Starry Awakening - Ryuu & Haruki - 10.10.23 13:38
Je me trouvais pris au piège dans les dédales d'un rêve trompeur, un mirage créé par les artifices du Mugen Tsukuyomi de Madara. Dans ce monde onirique, mon défunt grand frère était vivant, une illusion douce-amère qui me remplissait d'une joie teintée d'amertume. Il m'avait acheté des éventails, me laissant jouer avec les oiseaux et m'offrant des compliments sur mon talent artistique. Une réalité alternative où son esprit comique et théâtral avait pris le dessus, m'évoquant une facette de lui que je n'avais jamais connue de son vivant.
La situation avait atteint un niveau d'absurdité que je ne pouvais plus supporter. Alors, dans un accès de folie, j'ai commencé à chanter et à danser avec mes éventails. Sans crier gare, j'ai commencé à chanter à tue-tête, brandissant mes éventails comme si c'étaient des micros invisibles. Mes mouvements étaient exagérés et extravagants, mes pas de danse complètement décalés. J'ai chanté des chansons absurdes et crié des paroles sans queue ni tête.
Ai-je entonné, mes gestes devenant de plus en plus théâtraux, mes pieds dansant au rythme imaginaire d'une mélodie loufoque. Mon frère imaginaire a répondu en fredonnant une mélodie tout aussi absurde, ses mains effectuant des mouvements aériens synchronisés aux miens. Nous nous sommes lancés dans une danse excentrique, tournoyant comme des feuilles emportées par un vent invisible.
Avons-nous chanté en chœur, nos voix s'élevant dans un crescendo loufoque. Au fur et à mesure que la musique imaginaire atteignait son paroxysme, j'ai pris un éventail et l'ai tenu comme un micro, tandis que mon frère a fait de même avec un sourire éclatant.
Ai-je annoncé d'une voix théâtrale, nous lançant dans une série de pas de danse énergiques et extravagants. Les éventails tourbillonnaient autour de nous, créant une ambiance fantaisiste, tandis que nous nous perdions dans cette danse absurde. Tout autour de nous, l'obscurité du rêve se transformait en un spectacle de lumières éclatantes et de couleurs vives, faisant de notre folie improvisée un spectacle visuel aussi éblouissant qu'étrange. Nous avons continué à chanter et danser, notre enthousiasme contagieux nous entraînant dans une frénésie loufoque, jusqu'à ce que le rêve, incapable de contenir notre excentricité, finisse par éclater dans un éclat de rires et de rires désordonnés. Et dans ce moment de chaos, j'ai éclaté de rire, libéré de la réalité par cette danse folle avec mon frère imaginaire, même si c'était juste un mirage dans l'obscurité du Mugen Tsukuyomi.
Cela allait bien un temps, mais qui aurait-cru, que moi-même, j’en aurai assez ? En effet, à mesure que le rêve se prolongeait, cette version fantasmagorique de mon frère commençait à me tourmenter. Son comportement théâtral et excessif était loin de l'homme calme et exigeant que j'avais connu. Mes souvenirs de ses encouragements et de ses reproches étaient remplacés par un personnage caricatural, un acteur dans le drame de ma propre imagination.
À un moment donné lors d’une énième danse absurde et déjantée avec mon frère vivant dans ce rêve, la magie de l'instant commença à s'estomper. Les pas de danse se transformèrent en une suite répétitive et ennuyeuse, les éventails semblaient devenir plus lourds à chaque tourbillon, et le rire qui résonnait dans l'obscurité commença à perdre de son charme. Comme un enfant capricieux, je commençais à m'ennuyer de cette folie.
« Ni-san, c'est bien joli tout ça, mais... ça devient un peu long, tu ne trouves pas ? »
Ai-je lancé à mon frère imaginaire, qui continuait à tourner en rond comme une toupie folle. Il ne répondit que par un rire encore plus fort, comme s'il n'avait pas entendu ma remarque. J'ai alors essayé de mettre fin à notre danse en chantant d'une voix exagérée :
« La chanson se termine, la danse aussi, finissons ce délire, Nii san ! »
Mais mon frère imaginaire n'était pas disposé à s'arrêter. Il continuait de danser, de rire et de m'entraîner dans cette boucle sans fin. J'ai commencé à me sentir comme un enfant capricieux pris au piège dans une fête qui avait perdu tout son éclat.
« Assez, assez, assez ! »
Ai-je crié, mes mots se mêlant au chaos de la danse.
« Je veux sortir de ce rêve ridicule ! »
Mais mon cri semblait étouffé par l'absurdité de ce monde onirique. Mon frère imaginaire dansait toujours, de plus en plus vite, de plus en plus fort, comme s'il essayait de me convaincre que cette folie était la seule réalité. L'ennui se mua en frustration, puis en colère. "Arrête ça tout de suite !" hurlai-je, laissant éclater ma frustration dans un cri déchirant.
Et soudain, tout s'arrêta. Le rire, la danse, la lumière éclatante, tout se dissipa dans l'obscurité du Mugen Tsukuyomi. J'étais de retour dans ma solitude, ma frustration et mon ennui toujours présents, mais au moins, j'étais libéré de cette danse insensée avec mon frère imaginaire.
Je me réveillai brusquement, mes yeux s'ouvrirent pour révéler un ciel inconnu, étoilé d'une manière étrangement familière. J'étais entouré de l'obscurité tranquille de la nuit, avec pour seul éclairage les étoiles qui scintillaient au-dessus de moi. J'étais conscient d'une sensation étrange, comme si je m'étais égaré dans un coin reculé de ma mémoire, un coin que je n'avais pas visité depuis longtemps. Je me levai lentement, prenant conscience de mon environnement. J'étais dans un endroit que je ne reconnaissais pas, mais qui me semblait pourtant étrangement familier. Les éventails que je tenais dans ma main étaient toujours présents, un rappel constant de qui j'étais et d'où je venais.
Je me rappelai alors les histoires de mes ancêtres, les récits de mon grand-père sur le village de Kiri, où notre famille avait autrefois vécu. Ce village, que j'avais seulement entendu mentionner dans les histoires, était maintenant devant moi, une réalité mystérieuse. Le ciel étoilé, le calme de la nuit, tout cela me rappelait ces légendes anciennes. J'avais l'impression d'être transporté dans une autre époque, une époque où mes ancêtres avaient vécu et combattu en tant que shinobis.
Je me demandais ce qui m'avait amené ici, dans cette dimension étrange de Kiri. Était-ce un hasard du destin ou bien une force mystérieuse qui m'avait conduit à cet endroit ? Quoi qu'il en soit, j'étais résolu à découvrir les secrets de ce lieu, à explorer les mystères qui m'entouraient, et à percer les énigmes de cette dimension inconnue. D’ailleurs, il n’y avait plus de gens. Ils étaient où hein ?
Alors que je m'avançais dans le village de Kiri, une émotion mêlée de confusion et d'exubérance m'envahit. Je ne pouvais m'empêcher de me sentir comme un étranger dans ce lieu qui était pourtant censé être connecté à mes ancêtres. Le village semblait calme sous le ciel étoilé, et je me demandais s'il était habité ou s'il s'agissait simplement d'une projection de ma mémoire. Mais au lieu de me plonger dans la réflexion ou l'introspection, je me mis à agir de manière impulsive, comme un fou. Les éventails que je tenais encore fermement entre mes mains devinrent mes compagnons de danse improvisée, et je me mis à tourbillonner et à sautiller dans les rues désertes de Kiri. Mes mouvements étaient aussi absurdes que ma joie, et je me mis à chanter et à crier des remerciements au ciel étoilé.
« Merci, merci, oh ciel, de m'avoir libéré de ce foutu rêve ! »
Mes actions étaient à la fois théâtrales et insouciantes, une explosion d'émotions qui se manifestait de manière exubérante. Je ne me souciais pas de savoir si quelqu'un pouvait me voir ou m'entendre, car j'étais dans ma propre bulle de folie momentanée. m'écriai-je, ma voix résonnant dans les rues vides. Mes actions étaient à la fois théâtrales et insouciantes, une explosion d'émotions qui se manifestait de manière exubérante. Je ne me souciais pas de savoir si quelqu'un pouvait me voir ou m'entendre, car j'étais dans ma propre bulle de folie momentanée.
C'était comme si je célébrais ma renaissance, mon retour à la « réalité », en plus « réel » que le précédent rêve dans lequel j’étais et moins fou. Oui, j’étais juste passé à un grade supérieur du rêve, de rêveur, je viens de passer à conscient sans m’en rendre compte dans la dimension Ishiki. Mince, moi qui n’aimais pas monter en grade. Tant pis, je n’avais plus à supporter mon Nii-san aussi épuisant que moi. Mes éventails tournoyaient autour de moi, créant des motifs complexes dans l'air nocturne, et je me laissais emporter par le moment, savourant l'étrangeté de ma situation.
Peut-être que j'étais un fou, peut-être que j'étais un idiot, mais pour l'instant, je me fichais de tout cela. J'avais retrouvé ma « liberté » bien entre guillemets, même si elle était teintée d'absurdité, et je comptais bien en profiter au maximum.
La situation avait atteint un niveau d'absurdité que je ne pouvais plus supporter. Alors, dans un accès de folie, j'ai commencé à chanter et à danser avec mes éventails. Sans crier gare, j'ai commencé à chanter à tue-tête, brandissant mes éventails comme si c'étaient des micros invisibles. Mes mouvements étaient exagérés et extravagants, mes pas de danse complètement décalés. J'ai chanté des chansons absurdes et crié des paroles sans queue ni tête.
« Les éventails sont mes amis, oh oui, mes amis !
Les oiseaux volent dans le ciel, c'est un paradis !
Le monde est fou, tout comme moi, et ça me rend heureux !
Oh frérot, tu es revenu, mon cher frérot, dans ce rêve un peu bête ! »
Les oiseaux volent dans le ciel, c'est un paradis !
Le monde est fou, tout comme moi, et ça me rend heureux !
Oh frérot, tu es revenu, mon cher frérot, dans ce rêve un peu bête ! »
Ai-je entonné, mes gestes devenant de plus en plus théâtraux, mes pieds dansant au rythme imaginaire d'une mélodie loufoque. Mon frère imaginaire a répondu en fredonnant une mélodie tout aussi absurde, ses mains effectuant des mouvements aériens synchronisés aux miens. Nous nous sommes lancés dans une danse excentrique, tournoyant comme des feuilles emportées par un vent invisible.
« Nous sommes les frères du rêve, dansons, dansons, dansons sans fin, au pays des éventails et des oiseaux malins! »
Avons-nous chanté en chœur, nos voix s'élevant dans un crescendo loufoque. Au fur et à mesure que la musique imaginaire atteignait son paroxysme, j'ai pris un éventail et l'ai tenu comme un micro, tandis que mon frère a fait de même avec un sourire éclatant.
« Mesdames et messieurs, bienvenue au spectacle sensationnel des frères éventails ! »
Ai-je annoncé d'une voix théâtrale, nous lançant dans une série de pas de danse énergiques et extravagants. Les éventails tourbillonnaient autour de nous, créant une ambiance fantaisiste, tandis que nous nous perdions dans cette danse absurde. Tout autour de nous, l'obscurité du rêve se transformait en un spectacle de lumières éclatantes et de couleurs vives, faisant de notre folie improvisée un spectacle visuel aussi éblouissant qu'étrange. Nous avons continué à chanter et danser, notre enthousiasme contagieux nous entraînant dans une frénésie loufoque, jusqu'à ce que le rêve, incapable de contenir notre excentricité, finisse par éclater dans un éclat de rires et de rires désordonnés. Et dans ce moment de chaos, j'ai éclaté de rire, libéré de la réalité par cette danse folle avec mon frère imaginaire, même si c'était juste un mirage dans l'obscurité du Mugen Tsukuyomi.
Cela allait bien un temps, mais qui aurait-cru, que moi-même, j’en aurai assez ? En effet, à mesure que le rêve se prolongeait, cette version fantasmagorique de mon frère commençait à me tourmenter. Son comportement théâtral et excessif était loin de l'homme calme et exigeant que j'avais connu. Mes souvenirs de ses encouragements et de ses reproches étaient remplacés par un personnage caricatural, un acteur dans le drame de ma propre imagination.
À un moment donné lors d’une énième danse absurde et déjantée avec mon frère vivant dans ce rêve, la magie de l'instant commença à s'estomper. Les pas de danse se transformèrent en une suite répétitive et ennuyeuse, les éventails semblaient devenir plus lourds à chaque tourbillon, et le rire qui résonnait dans l'obscurité commença à perdre de son charme. Comme un enfant capricieux, je commençais à m'ennuyer de cette folie.
« Ni-san, c'est bien joli tout ça, mais... ça devient un peu long, tu ne trouves pas ? »
Ai-je lancé à mon frère imaginaire, qui continuait à tourner en rond comme une toupie folle. Il ne répondit que par un rire encore plus fort, comme s'il n'avait pas entendu ma remarque. J'ai alors essayé de mettre fin à notre danse en chantant d'une voix exagérée :
« La chanson se termine, la danse aussi, finissons ce délire, Nii san ! »
Mais mon frère imaginaire n'était pas disposé à s'arrêter. Il continuait de danser, de rire et de m'entraîner dans cette boucle sans fin. J'ai commencé à me sentir comme un enfant capricieux pris au piège dans une fête qui avait perdu tout son éclat.
« Assez, assez, assez ! »
Ai-je crié, mes mots se mêlant au chaos de la danse.
« Je veux sortir de ce rêve ridicule ! »
Mais mon cri semblait étouffé par l'absurdité de ce monde onirique. Mon frère imaginaire dansait toujours, de plus en plus vite, de plus en plus fort, comme s'il essayait de me convaincre que cette folie était la seule réalité. L'ennui se mua en frustration, puis en colère. "Arrête ça tout de suite !" hurlai-je, laissant éclater ma frustration dans un cri déchirant.
Et soudain, tout s'arrêta. Le rire, la danse, la lumière éclatante, tout se dissipa dans l'obscurité du Mugen Tsukuyomi. J'étais de retour dans ma solitude, ma frustration et mon ennui toujours présents, mais au moins, j'étais libéré de cette danse insensée avec mon frère imaginaire.
Je me réveillai brusquement, mes yeux s'ouvrirent pour révéler un ciel inconnu, étoilé d'une manière étrangement familière. J'étais entouré de l'obscurité tranquille de la nuit, avec pour seul éclairage les étoiles qui scintillaient au-dessus de moi. J'étais conscient d'une sensation étrange, comme si je m'étais égaré dans un coin reculé de ma mémoire, un coin que je n'avais pas visité depuis longtemps. Je me levai lentement, prenant conscience de mon environnement. J'étais dans un endroit que je ne reconnaissais pas, mais qui me semblait pourtant étrangement familier. Les éventails que je tenais dans ma main étaient toujours présents, un rappel constant de qui j'étais et d'où je venais.
Je me rappelai alors les histoires de mes ancêtres, les récits de mon grand-père sur le village de Kiri, où notre famille avait autrefois vécu. Ce village, que j'avais seulement entendu mentionner dans les histoires, était maintenant devant moi, une réalité mystérieuse. Le ciel étoilé, le calme de la nuit, tout cela me rappelait ces légendes anciennes. J'avais l'impression d'être transporté dans une autre époque, une époque où mes ancêtres avaient vécu et combattu en tant que shinobis.
Je me demandais ce qui m'avait amené ici, dans cette dimension étrange de Kiri. Était-ce un hasard du destin ou bien une force mystérieuse qui m'avait conduit à cet endroit ? Quoi qu'il en soit, j'étais résolu à découvrir les secrets de ce lieu, à explorer les mystères qui m'entouraient, et à percer les énigmes de cette dimension inconnue. D’ailleurs, il n’y avait plus de gens. Ils étaient où hein ?
Alors que je m'avançais dans le village de Kiri, une émotion mêlée de confusion et d'exubérance m'envahit. Je ne pouvais m'empêcher de me sentir comme un étranger dans ce lieu qui était pourtant censé être connecté à mes ancêtres. Le village semblait calme sous le ciel étoilé, et je me demandais s'il était habité ou s'il s'agissait simplement d'une projection de ma mémoire. Mais au lieu de me plonger dans la réflexion ou l'introspection, je me mis à agir de manière impulsive, comme un fou. Les éventails que je tenais encore fermement entre mes mains devinrent mes compagnons de danse improvisée, et je me mis à tourbillonner et à sautiller dans les rues désertes de Kiri. Mes mouvements étaient aussi absurdes que ma joie, et je me mis à chanter et à crier des remerciements au ciel étoilé.
« Merci, merci, oh ciel, de m'avoir libéré de ce foutu rêve ! »
Mes actions étaient à la fois théâtrales et insouciantes, une explosion d'émotions qui se manifestait de manière exubérante. Je ne me souciais pas de savoir si quelqu'un pouvait me voir ou m'entendre, car j'étais dans ma propre bulle de folie momentanée. m'écriai-je, ma voix résonnant dans les rues vides. Mes actions étaient à la fois théâtrales et insouciantes, une explosion d'émotions qui se manifestait de manière exubérante. Je ne me souciais pas de savoir si quelqu'un pouvait me voir ou m'entendre, car j'étais dans ma propre bulle de folie momentanée.
C'était comme si je célébrais ma renaissance, mon retour à la « réalité », en plus « réel » que le précédent rêve dans lequel j’étais et moins fou. Oui, j’étais juste passé à un grade supérieur du rêve, de rêveur, je viens de passer à conscient sans m’en rendre compte dans la dimension Ishiki. Mince, moi qui n’aimais pas monter en grade. Tant pis, je n’avais plus à supporter mon Nii-san aussi épuisant que moi. Mes éventails tournoyaient autour de moi, créant des motifs complexes dans l'air nocturne, et je me laissais emporter par le moment, savourant l'étrangeté de ma situation.
Peut-être que j'étais un fou, peut-être que j'étais un idiot, mais pour l'instant, je me fichais de tout cela. J'avais retrouvé ma « liberté » bien entre guillemets, même si elle était teintée d'absurdité, et je comptais bien en profiter au maximum.
Re: Starry Awakening - Ryuu & Haruki - 22.10.23 23:54
Tandis que Garuda pourfendait les airs avec grâce et élégance, Ryuu ne pouvait que fermer les yeux sur son dos tentant d’oublier le mal-être qu’il subissait depuis qu’il s’était envolé sous le conseil de Sasuke. La nausée le prenait gravement et se devait de faire des pauses afin de calmer son envie de déverser son estomac. Il abordait Kiri, un village caché par une brume épaisse qui empêchait de voir clairement les toits des maisons et les ruelles désertes. Tout était désert dans ce village, aucune lumière éclairait les maisonnettes et les ruelles , ce qui donnait une atmosphère sinistre et lugubre. Seule l’astre lunaire éclairait son passage à travers les dédales. Ryuu s’était séparé de Suigetsu afin de trouver ces épées légendaires qui semblaient puissantes et magnifiques aux dires de l’homme aux cheveux blancs-gris. Doucement, le jeune homme arpentait les ruelles, s’aidant de repères visuels afin de ne pas se perdre dans ce labyrinthe méconnu de Ryuu. Le jeune homme aux cheveux blonds sauvages s’aventurait précautionneusement dans les rues en quête de trouver ce que Sasuke lui avait ordonné de trouver afin qu’il puisse se séparer de cette maudite épée à la lame cassée. Ryuu aimait cette épée, c’était sa seule campagne dans une vie en cage. C’était celle qui l’avait sauvé plein de fois au détour d’un combat acharné avec Jigen. Il ne se souvenait pas du nombre de nuits où il avait observé cette épée à la lumière terne de la lanterne en se posant un tas de questions. Durant sa détention, il ne pouvait compter que sur cette épée à la lame cassée. Une lame à la fois fragile, pouvant se briser au moindre coup de vent mais pourtant si solide. Une preuve ultime de la rudesse de ces combats, de son éducation à la dure. Elle était le témoin silencieux de sa misère, de sa souffrance et de sa solitude.
Les jours étaient les mêmes : être réveillé soudainement aux aurores par un cri ou un coup violent contre son épaule, attente pour un entraînement qui parfois n’arrivait pas avant de pouvoir s’endormir lorsque la lune est haute. C’était sa routine qui ne laissait place à aucune découverte, aucune douceur de vie. Il avait été plongé dans un monde rude et violent depuis sa plus tendre enfance. Soudain, Ryuu entendit une voix dans la brume. Une voix douce et sensuelle, chantant avec une joie euphorique une chanson étrange. Décidant d’aller voir de plus près ce qui se passait, Ryuu se dirigea à l’oreille vers la personne qui se trouvait sur la place centrale. Elle était pavée de pierres grisâtres qui semblaient se noyer dans la brume, pourtant cela ne semblait pas perturbé cette femme aux longs cheveux noirs. Enfin, est-ce une femme ? Pensa Ryuu en la regardant virevolter sur la place dans un air de profonde insouciance. Étrange, se dit Ryuu en la regardant curieusement faire sa danse avec cet étrange instrument. Caché par un mur, Ryuu l’observait , se calant contre Garuda, émerveillé par la grâce de cette femme qui semblait être nonchalante quant au sort du monde.
A la fin de sa danse, elle remercia personne en particulier pour être sortie de ce monde onirique. Ryuu leva un sourcil et s’approcha silencieusement de cette personne, passant dans des endroits embrûmés par la brume afin de ne pas se faire voir avant d’arriver subitement devant la jeune femme. Il renifla doucement son odeur comme un chien curieux par une nouvelle odeur afin d’avoir une idée de qui elle pouvait être. Une odeur fruitée mais rendue floue par l’air iodée dans l’air. Sans réfléchir, sa main calleuse vint se poser sur sa poitrine qui n’était pas généreuse, mais alors pas du tout. Pourtant, elle a de longs cheveux, pensa Ryuu tandis que sa main calleuse pelotait soigneusement cette poitrine plate. Fronçant doucement les sourcils d’incompréhension, Ryuu pencha la tête sur le côté à la recherche de cette réponse. La quête des épées semblait dérisoire face à cette surprise inattendue. Ce n’était plus qu’un écho lointain face à cette découverte des plus étranges. Le jeune homme aux cheveux blonds sauvages se fichait bien d’avoir une épée légendaire dont parlait Suigetsu face à cette étrange personne qui chantait sans avoir aucun public, qui semblait avoir une liberté dont Ryuu en a toujours été privé. Une liberté qu’il enviait secrètement et qu’il aimerait avoir. Peut-être qu’il pourrait m’apprendre ? Se demanda Ryuu en observant la jeune fille.
-Euh, qu’est-ce que tu es ? Demanda Ryuu en penchant la tête sur le côté, enlevant sa main calleuse. Qu’est-ce que tu faisais ? S’enquit-il à nouveau.
Re: Starry Awakening - Ryuu & Haruki - 23.10.23 11:49
Après ma danse excentrique et ma célébration théâtrale de ma sortie du monde onirique, je fus soudainement interrompu par la présence silencieuse d'un étranger. Il s'approcha de moi en toute discrétion, se déplaçant comme une ombre à travers les endroits embrumés par la brume. Mon attention se tourna vers lui alors qu'il surgit soudainement devant moi, à la manière d'un prédateur qui se matérialise de nulle part. Il avait une aura énigmatique, et son regard attentif me scrutait. J'étais pris au dépourvu par cet individu, mon exubérance s'était transformée en une curiosité anxieuse. Le mystère de la situation et la présence de cet homme me plongèrent dans un mélange d'incertitude et de méfiance. Qui était-il, et que voulait-il de moi ?
Il approcha de moi en un silence presque absolu, et je pouvais sentir son regard sur moi, comme s'il essayait de percer le mystère de ma présence dans cet endroit étrange. Mes sens étaient en alerte, tout comme les siens, et j'étais consciente de son inspection minutieuse. Lorsque sa main calleuse se posa soudainement sur ma poitrine, mon cœur s'emballa. C'était une sensation inattendue, presque invasive. Mon regard se posa sur lui, rempli de confusion et de méfiance. Sa description de ma poitrine plate me fit rougir de gêne et d'embarras. Que faisait-il à me toucher de cette manière ? Était-il un ennemi ou un allié ? Je n'avais aucune idée de ce qui se passait.
« Qui…. Qui es tu ??? Harumi est inoffensive !! Je ne sais rien !! Je n’ai rien !! Ne me fais pas de mal ! »
Pour ajouter cela à mon petit numéro, j’agitais les bras de bas en haut, faisant mine d’être dans une panique incontrôlable. Non, mais le pire, c’est que je ne l’avais pas senti. D’où le fait que je devais doubler de méfiance. Si c’était un sbire de Madara ? Ou bien de ce serpent blanc d’Orochimaru ? Je faisais quoi ? Je suis déjà arrivé à m’enfuir, mais est-ce qu’il me permettra de fuir une seconde fois ? Je n’en suis pas certain. Je ne veux pas que mon corps serve pour science des plus étranges et sadique. Il détruirait tous mes efforts pour passer pour une « folle ». Je me calmais soudainement en regardant son visage. En effet, je pouvais voir son expression de perplexité, ses sourcils froncés, comme s'il essayait de comprendre quelque chose. Ses cheveux blonds sauvages ajoutaient une touche de mystère à son apparence.
Son interrogatoire m'intrigua. Qu'étais-je, en effet ? Une question que je me posais moi-même parfois. Avais-je été transportée dans ce lieu par un acte du destin ou par une force mystérieuse ? Pourquoi avais-je été plongée dans ce monde onirique, puis amenée ici ?Je n'étais pas sûr de la manière de répondre à ses questions, car je ne comprenais pas complètement ce qui se passait. Cependant, j'étais également curieux de savoir qui était cet homme énigmatique et ce qu'il voulait. Ma réponse fut empreinte d'incertitude et de méfiance.
« Je... Je ne suis pas certaine de comprendre. J'étais dans un rêve, puis soudainement, je me suis retrouvée ici. »
Mon regard était méfiant, mais je ne montrais aucune hostilité. J'avais besoin de plus d'informations sur la situation avant de décider comment réagir. Il semblait désorienté et surpris, tout comme moi. Ses paroles montraient sa perplexité face à ma situation, mais il m'était difficile de lui fournir une réponse satisfaisante. Il retira sa main calleuse de ma poitrine plate, probablement gêné par sa propre curiosité. Je ne pus m'empêcher de sourire encore plus largement devant sa confusion.
« J'ai chanté pour... pour célébrer ma sortie du rêve. C'était une sorte de rituel personnel, je suppose. Même si, nous sommes encore dans un rêve, ne trouves-tu pas ça bizarre ? »
Je n'avais pas de public, pas de témoin de ma danse excentrique. Je me sentais comme un électron libre, une âme perdue dans un monde mystérieux. Cependant, malgré mon embarras et ma confusion, je gardais un œil attentif sur cet homme. Son apparence physique pouvait être trompeuse, et il était important de rester sur ses gardes. La curiosité l'emporta finalement sur ma méfiance, et je décidai de poser une question en retour.
« Qui es-tu ? Et que fais-tu ici ? »
Je ne pouvais pas m'empêcher de ressentir un étrange sentiment de liberté en étant dans ce lieu inconnu, moi qui, jusqu’ici était resté à Suna. Peut-être que cet homme détiendrait les réponses à mes questions et que nous pourrions trouver une issue à cette situation des plus étranges. Mais, je manquais à tous mes devoirs. Je devais me présenter en premier j’imagine. Devais-je agir comme une fille ou un homme ? Il avait bien remarqué que j’étais un homme vu que je n’avais pas de poitrine pamplemousse comme les filles. Une belle caractéristique que seules les femmes pouvaient posséder. Pas étonnant que la femme est la principale source d’inspiration pour un artiste.
« Je suis Haruki Mizukata pour ma part. Et bien que je n’ai pas de poitrine, je suis une fille enfermée dans un corps d’homme ! »
Est-ce qu’il ne pouvait pas y avoir plus ridicule comme réponse que j’aurais pu donner ? Mais, je m’en sortais mieux quand je me faisais passer pour une demoiselle en détresse. On ne sait jamais si nos routes se croisent à nouveau où si, il a d’autres amis qui sont venus pour me disséquer parce que Orochimaru me cherche ? Je secoue la tête de droite à gauche pour me concentrer sur lui.
« En ce moment, je faisais ce que je fais le mieux : célébrer ma liberté retrouvée avec une danse absurde et quelques cris exubérants. Liberté, c'est un mot puissant, n'est-ce pas ? »
Mon sourire devint plus large et je me mis à tournoyer gracieusement sur moi-même avec un rire des plus enfantins.
« La liberté de danser même sans public, de chanter même sans auditeurs. La liberté de s'exprimer sans se soucier du jugement des autres. C'est une liberté dont je profite dans ce monde fou tel l’artiste que je suis ! »
Je me mis à rire doucement. Mieux valait être prit pour un fou sans défense, qu’un gars dangereux. Je ne voulais pas me battre. C’était trop épuisant, surtout que c’était vrai, il n’y avait vraiment rien à gagner à me battre. Je ne possédais rien.
« Dis.. Maintenant que j’y pense… Tu es tout seul ? »
Il approcha de moi en un silence presque absolu, et je pouvais sentir son regard sur moi, comme s'il essayait de percer le mystère de ma présence dans cet endroit étrange. Mes sens étaient en alerte, tout comme les siens, et j'étais consciente de son inspection minutieuse. Lorsque sa main calleuse se posa soudainement sur ma poitrine, mon cœur s'emballa. C'était une sensation inattendue, presque invasive. Mon regard se posa sur lui, rempli de confusion et de méfiance. Sa description de ma poitrine plate me fit rougir de gêne et d'embarras. Que faisait-il à me toucher de cette manière ? Était-il un ennemi ou un allié ? Je n'avais aucune idée de ce qui se passait.
« Qui…. Qui es tu ??? Harumi est inoffensive !! Je ne sais rien !! Je n’ai rien !! Ne me fais pas de mal ! »
Pour ajouter cela à mon petit numéro, j’agitais les bras de bas en haut, faisant mine d’être dans une panique incontrôlable. Non, mais le pire, c’est que je ne l’avais pas senti. D’où le fait que je devais doubler de méfiance. Si c’était un sbire de Madara ? Ou bien de ce serpent blanc d’Orochimaru ? Je faisais quoi ? Je suis déjà arrivé à m’enfuir, mais est-ce qu’il me permettra de fuir une seconde fois ? Je n’en suis pas certain. Je ne veux pas que mon corps serve pour science des plus étranges et sadique. Il détruirait tous mes efforts pour passer pour une « folle ». Je me calmais soudainement en regardant son visage. En effet, je pouvais voir son expression de perplexité, ses sourcils froncés, comme s'il essayait de comprendre quelque chose. Ses cheveux blonds sauvages ajoutaient une touche de mystère à son apparence.
Son interrogatoire m'intrigua. Qu'étais-je, en effet ? Une question que je me posais moi-même parfois. Avais-je été transportée dans ce lieu par un acte du destin ou par une force mystérieuse ? Pourquoi avais-je été plongée dans ce monde onirique, puis amenée ici ?Je n'étais pas sûr de la manière de répondre à ses questions, car je ne comprenais pas complètement ce qui se passait. Cependant, j'étais également curieux de savoir qui était cet homme énigmatique et ce qu'il voulait. Ma réponse fut empreinte d'incertitude et de méfiance.
« Je... Je ne suis pas certaine de comprendre. J'étais dans un rêve, puis soudainement, je me suis retrouvée ici. »
Mon regard était méfiant, mais je ne montrais aucune hostilité. J'avais besoin de plus d'informations sur la situation avant de décider comment réagir. Il semblait désorienté et surpris, tout comme moi. Ses paroles montraient sa perplexité face à ma situation, mais il m'était difficile de lui fournir une réponse satisfaisante. Il retira sa main calleuse de ma poitrine plate, probablement gêné par sa propre curiosité. Je ne pus m'empêcher de sourire encore plus largement devant sa confusion.
« J'ai chanté pour... pour célébrer ma sortie du rêve. C'était une sorte de rituel personnel, je suppose. Même si, nous sommes encore dans un rêve, ne trouves-tu pas ça bizarre ? »
Je n'avais pas de public, pas de témoin de ma danse excentrique. Je me sentais comme un électron libre, une âme perdue dans un monde mystérieux. Cependant, malgré mon embarras et ma confusion, je gardais un œil attentif sur cet homme. Son apparence physique pouvait être trompeuse, et il était important de rester sur ses gardes. La curiosité l'emporta finalement sur ma méfiance, et je décidai de poser une question en retour.
« Qui es-tu ? Et que fais-tu ici ? »
Je ne pouvais pas m'empêcher de ressentir un étrange sentiment de liberté en étant dans ce lieu inconnu, moi qui, jusqu’ici était resté à Suna. Peut-être que cet homme détiendrait les réponses à mes questions et que nous pourrions trouver une issue à cette situation des plus étranges. Mais, je manquais à tous mes devoirs. Je devais me présenter en premier j’imagine. Devais-je agir comme une fille ou un homme ? Il avait bien remarqué que j’étais un homme vu que je n’avais pas de poitrine pamplemousse comme les filles. Une belle caractéristique que seules les femmes pouvaient posséder. Pas étonnant que la femme est la principale source d’inspiration pour un artiste.
« Je suis Haruki Mizukata pour ma part. Et bien que je n’ai pas de poitrine, je suis une fille enfermée dans un corps d’homme ! »
Est-ce qu’il ne pouvait pas y avoir plus ridicule comme réponse que j’aurais pu donner ? Mais, je m’en sortais mieux quand je me faisais passer pour une demoiselle en détresse. On ne sait jamais si nos routes se croisent à nouveau où si, il a d’autres amis qui sont venus pour me disséquer parce que Orochimaru me cherche ? Je secoue la tête de droite à gauche pour me concentrer sur lui.
« En ce moment, je faisais ce que je fais le mieux : célébrer ma liberté retrouvée avec une danse absurde et quelques cris exubérants. Liberté, c'est un mot puissant, n'est-ce pas ? »
Mon sourire devint plus large et je me mis à tournoyer gracieusement sur moi-même avec un rire des plus enfantins.
« La liberté de danser même sans public, de chanter même sans auditeurs. La liberté de s'exprimer sans se soucier du jugement des autres. C'est une liberté dont je profite dans ce monde fou tel l’artiste que je suis ! »
Je me mis à rire doucement. Mieux valait être prit pour un fou sans défense, qu’un gars dangereux. Je ne voulais pas me battre. C’était trop épuisant, surtout que c’était vrai, il n’y avait vraiment rien à gagner à me battre. Je ne possédais rien.
« Dis.. Maintenant que j’y pense… Tu es tout seul ? »