What is The Beauty -Deidara & Ryuu - 04.10.23 22:41
Ryuu parcourait pour la énième la forêt dense du Pays du Feu en cette journée ensoleillée. Il essayait de se repérer, de trouver des choses intéressantes qui pourraient l’intriguer au lieu de s’ennuyer dans le repère de Taka. Certes, il avait adoré cet endroit à la décoration harmonieuse entre divers matériaux nobles et d’objets coûteux. Il se sentait à sa place, pour ainsi dire, à la maison. Cependant, c’était ennuyeux à mourir surtout pour quelqu’un comme lui, qui avait soif de liberté et d’apprendre un peu plus chaque jour sur ce que ce monde avait de beau. Ryuu n’en savait rien et n’avait pas d’avis tranché sur la beauté. Qu’est-ce que c’était la beauté ? Après tout, elle était subjective et dépendait du regard de la personne. Une forêt dense et sauvage comme celle du pays de feu pouvait être dans un regard sensible et n’être qu’une simple forêt. Pour lui, ce n’était qu’une simple forêt avec des arbres aux troncs sinueux qui se meuvent au gré du vent. Ryuu pouvait comprendre que cela pouvait plaire à une personne qui était sensible, mais lui, il ne l’était pas. Cependant, il avait été fasciné par le repère de Taka, c’était si spacieux, si lumineux et rafraîchissant. Ce n’était pas en soit la décoration de la pièce qui l'émerveille autant, c’était l’atmosphère , mais surtout l’aspect physique du repère. Ryuu avait reconnu qu’un repère dans sa vie, et il n’était pas ainsi. Le repère de Taka n’avait rien avoir avec celui de Kara. Dans son ancien repère où Ryuu avait passé toute sa vie, ce n’était pas spacieux, tout du moins là où il dormait et vivait lorsqu’il n’était pas dans un entraînement. C’était une cage avec un seau pour faire ses besoins. Une cage sombre qui laissait à peine transparaître la lumière de la lanterne non loin de lui. Elle était sale et humide par manque d’entretien, et lors des hivers, Ryuu ne pouvait arrêter de frissonner en se demandant ce qu’il avait bien pu faire pour mériter un tel sort. Certes, il avait sans doute été un garçon un peu turbulent mais avait-il mérité pour autant une vie, enfin une survie ? Beaucoup de questions le dérangeaient, notamment celle-ci.
Qu’est-ce qu’est la beauté ? pensa Ryuu tandis qu’il fixait une cascade qui brillait de mille feux. Oui, c’était beau mais de là, à s’émerveiller devant celle-ci. Il but l’eau fraîche qui coulait de celle-ci. Ryuu avait vu Sasuke le faire alors il savait qu’il pouvait le faire, bien qu’il aurait bu même s’il n’avait pas vu son ami le faire. Le jeune homme aux cheveux blonds indisciplinés fixa quelque peu la rivière, presque hypnotisé la brillance de l’eau, mais il savait que c’était intangible, contrairement à un bijou. C’était donc insaisissable. Donc inutile. Il se leva de son rocher où il avait pris un petit bain de soleil avant de continuer son chemin. Il était arrivé à mi-chemin vers une division du ruisseau lorsqu’il vit des cheveux familiers passer rapidement de lui. Du coin de l’oeil, Ryuu vit la personne se tenir non loin de lui, dans une posture qu’il reconnaîtrait entre mille. C’était Deidara. Les longs cheveux blonds, la même coupe étrange, une queue de cheval mais avec des cheveux détachés, des yeux bleus profonds.
Peut-être qu’elle pourrait l’éclairer à ce sujet ? Elle devait s’y connaître en beauté, et comment l’admirer. Parce que c’était ce que Ryuu ne pouvait pas faire, il savait que c’était beau mais admirer, il n’arrivait tout simplement pas. A part pour les objets qui brillent, enfin, il était hypnotisé. Il essayait de s’en dépêtrer, en vain, son corps obéissant tout seul comme d’un envoûtement.
-Deidara ! Hurla Ryuu en accourant vers la personne, arrivant bien vite vers elle. Comment ça va depuis le temps ? Demanda-t-il avec un grand sourire, les bras croisés derrière sa tête.
Le jeune homme aux cheveux blonds indisciplinés était heureux de retrouver son ami qu’il n’avait pas vu depuis un petit moment.
-T’as vu, je n’ai pas touché ta poitrine ! S’exclama-t-il fier de lui. D’ailleurs tu la caches encore ? Ta mission n’est pas terminée ? Demanda-t-il curieux.
Re: What is The Beauty -Deidara & Ryuu - 05.10.23 10:02
Le soleil du crépuscule baignait la grotte de ses lueurs orangées, créant des ombres dansantes qui semblaient danser au rythme de sa respiration. La chaleur de la journée laissait place à une douce fraîcheur qui lui caressait la peau et ravivait ses sens. Il avait passé suffisamment de temps à perfectionner ses techniques dans cette obscurité enfouie, et il était temps de s'aérer un peu. La création artistique exigeait une source d'inspiration, après tout. Sortant de la grotte, il inspira et expira plusieurs fois afin de prendre une grande bouffée d'air, laissant les odeurs de la forêt du Pays du Feu envahir ses narines. Les murmures de la nature, les chants des oiseaux, tout cela était une mélodie bienvenue après des heures passées dans le silence de la grotte. Il s’étira, ressentant la liberté d'une manière que seuls les artistes peuvent comprendre.
Sa première mission après ces préparations était simple : explorer les environs, observer les habitants de ce pays et, bien sûr, trouver l'inspiration pour ses prochaines créations explosives. Il était membre de l'Akatsuki, une organisation où seuls les plus puissants et les plus talentueux étaient admis, même si, pour le coup, il s’en serait définitivement bien passé. Il n’avait rien demandé, on l’avait forcé à rejoindre cette organisation. Cela lui avait permit de perfectionner son art pour neutraliser le Genjustu. Utile contre le petit frère de ce ‘foiré d’Itachi. Le clone junior n’était guère mieux. Il était plus défectueux que son aîné. Quoi que le produit de base, Madara, était aussi défectueux et ne comprenait vraiment rien à la survie de l’art pour façonner un monde aussi ennuyeux que possible. Il préféra plutôt se focaliser sur un sujet qui lui importait plus que penser à tous ces membres Uchiha qui lui donnaient de l’urticaire. Son art était l'explosion, la beauté éphémère de la destruction, et il se devait de le perfectionner sans cesse.
Alors qu’il marchait à travers la forêt, il entendit des bruits de pas au loin. Ses sens d'artiste captèrent immédiatement l'attention, et il s’approcha silencieusement pour voir de quoi il s'agissait. À travers les arbres, il vit deux silhouettes qui semblaient engagées dans une discussion animée. L'une d'elles était une jeune femme qui lui fit cligner des yeux. Elle avait une étonnante ressemblance avec lui, de la forme de ses cheveux blonds à son attitude artistique. Ah ouiii, c’était cette artiste en herbe qu’il avait repéré à Iwa. Elle était donc une Kunoichi de Konoha. Elle était minutieuse, engagée et un sens de l’esthétique qu’il louait sans ambages. Peut-être devrait-il la prendre sous son aile afin qu’ils puissent créer des choses encore plus magnifiques. Des explosions d’un niveau encore jamais inégalé ?
Mais ce qui attira principalement son attention, ce fut l'autre individu. Un gnome, si petit et insignifiant qu’il se demandait comment il avait pu survivre dans ce monde de shinobis. Il parlait avec une telle assurance, et il lui reconnaissait un potentiel pour le côté sombre de la force, c’était ça. Son ignorance le fit sourire. Certes, tuer pouvait être considéré comme un art, mais il y avait une différence entre tuer de manière brutale et dépourvue de sens et créer une explosion qui capturait l'instant de beauté éphémère.
Il continua à les observer, se cachant habilement dans les ombres des arbres. La jeune femme, qu’il nomma mentalement "son double artistique", semblait intriguée par les paroles du gnome. Il ne pouvait pas s'empêcher de penser que si elle avait eu la chance de l’observer à l'œuvre, elle aurait pu comprendre la véritable essence de l'art explosif.
Finalement, les deux individus quittèrent la place pour se retrouver dans une auberge et puis, le lendemain leurs routes se séparèrent, chacun poursuivant son propre chemin. Il décida de suivre "son double artistique" à une distance sécuritaire. Peut-être qu'elle détenait des secrets artistiques dont il pourrait s’inspirer, ou peut-être pourrait-il la convaincre de rejoindre l'Akatsuki et d'explorer ensemble les possibilités infinies de leur art. Il avait pu recueillir quelques informations.
Les jours passèrent, et Deidara la suivit silencieusement, observant ses mouvements, ses réactions, cherchant des indices sur son potentiel artistique. Elle était talentueuse, il devait lui accorder cela, mais elle n'avait pas encore atteint son niveau de maîtrise. Cependant, il voyait en elle un potentiel inexploré, une artiste en herbe qui pouvait être formée pour devenir une véritable disciple de l'art explosif.
Deidara avait continué de l'observer et avait décidé de se renseigner sur cette jeune "artiste". Il avait enfin trouvé une nouvelle inspiration et motivation d’œuvres. Raison pour laquelle, il s'était de nouveau enfermé, sans pour autant laisser la kunoichi sans surveillance. Il avait laissé un double d'argile. Puis finalement, il décida de sortir trouver à nouveau une nouvelle inspiration. Ses pas le mènent à une cascade où il rencontre Ryuu, le gnome qui avait été en compagnie de son double.
Deidara se retrouva à la lisière d'un ruisseau, une petite oasis de sérénité au cœur de l'effervescence du monde des shinobis. L'eau coulait en une danse gracieuse, produisant une symphonie apaisante, un chant d'une beauté simple mais profonde. Loin de l'art explosif qu'il chérissait, c'était une autre forme d'expression, une œuvre naturelle qui évoluait sous ses yeux.
Il s'immergea dans cette scène, capturant chaque détail avec son regard d'artiste, observant les gouttes d'eau qui tourbillonnaient, la lumière tamisée à travers les feuilles. C'était une composition en perpétuelle transformation, une toile vivante de la nature elle-même. Soudain, un son incongru perturba cette tranquillité. Deidara pivota pour faire face à une silhouette inhabituelle qui se dressait devant lui. C'était Ryuu, le gnome qu'il avait repéré précédemment, accompagnant la mystérieuse artiste qui avait attiré son attention. Malgré sa petite taille, Ryuu exsudait une aura de danger et de mystère. Deidara cligna des yeux, interloqué par les paroles de Ryuu. Un instant, il sembla ne pas comprendre de quoi il parlait. Puis, un éclair de compréhension traversa ses yeux azur.
« Oh, je vois. Tu dois me prendre pour ma "pupille", hm. » dit-il d'un ton calme, un sourire taquin aux lèvres.
Il s'étonna du ton familier et du manque de distance de Ryuu. Habituellement, les gens étaient plus prudents en présence de l'Akatsuki, mais Ryuu semblait ignorer toute forme de retenue. Deidara se laissa emporter par l'attitude enjouée de Ryuu, répondant à son sourire avec un regard amusé. Il déplaça son regard vers la poitrine mentionnée par Ryuu, jouant le jeu de l'illusion.
« Oh, tu veux toujours voir ça ? » dit-il d'un ton taquin. « Désolé, Ryuu, mais je ne peux pas satisfaire ta curiosité artistique aujourd'hui. Ma mission n'est pas terminée, mais je suis en pause pour le moment. »
Il allait jouer le jeu de l'illusion pour le moment, sachant que cela pourrait s'avérer intéressant de voir où cela le mènerait. En même temps, pourquoi n’essaierait-il pas lui aussi de jouer amical ? Il avait déjà remarqué que Ryuu était très différent de lui, non seulement en termes de taille, mais aussi en termes de style et d'attitude. Il était curieux de savoir quel genre d'artiste Ryuu pouvait être, ou s'il avait une forme d'art qui lui était propre.
« Dis-moi, Ryuu, quelle est ta passion artistique, hmm ? » demanda Deidara, sa curiosité artistique piquée au vif. « Je suis toujours à la recherche de nouvelles sources d'inspiration, hmm. »
Sa première mission après ces préparations était simple : explorer les environs, observer les habitants de ce pays et, bien sûr, trouver l'inspiration pour ses prochaines créations explosives. Il était membre de l'Akatsuki, une organisation où seuls les plus puissants et les plus talentueux étaient admis, même si, pour le coup, il s’en serait définitivement bien passé. Il n’avait rien demandé, on l’avait forcé à rejoindre cette organisation. Cela lui avait permit de perfectionner son art pour neutraliser le Genjustu. Utile contre le petit frère de ce ‘foiré d’Itachi. Le clone junior n’était guère mieux. Il était plus défectueux que son aîné. Quoi que le produit de base, Madara, était aussi défectueux et ne comprenait vraiment rien à la survie de l’art pour façonner un monde aussi ennuyeux que possible. Il préféra plutôt se focaliser sur un sujet qui lui importait plus que penser à tous ces membres Uchiha qui lui donnaient de l’urticaire. Son art était l'explosion, la beauté éphémère de la destruction, et il se devait de le perfectionner sans cesse.
Alors qu’il marchait à travers la forêt, il entendit des bruits de pas au loin. Ses sens d'artiste captèrent immédiatement l'attention, et il s’approcha silencieusement pour voir de quoi il s'agissait. À travers les arbres, il vit deux silhouettes qui semblaient engagées dans une discussion animée. L'une d'elles était une jeune femme qui lui fit cligner des yeux. Elle avait une étonnante ressemblance avec lui, de la forme de ses cheveux blonds à son attitude artistique. Ah ouiii, c’était cette artiste en herbe qu’il avait repéré à Iwa. Elle était donc une Kunoichi de Konoha. Elle était minutieuse, engagée et un sens de l’esthétique qu’il louait sans ambages. Peut-être devrait-il la prendre sous son aile afin qu’ils puissent créer des choses encore plus magnifiques. Des explosions d’un niveau encore jamais inégalé ?
Mais ce qui attira principalement son attention, ce fut l'autre individu. Un gnome, si petit et insignifiant qu’il se demandait comment il avait pu survivre dans ce monde de shinobis. Il parlait avec une telle assurance, et il lui reconnaissait un potentiel pour le côté sombre de la force, c’était ça. Son ignorance le fit sourire. Certes, tuer pouvait être considéré comme un art, mais il y avait une différence entre tuer de manière brutale et dépourvue de sens et créer une explosion qui capturait l'instant de beauté éphémère.
Il continua à les observer, se cachant habilement dans les ombres des arbres. La jeune femme, qu’il nomma mentalement "son double artistique", semblait intriguée par les paroles du gnome. Il ne pouvait pas s'empêcher de penser que si elle avait eu la chance de l’observer à l'œuvre, elle aurait pu comprendre la véritable essence de l'art explosif.
Finalement, les deux individus quittèrent la place pour se retrouver dans une auberge et puis, le lendemain leurs routes se séparèrent, chacun poursuivant son propre chemin. Il décida de suivre "son double artistique" à une distance sécuritaire. Peut-être qu'elle détenait des secrets artistiques dont il pourrait s’inspirer, ou peut-être pourrait-il la convaincre de rejoindre l'Akatsuki et d'explorer ensemble les possibilités infinies de leur art. Il avait pu recueillir quelques informations.
Les jours passèrent, et Deidara la suivit silencieusement, observant ses mouvements, ses réactions, cherchant des indices sur son potentiel artistique. Elle était talentueuse, il devait lui accorder cela, mais elle n'avait pas encore atteint son niveau de maîtrise. Cependant, il voyait en elle un potentiel inexploré, une artiste en herbe qui pouvait être formée pour devenir une véritable disciple de l'art explosif.
Deidara avait continué de l'observer et avait décidé de se renseigner sur cette jeune "artiste". Il avait enfin trouvé une nouvelle inspiration et motivation d’œuvres. Raison pour laquelle, il s'était de nouveau enfermé, sans pour autant laisser la kunoichi sans surveillance. Il avait laissé un double d'argile. Puis finalement, il décida de sortir trouver à nouveau une nouvelle inspiration. Ses pas le mènent à une cascade où il rencontre Ryuu, le gnome qui avait été en compagnie de son double.
Deidara se retrouva à la lisière d'un ruisseau, une petite oasis de sérénité au cœur de l'effervescence du monde des shinobis. L'eau coulait en une danse gracieuse, produisant une symphonie apaisante, un chant d'une beauté simple mais profonde. Loin de l'art explosif qu'il chérissait, c'était une autre forme d'expression, une œuvre naturelle qui évoluait sous ses yeux.
Il s'immergea dans cette scène, capturant chaque détail avec son regard d'artiste, observant les gouttes d'eau qui tourbillonnaient, la lumière tamisée à travers les feuilles. C'était une composition en perpétuelle transformation, une toile vivante de la nature elle-même. Soudain, un son incongru perturba cette tranquillité. Deidara pivota pour faire face à une silhouette inhabituelle qui se dressait devant lui. C'était Ryuu, le gnome qu'il avait repéré précédemment, accompagnant la mystérieuse artiste qui avait attiré son attention. Malgré sa petite taille, Ryuu exsudait une aura de danger et de mystère. Deidara cligna des yeux, interloqué par les paroles de Ryuu. Un instant, il sembla ne pas comprendre de quoi il parlait. Puis, un éclair de compréhension traversa ses yeux azur.
« Oh, je vois. Tu dois me prendre pour ma "pupille", hm. » dit-il d'un ton calme, un sourire taquin aux lèvres.
Il s'étonna du ton familier et du manque de distance de Ryuu. Habituellement, les gens étaient plus prudents en présence de l'Akatsuki, mais Ryuu semblait ignorer toute forme de retenue. Deidara se laissa emporter par l'attitude enjouée de Ryuu, répondant à son sourire avec un regard amusé. Il déplaça son regard vers la poitrine mentionnée par Ryuu, jouant le jeu de l'illusion.
« Oh, tu veux toujours voir ça ? » dit-il d'un ton taquin. « Désolé, Ryuu, mais je ne peux pas satisfaire ta curiosité artistique aujourd'hui. Ma mission n'est pas terminée, mais je suis en pause pour le moment. »
Il allait jouer le jeu de l'illusion pour le moment, sachant que cela pourrait s'avérer intéressant de voir où cela le mènerait. En même temps, pourquoi n’essaierait-il pas lui aussi de jouer amical ? Il avait déjà remarqué que Ryuu était très différent de lui, non seulement en termes de taille, mais aussi en termes de style et d'attitude. Il était curieux de savoir quel genre d'artiste Ryuu pouvait être, ou s'il avait une forme d'art qui lui était propre.
« Dis-moi, Ryuu, quelle est ta passion artistique, hmm ? » demanda Deidara, sa curiosité artistique piquée au vif. « Je suis toujours à la recherche de nouvelles sources d'inspiration, hmm. »
Re: What is The Beauty -Deidara & Ryuu - 20.11.23 0:00
Ryuu ne comprenait pas vraiment ce qu’était la beauté. La véritable beauté. Il ne comprenait pas non plus les gens qui s'attardaient sur ce genre de choses, et s’amusaient à les dessiner. Qu’est-ce c'était d’admirer la beauté ? Comment pouvait-il la trouver ? Ryuu savait ce qu’était beau et hideux mais n’aimait pas vraiment rester sur les détails. La beauté n’était-elle pas que subjective ? La beauté d’une cascade pouvait laisser des gens indifférents , et en extasier plusieurs. Plusieurs fois, il avait vu Sasuke admirer pensivement la cascade. Était-il en train d’admirer sa beauté ? Ou était-il tout simplement dans ses pensées tout comme lui. Tout cela lui paraissait abstrait tellement que cela le dépassait. Etait-ce à cause de son enfance qu’il n’arrivait pas à faire cela ? Selon lui, le monde était magnifique et rempli de couleurs chatoyantes mais il trouvait cela inutile d’admirer ses paysages. Jigen avait sans doute détruit tout ce qui était véritablement enfantin et insouciant en lui. Il ne lui restait que la naïveté et l’insouciance due à la méconnaissance de ce monde. Tout lui était étranger, et c’était pour cela qu’il semblait naïf et insouciant face à tout cela mais pourtant la beauté et ses aspects lui manquaient. Est-ce sa méconnaissance ? Peut-être. Est-ce que Jigen lui avait ôté tout ce concept à cause de sa violence envers lui ? Son expérience ? Ryuu ne le savait pas vraiment. Peut-être qu’à force de frôler la mort et d’avoir vécu comme un vulgaire animal en cage l’avait rendu insensible à ce qu’était la beauté ? Ryuu avait vu , ressenti tous les maux de la terre. Il savait ce qu’était la haine, c’était ce qu’il ressentait pour son village qui l’avait abandonné aux mains d’une mère qui ne voulait pas de lui. De la haine contre son père pour l’avoir vendu, rendu comme un animal en cage. De la haine pour Jigen qui l’avait violenté, battu encore et encore, le laissant inerte et inconscient sur le sol.
Non, Ryuu avait vu, vécu trop d’horreurs pour ne serait-ce qu’admirer la beauté. Il était là, se tenant debout, jeune et fringuant alors qu’il avait vécu plus d’horreurs que dans toute une vie. Il avait vu des enfants mourir dans d’atroces souffrances, il s’était senti lui-même partir dans les méandres de la funeste mort avant de se réveiller. Son corps semblait sur le point d’exploser , ses nerfs à vif. Sa croissance est radicalement ralentie par le biais de la substance. Peut-être était-ce pour cela que la beauté n’était pas quelque chose que Ryuu pouvait admirer ? Il était trop entaché de sang et d’horreur, alors le jeune homme ne pouvait qu’admirer la laideur de ce monde. C' était lui, cette laideur qui déambulait à travers le monde. Comme tout être humain, Ryuu était en quête de connaissances.
Au loin, il vit la belle Ino, enfin Deidara. Peut-être qu’elle peut m’aider ? Pensa Ryuu en se lançant à sa poursuite. Arrivé vers elle, il se présenta, se félicitant même de ne pas toucher sa poitrine. Une poitrine inexistante, remarque Ryuu qui était habitué de voir la magnifique courbure des seins de la jeune femme. Il pencha la tête en fixant l’homme devant lui.
Ce n’est pas elle, entendit-il dans sa tête.
Masaaki le prévient souvent, ces temps-ci. Il se faisait de plus en plus loquace. Certes, c’était l’Otsutsuki qui l’avait aidé à écrire et lire mais il ne s’était jamais fait aussi bavard. Pourquoi commençait-il à lui parler autant ? Ryuu devait le savoir mais entre-temps, une question urgeait plus que celle-ci, décidant de faire confiance à l’être qui avait toujours veillé sur lui.
-Non, tu n’es pas Deidara, déclara Ryuu d’un ton rempli de déception.
Il baissa la tête en faisant une moue remplie de déception. Il voulait tellement revoir la jeune femme qui voulait être son amie. Et puis, c’était quoi une amie ? Une amoureuse ? La question de la personne en face de lui, le désarçonna. Penchant la tête, Ryuu ne saisit pas vraiment la question.
-Je ne sais pas , répondit sincèrement Ryuu. Je ne sais même pas ce qu’est la beauté, je ne connais que la laideur de ce monde, ajouta-t-il d'une voix basse mais assez audible, les sourcils froncés.
Re: What is The Beauty -Deidara & Ryuu - 20.11.23 13:47
Comment cela pouvait-il être possible ? Le véritable Deidara ne pouvait être que lui, l'unique. Franchement, quelqu'un devrait sérieusement envisager d'offrir des lunettes à ce blondinet ! Il fallait bien l'admettre, la situation prenait une tournure critique si le jeune homme était incapable de discerner la différence entre une contrefaçon habile, certes, mais une contrefaçon dépourvue de l'authentique génie artistique qui l’habite. Un inculte, voilà ce qu'était ce blond. Il avait besoin d'une rééducation complète. Mais en avait-il seulement le désir ? Non. Et pourquoi le voudrait-il, d'ailleurs ? L'éducation ne se maîtrise pas du jour au lendemain, et cela faisait peser un lourd regret sur lui. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était endurer la présence de cet être ignare sans égale. Enfin, peut-être allait-il un peu trop vite en besogne. En réfléchissant davantage, il réalisa que même une feuille de chou non comestible et son propre comparse n'avaient pas décelé le subterfuge de la petite Ino. Est-ce que son partenaire croyait encore qu'elle n'était pas une artiste ? Pour se faire passer pour lui, il fallait une certaine maîtrise artistique. Certes, ils partageaient des similitudes frappantes, mais ne possédaient-ils pas également des nuances distinctes ? Insulter ce blondinet qui le prenait pour ce qu'il n'était pas revenait à rabaisser son compagnon. Un dilemme cruel, mais mérité à bien des égards envers le rouquin. Son aîné l'avait déçu de maintes façons. Camouflé toute sa vie dans un caisson, remplaçant son cœur et son cerveau par du bois. Des feuilles avaient probablement colonisé toutes ses petites cellules grises. C'était la seule explication plausible. Et maintenant, puisqu'il était pris pour Ino, il jouerait ce rôle à la perfection. Chaque forfait serait imputé à son élève. Cette dernière n'aurait d'autre choix que de rester à leurs côtés si tout le monde lui tournait le dos. Une idée brillante, assurément. Il était convaincu que le scorpion rouge n'aurait jamais conçu une idée aussi lumineuse. Qui avait dit qu'il n'était qu'une petite tête blonde dénuée de cerveau, hein ? Il savait parfaitement faire fonctionner ses neurones. Ce petit en face de lui… Oubliez tout ce qu’il venait de penser de lui. Il était une source inépuisable d'inspiration. Il venait de revoir sa position subitement. Girouette ? Vous avez dit girouette ?
« Deidara, c’est qui ? Ah tu parles sûrement de cette jeune artiste avec qui je partage une ressemblance frappante. Moi, c’est Ino Yamanaka. Hm »
Pas une fille, mais ici, à traîner dans la boue ? Sérieusement ? Qui irait vérifier si c'était bien lui, l'artificier de l'Akatsuki, hein ? Blondeur évidente, yeux d'un bleu frappant, une queue distinctive, et hop, l'affaire est pliée. L'homme, lui, ne se fatigue pas à chercher au-delà des apparences, et encore moins à scruter la vérité. Pourquoi s'embêter ? Il préfère suivre une rumeur étayée de quelques preuves. Il partage le même point de vue que son partenaire ; hors de question qu'Ino reprenne le chemin de Konoha. Il ne manquerait plus que ça. Elle est une compagnie des plus agréables, et au moins, il a toute son attention. Un peu comme à l'époque où Konan était encore là. Il se demande toujours quel destin a pu lui être réservé. Au fond de lui, il aimerait bien la revoir ; une artiste parmi les grands, sans doute. Sans mentir, il préfère même son art, celui de l'origami, et sa propre beauté, à celui de son compère. Enfin, les goûts et les couleurs, c’était propre à chacun.
Il émergea de ses pensées à travers la voix du petit blond. La laideur dans le monde ? Il inclina légèrement la tête sur le côté, réalisant que c'était bien plus sérieux qu'il ne l'avait initialement envisagé. Ce n'était pas simplement une question de manque d'appréciation pour l'art – enfin, peut-être un peu – mais plutôt le reflet d'une vie marquée par l'obscurité. Pour répondre sincèrement à sa question, il semblait évident que ce jeune homme avait été témoin des pires atrocités que le monde pouvait offrir. C'était une possibilité incontournable.
C'est lui-même qui se trouva pris au dépourvu cette fois-ci. En se grattant le menton, il finit par articuler :
« Tu sais, la beauté et la laideur, c'est parfois comme des ombres et des lumières qui se dessinent dans nos vies. Peut-être que t'as vu plus d'ombres que de lumières, et c'est pour ça que la beauté te semble si lointaine. Mais faut pas oublier, même dans les coins les plus sombres, y a toujours une lueur quelque part. Parfois, cela peut prendre aussi différentes formes pour dynamiser ce qui est immuable. hm. »
Il écarta les mains pour libérer une nuée de papillons, les envoyant voltiger en direction de la cascade, jusqu'à ce qu'il s'écrie un vibrant : « Katsuuuuuu ! ». Les papillons explosèrent au contact de l'eau de la cascade et de la source à ses pieds, créant des geysers qui les éclaboussèrent tous les deux au passage. Mais au lieu de le contrarier, cela tira un rire joyeux à Deidara.
« C’est mon art à moi, comment tu le trouves ? Sortir de leur torpeur les vieilles choses endormies ou encore, les faire briller comme les étoiles. »
« Deidara, c’est qui ? Ah tu parles sûrement de cette jeune artiste avec qui je partage une ressemblance frappante. Moi, c’est Ino Yamanaka. Hm »
Pas une fille, mais ici, à traîner dans la boue ? Sérieusement ? Qui irait vérifier si c'était bien lui, l'artificier de l'Akatsuki, hein ? Blondeur évidente, yeux d'un bleu frappant, une queue distinctive, et hop, l'affaire est pliée. L'homme, lui, ne se fatigue pas à chercher au-delà des apparences, et encore moins à scruter la vérité. Pourquoi s'embêter ? Il préfère suivre une rumeur étayée de quelques preuves. Il partage le même point de vue que son partenaire ; hors de question qu'Ino reprenne le chemin de Konoha. Il ne manquerait plus que ça. Elle est une compagnie des plus agréables, et au moins, il a toute son attention. Un peu comme à l'époque où Konan était encore là. Il se demande toujours quel destin a pu lui être réservé. Au fond de lui, il aimerait bien la revoir ; une artiste parmi les grands, sans doute. Sans mentir, il préfère même son art, celui de l'origami, et sa propre beauté, à celui de son compère. Enfin, les goûts et les couleurs, c’était propre à chacun.
Il émergea de ses pensées à travers la voix du petit blond. La laideur dans le monde ? Il inclina légèrement la tête sur le côté, réalisant que c'était bien plus sérieux qu'il ne l'avait initialement envisagé. Ce n'était pas simplement une question de manque d'appréciation pour l'art – enfin, peut-être un peu – mais plutôt le reflet d'une vie marquée par l'obscurité. Pour répondre sincèrement à sa question, il semblait évident que ce jeune homme avait été témoin des pires atrocités que le monde pouvait offrir. C'était une possibilité incontournable.
C'est lui-même qui se trouva pris au dépourvu cette fois-ci. En se grattant le menton, il finit par articuler :
« Tu sais, la beauté et la laideur, c'est parfois comme des ombres et des lumières qui se dessinent dans nos vies. Peut-être que t'as vu plus d'ombres que de lumières, et c'est pour ça que la beauté te semble si lointaine. Mais faut pas oublier, même dans les coins les plus sombres, y a toujours une lueur quelque part. Parfois, cela peut prendre aussi différentes formes pour dynamiser ce qui est immuable. hm. »
Il écarta les mains pour libérer une nuée de papillons, les envoyant voltiger en direction de la cascade, jusqu'à ce qu'il s'écrie un vibrant : « Katsuuuuuu ! ». Les papillons explosèrent au contact de l'eau de la cascade et de la source à ses pieds, créant des geysers qui les éclaboussèrent tous les deux au passage. Mais au lieu de le contrarier, cela tira un rire joyeux à Deidara.
« C’est mon art à moi, comment tu le trouves ? Sortir de leur torpeur les vieilles choses endormies ou encore, les faire briller comme les étoiles. »