J'avais passé plusieurs jours à errer dans les environs de Suna à la recherche d'une espèce rare d'oiseau. Mon désir ardent de découvrir de nouvelles créatures dans leur habitat naturel avait pris le dessus sur moi. Les heures et les journées passées à traverser le désert avaient renforcé ma détermination à repérer cet oiseau unique. Enfin, un matin, je l'aperçus. L'oiseau était magnifique, ses plumes arboraient un bleu azur éclatant, et son chant mélodieux résonnait à travers les dunes. Je savais que je devais le capturer, non pas pour lui nuire, mais pour l'étudier de près et préserver son existence précieuse.
Avec patience et précaution, je m'approchai de l'oiseau et parvins à le capturer sans le blesser, en utilisant une écharpe pour le maintenir immobile. Je le tenais avec délicatesse dans mes mains, admirant sa beauté. Tout joyeux de ma capture, je décidai de célébrer en me rendant dans un magasin pour acheter des provisions. Cependant, ma curiosité m'incita à franchir la porte du magasin sans attendre l'autorisation du propriétaire, mon nouvel oiseau toujours dans mes bras ou plutôt dans sa belle cage que j’avais confectionné de mes mains. Pour ce qui était de l’autorisation et ben, ils jouaient tous à la Belle au Bois Dormant, faisant bien mes affaires. Je ne manquais de rien, si ce n’était ma famille et des amis. Le néant de ce côté là. Tout le monde ne pensait qu’à se battre, pourquoi personne ne voulait échanger des conversations sur des poèmes, sur un nouvel art découvert autour d’une tasse de thé ?
Dans la cuisine du magasin, j'entrepris de préparer un repas pour moi et mon oiseau, espérant lui montrer ma gratitude pour sa présence. Mais rapidement, les choses commencèrent à mal tourner. Je m'étais trompé en sous-estimant la complexité de la cuisine et mes compétences en la matière, même si, je ne devrais pas l’être, je n’ai jamais aimé la cuisine, mais manger. Pourquoi, ils sont tous endormis hein ? Je n’aime pas faire les choses, quand cela ne m’intéresse pas, je suis une catastrophe ambulante.
Preuve en est, à peine ai-je commencer à allumer la gazinière, le feu crépita, et je me mis à paniquer, agitant mes bras et mes jambes de manière exagérée. La nourriture commença à brûler, laissant la fumée envahir la petite cuisine. J'essayai désespérément de reprendre le contrôle de la situation, mais il était déjà trop tard.
« AU FEU ! AU FEU !!! QUE QUELQU’UN VIENNE ME SAUVER !! »
Le feu crépitait autour de moi, dansant de manière chaotique, menaçant de tout engloutir. Dans cet état de panique, je me tournai vers Ginhane, plume d’argent, mon oiseau précieux aux plumes argentées, comme si attendre de lui une intervention miraculeuse était tout à fait normal.
« Ginhane, s'il te plaît, fais quelque chose ! » » suppliai-je, désespéré.
Le regard de Ginhane était tout aussi perplexe que le mien, se demandant sans doute pourquoi diable je lui demandais de faire une attaque de type Fuuton ou Suiton. Après tout, il n'était qu'un oiseau normal, dépourvu de pouvoirs ninjas ou de compétences extraordinaires. Avec une confusion palpable, Ginhane battit des ailes de manière frénétique, projetant des étincelles de poussière argentée dans l'air dans un geste désespéré. C'était à peu près aussi efficace que demander à un poisson de voler ou à un chat de nager.
C'était à ce moment-là que je réalisai que nous n'étions pas au milieu d'un épisode de ninja anime, mais plutôt dans une situation totalement absurde. Avec un soupir de résignation, je lançai à Ginhane :
« Bon, oublions les attaques Fuuton et Suiton, mon ami. C'est le moment où il faut s'échapper de cette folie. » »
Ginhane, en tant qu'oiseau normal, semblait approuver cette idée. Nous prîmes nos jambes à notre cou, laissant derrière nous le chaos, les flammes et les explosions, tout en laissant cette expérience improbable se fondre dans notre collection de premiers souvenirs farfelus. La maison s'effondra derrière moi, créant un spectacle de chaos et de destruction.
Respirant avec soulagement, je serrai la cage mon oiseau dans mes bras, ses plumes étincelantes contrastant avec le désastre qui m'entourait. Bien que ma tentative de cuisiner ait été un échec, je savais qu'au moins j'avais sauvé mon nouvel ami à plumes. Je quittai les lieux, laissant derrière moi la maison vide qui brûlait et explosait, continuant mon aventure à la recherche d’un nouveau magasin, tout en ayant appris une leçon : la cuisine n'était définitivement pas mon fort. C’était un art bien trop compliqué et épuisant pour moi.
Certes, je devrais peut-être m'assurer qu'il n'y ait pas eu d'endormis blessés, mais sans énergie, je n'irais pas loin. Mon estomac criait famine, et je devais aller chercher quelque chose qui n'avait besoin que d'un micro-onde, quelque chose de rapide et facile. C'était un véritable enfer pour moi, qui appréciais habituellement les plats raffinés. Pourquoi diable ne pouvais-je pas rêver comme ces idiots, hein ? Je voulais moi aussi passer mes journées à dormir, bien au chaud. Puis, je secouai la tête, me tournant vers Ginhane, mon oiseau muet témoin de mes pensées absurdes.
« Quoi que non, mauvaise idée ! »
Dis-je à voix haute, comme si je cherchais l'avis de mon fidèle compagnon ailé.
« Si je mourais à cause d'une personne faisant exploser une petite bicoque parce qu'elle n'est pas douée en cuisine, hein ? »
Ginhane, bien sûr, ne répondit pas, ses plumes argentées scintillant d'un air impassible. Peut-être avait-il aussi ses propres réflexions sur la situation, ou peut-être se contentait-il simplement de me trouver aussi ridicule que je me trouvais moi-même. Quoi qu'il en soit, la réalité s'imposa, et je me mis en route vers un micro-onde salvateur, laissant derrière moi la maison en feu et les pensées loufoques qui avaient traversé mon esprit. Après tout, même un ninja astucieux comme moi avait parfois besoin de s'adapter à des circonstances absurdes pour survivre.
Je me hâtai vers un autre magasin, mes pas hésitants rythmés par le doux tintement des graines que je tenais, seuls vestiges du magasin pour mon nouveau partenaire de crime , Ginhane. J'en fis la remarque à l'oiseau, comme s'il pouvait comprendre la subtilité de ma situation.
« Regarde, Ginhane, j'ai trouvé quelque chose pour toi ! »
Lui dis-je avec un sourire, bien que son regard me rappelât qu'il était bien plus concentré sur les plumes argentées de son propre plumage. Dans le nouveau magasin, je m'achetai rapidement de quoi manger, préférant ne pas répéter ma précédente expérience culinaire désastreuse. Mais alors que je sortais du magasin, une ombre fugace attira mon attention. Hmm, un zombie ? Un vrai zombie ? Eh bien, je suppose que cela n'était pas surprenant, compte tenu de la situation actuelle du village, mort au sens figuré du terme, jeu de mots à l'appui.
La panique commença à me submerger alors que je tentais désespérément de trouver une solution à cette rencontre effrayante. Sans réfléchir, je plongeai la main dans ma poche et en sortis un peu de sel que j'avais « acheté » pour ne pas dire voler pour assaisonner mes repas. D'un geste précipité, je jetai le sel en direction de la silhouette, comme si cela pouvait exorciser le prétendu zombie.
Le sel vola dans les airs et retomba inutilement sur le sol, la silhouette demeurant inchangée. Mon cœur battait la chamade, et mes pensées étaient un tourbillon chaotique. J'avais peut-être survécu à des situations périlleuses par le passé, mais cela n'incluait pas nécessairement la lutte contre les morts-vivants.
Finalement, je réagis comme tout ninja prudent devrait le faire dans une telle situation : je décidai que la fuite était la meilleure option. Attrapant la cage dorée de Ginhane, je m'éloignai rapidement de la silhouette mystérieuse, priant pour ne pas être poursuivi par des zombies affamés. Après tout, il y avait des limites à ce que même un ninja astucieux pouvait gérer.
Ma fuite effrénée fut brusquement interrompue par une branche sournoise qui décida de se mettre en travers de mon chemin. Je chutai lourdement, atterrissant de manière plus que plate, mais je parvins miraculeusement à garder la cage de Ginhane bien droite pour éviter que mon précieux ami ailé ne soit blessé.
Alors que je reprenais mon souffle et tentais de me remettre debout, je sentis une présence inquiétante derrière moi. Mon instinct de survie me poussa à me figer sur place, essayant de faire le mort pour échapper à ce qui que ce fût qui me poursuivait.
Allongé sur le sol, je me fis aussi inerte que possible, essayant de contrôler mon souffle pour qu'il ne trahisse pas ma présence. Mes yeux restèrent fermés, mon cœur battant la chamade. La cage de Ginhane était toujours solidement entre mes mains, et je priais silencieusement pour que mon petit ami ailé reste aussi calme et silencieux que moi. Après tout, nous étions tous les deux dans une situation bien étrange, et il n'était pas question de paniquer maintenant.
Avec patience et précaution, je m'approchai de l'oiseau et parvins à le capturer sans le blesser, en utilisant une écharpe pour le maintenir immobile. Je le tenais avec délicatesse dans mes mains, admirant sa beauté. Tout joyeux de ma capture, je décidai de célébrer en me rendant dans un magasin pour acheter des provisions. Cependant, ma curiosité m'incita à franchir la porte du magasin sans attendre l'autorisation du propriétaire, mon nouvel oiseau toujours dans mes bras ou plutôt dans sa belle cage que j’avais confectionné de mes mains. Pour ce qui était de l’autorisation et ben, ils jouaient tous à la Belle au Bois Dormant, faisant bien mes affaires. Je ne manquais de rien, si ce n’était ma famille et des amis. Le néant de ce côté là. Tout le monde ne pensait qu’à se battre, pourquoi personne ne voulait échanger des conversations sur des poèmes, sur un nouvel art découvert autour d’une tasse de thé ?
Dans la cuisine du magasin, j'entrepris de préparer un repas pour moi et mon oiseau, espérant lui montrer ma gratitude pour sa présence. Mais rapidement, les choses commencèrent à mal tourner. Je m'étais trompé en sous-estimant la complexité de la cuisine et mes compétences en la matière, même si, je ne devrais pas l’être, je n’ai jamais aimé la cuisine, mais manger. Pourquoi, ils sont tous endormis hein ? Je n’aime pas faire les choses, quand cela ne m’intéresse pas, je suis une catastrophe ambulante.
Preuve en est, à peine ai-je commencer à allumer la gazinière, le feu crépita, et je me mis à paniquer, agitant mes bras et mes jambes de manière exagérée. La nourriture commença à brûler, laissant la fumée envahir la petite cuisine. J'essayai désespérément de reprendre le contrôle de la situation, mais il était déjà trop tard.
« AU FEU ! AU FEU !!! QUE QUELQU’UN VIENNE ME SAUVER !! »
Le feu crépitait autour de moi, dansant de manière chaotique, menaçant de tout engloutir. Dans cet état de panique, je me tournai vers Ginhane, plume d’argent, mon oiseau précieux aux plumes argentées, comme si attendre de lui une intervention miraculeuse était tout à fait normal.
« Ginhane, s'il te plaît, fais quelque chose ! » » suppliai-je, désespéré.
Le regard de Ginhane était tout aussi perplexe que le mien, se demandant sans doute pourquoi diable je lui demandais de faire une attaque de type Fuuton ou Suiton. Après tout, il n'était qu'un oiseau normal, dépourvu de pouvoirs ninjas ou de compétences extraordinaires. Avec une confusion palpable, Ginhane battit des ailes de manière frénétique, projetant des étincelles de poussière argentée dans l'air dans un geste désespéré. C'était à peu près aussi efficace que demander à un poisson de voler ou à un chat de nager.
C'était à ce moment-là que je réalisai que nous n'étions pas au milieu d'un épisode de ninja anime, mais plutôt dans une situation totalement absurde. Avec un soupir de résignation, je lançai à Ginhane :
« Bon, oublions les attaques Fuuton et Suiton, mon ami. C'est le moment où il faut s'échapper de cette folie. » »
Ginhane, en tant qu'oiseau normal, semblait approuver cette idée. Nous prîmes nos jambes à notre cou, laissant derrière nous le chaos, les flammes et les explosions, tout en laissant cette expérience improbable se fondre dans notre collection de premiers souvenirs farfelus. La maison s'effondra derrière moi, créant un spectacle de chaos et de destruction.
Respirant avec soulagement, je serrai la cage mon oiseau dans mes bras, ses plumes étincelantes contrastant avec le désastre qui m'entourait. Bien que ma tentative de cuisiner ait été un échec, je savais qu'au moins j'avais sauvé mon nouvel ami à plumes. Je quittai les lieux, laissant derrière moi la maison vide qui brûlait et explosait, continuant mon aventure à la recherche d’un nouveau magasin, tout en ayant appris une leçon : la cuisine n'était définitivement pas mon fort. C’était un art bien trop compliqué et épuisant pour moi.
Certes, je devrais peut-être m'assurer qu'il n'y ait pas eu d'endormis blessés, mais sans énergie, je n'irais pas loin. Mon estomac criait famine, et je devais aller chercher quelque chose qui n'avait besoin que d'un micro-onde, quelque chose de rapide et facile. C'était un véritable enfer pour moi, qui appréciais habituellement les plats raffinés. Pourquoi diable ne pouvais-je pas rêver comme ces idiots, hein ? Je voulais moi aussi passer mes journées à dormir, bien au chaud. Puis, je secouai la tête, me tournant vers Ginhane, mon oiseau muet témoin de mes pensées absurdes.
« Quoi que non, mauvaise idée ! »
Dis-je à voix haute, comme si je cherchais l'avis de mon fidèle compagnon ailé.
« Si je mourais à cause d'une personne faisant exploser une petite bicoque parce qu'elle n'est pas douée en cuisine, hein ? »
Ginhane, bien sûr, ne répondit pas, ses plumes argentées scintillant d'un air impassible. Peut-être avait-il aussi ses propres réflexions sur la situation, ou peut-être se contentait-il simplement de me trouver aussi ridicule que je me trouvais moi-même. Quoi qu'il en soit, la réalité s'imposa, et je me mis en route vers un micro-onde salvateur, laissant derrière moi la maison en feu et les pensées loufoques qui avaient traversé mon esprit. Après tout, même un ninja astucieux comme moi avait parfois besoin de s'adapter à des circonstances absurdes pour survivre.
Je me hâtai vers un autre magasin, mes pas hésitants rythmés par le doux tintement des graines que je tenais, seuls vestiges du magasin pour mon nouveau partenaire de crime , Ginhane. J'en fis la remarque à l'oiseau, comme s'il pouvait comprendre la subtilité de ma situation.
« Regarde, Ginhane, j'ai trouvé quelque chose pour toi ! »
Lui dis-je avec un sourire, bien que son regard me rappelât qu'il était bien plus concentré sur les plumes argentées de son propre plumage. Dans le nouveau magasin, je m'achetai rapidement de quoi manger, préférant ne pas répéter ma précédente expérience culinaire désastreuse. Mais alors que je sortais du magasin, une ombre fugace attira mon attention. Hmm, un zombie ? Un vrai zombie ? Eh bien, je suppose que cela n'était pas surprenant, compte tenu de la situation actuelle du village, mort au sens figuré du terme, jeu de mots à l'appui.
La panique commença à me submerger alors que je tentais désespérément de trouver une solution à cette rencontre effrayante. Sans réfléchir, je plongeai la main dans ma poche et en sortis un peu de sel que j'avais « acheté » pour ne pas dire voler pour assaisonner mes repas. D'un geste précipité, je jetai le sel en direction de la silhouette, comme si cela pouvait exorciser le prétendu zombie.
Le sel vola dans les airs et retomba inutilement sur le sol, la silhouette demeurant inchangée. Mon cœur battait la chamade, et mes pensées étaient un tourbillon chaotique. J'avais peut-être survécu à des situations périlleuses par le passé, mais cela n'incluait pas nécessairement la lutte contre les morts-vivants.
Finalement, je réagis comme tout ninja prudent devrait le faire dans une telle situation : je décidai que la fuite était la meilleure option. Attrapant la cage dorée de Ginhane, je m'éloignai rapidement de la silhouette mystérieuse, priant pour ne pas être poursuivi par des zombies affamés. Après tout, il y avait des limites à ce que même un ninja astucieux pouvait gérer.
Ma fuite effrénée fut brusquement interrompue par une branche sournoise qui décida de se mettre en travers de mon chemin. Je chutai lourdement, atterrissant de manière plus que plate, mais je parvins miraculeusement à garder la cage de Ginhane bien droite pour éviter que mon précieux ami ailé ne soit blessé.
Alors que je reprenais mon souffle et tentais de me remettre debout, je sentis une présence inquiétante derrière moi. Mon instinct de survie me poussa à me figer sur place, essayant de faire le mort pour échapper à ce qui que ce fût qui me poursuivait.
Allongé sur le sol, je me fis aussi inerte que possible, essayant de contrôler mon souffle pour qu'il ne trahisse pas ma présence. Mes yeux restèrent fermés, mon cœur battant la chamade. La cage de Ginhane était toujours solidement entre mes mains, et je priais silencieusement pour que mon petit ami ailé reste aussi calme et silencieux que moi. Après tout, nous étions tous les deux dans une situation bien étrange, et il n'était pas question de paniquer maintenant.
Et soudain.
Du sel.
!!
C'est super-efficace ! Sasori sauvage prend des dégâts grâce au combo sel + œil. Dans un réflexe et ne voyant plus rien, il lance en retour un kunai, mais celui-ci se plante dans le mur tandis que l'auteur de ce crime use de ses dons de fuite afin de quitter l'échoppe. Il n'a plus l'habitude de ressentir la douleur, alors il reste un moment les mains sur les yeux à pester sur la faiblesse des corps fait de chairs. Sur le coup, il a bien cru que c'était autre chose. Un agent corrosif qui lui ferait perdre la vue ! Il s'imagine toujours le pire scénario en premier. C'est vrai quoi, le sel dans les yeux, ça fait mal. Les yeux étaient un excellent moyen d’inoculer du poison, l'agent pourrait directement passer à travers les muqueuses. Il goûta même l'une de ses larmes pour essayer d'en déterminer la composition et d'établir un plan approprié en conséquence.
Heureusement pour lui, ce n'était que... du sel ? Qui lui a jeté du sel ?
Il évacua toutes ses larmes et les derniers grains, avec ses yeux rougis et la jeunesse de son visage, il avait l'air d'un enfant en pleurs. Ce n'est que quand il retrouva la vue, qu'il vit son propre reflet dans un miroir.
La colère.
Qu'est-ce qui avait provoqué ce pique de sentiment négatif ? Le fait qu'on cherche à l'exorciser tel un mauvais esprit ? La douleur ? Ou le fait de voir la propre image qu'il renvoie : Pitoyable. Comme lorsqu'il était gamin. Avec son regard de chien battu, lorsqu'il voyait les enfants jouer avec des parents que lui n'avait plus.
C'est pour ça qu'il n'aimait pas revenir à Suna. Il voulait se couper de son passé et des souvenirs inutiles qu'il avait accumulé en étant jeune. Moins il voit ce village, mieux il se porte au final.
Il observa autour de lui, il y avait du sel au sol, des rayons à moitié vidé. Quelqu'un « faisait ses courses », comme lui. Chercher le peu de vivres qu'il reste avant que tout ne pourrisse. Surtout qu'ils sont dans un désert. Et que Suna est une nation pauvre. Donc, s'il y a quelqu’un pour lui jeter du sel, c'est qu'il y a un autre éveillé de son ancien village. Intéressant. Il avait bien rencontré Ume ici, il a bien fait de venir pour vérifier si d'autres personne avaient suivis.
Autant dire qu'il ne tarda pas à retrouver le trouble-fait. Même s'il avait pris de l'avance, en deux bons ninjas, il se trouvait déjà derrière lui. Il ne s'avait pas s'il s'agissait d'une fille ou d'un garçon, mais cette personne avait à peu près sa taille et paraissait jeune. Jeune et étalé pitoyablement au sol maintenant. Il ne juge pas sur les apparences, mais.... il est un peu déçu. Ça ne ressemble pas à un shinobi ça. Un civil ? Il n'a que faire d'un civil, si ce n'est qu'il reste ici pour lui fournir des informations sur le réveil d'éventuelle personnalité importantes.....
Arrête de faire le mort, tu ne trompes personne...
Il sait reconnaître un mort quand il en voit un.... il a massacré femmes et enfants tout de même. La cage attira son attention. En temps qu'artiste, il a toujours un intérêt pour les jolies choses qui pourraient l'inspirer. Une bien belle cage dorée pour un bien bel oiseau.
Tien, on ne voit pas ça tous les jours. C'est un oiseau rare par ici.
Il aida ( de force ) la personne à se relever pour mieux pouvoir l'observer et détailler ses vêtements. Elle pourrait être noble, ils sont bien élégants. Lui-même portait une tenue typique des shinobis de suna pour passer inaperçu avec un bandeau frontal qui n'était pas barré.
Par précaution, il préféra ni se présenter, ni demande à cette personne qui elle était. Au cas où ce soit une personnalité connue du village, il l'a quitté, il y a une vingtaine d'année, il n'est plus à la page.
Je ne t'en veux pas pour le sel, ne t'en fais pas. Urgh. Se montrer aimable, quelle partie de plaisir. Tu es le seul a être réveillé ici ou il y en a d'autres ? Directe dans le vif du sujet.

Sasori vous manipule en #D75F68
Du sel.
!!
C'est super-efficace ! Sasori sauvage prend des dégâts grâce au combo sel + œil. Dans un réflexe et ne voyant plus rien, il lance en retour un kunai, mais celui-ci se plante dans le mur tandis que l'auteur de ce crime use de ses dons de fuite afin de quitter l'échoppe. Il n'a plus l'habitude de ressentir la douleur, alors il reste un moment les mains sur les yeux à pester sur la faiblesse des corps fait de chairs. Sur le coup, il a bien cru que c'était autre chose. Un agent corrosif qui lui ferait perdre la vue ! Il s'imagine toujours le pire scénario en premier. C'est vrai quoi, le sel dans les yeux, ça fait mal. Les yeux étaient un excellent moyen d’inoculer du poison, l'agent pourrait directement passer à travers les muqueuses. Il goûta même l'une de ses larmes pour essayer d'en déterminer la composition et d'établir un plan approprié en conséquence.
Heureusement pour lui, ce n'était que... du sel ? Qui lui a jeté du sel ?
Il évacua toutes ses larmes et les derniers grains, avec ses yeux rougis et la jeunesse de son visage, il avait l'air d'un enfant en pleurs. Ce n'est que quand il retrouva la vue, qu'il vit son propre reflet dans un miroir.
La colère.
Qu'est-ce qui avait provoqué ce pique de sentiment négatif ? Le fait qu'on cherche à l'exorciser tel un mauvais esprit ? La douleur ? Ou le fait de voir la propre image qu'il renvoie : Pitoyable. Comme lorsqu'il était gamin. Avec son regard de chien battu, lorsqu'il voyait les enfants jouer avec des parents que lui n'avait plus.
C'est pour ça qu'il n'aimait pas revenir à Suna. Il voulait se couper de son passé et des souvenirs inutiles qu'il avait accumulé en étant jeune. Moins il voit ce village, mieux il se porte au final.
Il observa autour de lui, il y avait du sel au sol, des rayons à moitié vidé. Quelqu'un « faisait ses courses », comme lui. Chercher le peu de vivres qu'il reste avant que tout ne pourrisse. Surtout qu'ils sont dans un désert. Et que Suna est une nation pauvre. Donc, s'il y a quelqu’un pour lui jeter du sel, c'est qu'il y a un autre éveillé de son ancien village. Intéressant. Il avait bien rencontré Ume ici, il a bien fait de venir pour vérifier si d'autres personne avaient suivis.
Autant dire qu'il ne tarda pas à retrouver le trouble-fait. Même s'il avait pris de l'avance, en deux bons ninjas, il se trouvait déjà derrière lui. Il ne s'avait pas s'il s'agissait d'une fille ou d'un garçon, mais cette personne avait à peu près sa taille et paraissait jeune. Jeune et étalé pitoyablement au sol maintenant. Il ne juge pas sur les apparences, mais.... il est un peu déçu. Ça ne ressemble pas à un shinobi ça. Un civil ? Il n'a que faire d'un civil, si ce n'est qu'il reste ici pour lui fournir des informations sur le réveil d'éventuelle personnalité importantes.....
Arrête de faire le mort, tu ne trompes personne...
Il sait reconnaître un mort quand il en voit un.... il a massacré femmes et enfants tout de même. La cage attira son attention. En temps qu'artiste, il a toujours un intérêt pour les jolies choses qui pourraient l'inspirer. Une bien belle cage dorée pour un bien bel oiseau.
Tien, on ne voit pas ça tous les jours. C'est un oiseau rare par ici.
Il aida ( de force ) la personne à se relever pour mieux pouvoir l'observer et détailler ses vêtements. Elle pourrait être noble, ils sont bien élégants. Lui-même portait une tenue typique des shinobis de suna pour passer inaperçu avec un bandeau frontal qui n'était pas barré.
Par précaution, il préféra ni se présenter, ni demande à cette personne qui elle était. Au cas où ce soit une personnalité connue du village, il l'a quitté, il y a une vingtaine d'année, il n'est plus à la page.
Je ne t'en veux pas pour le sel, ne t'en fais pas. Urgh. Se montrer aimable, quelle partie de plaisir. Tu es le seul a être réveillé ici ou il y en a d'autres ? Directe dans le vif du sujet.

Sasori vous manipule en #D75F68
Alors que je gisais là, essayant désespérément de faire le mort pour échapper à la présence inquiétante derrière moi, mon ventre prit la parole de manière bruyante, faisant un cri de famine. C'était une situation particulièrement malvenue pour une telle démonstration de faiblesse. Ginhane, toujours perché sur ma cage, sembla apprécier l'opportunité et me piqua de son bec, attrapant quelques mèches de cheveux. Furieux de cette trahison de ma propre mascotte, je me relevai d'un bond, exprimant ma colère avec un regard noir envers l'oiseau, qui avait apparemment décidé que mes cheveux étaient une collation plus intéressante que moi, feignant de ne pas avoir entendu le fait que le zombie derrière moi, avait bien remarqué que je n’étais mort. Là, ma couverture.. Était morte n’est-ce pas ? Je finis par me retourner doucement. Je fixai l'individu mystérieux en face de moi, tentant de dissimuler ma nervosité sous un sourire mielleux. Soudain, l'étrangeté de la situation me frappa, et une idée absurde me traversa l'esprit. Peut-être que le mieux pour calmer cette personne effrayante était de la prendre par surprise avec une approche encore plus déconcertante. Alors, sans prévenir, je décidai de me faire passer pour une fille. Avec un faux accent coquet :
« Oh, vous êtes si gentil de m'aider à me relever, monsieur ! Vous savez, ce n'est pas tous les jours qu'une demoiselle se retrouve dans une telle situation. »
Mon cœur battait la chamade, mais je m'efforçai de garder mon visage impassible. Soudain, le mystérieux individu s'intéressa à la cage dorée que je tenais précieusement. Il sembla apprécier l'esthétique de l'objet. Mon personnage de demoiselle en détresse prit une inspiration profonde avant de répondre d'un ton encore plus coquet à sa première question, je sais un peu lent pour répondre, mais j’étais toujours au sol :
« Oh, merci, monsieur ! C'est Ginhane, mon oiseau précieux qui va s’ajouter à ma collection ! J’ai mis trois jours pour le chasser, c’est une espèce rare. Vous avez vraiment l’oeil pour remarquer de telles choses. »
L'individu mystérieux, toujours sans se présenter, sembla accepter mon jeu de rôle inattendu. Il me fixa d'un regard curieux, observant mes vêtements élégants. Toutefois, il préféra garder le silence, peut-être par précaution, peut-être parce qu'il n'était plus à jour sur les personnalités du village. Je continuai à jouer le jeu de la demoiselle en détresse, gardant un air innocent tout en gardant un œil vigilant sur cet étranger qui semblait être bien plus que ce qu'il prétendait être. Après tout, dans un monde de shinobis, il valait mieux être prêt à tout.
Je me félicitai intérieurement de ma capacité à moduler ma voix à ma guise. C'était une compétence que j'avais acquise grâce à ma passion pour l'art et le théâtre kabuki, une passion que j'avais poursuivie avec sérieux malgré les réprimandes de mon grand-frère et de mon grand-père qui a prit la relève. Ils avaient toujours insisté pour que je me concentre davantage sur les arts shinobis, mais le monde du spectacle m'avait toujours fasciné. De plus, il était préférable de ne pas attirer l’attention dans ce monde, sinon vous étiez le premier ciblé. Je sortit mon éventail, le dernier que j’avais peint récemment et le brandit devant moi. Un tic que j’avais pris pour mieux dissimuler mon véritable visage. Un accessoire des plus utiles pour perfectionner mon art. Maintenant, que j’étais debout, j'eus l'opportunité de l'examiner plus attentivement. Sa tenue semblait typique d'un shinobi de Suna, avec un bandeau frontal qui n'était pas barré. Pourtant, son visage ne m’était pas inconnu. Où avais-je bien pu le voir hein ? C’était difficile, mais une chose était certaine, moi qui aimait étudier les gens, et avait enregistré leurs données en me faisant une liste, je ne l’avais jamais vu. Il m’était à la fois familier et en même temps, je sentais qu’il mentait. Je n’avais jamais vu ce shinobi de mon vivant, je possédais une excellente mémoire alors, je faisais toujours l’effort de me souvenir des personnes croisant mon chemin, même si les habitants ne me connaissaient pas vraiment, même pas mon nom et prénom si ce n’était par le ridicule sobriquet « Poltron, le clown fou, tête vide » et j’en passe des meilleurs. Je souris légèrement, reconnaissant la compréhension de Sasori face à mon petit épisode avec le sel.
« Merci pour ta tolérance à propos du sel. J’ai cru que tu étais un zombie. Ils dorment tous ici, je me sentais seule, je suis contente de savoir que tu es un être humain !! Ah, tu veux manger quelque chose ? Ou alors, tu es là aussi pour capturer des oiseaux ? »
Fis-je d’une petite voix, remontant mon éventail, portant un regard fuyant. Mon regard continua d'explorer notre environnement silencieux et désert de Suna sans mauvais jeux de mots, toujours à la recherche de réponses. Bien que je ne fusse pas sûr de l'identité réelle de ce shinobi il me semblait l'avoir déjà vu quelque part. C'était comme si une ombre du passé s'était glissée dans cette réalité étrange. Sasori m'avait posé une question directe, sans détours ni préambules. Son regard était scrutateur, et il semblait déterminé à obtenir des réponses à nos questions brûlantes.
Je rentrais ma tête à l’intérieur de mes épaules pour jouer la demoiselle en détresse. Du genre une petite toute civile. Il ne pouvait pas résister à mon regard de chiot si ? Face à la question directe de l’inconnu, je donnais l’impression d’être de plus en plus vulnérable et incertain.
« Je... Je ne sais pas vraiment, je crois que oui… »
Balbutiai-je, ma voix tremblante trahissant ma confusion et montrant que j’étais littéralement perdu. Je devrais avoir un oscar pour être le meilleur acteur de Suna et du monde Shinobi.
« Je me suis égaré dans ce... ce rêve étrange, et puis, soudain je me suis réveillé et jusqu'à présent, je n'ai pas rencontré d'autres personnes réveillées. Mais il est difficile de dire si nous sommes vraiment les seuls... ou si d'autres errent dans ce même cauchemar sans fin. »
Mes yeux cherchèrent les siens, espérant peut-être y trouver des réponses ou du réconfort. Mais, il semblerait qu’il soit un client difficile et que mon charme ne marche pas. Il a un coeur de pierre ou quoi ? Bref, je lui tends la cage pour récupérer les courses que j’ai fait tomber et le lui montre avec un sourire timide et la tête un peu baissée.
« Cela te dit de manger avec moi ? Je connais un lieu sympa ! Mais, tu es un ninja de ce village, alors tu dois peut-être le connaître. Oooh ! J’en oublie toutes mes manières j’ai honte ! »
Quel jeu d’acteur, je pourrais me balancer des fleurs ! Faire la fille timorée tombant sous le charme du premier garçon qu’elle voit. Le coup de foudre comme dans les romans ! J’arrive à manipuler chaque expressions, même les micro-expressions, et glousse timidement pour feindre la honte tout en m’inclinant poliment dans un arc de quatre-vingt-dix degré.
« Je m’appelle Harumi. »
Un nom qui respire la grâce et la beauté, à la hauteur de ma propre élégance, bien sûr. Après tout, si je ne suis pas le centre de l'attention, qui le sera ? J’ai réfléchi à l’alias, je n’allais pas m’en donner un sans minimum de réflexion, ce ne serait pas très artiste.
« Oh, vous êtes si gentil de m'aider à me relever, monsieur ! Vous savez, ce n'est pas tous les jours qu'une demoiselle se retrouve dans une telle situation. »
Mon cœur battait la chamade, mais je m'efforçai de garder mon visage impassible. Soudain, le mystérieux individu s'intéressa à la cage dorée que je tenais précieusement. Il sembla apprécier l'esthétique de l'objet. Mon personnage de demoiselle en détresse prit une inspiration profonde avant de répondre d'un ton encore plus coquet à sa première question, je sais un peu lent pour répondre, mais j’étais toujours au sol :
« Oh, merci, monsieur ! C'est Ginhane, mon oiseau précieux qui va s’ajouter à ma collection ! J’ai mis trois jours pour le chasser, c’est une espèce rare. Vous avez vraiment l’oeil pour remarquer de telles choses. »
L'individu mystérieux, toujours sans se présenter, sembla accepter mon jeu de rôle inattendu. Il me fixa d'un regard curieux, observant mes vêtements élégants. Toutefois, il préféra garder le silence, peut-être par précaution, peut-être parce qu'il n'était plus à jour sur les personnalités du village. Je continuai à jouer le jeu de la demoiselle en détresse, gardant un air innocent tout en gardant un œil vigilant sur cet étranger qui semblait être bien plus que ce qu'il prétendait être. Après tout, dans un monde de shinobis, il valait mieux être prêt à tout.
Je me félicitai intérieurement de ma capacité à moduler ma voix à ma guise. C'était une compétence que j'avais acquise grâce à ma passion pour l'art et le théâtre kabuki, une passion que j'avais poursuivie avec sérieux malgré les réprimandes de mon grand-frère et de mon grand-père qui a prit la relève. Ils avaient toujours insisté pour que je me concentre davantage sur les arts shinobis, mais le monde du spectacle m'avait toujours fasciné. De plus, il était préférable de ne pas attirer l’attention dans ce monde, sinon vous étiez le premier ciblé. Je sortit mon éventail, le dernier que j’avais peint récemment et le brandit devant moi. Un tic que j’avais pris pour mieux dissimuler mon véritable visage. Un accessoire des plus utiles pour perfectionner mon art. Maintenant, que j’étais debout, j'eus l'opportunité de l'examiner plus attentivement. Sa tenue semblait typique d'un shinobi de Suna, avec un bandeau frontal qui n'était pas barré. Pourtant, son visage ne m’était pas inconnu. Où avais-je bien pu le voir hein ? C’était difficile, mais une chose était certaine, moi qui aimait étudier les gens, et avait enregistré leurs données en me faisant une liste, je ne l’avais jamais vu. Il m’était à la fois familier et en même temps, je sentais qu’il mentait. Je n’avais jamais vu ce shinobi de mon vivant, je possédais une excellente mémoire alors, je faisais toujours l’effort de me souvenir des personnes croisant mon chemin, même si les habitants ne me connaissaient pas vraiment, même pas mon nom et prénom si ce n’était par le ridicule sobriquet « Poltron, le clown fou, tête vide » et j’en passe des meilleurs. Je souris légèrement, reconnaissant la compréhension de Sasori face à mon petit épisode avec le sel.
« Merci pour ta tolérance à propos du sel. J’ai cru que tu étais un zombie. Ils dorment tous ici, je me sentais seule, je suis contente de savoir que tu es un être humain !! Ah, tu veux manger quelque chose ? Ou alors, tu es là aussi pour capturer des oiseaux ? »
Fis-je d’une petite voix, remontant mon éventail, portant un regard fuyant. Mon regard continua d'explorer notre environnement silencieux et désert de Suna sans mauvais jeux de mots, toujours à la recherche de réponses. Bien que je ne fusse pas sûr de l'identité réelle de ce shinobi il me semblait l'avoir déjà vu quelque part. C'était comme si une ombre du passé s'était glissée dans cette réalité étrange. Sasori m'avait posé une question directe, sans détours ni préambules. Son regard était scrutateur, et il semblait déterminé à obtenir des réponses à nos questions brûlantes.
Je rentrais ma tête à l’intérieur de mes épaules pour jouer la demoiselle en détresse. Du genre une petite toute civile. Il ne pouvait pas résister à mon regard de chiot si ? Face à la question directe de l’inconnu, je donnais l’impression d’être de plus en plus vulnérable et incertain.
« Je... Je ne sais pas vraiment, je crois que oui… »
Balbutiai-je, ma voix tremblante trahissant ma confusion et montrant que j’étais littéralement perdu. Je devrais avoir un oscar pour être le meilleur acteur de Suna et du monde Shinobi.
« Je me suis égaré dans ce... ce rêve étrange, et puis, soudain je me suis réveillé et jusqu'à présent, je n'ai pas rencontré d'autres personnes réveillées. Mais il est difficile de dire si nous sommes vraiment les seuls... ou si d'autres errent dans ce même cauchemar sans fin. »
Mes yeux cherchèrent les siens, espérant peut-être y trouver des réponses ou du réconfort. Mais, il semblerait qu’il soit un client difficile et que mon charme ne marche pas. Il a un coeur de pierre ou quoi ? Bref, je lui tends la cage pour récupérer les courses que j’ai fait tomber et le lui montre avec un sourire timide et la tête un peu baissée.
« Cela te dit de manger avec moi ? Je connais un lieu sympa ! Mais, tu es un ninja de ce village, alors tu dois peut-être le connaître. Oooh ! J’en oublie toutes mes manières j’ai honte ! »
Quel jeu d’acteur, je pourrais me balancer des fleurs ! Faire la fille timorée tombant sous le charme du premier garçon qu’elle voit. Le coup de foudre comme dans les romans ! J’arrive à manipuler chaque expressions, même les micro-expressions, et glousse timidement pour feindre la honte tout en m’inclinant poliment dans un arc de quatre-vingt-dix degré.
« Je m’appelle Harumi. »
Un nom qui respire la grâce et la beauté, à la hauteur de ma propre élégance, bien sûr. Après tout, si je ne suis pas le centre de l'attention, qui le sera ? J’ai réfléchi à l’alias, je n’allais pas m’en donner un sans minimum de réflexion, ce ne serait pas très artiste.
Oh, vous êtes si gentil de m'aider à me relever, monsieur ! Vous savez, ce n'est pas tous les jours qu'une demoiselle se retrouve dans une telle situation. Cette voix, c'est... Oh, merci, monsieur ! C'est Ginhane, mon oiseau précieux qui va s’ajouter à ma collection ! J’ai mis trois jours pour le chasser, c’est une espèce rare. Vous avez vraiment l’œil pour remarquer de telles choses.
Mystère résolu, il s'agissait d'une fille. Une fille bien maladroite et mal-aimée de son oiseau. À moins que l'animal ne soit trop affamé pour agir ainsi ? Il n'aime pas les animaux, ils sont imprévisibles, contrairement aux marionnettes.
Maintenant que les choses étaient posées, il la détailla d'un œil curieux et prudent. Son visage principalement. Ce n'est pas qu'il doutait que ce soit une fille, c'est que les courbes de son visage lui donnaient un vague sentiment de familiarité qu'il balaya tout aussi vite qu'il la releva. Sa beauté ne l'affecta pas le moins du monde, il n'était pas sensible sur ce genre de choses, néanmoins un éclat dans son regard apparu au moment où elle avait prononcé le mot « collection ». Ah, on ne peut pas vraiment cacher sa nature profonde.
Merci pour ta tolérance à propos du sel. J’ai cru que tu étais un zombie. Ils dorment tous ici, je me sentais seule, je suis contente de savoir que tu es un être humain !! Ah, tu veux manger quelque chose ? Ou alors, tu es là aussi pour capturer des oiseaux ?
Un zombie, elle n'avait pas tort.... malheureusement. S'il aurait simplement suffi de sel pour briser le mauvais sort, il n'en serait pas là à refuser poliment d'un mouvement de tête son invitation. Il ne coupa tout de même pas court à la discussion, c'était l'une des rares personnes éveillées ici. Il comptait bien en tirer des infos. C'est pour ça qu'il était entré dans le vif du sujet avec ses questions.
Je... Je ne sais pas vraiment, je crois que oui…
Je me suis égaré dans ce... ce rêve étrange, et puis, soudain je me suis réveillé et jusqu'à présent, je n'ai pas rencontré d'autres personnes réveillées. Mais il est difficile de dire si nous sommes vraiment les seuls... ou si d'autres errent dans ce même cauchemar sans fin.
Un soupire. Ce n'est pas grave, c'était le scénario le plus probable après tout. C'est, semble-t-il, à Konoha qu'il y a le plus d'éveillé, cette volonté du feu y joue peut-être pour quelque chose au final.
Cela te dit de manger avec moi ? Je connais un lieu sympa ! Mais, tu es un ninja de ce village, alors tu dois peut-être le connaître. Oooh ! J’en oublie toutes mes manières j’ai honte !
Je m’appelle Harumi.
N-
Mince. Il avait voulu décliner une nouvelle fois l'offre, mais son corps humain venait de le trahir. Ses entrailles émirent le bruit caractéristique des personnes affamées. Il se pinça l'arête du nez de gène, foutu mouvements péristaltiques, ça, c'est quelque chose qu'il ne pouvait pas contrôler. Le corps, à la fois une merveille biologique et une prison de chair.
Il avait son nom, Harumi, ce qui ne l'avançait pas à autre chose. Mais surtout, il ne comprenait pas vraiment son comportement. Tous ces mouvements d'éventails, de regards... qu'est-ce qu'elle cherche à faire, elle est timide ? Pourquoi elle rigole et rougit comme ça ?
Il fronçait les sourcils, elle cache quelque chose ou ? Elle se moque de lui ? On dirait Deidara devant une énorme explosion.
J'étais venu chercher à manger à la base, je vais donc te suivre. Je me suis réveillé tout à l'heure, je n'ai pas encore fait le tour du village pour savoir quels sont les endroits qui n'ont pas été trop touchés...
Voilà, la belle excuse. Quel goujat quand même, il lui parlait de ce ton neutre et détaché, il ne s'est même pas présenté. Ce n'est pas correct devant une jeune fille. Mais lui ? Les conventions sociales ? Il fait déjà un effort, il ne faut pas trop lui en demander.
Il devait rester prudent. Il ne connaissait plus grand-chose de ce village alors il préférait se faire guider. Oui, il avait finalement accepté son offre après qu'elle ait insisté une seconde fois. Il devait passer du temps avec de toute façon afin de gagner sa confiance. Puis, il lui dira de régulièrement lui envoyer des informations sur la situation actuelle du village et ses éveillés alors qu'il partira pour « trouver une solution », entre habitants de Suna, c'est la moindre des choses non ?
Bon... et puis parce qu'il avait faim aussi.... il se néglige, c'est vrai, mais il a tant de choses à faire, il n'a pas le temps pour manger ! Il se préoccupe plus de la bonne santé de ses cobayes afin de mener ses recherches que de la sienne. Pourtant, il n'était pas insensible à la redécouverte de toutes ces saveurs qu'il avait jadis oubliées.... et en parlant de fantômes du passé, il s'arrêta un instant devant un bâtiment. À cet endroit, il y avait autrefois une pâtisserie se transmettant de génération en génération où Grand-Mère Chiyo achetait ses gâteaux, mais elle n'était plus. Il ne pouvait pas savoir qu'elle avait été détruite un jour où Gaara avait perdu le contrôle.
Comme quoi, les temps changent et tout ce qui n'est pas éternel fini irrémédiablement par s'éteindre et finir oublié de tous...
Tu es plutôt salé ou sucré ? Au fait...... tu as parlé d'une collection, tu es une véritable collectionneuse ? Qu'est-ce que tu aimes dans la vie ?
Il faut bien faire la conversation, c'est la première étape pour gagner sa confiance. Il cherche à avoir des informateurs loyaux pour qu'ils balayent les moindres soupçons si jamais il venait à y en avoir. Tout comme Ume.

Sasori vous manipule en #D75F68
Mystère résolu, il s'agissait d'une fille. Une fille bien maladroite et mal-aimée de son oiseau. À moins que l'animal ne soit trop affamé pour agir ainsi ? Il n'aime pas les animaux, ils sont imprévisibles, contrairement aux marionnettes.
Maintenant que les choses étaient posées, il la détailla d'un œil curieux et prudent. Son visage principalement. Ce n'est pas qu'il doutait que ce soit une fille, c'est que les courbes de son visage lui donnaient un vague sentiment de familiarité qu'il balaya tout aussi vite qu'il la releva. Sa beauté ne l'affecta pas le moins du monde, il n'était pas sensible sur ce genre de choses, néanmoins un éclat dans son regard apparu au moment où elle avait prononcé le mot « collection ». Ah, on ne peut pas vraiment cacher sa nature profonde.
Merci pour ta tolérance à propos du sel. J’ai cru que tu étais un zombie. Ils dorment tous ici, je me sentais seule, je suis contente de savoir que tu es un être humain !! Ah, tu veux manger quelque chose ? Ou alors, tu es là aussi pour capturer des oiseaux ?
Un zombie, elle n'avait pas tort.... malheureusement. S'il aurait simplement suffi de sel pour briser le mauvais sort, il n'en serait pas là à refuser poliment d'un mouvement de tête son invitation. Il ne coupa tout de même pas court à la discussion, c'était l'une des rares personnes éveillées ici. Il comptait bien en tirer des infos. C'est pour ça qu'il était entré dans le vif du sujet avec ses questions.
Je... Je ne sais pas vraiment, je crois que oui…
Je me suis égaré dans ce... ce rêve étrange, et puis, soudain je me suis réveillé et jusqu'à présent, je n'ai pas rencontré d'autres personnes réveillées. Mais il est difficile de dire si nous sommes vraiment les seuls... ou si d'autres errent dans ce même cauchemar sans fin.
Un soupire. Ce n'est pas grave, c'était le scénario le plus probable après tout. C'est, semble-t-il, à Konoha qu'il y a le plus d'éveillé, cette volonté du feu y joue peut-être pour quelque chose au final.
Cela te dit de manger avec moi ? Je connais un lieu sympa ! Mais, tu es un ninja de ce village, alors tu dois peut-être le connaître. Oooh ! J’en oublie toutes mes manières j’ai honte !
Je m’appelle Harumi.
N-
Mince. Il avait voulu décliner une nouvelle fois l'offre, mais son corps humain venait de le trahir. Ses entrailles émirent le bruit caractéristique des personnes affamées. Il se pinça l'arête du nez de gène, foutu mouvements péristaltiques, ça, c'est quelque chose qu'il ne pouvait pas contrôler. Le corps, à la fois une merveille biologique et une prison de chair.
Il avait son nom, Harumi, ce qui ne l'avançait pas à autre chose. Mais surtout, il ne comprenait pas vraiment son comportement. Tous ces mouvements d'éventails, de regards... qu'est-ce qu'elle cherche à faire, elle est timide ? Pourquoi elle rigole et rougit comme ça ?
Il fronçait les sourcils, elle cache quelque chose ou ? Elle se moque de lui ? On dirait Deidara devant une énorme explosion.
J'étais venu chercher à manger à la base, je vais donc te suivre. Je me suis réveillé tout à l'heure, je n'ai pas encore fait le tour du village pour savoir quels sont les endroits qui n'ont pas été trop touchés...
Voilà, la belle excuse. Quel goujat quand même, il lui parlait de ce ton neutre et détaché, il ne s'est même pas présenté. Ce n'est pas correct devant une jeune fille. Mais lui ? Les conventions sociales ? Il fait déjà un effort, il ne faut pas trop lui en demander.
Il devait rester prudent. Il ne connaissait plus grand-chose de ce village alors il préférait se faire guider. Oui, il avait finalement accepté son offre après qu'elle ait insisté une seconde fois. Il devait passer du temps avec de toute façon afin de gagner sa confiance. Puis, il lui dira de régulièrement lui envoyer des informations sur la situation actuelle du village et ses éveillés alors qu'il partira pour « trouver une solution », entre habitants de Suna, c'est la moindre des choses non ?
Bon... et puis parce qu'il avait faim aussi.... il se néglige, c'est vrai, mais il a tant de choses à faire, il n'a pas le temps pour manger ! Il se préoccupe plus de la bonne santé de ses cobayes afin de mener ses recherches que de la sienne. Pourtant, il n'était pas insensible à la redécouverte de toutes ces saveurs qu'il avait jadis oubliées.... et en parlant de fantômes du passé, il s'arrêta un instant devant un bâtiment. À cet endroit, il y avait autrefois une pâtisserie se transmettant de génération en génération où Grand-Mère Chiyo achetait ses gâteaux, mais elle n'était plus. Il ne pouvait pas savoir qu'elle avait été détruite un jour où Gaara avait perdu le contrôle.
Comme quoi, les temps changent et tout ce qui n'est pas éternel fini irrémédiablement par s'éteindre et finir oublié de tous...
Tu es plutôt salé ou sucré ? Au fait...... tu as parlé d'une collection, tu es une véritable collectionneuse ? Qu'est-ce que tu aimes dans la vie ?
Il faut bien faire la conversation, c'est la première étape pour gagner sa confiance. Il cherche à avoir des informateurs loyaux pour qu'ils balayent les moindres soupçons si jamais il venait à y en avoir. Tout comme Ume.

Sasori vous manipule en #D75F68
Je fus agréablement surpris par l'attitude détendue de ce shinobi ( qui disait de par sa tenue, qu’il était de ce village ) à l'égard de ma réaction inattendue. Il avait accepté mon invitation à manger, et bien que son visage demeurât impassible, je pouvais percevoir une lueur de curiosité dans ses yeux. De plus, derrière ma rideau de poche, je me mis à ricaner à l’entente du son de son estomac. Devrais-je remercier ce membre pour me donner une occasion de le jauger, de me rappeler d’où, j’ai déjà vu son visage ? Nous étions deux étrangers liés par des fils de sang invisibles dans un monde étrange, et il était probable que lui aussi cherchait des réponses. Toutefois, je me devais de maintenant ma couverture que j’ai travaillé comme une seconde peau depuis ma plus tendre enfance. Je ne faisais pas confiance aux shinobis de Suna. Contradictoire, alors que je ne cherchais pas mettre un terme à leurs vies. Je pourrais, qui m’arrêterai ? Suna était un pays à l’âge de pierre à la base, qui n’avait pas évolué d’un chouïa d’après les archives. Pourquoi, je suis dans ce village déjà ? Ah oui, j’ai toujours été sous surveillance, bien que je sois arrivé à m’éclipser. Ce n’était pas bien difficile avec l’un de mes parfums. « Poison » ? Je trouve plus poétique de nommer mes œuvres de « parfums ». Poisons, c’est trop généraliste. Mais, passons.
« Je suis ravi que tu acceptes mon offre ! »
Dis-je en essayant de maîtriser mon propre enthousiasme. Mon personnage extravagant et théâtral semblait faire sourire Sasori, même si ce sourire demeurait subtil. Je continuais de jouer mon personnage excentrique, ne pouvant détourner mon regard de lui. Peut-être à cause de cette apparence familière ? Il me rendait curieux, il n’était pas du village, mais il était ici. Quelles étaient ses raisons ? Je me le demandais. Les temps avaient changé, et Sasori marquait une pause devant un vieux bâtiment où qui ressemblait à une armurerie. En y pensant, beaucoup d’endroits ont disparu avec les années et la colère de l’hôte de Shukaku. Dire, que ma raison d’être, de base était de veiller sur lui. De toute façon, c’est qu’un village de poussière et de sable. Tel un château de cartes, il finira sûrement par tomber. Bien que mon « chef » du village semble faire l’unanimité et soit aimé. Moi ? Je n’y arrive pas, et j’étais sûrement le seul à me tenir à l’écart de sa recherche. Il pouvait mourir, grand bien m’en fusse, à l’époque. J’ai perdu ma grande Tante, qui était la seule à avoir porté un intérêt à ma personne. Sincère ou non ? Elle était douée pour s’entourer de secret. Je me suis plus inspirée d’elle que de mon propre grand-père, si ce n’était pour le talent stratégique, dissimulateur et manipulateur. Revenant à mes propres pensées, il était évident qu'il se remémorait le passé, et peut-être était-ce un moyen de me faire parler de ma propre histoire. Toujours, agitant mon éventail devant ma bouche, je fis mine de me pencher sur le côté.
« Hmm ? Tu connais cet endroit ? Où, tu cherches quelque chose ? »
Je regarde le magasin et je finis par dire.
« Dommage que l’ancienne pâtisserie n’existe plus. Gaara Dono, l’a déttuite… Pourquoi, les seules bonnes choses dans ce village ont toutes été détruites ? »
Je ne posais pas une question à mon invité en particulier. La réponse était évidente : Rien n’est éternel. Pour certains, l’éphémère était ce qui rendait l’art beau, pour d’autres, c’était que l’art reste immuable à jamais. L’art est sûrement le plus subjectif qui puisse exister. Quant à ce village, il y avait très peu de choses que j’appréciais, d’où ma plainte mélodramatique.
« J'aime la diversité, alors je dirais que je suis à la fois sucré et salé. »
Mon sourire fut espiègle à cette réponse.
« Et oui, je suis une véritable collectionneuse. J'adore les éventails, les œuvres d'art, la musique, écrire des chansons et les chanter et tout ce qui est beau et intrigant. La vie est pleine de merveilles, et je veux en profiter au maximum, du moins, c’était ce que vous autres shinobis nommaient Nindo. »
En répondant de manière vague mais enthousiaste, je laissais planer un certain mystère sur ma propre personne, tout en continuant à interagir avec Sasori. Nous avions tous les deux des secrets à protéger, et il était important de maintenir une certaine distance tout en établissant une forme de confiance. Mon personnage excentrique était un excellent moyen de dissimuler mes véritables intentions.
« Oh ! Est-ce que tu peux tenir le sac de course et je porte mon ami ? »
J’étais trop paresseux pour porter quoi que ce soit quand on y pensait. C’était finalement une aubaine qu’il soit là. Je récupère ma cage et Ginhane en même temps avec un grand sourire enfantin. Je le porte au bout afin de pouvoir garder mon éventail de la main gauche. Mes gestes étaient gracieux, mes mouvements théâtraux, même si j'avais bien conscience que je jouais un rôle devant cet étranger.
Au lieu de l'emmener au restaurant, je l'ai conduit vers l'une des falaises qui surplombaient Suna. Là, perchée à flanc de roche, se trouvait ma petite maison, un refuge bien à moi. Ma demeure était une structure en pierre, modeste mais accueillante, avec des étagères remplies d'éventails, de parchemins, et d'autres artefacts artistiques que j'avais collectés au fil des ans avec évidemment, une porte dissimulée grâce à un sceau menant dans une grand pièce sous terre où, j’avais une collection impressionnantes de « parfums » et d’autres parchemins de sceaux.
Une grande volière était adossée à ma maison, et à l'intérieur se trouvaient de nombreux oiseaux de différentes espèces. Je fus ravi de les voir, car ils m'avaient tenu compagnie depuis un certain temps. Leurs chants mélodieux apportaient une touche de sérénité à cet endroit isolé.
« Nous allons manger ici ! »
Annonçai-je à Sasori en désignant une petite table dressée à l'extérieur qui donnait une vue sur le village. Je sortis un sac d'aliments secs que j'avais préparé, rempli d'onigiri, de dattes séchées, de noix et de biscuits.
« Installes-toi, je vais essayer de trouver une nouvelle place à mon autre ami et m'occuper de nos amis à plumes. Oh, et voici l'un d'entre eux, »
Ajoutai-je en montrant un magnifique oiseau aux plumes colorées qui se prélassait sur une perche. J'espérais que mon invité ne serait pas trop déconcerté par ce changement de décor, mais il semblait déjà s'adapter à mon personnage théâtral. Notre repas serait l'occasion de continuer notre conversation sur notre situation étrange, et peut-être trouverions-nous des réponses ensemble. Je fis vite pour m’occuper de mes compagnons. Tout était bien rangé et propre, malgré de nombreux pinceaux, tableaux. L’art était mon tout. Je me rendis de nouveau vers ce jeune shinobi et je finis par dire :
« Merci d’avoir attendu. Hm. Je n’ai pas enregistré ton prénom. Est-ce que je pourrais le connaître ? C’est la première fois que je parle à un vrai shinobi ! Est-ce que tu.. »
Je m’arrêtais de parler pour ajouter une pincée de timidité. Je finis par reprendre :
« As-tu participé à la guerre ? Nous avons perdu, j’imagine si tout le monde dort.. »
Fait celui qui est inquiet. Je ne suis pas inquiet du tout. D’un côté, je me disais que de cette façon, je pourrais couler des jours tranquilles, mais étrangement, je ressentais de l’ennui. Difficile d’être un artiste et un paresseux dans l’âme comme moi.
« Je suis ravi que tu acceptes mon offre ! »
Dis-je en essayant de maîtriser mon propre enthousiasme. Mon personnage extravagant et théâtral semblait faire sourire Sasori, même si ce sourire demeurait subtil. Je continuais de jouer mon personnage excentrique, ne pouvant détourner mon regard de lui. Peut-être à cause de cette apparence familière ? Il me rendait curieux, il n’était pas du village, mais il était ici. Quelles étaient ses raisons ? Je me le demandais. Les temps avaient changé, et Sasori marquait une pause devant un vieux bâtiment où qui ressemblait à une armurerie. En y pensant, beaucoup d’endroits ont disparu avec les années et la colère de l’hôte de Shukaku. Dire, que ma raison d’être, de base était de veiller sur lui. De toute façon, c’est qu’un village de poussière et de sable. Tel un château de cartes, il finira sûrement par tomber. Bien que mon « chef » du village semble faire l’unanimité et soit aimé. Moi ? Je n’y arrive pas, et j’étais sûrement le seul à me tenir à l’écart de sa recherche. Il pouvait mourir, grand bien m’en fusse, à l’époque. J’ai perdu ma grande Tante, qui était la seule à avoir porté un intérêt à ma personne. Sincère ou non ? Elle était douée pour s’entourer de secret. Je me suis plus inspirée d’elle que de mon propre grand-père, si ce n’était pour le talent stratégique, dissimulateur et manipulateur. Revenant à mes propres pensées, il était évident qu'il se remémorait le passé, et peut-être était-ce un moyen de me faire parler de ma propre histoire. Toujours, agitant mon éventail devant ma bouche, je fis mine de me pencher sur le côté.
« Hmm ? Tu connais cet endroit ? Où, tu cherches quelque chose ? »
Je regarde le magasin et je finis par dire.
« Dommage que l’ancienne pâtisserie n’existe plus. Gaara Dono, l’a déttuite… Pourquoi, les seules bonnes choses dans ce village ont toutes été détruites ? »
Je ne posais pas une question à mon invité en particulier. La réponse était évidente : Rien n’est éternel. Pour certains, l’éphémère était ce qui rendait l’art beau, pour d’autres, c’était que l’art reste immuable à jamais. L’art est sûrement le plus subjectif qui puisse exister. Quant à ce village, il y avait très peu de choses que j’appréciais, d’où ma plainte mélodramatique.
« J'aime la diversité, alors je dirais que je suis à la fois sucré et salé. »
Mon sourire fut espiègle à cette réponse.
« Et oui, je suis une véritable collectionneuse. J'adore les éventails, les œuvres d'art, la musique, écrire des chansons et les chanter et tout ce qui est beau et intrigant. La vie est pleine de merveilles, et je veux en profiter au maximum, du moins, c’était ce que vous autres shinobis nommaient Nindo. »
En répondant de manière vague mais enthousiaste, je laissais planer un certain mystère sur ma propre personne, tout en continuant à interagir avec Sasori. Nous avions tous les deux des secrets à protéger, et il était important de maintenir une certaine distance tout en établissant une forme de confiance. Mon personnage excentrique était un excellent moyen de dissimuler mes véritables intentions.
« Oh ! Est-ce que tu peux tenir le sac de course et je porte mon ami ? »
J’étais trop paresseux pour porter quoi que ce soit quand on y pensait. C’était finalement une aubaine qu’il soit là. Je récupère ma cage et Ginhane en même temps avec un grand sourire enfantin. Je le porte au bout afin de pouvoir garder mon éventail de la main gauche. Mes gestes étaient gracieux, mes mouvements théâtraux, même si j'avais bien conscience que je jouais un rôle devant cet étranger.
Au lieu de l'emmener au restaurant, je l'ai conduit vers l'une des falaises qui surplombaient Suna. Là, perchée à flanc de roche, se trouvait ma petite maison, un refuge bien à moi. Ma demeure était une structure en pierre, modeste mais accueillante, avec des étagères remplies d'éventails, de parchemins, et d'autres artefacts artistiques que j'avais collectés au fil des ans avec évidemment, une porte dissimulée grâce à un sceau menant dans une grand pièce sous terre où, j’avais une collection impressionnantes de « parfums » et d’autres parchemins de sceaux.
Une grande volière était adossée à ma maison, et à l'intérieur se trouvaient de nombreux oiseaux de différentes espèces. Je fus ravi de les voir, car ils m'avaient tenu compagnie depuis un certain temps. Leurs chants mélodieux apportaient une touche de sérénité à cet endroit isolé.
« Nous allons manger ici ! »
Annonçai-je à Sasori en désignant une petite table dressée à l'extérieur qui donnait une vue sur le village. Je sortis un sac d'aliments secs que j'avais préparé, rempli d'onigiri, de dattes séchées, de noix et de biscuits.
« Installes-toi, je vais essayer de trouver une nouvelle place à mon autre ami et m'occuper de nos amis à plumes. Oh, et voici l'un d'entre eux, »
Ajoutai-je en montrant un magnifique oiseau aux plumes colorées qui se prélassait sur une perche. J'espérais que mon invité ne serait pas trop déconcerté par ce changement de décor, mais il semblait déjà s'adapter à mon personnage théâtral. Notre repas serait l'occasion de continuer notre conversation sur notre situation étrange, et peut-être trouverions-nous des réponses ensemble. Je fis vite pour m’occuper de mes compagnons. Tout était bien rangé et propre, malgré de nombreux pinceaux, tableaux. L’art était mon tout. Je me rendis de nouveau vers ce jeune shinobi et je finis par dire :
« Merci d’avoir attendu. Hm. Je n’ai pas enregistré ton prénom. Est-ce que je pourrais le connaître ? C’est la première fois que je parle à un vrai shinobi ! Est-ce que tu.. »
Je m’arrêtais de parler pour ajouter une pincée de timidité. Je finis par reprendre :
« As-tu participé à la guerre ? Nous avons perdu, j’imagine si tout le monde dort.. »
Fait celui qui est inquiet. Je ne suis pas inquiet du tout. D’un côté, je me disais que de cette façon, je pourrais couler des jours tranquilles, mais étrangement, je ressentais de l’ennui. Difficile d’être un artiste et un paresseux dans l’âme comme moi.
Comment en était-on arrivé là ? Obligé de porter des sacs de courses jusqu'à la maison de cette gamine ? À faire le tour de ce village dont il ne voulait plus remettre les pieds à la base. À constater que certaines choses avaient changé. C'était inévitable, mais... il n'avait pas besoin qu'on lui rappel que tout ne pouvait pas être préservé pour l'éternité.
Harumi, c'était le nom que lui avait donné cette fille. Son intuition avait senti quelque chose chez elle, mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Tout en est-il qu'elle avait l'air « inoffensive » d'après ses critères. C'était une collectionneuse, chose qu'il respectait. Éventails, œuvres d'art, musique, il sentait une fibre artistique chez elle, une chanteuse ? Une joueuse de théâtres ? Qu'entendait-elle par « œuvres d'art », l'art est si large et si diverse, ça pourrait être des peintures, des sculptures, des marionnettes.
Elle s'éparpillait sur trop de sujets au risque d'en faire pâtir la qualité de sa collection. Mais ça, c'était son avis.
Il enviait ces personnes qui avaient du temps pour elles...... il tuerait, littéralement, pour retrouver sa liberté. Mais il a un plan et un réseau d'espions à rebâtir. C'est pourquoi il l'avait raccompagné jusqu'à sa maison. Une maison bien à l'écart.... contre les falaises entourant le village. Un refuge loin des ruelles animées parfait pour se concentrer sur son Art. Lui aussi aurait préféré que sa maison soit perchée là-bas. Avoir son atelier là où ne personne ne passe, ne le dérange ou fasses des commentaires sur son travail.
Il appréciait la simplicité de sa demeure. Il ne remarqua pas la porte dissimulée et s'attarda plutôt sur la décoration, les parchemins, la beauté de certains éventails. C'était donc ça sa collection ? Pourtant, une question brûlait ses lèvres.
Tu les fabriques ou tu les chines ?
Il avait noté la présence de quelques pinceaux, mais il ne savait pas si les toiles étaient toute de sa main, de même que les autres objets. Bien que collectionneur et artiste soient étroitement lié, l'un ne voulait pas dire l'autre. Et ça l'intéressait de savoir, pour voir qui il avait en face. Il s'arrêta sur une photo. Peut-être la seule. D'habitude, les gens sont avides d'afficher leurs photos de familles, femmes, enfants, parents, grands-parents. Lui-même l'a fait lorsqu'il était petit. Il était coupable d'avoir troqué sa solitude contre d'innombrables cadres de ses parents avant de connaître les joies de jouer à la poupée.
Harumi n'avait semble-t'il, pas une grande famille, il n'y avait qu'une personne. Il ne se serait pas attardé dessus en temps normal, elle avait le droit d'être en froid avec ses proches. Mais en l'occurrence..... la seule personne qui était sur ses photos...
...
C'est un peu difficile, avec la différence d'âge et de temps. Il en avait un vague souvenir. Cette personne ressemblait fortement à son cousin qu'il avait vu bien plus jeune avant de déserter le village. Ce n'est pas que ça lui apporte une quelconque émotion, mais des questions légitimes se bouscule dans son esprit. Que représente cette personne pour Harumi. Un frère ? Un amant ? Ils se ressemblent beaucoup quand même.
Il était au fait qu'Ebizo eût poussé son fils dans un mariage arrangé, des mesquineries digne du conseil de Suna. Un village cruel lorsque l'on étudie bien son histoire et ses méfaits. Le village était, à raison, si avide de terres fertiles que conservé sa puissance militaire était une priorité. Par la mise sous contrôle de Shukaku, la brigade des marionnettistes, les rares kekkei genkai qu'il possédait. Tout était possible pour le bien du village. Il ne s'était jamais attardé sur les manigances politiques des deux ancêtres, il préférait se concentrer sur ses commandes et la fabrication de marionnettes toujours plus mortelles.
Mais savoir qu'il avait potentiellement un lien du sang avec cette personne l'amusait. Comme quoi, le goût de l'Art est de famille.
Un sourire à cette idée, il fit un crochet par la volière pour admirer toutes les espèces qu'elle avait rassemblé. C'était impressionnant compte tenu de l'environnement autours duquel ils se trouvent. Avait-elle déjà voyagé ? Il est dommage que les oiseaux aient une durée de vie si courte. Certes, leurs champs ont quelque chose de mélodieux, mais ils dureront si peu de temps.
Que fais-tu quand ils s'éteignent ? Tu devrais les empailler tant qu'ils sont au summum de leur beauté et conserver leur chant en fabriquant des sifflets avec leurs syrinx.
Ah.... il a.... une certaine vision des choses. Il s'était installé où elle lui avait montré de s'asseoir et il y allait de son petit commentaire. En plus, il sortait ça avec un calme déconcertant tandis qu'il prenait une date. Cela fait si longtemps qu'il n'en a pas mangé. Avant de croquer dans le fruit, il l'observa avec attention, presque méfiance.
À vrai dire, il trouvait ça un peu bizarre qu'elle n'avait jamais vraiment parlé à un shinobi. Ils sont dans un village ninja, ce n'est pas comme si elle était dans un des autres villages du pays du vent. Ils descendent tous plus ou moins de guerriers et.... la photo. Si elle avait un lien de près ou de loin avec son cousin, elle s'était forcément adressée à des ninjas. Il ne connaissait pas son passé, mais il avait toujours tendance à s'imaginer le pire des scénarios.
Pas qu'il se sente en danger, il n'est pas n'importe qui. Mais quand même.
Appelle-moi Chikamatsu. Du nom de la légende de celui qui a inventé l'art des marionnettistes. Monzaemon Chikamatsu. Un prénom qu'il aimait emprunter et qui était plutôt courant à Suna, on aime nommer les enfants d'après des shinobis célèbres pour leur donner de la puissance. Il réfléchit sur la suite. Devait-il lui dire qu'il avait participé ? Ume pense qu'il n'est qu'un genin. Il ne devrait pas donner deux informations contraires à deux personnes différentes au cas où elles se croiseraient. Néanmoins, il savait les risques en venant ici. Qu'une personne du village connaisse tous les visages des genins et se rend compte qu'il n'en fait pas parti. Il devrait alors l'éliminer, ce serait dommage.
Appel moi Chikamatsu. Quand à la guerre..... je n'ai pas trop de souvenirs tu sais, j'ai pris un méchant coup sur la tête et j'ai perdu connaissance avant de me réveiller ici. Et de voir tout le monde endormi.
Il marqua une pause.
Tu sais, je vais partir du village à la recherche d'un moyen pour sauver nos camarades... J'aurais besoin que quelqu'un reste ici et m'informe si jamais des personnes importantes de notre village venaient à se réveiller.
On ne perd pas le nord.

Sasori vous manipule en #D75F68
Harumi, c'était le nom que lui avait donné cette fille. Son intuition avait senti quelque chose chez elle, mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Tout en est-il qu'elle avait l'air « inoffensive » d'après ses critères. C'était une collectionneuse, chose qu'il respectait. Éventails, œuvres d'art, musique, il sentait une fibre artistique chez elle, une chanteuse ? Une joueuse de théâtres ? Qu'entendait-elle par « œuvres d'art », l'art est si large et si diverse, ça pourrait être des peintures, des sculptures, des marionnettes.
Elle s'éparpillait sur trop de sujets au risque d'en faire pâtir la qualité de sa collection. Mais ça, c'était son avis.
Il enviait ces personnes qui avaient du temps pour elles...... il tuerait, littéralement, pour retrouver sa liberté. Mais il a un plan et un réseau d'espions à rebâtir. C'est pourquoi il l'avait raccompagné jusqu'à sa maison. Une maison bien à l'écart.... contre les falaises entourant le village. Un refuge loin des ruelles animées parfait pour se concentrer sur son Art. Lui aussi aurait préféré que sa maison soit perchée là-bas. Avoir son atelier là où ne personne ne passe, ne le dérange ou fasses des commentaires sur son travail.
Il appréciait la simplicité de sa demeure. Il ne remarqua pas la porte dissimulée et s'attarda plutôt sur la décoration, les parchemins, la beauté de certains éventails. C'était donc ça sa collection ? Pourtant, une question brûlait ses lèvres.
Tu les fabriques ou tu les chines ?
Il avait noté la présence de quelques pinceaux, mais il ne savait pas si les toiles étaient toute de sa main, de même que les autres objets. Bien que collectionneur et artiste soient étroitement lié, l'un ne voulait pas dire l'autre. Et ça l'intéressait de savoir, pour voir qui il avait en face. Il s'arrêta sur une photo. Peut-être la seule. D'habitude, les gens sont avides d'afficher leurs photos de familles, femmes, enfants, parents, grands-parents. Lui-même l'a fait lorsqu'il était petit. Il était coupable d'avoir troqué sa solitude contre d'innombrables cadres de ses parents avant de connaître les joies de jouer à la poupée.
Harumi n'avait semble-t'il, pas une grande famille, il n'y avait qu'une personne. Il ne se serait pas attardé dessus en temps normal, elle avait le droit d'être en froid avec ses proches. Mais en l'occurrence..... la seule personne qui était sur ses photos...
...
C'est un peu difficile, avec la différence d'âge et de temps. Il en avait un vague souvenir. Cette personne ressemblait fortement à son cousin qu'il avait vu bien plus jeune avant de déserter le village. Ce n'est pas que ça lui apporte une quelconque émotion, mais des questions légitimes se bouscule dans son esprit. Que représente cette personne pour Harumi. Un frère ? Un amant ? Ils se ressemblent beaucoup quand même.
Il était au fait qu'Ebizo eût poussé son fils dans un mariage arrangé, des mesquineries digne du conseil de Suna. Un village cruel lorsque l'on étudie bien son histoire et ses méfaits. Le village était, à raison, si avide de terres fertiles que conservé sa puissance militaire était une priorité. Par la mise sous contrôle de Shukaku, la brigade des marionnettistes, les rares kekkei genkai qu'il possédait. Tout était possible pour le bien du village. Il ne s'était jamais attardé sur les manigances politiques des deux ancêtres, il préférait se concentrer sur ses commandes et la fabrication de marionnettes toujours plus mortelles.
Mais savoir qu'il avait potentiellement un lien du sang avec cette personne l'amusait. Comme quoi, le goût de l'Art est de famille.
Un sourire à cette idée, il fit un crochet par la volière pour admirer toutes les espèces qu'elle avait rassemblé. C'était impressionnant compte tenu de l'environnement autours duquel ils se trouvent. Avait-elle déjà voyagé ? Il est dommage que les oiseaux aient une durée de vie si courte. Certes, leurs champs ont quelque chose de mélodieux, mais ils dureront si peu de temps.
Que fais-tu quand ils s'éteignent ? Tu devrais les empailler tant qu'ils sont au summum de leur beauté et conserver leur chant en fabriquant des sifflets avec leurs syrinx.
Ah.... il a.... une certaine vision des choses. Il s'était installé où elle lui avait montré de s'asseoir et il y allait de son petit commentaire. En plus, il sortait ça avec un calme déconcertant tandis qu'il prenait une date. Cela fait si longtemps qu'il n'en a pas mangé. Avant de croquer dans le fruit, il l'observa avec attention, presque méfiance.
À vrai dire, il trouvait ça un peu bizarre qu'elle n'avait jamais vraiment parlé à un shinobi. Ils sont dans un village ninja, ce n'est pas comme si elle était dans un des autres villages du pays du vent. Ils descendent tous plus ou moins de guerriers et.... la photo. Si elle avait un lien de près ou de loin avec son cousin, elle s'était forcément adressée à des ninjas. Il ne connaissait pas son passé, mais il avait toujours tendance à s'imaginer le pire des scénarios.
Pas qu'il se sente en danger, il n'est pas n'importe qui. Mais quand même.
Appelle-moi Chikamatsu. Du nom de la légende de celui qui a inventé l'art des marionnettistes. Monzaemon Chikamatsu. Un prénom qu'il aimait emprunter et qui était plutôt courant à Suna, on aime nommer les enfants d'après des shinobis célèbres pour leur donner de la puissance. Il réfléchit sur la suite. Devait-il lui dire qu'il avait participé ? Ume pense qu'il n'est qu'un genin. Il ne devrait pas donner deux informations contraires à deux personnes différentes au cas où elles se croiseraient. Néanmoins, il savait les risques en venant ici. Qu'une personne du village connaisse tous les visages des genins et se rend compte qu'il n'en fait pas parti. Il devrait alors l'éliminer, ce serait dommage.
Appel moi Chikamatsu. Quand à la guerre..... je n'ai pas trop de souvenirs tu sais, j'ai pris un méchant coup sur la tête et j'ai perdu connaissance avant de me réveiller ici. Et de voir tout le monde endormi.
Il marqua une pause.
Tu sais, je vais partir du village à la recherche d'un moyen pour sauver nos camarades... J'aurais besoin que quelqu'un reste ici et m'informe si jamais des personnes importantes de notre village venaient à se réveiller.
On ne perd pas le nord.

Sasori vous manipule en #D75F68
Pendant que nous marchions vers ma modeste demeure perchée contre les falaises, je me suis efforcé de conserver ma personnalité extravagante et légère, tout en répondant à la curiosité de Sasori.
« Quant à mes éventails, la majorité sont créés par mes soins, d'autres proviennent de diverses sources. J'aime à penser que chaque éventail a son propre caractère unique, sa propre histoire à raconter, comme les tableaux, mais personne ne semble apprécier mon art. Peut-être pourrions-nous parler plus en détail de ce sujet une fois que nous serons installés à ma table. »
La vue depuis ma maison en valait la peine. L'horizon aride de Suna s'étendait devant nous, offrant un contraste saisissant avec le refuge paisible que j'avais créé au sommet de la falaise. Mon regard se perdit dans le paysage désertique, mais je ne pouvais m'empêcher de ressentir un profond sentiment de gratitude pour cet endroit, malgré les événements étranges qui avaient frappé le village.
Les mots de Sasori, son regard perçant, et son intérêt pour ma collection d'art et de curiosités semblaient révéler une curiosité sincère pour ce qui se cachait derrière ma personnalité excentrique. J'avais créé ce masque pour me protéger, pour dissimuler ma véritable identité en tant qu' « espion » pour ma propre personne ainsi que mes propres compétences plus meurtrières. Un fin stratège, quand les autres pensent que vous êtes inutiles, vous n’êtes pas utilisés comme un crayon qu’on jette après utilisation. Alors que Sasori s'attardait sur la seule photo solitaire dans ma demeure, mes pensées se perdaient dans un labyrinthe de souvenirs et de questions. Sur cette photo se trouvait mon frère aîné. Pourquoi, il semblait si perdu en la regardant ? Je me le demandais, mais cela me poussa à réfléchir où, j’aurais pu le rencontrer. Il semblait connaître mon aîné, cet « adolescent » était étrange. Il se disait être du village, mais je ne l’avais jamais vu et pourtant, il m’était familier. Qui était cet être empli de mystère ? Je trouverai la réponse en conversant avec lui.
Le sujet des oiseaux de ma volière attira l'attention de Sasori, qui exprima une appréciation « sincère « pour ces créatures. Ses mots révélèrent sa connaissance des oiseaux, de leur beauté éphémère, et de la mélodie qu'ils apportaient à nos vies. Sa question sur ce que je faisais lorsque les oiseaux s'éteignaient m'interpella.
« Les oiseaux, comme toute créature, connaissent un cycle naturel de la vie et de la mort. J’ai ma méthode pour préserver leurs souvenirs en les peignant. Il en va de leur chants. Je leur fais honneur en créant, des mélodies et chansons que leurs chants m’inspirent avec ce monde. »
Je m'approchai de la volière, caressant doucement l'une des perches. Mes doigts frôlèrent le plumage d'un oiseau qui se laissait approcher. Les détails de la conversation semblaient s'estomper, laissant place à une étrange intimité partagée entre Sasori et moi. Les masques que nous portions semblaient s'effriter peu à peu, dévoilant des fragments de nos véritables identités.
« Parfois, je me demande si la véritable beauté ne réside pas dans ces moments éphémères, dans la mélodie d'un oiseau qui s'envole, ou dans l'effervescence de la création artistique. »
Déclarai-je, observant les oiseaux avec une sorte de respect silencieux.
« Nous sommes tous, d'une manière ou d'une autre, en quête de quelque chose d'éternel, n'est-ce pas ? La compagnie d’un amant, d’un ami, d’une peinture et j’en passe. Qu’en penses-tu ? Tu as aussi quelque chose dont tu aimerais garder pour l’éternité ? »
Nous nous sommes finalement installés à la petite table que j'avais dressée à l'extérieur, et j'ai sorti le sac d'aliments que j'avais préparé. Alors que je disposais les onigiri, les dattes séchées, les noix et les biscuits, Sasori laissa échapper un murmure inquisiteur. L'atmosphère autour de la petite table semblait chargée d'un sentiment particulier, un échange tacite entre deux individus qui se cachaient derrière des masques, mais qui s'autorisaient, ne serait-ce qu'un instant, à laisser transparaître leur véritable nature. Cette conversation, teintée de mystère et de réflexion, était comme une œuvre d'art en constante évolution, chaque mot apportant une nouvelle touche de couleur à notre toile.
Chikamatsu, comme il souhaitait être appelé, avait une manière de percevoir les choses teintée de pragmatisme et de méfiance, caractéristiques de sa nature de shinobi.
« Chikamatsu, c'est un nom intrigant, et une référence à une grande figure de l'histoire des marionnettistes, tu en es donc un ? De marionnettiste ? Ou alors, ce sont tes parents ? Oh, désolée, je suis trop curieuse et je dois t’embêter. J’adore cet art, surtout pour les pièces, mais personne n’a voulu m’apprendre cet art. Ou plutôt, on me l’a interdit, mon amour pour l’art rappelait trop de mauvais souvenirs. »
Je n’en ai pas dit plus, mais c’était aussi un « piège » que j’avais doucement infiltré dans la conversation. En effet, pour une raison ou une autre, je voulais voir si, en glissant une vérité, car c’en était une, tante chiyo n’a jamais rien voulu m’apprendre des marionnettes. Ne voulant pas que j’emprunte le chemin funeste de mon cousin éloigné : Sasori. Celui-ci même, il y a quelques mois a attaqué Suna avec son partenaire que j’ai rencontré peu avant son attaque dans les airs. J’aurais pu aidé, j’aurai pu donner l’alerte, mais je n’en ai rien fait. Je me suis levé pour faire le thé afin de le servir pendant que l’on manger.
« En tout cas je suis heureuse de faire ta connaissance. Il semble que nous avons le même âge alors, puis-je, te tutoyer ? »
Si la cuisine, était un désastre, l’art du thé ne l’était pas. J’adorais le thé. Je collectionnais aussi les saveurs. Je revins assez rapidement à l’extérieur avec le service à thé pour le servir à mon invité dans les règles de l’art.
Son énigme concernant la guerre et la perte de mémoire ajouta un voile de mystère supplémentaire à notre conversation. Il semblait éviter de donner des informations contradictoires, peut-être pour se protéger. Cela me rappela la complexité des relations au sein des villages ninja et les secrets qui les entouraient. Je fis un geste vers l'un des onigiri sur la table, l'invitant à poursuivre notre repas tout en continuant notre discussion.
« Ca va ? Tu n’as pas trop mal ? Tu es vraiment courageux. Moi j’étais bien trop effrayée pour me proposer ou m’aventurer en dehors de ce village. »
Je me laissai emporter par la curiosité et la fascination, désireux d'en apprendre davantage sur cet homme énigmatique qui se tenait en face de moi. Bien que notre conversation semblât sincère et ouverte, je demeurais conscient que chacun de nous avait des secrets à protéger, des masques à maintenir, et que nos véritables intentions pouvaient rester dissimulées dans l'ombre. Il jouait, mais j’étais très doué pour jouer aussi. Dans une partie de shohi, il fallait être deux.
Pendant que nous échangions, les oiseaux de la volière continuaient à chanter, ajoutant une mélodie douce à notre repas. Leur chant éphémère rappelait la fugacité de la vie et de la beauté, tout en apportant une touche de sérénité à notre conversation. Nos masques pouvaient masquer nos véritables intentions, mais ils ne pouvaient rien faire pour dissimuler la magie qui émanait de cet endroit isolé.
Alors que je continuais à observer Chikamatsu, quelque chose en moi me soufflait que ses motivations pourraient être bien plus complexes qu'il ne le laissait paraître. Depuis le début de notre échange, j'avais senti une étrangeté, un air de mystère qui planait autour de lui. La manière dont il était là, à contempler ma seule photo si profondément, trahissait une forme de reconnaissance, n'était qu'un des nombreux signes intrigants. Pourtant, je n'avais pas envie de percer ce mystère. Pour l'instant, je préférais le jeu, l'illusion, et le charme de l'énigme. C'était le personnage que je m'étais forgé, après tout. Mon sourire continua de danser sur mes lèvres, et je parlai d'une voix douce et théâtrale.
« Ta détermination est honorable, Chikamatsu ! La recherche d'une solution pour sauver nos camarades est une noble quête. Si jamais des personnes importantes de notre village venaient à se réveiller, je te tiendrai informé. Tu peux avoir confiance en ma discrétion et ma loyauté. »
Enfin, pas vraiment, j’étais paresseux et puis, pourquoi j’aiderais une personne alors que je ne retire aucun bénéfice hein ? Je ne suis pas une marionnette même si, j’en donne l’impression. Je dois jouer l’adolescente naïve, mais non. Quoi qu’il en soit, out en prononçant ces mots, je me penchai vers l'avant, mes yeux étincelant d'un mélange de curiosité et de malice.
« Ne ne Chikamatsu, est-ce que tu sais dans quoi nous sommes prisonniers ? Pourquoi, les gens dorment ? Si je peux t’aider en quoi que ce soit, dis le moi ! »
« Quant à mes éventails, la majorité sont créés par mes soins, d'autres proviennent de diverses sources. J'aime à penser que chaque éventail a son propre caractère unique, sa propre histoire à raconter, comme les tableaux, mais personne ne semble apprécier mon art. Peut-être pourrions-nous parler plus en détail de ce sujet une fois que nous serons installés à ma table. »
La vue depuis ma maison en valait la peine. L'horizon aride de Suna s'étendait devant nous, offrant un contraste saisissant avec le refuge paisible que j'avais créé au sommet de la falaise. Mon regard se perdit dans le paysage désertique, mais je ne pouvais m'empêcher de ressentir un profond sentiment de gratitude pour cet endroit, malgré les événements étranges qui avaient frappé le village.
Les mots de Sasori, son regard perçant, et son intérêt pour ma collection d'art et de curiosités semblaient révéler une curiosité sincère pour ce qui se cachait derrière ma personnalité excentrique. J'avais créé ce masque pour me protéger, pour dissimuler ma véritable identité en tant qu' « espion » pour ma propre personne ainsi que mes propres compétences plus meurtrières. Un fin stratège, quand les autres pensent que vous êtes inutiles, vous n’êtes pas utilisés comme un crayon qu’on jette après utilisation. Alors que Sasori s'attardait sur la seule photo solitaire dans ma demeure, mes pensées se perdaient dans un labyrinthe de souvenirs et de questions. Sur cette photo se trouvait mon frère aîné. Pourquoi, il semblait si perdu en la regardant ? Je me le demandais, mais cela me poussa à réfléchir où, j’aurais pu le rencontrer. Il semblait connaître mon aîné, cet « adolescent » était étrange. Il se disait être du village, mais je ne l’avais jamais vu et pourtant, il m’était familier. Qui était cet être empli de mystère ? Je trouverai la réponse en conversant avec lui.
Le sujet des oiseaux de ma volière attira l'attention de Sasori, qui exprima une appréciation « sincère « pour ces créatures. Ses mots révélèrent sa connaissance des oiseaux, de leur beauté éphémère, et de la mélodie qu'ils apportaient à nos vies. Sa question sur ce que je faisais lorsque les oiseaux s'éteignaient m'interpella.
« Les oiseaux, comme toute créature, connaissent un cycle naturel de la vie et de la mort. J’ai ma méthode pour préserver leurs souvenirs en les peignant. Il en va de leur chants. Je leur fais honneur en créant, des mélodies et chansons que leurs chants m’inspirent avec ce monde. »
Je m'approchai de la volière, caressant doucement l'une des perches. Mes doigts frôlèrent le plumage d'un oiseau qui se laissait approcher. Les détails de la conversation semblaient s'estomper, laissant place à une étrange intimité partagée entre Sasori et moi. Les masques que nous portions semblaient s'effriter peu à peu, dévoilant des fragments de nos véritables identités.
« Parfois, je me demande si la véritable beauté ne réside pas dans ces moments éphémères, dans la mélodie d'un oiseau qui s'envole, ou dans l'effervescence de la création artistique. »
Déclarai-je, observant les oiseaux avec une sorte de respect silencieux.
« Nous sommes tous, d'une manière ou d'une autre, en quête de quelque chose d'éternel, n'est-ce pas ? La compagnie d’un amant, d’un ami, d’une peinture et j’en passe. Qu’en penses-tu ? Tu as aussi quelque chose dont tu aimerais garder pour l’éternité ? »
Nous nous sommes finalement installés à la petite table que j'avais dressée à l'extérieur, et j'ai sorti le sac d'aliments que j'avais préparé. Alors que je disposais les onigiri, les dattes séchées, les noix et les biscuits, Sasori laissa échapper un murmure inquisiteur. L'atmosphère autour de la petite table semblait chargée d'un sentiment particulier, un échange tacite entre deux individus qui se cachaient derrière des masques, mais qui s'autorisaient, ne serait-ce qu'un instant, à laisser transparaître leur véritable nature. Cette conversation, teintée de mystère et de réflexion, était comme une œuvre d'art en constante évolution, chaque mot apportant une nouvelle touche de couleur à notre toile.
Chikamatsu, comme il souhaitait être appelé, avait une manière de percevoir les choses teintée de pragmatisme et de méfiance, caractéristiques de sa nature de shinobi.
« Chikamatsu, c'est un nom intrigant, et une référence à une grande figure de l'histoire des marionnettistes, tu en es donc un ? De marionnettiste ? Ou alors, ce sont tes parents ? Oh, désolée, je suis trop curieuse et je dois t’embêter. J’adore cet art, surtout pour les pièces, mais personne n’a voulu m’apprendre cet art. Ou plutôt, on me l’a interdit, mon amour pour l’art rappelait trop de mauvais souvenirs. »
Je n’en ai pas dit plus, mais c’était aussi un « piège » que j’avais doucement infiltré dans la conversation. En effet, pour une raison ou une autre, je voulais voir si, en glissant une vérité, car c’en était une, tante chiyo n’a jamais rien voulu m’apprendre des marionnettes. Ne voulant pas que j’emprunte le chemin funeste de mon cousin éloigné : Sasori. Celui-ci même, il y a quelques mois a attaqué Suna avec son partenaire que j’ai rencontré peu avant son attaque dans les airs. J’aurais pu aidé, j’aurai pu donner l’alerte, mais je n’en ai rien fait. Je me suis levé pour faire le thé afin de le servir pendant que l’on manger.
« En tout cas je suis heureuse de faire ta connaissance. Il semble que nous avons le même âge alors, puis-je, te tutoyer ? »
Si la cuisine, était un désastre, l’art du thé ne l’était pas. J’adorais le thé. Je collectionnais aussi les saveurs. Je revins assez rapidement à l’extérieur avec le service à thé pour le servir à mon invité dans les règles de l’art.
Son énigme concernant la guerre et la perte de mémoire ajouta un voile de mystère supplémentaire à notre conversation. Il semblait éviter de donner des informations contradictoires, peut-être pour se protéger. Cela me rappela la complexité des relations au sein des villages ninja et les secrets qui les entouraient. Je fis un geste vers l'un des onigiri sur la table, l'invitant à poursuivre notre repas tout en continuant notre discussion.
« Ca va ? Tu n’as pas trop mal ? Tu es vraiment courageux. Moi j’étais bien trop effrayée pour me proposer ou m’aventurer en dehors de ce village. »
Je me laissai emporter par la curiosité et la fascination, désireux d'en apprendre davantage sur cet homme énigmatique qui se tenait en face de moi. Bien que notre conversation semblât sincère et ouverte, je demeurais conscient que chacun de nous avait des secrets à protéger, des masques à maintenir, et que nos véritables intentions pouvaient rester dissimulées dans l'ombre. Il jouait, mais j’étais très doué pour jouer aussi. Dans une partie de shohi, il fallait être deux.
Pendant que nous échangions, les oiseaux de la volière continuaient à chanter, ajoutant une mélodie douce à notre repas. Leur chant éphémère rappelait la fugacité de la vie et de la beauté, tout en apportant une touche de sérénité à notre conversation. Nos masques pouvaient masquer nos véritables intentions, mais ils ne pouvaient rien faire pour dissimuler la magie qui émanait de cet endroit isolé.
Alors que je continuais à observer Chikamatsu, quelque chose en moi me soufflait que ses motivations pourraient être bien plus complexes qu'il ne le laissait paraître. Depuis le début de notre échange, j'avais senti une étrangeté, un air de mystère qui planait autour de lui. La manière dont il était là, à contempler ma seule photo si profondément, trahissait une forme de reconnaissance, n'était qu'un des nombreux signes intrigants. Pourtant, je n'avais pas envie de percer ce mystère. Pour l'instant, je préférais le jeu, l'illusion, et le charme de l'énigme. C'était le personnage que je m'étais forgé, après tout. Mon sourire continua de danser sur mes lèvres, et je parlai d'une voix douce et théâtrale.
« Ta détermination est honorable, Chikamatsu ! La recherche d'une solution pour sauver nos camarades est une noble quête. Si jamais des personnes importantes de notre village venaient à se réveiller, je te tiendrai informé. Tu peux avoir confiance en ma discrétion et ma loyauté. »
Enfin, pas vraiment, j’étais paresseux et puis, pourquoi j’aiderais une personne alors que je ne retire aucun bénéfice hein ? Je ne suis pas une marionnette même si, j’en donne l’impression. Je dois jouer l’adolescente naïve, mais non. Quoi qu’il en soit, out en prononçant ces mots, je me penchai vers l'avant, mes yeux étincelant d'un mélange de curiosité et de malice.
« Ne ne Chikamatsu, est-ce que tu sais dans quoi nous sommes prisonniers ? Pourquoi, les gens dorment ? Si je peux t’aider en quoi que ce soit, dis le moi ! »
Étrangement, il se voyait à travers cette jeune fille. Celui qu'il était il y a de cela plus de vingt ans. Leurs parcours étaient loin d'être les mêmes, mais il y avait çà et là des similitudes. L'idée même qu'ils puissent être liés par le sang lui tirait un sourire malveillant. Comme quoi, c'est de famille.
Il avait eu l'agréable confirmation qu'elle créait ses propres œuvres, ses peintures et ses éventails, bien qu'elle rajoute quelques pièces venant d'ailleurs. Ça n'était pas vraiment son genre, certes, les 10 pantins blancs de Monzaemon Chikamatsu l'avait toujours intéressé, mais il est trop perfectionniste. Il voit toujours des détails ou des choses qu'il aurait fait différemment. Il ne peut utiliser une marionnette qui n'est pas de sa fabrication, ça le frustrerait trop.
À l'époque, avant même qu'il ne se serve de cadavres pour atteindre un art supérieur, il était tellement créatif qu'il a créé l'entièreté de toutes les pièces dont se sert encore aujourd'hui la brigade de marionnettiste. Il était le prodige. Une légende ayant contribué à la puissance militaire du village.
Elle ne devait pas être peinée d'être incomprise, les artistes l'ont toujours été. Ce qui est important est de placer son Art avant tout le reste, c'est le seul moyen de réellement atteindre le titre de Maître. D'être le meilleur dans son domaine. Rien que le fait de rester dans un village la retenait, elle devrait parcourir le monde et trouver de nouvelles inspirations comme il l'avait fait avant elle. Il l'a compris lorsqu'il a vu le visage de sa grand-mère face à son tout premier pantin humain. Komushi. Et il était hors de questions que qui que ce soit bride sa créativité. Il avait alors cherché plus de gens, plus de matériel.
Elle avait déjà les bases. Elle était sur le bon chemin de cette réalisation artistique. Il y avait là quand même quelques incohérences dans son raisonnement, mais c'était normal, il fallait qu'elle mature davantage. La beauté n'était pas un instant éphémère, la preuve, elle parvenait à la capturer dans ses toiles et ses chansons bien après que ses oiseaux ne meurent. Il espérait qu'elle couche également ses mélodies sur papier pour pouvoir les transmettre.
Nous sommes tous, d'une manière ou d'une autre, en quête de quelque chose d'éternel, n'est-ce pas ? La compagnie d’un amant, d’un ami, d’une peinture et j’en passe. Qu’en penses-tu ? Tu as aussi quelque chose dont tu aimerais garder pour l’éternité ?
Qu'est-ce qu'il cherche ? C'est la grande question...... au fond, il ne le sait pas vraiment. Des belles pièces à ajouter à sa collection. Il a toujours créé ses œuvres pour couper à sa solitude. Et cette quête d'éternité... il doit y réfléchir en détail. Lorsque tout ceci sera fini.
Son regard se porta sur les oiseaux, s'il l'un d'eux approcherait, il le chasserait d'un coup de main. Il n'a jamais aimé les animaux, ils sont imprévisibles. Il ne peut pas les anticiper et il aime tout contrôler.
Chikamatsu, c'est un nom intrigant, et une référence à une grande figure de l'histoire des marionnettistes, tu en es donc un ? De marionnettiste ? Ou alors, ce sont tes parents ? Oh, désolée, je suis trop curieuse et je dois t’embêter. J’adore cet art, surtout pour les pièces, mais personne n’a voulu m’apprendre cet art. Ou plutôt, on me l’a interdit, mon amour pour l’art rappelait trop de mauvais souvenirs.
Interdit ? Il réprima un second sourire. Il en avait la certitude maintenant. Elle provenait de l'entourage de Ebizo. Cela ne l'étonnait pas. Au vu du niveau de Kankuro la première fois qu'il l'avait rencontré, il en avait déduit que Gand-mère Chiyo avait cessé d'enseigner cet art après sa désertion. Elle avait pris sa retraite et s'était terrée dans son mouroir.
Alors comme ça, il avait laissé un si mauvais souvenir qu'elle dissuadait les membres de la famille de s'y remettre ? Ha. Le village avait dû protester, mais la vieille est tellement têtue. Et la qualité des futurs marionnettistes en a pâti. Cette technique propre au village de Suna. Quel gâchis. Il tient à en affronter d'autres et les ajouter à sa collection.
En tout cas je suis heureuse de faire ta connaissance. Il semble que nous avons le même âge alors, puis-je, te tutoyer ? Hé bien c'est déjà fait. Il hocha la tête.
Ca va ? Tu n’as pas trop mal ? Tu es vraiment courageux. Moi j’étais bien trop effrayée pour me proposer ou m’aventurer en dehors de ce village.
Hinh, elle reste donc cloîtrée dans le village ? Il devrait le prendre en compte à l'avenir si elle devient une informatrice. Ça ne le dérangeait pas plus que ça, après tout, il avait besoin de quelqu'un qui reste ici pour surveiller un éventuel réveil. Où que soit le kazekage, il constituait une cible pour l'akatsuki.
Ta détermination est honorable, Chikamatsu ! La recherche d'une solution pour sauver nos camarades est une noble quête. Si jamais des personnes importantes de notre village venaient à se réveiller, je te tiendrai informé. Tu peux avoir confiance en ma discrétion et ma loyauté. Voilà, parfait, c'est ce dont il a besoin. Au final, il ne mangeait même plus, il était trop concentré dans son plan. Une fois de plus. Ne ne Chikamatsu, est-ce que tu sais dans quoi nous sommes prisonniers ? Pourquoi, les gens dorment ? Si je peux t’aider en quoi que ce soit, dis le moi !
Hmm ? Je ne sais pas. C'est pour ça que je m'en vais et que j'ai besoin que tu fasse ce que je t'ai dit. On ne va pas rester dans un village dans cet état. Surtout à Suna... dans pas longtemps, ce sera la famine il ne restera plus d'eau ni de nourriture.
Oui, le village n'a aucune agriculture, s'il n'y a plus les missions ninjas pour faire rentrer de l'argent dans les caisses et importer des vivres... il se passera ce qu'il s'est passé à maintes reprises dans l'histoire. Certes, ils sont dans un rêve, mais les sensations sont là et... se laisser mourir de faim c'est se condamner à devenir un somnambule.
Pour en revenir à mon prénom, ce n'est rien de compliquer. Mon père me l'a donné pour rendre hommage aux techniques de l'un de ses frères d'armes tombés au combat. Parfaite excuse, impersonnelle et ne le reliant pas directement à la brigade. Donc plus difficile à identifier. J'en connais seulement les bases, mais ce n'est pas mon style de combat. Tu vas d'ailleurs voir le peu que je puisse faire.
Ce qu'il allait faire ? Oui. Il sortit un rouleau d'invocation qu'il déroula avant de verser une goutte de son sang dessus. D'un nuage de fumée apparu un magnifique petit oiseau en bois. (Naruto Shippuden épisode 16, 7min10). Mais pas n'importe quel oiseau, une œuvre d'art finement sculptée n'ayant rien à envier aux oiseaux exotiques qui volaient et chantaient autour d'eux. Si ce n'est le plumage bien entendu. Il en avait donné un à Ume pour le tenir informé. Il comptait aussi en donner un à Harumi.
C'est un messager, tourne trois fois la molette et il viendra me trouver. Préviens-moi si une personnalité importante du village se réveil. D'accord ?
Il lui donna l'oiseau et rangea le parchemin avant de se lever. Il partait déjà ? Bien sûr, il n'avait que faire de visiter la maison de quelqu'un, même d'une artiste aussi intéressante qu'elle. Il était bien trop pris dans ses plans pour déjouer les arcanes lunaires. Les plans de Tobi et de Madara. Il y a plus important à faire ailleurs. À moins qu'elle ne le retienne. Et puis, il a eu ce qu'il voulait, son accord pour l'aider, c'est ce qu'elle a dit, non ? Il ne l'a suivi que pour cette raison.
Bon. Je m'en vais, je suis pressé. Merci pour le repas.

Sasori vous manipule en #D75F68
Il avait eu l'agréable confirmation qu'elle créait ses propres œuvres, ses peintures et ses éventails, bien qu'elle rajoute quelques pièces venant d'ailleurs. Ça n'était pas vraiment son genre, certes, les 10 pantins blancs de Monzaemon Chikamatsu l'avait toujours intéressé, mais il est trop perfectionniste. Il voit toujours des détails ou des choses qu'il aurait fait différemment. Il ne peut utiliser une marionnette qui n'est pas de sa fabrication, ça le frustrerait trop.
À l'époque, avant même qu'il ne se serve de cadavres pour atteindre un art supérieur, il était tellement créatif qu'il a créé l'entièreté de toutes les pièces dont se sert encore aujourd'hui la brigade de marionnettiste. Il était le prodige. Une légende ayant contribué à la puissance militaire du village.
Elle ne devait pas être peinée d'être incomprise, les artistes l'ont toujours été. Ce qui est important est de placer son Art avant tout le reste, c'est le seul moyen de réellement atteindre le titre de Maître. D'être le meilleur dans son domaine. Rien que le fait de rester dans un village la retenait, elle devrait parcourir le monde et trouver de nouvelles inspirations comme il l'avait fait avant elle. Il l'a compris lorsqu'il a vu le visage de sa grand-mère face à son tout premier pantin humain. Komushi. Et il était hors de questions que qui que ce soit bride sa créativité. Il avait alors cherché plus de gens, plus de matériel.
Elle avait déjà les bases. Elle était sur le bon chemin de cette réalisation artistique. Il y avait là quand même quelques incohérences dans son raisonnement, mais c'était normal, il fallait qu'elle mature davantage. La beauté n'était pas un instant éphémère, la preuve, elle parvenait à la capturer dans ses toiles et ses chansons bien après que ses oiseaux ne meurent. Il espérait qu'elle couche également ses mélodies sur papier pour pouvoir les transmettre.
Nous sommes tous, d'une manière ou d'une autre, en quête de quelque chose d'éternel, n'est-ce pas ? La compagnie d’un amant, d’un ami, d’une peinture et j’en passe. Qu’en penses-tu ? Tu as aussi quelque chose dont tu aimerais garder pour l’éternité ?
Qu'est-ce qu'il cherche ? C'est la grande question...... au fond, il ne le sait pas vraiment. Des belles pièces à ajouter à sa collection. Il a toujours créé ses œuvres pour couper à sa solitude. Et cette quête d'éternité... il doit y réfléchir en détail. Lorsque tout ceci sera fini.
Son regard se porta sur les oiseaux, s'il l'un d'eux approcherait, il le chasserait d'un coup de main. Il n'a jamais aimé les animaux, ils sont imprévisibles. Il ne peut pas les anticiper et il aime tout contrôler.
Chikamatsu, c'est un nom intrigant, et une référence à une grande figure de l'histoire des marionnettistes, tu en es donc un ? De marionnettiste ? Ou alors, ce sont tes parents ? Oh, désolée, je suis trop curieuse et je dois t’embêter. J’adore cet art, surtout pour les pièces, mais personne n’a voulu m’apprendre cet art. Ou plutôt, on me l’a interdit, mon amour pour l’art rappelait trop de mauvais souvenirs.
Interdit ? Il réprima un second sourire. Il en avait la certitude maintenant. Elle provenait de l'entourage de Ebizo. Cela ne l'étonnait pas. Au vu du niveau de Kankuro la première fois qu'il l'avait rencontré, il en avait déduit que Gand-mère Chiyo avait cessé d'enseigner cet art après sa désertion. Elle avait pris sa retraite et s'était terrée dans son mouroir.
Alors comme ça, il avait laissé un si mauvais souvenir qu'elle dissuadait les membres de la famille de s'y remettre ? Ha. Le village avait dû protester, mais la vieille est tellement têtue. Et la qualité des futurs marionnettistes en a pâti. Cette technique propre au village de Suna. Quel gâchis. Il tient à en affronter d'autres et les ajouter à sa collection.
En tout cas je suis heureuse de faire ta connaissance. Il semble que nous avons le même âge alors, puis-je, te tutoyer ? Hé bien c'est déjà fait. Il hocha la tête.
Ca va ? Tu n’as pas trop mal ? Tu es vraiment courageux. Moi j’étais bien trop effrayée pour me proposer ou m’aventurer en dehors de ce village.
Hinh, elle reste donc cloîtrée dans le village ? Il devrait le prendre en compte à l'avenir si elle devient une informatrice. Ça ne le dérangeait pas plus que ça, après tout, il avait besoin de quelqu'un qui reste ici pour surveiller un éventuel réveil. Où que soit le kazekage, il constituait une cible pour l'akatsuki.
Ta détermination est honorable, Chikamatsu ! La recherche d'une solution pour sauver nos camarades est une noble quête. Si jamais des personnes importantes de notre village venaient à se réveiller, je te tiendrai informé. Tu peux avoir confiance en ma discrétion et ma loyauté. Voilà, parfait, c'est ce dont il a besoin. Au final, il ne mangeait même plus, il était trop concentré dans son plan. Une fois de plus. Ne ne Chikamatsu, est-ce que tu sais dans quoi nous sommes prisonniers ? Pourquoi, les gens dorment ? Si je peux t’aider en quoi que ce soit, dis le moi !
Hmm ? Je ne sais pas. C'est pour ça que je m'en vais et que j'ai besoin que tu fasse ce que je t'ai dit. On ne va pas rester dans un village dans cet état. Surtout à Suna... dans pas longtemps, ce sera la famine il ne restera plus d'eau ni de nourriture.
Oui, le village n'a aucune agriculture, s'il n'y a plus les missions ninjas pour faire rentrer de l'argent dans les caisses et importer des vivres... il se passera ce qu'il s'est passé à maintes reprises dans l'histoire. Certes, ils sont dans un rêve, mais les sensations sont là et... se laisser mourir de faim c'est se condamner à devenir un somnambule.
Pour en revenir à mon prénom, ce n'est rien de compliquer. Mon père me l'a donné pour rendre hommage aux techniques de l'un de ses frères d'armes tombés au combat. Parfaite excuse, impersonnelle et ne le reliant pas directement à la brigade. Donc plus difficile à identifier. J'en connais seulement les bases, mais ce n'est pas mon style de combat. Tu vas d'ailleurs voir le peu que je puisse faire.

C'est un messager, tourne trois fois la molette et il viendra me trouver. Préviens-moi si une personnalité importante du village se réveil. D'accord ?
Il lui donna l'oiseau et rangea le parchemin avant de se lever. Il partait déjà ? Bien sûr, il n'avait que faire de visiter la maison de quelqu'un, même d'une artiste aussi intéressante qu'elle. Il était bien trop pris dans ses plans pour déjouer les arcanes lunaires. Les plans de Tobi et de Madara. Il y a plus important à faire ailleurs. À moins qu'elle ne le retienne. Et puis, il a eu ce qu'il voulait, son accord pour l'aider, c'est ce qu'elle a dit, non ? Il ne l'a suivi que pour cette raison.
Bon. Je m'en vais, je suis pressé. Merci pour le repas.

Sasori vous manipule en #D75F68
Les paroles de Sasori résonnaient dans l'air sec du désert, révélant une réalité que je ne pouvais ignorer. Suna, notre village bien-aimé, était au bord de l'abîme. La menace de la famine et du désespoir planait sur chaque rue, chaque habitant, et la situation exigeait des actions immédiates et décisives. Ses mots, cependant, portaient un poids supplémentaire, un éclat d'urgence qui laissait peu de place à la dissimulation ou à la tromperie.
Pourtant, même au milieu de cette situation critique, un sentiment persistant de méfiance m'envahissait. Il y avait quelque chose dans les yeux de mon invité, dans sa manière de parler et de se comporter, qui éveillait un sentiment familier en moi. Son visage, dissimulé derrière le masque de Chikamatsu, semblait vaguement familier, comme un fragment d'un rêve lointain ou d'un souvenir oublié.
Mon regard s'est figé pendant un instant, mes pensées tourbillonnant dans un labyrinthe de souvenirs fragmentaires. Qui était donc cet homme mystérieux, et pourquoi son visage me hantait-il avec une telle insistance ? Pourtant, je ne pouvais pas laisser transparaître mes doutes, pas maintenant. La situation exigeait que je joue le jeu, que je maintienne l'illusion de l'ignorance.
« Chikamatsu, je refuse de laisser Suna sombrer ainsi ! »
En gros, la famine, la sécheresse… Moi-même, allais devoir partir de ce village, si je ne voulais pas mourir. Non pas que cela me dérangeait. Je pourrais enfin briser les chaînes qui me retiennent depuis bien trop longtemps. Je me cache derrière plusieurs personnages, que parfois, il est difficile de retrouver le véritable « moi ». Je pourrais me montrer compétent, mais mon instinct me disait que cet homme en face de moi était plus que ce qu’il voulait bien me dire. Cependant, si je cherchais trop loin et qu’il s’agissait d’un tueur en série, un seul faux et plus de tête. Non pas que la mort m’effrayait en soi, mais j’étais assez curieux de ce que ce monde avait encore à offrir.
Je sortis de mes pensées lorsqu’il me donna la raison du pourquoi de son prénom. Je pris un moment pour assimiler les paroles de Sasori, ou du moins, de l'homme qu'il prétendait être. Chikamatsu, un nom donné dans le respect des traditions et des héritages familiaux, porteur d'une lourde signification et d'une histoire d'honneur et de bravoure. Il était difficile de ne pas ressentir une pointe de compassion pour lui, alors qu'il partageait ce fragment de son passé avec moi. L'idée que chaque nom, chaque geste, était une pièce d'un puzzle plus grand, un hommage discret à ceux qui étaient tombés au combat, était touchante.
Pourtant, derrière cette apparente simplicité, se cachait un mystère plus profond. Cette personne, semblait avoir un sens aigu de la stratégie et du camouflage, se dissimulant derrière une identité qu'il avait soigneusement construite. C'était une habileté que nous, shinobis, partagions tous : la capacité à créer des masques, des illusions, pour nous protéger du monde extérieur. J’en étais convaincu, il avait anguille sous roche. Buvant tranquillement mon thé, je repris :
« Il y a toujours quelque chose de puissant dans les noms qui portent le poids de l'héritage familial. »
Je lui offris un léger sourire, reconnaissant la confiance qu'il avait placée en moi en partageant cette information intime. Cependant, je ne pouvais ignorer sa mise en garde implicite concernant ses compétences en combat. Il se décrivait humblement, presque comme s'il minimisait ses propres capacités. Cette modestie apparente cachait peut-être une maîtrise bien plus grande, un talent qu'il préférait garder caché.
« Tu as parlé de missions ninjas et de l'importance de l'argent pour notre village. As-tu des idées sur la façon de surmonter ce problème ? Peut-être qu'une approche innovante, quelque chose que nous n'avons pas encore envisagé, pourrait faire la différence. Et si tu as besoin d'aide pour cela, je suis prête à collaborer avec toi. »
Qu’importe si il est un ennemi, pour ne pas abandonner son masque, si cela en était vraiment un, il fallait bien qu’il me donne au moins une réponse. Sinon, je pourrais mettre en doute son envie d’aider et de protéger Suna. Je ne suis pas moi même un fervent admirateur de mon village. Mes semblables qui sont les membres de mon clan se retrouvent six pieds sous terre maintenant.
Puis, Chikamatsu fit un geste dont je feignis un sursaut. Je regardai avec émerveillement l'oiseau en bois magnifiquement sculpté qui avait été invoqué par Sasori. Son réalisme était saisissant, chaque détail soigneusement travaillé pour capturer la beauté des oiseaux exotiques qui peuplaient nos contrées. L'artiste en moi reconnut et apprécia le travail méticuleux qui avait été investi dans cette création.
Cependant, malgré l'admiration que je portais à l'œuvre d'art, une lueur de méfiance persistait dans mes yeux. Sasori semblait être doté d'un talent exceptionnel, mais il était aussi évident qu'il était bien plus qu'un simple artiste. Son utilisation de l'oiseau en bois comme messager était à la fois ingénieuse et intrigante. C'était une preuve de son ingéniosité et de sa capacité à improviser, des qualités souvent indispensables pour survivre en tant que ninja.
« Un messager aussi sophistiqué que pratique, »
Commentai je, gardant mon ton respectueux. Il faudrait être fou pour ne pas apprécier cet art. Il disait qu’il était simplement un genin, avec un grand sourire je finis par demander :
« Je peux vraiment le garder ? C’est toi qui l’a fait ? Tu es vraiment doué !! Je suis si heureuse d’avoir rencontré un tel artiste. Cela me donne envie d’écrire une chanson. »
Toutefois, cela ne m’avait pas manqué qu’il était intéressé par des personnes importantes du village. J’allais jouer le premier imbécile à tomber dans le panneau enfin, l’idiote actuellement. Je me faisais passer pour une frêle et jeune demoiselle. En restant poli je repris :
« Très bien, Chikamatsu, je comprends l'utilité de ce messager, et je te préviendrai si une personnalité importante du village se réveille, c’est une promesse. »
Je croisais pourtant les doigts discrètement. En effet, malgré que j’aimerais garder cet oiseau, je ne peux pas lui faire confiance. Qui me dit, qu’il ne va pas servir d’objet pour épier chacun de mes mouvements. Je pris un moment pour réfléchir à la situation. Ma nouvelle connaissance, avait évoqué la possibilité de quitter le village, affirmant que Suna était sur le point de sombrer dans la famine. Les faits semblaient indiquer que quelque chose d'extraordinaire se tramait à Suna..
« Nous partageons également le goût pour l'art, je vois. Ne Chikamatsu, Je serais curieuse de voir comment un artiste de ton calibre s'exprime à travers son art. La prochaine fois, pourras-tu me montrer une autre de tes créations et me raconter une de tes aventures ? »
J’étais très intéressé par don. Cet oiseau en était la preuve, je ne le quittais pas du regard. Je savais désormais qu’il n’était pas un simple shinobi. Après tout, depuis quand un artiste était une personne simple ? Ceux et celles qui possédaient un talent dans ce domaine, possédaient tous une personnalité décalée et complexe.
Alors que mon invité se levait pour partir, je sentis un mélange de déception et de curiosité. Il avait obtenu ce qu'il voulait, mon accord pour l'aider, mais il ne semblait pas intéressé par une conversation plus longue ou une exploration de ma demeure. Peut-être avais-je surévalué l'importance de ma compagnie à ses yeux. Il était clair que ses pensées étaient préoccupées par des plans beaucoup plus vastes et mystérieux. Cependant, une petite partie de moi désirait percer son mystère, comprendre l'homme derrière le masque d'artiste que je venais de découvrir.
Avant qu'il ne franchisse le seuil de ma porte, je me levai de ma chaise avec grâce. Mon visage affichait un sourire bienveillant, et mes yeux pétillaient d'une lueur de curiosité. Ma passion pour l'art me poussait à chercher des connexions et à explorer les coins les plus sombres de l'âme humaine. Pourquoi ne pas prolonger cette rencontre étrange avec une touche musicale ?
« Avant de partir, Chikamatsu, permet-moi de t'offrir une dernière chose, pour te remercier de m’avoir tenu compagnie. Une chanson pour sceller notre rencontre et inspirer nos prochaines retrouvailles. »
Je me suis levé et me suis dirigé vers un coin de la pièce où une koto élégamment ornée reposait. J'ai pris l'instrument à cordes et j'ai commencé à jouer une mélodie douce et apaisante, la musique qui me semblait être la plus appropriée pour cette occasion. Ma voix s'est élevée en chanson, une mélodie simple mais émotionnelle.
Une fois la chanson terminée, j'ai posé la koto avec douceur et me suis tourné vers Sasori, un sourire sur le visage. Ma musique avait servi de clôture harmonieuse à notre rencontre, laissant place à l'anticipation de nos prochaines retrouvailles. Mon masque cachait toujours mes véritables intentions, mais ma mélodie révélait la sincérité de mon appréciation pour cette rencontre unique.
« Merci de m'avoir écouté. J'ai encore du travail je pense ! Fais attention sur la route. Je pense qu'il va pleuvoir... N'est-ce pas triste qu'il pleuve quand tout le monde dort et ne puisse pas en profiter ? »
Je ne demandais pas une réponse. C'était une question rhétorique. Je lui souris pour l'accompagner à la sortie.
« Oh plaisir de te voir.. Et, je vais t'accompagner. Tu pars dans un autre village ? Je devrais peut-être en faire autant. J'espère que tu ne seras pas blessé. »
Je lui fis un signe de la main et puis, soudain je me suis rappelé où je l'avais vu. L'éventail couvrant mon visage, un rictus se dessina. Que devrais-je faire de cette information ? Je ne sais pas, nous sommes liés par le sang après tout et personne est réveillée. Je vais garder pour le moment, l'information. La connaissance et faire semblant de ne pas savoir est une arme vicieuse que j'aime garder précieusement.
( hs : Le lien de la chanson, il n'y a pas de version féminine malheureusement : Ici )
Pourtant, même au milieu de cette situation critique, un sentiment persistant de méfiance m'envahissait. Il y avait quelque chose dans les yeux de mon invité, dans sa manière de parler et de se comporter, qui éveillait un sentiment familier en moi. Son visage, dissimulé derrière le masque de Chikamatsu, semblait vaguement familier, comme un fragment d'un rêve lointain ou d'un souvenir oublié.
Mon regard s'est figé pendant un instant, mes pensées tourbillonnant dans un labyrinthe de souvenirs fragmentaires. Qui était donc cet homme mystérieux, et pourquoi son visage me hantait-il avec une telle insistance ? Pourtant, je ne pouvais pas laisser transparaître mes doutes, pas maintenant. La situation exigeait que je joue le jeu, que je maintienne l'illusion de l'ignorance.
« Chikamatsu, je refuse de laisser Suna sombrer ainsi ! »
En gros, la famine, la sécheresse… Moi-même, allais devoir partir de ce village, si je ne voulais pas mourir. Non pas que cela me dérangeait. Je pourrais enfin briser les chaînes qui me retiennent depuis bien trop longtemps. Je me cache derrière plusieurs personnages, que parfois, il est difficile de retrouver le véritable « moi ». Je pourrais me montrer compétent, mais mon instinct me disait que cet homme en face de moi était plus que ce qu’il voulait bien me dire. Cependant, si je cherchais trop loin et qu’il s’agissait d’un tueur en série, un seul faux et plus de tête. Non pas que la mort m’effrayait en soi, mais j’étais assez curieux de ce que ce monde avait encore à offrir.
Je sortis de mes pensées lorsqu’il me donna la raison du pourquoi de son prénom. Je pris un moment pour assimiler les paroles de Sasori, ou du moins, de l'homme qu'il prétendait être. Chikamatsu, un nom donné dans le respect des traditions et des héritages familiaux, porteur d'une lourde signification et d'une histoire d'honneur et de bravoure. Il était difficile de ne pas ressentir une pointe de compassion pour lui, alors qu'il partageait ce fragment de son passé avec moi. L'idée que chaque nom, chaque geste, était une pièce d'un puzzle plus grand, un hommage discret à ceux qui étaient tombés au combat, était touchante.
Pourtant, derrière cette apparente simplicité, se cachait un mystère plus profond. Cette personne, semblait avoir un sens aigu de la stratégie et du camouflage, se dissimulant derrière une identité qu'il avait soigneusement construite. C'était une habileté que nous, shinobis, partagions tous : la capacité à créer des masques, des illusions, pour nous protéger du monde extérieur. J’en étais convaincu, il avait anguille sous roche. Buvant tranquillement mon thé, je repris :
« Il y a toujours quelque chose de puissant dans les noms qui portent le poids de l'héritage familial. »
Je lui offris un léger sourire, reconnaissant la confiance qu'il avait placée en moi en partageant cette information intime. Cependant, je ne pouvais ignorer sa mise en garde implicite concernant ses compétences en combat. Il se décrivait humblement, presque comme s'il minimisait ses propres capacités. Cette modestie apparente cachait peut-être une maîtrise bien plus grande, un talent qu'il préférait garder caché.
« Tu as parlé de missions ninjas et de l'importance de l'argent pour notre village. As-tu des idées sur la façon de surmonter ce problème ? Peut-être qu'une approche innovante, quelque chose que nous n'avons pas encore envisagé, pourrait faire la différence. Et si tu as besoin d'aide pour cela, je suis prête à collaborer avec toi. »
Qu’importe si il est un ennemi, pour ne pas abandonner son masque, si cela en était vraiment un, il fallait bien qu’il me donne au moins une réponse. Sinon, je pourrais mettre en doute son envie d’aider et de protéger Suna. Je ne suis pas moi même un fervent admirateur de mon village. Mes semblables qui sont les membres de mon clan se retrouvent six pieds sous terre maintenant.
Puis, Chikamatsu fit un geste dont je feignis un sursaut. Je regardai avec émerveillement l'oiseau en bois magnifiquement sculpté qui avait été invoqué par Sasori. Son réalisme était saisissant, chaque détail soigneusement travaillé pour capturer la beauté des oiseaux exotiques qui peuplaient nos contrées. L'artiste en moi reconnut et apprécia le travail méticuleux qui avait été investi dans cette création.
Cependant, malgré l'admiration que je portais à l'œuvre d'art, une lueur de méfiance persistait dans mes yeux. Sasori semblait être doté d'un talent exceptionnel, mais il était aussi évident qu'il était bien plus qu'un simple artiste. Son utilisation de l'oiseau en bois comme messager était à la fois ingénieuse et intrigante. C'était une preuve de son ingéniosité et de sa capacité à improviser, des qualités souvent indispensables pour survivre en tant que ninja.
« Un messager aussi sophistiqué que pratique, »
Commentai je, gardant mon ton respectueux. Il faudrait être fou pour ne pas apprécier cet art. Il disait qu’il était simplement un genin, avec un grand sourire je finis par demander :
« Je peux vraiment le garder ? C’est toi qui l’a fait ? Tu es vraiment doué !! Je suis si heureuse d’avoir rencontré un tel artiste. Cela me donne envie d’écrire une chanson. »
Toutefois, cela ne m’avait pas manqué qu’il était intéressé par des personnes importantes du village. J’allais jouer le premier imbécile à tomber dans le panneau enfin, l’idiote actuellement. Je me faisais passer pour une frêle et jeune demoiselle. En restant poli je repris :
« Très bien, Chikamatsu, je comprends l'utilité de ce messager, et je te préviendrai si une personnalité importante du village se réveille, c’est une promesse. »
Je croisais pourtant les doigts discrètement. En effet, malgré que j’aimerais garder cet oiseau, je ne peux pas lui faire confiance. Qui me dit, qu’il ne va pas servir d’objet pour épier chacun de mes mouvements. Je pris un moment pour réfléchir à la situation. Ma nouvelle connaissance, avait évoqué la possibilité de quitter le village, affirmant que Suna était sur le point de sombrer dans la famine. Les faits semblaient indiquer que quelque chose d'extraordinaire se tramait à Suna..
« Nous partageons également le goût pour l'art, je vois. Ne Chikamatsu, Je serais curieuse de voir comment un artiste de ton calibre s'exprime à travers son art. La prochaine fois, pourras-tu me montrer une autre de tes créations et me raconter une de tes aventures ? »
J’étais très intéressé par don. Cet oiseau en était la preuve, je ne le quittais pas du regard. Je savais désormais qu’il n’était pas un simple shinobi. Après tout, depuis quand un artiste était une personne simple ? Ceux et celles qui possédaient un talent dans ce domaine, possédaient tous une personnalité décalée et complexe.
Alors que mon invité se levait pour partir, je sentis un mélange de déception et de curiosité. Il avait obtenu ce qu'il voulait, mon accord pour l'aider, mais il ne semblait pas intéressé par une conversation plus longue ou une exploration de ma demeure. Peut-être avais-je surévalué l'importance de ma compagnie à ses yeux. Il était clair que ses pensées étaient préoccupées par des plans beaucoup plus vastes et mystérieux. Cependant, une petite partie de moi désirait percer son mystère, comprendre l'homme derrière le masque d'artiste que je venais de découvrir.
Avant qu'il ne franchisse le seuil de ma porte, je me levai de ma chaise avec grâce. Mon visage affichait un sourire bienveillant, et mes yeux pétillaient d'une lueur de curiosité. Ma passion pour l'art me poussait à chercher des connexions et à explorer les coins les plus sombres de l'âme humaine. Pourquoi ne pas prolonger cette rencontre étrange avec une touche musicale ?
« Avant de partir, Chikamatsu, permet-moi de t'offrir une dernière chose, pour te remercier de m’avoir tenu compagnie. Une chanson pour sceller notre rencontre et inspirer nos prochaines retrouvailles. »
Je me suis levé et me suis dirigé vers un coin de la pièce où une koto élégamment ornée reposait. J'ai pris l'instrument à cordes et j'ai commencé à jouer une mélodie douce et apaisante, la musique qui me semblait être la plus appropriée pour cette occasion. Ma voix s'est élevée en chanson, une mélodie simple mais émotionnelle.
Une fois la chanson terminée, j'ai posé la koto avec douceur et me suis tourné vers Sasori, un sourire sur le visage. Ma musique avait servi de clôture harmonieuse à notre rencontre, laissant place à l'anticipation de nos prochaines retrouvailles. Mon masque cachait toujours mes véritables intentions, mais ma mélodie révélait la sincérité de mon appréciation pour cette rencontre unique.
« Merci de m'avoir écouté. J'ai encore du travail je pense ! Fais attention sur la route. Je pense qu'il va pleuvoir... N'est-ce pas triste qu'il pleuve quand tout le monde dort et ne puisse pas en profiter ? »
Je ne demandais pas une réponse. C'était une question rhétorique. Je lui souris pour l'accompagner à la sortie.
« Oh plaisir de te voir.. Et, je vais t'accompagner. Tu pars dans un autre village ? Je devrais peut-être en faire autant. J'espère que tu ne seras pas blessé. »
Je lui fis un signe de la main et puis, soudain je me suis rappelé où je l'avais vu. L'éventail couvrant mon visage, un rictus se dessina. Que devrais-je faire de cette information ? Je ne sais pas, nous sommes liés par le sang après tout et personne est réveillée. Je vais garder pour le moment, l'information. La connaissance et faire semblant de ne pas savoir est une arme vicieuse que j'aime garder précieusement.
( hs : Le lien de la chanson, il n'y a pas de version féminine malheureusement : Ici )
Fais donc.
Elle avait voulu le retenir ? Il était pressé. Il soupira, mais resta debout appuyé contre l'encadrement de la porte. Il pouvait bien lui accorder quelques minutes de son attention. Ce sera sa récompense pour avoir apprécié son art à sa juste valeur. Il l'avait vu dans ses yeux. L'émerveillement face à sa sculpture de bois. Ils avaient un lien de sang, c'est certain, elle a la fibre artistique au fond d'elle.
Du potentiel...
Il ne lui avait pas répondu tout à l'heure. Il doute qu'elle souhaite réellement revoir ses créations. S'il les lui montrait, ça voudrait dire qu'il aurait levé sa couverture et qu'elle devrait mourir. Il n'y a rien de mieux pour un artiste de son calibre que de tester ses fabrications sur le terrain. Et lorsqu'il s'agit de machines de morts... le sol se teint rapidement de rouge.
Il n'hésiterait pas à tuer un membre de sa propre famille. Alors une qu'il n'a pas connu...
Elle touchait vraiment à tout, voilà qu'elle sortait un instrument à corde qu'elle jouait avec une grande habileté.
Il écouta sa chanson. Ce n'était pas son type d'art favori, il préférait ce qui était matériel, durable... mais... elle chantait bien.
.......
...................... très bien.
Il restait silencieux, elle avait réussi l'exploit de lui tirer des émotions. Son regard terne et mort s'était allumé d'un éclat d'intérêt, d'inspiration. Autant pour son chant que pour les paroles. Une chanson sur le thème de la guerre et... il était presque tenté de ne pas partir maintenant.
Tu devrais récupérer cette eau de pluie et rester là où j'ai besoin que tu sois. Dans le village donc. Monsieur est autoritaire, il ne va pas l'encourager à partir ou pire encore, l'accompagner. Je n'ai pas de plan en particulier. Je vais rassembler autant de ninja de l'alliance que possible, tes infos seront donc précieuses. Ce n'est pas parce qu'elle lui avait fait ce petit cadeau qu'il allait s'attendrir. Il n'était néanmoins pas en colère qu'elle l'est retenu et le connaissant, c'était déjà beaucoup.
C'était une très belle chanson. J'aurais aimé te découvrir dans d'autres circonstances, en dehors de cette guerre. Mais le devoir m'appelle. À notre prochaine rencontre, Harumi.
Et il disparut. Toujours aussi évasif sur son identité. Il avait été sincère dans ses propos. Il aurait aimé que cette fille soit née plus tôt. Qui sait, s'il avait connu une cousine de son âge avec cette fibre artistique... cela aurait pu être intéressant. Quel héritage auraient-ils laissés sur cette famille ?
Il aurait pu également prendre davantage de temps pour découvrir toutes les facettes de son art encore jeune, tester les limites de son amour pour celui-ci et pourquoi pas la conseiller sur quelques petites choses. Mais ils sont dans les arcanes lunaires infini. Il est un mort revenu à la vie et un esclave en quête de liberté.

Sasori vous manipule en #D75F68