Apprendre l'un de l'autre ✦ Ino - 10.10.23 15:37
Que........ que se passait-il ici bon sang ? Depuis que les blondes, Deidara et Ino avaient mis un pied ici, c'était l'effervescence dans le repaire. Il avait montré à Deidara qui possède du chakra doton comment entrer et sortir à sa guise. C'était pour les missions à la base. Pas pour faire du repaire un... hôtel ? Une colonie de vacances ? C'est un laboratoire de recherches. Passe encore que chacun ait sa pièce pour se retirer et contenter ses besoins artistiques. Lui-même s'enferme dans son atelier quand le besoin s'en fait sentir pour travailler sur sa collection. Réparer le troisième Kazékage en l'occurrence.
Mais, des chambres, puis une cuisine, puis trouver un courant d'eau sous terrain pour pourquoi avec une salle de bain...
D'accord. Il veut bien entendre que le confort est important pour maintenir le moral des troupes et quelles effectues du bon travail... mais il ne comprenait pas tout cet engouement. Lui avait juste creusé une grotte, installé le strict nécessaire pour les expériences et c'est tout. La nourriture.... minimum syndical. Les lits ? Shizune peut bien dormir par terre sur des draps, c'est bon quoi. Du shampoing ? Non mais, l'eau et une solution antiseptique à base de plante ça suffit.
Ça ressemblait de moins en moins à un repaire top secret et de plus en plus leur QG à l'Akatsuki. Respectant les besoins de chacun, un endroit où se retrouver et où l'on se sent en sécurité.
En plus, ils avaient eu l'idée de prendre des noms de fleurs pour les missions, pour préserver leur anonymat. C'était la seule bonne idée qui était ressortie de tout ça. Grâce à Ino. On lui avait associé le chrysanthème rouge. Symbole de pouvoir, de longévité et de rajeunissement. Comme quoi, même le langage des fleurs peut toucher sa fibre artistique, lui qui ne jure que par ce qui ne pourrit jamais.
C'est ça de s'associer avec des jeunes.... bon sang, ils vont l'épuiser plus qu'il ne l'est. Au moins, Shizune a presque son âge. Ne pas se plaindre et travailler voilà le mindset à avoir. En parlant d'elle, il devait la montrer à Ino et il avait des obligations envers la jeune femme. Elles ne s'étaient toujours pas vues. Ils avaient dit que leur relation serait donnant-donnant. Mais bien qu'il lui avait promis de tenir parole, ses obligations envers l'Akatsuki étaient prioritaires.
Maintenir sa couverture était prioritaire. Sinon, tout ce qu'ils auraient entrepris n'aurait servit à rien.
Il avait disparu et ne s'étaient plus revus. Du moins, il n'avait pas daigné de se montrer à elle.
C'est donc quelques jours plus tard, qu'il vint à nouveau la voir. En retard donc. Heureusement, pas on ne sait quel miracle, il n'était pas sous les traits duhideux magnifique Hiruko mais sous les siens. Pas parce qu'il avait baissé sa garde ou qu'il lui faisait confiance sur le fait qu'elle ne l'attaquerait pas, mais parce qu'il comptait lui montrer des corps et des gestes précis et il avait besoin de ses vraies mains pour ça.
Il déverrouilla le sceau sur sa porte et se permis d'entrer sans prévenir. C'était sa prisonnière, pas une coéquipière.
Toi. Tu viens.
Aimable est son second prénom. Ça n'allait toujours pas. Il était vraiment négligé et affreusement épuisé. Il prend tout tellement à cœur qu'il ne s'accorde plus un instant pour se reposer. Alors lui laisser le temps de se préparer ?
Tu voulais que je t'apprenne des choses ? Voilà, c'est maintenant. Je suis pressé, je n'aime pas qu'on me fasse attendre.
Passer un moment privilégié avec Sasori des sables rouges. Joie. Est-ce qu'il aurait aussi oublié la partie où elle lui a conseillé d'être moins effrayant et plus altruiste afin que les gens l'apprécient et par extension, apprécie son art ?

Sasori vous manipule en #D75F68
Mais, des chambres, puis une cuisine, puis trouver un courant d'eau sous terrain pour pourquoi avec une salle de bain...
D'accord. Il veut bien entendre que le confort est important pour maintenir le moral des troupes et quelles effectues du bon travail... mais il ne comprenait pas tout cet engouement. Lui avait juste creusé une grotte, installé le strict nécessaire pour les expériences et c'est tout. La nourriture.... minimum syndical. Les lits ? Shizune peut bien dormir par terre sur des draps, c'est bon quoi. Du shampoing ? Non mais, l'eau et une solution antiseptique à base de plante ça suffit.
Ça ressemblait de moins en moins à un repaire top secret et de plus en plus leur QG à l'Akatsuki. Respectant les besoins de chacun, un endroit où se retrouver et où l'on se sent en sécurité.
En plus, ils avaient eu l'idée de prendre des noms de fleurs pour les missions, pour préserver leur anonymat. C'était la seule bonne idée qui était ressortie de tout ça. Grâce à Ino. On lui avait associé le chrysanthème rouge. Symbole de pouvoir, de longévité et de rajeunissement. Comme quoi, même le langage des fleurs peut toucher sa fibre artistique, lui qui ne jure que par ce qui ne pourrit jamais.
C'est ça de s'associer avec des jeunes.... bon sang, ils vont l'épuiser plus qu'il ne l'est. Au moins, Shizune a presque son âge. Ne pas se plaindre et travailler voilà le mindset à avoir. En parlant d'elle, il devait la montrer à Ino et il avait des obligations envers la jeune femme. Elles ne s'étaient toujours pas vues. Ils avaient dit que leur relation serait donnant-donnant. Mais bien qu'il lui avait promis de tenir parole, ses obligations envers l'Akatsuki étaient prioritaires.
Maintenir sa couverture était prioritaire. Sinon, tout ce qu'ils auraient entrepris n'aurait servit à rien.
Il avait disparu et ne s'étaient plus revus. Du moins, il n'avait pas daigné de se montrer à elle.
C'est donc quelques jours plus tard, qu'il vint à nouveau la voir. En retard donc. Heureusement, pas on ne sait quel miracle, il n'était pas sous les traits du
Il déverrouilla le sceau sur sa porte et se permis d'entrer sans prévenir. C'était sa prisonnière, pas une coéquipière.
Toi. Tu viens.
Aimable est son second prénom. Ça n'allait toujours pas. Il était vraiment négligé et affreusement épuisé. Il prend tout tellement à cœur qu'il ne s'accorde plus un instant pour se reposer. Alors lui laisser le temps de se préparer ?
Tu voulais que je t'apprenne des choses ? Voilà, c'est maintenant. Je suis pressé, je n'aime pas qu'on me fasse attendre.
Passer un moment privilégié avec Sasori des sables rouges. Joie. Est-ce qu'il aurait aussi oublié la partie où elle lui a conseillé d'être moins effrayant et plus altruiste afin que les gens l'apprécient et par extension, apprécie son art ?

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Re: Apprendre l'un de l'autre ✦ Ino - 11.10.23 22:10
Ino Yamanka se trouvait dans une situation des plus délicates. Sous le déguisement de Deidara, elle avait infiltré l'Akatsuki avec l'espoir de recueillir des informations cruciales pour Konoha. Mais ses plans avaient pris un tournant inattendu lorsqu'elle s'était retrouvée avec un collier de chien en argile autour du cou. Un bijou piégé, une bombe prête à exploser à la moindre tentative de s'échapper. Une situation qui aurait pu être désespérante pour n'importe qui d'autre, mais Ino était une kunoichi chevronnée, capable de garder son calme même dans les situations les plus extrêmes.
Elle se rappelait encore du moment où elle avait assisté à la fabrication de la bombe confectionnée par Deidara en personne, l'expert en marionnettes de l'Akatsuki. Ce n'était pas vraiment une surprise, celui-ci était connu pour sa créativité macabre et son expertise en matière d'explosifs. Cette bombe, était un rappel constant de sa vulnérabilité et de la nécessité de jouer son rôle à la perfection, mais qu’importe, elle était prête à se faire exploser dans le pire des cas.
Ino avait accepté cette mission dangereuse pour une raison particulière : elle savait que Deidara et Sasori de l'Akatsuki partageaient sa vision, celle de s'opposer à l'organisation criminelle depuis l'intérieur. Du moins, ce n’était pas spécifiquement la même, mais le but si. Ce n’était pas une si mauvaise chose, bien qu’elle avait été idiote pour le coup. Il allait falloir qu’elle essaie de contacter Shikamaru. Mais, elle était trop loin pour ça. Dans tous les cas, elle allait patienter, sachant qu’elle ne risquait rien. Ils avaient besoin de ses informations et de son aide pour déjouer les plans de l'Akatsuki, et elle était prête à contribuer à leur cause, même si cela signifiait risquer sa vie.
Malgré le collier de chien qui pesait sur son cou, Ino s'était efforcée de respecter sa part du marché. Elle avait divulgué certaines informations concernant ses capacités, gardant les détails les plus sensibles pour elle-même. Elle avait espéré gagner la confiance de l'Akatsuki, trouver un moyen de s'échapper et de retourner à Konoha avec des renseignements vitaux. Mais Sasori était rusé, il avait découvert son jeu. Et maintenant, elle se retrouvait piégée, surveillée de près, incapable de mettre son plan à exécution.
Pendant tout ce temps, Ino n'avait toujours pas vu Shizune. C'était l'une des raisons pour lesquelles elle avait accepté cette coopération ainsi que d’apprendre de son hôte et quel mauvais hote. Déjà comment osait-il traîner Hiruko de partout hein ? Ce « truc » c’était une abomination pour ses belles mirettes. L’odeur était affreuse, elle ne souhaitait pas savoir combien de cadavres se trouvaient en ces lieux. Et ne parlant pas du minimum syndical de confort de propreté. Certes, il était plus âgé qu’elle, mais il ne venait pas de l’âge de Pierre avec un grand P si ? En fait si, puisqu’ils vivaient dans une sorte de grotte possédant plusieurs portes, manque de meilleurs mots pour décrire cette « caverne » de l’horreur. Sérieusement, c’était pas possible. Forte heureusement, son double masculin, était d’accord avec elle. Alors, elle avait décidé de prendre les choses en main.
Le repaire était devenu plus qu'un simple quartier général de l'Akatsuki sous ses directives ( et Deidara l’avait suivit ), il avait commencé à ressembler à un véritable chez-soi. Ino avait poussé les aménagements bien au-delà de ce qu'ils avaient prévu initialement. De plus, Ino avait aménagé une cuisine, où elle s'était mise à cuisiner des repas pour l'ensemble de l'organisation. Elle avait également trouvé un courant d'eau souterrain pour alimenter une salle de bain. C'était un changement drastique par rapport à l'approche plus minimaliste qui avait prévalu jusqu'alors.
Bon, le point positif, c’est qu’elle connaissait le sort de son aînée, celle-ci avait été capturée par l'Akatsuki, et elle était déterminée à la ramener saine et sauve à Konoha. Mais pour l'instant, ses efforts étaient vains. Elle était enfermée, surveillée en permanence, incapable de faire le moindre mouvement sans déclencher la bombe dans le collier qui l'emprisonnait.
Ino se trouva une fois de plus face à Sasori, quelques jours après leur première rencontre. Cette fois-ci, il ne portait pas le déguisement hideux d'Hiruko, mais était revenu sous sa forme originelle. Ino n'ignorait pas que ce n'était pas parce qu'il baissait sa garde ou qu'il avait une confiance totale en elle. Sasori avait besoin de ses propres mains pour démontrer des gestes précis concernant leur art, et cela impliquait qu'il se présente sous son apparence réelle. Il déverrouilla le sceau sur la porte de la pièce, sans prendre la peine de prévenir, rappelant à Ino qu'elle était sa prisonnière, pas sa coéquipière.
Sasori était toujours aussi direct et peu enclin à la courtoisie. Ino remarqua à quel point il semblait négligé et épuisé. Son dévouement à son art et à ses missions semblait le consumer, le laissant peu de temps pour se reposer. Ino se demanda si cela avait un lien avec ses précédents conseils sur le fait d'être moins effrayant et plus altruiste.
La réplique de Sasori était sèche, mais Ino savait que c'était sa façon d'exprimer son impatience. Elle avait compris que Sasori était un perfectionniste qui prenait son art très au sérieux. Elle se souvint de son propre conseil précédent et de l'importance de ne pas effrayer les gens, de gagner leur appréciation pour qu'ils puissent également apprécier son art est-ce que c’était pour cette raison, qu’il n’était pas resté dans son cocon horrible ? Elle décida de faire de son mieux pour maintenir un ton respectueux et professionnel.
« Je suis prête à apprendre, Sasori. Montre-moi ce que tu as à enseigner. Je suis là pour apprendre de toi et contribuer à notre collaboration, si tu le souhaites. »
Ino fixa Sasori avec détermination, son regard ne trahissant aucune peur malgré la réputation terrifiante de l'homme face à elle. Elle avait accepté cette mission périlleuse en se faisant passer pour Deidara et savait qu'elle devait être à la hauteur des attentes. Sans hésitation, elle le suivit hors de la pièce, prête à absorber chaque enseignement qu'il avait à lui offrir.
Sasori la guida à travers les couloirs sombres et labyrinthiques du repaire, passant devant des portes lourdes et verrouillées. Ino sentit l'atmosphère pesante du lieu, mais elle ne laissa pas cela l'intimider. Au contraire, elle se concentra sur son objectif : apprendre tout ce qu'elle pouvait de l'art complexe et puissant de Sasori.
« Alors par quoi, nous allons commencer Sasori sensei ? Je suis prête. »
Elle se rappelait encore du moment où elle avait assisté à la fabrication de la bombe confectionnée par Deidara en personne, l'expert en marionnettes de l'Akatsuki. Ce n'était pas vraiment une surprise, celui-ci était connu pour sa créativité macabre et son expertise en matière d'explosifs. Cette bombe, était un rappel constant de sa vulnérabilité et de la nécessité de jouer son rôle à la perfection, mais qu’importe, elle était prête à se faire exploser dans le pire des cas.
Ino avait accepté cette mission dangereuse pour une raison particulière : elle savait que Deidara et Sasori de l'Akatsuki partageaient sa vision, celle de s'opposer à l'organisation criminelle depuis l'intérieur. Du moins, ce n’était pas spécifiquement la même, mais le but si. Ce n’était pas une si mauvaise chose, bien qu’elle avait été idiote pour le coup. Il allait falloir qu’elle essaie de contacter Shikamaru. Mais, elle était trop loin pour ça. Dans tous les cas, elle allait patienter, sachant qu’elle ne risquait rien. Ils avaient besoin de ses informations et de son aide pour déjouer les plans de l'Akatsuki, et elle était prête à contribuer à leur cause, même si cela signifiait risquer sa vie.
Malgré le collier de chien qui pesait sur son cou, Ino s'était efforcée de respecter sa part du marché. Elle avait divulgué certaines informations concernant ses capacités, gardant les détails les plus sensibles pour elle-même. Elle avait espéré gagner la confiance de l'Akatsuki, trouver un moyen de s'échapper et de retourner à Konoha avec des renseignements vitaux. Mais Sasori était rusé, il avait découvert son jeu. Et maintenant, elle se retrouvait piégée, surveillée de près, incapable de mettre son plan à exécution.
Pendant tout ce temps, Ino n'avait toujours pas vu Shizune. C'était l'une des raisons pour lesquelles elle avait accepté cette coopération ainsi que d’apprendre de son hôte et quel mauvais hote. Déjà comment osait-il traîner Hiruko de partout hein ? Ce « truc » c’était une abomination pour ses belles mirettes. L’odeur était affreuse, elle ne souhaitait pas savoir combien de cadavres se trouvaient en ces lieux. Et ne parlant pas du minimum syndical de confort de propreté. Certes, il était plus âgé qu’elle, mais il ne venait pas de l’âge de Pierre avec un grand P si ? En fait si, puisqu’ils vivaient dans une sorte de grotte possédant plusieurs portes, manque de meilleurs mots pour décrire cette « caverne » de l’horreur. Sérieusement, c’était pas possible. Forte heureusement, son double masculin, était d’accord avec elle. Alors, elle avait décidé de prendre les choses en main.
Le repaire était devenu plus qu'un simple quartier général de l'Akatsuki sous ses directives ( et Deidara l’avait suivit ), il avait commencé à ressembler à un véritable chez-soi. Ino avait poussé les aménagements bien au-delà de ce qu'ils avaient prévu initialement. De plus, Ino avait aménagé une cuisine, où elle s'était mise à cuisiner des repas pour l'ensemble de l'organisation. Elle avait également trouvé un courant d'eau souterrain pour alimenter une salle de bain. C'était un changement drastique par rapport à l'approche plus minimaliste qui avait prévalu jusqu'alors.
Bon, le point positif, c’est qu’elle connaissait le sort de son aînée, celle-ci avait été capturée par l'Akatsuki, et elle était déterminée à la ramener saine et sauve à Konoha. Mais pour l'instant, ses efforts étaient vains. Elle était enfermée, surveillée en permanence, incapable de faire le moindre mouvement sans déclencher la bombe dans le collier qui l'emprisonnait.
Ino se trouva une fois de plus face à Sasori, quelques jours après leur première rencontre. Cette fois-ci, il ne portait pas le déguisement hideux d'Hiruko, mais était revenu sous sa forme originelle. Ino n'ignorait pas que ce n'était pas parce qu'il baissait sa garde ou qu'il avait une confiance totale en elle. Sasori avait besoin de ses propres mains pour démontrer des gestes précis concernant leur art, et cela impliquait qu'il se présente sous son apparence réelle. Il déverrouilla le sceau sur la porte de la pièce, sans prendre la peine de prévenir, rappelant à Ino qu'elle était sa prisonnière, pas sa coéquipière.
Sasori était toujours aussi direct et peu enclin à la courtoisie. Ino remarqua à quel point il semblait négligé et épuisé. Son dévouement à son art et à ses missions semblait le consumer, le laissant peu de temps pour se reposer. Ino se demanda si cela avait un lien avec ses précédents conseils sur le fait d'être moins effrayant et plus altruiste.
La réplique de Sasori était sèche, mais Ino savait que c'était sa façon d'exprimer son impatience. Elle avait compris que Sasori était un perfectionniste qui prenait son art très au sérieux. Elle se souvint de son propre conseil précédent et de l'importance de ne pas effrayer les gens, de gagner leur appréciation pour qu'ils puissent également apprécier son art est-ce que c’était pour cette raison, qu’il n’était pas resté dans son cocon horrible ? Elle décida de faire de son mieux pour maintenir un ton respectueux et professionnel.
« Je suis prête à apprendre, Sasori. Montre-moi ce que tu as à enseigner. Je suis là pour apprendre de toi et contribuer à notre collaboration, si tu le souhaites. »
Ino fixa Sasori avec détermination, son regard ne trahissant aucune peur malgré la réputation terrifiante de l'homme face à elle. Elle avait accepté cette mission périlleuse en se faisant passer pour Deidara et savait qu'elle devait être à la hauteur des attentes. Sans hésitation, elle le suivit hors de la pièce, prête à absorber chaque enseignement qu'il avait à lui offrir.
Sasori la guida à travers les couloirs sombres et labyrinthiques du repaire, passant devant des portes lourdes et verrouillées. Ino sentit l'atmosphère pesante du lieu, mais elle ne laissa pas cela l'intimider. Au contraire, elle se concentra sur son objectif : apprendre tout ce qu'elle pouvait de l'art complexe et puissant de Sasori.
« Alors par quoi, nous allons commencer Sasori sensei ? Je suis prête. »
Re: Apprendre l'un de l'autre ✦ Ino - 12.10.23 22:43
Sasori-sensei... il avait vraiment passé le cap. Ce sera la première fois qu'il joue le rôle de professeur. Lui qui est si solitaire et n'aime pas parler aux gens. Même lorsqu'il avait été envoyé au front fût le temps de la Troisième grande Guerre Ninja, il n'avait donné aucun conseil à ses « camarades », il s'était contenté de les protéger et de tuer. Avec une logique aussi froide que celle d'un joueur de shogi. C'est-à-dire conserver ses pièces et dévorer celles de l'ennemi.
Son ego oblige, il était certain de faire un excellent professeur, elle avait intérêt de suivre, c'est tout. Il avait préparé quelque chose pour la tester, il allait vite voir si elle était digne ou non qu'il perde de son temps précieux à lui inculquer son savoir.
Au moins, elle était respectueuse avec lui. C'était agréable de ne pas avoir un élève qui vous hurle dans les oreilles à la moindre contrariété, ennui ou envie de s'amuser. Il notait vraiment étonné sa ressemblance physique avec Deidara. Des jours avaient passé, elle n'avait donc plus à se déguiser en membre de l'Akatsuki et avait pu reprendre des vêtements et une apparence plus féminine et pourtant... le visage, la coiffure.... ce sont encore les mêmes. Elle le faisait exprès dans un vain espoir de l'attendrir ou de le perturber ?
Ça ne fonctionnait pas.
Il se déplaçait dans les couloirs du repère avec un sourire qui n'avait rien de bon. Il y avait là une pointe d'intérêt et de sadisme. Oui. Le test allait pouvoir commencer. Elle allait devoir mériter le fait de pouvoir voir Shizune. Il ouvrit la même porte que la dernière fois où ils avaient fait une première tentative avec un ninja de Kumo. Sauf que cette fois-ci, c'était légèrement différent. Il ne comptait pas lui faire découvrir et cartographier toutes les pièces du repaire sans qu'elle ne gagne sa confiance, ce qui allait être une tâche ardue.
Le cobaye n'était pas le même. Sasori l'avait choisi exprès en fonction de son élève, pour la tester. Cet homme était vraiment cruel. Il avait choisi parmi son poule d'endormi un ninja du village de Konoha, le plus jeune possible pour augmenter les chances que ce soit quelqu'un qu'elle connaisse. Un proche serait parfait. Ça tombe bien, puisque leur repaire était entre le territoire du pays du feu et de celui de la foudre.
Ce somnambule était moins agité que le précédent, profondément endormit et allongé sur la table d'opération. Il n'y avait pas de trace d'une précédente chirurgie.
Alors qu'il la guidait devant lui, ses prunelles brunes scrutaient avec attention les réactions de la blonde. Allait-elle être bouleversé ? Il avait déjà remarqué qu'elle n'était pas comme eux. Elle ne s'est pas totalement abandonnée à son art.
Elle voulait apprendre de lui ? Très bien. Il allait voit si elle tenait toujours son discours altruiste et loyal envers son village après qu'il lui ait fait découvrir sa vision du monde et des êtres humains. Les tiroirs s'ouvrirent d'eux-mêmes grâce à ses fils de chakra et lui fit voler un scalpel ainsi que tous les outils nécessaires jusque dans les mains de la pauvre Ino.
Lui ? Il n'allait rien faire. Il allait observer comment elle s'en sortait, voilà tout. Elle avait mentionné le fait qu'elle était une ninja médecin, mais pas aussi doué que Shizune. Il allait donc évaluer son niveau.
Tu vois ce corps. Enlève tous ses vêtements. Une dissection vivante. C'était le meilleur moyen de voir les organes et toute la fabuleuse machinerie du corps en action. Le meilleur moyen d'apprendre également. Ouvre le et montre moi tout ce que tu as appris. Points vitaux, tenketsu...
Il s'assit sur un tabouret de l'autre côté de la table d'opération. Il connaissait le corps humain par cœur, il allait donc être un professeur intransigeant. Il est difficile d'impressionner un expert du corps humain si pointu dans le domaine qu'il peut créer des pantins conservant le kekkei genkai et le chakra des cadavres qu'il utilise. Les seules personnes pouvant rivaliser avec lui dans le domaine de l'anatomie sont Orochimaru, son ex-partenaire et Tsunade.
L'Hokage actuel est la princesse des limaces. Konoha a des ninjas médecins extrêmement doués. Sakura, que tu dois connaître, a réussi à concocter un antidote en moins de trois jours à l'un de mes poisons les plus complexes. Shizune est encore meilleure qu'elle. Et toi, quel a été son professeur ? Qui t'a formé ?
Aïe. Il a de grandes attentes des ninjas de Konoha, il risque d'être déçu. Il faut dire qu'ils les ont vraiment impressionnés. Il connaissait la réputation de Tsunade, elle avait été la seule à tenir tête à sa grand-mère en trouvant des remèdes à chaque nouvelle toxine durant la seconde guerre. Puis, il avait combattu Sakura qui l'avait impressionné par sa détermination, il est rare qu'il fasse les éloges de quelqu'un, mais elle avait forcé son respect. Et enfin, il avait rencontré et travaillait avec Shizune. Un esprit vif et brillant, cette femme avait tellement de potentiel et lui avait été d'une grande aide à lui qui avait au départ voulu tout faire tout seul.

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Son ego oblige, il était certain de faire un excellent professeur, elle avait intérêt de suivre, c'est tout. Il avait préparé quelque chose pour la tester, il allait vite voir si elle était digne ou non qu'il perde de son temps précieux à lui inculquer son savoir.
Au moins, elle était respectueuse avec lui. C'était agréable de ne pas avoir un élève qui vous hurle dans les oreilles à la moindre contrariété, ennui ou envie de s'amuser. Il notait vraiment étonné sa ressemblance physique avec Deidara. Des jours avaient passé, elle n'avait donc plus à se déguiser en membre de l'Akatsuki et avait pu reprendre des vêtements et une apparence plus féminine et pourtant... le visage, la coiffure.... ce sont encore les mêmes. Elle le faisait exprès dans un vain espoir de l'attendrir ou de le perturber ?
Ça ne fonctionnait pas.
Il se déplaçait dans les couloirs du repère avec un sourire qui n'avait rien de bon. Il y avait là une pointe d'intérêt et de sadisme. Oui. Le test allait pouvoir commencer. Elle allait devoir mériter le fait de pouvoir voir Shizune. Il ouvrit la même porte que la dernière fois où ils avaient fait une première tentative avec un ninja de Kumo. Sauf que cette fois-ci, c'était légèrement différent. Il ne comptait pas lui faire découvrir et cartographier toutes les pièces du repaire sans qu'elle ne gagne sa confiance, ce qui allait être une tâche ardue.
Le cobaye n'était pas le même. Sasori l'avait choisi exprès en fonction de son élève, pour la tester. Cet homme était vraiment cruel. Il avait choisi parmi son poule d'endormi un ninja du village de Konoha, le plus jeune possible pour augmenter les chances que ce soit quelqu'un qu'elle connaisse. Un proche serait parfait. Ça tombe bien, puisque leur repaire était entre le territoire du pays du feu et de celui de la foudre.
Ce somnambule était moins agité que le précédent, profondément endormit et allongé sur la table d'opération. Il n'y avait pas de trace d'une précédente chirurgie.
Alors qu'il la guidait devant lui, ses prunelles brunes scrutaient avec attention les réactions de la blonde. Allait-elle être bouleversé ? Il avait déjà remarqué qu'elle n'était pas comme eux. Elle ne s'est pas totalement abandonnée à son art.
Elle voulait apprendre de lui ? Très bien. Il allait voit si elle tenait toujours son discours altruiste et loyal envers son village après qu'il lui ait fait découvrir sa vision du monde et des êtres humains. Les tiroirs s'ouvrirent d'eux-mêmes grâce à ses fils de chakra et lui fit voler un scalpel ainsi que tous les outils nécessaires jusque dans les mains de la pauvre Ino.
Lui ? Il n'allait rien faire. Il allait observer comment elle s'en sortait, voilà tout. Elle avait mentionné le fait qu'elle était une ninja médecin, mais pas aussi doué que Shizune. Il allait donc évaluer son niveau.
Tu vois ce corps. Enlève tous ses vêtements. Une dissection vivante. C'était le meilleur moyen de voir les organes et toute la fabuleuse machinerie du corps en action. Le meilleur moyen d'apprendre également. Ouvre le et montre moi tout ce que tu as appris. Points vitaux, tenketsu...
Il s'assit sur un tabouret de l'autre côté de la table d'opération. Il connaissait le corps humain par cœur, il allait donc être un professeur intransigeant. Il est difficile d'impressionner un expert du corps humain si pointu dans le domaine qu'il peut créer des pantins conservant le kekkei genkai et le chakra des cadavres qu'il utilise. Les seules personnes pouvant rivaliser avec lui dans le domaine de l'anatomie sont Orochimaru, son ex-partenaire et Tsunade.
L'Hokage actuel est la princesse des limaces. Konoha a des ninjas médecins extrêmement doués. Sakura, que tu dois connaître, a réussi à concocter un antidote en moins de trois jours à l'un de mes poisons les plus complexes. Shizune est encore meilleure qu'elle. Et toi, quel a été son professeur ? Qui t'a formé ?
Aïe. Il a de grandes attentes des ninjas de Konoha, il risque d'être déçu. Il faut dire qu'ils les ont vraiment impressionnés. Il connaissait la réputation de Tsunade, elle avait été la seule à tenir tête à sa grand-mère en trouvant des remèdes à chaque nouvelle toxine durant la seconde guerre. Puis, il avait combattu Sakura qui l'avait impressionné par sa détermination, il est rare qu'il fasse les éloges de quelqu'un, mais elle avait forcé son respect. Et enfin, il avait rencontré et travaillait avec Shizune. Un esprit vif et brillant, cette femme avait tellement de potentiel et lui avait été d'une grande aide à lui qui avait au départ voulu tout faire tout seul.

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Re: Apprendre l'un de l'autre ✦ Ino - 14.10.23 10:50
Ino était piégée, un collier explosif entourant son cou, incapable de sortir du repaire de Sasori, situé à Nanakusa. Elle se sentait prisonnière de la situation, ses mains tremblantes, mais son visage montrant une détermination farouche. Elle savait qu'elle devait jouer le jeu, même si elle méprisait chaque seconde passée en sa présence. Elle préférait de loin encore la compagnie de l’autre taré qui lui ressemblait. Certainement, que c’est le fait qu’elle avait l’impression de se regarder dans un miroir qui faisait que, mais il possédait une personnalité assez rafraîchissante, si on omettait évidemment son côté complètement fou. Elle se demandait même s’il connaissait la notion du bien et du mal. C’était étrange, non parce qu’en vrai pour lui, son plaisir était de faire valoir son génie dans la puissance de ces bombes. Mais, à côté de cela, bien qu’il tuait des gens, ce n’était pas forcément son « but » premier. Juste des victimes collatérales pour montrer son « art ». Ou bien, parce que les gens s’étaient moqués de lui et de son art ou encore ne le respectait point. Tandis que Sasori, le petit fils de Chiyo, c’était une autre histoire. Lui, il tuait pour le « plaisir ». Le plaisir de faire de ses victimes des nouveaux jouets. C’était dans un sens, plus effrayant et plus révulsif que son confrère blond. Il allait vraiment falloir qu’elle demande une fois qu’elle serait sortie d’ici, si un membre du côté de son père n’avait pas été démuni d’un enfant. Parce que la ressemblance était là. Certes, il y avait toutes ces bouches dans les paumes de ses mains, mais encore… Il pourrait se faire passer pour elle. Elle espérait sincèrement que Shikamaru pourrait voir que ce n’était pas elle. Qu’il ait plus de jugeote et, elle n’en doutait pas de celui qui, allait désormais endosser le rôle de « maître ». Enfin, toujours étant qu’il ne s’était pas montré, qu’il n’avait toujours pas respecter sa part du marché contrairement à elle. Alors, pourquoi est-ce qu’elle aurait donné toutes les informations concernant ses capacités hein ? Elle lui avait dit que c’était donnant / donnant. Il allait falloir qu’elle sauve Shizune à tout prix.
Les jours avaient passé, et Sasori semblait enfin prêt à passer à l'étape suivante de ce qu'il appelait un "cours." Il s’était manifesté tel le goujat qu’il était. Heureusement, qu’elle n’était pas en train de se changer et qu’elle était déjà prête. Si cela avait le cas, qu’importe si elle prenait le risque de se faire tuer, elle se serait jetée sur lui. Ino avait dû s'habituer à l'endroit, et elle ne portait plus son déguisement d'Akatsuki. Elle en était bien contente, au moins, elle avait l’impression de se retrouver un peu plus. Ce qui n’était pas une chose aisée dans ce lieu lugubre alors, qu’elle était la seule saine d’esprit entre deux fous. Shizune, comment allait-elle ? Enfin, maintenant que le maître des lieux était présent, elle réfléchirait à plus à la condition de son aînée et amie.
Sasori l'entraîna dans la salle similaire à celle de la dernière fois, où ils avaient fait une première tentative avec un ninja de Kumo. Ino se souvint du jeune homme, visage figé dans le sommeil, et elle se demanda pourquoi Sasori la ramenait ici. Elle n'avait pas oublié les horreurs qu'elle avait été forcée de commettre lors de cet épisode. La surprise la frappa lorsque Sasori révéla son choix de cobaye pour cette séance de dissection. C'était un ninja de Konoha, et Ino sentit son cœur se serrer. Sasori avait choisi délibérément un de ses compatriotes pour cette démonstration cruelle, et elle comprenait que cela faisait partie de son test, mais c’était rude. Son regard devint sombre et si un regard pouvait tuer, Sasori ne serait plus que cendre. Elle se planta les ongles à l’intérieur de ses mains au point d’en blanchir ses phalanges, la mâchoire serrée. Le goût du fer remplit aussi sa bouche. Elle s’était mordue l’intérieur de la bajoue, mais elle était debout. Ne flâchant pas.
Ino essaya de garder son calme, refoulant ses émotions. Elle devait passer ce test, non seulement pour sa propre sécurité, mais aussi pour obtenir des informations cruciales et protéger Konoha. Elle faisait une prière silencieuse adressée à ce shinobi qui allait être papa. Elle espérait seulement, elle se rappelait de la conversation qu’il avait eu avec son père. La vue du shinobi de Konoha endormi sur la table d'opération la fit frissonner, mais elle savait qu'elle devait s'exécuter. « Sasori-sensei » lui avait donné des instructions claires. Elle se força à se concentrer sur la tâche à accomplir, se forçant à ignorer la présence inerte du ninja de Konoha. Elle prit le scalpel dans ses mains, son cœur battant plus fort à mesure qu'elle prenait conscience de la cruauté de la situation. Elle prit une profonde inspiration, son entraînement médical prenant le dessus sur ses émotions. Pour l'instant, elle devait montrer sa compétence.
Ino savait qu'elle n'avait pas d'autre choix que de s'exécuter. Elle commença à découper les vêtements du ninja de Konoha, luttant contre le dégoût qui menaçait de la submerger. Elle se concentra sur la tâche à accomplir, sur les points vitaux et les tenketsu, se forçant à oublier l'horreur de la situation. En tant que ninja médecin, elle avait appris à faire preuve de sang-froid, même dans les circonstances les plus terribles. Elle devait maintenir sa concentration et son calme pour réussir cette épreuve macabre imposée par Sasori-sensei, en espérant qu'elle puisse bientôt trouver une opportunité de s'échapper et de protéger Konoha.
Sasori évoqua l'Hokage actuel, la "princesse des limaces", rappelant ainsi qu'à Konoha, il y avait des ninjas médecins extrêmement doués. Il mentionna Sakura, dont Ino était bien consciente de l'expertise médicale, capable de concocter des antidotes complexes en un temps record. Shizune, quant à elle, était encore meilleure. Les attentes de Sasori envers les ninjas de Konoha étaient élevées, et il semblait prêt à mettre Ino à l'épreuve.
Ino sentit la pression augmenter. Sasori semblait être une personne difficile à impressionner, en particulier pour un ninja médecin. Elle savait que les ninjas de Konoha avaient une réputation à tenir, en grande partie grâce à des médecins talentueux comme Tsunade, Sakura, et Shizune. La tâche s'annonçait difficile, mais elle se rappela qu'elle était là pour obtenir des informations cruciales pour la sécurité de Konoha, mais aussi pour son propre bénéfice. Elle n’arrivait toujours pas à comprendre pourquoi, elle avait été mise de côté par Tsunade. Certes, Hinata avait connu le même sort, mais encore elle avait eu l’impression d’avoir été mise plus de côté, car Tsunade avait porté un plus grand intérêt à Hinata qu’à elle grâce à son byakugan. Ce qui la faisait tenir en ce moment, c’était les paroles de son maître : « Ne perds pas contre Sakura ». Enfilant des gants, elle le regarda dans les yeux.
Elle prit une inspiration profonde et répondit d'un ton résolu, bien consciente des attentes élevées de son professeur cruel
« J'ai été formée par Shizune, un ninja médecin exceptionnel comme tu l’as dit. J'ai également suivi l'enseignement de Tsunade-sama, qui est reconnue dans le monde entier pour ses compétences médicales. Je suis honorée d'avoir eu l'opportunité d'apprendre d'elles, même si, j’ai plus apprit de moi-même. Puisque, je n’étais apparemment pas aussi douée que Sakura. »
Ino se trouvait face à un défi dérangeant, un dilemme moral qui lui pesait sur le cœur. Sasori l'avait placée dans une situation inhumaine, lui demandant d'effectuer une dissection vivante. Bien qu'elle soit une ninja médecin compétente, elle avait toujours œuvré pour la guérison, pour sauver des vies, et non pour causer délibérément des souffrances. Ino essaya de se concentrer sur la tâche à accomplir, repoussant ses émotions et sa réticence.
Avec précaution, elle prit le scalpel dans ses mains, son esprit en mode "ninja médecin". Elle observa le corps du ninja de Konoha, endormi sur la table d'opération, et commença à enlever délicatement ses vêtements, révélant la chair et les organes en dessous. Elle identifia les points vitaux, les tenketsu et les structures anatomiques, tout en s'efforçant de rester impassible face à la réalité brutale de la situation.
Elle savait que chaque action qu'elle entreprenait était observée attentivement par Sasori, qui évaluait son niveau de compétence et sa capacité à accomplir la tâche avec succès. Ino était déterminée à prouver qu'elle pouvait répondre à ses attentes, même si elle trouvait cette épreuve profondément perturbante.
Alors qu'elle poursuivait la dissection, Ino se força à se concentrer sur sa formation médicale et sur les compétences qu'elle avait acquises sous la tutelle de Shizune et de Tsunade-sama. Elle devait rester professionnelle, même dans les circonstances les plus inhumaines. Ino révéla chaque détail anatomique du corps du ninja de Konoha, suivant les directives de Sasori avec précision. Elle se rappela que la tâche était essentielle pour obtenir des informations capitales, et cela la motivait à aller de l'avant malgré la terreur et l'horreur de la situation.
« Voilà, quelle est l’étape suivante ? »
Les jours avaient passé, et Sasori semblait enfin prêt à passer à l'étape suivante de ce qu'il appelait un "cours." Il s’était manifesté tel le goujat qu’il était. Heureusement, qu’elle n’était pas en train de se changer et qu’elle était déjà prête. Si cela avait le cas, qu’importe si elle prenait le risque de se faire tuer, elle se serait jetée sur lui. Ino avait dû s'habituer à l'endroit, et elle ne portait plus son déguisement d'Akatsuki. Elle en était bien contente, au moins, elle avait l’impression de se retrouver un peu plus. Ce qui n’était pas une chose aisée dans ce lieu lugubre alors, qu’elle était la seule saine d’esprit entre deux fous. Shizune, comment allait-elle ? Enfin, maintenant que le maître des lieux était présent, elle réfléchirait à plus à la condition de son aînée et amie.
Sasori l'entraîna dans la salle similaire à celle de la dernière fois, où ils avaient fait une première tentative avec un ninja de Kumo. Ino se souvint du jeune homme, visage figé dans le sommeil, et elle se demanda pourquoi Sasori la ramenait ici. Elle n'avait pas oublié les horreurs qu'elle avait été forcée de commettre lors de cet épisode. La surprise la frappa lorsque Sasori révéla son choix de cobaye pour cette séance de dissection. C'était un ninja de Konoha, et Ino sentit son cœur se serrer. Sasori avait choisi délibérément un de ses compatriotes pour cette démonstration cruelle, et elle comprenait que cela faisait partie de son test, mais c’était rude. Son regard devint sombre et si un regard pouvait tuer, Sasori ne serait plus que cendre. Elle se planta les ongles à l’intérieur de ses mains au point d’en blanchir ses phalanges, la mâchoire serrée. Le goût du fer remplit aussi sa bouche. Elle s’était mordue l’intérieur de la bajoue, mais elle était debout. Ne flâchant pas.
Ino essaya de garder son calme, refoulant ses émotions. Elle devait passer ce test, non seulement pour sa propre sécurité, mais aussi pour obtenir des informations cruciales et protéger Konoha. Elle faisait une prière silencieuse adressée à ce shinobi qui allait être papa. Elle espérait seulement, elle se rappelait de la conversation qu’il avait eu avec son père. La vue du shinobi de Konoha endormi sur la table d'opération la fit frissonner, mais elle savait qu'elle devait s'exécuter. « Sasori-sensei » lui avait donné des instructions claires. Elle se força à se concentrer sur la tâche à accomplir, se forçant à ignorer la présence inerte du ninja de Konoha. Elle prit le scalpel dans ses mains, son cœur battant plus fort à mesure qu'elle prenait conscience de la cruauté de la situation. Elle prit une profonde inspiration, son entraînement médical prenant le dessus sur ses émotions. Pour l'instant, elle devait montrer sa compétence.
Ino savait qu'elle n'avait pas d'autre choix que de s'exécuter. Elle commença à découper les vêtements du ninja de Konoha, luttant contre le dégoût qui menaçait de la submerger. Elle se concentra sur la tâche à accomplir, sur les points vitaux et les tenketsu, se forçant à oublier l'horreur de la situation. En tant que ninja médecin, elle avait appris à faire preuve de sang-froid, même dans les circonstances les plus terribles. Elle devait maintenir sa concentration et son calme pour réussir cette épreuve macabre imposée par Sasori-sensei, en espérant qu'elle puisse bientôt trouver une opportunité de s'échapper et de protéger Konoha.
Sasori évoqua l'Hokage actuel, la "princesse des limaces", rappelant ainsi qu'à Konoha, il y avait des ninjas médecins extrêmement doués. Il mentionna Sakura, dont Ino était bien consciente de l'expertise médicale, capable de concocter des antidotes complexes en un temps record. Shizune, quant à elle, était encore meilleure. Les attentes de Sasori envers les ninjas de Konoha étaient élevées, et il semblait prêt à mettre Ino à l'épreuve.
Ino sentit la pression augmenter. Sasori semblait être une personne difficile à impressionner, en particulier pour un ninja médecin. Elle savait que les ninjas de Konoha avaient une réputation à tenir, en grande partie grâce à des médecins talentueux comme Tsunade, Sakura, et Shizune. La tâche s'annonçait difficile, mais elle se rappela qu'elle était là pour obtenir des informations cruciales pour la sécurité de Konoha, mais aussi pour son propre bénéfice. Elle n’arrivait toujours pas à comprendre pourquoi, elle avait été mise de côté par Tsunade. Certes, Hinata avait connu le même sort, mais encore elle avait eu l’impression d’avoir été mise plus de côté, car Tsunade avait porté un plus grand intérêt à Hinata qu’à elle grâce à son byakugan. Ce qui la faisait tenir en ce moment, c’était les paroles de son maître : « Ne perds pas contre Sakura ». Enfilant des gants, elle le regarda dans les yeux.
Elle prit une inspiration profonde et répondit d'un ton résolu, bien consciente des attentes élevées de son professeur cruel
« J'ai été formée par Shizune, un ninja médecin exceptionnel comme tu l’as dit. J'ai également suivi l'enseignement de Tsunade-sama, qui est reconnue dans le monde entier pour ses compétences médicales. Je suis honorée d'avoir eu l'opportunité d'apprendre d'elles, même si, j’ai plus apprit de moi-même. Puisque, je n’étais apparemment pas aussi douée que Sakura. »
Ino se trouvait face à un défi dérangeant, un dilemme moral qui lui pesait sur le cœur. Sasori l'avait placée dans une situation inhumaine, lui demandant d'effectuer une dissection vivante. Bien qu'elle soit une ninja médecin compétente, elle avait toujours œuvré pour la guérison, pour sauver des vies, et non pour causer délibérément des souffrances. Ino essaya de se concentrer sur la tâche à accomplir, repoussant ses émotions et sa réticence.
Avec précaution, elle prit le scalpel dans ses mains, son esprit en mode "ninja médecin". Elle observa le corps du ninja de Konoha, endormi sur la table d'opération, et commença à enlever délicatement ses vêtements, révélant la chair et les organes en dessous. Elle identifia les points vitaux, les tenketsu et les structures anatomiques, tout en s'efforçant de rester impassible face à la réalité brutale de la situation.
Elle savait que chaque action qu'elle entreprenait était observée attentivement par Sasori, qui évaluait son niveau de compétence et sa capacité à accomplir la tâche avec succès. Ino était déterminée à prouver qu'elle pouvait répondre à ses attentes, même si elle trouvait cette épreuve profondément perturbante.
Alors qu'elle poursuivait la dissection, Ino se força à se concentrer sur sa formation médicale et sur les compétences qu'elle avait acquises sous la tutelle de Shizune et de Tsunade-sama. Elle devait rester professionnelle, même dans les circonstances les plus inhumaines. Ino révéla chaque détail anatomique du corps du ninja de Konoha, suivant les directives de Sasori avec précision. Elle se rappela que la tâche était essentielle pour obtenir des informations capitales, et cela la motivait à aller de l'avant malgré la terreur et l'horreur de la situation.
« Voilà, quelle est l’étape suivante ? »
Re: Apprendre l'un de l'autre ✦ Ino - 14.10.23 14:22
J'ai été formée par Shizune, un ninja médecin exceptionnel comme tu l’as dit. J'ai également suivi l'enseignement de Tsunade-sama, qui est reconnue dans le monde entier pour ses compétences médicales. Je suis honorée d'avoir eu l'opportunité d'apprendre d'elles, même si, j’ai plus apprit de moi-même. Puisque, je n’étais apparemment pas aussi douée que Sakura.
D'elle-même... pas aussi doué que Sakura. Il sentait pourtant la même détermination dans son regard. Peut-être même un potentiel plus grand encore. Elle semblait frustrée par quelque chose. Il ne connaissait pas tous les détails de l'histoire. Il observait ses gestes avec un œil d'expert. Il croisait les bras d'un air impassible, pourtant, sa main se resserrait davantage sur son bras.
Il était dur pour lui de rester en place. L'avantage avec les dissections vivantes, c'est que l'on pouvait voir les organes et les muscles bouger. Le cobaye avait beau être endormi, il ne pouvait contrôler les réflexes de son corps, ses muscles se crisper au contact du scalpel. Le sang circulait encore contrairement à un mort, la moindre erreur, la mauvaise veine sectionnée et non clampée et ce serait un bain de sang. Tout ça... lui donnait terriblement envie de se mettre à son art. Depuis quand ? Depuis quand remonte sa dernière pièce ? Il se sent mourir à petit feu sans pouvoir exprimer ses désirs artistiques. La voir ainsi découper ce corps, il se sent comme dans son atelier. C'est son endroit refuge, où il ne pense à rien, où tous ses problèmes s'évaporent, où il est maître de tout.
Il lève un instant ses yeux vers elle, il la voit comme une ressource, pour son plan, pour son Art. Il a très souvent eu envie d'immortalisé Deidara, mais s'est toujours refusé de le faire. Pour ne pas manquer de respect à sa conviction profonde que la beauté est fugace, parce qu'il lui est utile. Il pourrait passer cette envie sur elle. Mais l'idée d'avoir un pantin si proche de ce à quoi pourrait être celui de son partenaire pourrait au contraire, aggraver ce besoin.
Il doit se reconcentrer sur ce qu'elle fait.
Outch. Il grimace, voilà une première erreur. Son côté perfectionniste brûle d'envie de la stopper et de la corriger. Mais il laisse faire. Il ne doit pas la perturber.
Voilà, quelle est l’étape suivante ?
C'est bon, elle a fini. Il peut se lever de son tabouret.
Il ignore son regard meurtrier, ce n'est pas comme si c'était le premier qu'il voyait.
Je vois bien là l'enseignement de Shizune. Ce n'est pas mauvais. C'est déjà ça venant de lui. Le fait qu'il ait complimenté plus tôt les ninjas de Konoha était déjà un fait incroyable. Mais... ta formation n'est pas complète. Et je vois bien tes réticences à disséquer l'un des tiens. Ah, mince, il l'a remarqué.
Avec tout ce qui s'est passé, destruction de Konoha par Pain, entraînement Ino-Shika-Cho, les missions, il était normale qu'elle n'avait pas totalement pu se concentrer sur le ninjutsu médical.
Le marionnettiste avait quelque chose en tête. Vous les ninja médecins, vous avez la mauvaise approche. Ça n'annonçait rien de bon. Tu as de la chance. Je ne connais que deux personnes qui ont des connaissances équivalentes aux miennes sur le corps humain. Orochimaru et Tsunade. Oui. S'il en faisait une experte qui surpasserait l'élève de la princesse des limaces et l'associer de cette vipère. Sakura et Orochimaru, il tiendrait là une vengeance personnelle. L'une pour avoir contré l'un de ses plus puissants poisons en un temps record et l'autre par pur combat d'ego. Il est bien dommage qu'elle ne sortira jamais d'ici, mais on ne meurt jamais vraiment dans le rêve, alors qui sait. Lorsqu'ils auront brisé les arcanes lunaires, peut-être que....
Il fit le tour de la table pour se placer de son côté et posa une main sur celle qui tenait son scalpel. Sa main était chaude, mais il ne tremblait pas, comme s'il était déjà mort de l'intérieur. Il parlait d'une voix calme, douce.
Tu sais, j'ai fait exprès de choisir un ninja de Konoha pour te déstabiliser. Prends cela comme une petite vengeance de ma part pour t'être fait passé pour Deidara. Mais... ça a également un autre intérêt. Tu l'as vu sur le champ de bataille, en mission. La vie d'un ninja est pavée de sang. Tu verras tes camarades mourir sous tes yeux et si tu n'es pas assez compétente, tu ne pourras rien y faire. Tu ne pourras pas les sauver. Vous, à Konoha, vous croyez en la volonté du feu. « Transmettre ses rêves aux générations futures ». Tu dois l'oublier. Tu devras briser des vies des rêves pour protéger les tiens. Le monde est cruel. Et la cruauté est une arme. Cela ne lui plaisait guère de parler de protéger ses amis et de choses stupides et inutiles dans le genre, mais il savait que c'est ce qui la toucherait, c'est un début à tout.
Un shinobi ne doit pas laisser place à ses émotions. Je vais t'apprendre comment on nous enseigne les choses à Suna. Et le pire, c'est que peu de choses ont changé depuis son époque. Il vient d'un des villages qui a le plus subit et souffert à cause de son environnement principalement. L'enseignement à Suna est réputé pour être très dur. Pas aussi cruel que la brume sanglante à Kiri et que Racine de Konoha, mais qui forme néanmoins des ninjas sans scrupules.
Il guidait désormais sa main, lorsqu'il retira la sienne, celle d'Ino faisait les mêmes gestes que lui, il avait posé un de ses fils sur chacun de ses doigts tandis qu'il continuait à parler.
Je suis sortie de l'académie à 7 ans. À 8 ans, j'étais déjà un chunin. Nous avons été envoyés à la guerre dans la foulée. Tu as dû entendre parler de la troisième grande guerre ninja. La plus longue, la plus sanglante et l'utilisation d'enfants-soldats. Mais, tu n'as entendu que la version venant de ton village.
Elle a duré bien des années et s'est poursuivie même après ma désertion. Itachi, qui est bien plus jeune que moi l'a également vécu. Vous la dernière génération de Konoha, vous ne comprenez pas toujours la haine qui anime les villages entre eux. Vous avez grandi en période de paix.
À l'époque, nous réalisions des missions périlleuses, le conflit n'était pas encore global. Mais les ninjas tuaient à vu ceux des pays voisins. Les escarmouches étaient fréquentes. Les morts également. Suna a toujours été le pays le moins peuplé, notre plus précieuse ressource était la vie de nos soldats. D'où la création de la brigade des marionnettistes. Mais les recettes de ces missions étaient l'unique source de revenu de notre village. L'utilisation d'enfants était inévitable. Suna, au milieu du désert. Pas d'agriculture, rien. Nous manquions de tout, de nourriture, d'argent. Tu n'es pas sans savoir que par le passé, à plusieurs reprises, Suna a demandé à Konoha de lui céder quelques parcelles de terres fertiles, le pays du feu a toujours refusé.
Tu comprends où je veux en venir ? Ce que signifie réellement votre volonté du feu ?
Il marqua une pause. Une boite d'aiguille vola jusqu'à eux.
Vous bâtissez vos rêves au prix du sang et des espoirs de vos voisins. Konoha n'a jamais été le gentil de l'histoire. Mais rassure toi, les autres pays ne sont pas en reste. Les ninjas, les enfants, ce ne sont que des pions aux yeux des villages. Cesse d'agir aveuglément pour le bien d'un groupe qui t'endoctrine et te sacrifierait à des fins de profits. Vois le monde comme il l'est réellement. Bats-toi pour toi en premier lieu.
Il commença à la faire travailler en lui expliquant chacune de ses erreurs. Quand bien même elle s’était trompée d'un millimètre. Il la faisait travailler avec ses propres mains pour qu'elle ressente, comprenne et apprenne les bons gestes.
Si tu ne veux pas qu'on brise tes rêves, il faut te renforcer toi. Tu n'as pas à avoir de scrupules. J'ai obtenu mon surnom, Sasori des sables rouges, en teintant le sable du sang de mes ennemis. Et quand je dis teinter, c'était de véritables bains de sang. Pas par sadisme, mais pour instiller la peur. La peur est une arme tout comme le genjutsu. Et en voyant cela, les ninjas ennemis réfléchissaient à deux fois avant de s'attaquer à ma brigade et à mes « camarades ». Voilà un exemple de cruauté utilisé à bon escient.
Rien n'est blanc, rien n'est noir.
Le savoir, c'est le pouvoir. Et la médecine est exactement pareille.
Il commença à lui faire planter des aiguilles semblable à des senbon, légèrement plus fins, dans le corps de l'homme.
Les ninjas médicaux ne se concentrent que sur la façon dont ils peuvent sauver une vie. Mais en apprenant le corps humain, l'anatomie, tu sauras autant préserver que tuer. Handicaper, faire souffrir, il vaut mieux parfois laisser quelqu'un en vie et dans un tel état de détresse qu'il déstabilisera ton adversaire.
Il y a 361 tenketsu dans le corps humain. Ils sont invisibles à l’œil nu sans byakugan. Tu m'as bien indiqué les zones où l'on retrouve les principaux. Mais il faut que tu connaisses l'endroit exact de chacun d'entre eux. En combat, tu pourras frapper exactement où il faut pour couper la circulation de leur chakra. Un senbon au bon endroit et ce sera aussi efficace qu'un Hyuga.
Tu peux les incapacités ou pire, perturber leur flux de chakra pour que les techniques des adversaires se retournent contre eux et leurs alliés.
Cette manière de combattre, c'était celle de Shizune qui en plus utilisait du poison. Il y avait aussi Tsunade qui avait mis au point une technique avec un peu de Raiton pour perturber complètement les afflux neuronaux de la victime et inverser ses mouvements. Mais, c'était là les deux seuls exemples. Les ninjas médecins ont pourtant tellement plus de potentiel pour se battre. C'est effrayant et terriblement sous exploité. Juste parce qu'ils doivent rester en arrière afin d'assurer la survie de leurs camarades...
Une fois le corps criblé d'aiguilles, y compris à travers le crâne, l'homme rendit son dernier souffle. C'est normal, les tenketsu sont des points vitaux, s'ils sont tous fermés, en plus de dommages aux organes, c'est la mort. Il ne semblait pas plus perturbé par ça et retira certaines aiguilles pour continuer sa démonstration. Il relâcha les mains d'Ino et posa ses doigts sur l'une des plaies du cobaye.
Il utilisa de son chakra pour refermer une petite partie de celle-ci. Du ninjutsu médical. Il en connaissait le principe, mais n'en était pas friand. Il avait sa méthode à lui, bien plus efficace puisque bien plus pratiqué.
Regarde, tu vois, c'est ce qu'on t'a appris. Utiliser son chakra pour soigner des blessures. Mais... vois-tu comme la zone soignée est si petite ? En plus d'être gourmand en chakra. Dans ce genjutsu, nous somme tous soumis à une restriction chakratique. Nos techniques sont moins efficaces qu'avant et par extension, le ninjutsu médical. Sais-tu pour quoi ? Il attrapa une aiguille et du fil et en quelques points referma la plaie bien plus vite et efficacement. En tant que membre de l'akatsuki, j'ai accès au monde réel. J'ai vu ce qu'il s'y passe. Un arbre géant est sorti du sol et a capturé tout le monde dans des cocons. Il est en train de lentement vous vider de votre chakra et donc de vous tuer. Tu comprends que nous n'avons que peu de temps avant que l'humanité de s'éteigne... Le plan de Madara n'est pas de maintenir l'humanité dans un rêve éternel, mais de la détruire, aussi corrompue qu'elle est. Mais ce que je vais t'apprendre ne te sera pas utile qu'ici. Prends Sakura par exemple, dans l'hypothèse où après un rude combat, elle est vidée de son chakra, ce qui arrive très souvent sur un champ de bataille. Qu'est-ce qu'elle peut faire ? Rien. À part des premiers soins rudimentaires.
Certes, le ninjutsu médical est plus rapide, mais il a ses limites. Rappelle-toi, le savoir, c'est le pouvoir.
Il commença à lui apprendre des gestes. Recoudre une plaie, mais également dévier des canaux, greffer des parties du corps ailleurs. Il lui apprenait autant comment soigner que tuer. Il avait l'air passionné dans ce qu'il racontait, mais il était intransigeant sur les détails et les explications. Elle n'avait aucun droit à l'erreur et il fallait retenir vite.
Il voyait plus la chirurgie comme une plomberie du corps, capable de réaliser des miracles au prix de méthodes audacieuses. Les artistes n'ont jamais été conformistes après tout.
Et encore, il n'avait même pas encore abordé le sujet des remèdes et des poisons. Après tout, c'est quasi la même chose, ça dépend de la dose administrée.
Durant mon combat contre Sakura, je l'ai transpercé d'une épée. À travers un point vital je l'avais fait exprès pour qu'elle ne s'en sorte pas. Ni elle, ni ma grand-mère n'aurait été capable de la sauver avec un leur simple ninjutsu médical. Sans me venter, j'aurais pu le faire... et tu en seras bientôt capable aussi.
Ah, il faut voir les séquelles aussi d'une telle opération, mais une vie est une vie, n'est-ce-pas ? Et puis, une partie du corps humain, ça peut toujours se remplacer par un mécanisme. Il mentionna en revanche pas le jutsu de résurrections. Il n'en comprenait toujours pas... l'usage. Ou plutôt refusait de le faire. Donner sa vie pour quelqu'un d'autre... c'est hors du champ de sa compréhension.

Sasori vous manipule en #D75F68
D'elle-même... pas aussi doué que Sakura. Il sentait pourtant la même détermination dans son regard. Peut-être même un potentiel plus grand encore. Elle semblait frustrée par quelque chose. Il ne connaissait pas tous les détails de l'histoire. Il observait ses gestes avec un œil d'expert. Il croisait les bras d'un air impassible, pourtant, sa main se resserrait davantage sur son bras.
Il était dur pour lui de rester en place. L'avantage avec les dissections vivantes, c'est que l'on pouvait voir les organes et les muscles bouger. Le cobaye avait beau être endormi, il ne pouvait contrôler les réflexes de son corps, ses muscles se crisper au contact du scalpel. Le sang circulait encore contrairement à un mort, la moindre erreur, la mauvaise veine sectionnée et non clampée et ce serait un bain de sang. Tout ça... lui donnait terriblement envie de se mettre à son art. Depuis quand ? Depuis quand remonte sa dernière pièce ? Il se sent mourir à petit feu sans pouvoir exprimer ses désirs artistiques. La voir ainsi découper ce corps, il se sent comme dans son atelier. C'est son endroit refuge, où il ne pense à rien, où tous ses problèmes s'évaporent, où il est maître de tout.
Il lève un instant ses yeux vers elle, il la voit comme une ressource, pour son plan, pour son Art. Il a très souvent eu envie d'immortalisé Deidara, mais s'est toujours refusé de le faire. Pour ne pas manquer de respect à sa conviction profonde que la beauté est fugace, parce qu'il lui est utile. Il pourrait passer cette envie sur elle. Mais l'idée d'avoir un pantin si proche de ce à quoi pourrait être celui de son partenaire pourrait au contraire, aggraver ce besoin.
Il doit se reconcentrer sur ce qu'elle fait.
Outch. Il grimace, voilà une première erreur. Son côté perfectionniste brûle d'envie de la stopper et de la corriger. Mais il laisse faire. Il ne doit pas la perturber.
Voilà, quelle est l’étape suivante ?
C'est bon, elle a fini. Il peut se lever de son tabouret.
Il ignore son regard meurtrier, ce n'est pas comme si c'était le premier qu'il voyait.
Je vois bien là l'enseignement de Shizune. Ce n'est pas mauvais. C'est déjà ça venant de lui. Le fait qu'il ait complimenté plus tôt les ninjas de Konoha était déjà un fait incroyable. Mais... ta formation n'est pas complète. Et je vois bien tes réticences à disséquer l'un des tiens. Ah, mince, il l'a remarqué.
Avec tout ce qui s'est passé, destruction de Konoha par Pain, entraînement Ino-Shika-Cho, les missions, il était normale qu'elle n'avait pas totalement pu se concentrer sur le ninjutsu médical.
Le marionnettiste avait quelque chose en tête. Vous les ninja médecins, vous avez la mauvaise approche. Ça n'annonçait rien de bon. Tu as de la chance. Je ne connais que deux personnes qui ont des connaissances équivalentes aux miennes sur le corps humain. Orochimaru et Tsunade. Oui. S'il en faisait une experte qui surpasserait l'élève de la princesse des limaces et l'associer de cette vipère. Sakura et Orochimaru, il tiendrait là une vengeance personnelle. L'une pour avoir contré l'un de ses plus puissants poisons en un temps record et l'autre par pur combat d'ego. Il est bien dommage qu'elle ne sortira jamais d'ici, mais on ne meurt jamais vraiment dans le rêve, alors qui sait. Lorsqu'ils auront brisé les arcanes lunaires, peut-être que....
Il fit le tour de la table pour se placer de son côté et posa une main sur celle qui tenait son scalpel. Sa main était chaude, mais il ne tremblait pas, comme s'il était déjà mort de l'intérieur. Il parlait d'une voix calme, douce.
Tu sais, j'ai fait exprès de choisir un ninja de Konoha pour te déstabiliser. Prends cela comme une petite vengeance de ma part pour t'être fait passé pour Deidara. Mais... ça a également un autre intérêt. Tu l'as vu sur le champ de bataille, en mission. La vie d'un ninja est pavée de sang. Tu verras tes camarades mourir sous tes yeux et si tu n'es pas assez compétente, tu ne pourras rien y faire. Tu ne pourras pas les sauver. Vous, à Konoha, vous croyez en la volonté du feu. « Transmettre ses rêves aux générations futures ». Tu dois l'oublier. Tu devras briser des vies des rêves pour protéger les tiens. Le monde est cruel. Et la cruauté est une arme. Cela ne lui plaisait guère de parler de protéger ses amis et de choses stupides et inutiles dans le genre, mais il savait que c'est ce qui la toucherait, c'est un début à tout.
Un shinobi ne doit pas laisser place à ses émotions. Je vais t'apprendre comment on nous enseigne les choses à Suna. Et le pire, c'est que peu de choses ont changé depuis son époque. Il vient d'un des villages qui a le plus subit et souffert à cause de son environnement principalement. L'enseignement à Suna est réputé pour être très dur. Pas aussi cruel que la brume sanglante à Kiri et que Racine de Konoha, mais qui forme néanmoins des ninjas sans scrupules.
Il guidait désormais sa main, lorsqu'il retira la sienne, celle d'Ino faisait les mêmes gestes que lui, il avait posé un de ses fils sur chacun de ses doigts tandis qu'il continuait à parler.
Je suis sortie de l'académie à 7 ans. À 8 ans, j'étais déjà un chunin. Nous avons été envoyés à la guerre dans la foulée. Tu as dû entendre parler de la troisième grande guerre ninja. La plus longue, la plus sanglante et l'utilisation d'enfants-soldats. Mais, tu n'as entendu que la version venant de ton village.
Elle a duré bien des années et s'est poursuivie même après ma désertion. Itachi, qui est bien plus jeune que moi l'a également vécu. Vous la dernière génération de Konoha, vous ne comprenez pas toujours la haine qui anime les villages entre eux. Vous avez grandi en période de paix.
À l'époque, nous réalisions des missions périlleuses, le conflit n'était pas encore global. Mais les ninjas tuaient à vu ceux des pays voisins. Les escarmouches étaient fréquentes. Les morts également. Suna a toujours été le pays le moins peuplé, notre plus précieuse ressource était la vie de nos soldats. D'où la création de la brigade des marionnettistes. Mais les recettes de ces missions étaient l'unique source de revenu de notre village. L'utilisation d'enfants était inévitable. Suna, au milieu du désert. Pas d'agriculture, rien. Nous manquions de tout, de nourriture, d'argent. Tu n'es pas sans savoir que par le passé, à plusieurs reprises, Suna a demandé à Konoha de lui céder quelques parcelles de terres fertiles, le pays du feu a toujours refusé.
Tu comprends où je veux en venir ? Ce que signifie réellement votre volonté du feu ?
Il marqua une pause. Une boite d'aiguille vola jusqu'à eux.
Vous bâtissez vos rêves au prix du sang et des espoirs de vos voisins. Konoha n'a jamais été le gentil de l'histoire. Mais rassure toi, les autres pays ne sont pas en reste. Les ninjas, les enfants, ce ne sont que des pions aux yeux des villages. Cesse d'agir aveuglément pour le bien d'un groupe qui t'endoctrine et te sacrifierait à des fins de profits. Vois le monde comme il l'est réellement. Bats-toi pour toi en premier lieu.
Il commença à la faire travailler en lui expliquant chacune de ses erreurs. Quand bien même elle s’était trompée d'un millimètre. Il la faisait travailler avec ses propres mains pour qu'elle ressente, comprenne et apprenne les bons gestes.
Si tu ne veux pas qu'on brise tes rêves, il faut te renforcer toi. Tu n'as pas à avoir de scrupules. J'ai obtenu mon surnom, Sasori des sables rouges, en teintant le sable du sang de mes ennemis. Et quand je dis teinter, c'était de véritables bains de sang. Pas par sadisme, mais pour instiller la peur. La peur est une arme tout comme le genjutsu. Et en voyant cela, les ninjas ennemis réfléchissaient à deux fois avant de s'attaquer à ma brigade et à mes « camarades ». Voilà un exemple de cruauté utilisé à bon escient.
Rien n'est blanc, rien n'est noir.
Le savoir, c'est le pouvoir. Et la médecine est exactement pareille.
Il commença à lui faire planter des aiguilles semblable à des senbon, légèrement plus fins, dans le corps de l'homme.
Les ninjas médicaux ne se concentrent que sur la façon dont ils peuvent sauver une vie. Mais en apprenant le corps humain, l'anatomie, tu sauras autant préserver que tuer. Handicaper, faire souffrir, il vaut mieux parfois laisser quelqu'un en vie et dans un tel état de détresse qu'il déstabilisera ton adversaire.
Il y a 361 tenketsu dans le corps humain. Ils sont invisibles à l’œil nu sans byakugan. Tu m'as bien indiqué les zones où l'on retrouve les principaux. Mais il faut que tu connaisses l'endroit exact de chacun d'entre eux. En combat, tu pourras frapper exactement où il faut pour couper la circulation de leur chakra. Un senbon au bon endroit et ce sera aussi efficace qu'un Hyuga.
Tu peux les incapacités ou pire, perturber leur flux de chakra pour que les techniques des adversaires se retournent contre eux et leurs alliés.
Cette manière de combattre, c'était celle de Shizune qui en plus utilisait du poison. Il y avait aussi Tsunade qui avait mis au point une technique avec un peu de Raiton pour perturber complètement les afflux neuronaux de la victime et inverser ses mouvements. Mais, c'était là les deux seuls exemples. Les ninjas médecins ont pourtant tellement plus de potentiel pour se battre. C'est effrayant et terriblement sous exploité. Juste parce qu'ils doivent rester en arrière afin d'assurer la survie de leurs camarades...
Une fois le corps criblé d'aiguilles, y compris à travers le crâne, l'homme rendit son dernier souffle. C'est normal, les tenketsu sont des points vitaux, s'ils sont tous fermés, en plus de dommages aux organes, c'est la mort. Il ne semblait pas plus perturbé par ça et retira certaines aiguilles pour continuer sa démonstration. Il relâcha les mains d'Ino et posa ses doigts sur l'une des plaies du cobaye.
Il utilisa de son chakra pour refermer une petite partie de celle-ci. Du ninjutsu médical. Il en connaissait le principe, mais n'en était pas friand. Il avait sa méthode à lui, bien plus efficace puisque bien plus pratiqué.
Regarde, tu vois, c'est ce qu'on t'a appris. Utiliser son chakra pour soigner des blessures. Mais... vois-tu comme la zone soignée est si petite ? En plus d'être gourmand en chakra. Dans ce genjutsu, nous somme tous soumis à une restriction chakratique. Nos techniques sont moins efficaces qu'avant et par extension, le ninjutsu médical. Sais-tu pour quoi ? Il attrapa une aiguille et du fil et en quelques points referma la plaie bien plus vite et efficacement. En tant que membre de l'akatsuki, j'ai accès au monde réel. J'ai vu ce qu'il s'y passe. Un arbre géant est sorti du sol et a capturé tout le monde dans des cocons. Il est en train de lentement vous vider de votre chakra et donc de vous tuer. Tu comprends que nous n'avons que peu de temps avant que l'humanité de s'éteigne... Le plan de Madara n'est pas de maintenir l'humanité dans un rêve éternel, mais de la détruire, aussi corrompue qu'elle est. Mais ce que je vais t'apprendre ne te sera pas utile qu'ici. Prends Sakura par exemple, dans l'hypothèse où après un rude combat, elle est vidée de son chakra, ce qui arrive très souvent sur un champ de bataille. Qu'est-ce qu'elle peut faire ? Rien. À part des premiers soins rudimentaires.
Certes, le ninjutsu médical est plus rapide, mais il a ses limites. Rappelle-toi, le savoir, c'est le pouvoir.
Il commença à lui apprendre des gestes. Recoudre une plaie, mais également dévier des canaux, greffer des parties du corps ailleurs. Il lui apprenait autant comment soigner que tuer. Il avait l'air passionné dans ce qu'il racontait, mais il était intransigeant sur les détails et les explications. Elle n'avait aucun droit à l'erreur et il fallait retenir vite.
Il voyait plus la chirurgie comme une plomberie du corps, capable de réaliser des miracles au prix de méthodes audacieuses. Les artistes n'ont jamais été conformistes après tout.
Et encore, il n'avait même pas encore abordé le sujet des remèdes et des poisons. Après tout, c'est quasi la même chose, ça dépend de la dose administrée.
Durant mon combat contre Sakura, je l'ai transpercé d'une épée. À travers un point vital je l'avais fait exprès pour qu'elle ne s'en sorte pas. Ni elle, ni ma grand-mère n'aurait été capable de la sauver avec un leur simple ninjutsu médical. Sans me venter, j'aurais pu le faire... et tu en seras bientôt capable aussi.
Ah, il faut voir les séquelles aussi d'une telle opération, mais une vie est une vie, n'est-ce-pas ? Et puis, une partie du corps humain, ça peut toujours se remplacer par un mécanisme. Il mentionna en revanche pas le jutsu de résurrections. Il n'en comprenait toujours pas... l'usage. Ou plutôt refusait de le faire. Donner sa vie pour quelqu'un d'autre... c'est hors du champ de sa compréhension.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Apprendre l'un de l'autre ✦ Ino - 15.10.23 19:10
Ino sentit un frisson glacial parcourir son échine alors que Sasori se levait de son tabouret, mettant fin à cette terrible épreuve. Elle détourna son regard, ne pouvant soutenir son regard meurtrier. Ce n'était pas la première fois qu'elle se trouvait dans une telle situation, mais chaque fois était aussi éprouvant que la première. Elle avait accompli la tâche qu'il lui avait donnée, mais elle se sentait salie, vidée de toute humanité. Pourtant, elle savait que sa survie et celle de Konoha dépendaient de sa capacité à continuer malgré l'horreur.
Les mots de Sasori la surprirent, bien qu'elle se doutait qu'il ne la laisserait pas partir sans un commentaire. Elle entendit son compliment à propos de l'enseignement de Shizune et sentit un léger soulagement. Au moins, il semblait reconnaître son effort, même si ce n'était que légèrement.
« Merci, sensei, » murmura-t-elle, essayant de cacher l'amertume dans sa voix.
La tension qui l'avait saisie durant toute la dissection se relâcha légèrement, mais elle garda un visage impassible malgré le regard meurtrier que son professeur lui adressa. Sasori évoqua ensuite l'enseignement de Shizune et reconnut que le travail d'Ino n'était pas mauvais. C'était un compliment rare venant de lui, il en était avare, chose qu’elle avait noté et la jeune kunoichi le nota mentalement. Cependant, elle savait que ce n'était que le début de l'épreuve. Sasori avait clairement remarqué sa réticence à disséquer un membre de Konoha, un de "ses tiens." Ino était consciente de sa propre émotion, mais elle devait maintenir son calme pour réussir sa mission.
Pourtant, les paroles suivantes de Sasori frappèrent Ino comme un coup de poignard. Sa formation n'était pas complète, disait-il, et il avait raison. Elle avait été interrompue par tant d'événements, de catastrophes, de guerres et de missions. L'attaque de Pain avait secoué Konoha jusqu'à ses fondations, rendant chaque élève, chaque ninja, chaque médecin occupé à la reconstruction et à la protection de leur village. Ou plutôt disons, que Tsunade s’était focalisée sur sa meilleure amie et elle-même, s’était entraînée pour être digne de l’enseignement de son paternel. Elle avait deux enseignements. A trop s’éparpiller, il est vrai qu’il est difficile d’atteindre l’excellence, mais elle s’était jurée à la mort de son professeur qu’elle ne se laisserait pas distancer par Sakura.
Sasori avait quelque chose en tête, elle pouvait le sentir. Elle se demandait ce qu'il préparait. "Vous les ninjas médecins, vous avez la mauvaise approche," avait-il dit. Cela laissa présager quelque chose de sinistre, quelque chose qui n'annonçait rien de bon pour elle ou pour Konoha. Lorsqu'il mentionna Orochimaru et Tsunade, Ino sentit son cœur se serrer d'angoisse. Associée à Orochimaru et opposée à Sakura, elle réalisa que Sasori avait l'intention de la transformer en une arme, une arme contre ceux qu'il considérait comme des ennemis personnels. Elle savait que Sakura avait contré l'un de ses poisons les plus puissants, et l'idée d'être utilisée comme instrument de vengeance était à la fois terrifiante et révoltante. L'idée qu'elle ne sortirait peut-être jamais d'ici la fit frissonner. L'emprisonnement, l'idée d'être piégée ici pour l'éternité, était une pensée cauchemardesque. Et pourtant, elle se força à ne pas montrer sa peur. En tant que ninja, la peur était un luxe qu'elle ne pouvait pas se permettre. Elle devait rester forte, même face à l'obscurité glaciale qui menaçait de l'engloutir.
« Sensei, je ferai de mon mieux pour apprendre. Pour maîtriser ce que vous avez à enseigner, » déclara-t-elle d'une voix ferme, même si ses entrailles se tordaient d'angoisse.
Ino écouta attentivement Sasori alors qu'il faisait le tour de la table pour se placer de son côté, posant doucement sa main sur celle d'Ino qui tenait le scalpel. Sa voix était calme et douce, un contraste saisissant avec son comportement habituel. Ino se demanda si c'était une manœuvre pour la déstabiliser davantage, mais elle préféra garder son sang-froid. Sasori lui révéla qu'il avait délibérément choisi un ninja de Konoha pour la dissection, une sorte de vengeance pour qu'elle se soit fait passer pour Deidara. Ino ne pouvait s'empêcher de se sentir mal à l'aise, mais elle comprenait que le marionnettiste avait un autre but en tête. Elle écouta attentivement lorsque Sasori évoqua la dure réalité de la vie d'un ninja. Il la prévint que dans ce monde cruel, la cruauté était une arme, et que les idéaux de Konoha, comme la volonté du feu, devraient être mis de côté. Il mentionna également que l'enseignement à Suna était réputé pour sa rigueur, formant des ninjas sans scrupules.
Ino sentit une pointe de tristesse à l'idée d'abandonner les idéaux qui avaient été inculqués à Konoha, mais elle savait que Sasori avait un objectif en tête. Il voulait lui enseigner quelque chose de différent, quelque chose qui pourrait la rendre plus compétente et plus forte, même si cela signifiait délaisser certaines de ses valeurs. Pourtant, elle n'était pas prête à abandonner complètement ses convictions. Elle sentit la main de Sasori guider la sienne, posant un de ses fils sur chacun de ses doigts tandis qu'il continuait à parler. Ino était prête à apprendre, à s'adapter, mais elle était également déterminée à rester fidèle à ses principes. La vie d'un ninja pouvait être brutale, mais elle espérait trouver un équilibre entre la réalité cruelle du monde ninja et les valeurs de Konoha.
Elle comprit que Sasori essayait de lui enseigner une vérité incontournable du métier de ninja : la cruauté du monde. Il lui rappela que la vie d'un ninja était jonchée de morts et de sacrifices, que parfois, pour protéger ceux qu'elle aimait, elle devrait briser des vies et des rêves. Ino sentit un mélange d'émotions la submerger, de la tristesse à l'acceptation en passant par une pointe de colère. Elle ne voulait pas croire que son chemin serait pavé de telles tragédies, mais elle savait que Sasori avait raison. La réalité du monde ninja était brutale et impitoyable. Sasori évoqua ensuite l'enseignement rigoureux de Suna, un village réputé pour former des ninjas sans scrupules. Ino se rappela vaguement des récits de son père, un ancien chef du clan Yamanaka, sur les méthodes de formation impitoyables de Suna. La jeune kunoichi se sentit submergée par le poids de cette tradition, réalisant qu'elle allait devoir s'endurcir d'une manière qu'elle n'avait jamais imaginée.
Elle accepta le défi avec détermination. Ses doigts reproduisaient maintenant les mouvements de Sasori presque instinctivement, guidés par les fils de chakra. Elle était prête à apprendre, même si cela signifiait abandonner certaines de ses croyances naïves et idéalistes sur la vie de ninja. Elle allait devoir embrasser la cruauté, non pas comme une fin en soi, mais comme un moyen de protéger ceux qui lui étaient chers.
« Je comprends, Sasori-sensei, » répondit-elle enfin, sa voix ferme malgré les tourments intérieurs. « Je vais suivre votre enseignement. Je vais apprendre à être plus forte, à me protéger et à protéger Konoha, même si cela signifie briser des rêves. Je suis prête à accepter ce fardeau, car je ne veux plus être vulnérable. Je veux être capable de défendre ceux que j'aime, même si cela signifie embrasser la cruauté du monde. »
Ino écouta attentivement les paroles de Sasori tout en continuant à suivre ses gestes pour disséquer le corps du ninja de Konoha. Les fils de chakra guidaient sa main avec une précision presque surnaturelle, mais son esprit était pleinement concentré sur les paroles de son professeur.
Sasori partagea son expérience personnelle, évoquant la dure réalité de son passé. Il avait rejoint l'académie à un âge précoce, était devenu chunin à 8 ans, et avait été rapidement envoyé à la guerre. Ino connaissait l'histoire de la troisième grande guerre ninja, mais elle n'en avait entendu qu'une version limitée, celle de Konoha. Sasori lui rappela que le conflit avait été long, sanglant et marqué par l'utilisation d'enfants-soldats. Il souligna que les générations actuelles de ninjas de Konoha avaient grandi en période de paix, ce qui les rendait moins conscients de la haine qui animait les villages entre eux. Sasori expliqua également les difficultés auxquelles Suna avait dû faire face en raison de sa localisation dans le désert, soulignant que le village manquait de ressources essentielles comme la nourriture et l'argent. Il insinua que Konoha avait toujours refusé de céder des terres fertiles à Suna, malgré ses demandes répétées.
Le marionnettiste avança son argument, remettant en question la signification réelle de la "volonté du feu". Ino était profondément intriguée par ces révélations, mais elle garda son calme et son sang-froid. Elle savait que Sasori essayait de la convaincre de remettre en question son allégeance à Konoha. Une boîte d'aiguilles vola vers eux, rappelant la nature dangereuse et mortelle de leur environnement. Sasori conclut en l'encourageant à voir le monde tel qu'il était réellement, à se battre pour elle-même en premier lieu. Ino retira sa main de la dissection, ses gestes ralentissant alors qu'elle repensait aux paroles de Sasori. Elle savait qu'il était en train de semer les graines de la dissidence en elle, de la faire douter de l'idéal de Konoha. Pourtant, elle ne se laisserait pas facilement influencer.
« Sasori-sensei, » commença-t-elle, sa voix mesurée, « je comprends que le monde des ninjas peut être impitoyable et que les villages poursuivent leurs propres intérêts. Mais je suis une ninja de Konoha, et je choisis de croire en la volonté du feu. Notre village a évolué, nous sommes désormais un symbole d'espoir et de paix. Je suis déterminée à le défendre, même si cela signifie affronter des réalités difficiles. Mon allégeance est à Konoha, et je m'efforcerai de changer le monde de l'intérieur, en faisant en sorte que notre village reste un phare de justice et de compassion. »
Ino savait que sa décision ne serait pas facile à tenir, mais elle avait foi en la capacité de Konoha à représenter les idéaux auxquels elle croyait. Elle était déterminée à suivre les enseignements de Sasori, même si elle savait que cela impliquait de repousser ses propres limites et de faire face à des vérités difficiles. Le marionnettiste la guidait avec patience, corrigeant chacune de ses erreurs, même les plus infimes. Il voulait qu'elle comprenne parfaitement les bons gestes et qu'elle les maîtrise. Sasori expliqua qu'elle devait se renforcer, qu'elle ne devait pas avoir de scrupules dans le monde impitoyable des ninjas. Il partagea son propre surnom, "Sasori des sables rouges," rappelant qu'il l'avait obtenu en teignant le sable du sang de ses ennemis. Ino se rendit compte que la cruauté pouvait être utilisée comme une arme psychologique, pour instiller la peur dans le cœur de leurs adversaires. Elle comprenait que tout n'était ni noir ni blanc, que la nuance existait même dans le monde ninja.
Le marionnettiste souligna que le savoir était le pouvoir, tout comme la médecine. Ino réalisa que ses compétences médicales pourraient être utilisées pour protéger Konoha, même si cela signifiait devoir affronter des dilemmes moraux difficiles. Elle se remit au travail avec détermination, décidée à absorber autant de connaissances que possible de son professeur exigeant.
« Sasori-sensei, je vais m'efforcer de comprendre et de maîtriser chaque leçon que vous m'enseignez, » déclara-t-elle avec un regard résolu. « Je suis prête à me renforcer, à apprendre la cruauté avec discernement, et à utiliser mes compétences pour protéger Konoha. »
Ino observa attentivement, ses yeux se plissant légèrement alors que Sasori plantait les aiguilles dans le corps du ninja de Konoha. Les gestes étaient précis, démontrant une connaissance approfondie de l'anatomie humaine. Le marionnettiste commença à expliquer l'aspect offensif des compétences médicales, révélant à Ino une facette sombre et puissante de son art. Sasori expliqua que les ninjas médicaux, bien qu'entraînés pour sauver des vies, pouvaient également apprendre à détruire. Il parla des 361 tenketsu dans le corps humain, ces points vitaux invisibles à l’œil nu. Ino se souvint des leçons sur les tenketsu données à l'académie, mais Sasori allait beaucoup plus loin. Il insistait sur l'importance de connaître l'emplacement exact de chaque tenketsu pour pouvoir les frapper efficacement, perturbant ainsi la circulation du chakra de l'adversaire.
Ino écoutait attentivement, captivée par l'ampleur du potentiel qu'elle n'avait pas encore exploité. Sasori mentionna Shizune et Tsunade comme exemples de ninjas médicaux qui avaient utilisé ces connaissances à leur avantage. La jeune femme se rendit compte que les compétences médicales pouvaient être employées de manière beaucoup plus offensive, perturbant les flux de chakra des ennemis et inversant leurs mouvements. Le corps du ninja de Konoha, criblé d'aiguilles, gisait maintenant immobile. Sasori retira certaines des aiguilles pour continuer sa démonstration. Ino déglutit difficilement, consciente du côté brutal de ce qu'elle apprenait. Sasori utilisa son chakra pour refermer partiellement l'une des plaies du cobaye, démontrant le ninjutsu médical. Ino connaissait la théorie, mais elle sentait que Sasori avait sa propre approche, plus pragmatique et directe.
Ino écouta attentivement Sasori alors qu'il expliquait les limites du ninjutsu médical dans le monde réel et les avantages de la chirurgie médicale. Le marionnettiste révéla que la Terre était menacée par un arbre géant qui vidait lentement les gens de leur chakra, les condamnant à une mort inévitable. Elle comprit que le plan de Madara visait à détruire l'humanité, corrompue selon lui, au lieu de la maintenir dans un rêve éternel. Le maître d'Ino souligna l'importance du savoir et de la puissance, expliquant que le ninjutsu médical avait ses limites, en particulier lorsque les réserves de chakra d'un ninja étaient épuisées. Il insista sur le fait que le ninjutsu médical pouvait être inefficace dans de telles situations. Sasori lui montra comment recoudre une plaie, dévier des canaux de chakra, et même greffer des parties du corps. Il ne se contentait pas d'enseigner la guérison, mais aussi les techniques meurtrières.
Ino ne pouvait s'empêcher de remarquer l'enthousiasme dans les paroles de Sasori, même s'il était intransigeant sur les détails et les erreurs. Elle ressentait une pression constante pour retenir rapidement les informations qu'il partageait. La jeune kunoichi comprenait que pour lui, la chirurgie médicale était une forme d'art audacieuse, une plomberie du corps permettant de réaliser des miracles au prix de méthodes peu conventionnelles. Alors qu'elle assimilait ces nouvelles connaissances, Ino réalisa que ce n'était que le début de son apprentissage sous la tutelle impitoyable de Sasori.
Ino écouta attentivement les paroles de Sasori, réalisant que la situation qu'il évoquait était tout à fait plausible. Elle se rappela du combat entre Sasori et Sakura, et comment le marionnettiste avait transpercé Sakura avec une épée. Elle se souvint de l'intensité du moment et de la gravité de la blessure. Sasori avait clairement montré sa maîtrise de l'anatomie humaine ce jour-là. Elle était prête à relever le défi, à apprendre les aspects sombres de l'art médical, car elle savait que cela pourrait faire la différence entre la vie et la mort, entre la victoire et la défaite, sur le champ de bataille. Elle regarda Sasori car il y avait plusieurs choses qu’il avait souligné.
« Sasori-sensei, si cet arbre géant est une telle menace pour l'humanité, pourquoi ne faites-vous pas quelque chose pour l'arrêter ? Si vous avez accès au monde réel, ne pourriez-vous pas intervenir ? Non.. Ne me dîtes pas que vous pouvez aussi vous transformez en pantins selon le bon vouloir de Madara. Je pensais pourtant, que vous étiez dans le même groupe avec obito .. »
Cela expliquait beaucoup de choses. N’empêche la situation n’était pas terrible. Il était inévitable qu’ils se dépêchent pour se sortir de cet enfer. Ino écouta la suite de la leçon de Sasori attentivement, absorbant ses paroles avec sérieux. Elle comprit que dans le monde des shinobis, les décisions étaient parfois brutales et difficiles, mais elles étaient prises au nom de la survie et de la mission. Les mots de Sasori résonnaient en elle, et elle sentit un mélange de fascination et de terreur devant la réalité de la vie d'un ninja de haut niveau.
« [b]Sasori-sensei, je comprends que dans notre monde, les vies peuvent être sacrifiées pour des objectifs plus grands. Je ne reculerais, j’ai promis à mon maître que je ne perdrais contre personne ! »
Si ce qu’il disait était vrai. Ils n’avaient pas de temps. Elle allait prendre tout ce qu’elle pouvait. Elle savait que la route qu'elle avait choisie était difficile, mais elle était déterminée à devenir une ninja médicale exceptionnelle, même si cela signifiait devoir prendre des décisions difficiles comme celles que Sasori avait évoquées.
« [b]Je veux maîtriser ces techniques non seulement pour protéger les autres mais aussi pour comprendre la complexité de notre monde. Chaque vie compte, même si nous devons parfois faire des choix impitoyables. Je vais continuer à apprendre de vous, sensei, et je ferai en sorte de mettre ces connaissances au service de la protection de mon village et de ses habitants. Ce sera ma façon de faire perdurer mon art et le vôtre et de ne pas perdre contre vous ! Quelle est la suite ? On a pas le temps, alors continuons ! »
Les mots de Sasori la surprirent, bien qu'elle se doutait qu'il ne la laisserait pas partir sans un commentaire. Elle entendit son compliment à propos de l'enseignement de Shizune et sentit un léger soulagement. Au moins, il semblait reconnaître son effort, même si ce n'était que légèrement.
« Merci, sensei, » murmura-t-elle, essayant de cacher l'amertume dans sa voix.
La tension qui l'avait saisie durant toute la dissection se relâcha légèrement, mais elle garda un visage impassible malgré le regard meurtrier que son professeur lui adressa. Sasori évoqua ensuite l'enseignement de Shizune et reconnut que le travail d'Ino n'était pas mauvais. C'était un compliment rare venant de lui, il en était avare, chose qu’elle avait noté et la jeune kunoichi le nota mentalement. Cependant, elle savait que ce n'était que le début de l'épreuve. Sasori avait clairement remarqué sa réticence à disséquer un membre de Konoha, un de "ses tiens." Ino était consciente de sa propre émotion, mais elle devait maintenir son calme pour réussir sa mission.
Pourtant, les paroles suivantes de Sasori frappèrent Ino comme un coup de poignard. Sa formation n'était pas complète, disait-il, et il avait raison. Elle avait été interrompue par tant d'événements, de catastrophes, de guerres et de missions. L'attaque de Pain avait secoué Konoha jusqu'à ses fondations, rendant chaque élève, chaque ninja, chaque médecin occupé à la reconstruction et à la protection de leur village. Ou plutôt disons, que Tsunade s’était focalisée sur sa meilleure amie et elle-même, s’était entraînée pour être digne de l’enseignement de son paternel. Elle avait deux enseignements. A trop s’éparpiller, il est vrai qu’il est difficile d’atteindre l’excellence, mais elle s’était jurée à la mort de son professeur qu’elle ne se laisserait pas distancer par Sakura.
Sasori avait quelque chose en tête, elle pouvait le sentir. Elle se demandait ce qu'il préparait. "Vous les ninjas médecins, vous avez la mauvaise approche," avait-il dit. Cela laissa présager quelque chose de sinistre, quelque chose qui n'annonçait rien de bon pour elle ou pour Konoha. Lorsqu'il mentionna Orochimaru et Tsunade, Ino sentit son cœur se serrer d'angoisse. Associée à Orochimaru et opposée à Sakura, elle réalisa que Sasori avait l'intention de la transformer en une arme, une arme contre ceux qu'il considérait comme des ennemis personnels. Elle savait que Sakura avait contré l'un de ses poisons les plus puissants, et l'idée d'être utilisée comme instrument de vengeance était à la fois terrifiante et révoltante. L'idée qu'elle ne sortirait peut-être jamais d'ici la fit frissonner. L'emprisonnement, l'idée d'être piégée ici pour l'éternité, était une pensée cauchemardesque. Et pourtant, elle se força à ne pas montrer sa peur. En tant que ninja, la peur était un luxe qu'elle ne pouvait pas se permettre. Elle devait rester forte, même face à l'obscurité glaciale qui menaçait de l'engloutir.
« Sensei, je ferai de mon mieux pour apprendre. Pour maîtriser ce que vous avez à enseigner, » déclara-t-elle d'une voix ferme, même si ses entrailles se tordaient d'angoisse.
Ino écouta attentivement Sasori alors qu'il faisait le tour de la table pour se placer de son côté, posant doucement sa main sur celle d'Ino qui tenait le scalpel. Sa voix était calme et douce, un contraste saisissant avec son comportement habituel. Ino se demanda si c'était une manœuvre pour la déstabiliser davantage, mais elle préféra garder son sang-froid. Sasori lui révéla qu'il avait délibérément choisi un ninja de Konoha pour la dissection, une sorte de vengeance pour qu'elle se soit fait passer pour Deidara. Ino ne pouvait s'empêcher de se sentir mal à l'aise, mais elle comprenait que le marionnettiste avait un autre but en tête. Elle écouta attentivement lorsque Sasori évoqua la dure réalité de la vie d'un ninja. Il la prévint que dans ce monde cruel, la cruauté était une arme, et que les idéaux de Konoha, comme la volonté du feu, devraient être mis de côté. Il mentionna également que l'enseignement à Suna était réputé pour sa rigueur, formant des ninjas sans scrupules.
Ino sentit une pointe de tristesse à l'idée d'abandonner les idéaux qui avaient été inculqués à Konoha, mais elle savait que Sasori avait un objectif en tête. Il voulait lui enseigner quelque chose de différent, quelque chose qui pourrait la rendre plus compétente et plus forte, même si cela signifiait délaisser certaines de ses valeurs. Pourtant, elle n'était pas prête à abandonner complètement ses convictions. Elle sentit la main de Sasori guider la sienne, posant un de ses fils sur chacun de ses doigts tandis qu'il continuait à parler. Ino était prête à apprendre, à s'adapter, mais elle était également déterminée à rester fidèle à ses principes. La vie d'un ninja pouvait être brutale, mais elle espérait trouver un équilibre entre la réalité cruelle du monde ninja et les valeurs de Konoha.
Elle comprit que Sasori essayait de lui enseigner une vérité incontournable du métier de ninja : la cruauté du monde. Il lui rappela que la vie d'un ninja était jonchée de morts et de sacrifices, que parfois, pour protéger ceux qu'elle aimait, elle devrait briser des vies et des rêves. Ino sentit un mélange d'émotions la submerger, de la tristesse à l'acceptation en passant par une pointe de colère. Elle ne voulait pas croire que son chemin serait pavé de telles tragédies, mais elle savait que Sasori avait raison. La réalité du monde ninja était brutale et impitoyable. Sasori évoqua ensuite l'enseignement rigoureux de Suna, un village réputé pour former des ninjas sans scrupules. Ino se rappela vaguement des récits de son père, un ancien chef du clan Yamanaka, sur les méthodes de formation impitoyables de Suna. La jeune kunoichi se sentit submergée par le poids de cette tradition, réalisant qu'elle allait devoir s'endurcir d'une manière qu'elle n'avait jamais imaginée.
Elle accepta le défi avec détermination. Ses doigts reproduisaient maintenant les mouvements de Sasori presque instinctivement, guidés par les fils de chakra. Elle était prête à apprendre, même si cela signifiait abandonner certaines de ses croyances naïves et idéalistes sur la vie de ninja. Elle allait devoir embrasser la cruauté, non pas comme une fin en soi, mais comme un moyen de protéger ceux qui lui étaient chers.
« Je comprends, Sasori-sensei, » répondit-elle enfin, sa voix ferme malgré les tourments intérieurs. « Je vais suivre votre enseignement. Je vais apprendre à être plus forte, à me protéger et à protéger Konoha, même si cela signifie briser des rêves. Je suis prête à accepter ce fardeau, car je ne veux plus être vulnérable. Je veux être capable de défendre ceux que j'aime, même si cela signifie embrasser la cruauté du monde. »
Ino écouta attentivement les paroles de Sasori tout en continuant à suivre ses gestes pour disséquer le corps du ninja de Konoha. Les fils de chakra guidaient sa main avec une précision presque surnaturelle, mais son esprit était pleinement concentré sur les paroles de son professeur.
Sasori partagea son expérience personnelle, évoquant la dure réalité de son passé. Il avait rejoint l'académie à un âge précoce, était devenu chunin à 8 ans, et avait été rapidement envoyé à la guerre. Ino connaissait l'histoire de la troisième grande guerre ninja, mais elle n'en avait entendu qu'une version limitée, celle de Konoha. Sasori lui rappela que le conflit avait été long, sanglant et marqué par l'utilisation d'enfants-soldats. Il souligna que les générations actuelles de ninjas de Konoha avaient grandi en période de paix, ce qui les rendait moins conscients de la haine qui animait les villages entre eux. Sasori expliqua également les difficultés auxquelles Suna avait dû faire face en raison de sa localisation dans le désert, soulignant que le village manquait de ressources essentielles comme la nourriture et l'argent. Il insinua que Konoha avait toujours refusé de céder des terres fertiles à Suna, malgré ses demandes répétées.
Le marionnettiste avança son argument, remettant en question la signification réelle de la "volonté du feu". Ino était profondément intriguée par ces révélations, mais elle garda son calme et son sang-froid. Elle savait que Sasori essayait de la convaincre de remettre en question son allégeance à Konoha. Une boîte d'aiguilles vola vers eux, rappelant la nature dangereuse et mortelle de leur environnement. Sasori conclut en l'encourageant à voir le monde tel qu'il était réellement, à se battre pour elle-même en premier lieu. Ino retira sa main de la dissection, ses gestes ralentissant alors qu'elle repensait aux paroles de Sasori. Elle savait qu'il était en train de semer les graines de la dissidence en elle, de la faire douter de l'idéal de Konoha. Pourtant, elle ne se laisserait pas facilement influencer.
« Sasori-sensei, » commença-t-elle, sa voix mesurée, « je comprends que le monde des ninjas peut être impitoyable et que les villages poursuivent leurs propres intérêts. Mais je suis une ninja de Konoha, et je choisis de croire en la volonté du feu. Notre village a évolué, nous sommes désormais un symbole d'espoir et de paix. Je suis déterminée à le défendre, même si cela signifie affronter des réalités difficiles. Mon allégeance est à Konoha, et je m'efforcerai de changer le monde de l'intérieur, en faisant en sorte que notre village reste un phare de justice et de compassion. »
Ino savait que sa décision ne serait pas facile à tenir, mais elle avait foi en la capacité de Konoha à représenter les idéaux auxquels elle croyait. Elle était déterminée à suivre les enseignements de Sasori, même si elle savait que cela impliquait de repousser ses propres limites et de faire face à des vérités difficiles. Le marionnettiste la guidait avec patience, corrigeant chacune de ses erreurs, même les plus infimes. Il voulait qu'elle comprenne parfaitement les bons gestes et qu'elle les maîtrise. Sasori expliqua qu'elle devait se renforcer, qu'elle ne devait pas avoir de scrupules dans le monde impitoyable des ninjas. Il partagea son propre surnom, "Sasori des sables rouges," rappelant qu'il l'avait obtenu en teignant le sable du sang de ses ennemis. Ino se rendit compte que la cruauté pouvait être utilisée comme une arme psychologique, pour instiller la peur dans le cœur de leurs adversaires. Elle comprenait que tout n'était ni noir ni blanc, que la nuance existait même dans le monde ninja.
Le marionnettiste souligna que le savoir était le pouvoir, tout comme la médecine. Ino réalisa que ses compétences médicales pourraient être utilisées pour protéger Konoha, même si cela signifiait devoir affronter des dilemmes moraux difficiles. Elle se remit au travail avec détermination, décidée à absorber autant de connaissances que possible de son professeur exigeant.
« Sasori-sensei, je vais m'efforcer de comprendre et de maîtriser chaque leçon que vous m'enseignez, » déclara-t-elle avec un regard résolu. « Je suis prête à me renforcer, à apprendre la cruauté avec discernement, et à utiliser mes compétences pour protéger Konoha. »
Ino observa attentivement, ses yeux se plissant légèrement alors que Sasori plantait les aiguilles dans le corps du ninja de Konoha. Les gestes étaient précis, démontrant une connaissance approfondie de l'anatomie humaine. Le marionnettiste commença à expliquer l'aspect offensif des compétences médicales, révélant à Ino une facette sombre et puissante de son art. Sasori expliqua que les ninjas médicaux, bien qu'entraînés pour sauver des vies, pouvaient également apprendre à détruire. Il parla des 361 tenketsu dans le corps humain, ces points vitaux invisibles à l’œil nu. Ino se souvint des leçons sur les tenketsu données à l'académie, mais Sasori allait beaucoup plus loin. Il insistait sur l'importance de connaître l'emplacement exact de chaque tenketsu pour pouvoir les frapper efficacement, perturbant ainsi la circulation du chakra de l'adversaire.
Ino écoutait attentivement, captivée par l'ampleur du potentiel qu'elle n'avait pas encore exploité. Sasori mentionna Shizune et Tsunade comme exemples de ninjas médicaux qui avaient utilisé ces connaissances à leur avantage. La jeune femme se rendit compte que les compétences médicales pouvaient être employées de manière beaucoup plus offensive, perturbant les flux de chakra des ennemis et inversant leurs mouvements. Le corps du ninja de Konoha, criblé d'aiguilles, gisait maintenant immobile. Sasori retira certaines des aiguilles pour continuer sa démonstration. Ino déglutit difficilement, consciente du côté brutal de ce qu'elle apprenait. Sasori utilisa son chakra pour refermer partiellement l'une des plaies du cobaye, démontrant le ninjutsu médical. Ino connaissait la théorie, mais elle sentait que Sasori avait sa propre approche, plus pragmatique et directe.
Ino écouta attentivement Sasori alors qu'il expliquait les limites du ninjutsu médical dans le monde réel et les avantages de la chirurgie médicale. Le marionnettiste révéla que la Terre était menacée par un arbre géant qui vidait lentement les gens de leur chakra, les condamnant à une mort inévitable. Elle comprit que le plan de Madara visait à détruire l'humanité, corrompue selon lui, au lieu de la maintenir dans un rêve éternel. Le maître d'Ino souligna l'importance du savoir et de la puissance, expliquant que le ninjutsu médical avait ses limites, en particulier lorsque les réserves de chakra d'un ninja étaient épuisées. Il insista sur le fait que le ninjutsu médical pouvait être inefficace dans de telles situations. Sasori lui montra comment recoudre une plaie, dévier des canaux de chakra, et même greffer des parties du corps. Il ne se contentait pas d'enseigner la guérison, mais aussi les techniques meurtrières.
Ino ne pouvait s'empêcher de remarquer l'enthousiasme dans les paroles de Sasori, même s'il était intransigeant sur les détails et les erreurs. Elle ressentait une pression constante pour retenir rapidement les informations qu'il partageait. La jeune kunoichi comprenait que pour lui, la chirurgie médicale était une forme d'art audacieuse, une plomberie du corps permettant de réaliser des miracles au prix de méthodes peu conventionnelles. Alors qu'elle assimilait ces nouvelles connaissances, Ino réalisa que ce n'était que le début de son apprentissage sous la tutelle impitoyable de Sasori.
Ino écouta attentivement les paroles de Sasori, réalisant que la situation qu'il évoquait était tout à fait plausible. Elle se rappela du combat entre Sasori et Sakura, et comment le marionnettiste avait transpercé Sakura avec une épée. Elle se souvint de l'intensité du moment et de la gravité de la blessure. Sasori avait clairement montré sa maîtrise de l'anatomie humaine ce jour-là. Elle était prête à relever le défi, à apprendre les aspects sombres de l'art médical, car elle savait que cela pourrait faire la différence entre la vie et la mort, entre la victoire et la défaite, sur le champ de bataille. Elle regarda Sasori car il y avait plusieurs choses qu’il avait souligné.
« Sasori-sensei, si cet arbre géant est une telle menace pour l'humanité, pourquoi ne faites-vous pas quelque chose pour l'arrêter ? Si vous avez accès au monde réel, ne pourriez-vous pas intervenir ? Non.. Ne me dîtes pas que vous pouvez aussi vous transformez en pantins selon le bon vouloir de Madara. Je pensais pourtant, que vous étiez dans le même groupe avec obito .. »
Cela expliquait beaucoup de choses. N’empêche la situation n’était pas terrible. Il était inévitable qu’ils se dépêchent pour se sortir de cet enfer. Ino écouta la suite de la leçon de Sasori attentivement, absorbant ses paroles avec sérieux. Elle comprit que dans le monde des shinobis, les décisions étaient parfois brutales et difficiles, mais elles étaient prises au nom de la survie et de la mission. Les mots de Sasori résonnaient en elle, et elle sentit un mélange de fascination et de terreur devant la réalité de la vie d'un ninja de haut niveau.
« [b]Sasori-sensei, je comprends que dans notre monde, les vies peuvent être sacrifiées pour des objectifs plus grands. Je ne reculerais, j’ai promis à mon maître que je ne perdrais contre personne ! »
Si ce qu’il disait était vrai. Ils n’avaient pas de temps. Elle allait prendre tout ce qu’elle pouvait. Elle savait que la route qu'elle avait choisie était difficile, mais elle était déterminée à devenir une ninja médicale exceptionnelle, même si cela signifiait devoir prendre des décisions difficiles comme celles que Sasori avait évoquées.
« [b]Je veux maîtriser ces techniques non seulement pour protéger les autres mais aussi pour comprendre la complexité de notre monde. Chaque vie compte, même si nous devons parfois faire des choix impitoyables. Je vais continuer à apprendre de vous, sensei, et je ferai en sorte de mettre ces connaissances au service de la protection de mon village et de ses habitants. Ce sera ma façon de faire perdurer mon art et le vôtre et de ne pas perdre contre vous ! Quelle est la suite ? On a pas le temps, alors continuons ! »
Re: Apprendre l'un de l'autre ✦ Ino - 16.10.23 14:21
Il... Elle ne comprenait rien. Il avait tant de choses à dire. Cela commençait à le frustrer. Il n'est pas patient. Il n'aime pas se répéter. Il faut que les autres saisissent le sens de ses paroles dès la première fois. Même Deidara du haut de ses 19 ans n'avait pas sa naïveté. C'est vraiment une tare des ninjas de Konoha.
Elle se contredisait entre ça et ses propos précédant. Comment apporter espoir et paix alors qu'elle dit être prête à briser des rêves et embrasser la cruauté de ce monde ? Elle fera comme tous les autres avant elle. Voilà tout. Konoha, un phare de la justice et de la compassion... Quelle blague. Quelle énorme blague. Konoha était l'auteur de nombreuses ingérences au sein d'autres pays. Personne ne les verra ainsi. Les peuples ennemis n'oublient pas. Mais ils sont tellement illusionnés par leurs rêves au pays du feu.
Cela venait peut-être de son ancien maître ? Qui était-il ? Sans doute un homme pathétique mort pour « protéger les rêves des générations futures ». Tss. Si elle s'entête, c'est comme ça qu'elle va finir, elle n'aura rien accomplie.
Elle a beau l'appeler Sasori-sensei et lui répéter maintes et maintes fois qu'elle fera tout ce qu'il faudra... cela sonne comme des paroles creuses. Et ça en est. Ils s'utilisent mutuellement voilà tout. Il lui apprend des choses, en retour, il gagne sa confiance pour obtenir d'elle.
Il sent un certain agacement monter en lui. Il n'est pas fait pour ça. Il aime encore moins débattre avec quelqu'un de stupide et borné. Réellement. Ces personnes, qui croient en leurs rêves et positivent ça l'exaspèrent. Parce que lui n'en est pas capable, il ne voit pas le monde à travers des œillères.
Elle avait abordé tellement de points, dont leur situation actuelle. Il allait prendre le temps qu'il faut pour tout répondre. Il avait tant à dire. Il faut croire qu'il est borné lui aussi, il répète toujours les mêmes choses jusqu'à ce que ça rentre. Mais ça ne fonctionne pas avec les blonds.
...J'espère que c'est la dernière que tu me feras me répéter. C'est la faute à ton village et à ton maître pour t'avoir donné une vision aussi étriquée de la vie. Si tu ne veux pas le comprendre, tant pis pour toi. Je ne reviendrais plus sur ce sujet.
Ce message d'espoir et de paix, de justice et de compassion que tu comptes apporter. Combien l'on eut avant toi ? Des centaines. Des milliers. À travers les siècles d'histoire, les mêmes tragédies se sont répétées. Le premier hokage en est un parfait exemple. Et tu penses sincèrement être à sa hauteur ? Que votre génération est à la hauteur ?
Une paix construite sur de bonnes intentions n'est jamais durable. Les ressentiments sont trop forts. Les rancunes. Les douleurs. Notre génération l'a compris. Le but de l'ancienne Akatsuki, il insiste sur ce point, la nouvelle organisation était bien différente était de faire régner la paix par la peur. Conquérir le monde, écraser les villages ninjas et dissuader ceux qui déclencheraient de nouvelles guerres par une puissance incommensurable, celle des démons à queues qui, au passage, n'aurait jamais dû tomber entre les mains de villages de guerriers. La preuve, les conflits n'en ont été que plus sanglants. La belle idée.
Son regard parti dans le vague. Il se remémorait Pain et Konan. Ils avaient un vrai sens du mot groupe et organisation. Ils avaient étrangement apporté un peu d'humanité dans ce groupe de criminels sans scrupules. Pas qu'il soit particulièrement attaché à ce but comme bien d'autres, mais, cela n'a plus rien à voir avec la nouvelle direction qu'à prise l'organisation.
Les fondateurs viennent du village caché de la pluie. C'est un très petit village à ta frontière qui a été le terrain de bataille de nombreux conflits. Il est toujours plus facile de faire la guerre chez le voisin que de détruire ses propres terres. Les habitants de ce pays ne sont que de la chair à canon. Comment comptes-tu leur apporter de l'espoir ? Hm ? Après que Konoha ait massacré femmes et enfants là-bas, tu penses qu'ils vous verront comme un phare de justice et de compassion ? Ne me fais pas rire.
Ils n'ont plus confiance en personne. Le sentiment de peur est ce qu'il y a de plus fort chez l'homme. Et ça se vérifie biologiquement.
Au final, ironiquement, c'est grâce à l'akatsuki que les 5 villages se sont rassemblés sous une même bannière. Par la peur d'un ennemi en commun. Mais qu'est-ce-que tu crois qu'il va se passer une fois la guerre terminée ? Tu penses vraiment que de beaux discours vont changer le cœur des gens ? Regarde Kumo et Iwa. Le premier ne jure que par l'équipement et la force militaire, le second a déjà fait appel à nous, à l'akatsuki pour raser des petits pays voisins. Leurs ninjas ne font que rassembler des informations dans le but de se retourner contre vous une fois vos forces affaiblies.
Il marqua une pause pour reprendre son souffle. C'est qu'il parlait et parlait. Il n'en a pas autant l'habitude.
Ouvre les yeux. C'est ta loyauté envers ton village qui te tuera. Si tu continues comme ça, tu mourras sur tes terres natales devant les yeux de tes camarades. Et ce jour-là. Rappelle-toi de tout ce que je t'ai dit.
On ne peut compter que sur soi-même.
Il continua ses explications sur le corps de ce cobaye. Il employait davantage le terme réparé que soigner, un détail ayant son importance et permettant de comprendre la vision qu'avait Sasori du corps humain. Du matériel. Alors qu'il se lançait dans des opérations encore plus complexes, il continuait ses explications. Il avait répété ses gestes tellement de fois qu'il pouvait les effectuer avec précision tout en parlant, c'était une preuve de son génie. Ça serait en revanche plus difficile à suivre pour la pauvre Ino. Mais quand il est lancé...
Obito... nous l'appelions Tobi. C'était son nom au sein de l'organisation. Il s'était fait passé pour un aspirant intéressé de nous rejoindre. Nous ne savions pas qu'il en était à la tête... Je pense personnellement que même Pain a du être trompé sur ses réelles intentions. Jamais il n'aurait laissé le monde être détruit de la sorte. C'est fou, on croirait presque que l'akatsuki était peignée sous une bonne lumière à force de l'écouter. Pain avait de bonnes intentions au départ, son résonnement était très cohérent avec ce qu'avait vécu ce monde. J'ai étudié cet arbre, mais dans le monde réel, je suis étroitement surveillé. Au moindre soupçon, c'est la fin. Il n'avait pas envie de lui donner ces informations... il n'allait pas lui expliquer l'edo tensei en détail comme utiliser le sang d'une personne pour la lié de force à un contrat d'invocation. Il ne voulait pas qu'elle le comprenne. Il était cependant nécessaire qu'elle comprenne la gravité et l'importance de ce qu'ils sont en train de faire pour lui couper toute envie de s'échapper.
Le problème est que tous les membres de l'akatsuki ont été ramené d'entre les morts via un jutsu interdit. Nos âmes sont emprisonnées dans des corps et forcées d'obéir. Il ne mentait pas. Cette technique était atroce. La preuve, Asuma avait bien essayé de tuer ses propres élèves. Pour le moment, il n'a que peu de contrôle sur nous à cause de la complexité et de la demande en chakra qui est requise pour plonger toute l'humanité dans un genjutsu. Mais à tout moment, quand il le veut, il peut effacer notre personnalité et nous transformer en zombie.
Il y a deux façons connues de mettre fin à cette technique en dehors du fait que l'utilisateur l'annule. Sceller l'âme ce qui la piège pour l'éternité dans une prison. C'est vrai ça... qu'est ce qui arrive à ces âmes une fois scellées ? Ils y ont pensé avant de le faire ? Soit la libérer de tout regret. De tout ce qui la retient prisonnière dans ce monde. Elle pourra alors rejoindre à nouveau l’au-delà. C'est ce qui s'est passé dans mon cas. J'ai eu une discussion avec un marionnettiste du nom de Kankuro sur le devenir de mes œuvres... et j'ai décidé de lâcher prise. Bah oui, c'est pas comme s'il allait avoir du regret pour avoir tué tout ces gens. Mais j'ai été ramené une fois de plus. Et en sachant ce qui se passe, je ne peux plus partir même si j'en ai affreusement envie.
C'est sûr que de monter tout un plan et de se prendre la tête pour sauver une génération qui ne le mérite pas... Il le fait juste pour que son Art perdure pour l'humanité. Il est taré à ce point.
Tobi et Madara ramènent les proches de combattants puissants pour les contraindre à obéir. Ça doit être le cas pour certaines membres de l'Akatsuki. Deidara et moi, nous sommes différents, nous n'avons personne. Mais notre liberté et notre libre-arbitre d'artistes comptes beaucoup pour nous. C'est pour ça que nous nous battons. Entre autres. Oh, si, il y avait bien ses parents, il avait demandé lui-même à Madara de les ramener, mais il s'était rendu compte qu'au final... cela ne lui apportait rien, si ce n'est la désagréable sensation qu'il avait soit trop changé pour être un jour réceptif au bonheur, soit qu'il s'agissait d'illusions. S'il devait les ramener un jour, ce serait via son art, pas via une tierce personne. Créer un chef d'œuvres qui ramènerait les âmes à la vie.
D'où l'importance de notre plan. Tu es capitale en ça Ino. Nous allons te ramener quelqu'un qui maîtrise la réincarnation des âmes. En nous donnant les clés pour nous en libérer, nous pourrons réellement faire quelque chose. Je suis certain qu'il y a un moyen de briser l'emprise mentale qu'il peut exercer sur nous. Madara ne se serait jamais laissé contrôlé par Kabuto, il a repris le contrôle de lui-même tout en restant dans ce monde.
Si je maîtrise ça, je pourrai libérer les autres. Et tous leurs alliés forcés vont se retourner contre eux.
Il finit ce qu'il avait à lui expliquer pour aujourd'hui en termes de gestes médical, le corps était ouvert et découpé de toute part, il prit le temps de la faire s'entraîner à le recoudre comme si rien ne s'était jamais passé. Hormis qu'il baigne dans une mare de sang, mais ça, c'était normal.
L'odeur était particulière, ce n'était pas métallique, c'était une odeur de mort. Caractéristique d'un cadavre, d'une pièce opératoire encore fraîche une fois le péritoine percé. Le pire étant quand l'on découpe l’intestin, pour des raisons évidentes.
Enfin bref. Il s'éloigna de la table d'opération et s'essuya les mains dans une serviette, car monsieur n'aime pas salir son repaire et se dirigea vers la sortie de la pièce.
Comme convenu, je vais t'autoriser à voir Shizune et continuer de te former durant les prochains jours. C'est pour quoi, je compte sur toi pour remplir ta part du contrat en retour.

Sasori vous manipule en #D75F68
Elle se contredisait entre ça et ses propos précédant. Comment apporter espoir et paix alors qu'elle dit être prête à briser des rêves et embrasser la cruauté de ce monde ? Elle fera comme tous les autres avant elle. Voilà tout. Konoha, un phare de la justice et de la compassion... Quelle blague. Quelle énorme blague. Konoha était l'auteur de nombreuses ingérences au sein d'autres pays. Personne ne les verra ainsi. Les peuples ennemis n'oublient pas. Mais ils sont tellement illusionnés par leurs rêves au pays du feu.
Cela venait peut-être de son ancien maître ? Qui était-il ? Sans doute un homme pathétique mort pour « protéger les rêves des générations futures ». Tss. Si elle s'entête, c'est comme ça qu'elle va finir, elle n'aura rien accomplie.
Elle a beau l'appeler Sasori-sensei et lui répéter maintes et maintes fois qu'elle fera tout ce qu'il faudra... cela sonne comme des paroles creuses. Et ça en est. Ils s'utilisent mutuellement voilà tout. Il lui apprend des choses, en retour, il gagne sa confiance pour obtenir d'elle.
Il sent un certain agacement monter en lui. Il n'est pas fait pour ça. Il aime encore moins débattre avec quelqu'un de stupide et borné. Réellement. Ces personnes, qui croient en leurs rêves et positivent ça l'exaspèrent. Parce que lui n'en est pas capable, il ne voit pas le monde à travers des œillères.
Elle avait abordé tellement de points, dont leur situation actuelle. Il allait prendre le temps qu'il faut pour tout répondre. Il avait tant à dire. Il faut croire qu'il est borné lui aussi, il répète toujours les mêmes choses jusqu'à ce que ça rentre. Mais ça ne fonctionne pas avec les blonds.
...J'espère que c'est la dernière que tu me feras me répéter. C'est la faute à ton village et à ton maître pour t'avoir donné une vision aussi étriquée de la vie. Si tu ne veux pas le comprendre, tant pis pour toi. Je ne reviendrais plus sur ce sujet.
Ce message d'espoir et de paix, de justice et de compassion que tu comptes apporter. Combien l'on eut avant toi ? Des centaines. Des milliers. À travers les siècles d'histoire, les mêmes tragédies se sont répétées. Le premier hokage en est un parfait exemple. Et tu penses sincèrement être à sa hauteur ? Que votre génération est à la hauteur ?
Une paix construite sur de bonnes intentions n'est jamais durable. Les ressentiments sont trop forts. Les rancunes. Les douleurs. Notre génération l'a compris. Le but de l'ancienne Akatsuki, il insiste sur ce point, la nouvelle organisation était bien différente était de faire régner la paix par la peur. Conquérir le monde, écraser les villages ninjas et dissuader ceux qui déclencheraient de nouvelles guerres par une puissance incommensurable, celle des démons à queues qui, au passage, n'aurait jamais dû tomber entre les mains de villages de guerriers. La preuve, les conflits n'en ont été que plus sanglants. La belle idée.
Son regard parti dans le vague. Il se remémorait Pain et Konan. Ils avaient un vrai sens du mot groupe et organisation. Ils avaient étrangement apporté un peu d'humanité dans ce groupe de criminels sans scrupules. Pas qu'il soit particulièrement attaché à ce but comme bien d'autres, mais, cela n'a plus rien à voir avec la nouvelle direction qu'à prise l'organisation.
Les fondateurs viennent du village caché de la pluie. C'est un très petit village à ta frontière qui a été le terrain de bataille de nombreux conflits. Il est toujours plus facile de faire la guerre chez le voisin que de détruire ses propres terres. Les habitants de ce pays ne sont que de la chair à canon. Comment comptes-tu leur apporter de l'espoir ? Hm ? Après que Konoha ait massacré femmes et enfants là-bas, tu penses qu'ils vous verront comme un phare de justice et de compassion ? Ne me fais pas rire.
Ils n'ont plus confiance en personne. Le sentiment de peur est ce qu'il y a de plus fort chez l'homme. Et ça se vérifie biologiquement.
Au final, ironiquement, c'est grâce à l'akatsuki que les 5 villages se sont rassemblés sous une même bannière. Par la peur d'un ennemi en commun. Mais qu'est-ce-que tu crois qu'il va se passer une fois la guerre terminée ? Tu penses vraiment que de beaux discours vont changer le cœur des gens ? Regarde Kumo et Iwa. Le premier ne jure que par l'équipement et la force militaire, le second a déjà fait appel à nous, à l'akatsuki pour raser des petits pays voisins. Leurs ninjas ne font que rassembler des informations dans le but de se retourner contre vous une fois vos forces affaiblies.
Il marqua une pause pour reprendre son souffle. C'est qu'il parlait et parlait. Il n'en a pas autant l'habitude.
Ouvre les yeux. C'est ta loyauté envers ton village qui te tuera. Si tu continues comme ça, tu mourras sur tes terres natales devant les yeux de tes camarades. Et ce jour-là. Rappelle-toi de tout ce que je t'ai dit.
On ne peut compter que sur soi-même.
Il continua ses explications sur le corps de ce cobaye. Il employait davantage le terme réparé que soigner, un détail ayant son importance et permettant de comprendre la vision qu'avait Sasori du corps humain. Du matériel. Alors qu'il se lançait dans des opérations encore plus complexes, il continuait ses explications. Il avait répété ses gestes tellement de fois qu'il pouvait les effectuer avec précision tout en parlant, c'était une preuve de son génie. Ça serait en revanche plus difficile à suivre pour la pauvre Ino. Mais quand il est lancé...
Obito... nous l'appelions Tobi. C'était son nom au sein de l'organisation. Il s'était fait passé pour un aspirant intéressé de nous rejoindre. Nous ne savions pas qu'il en était à la tête... Je pense personnellement que même Pain a du être trompé sur ses réelles intentions. Jamais il n'aurait laissé le monde être détruit de la sorte. C'est fou, on croirait presque que l'akatsuki était peignée sous une bonne lumière à force de l'écouter. Pain avait de bonnes intentions au départ, son résonnement était très cohérent avec ce qu'avait vécu ce monde. J'ai étudié cet arbre, mais dans le monde réel, je suis étroitement surveillé. Au moindre soupçon, c'est la fin. Il n'avait pas envie de lui donner ces informations... il n'allait pas lui expliquer l'edo tensei en détail comme utiliser le sang d'une personne pour la lié de force à un contrat d'invocation. Il ne voulait pas qu'elle le comprenne. Il était cependant nécessaire qu'elle comprenne la gravité et l'importance de ce qu'ils sont en train de faire pour lui couper toute envie de s'échapper.
Le problème est que tous les membres de l'akatsuki ont été ramené d'entre les morts via un jutsu interdit. Nos âmes sont emprisonnées dans des corps et forcées d'obéir. Il ne mentait pas. Cette technique était atroce. La preuve, Asuma avait bien essayé de tuer ses propres élèves. Pour le moment, il n'a que peu de contrôle sur nous à cause de la complexité et de la demande en chakra qui est requise pour plonger toute l'humanité dans un genjutsu. Mais à tout moment, quand il le veut, il peut effacer notre personnalité et nous transformer en zombie.
Il y a deux façons connues de mettre fin à cette technique en dehors du fait que l'utilisateur l'annule. Sceller l'âme ce qui la piège pour l'éternité dans une prison. C'est vrai ça... qu'est ce qui arrive à ces âmes une fois scellées ? Ils y ont pensé avant de le faire ? Soit la libérer de tout regret. De tout ce qui la retient prisonnière dans ce monde. Elle pourra alors rejoindre à nouveau l’au-delà. C'est ce qui s'est passé dans mon cas. J'ai eu une discussion avec un marionnettiste du nom de Kankuro sur le devenir de mes œuvres... et j'ai décidé de lâcher prise. Bah oui, c'est pas comme s'il allait avoir du regret pour avoir tué tout ces gens. Mais j'ai été ramené une fois de plus. Et en sachant ce qui se passe, je ne peux plus partir même si j'en ai affreusement envie.
C'est sûr que de monter tout un plan et de se prendre la tête pour sauver une génération qui ne le mérite pas... Il le fait juste pour que son Art perdure pour l'humanité. Il est taré à ce point.
Tobi et Madara ramènent les proches de combattants puissants pour les contraindre à obéir. Ça doit être le cas pour certaines membres de l'Akatsuki. Deidara et moi, nous sommes différents, nous n'avons personne. Mais notre liberté et notre libre-arbitre d'artistes comptes beaucoup pour nous. C'est pour ça que nous nous battons. Entre autres. Oh, si, il y avait bien ses parents, il avait demandé lui-même à Madara de les ramener, mais il s'était rendu compte qu'au final... cela ne lui apportait rien, si ce n'est la désagréable sensation qu'il avait soit trop changé pour être un jour réceptif au bonheur, soit qu'il s'agissait d'illusions. S'il devait les ramener un jour, ce serait via son art, pas via une tierce personne. Créer un chef d'œuvres qui ramènerait les âmes à la vie.
D'où l'importance de notre plan. Tu es capitale en ça Ino. Nous allons te ramener quelqu'un qui maîtrise la réincarnation des âmes. En nous donnant les clés pour nous en libérer, nous pourrons réellement faire quelque chose. Je suis certain qu'il y a un moyen de briser l'emprise mentale qu'il peut exercer sur nous. Madara ne se serait jamais laissé contrôlé par Kabuto, il a repris le contrôle de lui-même tout en restant dans ce monde.
Si je maîtrise ça, je pourrai libérer les autres. Et tous leurs alliés forcés vont se retourner contre eux.
Il finit ce qu'il avait à lui expliquer pour aujourd'hui en termes de gestes médical, le corps était ouvert et découpé de toute part, il prit le temps de la faire s'entraîner à le recoudre comme si rien ne s'était jamais passé. Hormis qu'il baigne dans une mare de sang, mais ça, c'était normal.
L'odeur était particulière, ce n'était pas métallique, c'était une odeur de mort. Caractéristique d'un cadavre, d'une pièce opératoire encore fraîche une fois le péritoine percé. Le pire étant quand l'on découpe l’intestin, pour des raisons évidentes.
Enfin bref. Il s'éloigna de la table d'opération et s'essuya les mains dans une serviette, car monsieur n'aime pas salir son repaire et se dirigea vers la sortie de la pièce.
Comme convenu, je vais t'autoriser à voir Shizune et continuer de te former durant les prochains jours. C'est pour quoi, je compte sur toi pour remplir ta part du contrat en retour.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Apprendre l'un de l'autre ✦ Ino - 17.10.23 21:43
Ino écouta attentivement les paroles de Sasori, prenant le temps de bien assimiler chaque mot. Elle savait que ses idéaux étaient idéalistes, mais elle n'était pas prête à les abandonner. Cependant, elle était également consciente que Sasori avait une expérience et une perspective uniques sur le monde des shinobis, et il était important pour elle de comprendre sa vision.
« Sasori-sensei, je ne cherche pas à minimiser les erreurs du passé ni les injustices commises par les villages cachés, y compris le mien », commença-t-elle calmement. « Je sais que notre histoire est tachée de conflits et de violences. Mais je crois que nous, en tant que nouvelles générations, avons la possibilité de changer le cours des choses. Je ne prétends pas être à la hauteur du Premier Hokage, mais je veux apprendre de l'histoire pour ne pas répéter les mêmes erreurs. Mais, je crois que Naruto Uzumaki, pourrait le dépasser. »
Ino avait une ferme détermination dans les yeux, mais elle restait respectueuse envers Sasori. Elle était là pour apprendre, pas pour le convaincre de ses idées. Elle savait que la tâche serait ardue, mais elle refusait de baisser les bras. Ino était guidée par un sens profond du devoir envers son village et ses habitants. Elle se rappelait les leçons de ses parents et de son maître, la volonté de feu de son père et la compassion de sa mère. Ces enseignements l'avaient forgée, et elle était déterminée à les mettre en pratique.
« Je ne prétends pas être à la hauteur des légendes du passé, mais je veux être une force de bien pour mon village et pour les innocents pris au piège de cette brutalité. Même si cela signifie lutter contre l'obscurité avec une petite étincelle d'espoir. »
Elle savait que la route serait semée d'embûches, que la méfiance envers Konoha était justifiée chez certains, mais elle était prête à faire de son mieux. Ino était résolue à suivre son propre chemin, guidée par la compassion et la volonté de protéger ceux qu'elle aimait.
« Peut-être que ma vision est naïve, mais je préfère essayer de faire une différence, même si cela semble impossible. J'ai foi en la capacité des gens à changer, à évoluer. C'est pourquoi je continuerai à apprendre et à grandir en tant que ninja, même si le chemin est difficile. »
Ino savait qu'elle ne pouvait pas changer le monde à elle seule, mais elle était prête à faire sa part, même si cela signifiait s'opposer à des forces puissantes et sombres. Elle n’avait pas espoir que Sasori comprendrait sa détermination, ne partageant pas sa vision de paix. Il avait connu la guerre. Elle aussi, mais ce ne fut que le début par rapport à lui. Elle avait entendu des rumeurs, et elle se doutait qu’elle avait changé, grandit. Elle n’a pas eu le choix, être incapable de sauver son maître devant elle, était son plus grand échec. Elle ne voulait plus ressentir cela, mais c’était bien trop tard, quand son père est mort en tant que Shinobi. Elle se devait de le dépasser. Tous pensaient que le clan Yamanaka était faible parce qu’ils n’étaient bons qu’à recueillir des informations, mais personne ne se doutait que leurs capacités pouvaient être redoutables. Particulièrement si, ils étaient épaulés. C’était à elle de donner l’exemple.
Ino écouta attentivement Sasori alors qu'il continuait à expliquer et à démontrer son expertise dans la chirurgie corporelle. Elle ressentit une pointe d'admiration pour ses compétences, bien que les méthodes et la philosophie du marionnettiste l'inquiètent grandement.
« C'est impressionnant de voir votre maîtrise de la chirurgie corporelle, Sasori-sensei. Vos gestes sont précis et rapides, et je comprends l'importance de connaître le corps humain à fond pour savoir comment le réparer... ou le modifier. »
Ino observait les gestes habiles qu'il effectuait sur le corps du cobaye. Elle savait que les enseignements du marionnettiste étaient précieux et qu'elle avait beaucoup à apprendre, même si certaines de ses méthodes étaient troublantes. Elle ne se laissait pas perturber par les horreurs qu'elle voyait. Elle était une ninja, et elle devait apprendre de chaque situation. C’était difficile de suivre le rythme de ses explications complexes et précises. Le marionnettiste parlait d'une manière qui laissait peu de place à l'interprétation ou à la compréhension, mais Ino était déterminée à apprendre autant que possible.
Alors qu'il continuait à disséquer et à "réparer" le cobaye avec une précision impressionnante, Ino sentait que le savoir qu'il partageait était précieux, même s'il était difficile à avaler. Sasori semblait avoir une vision du corps humain plus mécanique que médicale, ce qui contrastait avec ce qu'elle avait appris en tant que ninja médecin de Konoha. Cependant, elle reconnaissait la valeur de ces connaissances.
La conversation se tourna vers Obito, ou Tobi, un personnage mystérieux qui avait joué un rôle crucial dans les événements passés. Ino était déjà au courant de certaines parties de l'histoire, mais elle était avide d'apprendre plus de détails. Même si, elle était consciente des intentions de Pain grâce à Katsuyu qui leur avait transmis tout ce qui s’était passé avec Naruto.. Ino réalisa également que l'Akatsuki n'était pas simplement une organisation de criminels assoiffés de pouvoir, comme elle l'avait toujours cru. Il y avait eu des membres, tels que Pain, qui avaient eu des intentions initiales nobles. Cependant, la réalité brutale du monde ninja avait corrompu ces idéaux.
« Je comprends mieux maintenant, Sensei. L'akatsuki n'était pas simplement une organisation de malfrats. Il y avait des membres qui avaient des rêves et des intentions nobles, mais le monde ninja les a poussés à prendre des décisions impitoyables. Je ne sous-estime pas les forces obscures auxquelles je devrai faire face », déclara Ino.
Elle était prête à apprendre autant des bonnes intentions que des erreurs de ceux qui l'avaient précédée. Sasori avait une compréhension profonde du corps humain, et c'était une opportunité rare d'apprendre de lui.
« Pain avait des idées qui semblaient nobles au départ, mais l'utilisation de l'Arbre divin et la menace qu'il représente pour l'humanité sont des sujets préoccupants. Faut croire que Madara avait bien prévu le coup. Dire que j’ai arrêté Tobi en prenant son contrôle si ce ne fut que pour une poignée de secondes ! Ah ça m’enrage !! »
Ils seraient dans une bande dessinée, il y aurait plusieurs nerfs qui sortiraient de ses tempes. Elle essaya d'articuler ses pensées malgré l'immense complexité des concepts auxquels Sasori la confrontait. « L'idée que chaque village soit uni par la peur d'un ennemi commun a un certain sens, mais elle est fragile. Le pouvoir peut être instable. Le vrai changement doit venir de l'intérieur de chaque individu. »
Ino assimilait les paroles de Sasori tandis qu'il lui fournissait des informations sur les membres passés de l'Akatsuki et les dessous de l'Edo Tensei, une technique sinistre qui ramenait les morts à la vie de manière forcée. Le sentiment de tristesse et de désespoir qui émanait de Sasori était palpable. C'était une réalité sombre et cruelle à laquelle elle devait faire face. Elle y avait déjà fait face en devant combattre son sensei. Elle n’avait pas hésité. Elle avait même du veiller sur Choji et le contrôler afin de lui sauver la vie. Ce souvenir, la fit tressaillir.
Les informations sur l'Edo Tensei étaient un aperçu troublant de la sombre réalité du monde des ninjas. Ino se demandait comment quelqu'un pouvait être si cruel pour utiliser un tel jutsu, même dans l'optique de la guerre. Elle se rendait compte à quel point le monde ninja était rempli de dangers et de dilemmes moraux complexes. Elle était attristée, mais elle ne plaignait pas le membre de l’Akatsuki, qui sait quelle folie pourrait le prendre ? Il était assez sociopathe comme ça. Pas besoin d’en rajouter une tartine. Les paroles de Sasori s'enchaînaient avec une rapidité inattendue. Ino sentait qu'il se livrait davantage que d'habitude, peut-être à contrecœur, mais il partageait des informations cruciales sur l'Akatsuki, ce genjutsu de malheur et sa propre expérience. Bien qu'elle fut surprise par ce soudain flot de révélations, elle écoutait attentivement chaque mot, essayant de saisir la complexité des récits de son mentor.
« Je comprends que les membres de l'Akatsuki ont été ramenés d'entre les morts avec cette technique de l'Edo Tensei. C'est une sorte d'esclavage spirituel qui vous force à obéir ! » dit-elle d'un ton réfléchi. « La notion de sceller l'âme ou de la libérer est intrigante. Cela implique une profonde réflexion sur la nature de l'âme et son destin après la mort. »
Ino se pencha sur les idées de Sasori, essayant de comprendre sa perspective complexe. "La libération de tout regret... cela semble être le seul moyen de permettre à une âme de trouver la paix. La nature humaine est complexe et chargée de sentiments, d'actions, de responsabilités et de conséquences. La décision de lâcher prise, de libérer l'âme de ces entraves, doit être une démarche personnelle et profonde."
« Je suppose que même pour quelqu'un comme vous, qui a fait des choses impardonnables de votre vivant, il y a toujours une chance de rédemption spirituelle, une possibilité de trouver la paix après la mort. Les âmes emprisonnées dans l'Edo Tensei doivent certainement vivre une existence tourmentée. »
Ino essayait d'établir un pont entre les enseignements de Sasori et ses propres croyances en la compassion et la compréhension. Bien que leurs points de vue diffèrent considérablement, elle ne pouvait s'empêcher de chercher une sorte de réconciliation entre les deux. Peut-être que, d'une manière ou d'une autre, Sasori avait encore besoin de la compassion qu'il semblait dénigrer. Mais, elle ne comptait pas s’aventurer sur ce terrain là. C’était trop tôt.
Ino avait suivi avec attention les explications de Sasori sur leur plan visant à se libérer de l'emprise mentale exercée par l'Edo Tensei. L'idée de ramener quelqu'un qui maîtrisait la réincarnation des âmes pour trouver un moyen de se libérer avait du sens. Ino comprenait l'importance de cette étape pour leur groupe.
Elle hocha la tête en réponse aux paroles de Sasori. « Je comprends, Sensei. C'est une perspective encourageante. Si nous pouvons trouver un moyen de briser ces liens mentaux, nous aurons un avantage considérable. Et si Madara Uchiha a réussi à reprendre le contrôle de lui-même malgré son état, cela signifie que c'est possible. Je n’ai pas encore le niveau et vu que nos niveaux de chakra sont faibles, je ne peux rien tenter.. Mais, j’aurais peut-être une idée pour t’aider en particulier ! Il va me falloir un parchemin de sceau ceci dit.. »
En effet, il y avait une technique qui pourrait être intéressante pour aider l’Akatsuki. Mais, il allait falloir trouver un parchemin. Bien qu’en fait elle avait trouvé.. Elle avait trouvé un sceau lors de cette mission…
Après les discussions sur leur plan, Sasori l'avait dirigée vers une autre série d'exercices pratiques, cette fois-ci en lien avec les procédures médicales. Elle s'était efforcée de maîtriser les techniques que Sasori lui enseignait pour recoudre le corps de l'homme comme s'il n'avait jamais été ouvert. Malgré l'environnement sinistre et le sang qui imprégnait la pièce, Ino avait fait de son mieux pour rester concentrée et apprendre.
Alors que Sasori se dirigeait vers la sortie de la pièce après avoir terminé ses instructions, Ino se permit de poser une question.
« Sensei, je suis reconnaissante pour tout ce que vous m'apprenez, mais il y a quelque chose que je voudrais comprendre. Vous parlez de briser les liens mentaux qui nous retiennent, mais comment avez-vous envisagé de faire face à la menace que représente Madara Uchiha lui-même ? Est-ce que vous avez un plan pour l'affronter ? J’en ai évidemment un, mais il faudrait que j’étudie la copie d’un sceau de lien que j’ai récupéré, mais il m’en faut un autre. Enfin, pas pour l’affronter. »
Ino savait que Madara Uchiha était un ennemi extrêmement puissant et dangereux, et comprendre comment ils prévoyaient de s'attaquer à ce défi était crucial pour sa compréhension globale de la situation. Elle espérait que Sasori pourrait partager au moins quelques détails sur leur approche. Ino essuya son front couvert de sueur et leva les yeux vers Sasori. La scène qui venait de se dérouler était à la fois fascinante et horrifiante. Elle avait été témoin de l'incroyable expertise du marionnettiste dans l'anatomie et les techniques médicales, mais l'odeur de la salle et l'état du corps sur la table d'opération lui avaient rappelé la cruauté inhérente au monde des ninjas. Elle se leva avec précaution, veillant à ne pas trébucher sur les draps ensanglantés qui jonchaient le sol.
Le poids des connaissances nouvellement acquises pesait sur ses épaules, et elle se rendit compte à quel point elle avait encore à apprendre. Elle n'était pas encore prête pour ce qu'on attendait d'elle. Sasori semblait avoir la réponse à tant de questions, mais chaque réponse soulevait de nouvelles interrogations. Ino prit une profonde inspiration pour chasser l'odeur de la salle d'opération de ses narines.
« Je remplirai ma part du contrat, Sasori. »
Elle avait du mal à cacher la fatigue et la répulsion qu'elle ressentait, mais elle savait que c'était nécessaire. Shizune était un excellent professeur, et cette formation était cruciale. « Merci pour cette leçon aujourd'hui. Je suis impatiente de rencontrer Shizune et de continuer à apprendre. »
Ino quitta la salle d'opération de Sasori, l'odeur du sang encore présente dans ses narines. Elle était fatiguée et troublée par ce qu'elle avait appris. Cependant, elle savait que c'était une étape nécessaire pour atteindre son objectif. Elle se dirigea vers l'endroit où Sasori l'avait dirigée pour rencontrer Shizune. En suivant les indications de Sasori, elle arriva devant une porte en bois massif. Ino toqua doucement et attendit. La porte s'ouvrit, dévoilant une pièce remplie d'étagères remplies de parchemins médicaux, de livres et d'instruments chirurgicaux. Shizune, avec ses cheveux noirs et ses yeux en amande, était en train d'examiner un rouleau. Elle releva la tête à l'arrivée d'Ino. Ino et Shizune étaient des alliées de longue date, partageant un lien profond forgé à travers de nombreuses missions et expériences au sein de Konoha. Leur amitié était basée sur le respect mutuel et une compréhension profonde de leurs personnalités respectives.
Désormais, elles se retrouvaient dans une situation encore plus périlleuse. Les deux amies étaient retenues en otages, et pour aggraver les choses, elles portaient toutes les deux des colliers explosifs autour de leur cou. C'était un acte de cruauté qui ne laissait aucun doute sur les intentions meurtrières de leurs ravisseurs. Ino avait serré Shizune dans ses bras, heureuse de revoir son amie. Elles se parlèrent un moment et Ino en profita pour essayer de jeter aussi un regard sur les sceaux. Ino, toujours à côté de Shizune, cherchait un moyen de les sortir de cette situation désespérée. Son esprit s'activait, analysant chaque détail de la situation. Elle était déterminée à protéger Shizune et à trouver une issue à cette impasse.
« Shizune, tu es ici parce que Ume Chan t’a ramené ici ? Chikamatsu hein ? Quelle idiote, je n’aurais pas dû lui faire confiance !! Excuse-moi, mais je te promets que je vais trouver une solution. »
Elle avait parlé en pensé en touchant Shizune. De cette façon, personne ne pouvait les entendre. Pas même les oreilles les plus indiscrètes. Elles se parlèrent de cette façon et travaillèrent un peu le temps que Sasori lui dise que son temps avec Shizune était terminé.
Quelques jours plus tard
Ino était déterminée à tirer le meilleur parti de sa situation actuelle. Alors qu'elle continuait d'étudier les parchemins qu'elle avait trouvés, elle se rendit compte que c'était l'occasion idéale pour améliorer ses compétences. Elle se concentra particulièrement sur le parchemin des liens, trouvant l'inspiration pour créer son propre sceau. Elle avait déjà une certaine expertise dans la gestion des barrières, et maintenant elle avait l'opportunité de l'appliquer à sa propre création.
Pendant ses moments de répit, elle dessina minutieusement le corps humain, se concentrant sur les points vitaux et les poings. Elle expérimenta avec des aiguilles, cherchant à perfectionner sa précision. Chaque geste était calculé, chaque mouvement réfléchi. Elle ne se contentait pas d'apprendre à viser, mais aussi à donner des coups précis. Elle savait que cette compétence était essentielle, peu importe la distance qui la séparait de son ennemi. Elle voulait être capable de frapper avec précision et efficacité, qu'elle soit près ou loin.
Les jours passaient, mais Ino ne se lassait pas de s'entraîner. Elle était déterminée à maîtriser cette nouvelle technique. Elle se remémorait les enseignements de Shizune et de son père, utilisant chaque conseil pour perfectionner sa technique. Elle ressentait une satisfaction profonde à chaque progrès, chaque amélioration dans sa précision et sa vitesse.
Pendant ce temps, elle gardait un œil vigilant sur l'extérieur, espérant toujours que Sasori reviendrait pour la libérer. Mais elle ne comptait pas uniquement sur cela. Elle était prête à se défendre elle-même, à utiliser ses nouvelles compétences pour se protéger et protéger ceux qu'elle aimait.
Ino était consciente que chaque jour passé en captivité était une opportunité d'apprentissage. Elle ne laisserait pas cette épreuve la briser. Au lieu de cela, elle en ferait une force, un moyen de devenir plus forte, plus déterminée. Elle savait que lorsqu'elle serait finalement libre, elle sortirait de cette épreuve avec des compétences et des connaissances qu'elle n'avait jamais imaginé posséder. Elle était prête à faire tout ce qui était en son pouvoir pour assurer sa survie et celle de ses proches.[/b][/b]
« Sasori-sensei, je ne cherche pas à minimiser les erreurs du passé ni les injustices commises par les villages cachés, y compris le mien », commença-t-elle calmement. « Je sais que notre histoire est tachée de conflits et de violences. Mais je crois que nous, en tant que nouvelles générations, avons la possibilité de changer le cours des choses. Je ne prétends pas être à la hauteur du Premier Hokage, mais je veux apprendre de l'histoire pour ne pas répéter les mêmes erreurs. Mais, je crois que Naruto Uzumaki, pourrait le dépasser. »
Ino avait une ferme détermination dans les yeux, mais elle restait respectueuse envers Sasori. Elle était là pour apprendre, pas pour le convaincre de ses idées. Elle savait que la tâche serait ardue, mais elle refusait de baisser les bras. Ino était guidée par un sens profond du devoir envers son village et ses habitants. Elle se rappelait les leçons de ses parents et de son maître, la volonté de feu de son père et la compassion de sa mère. Ces enseignements l'avaient forgée, et elle était déterminée à les mettre en pratique.
« Je ne prétends pas être à la hauteur des légendes du passé, mais je veux être une force de bien pour mon village et pour les innocents pris au piège de cette brutalité. Même si cela signifie lutter contre l'obscurité avec une petite étincelle d'espoir. »
Elle savait que la route serait semée d'embûches, que la méfiance envers Konoha était justifiée chez certains, mais elle était prête à faire de son mieux. Ino était résolue à suivre son propre chemin, guidée par la compassion et la volonté de protéger ceux qu'elle aimait.
« Peut-être que ma vision est naïve, mais je préfère essayer de faire une différence, même si cela semble impossible. J'ai foi en la capacité des gens à changer, à évoluer. C'est pourquoi je continuerai à apprendre et à grandir en tant que ninja, même si le chemin est difficile. »
Ino savait qu'elle ne pouvait pas changer le monde à elle seule, mais elle était prête à faire sa part, même si cela signifiait s'opposer à des forces puissantes et sombres. Elle n’avait pas espoir que Sasori comprendrait sa détermination, ne partageant pas sa vision de paix. Il avait connu la guerre. Elle aussi, mais ce ne fut que le début par rapport à lui. Elle avait entendu des rumeurs, et elle se doutait qu’elle avait changé, grandit. Elle n’a pas eu le choix, être incapable de sauver son maître devant elle, était son plus grand échec. Elle ne voulait plus ressentir cela, mais c’était bien trop tard, quand son père est mort en tant que Shinobi. Elle se devait de le dépasser. Tous pensaient que le clan Yamanaka était faible parce qu’ils n’étaient bons qu’à recueillir des informations, mais personne ne se doutait que leurs capacités pouvaient être redoutables. Particulièrement si, ils étaient épaulés. C’était à elle de donner l’exemple.
Ino écouta attentivement Sasori alors qu'il continuait à expliquer et à démontrer son expertise dans la chirurgie corporelle. Elle ressentit une pointe d'admiration pour ses compétences, bien que les méthodes et la philosophie du marionnettiste l'inquiètent grandement.
« C'est impressionnant de voir votre maîtrise de la chirurgie corporelle, Sasori-sensei. Vos gestes sont précis et rapides, et je comprends l'importance de connaître le corps humain à fond pour savoir comment le réparer... ou le modifier. »
Ino observait les gestes habiles qu'il effectuait sur le corps du cobaye. Elle savait que les enseignements du marionnettiste étaient précieux et qu'elle avait beaucoup à apprendre, même si certaines de ses méthodes étaient troublantes. Elle ne se laissait pas perturber par les horreurs qu'elle voyait. Elle était une ninja, et elle devait apprendre de chaque situation. C’était difficile de suivre le rythme de ses explications complexes et précises. Le marionnettiste parlait d'une manière qui laissait peu de place à l'interprétation ou à la compréhension, mais Ino était déterminée à apprendre autant que possible.
Alors qu'il continuait à disséquer et à "réparer" le cobaye avec une précision impressionnante, Ino sentait que le savoir qu'il partageait était précieux, même s'il était difficile à avaler. Sasori semblait avoir une vision du corps humain plus mécanique que médicale, ce qui contrastait avec ce qu'elle avait appris en tant que ninja médecin de Konoha. Cependant, elle reconnaissait la valeur de ces connaissances.
La conversation se tourna vers Obito, ou Tobi, un personnage mystérieux qui avait joué un rôle crucial dans les événements passés. Ino était déjà au courant de certaines parties de l'histoire, mais elle était avide d'apprendre plus de détails. Même si, elle était consciente des intentions de Pain grâce à Katsuyu qui leur avait transmis tout ce qui s’était passé avec Naruto.. Ino réalisa également que l'Akatsuki n'était pas simplement une organisation de criminels assoiffés de pouvoir, comme elle l'avait toujours cru. Il y avait eu des membres, tels que Pain, qui avaient eu des intentions initiales nobles. Cependant, la réalité brutale du monde ninja avait corrompu ces idéaux.
« Je comprends mieux maintenant, Sensei. L'akatsuki n'était pas simplement une organisation de malfrats. Il y avait des membres qui avaient des rêves et des intentions nobles, mais le monde ninja les a poussés à prendre des décisions impitoyables. Je ne sous-estime pas les forces obscures auxquelles je devrai faire face », déclara Ino.
Elle était prête à apprendre autant des bonnes intentions que des erreurs de ceux qui l'avaient précédée. Sasori avait une compréhension profonde du corps humain, et c'était une opportunité rare d'apprendre de lui.
« Pain avait des idées qui semblaient nobles au départ, mais l'utilisation de l'Arbre divin et la menace qu'il représente pour l'humanité sont des sujets préoccupants. Faut croire que Madara avait bien prévu le coup. Dire que j’ai arrêté Tobi en prenant son contrôle si ce ne fut que pour une poignée de secondes ! Ah ça m’enrage !! »
Ils seraient dans une bande dessinée, il y aurait plusieurs nerfs qui sortiraient de ses tempes. Elle essaya d'articuler ses pensées malgré l'immense complexité des concepts auxquels Sasori la confrontait. « L'idée que chaque village soit uni par la peur d'un ennemi commun a un certain sens, mais elle est fragile. Le pouvoir peut être instable. Le vrai changement doit venir de l'intérieur de chaque individu. »
Ino assimilait les paroles de Sasori tandis qu'il lui fournissait des informations sur les membres passés de l'Akatsuki et les dessous de l'Edo Tensei, une technique sinistre qui ramenait les morts à la vie de manière forcée. Le sentiment de tristesse et de désespoir qui émanait de Sasori était palpable. C'était une réalité sombre et cruelle à laquelle elle devait faire face. Elle y avait déjà fait face en devant combattre son sensei. Elle n’avait pas hésité. Elle avait même du veiller sur Choji et le contrôler afin de lui sauver la vie. Ce souvenir, la fit tressaillir.
Les informations sur l'Edo Tensei étaient un aperçu troublant de la sombre réalité du monde des ninjas. Ino se demandait comment quelqu'un pouvait être si cruel pour utiliser un tel jutsu, même dans l'optique de la guerre. Elle se rendait compte à quel point le monde ninja était rempli de dangers et de dilemmes moraux complexes. Elle était attristée, mais elle ne plaignait pas le membre de l’Akatsuki, qui sait quelle folie pourrait le prendre ? Il était assez sociopathe comme ça. Pas besoin d’en rajouter une tartine. Les paroles de Sasori s'enchaînaient avec une rapidité inattendue. Ino sentait qu'il se livrait davantage que d'habitude, peut-être à contrecœur, mais il partageait des informations cruciales sur l'Akatsuki, ce genjutsu de malheur et sa propre expérience. Bien qu'elle fut surprise par ce soudain flot de révélations, elle écoutait attentivement chaque mot, essayant de saisir la complexité des récits de son mentor.
« Je comprends que les membres de l'Akatsuki ont été ramenés d'entre les morts avec cette technique de l'Edo Tensei. C'est une sorte d'esclavage spirituel qui vous force à obéir ! » dit-elle d'un ton réfléchi. « La notion de sceller l'âme ou de la libérer est intrigante. Cela implique une profonde réflexion sur la nature de l'âme et son destin après la mort. »
Ino se pencha sur les idées de Sasori, essayant de comprendre sa perspective complexe. "La libération de tout regret... cela semble être le seul moyen de permettre à une âme de trouver la paix. La nature humaine est complexe et chargée de sentiments, d'actions, de responsabilités et de conséquences. La décision de lâcher prise, de libérer l'âme de ces entraves, doit être une démarche personnelle et profonde."
« Je suppose que même pour quelqu'un comme vous, qui a fait des choses impardonnables de votre vivant, il y a toujours une chance de rédemption spirituelle, une possibilité de trouver la paix après la mort. Les âmes emprisonnées dans l'Edo Tensei doivent certainement vivre une existence tourmentée. »
Ino essayait d'établir un pont entre les enseignements de Sasori et ses propres croyances en la compassion et la compréhension. Bien que leurs points de vue diffèrent considérablement, elle ne pouvait s'empêcher de chercher une sorte de réconciliation entre les deux. Peut-être que, d'une manière ou d'une autre, Sasori avait encore besoin de la compassion qu'il semblait dénigrer. Mais, elle ne comptait pas s’aventurer sur ce terrain là. C’était trop tôt.
Ino avait suivi avec attention les explications de Sasori sur leur plan visant à se libérer de l'emprise mentale exercée par l'Edo Tensei. L'idée de ramener quelqu'un qui maîtrisait la réincarnation des âmes pour trouver un moyen de se libérer avait du sens. Ino comprenait l'importance de cette étape pour leur groupe.
Elle hocha la tête en réponse aux paroles de Sasori. « Je comprends, Sensei. C'est une perspective encourageante. Si nous pouvons trouver un moyen de briser ces liens mentaux, nous aurons un avantage considérable. Et si Madara Uchiha a réussi à reprendre le contrôle de lui-même malgré son état, cela signifie que c'est possible. Je n’ai pas encore le niveau et vu que nos niveaux de chakra sont faibles, je ne peux rien tenter.. Mais, j’aurais peut-être une idée pour t’aider en particulier ! Il va me falloir un parchemin de sceau ceci dit.. »
En effet, il y avait une technique qui pourrait être intéressante pour aider l’Akatsuki. Mais, il allait falloir trouver un parchemin. Bien qu’en fait elle avait trouvé.. Elle avait trouvé un sceau lors de cette mission…
Après les discussions sur leur plan, Sasori l'avait dirigée vers une autre série d'exercices pratiques, cette fois-ci en lien avec les procédures médicales. Elle s'était efforcée de maîtriser les techniques que Sasori lui enseignait pour recoudre le corps de l'homme comme s'il n'avait jamais été ouvert. Malgré l'environnement sinistre et le sang qui imprégnait la pièce, Ino avait fait de son mieux pour rester concentrée et apprendre.
Alors que Sasori se dirigeait vers la sortie de la pièce après avoir terminé ses instructions, Ino se permit de poser une question.
« Sensei, je suis reconnaissante pour tout ce que vous m'apprenez, mais il y a quelque chose que je voudrais comprendre. Vous parlez de briser les liens mentaux qui nous retiennent, mais comment avez-vous envisagé de faire face à la menace que représente Madara Uchiha lui-même ? Est-ce que vous avez un plan pour l'affronter ? J’en ai évidemment un, mais il faudrait que j’étudie la copie d’un sceau de lien que j’ai récupéré, mais il m’en faut un autre. Enfin, pas pour l’affronter. »
Ino savait que Madara Uchiha était un ennemi extrêmement puissant et dangereux, et comprendre comment ils prévoyaient de s'attaquer à ce défi était crucial pour sa compréhension globale de la situation. Elle espérait que Sasori pourrait partager au moins quelques détails sur leur approche. Ino essuya son front couvert de sueur et leva les yeux vers Sasori. La scène qui venait de se dérouler était à la fois fascinante et horrifiante. Elle avait été témoin de l'incroyable expertise du marionnettiste dans l'anatomie et les techniques médicales, mais l'odeur de la salle et l'état du corps sur la table d'opération lui avaient rappelé la cruauté inhérente au monde des ninjas. Elle se leva avec précaution, veillant à ne pas trébucher sur les draps ensanglantés qui jonchaient le sol.
Le poids des connaissances nouvellement acquises pesait sur ses épaules, et elle se rendit compte à quel point elle avait encore à apprendre. Elle n'était pas encore prête pour ce qu'on attendait d'elle. Sasori semblait avoir la réponse à tant de questions, mais chaque réponse soulevait de nouvelles interrogations. Ino prit une profonde inspiration pour chasser l'odeur de la salle d'opération de ses narines.
« Je remplirai ma part du contrat, Sasori. »
Elle avait du mal à cacher la fatigue et la répulsion qu'elle ressentait, mais elle savait que c'était nécessaire. Shizune était un excellent professeur, et cette formation était cruciale. « Merci pour cette leçon aujourd'hui. Je suis impatiente de rencontrer Shizune et de continuer à apprendre. »
Ino quitta la salle d'opération de Sasori, l'odeur du sang encore présente dans ses narines. Elle était fatiguée et troublée par ce qu'elle avait appris. Cependant, elle savait que c'était une étape nécessaire pour atteindre son objectif. Elle se dirigea vers l'endroit où Sasori l'avait dirigée pour rencontrer Shizune. En suivant les indications de Sasori, elle arriva devant une porte en bois massif. Ino toqua doucement et attendit. La porte s'ouvrit, dévoilant une pièce remplie d'étagères remplies de parchemins médicaux, de livres et d'instruments chirurgicaux. Shizune, avec ses cheveux noirs et ses yeux en amande, était en train d'examiner un rouleau. Elle releva la tête à l'arrivée d'Ino. Ino et Shizune étaient des alliées de longue date, partageant un lien profond forgé à travers de nombreuses missions et expériences au sein de Konoha. Leur amitié était basée sur le respect mutuel et une compréhension profonde de leurs personnalités respectives.
Désormais, elles se retrouvaient dans une situation encore plus périlleuse. Les deux amies étaient retenues en otages, et pour aggraver les choses, elles portaient toutes les deux des colliers explosifs autour de leur cou. C'était un acte de cruauté qui ne laissait aucun doute sur les intentions meurtrières de leurs ravisseurs. Ino avait serré Shizune dans ses bras, heureuse de revoir son amie. Elles se parlèrent un moment et Ino en profita pour essayer de jeter aussi un regard sur les sceaux. Ino, toujours à côté de Shizune, cherchait un moyen de les sortir de cette situation désespérée. Son esprit s'activait, analysant chaque détail de la situation. Elle était déterminée à protéger Shizune et à trouver une issue à cette impasse.
« Shizune, tu es ici parce que Ume Chan t’a ramené ici ? Chikamatsu hein ? Quelle idiote, je n’aurais pas dû lui faire confiance !! Excuse-moi, mais je te promets que je vais trouver une solution. »
Elle avait parlé en pensé en touchant Shizune. De cette façon, personne ne pouvait les entendre. Pas même les oreilles les plus indiscrètes. Elles se parlèrent de cette façon et travaillèrent un peu le temps que Sasori lui dise que son temps avec Shizune était terminé.
Quelques jours plus tard
Ino était déterminée à tirer le meilleur parti de sa situation actuelle. Alors qu'elle continuait d'étudier les parchemins qu'elle avait trouvés, elle se rendit compte que c'était l'occasion idéale pour améliorer ses compétences. Elle se concentra particulièrement sur le parchemin des liens, trouvant l'inspiration pour créer son propre sceau. Elle avait déjà une certaine expertise dans la gestion des barrières, et maintenant elle avait l'opportunité de l'appliquer à sa propre création.
Pendant ses moments de répit, elle dessina minutieusement le corps humain, se concentrant sur les points vitaux et les poings. Elle expérimenta avec des aiguilles, cherchant à perfectionner sa précision. Chaque geste était calculé, chaque mouvement réfléchi. Elle ne se contentait pas d'apprendre à viser, mais aussi à donner des coups précis. Elle savait que cette compétence était essentielle, peu importe la distance qui la séparait de son ennemi. Elle voulait être capable de frapper avec précision et efficacité, qu'elle soit près ou loin.
Les jours passaient, mais Ino ne se lassait pas de s'entraîner. Elle était déterminée à maîtriser cette nouvelle technique. Elle se remémorait les enseignements de Shizune et de son père, utilisant chaque conseil pour perfectionner sa technique. Elle ressentait une satisfaction profonde à chaque progrès, chaque amélioration dans sa précision et sa vitesse.
Pendant ce temps, elle gardait un œil vigilant sur l'extérieur, espérant toujours que Sasori reviendrait pour la libérer. Mais elle ne comptait pas uniquement sur cela. Elle était prête à se défendre elle-même, à utiliser ses nouvelles compétences pour se protéger et protéger ceux qu'elle aimait.
Ino était consciente que chaque jour passé en captivité était une opportunité d'apprentissage. Elle ne laisserait pas cette épreuve la briser. Au lieu de cela, elle en ferait une force, un moyen de devenir plus forte, plus déterminée. Elle savait que lorsqu'elle serait finalement libre, elle sortirait de cette épreuve avec des compétences et des connaissances qu'elle n'avait jamais imaginé posséder. Elle était prête à faire tout ce qui était en son pouvoir pour assurer sa survie et celle de ses proches.[/b][/b]
Re: Apprendre l'un de l'autre ✦ Ino - 18.10.23 22:08
« impardonnables » C'est ce mot qui te différencie de nous, de vrais artistes. Il n'y a pas de choses impardonnables dans ce monde, juste du gâchis, c'est un simple conflit de perspective. La rédemption d'une âme n'est pas basée sur une entité supérieure qui juge nos actions. Il n'y a pas de bon ou de mauvais endroit après la mort. Je n'ai pas de souvenirs précis de ce que j'ai vécu dans le monde pure, si ce n'est un sentiment de paix. Si une vie de méfaits selon vos critères, n'est pas punie, alors autant vivre pour soi.
J'ai pu partir, car mes seuls regrets étaient sur l'advenir de mes œuvres. Ni plus, ni moins. Attention aux mots que tu emploies, tu pourrais te faire une fausse idée de certaines choses. Il faut que tu sois plus précise dans tes propos.
C'est tout ce qu'il lui répondra. Il était intransigeant, même dans ses discussions. Son côté perfectionniste lui faisait exécrer les imprécisions. Il avait beau ne pas lui donner tous les détails de manière volontaire, il était néanmoins une mine de savoir et d'information. Un puits de connaissances. Il a toujours cherché à s'instruire partout où il allait. Il a fait le tour du monde pour son Art. Les recherches et l'amélioration sont le moteur de tout artisan.
Lorsqu'il parlait de monde pur, il parlait de l'au-delà puisque la technique de réincarnation des âmes ramenait les défunts bons ou mauvais dans le monde impur, le monde des vivants. Les seules âmes ne pouvant être ramenés sont celles qui ont été scellées pour des raisons évidentes et celles qui sont dans le purgatoire. C'est-à-dire celles qui ont tellement de regrets qu'elles ne peuvent être enchaînées à un corps.
Le monde était régit pas la loi du plus fort. Lorsqu'il aura toutes les clés en main, il utilisera bien entendu les secrets de l'Edo Tensei à ses propres fins. C'était une technique fascinante, il pourra la modifier à sa guise, plus besoin de sacrifices vivants, il pourrait ramener des âmes de défunts dans des corps de sa fabrication bien plus artistiques et mortels. Une nouvelle forme d'art, une évolution dans sa recherche macabre de l'ultime perfection.
Il n'en a que faire de ne pas apprécier d'avoir été ressuscité, il le fera aux autres, et ce, sans le moindre scrupule. Et c'est bien pour ça que les rêves de paix d'Ino sont illusoires. Elle avait beau avoir confiance en son village, en la nouvelle génération et en ce Naruto Uzumaki dont il avait entendu les prouesses au point même que l'akatsuki mettre une priorité sur le fait de le retrouver. Tant qu'il y aura des gens comme lui, changer les cœurs des hommes sera impossible. Et la guerre en a engendré des tas. Hashirama était le plus puissant shinobi de tous les temps, il n'a pas réussi. L'histoire se répétera.
Cette dernière discussion avait néanmoins été très intéressante. Sans le savoir, la jeune fille avait révélé un détail crucial. Ça n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Comme ça... elle avait pû prendre le contrôle de Tobi, même durant quelques secondes ? C'était extrêmement intéressant. Il n'avait bien entendu ni vu ni été mis au courant de cela. La Yamanaka était donc plus utile que prévue. Après avoir sondé l'esprit d'une des cibles, il pourra s'en servir sur le champ de bataille. À condition de savoir comment la museler pour qu'elle ne puisse pas se retourner contre lui.
Il lui ramènera le parchemin dont elle avait besoin, mais ne lui donnera qu'à la condition qu'elle lui explique ce qu'elle comptait faire avec.
Pas besoin de lui en dire plus, elle en savait déjà bien assez. Elle n'avait pas besoin de savoir comment il allait s'y prendre pour combattre Madara. Du moins, pas pour l'instant. Elle restait un pion, précieux certes, mais elle n'avait pas à se prendre pour plus importante. À vrai dire, il ne le savait pas encore. Certainement en mettant la puissance de Deidara et de l'edo tensei à profit, mais c'était encore à creuser.
Il était temps de relâcher la bride, ne serait-ce qu'un instant. Il remplissait sa part du contrat en la laissant revoir Shizune.
Il ne leur laissa qu'un court moment dans cette pièce. Un court moment sous sa surveillance. Il ne les laisserait pas seules dans une même pièce sans mesure de précaution.
Il était néanmoins confiant sur le fait qu'elles ne tentent rien. Il les tenait en laisse. Et puis...... il avait travaillé sur le mental de Shizune, il l'avait brisée pour lui enlever toute envie de partir. Cela pouvait se voir. Elle n'avait pas le regard éteint, mais... elle n'était pas au mieux de sa forme psychologiquement non plus. Elle était désormais comme lui. Accablée par le poids et l'importance de leurs recherches. Son traitement en revanche était correcte. Elle avait mangé et bu ce qu'il fallait, spartiate, mais c'était une ninja, il fallut attendre Ino et Deidara pour que du café et des choses plus sympa entre dans ce repaire.
Elle avait été têtue au départ, elle s'était même opposée à ce qu'ils travaillent ensemble. C'était ça où il la tuait. Il l'avait coincé contre ce mur et lui avait fait comprendre qu'elle n'avait aucun choix dans cette histoire. La coopération ou la mort. Qu'il était au courant de l'emplacement du corps de Tsunade grâce à Ume. Malheureusement, la princesse des limaces était endormie tout comme Sakura. Elle était donc la seule qui puisse travailler à ses côtés. Et si elle refusait... il arriverait des choses atroces à elle et à ses proches.
C'est ainsi que leur partenariat avait débuté. Pas sous les meilleurs auspices. Et puis... du temps avait passé. Beaucoup de temps. Ils avaient appris à travailler ensemble. Sa première assistante. Elle avait été quelque peu ébranlée par l'horreur de ce qu'il faisait et de ses méthodes de travail, mais la collaboration forcé avait laissé place à un respect et un intérêt mutuel pour les connaissances de l’autre. Sasori avait un certain charisme et une fascination morbide pour le corps humain et leurs façons différentes de procédé pour les opérations avait été instructive bien qu'elle avait rapidement compris qu'il lui apprenait plus de choses que l'inverse.
Il avait de son côté apprécié son côté mature et d'être enfin avec quelqu'un qui avait à peu près son âge. Qui à se forcer à travailler avec autrui, autant le faire en bonne intelligence. Certes, elle avait essayé de s'échapper au départ et puis, elle avait fini par comprendre qu'il lui fallait rester pour avancer. Car ces recherches étaient la seule piste crédible qu'ils avaient de bouger les choses et de pouvoir réveiller Tsunade.
Elle s'était fait une raison.
La seule personne qu'elle avait vue durant des semaines était Sasori et sa vision très pessimiste des choses. Ça n'aide pas forcément à remonter le moral. Les deux s'entendent néanmoins plutôt bien. C'est assez surprenant. En témoigne le fait qu'elle le gronde sur son état déplorable et qu'il ne prenne pas assez soin de lui et... il détourne le regard ne répond rien. Ça change de sa relation avec Tsunade, c'est clair. Et il ne la rabaisse même pas, elle a vraiment forcé son respect avec son niveau d'expertise.
On dirait deux dépressif qui se soutiennent mutuellement, ils sont restés un moment seuls après tout. Elle l'aurait même vu s'assoupir en sa présence à un moment, c'est pour dire le niveau de confiance qu'il doit avoir, même si c'était involontaire à cause de son refus catégorique de dormir pour ne pas perdre de temps.
Les retrouvailles se passent bien, elle est vraiment, vraiment heureuse de revoir quelqu'un qu'elle connaissait. Et aussi un peu désolé pour Ino d'être tombé dans le piège. Elle acquiesce à ses dires, bien qu'elle lui répond par la pensée ce qu'elle pense. Elle aimerait sortir d'ici, mais... grâce à cet endroit, ils pourraient trouver une solution pour briser le rêve. C'est la priorité.
Sasori de son côté fait fi de l'embrassade des jeunes femmes, il n'aime pas spécialement voir des marques d'affection... cela lui rappelle des souvenirs d'enfance, il travaille à côté tout en les surveillants du coin de l'œil, il ne s'arrête jamais.
Quelques jours plus tard. Il n'avait pas revu tant que ça Ino, il les avait apparemment passé à s'entraîner avec Deidara et il avait retrouvé sa flamme d'artiste, mais ça, c'est pour une autre histoire ~
Du peu qu'il l'avait vu, il l'avait permis de revoir Shizune plusieurs fois pour que celle-ci complète son entraînement. Ainsi, elle pourrait avoir les deux faces d'une même pièce, un entraînement médical complet ainsi que les techniques de combat associé.
Je t'ai ramené les parchemins dont tu avais besoin. J'aimerais que tu m'expliques ce que tu comptes faire avec avant.
Elle lui avait parlé de rouleau de scellement non ? Ça pourrait être dangereux. C'est pour cela qu'il n'allait les lui donner qu'à la condition qu'elle lui révèle tout. Oh et aussi... Une chose qu'il n'avait pas oublié.
Tes belles paroles sur le fait que tu m'écoutes et que tu mettras le plan en action je m'en fou. Je veux des résultats. Est-ce que tu iras jusqu'au bout sur le champ de bataille, hein ?
Comment tu as fait pour prendre le contrôle de Tobi ? Explique-moi tout. Même si ça n'a duré que quelques secondes. Qu'est-ce que tu as pu accomplir ?

Sasori vous manipule en #D75F68
J'ai pu partir, car mes seuls regrets étaient sur l'advenir de mes œuvres. Ni plus, ni moins. Attention aux mots que tu emploies, tu pourrais te faire une fausse idée de certaines choses. Il faut que tu sois plus précise dans tes propos.
C'est tout ce qu'il lui répondra. Il était intransigeant, même dans ses discussions. Son côté perfectionniste lui faisait exécrer les imprécisions. Il avait beau ne pas lui donner tous les détails de manière volontaire, il était néanmoins une mine de savoir et d'information. Un puits de connaissances. Il a toujours cherché à s'instruire partout où il allait. Il a fait le tour du monde pour son Art. Les recherches et l'amélioration sont le moteur de tout artisan.
Lorsqu'il parlait de monde pur, il parlait de l'au-delà puisque la technique de réincarnation des âmes ramenait les défunts bons ou mauvais dans le monde impur, le monde des vivants. Les seules âmes ne pouvant être ramenés sont celles qui ont été scellées pour des raisons évidentes et celles qui sont dans le purgatoire. C'est-à-dire celles qui ont tellement de regrets qu'elles ne peuvent être enchaînées à un corps.
Le monde était régit pas la loi du plus fort. Lorsqu'il aura toutes les clés en main, il utilisera bien entendu les secrets de l'Edo Tensei à ses propres fins. C'était une technique fascinante, il pourra la modifier à sa guise, plus besoin de sacrifices vivants, il pourrait ramener des âmes de défunts dans des corps de sa fabrication bien plus artistiques et mortels. Une nouvelle forme d'art, une évolution dans sa recherche macabre de l'ultime perfection.
Il n'en a que faire de ne pas apprécier d'avoir été ressuscité, il le fera aux autres, et ce, sans le moindre scrupule. Et c'est bien pour ça que les rêves de paix d'Ino sont illusoires. Elle avait beau avoir confiance en son village, en la nouvelle génération et en ce Naruto Uzumaki dont il avait entendu les prouesses au point même que l'akatsuki mettre une priorité sur le fait de le retrouver. Tant qu'il y aura des gens comme lui, changer les cœurs des hommes sera impossible. Et la guerre en a engendré des tas. Hashirama était le plus puissant shinobi de tous les temps, il n'a pas réussi. L'histoire se répétera.
Cette dernière discussion avait néanmoins été très intéressante. Sans le savoir, la jeune fille avait révélé un détail crucial. Ça n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Comme ça... elle avait pû prendre le contrôle de Tobi, même durant quelques secondes ? C'était extrêmement intéressant. Il n'avait bien entendu ni vu ni été mis au courant de cela. La Yamanaka était donc plus utile que prévue. Après avoir sondé l'esprit d'une des cibles, il pourra s'en servir sur le champ de bataille. À condition de savoir comment la museler pour qu'elle ne puisse pas se retourner contre lui.
Il lui ramènera le parchemin dont elle avait besoin, mais ne lui donnera qu'à la condition qu'elle lui explique ce qu'elle comptait faire avec.
Pas besoin de lui en dire plus, elle en savait déjà bien assez. Elle n'avait pas besoin de savoir comment il allait s'y prendre pour combattre Madara. Du moins, pas pour l'instant. Elle restait un pion, précieux certes, mais elle n'avait pas à se prendre pour plus importante. À vrai dire, il ne le savait pas encore. Certainement en mettant la puissance de Deidara et de l'edo tensei à profit, mais c'était encore à creuser.
Il était temps de relâcher la bride, ne serait-ce qu'un instant. Il remplissait sa part du contrat en la laissant revoir Shizune.
Il ne leur laissa qu'un court moment dans cette pièce. Un court moment sous sa surveillance. Il ne les laisserait pas seules dans une même pièce sans mesure de précaution.
Il était néanmoins confiant sur le fait qu'elles ne tentent rien. Il les tenait en laisse. Et puis...... il avait travaillé sur le mental de Shizune, il l'avait brisée pour lui enlever toute envie de partir. Cela pouvait se voir. Elle n'avait pas le regard éteint, mais... elle n'était pas au mieux de sa forme psychologiquement non plus. Elle était désormais comme lui. Accablée par le poids et l'importance de leurs recherches. Son traitement en revanche était correcte. Elle avait mangé et bu ce qu'il fallait, spartiate, mais c'était une ninja, il fallut attendre Ino et Deidara pour que du café et des choses plus sympa entre dans ce repaire.
Elle avait été têtue au départ, elle s'était même opposée à ce qu'ils travaillent ensemble. C'était ça où il la tuait. Il l'avait coincé contre ce mur et lui avait fait comprendre qu'elle n'avait aucun choix dans cette histoire. La coopération ou la mort. Qu'il était au courant de l'emplacement du corps de Tsunade grâce à Ume. Malheureusement, la princesse des limaces était endormie tout comme Sakura. Elle était donc la seule qui puisse travailler à ses côtés. Et si elle refusait... il arriverait des choses atroces à elle et à ses proches.
C'est ainsi que leur partenariat avait débuté. Pas sous les meilleurs auspices. Et puis... du temps avait passé. Beaucoup de temps. Ils avaient appris à travailler ensemble. Sa première assistante. Elle avait été quelque peu ébranlée par l'horreur de ce qu'il faisait et de ses méthodes de travail, mais la collaboration forcé avait laissé place à un respect et un intérêt mutuel pour les connaissances de l’autre. Sasori avait un certain charisme et une fascination morbide pour le corps humain et leurs façons différentes de procédé pour les opérations avait été instructive bien qu'elle avait rapidement compris qu'il lui apprenait plus de choses que l'inverse.
Il avait de son côté apprécié son côté mature et d'être enfin avec quelqu'un qui avait à peu près son âge. Qui à se forcer à travailler avec autrui, autant le faire en bonne intelligence. Certes, elle avait essayé de s'échapper au départ et puis, elle avait fini par comprendre qu'il lui fallait rester pour avancer. Car ces recherches étaient la seule piste crédible qu'ils avaient de bouger les choses et de pouvoir réveiller Tsunade.
Elle s'était fait une raison.
La seule personne qu'elle avait vue durant des semaines était Sasori et sa vision très pessimiste des choses. Ça n'aide pas forcément à remonter le moral. Les deux s'entendent néanmoins plutôt bien. C'est assez surprenant. En témoigne le fait qu'elle le gronde sur son état déplorable et qu'il ne prenne pas assez soin de lui et... il détourne le regard ne répond rien. Ça change de sa relation avec Tsunade, c'est clair. Et il ne la rabaisse même pas, elle a vraiment forcé son respect avec son niveau d'expertise.
On dirait deux dépressif qui se soutiennent mutuellement, ils sont restés un moment seuls après tout. Elle l'aurait même vu s'assoupir en sa présence à un moment, c'est pour dire le niveau de confiance qu'il doit avoir, même si c'était involontaire à cause de son refus catégorique de dormir pour ne pas perdre de temps.
Les retrouvailles se passent bien, elle est vraiment, vraiment heureuse de revoir quelqu'un qu'elle connaissait. Et aussi un peu désolé pour Ino d'être tombé dans le piège. Elle acquiesce à ses dires, bien qu'elle lui répond par la pensée ce qu'elle pense. Elle aimerait sortir d'ici, mais... grâce à cet endroit, ils pourraient trouver une solution pour briser le rêve. C'est la priorité.
Sasori de son côté fait fi de l'embrassade des jeunes femmes, il n'aime pas spécialement voir des marques d'affection... cela lui rappelle des souvenirs d'enfance, il travaille à côté tout en les surveillants du coin de l'œil, il ne s'arrête jamais.
[...]
Quelques jours plus tard. Il n'avait pas revu tant que ça Ino, il les avait apparemment passé à s'entraîner avec Deidara et il avait retrouvé sa flamme d'artiste, mais ça, c'est pour une autre histoire ~
Du peu qu'il l'avait vu, il l'avait permis de revoir Shizune plusieurs fois pour que celle-ci complète son entraînement. Ainsi, elle pourrait avoir les deux faces d'une même pièce, un entraînement médical complet ainsi que les techniques de combat associé.
Je t'ai ramené les parchemins dont tu avais besoin. J'aimerais que tu m'expliques ce que tu comptes faire avec avant.
Elle lui avait parlé de rouleau de scellement non ? Ça pourrait être dangereux. C'est pour cela qu'il n'allait les lui donner qu'à la condition qu'elle lui révèle tout. Oh et aussi... Une chose qu'il n'avait pas oublié.
Tes belles paroles sur le fait que tu m'écoutes et que tu mettras le plan en action je m'en fou. Je veux des résultats. Est-ce que tu iras jusqu'au bout sur le champ de bataille, hein ?
Comment tu as fait pour prendre le contrôle de Tobi ? Explique-moi tout. Même si ça n'a duré que quelques secondes. Qu'est-ce que tu as pu accomplir ?

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Apprendre l'un de l'autre ✦ Ino - 19.10.23 16:50
Ino regarda les parchemins que Sasori tenait entre ses mains, consciente du poids des attentes qui pesaient sur ses épaules. Elle savait qu'elle devait être prudente avec les informations qu'elle allait divulguer. Son regard se posa sur Sasori, répondant à son questionnement d'une voix calme et assurée. Ino était déterminée à développer des techniques de scellement qui pourraient contribuer à l'arsenal de l'Akatsuki. Les techniques que Fuu Yamanaka avait créées, le Kugutsu Fuin No Jutsu et le Shinten Kugutsu Fuin No Jutsu, semblaient être une excellente base pour ses recherches. Elle savait que ces techniques pouvaient être d'une grande utilité à la fois sur le champ de bataille et dans des situations plus subtiles.
Cependant, Ino était consciente que la création et le développement de techniques de scellement étaient complexes et dangereux. Elle avait besoin d'une compréhension approfondie de l'anatomie humaine, du chakra, et de la nature des âmes pour réussir. Elle avait déjà des compétences en tant que kunoichi médicale, mais elle savait que ce n'était pas suffisant. Toutefois, depuis qu’elle avait eu ce cours avec Sasori et poser des questions à Shizune en l’aidant parfois avec son travail et aussi, surprenant soit-il, même en parlant avec Deidara, elle n’était peut-être pas si loin d’être capable de faire un sceau et surtout de l’établir avec son chakra.
« Il y avait un membre de mon clan, qui assistait Danzô. Il possédait deux techniques. La première, c’est de prendre possession d’un pantin en enfermant mon âme à l’intérieur. »
Ino se lança dans une explication. Lui expliquant dès lors que la danse commence par la création de sceaux complexes, gravés dans la chair et l'âme du pantin. Ces sceaux agissent comme une porte d'entrée, une invitation à l'âme du shinobi. Mais ce n'est pas aussi simple. L'âme est le cœur de l'être, la source de sa force et de sa volonté. Le transfert doit être exécuté avec une précision chirurgicale, car le moindre faux pas pourrait signifier la fin de tout.
Le shinobi, maîtrisant son Kekkai Genkai Yamanaka, entre dans un état de transe, se déconnectant de son propre corps physique. Son âme, telle une flamme vacillante, se détache lentement, presque à contrecœur, et commence son voyage à travers le labyrinthe des sceaux. C'est un voyage mystique, un voyage au-delà des limites de la réalité. l'échange est accompli, l'âme du shinobi se retrouve captive dans le pantin, et il prend le contrôle de cette marionnette artificielle. Il peut sentir chaque articulation, chaque partie de son nouveau corps. Il peut voir à travers les yeux de son double factice, entendre à travers ses oreilles mécaniques. Il peut même utiliser ses compétences spéciales, les techniques propres à son Kekkai Genkai, qui ont été inscrites dans le pantin. En effet, il garde ses capacités même dans le pantin.
Cependant, il y a un prix à payer. Le pantin est factice, fragile, et bien loin de la puissance de l'original. Enfin, ça c’est si elle n’a pas un expert en marionnette. Mais, n’avait-elle, pas un maître dans l’art dans le domaine ? Elle pourrait lui demander de concevoir une marionnette ou de lui apprendre. Cette technique interdite, à la fois fascinante et effrayante, pousse les limites de la magie ninja. Elle soulève des questions troublantes sur l'âme, la conscience et l'essence de l'être. Pour ceux qui la maîtrisent, elle offre une puissance inégalée, mais au prix de leur humanité. Une danse macabre, une symphonie des ténèbres qui laisse une empreinte indélébile sur ceux qui osent la pratiquer.
« Cependant, ce n’est pas tout. Fuu senpai avait une autre utilisation de sa technique. Il s’agit, après avoir placé son âme dans un pantin, de se faire blesser par l’adversaire par un coup au corps-à-corps. Suite à ce coup, le sceau caché sur le pantin s’efface et procède à un échange entre l’âme de l’attaquant et l’âme du shinobi. C’est ainsi que Fuu senpai a prit possession du bras droit du Mizukage Ao et son byakugan qu’il a dérobé. Fuu s’est retrouvé alors dans le corps de sir Ao et a pu en disposer librement. Bref, tant qu’il était dans son corps il était coincé dans la marionnette. Il a été sauvé, mais c’est la base. Ceci… J’ai une technique de sceaux qui lie quelqu’un. Je crois qu’avec ma capacité je pourrais vous aider avec Deidara contre l’emprise de Madara. C’est en prenant vos âme pour les mettre dans des marionnettes. Enfin.. Du moins, c’était l’idée, bien sûr c’est à travailler. »
Elle marqua une pause, prenant un moment pour réfléchir à la deuxième question de Sasori. La mémoire de son bref affrontement avec Tobi lui revint en tête. C'était un souvenir complexe, mêlé de crainte et de détermination.
« Quand j'ai pris brièvement le contrôle de Tobi, j'ai pu ressentir ses intentions et ses pensées. C'était fugace, mais j'ai utilisé cette connexion pour perturber sa concentration et semer la confusion parmi les rangs ennemis. Je l’ai même stoppé de bouger littéralement. Cela a créé une brèche que nous avons exploitée pour déstabiliser l'adversaire. Cependant, je sais que c'est loin d'être suffisant. Je suis déterminée à maîtriser cette capacité, à l'améliorer et à l'utiliser de manière plus efficace à l'avenir. »
Elle avait pu prendre possession deux fois de juubi et une troisième fois, à l’aide de Naruto pour essayer de sauver l’alliance. Mais, au final ils s’étaient retrouvés tous enfermés ici. Elle s’était rapidement rendue compte de la supercherie, mais si les informations que Sasori lui a donné son correctes, ils sont toujours en danger.
« Grâce au chakra de Naruto, mais c’est parce qu’il était à l’intérieur de Juubi la deuxième fois. La première fois, nous étions seulement deux pour dévier l’attaque de Juubi. La bombe des démons. Il me faudrait beaucoup de chakra et j’en ai pas.. Mais, Deidara.. Il peut injecter du chakra n’est-ce pas ? Il m’a dit qu’il avait trouvé un moyen inverse. Récupérer le chakra pour faire des bombes. Mais, je pense que n’importe quelle source de chakra devrait le faire. »
En effet, il y avait aussi un travail d’équipe, mais avec Sasori et Deidara, c’était aussi un travail d’équipe. Il y avait bien de quoi faire avec tout ça. Le problème, c’est qu’actuellement, ils étaient à court de chakra. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était de regagner petit à petit son chakra. Mais, si elle prenait possession d’un corps de l’akatsuki et l’inversait. Elle pourrait aussi se rendre dans le monde réel non ? Et alors, elle pourrait essayer de réveiller les autres comme une technique de Nagato qui ressemble beaucoup à la sienne avec le sceau du lien qu’elle et Miya ont récupéré. Hypothèse évidemment…
Cependant, Ino était consciente que la création et le développement de techniques de scellement étaient complexes et dangereux. Elle avait besoin d'une compréhension approfondie de l'anatomie humaine, du chakra, et de la nature des âmes pour réussir. Elle avait déjà des compétences en tant que kunoichi médicale, mais elle savait que ce n'était pas suffisant. Toutefois, depuis qu’elle avait eu ce cours avec Sasori et poser des questions à Shizune en l’aidant parfois avec son travail et aussi, surprenant soit-il, même en parlant avec Deidara, elle n’était peut-être pas si loin d’être capable de faire un sceau et surtout de l’établir avec son chakra.
« Il y avait un membre de mon clan, qui assistait Danzô. Il possédait deux techniques. La première, c’est de prendre possession d’un pantin en enfermant mon âme à l’intérieur. »
Ino se lança dans une explication. Lui expliquant dès lors que la danse commence par la création de sceaux complexes, gravés dans la chair et l'âme du pantin. Ces sceaux agissent comme une porte d'entrée, une invitation à l'âme du shinobi. Mais ce n'est pas aussi simple. L'âme est le cœur de l'être, la source de sa force et de sa volonté. Le transfert doit être exécuté avec une précision chirurgicale, car le moindre faux pas pourrait signifier la fin de tout.
Le shinobi, maîtrisant son Kekkai Genkai Yamanaka, entre dans un état de transe, se déconnectant de son propre corps physique. Son âme, telle une flamme vacillante, se détache lentement, presque à contrecœur, et commence son voyage à travers le labyrinthe des sceaux. C'est un voyage mystique, un voyage au-delà des limites de la réalité. l'échange est accompli, l'âme du shinobi se retrouve captive dans le pantin, et il prend le contrôle de cette marionnette artificielle. Il peut sentir chaque articulation, chaque partie de son nouveau corps. Il peut voir à travers les yeux de son double factice, entendre à travers ses oreilles mécaniques. Il peut même utiliser ses compétences spéciales, les techniques propres à son Kekkai Genkai, qui ont été inscrites dans le pantin. En effet, il garde ses capacités même dans le pantin.
Cependant, il y a un prix à payer. Le pantin est factice, fragile, et bien loin de la puissance de l'original. Enfin, ça c’est si elle n’a pas un expert en marionnette. Mais, n’avait-elle, pas un maître dans l’art dans le domaine ? Elle pourrait lui demander de concevoir une marionnette ou de lui apprendre. Cette technique interdite, à la fois fascinante et effrayante, pousse les limites de la magie ninja. Elle soulève des questions troublantes sur l'âme, la conscience et l'essence de l'être. Pour ceux qui la maîtrisent, elle offre une puissance inégalée, mais au prix de leur humanité. Une danse macabre, une symphonie des ténèbres qui laisse une empreinte indélébile sur ceux qui osent la pratiquer.
« Cependant, ce n’est pas tout. Fuu senpai avait une autre utilisation de sa technique. Il s’agit, après avoir placé son âme dans un pantin, de se faire blesser par l’adversaire par un coup au corps-à-corps. Suite à ce coup, le sceau caché sur le pantin s’efface et procède à un échange entre l’âme de l’attaquant et l’âme du shinobi. C’est ainsi que Fuu senpai a prit possession du bras droit du Mizukage Ao et son byakugan qu’il a dérobé. Fuu s’est retrouvé alors dans le corps de sir Ao et a pu en disposer librement. Bref, tant qu’il était dans son corps il était coincé dans la marionnette. Il a été sauvé, mais c’est la base. Ceci… J’ai une technique de sceaux qui lie quelqu’un. Je crois qu’avec ma capacité je pourrais vous aider avec Deidara contre l’emprise de Madara. C’est en prenant vos âme pour les mettre dans des marionnettes. Enfin.. Du moins, c’était l’idée, bien sûr c’est à travailler. »
Elle marqua une pause, prenant un moment pour réfléchir à la deuxième question de Sasori. La mémoire de son bref affrontement avec Tobi lui revint en tête. C'était un souvenir complexe, mêlé de crainte et de détermination.
« Quand j'ai pris brièvement le contrôle de Tobi, j'ai pu ressentir ses intentions et ses pensées. C'était fugace, mais j'ai utilisé cette connexion pour perturber sa concentration et semer la confusion parmi les rangs ennemis. Je l’ai même stoppé de bouger littéralement. Cela a créé une brèche que nous avons exploitée pour déstabiliser l'adversaire. Cependant, je sais que c'est loin d'être suffisant. Je suis déterminée à maîtriser cette capacité, à l'améliorer et à l'utiliser de manière plus efficace à l'avenir. »
Elle avait pu prendre possession deux fois de juubi et une troisième fois, à l’aide de Naruto pour essayer de sauver l’alliance. Mais, au final ils s’étaient retrouvés tous enfermés ici. Elle s’était rapidement rendue compte de la supercherie, mais si les informations que Sasori lui a donné son correctes, ils sont toujours en danger.
« Grâce au chakra de Naruto, mais c’est parce qu’il était à l’intérieur de Juubi la deuxième fois. La première fois, nous étions seulement deux pour dévier l’attaque de Juubi. La bombe des démons. Il me faudrait beaucoup de chakra et j’en ai pas.. Mais, Deidara.. Il peut injecter du chakra n’est-ce pas ? Il m’a dit qu’il avait trouvé un moyen inverse. Récupérer le chakra pour faire des bombes. Mais, je pense que n’importe quelle source de chakra devrait le faire. »
En effet, il y avait aussi un travail d’équipe, mais avec Sasori et Deidara, c’était aussi un travail d’équipe. Il y avait bien de quoi faire avec tout ça. Le problème, c’est qu’actuellement, ils étaient à court de chakra. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était de regagner petit à petit son chakra. Mais, si elle prenait possession d’un corps de l’akatsuki et l’inversait. Elle pourrait aussi se rendre dans le monde réel non ? Et alors, elle pourrait essayer de réveiller les autres comme une technique de Nagato qui ressemble beaucoup à la sienne avec le sceau du lien qu’elle et Miya ont récupéré. Hypothèse évidemment…
Re: Apprendre l'un de l'autre ✦ Ino - 19.10.23 22:35
Si elle voulait ce parchemin, la balle était dans son camp.
Il y avait un membre de mon clan, qui assistait Danzô. Il possédait deux techniques. La première, c’est de prendre possession d’un pantin en enfermant mon âme à l’intérieur.
Danzô Shimura. Il a entendu parler de lui et pas en bien. C'est un vieux renard qui est à la tête de la racine de Konoha, leurs seuls ninjas dignes de ce nom. L'avantage d'avoir été dans l'Akatsuki aussi longtemps que lui est d'avoir mis un pied dans le monde de la pègre. On entend certaines choses... des rumeurs sur les ingérences de tel ou tel pays... rarement fiable, mais certains noms ressortent plus que d'autres.
S'il s'entoure de Yamanaka, ça voulait tout dire, leurs compétences pouvaient se révéler particulièrement intéressantes et pas que pour les interrogatoires. Alors lorsqu’elle prononça le mot « pantin », ses yeux s'illuminèrent. Mais ils n'avaient peut-être pas la même chose en tête.
Il écouta attentivement la suite de ses explications, les sceaux requis, les dangers de cette technique. Et plus les explications avancent, plus le regard du marionnettiste est intense. Presque insoutenable. Il s'est même penché vers elle.
C'était fascinant. Faire voyager son âme dans une marionnette et pouvoir prend le contrôle de ses mécanismes. C'était à la fois similaire et différent de sa technique. Il s'agissait peut-être même du chaînon manquant. Entre devenir une expérience raté et un véritable pantin sans cœur.
Son regard fou traduisait son intérêt soudain pour les techniques de cette fille. Pas pour ses plans, non... pour son Art. Elle venait de franchir une ligne rouge et de provoquer sa curiosité. C'était extrêmement dangereux pour elle.
Cependant, ce n’est pas tout. Fuu senpai avait une autre utilisation de sa technique. Il s’agit, après avoir placé son âme dans un pantin, de se faire blesser par l’adversaire par un coup au corps-à-corps. Suite à ce coup, le sceau caché sur le pantin s’efface et procède à un échange entre l’âme de l’attaquant et l’âme du shinobi. C’est ainsi que Fuu senpai a prit possession du bras droit du Mizukage Ao et son byakugan qu’il a dérobé. Fuu s’est retrouvé alors dans le corps de sir Ao et a pu en disposer librement. Bref, tant qu’il était dans son corps il était coincé dans la marionnette. Il a été sauvé, mais c’est la base. Ceci… J’ai une technique de sceaux qui lie quelqu’un. Je crois qu’avec ma capacité je pourrais vous aider avec Deidara contre l’emprise de Madara. C’est en prenant vos âmes pour les mettre dans des marionnettes. Enfin.. Du moins, c’était l’idée, bien sûr c’est à travailler.
Ingénieux. Il voyait déjà là une technique qu'il pourrait faire. Manipuler la marionnette apposée de ce sceau et s'en servir comme bouclier. Si l'adversaire la frappe, il sera piégé à l'intérieur. Il faudrait alors choisir une marionnette peu dangereuse. Si cela marche comme lorsqu'il avait son corps de pantin, si un marionnettiste aurait tenté d'attacher ses fils à lui, il aurait envoyé son propre chakra pour s'en défaire. Mais encore en fallait-il l'expertise...
Quant à ce qu'elle disait sur transférer leurs âmes, il hocha négativement de la tête. Ce n'est pas aussi facile qu'elle le pense et pour une raison très simple, mais elle n'a pas autorité en la matière, c'est normal qu'elle puisse penser aussi naïvement que ça.
Quand j'ai pris brièvement le contrôle de Tobi, j'ai pu ressentir ses intentions et ses pensées. C'était fugace, mais j'ai utilisé cette connexion pour perturber sa concentration et semer la confusion parmi les rangs ennemis. Je l’ai même stoppé de bouger littéralement. Cela a créé une brèche que nous avons exploitée pour déstabiliser l'adversaire. Cependant, je sais que c'est loin d'être suffisant. Je suis déterminée à maîtriser cette capacité, à l'améliorer et à l'utiliser de manière plus efficace à l'avenir. Arriver à le stopper quelques secondes était déjà suffisant, il pouvait s'en passer des choses durant ce laps de temps. Et la suite était encore plus étonnante... Grâce au chakra de Naruto, mais c’est parce qu’il était à l’intérieur de Juubi la deuxième fois. La première fois, nous étions seulement deux pour dévier l’attaque de Juubi. La bombe des démons. Il me faudrait beaucoup de chakra et j’en ai pas.. Mais, Deidara.. Il peut injecter du chakra n’est-ce pas ? Il m’a dit qu’il avait trouvé un moyen inverse. Récupérer le chakra pour faire des bombes. Mais, je pense que n’importe quelle source de chakra devrait le faire.
Il ne comprenait pas tout, il n'avait pas vécu ces événements. Juubi... Ichibi, Nibi, Sanbi... 10 queues ? La combinaison de tous les précédents, c'est ça ? Il n'ose imaginer la puissance requise pour pouvoir le contrôler. Dévier une orbe d'un démon à queue, le combat avait l'air dantesque. Pas étonnant qu'ils aient perdu. Est-ce qu'ils auront affaire à ça ? Ça commence à l'inquiéter... La puissance de feu de Deidara peut aisément mettre un démon à queue à terre, mais la combinaison des 9...
Elle parlait ensuite des nouvelles capacités de Deidara. Bon sang... il lui a révélé ce sur quoi il s'entraînait ? Quel idiot, il fait vraiment confiance trop facilement. Elle n'a pas à savoir ce qui n'est pas nécessaire au plan. Il doit lui interdire d'aller lui parler. S'il faut qu'il contrôle aussi toutes les informations qui circulent à l'intérieur du repaire, il le fera.
Te trouver une grande quantité de chakra ne sera pas simple. Il ne pouvait pas proposer ses marionnettes. En réalité, il ne stockait pas le chakra des défunts, il convertissait le sien grâce à un mécanisme de sa fabrication pour utiliser leurs techniques. Il avait donc une quantité de chakra limitée dans ce qu'il peut faire. Pareil pour Deidara, si elle parlait bien du pool de chakra d'un junchuriki, il ne suffirait pas et puis, il vaut mieux l'économiser, il est extrêmement précieux durant les combats. Nous chassons les démons à queue, mais impossible d'échapper à la surveillance des Zetsu durant cette activité... Il marqua une pause. J'y pense ! La princesse des limaces, ma grand-mère était sa rivale de son temps, de ce qu'elle m'a raconté, elle aurait une capacité pour régénérer son chakra instantanément. Je ne connais pas les détails, mais peut-être que Shizune pourrait avoir une piste ?
Il parlait du sceau sur son front, bien qu'il ne l'ai jamais vu en action. Les dires de grand-mère Chiyo étaient exacts. Elle pourrait hypothétiquement stocker une grande quantité de chakra ainsi pour pouvoir l'utiliser pour une possession importante et ainsi, pouvoir contrôler une personne plus puissante qu'elle. Mais ça ne restait que de la théorie, la pratique était toute autre.
Il lui tendit le parchemin. Il acceptait donc qu'elle s'entraîne à ses techniques. Elle lui en avait expliqué les rouages et il jugeait les risques minimes. Il invoqua également une marionnette simple pour qu'elle puisse s'en servir.
Nous pourrions nous en servir pour piéger Tobi ou Madara. En revanche, je refuse que tu l'utilises sur nous. Une simple âme piégée dans le corps d'une marionnette est vouée à se détruire d'elle-même une fois son chakra épuisé. Il faut un organe et un dispositif très complexe pour l'alimenter indéfiniment. Ça ne se fait pas comme ça. Et puis, il y a une possibilité sur le fait qu'il puisse forcer nos âmes à quand même obéir tant que le contrat de la réincarnation des âmes n'est pas proprement brisé. Je ne peux pas prendre ce risque.
Toujours pragmatique, mais ils n'ont pas le droit à l'erreur en même temps... Ils n'affrontent pas Titouan genin de Kiri, mais des légendes... alors il s'en méfie. Il semblait pourtant terriblement plongé dans ses pensées. Il avait une théorie sur le pourquoi du comment les âmes ressuscitées par l'edo tensei avaient des réserves de chakra infinies. Soit le chakra s'échappait des terres pures et cela voudrait dire que l'utilisation de cette technique à long terme pourrait causer des dommages bien plus grands, soit les corps morts aspiraient le chakra autour d'eux. Dans les deux cas, ça ne signifiait rien de bon pour eux. Mais, s'il arrivait à percer cette subtilité à jour, il pourrait faire de même pour devenir enfin l'œuvre d'art parfaite.
Ça et la technique de cette fille. Il la conservera auprès d'elle jusqu'à obtenir le corps qu'il désire. Elle était le chaînon manquant, l'entre deux.

Sasori vous manipule en #D75F68
Il y avait un membre de mon clan, qui assistait Danzô. Il possédait deux techniques. La première, c’est de prendre possession d’un pantin en enfermant mon âme à l’intérieur.
Danzô Shimura. Il a entendu parler de lui et pas en bien. C'est un vieux renard qui est à la tête de la racine de Konoha, leurs seuls ninjas dignes de ce nom. L'avantage d'avoir été dans l'Akatsuki aussi longtemps que lui est d'avoir mis un pied dans le monde de la pègre. On entend certaines choses... des rumeurs sur les ingérences de tel ou tel pays... rarement fiable, mais certains noms ressortent plus que d'autres.
S'il s'entoure de Yamanaka, ça voulait tout dire, leurs compétences pouvaient se révéler particulièrement intéressantes et pas que pour les interrogatoires. Alors lorsqu’elle prononça le mot « pantin », ses yeux s'illuminèrent. Mais ils n'avaient peut-être pas la même chose en tête.
Il écouta attentivement la suite de ses explications, les sceaux requis, les dangers de cette technique. Et plus les explications avancent, plus le regard du marionnettiste est intense. Presque insoutenable. Il s'est même penché vers elle.
C'était fascinant. Faire voyager son âme dans une marionnette et pouvoir prend le contrôle de ses mécanismes. C'était à la fois similaire et différent de sa technique. Il s'agissait peut-être même du chaînon manquant. Entre devenir une expérience raté et un véritable pantin sans cœur.
Son regard fou traduisait son intérêt soudain pour les techniques de cette fille. Pas pour ses plans, non... pour son Art. Elle venait de franchir une ligne rouge et de provoquer sa curiosité. C'était extrêmement dangereux pour elle.
Cependant, ce n’est pas tout. Fuu senpai avait une autre utilisation de sa technique. Il s’agit, après avoir placé son âme dans un pantin, de se faire blesser par l’adversaire par un coup au corps-à-corps. Suite à ce coup, le sceau caché sur le pantin s’efface et procède à un échange entre l’âme de l’attaquant et l’âme du shinobi. C’est ainsi que Fuu senpai a prit possession du bras droit du Mizukage Ao et son byakugan qu’il a dérobé. Fuu s’est retrouvé alors dans le corps de sir Ao et a pu en disposer librement. Bref, tant qu’il était dans son corps il était coincé dans la marionnette. Il a été sauvé, mais c’est la base. Ceci… J’ai une technique de sceaux qui lie quelqu’un. Je crois qu’avec ma capacité je pourrais vous aider avec Deidara contre l’emprise de Madara. C’est en prenant vos âmes pour les mettre dans des marionnettes. Enfin.. Du moins, c’était l’idée, bien sûr c’est à travailler.
Ingénieux. Il voyait déjà là une technique qu'il pourrait faire. Manipuler la marionnette apposée de ce sceau et s'en servir comme bouclier. Si l'adversaire la frappe, il sera piégé à l'intérieur. Il faudrait alors choisir une marionnette peu dangereuse. Si cela marche comme lorsqu'il avait son corps de pantin, si un marionnettiste aurait tenté d'attacher ses fils à lui, il aurait envoyé son propre chakra pour s'en défaire. Mais encore en fallait-il l'expertise...
Quant à ce qu'elle disait sur transférer leurs âmes, il hocha négativement de la tête. Ce n'est pas aussi facile qu'elle le pense et pour une raison très simple, mais elle n'a pas autorité en la matière, c'est normal qu'elle puisse penser aussi naïvement que ça.
Quand j'ai pris brièvement le contrôle de Tobi, j'ai pu ressentir ses intentions et ses pensées. C'était fugace, mais j'ai utilisé cette connexion pour perturber sa concentration et semer la confusion parmi les rangs ennemis. Je l’ai même stoppé de bouger littéralement. Cela a créé une brèche que nous avons exploitée pour déstabiliser l'adversaire. Cependant, je sais que c'est loin d'être suffisant. Je suis déterminée à maîtriser cette capacité, à l'améliorer et à l'utiliser de manière plus efficace à l'avenir. Arriver à le stopper quelques secondes était déjà suffisant, il pouvait s'en passer des choses durant ce laps de temps. Et la suite était encore plus étonnante... Grâce au chakra de Naruto, mais c’est parce qu’il était à l’intérieur de Juubi la deuxième fois. La première fois, nous étions seulement deux pour dévier l’attaque de Juubi. La bombe des démons. Il me faudrait beaucoup de chakra et j’en ai pas.. Mais, Deidara.. Il peut injecter du chakra n’est-ce pas ? Il m’a dit qu’il avait trouvé un moyen inverse. Récupérer le chakra pour faire des bombes. Mais, je pense que n’importe quelle source de chakra devrait le faire.
Il ne comprenait pas tout, il n'avait pas vécu ces événements. Juubi... Ichibi, Nibi, Sanbi... 10 queues ? La combinaison de tous les précédents, c'est ça ? Il n'ose imaginer la puissance requise pour pouvoir le contrôler. Dévier une orbe d'un démon à queue, le combat avait l'air dantesque. Pas étonnant qu'ils aient perdu. Est-ce qu'ils auront affaire à ça ? Ça commence à l'inquiéter... La puissance de feu de Deidara peut aisément mettre un démon à queue à terre, mais la combinaison des 9...
Elle parlait ensuite des nouvelles capacités de Deidara. Bon sang... il lui a révélé ce sur quoi il s'entraînait ? Quel idiot, il fait vraiment confiance trop facilement. Elle n'a pas à savoir ce qui n'est pas nécessaire au plan. Il doit lui interdire d'aller lui parler. S'il faut qu'il contrôle aussi toutes les informations qui circulent à l'intérieur du repaire, il le fera.
Te trouver une grande quantité de chakra ne sera pas simple. Il ne pouvait pas proposer ses marionnettes. En réalité, il ne stockait pas le chakra des défunts, il convertissait le sien grâce à un mécanisme de sa fabrication pour utiliser leurs techniques. Il avait donc une quantité de chakra limitée dans ce qu'il peut faire. Pareil pour Deidara, si elle parlait bien du pool de chakra d'un junchuriki, il ne suffirait pas et puis, il vaut mieux l'économiser, il est extrêmement précieux durant les combats. Nous chassons les démons à queue, mais impossible d'échapper à la surveillance des Zetsu durant cette activité... Il marqua une pause. J'y pense ! La princesse des limaces, ma grand-mère était sa rivale de son temps, de ce qu'elle m'a raconté, elle aurait une capacité pour régénérer son chakra instantanément. Je ne connais pas les détails, mais peut-être que Shizune pourrait avoir une piste ?
Il parlait du sceau sur son front, bien qu'il ne l'ai jamais vu en action. Les dires de grand-mère Chiyo étaient exacts. Elle pourrait hypothétiquement stocker une grande quantité de chakra ainsi pour pouvoir l'utiliser pour une possession importante et ainsi, pouvoir contrôler une personne plus puissante qu'elle. Mais ça ne restait que de la théorie, la pratique était toute autre.
Il lui tendit le parchemin. Il acceptait donc qu'elle s'entraîne à ses techniques. Elle lui en avait expliqué les rouages et il jugeait les risques minimes. Il invoqua également une marionnette simple pour qu'elle puisse s'en servir.
Nous pourrions nous en servir pour piéger Tobi ou Madara. En revanche, je refuse que tu l'utilises sur nous. Une simple âme piégée dans le corps d'une marionnette est vouée à se détruire d'elle-même une fois son chakra épuisé. Il faut un organe et un dispositif très complexe pour l'alimenter indéfiniment. Ça ne se fait pas comme ça. Et puis, il y a une possibilité sur le fait qu'il puisse forcer nos âmes à quand même obéir tant que le contrat de la réincarnation des âmes n'est pas proprement brisé. Je ne peux pas prendre ce risque.
Toujours pragmatique, mais ils n'ont pas le droit à l'erreur en même temps... Ils n'affrontent pas Titouan genin de Kiri, mais des légendes... alors il s'en méfie. Il semblait pourtant terriblement plongé dans ses pensées. Il avait une théorie sur le pourquoi du comment les âmes ressuscitées par l'edo tensei avaient des réserves de chakra infinies. Soit le chakra s'échappait des terres pures et cela voudrait dire que l'utilisation de cette technique à long terme pourrait causer des dommages bien plus grands, soit les corps morts aspiraient le chakra autour d'eux. Dans les deux cas, ça ne signifiait rien de bon pour eux. Mais, s'il arrivait à percer cette subtilité à jour, il pourrait faire de même pour devenir enfin l'œuvre d'art parfaite.
Ça et la technique de cette fille. Il la conservera auprès d'elle jusqu'à obtenir le corps qu'il désire. Elle était le chaînon manquant, l'entre deux.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Apprendre l'un de l'autre ✦ Ino - 21.10.23 16:26
Sasori écoutait attentivement les explications d'Ino, sa curiosité grandissante se reflétant dans ses yeux. Il semblait captivé par l'idée de la technique de transfert d'âme dans un pantin. Ino pouvait presque sentir son enthousiasme pour cet art particulier qui, malheureusement, était encore très limité en termes de possibilités. Elle était sur le point de continuer à détailler ses plans, mais quelque chose avait éveillé son inquiétude.
Sasori s'intéressait principalement à l'aspect technique de la technique de transfert d'âme. Ino avait conscience qu'elle avait suscité son intérêt pour quelque chose qu'il pouvait potentiellement exploiter. Mais elle ne pouvait s'empêcher de se demander s'il percevait le potentiel destructeur de la technique et si cela représentait un risque pour elle. Son Art était si unique qu'il pouvait voir à travers ses plans. Pourtant, elle n'avait pas le choix ; elle devait partager ses idées pour les mettre en action et contribuer aux objectifs de l'Akatsuki.
« Je ne sous-estime pas la difficulté de l'entreprise que nous entreprenons, mais je suis convaincue que nous pouvons y arriver. Je suis prête à travailler sans relâche pour perfectionner ces techniques et les adapter à nos besoins. »
Cependant, lorsque Sasori aborda le sujet de la collecte de chakra pour les futures confrontations, Ino était d'accord que cela ne serait pas une tâche facile. Elle ne s'attendait pas à ce que Sasori ou Deidara fournissent une grande quantité de chakra. Elle comprenait également les implications de l'effort pour collecter le chakra des Jinchurikis. Les démons à queues étaient des adversaires redoutables, et leur collecte était dangereuse et complexe. Elle ne voulait pas mettre en danger leurs plans en utilisant trop de chakra à la fois, mais elle avait besoin de cette puissance pour réaliser sa technique. De toute façon, elle devait trouver une solution. Il y avait bien des personnes qui pourraient l’aider à récupérer du chakra. Naruto, mais il était endormi, chose compliquée… Sakura aussi pourrait aider, elle avait bien une maitrise du transfert de chakra pour aider à revitaliser ses alliés, proches.. Qu’est-ce qu’elle pouvait faire hein ? C’était vraiment trop difficile, elle se rappelait avoir pleuré pour le fait d’avoir été incapable de tenir le biju à dix queues. Pour beaucoup, c’était peut-être un exploit, mais pour elle, c’était un drame. La jeune Yamanaka ne pouvait s’empêcher de penser que si elle avait réussi, tous autant qu’ils étaient, ne se retrouveraient pas coincés par cet arbre qui dévorait littéralement leur vitalité.
« Il faudrait réunir les bijus et leurs hôtes. »
En effet, au moins ils seraient en sécurité mais, le seraient-ils vraiment en étant piégés comme elle dans ce repaire ? Elle avait de sérieux doutes. D’un autre côté, c’était aussi la faute de l’homme à ses côtés si ils en étaient là. Leur mauvais Karma les avait tous plongés dans l’Enfer Absolu du rêve. Lorsqu'il mentionna les Zetsu et la surveillance constante, Ino hocha la tête, signe qu'elle était consciente de ces risques.
Ino se perdit un instant dans ses pensées, réfléchissant à la manière dont ils pourraient augmenter leur réserve de chakra sans attirer l'attention. La mention de la princesse des limaces par Sasori attira son attention. Elle savait que Shizune était compétente dans le domaine médical et avait des connaissances approfondies sur diverses techniques, y compris celles impliquant le chakra. Après, il y avait évidemment des personnes qui pouvaient palier aux chakra des Bijus. Tsunade sensei, qu’il venait de mentionner en était une preuve.
« C'est une idée intelligente, Sasori sensei. Tsunade-sama est une kunoichi incroyablement puissante, et je suis certaine que ses compétences pourraient nous aider. Elle n’est pas notre Godaime Hokage pour rien. Shizune pourrait certainement m’aider à comprendre le fonctionnement, mais cela risque de prendre du temps. »
Et pas qu’un peu. Le fait d’être surveillé était réellement problématique en soit. Pourtant, elle était une Yamanaka. Evidemment, elle ne comptait pas trop en dire à son « allié ». Ils ne l’étaient que par la force des choses et vu comment il l’avait regardé en parlant de ses techniques… Elle ne souhaitait vraiment pas attirer davantage sa curiosité même si c’était déjà trop tard. Qu’est-ce que cela lui manquait d’être avec Shikamaru. Si elle trouvait un moyen de lui, elle était certaine qu’il trouverait une solution, mais désormais, elle travaillait d’arrachés avec un collier horrible autour de son cou. Si ce n’était pas triste…
Enfin, il y avait un autre problème à surveiller, c’est la menace constante des Zetsu, ces créatures insaisissables qui surveillaient leurs moindres mouvements. Elle avait elle-même été témoin de leur perspicacité dans le passé.
« Ne Sasori sensei, savais-tu que Zetsu possède la technique d’absorber le chakra et de le transmettre à d’autres ? J’ai déjà pu prendre le contrôle de trois Zetsu ko et en faire des marionnettes. Je pense que nous pourrions essayer une approche plus proactive. Au lieu de toujours les éviter, pourquoi ne pas s'attaquer à un Zetsu et essayer de le capturer ? Si nous pouvons en attraper un vivant, nous pourrions peut-être lui faire perdre la mémoire temporairement, le désorientant suffisamment pour qu'il ne puisse pas transmettre d'informations vitales, si j’arrive à développer aussi mes capacités, à nous deux, il risque de ne pas se souvenir de grand-chose, ce qu’il a vu ou entendu ! »
C’était un risque, mais elle était prête à le prendre. Puis, pendant la quatrième guerre elle avait bien prit possession de plusieurs jutsu assommés pour servir de marionnettes. Afin qu’il n’aille pas faire capoter leur plan.. Ils pourront toujours lui effacer la mémoire non ? Sasori n’en avait pas la capacité en manipulant le cerveau avec ses aiguilles ? Elle savait que cette idée comportait des risques, mais elle était convaincue que c'était une option à envisager. Il y avait aussi autre chose qu’il fallait prendre en compte. Comme le fait de les ressentir, mais ça, c’était aussi une affaire pour elle. Les Yamanaka étaient aussi des ninjas sensoriels de base. Elle n’était pas fragile. Il lui manquait juste de chakra et de connaissance en fuinjutsu c’est tout.
« Si tu t’inquiètes pour la surveillance. Ne t’en fais pas, je vais aussi travailler dessus. Je t’ai promis de te faire souvenir de mon nom ! »
En effet, il ne faudrait pas qu’autres zetsu soient dans les parages pour l’attaque. Elle allait devenir une shinobi des plus polyvalentes, mais elle n’avait pas trop le choix pour le moment. Ino prit le parchemin des mains de Sasori et hocha la tête en signe d'approbation à sa décision. Elle se sentait prête à relever ce défi et à maîtriser ces compétences pour le bien de leur mission.
Lorsque Sasori évoqua l'idée d'utiliser ces techniques contre Tobi ou Madara, Ino comprit à quel point cela pourrait être stratégiquement avantageux. Piéger un ennemi de cette envergure était une perspective alléchante. Cependant, elle était aussi attentive à ses avertissements. Les dangers et les limites de ces techniques étaient clairs, et elle était déterminée à ne pas mettre en danger leur propre équipe en utilisant ces pouvoirs de manière inconsidérée. Ino était consciente du sérieux de la situation. Ils affrontaient des adversaires extrêmement puissants, et chaque décision comptait. Elle avait confiance en la vision de Sasori et en sa propre capacité à apprendre rapidement ces techniques. De toute façon, elle l’avait vécu de première main, la puissance des deux Uchihas.
« Dire qu’il était un shinobi de Konoha, je parle de Obito.. Tu crois, que Obito et Madara sont réellement sur la même longueur d’ondes ? Peut-être parce que même fugace j’ai pu lire.. Mais, il y avait quelque chose de sombre.. Comme vous deux, avec Deidara san.. Je ne pense pas que les deux ont le même but.. »
Quant à la théorie de Sasori sur l'origine des réserves de chakra infinies des âmes ressuscitées par l'edo tensei, Ino le trouva intrigant. C'était un mystère qu'ils devraient peut-être explorer plus avant, bien que cela puisse s'avérer dangereux. Pour l'instant, elle se concentra sur la tâche à accomplir, c'est-à-dire maîtriser ces techniques de sceau.
Parce que savoir qu’ils pourraient s’affronter, pour le moment ça n’aidait en rien. Ils étaient beaucoup trop faibles. Vraiment quelle galère, il n’y avait pas à dire…
Sasori s'intéressait principalement à l'aspect technique de la technique de transfert d'âme. Ino avait conscience qu'elle avait suscité son intérêt pour quelque chose qu'il pouvait potentiellement exploiter. Mais elle ne pouvait s'empêcher de se demander s'il percevait le potentiel destructeur de la technique et si cela représentait un risque pour elle. Son Art était si unique qu'il pouvait voir à travers ses plans. Pourtant, elle n'avait pas le choix ; elle devait partager ses idées pour les mettre en action et contribuer aux objectifs de l'Akatsuki.
« Je ne sous-estime pas la difficulté de l'entreprise que nous entreprenons, mais je suis convaincue que nous pouvons y arriver. Je suis prête à travailler sans relâche pour perfectionner ces techniques et les adapter à nos besoins. »
Cependant, lorsque Sasori aborda le sujet de la collecte de chakra pour les futures confrontations, Ino était d'accord que cela ne serait pas une tâche facile. Elle ne s'attendait pas à ce que Sasori ou Deidara fournissent une grande quantité de chakra. Elle comprenait également les implications de l'effort pour collecter le chakra des Jinchurikis. Les démons à queues étaient des adversaires redoutables, et leur collecte était dangereuse et complexe. Elle ne voulait pas mettre en danger leurs plans en utilisant trop de chakra à la fois, mais elle avait besoin de cette puissance pour réaliser sa technique. De toute façon, elle devait trouver une solution. Il y avait bien des personnes qui pourraient l’aider à récupérer du chakra. Naruto, mais il était endormi, chose compliquée… Sakura aussi pourrait aider, elle avait bien une maitrise du transfert de chakra pour aider à revitaliser ses alliés, proches.. Qu’est-ce qu’elle pouvait faire hein ? C’était vraiment trop difficile, elle se rappelait avoir pleuré pour le fait d’avoir été incapable de tenir le biju à dix queues. Pour beaucoup, c’était peut-être un exploit, mais pour elle, c’était un drame. La jeune Yamanaka ne pouvait s’empêcher de penser que si elle avait réussi, tous autant qu’ils étaient, ne se retrouveraient pas coincés par cet arbre qui dévorait littéralement leur vitalité.
« Il faudrait réunir les bijus et leurs hôtes. »
En effet, au moins ils seraient en sécurité mais, le seraient-ils vraiment en étant piégés comme elle dans ce repaire ? Elle avait de sérieux doutes. D’un autre côté, c’était aussi la faute de l’homme à ses côtés si ils en étaient là. Leur mauvais Karma les avait tous plongés dans l’Enfer Absolu du rêve. Lorsqu'il mentionna les Zetsu et la surveillance constante, Ino hocha la tête, signe qu'elle était consciente de ces risques.
Ino se perdit un instant dans ses pensées, réfléchissant à la manière dont ils pourraient augmenter leur réserve de chakra sans attirer l'attention. La mention de la princesse des limaces par Sasori attira son attention. Elle savait que Shizune était compétente dans le domaine médical et avait des connaissances approfondies sur diverses techniques, y compris celles impliquant le chakra. Après, il y avait évidemment des personnes qui pouvaient palier aux chakra des Bijus. Tsunade sensei, qu’il venait de mentionner en était une preuve.
« C'est une idée intelligente, Sasori sensei. Tsunade-sama est une kunoichi incroyablement puissante, et je suis certaine que ses compétences pourraient nous aider. Elle n’est pas notre Godaime Hokage pour rien. Shizune pourrait certainement m’aider à comprendre le fonctionnement, mais cela risque de prendre du temps. »
Et pas qu’un peu. Le fait d’être surveillé était réellement problématique en soit. Pourtant, elle était une Yamanaka. Evidemment, elle ne comptait pas trop en dire à son « allié ». Ils ne l’étaient que par la force des choses et vu comment il l’avait regardé en parlant de ses techniques… Elle ne souhaitait vraiment pas attirer davantage sa curiosité même si c’était déjà trop tard. Qu’est-ce que cela lui manquait d’être avec Shikamaru. Si elle trouvait un moyen de lui, elle était certaine qu’il trouverait une solution, mais désormais, elle travaillait d’arrachés avec un collier horrible autour de son cou. Si ce n’était pas triste…
Enfin, il y avait un autre problème à surveiller, c’est la menace constante des Zetsu, ces créatures insaisissables qui surveillaient leurs moindres mouvements. Elle avait elle-même été témoin de leur perspicacité dans le passé.
« Ne Sasori sensei, savais-tu que Zetsu possède la technique d’absorber le chakra et de le transmettre à d’autres ? J’ai déjà pu prendre le contrôle de trois Zetsu ko et en faire des marionnettes. Je pense que nous pourrions essayer une approche plus proactive. Au lieu de toujours les éviter, pourquoi ne pas s'attaquer à un Zetsu et essayer de le capturer ? Si nous pouvons en attraper un vivant, nous pourrions peut-être lui faire perdre la mémoire temporairement, le désorientant suffisamment pour qu'il ne puisse pas transmettre d'informations vitales, si j’arrive à développer aussi mes capacités, à nous deux, il risque de ne pas se souvenir de grand-chose, ce qu’il a vu ou entendu ! »
C’était un risque, mais elle était prête à le prendre. Puis, pendant la quatrième guerre elle avait bien prit possession de plusieurs jutsu assommés pour servir de marionnettes. Afin qu’il n’aille pas faire capoter leur plan.. Ils pourront toujours lui effacer la mémoire non ? Sasori n’en avait pas la capacité en manipulant le cerveau avec ses aiguilles ? Elle savait que cette idée comportait des risques, mais elle était convaincue que c'était une option à envisager. Il y avait aussi autre chose qu’il fallait prendre en compte. Comme le fait de les ressentir, mais ça, c’était aussi une affaire pour elle. Les Yamanaka étaient aussi des ninjas sensoriels de base. Elle n’était pas fragile. Il lui manquait juste de chakra et de connaissance en fuinjutsu c’est tout.
« Si tu t’inquiètes pour la surveillance. Ne t’en fais pas, je vais aussi travailler dessus. Je t’ai promis de te faire souvenir de mon nom ! »
En effet, il ne faudrait pas qu’autres zetsu soient dans les parages pour l’attaque. Elle allait devenir une shinobi des plus polyvalentes, mais elle n’avait pas trop le choix pour le moment. Ino prit le parchemin des mains de Sasori et hocha la tête en signe d'approbation à sa décision. Elle se sentait prête à relever ce défi et à maîtriser ces compétences pour le bien de leur mission.
Lorsque Sasori évoqua l'idée d'utiliser ces techniques contre Tobi ou Madara, Ino comprit à quel point cela pourrait être stratégiquement avantageux. Piéger un ennemi de cette envergure était une perspective alléchante. Cependant, elle était aussi attentive à ses avertissements. Les dangers et les limites de ces techniques étaient clairs, et elle était déterminée à ne pas mettre en danger leur propre équipe en utilisant ces pouvoirs de manière inconsidérée. Ino était consciente du sérieux de la situation. Ils affrontaient des adversaires extrêmement puissants, et chaque décision comptait. Elle avait confiance en la vision de Sasori et en sa propre capacité à apprendre rapidement ces techniques. De toute façon, elle l’avait vécu de première main, la puissance des deux Uchihas.
« Dire qu’il était un shinobi de Konoha, je parle de Obito.. Tu crois, que Obito et Madara sont réellement sur la même longueur d’ondes ? Peut-être parce que même fugace j’ai pu lire.. Mais, il y avait quelque chose de sombre.. Comme vous deux, avec Deidara san.. Je ne pense pas que les deux ont le même but.. »
Quant à la théorie de Sasori sur l'origine des réserves de chakra infinies des âmes ressuscitées par l'edo tensei, Ino le trouva intrigant. C'était un mystère qu'ils devraient peut-être explorer plus avant, bien que cela puisse s'avérer dangereux. Pour l'instant, elle se concentra sur la tâche à accomplir, c'est-à-dire maîtriser ces techniques de sceau.
Parce que savoir qu’ils pourraient s’affronter, pour le moment ça n’aidait en rien. Ils étaient beaucoup trop faibles. Vraiment quelle galère, il n’y avait pas à dire…
Re: Apprendre l'un de l'autre ✦ Ino - 23.10.23 16:48
Ils parlent, ils parlent... ils théorisent, ils ne font que ça. C'est important, certes et il a même appris des choses qui lui seront utiles pour ses plans à l'avenir, mais tout ce qu'il voyait était la confiance aveugle de cette fille envers son village. Quelque chose qu'il n'avait vu nulle part ailleurs durant ses périples. Leur hokage, l'hôte du démon renard à neuf queues... qu'est-ce qu'ils avaient de si spécial au point de pouvoir généré une loyauté si forte qu'elle obscurcit la logique froide de ce monde ? C'est ça de mourir trop tôt, il lui manque des pièces du puzzle, des événements cruciaux qui se sont passés durant la guerre.
Briser cette loyauté ne serait pas chose aisée, ça allait lui prendre du temps, la travailler psychologiquement. Car dans l'état actuel des choses, il ne lui faisait absolument pas confiance pour l'emmener sur le champ de bataille. Que des belles paroles, mais pas les actions derrière si jamais ils venaient à croiser l'un de ses camarades. Il devait lui couper son envie de s'enfuir également, son plan devrait être pour elle la SEULE et unique solution viable afin de renverser Tobi et Madara.
Ne Sasori sensei, savais-tu que Zetsu possède la technique d’absorber le chakra et de le transmettre à d’autres ? J’ai déjà pu prendre le contrôle de trois Zetsu K.O et en faire des marionnettes. Je pense que nous pourrions essayer une approche plus proactive. Au lieu de toujours les éviter, pourquoi ne pas s'attaquer à un Zetsu et essayer de le capturer ? Si nous pouvons en attraper un vivant, nous pourrions peut-être lui faire perdre la mémoire temporairement, le désorientant suffisamment pour qu'il ne puisse pas transmettre d'informations vitales, si j’arrive à développer aussi mes capacités, à nous deux, il risque de ne pas se souvenir de grand-chose, ce qu’il a vu ou entendu !
Jusque-là, son raisonnement était logique, bien qu'elle omettait certains risques par méconnaissance de cette plante. Zetsu a joué un rôle crucial au sein de l'Akatsuki. Il était à la fois espion, informateur, nettoyeur. Il peut être à plusieurs endroits à la fois depuis la guerre et se déplace très rapidement dans le sol. Les Zetsu Blanc, ce n'est pas ce qui manque. Il semblait par ailleurs être au courant du plan originel de l'organisation. Et ça, c'était le plus inquiétant.
Certes, en capturer un pour mettre à profit ses particularités serait incroyable. Autant pour les informations qu'il détient que pour l’absorption de chakara, mais... Si tu t’inquiètes pour la surveillance. Ne t’en fais pas, je vais aussi travailler dessus. Je t’ai promis de te faire souvenir de mon nom ! Si seulement il n'y avait que ça... Il n'est pas un ninja de Konoha, il ne va pas faire confiance aux capacités de ses alliés. Elle est encore faible et ils manquent de temps. Il doute qu'elle soit au point assez vite pour trouver une manière de détecter les Zetsu, voir même, de les empêcher de communiquer. Il n'a pas la liberté des shinobi de l'alliance. C'est un gros point noir qu'il doit d'abord régler au plus vite. Et ensuite, on verra.
Dire qu’il était un shinobi de Konoha, je parle de Obito.. Tu crois, que Obito et Madara sont réellement sur la même longueur d’ondes ? Peut-être parce que même fugace j’ai pu lire.. Mais, il y avait quelque chose de sombre.. Comme vous deux, avec Deidara san.. Je ne pense pas que les deux ont le même but..
Comment ça quelque chose de sombre ? En quoi elle compare leur duo d'artiste à ces deux Uchiha ? L'Art n'a rien de sombre, les massacres qu'ils font pour le sublimer non plus, ce n'est qu'un prérequis pour sublimer la beauté de leurs talents. Contrairement aux deux, ils n'ont pas d'ambition de détruire le monde. S'il n'y a plus de public pour les admirer, il n'y a plus d'artistes.
C'est leur force. Deidara est sans aucun doute la seule personne à qui il pourrait réellement faire confiance. Leur amour de l'Art les relie, il sait qu'il ne pourra jamais se retourner contre lui puisqu'ils ont les mêmes objectifs et la même vision des choses. Hormis sur la beauté, mais ça finira par rentrer dans sa petite tête blonde. Il avait fait quelques progrès déjà.
Je me moque de leurs motivations. Tout ce que je vois, c'est qu'elles sont assez convergentes pour qu'ils travaillent ensemble. Je ne vois pas ces deux-là se trahir de si tôt. La situation est trop instable. Ils doivent d'abord écraser la résistance.
Tobi, Madara... Madara, Tobi... à quoi bon s'intéresser à leurs motivations ? Ce sont des ennemis à abattre, c'est tout. Ce n'est pas comme si un simple dialogue pouvait retourner le cours d'une bataille. Ils doivent assurer la victoire par un plan méticuleux et bien ficelé. Il ne faut pas laisser de place aux incertitudes ni aux sentiments. Ils n'ont pas en face des tendres. Madara est un vétéran de guerre et Tobi a été assez vicieux pour porter son plan et manipuler l'Akatsuki dans l'ombre.
C'est pour ça qu'il tenait à clarifier certaines choses avec elle vis-à-vis de Zetsu qu'elle a mentionné plus tôt. Leurs ennemis sont loin d'êtres idiots et les choses ne sont pas simples.
Zetsu n'est pas un combattant, il paraît faible, mais il ne l'est pas. C'est un piège. Sa force réside ailleurs. S'il y a bien un membre de l'Akatsuki dont je me méfierais le plus en dehors de nos leader, c'est bien lui. Il est une mine d'informations capitales, mais il est extrêmement vicieux.
L'idée est bonne, si un autre groupe qui partage notre but parvenait à faire ça, ce serait bien. Mais, je me répète encore une fois, je ne prendrais pas ce risque non plus. Je ne connais que peu ses capacités. Si les Zetsu blanc peuvent communiquer entre eux via leurs racines ou quelque chose dans le genre, m'attaquer à l'un dévoilerait mes vraies intentions et je serais instantanément neutralisé. Pareil s'il parvient à nous traquer de quelque manière que ce soit jusqu'au repaire. Le moins je l'approche, le mieux je me porte.
Il soupira. Il se trouvait bien isolé dans cette histoire. Il avait l'impression d'être le seul à monter un plan d'attaque contre Madara. L'alliance shinobi en est encore à se rassembler et à comprendre ce qu'il se passe. Sa position au sein de l'Akatsuki est un formidable avantage comme son plus grand frein.
Il espère vraiment que ces ninjas vont se bouger. Ce n'est pas aux morts de se battre pour le salut du monde, mais à la nouvelle génération.
Enfin, assez parler. Montre moi ce que tu sais déjà faire avec ce parchemin.

Sasori vous manipule en #D75F68
Briser cette loyauté ne serait pas chose aisée, ça allait lui prendre du temps, la travailler psychologiquement. Car dans l'état actuel des choses, il ne lui faisait absolument pas confiance pour l'emmener sur le champ de bataille. Que des belles paroles, mais pas les actions derrière si jamais ils venaient à croiser l'un de ses camarades. Il devait lui couper son envie de s'enfuir également, son plan devrait être pour elle la SEULE et unique solution viable afin de renverser Tobi et Madara.
Ne Sasori sensei, savais-tu que Zetsu possède la technique d’absorber le chakra et de le transmettre à d’autres ? J’ai déjà pu prendre le contrôle de trois Zetsu K.O et en faire des marionnettes. Je pense que nous pourrions essayer une approche plus proactive. Au lieu de toujours les éviter, pourquoi ne pas s'attaquer à un Zetsu et essayer de le capturer ? Si nous pouvons en attraper un vivant, nous pourrions peut-être lui faire perdre la mémoire temporairement, le désorientant suffisamment pour qu'il ne puisse pas transmettre d'informations vitales, si j’arrive à développer aussi mes capacités, à nous deux, il risque de ne pas se souvenir de grand-chose, ce qu’il a vu ou entendu !
Jusque-là, son raisonnement était logique, bien qu'elle omettait certains risques par méconnaissance de cette plante. Zetsu a joué un rôle crucial au sein de l'Akatsuki. Il était à la fois espion, informateur, nettoyeur. Il peut être à plusieurs endroits à la fois depuis la guerre et se déplace très rapidement dans le sol. Les Zetsu Blanc, ce n'est pas ce qui manque. Il semblait par ailleurs être au courant du plan originel de l'organisation. Et ça, c'était le plus inquiétant.
Certes, en capturer un pour mettre à profit ses particularités serait incroyable. Autant pour les informations qu'il détient que pour l’absorption de chakara, mais... Si tu t’inquiètes pour la surveillance. Ne t’en fais pas, je vais aussi travailler dessus. Je t’ai promis de te faire souvenir de mon nom ! Si seulement il n'y avait que ça... Il n'est pas un ninja de Konoha, il ne va pas faire confiance aux capacités de ses alliés. Elle est encore faible et ils manquent de temps. Il doute qu'elle soit au point assez vite pour trouver une manière de détecter les Zetsu, voir même, de les empêcher de communiquer. Il n'a pas la liberté des shinobi de l'alliance. C'est un gros point noir qu'il doit d'abord régler au plus vite. Et ensuite, on verra.
Dire qu’il était un shinobi de Konoha, je parle de Obito.. Tu crois, que Obito et Madara sont réellement sur la même longueur d’ondes ? Peut-être parce que même fugace j’ai pu lire.. Mais, il y avait quelque chose de sombre.. Comme vous deux, avec Deidara san.. Je ne pense pas que les deux ont le même but..
Comment ça quelque chose de sombre ? En quoi elle compare leur duo d'artiste à ces deux Uchiha ? L'Art n'a rien de sombre, les massacres qu'ils font pour le sublimer non plus, ce n'est qu'un prérequis pour sublimer la beauté de leurs talents. Contrairement aux deux, ils n'ont pas d'ambition de détruire le monde. S'il n'y a plus de public pour les admirer, il n'y a plus d'artistes.
C'est leur force. Deidara est sans aucun doute la seule personne à qui il pourrait réellement faire confiance. Leur amour de l'Art les relie, il sait qu'il ne pourra jamais se retourner contre lui puisqu'ils ont les mêmes objectifs et la même vision des choses. Hormis sur la beauté, mais ça finira par rentrer dans sa petite tête blonde. Il avait fait quelques progrès déjà.
Je me moque de leurs motivations. Tout ce que je vois, c'est qu'elles sont assez convergentes pour qu'ils travaillent ensemble. Je ne vois pas ces deux-là se trahir de si tôt. La situation est trop instable. Ils doivent d'abord écraser la résistance.
Tobi, Madara... Madara, Tobi... à quoi bon s'intéresser à leurs motivations ? Ce sont des ennemis à abattre, c'est tout. Ce n'est pas comme si un simple dialogue pouvait retourner le cours d'une bataille. Ils doivent assurer la victoire par un plan méticuleux et bien ficelé. Il ne faut pas laisser de place aux incertitudes ni aux sentiments. Ils n'ont pas en face des tendres. Madara est un vétéran de guerre et Tobi a été assez vicieux pour porter son plan et manipuler l'Akatsuki dans l'ombre.
C'est pour ça qu'il tenait à clarifier certaines choses avec elle vis-à-vis de Zetsu qu'elle a mentionné plus tôt. Leurs ennemis sont loin d'êtres idiots et les choses ne sont pas simples.
Zetsu n'est pas un combattant, il paraît faible, mais il ne l'est pas. C'est un piège. Sa force réside ailleurs. S'il y a bien un membre de l'Akatsuki dont je me méfierais le plus en dehors de nos leader, c'est bien lui. Il est une mine d'informations capitales, mais il est extrêmement vicieux.
L'idée est bonne, si un autre groupe qui partage notre but parvenait à faire ça, ce serait bien. Mais, je me répète encore une fois, je ne prendrais pas ce risque non plus. Je ne connais que peu ses capacités. Si les Zetsu blanc peuvent communiquer entre eux via leurs racines ou quelque chose dans le genre, m'attaquer à l'un dévoilerait mes vraies intentions et je serais instantanément neutralisé. Pareil s'il parvient à nous traquer de quelque manière que ce soit jusqu'au repaire. Le moins je l'approche, le mieux je me porte.
Il soupira. Il se trouvait bien isolé dans cette histoire. Il avait l'impression d'être le seul à monter un plan d'attaque contre Madara. L'alliance shinobi en est encore à se rassembler et à comprendre ce qu'il se passe. Sa position au sein de l'Akatsuki est un formidable avantage comme son plus grand frein.
Il espère vraiment que ces ninjas vont se bouger. Ce n'est pas aux morts de se battre pour le salut du monde, mais à la nouvelle génération.
Enfin, assez parler. Montre moi ce que tu sais déjà faire avec ce parchemin.

Sasori vous manipule en #D75F68