeler à Sasori que la faute était la sienne. Il était important pour lui de maintenir un certain équilibre dans leur relation, même si cela signifiait qu'il devait se montrer catégorique. Non, mais il devrait être content que grâce à « lui » il soit encore vivant. Mourir de cette façon ? Impossible. Ses membres étaient encore tremblants et puis, soudain il entendit un gloussement avec des « OOOOOH ».
Deidara sentit un mélange de gêne et de colère envers Sasori alors que le duo se remettait de l'empoisonnement. Les mots de Sasori concernant le baiser malheureux et le poison l'avaient laissé dans une position inconfortable. Il préférait éviter d'y penser, mais la présence de Zetsu et sa réaction inattendue le forçaient à y faire face. Deidara regarda Zetsu, le visage toujours marqué par l'agacement et l'irritation, mais cette fois, il sentait un mélange de gêne et de frustration. Zetsu avait cette manière de réagir qui mélangeait surprise et incompréhension, et cela n'aidait pas du tout à apaiser les tensions dans le petit groupe. Il poussa un soupir de frustration avant de réaliser ce que Zetsu avait mentionné à propos du premier baiser de Sasori. Ses joues prirent subitement une teinte rouge vif, et il bafouilla, essayant de trouver les mots pour expliquer la situation de manière cohérente.
« Attends, attends, ce n'était pas... » Deidara se racla la gorge, se sentant soudainement mal à l'aise. « Ce n'était pas un baiser, ok ? C'était... une tentative désespérée de... uh, d'échanger le poison. Un truc stupide que j'ai lu dans un livre. »
Il détourna le regard, se mordant la lèvre inférieure. Il n'était pas habitué à être pris au dépourvu et encore moins à se justifier de cette manière. « Ça n'a pas marché, de toute façon. Et, euh, ce n'était pas vraiment un baiser, c'était juste... de l'art, tu vois ? »
Il se sentait incroyablement gêné, mais il tenta de se reprendre en reprenant son air arrogant habituel. « De toute façon, peu importe ce que tu penses, Zetsu. On a survécu, et c'est ce qui compte. On ne fera plus d'erreurs aussi stupides à l'avenir. »
Deidara détourna le regard, essayant de masquer son embarras derrière un air de défi. Il espérait secrètement que Zetsu ne raconterait pas cette histoire à tout l'Akatsuki. Zetsu fixa Deidara avec un regard intrigant, une partie de lui, le Zetsu blanc, semblait confus, tandis que le Zetsu noir avait un petit sourire narquois. Deidara pouvait clairement sentir le jugement dans les yeux de Zetsu, et cela ne fit qu'ajouter à son malaise.
Le Zetsu noir rompit finalement le silence avec un ton taquin. « Un baiser pour éliminer le poison ? Intéressant choix, Deidara. Mais tu aurais dû peut-être choisir une méthode plus conventionnelle. »
Deidara grimaça, se sentant de plus en plus embarrassé par la tournure de la conversation. « C'était... une décision impulsive, d'accord ? On était en mauvaise posture, et je n'avais pas beaucoup de temps pour réfléchir à la meilleure approche. »
Le Zetsu blanc, un peu plus compréhensif, hocha la tête. « Je comprends que vous étiez dans une situation difficile, mais il est important de faire preuve de prudence. Les erreurs peuvent être fatales. »
Deidara eut une veine qui sortait de son front. Il pensait qu’il ne le savait pas peut-être ? Et puis, pourquoi tous l’accusaient, alors qu’il n’était fautif en rien hein ? Le Zetsu noir sourit de plus belle, taquinant Deidara et au passage Sasori. « Eh bien, au moins, cette erreur a renforcé vos liens, n'est-ce pas ? Un baiser à la vie à la mort, comme on dit. » »
Deidara rougit davantage, irrité par le ton moqueur de Zetsu pendant qu’un blanc s’était installé pour que Zetsu noir en remette une couche.
« Ooooh, c’est vrai vous êtes déjà morts !» »
Deidara sentit ses joues s'embraser encore davantage, et son regard s'assombrit en entendant les paroles moqueuses de Zetsu. Il leva un sourcil, ne sachant pas trop comment réagir face à cette remarque taquine. Ses lèvres s'étirèrent dans un rictus agacé, tandis qu'il répliqua d'un ton sarcastique, se retenant d’en faire de la salade pour accompagner le poisson :
« Eh bien, si c'est ainsi que tu le vois, Zetsu, alors je suppose que nous sommes les artistes de notre propre mort. »
Il se mordilla la lèvre intérieure pour ne pas laisser transparaître son embarras. La situation était déjà suffisamment gênante sans que Zetsu ne s'amuse à rajouter des commentaires acerbes. Pourtant, au fond de lui, Deidara ne pouvait s'empêcher de penser que cette épreuve, si étrange soit-elle, avait en quelque sorte rapproché leur duo improbable. Se tournant vers Sasori, dont l'expression était … Passons.
« Sasori no Danna, j'espère que tu n'envisages pas de transformer cet incident en inspiration pour tes marionnettes. J'imagine déjà la nouvelle génération d'artistes ninja s'inspirant de notre histoire tragique et... plutôt inusitée. »
Il laissa échapper un petit rire nerveux, tentant de dédramatiser la situation. Malgré tout, au fond de lui, il savait que ce moment resterait gravé dans sa mémoire, non pas en tant que preuve de leur faiblesse, mais comme un témoignage de leur capacité à surmonter les obstacles les plus improbables ensemble, même dans les circonstances les plus bizarres et humiliantes.
Re: "Explosions" Artistiques - Sasori & Deidara - 24.10.23 17:08
Ils étaient où, au cirque ?
Deidara avait intérêt d'avoir une très bonne explication pour ce qu'il vient de faire. Certes, c'était de sa faute à la base s'ils avaient fini empoisonnés, mais sa manière d'essayer de régler les choses avait été irréfléchie. Si Zetsu n'avait pas été là...
Pour une fois qu'il est content de voir cette plante. Il a beau s'en méfier, cette fois-ci, le fait qu'il soit littéralement partout et a entendu le bruit des explosions avait été une aubaine.
Le marionnettiste plissa les yeux devant les explications du blond. Surtout face à son calme alors qu'il cherchait à se justifier, le connaissant, il l'aurait imaginé exploser. Ils étaient encore en vie.. certes... mais il a faillit finir défiguré et l'autre s'est empoisonné davantage en essayant de... jouer aux aspivenins... avec sa bouche originelle plutôt qu'une main. Tu parles d'une victoire.
« Pas un acte romantique » Encore heureux. Il était persuadé qu'il l'avait fait exprès pour le provoquer. « Une tentative désespérée et impulsive » C'est cela oui. Il ne pouvait pas le tromper, il voyait clairement dans son jeu ! Le blond essayait de tirer parti du fait qu'il ait un corps humain pour se venger !! C'était l'évidence. Il a cherché à le stimuler en l'humiliant. Et ça a marché, il n'a pas perdu connaissance, mais, ça n'avait pas réglé le problème du poison paralysant.
Il avait des preuves de ce qu'il avançait.
Deidara était tellement serein en parlant de ce sujet, ça ne lui ressemble pas. C'était donc bien un piège visant à l’embarrasser et il ne tomberait pas dedans. Et voilà que maintenant, il abordait le sujet que c'était de sa faute à la base. Pff. Et puis quoi encore. Il ne prit même pas la peine de lui répondre. Il ne mérite que de l'indifférence.
Soudain, alors qu'ils s'expliquaient tous dans un relatif « calme » contenu, Zetsu manqua d'exploser de rire. L'exclamation de la plante voulait clairement insinuer autre chose, il n'était pas convaincu par les excuses des deux artistes. La peau du blond prit la même teinte que ses cheveux à lui et l'ambiance changea du tout au tout.
Deidara qui était jusque-là si calme face à la situation céda face à la gène et la honte sous le regard de son partenaire. Les yeux fuyants, il ne l'avait jamais vu ainsi. Et pas la peine de continuer à se justifier devant Zetsu !! Il avait pris la scène comme un geste médical et une provocation, mais à force de le voir comme ça, il allait finir par lui transmettre à son tour son embarras. Surtout lorsqu'il repense à la scène. Il avait les yeux fermés, mais bizarrement, son esprit arrivait très bien à recréer les images dans sa tête.

De l'art ?! Ce baiser était de l'art ?! Ce n'est pas une façon de voir les choses ! Bon sang, il finit par cacher son visage dans ses mains en laissant les deux argumenter sans piper un mot. En plus de vouloir le provoquer, Deidara voyait ce genre de choses comme de l'art ? Ça l'étonne de lui et en même temps non. Il apprécie la beauté et la fugacité d'un instant...
Au vu de leur réaction, ça allait totalement encourager Zetsu à répéter ce qui venait de se passer. Et c'est encore de sa faute pour avoir abordé le sujet, mais c'est celle de Deidara pour avoir perdu son calme rendant le tout encore plus suspect.
Et voilà, Zetsu noir est de la partie maintenant. Avec son caractère bien plus acerbe et moqueur. Il y va de son petit commentaire.
...
Non, il ne leur répondait pas. Il restait caché derrière ses mains.
No comments.
Et en plus, il a osé lui demander de ne pas se servir de ce qu'il avait subi comme inspiration pour ses marionnettes... non mais franchement, pour qui le prenait-il ? Il ne faisait rien avec elles, enfin, pas ça ! Et puis... il faudrait qu'il transforme Deidara en l'une d'entre elles et... bon sang, son esprit divague encore.
Pourquoi est ce qu'il est embarrassé en premier lieu ? C'est à cause l'autre encore ! Quand il était stoïque, passe encore, mais là, il avait l'impression qu'il l'avait fait sérieusement et il ne s'y attendait pas du tout. Enfin, non, c'était un accident quoi.
Vous serez bientôt assigné à une mission importante.
C'est pour ça qu'on vous a cherché de partout.
Qu'est-ce que c'est ?
Il ne levait toujours pas les mains de son visage, même en répondant à la plante. Un œil observateur pouvait remarquer que ses oreilles étaient rougies aussi. Il a de bonnes raisons de cacher son visage, il n'arrive pas à reprendre son air impassible comme d'habitude. Il était cependant très attentif aux nouvelles directives qui allaient leur être donnée, la preuve, il avait répondu du tac au tac. Content qu'on change de sujet.
La destruction de Konoha.
C'est Tobi qui l'a demandé, on vous recontactera pour vous donner la date et le lieu de rendez-vous. Il y aura Itachi aussi...
Ça n'a pas traîné dis donc. Comme quoi, il avait vu juste. Ça serait certainement dans deux semaines le temps de laisser tout le monde se préparer. Deidara doit amasser de l'argile de qualité, lui avancer dans ses réparations. Mais il ne compte pas faire que ça, il va continuer d'avancer dans ses plans et partir à la recherche de leurs cibles.

Sasori vous manipule en #D75F68