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Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 02.10.23 21:26
Ino se tenait au cœur du Pays du Feu, habillée en Deidara, membre de l'Akatsuki. Son choix de se faire passer pour ce membre était stratégique. Quand elle l’avait vu à travers les bribes de mémoire de sa meilleure amie, aveuglée par cet univers bien ennuyant, elle avait été frappée direct. Une ampoule s’était mise à briller dans son esprit. La solution à son problème était sous le nez de Sakura. Vous pensiez qu’elle le lui aurait dit ? Tsk. Il n’y avait pas à dire, elle ne pouvait compter que sur elle-même pour cette mission que la majorité nommerait Suicide avec un grand S. Elle avait préparé minutieusement son plan d’action. Elle avait examiné toutes les informations disponibles et avait appris que Sasori, le redoutable marionnettiste de l'Akatsuki, était potentiellement localisé non loin de là. Cependant, une autre information l'avait intriguée : le nom d'Itachi Uchiha était également associé à cette région. Ino savait que l'ancien membre de l'Akatsuki était puissant et dangereux, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de ressentir une certaine inquiétude quant à sa présence.
Le vent soufflait doucement à travers les arbres de la forêt environnante, créant un doux murmure apaisant. Ino se sentait à la fois anxieuse et déterminée. Elle avait pris cette décision de se rendre dans le repaire du Roi des marionnettes pour le bien de Konoha et du monde ninja dans son ensemble. Sasori devait détenir des informations cruciales sur les activités de l'Akatsuki, et il était temps pour Ino d'en savoir plus sur l’état actuel des choses concernant l’organisation, mais seulement. Avant qu’elle ne se fasse attraper dans ce monde de rêves barbants et ennuyeux, elle s’était souvenue que Obito et Madara se foutaient d’une certaine façon des membres de l’Organisation. Du moins, peut-être parce qu’elle faisait partie des personnes ayant de la jugeote, qu’elle l’avait remarqué. Ceci dit, si elle pouvait créer une division en essayant d’être un psycho des explosions alors, elle ne comptait pas manquer cette occasion en or. Les ennemis de demain pouvaient se révéler être des « alliés ».
Elle avait travaillé vraiment dur pour essayer d’incarner au mieux son personnage. Elle s’était isolée au point de ne pas répondre aux appels de Sakura, Choji et les autres. Pourquoi faire ? Ils ne semblaient pas vouloir entendre parler de mascarade, appréciant leur vie actuelle. Elle était restée à proximité pour veiller sur eux, mais les choses ne bougeaient pas et Shikamaru était nul part à être trouvé. D’où le fait qu’elle se dirigeait vers un endroit dangereux, le coeur battant en repensant aux efforts fournis ces derniers jours grâce aux informations qu’elle avait reçu des shinobis d’Iwa concernant ce blondinet explosif. Elle avait demandé l’autorisation de fouiller dans leurs esprit en mentant sur le bien fondé de cette demande. En effet, Sakura n’en savait pas assez, dans son esprit, c’était l’imagination de cette dernière qui avait imaginé le duel, grâce aux informations de Naruto et Kakashi. Elle ne l’avait pas rencontré de première main. C’était bref.
Flashback
Ino avait créé un petit espace privé dans sa chambre, isolé du reste du monde. Elle avait rassemblé tous les indices qu'elle avait pu trouver sur Deidara, étudiant son comportement, sa voix, sa démarche. Son miroir était devenu son plus fidèle allié, et c'était devant lui qu'elle avait entrepris cette tâche ardue.
Elle se tenait devant le miroir, déterminée à assimiler chaque détail de l'apparence et du comportement de Deidara. Elle avait observé ses cheveux blonds, son bandeau frontal noir avec un insigne nucléaire, sa veste noire, et ses gants sans doigts. Tout devait être parfait, chaque nuance, chaque pli du tissu.
« Explosions d'argile, un art véritablement sublime »
Marmonna-t-elle, répétant les mots de Deidara encore et encore jusqu'à ce que sa voix résonne de la même intonation fière. Elle se pencha devant le miroir et fixa son propre reflet. Ino avait déjà un visage qui rappelait celui de Deidara, avec des yeux aux nuances semblables, mais elle devait apprendre à utiliser cette ressemblance à son avantage.
« Ce sourire arrogant, ces yeux qui pétillent d'excitation pour l'art de la destruction»
Se dit-elle en plissant les yeux, essayant de capturer l'expression de Deidara. Elle s'entraîna à esquisser le même sourire ironique, à plisser les yeux de la même manière. Ce n'était pas facile, mais Ino était une kunoichi talentueuse, et elle était déterminée à réussir. Quand elle s’engageait dans quelque chose, elle y allait toujours à fond. Puis vint la partie la plus difficile : la démarche de Deidara. Il avait une façon distinctive de marcher, à la fois décontractée et confiante. Ino se leva et commença à marcher dans sa chambre, essayant de reproduire cette démarche unique.
« Ça doit être fluide, comme si je m'élançais vers ma prochaine création explosive» se dit-elle à elle-même.
Ino passa des heures à marcher devant le miroir, ajustant chaque pas, chaque mouvement de ses bras. Elle se sentait parfois ridicule, mais elle savait que c'était nécessaire pour réussir sa mission. Les jours se transformèrent en semaines, et Ino continua son entraînement acharné. Elle passait des heures à répéter les répliques de Deidara, à adopter son attitude désinvolte et à perfectionner sa démarche. Elle se sentait parfois épuisée, mais elle ne renonça jamais.
Finalement, le moment de vérité était arrivé. Ino était prête à se lancer dans sa mission, à infiltrer l'Akatsuki en se faisant passer pour ce timbré classe, mais timbré. Elle se tenait devant le miroir une dernière fois, examinant son reflet avec satisfaction. Elle avait réussi à capturer l'essence même de Deidara, à devenir lui d'une manière qui la terrifiait et la fascinait à la fois.
Le miroir reflétait maintenant une Deidara fidèle, de la pointe de ses cheveux blonds à son sourire ironique en passant par sa démarche assurée. Elle avait appris à devenir une autre personne, à se fondre dans l'ombre de l'ennemi. Ino était prête à affronter l'inconnu, à s'immerger dans le rôle de Deidara, à jouer un jeu dangereux pour protéger son village. Elle avait appris que la transformation n'était pas seulement physique, mais aussi mentale. Elle était prête à devenir une actrice accomplie, à jouer le rôle de sa vie au sein de l'Akatsuki.
FIN Flashback
Elle sortit de cette rétrospection en attendant des mots. Elle était normalement proche du repaire de celui qui avait affronté Sakura. Elle sursauta, pour rencontrer un Zetsu blanc devant elle. Il la fixait avec son regard perçant, une lueur de méfiance dans les yeux et surtout malsain. Elle ne s’était pas trompée, les membres de l’Akatsuki se trouvaient aussi dans ce « piège » pervers.
« Pourquoi es-tu ici, Deidara ? »
Ino entra dans le personnage après récupéré de sa surprise.
« Hmm, je suis ici pour voir Sasori, un peu d'art et d'explosions, tu vois ?»
« Sasori est occupé en ce moment. Je suis surpris de trouver ici ! Mais, je suis content de voir que tu n’as pas déserté notre cause. »
Ino (impatientée) : « Hmm, Je t'ai dit, c'est pour l'art, mec. Je n’ai pas entendu que tu étais dans les parages. Qu'est-ce que tu fais ici ?»
« J'observe. J'observe tout comme Madara me l’a demandé. Il n'est pas le seul à être vigilant, Deidara. »
Ino sentait la pression augmenter alors qu'elle était coincée dans le genjutsu de Madara, essayant désespérément de maintenir son rôle tout en obtenant des informations cruciales. Chaque instant était un défi, chaque réponse était calculée avec précaution.
« Deidara, tu es un peu étrange. »
Ino (tenta de garder son calme) : « Hmm. T'as un problème ? C'est bien moi, alors arrête de me regarder comme ça. »
Zetsu acquiesça et disparu. A croire qu’elle venait d’être sauvée par le Gong. Il semblerait qu’il ait été appelé. Tant mieux, déjà que rencontrer celui qui se fait nommer Sasori était du suicide. Deux ? Autant écrire : « Tuez-moi ! » sur son front. Au moins, cette mauvaise herbe semblait avoir accepté son explication, mais Ino ne pouvait pas se permettre de baisser sa garde. Elle savait que le genjutsu de Madara était puissant et qu'elle devait trouver un moyen de s'en libérer pour accomplir sa mission. Elle ne pouvait pas se permettre d'échouer, pas lorsque tant de vies étaient en jeu. Alors, elle continua d’avancer pour trouver ce qui semblait être l’entrée. Elle s’arrêta et observa l’entrée. Il était encore temps de faire demi-tour. Elle le savait, mais elle était déjà allée trop loin, en trompant le sandwich salade avarié, alors, elle ne risquait rien pas vrai ?
Le vent soufflait doucement à travers les arbres de la forêt environnante, créant un doux murmure apaisant. Ino se sentait à la fois anxieuse et déterminée. Elle avait pris cette décision de se rendre dans le repaire du Roi des marionnettes pour le bien de Konoha et du monde ninja dans son ensemble. Sasori devait détenir des informations cruciales sur les activités de l'Akatsuki, et il était temps pour Ino d'en savoir plus sur l’état actuel des choses concernant l’organisation, mais seulement. Avant qu’elle ne se fasse attraper dans ce monde de rêves barbants et ennuyeux, elle s’était souvenue que Obito et Madara se foutaient d’une certaine façon des membres de l’Organisation. Du moins, peut-être parce qu’elle faisait partie des personnes ayant de la jugeote, qu’elle l’avait remarqué. Ceci dit, si elle pouvait créer une division en essayant d’être un psycho des explosions alors, elle ne comptait pas manquer cette occasion en or. Les ennemis de demain pouvaient se révéler être des « alliés ».
Elle avait travaillé vraiment dur pour essayer d’incarner au mieux son personnage. Elle s’était isolée au point de ne pas répondre aux appels de Sakura, Choji et les autres. Pourquoi faire ? Ils ne semblaient pas vouloir entendre parler de mascarade, appréciant leur vie actuelle. Elle était restée à proximité pour veiller sur eux, mais les choses ne bougeaient pas et Shikamaru était nul part à être trouvé. D’où le fait qu’elle se dirigeait vers un endroit dangereux, le coeur battant en repensant aux efforts fournis ces derniers jours grâce aux informations qu’elle avait reçu des shinobis d’Iwa concernant ce blondinet explosif. Elle avait demandé l’autorisation de fouiller dans leurs esprit en mentant sur le bien fondé de cette demande. En effet, Sakura n’en savait pas assez, dans son esprit, c’était l’imagination de cette dernière qui avait imaginé le duel, grâce aux informations de Naruto et Kakashi. Elle ne l’avait pas rencontré de première main. C’était bref.
Flashback
Ino avait créé un petit espace privé dans sa chambre, isolé du reste du monde. Elle avait rassemblé tous les indices qu'elle avait pu trouver sur Deidara, étudiant son comportement, sa voix, sa démarche. Son miroir était devenu son plus fidèle allié, et c'était devant lui qu'elle avait entrepris cette tâche ardue.
Elle se tenait devant le miroir, déterminée à assimiler chaque détail de l'apparence et du comportement de Deidara. Elle avait observé ses cheveux blonds, son bandeau frontal noir avec un insigne nucléaire, sa veste noire, et ses gants sans doigts. Tout devait être parfait, chaque nuance, chaque pli du tissu.
« Explosions d'argile, un art véritablement sublime »
Marmonna-t-elle, répétant les mots de Deidara encore et encore jusqu'à ce que sa voix résonne de la même intonation fière. Elle se pencha devant le miroir et fixa son propre reflet. Ino avait déjà un visage qui rappelait celui de Deidara, avec des yeux aux nuances semblables, mais elle devait apprendre à utiliser cette ressemblance à son avantage.
« Ce sourire arrogant, ces yeux qui pétillent d'excitation pour l'art de la destruction»
Se dit-elle en plissant les yeux, essayant de capturer l'expression de Deidara. Elle s'entraîna à esquisser le même sourire ironique, à plisser les yeux de la même manière. Ce n'était pas facile, mais Ino était une kunoichi talentueuse, et elle était déterminée à réussir. Quand elle s’engageait dans quelque chose, elle y allait toujours à fond. Puis vint la partie la plus difficile : la démarche de Deidara. Il avait une façon distinctive de marcher, à la fois décontractée et confiante. Ino se leva et commença à marcher dans sa chambre, essayant de reproduire cette démarche unique.
« Ça doit être fluide, comme si je m'élançais vers ma prochaine création explosive» se dit-elle à elle-même.
Ino passa des heures à marcher devant le miroir, ajustant chaque pas, chaque mouvement de ses bras. Elle se sentait parfois ridicule, mais elle savait que c'était nécessaire pour réussir sa mission. Les jours se transformèrent en semaines, et Ino continua son entraînement acharné. Elle passait des heures à répéter les répliques de Deidara, à adopter son attitude désinvolte et à perfectionner sa démarche. Elle se sentait parfois épuisée, mais elle ne renonça jamais.
Finalement, le moment de vérité était arrivé. Ino était prête à se lancer dans sa mission, à infiltrer l'Akatsuki en se faisant passer pour ce timbré classe, mais timbré. Elle se tenait devant le miroir une dernière fois, examinant son reflet avec satisfaction. Elle avait réussi à capturer l'essence même de Deidara, à devenir lui d'une manière qui la terrifiait et la fascinait à la fois.
Le miroir reflétait maintenant une Deidara fidèle, de la pointe de ses cheveux blonds à son sourire ironique en passant par sa démarche assurée. Elle avait appris à devenir une autre personne, à se fondre dans l'ombre de l'ennemi. Ino était prête à affronter l'inconnu, à s'immerger dans le rôle de Deidara, à jouer un jeu dangereux pour protéger son village. Elle avait appris que la transformation n'était pas seulement physique, mais aussi mentale. Elle était prête à devenir une actrice accomplie, à jouer le rôle de sa vie au sein de l'Akatsuki.
FIN Flashback
Elle sortit de cette rétrospection en attendant des mots. Elle était normalement proche du repaire de celui qui avait affronté Sakura. Elle sursauta, pour rencontrer un Zetsu blanc devant elle. Il la fixait avec son regard perçant, une lueur de méfiance dans les yeux et surtout malsain. Elle ne s’était pas trompée, les membres de l’Akatsuki se trouvaient aussi dans ce « piège » pervers.
« Pourquoi es-tu ici, Deidara ? »
Ino entra dans le personnage après récupéré de sa surprise.
« Hmm, je suis ici pour voir Sasori, un peu d'art et d'explosions, tu vois ?»
« Sasori est occupé en ce moment. Je suis surpris de trouver ici ! Mais, je suis content de voir que tu n’as pas déserté notre cause. »
Ino (impatientée) : « Hmm, Je t'ai dit, c'est pour l'art, mec. Je n’ai pas entendu que tu étais dans les parages. Qu'est-ce que tu fais ici ?»
« J'observe. J'observe tout comme Madara me l’a demandé. Il n'est pas le seul à être vigilant, Deidara. »
Ino sentait la pression augmenter alors qu'elle était coincée dans le genjutsu de Madara, essayant désespérément de maintenir son rôle tout en obtenant des informations cruciales. Chaque instant était un défi, chaque réponse était calculée avec précaution.
« Deidara, tu es un peu étrange. »
Ino (tenta de garder son calme) : « Hmm. T'as un problème ? C'est bien moi, alors arrête de me regarder comme ça. »
Zetsu acquiesça et disparu. A croire qu’elle venait d’être sauvée par le Gong. Il semblerait qu’il ait été appelé. Tant mieux, déjà que rencontrer celui qui se fait nommer Sasori était du suicide. Deux ? Autant écrire : « Tuez-moi ! » sur son front. Au moins, cette mauvaise herbe semblait avoir accepté son explication, mais Ino ne pouvait pas se permettre de baisser sa garde. Elle savait que le genjutsu de Madara était puissant et qu'elle devait trouver un moyen de s'en libérer pour accomplir sa mission. Elle ne pouvait pas se permettre d'échouer, pas lorsque tant de vies étaient en jeu. Alors, elle continua d’avancer pour trouver ce qui semblait être l’entrée. Elle s’arrêta et observa l’entrée. Il était encore temps de faire demi-tour. Elle le savait, mais elle était déjà allée trop loin, en trompant le sandwich salade avarié, alors, elle ne risquait rien pas vrai ?
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 03.10.23 13:31
Foutu plante. Zetsu a toujours été l'un des membres les plus mystérieux de l'organisation. Obéissant toujours aux ordres de ses dirigeants. Son pouvoir est à la fois fascinant et terrifiant. Il a toujours réprimé l'envie d'en faire une de ses œuvres, de le disséquer rien que pouvoir voir comment il fonctionnait. Une envie qu'il a eue avec de nombreux membres de l'Akatsuki.
La présence du végétal était un rappel qu'il était constamment sous surveillance. Il ne pense pas avoir attiré de soupçons, il est sûre de lui et de ce qu'il fait. Zetsu est juste partout. On ne l'a pas spécifiquement demandé de le filer. Mais la pression était néanmoins présente. Et il était de plus en plus difficile de manœuvrer.
Ce repaire n'était pas son véritable repaire qu'il avait monté sur l'île de Nanakusa. Ce dernier, qui cachait ses cobayes, nécessitait encore de nombreux travaux, il venait de terminer le sous-sol il y a peu. Il avait déjà placé quelques seaux pour le dissimuler aux détenteurs de dojutsu et aux Zetsu un peu trop curieux, mais... ça ne se fait pas d'un claquement de doigts. C'était une bien maigre protection, surtout qu'il venait de récupérer Shizune.
Il avait trop de choses à faire. Sur tous les fronts.
Il avait récupéré un gamin étrange dans le monde réel, insensible aux arcanes lunaires, il devait comprendre pourquoi. Réparer sa collection, se faire un repaire là-bas et localiser les cocons des personnalités importantes. Juste au cas où, il ne sait pas encore dans quelles circonstances le sort sera levé. Si tout le monde sera libre ou s'il faudra forcer leur sortie depuis la réalité.
Dans le rêve commun, il devait mener à bien les missions de l'Akatsuki, mais également restaurer son réseau d'espions, localiser les rêveurs éveillés, mener ses expériences, veiller à ce que personne ne s'échappe, retrouver sa puissance et encore une fois, établir son repaire onirique.
Il devait se rendre aussi dans certains rêves idéaux, pour ses plans et pour ceux de l'Akatsuki. Il devait faire tellement de choses tout en prétendant être du côté de Madara et de Tobi.
Son côté perfectionniste l'obligeait à se donner à fond, partout, à prévoir toutes les éventualités, à devoir monter des plans C aux plans B et des plans D aux plans C. Il va craquer. Il va vraiment craquer. La faute à ce corps humain dans lequel il est piégé. Manger, passe encore, mais dormir ? Il n'a clairement pas le temps. C'est comme si le karma venait à frapper à sa porte. Lui qui avait abandonné son humanité pour s'offrir à son Art. Il avait oublié toutes les sensations et toutes les obligations qui s'imposent lorsque l'on n'est pas un tas de bois. Presque une vingtaine d'année qu'il n'avait plus eut ce genre de contraintes. C'était pour toutes les fois où il avait pressé ses partenaires en faisant fi de leurs besoins vitaux, juste parcequ'il déteste attendre et pour toutes les fois où il a rabaissé les corps faits de chair et d'os clairement inférieur à ses chefs-d’œuvre.
Il montait donc un petit atelier annexe. Puisqu'on a jamais trop de travail. Plus proche du village caché de la feuille, parfait pour réparer sa collection entre deux missions en compagnie d'Itachi. Après tout, ils avaient échoués à localiser le corps de l'hôte du démon renard à neuf queues et d'Hashirama Senju.
Au beau milieu de la pénombre, entre plusieurs rangées de mannequins à l'air terriblement humain, il continuait de travailler. Tout était parfaitement à sa place, ranger au millimètre près. Sociopathe oui, mais sociopathe perfectionniste qui aime que tout soit à sa place. La preuve, dès le petit, il avait rapidement fait de la pièce bordélique de Chiyo pour entreposer des mannequins défectueux un temple de la propreté et de l'organisation.
D'habitude, il arrive à se concentrer et travailler pendant des heures sans ressentir le besoin de bouger. mais, depuis peu, c'était différent... il s'arrêtait toutes les deux minutes pour se frotter les yeux ou se retenir de bâiller. Pourtant, il se refusait à dormir. Il n'a pas le temps. Il n'a...
Deidara arrive.
Pardon ?
En temps normal, lorsqu'il travaille sur ses pantins. Sasori ne prête jamais attention à ce qu'on lui dit. Jamais. Hormis si c'est pour lui parler de choses dont il éprouve de l'intérêt. Et encore, il se permet d'une répondre d'une voix monotone, sans se détourner de ce qu'il est en train de faire.
Mais, l'évocation de ce seul nom avait non seulement réussi à lui faire relever la tête, mais également à allumer une lueur dans son regard que l'on a très rarement vu.
Zetsu étant sorti de l'un de ses murs, n'avait rien de plus à dire. Il s'enfonça dans la paroi en ne faisant qu'un avec elle celle-ci.
Il lâcha ses outils et se releva vivement. Ils l'avaient enfin ramené ?! Ils avaient ramené Deidara ?? Si Zetsu le disait, c'est que c'était vrai. D'un pas rapide, il se permit de désactiver les quelques pièges qu'il avait placés par pure précaution. Il allait retrouver son partenaire, le duo d'artiste serait de retour. Il n'avait pourtant pas demandé à ce qu'on le ressuscite, par respect pour sa vision de l'Art, mais ils avaient dû juger qu'il serait utile à l'organisation. Deidara est un atout de poids. C'est indéniable.
Il ne devrait pas être aussi enjoué par cette annonce. Ça ne lui ressemble pas. Surtout que Deidara est insupportable. Qu'il ne sait pas se tenir. Qu'il est bruyant. Qu'il n'est pas discret. Qu'il ne l'écoute pas. Qu'il ne comprend rien à l'Art. Qu'il s'accorde parfaitement avec son style de combat.... qu'il lui permettrait de se déplacer efficacement et rapidement là où il en avait besoin. Oui, voilà. Il était content par pur intérêt. Pas parce qu'il lui avait manqué ou parce qu'il aimait passer du temps avec un confrère artiste.
D'ailleurs, il jeta un coup d’œil vers Hiruko. Sa marionnette fétiche était ouverte en deux comme une coquille vide. Devait-il entrer à l'intérieur ? Il n'a pas envie de devoir supporter les moqueries du blond s'il découvre qu'il a retrouvé son corps humain dans ce monde onirique.
Bon sang. Pourquoi se prenait-il la tête sur un détail aussi futile ?
Le plus important, c'était de rallier Deidara à sa cause. Il savait qu'il était plus fidèle à sa philosophie qu'à l'organisation. Il savait qu'il avait beaucoup aimé le concept de l'Edo Tensei pour faire exploser des corps à l'infini, mais il n'était pas sûr qu'il apprécie le fait d'être lui aussi immortel. Et de vivre dans un mode où tout est figé. Il devait en discuter avec lui, mais en toute discrétion. Et c'est le gros problème de Deidara.
Il n'eut le temps que d'attraper un parchemin et de quoi écrire que son partenaire se montrait déjà à lui. C'était bien Deidara. En tout point. Ses longs cheveux blonds, ses sacoches remplies d'argiles, son petit air prétentieux et fier de ses pétards.
Pour la première fois depuis qu'il avait été ramené à la vie. Sasori baissa sa garde. Ce n'était pas digne d'un membre de l'Akatsuki. Entre ça, le travail qu'elle avait fourni pour lui ressembler et l'approbation de Zetsu, il était complètement tombé dans le panneau.
Deidara.
La scène était... drôle. Son ton était froid, mais il ressemblait à un adolescent qui faisait genre que la situation ne l’atteignait pas et qui n'en avait rien à faire de lui. En témoigne le fait qu'il se tienne bien droit, peut-être un peu trop. C'est vrai quoi, quand il était une marionnette, c'était tellement facile d'afficher une expression neutre. Mais là.... il doit gérer toutes ces micros expressions qui arrivent sans qu'il ne le veuille et elles sont très difficiles à contrôler. Ça ne lui était pas arrivé la première fois qu'il avait été relevé en Edo Tensei, comme il avait été le premier à mourir, c'est comme s'il ne l'avait jamais quitté. Or, là, la situation est différente, il est le premier à avoir été relevé une seconde fois et cela fait un moment qu'il parcours le rêve. Seul. Il a eu le temps de subir de nouveau le sentiment qu'il déteste le plus au monde : La solitude.
Il ne comptait rien lui dire de plus. Certainement pas un « bonjour » ou un « content de te revoir ». Il ne voulait pas lui faire ce plaisir.
Elle est bien belle cette scène. Ino avait devant elle Sasori des sables rouges, un ninja de renom ayant massacré des milliers de personnes et ayant pour passe-temps de transformer leurs cadavres en patins. Dans les souvenirs de Sakura, il était terrifiant et dénué d'émotions, ici, juste l'air d'un enfant content de revoir un vieil ami. C'est donc ça, l'Akatsuki ?
Il se mit à écrire sur le parchemin puis le retourna pour qu'il puisse le lire. Pourquoi cacher leurs conversations ? Ne sont-ils pas dans un endroit sûr ?
J'ai à te parler, c'est important. Mais pas ici. Les plantes ont des oreilles. Joue le jeu.
Il venait de mentionner Zetsu. Les membres de l'Akatsuki ne se font pas confiance entre eux. Il se pourrait que la kunoichi réussisse vraiment à tirer des informations importantes... Si elle arrive à jouer le jeu jusqu'au bout.
Sasori continua à parler, comme s'il ne lui avait jamais écrit. Les voilà qu'ils tiennent désormais une double conversation.
Je préférais faire équipe avec Itachi. Il est bien plus calme et discipliné que toi. Mais puisque l'on est obligé...
Le voilà écrire de nouveau.
Est-ce que Madara ou Tobi t'ont dit quoi que ce soit d'important ? Est-ce que tu as reçu une mission de leur part ?
Il tendit alors le parchemin, stylo compris. Apparemment, il souhaitait qu'il lui réponde en faisant de même.

Sasori vous manipule en #D75F68
La présence du végétal était un rappel qu'il était constamment sous surveillance. Il ne pense pas avoir attiré de soupçons, il est sûre de lui et de ce qu'il fait. Zetsu est juste partout. On ne l'a pas spécifiquement demandé de le filer. Mais la pression était néanmoins présente. Et il était de plus en plus difficile de manœuvrer.
Ce repaire n'était pas son véritable repaire qu'il avait monté sur l'île de Nanakusa. Ce dernier, qui cachait ses cobayes, nécessitait encore de nombreux travaux, il venait de terminer le sous-sol il y a peu. Il avait déjà placé quelques seaux pour le dissimuler aux détenteurs de dojutsu et aux Zetsu un peu trop curieux, mais... ça ne se fait pas d'un claquement de doigts. C'était une bien maigre protection, surtout qu'il venait de récupérer Shizune.
Il avait trop de choses à faire. Sur tous les fronts.
Il avait récupéré un gamin étrange dans le monde réel, insensible aux arcanes lunaires, il devait comprendre pourquoi. Réparer sa collection, se faire un repaire là-bas et localiser les cocons des personnalités importantes. Juste au cas où, il ne sait pas encore dans quelles circonstances le sort sera levé. Si tout le monde sera libre ou s'il faudra forcer leur sortie depuis la réalité.
Dans le rêve commun, il devait mener à bien les missions de l'Akatsuki, mais également restaurer son réseau d'espions, localiser les rêveurs éveillés, mener ses expériences, veiller à ce que personne ne s'échappe, retrouver sa puissance et encore une fois, établir son repaire onirique.
Il devait se rendre aussi dans certains rêves idéaux, pour ses plans et pour ceux de l'Akatsuki. Il devait faire tellement de choses tout en prétendant être du côté de Madara et de Tobi.
Son côté perfectionniste l'obligeait à se donner à fond, partout, à prévoir toutes les éventualités, à devoir monter des plans C aux plans B et des plans D aux plans C. Il va craquer. Il va vraiment craquer. La faute à ce corps humain dans lequel il est piégé. Manger, passe encore, mais dormir ? Il n'a clairement pas le temps. C'est comme si le karma venait à frapper à sa porte. Lui qui avait abandonné son humanité pour s'offrir à son Art. Il avait oublié toutes les sensations et toutes les obligations qui s'imposent lorsque l'on n'est pas un tas de bois. Presque une vingtaine d'année qu'il n'avait plus eut ce genre de contraintes. C'était pour toutes les fois où il avait pressé ses partenaires en faisant fi de leurs besoins vitaux, juste parcequ'il déteste attendre et pour toutes les fois où il a rabaissé les corps faits de chair et d'os clairement inférieur à ses chefs-d’œuvre.
Il montait donc un petit atelier annexe. Puisqu'on a jamais trop de travail. Plus proche du village caché de la feuille, parfait pour réparer sa collection entre deux missions en compagnie d'Itachi. Après tout, ils avaient échoués à localiser le corps de l'hôte du démon renard à neuf queues et d'Hashirama Senju.
Au beau milieu de la pénombre, entre plusieurs rangées de mannequins à l'air terriblement humain, il continuait de travailler. Tout était parfaitement à sa place, ranger au millimètre près. Sociopathe oui, mais sociopathe perfectionniste qui aime que tout soit à sa place. La preuve, dès le petit, il avait rapidement fait de la pièce bordélique de Chiyo pour entreposer des mannequins défectueux un temple de la propreté et de l'organisation.
D'habitude, il arrive à se concentrer et travailler pendant des heures sans ressentir le besoin de bouger. mais, depuis peu, c'était différent... il s'arrêtait toutes les deux minutes pour se frotter les yeux ou se retenir de bâiller. Pourtant, il se refusait à dormir. Il n'a pas le temps. Il n'a...
Deidara arrive.
Pardon ?
En temps normal, lorsqu'il travaille sur ses pantins. Sasori ne prête jamais attention à ce qu'on lui dit. Jamais. Hormis si c'est pour lui parler de choses dont il éprouve de l'intérêt. Et encore, il se permet d'une répondre d'une voix monotone, sans se détourner de ce qu'il est en train de faire.
Mais, l'évocation de ce seul nom avait non seulement réussi à lui faire relever la tête, mais également à allumer une lueur dans son regard que l'on a très rarement vu.
Zetsu étant sorti de l'un de ses murs, n'avait rien de plus à dire. Il s'enfonça dans la paroi en ne faisant qu'un avec elle celle-ci.
Il lâcha ses outils et se releva vivement. Ils l'avaient enfin ramené ?! Ils avaient ramené Deidara ?? Si Zetsu le disait, c'est que c'était vrai. D'un pas rapide, il se permit de désactiver les quelques pièges qu'il avait placés par pure précaution. Il allait retrouver son partenaire, le duo d'artiste serait de retour. Il n'avait pourtant pas demandé à ce qu'on le ressuscite, par respect pour sa vision de l'Art, mais ils avaient dû juger qu'il serait utile à l'organisation. Deidara est un atout de poids. C'est indéniable.
Il ne devrait pas être aussi enjoué par cette annonce. Ça ne lui ressemble pas. Surtout que Deidara est insupportable. Qu'il ne sait pas se tenir. Qu'il est bruyant. Qu'il n'est pas discret. Qu'il ne l'écoute pas. Qu'il ne comprend rien à l'Art. Qu'il s'accorde parfaitement avec son style de combat.... qu'il lui permettrait de se déplacer efficacement et rapidement là où il en avait besoin. Oui, voilà. Il était content par pur intérêt. Pas parce qu'il lui avait manqué ou parce qu'il aimait passer du temps avec un confrère artiste.
D'ailleurs, il jeta un coup d’œil vers Hiruko. Sa marionnette fétiche était ouverte en deux comme une coquille vide. Devait-il entrer à l'intérieur ? Il n'a pas envie de devoir supporter les moqueries du blond s'il découvre qu'il a retrouvé son corps humain dans ce monde onirique.
Bon sang. Pourquoi se prenait-il la tête sur un détail aussi futile ?
Le plus important, c'était de rallier Deidara à sa cause. Il savait qu'il était plus fidèle à sa philosophie qu'à l'organisation. Il savait qu'il avait beaucoup aimé le concept de l'Edo Tensei pour faire exploser des corps à l'infini, mais il n'était pas sûr qu'il apprécie le fait d'être lui aussi immortel. Et de vivre dans un mode où tout est figé. Il devait en discuter avec lui, mais en toute discrétion. Et c'est le gros problème de Deidara.
Il n'eut le temps que d'attraper un parchemin et de quoi écrire que son partenaire se montrait déjà à lui. C'était bien Deidara. En tout point. Ses longs cheveux blonds, ses sacoches remplies d'argiles, son petit air prétentieux et fier de ses pétards.
Pour la première fois depuis qu'il avait été ramené à la vie. Sasori baissa sa garde. Ce n'était pas digne d'un membre de l'Akatsuki. Entre ça, le travail qu'elle avait fourni pour lui ressembler et l'approbation de Zetsu, il était complètement tombé dans le panneau.
Deidara.
La scène était... drôle. Son ton était froid, mais il ressemblait à un adolescent qui faisait genre que la situation ne l’atteignait pas et qui n'en avait rien à faire de lui. En témoigne le fait qu'il se tienne bien droit, peut-être un peu trop. C'est vrai quoi, quand il était une marionnette, c'était tellement facile d'afficher une expression neutre. Mais là.... il doit gérer toutes ces micros expressions qui arrivent sans qu'il ne le veuille et elles sont très difficiles à contrôler. Ça ne lui était pas arrivé la première fois qu'il avait été relevé en Edo Tensei, comme il avait été le premier à mourir, c'est comme s'il ne l'avait jamais quitté. Or, là, la situation est différente, il est le premier à avoir été relevé une seconde fois et cela fait un moment qu'il parcours le rêve. Seul. Il a eu le temps de subir de nouveau le sentiment qu'il déteste le plus au monde : La solitude.
Il ne comptait rien lui dire de plus. Certainement pas un « bonjour » ou un « content de te revoir ». Il ne voulait pas lui faire ce plaisir.
Elle est bien belle cette scène. Ino avait devant elle Sasori des sables rouges, un ninja de renom ayant massacré des milliers de personnes et ayant pour passe-temps de transformer leurs cadavres en patins. Dans les souvenirs de Sakura, il était terrifiant et dénué d'émotions, ici, juste l'air d'un enfant content de revoir un vieil ami. C'est donc ça, l'Akatsuki ?
Il se mit à écrire sur le parchemin puis le retourna pour qu'il puisse le lire. Pourquoi cacher leurs conversations ? Ne sont-ils pas dans un endroit sûr ?
J'ai à te parler, c'est important. Mais pas ici. Les plantes ont des oreilles. Joue le jeu.
Il venait de mentionner Zetsu. Les membres de l'Akatsuki ne se font pas confiance entre eux. Il se pourrait que la kunoichi réussisse vraiment à tirer des informations importantes... Si elle arrive à jouer le jeu jusqu'au bout.
Sasori continua à parler, comme s'il ne lui avait jamais écrit. Les voilà qu'ils tiennent désormais une double conversation.
Je préférais faire équipe avec Itachi. Il est bien plus calme et discipliné que toi. Mais puisque l'on est obligé...
Le voilà écrire de nouveau.
Est-ce que Madara ou Tobi t'ont dit quoi que ce soit d'important ? Est-ce que tu as reçu une mission de leur part ?
Il tendit alors le parchemin, stylo compris. Apparemment, il souhaitait qu'il lui réponde en faisant de même.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 03.10.23 15:36
Ino, revêtue de l'apparence de Deidara, se tenait devant le repère de Sasori dans le Pays du Feu, la tension palpable dans l'air. Elle avait réussi à tromper son entourage, à se faire passer pour le membre de l'Akatsuki qu'elle imitait, et elle était désormais à la recherche d'informations cruciales sur ce monde étrange et sur l'Akatsuki elle-même.
Alors qu'elle patientait, une silhouette familière apparut à l'entrée du repère. Ce n'était pas une marionnette, mais bel et bien Sasori lui-même, revenu à la vie grâce à l'Edo Tensei. Ino resta immobile, son cœur battant la chamade. Elle ne s'attendait pas à le trouver ici, sous sa véritable forme. L'instant d'une seconde, elle fut tentée de lever son illusion, de se montrer elle-même, mais elle réprima rapidement cette pensée. Elle devait continuer à jouer le rôle de Deidara, peu importe la présence de Sasori.
Sasori, quant à lui, semblait tout aussi surpris de la voir. Son expression était imperturbable, mais Ino pouvait percevoir une lueur d'intérêt dans ses yeux. Il la salua d'une manière typiquement Sasori, formelle et détachée. Du moins, d’après les souvenirs de Sakura, il était ainsi et pourtant, maintenant qu’elle se trouvait elle-même face à celui qui était craint par de nombreux ninjas et bien… Il ne semblait pas être le sociopathe assoiffé de sang et au coeur de pierre. C’était subtile, mais elle pouvait noter de micro expressions. Est-ce qu’il était si proche du blondinet fanatique de l’art explosif ? Bonté divine !! Pourquoi de tous, elle n’avait pas émit l’hypothèse que cela pouvait être le cas ? C’était quoi leur relation ? Bonne question, pour le découvrir, il faudrait qu’elle entre dans la tête du marionnettiste de l’Enfer, mais ce n’était peut-être pas la meilleure idée qu’elle venait d’avoir. Bon déjà, il semblerait qu’en l’absence de Shikamaru, ses idées étaient toutes plus abracadabrantes les unes que les autres. Ou alors, dans ce Genjutsu elle était devenue folle. Il ne fallait pas être bien sain dans sa tête pour prendre la décision de jouer un infiltré au sein de la plus grande organisation criminelle connue du monde des Shinobis.
C'était une situation délicate. Elle devait continuer à jouer le rôle de Deidara, même si la présence de Sasori la mettait mal à l'aise. Elle leva un sourcil, imitant le ton nonchalant de la Barbie de l’Akatsuki sans oublier son fameux tic. Si elle venait à le garder, elle était certaine qu’elle lui ferait une torture mentale. Qui avait eu l’idée faramineuse de se faire passer pour ce blondinet à la belle chevelure ? Ah oui… C’était elle.
« Hmm, eh bien, Sasori, tu as finalement décidé de te montrer en personne ! » dit-elle avec un sourire narquois tout en s’avançant avec ces mots. « Sasori, mon ami, tu es tellement impatient de me revoir que tu en perds tes mots ? Hmm. »
Ino garda un œil sur Sasori, cherchant des signes qui pourraient trahir ses véritables intentions. Elle devait être prudente et attentive, car la situation semblait de plus en plus complexe à mesure qu'elle se déroulait. Le jeu d'espionnage était risqué, mais elle était déterminée à en découvrir davantage sur le mystérieux monde dans lequel ils se trouvaient et sur les membres de l'Akatsuki qui semblaient y être impliqués. Bon, le problème c’est qu’elle ne connaissait pas exactement le lien entre ces deux énergumènes dont l’avis sur l’art différés. Si elle pouvait se permettre, elle appréciait leurs valeurs sur l’art, même si son avis sur la question différait loin de la leur. Peut-être qu’un jour elle ajouterait son grain de sel. Finalement, il fallait croire que Deidara devait lié à elle, même si, cela lui faisait gonfler une boule au ventre rien que de penser qu’elle est liée à un « fou ». Non, parce qu’elle aimait la beauté de toute chose, son esthétique était pointu que ce soit chez les hommes ou bien dans la nature morte.
Ino regarda attentivement Sasori, un sourcil arqué alors qu'il écrivait sur le parchemin, communiquant silencieusement avec elle pour éviter d'être entendus par d'éventuelles oreilles indiscrètes. Elle se demandait pourquoi Sasori insistait sur la confidentialité de leur conversation, surtout dans un lieu supposé sûr comme son repaire. Ino observa attentivement les mots sur le parchemin que Sasori venait de lui remettre. Les mots inscrits semblaient ordinaires, mais elle savait qu'ils cachaient des intentions bien plus profondes. La méfiance régnait au sein de l'Akatsuki, même entre ses propres membres. Pire que tout, il ne sembait pas apprécié ce Zetsu Blanc. Ils avaient un ennemi en commun. C’était une bonne chose à savoir. Cela pourrait être utilise pour l’Alliance Shinobi plus tard. Une information à prendre note. Elle acquiesça silencieusement aux paroles de Sasori et accepta la plume et le parchemin qu’il lui confia.
« Les mauvaises herbes ont en effet de bien grandes oreilles hm, » commença-t-elle, écrivant d'une main assurée pour imiter l'écriture de Deidara qu’elle avait apprit à recopier après avoir ses rapports de missions. « D’ailleurs, j’ai découvert certaines choses le concernant pendant la grande guerre, hm. »
Ino sentit un pincement au cœur en écoutant les mots de Sasori. Même sous son masque de Deidara, elle ne pouvait ignorer l'impact de cette affirmation. Les paroles de Sasori trahissaient un désir de stabilité, quelque chose qu'Ino savait pertinemment que Deidara ne pourrait jamais offrir. Elle imagina le véritable Deidara se sentir blessé, mais en tant qu'impersonnateur, elle ne pouvait pas se permettre de montrer la moindre faiblesse. Elle se concentra, s’efforçant de maintenir l’attitude Elle se concentra, s'efforçant de maintenir l'attitude arrogante et détachée de Deidara malgré les sentiments contradictoires qui tourbillonnaient à l'intérieur d'elle.
« Itachi hmm ? » répliqua-t-elle d'une voix calme, imitant le ton détaché de Deidara. « Tu me parles de lui alors que nous retrouvons ? Je ne savais pas que ta renaissance avait fait baisser ton goût sur les personnes. D’ailleurs, qu’est-ce qu’il a d’intéressant hein ? Il porte toujours un visage de dépressif, hmm ! Rien que le voir me donne envie de mourir à nouveau, hmm ! »
Que ses paroles ne parviennent jamais à Itachi Uchiha en personne. Elle tenait à sa vie. Pourquoi avait-elle prit la décision folle de prendre place au sein de cette équipe de fous ? Bon, elle reconnaissait là, qu’elle avait certainement atteint un niveau de folie inégalé au niveau de Naruto et de ses plans impulsifs. Certes, elle s’était préparée, mais cela restait un acte qui était du n’importe quoi. Et puis, c’était la faute de Shikamaru après tout. Il n’avait qu’à être là pour l’épauler, l’arrêter. Mais non, il était on ne sait où ? Elle était piégée dans un monde de faux semblant et voulait en sortir pour sa défense. Elle continua d’écrire pour répondre à l’autre question de Sasori.
« Madara et Tobi ne m'ont rien dit de particulier récemment, juste de surveiller Itachi, j’ai une tête à le surveiller vraiment ? Apparemment ils ne font pas confiance à celui-ci. Je dois faire un rapport le concernant. M’enfin, je le fais pas vraiment. Tu as quelle mission toi ? As tu trouvé des informations sur ce monde Onirique. Hmm ? »
Ino sentait l'adrénaline monter en elle à mesure qu'elle envoyait ces mots sur le parchemin. Elle se demandait si Sasori allait révéler quelque chose d'utile. Peut-être avait-il des informations sur les véritables intentions de Zetsu, des détails qui pourraient aider Ino à trouver un moyen de manipuler la situation à son avantage. Elle décida de parler haut et fort :
« Tu sais quoi ? Je suis sur la piste d’une nouvelle technique explosive. Je pense qu’elle pourrait être utile à notre cause. Si j’obtiens des résultats, je te tiendrais informé, bien sûr. »
Ino savait qu'elle devait maintenir l'intérêt de Sasori tout en obtenant des informations précieuses. Elle ne pouvait pas se permettre de faiblir dans son rôle de Deidara. C'était sa meilleure chance de découvrir les secrets de l'Akatsuki et, peut-être, de sauver son village. Elle replia le parchemin et le tendit vers Sasori, attendant sa prochaine réponse avec impatience. Chaque mot échangé les rapprochait un peu plus de la vérité, un pas de plus vers la sortie de ce monde étrange et dangereux.
« Ne Sasori, c’est ton vrai corps ? Whaou tu as perdu des centimètres ? Ton art est vraiment impressionnant pour te faire paraître plus grand !! Tu sembles plus jeune aussi !! Ne t’énerves pas hm, tu es toujours classe, pas autant que moi, mais difficile de l’être hein ? hmm. »
Elle ne savait pas si elle avait fait un mauvais faux pas ou non. Ne connaissant pas vraiment le lien entre-eux. Elle allait devoir apprendre sur le tas. Ino détourna le regard, évitant de fixer Sasori trop longtemps. Elle ne pouvait pas se permettre d'être hypnotisée par l'aspect étrange de l'ancien membre de l'Akatsuki. Pourquoi, il était à son goût hein ? La majorité possédait vraiment un style pour lequel, elle était faible. C’était injuste, mais bon ses pensées, elle allait les garder pour elle.
Alors qu'elle patientait, une silhouette familière apparut à l'entrée du repère. Ce n'était pas une marionnette, mais bel et bien Sasori lui-même, revenu à la vie grâce à l'Edo Tensei. Ino resta immobile, son cœur battant la chamade. Elle ne s'attendait pas à le trouver ici, sous sa véritable forme. L'instant d'une seconde, elle fut tentée de lever son illusion, de se montrer elle-même, mais elle réprima rapidement cette pensée. Elle devait continuer à jouer le rôle de Deidara, peu importe la présence de Sasori.
Sasori, quant à lui, semblait tout aussi surpris de la voir. Son expression était imperturbable, mais Ino pouvait percevoir une lueur d'intérêt dans ses yeux. Il la salua d'une manière typiquement Sasori, formelle et détachée. Du moins, d’après les souvenirs de Sakura, il était ainsi et pourtant, maintenant qu’elle se trouvait elle-même face à celui qui était craint par de nombreux ninjas et bien… Il ne semblait pas être le sociopathe assoiffé de sang et au coeur de pierre. C’était subtile, mais elle pouvait noter de micro expressions. Est-ce qu’il était si proche du blondinet fanatique de l’art explosif ? Bonté divine !! Pourquoi de tous, elle n’avait pas émit l’hypothèse que cela pouvait être le cas ? C’était quoi leur relation ? Bonne question, pour le découvrir, il faudrait qu’elle entre dans la tête du marionnettiste de l’Enfer, mais ce n’était peut-être pas la meilleure idée qu’elle venait d’avoir. Bon déjà, il semblerait qu’en l’absence de Shikamaru, ses idées étaient toutes plus abracadabrantes les unes que les autres. Ou alors, dans ce Genjutsu elle était devenue folle. Il ne fallait pas être bien sain dans sa tête pour prendre la décision de jouer un infiltré au sein de la plus grande organisation criminelle connue du monde des Shinobis.
C'était une situation délicate. Elle devait continuer à jouer le rôle de Deidara, même si la présence de Sasori la mettait mal à l'aise. Elle leva un sourcil, imitant le ton nonchalant de la Barbie de l’Akatsuki sans oublier son fameux tic. Si elle venait à le garder, elle était certaine qu’elle lui ferait une torture mentale. Qui avait eu l’idée faramineuse de se faire passer pour ce blondinet à la belle chevelure ? Ah oui… C’était elle.
« Hmm, eh bien, Sasori, tu as finalement décidé de te montrer en personne ! » dit-elle avec un sourire narquois tout en s’avançant avec ces mots. « Sasori, mon ami, tu es tellement impatient de me revoir que tu en perds tes mots ? Hmm. »
Ino garda un œil sur Sasori, cherchant des signes qui pourraient trahir ses véritables intentions. Elle devait être prudente et attentive, car la situation semblait de plus en plus complexe à mesure qu'elle se déroulait. Le jeu d'espionnage était risqué, mais elle était déterminée à en découvrir davantage sur le mystérieux monde dans lequel ils se trouvaient et sur les membres de l'Akatsuki qui semblaient y être impliqués. Bon, le problème c’est qu’elle ne connaissait pas exactement le lien entre ces deux énergumènes dont l’avis sur l’art différés. Si elle pouvait se permettre, elle appréciait leurs valeurs sur l’art, même si son avis sur la question différait loin de la leur. Peut-être qu’un jour elle ajouterait son grain de sel. Finalement, il fallait croire que Deidara devait lié à elle, même si, cela lui faisait gonfler une boule au ventre rien que de penser qu’elle est liée à un « fou ». Non, parce qu’elle aimait la beauté de toute chose, son esthétique était pointu que ce soit chez les hommes ou bien dans la nature morte.
Ino regarda attentivement Sasori, un sourcil arqué alors qu'il écrivait sur le parchemin, communiquant silencieusement avec elle pour éviter d'être entendus par d'éventuelles oreilles indiscrètes. Elle se demandait pourquoi Sasori insistait sur la confidentialité de leur conversation, surtout dans un lieu supposé sûr comme son repaire. Ino observa attentivement les mots sur le parchemin que Sasori venait de lui remettre. Les mots inscrits semblaient ordinaires, mais elle savait qu'ils cachaient des intentions bien plus profondes. La méfiance régnait au sein de l'Akatsuki, même entre ses propres membres. Pire que tout, il ne sembait pas apprécié ce Zetsu Blanc. Ils avaient un ennemi en commun. C’était une bonne chose à savoir. Cela pourrait être utilise pour l’Alliance Shinobi plus tard. Une information à prendre note. Elle acquiesça silencieusement aux paroles de Sasori et accepta la plume et le parchemin qu’il lui confia.
« Les mauvaises herbes ont en effet de bien grandes oreilles hm, » commença-t-elle, écrivant d'une main assurée pour imiter l'écriture de Deidara qu’elle avait apprit à recopier après avoir ses rapports de missions. « D’ailleurs, j’ai découvert certaines choses le concernant pendant la grande guerre, hm. »
Ino sentit un pincement au cœur en écoutant les mots de Sasori. Même sous son masque de Deidara, elle ne pouvait ignorer l'impact de cette affirmation. Les paroles de Sasori trahissaient un désir de stabilité, quelque chose qu'Ino savait pertinemment que Deidara ne pourrait jamais offrir. Elle imagina le véritable Deidara se sentir blessé, mais en tant qu'impersonnateur, elle ne pouvait pas se permettre de montrer la moindre faiblesse. Elle se concentra, s’efforçant de maintenir l’attitude Elle se concentra, s'efforçant de maintenir l'attitude arrogante et détachée de Deidara malgré les sentiments contradictoires qui tourbillonnaient à l'intérieur d'elle.
« Itachi hmm ? » répliqua-t-elle d'une voix calme, imitant le ton détaché de Deidara. « Tu me parles de lui alors que nous retrouvons ? Je ne savais pas que ta renaissance avait fait baisser ton goût sur les personnes. D’ailleurs, qu’est-ce qu’il a d’intéressant hein ? Il porte toujours un visage de dépressif, hmm ! Rien que le voir me donne envie de mourir à nouveau, hmm ! »
Que ses paroles ne parviennent jamais à Itachi Uchiha en personne. Elle tenait à sa vie. Pourquoi avait-elle prit la décision folle de prendre place au sein de cette équipe de fous ? Bon, elle reconnaissait là, qu’elle avait certainement atteint un niveau de folie inégalé au niveau de Naruto et de ses plans impulsifs. Certes, elle s’était préparée, mais cela restait un acte qui était du n’importe quoi. Et puis, c’était la faute de Shikamaru après tout. Il n’avait qu’à être là pour l’épauler, l’arrêter. Mais non, il était on ne sait où ? Elle était piégée dans un monde de faux semblant et voulait en sortir pour sa défense. Elle continua d’écrire pour répondre à l’autre question de Sasori.
« Madara et Tobi ne m'ont rien dit de particulier récemment, juste de surveiller Itachi, j’ai une tête à le surveiller vraiment ? Apparemment ils ne font pas confiance à celui-ci. Je dois faire un rapport le concernant. M’enfin, je le fais pas vraiment. Tu as quelle mission toi ? As tu trouvé des informations sur ce monde Onirique. Hmm ? »
Ino sentait l'adrénaline monter en elle à mesure qu'elle envoyait ces mots sur le parchemin. Elle se demandait si Sasori allait révéler quelque chose d'utile. Peut-être avait-il des informations sur les véritables intentions de Zetsu, des détails qui pourraient aider Ino à trouver un moyen de manipuler la situation à son avantage. Elle décida de parler haut et fort :
« Tu sais quoi ? Je suis sur la piste d’une nouvelle technique explosive. Je pense qu’elle pourrait être utile à notre cause. Si j’obtiens des résultats, je te tiendrais informé, bien sûr. »
Ino savait qu'elle devait maintenir l'intérêt de Sasori tout en obtenant des informations précieuses. Elle ne pouvait pas se permettre de faiblir dans son rôle de Deidara. C'était sa meilleure chance de découvrir les secrets de l'Akatsuki et, peut-être, de sauver son village. Elle replia le parchemin et le tendit vers Sasori, attendant sa prochaine réponse avec impatience. Chaque mot échangé les rapprochait un peu plus de la vérité, un pas de plus vers la sortie de ce monde étrange et dangereux.
« Ne Sasori, c’est ton vrai corps ? Whaou tu as perdu des centimètres ? Ton art est vraiment impressionnant pour te faire paraître plus grand !! Tu sembles plus jeune aussi !! Ne t’énerves pas hm, tu es toujours classe, pas autant que moi, mais difficile de l’être hein ? hmm. »
Elle ne savait pas si elle avait fait un mauvais faux pas ou non. Ne connaissant pas vraiment le lien entre-eux. Elle allait devoir apprendre sur le tas. Ino détourna le regard, évitant de fixer Sasori trop longtemps. Elle ne pouvait pas se permettre d'être hypnotisée par l'aspect étrange de l'ancien membre de l'Akatsuki. Pourquoi, il était à son goût hein ? La majorité possédait vraiment un style pour lequel, elle était faible. C’était injuste, mais bon ses pensées, elle allait les garder pour elle.
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 03.10.23 17:32
Hmm, eh bien, Sasori, tu as finalement décidé de te montrer en personne !
Rien qu'à cette remarque, il regrettait de ne pas être entré à l'intérieur d'Hiruko plus tôt. Il savait qu'il allait le souligner.
Il ne se montrait jamais sous sa véritable apparence depuis son entrée dans l'Akatsuki, jamais. Il ne l'avait fait qu'une fois et c'était devant Deidara, pour lui montrer l'aboutissement ultime de son Art au cours d'une dispute et surtout, car il était la seule personne en qui il avait confiance au sein de cette organisation.
Sasori, mon ami, tu es tellement impatient de me revoir que tu en perds tes mots ? Hmm.
Mon ami ? Sasori plissa les yeux. De quel droit osait-il s'adresser ainsi à lui. Déjà, il n'accompagne pas son nom de son titre honorifique habituel, mais ami ? Il le prend pour qui ? Son égal ? Ou alors, il lui en veut de l'avoir laissé une fois de plus ? Il le trouvait un peu bizarre, mais, pas au point de se méfier. Pas encore.
Son esprit était encore en ébullition, toutes les possibilités qu'offrait Deidara dans la poursuite de son plan. Il allait enfin pouvoir avancer à une vitesse convenable.
Dieu merci, il le savait intelligent, il avait compris qu'il voulait communiquer par écrit. Quand il ne déblatérait pas des stupidités sur l'art, il blond savait utiliser sa tête. Que ce soit en combat ou durant ses attaques terroristes.
Les mauvaises herbes ont en effet de bien grandes oreilles hm,
D’ailleurs, j’ai découvert certaines choses le concernant pendant la grande guerre, hm.
Il se saisit à son tour du parchemin. Sasori était un perfectionniste, ça se ressentait dans son écriture. Elle était très élégante, presque féminine, chaque lettre et ligne à sa place, rien ne dépassait. Celle de Deidara reflétait beaucoup plus sa personnalité et son style. Solaire. Ino avait fait du bon travail, le marionnettiste ne sembla pas relever de différence, il se concentra davantage sur ce qu'elle avait écrit.
Il avait donc découvert des choses sur Zetsu. Ça l'intéressait. Il voulait absolument s'en prémunir dans le cadre de ses expériences secrètes.
Itachi hmm ?
Tu me parles de lui alors que nous retrouvons ? Je ne savais pas que ta renaissance avait fait baisser ton goût sur les personnes. D’ailleurs, qu’est-ce qu’il a d’intéressant hein ? Il porte toujours un visage de dépressif, hmm ! Rien que le voir me donne envie de mourir à nouveau, hmm !
Il savait qu'il avait été dur. Deidara détestait Itachi détestait les détenteurs de sharingans en général et leur attitude arrogante et supérieur. Mais, c'est la vérité. Être en duo avec le Uchiha avait des airs de vacance. Il ne parle pas, il ne hurle pas pendant les combats, il est calme et adulte. Ça ne l'empêchait de préférer son duo avec l'artiste. Leurs techniques se complétaient bien mieux. Ils connaissaient chacun leur style de combat. Ils étaient complémentaires, lui se chargeait principalement de la défense et Deidara de l'attaque. Ses bombes ont une capacité destructive inégalée dans l'Akatsuki. Puis il finissait soigneusement ce qu'il restait avec ses pantins afin de ne laisser aucun survivant.
Ils se disputaient constamment, mais au moins, on ne s'ennuyait pas avec lui.
Madara et Tobi ne m'ont rien dit de particulier récemment, juste de surveiller Itachi, j’ai une tête à le surveiller vraiment ? Apparemment ils ne font pas confiance à celui-ci. Je dois faire un rapport le concernant. M’enfin, je le fais pas vraiment. Tu as quelle mission toi ? As tu trouvé des informations sur ce monde Onirique. Hmm ?
Surveiller Itachi ? Pourquoi a-t'on demandé à Deidara de le surveiller ? C'est lui qui est en duo avec le Uchiha. Il serait plus logique que cette tâche lui soit confié. C'est bizarre.... vraiment bizarre.... à quoi jouent Madara et Tobi ? On lui a déjà demandé de surveiller Sasuke, maintenant, une personne tierce pour son frère..... et Zetsu absolument partout..... Peut-être qu'ils ne souhaitent pas qu'en sachant cela, il arrive à la conclusion qu'Itachi essaye de trahir l'Akatsuki et se joigne à la cause.
C'est... tordue, ça se tiendrait. Si Itachi essaye vraiment de trahir l'Akatsuki. Il pourrait essayer de discuter avec lui.
Non. Deidara et lui sont proches, en confiant cette information à Deidara, en partant du principe qu'il la lui révèle, peut-être essayent-ils de lui tendre un piège ?
Mais quand même.
Tu sais quoi ? Je suis sur la piste d’une nouvelle technique explosive. Je pense qu’elle pourrait être utile à notre cause. Si j’obtiens des résultats, je te tiendrais informé, bien sûr.
Évidemment. Ça ne le surprenait pas. L'artificier se renouvelle constamment, ça fait parti de son art. En quoi ça l'intéresse de voir ses nouvelles créations ? Il appréciait la simplicité de ses sculptures, mais pas le fait qu'elle disparaissent en un claquement de doigt. A quoi ça sert de les modeler avec tant d'effort si c'est pour les faire exploser. Ça le dépasse...
Contre toute attente, il replia le parchemin et le rangea dans sa manche pour en sortir un autre. Inutile de lui dire ce qu'il était en train de faire. Deidara n'avait pas à le savoir, ça ne l’avancerait en rien. Il irait droit au but concernant ses motivations. Mais pas ici.
Ne Sasori, c’est ton vrai corps ? Whaou tu as perdu des centimètres ? Ton art est vraiment impressionnant pour te faire paraître plus grand !! Tu sembles plus jeune aussi !! Ne t’énerves pas hm, tu es toujours classe, pas autant que moi, mais difficile de l’être hein ? hmm.
Qu'est-ce que tu racontes ?! Ne te moque pas de moi Deidara. Tu me prends pour qui ? Je n'ai pas changé. Mon corps artificiel fait exactement la même taille que mon corps humain quand j'avais 16 ans, au millimètre près.
Et voilà, il se tourna passablement agacé. Il était en train d'insinuer qu'il s'était fait plus grand en pantin ?! Il ne complexe pas sur sa taille d’abord. Une petite taille était un avantage. Pour esquiver, pour se cacher à l'intérieur d'une marionnette, son corps de pantin était un chef d’œuvre. Il n'était pas parfait, car il avait dû conserver son cœur dans un reliquaire, mais il s'approchait de la perfection et il avait pris soin de se reproduire à l'identique. Que ce soit à la première itération jusqu'à la dernière à chaque ajout de mécanismes.
Il sorti un second parchemin qui, cette fois ci, révoqua toutes les invocations de pantins sauf Hiruko. Son repère de fortune se retrouva bien vite d'un coup. S'il les rangeait, c'est qu'il comptait partir. Hors de question de laisser des pièces de sa collection ici, sans sa surveillance.
Si tu insinues encore que j'ai mal fait mon travail, je te tue. Et parle moi avec d'avantage de respect morveux, j'étais déjà sur le champ de bataille que tu jouais à peine avec ta pâte à modeler.
Il disait ça, mais au final, le marionnettiste semblait bien le prendre. Leurs disputes et leurs menaces étaient un quotidien qu'il avait presque regretté. La preuve, il reprenait déjà son attitude grognonne.
Il fit quelque pas pour s'asseoir en tailleur là où se trouvait la coquille ouverte d'Hiruko et d'un geste, la marionnette se referma sur son propriétaire.
Là était tout le talent du marionnettiste, de fait prendre vie au personnage à la voix et l'allure bien plus sinistre.
Tu me montreras ça sur place. Nous partons.
Oui. Ils partent. Il n'avait pas prévu que Deidara serait ramené à la vie aussi vite. Et maintenant qu'il était sûr qu'il détenait des informations et qu'il semblait coopérer, il préférait partir plutôt que de continuer leurs petites discussions épistolaires. Ils communiqueraient plus efficacement là-haut.
Il sortit enfin de la grotte et toucha le mur à l'entrée. Il transmettait son chakra à la main de la marionnette. Celui-ci devait être de nature Doton, puisqu'un mur de terre referma l'entrée comme si le repaire n'avait jamais existé.
C'était la seule chose qu'ils avaient en commun hormis leur amour de l'art, la nature de chakra. Sans un mot de plus, il se mettait déjà en route. Ino allait apprendre à quel point Sasori était dirigiste et impatient.
Ils prenaient une direction opposée à Konoha, plein ouest. Vers le désert ?
Voyager sera bien plus efficace maintenant que tu es là.
Et oui, Deidara se chargeait généralement de faire apparaître un oiseau d'argile pour les transporter. Ils ne descendaient de celui-ci que proche de leur cible ou pour se faire discret. Dans un monde dénué de surveillances, la majorité des shinobis étant endormis, ils n'avaient plus à prendre ce genre de précaution. Et puis, tout la haut, Zetsu ne pourra pas les espionner.
Le problème était..... qu'il n'avait pas le véritable Deidara en face de lui, mais ça, il n'en avait pas conscience.
Qu'est-ce-que tu fabriques ? Tu sais que je déteste qu'on me fasse attendre.

Sasori vous manipule en #D75F68
Rien qu'à cette remarque, il regrettait de ne pas être entré à l'intérieur d'Hiruko plus tôt. Il savait qu'il allait le souligner.
Il ne se montrait jamais sous sa véritable apparence depuis son entrée dans l'Akatsuki, jamais. Il ne l'avait fait qu'une fois et c'était devant Deidara, pour lui montrer l'aboutissement ultime de son Art au cours d'une dispute et surtout, car il était la seule personne en qui il avait confiance au sein de cette organisation.
Sasori, mon ami, tu es tellement impatient de me revoir que tu en perds tes mots ? Hmm.
Mon ami ? Sasori plissa les yeux. De quel droit osait-il s'adresser ainsi à lui. Déjà, il n'accompagne pas son nom de son titre honorifique habituel, mais ami ? Il le prend pour qui ? Son égal ? Ou alors, il lui en veut de l'avoir laissé une fois de plus ? Il le trouvait un peu bizarre, mais, pas au point de se méfier. Pas encore.
Son esprit était encore en ébullition, toutes les possibilités qu'offrait Deidara dans la poursuite de son plan. Il allait enfin pouvoir avancer à une vitesse convenable.
Dieu merci, il le savait intelligent, il avait compris qu'il voulait communiquer par écrit. Quand il ne déblatérait pas des stupidités sur l'art, il blond savait utiliser sa tête. Que ce soit en combat ou durant ses attaques terroristes.
Les mauvaises herbes ont en effet de bien grandes oreilles hm,
D’ailleurs, j’ai découvert certaines choses le concernant pendant la grande guerre, hm.
Il se saisit à son tour du parchemin. Sasori était un perfectionniste, ça se ressentait dans son écriture. Elle était très élégante, presque féminine, chaque lettre et ligne à sa place, rien ne dépassait. Celle de Deidara reflétait beaucoup plus sa personnalité et son style. Solaire. Ino avait fait du bon travail, le marionnettiste ne sembla pas relever de différence, il se concentra davantage sur ce qu'elle avait écrit.
Il avait donc découvert des choses sur Zetsu. Ça l'intéressait. Il voulait absolument s'en prémunir dans le cadre de ses expériences secrètes.
Itachi hmm ?
Tu me parles de lui alors que nous retrouvons ? Je ne savais pas que ta renaissance avait fait baisser ton goût sur les personnes. D’ailleurs, qu’est-ce qu’il a d’intéressant hein ? Il porte toujours un visage de dépressif, hmm ! Rien que le voir me donne envie de mourir à nouveau, hmm !
Il savait qu'il avait été dur. Deidara détestait Itachi détestait les détenteurs de sharingans en général et leur attitude arrogante et supérieur. Mais, c'est la vérité. Être en duo avec le Uchiha avait des airs de vacance. Il ne parle pas, il ne hurle pas pendant les combats, il est calme et adulte. Ça ne l'empêchait de préférer son duo avec l'artiste. Leurs techniques se complétaient bien mieux. Ils connaissaient chacun leur style de combat. Ils étaient complémentaires, lui se chargeait principalement de la défense et Deidara de l'attaque. Ses bombes ont une capacité destructive inégalée dans l'Akatsuki. Puis il finissait soigneusement ce qu'il restait avec ses pantins afin de ne laisser aucun survivant.
Ils se disputaient constamment, mais au moins, on ne s'ennuyait pas avec lui.
Madara et Tobi ne m'ont rien dit de particulier récemment, juste de surveiller Itachi, j’ai une tête à le surveiller vraiment ? Apparemment ils ne font pas confiance à celui-ci. Je dois faire un rapport le concernant. M’enfin, je le fais pas vraiment. Tu as quelle mission toi ? As tu trouvé des informations sur ce monde Onirique. Hmm ?
Surveiller Itachi ? Pourquoi a-t'on demandé à Deidara de le surveiller ? C'est lui qui est en duo avec le Uchiha. Il serait plus logique que cette tâche lui soit confié. C'est bizarre.... vraiment bizarre.... à quoi jouent Madara et Tobi ? On lui a déjà demandé de surveiller Sasuke, maintenant, une personne tierce pour son frère..... et Zetsu absolument partout..... Peut-être qu'ils ne souhaitent pas qu'en sachant cela, il arrive à la conclusion qu'Itachi essaye de trahir l'Akatsuki et se joigne à la cause.
C'est... tordue, ça se tiendrait. Si Itachi essaye vraiment de trahir l'Akatsuki. Il pourrait essayer de discuter avec lui.
Non. Deidara et lui sont proches, en confiant cette information à Deidara, en partant du principe qu'il la lui révèle, peut-être essayent-ils de lui tendre un piège ?
Mais quand même.
Tu sais quoi ? Je suis sur la piste d’une nouvelle technique explosive. Je pense qu’elle pourrait être utile à notre cause. Si j’obtiens des résultats, je te tiendrais informé, bien sûr.
Évidemment. Ça ne le surprenait pas. L'artificier se renouvelle constamment, ça fait parti de son art. En quoi ça l'intéresse de voir ses nouvelles créations ? Il appréciait la simplicité de ses sculptures, mais pas le fait qu'elle disparaissent en un claquement de doigt. A quoi ça sert de les modeler avec tant d'effort si c'est pour les faire exploser. Ça le dépasse...
Contre toute attente, il replia le parchemin et le rangea dans sa manche pour en sortir un autre. Inutile de lui dire ce qu'il était en train de faire. Deidara n'avait pas à le savoir, ça ne l’avancerait en rien. Il irait droit au but concernant ses motivations. Mais pas ici.
Ne Sasori, c’est ton vrai corps ? Whaou tu as perdu des centimètres ? Ton art est vraiment impressionnant pour te faire paraître plus grand !! Tu sembles plus jeune aussi !! Ne t’énerves pas hm, tu es toujours classe, pas autant que moi, mais difficile de l’être hein ? hmm.
Qu'est-ce que tu racontes ?! Ne te moque pas de moi Deidara. Tu me prends pour qui ? Je n'ai pas changé. Mon corps artificiel fait exactement la même taille que mon corps humain quand j'avais 16 ans, au millimètre près.
Et voilà, il se tourna passablement agacé. Il était en train d'insinuer qu'il s'était fait plus grand en pantin ?! Il ne complexe pas sur sa taille d’abord. Une petite taille était un avantage. Pour esquiver, pour se cacher à l'intérieur d'une marionnette, son corps de pantin était un chef d’œuvre. Il n'était pas parfait, car il avait dû conserver son cœur dans un reliquaire, mais il s'approchait de la perfection et il avait pris soin de se reproduire à l'identique. Que ce soit à la première itération jusqu'à la dernière à chaque ajout de mécanismes.
Il sorti un second parchemin qui, cette fois ci, révoqua toutes les invocations de pantins sauf Hiruko. Son repère de fortune se retrouva bien vite d'un coup. S'il les rangeait, c'est qu'il comptait partir. Hors de question de laisser des pièces de sa collection ici, sans sa surveillance.
Si tu insinues encore que j'ai mal fait mon travail, je te tue. Et parle moi avec d'avantage de respect morveux, j'étais déjà sur le champ de bataille que tu jouais à peine avec ta pâte à modeler.

Il fit quelque pas pour s'asseoir en tailleur là où se trouvait la coquille ouverte d'Hiruko et d'un geste, la marionnette se referma sur son propriétaire.
Là était tout le talent du marionnettiste, de fait prendre vie au personnage à la voix et l'allure bien plus sinistre.
Tu me montreras ça sur place. Nous partons.
Oui. Ils partent. Il n'avait pas prévu que Deidara serait ramené à la vie aussi vite. Et maintenant qu'il était sûr qu'il détenait des informations et qu'il semblait coopérer, il préférait partir plutôt que de continuer leurs petites discussions épistolaires. Ils communiqueraient plus efficacement là-haut.
Il sortit enfin de la grotte et toucha le mur à l'entrée. Il transmettait son chakra à la main de la marionnette. Celui-ci devait être de nature Doton, puisqu'un mur de terre referma l'entrée comme si le repaire n'avait jamais existé.
C'était la seule chose qu'ils avaient en commun hormis leur amour de l'art, la nature de chakra. Sans un mot de plus, il se mettait déjà en route. Ino allait apprendre à quel point Sasori était dirigiste et impatient.
Ils prenaient une direction opposée à Konoha, plein ouest. Vers le désert ?
Voyager sera bien plus efficace maintenant que tu es là.
Et oui, Deidara se chargeait généralement de faire apparaître un oiseau d'argile pour les transporter. Ils ne descendaient de celui-ci que proche de leur cible ou pour se faire discret. Dans un monde dénué de surveillances, la majorité des shinobis étant endormis, ils n'avaient plus à prendre ce genre de précaution. Et puis, tout la haut, Zetsu ne pourra pas les espionner.
Le problème était..... qu'il n'avait pas le véritable Deidara en face de lui, mais ça, il n'en avait pas conscience.
Qu'est-ce-que tu fabriques ? Tu sais que je déteste qu'on me fasse attendre.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 03.10.23 19:24
Ino, qui continuait de jouer le rôle de Deidara avec sérieux, se sentait de plus en plus déconcertée par les échanges entre Sasori et son partenaire. Elle s’était formée pour agir en tant que membre de l'Akatsuki, pour imiter Deidara et se fondre dans son personnage, mais cette situation était bien plus étrange qu'elle ne l'avait imaginé.
Ino, toujours dans la peau de Deidara, s'efforça de maintenir sa couverture tout en observant attentivement Sasori. Elle avait remarqué que son partenaire semblait avoir tiqué lorsque le mot "ami" avait été prononcé. Cette réaction ne pouvait pas être ignorée. Elle devait agir avec prudence et subtilité pour éviter de réveiller davantage les soupçons de Sasori.
Lorsqu'elle entendit les mots de Sasori, elle réfléchit rapidement à la meilleure façon de répondre. Elle devait maintenir sa couverture tout en essayant de comprendre ce qui se passait réellement. Sasori, semblait agacé par ses insinuations concernant sa taille, réagit avec irritation. Ino, toujours dans la peau de Deidara, répondit avec un mélange de moquerie et d'assurance, essayant de maintenir sa couverture.
« Eh bien, Sasori-no-Danna, si tu le dis hmm », répliqua-t-elle d'un ton taquin. « Je suppose que je me suis trompé. Peut-être que c'est juste mon sens artistique qui me joue des tours. En tout cas, tu es toujours aussi imposant que dans mes souvenirs, hm. »
Ino savait qu'elle devait éviter de contrarier davantage Sasori, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de jouer avec lui, comme Deidara l'aurait fait. Elle espérait que son comportement léger et taquin ne soulèverait pas de soupçons pendant qu’il lui tournait le dos. Elle observa toutes les marionnettes. Il y en avait beaucoup. Mais, elle devait les mémoriser si jamais elle devait les rencontrer sur le terrain. Ou du moins, les montrer à l’Alliance des Shinobis. Enfin, il faudrait déjà qu’elle sorte de ce guêpier. Elle ne comprenait pas les agissements de l’ancêtre de Sasuke et encore moins celles, de cet Obito.
Est-ce qu’elle avait frappé juste ? Elle espérait qu’ils suivaient une hiérarchie, mais bon au moins, elle avait noté qu’amis, n’était pas la bonne façon de s’adresser à ce fou furieux des marionnettes. Elle ne pouvait pas s’ôter de la tête la vision de lui contre sa meilleure amie. Seule, elle ne faisait pas le poids face à lui. Enfin, si elle pouvait le contrôler, même pas longtemps ce serait suffisant pour le forcer à se blesser lui-même, mais alors sa couverture tomberait à la flotte. L’avantage, c’était qu’il était seul, alors ses chances de survies étaient un peu plus hautes. Tant qu’elles n’étaient pas de zéro, il y avait toujours de l’espoir. Toutefois, elle espérait vraiment que ses paroles ne tomberaient jamais dans l’oreille de Itachi. Elle ne souhaitait pas mourir. Pourtant, de ses souvenirs, Itachi était vraiment très gentil quand elle passait du temps avec Sasuke kun malgré lui. Comment tout cela a t’il pu tourner aussi mal ? Les anciens ont commis des crimes affreux. Ils avaient abandonné Ryuu, la situation de Naruto n’était pas meilleure. Maintenant, à cause de leurs erreurs, c’était à eux, la nouvelle génération de rattraper le coup. La preuve, aucun de ses aînés ne semblaient vouloir s’éveiller. N’étaient-ils pas assez puissants et plein de jugeote pour voir que c’était faux ? Ou alors, cela jouait réellement sur les sentiments personnes des autres ? Une des raisons pour lesquelles, elle voulait intégrer l’Akatsuki.
« Ah, Sasori-no-Danna tu es toujours le même, invariable et immuable, hmm » répondit-elle en imitant la voix de Deidara, tout en essayant de garder un ton léger malgré l'agacement évident de Sasori. « Toutes ces réincarnations n'ont pas altéré ton art ni ta personnalité, visiblement, hmm ! Cela me rassure, vu que tu sembles avoir jeté ton dévolu sur Itachi. Sasori Dono, tu pourrais répondre ! »
Elle fut rapidement rassurée sur le fait que sa chance ne l’avait pas laissé tomber. Sasori Dono semblait portait une importance sur l’âge. Tsk ! Un vrai grincheux, c’est bien parce que sa mission était importante, qu’elle souhaitait vivre et afin que les efforts de Ryuu pour l’aider ne partent pas en fumée, qu’elle se retenait. S’il n’était pas aussi beau, il ne s’en sortirait pas aussi facilement enfin hypothétiquement parlant. Évidemment, grâce à l’entraînement de Hariko, elle essayait de ne rien laisser transparaître de son fond de pensée. Il pourrait être choqué. N’empêche, il ne venait pas de faire une moue ? Le grand Sasori pouvait agir aussi enfantin ? Non, vraiment, à cet instant, il ne lui inspirait pas vraiment l’horreur. C’était le contraire.
Ino, toujours sous l'apparence de Deidara, observa Sasori révoquer ses pantins et s'installer dans la coquille d'Hiruko. Elle savait que sa couverture était fragile, mais elle devait continuer à jouer le jeu. Puis, il fallait avouer qu’elle se surprenait à avoir un plaisir malsain de jouer son rôle à fond pour embêter celui qui avait failli tuer ses amis plus d’une fois.
« Respect ? Hmm. » répéta-t-elle avec un ton de défi, mimant l'arrogance de Deidara. « Je te respecte Sasori Dono tout autant que tu le mérites. Tu m'as manqué, tu sais, hmm ? »
Est-ce qu’elle était allée trop loin ? Est-ce que ce Deidara lui dirait un truc comme ça ? De toute façon, vu la tonalité de sa voix, c’était difficile de la prendre vraiment au sérieux si ? Ino, toujours déguisée en Deidara, acquiesça silencieusement en réponse à la décision de Sasori de partir. Elle le suivit alors qu'ils sortaient de la grotte et qu'il refermait l'entrée avec un jutsu de Doton. Elle était curieuse de savoir où ils se dirigeaient, mais elle préférait ne pas poser de questions inutiles pour le moment. Sasori semblait déterminé et pressé, et Ino devait continuer à jouer le rôle de Deidara. Elle se demanda ce qui se passait dans la tête du marionettiste maintenant qu'il avait retrouvé son « ancien partenaire ». Il semblait à la fois agacé et nostalgique, ce qui ajoutait à la complexité de la situation. Vraiment, quelle était leur relation au fond ? Elle commençait à voir les bases, mais c’était tout.
Ino continua à marcher à côté de lui, gardant un œil sur son comportement et ses réactions. Elle devait recueillir autant d'informations que possible sur l'Akatsuki, leur mission, et surtout sur les membres de l'organisation. Pour le moment, elle laissa Sasori guider leur chemin vers l'ouest, se demandant ce qui les attendait dans le désert ou quelle mission les avait conduits dans cette direction. Elle devait rester prudente et patiente, prête à agir au moment opportun pour accomplir sa mission avec succès.
Ino, observa Sasori alors qu'il exprimait son mécontentement face à son apparente lenteur. Elle savait qu'elle devait rester dans son personnage et ne pas éveiller les soupçons, mais elle sentit une pointe de frustration. Sasori était impérieux, exigeant et semblait être le genre de personne qui ne tolérait pas les retards. Puis, c’était une façon de demander à une femme quelque chose ? Puis, il y avait un problème.. Elle ne possédait pas du tout les capacités de Deidara et apparemment, il attendait qu’il utilise justement ses capacités.
« Désolé, Sasori Dono, hm, je ne voulais pas te faire attendre, hm, » répondit-elle en essayant de rester dans le personnage de Deidara. « Je me dépêche. » Ino continua à jouer son rôle, espérant que son absence d'argile n'éveillerait pas les soupçons. « Bon, Sasori no danna, prépare-toi à t'émerveiller devant l'art explosif hmm ! Malheureusement, je n'ai plus d'argile sur moi en ce moment j'ai complètement oublié. »
La frustration et la colère montaient en Ino alors qu'elle continuait à jouer le rôle de Deidara dans le Genjutsu Tsukuyomi de Madara. Les paroles de Sasori et son comportement patient l'avaient convaincue de rester dans ce personnage, mais elle ne pouvait pas cacher son agacement face à la situation.
« Ce maudit Madara !! » s'exclama-t-elle, affectant la voix de Deidara, mais laissant transparaître sa propre émotion.« Il a pris mon argile, Sasori no danna ! Il me prive de mon art ! »Elle continua à marcher, simulant une rage contenue. « Je vais lui faire payer ça, Sasori no danna ! Personne ne prend l'argile d'artiste Deidara et s'en tire impunément ! »
Ino, toujours dans la peau de Deidara, s'efforça de maintenir sa couverture tout en observant attentivement Sasori. Elle avait remarqué que son partenaire semblait avoir tiqué lorsque le mot "ami" avait été prononcé. Cette réaction ne pouvait pas être ignorée. Elle devait agir avec prudence et subtilité pour éviter de réveiller davantage les soupçons de Sasori.
Lorsqu'elle entendit les mots de Sasori, elle réfléchit rapidement à la meilleure façon de répondre. Elle devait maintenir sa couverture tout en essayant de comprendre ce qui se passait réellement. Sasori, semblait agacé par ses insinuations concernant sa taille, réagit avec irritation. Ino, toujours dans la peau de Deidara, répondit avec un mélange de moquerie et d'assurance, essayant de maintenir sa couverture.
« Eh bien, Sasori-no-Danna, si tu le dis hmm », répliqua-t-elle d'un ton taquin. « Je suppose que je me suis trompé. Peut-être que c'est juste mon sens artistique qui me joue des tours. En tout cas, tu es toujours aussi imposant que dans mes souvenirs, hm. »
Ino savait qu'elle devait éviter de contrarier davantage Sasori, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de jouer avec lui, comme Deidara l'aurait fait. Elle espérait que son comportement léger et taquin ne soulèverait pas de soupçons pendant qu’il lui tournait le dos. Elle observa toutes les marionnettes. Il y en avait beaucoup. Mais, elle devait les mémoriser si jamais elle devait les rencontrer sur le terrain. Ou du moins, les montrer à l’Alliance des Shinobis. Enfin, il faudrait déjà qu’elle sorte de ce guêpier. Elle ne comprenait pas les agissements de l’ancêtre de Sasuke et encore moins celles, de cet Obito.
Est-ce qu’elle avait frappé juste ? Elle espérait qu’ils suivaient une hiérarchie, mais bon au moins, elle avait noté qu’amis, n’était pas la bonne façon de s’adresser à ce fou furieux des marionnettes. Elle ne pouvait pas s’ôter de la tête la vision de lui contre sa meilleure amie. Seule, elle ne faisait pas le poids face à lui. Enfin, si elle pouvait le contrôler, même pas longtemps ce serait suffisant pour le forcer à se blesser lui-même, mais alors sa couverture tomberait à la flotte. L’avantage, c’était qu’il était seul, alors ses chances de survies étaient un peu plus hautes. Tant qu’elles n’étaient pas de zéro, il y avait toujours de l’espoir. Toutefois, elle espérait vraiment que ses paroles ne tomberaient jamais dans l’oreille de Itachi. Elle ne souhaitait pas mourir. Pourtant, de ses souvenirs, Itachi était vraiment très gentil quand elle passait du temps avec Sasuke kun malgré lui. Comment tout cela a t’il pu tourner aussi mal ? Les anciens ont commis des crimes affreux. Ils avaient abandonné Ryuu, la situation de Naruto n’était pas meilleure. Maintenant, à cause de leurs erreurs, c’était à eux, la nouvelle génération de rattraper le coup. La preuve, aucun de ses aînés ne semblaient vouloir s’éveiller. N’étaient-ils pas assez puissants et plein de jugeote pour voir que c’était faux ? Ou alors, cela jouait réellement sur les sentiments personnes des autres ? Une des raisons pour lesquelles, elle voulait intégrer l’Akatsuki.
« Ah, Sasori-no-Danna tu es toujours le même, invariable et immuable, hmm » répondit-elle en imitant la voix de Deidara, tout en essayant de garder un ton léger malgré l'agacement évident de Sasori. « Toutes ces réincarnations n'ont pas altéré ton art ni ta personnalité, visiblement, hmm ! Cela me rassure, vu que tu sembles avoir jeté ton dévolu sur Itachi. Sasori Dono, tu pourrais répondre ! »
Elle fut rapidement rassurée sur le fait que sa chance ne l’avait pas laissé tomber. Sasori Dono semblait portait une importance sur l’âge. Tsk ! Un vrai grincheux, c’est bien parce que sa mission était importante, qu’elle souhaitait vivre et afin que les efforts de Ryuu pour l’aider ne partent pas en fumée, qu’elle se retenait. S’il n’était pas aussi beau, il ne s’en sortirait pas aussi facilement enfin hypothétiquement parlant. Évidemment, grâce à l’entraînement de Hariko, elle essayait de ne rien laisser transparaître de son fond de pensée. Il pourrait être choqué. N’empêche, il ne venait pas de faire une moue ? Le grand Sasori pouvait agir aussi enfantin ? Non, vraiment, à cet instant, il ne lui inspirait pas vraiment l’horreur. C’était le contraire.
Ino, toujours sous l'apparence de Deidara, observa Sasori révoquer ses pantins et s'installer dans la coquille d'Hiruko. Elle savait que sa couverture était fragile, mais elle devait continuer à jouer le jeu. Puis, il fallait avouer qu’elle se surprenait à avoir un plaisir malsain de jouer son rôle à fond pour embêter celui qui avait failli tuer ses amis plus d’une fois.
« Respect ? Hmm. » répéta-t-elle avec un ton de défi, mimant l'arrogance de Deidara. « Je te respecte Sasori Dono tout autant que tu le mérites. Tu m'as manqué, tu sais, hmm ? »
Est-ce qu’elle était allée trop loin ? Est-ce que ce Deidara lui dirait un truc comme ça ? De toute façon, vu la tonalité de sa voix, c’était difficile de la prendre vraiment au sérieux si ? Ino, toujours déguisée en Deidara, acquiesça silencieusement en réponse à la décision de Sasori de partir. Elle le suivit alors qu'ils sortaient de la grotte et qu'il refermait l'entrée avec un jutsu de Doton. Elle était curieuse de savoir où ils se dirigeaient, mais elle préférait ne pas poser de questions inutiles pour le moment. Sasori semblait déterminé et pressé, et Ino devait continuer à jouer le rôle de Deidara. Elle se demanda ce qui se passait dans la tête du marionettiste maintenant qu'il avait retrouvé son « ancien partenaire ». Il semblait à la fois agacé et nostalgique, ce qui ajoutait à la complexité de la situation. Vraiment, quelle était leur relation au fond ? Elle commençait à voir les bases, mais c’était tout.
Ino continua à marcher à côté de lui, gardant un œil sur son comportement et ses réactions. Elle devait recueillir autant d'informations que possible sur l'Akatsuki, leur mission, et surtout sur les membres de l'organisation. Pour le moment, elle laissa Sasori guider leur chemin vers l'ouest, se demandant ce qui les attendait dans le désert ou quelle mission les avait conduits dans cette direction. Elle devait rester prudente et patiente, prête à agir au moment opportun pour accomplir sa mission avec succès.
Ino, observa Sasori alors qu'il exprimait son mécontentement face à son apparente lenteur. Elle savait qu'elle devait rester dans son personnage et ne pas éveiller les soupçons, mais elle sentit une pointe de frustration. Sasori était impérieux, exigeant et semblait être le genre de personne qui ne tolérait pas les retards. Puis, c’était une façon de demander à une femme quelque chose ? Puis, il y avait un problème.. Elle ne possédait pas du tout les capacités de Deidara et apparemment, il attendait qu’il utilise justement ses capacités.
« Désolé, Sasori Dono, hm, je ne voulais pas te faire attendre, hm, » répondit-elle en essayant de rester dans le personnage de Deidara. « Je me dépêche. » Ino continua à jouer son rôle, espérant que son absence d'argile n'éveillerait pas les soupçons. « Bon, Sasori no danna, prépare-toi à t'émerveiller devant l'art explosif hmm ! Malheureusement, je n'ai plus d'argile sur moi en ce moment j'ai complètement oublié. »
La frustration et la colère montaient en Ino alors qu'elle continuait à jouer le rôle de Deidara dans le Genjutsu Tsukuyomi de Madara. Les paroles de Sasori et son comportement patient l'avaient convaincue de rester dans ce personnage, mais elle ne pouvait pas cacher son agacement face à la situation.
« Ce maudit Madara !! » s'exclama-t-elle, affectant la voix de Deidara, mais laissant transparaître sa propre émotion.« Il a pris mon argile, Sasori no danna ! Il me prive de mon art ! »Elle continua à marcher, simulant une rage contenue. « Je vais lui faire payer ça, Sasori no danna ! Personne ne prend l'argile d'artiste Deidara et s'en tire impunément ! »
L'avantage d'être dans une marionnette, c'est de pouvoir cacher ses émotions. Tandis qu'Hiruko avançait sans afficher la moindre expression, on ne pouvait pas en dire autant de son propriétaire à l'intérieur. Bon sang.... il doit se débarrasser de ce corps humain au plus vite. Il a du mal à réfléchir avec toutes ces stimulations et Deidara n'aidait pas. Il était vraiment bizarre... ça devait être du sarcasme. Il trouvait qu'il le complimentait un peu trop. Il se moquait vraiment de lui. Qu'elle mouche l'avait piqué ?
Il lui a manqué ? Et puis quoi encore. Sa philosophie, son art, est que tout doit durer un instant, que rien n'est éternel. Il aurait dû se réjouir de sa fin. Enfin, il n'a pas eu la fin grandiose que l'artificier aurait voulue puisqu'il s'était laissé partir paisiblement.
Deidara jouait avec ses nerfs et sa patience. Il faisait fort à peine revenu d'entre les morts. Il était déjà insupportable.
Désolé, Sasori Dono, hm, je ne voulais pas te faire attendre, hm, Pas trop tôt. Je me dépêche. Plus vite. Ça commence à faire long. Bon, Sasori no danna, prépare-toi à t'émerveiller devant l'art explosif hmm ! Oui oui, c'est ça, comme d'habitude. Alors, où est l'oiseau en argile ? Ils n'ont pas que ça à faire.
...
......
...
Malheureusement, je n'ai plus d'argile sur moi en ce moment j'ai complètement oublié.
C'est une blague ? Non, mais. Il se fou de lui. Ce n'est pas possible. Il n'a pas pu oublier qu'il n'avait plus d'argile ? Ooooh...... il sentit la colère monter en lui. Il l'avait fait attendre et espérer pour rien. Il allait le payer très cher.
Ce maudit Madara !! Il a bon don Madara. Il a pris mon argile, Sasori no danna ! Il me prive de mon art ! Il ne voit pas pourquoi il priverait ses pions de leurs armes. C'est plutôt qu'il n'a pas pu se réapprovisionner et qu'il se cherche des excuses pour échapper à sa colère. L'Artificier était loin d'être vulnérable sans sa capacité à faire des bombes, il savait se battre sans ses bras et il l'avait déjà fait par le passé. Mais il était inutile pour lui dans cet état.
Il ne faisait que lui faire perdre son temps. Et il déteste ça.
Je vais lui faire payer ça, Sasori no danna ! Personne ne prend l'argile d'artiste Deidara et s'en tire impunément !
Alors que son partenaire pestait de colère, sans signe avant coureur ( quoi que ) il aurait dû s'en douter s'il connaissait si bien son partenaire, la queue métallique d'Hiruko sortie de son manteau en vitesse et s'enroula autour de lui. Piégé dans son étreinte et le souleva dans les airs. Sa voix était plus sombre que tout à l'heure.
Tu as dépassé les bornes. Je suis à deux doigts de te tuer.
Et il ne sait pas ce qui le retenait, honnêtement. Il n'avait aucune patience. Pour la peine, il le secoua un peu. C'était une maigre vengeance compte tenu du retard qu'ils accumulaient.
Mine de rien, cette réprimande si anodine montrait là toute l'habileté du marionnettiste. Il avait pris soin de ne pas couper Deidara l'attrapant, il gardait son dard empoisonné assez loin de lui et dans un angle précis pour qu'aucune goutte de poison ne lui tombe dessus. Il le secouait assez pour que ce soit désagréable et à peine douloureux, mais juste assez pour qu'il ne souffre pas inutilement. Il pourrait facilement lui briser les os s'il le voulait.
Tss. ZETSU !
Ils n'ont pas le temps de faire demi-tour et de fouiller tout Konoha à la recherche d'un magasin de poterie. En plus, ça pourrait être dangereux. Il ne prendra pas de risques inutilement. Après quelques instants, une plante sortie du sol, un Zetsu blanc. Comme quoi, il était encore là malgré ses dires...
Est-ce qu'il soupçonnait quelque chose ?
Oui ?
Trouve nous un sol argileux, cet idiot n'a plus de réserves.
Il le secoua une nouvelle fois au passage.
D'accord.
Deidara pouvait fabriquer sa propre argile, moyennant le type de terre adapté, mais ça prendrait du temps. Trop à son goût. Et en plus, il fallait encore attendre que Zetsu trouve le sol adéquat dans les environs. Celui-ci disparut pour se mettre aux recherches.
Il relâcha sans délicatesse son partenaire. Qu'il s'écrase au sol, il le mérite. À l’intérieur d'Hiruko, Sasori passait déjà sa main sur son visage, pinçant l'arrête de son nez en essayant vainement de calmer sa frustration.
Un artiste qui en oubli son propre outil de travail, on aura tout vu. C'est comme s'il se baladait sans son kit de réparation. Sans ses rouleaux d'invocations. Il ne le comprenait vraiment pas sur ce coup-là. Il commençait à se demander si Zetsu n'avait pas eu raison de les observer autant.
Son ton était teinté de reproches.
Tu me déçois. Vraiment. J'espérai de meilleure retrouvailles.... il avait donc des attentes... Je ne te savais si tête en l'air. Deidara.
Au moins, Ino venait de gagner malgré elle beaucoup de temps. Celui des recherches, celui du voyage jusqu'à la terre promise et celui de la fabrication de l'argile.

Sasori vous manipule en #D75F68
Il lui a manqué ? Et puis quoi encore. Sa philosophie, son art, est que tout doit durer un instant, que rien n'est éternel. Il aurait dû se réjouir de sa fin. Enfin, il n'a pas eu la fin grandiose que l'artificier aurait voulue puisqu'il s'était laissé partir paisiblement.
Deidara jouait avec ses nerfs et sa patience. Il faisait fort à peine revenu d'entre les morts. Il était déjà insupportable.
Désolé, Sasori Dono, hm, je ne voulais pas te faire attendre, hm, Pas trop tôt. Je me dépêche. Plus vite. Ça commence à faire long. Bon, Sasori no danna, prépare-toi à t'émerveiller devant l'art explosif hmm ! Oui oui, c'est ça, comme d'habitude. Alors, où est l'oiseau en argile ? Ils n'ont pas que ça à faire.
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Malheureusement, je n'ai plus d'argile sur moi en ce moment j'ai complètement oublié.
C'est une blague ? Non, mais. Il se fou de lui. Ce n'est pas possible. Il n'a pas pu oublier qu'il n'avait plus d'argile ? Ooooh...... il sentit la colère monter en lui. Il l'avait fait attendre et espérer pour rien. Il allait le payer très cher.
Ce maudit Madara !! Il a bon don Madara. Il a pris mon argile, Sasori no danna ! Il me prive de mon art ! Il ne voit pas pourquoi il priverait ses pions de leurs armes. C'est plutôt qu'il n'a pas pu se réapprovisionner et qu'il se cherche des excuses pour échapper à sa colère. L'Artificier était loin d'être vulnérable sans sa capacité à faire des bombes, il savait se battre sans ses bras et il l'avait déjà fait par le passé. Mais il était inutile pour lui dans cet état.
Il ne faisait que lui faire perdre son temps. Et il déteste ça.
Je vais lui faire payer ça, Sasori no danna ! Personne ne prend l'argile d'artiste Deidara et s'en tire impunément !
Alors que son partenaire pestait de colère, sans signe avant coureur ( quoi que ) il aurait dû s'en douter s'il connaissait si bien son partenaire, la queue métallique d'Hiruko sortie de son manteau en vitesse et s'enroula autour de lui. Piégé dans son étreinte et le souleva dans les airs. Sa voix était plus sombre que tout à l'heure.
Tu as dépassé les bornes. Je suis à deux doigts de te tuer.
Et il ne sait pas ce qui le retenait, honnêtement. Il n'avait aucune patience. Pour la peine, il le secoua un peu. C'était une maigre vengeance compte tenu du retard qu'ils accumulaient.
Mine de rien, cette réprimande si anodine montrait là toute l'habileté du marionnettiste. Il avait pris soin de ne pas couper Deidara l'attrapant, il gardait son dard empoisonné assez loin de lui et dans un angle précis pour qu'aucune goutte de poison ne lui tombe dessus. Il le secouait assez pour que ce soit désagréable et à peine douloureux, mais juste assez pour qu'il ne souffre pas inutilement. Il pourrait facilement lui briser les os s'il le voulait.
Tss. ZETSU !
Ils n'ont pas le temps de faire demi-tour et de fouiller tout Konoha à la recherche d'un magasin de poterie. En plus, ça pourrait être dangereux. Il ne prendra pas de risques inutilement. Après quelques instants, une plante sortie du sol, un Zetsu blanc. Comme quoi, il était encore là malgré ses dires...
Est-ce qu'il soupçonnait quelque chose ?
Oui ?
Trouve nous un sol argileux, cet idiot n'a plus de réserves.
Il le secoua une nouvelle fois au passage.
D'accord.
Deidara pouvait fabriquer sa propre argile, moyennant le type de terre adapté, mais ça prendrait du temps. Trop à son goût. Et en plus, il fallait encore attendre que Zetsu trouve le sol adéquat dans les environs. Celui-ci disparut pour se mettre aux recherches.
Il relâcha sans délicatesse son partenaire. Qu'il s'écrase au sol, il le mérite. À l’intérieur d'Hiruko, Sasori passait déjà sa main sur son visage, pinçant l'arrête de son nez en essayant vainement de calmer sa frustration.
Un artiste qui en oubli son propre outil de travail, on aura tout vu. C'est comme s'il se baladait sans son kit de réparation. Sans ses rouleaux d'invocations. Il ne le comprenait vraiment pas sur ce coup-là. Il commençait à se demander si Zetsu n'avait pas eu raison de les observer autant.
Son ton était teinté de reproches.
Tu me déçois. Vraiment. J'espérai de meilleure retrouvailles.... il avait donc des attentes... Je ne te savais si tête en l'air. Deidara.
Au moins, Ino venait de gagner malgré elle beaucoup de temps. Celui des recherches, celui du voyage jusqu'à la terre promise et celui de la fabrication de l'argile.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 04.10.23 13:16
Ino était piégée entre le jeu de rôle périlleux qu'elle incarnait et la réalité qui la rattrapait. Les mots de Deidara étaient censés jaillir de ses lèvres, mais elle se trouvait dans une impasse. Elle ne pouvait pas utiliser l'argile explosive, l'art qui définissait le véritable Deidara. Son esprit s'agita, cherchant désespérément une explication plausible pour sa défaillance. Sérieusement, qui pouvait reproduire de telles techniques ? Qui pouvait comprendre les subtilités de l'explosion artistique comme Deidara le faisait ? La panique menaçait de s'emparer d'elle, mais elle devait trouver une solution. Sasori ne tarderait pas à découvrir sa supercherie si elle ne trouvait pas une explication satisfaisante et elle était certaine qu’elle se retrouverait dans la tombe plus vite que prévu. Même si, elle arrivait à s’enfuir, qui l’aiderait ? Ils pensaient tous que l’Akatsuki était vaincu à Konoha et s’abreuvaient de leurs rêves.
Puis, il y avait la question de la hâte de Sasori à quitter leur repaire. Pourquoi voulait-il partir si rapidement ? Une inquiétude sourde prit racine en elle, un soupçon que quelque chose n'allait pas dans son plan. Certes, elle aurait dû s’en rendre compte. Pourquoi avait-elle choisi un membre dont les techniques étaient difficiles ? Remarquez, elle ne voyait pas quel membre, elle aurait pu remplacer, ils étaient tous uniques. Finalement, en plus de leur folie, ils avaient été pris pour leurs arts si compliqués. Elle commençait à voir les failles de ses propres préparations, les lacunes dans sa stratégie. Shikamaru n'aurait jamais élaboré un plan aussi suicidaire. C'est alors qu'une idée germa dans l'esprit d'Ino, une lueur d'espoir dans l'obscurité grandissante. Elle avait besoin d'argile pour reproduire les techniques de Deidara.
Sauf que cette excuse semblait avoir mis les nerfs à cet autre psychopatahe et sociopathe par la même occasion. Dans cet instant tendu et incertain, Ino se retrouva suspendue dans les airs par la queue métallique d'Hiruko, le regard intense et froid de Sasori sous le masque de cette abominable de cette marionnette scrutant chacun de ses gestes. Il ne ressentait vraiment aucun sentiment ? Il était capable de tuer son propre partenaire pour un manque de munitions ? Certes, elle même aurait été en colère, mais était-ce une raison suffisante pour menacer de mort un collègue ? Pourtant, elle avait cru voir certaines micro-moues adorables.
Son cœur battait la chamade, l'adrénaline pulsant dans ses veines, tandis que son esprit tourbillonnait dans une panique grandissante. Elle se demanda comment elle avait pu se retrouver dans une situation aussi désespérée, piégée entre les fils de marionnette de Sasori, incarnant Deidara avec un niveau de précision qui la terrifiait autant que cela la surprenait. Ses pensées se bousculaient, chaotiques et anxieuses. Elle devait garder son calme, mais la panique menaçait de l'engloutir. Elle se maudissait sincèrement de ne pas avoir anticipé cette situation. Elle prit une profonde inspiration, laissant la personnalité impulsive et colérique de Deidara la submerger.
« Sasori no danna, tu dois comprendre ! Madara est responsable de tout cela ! Il a pris tout mon stock d'argile, tout ce qui me permet de créer mes œuvres d'art explosives ! »
Ses mots résonnèrent dans l'air, portant à la fois la colère sincère et la terreur réelle d'Ino. Après tout, c’était la faute à qui si elle se retrouvait dans cette situation ? C’était celle de ce vieil ancêtre à qui il devait manquer la plus grande case. En même temps, pour être le chef d’une bande à l’esprit aussi tordu, il fallait forcément en être un. Madara était l'ennemi, le véritable responsable du fait qu’une simple erreur et couic, plus d’Ino Yamanaka. Certes, le clan avait encore d’autres membres, mais elle y tenait à sa tête. Puis, ce ne serait vraiment pas très glorieux de se faire tuer de la sorte. Il n’y avait pas vraiment de belles façon d’accueillir la mort, mais il y avait quand même des manières plus honorables que d’autres. Certes, se faire tuer par le maître des Sables, devrait être considéré comme un honneur, mais pas pour elle. Ce serait perdre face à Sakura. Elle avait fait la promesse à son défunt maître de devenir une plus grande kunoichi que sa meilleure amie.
Sasori, caché dans l'ombre de son marionnettiste, ne semblait pas convaincu. Au lieu de relâcher son emprise, sa queue métallique se resserra autour d'elle, comprimant légèrement sa poitrine. Ino sentit une pointe de douleur, une manifestation physique de sa peur grandissante. Cependant, elle savait qu'elle devait continuer à jouer le jeu, peu importe à quel point cela semblait difficile. Alors elle gigota dans tous les sens comme pourrait sûrement faire cette énergumène qu’elle était sensée jouer.
« Tu crois vraiment que je voulais cette situation, Hm ?! » Ino gronda, sa voix emplie de frustration et d'indignation. « C'est de sa faute si je ne peux pas utiliser mon argile ici, si je ne peux pas montrer à ce monde mes créations explosives ! »
Ino savait qu'elle devait maintenir cette colère apparente, mais cela devenait de plus en plus difficile à mesure que la réalité de sa situation la rattrapait. Elle était suspendue dans les airs, impuissante, vulnérable. Sasori avait le contrôle total sur elle, et l'idée que sa vie pouvait être éteinte d'un simple mouvement de sa marionnette était une pensée terrifiante. Ino se lança, sa voix tremblante de colère et de frustration, mais avec une sincérité incontestable.
« Sasori no danna, c'est Madara qui est derrière tout ça ! Il a pris mon argile, il nous a dépouillés de notre art, de notre liberté de créer ! C'est à cause de lui que je me trouve dans cette situation, que nous sommes tous les deux dans cette situation ! Alooors allez, relâches-moi, hmm ! »
Elle pouvait sentir la vérité de ses paroles, la fureur légitime qui bouillonnait en elle. Elle avait longtemps nourri cette haine envers Madara, et maintenant elle pouvait laisser éclater sa colère. Ino, suspendue dans les fils d'Hiruko, ressentit une frustration grandissante alors que Sasori la secouait légèrement. Le marionnettiste montrait son habileté en évitant soigneusement les endroits vulnérables d'Ino tout en lui infligeant un inconfort contrôlé.
Quelques instants plus tard, un Zetsu blanc apparut, révélant que leur partenaire végétal était toujours à proximité malgré ses dires précédents. Sasori lui demanda de trouver un sol argileux dans les environs. Il secoua Ino une dernière fois, cette fois-ci de manière plus brutale, avant de la relâcher. Ino s'écrasa au sol, se frottant la nuque douloureuse là où la queue d'Hiruko l'avaient maintenue. Quel goujat, c’était la seule pensée qui lui vint. Il n’y avait pas que Ryuu qui mériterait de revoir le livre des bonnes manières pour les nuls. Ryuu, était même plus avancé dans un sens.
« Tu aurais pu être plus délicat, danna, » grogna Ino, massant sa nuque endolorie. « Je n'ai pas de réserves, c'est tout. Cette satanée mission ne s'annonce pas comme prévu... Hmm. »
Ino ne pouvait s'empêcher de soupirer intérieurement en entendant les paroles de Sasori. Elle était dans une situation difficile, piégée dans le rôle de Deidara, et les choses ne se passaient pas du tout comme prévu. Les reproches de Sasori ne faisaient qu'ajouter à sa frustration. Elle se doutait bien que son partenaire n'apprécierait pas sa défaillance, surtout en ce qui concernait quelque chose d'aussi crucial pour leur mission que l'argile. Cependant, elle n'avait pas d'autre choix que de jouer le jeu et d'essayer de trouver une solution.
« Je m'en veux autant que tu peux t'en vouloir, » répondit-elle en essayant de garder un ton calme malgré la pression de la situation. « Mais c'est la réalité. Madara m'a pris mon argile. Je ne pouvais pas prévoir ça. Maintenant, nous devons trouver une solution et continuer notre plan au lieu de se plaindre Sasori Dono. Hmm. »
Elle savait que Sasori était du genre à avoir des attentes élevées après son « explosion », et elle ne voulait pas le décevoir davantage. Ils étaient tous les deux dans le même bateau, et ils devaient faire de leur mieux pour s'en sortir. Enfin, elle était déjà bien heureuse d’avoir réussi à trouver du sursis.
« Au moins, nous sommes sûrs que Zetsu ne soit pas dans les parages bien qu’il puisse se dupliquer à l’infini. Ne Sasori Dono, tu en penses quoi de ce plan pourri de ce Mangetsu ou je ne sais quoi ? Tu as compris comment ça fonctionnait, hmm ? »
Puis, il y avait la question de la hâte de Sasori à quitter leur repaire. Pourquoi voulait-il partir si rapidement ? Une inquiétude sourde prit racine en elle, un soupçon que quelque chose n'allait pas dans son plan. Certes, elle aurait dû s’en rendre compte. Pourquoi avait-elle choisi un membre dont les techniques étaient difficiles ? Remarquez, elle ne voyait pas quel membre, elle aurait pu remplacer, ils étaient tous uniques. Finalement, en plus de leur folie, ils avaient été pris pour leurs arts si compliqués. Elle commençait à voir les failles de ses propres préparations, les lacunes dans sa stratégie. Shikamaru n'aurait jamais élaboré un plan aussi suicidaire. C'est alors qu'une idée germa dans l'esprit d'Ino, une lueur d'espoir dans l'obscurité grandissante. Elle avait besoin d'argile pour reproduire les techniques de Deidara.
Sauf que cette excuse semblait avoir mis les nerfs à cet autre psychopatahe et sociopathe par la même occasion. Dans cet instant tendu et incertain, Ino se retrouva suspendue dans les airs par la queue métallique d'Hiruko, le regard intense et froid de Sasori sous le masque de cette abominable de cette marionnette scrutant chacun de ses gestes. Il ne ressentait vraiment aucun sentiment ? Il était capable de tuer son propre partenaire pour un manque de munitions ? Certes, elle même aurait été en colère, mais était-ce une raison suffisante pour menacer de mort un collègue ? Pourtant, elle avait cru voir certaines micro-moues adorables.
Son cœur battait la chamade, l'adrénaline pulsant dans ses veines, tandis que son esprit tourbillonnait dans une panique grandissante. Elle se demanda comment elle avait pu se retrouver dans une situation aussi désespérée, piégée entre les fils de marionnette de Sasori, incarnant Deidara avec un niveau de précision qui la terrifiait autant que cela la surprenait. Ses pensées se bousculaient, chaotiques et anxieuses. Elle devait garder son calme, mais la panique menaçait de l'engloutir. Elle se maudissait sincèrement de ne pas avoir anticipé cette situation. Elle prit une profonde inspiration, laissant la personnalité impulsive et colérique de Deidara la submerger.
« Sasori no danna, tu dois comprendre ! Madara est responsable de tout cela ! Il a pris tout mon stock d'argile, tout ce qui me permet de créer mes œuvres d'art explosives ! »
Ses mots résonnèrent dans l'air, portant à la fois la colère sincère et la terreur réelle d'Ino. Après tout, c’était la faute à qui si elle se retrouvait dans cette situation ? C’était celle de ce vieil ancêtre à qui il devait manquer la plus grande case. En même temps, pour être le chef d’une bande à l’esprit aussi tordu, il fallait forcément en être un. Madara était l'ennemi, le véritable responsable du fait qu’une simple erreur et couic, plus d’Ino Yamanaka. Certes, le clan avait encore d’autres membres, mais elle y tenait à sa tête. Puis, ce ne serait vraiment pas très glorieux de se faire tuer de la sorte. Il n’y avait pas vraiment de belles façon d’accueillir la mort, mais il y avait quand même des manières plus honorables que d’autres. Certes, se faire tuer par le maître des Sables, devrait être considéré comme un honneur, mais pas pour elle. Ce serait perdre face à Sakura. Elle avait fait la promesse à son défunt maître de devenir une plus grande kunoichi que sa meilleure amie.
Sasori, caché dans l'ombre de son marionnettiste, ne semblait pas convaincu. Au lieu de relâcher son emprise, sa queue métallique se resserra autour d'elle, comprimant légèrement sa poitrine. Ino sentit une pointe de douleur, une manifestation physique de sa peur grandissante. Cependant, elle savait qu'elle devait continuer à jouer le jeu, peu importe à quel point cela semblait difficile. Alors elle gigota dans tous les sens comme pourrait sûrement faire cette énergumène qu’elle était sensée jouer.
« Tu crois vraiment que je voulais cette situation, Hm ?! » Ino gronda, sa voix emplie de frustration et d'indignation. « C'est de sa faute si je ne peux pas utiliser mon argile ici, si je ne peux pas montrer à ce monde mes créations explosives ! »
Ino savait qu'elle devait maintenir cette colère apparente, mais cela devenait de plus en plus difficile à mesure que la réalité de sa situation la rattrapait. Elle était suspendue dans les airs, impuissante, vulnérable. Sasori avait le contrôle total sur elle, et l'idée que sa vie pouvait être éteinte d'un simple mouvement de sa marionnette était une pensée terrifiante. Ino se lança, sa voix tremblante de colère et de frustration, mais avec une sincérité incontestable.
« Sasori no danna, c'est Madara qui est derrière tout ça ! Il a pris mon argile, il nous a dépouillés de notre art, de notre liberté de créer ! C'est à cause de lui que je me trouve dans cette situation, que nous sommes tous les deux dans cette situation ! Alooors allez, relâches-moi, hmm ! »
Elle pouvait sentir la vérité de ses paroles, la fureur légitime qui bouillonnait en elle. Elle avait longtemps nourri cette haine envers Madara, et maintenant elle pouvait laisser éclater sa colère. Ino, suspendue dans les fils d'Hiruko, ressentit une frustration grandissante alors que Sasori la secouait légèrement. Le marionnettiste montrait son habileté en évitant soigneusement les endroits vulnérables d'Ino tout en lui infligeant un inconfort contrôlé.
Quelques instants plus tard, un Zetsu blanc apparut, révélant que leur partenaire végétal était toujours à proximité malgré ses dires précédents. Sasori lui demanda de trouver un sol argileux dans les environs. Il secoua Ino une dernière fois, cette fois-ci de manière plus brutale, avant de la relâcher. Ino s'écrasa au sol, se frottant la nuque douloureuse là où la queue d'Hiruko l'avaient maintenue. Quel goujat, c’était la seule pensée qui lui vint. Il n’y avait pas que Ryuu qui mériterait de revoir le livre des bonnes manières pour les nuls. Ryuu, était même plus avancé dans un sens.
« Tu aurais pu être plus délicat, danna, » grogna Ino, massant sa nuque endolorie. « Je n'ai pas de réserves, c'est tout. Cette satanée mission ne s'annonce pas comme prévu... Hmm. »
Ino ne pouvait s'empêcher de soupirer intérieurement en entendant les paroles de Sasori. Elle était dans une situation difficile, piégée dans le rôle de Deidara, et les choses ne se passaient pas du tout comme prévu. Les reproches de Sasori ne faisaient qu'ajouter à sa frustration. Elle se doutait bien que son partenaire n'apprécierait pas sa défaillance, surtout en ce qui concernait quelque chose d'aussi crucial pour leur mission que l'argile. Cependant, elle n'avait pas d'autre choix que de jouer le jeu et d'essayer de trouver une solution.
« Je m'en veux autant que tu peux t'en vouloir, » répondit-elle en essayant de garder un ton calme malgré la pression de la situation. « Mais c'est la réalité. Madara m'a pris mon argile. Je ne pouvais pas prévoir ça. Maintenant, nous devons trouver une solution et continuer notre plan au lieu de se plaindre Sasori Dono. Hmm. »
Elle savait que Sasori était du genre à avoir des attentes élevées après son « explosion », et elle ne voulait pas le décevoir davantage. Ils étaient tous les deux dans le même bateau, et ils devaient faire de leur mieux pour s'en sortir. Enfin, elle était déjà bien heureuse d’avoir réussi à trouver du sursis.
« Au moins, nous sommes sûrs que Zetsu ne soit pas dans les parages bien qu’il puisse se dupliquer à l’infini. Ne Sasori Dono, tu en penses quoi de ce plan pourri de ce Mangetsu ou je ne sais quoi ? Tu as compris comment ça fonctionnait, hmm ? »
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 04.10.23 14:32
Mon Dieu.... que quelqu'un l'arrête. Il lui donne la migraine. Il s'est vraiment transformé en perroquet d'argile !! Lui qui avait voulu le réprimander en le secouant un bon coup, en fait, c'était Deidara qui lui faisait regretter. C'est lui qui passait un mauvais moment.
1. Ce maudit Madara !! Il a pris mon argile, Sasori no danna ! Il me prive de mon art !
2. Sasori no danna, tu dois comprendre ! Madara est responsable de tout cela ! Il a pris tout mon stock d'argile, tout ce qui me permet de créer mes œuvres d'art explosives !
3. C'est de sa faute si je ne peux pas utiliser mon argile ici, si je ne peux pas montrer à ce monde mes créations explosives !
4. Sasori no danna, c'est Madara qui est derrière tout ça ! Il a pris mon argile, il nous a dépouillés de notre art [...]
5. Mais c'est la réalité. Madara m'a pris mon argile.
« Madara » « Madara » « Madara », il n'avait que ce mot à la bouche !! Il le répète encore une fois, IL LE TUE !!!!! Et ça ne sera pas des paroles en l'air cette fois !! Comment peut-on débiter autant de mots à la minute ????
Qu'est-ce qu'il regrette Itachi. Un partenaire CALME. Ils pouvaient passer toute une journée sans s'adresser la parole. Pourquoi a-t-il regretté son ancien partenaire, franchement ? Il aurait dû rester éteint, comme son art. Il n'a pas l'habitude de se laisser submerger par l'émotion, mais, il a bien du mal à ne pas trembler de colère.
Au moins, nous sommes sûrs que Zetsu ne soit pas dans les parages bien qu’il puissent se dupliquer à l’infini. Ne Sasori Dono, tu en penses quoi de ce plan pourri de ce Mangetsu ou je ne sais quoi ? Tu as compris comment ça fonctionnait, hmm ?
MAIS TAIS-TOI BON SANG !! TAIS-TOI DEIDARA. Je veux du C A L M E. Tu comprends ce mot ? Ou tu as fait explosé tes derniers neurones avec ton boom final ?
Il passa un visage sur sa main à l'intérieur d'Hiruko et soupira lourdement. C'est la première fois qu'il s'emporte autant devant le blond. Ce n'est pas digne de lui. Les ninjas doivent réprimer leurs émotions. Il a toujours cherché à faire de même avec les siennes. Il est clair que son manque de sommeil pèse dans la balance, en plus d'avoir pu le retrouver. Il est bien trop stressé en ce moment, il vient de craquer de manière si puérile. Il ne devrait pas se comporter ainsi. Mais quand même, il en tient une couche.
Au moins, il ne s'est pas répété dans ses dernières paroles. Elles n'en étaient pas moins stupides. Puisque Zetsu pouvait se dupliquer à l'infini, il est évident qu'il y en a encore un pour les écouter. Il n'a donc pas à répondre à sa question. Et honnêtement, il n'a même plus envie de lui adresser la parole. Au moins le temps qu'il se calme.
Ils parleront lorsqu'ils seront hauts dans le ciel, là où personne ne peut les espionner.
Il le laissa donc sans réponses.
......
Un peu de calme est appréciable.
L'adrénaline redescendait et il pouvait à nouveau réfléchir correctement. La tête d'Hiruko se tourna lentement vers le blondinet. En analysant plus posément le comportement de Deidara. Il trouvait certaines choses très étranges.
D'abord. Le manque de titre honorifique dès le départ. Le fait qu'il se corrige et se confond en compliments. Le fait qu'il ne s'est pas assez énervé sur certains sujets. Jamais Deidara ne se serait montré à lui sans argiles. Jamais. L'artificier avait toujours fait passer son ravitaillement avant ses autres besoins. Car un artiste sans ses outils n'est rien de plus qu'un humain banal. Et ils détestent tout deux la banalité.
Certes, il se comportait comme lui, il lui ressemblait, il avait ce même petit côté fier et lançait ses petites piques habituelles.
Le fait qu'il s'était autant répété trahissait un sentiment de panique. Et il le trouvait bien avare en questions. C'était lui le plus impatient des deux, mais il ne pouvait pas attendre d'être dans les cieux pour le questionner sur les arcanes lunaires ?
Deidara. La queue métallique pointa dangereusement vers lui. Montre moi ton torse.
Si c'était un imposteur, il était très mal. Comment copier une caractéristique que l'on ignore ? Deidara possédait une bouche à la place du cœur, les lèvres cousues par un fil de Kakuzu. Il n'était pas facile de le savoir sans voir le blond se déshabiller. Et si quelqu'un l'a vue en action, c'est qu'il est déjà mort. Elle représentait l'aboutissement ultime de son art. Le sacrifice absolu, partir dans une explosion si intense qu'elle marquerait à jamais les esprits et le paysage.
Il l'a côtoyé assez longtemps pour savoir cela de lui. Et il avait retenu chaque symbole et courbe du sceau qui se trouvait autour de son cœur. Chaque. Détail.
Il avait conscience que Deidara n'était pas du genre à se cacher comme lui. Ils pouvaient bien reproduire à l'identique son apparence physique, mais toutes les subtilités de son cœur d'artiste ? Il en doutait fort. Véritable ou Contrefaçons ? Il allait le voir tout de suite.
Et tu vas me dire ce que cela t'évoque.
S'il y avait la moindre différence, si sa réponse n'était pas celle qu'il attendait, il le paralyserait avec son poison et il trouvera l'identité de ce petit imposteur à coup de scalpels.
Car pire que de se jouer de lui, c'est de prendre cette identité pour l'atteindre.

Sasori vous manipule en #D75F68
1. Ce maudit Madara !! Il a pris mon argile, Sasori no danna ! Il me prive de mon art !
2. Sasori no danna, tu dois comprendre ! Madara est responsable de tout cela ! Il a pris tout mon stock d'argile, tout ce qui me permet de créer mes œuvres d'art explosives !
3. C'est de sa faute si je ne peux pas utiliser mon argile ici, si je ne peux pas montrer à ce monde mes créations explosives !
4. Sasori no danna, c'est Madara qui est derrière tout ça ! Il a pris mon argile, il nous a dépouillés de notre art [...]
5. Mais c'est la réalité. Madara m'a pris mon argile.
« Madara » « Madara » « Madara », il n'avait que ce mot à la bouche !! Il le répète encore une fois, IL LE TUE !!!!! Et ça ne sera pas des paroles en l'air cette fois !! Comment peut-on débiter autant de mots à la minute ????
Qu'est-ce qu'il regrette Itachi. Un partenaire CALME. Ils pouvaient passer toute une journée sans s'adresser la parole. Pourquoi a-t-il regretté son ancien partenaire, franchement ? Il aurait dû rester éteint, comme son art. Il n'a pas l'habitude de se laisser submerger par l'émotion, mais, il a bien du mal à ne pas trembler de colère.
Au moins, nous sommes sûrs que Zetsu ne soit pas dans les parages bien qu’il puissent se dupliquer à l’infini. Ne Sasori Dono, tu en penses quoi de ce plan pourri de ce Mangetsu ou je ne sais quoi ? Tu as compris comment ça fonctionnait, hmm ?
MAIS TAIS-TOI BON SANG !! TAIS-TOI DEIDARA. Je veux du C A L M E. Tu comprends ce mot ? Ou tu as fait explosé tes derniers neurones avec ton boom final ?
Il passa un visage sur sa main à l'intérieur d'Hiruko et soupira lourdement. C'est la première fois qu'il s'emporte autant devant le blond. Ce n'est pas digne de lui. Les ninjas doivent réprimer leurs émotions. Il a toujours cherché à faire de même avec les siennes. Il est clair que son manque de sommeil pèse dans la balance, en plus d'avoir pu le retrouver. Il est bien trop stressé en ce moment, il vient de craquer de manière si puérile. Il ne devrait pas se comporter ainsi. Mais quand même, il en tient une couche.
Au moins, il ne s'est pas répété dans ses dernières paroles. Elles n'en étaient pas moins stupides. Puisque Zetsu pouvait se dupliquer à l'infini, il est évident qu'il y en a encore un pour les écouter. Il n'a donc pas à répondre à sa question. Et honnêtement, il n'a même plus envie de lui adresser la parole. Au moins le temps qu'il se calme.
Ils parleront lorsqu'ils seront hauts dans le ciel, là où personne ne peut les espionner.
Il le laissa donc sans réponses.
......
Un peu de calme est appréciable.
L'adrénaline redescendait et il pouvait à nouveau réfléchir correctement. La tête d'Hiruko se tourna lentement vers le blondinet. En analysant plus posément le comportement de Deidara. Il trouvait certaines choses très étranges.
D'abord. Le manque de titre honorifique dès le départ. Le fait qu'il se corrige et se confond en compliments. Le fait qu'il ne s'est pas assez énervé sur certains sujets. Jamais Deidara ne se serait montré à lui sans argiles. Jamais. L'artificier avait toujours fait passer son ravitaillement avant ses autres besoins. Car un artiste sans ses outils n'est rien de plus qu'un humain banal. Et ils détestent tout deux la banalité.
Certes, il se comportait comme lui, il lui ressemblait, il avait ce même petit côté fier et lançait ses petites piques habituelles.
Le fait qu'il s'était autant répété trahissait un sentiment de panique. Et il le trouvait bien avare en questions. C'était lui le plus impatient des deux, mais il ne pouvait pas attendre d'être dans les cieux pour le questionner sur les arcanes lunaires ?
Deidara. La queue métallique pointa dangereusement vers lui. Montre moi ton torse.
Si c'était un imposteur, il était très mal. Comment copier une caractéristique que l'on ignore ? Deidara possédait une bouche à la place du cœur, les lèvres cousues par un fil de Kakuzu. Il n'était pas facile de le savoir sans voir le blond se déshabiller. Et si quelqu'un l'a vue en action, c'est qu'il est déjà mort. Elle représentait l'aboutissement ultime de son art. Le sacrifice absolu, partir dans une explosion si intense qu'elle marquerait à jamais les esprits et le paysage.
Il l'a côtoyé assez longtemps pour savoir cela de lui. Et il avait retenu chaque symbole et courbe du sceau qui se trouvait autour de son cœur. Chaque. Détail.
Il avait conscience que Deidara n'était pas du genre à se cacher comme lui. Ils pouvaient bien reproduire à l'identique son apparence physique, mais toutes les subtilités de son cœur d'artiste ? Il en doutait fort. Véritable ou Contrefaçons ? Il allait le voir tout de suite.
Et tu vas me dire ce que cela t'évoque.
S'il y avait la moindre différence, si sa réponse n'était pas celle qu'il attendait, il le paralyserait avec son poison et il trouvera l'identité de ce petit imposteur à coup de scalpels.
Car pire que de se jouer de lui, c'est de prendre cette identité pour l'atteindre.

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Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 04.10.23 17:04
Deidara, cet artiste aux deux vies, perdu dans l'entre-deux des rêves et de la réalité, ne cesse de se rebeller contre les liens qui l'entravent. Les Uchiha, en particulier Tobi, qui l'ont ramené d'entre les morts, exercent un contrôle qu'il rejette de toutes ses forces. La trahison est un sentiment qu'il connaît bien, et elle résonne douloureusement en lui.
Il a choisi de s'éloigner de l'Akatsuki, de ses missions et de ses ordres, pour se consacrer à son art explosif. Il veut perfectionner ses techniques, libéré des chaînes des Uchiha. Pour Deidara, il n'est pas un simple outil, mais un artiste à la recherche de sa propre liberté. Pendant ses périodes de solitude et d'entraînement, il décide de s'aventurer hors de sa cachette dans laquelle il avait trouvé refuge. Il n’était pas intéressant de vaquer dans la réalité. Personne n’était disponible pour découvrir la beauté de ses arts. Alors, que dans ce monde, il pouvait détruit son ancien village totalement démodé. Il avait donc décidé d’espionner le village d'Iwa, une cible qui l'attire particulièrement. L'idée de faire exploser le village et de le transformer en un cauchemar apocalyptique le séduit. Il ne peut s'empêcher de se moquer de la faiblesse de ses ennemis et de ce vieux Oniki. Il était même curieux de découvrir quels pouvaient êtres les songes de ce grand-père qui aurait dû rejoindre l’Outre Tombe avant lui.
C'est alors qu'il la voit, une réplique parfaite de lui-même, avec quelques légères imperfections. Intrigué, il décide de la suivre, se demandant quelles énigmes elle pourrait résoudre et quelles opportunités nouvelles elle pourrait lui offrir. Son double, une énigme vivante, une possibilité d'exploration pour un artiste à la recherche de son prochain chef-d'œuvre explosif.
Deidara, toujours dissimulé dans l'ombre, avait choisi de suivre Yamanaka Ino pendant des semaines, fasciné par cette réplique parfaite de lui-même. Elle était une artiste à part entière, détenant des techniques uniques, ce qui l'intriguait au plus haut point. Pour lui, elle était une lueur d'espoir, une opportunité de se libérer des chaînes qui le retenaient prisonnier de l'Akatsuki et de sa propre destinée. L'incantation qu'il avait subie était une véritable entrave à sa liberté. Il se cachait sous la terre, observant chaque geste d'Ino, cherchant à percer le mystère de ses pouvoirs. Il apprit ainsi son nom et découvrit son sens aigu de l'esthétique et de la perfection. Il ne pouvait s'empêcher d'applaudir mentalement son talent. Plusieurs fois, il fut tenté de la guider, de lui souffler des mots pour l'aider à s'améliorer, mais il savait qu'elle devait faire ses propres expériences pour grandir en tant qu'artiste.
Il était devenu son spectateur silencieux, admirant sa détermination à maîtriser son art. Elle avait fait un travail colossal pour se renseigner, et il avait fait de même de son côté. Ses capacités le rendaient curieux, et il se demandait jusqu'où elles pouvaient le mener. Pouvoir lire dans les pensées d'Itachi Uchiha ? C'était une possibilité qu'il n'excluait pas, et il se mettait à rêver des possibilités explosives que cela pourrait offrir. Deidara était prêt à soutenir cette jeune artiste et à lui offrir son aide si nécessaire. Il voyait en elle une compagne d'exploration, une alliée potentielle dans sa quête de liberté. Peut-être pourraient-ils un jour créer ensemble une œuvre d'art explosive qui resterait gravée dans l'histoire ninja. Il était impatient de voir jusqu'où Ino pouvait aller dans la maîtrise de ses pouvoirs et quelle place elle pourrait occuper dans le monde des artistes de la destruction.
Deidara, tapi dans l'ombre, observait avec amusement la situation se dérouler devant lui. Il ne pouvait s'empêcher de rire intérieurement en voyant Ino, sa réplique parfaite, se débrouiller avec cette salade avariée et Sasori. Une artiste, vraiment ? Il avait du mal à contenir son amusement face à la performance de la jeune femme. Elle était encore incomplète, mais il devait lui accorder un certain crédit pour avoir réussi à tromper Sasori, au moins temporairement. Cependant, tout cela prit une tournure inattendue lorsque Sasori mentionna Itachi. Deidara se retint de faire exploser quelque chose sur le champ. Comment son ancien partenaire pouvait-il préférer la compagnie de ce maudit chevelu aux yeux de diable plutôt que la sienne ? Était-ce une trahison, ou bien Sasori ne le considérait il vraiment plus comme un artiste ? Ces questions le tourmentaient, mais il décida de rester silencieux, savourant le spectacle offert par Sasori en train de perdre son contrôle. Voir Sasori perdre son sang-froid était un plaisir rare, et même s'il ressentait un certain regret pour Ino, il ne pouvait s'empêcher de trouver cela hilarant. Il se rappela soudainement que le soleil se lève toujours dans la même direction chaque jour, mais dans ce moment précis, il semblait que tout pouvait arriver. Les limites de la contrefaçon étaient évidentes, mais Ino avait bien tenu le coup jusqu'à présent. Deidara se demandait combien de temps elle pourrait encore maintenir son masque avant de craquer sous la pression. C'était une question qu'il attendait de voir répondue avec impatience.
Deidara avait observé le jeu d'Ino avec un amusement grandissant, mais il savait que toutes les bonnes choses devaient prendre fin. Même si sa réplique était impressionnante, rien ne pouvait égaler l'œuvre originale. Malgré cela, il reconnaissait que la jeune femme s'était bien débrouillée, même si elle n'en avait peut-être pas conscience. Cependant, il estimait qu'il était temps pour lui de faire son entrée. Il ne voulait prendre aucun risque, surtout s'il restait un Zetsu dans les environs. Deidara décida donc de mettre en place un plan pour les faire échapper à Zetsu. Il utilisa deux de ses techniques. La première fut le Doton Kibakun Bunshin, une technique de clone explosif en argile qui agissait comme un clone de l'ombre. Il ne voulait pas laisser échapper cette jeune artiste, car il voyait en elle un potentiel intéressant.
Ensuite, il décida de distraire Sasori en utilisant un Kawarimi no Jutsu combiné à une autre technique. Un énorme nuage de fumée apparut soudainement devant Sasori, cachant sa vue. Dans le même temps, un bel oiseau d'argile apparut, prêt à les emmener loin de là. Pendant ce temps, Ino se retrouva à plusieurs mètres de là, face à son double d'argile, qui lui mit une main sur la bouche pour l'empêcher de crier. Il avait échangé leur place. Deidara avait mis en place ce stratagème pour détourner l'attention de Sasori et échapper à Zetsu. Il était temps de quitter les lieux et de continuer à observer cette artiste prometteuse.
Deidara apparut sur son oiseau d'argile devant Sasori, adoptant son attitude habituelle arrogante. Le fait qu'il soit vivant et à ses côtés était un réconfort pour l'artiste explosif, malgré leur situation complexe. Son visage montrait une expression rare, presque un sourire d'appréciation.
« Hm, mon homme Sasori, tu es toujours aussi tenace, hm. »
Deidara regarda Sasori avec un mélange de sentiments en le voyant. D'abord, il ressentit une pointe de colère envers Sasori pour avoir été trompé, même si il avait prit plaisir à le voir perdre autant son sang froid. Une nouvelle facette qu’il avait découvert. Etait-ce parce qu’il était dans son véritable corps humain ? Il éprouvait enfin l’épuisement ? Le Karma ! Enfin. Cependant, cette colère se mêla rapidement à un soulagement de le voir en bonne santé. Après tout, ils avaient partagé de nombreuses missions et des moments forts ensemble. Alors qu'ils s'envolaient sur l'oiseau d'argile, Deidara prit une profonde inspiration avant de parler, cherchant les mots justes pour s'adresser à Sasori.
« Sasori no Danna, laisse-moi t'expliquer la situation, hm. J'ai dû mettre en scène ce petit jeu pour échapper à Zetsu. » Il leva un doigt pour accentuer son propos. « C'est pourquoi j'ai feint un manque d'argile. Mais ne t'en fais pas, j'ai suffisamment d'argile pour les deux, hm. » Deidara esquissa un sourire en coin. « J'ai prévu quelques réserves en cas d'urgence. Maintenant, nous pouvons nous concentrer sur notre prochaine mission, hm. Où va t’on mon homme ? »
Il a choisi de s'éloigner de l'Akatsuki, de ses missions et de ses ordres, pour se consacrer à son art explosif. Il veut perfectionner ses techniques, libéré des chaînes des Uchiha. Pour Deidara, il n'est pas un simple outil, mais un artiste à la recherche de sa propre liberté. Pendant ses périodes de solitude et d'entraînement, il décide de s'aventurer hors de sa cachette dans laquelle il avait trouvé refuge. Il n’était pas intéressant de vaquer dans la réalité. Personne n’était disponible pour découvrir la beauté de ses arts. Alors, que dans ce monde, il pouvait détruit son ancien village totalement démodé. Il avait donc décidé d’espionner le village d'Iwa, une cible qui l'attire particulièrement. L'idée de faire exploser le village et de le transformer en un cauchemar apocalyptique le séduit. Il ne peut s'empêcher de se moquer de la faiblesse de ses ennemis et de ce vieux Oniki. Il était même curieux de découvrir quels pouvaient êtres les songes de ce grand-père qui aurait dû rejoindre l’Outre Tombe avant lui.
C'est alors qu'il la voit, une réplique parfaite de lui-même, avec quelques légères imperfections. Intrigué, il décide de la suivre, se demandant quelles énigmes elle pourrait résoudre et quelles opportunités nouvelles elle pourrait lui offrir. Son double, une énigme vivante, une possibilité d'exploration pour un artiste à la recherche de son prochain chef-d'œuvre explosif.
Deidara, toujours dissimulé dans l'ombre, avait choisi de suivre Yamanaka Ino pendant des semaines, fasciné par cette réplique parfaite de lui-même. Elle était une artiste à part entière, détenant des techniques uniques, ce qui l'intriguait au plus haut point. Pour lui, elle était une lueur d'espoir, une opportunité de se libérer des chaînes qui le retenaient prisonnier de l'Akatsuki et de sa propre destinée. L'incantation qu'il avait subie était une véritable entrave à sa liberté. Il se cachait sous la terre, observant chaque geste d'Ino, cherchant à percer le mystère de ses pouvoirs. Il apprit ainsi son nom et découvrit son sens aigu de l'esthétique et de la perfection. Il ne pouvait s'empêcher d'applaudir mentalement son talent. Plusieurs fois, il fut tenté de la guider, de lui souffler des mots pour l'aider à s'améliorer, mais il savait qu'elle devait faire ses propres expériences pour grandir en tant qu'artiste.
Il était devenu son spectateur silencieux, admirant sa détermination à maîtriser son art. Elle avait fait un travail colossal pour se renseigner, et il avait fait de même de son côté. Ses capacités le rendaient curieux, et il se demandait jusqu'où elles pouvaient le mener. Pouvoir lire dans les pensées d'Itachi Uchiha ? C'était une possibilité qu'il n'excluait pas, et il se mettait à rêver des possibilités explosives que cela pourrait offrir. Deidara était prêt à soutenir cette jeune artiste et à lui offrir son aide si nécessaire. Il voyait en elle une compagne d'exploration, une alliée potentielle dans sa quête de liberté. Peut-être pourraient-ils un jour créer ensemble une œuvre d'art explosive qui resterait gravée dans l'histoire ninja. Il était impatient de voir jusqu'où Ino pouvait aller dans la maîtrise de ses pouvoirs et quelle place elle pourrait occuper dans le monde des artistes de la destruction.
Deidara, tapi dans l'ombre, observait avec amusement la situation se dérouler devant lui. Il ne pouvait s'empêcher de rire intérieurement en voyant Ino, sa réplique parfaite, se débrouiller avec cette salade avariée et Sasori. Une artiste, vraiment ? Il avait du mal à contenir son amusement face à la performance de la jeune femme. Elle était encore incomplète, mais il devait lui accorder un certain crédit pour avoir réussi à tromper Sasori, au moins temporairement. Cependant, tout cela prit une tournure inattendue lorsque Sasori mentionna Itachi. Deidara se retint de faire exploser quelque chose sur le champ. Comment son ancien partenaire pouvait-il préférer la compagnie de ce maudit chevelu aux yeux de diable plutôt que la sienne ? Était-ce une trahison, ou bien Sasori ne le considérait il vraiment plus comme un artiste ? Ces questions le tourmentaient, mais il décida de rester silencieux, savourant le spectacle offert par Sasori en train de perdre son contrôle. Voir Sasori perdre son sang-froid était un plaisir rare, et même s'il ressentait un certain regret pour Ino, il ne pouvait s'empêcher de trouver cela hilarant. Il se rappela soudainement que le soleil se lève toujours dans la même direction chaque jour, mais dans ce moment précis, il semblait que tout pouvait arriver. Les limites de la contrefaçon étaient évidentes, mais Ino avait bien tenu le coup jusqu'à présent. Deidara se demandait combien de temps elle pourrait encore maintenir son masque avant de craquer sous la pression. C'était une question qu'il attendait de voir répondue avec impatience.
Deidara avait observé le jeu d'Ino avec un amusement grandissant, mais il savait que toutes les bonnes choses devaient prendre fin. Même si sa réplique était impressionnante, rien ne pouvait égaler l'œuvre originale. Malgré cela, il reconnaissait que la jeune femme s'était bien débrouillée, même si elle n'en avait peut-être pas conscience. Cependant, il estimait qu'il était temps pour lui de faire son entrée. Il ne voulait prendre aucun risque, surtout s'il restait un Zetsu dans les environs. Deidara décida donc de mettre en place un plan pour les faire échapper à Zetsu. Il utilisa deux de ses techniques. La première fut le Doton Kibakun Bunshin, une technique de clone explosif en argile qui agissait comme un clone de l'ombre. Il ne voulait pas laisser échapper cette jeune artiste, car il voyait en elle un potentiel intéressant.
Ensuite, il décida de distraire Sasori en utilisant un Kawarimi no Jutsu combiné à une autre technique. Un énorme nuage de fumée apparut soudainement devant Sasori, cachant sa vue. Dans le même temps, un bel oiseau d'argile apparut, prêt à les emmener loin de là. Pendant ce temps, Ino se retrouva à plusieurs mètres de là, face à son double d'argile, qui lui mit une main sur la bouche pour l'empêcher de crier. Il avait échangé leur place. Deidara avait mis en place ce stratagème pour détourner l'attention de Sasori et échapper à Zetsu. Il était temps de quitter les lieux et de continuer à observer cette artiste prometteuse.
Deidara apparut sur son oiseau d'argile devant Sasori, adoptant son attitude habituelle arrogante. Le fait qu'il soit vivant et à ses côtés était un réconfort pour l'artiste explosif, malgré leur situation complexe. Son visage montrait une expression rare, presque un sourire d'appréciation.
« Hm, mon homme Sasori, tu es toujours aussi tenace, hm. »
Deidara regarda Sasori avec un mélange de sentiments en le voyant. D'abord, il ressentit une pointe de colère envers Sasori pour avoir été trompé, même si il avait prit plaisir à le voir perdre autant son sang froid. Une nouvelle facette qu’il avait découvert. Etait-ce parce qu’il était dans son véritable corps humain ? Il éprouvait enfin l’épuisement ? Le Karma ! Enfin. Cependant, cette colère se mêla rapidement à un soulagement de le voir en bonne santé. Après tout, ils avaient partagé de nombreuses missions et des moments forts ensemble. Alors qu'ils s'envolaient sur l'oiseau d'argile, Deidara prit une profonde inspiration avant de parler, cherchant les mots justes pour s'adresser à Sasori.
« Sasori no Danna, laisse-moi t'expliquer la situation, hm. J'ai dû mettre en scène ce petit jeu pour échapper à Zetsu. » Il leva un doigt pour accentuer son propos. « C'est pourquoi j'ai feint un manque d'argile. Mais ne t'en fais pas, j'ai suffisamment d'argile pour les deux, hm. » Deidara esquissa un sourire en coin. « J'ai prévu quelques réserves en cas d'urgence. Maintenant, nous pouvons nous concentrer sur notre prochaine mission, hm. Où va t’on mon homme ? »
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 04.10.23 17:06
Ino se tenait devant Sasori, son cœur battant la chamade dans sa poitrine. Elle avait été démasquée, son stratagème exposé à la lumière du jour par le véritable Deidara pas tout à faire, mais ce qu’il lui demandait, c’était du pareil au même pour elle. C'était une situation qu'elle redoutait depuis le début de cette mission d'infiltration au sein de l'Akatsuki. Maintenant qu'elle avait été découverte, elle se sentait vulnérable, exposée, et son esprit était en ébullition pour trouver la meilleure manière de gérer cette situation délicate. Sasori la fixait d'un regard intense, ses yeux dissimulés derrière les louches de son masque de Hiruko. Elle pouvait presque sentir son évaluation, son analyse minutieuse de la situation. Ino était consciente avant même de commencer cette mission, que Sasori était un homme très observateur, et elle avait été imprudente en espérant que sa couverture de Deidara tiendrait indéfiniment. Mais maintenant qu'elle était confrontée à la réalité, elle devait agir avec prudence et intelligence pour minimiser les risques.
Ino prit une profonde inspiration, essayant de contrôler sa nervosité. Elle savait que c'était le moment de vérité, et elle devait faire de son mieux pour maintenir la couverture le plus longtemps possible. Mais, elle ne savait pas de quoi il pouvait bien parler. C’était fichu. Réellement fichu. Est-ce qu’elle allait mourir comme ça ? Il était hors de question. Quitte à partir, ce serait la tête haute. Elle s’était relevée pour faire front, mais elle se retrouva soudainement face au véritable Deidara sans rien pouvoir y faire. La surprise la submergea, et elle sentit la panique monter en elle. Elle était sur le point d’ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais Deidara plaça rapidement sa main devant sa bouche et lui fit un signe de tête pour lui indiquer de rester silencieuse. Ino ne savait pas ce qui se passait, mais elle obéit, retenant son souffle tout en sentant un truc de dégoût. Une langue ? Beurk, elle avait envie de vomir. Etait-ce que ce Naruto et Sasuke avait ressentit ? Elle entendit Deidara s'éloigner un peu et laisser échapper un soupir de soulagement. Elle en profita pour cracher, elle avait envie de vomir. Elle n'avait pas rêvé hein ? Elle avait bien vu une bouche hein ? Son cœur battait toujours rapidement, mais elle commençait à se détendre légèrement, pensant qu'elle avait échappé à une situation potentiellement dangereuse. Non, mais qu’est-ce qui lui prenait d’être heureuse. Elle était toujours en danger et sa couverture était tombée. Sur le point d’utiliser une de ses techniques, Deidara parla, la complimentant sur sa performance. Ses mots la laissèrent complètement désemparée. Elle ne s'attendait pas du tout à cela. Après tout, elle était censée être la fausse Deidara, et il semblait l'apprécier. Ino était à court de mots, sa confusion évidente derrière le masque, elle sursauta même quand il se rapprocha, son visage à quelques centimètres du sien.
« Tu es vraiment... impressionnante, ouais hmm. »
Ino était encore sous le choc de la situation. Elle se sentait à la fois soulagée et déroutée. Le vrai Deidara l'avait complimentée, et elle ne savait pas comment réagir. Elle se demanda ce qui se passerait ensuite et comment elle pourrait continuer à maintenir sa couverture au sein de l'Akatsuki. Deidara regarda Ino avec un mélange de fascination et d'admiration. Il était sincèrement impressionné par sa performance.
« Tu es incroyable, vraiment ! Tromper deux personnes comme ça, c'est de l'art pur et simple. Je suis quand même vexé que personne n’ait remarqué que tu n’étais pas moi cela dit. Ton manque de connaissances est ce qui t’a trahit. Mais, félicitation quand même, hmm ! Je suis content de rencontrer quelqu’un qui admire mon talent, hmm. »
Ino ne savait pas comment elle devait le prendre. Elle appréciait le compliment, mais admirait son talent ? Ouais, il l’effrayait même si, elle reconnaîssait qu’il y avait une vérité artistique derrière ses explosifs. Une certaine beauté comme dans les feux d’artifices, pas la destruction. Seulement, elle avait arrêté de comprendre comment marchait le cerveau d’un membre de cette organisation. Elle devint blême aux prochaines paroles du terroriste à la Bombe.
« Je n'aurais jamais cru rencontrer une telle artiste à Konoha. Ton sens de l'esthétique est vraiment remarquable, et ta maîtrise des détails est impressionnante. Franchement, j'en suis presque jaloux. »
Comment savait-il qu’elle était de Konoha ? Enfin, qu’importe, le savoir ne changeait en rien à sa situation. Ino, toujours sur ses gardes, le regarda avec méfiance.
« Si tu sais qui je suis, pourquoi ne me tues-tu pas ? Pourquoi m’as tu sauvé de ton coéquipier ? »
Deidara inclina légèrement la tête, un sourire en coin derrière son masque.
« Parce que, ma chère, ton talent m'intrigue. Je trouve que cela aurait été dommage de laisser Sasori dono te tuer. C’est si difficile de nos jours de trouver quelqu’un qui apprécie l’art. Et puis, je dois avouer que ta présence ici apporte un peu d'excitation à cette mission. hmm »
Ino le sentait très très mal. C’est son instinct qui le lui disait. Enfin, au moins, elle pourrait toujours se vanter d’avoir reçu des éloges même si, cela venait de la bouche d’un fanatique. Ino était à la fois perplexe et soulagée par sa réponse. Elle ne savait toujours pas comment Deidara avait découvert son véritable identité, mais elle semblait avoir gagné un allié inattendu au sein de l'Akatsuki. Quant à apprécier l’art ? Elle n’était pas certaine qu’ils avaient la même définition, mais peu importe. Cela venait de lui sauver la vie.
« Alors, que comptes tu faire maintenant, Deidara ? Tu me laisses partir comme ça ? »
Deidara haussa les épaules avec désinvolture.
« Eh bien, pour l'instant, continuons à jouer notre rôle au sein de l'Akatsuki. Je veux voir jusqu'où nous pouvons aller avec cette petite mascarade. Qui sait, cela pourrait devenir notre plus grande œuvre d'art explosive ! Mais, avant cela, nous devons rejoindre mon véritable moi et Sasori dono. Hmm. Ne t’en fais pas, il ne te touchera pas. Laisses-moi m’en charger. »
Une pierre tomba dans l’estomac d’Ino. Elle n’était plus certaine de vouloir continuer ce petit jeu, mais pourquoi pas hein ? De toute façon, elle n’était pas certaine de pouvoir faire face à ce gars seule. Elle pourrait s’en sortir, mais qui ne lui disait pas qu’il n’avait pas crée un champ de mine où elle exploserait. Sa vie ? Etait malheureusement entre les mains de celui-ci. Elle n’avait pas d’autre choix que de le suivre. Ino hocha la tête, se préparant mentalement à poursuivre leur mission d'infiltration, tout en se demandant comment elle avait pu se retrouver dans une telle situation aux côtés du véritable Deidara et retrouver ainsi bientôt de nouveau Sasori. Le clone de Deidara fit un oiseau et s’envola pour rejoindre le vrai et ce goujat de marionnettiste un peu trop vite à son goût.
Ino prit une profonde inspiration, essayant de contrôler sa nervosité. Elle savait que c'était le moment de vérité, et elle devait faire de son mieux pour maintenir la couverture le plus longtemps possible. Mais, elle ne savait pas de quoi il pouvait bien parler. C’était fichu. Réellement fichu. Est-ce qu’elle allait mourir comme ça ? Il était hors de question. Quitte à partir, ce serait la tête haute. Elle s’était relevée pour faire front, mais elle se retrouva soudainement face au véritable Deidara sans rien pouvoir y faire. La surprise la submergea, et elle sentit la panique monter en elle. Elle était sur le point d’ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais Deidara plaça rapidement sa main devant sa bouche et lui fit un signe de tête pour lui indiquer de rester silencieuse. Ino ne savait pas ce qui se passait, mais elle obéit, retenant son souffle tout en sentant un truc de dégoût. Une langue ? Beurk, elle avait envie de vomir. Etait-ce que ce Naruto et Sasuke avait ressentit ? Elle entendit Deidara s'éloigner un peu et laisser échapper un soupir de soulagement. Elle en profita pour cracher, elle avait envie de vomir. Elle n'avait pas rêvé hein ? Elle avait bien vu une bouche hein ? Son cœur battait toujours rapidement, mais elle commençait à se détendre légèrement, pensant qu'elle avait échappé à une situation potentiellement dangereuse. Non, mais qu’est-ce qui lui prenait d’être heureuse. Elle était toujours en danger et sa couverture était tombée. Sur le point d’utiliser une de ses techniques, Deidara parla, la complimentant sur sa performance. Ses mots la laissèrent complètement désemparée. Elle ne s'attendait pas du tout à cela. Après tout, elle était censée être la fausse Deidara, et il semblait l'apprécier. Ino était à court de mots, sa confusion évidente derrière le masque, elle sursauta même quand il se rapprocha, son visage à quelques centimètres du sien.
« Tu es vraiment... impressionnante, ouais hmm. »
Ino était encore sous le choc de la situation. Elle se sentait à la fois soulagée et déroutée. Le vrai Deidara l'avait complimentée, et elle ne savait pas comment réagir. Elle se demanda ce qui se passerait ensuite et comment elle pourrait continuer à maintenir sa couverture au sein de l'Akatsuki. Deidara regarda Ino avec un mélange de fascination et d'admiration. Il était sincèrement impressionné par sa performance.
« Tu es incroyable, vraiment ! Tromper deux personnes comme ça, c'est de l'art pur et simple. Je suis quand même vexé que personne n’ait remarqué que tu n’étais pas moi cela dit. Ton manque de connaissances est ce qui t’a trahit. Mais, félicitation quand même, hmm ! Je suis content de rencontrer quelqu’un qui admire mon talent, hmm. »
Ino ne savait pas comment elle devait le prendre. Elle appréciait le compliment, mais admirait son talent ? Ouais, il l’effrayait même si, elle reconnaîssait qu’il y avait une vérité artistique derrière ses explosifs. Une certaine beauté comme dans les feux d’artifices, pas la destruction. Seulement, elle avait arrêté de comprendre comment marchait le cerveau d’un membre de cette organisation. Elle devint blême aux prochaines paroles du terroriste à la Bombe.
« Je n'aurais jamais cru rencontrer une telle artiste à Konoha. Ton sens de l'esthétique est vraiment remarquable, et ta maîtrise des détails est impressionnante. Franchement, j'en suis presque jaloux. »
Comment savait-il qu’elle était de Konoha ? Enfin, qu’importe, le savoir ne changeait en rien à sa situation. Ino, toujours sur ses gardes, le regarda avec méfiance.
« Si tu sais qui je suis, pourquoi ne me tues-tu pas ? Pourquoi m’as tu sauvé de ton coéquipier ? »
Deidara inclina légèrement la tête, un sourire en coin derrière son masque.
« Parce que, ma chère, ton talent m'intrigue. Je trouve que cela aurait été dommage de laisser Sasori dono te tuer. C’est si difficile de nos jours de trouver quelqu’un qui apprécie l’art. Et puis, je dois avouer que ta présence ici apporte un peu d'excitation à cette mission. hmm »
Ino le sentait très très mal. C’est son instinct qui le lui disait. Enfin, au moins, elle pourrait toujours se vanter d’avoir reçu des éloges même si, cela venait de la bouche d’un fanatique. Ino était à la fois perplexe et soulagée par sa réponse. Elle ne savait toujours pas comment Deidara avait découvert son véritable identité, mais elle semblait avoir gagné un allié inattendu au sein de l'Akatsuki. Quant à apprécier l’art ? Elle n’était pas certaine qu’ils avaient la même définition, mais peu importe. Cela venait de lui sauver la vie.
« Alors, que comptes tu faire maintenant, Deidara ? Tu me laisses partir comme ça ? »
Deidara haussa les épaules avec désinvolture.
« Eh bien, pour l'instant, continuons à jouer notre rôle au sein de l'Akatsuki. Je veux voir jusqu'où nous pouvons aller avec cette petite mascarade. Qui sait, cela pourrait devenir notre plus grande œuvre d'art explosive ! Mais, avant cela, nous devons rejoindre mon véritable moi et Sasori dono. Hmm. Ne t’en fais pas, il ne te touchera pas. Laisses-moi m’en charger. »
Une pierre tomba dans l’estomac d’Ino. Elle n’était plus certaine de vouloir continuer ce petit jeu, mais pourquoi pas hein ? De toute façon, elle n’était pas certaine de pouvoir faire face à ce gars seule. Elle pourrait s’en sortir, mais qui ne lui disait pas qu’il n’avait pas crée un champ de mine où elle exploserait. Sa vie ? Etait malheureusement entre les mains de celui-ci. Elle n’avait pas d’autre choix que de le suivre. Ino hocha la tête, se préparant mentalement à poursuivre leur mission d'infiltration, tout en se demandant comment elle avait pu se retrouver dans une telle situation aux côtés du véritable Deidara et retrouver ainsi bientôt de nouveau Sasori. Le clone de Deidara fit un oiseau et s’envola pour rejoindre le vrai et ce goujat de marionnettiste un peu trop vite à son goût.
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 05.10.23 15:09

La seule chose, la seule, qui l'arrêta fut l'apparition d'un oiseau en argile juste après le bruit d'une détonation bien caractéristique. Le dard s'était stoppé à quelques millimètres de la création explosive. La fumée se dissipa pour révéler un Deidara au sourire bien plus confiant.
Hm, mon homme Sasori, tu es toujours aussi tenace, hm.
Il plissa les yeux. Il pouvait s'agir d'une illusion, bizarre cette quantité de fumée pour un simple oiseau d'argile. Personne ne pouvait reproduire les capacités de Deidara car il mêlait un kekkei genkai et un kinjutsu bien spécifique.
Il observa la sculpture de ses yeux d'artistes. Ce style, des courbes simples, harmonieuses. Un amateur pouvait penser que l'artificier faisait toujours les mêmes choses. Mais c'était faux. Chaque création était différente. Chacune portait son message, l'expression de son Art.
Hmm... il lui accordait quelques minutes de plus pour s'expliquer. Il accepta de monter sur l'oiseau.
Sasori no Danna, laisse-moi t'expliquer la situation, hm. J'ai dû mettre en scène ce petit jeu pour échapper à Zetsu hm.
C'est pourquoi j'ai feint un manque d'argile. Mais ne t'en fais pas, j'ai suffisamment d'argile pour les deux, hm.
J'ai prévu quelques réserves en cas d'urgence. Maintenant, nous pouvons nous concentrer sur notre prochaine mission, hm. Où va t’on mon homme ?
Deidara était énergique, un rayon de soleil. Ses mouvements reflétaient sa personnalité explosive. En le voyant, il avait le sentiment que, cette fois-ci, il s'agissait du véritable. Il n'avait pas besoin de l'écouter pour sentir une différence. Mais, il n'y avait pas à avoir de différence, si c'était lui dès le départ...
Ses explications. Il restait... un peu sceptique. Cela lui rassurait qu'il avait toujours de l'argile sur lui, il aurait questionné son âme d'artiste sinon.
Il rangea sa queue sous son manteau, mais il était toujours froid et en colère. Ça n'allait pas s'estomper aussi facilement. Il avait vraiment dépassé les bornes à jouer autant avec ses nerfs. D'ailleurs, il ne le lâchait pas du regard, comme s'il ne lui faisait toujours pas totalement confiance.
Quel est le nom de la seule personne que nous avons épargnée ?
Sympa. Après avoir testé son art, il testait maintenant sa mémoire. Si c'était bien Deidara, il se rappellerait du nom d'une compère artiste. Surtout qu'ils n'étaient pas du genre à laisser des survivants. Il s'agissait de Kannyû ( roman Akatsuki no hidden, chapitre 3 ), la seule survivante du village caché de la céramique. Ils s'y étaient rendus pour deux choses, ravitailler Deidara en argile de qualité et dans son cas, pour récupérer la composition des vernies et des enduit qu'ils utilisaient pour étendre sa connaissance sur les poisons. Ils y avaient rencontré cette jeune fille là-bas. La seule a essayé de faire revivre la technique du Hanasaki au milieu d'un village ayant perdu sa fibre artistique au profit de l'argent. Une insulte à la mémoire de toutes les œuvres qui y ont été créés et d'un style ayant capturé la beauté de la céramique. Les deux artistes avaient convenus d'exterminer tous les habitants.
Kannyû avait alors placé l'Art au-dessus de la vie de ses semblables, sa détermination leur avait forcé le respect. Deidara avait décidé de la prévenir avant de raser la ville, il n'avait pas omis d'objections.
Ce n'est seulement qu'au moment où il lui donna la bonne réponse qu'il se décida enfin à le croire.
Prend la direction du désert. Une fois vraiment haut dans le ciel, il se corrigea, c'était encore là un stratagème pour brouiller les pistes et que Zetsu les perdes. On le reconnaissait bien là, méticuleux. Passe au-dessus des nuages. Prend la direction du pays de la foudre.
La direction opposée, il allait le mener sur l'île de Nanakusa, son véritable repaire. Mais le voyage prendrait du temps, une bonne journée à vol d'oiseau. C'était parfait, il avait besoin de discuter avec lui tout en étant certain que personne ne pourrait les espionner.
Comment tu te sens depuis que l'on t'a ressuscité ? Ton corps est immortel maintenant. C'est pareil pour le rêve, nous ne pouvons pas réellement mourir.
Oui. Il savait bien que lui dire ça était cruel. C'était une antithèse à l'Art de Deidara. Lui qui ne craignait pas la mort, lui qui voulait partir avec panache et marquer les esprits. Mais il ne disait pas ça pour le blesser, puisqu'il était parti avant lui, il voulait s'assurer qu'il s'en soit bien rendu compte. Il voulait lui faire comprendre les enjeux de la bataille dans laquelle il comptait se lancer.
Deidara. Tu sais ce que cela signifie ? Si nous voulons trouver une solution à nos problèmes respectifs, nous allons devoir agir contre l'Akatsuki. Oui. Contrer l'immortalité de Deidara et se défaire de son emprise pour lui.
J'aimerais que tu mesures à quel point la tâche va être difficile. Ce n'est pas un jeu. Aux moindres soupçons, Madara ou Tobi nous retireront notre libre-arbitre, comme ils l'ont fait pour Chûkichi. Tu l'as vu de tes propres yeux. il s'agissait du ninja de Kiri relevé par le biais de l'edo tensei à leur côté pour faire partie de l'équipe d'Embuscade et de Distraction.
Il n'y a rien de pire pour un artiste que de perdre sa personnalité et ce qui fait de lui son essence.
Je ne sais pas à quoi tu jouais tout à l'heure, mais ne t'avise plus de te lancer dans des plans aussi stupides. Zetsu a clairement remarqué que quelque chose clochait. Tu seras sous mes directives à partir de maintenant.
Et aller, aimable comme une porte de prison, comme d'habitude. Ne pouvait-il pas montrer de la reconnaissance au fait qu'il soit de retour ? Le ménager un temps ? Parler du bon vieux temps ? Non, comme toujours. Sasori est Sasori. Et même si au fond de lui, il est heureux de retrouver son duo, il ne le lui dira jamais.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 05.10.23 18:16
Deidara se tenait là, immobile et impassible, sur le dos de son majestueux oiseau d'argile, tandis que la marionnette redoutable de Sasori, Hiruko, se précipitait vers lui avec son dard empoisonné tendu en avant. Son visage ne montrait aucun signe de peur ou d'anxiété. Au lieu de cela, il arborait un sourire confiant, presque provocateur, ayant prévu cette confrontation. Il ne craignait rien, il n’était pas un gamin sans défense.
L'oiseau d'argile de Deidara planait silencieusement dans les airs, sa majesté contraste rappant avec la marionnette mécanique de Sasori. Un poupée cadavérique qui était de loin la plus laide des œuvres de son aîné. Il respectait énormément son vis-à-vis, mais il fallait le reconnaître, cette œuvre, manquait cruellement de goût. Les yeux de Deidara étaient fixés sur son ancien coéquipier, mais il ne bougeait pas, comme s'il attendait patiemment que Sasori fasse le premier pas.
Le dard empoisonné de Hiruko se rapprocha rapidement de Deidara, mais au dernier moment, Sasori, reconnaissant soudainement Deidara, stoppa son attaque juste à temps, empêchant son dard empoisonné de transpercer la marionnette explosive de son ancien partenaire. Un moment de silence pesant s'installa alors que les deux membres d'Akatsuki se faisaient face.
Deidara, toujours perché sur son oiseau d'argile, affichait un sourire triomphant, tandis que Sasori observait son adversaire avec un mélange d'incrédulité et de méfiance. Les retrouvailles imprévues et attendues du côté Deidara du moins, semblaient avoir jeté un voile d'incertitude sur leur confrontation. Le jeu d’acteur de la jeune artiste de Konoha était vraiment un bijoux. Deidara scruta attentivement Sasori alors que ce dernier rangeait sa queue métallique sous son manteau. L'atmosphère était tendue, chargée de méfiance, et même si Sasori n'avait pas immédiatement attaqué, il était évident qu'il n'était pas encore totalement convaincu de la sincérité de Deidara.
Quand Sasori posa sa question sur le nom de la seule personne épargnée, Deidara ne put réprimer un léger sourire. Il se souvenait parfaitement de Kannyû, la jeune céramiste du village caché de la céramique. Elle avait démontré une détermination inébranlable pour préserver l'art dans un village obsédé par l'argent. Deidara avait été impressionné par sa passion, même s'il n'avait pas hésité à participer à l'extermination des habitants de la ville, convaincu que leur obsession pour l'argent avait corrompu l'essence même de l'art. Et plus encore, qu’elle l’avait vexé quand il lui avait montré son art la première fois en insultant son art. Elle avait osé dire que c’était ringard !
« Kannyû, mon homme, je suis peut-être revenu d’entre-les morts, mais je ne perd pas encore la tête, hmm. » répondit Deidara, une lueur de reconnaissance dans son regard. « Elle avait cette détermination à préserver l'art à tout prix. Une véritable artiste dans l'âme, même si elle a choisi une voie différente de la nôtre. »
Ce n’était pas tout le monde qui pouvait atteindre leur niveau de compréhension et d’expertise de toute façon. Il s’était amusé à brûler le manteau de cet homme cupide qui se faisait passer pour le chef du village. Un anti-artiste. Il gâchait le paysage, le seul point négatif lors de cette mission, c’est qu’il n’avait pas récupéré autant d’argile qu’il l’aurait voulu. Deidara était soulagé de constater que Sasori avait reconnu la réponse à sa question sur Kannyû, confirmant ainsi sa véritable identité. Il était prêt à tout pour dissiper les doutes de son ancien partenaire, même si cela signifiait discuter de sujets aussi sombres que leur mission passée. Il lui offrit un grand sourire.
Lorsque Sasori lui indiqua la direction du désert, Deidara hocha la tête en signe d'approbation. Il savait que le scorpion était un homme méticuleux, toujours préoccupé par les détails. Cependant, il ne fallut pas longtemps à Deidara pour réaliser que leur trajet n'était pas direct. Sasori avait décidé de brouiller les pistes, un stratagème typique de son ancien partenaire.
Ils s'élevèrent dans les cieux, passant au-dessus des nuages pour échapper à toute surveillance indésirable. Deidara observa les vastes étendues de terre en dessous d'eux, se préparant mentalement à la longue conversation à venir. Lorsque Sasori lui posa la question sur ses sentiments depuis sa résurrection, Deidara soupira légèrement. La vie éternelle était un fardeau qu'il n'avait jamais souhaité, et même s’il avait encore du mal à l’accepter, qu’est-ce qu’il pouvait y faire ? Ben pas grand-chose, il n’avait même pas le droit de mourir en paix, si ce n’était pas une honte. Mais au moins, lorsqu’il avait été réanimé la première fois, il avait comprit que la recherche de l’art était éternelle, la seule chose qu’il avait convenu.
« Je suppose que je vais devoir m’y accoutumer, je suppose, hmm » répondit-il, son regard fixé sur l'horizon. « J'ai perdu une partie de ma liberté en devenant immortel, mais cela m'a aussi donné l'occasion de perfectionner mon art. Et toi, mon homme, Sasori dono, comment vis-tu cette éternité ? »
Deidara était curieux de connaître la perspective de Sasori sur leur nouvelle condition. Après tout, ils avaient été réunis d'une manière inattendue, et ils devaient maintenant faire face à un avenir sans fin en tant qu'immortels. Deidara se tourna légèrement vers son ancien partenaire, son visage exprimant un mélange d'émotions, notamment une certaine excitation à l'idée de retrouver son art et sa créativité. Puis, tel un enfant, les deux bras grand ouverts, les cheveux balayant son visage à cause du vent il lui avoua :
« Et je dois t’avouer quelque chose Sasori Dono ! J’ai compris quelque chose depuis que je suis de retour. L'art, c'est comme la lune que j'ai contemplée quand j'ai été scellé lors de la Quatrième Grande Guerre Ninja. Elle est éternelle, intemporelle, et sa beauté ne cesse de changer. Elle est une source d'inspiration inépuisable, tout comme l'art lui-même. Je crois que le perfectionnement de l'art est également éternel, tout comme notre quête pour créer des œuvres qui transcendent la vie éphémère. Du moins je te rejoins seulement sur le perfectionnement, mais je ne suis toujours pas d’accord sur le reste de ta vision mon homme, hmm. »
Deidara laissa échapper un rire bref, empreint de détermination. Il était prêt à se plonger dans ce nouvel univers artistique, à créer des œuvres qui marqueraient l'histoire de l'Akatsuki, et peut-être même au-delà. La nuit étoilée et la lune lumineuse semblaient le guider vers un futur artistique prometteur, où chaque explosion serait une nouvelle toile sur laquelle il peindrait son histoire immortelle.
Deidara écouta attentivement les paroles de Sasori, ses yeux azur fixés sur son compagnon de l'Akatsuki. Les mots de Sasori étaient durs, mais il les comprenait. La réalité de leur situation était implacable, et il savait que la bataille contre l'Akatsuki ne serait pas une mince affaire. De plus, il espérait bien se venger de Tobi qui s’était bien joué de lui. La découverte de cette « artiste » était la peinture qui allait l’aider à prendre sa revanche. Il en était certain, ce serait l’une de ses plus belles œuvres explosives.
« Je suis conscient des enjeux et de la difficulté de la tâche qui nous attend, mon homme. Contrer l'immortalité de l'Akatsuki et se libérer de son emprise ne sera pas une sinécure. hmm »
Il marqua une pause, réfléchissant à ce qu'avait dit Sasori au sujet de Chûkichi. La perte de personnalité d'un artiste était en effet une tragédie. Deidara ne voulait pas que cela lui arrive, ni à lui ni à Sasori. Les autres ? C’était à voir. Deidara avait toujours été déterminé à laisser une trace artistique indélébile dans ce monde, mais maintenant, il était également déterminé à préserver son identité artistique. La bataille à venir serait un véritable test pour eux, mais il ne reculerait pas devant le défi. L'art était sa vie, et il était prêt à se battre pour le préserver, même contre ses propres anciens camarades. Deidara fixa Sasori avec un mélange de défiance et de résignation. Il ne pouvait pas nier que son partenaire avait toujours été dur à cerner, même dans les moments les plus tendres de leur partenariat artistique. Mais cela faisait partie de leur dynamique. Sasori était le cerveau, froid et calculateur, tandis que Deidara apportait l'élément de surprise, l'imprévisibilité artistique.
« Ouais, ouais, Sasori no Danna, toujours aussi charmant, » répliqua Deidara avec un sourire en coin, essayant de désamorcer la tension dans l'air. « Tu sais bien que je ne peux pas m'empêcher de créer un peu de chaos ici et là. C'est dans ma nature d'artiste, tu comprends, hmm. »
Il haussa un sourcil en regardant Sasori, essayant de déceler la moindre étincelle de nostalgie ou de réminiscence dans les yeux de son partenaire au travers de ce cadavre, peut-être qu’il sentait qu’il allait se faire sermonner, il finit par céder.
« Mais bien sûr, mon homme, je serai sous tes directives, » ajouta-t-il d'un ton léger, comme s'il acceptait simplement la situation. Deidara se permit un petit rire sarcastique. « Puis, pour ma défense, Sasori Dono, c’est moi qui devrais être en colère. »
En effet, rendre à César ce qui était à César, même si il avait dit qu’il était déçu en direction de son double féminin, les paroles étaient pour lui dans tous les cas. Laissant l’oiseau se dirigeait vers le repaire de Sasori, il finit par lâcher en sentant que son double et la jeune artiste n’étaient pas vraiment loin d’eux. Il croisa les bras, regardant Sasori d'un air mécontent.
« Sasori no Danna, tu es bien en colère pour le numéro tout à l'heure, mais je devrais être en colère contre toi ! Tu n'as même pas été capable de reconnaître que ce n'était pas moi ! » Il secoua la tête, sa frustration s'accumulant et moqueusement ajouta : « J'aurais pensé que tu aurais pu déceler l'artifice, Danna. C'était une contrefaçon assez évidente, même pour toi. Quelque chose te tracasse, non ? Tu as l'air distrait. Ce n'est pas digne de notre réputation. Je suis déçu, Sasori, vraiment déçu. Tu m'as toujours considéré comme bien plus qu'une simple blondinette, non ? »
Deidara était habitué à jouer avec les attentes des autres, mais il s'attendait à ce que Sasori, son partenaire de longue date, puisse le distinguer des imposteurs. Il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir trahi par le fait que Sasori n'avait pas immédiatement reconnu l'authenticité de son art. C'était comme si une partie de leur lien artistique avait été ébranlée, et cela le mettait mal à l'aise.
Pourtant, malgré sa déception, Deidara ne pouvait pas s'empêcher de ressentir une pointe de préoccupation. Quelque chose semblait vraiment préoccuper Sasori, quelque chose de plus profond que leur altercation récente. Deidara ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui pouvait bien tourmenter son partenaire, mais il était prudent de ne pas poser trop de questions pour l'instant. Sasori était un homme de secrets, après tout, et Deidara savait qu'il devait choisir le bon moment pour découvrir ce qui se passait réellement dans l'esprit de son camarade d'art.
Deidara eut un sourire en coin, cherchant à détendre l'atmosphère tendue entre lui et Sasori.
« Eh bien, Danna, au début, je n'y étais vraiment pour rien dans toute cette histoire. Mais j'ai réalisé qu'elle possède un talent artistique unique. Un talent que nous pourrions combiner, toi et moi. C'est pourquoi j'ai décidé de lui donner une chance, plutôt que de la laisser mourir. » Il jeta un coup d'œil par-dessus son épaule pour vérifier que son double d'argile les suivait toujours au loin grâce à son viseur. « D'ailleurs, j'ai laissé un de mes clones en argile pour nous suivre discrètement. Elle ne s'enfuira pas de sitôt. Peut-être pourrons-nous tirer profit de son art à notre avantage, Danna. hmm »
Deidara était toujours prêt à exploiter de nouvelles opportunités artistiques, et il avait clairement vu un potentiel dans la jeune artiste qu'ils avaient rencontrée plus tôt. Il espérait que Sasori serait en mesure de comprendre sa perspective et de collaborer avec lui pour créer quelque chose de vraiment spectaculaire. Après tout, l'art était la seule chose qui comptait vraiment pour eux.
L'oiseau d'argile de Deidara planait silencieusement dans les airs, sa majesté contraste rappant avec la marionnette mécanique de Sasori. Un poupée cadavérique qui était de loin la plus laide des œuvres de son aîné. Il respectait énormément son vis-à-vis, mais il fallait le reconnaître, cette œuvre, manquait cruellement de goût. Les yeux de Deidara étaient fixés sur son ancien coéquipier, mais il ne bougeait pas, comme s'il attendait patiemment que Sasori fasse le premier pas.
Le dard empoisonné de Hiruko se rapprocha rapidement de Deidara, mais au dernier moment, Sasori, reconnaissant soudainement Deidara, stoppa son attaque juste à temps, empêchant son dard empoisonné de transpercer la marionnette explosive de son ancien partenaire. Un moment de silence pesant s'installa alors que les deux membres d'Akatsuki se faisaient face.
Deidara, toujours perché sur son oiseau d'argile, affichait un sourire triomphant, tandis que Sasori observait son adversaire avec un mélange d'incrédulité et de méfiance. Les retrouvailles imprévues et attendues du côté Deidara du moins, semblaient avoir jeté un voile d'incertitude sur leur confrontation. Le jeu d’acteur de la jeune artiste de Konoha était vraiment un bijoux. Deidara scruta attentivement Sasori alors que ce dernier rangeait sa queue métallique sous son manteau. L'atmosphère était tendue, chargée de méfiance, et même si Sasori n'avait pas immédiatement attaqué, il était évident qu'il n'était pas encore totalement convaincu de la sincérité de Deidara.
Quand Sasori posa sa question sur le nom de la seule personne épargnée, Deidara ne put réprimer un léger sourire. Il se souvenait parfaitement de Kannyû, la jeune céramiste du village caché de la céramique. Elle avait démontré une détermination inébranlable pour préserver l'art dans un village obsédé par l'argent. Deidara avait été impressionné par sa passion, même s'il n'avait pas hésité à participer à l'extermination des habitants de la ville, convaincu que leur obsession pour l'argent avait corrompu l'essence même de l'art. Et plus encore, qu’elle l’avait vexé quand il lui avait montré son art la première fois en insultant son art. Elle avait osé dire que c’était ringard !
« Kannyû, mon homme, je suis peut-être revenu d’entre-les morts, mais je ne perd pas encore la tête, hmm. » répondit Deidara, une lueur de reconnaissance dans son regard. « Elle avait cette détermination à préserver l'art à tout prix. Une véritable artiste dans l'âme, même si elle a choisi une voie différente de la nôtre. »
Ce n’était pas tout le monde qui pouvait atteindre leur niveau de compréhension et d’expertise de toute façon. Il s’était amusé à brûler le manteau de cet homme cupide qui se faisait passer pour le chef du village. Un anti-artiste. Il gâchait le paysage, le seul point négatif lors de cette mission, c’est qu’il n’avait pas récupéré autant d’argile qu’il l’aurait voulu. Deidara était soulagé de constater que Sasori avait reconnu la réponse à sa question sur Kannyû, confirmant ainsi sa véritable identité. Il était prêt à tout pour dissiper les doutes de son ancien partenaire, même si cela signifiait discuter de sujets aussi sombres que leur mission passée. Il lui offrit un grand sourire.
Lorsque Sasori lui indiqua la direction du désert, Deidara hocha la tête en signe d'approbation. Il savait que le scorpion était un homme méticuleux, toujours préoccupé par les détails. Cependant, il ne fallut pas longtemps à Deidara pour réaliser que leur trajet n'était pas direct. Sasori avait décidé de brouiller les pistes, un stratagème typique de son ancien partenaire.
Ils s'élevèrent dans les cieux, passant au-dessus des nuages pour échapper à toute surveillance indésirable. Deidara observa les vastes étendues de terre en dessous d'eux, se préparant mentalement à la longue conversation à venir. Lorsque Sasori lui posa la question sur ses sentiments depuis sa résurrection, Deidara soupira légèrement. La vie éternelle était un fardeau qu'il n'avait jamais souhaité, et même s’il avait encore du mal à l’accepter, qu’est-ce qu’il pouvait y faire ? Ben pas grand-chose, il n’avait même pas le droit de mourir en paix, si ce n’était pas une honte. Mais au moins, lorsqu’il avait été réanimé la première fois, il avait comprit que la recherche de l’art était éternelle, la seule chose qu’il avait convenu.
« Je suppose que je vais devoir m’y accoutumer, je suppose, hmm » répondit-il, son regard fixé sur l'horizon. « J'ai perdu une partie de ma liberté en devenant immortel, mais cela m'a aussi donné l'occasion de perfectionner mon art. Et toi, mon homme, Sasori dono, comment vis-tu cette éternité ? »
Deidara était curieux de connaître la perspective de Sasori sur leur nouvelle condition. Après tout, ils avaient été réunis d'une manière inattendue, et ils devaient maintenant faire face à un avenir sans fin en tant qu'immortels. Deidara se tourna légèrement vers son ancien partenaire, son visage exprimant un mélange d'émotions, notamment une certaine excitation à l'idée de retrouver son art et sa créativité. Puis, tel un enfant, les deux bras grand ouverts, les cheveux balayant son visage à cause du vent il lui avoua :
« Et je dois t’avouer quelque chose Sasori Dono ! J’ai compris quelque chose depuis que je suis de retour. L'art, c'est comme la lune que j'ai contemplée quand j'ai été scellé lors de la Quatrième Grande Guerre Ninja. Elle est éternelle, intemporelle, et sa beauté ne cesse de changer. Elle est une source d'inspiration inépuisable, tout comme l'art lui-même. Je crois que le perfectionnement de l'art est également éternel, tout comme notre quête pour créer des œuvres qui transcendent la vie éphémère. Du moins je te rejoins seulement sur le perfectionnement, mais je ne suis toujours pas d’accord sur le reste de ta vision mon homme, hmm. »
Deidara laissa échapper un rire bref, empreint de détermination. Il était prêt à se plonger dans ce nouvel univers artistique, à créer des œuvres qui marqueraient l'histoire de l'Akatsuki, et peut-être même au-delà. La nuit étoilée et la lune lumineuse semblaient le guider vers un futur artistique prometteur, où chaque explosion serait une nouvelle toile sur laquelle il peindrait son histoire immortelle.
Deidara écouta attentivement les paroles de Sasori, ses yeux azur fixés sur son compagnon de l'Akatsuki. Les mots de Sasori étaient durs, mais il les comprenait. La réalité de leur situation était implacable, et il savait que la bataille contre l'Akatsuki ne serait pas une mince affaire. De plus, il espérait bien se venger de Tobi qui s’était bien joué de lui. La découverte de cette « artiste » était la peinture qui allait l’aider à prendre sa revanche. Il en était certain, ce serait l’une de ses plus belles œuvres explosives.
« Je suis conscient des enjeux et de la difficulté de la tâche qui nous attend, mon homme. Contrer l'immortalité de l'Akatsuki et se libérer de son emprise ne sera pas une sinécure. hmm »
Il marqua une pause, réfléchissant à ce qu'avait dit Sasori au sujet de Chûkichi. La perte de personnalité d'un artiste était en effet une tragédie. Deidara ne voulait pas que cela lui arrive, ni à lui ni à Sasori. Les autres ? C’était à voir. Deidara avait toujours été déterminé à laisser une trace artistique indélébile dans ce monde, mais maintenant, il était également déterminé à préserver son identité artistique. La bataille à venir serait un véritable test pour eux, mais il ne reculerait pas devant le défi. L'art était sa vie, et il était prêt à se battre pour le préserver, même contre ses propres anciens camarades. Deidara fixa Sasori avec un mélange de défiance et de résignation. Il ne pouvait pas nier que son partenaire avait toujours été dur à cerner, même dans les moments les plus tendres de leur partenariat artistique. Mais cela faisait partie de leur dynamique. Sasori était le cerveau, froid et calculateur, tandis que Deidara apportait l'élément de surprise, l'imprévisibilité artistique.
« Ouais, ouais, Sasori no Danna, toujours aussi charmant, » répliqua Deidara avec un sourire en coin, essayant de désamorcer la tension dans l'air. « Tu sais bien que je ne peux pas m'empêcher de créer un peu de chaos ici et là. C'est dans ma nature d'artiste, tu comprends, hmm. »
Il haussa un sourcil en regardant Sasori, essayant de déceler la moindre étincelle de nostalgie ou de réminiscence dans les yeux de son partenaire au travers de ce cadavre, peut-être qu’il sentait qu’il allait se faire sermonner, il finit par céder.
« Mais bien sûr, mon homme, je serai sous tes directives, » ajouta-t-il d'un ton léger, comme s'il acceptait simplement la situation. Deidara se permit un petit rire sarcastique. « Puis, pour ma défense, Sasori Dono, c’est moi qui devrais être en colère. »
En effet, rendre à César ce qui était à César, même si il avait dit qu’il était déçu en direction de son double féminin, les paroles étaient pour lui dans tous les cas. Laissant l’oiseau se dirigeait vers le repaire de Sasori, il finit par lâcher en sentant que son double et la jeune artiste n’étaient pas vraiment loin d’eux. Il croisa les bras, regardant Sasori d'un air mécontent.
« Sasori no Danna, tu es bien en colère pour le numéro tout à l'heure, mais je devrais être en colère contre toi ! Tu n'as même pas été capable de reconnaître que ce n'était pas moi ! » Il secoua la tête, sa frustration s'accumulant et moqueusement ajouta : « J'aurais pensé que tu aurais pu déceler l'artifice, Danna. C'était une contrefaçon assez évidente, même pour toi. Quelque chose te tracasse, non ? Tu as l'air distrait. Ce n'est pas digne de notre réputation. Je suis déçu, Sasori, vraiment déçu. Tu m'as toujours considéré comme bien plus qu'une simple blondinette, non ? »
Deidara était habitué à jouer avec les attentes des autres, mais il s'attendait à ce que Sasori, son partenaire de longue date, puisse le distinguer des imposteurs. Il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir trahi par le fait que Sasori n'avait pas immédiatement reconnu l'authenticité de son art. C'était comme si une partie de leur lien artistique avait été ébranlée, et cela le mettait mal à l'aise.
Pourtant, malgré sa déception, Deidara ne pouvait pas s'empêcher de ressentir une pointe de préoccupation. Quelque chose semblait vraiment préoccuper Sasori, quelque chose de plus profond que leur altercation récente. Deidara ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui pouvait bien tourmenter son partenaire, mais il était prudent de ne pas poser trop de questions pour l'instant. Sasori était un homme de secrets, après tout, et Deidara savait qu'il devait choisir le bon moment pour découvrir ce qui se passait réellement dans l'esprit de son camarade d'art.
Deidara eut un sourire en coin, cherchant à détendre l'atmosphère tendue entre lui et Sasori.
« Eh bien, Danna, au début, je n'y étais vraiment pour rien dans toute cette histoire. Mais j'ai réalisé qu'elle possède un talent artistique unique. Un talent que nous pourrions combiner, toi et moi. C'est pourquoi j'ai décidé de lui donner une chance, plutôt que de la laisser mourir. » Il jeta un coup d'œil par-dessus son épaule pour vérifier que son double d'argile les suivait toujours au loin grâce à son viseur. « D'ailleurs, j'ai laissé un de mes clones en argile pour nous suivre discrètement. Elle ne s'enfuira pas de sitôt. Peut-être pourrons-nous tirer profit de son art à notre avantage, Danna. hmm »
Deidara était toujours prêt à exploiter de nouvelles opportunités artistiques, et il avait clairement vu un potentiel dans la jeune artiste qu'ils avaient rencontrée plus tôt. Il espérait que Sasori serait en mesure de comprendre sa perspective et de collaborer avec lui pour créer quelque chose de vraiment spectaculaire. Après tout, l'art était la seule chose qui comptait vraiment pour eux.
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 05.10.23 18:49
Ino sentait un mélange de soulagement et d'appréhension alors que Deidara lui répondait avec une désinvolture caractéristique. Elle était consciente que sa survie dépendait désormais de la collaboration avec cet artiste explosif de l'Akatsuki. Bien que cela puisse sembler dangereux, Ino n'avait pas d'autre choix que de jouer le jeu et de poursuivre leur mission d'infiltration. Après tout, elle avait réussi à gagner un allié inattendu en Deidara.
Lorsque Deidara mentionna qu'ils devaient rejoindre son véritable lui et Sasori, une anxiété s'installa dans l'estomac d'Ino. Elle se demandait ce qui l'attendait lorsqu'elle serait face au véritable Deidara et à Sasori, surtout après avoir pris part à cette petite mascarade. Mais elle n'avait pas le luxe de refuser maintenant. Elle devait continuer à jouer son rôle au sein de l'Akatsuki pour le moment.
Ino hocha la tête en signe d'acquiescement, acceptant silencieusement sa nouvelle mission aux côtés de Deidara. Elle savait qu'elle devrait rester sur ses gardes et être prête à affronter tout ce qui se présenterait. Son destin était désormais entre les mains de cet artiste explosif, et elle devait faire de son mieux pour s'adapter à cette situation inattendue.
Ino ressentit le vent caressant ses cheveux alors que le clone de Deidara les emmenait rapidement vers leur destination. Malgré la sensation de liberté que lui procurait ce voyage, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir de l'anxiété à l'idée de retrouver le véritable Deidara et Sasori. Les personnes qu'elle allait rencontrer étaient bien plus inquiétantes que le paysage qui défilait sous eux.
Pour tenter de calmer ses nerfs, Ino décida de croiser les jambes et de s'asseoir plus confortablement sur l'oiseau en argile. Alors que l'île de Nanakusa se profilait à l'horizon, Ino tenta de maintenir une conversation avec le clone de Deidara pour en apprendre plus sur la situation et tenter de trouver un moyen de s'en sortir. Ino regarda autour d'elle, observant l'île se rapprocher à mesure qu'ils avançaient. Elle se tourna ensuite vers le clone de Deidara avec un sourire forcé.
« Alors, Deidara, qu'est-ce que nous pouvons attendre de cette île ? Je suppose que ce n'est pas une simple destination touristique, n'est-ce pas ? »
Le clone de Deidara la regarda avec un air amusé, ses yeux reflétant une lueur d'intelligence.
« Bien sûr que non, jeune artiste hmm. Nanakusa n'est pas exactement l'endroit idéal pour des vacances paisibles. C'est en réalité le repaire de mon homme, Sasori. »
Ino hocha la tête, commençant à comprendre et, la conclusion n’était pas poétique ni belle si elle devait donner son avis.
« Je vois, mais que faisons-nous ici, exactement ? Et pourquoi m'as-tu amenée avec toi ? »
Le clone de Deidara plissa les yeux, l'air un peu plus sérieux cette fois-ci.
« Nous sommes ici pour discuter de notre prochaine étape. Nous devons élaborer un plan pour contrer l'Akatsuki. Mon homme, hmm, a des informations cruciales sur nos ennemis. Ensemble, nous pourrions bien trouver une faille dans leur plan. »
Ino était de plus en plus convaincue que la situation était bien différente de ce qu'elle avait d'abord imaginé. Les paroles du clone de Deidara laissaient entendre qu'ils étaient en réalité contre l'organisation de l'Akatsuki. Cette information était capitale, et elle devait en savoir plus.
« Attends une minute, » commença Ino, avec une expression sérieuse. « Si j'ai bien compris, toi et Sasori, vous êtes en train de comploter contre l'Akatsuki, n'est-ce pas ? Vous essayez de déjouer les plans de Madara et de Tobi ? »
Le clone de Deidara la regarda attentivement, évaluant si elle pouvait être de confiance. Après un moment de réflexion, il hocha la tête. « C'est exact. Nous avons nos raisons de nous opposer à l'Akatsuki. Hmm. »
C’était la meilleure nouvelle qu’elle pouvait espérait. Finalement, elle n’allait sûrement pas être découpée comme un sashimi ou autre. Tant qu’ils partageraient le même objectif, elle avait de l’espoir de survivre. Enfin, ce n’était pas encore très clair tout cela, mais elle allait faire de son mieux. Le problème, c’était ce goujat. Comment pouvait-on manipuler une marionnette aussi moche hein ? Ses yeux piquaient, elle était certaine qu’elle pourrait devenir aveugle.
Ino arriva à destination et le clone ainsi que l'oiseau après l'avoir déposé, s'envolèrent pour faire simplement "BOOM". Ino avait eu l'impression que le ciel lui tombait sur la tête lorsque l'oiseau en argile avait explosé dans un fracas assourdissant. Elle s'était instinctivement couverte les oreilles pour atténuer le bruit dévastateur, ses sens encore en alerte après cette détonation inattendue. Lorsqu'elle retira finalement ses mains de ses oreilles, elle vit le véritable Deidara lui sourire fièrement, comme s'il venait de réaliser un chef-d'œuvre.
« Qu'est-ce que tu penses de mon art, magnifique, hmm ? »
Ino se força à sourire malgré la migraine qui lui martelait les tempes.
« C'était… impressionnant, c'est le moins qu'on puisse dire. J'ai rarement vu une explosion d'une telle ampleur. Tu es vraiment un artiste talentueux, Deidara. »
Deidara sembla ravi de son compliment, se redressant avec une arrogance propre à lui.
« C'est ce que je voulais entendre !! Tu vois, mon homme, elle est plein de promesse, elle reconnaît mon art, hmm ! Tu vois, cela aurait été un gâchis de te laisser la tuer, Sasori Dono. »
Lorsque Deidara mentionna qu'ils devaient rejoindre son véritable lui et Sasori, une anxiété s'installa dans l'estomac d'Ino. Elle se demandait ce qui l'attendait lorsqu'elle serait face au véritable Deidara et à Sasori, surtout après avoir pris part à cette petite mascarade. Mais elle n'avait pas le luxe de refuser maintenant. Elle devait continuer à jouer son rôle au sein de l'Akatsuki pour le moment.
Ino hocha la tête en signe d'acquiescement, acceptant silencieusement sa nouvelle mission aux côtés de Deidara. Elle savait qu'elle devrait rester sur ses gardes et être prête à affronter tout ce qui se présenterait. Son destin était désormais entre les mains de cet artiste explosif, et elle devait faire de son mieux pour s'adapter à cette situation inattendue.
Ino ressentit le vent caressant ses cheveux alors que le clone de Deidara les emmenait rapidement vers leur destination. Malgré la sensation de liberté que lui procurait ce voyage, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir de l'anxiété à l'idée de retrouver le véritable Deidara et Sasori. Les personnes qu'elle allait rencontrer étaient bien plus inquiétantes que le paysage qui défilait sous eux.
Pour tenter de calmer ses nerfs, Ino décida de croiser les jambes et de s'asseoir plus confortablement sur l'oiseau en argile. Alors que l'île de Nanakusa se profilait à l'horizon, Ino tenta de maintenir une conversation avec le clone de Deidara pour en apprendre plus sur la situation et tenter de trouver un moyen de s'en sortir. Ino regarda autour d'elle, observant l'île se rapprocher à mesure qu'ils avançaient. Elle se tourna ensuite vers le clone de Deidara avec un sourire forcé.
« Alors, Deidara, qu'est-ce que nous pouvons attendre de cette île ? Je suppose que ce n'est pas une simple destination touristique, n'est-ce pas ? »
Le clone de Deidara la regarda avec un air amusé, ses yeux reflétant une lueur d'intelligence.
« Bien sûr que non, jeune artiste hmm. Nanakusa n'est pas exactement l'endroit idéal pour des vacances paisibles. C'est en réalité le repaire de mon homme, Sasori. »
Ino hocha la tête, commençant à comprendre et, la conclusion n’était pas poétique ni belle si elle devait donner son avis.
« Je vois, mais que faisons-nous ici, exactement ? Et pourquoi m'as-tu amenée avec toi ? »
Le clone de Deidara plissa les yeux, l'air un peu plus sérieux cette fois-ci.
« Nous sommes ici pour discuter de notre prochaine étape. Nous devons élaborer un plan pour contrer l'Akatsuki. Mon homme, hmm, a des informations cruciales sur nos ennemis. Ensemble, nous pourrions bien trouver une faille dans leur plan. »
Ino était de plus en plus convaincue que la situation était bien différente de ce qu'elle avait d'abord imaginé. Les paroles du clone de Deidara laissaient entendre qu'ils étaient en réalité contre l'organisation de l'Akatsuki. Cette information était capitale, et elle devait en savoir plus.
« Attends une minute, » commença Ino, avec une expression sérieuse. « Si j'ai bien compris, toi et Sasori, vous êtes en train de comploter contre l'Akatsuki, n'est-ce pas ? Vous essayez de déjouer les plans de Madara et de Tobi ? »
Le clone de Deidara la regarda attentivement, évaluant si elle pouvait être de confiance. Après un moment de réflexion, il hocha la tête. « C'est exact. Nous avons nos raisons de nous opposer à l'Akatsuki. Hmm. »
C’était la meilleure nouvelle qu’elle pouvait espérait. Finalement, elle n’allait sûrement pas être découpée comme un sashimi ou autre. Tant qu’ils partageraient le même objectif, elle avait de l’espoir de survivre. Enfin, ce n’était pas encore très clair tout cela, mais elle allait faire de son mieux. Le problème, c’était ce goujat. Comment pouvait-on manipuler une marionnette aussi moche hein ? Ses yeux piquaient, elle était certaine qu’elle pourrait devenir aveugle.
Ino arriva à destination et le clone ainsi que l'oiseau après l'avoir déposé, s'envolèrent pour faire simplement "BOOM". Ino avait eu l'impression que le ciel lui tombait sur la tête lorsque l'oiseau en argile avait explosé dans un fracas assourdissant. Elle s'était instinctivement couverte les oreilles pour atténuer le bruit dévastateur, ses sens encore en alerte après cette détonation inattendue. Lorsqu'elle retira finalement ses mains de ses oreilles, elle vit le véritable Deidara lui sourire fièrement, comme s'il venait de réaliser un chef-d'œuvre.
« Qu'est-ce que tu penses de mon art, magnifique, hmm ? »
Ino se força à sourire malgré la migraine qui lui martelait les tempes.
« C'était… impressionnant, c'est le moins qu'on puisse dire. J'ai rarement vu une explosion d'une telle ampleur. Tu es vraiment un artiste talentueux, Deidara. »
Deidara sembla ravi de son compliment, se redressant avec une arrogance propre à lui.
« C'est ce que je voulais entendre !! Tu vois, mon homme, elle est plein de promesse, elle reconnaît mon art, hmm ! Tu vois, cela aurait été un gâchis de te laisser la tuer, Sasori Dono. »
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 06.10.23 12:28
La mer de nuages offrait un spectacle magnifique, saisissant par sa beauté. L'artiste qu'il est ne pouvait que laisse de temps à autre ses yeux se perdre dans ces reliefs et se sentir inspiré par un tel panorama. Cela lui avait presque manqué. Le retour de son partenaire assurait un déplacement et des liaisons rapides entre les différents pays. Il s'agissait là d'un avantage non-négligeable.
Le trajet étant long. Ils prirent le temps de discuter tous les deux. Ça n'était pas tout le temps comme ça du temps de leur duo. Cela dépendait de l'humeur de Sasori. Certains jours, il parlait, d'autres non. Et son humeur allait bien souvent de pair avec le fait qu'il ait trouvé de « matériel » satisfaisant ou non. Un artiste a toujours besoin de trouver de nouvelles choses pour le stimuler.
Cette fois-ci, c'était un peu différent, leur discussion était nécessaire. Avec tout ce qu'il s'est passé et tout ce qu'ils doivent faire.
Il écoutait Deidara parlait de son cas d'immortalité.
Tu m'étonnes, Deidara. Je pensais que tu l'aurais davantage mal pris. Tu as dû vivre un événement inspirant lorsque je n'étais plus de ce monde. Effectivement. Un corps immortel allait à l'encontre de l'idéologie de son partenaire, contrairement à lui. D'ailleurs, il grimaça à l'intérieur d'Hiruko lorsqu'il lui retourna sa question. Cela lui rappelait sa conversation avec Kankuro, ce jeune marionnettiste avait aidé à lui ouvrir les yeux. J'ai toujours souhaité un corps qui ne pourrisse jamais. Il marqua un pause, pensif. Je pense que cela n'a pas changé. Je souhaite que mes œuvres vivent pour l'éternité et moi de même. Ainsi... je pourrais voir comment elles se transmettent et inspire d'autres artistes. Tien, voilà un changement. Il souhaitait voir comment la nouvelle génération allait se débrouiller pour reprendre le flambeau. Kankuro l'avait donc vraiment inspiré. Il souhaitait tout de même rester en ce monde, malgré qu'il avait lui-même libéré son âme. D'une part pour sécuriser l'avenir de cette génération et de l'autre... Quand tout sera fini, je pense que je vais prendre du temps pour moi et pour réfléchir. J'aimerais également ajouter tous les Kage à ma collection. Au moins un par village. Ouf, non, ça va, il reste toujours le même, il n'est pas devenu altruiste pour autant. Il a toujours son côté collectionneur morbide.
Le regard de sa marionnette croisa le sien, Deidara s'enthousiasma de sa dernière trouvaille artistique. C'était donc ça qui avait provoqué ce léger changement en lui. Il était encore jeune, volatile, il avait du chemin à faire même si à son âge et à son époque, il était déjà bien plus doué que lui. Mais tout de même.... il venait enfin de réaliser que la quête de l'art est une muse qui ne s'en ira jamais ? Cela lui tira un sourire.
J'ai presque cru que tu allais me sortir que la beauté est un instant qui doit être figé pour l'éternité. Mais, tu es passé de quelqu'un qui ne comprend rien à l'art à.... un débutant qui commence à en saisir les enjeux ~ C'est le meilleur compliment qu'il aura de sa part. La poursuite de l'art est sans fin, mais un vrai artiste doit savoir saisir et apprécier la fugacité d'un instant pour nourrir ses œuvres. Il ne peut jamais se complaire à s'inspirer des mêmes choses, sinon son art perdrait en subtilité et en raffinement. Il doit se renouveler, sans cesse. Comme la lune.
Fugacité ? Changement ? N'était-il pas en train d'admettre à demi-mot que certaines beautés sont éphémères ? Et que c'est éphémérité de cet instant qu'il cherche à capturer au travers de ses œuvres ? Il y aurait tout un débat. Ils y passeraient des heures. Il a toujours aimé leurs querelles autant qu'elles le fatiguaient.
Mais, ils fallait qu'ils reviennent sur des choses plus importantes. Profiter qu'ils sont indétectables pour parler de la suite des événements.
Pour revenir à ta question de tout à l'heure. Bien que j'adhère au concept d'immortalité, je ne peux me résoudre à accepter la situation. Dans le rêve, nous avons retrouvé nos corps d'avant, comme si nous n'étions jamais morts. Mais dans le monde réel, nos âmes sont toujours reliées à un corps charnel via la réincarnation des âmes... nous sommes des pantins aux mains d'un autre marionnettiste. Cette idée me révulse. Qui à être immortel, ce sera dans un corps de ma fabrication. Je veux suis le maître de mon Art et de mon être. Et cette fois-ci, il sera parfait.
J'ai un plan Deidara.
En plus de chercher un moyen de réveiller les endormis pour nous aider dans la bataille, je dois trouver un moyen de maîtriser l'Edo Tensei. Tant que nous ne nous libérons pas de ce jutsu, nous serons pieds et poings liés. Il y a trois personnes qui le maîtrise : Le Hokage Deuxième du nom, Orochimaru et Kabuto. Il faut mettre la main sur l'un des trois. Mais je ne leur fais pas confiance et je doute qu'ils me transmettent leur savoir. Il faudra que je mette la main sur un moyen d'accéder à leurs souvenirs et leurs connaissances.
Ça ne sera pas une mince à faire. Il a développé un jutsu pour manipuler la mémoire, mais.... y pénétrer ? C'est une autre paire de manche. Le plus simple serait de trouver un ninja des brigades d'interrogatoires, mais un qui serait éveillé...
Je vais faire en sorte de régler notre problème. Je veux nous rendre notre liberté. Une fois que nous aurons réuni toutes les conditions, je compte transférer nos âmes dans des corps de ma création. Des corps encore meilleurs que tout ce que j'ai pu faire. Sans points faibles, sans cœur à insérer dans un reliquaire. Mon magnum opus.
Je pourrais même te rendre ta mortalité.
Ce que disait là Sasori était vraiment un symbole de tout le respect qu'il lui portait. Ce que détestait le plus cet homme et ce qui l'avait le plus blessé dans sa vie était la fragilité de la vie humaine. Ce n'était pas pour rien qu'il s'était entouré de corps ne pourrissant jamais et qu'il avait abandonné sa propre humanité pour son Art. Il avait préféré remplacer les liens humains par des liens artificiels de sa fabrication. Il avait ce besoin de contrôle, tout le temps, à tout instant.
Ses marionnettes n'ont pas d'émotions, si elles se cassent, elles peuvent être réparées. Elles ne font pas de fausses promesses. Elles ne s'en vont pas. Elles ne meurent pas. Elles ne peuvent pas le blesser.
Il avait inconsciemment peur de l'abandon. Et pourtant. Il n'a jamais demandé à Madara de ramené Deidara. Il n'a jamais sérieusement pensé à en faire une marionnette à sa mort. Car il respectait sa vision de l'Art. il s'avait que ce serait l'insulter que de vouloir le conserver pour l'éternité quand bien même il en aurait envie. Et c'est pourquoi il était prêt à lui rendre son entière liberté. À lui rendre la capacité de pouvoir choisir comment et quand il allait mourir. Qu'importe ce qu'il puisse ressentir par la suite.
Et puis......... Ils changèrent de sujet de discussion.
Le scorpion qui avait fini par se calmer allait de nouveau entrer dans une colère noire.

Deidara venait donc de révéler qu'il s'agissait bien d'une autre personne qui avait pris sa place au départ. Il n'aurait jamais dû. Parce que cela impliquait qu'il avait trahi sa confiance d'une manière ou d'une autre. Même pour faire une blague. S'il n'était pas sur son oiseau explosif à une hauteur mortel, il l'aurait vraiment embroché. En plus, il sous-entendait qu'il n'était pas dans son état habituel, distrait. C'était dû à la fatigue, mais il refusait de l'admettre. Il détestait encore plus que ce soit ce morveux qui lui pointe une de ses faiblesses. Il n'en a pas !!
Il avait intérêt à avoir de TRÈS bonnes explications.
Eh bien, Danna, au début, je n'y étais vraiment pour rien dans toute cette histoire. Mais j'ai réalisé qu'elle possède un talent artistique unique. Un talent que nous pourrions combiner, toi et moi. C'est pourquoi j'ai décidé de lui donner une chance, plutôt que de la laisser mourir.
D'ailleurs, j'ai laissé un de mes clones en argile pour nous suivre discrètement. Elle ne s'enfuira pas de sitôt. Peut-être pourrons-nous tirer profit de son art à notre avantage, Danna. hmm
P a r d o n ?
Ouh. Il va passer un sale quart d'heure. Il venait de détacher chaque syllabe de son mot. Deidara ne se rendait pas compte de la situation visiblement. Il venait de lui expliquer sur le trajet l'importance de la discrétion et la précarité de leur situation. Mais non ! Comme d'habitude ! Deidara a fait du Deidara ! Un électron libre ! Il venait de mener quelqu'un qu'il ne connaît pas à son VÉRITABLE repaire. L'endroit qui ne doit être découvert SOUS AUCUN PRÉTEXTE. Et dont personne ne doit en CONNAÎTRE L'EMPLACEMENT. D'accord, cette personne était accompagnée d'un clone d'argile qui la ferait sauter au moindre faux pas, mais ça n'excusait pas sa témérité indécente.
Ce n'est plus le rêve commun à ce stade. C'est le cauchemar commun !!
L'artificier avait vu arriver le second oiseau depuis bien plus loin que lui. En-tout-cas, il réserva un regard noir à leur accueil. L’œuvre explosive délivra son meilleur feu d'artifice en plus de clone d'argile. Il ne restait donc que ce faux Deidara. Cette contrefaçon pourtant si similaire à l'original.
Qu'est-ce que tu penses de mon art, magnifique, hmm ?
C'était… impressionnant, c'est le moins qu'on puisse dire. J'ai rarement vu une explosion d'une telle ampleur. Tu es vraiment un artiste talentueux, Deidara.
C'est ce que je voulais entendre !! Tu vois, mon homme, elle est plein de promesses, elle reconnaît mon art, hmm ! Tu vois, cela aurait été un gâchis de te laisser la tuer, Sasori Dono.
Le marionnettiste n'avait rien dit depuis. Pas un mot. Et ce n'était pas une bonne chose. Il avait remarqué la voix féminine de l'imposteur qui n'avait plus à se cacher de toute façons.
Il se tourna très lentement vers Deidara.
Sombre imbécile. Elle te ment. Il suffit qu'une personne te dise qu'il aime tes petits pétards pour que tu baisses ta garde. Tu es trop naïf.
Ça ? Une artiste ? Je demande à voir. Ce n'est pas parce que tu sais imiter une personne et que tu lui ressembles que tu sais ce qu'est l'Art.
Oh. Ooooooh, le voilà se tourner vers la jeune fille. Tu tentes de t'enfuir, tu es morte. Tu bouges ? Tu es morte. Tu as compris la situation dans laquelle tu te trouves ? Bien. S'il disait cela, cela voulait dire qu'il n'allait pas la tuer. Pas de suite. Et elle n'avait pas le choix que d'obéir. Elle s'était mise dans un sacré pétrin. Sasori n'aimait pas qu'on se joue de lui. C'est lui qui tire les ficelles en règle générale.
Sa queue métallique s'approcha de la contrefaçon pour s'enrouler autour de la même manière que la dernière fois. Enfin, pas exactement. Cette fois-ci, elle n'avait plus le « traitement Deidara ». C'était une étrangère et une potentielle ennemie. En plus, il était hors de lui, encore plus que tout à l'heure. Alors effectivement, son étreinte faisait mal et était sans douceur.
La seule chose qui le retenait de la tuer, sur l'instant, était le fait que son partenaire avait mentionné le fait qu'elle puisse être utile. Et il est désespéré au point d'étudier chaque opportunité se présentant à lui.
La pauvre Ino était aux premières loges pour assister aux interactions du duo d'artistes. Il était clair que Deidara s'adressait avec respect à Sasori, mais ce dernier ne lui rendait pas l'appareil. Il l'appelait par son simple prénom en n'utilisant aucun titre honorifique. Il le prenait de haut, il lui donnait des ordres. Sous sa forme humaine... il avait l'air plus jeune que lui et pourtant, il était bien plus âgé.
Et là, il lui passait un sacré savon.
Tu es un inconscient doublé d'un écervelé ma parole ! Je ne sais pas ce qui me retient de te tuer. Depuis quand est-ce une bonne idée de guider l'un de nos ennemis jusqu'à mon repère ? Peut-être que tu pensais avoir la situation en main avec ton clone d'argile, mais si elle avait réussi à s'enfuir ? Tu aurais fait quoi, hein ? Tu ne m'en aurais pas parlé pour que je ne me fâche pas ? Tu aurais mis ça sous le tapis ?! Depuis quand tu étais au courant pour cette fille ? Tu vas me dire tout ce que tu sais d'elle quand on sera à l'intérieur ! Et je te JURE, je vous massacre tous les deux si vos réponses ne me conviennent pas.
Effectivement, il la tenait entre sa queue métallique pour l'empêcher définitivement de s'enfuir. Il se sentait trahi par son confrère artiste. Vraiment trahis.
Malgré qu'ils soient devant le repère, celui-ci n'était pas visible. Il avait fait beaucoup de changements depuis qu'Itachi avait découvert l'endroit. Il avait pris ses précautions. Il avait tout d'abord refermé l'ancienne entrée pour construire une ailleurs. C'est celle-ci qu'il révéla en insufflant son chakra Dotôn sur l'une des parois.
Une grotte aménagée, il referma l'entrée derrière eux dès qu'il en eut l'occasion. Ainsi, il était sûr qu'elle ne puisse définitivement plus lui échapper.
Le repaire. Il semblait tout simple, une pièce contenant diverses plantes médicinales, des poisons, des outils pour taille le bois et réparer des pantins, des outils de dissection aussi, le tout très bien rangé. Au millimètre près, c'était l'antre d'un maniaque qui a pour passe-temps de tuer des gens et de jouer avec leurs cadavres.
Mais, le plus frappant en entrant était l'odeur. En témoigne les traces qu'il y avait ci et là. L'endroit...... il se passe des choses ici, c'était évident. L'air était imprégné de l'odeur du sang et de la mort. Akasuna no Sasori, Sasori des sables rouges, il n'avait pas eu ce surnom par hasard. Il l'avait eu à cause de la quantité de sang qu'il faisait verser à ses ennemis sur le sable chaud du désert.
Et cette odeur, cette ambiance, elle ne semblait pas le gêner, au contraire, il se sentait comme chez lui dans son atelier. Ce n'est pas qu'il prenait plaisir à vivre au milieu de la mort, c'est que son espace de travail était le seul endroit qui lui apportait du réconfort et apaisait son esprit. Lorsqu'ils étaient dans le repaire de l'Akatsuki, il passait des journées entières dans son atelier sans jamais sortir. Il a toujours été comme ça.
Ce qu'ils voyaient était un leurre, le véritable repaire et les choses compromettantes s'y trouvant étaient au sous-sol, à l'abri de visiteurs indiscrets, de Zetsu curieux ou de Sharigan intrusifs. La protection n'était pas parfaite, il y avait encore beaucoup de travail à faire, mais...... c'était déjà ça avec le peu de temps qu'il avait eu.
Il s'était déjà organisé et avait monté tant de plans, oui, il était épuisé et à raison. Shizune était en bas également. Il ne comptait rien montrer à l'imposteur en qui il n'avait aucune confiance. Il ne comptait pas parler plus du plan en sa présence, ni de tout ce qu'il a d'autres à lui dire et il y en a des choses. À commencer par ses jeux d'alliances.
Puisque le premier Deidara était un faux, il mit en doute tout ce qu'il avait pu entendre de lui, comme une potentielle duplicité d'Itachi vis à vis de l'organisation. En parlant de la contrefaçon, il décida enfin de la relâcher. Mais elle n'allait pas être tranquille pour autant.
Toi. Deidara te dit peut-être artiste, mais je ne suis pas aussi tendre que lui. Prouve que tu es utile, quelles sont tes capacités ? Si elles ne servent en rien mes plans, tu me serviras de cobaye. Tu ne sortiras jamais d'ici. Tu n'as donc aucun intérêt à dissimuler quoi que ce soit.
De toute façon, il ne voit pas ce qu'elle pourrait lui apporter qui l'intéresserait. Il ne comptait pas la tuer, il ne voulait pas que son corps onirique disparaisse et parte ailleurs. Il allait la maintenir en vie, c'était un sort pire que la mort entre les mains du marionnettiste.
Il lui plongera également une aiguille de chakra dans le cerveau. Il était hors de question qu'elle conserve ses souvenirs de lui et de cet endroit.
Il était....... vraiment dur. Il respectait les confrères artiste en général, mais cette fois, il n'était absolument pas convaincu. En plus, il n'avait pas le temps de s'intéresser à d'autres visions artistiques actuellement. Il voulait avancer son plan. Point. Ils jouent un contre-la-montre. Deidara ne s'en rend vraiment pas compte. A la seconde où Madara et Tobi auront pleinement maîtrisé les arcanes lunaires et n'auront plus besoin d'eux, ils les feront disparaître.
Il est donc urgent de se libérer de l'edo tensei et du genjutsu.

Sasori vous manipule en #D75F68
Le trajet étant long. Ils prirent le temps de discuter tous les deux. Ça n'était pas tout le temps comme ça du temps de leur duo. Cela dépendait de l'humeur de Sasori. Certains jours, il parlait, d'autres non. Et son humeur allait bien souvent de pair avec le fait qu'il ait trouvé de « matériel » satisfaisant ou non. Un artiste a toujours besoin de trouver de nouvelles choses pour le stimuler.
Cette fois-ci, c'était un peu différent, leur discussion était nécessaire. Avec tout ce qu'il s'est passé et tout ce qu'ils doivent faire.
Il écoutait Deidara parlait de son cas d'immortalité.
Tu m'étonnes, Deidara. Je pensais que tu l'aurais davantage mal pris. Tu as dû vivre un événement inspirant lorsque je n'étais plus de ce monde. Effectivement. Un corps immortel allait à l'encontre de l'idéologie de son partenaire, contrairement à lui. D'ailleurs, il grimaça à l'intérieur d'Hiruko lorsqu'il lui retourna sa question. Cela lui rappelait sa conversation avec Kankuro, ce jeune marionnettiste avait aidé à lui ouvrir les yeux. J'ai toujours souhaité un corps qui ne pourrisse jamais. Il marqua un pause, pensif. Je pense que cela n'a pas changé. Je souhaite que mes œuvres vivent pour l'éternité et moi de même. Ainsi... je pourrais voir comment elles se transmettent et inspire d'autres artistes. Tien, voilà un changement. Il souhaitait voir comment la nouvelle génération allait se débrouiller pour reprendre le flambeau. Kankuro l'avait donc vraiment inspiré. Il souhaitait tout de même rester en ce monde, malgré qu'il avait lui-même libéré son âme. D'une part pour sécuriser l'avenir de cette génération et de l'autre... Quand tout sera fini, je pense que je vais prendre du temps pour moi et pour réfléchir. J'aimerais également ajouter tous les Kage à ma collection. Au moins un par village. Ouf, non, ça va, il reste toujours le même, il n'est pas devenu altruiste pour autant. Il a toujours son côté collectionneur morbide.
Le regard de sa marionnette croisa le sien, Deidara s'enthousiasma de sa dernière trouvaille artistique. C'était donc ça qui avait provoqué ce léger changement en lui. Il était encore jeune, volatile, il avait du chemin à faire même si à son âge et à son époque, il était déjà bien plus doué que lui. Mais tout de même.... il venait enfin de réaliser que la quête de l'art est une muse qui ne s'en ira jamais ? Cela lui tira un sourire.
J'ai presque cru que tu allais me sortir que la beauté est un instant qui doit être figé pour l'éternité. Mais, tu es passé de quelqu'un qui ne comprend rien à l'art à.... un débutant qui commence à en saisir les enjeux ~ C'est le meilleur compliment qu'il aura de sa part. La poursuite de l'art est sans fin, mais un vrai artiste doit savoir saisir et apprécier la fugacité d'un instant pour nourrir ses œuvres. Il ne peut jamais se complaire à s'inspirer des mêmes choses, sinon son art perdrait en subtilité et en raffinement. Il doit se renouveler, sans cesse. Comme la lune.
Fugacité ? Changement ? N'était-il pas en train d'admettre à demi-mot que certaines beautés sont éphémères ? Et que c'est éphémérité de cet instant qu'il cherche à capturer au travers de ses œuvres ? Il y aurait tout un débat. Ils y passeraient des heures. Il a toujours aimé leurs querelles autant qu'elles le fatiguaient.
Mais, ils fallait qu'ils reviennent sur des choses plus importantes. Profiter qu'ils sont indétectables pour parler de la suite des événements.
Pour revenir à ta question de tout à l'heure. Bien que j'adhère au concept d'immortalité, je ne peux me résoudre à accepter la situation. Dans le rêve, nous avons retrouvé nos corps d'avant, comme si nous n'étions jamais morts. Mais dans le monde réel, nos âmes sont toujours reliées à un corps charnel via la réincarnation des âmes... nous sommes des pantins aux mains d'un autre marionnettiste. Cette idée me révulse. Qui à être immortel, ce sera dans un corps de ma fabrication. Je veux suis le maître de mon Art et de mon être. Et cette fois-ci, il sera parfait.
J'ai un plan Deidara.
En plus de chercher un moyen de réveiller les endormis pour nous aider dans la bataille, je dois trouver un moyen de maîtriser l'Edo Tensei. Tant que nous ne nous libérons pas de ce jutsu, nous serons pieds et poings liés. Il y a trois personnes qui le maîtrise : Le Hokage Deuxième du nom, Orochimaru et Kabuto. Il faut mettre la main sur l'un des trois. Mais je ne leur fais pas confiance et je doute qu'ils me transmettent leur savoir. Il faudra que je mette la main sur un moyen d'accéder à leurs souvenirs et leurs connaissances.
Ça ne sera pas une mince à faire. Il a développé un jutsu pour manipuler la mémoire, mais.... y pénétrer ? C'est une autre paire de manche. Le plus simple serait de trouver un ninja des brigades d'interrogatoires, mais un qui serait éveillé...
Je vais faire en sorte de régler notre problème. Je veux nous rendre notre liberté. Une fois que nous aurons réuni toutes les conditions, je compte transférer nos âmes dans des corps de ma création. Des corps encore meilleurs que tout ce que j'ai pu faire. Sans points faibles, sans cœur à insérer dans un reliquaire. Mon magnum opus.
Je pourrais même te rendre ta mortalité.
Ce que disait là Sasori était vraiment un symbole de tout le respect qu'il lui portait. Ce que détestait le plus cet homme et ce qui l'avait le plus blessé dans sa vie était la fragilité de la vie humaine. Ce n'était pas pour rien qu'il s'était entouré de corps ne pourrissant jamais et qu'il avait abandonné sa propre humanité pour son Art. Il avait préféré remplacer les liens humains par des liens artificiels de sa fabrication. Il avait ce besoin de contrôle, tout le temps, à tout instant.
Ses marionnettes n'ont pas d'émotions, si elles se cassent, elles peuvent être réparées. Elles ne font pas de fausses promesses. Elles ne s'en vont pas. Elles ne meurent pas. Elles ne peuvent pas le blesser.
Il avait inconsciemment peur de l'abandon. Et pourtant. Il n'a jamais demandé à Madara de ramené Deidara. Il n'a jamais sérieusement pensé à en faire une marionnette à sa mort. Car il respectait sa vision de l'Art. il s'avait que ce serait l'insulter que de vouloir le conserver pour l'éternité quand bien même il en aurait envie. Et c'est pourquoi il était prêt à lui rendre son entière liberté. À lui rendre la capacité de pouvoir choisir comment et quand il allait mourir. Qu'importe ce qu'il puisse ressentir par la suite.
Et puis......... Ils changèrent de sujet de discussion.
Le scorpion qui avait fini par se calmer allait de nouveau entrer dans une colère noire.

Deidara venait donc de révéler qu'il s'agissait bien d'une autre personne qui avait pris sa place au départ. Il n'aurait jamais dû. Parce que cela impliquait qu'il avait trahi sa confiance d'une manière ou d'une autre. Même pour faire une blague. S'il n'était pas sur son oiseau explosif à une hauteur mortel, il l'aurait vraiment embroché. En plus, il sous-entendait qu'il n'était pas dans son état habituel, distrait. C'était dû à la fatigue, mais il refusait de l'admettre. Il détestait encore plus que ce soit ce morveux qui lui pointe une de ses faiblesses. Il n'en a pas !!
Il avait intérêt à avoir de TRÈS bonnes explications.
Eh bien, Danna, au début, je n'y étais vraiment pour rien dans toute cette histoire. Mais j'ai réalisé qu'elle possède un talent artistique unique. Un talent que nous pourrions combiner, toi et moi. C'est pourquoi j'ai décidé de lui donner une chance, plutôt que de la laisser mourir.
D'ailleurs, j'ai laissé un de mes clones en argile pour nous suivre discrètement. Elle ne s'enfuira pas de sitôt. Peut-être pourrons-nous tirer profit de son art à notre avantage, Danna. hmm
P a r d o n ?
Ouh. Il va passer un sale quart d'heure. Il venait de détacher chaque syllabe de son mot. Deidara ne se rendait pas compte de la situation visiblement. Il venait de lui expliquer sur le trajet l'importance de la discrétion et la précarité de leur situation. Mais non ! Comme d'habitude ! Deidara a fait du Deidara ! Un électron libre ! Il venait de mener quelqu'un qu'il ne connaît pas à son VÉRITABLE repaire. L'endroit qui ne doit être découvert SOUS AUCUN PRÉTEXTE. Et dont personne ne doit en CONNAÎTRE L'EMPLACEMENT. D'accord, cette personne était accompagnée d'un clone d'argile qui la ferait sauter au moindre faux pas, mais ça n'excusait pas sa témérité indécente.
Ce n'est plus le rêve commun à ce stade. C'est le cauchemar commun !!
L'artificier avait vu arriver le second oiseau depuis bien plus loin que lui. En-tout-cas, il réserva un regard noir à leur accueil. L’œuvre explosive délivra son meilleur feu d'artifice en plus de clone d'argile. Il ne restait donc que ce faux Deidara. Cette contrefaçon pourtant si similaire à l'original.
Qu'est-ce que tu penses de mon art, magnifique, hmm ?
C'était… impressionnant, c'est le moins qu'on puisse dire. J'ai rarement vu une explosion d'une telle ampleur. Tu es vraiment un artiste talentueux, Deidara.
C'est ce que je voulais entendre !! Tu vois, mon homme, elle est plein de promesses, elle reconnaît mon art, hmm ! Tu vois, cela aurait été un gâchis de te laisser la tuer, Sasori Dono.
Le marionnettiste n'avait rien dit depuis. Pas un mot. Et ce n'était pas une bonne chose. Il avait remarqué la voix féminine de l'imposteur qui n'avait plus à se cacher de toute façons.
Il se tourna très lentement vers Deidara.
Sombre imbécile. Elle te ment. Il suffit qu'une personne te dise qu'il aime tes petits pétards pour que tu baisses ta garde. Tu es trop naïf.
Ça ? Une artiste ? Je demande à voir. Ce n'est pas parce que tu sais imiter une personne et que tu lui ressembles que tu sais ce qu'est l'Art.
Oh. Ooooooh, le voilà se tourner vers la jeune fille. Tu tentes de t'enfuir, tu es morte. Tu bouges ? Tu es morte. Tu as compris la situation dans laquelle tu te trouves ? Bien. S'il disait cela, cela voulait dire qu'il n'allait pas la tuer. Pas de suite. Et elle n'avait pas le choix que d'obéir. Elle s'était mise dans un sacré pétrin. Sasori n'aimait pas qu'on se joue de lui. C'est lui qui tire les ficelles en règle générale.
Sa queue métallique s'approcha de la contrefaçon pour s'enrouler autour de la même manière que la dernière fois. Enfin, pas exactement. Cette fois-ci, elle n'avait plus le « traitement Deidara ». C'était une étrangère et une potentielle ennemie. En plus, il était hors de lui, encore plus que tout à l'heure. Alors effectivement, son étreinte faisait mal et était sans douceur.
La seule chose qui le retenait de la tuer, sur l'instant, était le fait que son partenaire avait mentionné le fait qu'elle puisse être utile. Et il est désespéré au point d'étudier chaque opportunité se présentant à lui.
La pauvre Ino était aux premières loges pour assister aux interactions du duo d'artistes. Il était clair que Deidara s'adressait avec respect à Sasori, mais ce dernier ne lui rendait pas l'appareil. Il l'appelait par son simple prénom en n'utilisant aucun titre honorifique. Il le prenait de haut, il lui donnait des ordres. Sous sa forme humaine... il avait l'air plus jeune que lui et pourtant, il était bien plus âgé.
Et là, il lui passait un sacré savon.
Tu es un inconscient doublé d'un écervelé ma parole ! Je ne sais pas ce qui me retient de te tuer. Depuis quand est-ce une bonne idée de guider l'un de nos ennemis jusqu'à mon repère ? Peut-être que tu pensais avoir la situation en main avec ton clone d'argile, mais si elle avait réussi à s'enfuir ? Tu aurais fait quoi, hein ? Tu ne m'en aurais pas parlé pour que je ne me fâche pas ? Tu aurais mis ça sous le tapis ?! Depuis quand tu étais au courant pour cette fille ? Tu vas me dire tout ce que tu sais d'elle quand on sera à l'intérieur ! Et je te JURE, je vous massacre tous les deux si vos réponses ne me conviennent pas.
Effectivement, il la tenait entre sa queue métallique pour l'empêcher définitivement de s'enfuir. Il se sentait trahi par son confrère artiste. Vraiment trahis.
Malgré qu'ils soient devant le repère, celui-ci n'était pas visible. Il avait fait beaucoup de changements depuis qu'Itachi avait découvert l'endroit. Il avait pris ses précautions. Il avait tout d'abord refermé l'ancienne entrée pour construire une ailleurs. C'est celle-ci qu'il révéla en insufflant son chakra Dotôn sur l'une des parois.
Une grotte aménagée, il referma l'entrée derrière eux dès qu'il en eut l'occasion. Ainsi, il était sûr qu'elle ne puisse définitivement plus lui échapper.
Le repaire. Il semblait tout simple, une pièce contenant diverses plantes médicinales, des poisons, des outils pour taille le bois et réparer des pantins, des outils de dissection aussi, le tout très bien rangé. Au millimètre près, c'était l'antre d'un maniaque qui a pour passe-temps de tuer des gens et de jouer avec leurs cadavres.
Mais, le plus frappant en entrant était l'odeur. En témoigne les traces qu'il y avait ci et là. L'endroit...... il se passe des choses ici, c'était évident. L'air était imprégné de l'odeur du sang et de la mort. Akasuna no Sasori, Sasori des sables rouges, il n'avait pas eu ce surnom par hasard. Il l'avait eu à cause de la quantité de sang qu'il faisait verser à ses ennemis sur le sable chaud du désert.
Et cette odeur, cette ambiance, elle ne semblait pas le gêner, au contraire, il se sentait comme chez lui dans son atelier. Ce n'est pas qu'il prenait plaisir à vivre au milieu de la mort, c'est que son espace de travail était le seul endroit qui lui apportait du réconfort et apaisait son esprit. Lorsqu'ils étaient dans le repaire de l'Akatsuki, il passait des journées entières dans son atelier sans jamais sortir. Il a toujours été comme ça.
Ce qu'ils voyaient était un leurre, le véritable repaire et les choses compromettantes s'y trouvant étaient au sous-sol, à l'abri de visiteurs indiscrets, de Zetsu curieux ou de Sharigan intrusifs. La protection n'était pas parfaite, il y avait encore beaucoup de travail à faire, mais...... c'était déjà ça avec le peu de temps qu'il avait eu.
Il s'était déjà organisé et avait monté tant de plans, oui, il était épuisé et à raison. Shizune était en bas également. Il ne comptait rien montrer à l'imposteur en qui il n'avait aucune confiance. Il ne comptait pas parler plus du plan en sa présence, ni de tout ce qu'il a d'autres à lui dire et il y en a des choses. À commencer par ses jeux d'alliances.
Puisque le premier Deidara était un faux, il mit en doute tout ce qu'il avait pu entendre de lui, comme une potentielle duplicité d'Itachi vis à vis de l'organisation. En parlant de la contrefaçon, il décida enfin de la relâcher. Mais elle n'allait pas être tranquille pour autant.
Toi. Deidara te dit peut-être artiste, mais je ne suis pas aussi tendre que lui. Prouve que tu es utile, quelles sont tes capacités ? Si elles ne servent en rien mes plans, tu me serviras de cobaye. Tu ne sortiras jamais d'ici. Tu n'as donc aucun intérêt à dissimuler quoi que ce soit.
De toute façon, il ne voit pas ce qu'elle pourrait lui apporter qui l'intéresserait. Il ne comptait pas la tuer, il ne voulait pas que son corps onirique disparaisse et parte ailleurs. Il allait la maintenir en vie, c'était un sort pire que la mort entre les mains du marionnettiste.
Il lui plongera également une aiguille de chakra dans le cerveau. Il était hors de question qu'elle conserve ses souvenirs de lui et de cet endroit.
Il était....... vraiment dur. Il respectait les confrères artiste en général, mais cette fois, il n'était absolument pas convaincu. En plus, il n'avait pas le temps de s'intéresser à d'autres visions artistiques actuellement. Il voulait avancer son plan. Point. Ils jouent un contre-la-montre. Deidara ne s'en rend vraiment pas compte. A la seconde où Madara et Tobi auront pleinement maîtrisé les arcanes lunaires et n'auront plus besoin d'eux, ils les feront disparaître.
Il est donc urgent de se libérer de l'edo tensei et du genjutsu.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 06.10.23 14:36
Deidara contempla les nuages défilant sous lui, un sourire satisfait étirant ses lèvres. La mer de nuages lui rappelait pourquoi il était un artiste au plus profond de son être. Chaque nuage, chaque tourbillon d'air lui murmurait des idées pour ses futures créations explosives. Pour lui, chaque moment était une opportunité de découvrir l'inspiration pour sa prochaine création, même en plein milieu d'une conversation sérieuse.
« Ah, Sasori-dono, j'ai dû faire face à quelques défis une fois que tu as décidé de faire ta grande sortie », commença-t-il d'une voix empreinte de passion artistique accompagné d’une pointe de nostalgie dans sa voix. . « Mon homme, pour moi, l'art est éphémère, mais c'est précisément cette éphéméride qui le rend beau. Mes explosions sont des œuvres d'art éphémères, des moments de pure beauté qui ne durent qu'un instant, mais qui restent gravés dans la mémoire de ceux qui les voient, hmm. » Un éclat de détermination brilla dans les yeux de Deidara. « Je n'ai jamais cherché l'immortalité physique, car pour moi, l'art est éternel. Mes créations vivent à travers les souvenirs de ceux qui les ont vues. Chaque explosion que je déclenche est une performance artistique unique, une célébration de la beauté de l'instant. Je n’en démordrais pas, hmm.»
Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres de Deidara alors qu'il parlait de sa philosophie artistique. Il avait toujours été passionné par l'art de l'explosion, quelque part il admettait à contrecoeur, que l’immortalité, lui permettait de poursuivre cette passion pour l'éternité, d’avoir du temps pour rechercher de plus grandes inspirations afin de toujours pouvoir créer de nouvelles choses. Toutefois, selon lui, à force de voir le même tableau, c’est lassant. C’est beau, mais après on s’y habitue, ce n’est plus aussi marquant que la première fois que nos yeux se sont posés dessus. Les mots de Sasori sur le désir de voir ses œuvres perdurer aussi, surprenant soit-il, l'avaient frappé comme une perspective fascinante. Il tourna la tête vers Sasori avec un sourire espiègle.
« C'est une perspective plutôt intéressante, Sasori-dono, hmm,» dit-il. « Imaginer nos créations traverser les âges et inspirer de nouveaux artistes, c'est une façon fantastique de préserver notre héritage. Peut-être que nous partageons plus de points communs artistiques que je ne l'aurais pensé au départ. Hmm.»
Deidara écouta attentivement les mots de son partenaire, son sourire taquin se transformant en un sourire sincère alors qu'il percevait les nuances de sa personnalité. Sasori, le collectionneur imperturbable, ne perdait pas son sens de l'art même dans ses réflexions sur l'avenir. L'idée de rassembler les Kage de chaque village dans sa collection morbide était typiquement Sasori. Il avait eu, cela dit peur une fraction de secondes, que ce Sasori était une véritable contrefaçon. Lui aussi, semblait avoir apprit quelque chose, peut-être à cause de sa grand-mère ? Ou alors, c’était à cause de quelqu’un d’autre ? Cela ne lui plaisait pas trop que son aîné change de cette façon.
« Ah, Sasori-dono, pendant une fraction de secondes, j’ai cru que tu étais possédé. Cela me rassures que tu n'as finalement pas changé hmm. ». dit Deidara en riant doucement. « Les Kage dans ta collection, c'est une idée qui a du potentiel. Après tout, chaque Kage est une œuvre d'art en soi, n'est-ce pas, j’imagine, hmm. Tant qu’il n’y a pas de Uchiha, cela me va, même si, je ne comprend toujours pas ton art, hmm.»
Il avait craché quand il avait mentionné ce nom dont il faudrait presque ne jamais évoquer devant lui. C’était un nom à faire bouillir son sang. C’était à cause de cette maudire famille aux yeux certes, bien artistiques qu’ils en étaient là. Toutefois, il avait trouvé une pièce manquante pour battre cette famille. Il était certain que la jeune artiste qu’il souhaitait prendre sous son aile, était la dernière pièce du puzzle qui pourrait les aider à aller de l’avant. Bon, il devait encore le dire à son partenaire. Pourtant, il décida de repousser encore un peu le moment. Un sourire taquin se dessina sur les lèvres de Deidara alors qu'il continuait, ses mains agitées en un geste artistique.
« Ne, mon homme, tu ne penses pas que… Hmm.. notre quête pour l'art parfait est un voyage infini. Peu importe combien d'œuvres nous créons, combien d'adversaires nous terrassons ou combien de marionnettes tu fabriques, l'art nous pousse toujours à repousser nos limites. Chaque explosion, chaque marionnette est une étape vers la perfection, mais nous ne l'atteindrons jamais vraiment. Et c'est cela qui rend notre existence si captivante, si enivrante ! » Il se pencha légèrement en avant, ses yeux brillant d'une lueur de défi et de détermination. « Nous sommes les artistes maudits, Sasori-dono, condamnés à une quête perpétuelle de la beauté ultime. Alors, pourquoi ne pas profiter de ce voyage sans fin, de cette danse éternelle avec l'art ? Créons, détruisons, recréons encore et encore ! C'est notre destinée en tant qu'artistes, et je ne l'échangerais pour rien au monde. ».
La philosophie de Deidara sur la mort était tout sauf conventionnelle. Bien des gens redoutaient ce moment, le fuyaient de toutes leurs forces, tentaient de l'éviter à tout prix. Mais Deidara, lui, n'était pas effrayé par la mort. En fait, il la considérait comme un élément essentiel de son art, une part inextricable de sa vie d'artiste explosif. Il se souvenait encore du jour où il avait perdu ses parents dans une explosion. C'était un moment tragique, un moment qui aurait pu le terrifier à jamais. Mais au lieu de cela, cette expérience avait marqué le début de sa fascination pour les explosions, pour la beauté éphémère de la destruction. Il avait vu la puissance de l'explosion, la façon dont elle pouvait tout emporter en un instant, mais aussi la manière dont elle créait une œuvre d'art éphémère dans le ciel.
Deidara ne voulait pas rester dans ce corps pour l'éternité. Il ne cherchait pas l'immortalité, la vie éternelle. Au contraire, il souhaitait partir de la plus belle des manières, dans une explosion spectaculaire qui marquerait les esprits pour les siècles à venir. Il voulait que les gens se rappellent de lui, de son art, de sa passion pour les explosions. Il ne voulait pas finir comme ses parents, morts dans une explosion anonyme, oubliés par tous. Pour Deidara, chaque œuvre d'art explosive était une affirmation de sa propre existence, une manière de laisser sa marque sur le monde. Il ne craignait pas la mort, car il savait que son art survivrait à travers ses créations. Chaque explosion était une célébration de la vie, une ode à la beauté éphémère, une danse avec la mort elle-même. Il avait choisi de devenir un terroriste, un membre de l'Akatsuki, pour avoir la liberté de créer ses œuvres d'art explosives sans entraves. Il était prêt à risquer sa vie à chaque instant, car il savait que c'était là que résidait la vraie beauté, la vraie passion de son art. La mort n'était qu'une fin inévitable, mais l'art, lui, était éternel. Et Deidara était déterminé à laisser sa marque dans l'histoire de l'art, même si cela signifiait qu'il devait mourir dans une explosion grandiose pour y parvenir.
Deidara écouta attentivement Sasori, ses pensées tourbillonnant à mesure que son partenaire parlait. La question de l'immortalité et de la réincarnation des âmes était un sujet complexe, et il était évident que Sasori avait réfléchi en profondeur à la question. Bien que leurs philosophies artistiques diffèrent grandement, ils partageaient un désir commun de contrôler leur propre destin. L'idée de devenir un pantin aux mains d'un autre marionnettiste révulsait Deidara. Il avait toujours été un esprit indépendant, un artiste rebelle qui refusait de se soumettre à quiconque. Il voulait être le maître de son art, de son être, et il était prêt à tout pour y parvenir.
Lorsque Sasori évoqua son plan pour maîtriser l'Edo Tensei, Deidara écouta avec intérêt. Il savait que le jutsu de réanimation des morts était un outil puissant, mais aussi dangereux entre de mauvaises mains. La possibilité de mettre la main sur l'un des trois experts du jutsu était une perspective intrigante, même s'il doutait que ces individus coopéreraient volontiers, il faudrait sûrement les ramener avec des membres en moins, bon tant qu’ils étaient vivants, c’était l’essentiel non ? Quant à son plan de transférer leurs âmes dans des corps de la création de Deidara, l'artiste explosif ne put s'empêcher de sourire. L'idée de créer des corps parfaits, sans points faibles, était extrêmement tentante. Il imaginait déjà les possibilités artistiques infinies qu'une telle transformation pourrait lui offrir, mais ce serait aller contre son « nindo ». Alors, quand le marionnetiste mentionna qu'il pourrait même rendre à Deidara sa mortalité, une lueur d'intérêt brilla dans les yeux de l'artiste. La mort faisait partie intégrante de son art, et l'idée de la retrouver, même si ce n'était que pour un temps, l'intriguait.
« Tu as vraiment tout prévu, hein, Sasori dono, hmm ? » déclara Deidara avec un sourire narquois. « Je ne sais pas comment tu comptes accomplir tout ça, mais je suis prêt à te suivre jusqu'au bout. Après tout, nous sommes des artistes, n'est-ce pas ? Et un vrai artiste ne se soumet jamais à la fatalité. Hmm ah j’oubliais ! Merci, mon homme de respecter mon art. »
Deidara sentait la colère de Sasori monter en flèche, et il savait qu'il avait commis une erreur en révélant qu'une autre personne avait pris sa place au début. Le ton glacial de Sasori et son expression furieuse laissaient peu de place au doute quant à sa colère. Sasori déplora le comportement impulsif de Deidara, soulignant à quel point la discrétion était vitale dans leur situation. Il était furieux que Deidara ait conduit une personne inconnue à leur véritable repaire, un endroit dont l'emplacement devait rester secret à tout prix. Deidara sentit la colère de Sasori monter en flèche, et il savait qu'il avait commis une erreur en révélant qu'une autre personne avait pris sa place au début. Le ton glacial de Sasori et son expression furieuse laissaient peu de place au doute quant à sa colère.
Le marionnettiste n'avait rien dit depuis. Pas un mot. Et ce n'était pas une bonne chose, même après qu’ils soient arrivés à son repaire. Que son double avait surgit avec sa jeune pupille. Evidemment, il ne perdit pas de temps en disant « Explosion ». Et voilà qu’il était excité comme un gosse devant le mensonge évident de la kunoichi, mais un compliment était toujours à prendre. Lorsque Sasori accusa l'imposteur d'être une menteuse et de ne pas connaître l'art, tout en le sermonnant pour être lui-même trop naïf. Le manieur d’argile gonfla les bajoues pour lui souffler :
« Tu es simplement jaloux, mon homme, parce qu’elle apprécie plus mon art que le tiens, hmm ! »
Il était l’un des plus jeunes membres de l’Akatsuki, même s’il possédait des neurones, même si il possédait une bonne couche de blond.
« Tu n’as pas confiance en mon œil pour découvrir des artistes Sasori Dana ? Hmm ? Je te dis que c’est une artiste !! De plus, avec ce que nous avons échangé, elle est la clé qui va résoudre tous nos problèmes ! Fais moi confiance, hmm ? »
Ce ne serait pas la première fois que Deidara tenait tête à Sasori, même si là, il essayait surtout de l’amadouer et d’aller dans son sens. Deidara était certain de ses compétences. Vraiment ! D’une moue il tourna la tête et ne s’occupait plus de son double. Tant qu’elle ne mourrait pas, si elle était un peu amochée, ce n’était pas bien grave. Même avec un membre en moins, on pouvait vivre. Qui a dit que Deidara était un enfant de cœur déjà ? Au pire, il lui confectionnerait un membre en argile. Déjà que ses oreilles morflaient à cause du déferlement de son partenaire sur lui comme un torrent en furie. Le marionnettiste était hors de lui, et il ne cachait pas sa fureur. La situation devenait explosive, et Deidara se retrouvait dans une position délicate. Sasori le réprimandait violemment, remettant en question ses choix et sa loyauté. La queue métallique de Sasori serrait Ino, l'empêchant de s'échapper définitivement. Deidara sentait la tension monter, et il réalisa qu'il avait profondément déçu son confrère artiste. La trahison était un sentiment qui empoisonnait l'air entre eux.
« Depuis un moment, mon homme. Hmm. Mais, je t’assure qu’elle nous sera utile. Ses compétences sont incroyables ! Je ne l’aurais pas emmené ici, mon homme, si je n’étais pas certain qu’elle est l’Atout qui nous permettra d’échapper au contrôle de cet ancêtre d’Uchiha, de la surveillance de Zetsu et de ce traître de Tobi ! Hmm. Je nous fais gagner du temps pour nous sortir de cet enfer ! »
Ils arrivèrent au repaire et, il n’était pas dérangé par l’odeur nauséabonde. Il y était habitué, même s’il rajouterait bien un peu de souffre, mais s’il venait à exploser quelque chose, il n’était pas certain de sortir en vie ou très difficilement.
Deidara, assis sur un tabouret, avait décidé de laisser Sasori et Ino discuter de manière plus intime, se tenant en retrait pour ne pas interférer dans leur conversation. Il voulait prouver sa bonne foi en réparant ses erreurs et en reconstruisant la confiance qui avait été brisée. Cependant, alors qu'il écoutait attentivement leur échange, une sensation étrange l'envahit.
Soudain, il perdit le contrôle de son propre corps. Son regard s'assombrit, et il se rendit compte qu'il était victime d'une technique de contrôle mental. Sa main se saisit d'un kunai et le lança en direction de Sasori avec une rapidité surprenante. La situation avait pris un virage inattendu, et Deidara était forcé de s'attaquer à son propre partenaire.
Le kunai fendit l'air en direction de Sasori, mais ce dernier, alerte et expérimenté, réussit à dévier l'attaque avec sa queue métallique. Le métal siffla en passant près de lui, manquant de peu de le toucher. Sasori se retourna rapidement pour faire face à Deidara, une lueur de colère et de méfiance dans les yeux.
« Mon homme, j’y suis pour rien !! »
Deidara, luttant contre le contrôle mental qui l'emprisonnait, tenta de retrouver le contrôle de son propre corps. La technique d'Ino le maintenait dans un état de vulnérabilité, mais il devait résister pour ne pas causer de dommages irréparables.
« Ah, Sasori-dono, j'ai dû faire face à quelques défis une fois que tu as décidé de faire ta grande sortie », commença-t-il d'une voix empreinte de passion artistique accompagné d’une pointe de nostalgie dans sa voix. . « Mon homme, pour moi, l'art est éphémère, mais c'est précisément cette éphéméride qui le rend beau. Mes explosions sont des œuvres d'art éphémères, des moments de pure beauté qui ne durent qu'un instant, mais qui restent gravés dans la mémoire de ceux qui les voient, hmm. » Un éclat de détermination brilla dans les yeux de Deidara. « Je n'ai jamais cherché l'immortalité physique, car pour moi, l'art est éternel. Mes créations vivent à travers les souvenirs de ceux qui les ont vues. Chaque explosion que je déclenche est une performance artistique unique, une célébration de la beauté de l'instant. Je n’en démordrais pas, hmm.»
Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres de Deidara alors qu'il parlait de sa philosophie artistique. Il avait toujours été passionné par l'art de l'explosion, quelque part il admettait à contrecoeur, que l’immortalité, lui permettait de poursuivre cette passion pour l'éternité, d’avoir du temps pour rechercher de plus grandes inspirations afin de toujours pouvoir créer de nouvelles choses. Toutefois, selon lui, à force de voir le même tableau, c’est lassant. C’est beau, mais après on s’y habitue, ce n’est plus aussi marquant que la première fois que nos yeux se sont posés dessus. Les mots de Sasori sur le désir de voir ses œuvres perdurer aussi, surprenant soit-il, l'avaient frappé comme une perspective fascinante. Il tourna la tête vers Sasori avec un sourire espiègle.
« C'est une perspective plutôt intéressante, Sasori-dono, hmm,» dit-il. « Imaginer nos créations traverser les âges et inspirer de nouveaux artistes, c'est une façon fantastique de préserver notre héritage. Peut-être que nous partageons plus de points communs artistiques que je ne l'aurais pensé au départ. Hmm.»
Deidara écouta attentivement les mots de son partenaire, son sourire taquin se transformant en un sourire sincère alors qu'il percevait les nuances de sa personnalité. Sasori, le collectionneur imperturbable, ne perdait pas son sens de l'art même dans ses réflexions sur l'avenir. L'idée de rassembler les Kage de chaque village dans sa collection morbide était typiquement Sasori. Il avait eu, cela dit peur une fraction de secondes, que ce Sasori était une véritable contrefaçon. Lui aussi, semblait avoir apprit quelque chose, peut-être à cause de sa grand-mère ? Ou alors, c’était à cause de quelqu’un d’autre ? Cela ne lui plaisait pas trop que son aîné change de cette façon.
« Ah, Sasori-dono, pendant une fraction de secondes, j’ai cru que tu étais possédé. Cela me rassures que tu n'as finalement pas changé hmm. ». dit Deidara en riant doucement. « Les Kage dans ta collection, c'est une idée qui a du potentiel. Après tout, chaque Kage est une œuvre d'art en soi, n'est-ce pas, j’imagine, hmm. Tant qu’il n’y a pas de Uchiha, cela me va, même si, je ne comprend toujours pas ton art, hmm.»
Il avait craché quand il avait mentionné ce nom dont il faudrait presque ne jamais évoquer devant lui. C’était un nom à faire bouillir son sang. C’était à cause de cette maudire famille aux yeux certes, bien artistiques qu’ils en étaient là. Toutefois, il avait trouvé une pièce manquante pour battre cette famille. Il était certain que la jeune artiste qu’il souhaitait prendre sous son aile, était la dernière pièce du puzzle qui pourrait les aider à aller de l’avant. Bon, il devait encore le dire à son partenaire. Pourtant, il décida de repousser encore un peu le moment. Un sourire taquin se dessina sur les lèvres de Deidara alors qu'il continuait, ses mains agitées en un geste artistique.
« Ne, mon homme, tu ne penses pas que… Hmm.. notre quête pour l'art parfait est un voyage infini. Peu importe combien d'œuvres nous créons, combien d'adversaires nous terrassons ou combien de marionnettes tu fabriques, l'art nous pousse toujours à repousser nos limites. Chaque explosion, chaque marionnette est une étape vers la perfection, mais nous ne l'atteindrons jamais vraiment. Et c'est cela qui rend notre existence si captivante, si enivrante ! » Il se pencha légèrement en avant, ses yeux brillant d'une lueur de défi et de détermination. « Nous sommes les artistes maudits, Sasori-dono, condamnés à une quête perpétuelle de la beauté ultime. Alors, pourquoi ne pas profiter de ce voyage sans fin, de cette danse éternelle avec l'art ? Créons, détruisons, recréons encore et encore ! C'est notre destinée en tant qu'artistes, et je ne l'échangerais pour rien au monde. ».
La philosophie de Deidara sur la mort était tout sauf conventionnelle. Bien des gens redoutaient ce moment, le fuyaient de toutes leurs forces, tentaient de l'éviter à tout prix. Mais Deidara, lui, n'était pas effrayé par la mort. En fait, il la considérait comme un élément essentiel de son art, une part inextricable de sa vie d'artiste explosif. Il se souvenait encore du jour où il avait perdu ses parents dans une explosion. C'était un moment tragique, un moment qui aurait pu le terrifier à jamais. Mais au lieu de cela, cette expérience avait marqué le début de sa fascination pour les explosions, pour la beauté éphémère de la destruction. Il avait vu la puissance de l'explosion, la façon dont elle pouvait tout emporter en un instant, mais aussi la manière dont elle créait une œuvre d'art éphémère dans le ciel.
Deidara ne voulait pas rester dans ce corps pour l'éternité. Il ne cherchait pas l'immortalité, la vie éternelle. Au contraire, il souhaitait partir de la plus belle des manières, dans une explosion spectaculaire qui marquerait les esprits pour les siècles à venir. Il voulait que les gens se rappellent de lui, de son art, de sa passion pour les explosions. Il ne voulait pas finir comme ses parents, morts dans une explosion anonyme, oubliés par tous. Pour Deidara, chaque œuvre d'art explosive était une affirmation de sa propre existence, une manière de laisser sa marque sur le monde. Il ne craignait pas la mort, car il savait que son art survivrait à travers ses créations. Chaque explosion était une célébration de la vie, une ode à la beauté éphémère, une danse avec la mort elle-même. Il avait choisi de devenir un terroriste, un membre de l'Akatsuki, pour avoir la liberté de créer ses œuvres d'art explosives sans entraves. Il était prêt à risquer sa vie à chaque instant, car il savait que c'était là que résidait la vraie beauté, la vraie passion de son art. La mort n'était qu'une fin inévitable, mais l'art, lui, était éternel. Et Deidara était déterminé à laisser sa marque dans l'histoire de l'art, même si cela signifiait qu'il devait mourir dans une explosion grandiose pour y parvenir.
Deidara écouta attentivement Sasori, ses pensées tourbillonnant à mesure que son partenaire parlait. La question de l'immortalité et de la réincarnation des âmes était un sujet complexe, et il était évident que Sasori avait réfléchi en profondeur à la question. Bien que leurs philosophies artistiques diffèrent grandement, ils partageaient un désir commun de contrôler leur propre destin. L'idée de devenir un pantin aux mains d'un autre marionnettiste révulsait Deidara. Il avait toujours été un esprit indépendant, un artiste rebelle qui refusait de se soumettre à quiconque. Il voulait être le maître de son art, de son être, et il était prêt à tout pour y parvenir.
Lorsque Sasori évoqua son plan pour maîtriser l'Edo Tensei, Deidara écouta avec intérêt. Il savait que le jutsu de réanimation des morts était un outil puissant, mais aussi dangereux entre de mauvaises mains. La possibilité de mettre la main sur l'un des trois experts du jutsu était une perspective intrigante, même s'il doutait que ces individus coopéreraient volontiers, il faudrait sûrement les ramener avec des membres en moins, bon tant qu’ils étaient vivants, c’était l’essentiel non ? Quant à son plan de transférer leurs âmes dans des corps de la création de Deidara, l'artiste explosif ne put s'empêcher de sourire. L'idée de créer des corps parfaits, sans points faibles, était extrêmement tentante. Il imaginait déjà les possibilités artistiques infinies qu'une telle transformation pourrait lui offrir, mais ce serait aller contre son « nindo ». Alors, quand le marionnetiste mentionna qu'il pourrait même rendre à Deidara sa mortalité, une lueur d'intérêt brilla dans les yeux de l'artiste. La mort faisait partie intégrante de son art, et l'idée de la retrouver, même si ce n'était que pour un temps, l'intriguait.
« Tu as vraiment tout prévu, hein, Sasori dono, hmm ? » déclara Deidara avec un sourire narquois. « Je ne sais pas comment tu comptes accomplir tout ça, mais je suis prêt à te suivre jusqu'au bout. Après tout, nous sommes des artistes, n'est-ce pas ? Et un vrai artiste ne se soumet jamais à la fatalité. Hmm ah j’oubliais ! Merci, mon homme de respecter mon art. »
Deidara sentait la colère de Sasori monter en flèche, et il savait qu'il avait commis une erreur en révélant qu'une autre personne avait pris sa place au début. Le ton glacial de Sasori et son expression furieuse laissaient peu de place au doute quant à sa colère. Sasori déplora le comportement impulsif de Deidara, soulignant à quel point la discrétion était vitale dans leur situation. Il était furieux que Deidara ait conduit une personne inconnue à leur véritable repaire, un endroit dont l'emplacement devait rester secret à tout prix. Deidara sentit la colère de Sasori monter en flèche, et il savait qu'il avait commis une erreur en révélant qu'une autre personne avait pris sa place au début. Le ton glacial de Sasori et son expression furieuse laissaient peu de place au doute quant à sa colère.
Le marionnettiste n'avait rien dit depuis. Pas un mot. Et ce n'était pas une bonne chose, même après qu’ils soient arrivés à son repaire. Que son double avait surgit avec sa jeune pupille. Evidemment, il ne perdit pas de temps en disant « Explosion ». Et voilà qu’il était excité comme un gosse devant le mensonge évident de la kunoichi, mais un compliment était toujours à prendre. Lorsque Sasori accusa l'imposteur d'être une menteuse et de ne pas connaître l'art, tout en le sermonnant pour être lui-même trop naïf. Le manieur d’argile gonfla les bajoues pour lui souffler :
« Tu es simplement jaloux, mon homme, parce qu’elle apprécie plus mon art que le tiens, hmm ! »
Il était l’un des plus jeunes membres de l’Akatsuki, même s’il possédait des neurones, même si il possédait une bonne couche de blond.
« Tu n’as pas confiance en mon œil pour découvrir des artistes Sasori Dana ? Hmm ? Je te dis que c’est une artiste !! De plus, avec ce que nous avons échangé, elle est la clé qui va résoudre tous nos problèmes ! Fais moi confiance, hmm ? »
Ce ne serait pas la première fois que Deidara tenait tête à Sasori, même si là, il essayait surtout de l’amadouer et d’aller dans son sens. Deidara était certain de ses compétences. Vraiment ! D’une moue il tourna la tête et ne s’occupait plus de son double. Tant qu’elle ne mourrait pas, si elle était un peu amochée, ce n’était pas bien grave. Même avec un membre en moins, on pouvait vivre. Qui a dit que Deidara était un enfant de cœur déjà ? Au pire, il lui confectionnerait un membre en argile. Déjà que ses oreilles morflaient à cause du déferlement de son partenaire sur lui comme un torrent en furie. Le marionnettiste était hors de lui, et il ne cachait pas sa fureur. La situation devenait explosive, et Deidara se retrouvait dans une position délicate. Sasori le réprimandait violemment, remettant en question ses choix et sa loyauté. La queue métallique de Sasori serrait Ino, l'empêchant de s'échapper définitivement. Deidara sentait la tension monter, et il réalisa qu'il avait profondément déçu son confrère artiste. La trahison était un sentiment qui empoisonnait l'air entre eux.
« Depuis un moment, mon homme. Hmm. Mais, je t’assure qu’elle nous sera utile. Ses compétences sont incroyables ! Je ne l’aurais pas emmené ici, mon homme, si je n’étais pas certain qu’elle est l’Atout qui nous permettra d’échapper au contrôle de cet ancêtre d’Uchiha, de la surveillance de Zetsu et de ce traître de Tobi ! Hmm. Je nous fais gagner du temps pour nous sortir de cet enfer ! »
Ils arrivèrent au repaire et, il n’était pas dérangé par l’odeur nauséabonde. Il y était habitué, même s’il rajouterait bien un peu de souffre, mais s’il venait à exploser quelque chose, il n’était pas certain de sortir en vie ou très difficilement.
Deidara, assis sur un tabouret, avait décidé de laisser Sasori et Ino discuter de manière plus intime, se tenant en retrait pour ne pas interférer dans leur conversation. Il voulait prouver sa bonne foi en réparant ses erreurs et en reconstruisant la confiance qui avait été brisée. Cependant, alors qu'il écoutait attentivement leur échange, une sensation étrange l'envahit.
Soudain, il perdit le contrôle de son propre corps. Son regard s'assombrit, et il se rendit compte qu'il était victime d'une technique de contrôle mental. Sa main se saisit d'un kunai et le lança en direction de Sasori avec une rapidité surprenante. La situation avait pris un virage inattendu, et Deidara était forcé de s'attaquer à son propre partenaire.
Le kunai fendit l'air en direction de Sasori, mais ce dernier, alerte et expérimenté, réussit à dévier l'attaque avec sa queue métallique. Le métal siffla en passant près de lui, manquant de peu de le toucher. Sasori se retourna rapidement pour faire face à Deidara, une lueur de colère et de méfiance dans les yeux.
« Mon homme, j’y suis pour rien !! »
Deidara, luttant contre le contrôle mental qui l'emprisonnait, tenta de retrouver le contrôle de son propre corps. La technique d'Ino le maintenait dans un état de vulnérabilité, mais il devait résister pour ne pas causer de dommages irréparables.
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 06.10.23 15:20
Ino se trouvait désormais au cœur d'une confrontation entre deux membres de l'Akatsuki, Sasori et Deidara. Les paroles acerbes de Sasori avaient retenti dans l'air, et Ino pouvait sentir son mépris envers la situation et sa méfiance à son égard. Deidara, de son côté, tentait de justifier son action, de convaincre Sasori que sa décision était la meilleure, mais il peinait à apaiser la colère grandissante de son partenaire. La jeune kunoichi était maintenue par la queue métallique de Sasori, une étreinte brutale qui rappelait constamment le danger imminent qui pesait sur elle. Sasori, fidèle à sa nature intransigeante, ne mâchait pas ses mots et remettait en question la crédibilité artistique d'Ino, la qualifiant d'imposteur. Son regard froid et perçant semblait la transpercer, cherchant la moindre faille dans son discours ou dans son comportement.
Ino se sentait piégée entre ces deux artistes aux personnalités explosives. Elle aurait voulu intervenir pour se défendre, pour expliquer les raisons de sa présence et montrer sa volonté de coopérer, mais elle savait que le moindre geste brusque pourrait lui être fatal. Elle était consciente de la dangerosité de la situation et de la nécessité de peser chacun de ses mots. Pendant que Sasori la maintenait captive, son regard scrutateur analysait chaque détail de la jeune femme. Il semblait déterminé à percer son masque et à découvrir la vérité derrière sa présence. Sasori avait une réputation de marionnettiste impitoyable, et Ino savait qu'elle devait choisir ses mots avec précaution si elle voulait éviter un dénouement tragique.
Deidara, quant à lui, essayait tant bien que mal de calmer le jeu, de tempérer la colère de Sasori. Il argumentait en faveur de la jeune kunoichi, soulignant son appréciation pour l'art explosif qu'elle avait admiré. Deidara tentait de faire valoir qu'Ino avait du potentiel en tant qu'artiste, bien que cela ne soit pas encore pleinement reconnu. La tension était à son comble, et Ino se sentait prise au piège au milieu de ces deux artistes aux égos surdimensionnés. Elle savait que sa seule chance de survie était de gagner la confiance de Sasori et de montrer qu'elle pouvait être utile à leur cause. Tout en restant vigilante et craignant la moindre réaction impulsive, elle cherchait désespérément une opportunité pour expliquer sa situation.
La situation était complexe, et Ino devait naviguer avec précaution dans ces eaux troubles. Elle était consciente que ses paroles et ses actions dans les instants à venir pourraient déterminer son sort. Mais malgré la gravité de la situation, elle gardait en tête qu'elle était une ninja de Konoha, et elle ne se laisserait pas facilement briser, même face à la menace imposante que représentaient Sasori et Deidara. Puis sérieusement, elle n’avait jamais prétendue qu’elle était une artiste. C’est l’autre folle, qui lui ressemble comme deux goutte d’eau qui s’était monté le bourrichon. Elle, elle n’avait rien demandé même si, malheureusement, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. Finalement, ce qu’elle craignait était vrai. Deidara semblait vraiment avoir des informations la concernant. Cela pourrait aussi jouer en sa faveur, même si.. Elle souffrait en silence.
Ino était suspendue dans un équilibre précaire entre l'obéissance à Sasori et la nécessité de se justifier. La queue métallique de Sasori la maintenait fermement, une prise brutale qui lui faisait ressentir toute la puissance du marionnettiste. Ce vieillard qui se faisait passer pour un sale gosse était impitoyable dans son approche. Il la regardait fixement, cherchant des signes de mensonge ou de manipulation. Ino se sentait comme une proie exposée, scrutée par un prédateur implacable. Ino se sentait piégée dans une situation bien au-delà de sa maîtrise. La queue métallique de Sasori était un étau impitoyable autour d'elle, une promesse silencieuse de mort instantanée si elle osait faire le moindre mouvement. La tension dans l'air était palpable, chaque mot de Sasori pesant lourd, empreint de menace. Il avait le pouvoir de vie ou de mort sur elle, et elle en était bien consciente.
La jeune kunoichi tentait de contenir sa peur, de masquer son anxiété derrière un masque stoïque. Elle n'était pas du genre à se laisser abattre, mais même son assurance naturelle était mise à l'épreuve face à la férocité de Sasori. Toutefois, elle ne pouvait pas se permettre de flancher, pas maintenant. Elle devait trouver un moyen de convaincre Sasori de lui donner une chance. Ino observa attentivement les échanges tendus entre Sasori et Deidara. Elle nota la frustration dans les yeux de Deidara, un éclair de désespoir alors qu'il tentait désespérément de calmer la colère de son partenaire. Leurs échanges étaient bizarres. Ils s’aimaient où, ils se détestaient.. Vu comment, il la traitait maintenant, comparé au moments où ils étaient encore dans le pays du Feu, Ino se disait que ce coeur de bois, non même le bois avait plus de sentiments, était attaché à sa façon à son sauveur des plus fortuits. Une information, qu’elle allait utilisé à bon escient.
Ino se retrouva dans un endroit sinistre qui résonnait avec l'essence même de Sasori. L'atmosphère chargée d'odeurs de plantes médicinales, de poisons, et même de la mort, lui donnait des frissons. C'était un lieu imprégné du passé sanglant du marionnettiste, et elle pouvait ressentir l'aura malsaine qui y régnait. L'endroit semblait à la fois être un sanctuaire pour Sasori et un lieu de travail, où il donnait vie à ses pantins macabres et accomplissait ses expériences morbides. Elle garda son calme extérieur, mais son esprit était en ébullition. Elle était confrontée à l'un des membres les plus redoutables de l'Akatsuki, dans son repaire secret, et il ne faisait aucun doute que Sasori ne lui ferait aucun cadeau s'il découvrait qu'elle n'était pas qui elle prétendait être. Elle ne pouvait pas se permettre de faiblir maintenant. Elle avait une mission à accomplir, et sa survie en dépendait.
Sasori semblait totalement à l'aise dans cet endroit morbide, comme s'il était chez lui parmi les horreurs qu'il avait créées. Ino le surveillait du coin de l'œil, cherchant tout signe de faiblesse ou de distraction de sa part. Elle avait besoin de comprendre Sasori, de cerner ses motivations et ses intentions, si elle espérait s'en sortir vivante de cette situation. Le marionnettiste, après avoir libéré son emprise sur elle, ne montrait aucun signe d'hostilité immédiate. C'était un répit temporaire, mais Ino savait que c'était un pas dans la bonne direction. Elle avait gagné un peu de temps pour plaider sa cause.
En eeffet, elle avait réussi à éviter une confrontation immédiate avec Sasori, ce qui était déjà un petit succès en soi. Ou pas. En effet, elle était une kunoichi, elle comptait se « battre » ou se venger de « Sasori » en voulant aussi mettre en pratique une théorie sur la relation entre les deux. Elle était folle, mais parler ne le convaincrait pas de toute façon. Le marionnettiste lui donnait l'impression d'être un individu intransigeant, déterminé à protéger ses secrets et à poursuivre ses propres objectifs. Maintenant qu'elle avait un peu de répit, elle devait capitaliser sur cette opportunité pour gagner sa confiance et lui montrer qu'elle pouvait être utile. Elle regarda Sasori droit dans les yeux, faisant preuve d'un mélange de détermination et de sincérité.
« Retiens-bien mon nom, Sasori Dono, ninja de Suna : Yamanaka Ino, kunoichi de Konoha, héritière du clan Yamanaka ! Je vais te faire te souvenir et te forcer à reconnaitre mon art ! »
Ino se sentait piégée entre ces deux artistes aux personnalités explosives. Elle aurait voulu intervenir pour se défendre, pour expliquer les raisons de sa présence et montrer sa volonté de coopérer, mais elle savait que le moindre geste brusque pourrait lui être fatal. Elle était consciente de la dangerosité de la situation et de la nécessité de peser chacun de ses mots. Pendant que Sasori la maintenait captive, son regard scrutateur analysait chaque détail de la jeune femme. Il semblait déterminé à percer son masque et à découvrir la vérité derrière sa présence. Sasori avait une réputation de marionnettiste impitoyable, et Ino savait qu'elle devait choisir ses mots avec précaution si elle voulait éviter un dénouement tragique.
Deidara, quant à lui, essayait tant bien que mal de calmer le jeu, de tempérer la colère de Sasori. Il argumentait en faveur de la jeune kunoichi, soulignant son appréciation pour l'art explosif qu'elle avait admiré. Deidara tentait de faire valoir qu'Ino avait du potentiel en tant qu'artiste, bien que cela ne soit pas encore pleinement reconnu. La tension était à son comble, et Ino se sentait prise au piège au milieu de ces deux artistes aux égos surdimensionnés. Elle savait que sa seule chance de survie était de gagner la confiance de Sasori et de montrer qu'elle pouvait être utile à leur cause. Tout en restant vigilante et craignant la moindre réaction impulsive, elle cherchait désespérément une opportunité pour expliquer sa situation.
La situation était complexe, et Ino devait naviguer avec précaution dans ces eaux troubles. Elle était consciente que ses paroles et ses actions dans les instants à venir pourraient déterminer son sort. Mais malgré la gravité de la situation, elle gardait en tête qu'elle était une ninja de Konoha, et elle ne se laisserait pas facilement briser, même face à la menace imposante que représentaient Sasori et Deidara. Puis sérieusement, elle n’avait jamais prétendue qu’elle était une artiste. C’est l’autre folle, qui lui ressemble comme deux goutte d’eau qui s’était monté le bourrichon. Elle, elle n’avait rien demandé même si, malheureusement, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. Finalement, ce qu’elle craignait était vrai. Deidara semblait vraiment avoir des informations la concernant. Cela pourrait aussi jouer en sa faveur, même si.. Elle souffrait en silence.
Ino était suspendue dans un équilibre précaire entre l'obéissance à Sasori et la nécessité de se justifier. La queue métallique de Sasori la maintenait fermement, une prise brutale qui lui faisait ressentir toute la puissance du marionnettiste. Ce vieillard qui se faisait passer pour un sale gosse était impitoyable dans son approche. Il la regardait fixement, cherchant des signes de mensonge ou de manipulation. Ino se sentait comme une proie exposée, scrutée par un prédateur implacable. Ino se sentait piégée dans une situation bien au-delà de sa maîtrise. La queue métallique de Sasori était un étau impitoyable autour d'elle, une promesse silencieuse de mort instantanée si elle osait faire le moindre mouvement. La tension dans l'air était palpable, chaque mot de Sasori pesant lourd, empreint de menace. Il avait le pouvoir de vie ou de mort sur elle, et elle en était bien consciente.
La jeune kunoichi tentait de contenir sa peur, de masquer son anxiété derrière un masque stoïque. Elle n'était pas du genre à se laisser abattre, mais même son assurance naturelle était mise à l'épreuve face à la férocité de Sasori. Toutefois, elle ne pouvait pas se permettre de flancher, pas maintenant. Elle devait trouver un moyen de convaincre Sasori de lui donner une chance. Ino observa attentivement les échanges tendus entre Sasori et Deidara. Elle nota la frustration dans les yeux de Deidara, un éclair de désespoir alors qu'il tentait désespérément de calmer la colère de son partenaire. Leurs échanges étaient bizarres. Ils s’aimaient où, ils se détestaient.. Vu comment, il la traitait maintenant, comparé au moments où ils étaient encore dans le pays du Feu, Ino se disait que ce coeur de bois, non même le bois avait plus de sentiments, était attaché à sa façon à son sauveur des plus fortuits. Une information, qu’elle allait utilisé à bon escient.
Ino se retrouva dans un endroit sinistre qui résonnait avec l'essence même de Sasori. L'atmosphère chargée d'odeurs de plantes médicinales, de poisons, et même de la mort, lui donnait des frissons. C'était un lieu imprégné du passé sanglant du marionnettiste, et elle pouvait ressentir l'aura malsaine qui y régnait. L'endroit semblait à la fois être un sanctuaire pour Sasori et un lieu de travail, où il donnait vie à ses pantins macabres et accomplissait ses expériences morbides. Elle garda son calme extérieur, mais son esprit était en ébullition. Elle était confrontée à l'un des membres les plus redoutables de l'Akatsuki, dans son repaire secret, et il ne faisait aucun doute que Sasori ne lui ferait aucun cadeau s'il découvrait qu'elle n'était pas qui elle prétendait être. Elle ne pouvait pas se permettre de faiblir maintenant. Elle avait une mission à accomplir, et sa survie en dépendait.
Sasori semblait totalement à l'aise dans cet endroit morbide, comme s'il était chez lui parmi les horreurs qu'il avait créées. Ino le surveillait du coin de l'œil, cherchant tout signe de faiblesse ou de distraction de sa part. Elle avait besoin de comprendre Sasori, de cerner ses motivations et ses intentions, si elle espérait s'en sortir vivante de cette situation. Le marionnettiste, après avoir libéré son emprise sur elle, ne montrait aucun signe d'hostilité immédiate. C'était un répit temporaire, mais Ino savait que c'était un pas dans la bonne direction. Elle avait gagné un peu de temps pour plaider sa cause.
En eeffet, elle avait réussi à éviter une confrontation immédiate avec Sasori, ce qui était déjà un petit succès en soi. Ou pas. En effet, elle était une kunoichi, elle comptait se « battre » ou se venger de « Sasori » en voulant aussi mettre en pratique une théorie sur la relation entre les deux. Elle était folle, mais parler ne le convaincrait pas de toute façon. Le marionnettiste lui donnait l'impression d'être un individu intransigeant, déterminé à protéger ses secrets et à poursuivre ses propres objectifs. Maintenant qu'elle avait un peu de répit, elle devait capitaliser sur cette opportunité pour gagner sa confiance et lui montrer qu'elle pouvait être utile. Elle regarda Sasori droit dans les yeux, faisant preuve d'un mélange de détermination et de sincérité.
« Retiens-bien mon nom, Sasori Dono, ninja de Suna : Yamanaka Ino, kunoichi de Konoha, héritière du clan Yamanaka ! Je vais te faire te souvenir et te forcer à reconnaitre mon art ! »

Ino Yamanaka concentra son chakra mental avec une intensité remarquable, ses yeux restant bien ouverts alors qu'elle se préparait à utiliser sa technique secrète, le Shinranshin no Jutsu. Dans son esprit, elle visualisa son propre chakra se transformant en une forme invisible, prête à se fondre avec celui de Deidara. Dans l'esprit de Deidara, c'était comme si une brume subtile et insaisissable s'infiltrait lentement, enveloppant chaque pensée et chaque fibre de son être. Il pouvait sentir une présence étrangère, une intrusion dans son monde mental, mais il était momentanément incapable de comprendre ce qui se passait. La voix d'Ino résonna doucement dans la tête de Deidara, une voix à la fois douce et déterminée, comme un murmure persistant.
« Deidara, tu dois l'attaquer » chuchota-t-elle dans l'esprit de l'artificier.
Deidara sentit une tension croissante dans son esprit, une bataille silencieuse entre sa propre volonté et l'influence envahissante d'Ino. Ses pupilles tremblèrent légèrement, témoignant du conflit intérieur qu'il vivait. Dans l'esprit de Deidara, Ino continua de pousser doucement, utilisant sa maîtrise du Shintenshin no Jutsu pour guider les actions de l'artificier. Deidara, contraint par l'intrusion mentale, se prépara à lancer une nouvelle attaque contre Sasori. Ses mains se mirent à former rapidement des mudras, créant des oiseaux d'argile explosifs dans ses paumes. La tension dans l'air était palpable, et le sort de cette confrontation dépendrait de l'issue du conflit mental entre Deidara et l'esprit contrôlant d'Ino.
C’est Sasori qui l’avait cherché, son clan était sa fierté, le sol tremblait, mais elle tenait bon. Elle força Deidara à se tenir devant elle pour ne pas attaquer. Évidemment, elle ne tiendrait pas longtemps, elle le savait, mais ce serait pour l’avoir emprisonné par cette horreur. De plus, elle voulait aussi connaitre leur lien à tous les deux.
« Deidara, tu dois l'attaquer » chuchota-t-elle dans l'esprit de l'artificier.
Deidara sentit une tension croissante dans son esprit, une bataille silencieuse entre sa propre volonté et l'influence envahissante d'Ino. Ses pupilles tremblèrent légèrement, témoignant du conflit intérieur qu'il vivait. Dans l'esprit de Deidara, Ino continua de pousser doucement, utilisant sa maîtrise du Shintenshin no Jutsu pour guider les actions de l'artificier. Deidara, contraint par l'intrusion mentale, se prépara à lancer une nouvelle attaque contre Sasori. Ses mains se mirent à former rapidement des mudras, créant des oiseaux d'argile explosifs dans ses paumes. La tension dans l'air était palpable, et le sort de cette confrontation dépendrait de l'issue du conflit mental entre Deidara et l'esprit contrôlant d'Ino.
C’est Sasori qui l’avait cherché, son clan était sa fierté, le sol tremblait, mais elle tenait bon. Elle força Deidara à se tenir devant elle pour ne pas attaquer. Évidemment, elle ne tiendrait pas longtemps, elle le savait, mais ce serait pour l’avoir emprisonné par cette horreur. De plus, elle voulait aussi connaitre leur lien à tous les deux.
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 06.10.23 18:33
Durant leurs trajets, encore loin d’atterrir à destination, le duo d'artiste partageait une conversation. Une conversation sur l'art qui pouvait paraître anodine du point de vue de n'importe qui, mais... pas pour eux. Il s'agissait là de la confrontation de leurs idées et de leur style, mais également de montrer à l'autre son évolution dans ses réflexions et dans sa poursuite de l'Art.
C'était une conversation très profonde, passionnante, agréable, qui renforçait leurs liens. Qui pour une fois, était calme entre les deux. Pour une fois, ils prenaient le temps d'écouter les arguments de l'autre et de les intégrés, à un degré plus ou moins grand à leur perspective, quand bien même leur désaccord se trouvait sur des points fondamentaux.
Comme quoi, il fallait qu'ils se séparent pour mieux se retrouver.
Ils parlaient même de transmission et d'avenir. Il ne pensait pas que Deidara avait réfléchi sur la question. Il était encore très jeune et, du genre à mener une vie très brève. Marquer les esprits de son Art et de sa personne. Lui, c'était un peu différent, il avait bien vécu, assez pour voir la nouvelle génération se servir de ses anciennes créations au village. C'est un sentiment particulier, de fierté notamment, un sentiment que ne pouvait pas vraiment partager Deidara puisque chacune de ses sculptures est vouée à être détruite, cependant, son style pourrait inspirer d'autre jeunes sculpteur. Si l'artificier souhaite prolonger sa vie, c'est une piste à explorer afin de trouver de nouvelles sources de renouveau.
Ne, mon homme, tu ne penses pas que… Hmm.. notre quête pour l'art parfait est un voyage infini. Peu importe combien d'œuvres nous créons, combien d'adversaires nous terrassons ou combien de marionnettes tu fabriques, l'art nous pousse toujours à repousser nos limites. Chaque explosion, chaque marionnette est une étape vers la perfection, mais nous ne l'atteindrons jamais vraiment. Et c'est cela qui rend notre existence si captivante, si enivrante !
Il sourit et hocha la tête. Un artiste cessant de poursuivre ce chemin s’éteint et fini par disparaître. Il a beau être perfectionniste, il a beau toujours vouloir s'améliorer sur certains points, il trouve toujours de nouvelles inspirations et de nouvelles manières de faire. Que ce soit pour les poisons ou la fabrication de marionnettes. Lui, qui aime lorsque les choses sont immuables et éternelles, poursuit un but qu'il n'atteindra peut-être jamais. Ce n'est pas plus mal. Il s’ennuierait sinon ?
Nous sommes les artistes maudits, Sasori-dono, condamnés à une quête perpétuelle de la beauté ultime. Alors, pourquoi ne pas profiter de ce voyage sans fin, de cette danse éternelle avec l'art ? Créons, détruisons, recréons encore et encore ! C'est notre destinée en tant qu'artistes, et je ne l'échangerais pour rien au monde.
Je n'aurais pas dit mieux.
Simple phrase. Il l'avait prononcé d'une voix monotone, mais au fond, il avait beaucoup d'émotions en lui. Cela lui déplaisait de ressentir cela, mais il devait s'y faire. L'Art a toujours été sa corde sensible. Entendre Deidara parler d'une quête perpétuelle et d'un voyage sans fin ne pouvait que le faire espérer qu'il prenne la route de l'immortalité. Il ne lui imposera pas, mais l'idée d'avoir une personne à ses côtés pour l'éternité qui a sa propre personnalité et qui puisse lui répondre était une perspective à la fois effrayante et.... intéressante. Une réflexion et un sentiment vraiment étrange. Il a toujours cherché à couper toutes connections avec autrui. Surtout qu'il savait pertinemment que l'espérer, c'était se faire souffrir.
Et la peur pourrait le pousser à couper tous liens de manière brutale.
Ils avaient atteint un tel degré de compréhension mutuelle, un instant réellement rare. C'était vraiment dommage que son partenaire ait tout gâché en refaisant ses bêtises.
À nos moutons. Il observait avec attention et beaucoup de colère la jeune fille qui s'était faite passée pour son partenaire. Elle avait peut-être amadoué Deidara en lui susurrant quelques mots doux. Mais... lui, ce serait une autre paire de manche. Il n'était pas jaloux, il n'était pas puéril contrairement au blond. Les flatteries atteignaient bien son ego d'artiste, mais il n'avait pas besoin qu'on le lui dise pour savoir que son Art était supérieur en tout point.
Il doutait de Deidara quand il s'agit de dénicher des artistes, il est un peu trop tendre lorsqu'on s'intéresse à ses feux d'artifices. Si cette jeune femme en était réellement une, elle devait être obsédée par sa recherche artistique, impitoyable et faire passer ses œuvres avant même la vie humaine. Là et seulement là, il conçoit de peut-être envisager de la respecter.
Et encore. Elle devait se prouver. Deidara affirmait que ses compétences étaient incroyables. Il n'en attendait pas moins. Pour s'opposer à l'Akatsuki, il fallait être tout aussi spéciaux et puissants qu'eux.
Et que pouvait-elle lui apporter, hm ?
Retiens-bien mon nom, Sasori Dono, ninja de Suna : Yamanaka Ino, kunoichi de Konoha, héritière du clan Yamanaka ! Je vais te faire te souvenir et te forcer à reconnaître mon art !
Yamanaka ?
Ce nom. Ce nom était issu d'un clan très bien connu dans le village caché de la feuille et au-delà. Il s'agissait là de ninja expert dans le domaine de la manipulation et faisant partie des unités de surveillances, communications et interrogatoires. Il en avait entendu parler en détail durant la Troisième Grande Guerre. Également de la part de son ancien réseau d 'espions. On dit que ces ninjas sont redoutables lorsqu'ils sont accompagnés de leurs camarades. En trio.
Tel Orochimaru, à son plus grand dam, il s'intéresse aux techniques hors du commun.
Il fronça les sourcils. Extrêmement méfiant et extrêmement intéressé à la fois. Elle a bien fait de pointer ses bras vers Deidara, car si c'était vers lui, il l'aurait pris comme une attaque personnelle. Et il ne laisserait personne s'infiltrer dans le sien. Quand bien même elle puisse à travers Hiruko. Il a trop de secrets à cacher.
Un Kunai fendit l'air, il rebondit dans un bruit métallique contre la queue du scorpion. Il s'y attendait, mais il ne l'avait jamais vu à l’œuvre. Il se tourna vers l'artificier en plein désarroi.
Mon homme, j’y suis pour rien !!
Je le sais.
Il pourrait attaquer le corps originel de la fille pour faire cesser cette possession, mais il ne le fit pas. Il était intéressé de voir les techniques de son « Art » comme elle l'appelle.
Il ne voit pas en quoi ceci est de l'Art, mais l'Art est subjectif. Lui aime les choses matérielles, il peut voir la beauté dans des sculptures de bois, d'argile, des origamis, mais des actions ? Effectivement, la danse, le chant ou même les arts ninja revêtent ce mot. Mais peu ont vraiment ce qu'il faut aux tripes assez large pour pouvoir se qualifier d'artistes.
Alors..... jusqu'où peut-elle aller ?
Des oiseaux d'argiles. Elle peut donc se servir des Kekkei Genkai et des kinjutsu de l'adversaire. Ça ouvre tout un champ de possibilités. Oh. Une réflexion venait de lui traverser l'esprit et lui tirer un grand sourire. Un sourire sadique et moqueur.
Tu contrôles donc Deidara. Il se laisse faire bien docilement je trouve. Je vois que tu es en train d'utiliser son argile pour imiter ses sculptures. Mais tu n'as pas son expertise, tes œuvres ne sont pas réellement de sa main, ce ne sont que de pâles imitations. Des contrefaçons en somme. Je me sentirais personnellement insulté.
À quoi il joue ? Il cherche à les énerver tous les deux ? À les monter l'un contre l'autre ? À les pousser à l'attaquer lui ? Parfois, le marionnettiste est vraiment tordu. Néanmoins, la présence de ces oiseaux d'argiles explosives menaçait l'intégrité de son repaire. Peut-être contrôlait-elle l'artificier, mais elle n'avait sans doute pas les connaissances nécessaires pour maîtriser la potentiel destructeur de l'argile de Deidara. Il se demandait si ce manque d'expérience n'était pas là une limite de sa technique. Admettons qu'elle prenne le contrôle de son corps. Pourrait-elle user de ses pantins sans jamais avoir appris à manipuler un fil de chakra et des dizaines de mécanismes en même temps ?
L'envie de l'affronter était très grande. Un clash artistique. Elle était un matériau intéressant, il pourrait faire un pantin vraiment particulier grâce à ses capacités, si tenté qu'il soit capable de les reproduire. Tout comme les dojutsu, la plupart des techniques sensorielles n'était pas compatible avec le concept de pantin humain dénué de sens et de conscience.
Ino Yamanaka. Je te prierais de ne pas faire sauter mon repaire. Un ton de reproche, mais il marqua néanmoins une pause. Se battre, pourquoi pas, pas ici. Et encore, il manquait cruellement de temps, ça le frustrait. Il ne pouvait plus faire ce dont il avait envie et il était à cran à cause de ça et du manque de sommeil. J'ai entendu parler de ta famille. Tu n'as pas que cette technique, n'est-ce-pas ? D'autres talents ? Je suis tout ouïe.
Il s'agissait là d'un bluff à demi. Certes, un ninja à toujours plusieurs cordes à son arc. Et il se doutait qu'en entrant dans le corps d'une personne, elle pouvait sonder l'esprit de sa victime, c'était exactement ce qu'il lui fallait. Il voulait s'en assurer. D'autre part, il ne connaissait pas non plus toute l'étendue des techniques de ce clan, il ne savait par exemple pas qu'elle pouvait communiquer à distance, mais en feignant la confiance, il pourrait peut-être en apprendre plus.
Que signifie pour toi l'Art, toi qui te qualifie d'artiste.
La fameuse question piège. Aaaah.... terrible question et extrêmement importante pour ce duo d'artistes complètement tordu. Deidara l'a mise dans un sacré pétrin de ce côté là. Comment va-t-elle se défaire de cette situation ? Au moins, il lui pose des questions, c'est que sa démonstration l'a un minimum intéressé. Elle a encore gagné du temps.
Avec un peu de chance, elle le verra, ce fameux sous-sol.

Sasori vous manipule en #D75F68
C'était une conversation très profonde, passionnante, agréable, qui renforçait leurs liens. Qui pour une fois, était calme entre les deux. Pour une fois, ils prenaient le temps d'écouter les arguments de l'autre et de les intégrés, à un degré plus ou moins grand à leur perspective, quand bien même leur désaccord se trouvait sur des points fondamentaux.
Comme quoi, il fallait qu'ils se séparent pour mieux se retrouver.
Ils parlaient même de transmission et d'avenir. Il ne pensait pas que Deidara avait réfléchi sur la question. Il était encore très jeune et, du genre à mener une vie très brève. Marquer les esprits de son Art et de sa personne. Lui, c'était un peu différent, il avait bien vécu, assez pour voir la nouvelle génération se servir de ses anciennes créations au village. C'est un sentiment particulier, de fierté notamment, un sentiment que ne pouvait pas vraiment partager Deidara puisque chacune de ses sculptures est vouée à être détruite, cependant, son style pourrait inspirer d'autre jeunes sculpteur. Si l'artificier souhaite prolonger sa vie, c'est une piste à explorer afin de trouver de nouvelles sources de renouveau.
Ne, mon homme, tu ne penses pas que… Hmm.. notre quête pour l'art parfait est un voyage infini. Peu importe combien d'œuvres nous créons, combien d'adversaires nous terrassons ou combien de marionnettes tu fabriques, l'art nous pousse toujours à repousser nos limites. Chaque explosion, chaque marionnette est une étape vers la perfection, mais nous ne l'atteindrons jamais vraiment. Et c'est cela qui rend notre existence si captivante, si enivrante !
Il sourit et hocha la tête. Un artiste cessant de poursuivre ce chemin s’éteint et fini par disparaître. Il a beau être perfectionniste, il a beau toujours vouloir s'améliorer sur certains points, il trouve toujours de nouvelles inspirations et de nouvelles manières de faire. Que ce soit pour les poisons ou la fabrication de marionnettes. Lui, qui aime lorsque les choses sont immuables et éternelles, poursuit un but qu'il n'atteindra peut-être jamais. Ce n'est pas plus mal. Il s’ennuierait sinon ?
Nous sommes les artistes maudits, Sasori-dono, condamnés à une quête perpétuelle de la beauté ultime. Alors, pourquoi ne pas profiter de ce voyage sans fin, de cette danse éternelle avec l'art ? Créons, détruisons, recréons encore et encore ! C'est notre destinée en tant qu'artistes, et je ne l'échangerais pour rien au monde.
Je n'aurais pas dit mieux.
Simple phrase. Il l'avait prononcé d'une voix monotone, mais au fond, il avait beaucoup d'émotions en lui. Cela lui déplaisait de ressentir cela, mais il devait s'y faire. L'Art a toujours été sa corde sensible. Entendre Deidara parler d'une quête perpétuelle et d'un voyage sans fin ne pouvait que le faire espérer qu'il prenne la route de l'immortalité. Il ne lui imposera pas, mais l'idée d'avoir une personne à ses côtés pour l'éternité qui a sa propre personnalité et qui puisse lui répondre était une perspective à la fois effrayante et.... intéressante. Une réflexion et un sentiment vraiment étrange. Il a toujours cherché à couper toutes connections avec autrui. Surtout qu'il savait pertinemment que l'espérer, c'était se faire souffrir.
Et la peur pourrait le pousser à couper tous liens de manière brutale.
Ils avaient atteint un tel degré de compréhension mutuelle, un instant réellement rare. C'était vraiment dommage que son partenaire ait tout gâché en refaisant ses bêtises.
[...]
À nos moutons. Il observait avec attention et beaucoup de colère la jeune fille qui s'était faite passée pour son partenaire. Elle avait peut-être amadoué Deidara en lui susurrant quelques mots doux. Mais... lui, ce serait une autre paire de manche. Il n'était pas jaloux, il n'était pas puéril contrairement au blond. Les flatteries atteignaient bien son ego d'artiste, mais il n'avait pas besoin qu'on le lui dise pour savoir que son Art était supérieur en tout point.
Il doutait de Deidara quand il s'agit de dénicher des artistes, il est un peu trop tendre lorsqu'on s'intéresse à ses feux d'artifices. Si cette jeune femme en était réellement une, elle devait être obsédée par sa recherche artistique, impitoyable et faire passer ses œuvres avant même la vie humaine. Là et seulement là, il conçoit de peut-être envisager de la respecter.
Et encore. Elle devait se prouver. Deidara affirmait que ses compétences étaient incroyables. Il n'en attendait pas moins. Pour s'opposer à l'Akatsuki, il fallait être tout aussi spéciaux et puissants qu'eux.
Et que pouvait-elle lui apporter, hm ?
Retiens-bien mon nom, Sasori Dono, ninja de Suna : Yamanaka Ino, kunoichi de Konoha, héritière du clan Yamanaka ! Je vais te faire te souvenir et te forcer à reconnaître mon art !
Yamanaka ?
Ce nom. Ce nom était issu d'un clan très bien connu dans le village caché de la feuille et au-delà. Il s'agissait là de ninja expert dans le domaine de la manipulation et faisant partie des unités de surveillances, communications et interrogatoires. Il en avait entendu parler en détail durant la Troisième Grande Guerre. Également de la part de son ancien réseau d 'espions. On dit que ces ninjas sont redoutables lorsqu'ils sont accompagnés de leurs camarades. En trio.
Tel Orochimaru, à son plus grand dam, il s'intéresse aux techniques hors du commun.
Il fronça les sourcils. Extrêmement méfiant et extrêmement intéressé à la fois. Elle a bien fait de pointer ses bras vers Deidara, car si c'était vers lui, il l'aurait pris comme une attaque personnelle. Et il ne laisserait personne s'infiltrer dans le sien. Quand bien même elle puisse à travers Hiruko. Il a trop de secrets à cacher.
Un Kunai fendit l'air, il rebondit dans un bruit métallique contre la queue du scorpion. Il s'y attendait, mais il ne l'avait jamais vu à l’œuvre. Il se tourna vers l'artificier en plein désarroi.
Mon homme, j’y suis pour rien !!
Je le sais.
Il pourrait attaquer le corps originel de la fille pour faire cesser cette possession, mais il ne le fit pas. Il était intéressé de voir les techniques de son « Art » comme elle l'appelle.
Il ne voit pas en quoi ceci est de l'Art, mais l'Art est subjectif. Lui aime les choses matérielles, il peut voir la beauté dans des sculptures de bois, d'argile, des origamis, mais des actions ? Effectivement, la danse, le chant ou même les arts ninja revêtent ce mot. Mais peu ont vraiment ce qu'il faut aux tripes assez large pour pouvoir se qualifier d'artistes.
Alors..... jusqu'où peut-elle aller ?
Des oiseaux d'argiles. Elle peut donc se servir des Kekkei Genkai et des kinjutsu de l'adversaire. Ça ouvre tout un champ de possibilités. Oh. Une réflexion venait de lui traverser l'esprit et lui tirer un grand sourire. Un sourire sadique et moqueur.
Tu contrôles donc Deidara. Il se laisse faire bien docilement je trouve. Je vois que tu es en train d'utiliser son argile pour imiter ses sculptures. Mais tu n'as pas son expertise, tes œuvres ne sont pas réellement de sa main, ce ne sont que de pâles imitations. Des contrefaçons en somme. Je me sentirais personnellement insulté.
À quoi il joue ? Il cherche à les énerver tous les deux ? À les monter l'un contre l'autre ? À les pousser à l'attaquer lui ? Parfois, le marionnettiste est vraiment tordu. Néanmoins, la présence de ces oiseaux d'argiles explosives menaçait l'intégrité de son repaire. Peut-être contrôlait-elle l'artificier, mais elle n'avait sans doute pas les connaissances nécessaires pour maîtriser la potentiel destructeur de l'argile de Deidara. Il se demandait si ce manque d'expérience n'était pas là une limite de sa technique. Admettons qu'elle prenne le contrôle de son corps. Pourrait-elle user de ses pantins sans jamais avoir appris à manipuler un fil de chakra et des dizaines de mécanismes en même temps ?
L'envie de l'affronter était très grande. Un clash artistique. Elle était un matériau intéressant, il pourrait faire un pantin vraiment particulier grâce à ses capacités, si tenté qu'il soit capable de les reproduire. Tout comme les dojutsu, la plupart des techniques sensorielles n'était pas compatible avec le concept de pantin humain dénué de sens et de conscience.
Ino Yamanaka. Je te prierais de ne pas faire sauter mon repaire. Un ton de reproche, mais il marqua néanmoins une pause. Se battre, pourquoi pas, pas ici. Et encore, il manquait cruellement de temps, ça le frustrait. Il ne pouvait plus faire ce dont il avait envie et il était à cran à cause de ça et du manque de sommeil. J'ai entendu parler de ta famille. Tu n'as pas que cette technique, n'est-ce-pas ? D'autres talents ? Je suis tout ouïe.
Il s'agissait là d'un bluff à demi. Certes, un ninja à toujours plusieurs cordes à son arc. Et il se doutait qu'en entrant dans le corps d'une personne, elle pouvait sonder l'esprit de sa victime, c'était exactement ce qu'il lui fallait. Il voulait s'en assurer. D'autre part, il ne connaissait pas non plus toute l'étendue des techniques de ce clan, il ne savait par exemple pas qu'elle pouvait communiquer à distance, mais en feignant la confiance, il pourrait peut-être en apprendre plus.
Que signifie pour toi l'Art, toi qui te qualifie d'artiste.
La fameuse question piège. Aaaah.... terrible question et extrêmement importante pour ce duo d'artistes complètement tordu. Deidara l'a mise dans un sacré pétrin de ce côté là. Comment va-t-elle se défaire de cette situation ? Au moins, il lui pose des questions, c'est que sa démonstration l'a un minimum intéressé. Elle a encore gagné du temps.
Avec un peu de chance, elle le verra, ce fameux sous-sol.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 06.10.23 20:39
Deidara, toujours sous l'emprise de l'Ino contrôleuse, ressentit la tension grandir dans l'air. Sasori, méfiant et vigilant, ne réagissait pas de manière impulsive, mais il observait attentivement la situation. C’était bien digne de son aîné. Bon, au moins il pouvait toujours parler et penser. Il avait l’impression que c’était comme l’Edo Tensei, quand Kabuto et Madara, utilisaient leurs pouvoirs pour les maîtriser. Les mots du marionnettiste n'avaient pas échappé à l'artificier contrôlé, et il était conscient de l'opportunité que représentait cette confrontation. La voix d'Ino continuait de résonner dans l'esprit de Deidara, l'incitant à agir, à poursuivre son attaque. Mais malgré l'influence de la technique Shintenshin no Jutsu, Deidara était un artiste dévoué à son art, et il avait son propre code d'honneur en tant que membre de l'Akatsuki. Il ne se laisserait pas manipuler facilement pour nuire à son propre partenaire, même sous contrôle mental.
Mais il n’avait pas réellement cherché jusqu’à ici à se ressaisir car, ses pensées étaient divisées entre son propre désir de combattre et sa fascination pour les techniques de la jeune femme. Il avait toujours eu une curiosité insatiable envers les formes d'art, même si celles d'Ino étaient bien différentes des siennes. Il écouta attentivement les paroles de Sasori, notant la méfiance dans ses paroles et la pointe de moquerie dans son ton. Le terroriste bombardier, sous le contrôle de l'esprit d'Ino, se projeta en avant avec une rapidité surprenante. Son poing s'avança vers un hiruko protégeant Sasori, démontrant une force brute qu'il n'utilisait généralement pas dans ses combats artistiques. L'impact fut violent, exprimant la frustration et la colère accumulées.
Au lieu de suivre les ordres d'Ino à la lettre, Deidara chercha une alternative qui lui permettrait de protéger Sasori tout en obéissant partiellement à l'influence de la technique. Il forma rapidement un autre signe de main et utilisa une petite quantité de son argile explosive pour créer une diversion, projetant plusieurs oiseaux d'argile dans différentes directions. Ces oiseaux explosifs s'éparpillèrent dans le repaire, créant des explosions contrôlées mais impressionnantes. La force de l'explosion déviait l'attention d'Ino et de Sasori, momentanément désorientés par l'attaque inattendue.
« Un peu de chaos ne fait jamais de mal, » murmura Deidara avec un sourire, essayant de réduire au maximum les dégâts tout en maintenant la couverture de sa propre intention.
Ben quoi ? C’était aussi l’occasion parfaite de rajouter une touche d’odeur de ce qui l’excitait. Quitte à rester dans ce repère trop sobre et malodorant, il n’y avait pas de meilleur parfum que celui de sa touche personnelle. C’est à dire une pincée de souffre, une pincée de brûlé, une pincée terreuse aussi. C’était son pot de crémaillère pour le nouvel repaire de Sasori. L'artificier contrôlé par Ino, tout en suivant l'ordre de l'attaque, visait délibérément à éviter de causer des dommages graves à son partenaire. Les explosions étaient bruyantes et impressionnantes, mais elles étaient calculées pour être plus distrayantes que destructrices. Pendant ce temps, Deidara cherchait à résister davantage à l'emprise d'Ino, luttant pour reprendre le contrôle de son propre corps.
La confrontation artistique entre Sasori et Deidara se transformait en un duel mental entre Ino et l'artificier contrôlé. Leurs actions étaient guidées par leurs convictions personnelles, créant une dynamique complexe dans ce repaire imprégné de mort et d'art macabre.
« Tsk… Je commence à comprendre ce que doivent ressentir tes marionnettes, mon homme, hmm. »
La sensation d'être contrôlé et manipulé par Ino était insupportable pour Deidara sur le long terme. Il perdait patience. Il avait toujours été un artiste de l'explosion, un créateur qui cherchait la liberté dans son art, et cette perte de contrôle sur son propre corps le mettait hors de lui. Alors, lorsqu'il sentit son bras se lever pour attaquer Sasori, une vague de frustration le submergea. Il ne pouvait pas permettre que cela continue. Dans un effort désespéré, Deidara lutta pour reprendre le contrôle de son propre corps. La lutte mentale était intense, mais sa détermination était plus forte. Il se concentra de toutes ses forces sur la tâche de rompre le contrôle de l'esprit d'Ino, même si cela signifiait se faire du mal. Dans un moment de pure détermination, il réussit à briser la prise mentale d'Ino sur lui. C'était comme si un étau se desserrait dans son esprit, et il put enfin reprendre le contrôle de ses mouvements. Il saisit rapidement le kunai qu'il avait utilisé pour attaquer Sasori et le planta dans son propre bras, en un acte de douleur physique qui était à la fois un cri de rage et un rappel brutal de sa propre existence. Le liquide carmin s'écoula de sa blessure, et Deidara l'observa avec fascination. C'était une preuve tangible de sa liberté retrouvée. Il retira le kunai de son bras, la douleur lui rappelant sa propre existence, et il poussa un soupir de soulagement. Il était de retour aux commandes de son propre corps. Pourtant, malgré sa colère et sa frustration, Deidara ne pouvait pas s'empêcher de ressentir un respect profond pour Sasori. Il avait refusé d'attaquer la marionnette de son aîné, même lorsque sous le contrôle d'Ino. C'était un geste qui montrait à quel point il respectait l'art de Sasori et la relation unique qu'ils partageaient en tant qu'artistes. La compréhension entre eux était profonde, et Deidara savait qu'il n'y avait que Sasori qui pouvait vraiment le comprendre. De plus, il l’appréciait vraiment. Sasori était sûrement la seule personne de confiance qu’il avait encore à ses côtés. S’ils devaient se battre tous les deux, alors ce serait parce qu’il l’avait décidé. Ceci dit, il félicita quand même la jeune Kunoichi. Il les laissa avec Sasori échanger.
Deidara observa la blessure qu'il s'était infligée, un sourire narquois aux lèvres. Il n'avait pas pu résister à l'occasion de montrer à Sasori qu'il avait eu raison de ramener ce talent rare. Il s'agita devant le visage de Sasori, une lueur triomphante dans les yeux, prêt à se vanter de sa trouvaille.
« Sasori-dono, tu vois ? J'avais bien raison de la ramener ici ! » déclara-t-il, l'excitation perçant dans sa voix. « Ce n'est pas tous les jours qu'on trouve quelqu'un capable de contrôler les esprits de cette manière. Tu vois c’est qui avait raison ? C’est qui, qui à l’œil hein ? Hein ? Hm ? Hm ?
Il ne pouvait s’empêcher de tourner autour d’Hiruko pour poser toujours la même question. Intérieurement, vu les remarques qu’il s’était prise depuis le début, il voulait un compliment. C’est toujours agréable d’entendre un compliment, des excuses de la part d’une personne qu’on respecte vraiment. Puis, il fallait aussi le signaler, il faisait ça pour le plaisir de l’**merder. Plus sérieusement, Deidara ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe d'excitation. Il aimait les découvertes, surtout lorsqu'elles semblaient être en sa faveur. Il espérait sincèrement qu'Ino pourrait être leur atout secret, un élément inattendu qui pourrait les aider à surmonter les obstacles à venir. Cependant, il n'oubliait pas la nature imprévisible de la situation, restant toujours sur ses gardes malgré son enthousiasme.
Mais il n’avait pas réellement cherché jusqu’à ici à se ressaisir car, ses pensées étaient divisées entre son propre désir de combattre et sa fascination pour les techniques de la jeune femme. Il avait toujours eu une curiosité insatiable envers les formes d'art, même si celles d'Ino étaient bien différentes des siennes. Il écouta attentivement les paroles de Sasori, notant la méfiance dans ses paroles et la pointe de moquerie dans son ton. Le terroriste bombardier, sous le contrôle de l'esprit d'Ino, se projeta en avant avec une rapidité surprenante. Son poing s'avança vers un hiruko protégeant Sasori, démontrant une force brute qu'il n'utilisait généralement pas dans ses combats artistiques. L'impact fut violent, exprimant la frustration et la colère accumulées.
Au lieu de suivre les ordres d'Ino à la lettre, Deidara chercha une alternative qui lui permettrait de protéger Sasori tout en obéissant partiellement à l'influence de la technique. Il forma rapidement un autre signe de main et utilisa une petite quantité de son argile explosive pour créer une diversion, projetant plusieurs oiseaux d'argile dans différentes directions. Ces oiseaux explosifs s'éparpillèrent dans le repaire, créant des explosions contrôlées mais impressionnantes. La force de l'explosion déviait l'attention d'Ino et de Sasori, momentanément désorientés par l'attaque inattendue.
« Un peu de chaos ne fait jamais de mal, » murmura Deidara avec un sourire, essayant de réduire au maximum les dégâts tout en maintenant la couverture de sa propre intention.
Ben quoi ? C’était aussi l’occasion parfaite de rajouter une touche d’odeur de ce qui l’excitait. Quitte à rester dans ce repère trop sobre et malodorant, il n’y avait pas de meilleur parfum que celui de sa touche personnelle. C’est à dire une pincée de souffre, une pincée de brûlé, une pincée terreuse aussi. C’était son pot de crémaillère pour le nouvel repaire de Sasori. L'artificier contrôlé par Ino, tout en suivant l'ordre de l'attaque, visait délibérément à éviter de causer des dommages graves à son partenaire. Les explosions étaient bruyantes et impressionnantes, mais elles étaient calculées pour être plus distrayantes que destructrices. Pendant ce temps, Deidara cherchait à résister davantage à l'emprise d'Ino, luttant pour reprendre le contrôle de son propre corps.
La confrontation artistique entre Sasori et Deidara se transformait en un duel mental entre Ino et l'artificier contrôlé. Leurs actions étaient guidées par leurs convictions personnelles, créant une dynamique complexe dans ce repaire imprégné de mort et d'art macabre.
« Tsk… Je commence à comprendre ce que doivent ressentir tes marionnettes, mon homme, hmm. »
La sensation d'être contrôlé et manipulé par Ino était insupportable pour Deidara sur le long terme. Il perdait patience. Il avait toujours été un artiste de l'explosion, un créateur qui cherchait la liberté dans son art, et cette perte de contrôle sur son propre corps le mettait hors de lui. Alors, lorsqu'il sentit son bras se lever pour attaquer Sasori, une vague de frustration le submergea. Il ne pouvait pas permettre que cela continue. Dans un effort désespéré, Deidara lutta pour reprendre le contrôle de son propre corps. La lutte mentale était intense, mais sa détermination était plus forte. Il se concentra de toutes ses forces sur la tâche de rompre le contrôle de l'esprit d'Ino, même si cela signifiait se faire du mal. Dans un moment de pure détermination, il réussit à briser la prise mentale d'Ino sur lui. C'était comme si un étau se desserrait dans son esprit, et il put enfin reprendre le contrôle de ses mouvements. Il saisit rapidement le kunai qu'il avait utilisé pour attaquer Sasori et le planta dans son propre bras, en un acte de douleur physique qui était à la fois un cri de rage et un rappel brutal de sa propre existence. Le liquide carmin s'écoula de sa blessure, et Deidara l'observa avec fascination. C'était une preuve tangible de sa liberté retrouvée. Il retira le kunai de son bras, la douleur lui rappelant sa propre existence, et il poussa un soupir de soulagement. Il était de retour aux commandes de son propre corps. Pourtant, malgré sa colère et sa frustration, Deidara ne pouvait pas s'empêcher de ressentir un respect profond pour Sasori. Il avait refusé d'attaquer la marionnette de son aîné, même lorsque sous le contrôle d'Ino. C'était un geste qui montrait à quel point il respectait l'art de Sasori et la relation unique qu'ils partageaient en tant qu'artistes. La compréhension entre eux était profonde, et Deidara savait qu'il n'y avait que Sasori qui pouvait vraiment le comprendre. De plus, il l’appréciait vraiment. Sasori était sûrement la seule personne de confiance qu’il avait encore à ses côtés. S’ils devaient se battre tous les deux, alors ce serait parce qu’il l’avait décidé. Ceci dit, il félicita quand même la jeune Kunoichi. Il les laissa avec Sasori échanger.
Deidara observa la blessure qu'il s'était infligée, un sourire narquois aux lèvres. Il n'avait pas pu résister à l'occasion de montrer à Sasori qu'il avait eu raison de ramener ce talent rare. Il s'agita devant le visage de Sasori, une lueur triomphante dans les yeux, prêt à se vanter de sa trouvaille.
« Sasori-dono, tu vois ? J'avais bien raison de la ramener ici ! » déclara-t-il, l'excitation perçant dans sa voix. « Ce n'est pas tous les jours qu'on trouve quelqu'un capable de contrôler les esprits de cette manière. Tu vois c’est qui avait raison ? C’est qui, qui à l’œil hein ? Hein ? Hm ? Hm ?
Il ne pouvait s’empêcher de tourner autour d’Hiruko pour poser toujours la même question. Intérieurement, vu les remarques qu’il s’était prise depuis le début, il voulait un compliment. C’est toujours agréable d’entendre un compliment, des excuses de la part d’une personne qu’on respecte vraiment. Puis, il fallait aussi le signaler, il faisait ça pour le plaisir de l’**merder. Plus sérieusement, Deidara ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe d'excitation. Il aimait les découvertes, surtout lorsqu'elles semblaient être en sa faveur. Il espérait sincèrement qu'Ino pourrait être leur atout secret, un élément inattendu qui pourrait les aider à surmonter les obstacles à venir. Cependant, il n'oubliait pas la nature imprévisible de la situation, restant toujours sur ses gardes malgré son enthousiasme.
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 06.10.23 21:40
Ino se trouvait désormais dans une situation délicate. Les mots acérés de Sasori ne faisaient qu'accroître la pression sur ses épaules. Elle savait qu'elle était sous le regard attentif et méfiant du marionnettiste, et chaque mouvement, chaque action qu'elle effectuait était scruté à la loupe. Elle répondit d'un ton calme et résolu à Sasori, tout en maintenant son contrôle sur Deidara :
« Tu as raison, Sasori-dono. Mes créations sont des imitations pâles de l'œuvre de Deidara. Mais en ce moment, je peux les utiliser pour te montrer que je suis capable de causer des dégâts bien réels si nécessaire, »
À l'extérieur, les oiseaux d'argile explosifs étaient en effet une menace potentielle, prêts à être déclenchés à tout moment. Deidara, ou du moins son corps, maintenait un contrôle précis sur eux, prêt à les faire exploser à la moindre provocation. À l'intérieur de l'esprit de Deidara, Ino luttait pour garder le contrôle, mais elle était consciente que son emprise sur l'artificier était fragile. Elle ne pouvait pas maintenir cette possession indéfiniment, et elle devait trouver un moyen de résoudre la situation sans causer de préjudice irréversible. Elle était toute seule, cela aurait été plus simple si elle avait été en compagnie de ses partenaires habituels, mais aujourd’hui, ils étaient aux abonnés absents. De plus, quitter cette île, c’était mission impossible. Ne jamais tourner le dos à l’ennemi, était la règle de base.
Ino observa la situation avec une certaine inquiétude mêlée d'intérêt. Elle avait réussi à prendre brièvement le contrôle de Deidara, mais elle pouvait clairement sentir sa résistance et sa frustration grandissantes. La jeune kunoichi était consciente que la coopération entre eux était fragile, et elle ne pouvait pas ignorer la détermination de Deidara à ne pas être manipulé. Lorsque la bombe blondie créa une diversion en projetant des oiseaux d'argile explosifs, Ino sentit une pointe d'irritation. Elle avait donné des instructions claires, et Deidara avait dévié de la mission pour protéger Sasori. Cependant, elle comprit que ses actions étaient calculées pour minimiser les dégâts et distraire plutôt que de causer des dommages graves. Elle entendit les murmures de Deidara sur le chaos et l'odeur de sa "touche personnelle", et elle ne put s'empêcher de rouler des yeux intérieurement. Les excentricités de l'artiste étaient bien connues, et elle savait qu'elle devrait composer avec elles.
Ino fixa Sasori du regard, observant l'intérêt mêlé d'une pointe de méfiance dans les yeux du marionnettiste. Elle ressentait la pression grandissante de la situation, la nécessité de montrer qu'elle pouvait être une ressource précieuse pour l'Akatsuki cependant, la jeune fleur de Konoha ne se laissa pas démonter. Ino écouta attentivement les paroles de Sasori, consciente de l'importance de la situation et de la nécessité de maintenir une certaine collaboration. Elle comprenait que Sasori ne souhaitait pas voir son repaire détruit, et elle n'avait aucune intention de causer des dégâts inutiles. Elle répondit d'un ton sérieux :
« Sasori dono, je n'ai pas l'intention de faire sauter ton repaire. Mon objectif est de travailler avec vous pour atteindre nos buts communs. De ce que j’ai compris jusqu’à un certain point nous œuvrons contre Madara Uchiha. »
Ino observa avec attention alors que Deidara, dans un acte de pure volonté, planta un kunai dans son propre bras, brisant ainsi momentanément le contrôle qu'elle exerçait sur lui à cause de la surprise que cette action provoqua chez elle. Elle pouvait voir la détermination dans ses yeux. De toute façon, elle savait bien que ça finirait ainsi. Se remettant bien droite comme Ryuu le lui avait apprit. Elle agita sa mèche de cheveux à l’aide de l’une de ses mains et finit par dire :
« Je suis surprise ! Alors, il y a vraiment un sens de camaraderie chez vous ? »
C’était surtout un combat de volonté, mais elle avait comprit que manipuler Deidara, c’était manipuler une bombe qui pouvait exploser à tout moment sans vilains jeux de mots. Une main sur la hanche, elle écouta attentivement les paroles de Sasori, comprenant qu'il cherchait à en savoir plus sur les capacités de son clan et de sa famille. Elle savait qu'elle devait être prudente dans ses réponses, car divulguer trop d'informations pouvait être dangereux.
« Effectivement, je possède d'autres talents en plus du Shintenshin no Jutsu, » répondit-elle avec un ton mesuré. « Mon clan, les Yamanaka, se spécialise dans les techniques mentales. Nous avons la capacité de sonder les esprits. Nos compétences se concentrent principalement sur la manipulation de l'esprit et de la conscience. »
Ino prit une profonde inspiration, réfléchissant à la question sur l'Art. C'était une interrogation complexe, mais elle devait y répondre de manière à la fois sincère et intelligente. Pour ne pas se faire tuer ou pire. Quand elle trouva enfin, Ino fixa Sasori avec un sourire confiant, consciente que la question était aussi un test de sa part. Elle répondit avec assurance, utilisant une métaphore artistique qui reflétait sa propre approche de l'art :
« L'Art, c'est comme une fleur, chaque artiste est comme un jardinier, cultivant des pétales d'émotion, des tiges de créativité et des racines de compréhension. Nous plantons nos graines dans le sol fertile de l'âme, attendant patiemment que nos idées poussent et fleurissent. Chaque pétale est unique, chaque couleur est une émotion différente, et quand ces fleurs éclosent, elles créent un jardin de beauté et de signification. » Elle marqua une pause, ses yeux brillant d'une lueur artistique. « L'Art, pour moi, c'est la capacité de transformer les moments éphémères en quelque chose d'éternel. C'est comme prendre une simple graine et la regarder devenir une fleur éblouissante. C'est cette transformation, ce processus de création, qui me fascine le plus. C'est l'expression la plus sincère de qui nous sommes, au plus profond de notre être. »
Elle espérait que sa métaphore florale avait capturé l'essence de son amour pour l'art, tout en répondant à la question de Sasori d'une manière qui lui était propre, empreinte de poésie et de profondeur. Mais, bon quelles étaient les chances que ses pensées sur l’art rejoigne ces deux sociopathes hein ? Franchement, leur amour pour l’art était extrême. Elle aimait ça, mais il y avait quand même une limite. Puis lorsque Deidara se mit à agir comme un enfant, elle en a eu la mâchoire et les bras qui lui tombaient. Cela ne tournait vraiment pas ronds dans leurs têtes à tous les deux. L’étonnement passé, la jeune shinobi de Konoha observa Deidara avec un sourire amusé alors qu'il tournoyait autour d'Hiruko, cherchant visiblement un compliment ou des excuses. Elle était bien consciente du jeu auquel il se livrait, mais elle décida de jouer le jeu.
« Je dois admettre que tu as l'œil pour les talents rares, Deidara, » dit-elle en inclinant légèrement la tête.
« Tu as raison, Sasori-dono. Mes créations sont des imitations pâles de l'œuvre de Deidara. Mais en ce moment, je peux les utiliser pour te montrer que je suis capable de causer des dégâts bien réels si nécessaire, »
À l'extérieur, les oiseaux d'argile explosifs étaient en effet une menace potentielle, prêts à être déclenchés à tout moment. Deidara, ou du moins son corps, maintenait un contrôle précis sur eux, prêt à les faire exploser à la moindre provocation. À l'intérieur de l'esprit de Deidara, Ino luttait pour garder le contrôle, mais elle était consciente que son emprise sur l'artificier était fragile. Elle ne pouvait pas maintenir cette possession indéfiniment, et elle devait trouver un moyen de résoudre la situation sans causer de préjudice irréversible. Elle était toute seule, cela aurait été plus simple si elle avait été en compagnie de ses partenaires habituels, mais aujourd’hui, ils étaient aux abonnés absents. De plus, quitter cette île, c’était mission impossible. Ne jamais tourner le dos à l’ennemi, était la règle de base.
Ino observa la situation avec une certaine inquiétude mêlée d'intérêt. Elle avait réussi à prendre brièvement le contrôle de Deidara, mais elle pouvait clairement sentir sa résistance et sa frustration grandissantes. La jeune kunoichi était consciente que la coopération entre eux était fragile, et elle ne pouvait pas ignorer la détermination de Deidara à ne pas être manipulé. Lorsque la bombe blondie créa une diversion en projetant des oiseaux d'argile explosifs, Ino sentit une pointe d'irritation. Elle avait donné des instructions claires, et Deidara avait dévié de la mission pour protéger Sasori. Cependant, elle comprit que ses actions étaient calculées pour minimiser les dégâts et distraire plutôt que de causer des dommages graves. Elle entendit les murmures de Deidara sur le chaos et l'odeur de sa "touche personnelle", et elle ne put s'empêcher de rouler des yeux intérieurement. Les excentricités de l'artiste étaient bien connues, et elle savait qu'elle devrait composer avec elles.
Ino fixa Sasori du regard, observant l'intérêt mêlé d'une pointe de méfiance dans les yeux du marionnettiste. Elle ressentait la pression grandissante de la situation, la nécessité de montrer qu'elle pouvait être une ressource précieuse pour l'Akatsuki cependant, la jeune fleur de Konoha ne se laissa pas démonter. Ino écouta attentivement les paroles de Sasori, consciente de l'importance de la situation et de la nécessité de maintenir une certaine collaboration. Elle comprenait que Sasori ne souhaitait pas voir son repaire détruit, et elle n'avait aucune intention de causer des dégâts inutiles. Elle répondit d'un ton sérieux :
« Sasori dono, je n'ai pas l'intention de faire sauter ton repaire. Mon objectif est de travailler avec vous pour atteindre nos buts communs. De ce que j’ai compris jusqu’à un certain point nous œuvrons contre Madara Uchiha. »
Ino observa avec attention alors que Deidara, dans un acte de pure volonté, planta un kunai dans son propre bras, brisant ainsi momentanément le contrôle qu'elle exerçait sur lui à cause de la surprise que cette action provoqua chez elle. Elle pouvait voir la détermination dans ses yeux. De toute façon, elle savait bien que ça finirait ainsi. Se remettant bien droite comme Ryuu le lui avait apprit. Elle agita sa mèche de cheveux à l’aide de l’une de ses mains et finit par dire :
« Je suis surprise ! Alors, il y a vraiment un sens de camaraderie chez vous ? »
C’était surtout un combat de volonté, mais elle avait comprit que manipuler Deidara, c’était manipuler une bombe qui pouvait exploser à tout moment sans vilains jeux de mots. Une main sur la hanche, elle écouta attentivement les paroles de Sasori, comprenant qu'il cherchait à en savoir plus sur les capacités de son clan et de sa famille. Elle savait qu'elle devait être prudente dans ses réponses, car divulguer trop d'informations pouvait être dangereux.
« Effectivement, je possède d'autres talents en plus du Shintenshin no Jutsu, » répondit-elle avec un ton mesuré. « Mon clan, les Yamanaka, se spécialise dans les techniques mentales. Nous avons la capacité de sonder les esprits. Nos compétences se concentrent principalement sur la manipulation de l'esprit et de la conscience. »
Ino prit une profonde inspiration, réfléchissant à la question sur l'Art. C'était une interrogation complexe, mais elle devait y répondre de manière à la fois sincère et intelligente. Pour ne pas se faire tuer ou pire. Quand elle trouva enfin, Ino fixa Sasori avec un sourire confiant, consciente que la question était aussi un test de sa part. Elle répondit avec assurance, utilisant une métaphore artistique qui reflétait sa propre approche de l'art :
« L'Art, c'est comme une fleur, chaque artiste est comme un jardinier, cultivant des pétales d'émotion, des tiges de créativité et des racines de compréhension. Nous plantons nos graines dans le sol fertile de l'âme, attendant patiemment que nos idées poussent et fleurissent. Chaque pétale est unique, chaque couleur est une émotion différente, et quand ces fleurs éclosent, elles créent un jardin de beauté et de signification. » Elle marqua une pause, ses yeux brillant d'une lueur artistique. « L'Art, pour moi, c'est la capacité de transformer les moments éphémères en quelque chose d'éternel. C'est comme prendre une simple graine et la regarder devenir une fleur éblouissante. C'est cette transformation, ce processus de création, qui me fascine le plus. C'est l'expression la plus sincère de qui nous sommes, au plus profond de notre être. »
Elle espérait que sa métaphore florale avait capturé l'essence de son amour pour l'art, tout en répondant à la question de Sasori d'une manière qui lui était propre, empreinte de poésie et de profondeur. Mais, bon quelles étaient les chances que ses pensées sur l’art rejoigne ces deux sociopathes hein ? Franchement, leur amour pour l’art était extrême. Elle aimait ça, mais il y avait quand même une limite. Puis lorsque Deidara se mit à agir comme un enfant, elle en a eu la mâchoire et les bras qui lui tombaient. Cela ne tournait vraiment pas ronds dans leurs têtes à tous les deux. L’étonnement passé, la jeune shinobi de Konoha observa Deidara avec un sourire amusé alors qu'il tournoyait autour d'Hiruko, cherchant visiblement un compliment ou des excuses. Elle était bien consciente du jeu auquel il se livrait, mais elle décida de jouer le jeu.
« Je dois admettre que tu as l'œil pour les talents rares, Deidara, » dit-elle en inclinant légèrement la tête.
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 07.10.23 18:18
Tu me donne le tournis, arrête.
La queue d'Hiruko se mise en travers de la route du blond. Deidara n'avait rien trouvé de mieux que de tourner autour de lui et caqueter comme un canard. D'accord. Il avait trouvé une personne intéressante. Mais qu'est-ce qu'il espérait franchement ? Venant de lui de surcroît. Qu'il le félicite ? Qu'il soit reconnaissant ? Après tous risques qu'ils encourent à cause de lui ?
Un esprit de camaraderie ? Quelles conneries. Ce n'est pas Konoha ici.
Résister à une possession est la moindre des choses. De même que tout faire pour ne pas le blesser. Il devait néanmoins saluer la dextérité dont il avait fait preuve pour ne pas faire sauter son repaire. Il avait eu peur sur l'instant en voyant toutes ces explosions, au final, il allait juste devoir nettoyer toute la suie. L'odeur des explosifs ne le dérangeait pas. Il trouvait même qu'elle ajoutait un petit plus, le détail manquant, un peu comme dans son atelier au sein de l'ancien repaire de l'Akatsuki.... un lieu où il se sent chez lui.
Il avait été témoin d'une scène intéressante. Ino Yamanaka. Le clan Yamanaka. Il voyait en elle du potentiel. Deidara pouvait bien pester de ne pas aimer se faire contrôler, cela le faisait doucement rire. Elle pouvait prendre possession de l'esprit, les manipuler de l'intérieur tandis que lui apposait ses fils de chakra sur les articulations du corps, méthode différente, résultat similaire. Pour autant, il trouvait que sa technique manquait de finesse. Forcer le contrôle du corps depuis l'intérieur n'était au final qu'un combat mental. Cela ne requiert pas toute l'expertise et l'expérience nécessaire pour contrôler un pantin et ses merveilles de mécanismes.
Elle était donc bien en capacité d'utiliser les techniques adverses. Et même l'habile taijutsu de Deidara. C'était un de ses points forts, on sous-estime souvent les combattants à distance, mais son partenaire était loin d'être mauvais dans ce domaine. Avec ou sans bras. Enfin, il n'avait pas assez de force pour faire une égratignure sur le bois d'Hiruko. Il n'était pas sa meilleure marionnette défensive pour rien.
...
Il resta un moment silencieux, écoutant sa vision de l'Art. Il était intéressé quant au fait de découvrir de nouvelles visions du monde, partager des perspectives et trouver l'inspiration. Ses paroles étaient.... satisfaisantes. Comparer l'Art à une fleur était une magnifique métaphore, bien qu'il trouve que ces dernières ne fane trop vite, il avait apprécié l'entendre dire qu'elle aimait immortalité. la capacité de transformer les moments éphémères en quelque chose d'éternel, c'est sa philosophie également au plus grand dam de son coéquipier.
Mais, il n'arrivait toujours pas à déterminer si elle était réellement ou non une artiste. En quoi ses capacités, ses techniques ninjas, s'inscrivaient dans sa démarche artistique ? Voyait-elle son âme comme un bourgeon éclosant au fin fond d'une personne ?
Alors ? Son verdict ? C'était à lui de décider s'il acceptait ou non cette collaboration.
Certes, ils avaient un ennemi commun. Il devait peser le pour et le contre. Les yamanakas sont un clan connu pour être des experts en manipulation, en collectes d'informations. Il était donc dangereux d'introduire une telle personne dans ce repaire. Cela pouvait se retourner contre eux, extrêmement vite, sans même qu'ils ne le sachent. Et les explications sur ses capacités étaient bien trop légères. Il ne pouvait lui accorder sa confiance, il devait pour autant tester une hypothèse, mais comment ? Il ne voyait qu'une solution. Une seule solution pour qu'il envisage la collaboration.

Deidara. Place un collier en argile explosive autours de son cou.
Pardon ? N'avait-il aucune considération pour la dignité humaine ? Celle d'une femme de surcroît ? Il était pourtant extrêmement sérieux. Il n'y avait aucune place pour la négociation. Il ne montrait aucune empathie envers les autres, en témoigne le fait qu'il avait ignoré son coéquipier lorsqu’il cherchait son approbation. Froid et calculateur. Il était bien naturel de placer des parchemins explosifs sur un ninja ennemi passé dans le camp de ses adversaires, c'était comme ça à la guerre. Il voyait sa demande comme quelque chose de tout à fait raisonnable compte tenu des circonstances.
En plaçant un collier sur elle, il s'assurait que si elle tente quoi que ce soit, de prendre possession de son corps ou de celui de l'artificier, sa tête sauterait. Elle serait le chien, ils seront les maîtres. C'était une forme de contrôle que le marionnettiste exercerait sur elle.
Il avait toute confiance en Deidara pour l'exécuter en cas de besoin. Oui. Lui qui ne comptait généralement que sur lui, accordait sa confiance en son partenaire. Pour certaines choses tout du moins. Elle devait avoir son âge, elle était jeune..... et pourtant, il y avait un gouffre de différences entre ces deux blonds. Ça se compte en nombre de victimes.
Je souhaite tester quelque chose en premier lieu. Tu me feras rapport complet sur toutes tes techniques. Points forts, points faibles, manœuvres, stratégies. Je veux tout savoir. Si tu peux effectivement extraire des informations et sonder les esprits, tu nous seras utile. Tu resteras enfermé au repaire. Nous t'emmènerons l'une de nos cibles.
Catastrophe, Ino allait devoir négocier sa liberté.... mais comment ? Pour lui, la garder au sein de ce repaire était une mesure de sécurité. Autant pour lui et son plan que pour la kunoichi. Si elle venait à mourir et être plongé dans le rêve idéal, ce serait une catastrophe. C'est une carte maîtresse, pile ce qu'il lui manquait. Il ne leur manquait plus que de maître la main sur le Hokage deuxième du nom, Orochimaru ou Kabuto. Endormis ou non, si leurs connaissances restaient accessibles....
Il venait d'approuver le choix de Deidara se faisant. Il ne le remercierait pas de l'avoir déniché, mais, c'était tout comme.
Suivez-moi.
Avec ce collier, il était assuré de son entière collaboration. Une telle pression psychologique n'en serait que bénéfique pour eux. Il se dirigea vers un coin de la pièce pour..... qu'est-ce-qu'il fait ? Il semblerait qu'il ait activé une sorte de mécanisme caché révélant alors un sous-sol.
Les véritables horreurs se trouvaient en bas. L'odeur de la mort y était encore plus prononcée. Il les guida dans les entrailles de ce lieu. Il avait mis beaucoup d'énergie à sa construction. Le niveau inférieur était vraiment profond, il avait peur que Zestu le découvre alors il avait pris toutes les précautions. Il y avait un long couloir et quelques portes. Ce n'était pas si grand que ça, le lieu était encore jeune, mais ça suffisait amplement dans leurs recherches.
Il les guida en silence d'un air sinistre. Puis, s'arrêta devant une porte celle-ci était scellée empêchant quiconque d'y rentrer. Il fit signe qu'ils se tiennent à distance dans le couloir, il ne voulait visiblement pas qu'ils regardent à l'intérieur. Et pour cause, on entendait des bruits. Il y avait quelqu'un ! Est-ce qu'Ino allait subir le même sort ? Séquestrée ici ?!
Elle ne sortira jamais d'ici. Son collier explosif était un garanti pour eux. Il voulait à tout prix l'empêcher d'entrer dans son esprit et de dérober ses secrets et les informations capitales qu'il détenait.
Il soupira. Soudain, un nuage de fumée émana de lui. Il venait de révoquer l'invocation d'Hiruko. Se montrant à nouveau sous sa véritable forme. À contrecœur. Après tout.... cette imposteur l'avait déjà vu ainsi et il aurait besoin de la pleine possession de ses capacités pour ce qui allait suivre, cela requièrerait une grande précision et les mains rigides d'Hiruko ne le permettraient pas, quand bien même il les contrôle à la perfection.
Il fit un mouvement de cheveux à la l'Oréal Paris, on est quand même à l'étroit là-dedans. Il arborait une expression tout aussi morte que son regard et son cœur. Il était extrêmement fatigué et dépité que Deidara le voit ainsi, mais.... s'il l'ignore, peut-être qu'il ne lui fera aucun commentaire là-dessus.
Quoi qu'il en soit, s'il avait repris sa véritable forme, c'est que la personne à l'intérieur l'avait vu aussi. Et ça, ce n'est vraiment pas commun. Il détestait se montrer. Il était un homme de secret, c'est pour cela que sa photo au sein du bingo book avait été celle d'Hiruko. Que la seule personne qui avait pu le voir était Deidara, parce qu'il lui faisait confiance, voilà tout. Il avait même dissimulé son apparence à Orochimaru qui avait pourtant été son coéquipier plus longtemps que le blond.
Cette fois-ci. Il n'avait pas eu le choix, il avait besoin de toutes ses capacités lorsqu'il travaillait sur les cerveaux et ils menaient des expériences à un tel niveau de précision chirurgicale qu'il avait dû se montrer à elle.
Elle ? Oui. Lorsqu'il retira le sceau et entrouvrit la porte, c'est une voix féminine qui résonna.
Sasori ?
Je t'emprunte celui-ci.
Cette voix. Elle pourrait bien être reconnue par Ino. Il s'agissait de celle de Shizune. Oui. La même Shizune qui « collaborait » avec Ume et un certain Chikamatsu. Ume ne mentait donc pas et... cela confirmait entre autres l'identité de ce fameux genin de Suna. Qui, en réalité, était un membre de l'Akatsuki. Mais.... la kunoichi de Konoha n'aurait pas le temps pour des retrouvailles. Tout comme elle ne pouvait pas voir ce qui se passait à l'intérieur.
Un homme sortit de la pièce. Un autre éveillé ?! Non. Son regard était mort. C'était un somnambule que contrôlait le marionnettiste, avec une telle dextérité qu'on aurait réellement pu le croire « vivant ». Aussitôt, le roux referma la porte et réactiva le sceau.
Elle était bien séquestrée, oui. Un cruel rappel à leur condition. Ce n'est pas une maison de vacances ici. Dans quelles conditions peut-elle bien être détenue..... Connaissant Sasori, il faudrait peut-être s'inquiéter. Il avait beau avoir une bouille d'ange, il n'en restait pas moins un serial killer sociopathe.
Il enchaînait directement en leur montrant la porte d'en face.
Ici.
Le cobaye entra en premier. Il s'agissait d'un shinobi de l'alliance, son uniforme était celui du village caché de la Foudre. Il avait été ramassé, airant quelque pas non loin de là. L'endormi avait clairement subi des expériences. Il y avait des traces de trépanation et de craniotomie. En fait, c'était un peu plus glauque que ça. La cicatrice circulaire tout autour de son crâne faisant penser à celle d'une matriochka. Disons que.... il suffit de retirer le couvercle pour voir ce qui se trouve à l'intérieur. Ça n'annonçait rien de bon. Quel genre d'expérience menait-il avec Shizune ? C'était digne d'un film d'horreur. La pauvre. Elle devait être dans un état, elle qui a toujours été si gentille.
Il assit l'homme sur une table d'opération.
Deidara, ton bras.
Sasori venait de sortir de l'un des tiroirs du matériel. De l'eau, du fil, une aiguille qu'il enduit d'un produit à base de plantes. Sans doute pour désinfecter. Aaah. Il a sa priorité on dirait. Avant de demander à Ino ce qu'il attend d'elle, il s'approche de son partenaire et verse de l'eau sur la plaie faite pas le kunai. Il n'allait pas la laisser ouverte à l'air libre.... elle était profonde en plus. Et puis il va salir le sol avec son sang.
Il saisit son bras et avec une grande dextérité lui fit quelques points de suture pour refermer sa blessure. Le geste était précis, il n'avait duré que quelques instants. Le marionnettiste était à la fois très rapide et très doux.
Sa main était chaude. C'était la première fois que Deidara pouvait sentir ça, d'habitude, elle est froide, en bois. Cela confirmait bien que, cette fois-ci, le scorpion a retrouvé son humanité.
Tu as un caractère trop explosif. Il faut toujours que tu te fasses mal. Comment as-tu fait en mon absence ?
Rare émotion traversant son visage, il lui adressa un sourire. Il avait dit ça sur un ton de reproches. À l'époque de leur duo d'artiste, Sasori s'occupait toujours des blessures de son partenaire. Il faut dire qu'entre ses explosions, le tempérament de feu et son absence de peur de la mort, Deidara était du genre à frôler la mort à chaque instant. « Vivre sa vie d'artiste à fond » dans d'autres termes. Le problème, fut après sa disparition. Lorsqu'il se laissa tuer par sa grand-mère. Deidara avait dû se faire recoudre les bras par Kakuzu.
Autant dire que la différence était flagrante. Si le marionnettiste veillait à ce que l'artificier ne ressente aucune douleur, Kakuzu n'avait que faire des états d'âmes. Dans une autre vie, il aurait pu avoir un CAP boucherie.
Le contraste dans le comportement de Sasori était très marqué et contradictoire. À la fois, il prenait soin de son partenaire, qu'il estimait en veillant à ce qu'il ne souffre pas. Et à la fois, il ne montrait aucune empathie à son égard et le traitait de manière horrible. Leur relation était vraiment complexe. À croire que s'il ne lui faisait pas mal, c'était uniquement parce qu'il est perfectionniste et que, de ce fait, ses gestes étaient millimétrés. Il est vraiment dur à cerner.
C'est vrai qu'il n'utilisait pas de ninjutsu médical. Sa grand-mère était pourtant un ninja médecin reconnu. Mais il n'a jamais eu de l'appétit pour apprendre ces arts. Il n'en avait pas l'utilité, encore moins lorsqu'il avait transformé son corps en véritable œuvre d'art. Il agissait plus comme un chirurgien, un plombier du corps. Et un excellent de surcroît, peut-être même le meilleur. Après tout, il a obtenu ses connaissances de la manière la plus morbide et efficace qui soit. En disséquant des centaines de personnes pour en comprendre le fonctionnement. Dans un désir de perfection poussé à l'extrême afin de rendre ses marionnettes les plus humaines possibles. C'était perturbant de voir quelqu'un avec un visage d'enfant si peu expressif devant tant d'horreurs.
Lorsqu'il eut fini, il passa à la suite. Il retira le haut de la boite crânienne de l'homme, révélant ainsi son cerveau. Comme ça, à l'air libre. D'habitude, lorsqu'il enfonce ses aiguilles de chakra pour réaliser sa technique de manipulation de la mémoire, il passe à travers le crâne et fait ça proprement. Là, c'était différent. Ce n'est pas espion qu'il cherchait à créer, c'était de la pure recherche. Des expériences. Un moyen de sortir les gens de leur rêve, le plus vite possible, alors les séquelles et l'éthique, il s'en foutait royalement. Comprendre les effets de ce genjutsu sur le cerveau, mettre une méthode au point et ensuite améliorer les détails. C'est pour ça qu'il ne passait pas non plus par des aiguilles de chakra, mais de véritables aiguilles en métal. Voir ainsi le cerveau rendait la chose plus pratique et facile, essayer encore et encore d'obtenir des stimuli, des signes d'éveil de la part de ces endormis.
Il se saisit d'aiguilles en métal et, d'un geste calculé, l'enfonça en un point très précis du cerveau. Il insuffla un peu de son chakra dans l'aiguille, une veine tentative pour briser le genjutsu. L'homme eut une réaction. Impossible de dire si cela était véritablement un réveil qui n'avait duré qu'une fraction de secondes ou.... un simple réflexe du corps.
Pour faire court, comme tu le vois, j'essaye de stimuler le corps pour qu'il réveille l'esprit. Mais juste là, nous n'avons pas réussi à leur tirer plus que ça. Si nous pouvions mettre au point un technique pour réveiller à coup sûr les endormis, nous pourrions ramener sur le champ de bataille des pions puissants afin de faire pencher la balance en notre faveur. L'hôte du démon renard à neuf queues, la légende Hashirama Senju par exemple.
Puisque ta technique consiste à manipuler et à sonder l'esprit de tes victimes, tu es sans doute capable d'entrer dans le rêve de n'importe qui. Tu pourrais, par exemple, reconnecter l'esprit de cette personne à cette aiguille. Peut-être que si tu établis un pont entre les deux, nous pourrions peut-être réussir à réveiller cet homme ?
Il..... il lui demandait de posséder quelqu'un qui a une aiguille plantée dans le cerveau ? Cerveau à l'air libre en plus ? Ahh.... le marionnettiste veut une sacrée démonstration de ses pouvoirs. Et elle allait devoir lui faire sacrément confiance sur ce coup-là. Après tout, il a encore besoin d'elle pour obtenir certaines informations de certaines personnes. Mais heh, c'est ça de s'introduire au milieu de l'Akatsuki. Au moins.... il était peut-être la seule personne ici présente au sein de cette dimension à essayer de vraiment faire bouger les choses. Il a juste une manière de faire... bien à lui. Cruelle et décomplexée.
Lui-même n'avait que peu d'espoirs quant à la réussite de ce petit test. Mais, ça valait le coup d'essayer.

Sasori vous manipule en #D75F68
La queue d'Hiruko se mise en travers de la route du blond. Deidara n'avait rien trouvé de mieux que de tourner autour de lui et caqueter comme un canard. D'accord. Il avait trouvé une personne intéressante. Mais qu'est-ce qu'il espérait franchement ? Venant de lui de surcroît. Qu'il le félicite ? Qu'il soit reconnaissant ? Après tous risques qu'ils encourent à cause de lui ?
Un esprit de camaraderie ? Quelles conneries. Ce n'est pas Konoha ici.
Résister à une possession est la moindre des choses. De même que tout faire pour ne pas le blesser. Il devait néanmoins saluer la dextérité dont il avait fait preuve pour ne pas faire sauter son repaire. Il avait eu peur sur l'instant en voyant toutes ces explosions, au final, il allait juste devoir nettoyer toute la suie. L'odeur des explosifs ne le dérangeait pas. Il trouvait même qu'elle ajoutait un petit plus, le détail manquant, un peu comme dans son atelier au sein de l'ancien repaire de l'Akatsuki.... un lieu où il se sent chez lui.
Il avait été témoin d'une scène intéressante. Ino Yamanaka. Le clan Yamanaka. Il voyait en elle du potentiel. Deidara pouvait bien pester de ne pas aimer se faire contrôler, cela le faisait doucement rire. Elle pouvait prendre possession de l'esprit, les manipuler de l'intérieur tandis que lui apposait ses fils de chakra sur les articulations du corps, méthode différente, résultat similaire. Pour autant, il trouvait que sa technique manquait de finesse. Forcer le contrôle du corps depuis l'intérieur n'était au final qu'un combat mental. Cela ne requiert pas toute l'expertise et l'expérience nécessaire pour contrôler un pantin et ses merveilles de mécanismes.
Elle était donc bien en capacité d'utiliser les techniques adverses. Et même l'habile taijutsu de Deidara. C'était un de ses points forts, on sous-estime souvent les combattants à distance, mais son partenaire était loin d'être mauvais dans ce domaine. Avec ou sans bras. Enfin, il n'avait pas assez de force pour faire une égratignure sur le bois d'Hiruko. Il n'était pas sa meilleure marionnette défensive pour rien.
...
Il resta un moment silencieux, écoutant sa vision de l'Art. Il était intéressé quant au fait de découvrir de nouvelles visions du monde, partager des perspectives et trouver l'inspiration. Ses paroles étaient.... satisfaisantes. Comparer l'Art à une fleur était une magnifique métaphore, bien qu'il trouve que ces dernières ne fane trop vite, il avait apprécié l'entendre dire qu'elle aimait immortalité. la capacité de transformer les moments éphémères en quelque chose d'éternel, c'est sa philosophie également au plus grand dam de son coéquipier.
Mais, il n'arrivait toujours pas à déterminer si elle était réellement ou non une artiste. En quoi ses capacités, ses techniques ninjas, s'inscrivaient dans sa démarche artistique ? Voyait-elle son âme comme un bourgeon éclosant au fin fond d'une personne ?
Alors ? Son verdict ? C'était à lui de décider s'il acceptait ou non cette collaboration.
Certes, ils avaient un ennemi commun. Il devait peser le pour et le contre. Les yamanakas sont un clan connu pour être des experts en manipulation, en collectes d'informations. Il était donc dangereux d'introduire une telle personne dans ce repaire. Cela pouvait se retourner contre eux, extrêmement vite, sans même qu'ils ne le sachent. Et les explications sur ses capacités étaient bien trop légères. Il ne pouvait lui accorder sa confiance, il devait pour autant tester une hypothèse, mais comment ? Il ne voyait qu'une solution. Une seule solution pour qu'il envisage la collaboration.

Deidara. Place un collier en argile explosive autours de son cou.
Pardon ? N'avait-il aucune considération pour la dignité humaine ? Celle d'une femme de surcroît ? Il était pourtant extrêmement sérieux. Il n'y avait aucune place pour la négociation. Il ne montrait aucune empathie envers les autres, en témoigne le fait qu'il avait ignoré son coéquipier lorsqu’il cherchait son approbation. Froid et calculateur. Il était bien naturel de placer des parchemins explosifs sur un ninja ennemi passé dans le camp de ses adversaires, c'était comme ça à la guerre. Il voyait sa demande comme quelque chose de tout à fait raisonnable compte tenu des circonstances.
En plaçant un collier sur elle, il s'assurait que si elle tente quoi que ce soit, de prendre possession de son corps ou de celui de l'artificier, sa tête sauterait. Elle serait le chien, ils seront les maîtres. C'était une forme de contrôle que le marionnettiste exercerait sur elle.
Il avait toute confiance en Deidara pour l'exécuter en cas de besoin. Oui. Lui qui ne comptait généralement que sur lui, accordait sa confiance en son partenaire. Pour certaines choses tout du moins. Elle devait avoir son âge, elle était jeune..... et pourtant, il y avait un gouffre de différences entre ces deux blonds. Ça se compte en nombre de victimes.
Je souhaite tester quelque chose en premier lieu. Tu me feras rapport complet sur toutes tes techniques. Points forts, points faibles, manœuvres, stratégies. Je veux tout savoir. Si tu peux effectivement extraire des informations et sonder les esprits, tu nous seras utile. Tu resteras enfermé au repaire. Nous t'emmènerons l'une de nos cibles.
Catastrophe, Ino allait devoir négocier sa liberté.... mais comment ? Pour lui, la garder au sein de ce repaire était une mesure de sécurité. Autant pour lui et son plan que pour la kunoichi. Si elle venait à mourir et être plongé dans le rêve idéal, ce serait une catastrophe. C'est une carte maîtresse, pile ce qu'il lui manquait. Il ne leur manquait plus que de maître la main sur le Hokage deuxième du nom, Orochimaru ou Kabuto. Endormis ou non, si leurs connaissances restaient accessibles....
Il venait d'approuver le choix de Deidara se faisant. Il ne le remercierait pas de l'avoir déniché, mais, c'était tout comme.
Suivez-moi.
Avec ce collier, il était assuré de son entière collaboration. Une telle pression psychologique n'en serait que bénéfique pour eux. Il se dirigea vers un coin de la pièce pour..... qu'est-ce-qu'il fait ? Il semblerait qu'il ait activé une sorte de mécanisme caché révélant alors un sous-sol.
Les véritables horreurs se trouvaient en bas. L'odeur de la mort y était encore plus prononcée. Il les guida dans les entrailles de ce lieu. Il avait mis beaucoup d'énergie à sa construction. Le niveau inférieur était vraiment profond, il avait peur que Zestu le découvre alors il avait pris toutes les précautions. Il y avait un long couloir et quelques portes. Ce n'était pas si grand que ça, le lieu était encore jeune, mais ça suffisait amplement dans leurs recherches.
Il les guida en silence d'un air sinistre. Puis, s'arrêta devant une porte celle-ci était scellée empêchant quiconque d'y rentrer. Il fit signe qu'ils se tiennent à distance dans le couloir, il ne voulait visiblement pas qu'ils regardent à l'intérieur. Et pour cause, on entendait des bruits. Il y avait quelqu'un ! Est-ce qu'Ino allait subir le même sort ? Séquestrée ici ?!
Elle ne sortira jamais d'ici. Son collier explosif était un garanti pour eux. Il voulait à tout prix l'empêcher d'entrer dans son esprit et de dérober ses secrets et les informations capitales qu'il détenait.
Il soupira. Soudain, un nuage de fumée émana de lui. Il venait de révoquer l'invocation d'Hiruko. Se montrant à nouveau sous sa véritable forme. À contrecœur. Après tout.... cette imposteur l'avait déjà vu ainsi et il aurait besoin de la pleine possession de ses capacités pour ce qui allait suivre, cela requièrerait une grande précision et les mains rigides d'Hiruko ne le permettraient pas, quand bien même il les contrôle à la perfection.
Il fit un mouvement de cheveux à la l'Oréal Paris, on est quand même à l'étroit là-dedans. Il arborait une expression tout aussi morte que son regard et son cœur. Il était extrêmement fatigué et dépité que Deidara le voit ainsi, mais.... s'il l'ignore, peut-être qu'il ne lui fera aucun commentaire là-dessus.
Quoi qu'il en soit, s'il avait repris sa véritable forme, c'est que la personne à l'intérieur l'avait vu aussi. Et ça, ce n'est vraiment pas commun. Il détestait se montrer. Il était un homme de secret, c'est pour cela que sa photo au sein du bingo book avait été celle d'Hiruko. Que la seule personne qui avait pu le voir était Deidara, parce qu'il lui faisait confiance, voilà tout. Il avait même dissimulé son apparence à Orochimaru qui avait pourtant été son coéquipier plus longtemps que le blond.
Cette fois-ci. Il n'avait pas eu le choix, il avait besoin de toutes ses capacités lorsqu'il travaillait sur les cerveaux et ils menaient des expériences à un tel niveau de précision chirurgicale qu'il avait dû se montrer à elle.
Elle ? Oui. Lorsqu'il retira le sceau et entrouvrit la porte, c'est une voix féminine qui résonna.
Sasori ?
Je t'emprunte celui-ci.
Cette voix. Elle pourrait bien être reconnue par Ino. Il s'agissait de celle de Shizune. Oui. La même Shizune qui « collaborait » avec Ume et un certain Chikamatsu. Ume ne mentait donc pas et... cela confirmait entre autres l'identité de ce fameux genin de Suna. Qui, en réalité, était un membre de l'Akatsuki. Mais.... la kunoichi de Konoha n'aurait pas le temps pour des retrouvailles. Tout comme elle ne pouvait pas voir ce qui se passait à l'intérieur.
Un homme sortit de la pièce. Un autre éveillé ?! Non. Son regard était mort. C'était un somnambule que contrôlait le marionnettiste, avec une telle dextérité qu'on aurait réellement pu le croire « vivant ». Aussitôt, le roux referma la porte et réactiva le sceau.
Elle était bien séquestrée, oui. Un cruel rappel à leur condition. Ce n'est pas une maison de vacances ici. Dans quelles conditions peut-elle bien être détenue..... Connaissant Sasori, il faudrait peut-être s'inquiéter. Il avait beau avoir une bouille d'ange, il n'en restait pas moins un serial killer sociopathe.
Il enchaînait directement en leur montrant la porte d'en face.
Ici.
Le cobaye entra en premier. Il s'agissait d'un shinobi de l'alliance, son uniforme était celui du village caché de la Foudre. Il avait été ramassé, airant quelque pas non loin de là. L'endormi avait clairement subi des expériences. Il y avait des traces de trépanation et de craniotomie. En fait, c'était un peu plus glauque que ça. La cicatrice circulaire tout autour de son crâne faisant penser à celle d'une matriochka. Disons que.... il suffit de retirer le couvercle pour voir ce qui se trouve à l'intérieur. Ça n'annonçait rien de bon. Quel genre d'expérience menait-il avec Shizune ? C'était digne d'un film d'horreur. La pauvre. Elle devait être dans un état, elle qui a toujours été si gentille.
Il assit l'homme sur une table d'opération.
Deidara, ton bras.
Sasori venait de sortir de l'un des tiroirs du matériel. De l'eau, du fil, une aiguille qu'il enduit d'un produit à base de plantes. Sans doute pour désinfecter. Aaah. Il a sa priorité on dirait. Avant de demander à Ino ce qu'il attend d'elle, il s'approche de son partenaire et verse de l'eau sur la plaie faite pas le kunai. Il n'allait pas la laisser ouverte à l'air libre.... elle était profonde en plus. Et puis il va salir le sol avec son sang.
Il saisit son bras et avec une grande dextérité lui fit quelques points de suture pour refermer sa blessure. Le geste était précis, il n'avait duré que quelques instants. Le marionnettiste était à la fois très rapide et très doux.
Sa main était chaude. C'était la première fois que Deidara pouvait sentir ça, d'habitude, elle est froide, en bois. Cela confirmait bien que, cette fois-ci, le scorpion a retrouvé son humanité.
Tu as un caractère trop explosif. Il faut toujours que tu te fasses mal. Comment as-tu fait en mon absence ?
Rare émotion traversant son visage, il lui adressa un sourire. Il avait dit ça sur un ton de reproches. À l'époque de leur duo d'artiste, Sasori s'occupait toujours des blessures de son partenaire. Il faut dire qu'entre ses explosions, le tempérament de feu et son absence de peur de la mort, Deidara était du genre à frôler la mort à chaque instant. « Vivre sa vie d'artiste à fond » dans d'autres termes. Le problème, fut après sa disparition. Lorsqu'il se laissa tuer par sa grand-mère. Deidara avait dû se faire recoudre les bras par Kakuzu.
Autant dire que la différence était flagrante. Si le marionnettiste veillait à ce que l'artificier ne ressente aucune douleur, Kakuzu n'avait que faire des états d'âmes. Dans une autre vie, il aurait pu avoir un CAP boucherie.
Le contraste dans le comportement de Sasori était très marqué et contradictoire. À la fois, il prenait soin de son partenaire, qu'il estimait en veillant à ce qu'il ne souffre pas. Et à la fois, il ne montrait aucune empathie à son égard et le traitait de manière horrible. Leur relation était vraiment complexe. À croire que s'il ne lui faisait pas mal, c'était uniquement parce qu'il est perfectionniste et que, de ce fait, ses gestes étaient millimétrés. Il est vraiment dur à cerner.
C'est vrai qu'il n'utilisait pas de ninjutsu médical. Sa grand-mère était pourtant un ninja médecin reconnu. Mais il n'a jamais eu de l'appétit pour apprendre ces arts. Il n'en avait pas l'utilité, encore moins lorsqu'il avait transformé son corps en véritable œuvre d'art. Il agissait plus comme un chirurgien, un plombier du corps. Et un excellent de surcroît, peut-être même le meilleur. Après tout, il a obtenu ses connaissances de la manière la plus morbide et efficace qui soit. En disséquant des centaines de personnes pour en comprendre le fonctionnement. Dans un désir de perfection poussé à l'extrême afin de rendre ses marionnettes les plus humaines possibles. C'était perturbant de voir quelqu'un avec un visage d'enfant si peu expressif devant tant d'horreurs.
Lorsqu'il eut fini, il passa à la suite. Il retira le haut de la boite crânienne de l'homme, révélant ainsi son cerveau. Comme ça, à l'air libre. D'habitude, lorsqu'il enfonce ses aiguilles de chakra pour réaliser sa technique de manipulation de la mémoire, il passe à travers le crâne et fait ça proprement. Là, c'était différent. Ce n'est pas espion qu'il cherchait à créer, c'était de la pure recherche. Des expériences. Un moyen de sortir les gens de leur rêve, le plus vite possible, alors les séquelles et l'éthique, il s'en foutait royalement. Comprendre les effets de ce genjutsu sur le cerveau, mettre une méthode au point et ensuite améliorer les détails. C'est pour ça qu'il ne passait pas non plus par des aiguilles de chakra, mais de véritables aiguilles en métal. Voir ainsi le cerveau rendait la chose plus pratique et facile, essayer encore et encore d'obtenir des stimuli, des signes d'éveil de la part de ces endormis.
Il se saisit d'aiguilles en métal et, d'un geste calculé, l'enfonça en un point très précis du cerveau. Il insuffla un peu de son chakra dans l'aiguille, une veine tentative pour briser le genjutsu. L'homme eut une réaction. Impossible de dire si cela était véritablement un réveil qui n'avait duré qu'une fraction de secondes ou.... un simple réflexe du corps.
Pour faire court, comme tu le vois, j'essaye de stimuler le corps pour qu'il réveille l'esprit. Mais juste là, nous n'avons pas réussi à leur tirer plus que ça. Si nous pouvions mettre au point un technique pour réveiller à coup sûr les endormis, nous pourrions ramener sur le champ de bataille des pions puissants afin de faire pencher la balance en notre faveur. L'hôte du démon renard à neuf queues, la légende Hashirama Senju par exemple.
Puisque ta technique consiste à manipuler et à sonder l'esprit de tes victimes, tu es sans doute capable d'entrer dans le rêve de n'importe qui. Tu pourrais, par exemple, reconnecter l'esprit de cette personne à cette aiguille. Peut-être que si tu établis un pont entre les deux, nous pourrions peut-être réussir à réveiller cet homme ?
Il..... il lui demandait de posséder quelqu'un qui a une aiguille plantée dans le cerveau ? Cerveau à l'air libre en plus ? Ahh.... le marionnettiste veut une sacrée démonstration de ses pouvoirs. Et elle allait devoir lui faire sacrément confiance sur ce coup-là. Après tout, il a encore besoin d'elle pour obtenir certaines informations de certaines personnes. Mais heh, c'est ça de s'introduire au milieu de l'Akatsuki. Au moins.... il était peut-être la seule personne ici présente au sein de cette dimension à essayer de vraiment faire bouger les choses. Il a juste une manière de faire... bien à lui. Cruelle et décomplexée.
Lui-même n'avait que peu d'espoirs quant à la réussite de ce petit test. Mais, ça valait le coup d'essayer.

Sasori vous manipule en #D75F68
Deidara avait réussi à briser momentanément le contrôle d'Ino, et il en était fier. La douleur physique qu'il s'était infligée n'était qu'un faible prix à payer pour regagner sa liberté. Son regard ardent fixa Ino tandis qu'elle faisait preuve de sang-froid, révélant sa surprise face à la détermination du blond. Mais, pencha la tête sur le côté, ouvrit légèrement la bouche, mais aucun son n’en franchit le seuil. Il la referma après avoir joué au poisson.
« Cam... camaraderie, qui hmm ? » répéta Deidara avec un ricanement sarcastique. « Mon homme et moi tu parles, hmm ? » Il jeta un coup d’œil en coin à Hiruko, mais se traita mentalement d’imbécile pour espérer attendre quelque chose de la part de son aîné. « Ne te méprends pas, Ino Yamanaka. Nous ne sommes pas amis, loin de là. Nous sommes des artistes, et notre art est ce qui nous unit. La camaraderie, c'est un bien grand mot. Mais je respecte ton potentiel ! »
Il fit tournoyer son bras légèrement blessé, semblant presque se délecter de la douleur qui en résultait. Deidara était un artiste de l'explosion, un créateur de chaos maîtrisé. La camaraderie pouvait être éphémère, mais l'art, lui, était éternel.
De là, le fanatique de l’amour éphémère tourna autour d'Hiruko, un sourire narquois sur le visage malgré les paroles de Sasori. Les mots de son partenaire étaient empreints d'une froideur calculée, comme toujours. Le marionnettiste était difficilement impressionnable, et Deidara le savait trop bien. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de se sentir excité par la découverte d'Ino et de ses capacités. C'était comme si une nouvelle toile s'était dévoilée devant lui, prête à être peinte avec des couleurs explosives et des formes dynamiques. Il saignait, mais sa blessure représentait une piqûre de moustique. Rien de plus, rien de moins. Il fallait passer entre les mains de Kakuzu pour comprendre la douleur. De plus, il s’était fait exploser lui-même dans un esprit de l’artiste qui posait la dernière pierre à l’édifice de son art, dont le seul regret et de ne pas avoir entraîné Itachi miniature avec lui. Pire encore, il s’en était bien sortit apparemment. Son autre regret, c’est de ne pas avoir été capable de voir l’explosion de son art d’un point de vue extérieure. Mais, passons, il arrêta de tourner autour de Sasori, mais continua de trépigner tel un véritable gosse.
« Hmm, Sasori-dono, tu manques de passion pour l'art de l'imprévu. L'imprévisibilité, c'est ce qui rend l'art véritablement vivant » rétorqua Deidara d'un ton taquin. « Certes, la discipline et la maîtrise sont importantes, mais il y a une beauté dans le chaos, dans la spontanéité. Et crois-moi, notre nouvelle alliée est tout sauf prévisible. »
Deidara fit une pause, se remémorant les moments où Ino avait pris le contrôle de son corps C'était comme si elle avait pénétré les tréfonds de son âme, explorant chaque recoin de son être. C'était une expérience à la fois terrifiante et fascinante, un mélange d'angoisse et d'admiration.
« Elle a le potentiel, Sasori-dono. Elle peut manipuler les esprits comme je manipule l’argile et toi les marionnettes. C'est une artiste d'une autre forme, une créatrice d'illusions et de réalités mentales. Et même si son art diffère du nôtre, il a sa propre essence, sa propre beauté, mon homme, hmm » continua Deidara avec conviction. « L'art, c'est l'expression de soi, c'est la capacité de capturer l'essence de ce qui nous entoure et de la transformer en quelque chose de nouveau. Elle peut faire cela avec les esprits, créant des mondes éphémères dans l'esprit des autres. C'est une forme d'immortalité, n'est-ce pas ? »
Il marqua une pause, ses yeux brillant d'une lueur d'enthousiasme presque enfantine. Puis, se tourna vers la jeune cadette : « J’ai raison n’est-ce pas, hmm ? C’est ce que tu voulais dire à la question de Sasori Dono ! Je sais, je suis un génie pour l’avoir comprit. » puis, regarda à nouveau son homme, homme qui se cachait à l’intérieur de Hiruko. Il n’appréciait pas la vue, mais respectait le goût de son partenaire ainsi que son talent. Sinon, il ne se retrouverait pas avec une entaille. « Imagine, Sasori-dono, une œuvre d'art qui vit dans l'esprit des gens, une création qui perdure même après que nous ayons disparu. C'est ce que peut accomplir Ino Yamanaka. Et c'est pourquoi je la considère comme une artiste, tout comme nous. »
Son regard impassible dissimulait toute émotion, mais Deidara savait qu'il avait réussi à susciter son intérêt. Peut-être même à allumer une étincelle de curiosité dans l'esprit du marionnettiste. Le sourire de Deidara s'élargit quand il entendit les mots d'Ino. Bien sûr, il cherchait un compliment, et il l'avait obtenu. C'était presque comme une récompense pour sa démonstration de détermination.
« Je savais que tu le reconnaîtrais, Ino, hmm. » dit-il d'un ton satisfait. « Je savais que tu le reconnaîtrais, Ino, » « JC'est l'œil d'un véritable artiste qui sait reconnaître le potentiel dans les endroits les plus inattendus. Nous, les artistes, nous sommes parfois mal compris par le commun des mortels, mais nous sommes ceux qui créent et transforment le monde à travers notre vision unique. »
Deidara écouta attentivement la proposition de Sasori, ses yeux azur scrutant le visage impassible de son partenaire. Il comprenait la prudence de Sasori et l'importance de tester les capacités d'Ino avant de décider de laisser entrer une étrangère dans leur repaire. Pour Deidara, l'art était une chose, mais la survie était tout aussi cruciale. Il avait l'intention de respecter la décision de Sasori, quel que soit son verdict. Deidara observa Sasori en silence pendant un moment, évaluant les paroles de son partenaire. La requête de Sasori était audacieuse, mais d'une certaine manière, cela ne le surprenait pas. Sasori était pragmatique, froid, et il n'avait pas peur d'aller jusqu'au bout pour assurer sa propre sécurité. La proposition de mettre un collier en argile explosive autour du cou d'Ino était radicale, mais elle avait une certaine logique dans le contexte de leur situation.
Alors, Deidara s'approcha d'Ino, ses yeux bleus perçant les siens avec une intensité égale à celle de Sasori. Il sortit un petit collier en argile de sa poche, un objet apparemment ordinaire, mais qui était prêt à exploser à la moindre provocation. Il était prêt à le placer autour de son cou, mais il avait besoin de son consentement, aussi peu enthousiaste soit-il.
« Tu comprends, ouais ? C'est juste une précaution. Pas personnelle, hm, » déclara-t-il, essayant de tempérer l'atmosphère. « Si tu tiens vraiment à prouver ta loyauté, c'est ça qu'il faut faire.. Hmm. »
Il n'y avait aucune chaleur dans son regard, seulement l'éclat froid de quelqu'un qui était prêt à agir sans hésitation si cela devenait nécessaire. Pour Deidara, c'était simplement une question de pragmatisme. Il ne faisait aucune distinction entre les personnes lorsqu'il s'agissait de garantir leur sécurité. Même s'il était curieux des capacités d'Ino, sa confiance devait être gagnée, pas automatiquement accordée.
Ino se trouvait à la croisée des chemins, devant un choix qui déterminerait son sort dans ce repaire étrange et macabre. Elle pouvait accepter les conditions, montrer ses compétences, et peut-être gagner un semblant de confiance, ou bien elle pouvait refuser, scellant probablement son destin dans ce lieu sinistre. Le silence régnait dans la salle, seulement interrompu par le bruit étouffé de l'argile froissée dans la main de Deidara grâce aux bouches dans ses paumes pour fabriquer un collier et le mettre autour de son cou.
Deidara suivit Sasori dans le sous-sol du repaire, une zone encore plus sombre et oppressante que le reste du bâtiment. L'odeur de la mort flottait dans l'air, et il pouvait sentir l'excitation malsaine de Sasori alors qu'ils progressaient dans ce lieu sinistre. Il était évident que son partenaire avait des secrets profondément enfouis ici, et Deidara se préparait à découvrir ce qu'il avait caché. Ils se dirigèrent dans un long couloir, où plusieurs portes étaient fermées à clé. L'une d'elles attira particulièrement l'attention de Deidara. Les bruits provenant de l'intérieur étaient inquiétants, et il se demanda ce que Sasori pouvait bien y dissimuler. Cependant, lorsque Sasori fit signe de rester à distance, Deidara obéit sans poser de questions. Il avait confiance en son partenaire, même s'il ne comprenait pas entièrement ses motivations.
Soudain, Sasori retira l'invocation d'Hiruko, révélant sa véritable forme. Deidara ne put s'empêcher de jeter un regard perplexe à son partenaire. C'était rare de le voir ainsi, sans son masque et son déguisement de marionnette humaine. Cependant, il n'en fit aucun commentaire, sachant que Sasori n'appréciait pas qu'on le remarque dans cet état. Lorsque la porte s'entrouvrit et qu'une voix féminine se fit entendre, Deidara fut intrigué. Il n'avait aucune idée de qui pouvait bien se trouver à l'intérieur, mais la mention du nom de Sasori par la voix était claire. Il écouta attentivement, cherchant des indices pour comprendre la situation. Cette personne, était-elle liée à Sasori d'une manière ou d'une autre ? Une pointe de contrariété pointa le bout de son nez. Il avait bien été forcé de faire équipe avec Tobi et, il aurait bien aimé s’en passer, mais apparemment entre Itachi et maintenant, une inconnue qui avait vu son véritable « lui ». Il n’appréciait pas cela. Genre, il était facilement remplaçable, c’est ça qui le mettait en colère, pas autre chose. Il se demanda ce qu'ils faisaient dans ce sous-sol lugubre.
Deidara observa attentivement les événements qui se déroulaient devant lui, gardant son calme même face aux scènes macabres qui se dévoilaient dans cette pièce sinistre. Il n'était pas du genre à être facilement dérangé par la vue de la chirurgie ou des expériences médicales, mais l'atmosphère lugubre du sous-sol et le fait que Sasori soit le maître d'œuvre de ces actes rendaient le tout encore plus sombre, même s’il n’avait jamais été gêné par ça. Il observa silencieusement le somnambule contrôlé par Sasori sortir de la pièce et la porte se refermer derrière lui, réactivant le sceau, Deidara comprit que la personne à l’intérieur était effectivement séquestrée ici, et que Sasori ne plaisantait pas avec les mesures de sécurité.
L'attention de Deidara fut rapidement attirée par la nouvelle pièce dans laquelle ils étaient dirigés. À l'intérieur se trouvait un shinobi de l'alliance, visiblement déjà soumis à d'atroces expériences. La cicatrice circulaire sur son crâne, révélant une trépanation, était une vision cauchemardesque. Deidara fronça les sourcils, se demandant ce que Sasori avait bien pu faire à cet homme et pourquoi il était ici, tout en étant fasciné en même temps. Il s’avança en sautillant pour l’examiner sans frémir.
Lorsque Sasori lui demanda son bras, Deidara lui tendit son bras blessé sans hésitation. Il faisait confiance à son partenaire pour prendre soin de lui, même s'il ne comprenait pas toujours la logique tordue de Sasori. Il observa attentivement la préparation minutieuse de l'instrument de Sasori et le soin avec lequel il sutura sa blessure. Le geste était précis et rapide, démontrant l'expertise médicale cachée de Sasori.
La remarque de Sasori sur son caractère explosif le fit sourire légèrement. C'était un rappel des temps passés, lorsque Sasori prenait soin de lui après ses explosions artistiques. Cette dualité dans la manière dont Sasori le traitait était toujours aussi déconcertante, mais Deidara était habitué à la complexité de leur relation. C'était l'un des éléments qui les rendaient si uniques en tant que duo d'artistes. Sasori, avec son approche peu conventionnelle de la médecine, était le seul à pouvoir réparer les dommages causés par les explosions d'art de Deidara sans laisser de cicatrices visibles. C'était peut-être aussi la raison pour laquelle Deidara avait survécu à toutes ses expérimentations artistiques explosives jusqu'à présent.
L’artificier fut étonné par la chaleur de la main de Sasori, quelque chose qu'il n'avait jamais ressenti auparavant. C'était un rappel brutal de l'humanité de Sasori, un côté de lui qu'il ne montrait que rarement. Le sourire léger qu'il lui lança, même empreint de reproches, fit naître une émotion étrange en Deidara, un mélange de nostalgie et de gratitude.
« J'ai survécu, comme toujours, mon homme, enfin, pas longtemps, hmm. Tu as donc ta réponse ! » répondit-il finalement, essayant de cacher l'émotion dans sa voix. « J'ai fait ce que je devais pour continuer à créer de l'art, même sans toi. Mais ça n'a jamais été la même chose. Ton absence a été... difficile à supporter. » Il hésita un instant, puis ajouta d'une voix plus basse : « C'est bon de te revoir, Sasori-dono. Je pensais que tu étais perdu à jamais. Hmm. »
Il ne voulait pas montrer sa vulnérabilité, mais en cet instant, il se sentait comme un enfant retrouvant un parent disparu depuis longtemps. C'était un sentiment étrange et confus, mais il ne pouvait pas nier l'impact que Sasori avait eu sur sa vie et sur son art. C'était un lien qu'il n'avait jamais réussi à briser complètement, même après la disparition de Sasori. L'art qu'ils avaient créé ensemble, aussi éphémère soit-il, avait laissé une empreinte indélébile sur l'âme de Deidara.
Pendant ce temps, Sasori termina de suturer la plaie de Deidara et se recula légèrement, rangeant le matériel. Son regard était à la fois froid et profond, et Deidara se demanda ce que Sasori cachait derrière ce masque d'indifférence. Deidara observa attentivement les expérimentations de Sasori sur le cerveau du shinobi de l'alliance. La manière dont Sasori traitait cette situation avec une froideur clinique et une indifférence totale envers la vie humaine était à la fois troublante et fascinante. Il était évident que Sasori était prêt à aller très loin pour atteindre ses objectifs, peu importe les conséquences pour les autres. Lorsque Sasori expliqua sa démarche et la nécessité de réveiller les endormis pour les ramener dans le champ de bataille en tant que pions puissants, Deidara comprit la logique derrière cette approche. Ils étaient en guerre, et tout moyen de gagner un avantage était précieux. Mais la suggestion de Sasori quant à l'utilisation des pouvoirs d'Ino pour reconnecter l'esprit du shinobi à l'aiguille lui sembla un plan fou comme il les aimait :
« Ne, mon homme, je pourrais le brûler après ? Pour rendre honneur à votre art à tous les deux hein ? De toute façon, il est à moitié cassé, autant le rendre beau, hmm ! »
Il n’y a pas de doutes. Pas un pour rattraper l’autre. Sasori était sûrement la personne qui en imposait, mais Deidara était plus effrayant dans un sens, qu’il agissait comme un enfant excité qui agissait comme un enfant avec un cœur, alors qu’il parlait de faire exploser une personne, comme une personne équilibrée mentionnerait la beauté de la journée.
« Cam... camaraderie, qui hmm ? » répéta Deidara avec un ricanement sarcastique. « Mon homme et moi tu parles, hmm ? » Il jeta un coup d’œil en coin à Hiruko, mais se traita mentalement d’imbécile pour espérer attendre quelque chose de la part de son aîné. « Ne te méprends pas, Ino Yamanaka. Nous ne sommes pas amis, loin de là. Nous sommes des artistes, et notre art est ce qui nous unit. La camaraderie, c'est un bien grand mot. Mais je respecte ton potentiel ! »
Il fit tournoyer son bras légèrement blessé, semblant presque se délecter de la douleur qui en résultait. Deidara était un artiste de l'explosion, un créateur de chaos maîtrisé. La camaraderie pouvait être éphémère, mais l'art, lui, était éternel.
De là, le fanatique de l’amour éphémère tourna autour d'Hiruko, un sourire narquois sur le visage malgré les paroles de Sasori. Les mots de son partenaire étaient empreints d'une froideur calculée, comme toujours. Le marionnettiste était difficilement impressionnable, et Deidara le savait trop bien. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de se sentir excité par la découverte d'Ino et de ses capacités. C'était comme si une nouvelle toile s'était dévoilée devant lui, prête à être peinte avec des couleurs explosives et des formes dynamiques. Il saignait, mais sa blessure représentait une piqûre de moustique. Rien de plus, rien de moins. Il fallait passer entre les mains de Kakuzu pour comprendre la douleur. De plus, il s’était fait exploser lui-même dans un esprit de l’artiste qui posait la dernière pierre à l’édifice de son art, dont le seul regret et de ne pas avoir entraîné Itachi miniature avec lui. Pire encore, il s’en était bien sortit apparemment. Son autre regret, c’est de ne pas avoir été capable de voir l’explosion de son art d’un point de vue extérieure. Mais, passons, il arrêta de tourner autour de Sasori, mais continua de trépigner tel un véritable gosse.
« Hmm, Sasori-dono, tu manques de passion pour l'art de l'imprévu. L'imprévisibilité, c'est ce qui rend l'art véritablement vivant » rétorqua Deidara d'un ton taquin. « Certes, la discipline et la maîtrise sont importantes, mais il y a une beauté dans le chaos, dans la spontanéité. Et crois-moi, notre nouvelle alliée est tout sauf prévisible. »
Deidara fit une pause, se remémorant les moments où Ino avait pris le contrôle de son corps C'était comme si elle avait pénétré les tréfonds de son âme, explorant chaque recoin de son être. C'était une expérience à la fois terrifiante et fascinante, un mélange d'angoisse et d'admiration.
« Elle a le potentiel, Sasori-dono. Elle peut manipuler les esprits comme je manipule l’argile et toi les marionnettes. C'est une artiste d'une autre forme, une créatrice d'illusions et de réalités mentales. Et même si son art diffère du nôtre, il a sa propre essence, sa propre beauté, mon homme, hmm » continua Deidara avec conviction. « L'art, c'est l'expression de soi, c'est la capacité de capturer l'essence de ce qui nous entoure et de la transformer en quelque chose de nouveau. Elle peut faire cela avec les esprits, créant des mondes éphémères dans l'esprit des autres. C'est une forme d'immortalité, n'est-ce pas ? »
Il marqua une pause, ses yeux brillant d'une lueur d'enthousiasme presque enfantine. Puis, se tourna vers la jeune cadette : « J’ai raison n’est-ce pas, hmm ? C’est ce que tu voulais dire à la question de Sasori Dono ! Je sais, je suis un génie pour l’avoir comprit. » puis, regarda à nouveau son homme, homme qui se cachait à l’intérieur de Hiruko. Il n’appréciait pas la vue, mais respectait le goût de son partenaire ainsi que son talent. Sinon, il ne se retrouverait pas avec une entaille. « Imagine, Sasori-dono, une œuvre d'art qui vit dans l'esprit des gens, une création qui perdure même après que nous ayons disparu. C'est ce que peut accomplir Ino Yamanaka. Et c'est pourquoi je la considère comme une artiste, tout comme nous. »
Son regard impassible dissimulait toute émotion, mais Deidara savait qu'il avait réussi à susciter son intérêt. Peut-être même à allumer une étincelle de curiosité dans l'esprit du marionnettiste. Le sourire de Deidara s'élargit quand il entendit les mots d'Ino. Bien sûr, il cherchait un compliment, et il l'avait obtenu. C'était presque comme une récompense pour sa démonstration de détermination.
« Je savais que tu le reconnaîtrais, Ino, hmm. » dit-il d'un ton satisfait. « Je savais que tu le reconnaîtrais, Ino, » « JC'est l'œil d'un véritable artiste qui sait reconnaître le potentiel dans les endroits les plus inattendus. Nous, les artistes, nous sommes parfois mal compris par le commun des mortels, mais nous sommes ceux qui créent et transforment le monde à travers notre vision unique. »
Deidara écouta attentivement la proposition de Sasori, ses yeux azur scrutant le visage impassible de son partenaire. Il comprenait la prudence de Sasori et l'importance de tester les capacités d'Ino avant de décider de laisser entrer une étrangère dans leur repaire. Pour Deidara, l'art était une chose, mais la survie était tout aussi cruciale. Il avait l'intention de respecter la décision de Sasori, quel que soit son verdict. Deidara observa Sasori en silence pendant un moment, évaluant les paroles de son partenaire. La requête de Sasori était audacieuse, mais d'une certaine manière, cela ne le surprenait pas. Sasori était pragmatique, froid, et il n'avait pas peur d'aller jusqu'au bout pour assurer sa propre sécurité. La proposition de mettre un collier en argile explosive autour du cou d'Ino était radicale, mais elle avait une certaine logique dans le contexte de leur situation.
Alors, Deidara s'approcha d'Ino, ses yeux bleus perçant les siens avec une intensité égale à celle de Sasori. Il sortit un petit collier en argile de sa poche, un objet apparemment ordinaire, mais qui était prêt à exploser à la moindre provocation. Il était prêt à le placer autour de son cou, mais il avait besoin de son consentement, aussi peu enthousiaste soit-il.
« Tu comprends, ouais ? C'est juste une précaution. Pas personnelle, hm, » déclara-t-il, essayant de tempérer l'atmosphère. « Si tu tiens vraiment à prouver ta loyauté, c'est ça qu'il faut faire.. Hmm. »
Il n'y avait aucune chaleur dans son regard, seulement l'éclat froid de quelqu'un qui était prêt à agir sans hésitation si cela devenait nécessaire. Pour Deidara, c'était simplement une question de pragmatisme. Il ne faisait aucune distinction entre les personnes lorsqu'il s'agissait de garantir leur sécurité. Même s'il était curieux des capacités d'Ino, sa confiance devait être gagnée, pas automatiquement accordée.
Ino se trouvait à la croisée des chemins, devant un choix qui déterminerait son sort dans ce repaire étrange et macabre. Elle pouvait accepter les conditions, montrer ses compétences, et peut-être gagner un semblant de confiance, ou bien elle pouvait refuser, scellant probablement son destin dans ce lieu sinistre. Le silence régnait dans la salle, seulement interrompu par le bruit étouffé de l'argile froissée dans la main de Deidara grâce aux bouches dans ses paumes pour fabriquer un collier et le mettre autour de son cou.
Deidara suivit Sasori dans le sous-sol du repaire, une zone encore plus sombre et oppressante que le reste du bâtiment. L'odeur de la mort flottait dans l'air, et il pouvait sentir l'excitation malsaine de Sasori alors qu'ils progressaient dans ce lieu sinistre. Il était évident que son partenaire avait des secrets profondément enfouis ici, et Deidara se préparait à découvrir ce qu'il avait caché. Ils se dirigèrent dans un long couloir, où plusieurs portes étaient fermées à clé. L'une d'elles attira particulièrement l'attention de Deidara. Les bruits provenant de l'intérieur étaient inquiétants, et il se demanda ce que Sasori pouvait bien y dissimuler. Cependant, lorsque Sasori fit signe de rester à distance, Deidara obéit sans poser de questions. Il avait confiance en son partenaire, même s'il ne comprenait pas entièrement ses motivations.
Soudain, Sasori retira l'invocation d'Hiruko, révélant sa véritable forme. Deidara ne put s'empêcher de jeter un regard perplexe à son partenaire. C'était rare de le voir ainsi, sans son masque et son déguisement de marionnette humaine. Cependant, il n'en fit aucun commentaire, sachant que Sasori n'appréciait pas qu'on le remarque dans cet état. Lorsque la porte s'entrouvrit et qu'une voix féminine se fit entendre, Deidara fut intrigué. Il n'avait aucune idée de qui pouvait bien se trouver à l'intérieur, mais la mention du nom de Sasori par la voix était claire. Il écouta attentivement, cherchant des indices pour comprendre la situation. Cette personne, était-elle liée à Sasori d'une manière ou d'une autre ? Une pointe de contrariété pointa le bout de son nez. Il avait bien été forcé de faire équipe avec Tobi et, il aurait bien aimé s’en passer, mais apparemment entre Itachi et maintenant, une inconnue qui avait vu son véritable « lui ». Il n’appréciait pas cela. Genre, il était facilement remplaçable, c’est ça qui le mettait en colère, pas autre chose. Il se demanda ce qu'ils faisaient dans ce sous-sol lugubre.
Deidara observa attentivement les événements qui se déroulaient devant lui, gardant son calme même face aux scènes macabres qui se dévoilaient dans cette pièce sinistre. Il n'était pas du genre à être facilement dérangé par la vue de la chirurgie ou des expériences médicales, mais l'atmosphère lugubre du sous-sol et le fait que Sasori soit le maître d'œuvre de ces actes rendaient le tout encore plus sombre, même s’il n’avait jamais été gêné par ça. Il observa silencieusement le somnambule contrôlé par Sasori sortir de la pièce et la porte se refermer derrière lui, réactivant le sceau, Deidara comprit que la personne à l’intérieur était effectivement séquestrée ici, et que Sasori ne plaisantait pas avec les mesures de sécurité.
L'attention de Deidara fut rapidement attirée par la nouvelle pièce dans laquelle ils étaient dirigés. À l'intérieur se trouvait un shinobi de l'alliance, visiblement déjà soumis à d'atroces expériences. La cicatrice circulaire sur son crâne, révélant une trépanation, était une vision cauchemardesque. Deidara fronça les sourcils, se demandant ce que Sasori avait bien pu faire à cet homme et pourquoi il était ici, tout en étant fasciné en même temps. Il s’avança en sautillant pour l’examiner sans frémir.
Lorsque Sasori lui demanda son bras, Deidara lui tendit son bras blessé sans hésitation. Il faisait confiance à son partenaire pour prendre soin de lui, même s'il ne comprenait pas toujours la logique tordue de Sasori. Il observa attentivement la préparation minutieuse de l'instrument de Sasori et le soin avec lequel il sutura sa blessure. Le geste était précis et rapide, démontrant l'expertise médicale cachée de Sasori.
La remarque de Sasori sur son caractère explosif le fit sourire légèrement. C'était un rappel des temps passés, lorsque Sasori prenait soin de lui après ses explosions artistiques. Cette dualité dans la manière dont Sasori le traitait était toujours aussi déconcertante, mais Deidara était habitué à la complexité de leur relation. C'était l'un des éléments qui les rendaient si uniques en tant que duo d'artistes. Sasori, avec son approche peu conventionnelle de la médecine, était le seul à pouvoir réparer les dommages causés par les explosions d'art de Deidara sans laisser de cicatrices visibles. C'était peut-être aussi la raison pour laquelle Deidara avait survécu à toutes ses expérimentations artistiques explosives jusqu'à présent.
L’artificier fut étonné par la chaleur de la main de Sasori, quelque chose qu'il n'avait jamais ressenti auparavant. C'était un rappel brutal de l'humanité de Sasori, un côté de lui qu'il ne montrait que rarement. Le sourire léger qu'il lui lança, même empreint de reproches, fit naître une émotion étrange en Deidara, un mélange de nostalgie et de gratitude.
« J'ai survécu, comme toujours, mon homme, enfin, pas longtemps, hmm. Tu as donc ta réponse ! » répondit-il finalement, essayant de cacher l'émotion dans sa voix. « J'ai fait ce que je devais pour continuer à créer de l'art, même sans toi. Mais ça n'a jamais été la même chose. Ton absence a été... difficile à supporter. » Il hésita un instant, puis ajouta d'une voix plus basse : « C'est bon de te revoir, Sasori-dono. Je pensais que tu étais perdu à jamais. Hmm. »
Il ne voulait pas montrer sa vulnérabilité, mais en cet instant, il se sentait comme un enfant retrouvant un parent disparu depuis longtemps. C'était un sentiment étrange et confus, mais il ne pouvait pas nier l'impact que Sasori avait eu sur sa vie et sur son art. C'était un lien qu'il n'avait jamais réussi à briser complètement, même après la disparition de Sasori. L'art qu'ils avaient créé ensemble, aussi éphémère soit-il, avait laissé une empreinte indélébile sur l'âme de Deidara.
Pendant ce temps, Sasori termina de suturer la plaie de Deidara et se recula légèrement, rangeant le matériel. Son regard était à la fois froid et profond, et Deidara se demanda ce que Sasori cachait derrière ce masque d'indifférence. Deidara observa attentivement les expérimentations de Sasori sur le cerveau du shinobi de l'alliance. La manière dont Sasori traitait cette situation avec une froideur clinique et une indifférence totale envers la vie humaine était à la fois troublante et fascinante. Il était évident que Sasori était prêt à aller très loin pour atteindre ses objectifs, peu importe les conséquences pour les autres. Lorsque Sasori expliqua sa démarche et la nécessité de réveiller les endormis pour les ramener dans le champ de bataille en tant que pions puissants, Deidara comprit la logique derrière cette approche. Ils étaient en guerre, et tout moyen de gagner un avantage était précieux. Mais la suggestion de Sasori quant à l'utilisation des pouvoirs d'Ino pour reconnecter l'esprit du shinobi à l'aiguille lui sembla un plan fou comme il les aimait :
« Ne, mon homme, je pourrais le brûler après ? Pour rendre honneur à votre art à tous les deux hein ? De toute façon, il est à moitié cassé, autant le rendre beau, hmm ! »
Il n’y a pas de doutes. Pas un pour rattraper l’autre. Sasori était sûrement la personne qui en imposait, mais Deidara était plus effrayant dans un sens, qu’il agissait comme un enfant excité qui agissait comme un enfant avec un cœur, alors qu’il parlait de faire exploser une personne, comme une personne équilibrée mentionnerait la beauté de la journée.
Ino observa Deidara avec un mélange de curiosité et d'amusement alors qu'il réagissait à sa remarque sur la camaraderie. Sa réponse sarcastique ne la surprit pas, car elle savait que les membres de l'Akatsuki n'étaient pas connus pour leurs liens d'amitié chaleureux. Cependant, elle pouvait voir à travers son attitude moqueuse qu'il appréciait malgré tout son potentiel en tant qu'artiste. Ino décida de jouer le jeu et de répondre à sa manière.
« Je comprends, Deidara-san, » dit-elle en souriant légèrement. « L'art peut être une forme de camaraderie en soi. Nous partageons tous une passion pour l'expression créative, même si nos styles et nos méthodes diffèrent grandement. C'est ce qui rend notre monde si riche en diversité artistique. »
Ou pas. De toute façon, elle n’avait pas demandé à être considérée comme une artiste, mais c’était sa porte de survie, alors elle allait endosser un rôle, qu’elle n’avait jamais voulu. Seulement, maintenant, qu’elle avait rencontré les membres de l’Akatsuki, autant y aller à fond. Elle était une Shinobi de Konoha, elle ne comptait pas tirer des bénéfices, malgré la situation. La shinobi remarqua la manière dont le blond tournait autour d'Hiruko et semblait s'exciter à l'idée de nouvelles découvertes artistiques et elle en profita pour le complimenter. La jeune shinobi écouta attentivement les paroles passionnées de Deidara sur l'art de l'imprévu et de la spontanéité. Son discours résonnait profondément en elle, car elle-même croyait en la beauté du chaos créatif, de l'expression libre et sans contraintes. Elle ne put s'empêcher d'admirer la conviction avec laquelle Deidara parlait de son art, de la façon dont il comprenait l'essence de l'expression artistique.
Elle sursauta quand il lui demanda si il avait raison. Ino réalisa que sa réponse avait pris un ton plus profond que prévu, mais elle ne regrettait pas les mots qu'elle avait prononcés. Parfois, le silence valait son pesant d’or.
Cependant, l’atmosphère devint plus froide, plus sérieuse et même terrifiante. Un seau d’eau venait de lui tomber sur la tête. Ino se sentait comme un animal traqué, acculé dans un coin, les yeux de Deidara et Sasori la fixant avec une intensité glaçante. Elle savait qu'elle n'avait pas vraiment d'autre choix que d'accepter les conditions qui lui étaient imposées. Sa liberté était en jeu, ainsi que sa vie. Respirant profondément pour retrouver un peu de calme, elle acquiesça lentement, se résignant à sa situation.
« C’est bon, » glissa t-elle d'une voix calme mais tendue. « Je vais coopérer. Placez le collier si c'est nécessaire. »
Elle baissa légèrement la tête pour faciliter la tâche à Deidara, sentant l'angoisse monter en elle. L'argile froide et durcie vint se refermer autour de son cou, une sensation oppressante qui semblait symboliser le poids de sa nouvelle réalité. Une fois le collier en place, elle releva lentement la tête, fixant les yeux de Deidara avec détermination.
« Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour aider à sauver Konoha. C'est ma priorité, peu importe ce que cela implique. »
Elle savait que pour gagner leur confiance et obtenir leur coopération, elle devait montrer qu'elle était prête à tout sacrifier pour protéger son village natal. C'était un engagement solennel qu'elle prenait, une promesse qu'elle espérait tenir, même si cela signifiait de travailler aux côtés de ces criminels de l'Akatsuki. Ino ressentit une bouffée d'anxiété lorsque Sasori les conduisit dans un couloir des plus lugubres ou de l’horreur au choix. Ses sens en alerte, elle suivit et garda le silence. Elle avait compris qu'ils avaient besoin de tester ses compétences, mais elle ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui l'attendait.
Le marionnettiste avait clairement des intentions sinistres, et Ino était devenue un pion dans son jeu cruel. Elle regarda autour d'elle, cherchant des indices, mais l’endroit était austère, sans fenêtre ni autre issue. Elle était complètement isolée. Le collier en argile explosive autour de son cou la liait à eux, un rappel constant de la menace qui pesait sur sa vie. Alors qu'elle tentait de garder son calme, ses paroles envers Deidara résonnèrent dans son esprit. "Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour aider à sauver Konoha." C'était sa mission, son devoir envers son village, même dans ces circonstances désespérées. Elle devait trouver un moyen de gagner leur confiance, de montrer qu'elle était un atout précieux pour leur cause. Elle failli rentrer dans Deidara et sursauta devant a révélation du véritable corps de Sasori, mais pas seulement. C’est le bruit de la porte qui la fit frissonner et surtout.. La voix de Shizune retentit soudainement de l'autre côté de la porte, un rappel brutal de la réalité sombre dans laquelle elle se trouvait. Sasori retenait donc Shizune comme un otage, l'utilisant comme un moyen d'expérimenter ses pouvoirs d’après le ton et la demande d’empreint. Comment ça se faisait qu’elle se trouvait ici hein ?
Ino se rappela de la conversation qu'elle avait eue avec Ume, cette mystérieuse personne qui lui avait fait parler de sa rencontre avec un shinobi de Suna : Chikamatsu et de la manière dont Shizune avait été emmenée à ce genin. Les soupçons de Shikamaru et les siens, avaient été confirmés, et elle réalisa que sa méfiance initiale envers l'Akatsuki et ses membres était justifiée. Elle devait rester vigilante et intelligente pour protéger les intérêts de Konoha tout en tentant de survivre dans cette situation périlleuse. C’était à cause de Ume, que Shizune devait sûrement lutter contre ces images horrifiques, allant contre sa nature trop gentille. Tout comme Choji.
Elle avait accepté la demande de Sasori de coopérer, mais cela ne signifiait pas qu'elle se laisserait complètement dominer. Ils avaient besoin de ses compétences, tout comme elle avait besoin de préserver les secrets de Konoha. C'était un équilibre précaire, mais elle était déterminée à le maintenir.
Alors qu'elle attendait dans la pièce, le regard fixé sur la porte scellée qui la séparait de Shizune, Ino réfléchit à un plan. Elle devait trouver un moyen de communiquer avec Shizune, de lui faire comprendre qu'elle était là pour la sauver et pour protéger Konoha. Elle savait que cela ne serait pas facile, mais elle était une ninja talentueuse, spécialisée dans les techniques de communication mentale.
Ino observait la scène avec une inquiétude grandissante alors que Sasori montrait la porte suivante. L'apparition de cet homme séquestré, dont le regard était mort et qui était contrôlé comme une marionnette, laissait présager de l'horreur qui pouvait régner dans ce repaire. Les cicatrices sur son crâne témoignaient des expériences brutales qu'il avait subies. L'idée que Shizune puisse être soumise à de telles atrocités lui glaça le sang. Elle ne pouvait pas laisser cela se poursuivre. Alors qu'ils entraient dans la nouvelle salle, Ino ressentit une forte préoccupation pour Shizune. Elle devait découvrir comment communiquer avec elle, s'assurer qu'elle allait bien, ou du moins aussi bien que possible compte tenu des circonstances. Elle se tourna brièvement vers Sasori, une lueur déterminée dans les yeux.
« C’était Shizune san n’est-ce pas ? » Elle n’avait pas besoin d’attendre une réponse. Elle faisait confiance à son ouïe, essayant d’éviter d’admirer le reste de la salle. « Sasori-san, » commença-t-elle d'une voix calme mais résolue. « J'ai besoin de savoir comment je peux entrer en contact avec Shizune. Si nous collaborons, je peux peut-être l'aider à résister à ces expériences terribles. Shizune est mon aînée, je suis aussi un nukenin médecin. Je ne suis pas de son niveau, mais je ne suis pas en reste. Alors, tu peux la libérer non ? Elle ne mérite pas ce sort. »
Elle voulait sauver Shizune, la protéger pour ne pas réitérer son incapacité à la protéger comme à l’époque de Pain. Ino espérait que Sasori, même s'il était cruel et calculateur, comprenne que leur collaboration pourrait être mutuellement bénéfique. Elle avait des compétences uniques pour communiquer mentalement et sonder les esprits, ce qui pourrait être d'une grande aide pour maintenir Shizune en sécurité et récupérer des informations utiles pour leur mission. M’enfin, c’était sûrement peine perdue, elle n’y croyait pas, mais elle avait tenté.
Ino observait attentivement la scène tandis que Sasori s'occupait de Deidara. Elle remarqua la précision et l'expertise avec lesquelles il sutra la blessure de son partenaire, et elle fut surprise de voir une certaine émotion sur le visage du marionnettiste. Le sourire léger qu'il lui adressa était un mélange de reproches et de bienveillance, une contradiction qui caractérisait leur relation complexe.
Le geste de Sasori, pourtant cruel et sans empathie envers la plupart des gens, montrait qu'il avait un lien spécial avec Deidara, une connexion qui dépassait les apparences froides du marionnettiste. Ino pouvait sentir l'histoire derrière leurs interactions, le fait qu'ils aient été autrefois un duo artistique unique. Elle pouvait percevoir l'émotion dans la voix de l'artificier, malgré sa tentative de la dissimuler. La chaleur de la main de Sasori avait clairement touché quelque chose en lui, réveillant des souvenirs et des sentiments qu'il avait gardés enfouis.
L'artificier parlait de sa survie en l'absence de Sasori, et Ino pouvait sentir à quel point cela avait été difficile pour lui. La façon dont il avait continué à créer de l'art, même sans son partenaire, témoignait de sa détermination et de sa passion. Mais il reconnaissait que quelque chose avait été perdu en cours de route, une magie particulière qui ne pouvait être recréée sans Sasori.
Lorsque Deidara avoua qu'il pensait que Sasori était perdu à jamais, Ino sentit une véritable sincérité dans ses paroles. C'était comme si une part de son âme avait été ramenée à la vie en retrouvant son partenaire artistique. Ino était témoin de cette reconnexion entre les deux ninjas, et cela la laissa perplexe, se demandant quel rôle elle jouerait dans leur histoire et dans ce lieu étrange et sinistre.
Elle garda le silence, respectant l'intimité de ce moment entre Deidara et Sasori, tout en se préparant à agir lorsque le moment serait venu dans ce monde morbide. Finalement, elle avait aussi quelque chose contre eux.. Ce lieu.. L’artificier avait dit qu’il n’y avait pas de camaraderie, mais, si, peut-être de manière tordue, mais il y en avait.
Ino observa attentivement Sasori alors qu'il poursuivait ses explications sur ses expériences et son objectif de réveiller les personnes endormies sous l'influence du genjutsu. Elle fut à la fois impressionnée et inquiète par l'approche cruelle et déterminée du marionnettiste. Son désir de comprendre les effets du genjutsu sur le cerveau humain semblait l'emporter sur toute considération éthique ou morale.
Lorsque Sasori lui demanda de posséder la personne endormie avec une aiguille plantée dans le cerveau, Ino réalisa que cela serait une tâche extrêmement risquée et complexe. Entrer dans le rêve d'une personne était une chose, mais établir un lien avec un cerveau exposé de cette manière était une tout autre affaire. Cependant, elle comprenait l'importance de cette expérience pour Sasori et l'Akatsuki.
Ino fit de son mieux pour masquer son inquiétude et répondit avec détermination : « Je suis prête à essayer, Sasori. Mais tu dois me donner des informations précises sur l'homme que je vais posséder, sur son esprit et sur ce que tu attends de moi. Cette tâche est extrêmement risquée, et je ne peux pas garantir que cela fonctionnera, mais je ferai de mon mieux. Cependant, je veux une assurance en retour. »
Elle garda un regard sérieux, montrant ainsi qu'elle était prête à collaborer, mais aussi qu'elle ne prendrait pas de risques inutiles. Elle avait besoin de savoir exactement ce qu'on attendait d'elle et quels étaient les enjeux de cette opération. Elle n’était pas faible, c’était difficile, mais elle prenait sur elle. Certes, elle avait peur de mourir, mais elle avait bien comprit qu’ils étaient pressés par le temps. Elle pouvait exploser, c’était vrai.. Mais, alors, ils manquaient une chance que chacun obtienne ce qu’il veut. L’héritière n’était pas au bout de ses surprises, voilà qu’elle écouta les propos de Deidara avec un mélange de fascination et d'horreur. Il était évident que le blond et Sasori partageaient un lien spécial, mais leurs approches radicalement différentes envers l'art et la vie étaient à la fois intrigantes et effrayantes. La légèreté avec laquelle Deidara parlait de faire exploser une personne comme s'il discutait de l'esthétique d'une œuvre d'art était à la fois choquante et révélatrice. Cette attitude désinvolte à l'égard de la vie humaine était troublante, mais elle était consciente que c'était la nature même des membres de l'Akatsuki.
« Notre priorité est de comprendre ce genjutsu et de trouver un moyen de le contrer. Si nous pouvons sauver des vies grâce à cela, alors nous aurons accompli quelque chose de vraiment significatif, et je sais que pour vous c’est autre chose. Bref, je pourrais aussi t’emmener avec moi dans ces pensées, on sera deux à voyager, mais bon une union, c’est un échange d’informations et de services. »
Ino savait que travailler avec des criminels de l'Akatsuki impliquait de jongler avec des personnalités et des motivations complexes. Elle devait se montrer forte et déterminée pour maintenir un certain niveau de contrôle dans cette situation chaotique.
« Je comprends, Deidara-san, » dit-elle en souriant légèrement. « L'art peut être une forme de camaraderie en soi. Nous partageons tous une passion pour l'expression créative, même si nos styles et nos méthodes diffèrent grandement. C'est ce qui rend notre monde si riche en diversité artistique. »
Ou pas. De toute façon, elle n’avait pas demandé à être considérée comme une artiste, mais c’était sa porte de survie, alors elle allait endosser un rôle, qu’elle n’avait jamais voulu. Seulement, maintenant, qu’elle avait rencontré les membres de l’Akatsuki, autant y aller à fond. Elle était une Shinobi de Konoha, elle ne comptait pas tirer des bénéfices, malgré la situation. La shinobi remarqua la manière dont le blond tournait autour d'Hiruko et semblait s'exciter à l'idée de nouvelles découvertes artistiques et elle en profita pour le complimenter. La jeune shinobi écouta attentivement les paroles passionnées de Deidara sur l'art de l'imprévu et de la spontanéité. Son discours résonnait profondément en elle, car elle-même croyait en la beauté du chaos créatif, de l'expression libre et sans contraintes. Elle ne put s'empêcher d'admirer la conviction avec laquelle Deidara parlait de son art, de la façon dont il comprenait l'essence de l'expression artistique.
Elle sursauta quand il lui demanda si il avait raison. Ino réalisa que sa réponse avait pris un ton plus profond que prévu, mais elle ne regrettait pas les mots qu'elle avait prononcés. Parfois, le silence valait son pesant d’or.
Cependant, l’atmosphère devint plus froide, plus sérieuse et même terrifiante. Un seau d’eau venait de lui tomber sur la tête. Ino se sentait comme un animal traqué, acculé dans un coin, les yeux de Deidara et Sasori la fixant avec une intensité glaçante. Elle savait qu'elle n'avait pas vraiment d'autre choix que d'accepter les conditions qui lui étaient imposées. Sa liberté était en jeu, ainsi que sa vie. Respirant profondément pour retrouver un peu de calme, elle acquiesça lentement, se résignant à sa situation.
« C’est bon, » glissa t-elle d'une voix calme mais tendue. « Je vais coopérer. Placez le collier si c'est nécessaire. »
Elle baissa légèrement la tête pour faciliter la tâche à Deidara, sentant l'angoisse monter en elle. L'argile froide et durcie vint se refermer autour de son cou, une sensation oppressante qui semblait symboliser le poids de sa nouvelle réalité. Une fois le collier en place, elle releva lentement la tête, fixant les yeux de Deidara avec détermination.
« Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour aider à sauver Konoha. C'est ma priorité, peu importe ce que cela implique. »
Elle savait que pour gagner leur confiance et obtenir leur coopération, elle devait montrer qu'elle était prête à tout sacrifier pour protéger son village natal. C'était un engagement solennel qu'elle prenait, une promesse qu'elle espérait tenir, même si cela signifiait de travailler aux côtés de ces criminels de l'Akatsuki. Ino ressentit une bouffée d'anxiété lorsque Sasori les conduisit dans un couloir des plus lugubres ou de l’horreur au choix. Ses sens en alerte, elle suivit et garda le silence. Elle avait compris qu'ils avaient besoin de tester ses compétences, mais elle ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui l'attendait.
Le marionnettiste avait clairement des intentions sinistres, et Ino était devenue un pion dans son jeu cruel. Elle regarda autour d'elle, cherchant des indices, mais l’endroit était austère, sans fenêtre ni autre issue. Elle était complètement isolée. Le collier en argile explosive autour de son cou la liait à eux, un rappel constant de la menace qui pesait sur sa vie. Alors qu'elle tentait de garder son calme, ses paroles envers Deidara résonnèrent dans son esprit. "Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour aider à sauver Konoha." C'était sa mission, son devoir envers son village, même dans ces circonstances désespérées. Elle devait trouver un moyen de gagner leur confiance, de montrer qu'elle était un atout précieux pour leur cause. Elle failli rentrer dans Deidara et sursauta devant a révélation du véritable corps de Sasori, mais pas seulement. C’est le bruit de la porte qui la fit frissonner et surtout.. La voix de Shizune retentit soudainement de l'autre côté de la porte, un rappel brutal de la réalité sombre dans laquelle elle se trouvait. Sasori retenait donc Shizune comme un otage, l'utilisant comme un moyen d'expérimenter ses pouvoirs d’après le ton et la demande d’empreint. Comment ça se faisait qu’elle se trouvait ici hein ?
Ino se rappela de la conversation qu'elle avait eue avec Ume, cette mystérieuse personne qui lui avait fait parler de sa rencontre avec un shinobi de Suna : Chikamatsu et de la manière dont Shizune avait été emmenée à ce genin. Les soupçons de Shikamaru et les siens, avaient été confirmés, et elle réalisa que sa méfiance initiale envers l'Akatsuki et ses membres était justifiée. Elle devait rester vigilante et intelligente pour protéger les intérêts de Konoha tout en tentant de survivre dans cette situation périlleuse. C’était à cause de Ume, que Shizune devait sûrement lutter contre ces images horrifiques, allant contre sa nature trop gentille. Tout comme Choji.
Elle avait accepté la demande de Sasori de coopérer, mais cela ne signifiait pas qu'elle se laisserait complètement dominer. Ils avaient besoin de ses compétences, tout comme elle avait besoin de préserver les secrets de Konoha. C'était un équilibre précaire, mais elle était déterminée à le maintenir.
Alors qu'elle attendait dans la pièce, le regard fixé sur la porte scellée qui la séparait de Shizune, Ino réfléchit à un plan. Elle devait trouver un moyen de communiquer avec Shizune, de lui faire comprendre qu'elle était là pour la sauver et pour protéger Konoha. Elle savait que cela ne serait pas facile, mais elle était une ninja talentueuse, spécialisée dans les techniques de communication mentale.
Ino observait la scène avec une inquiétude grandissante alors que Sasori montrait la porte suivante. L'apparition de cet homme séquestré, dont le regard était mort et qui était contrôlé comme une marionnette, laissait présager de l'horreur qui pouvait régner dans ce repaire. Les cicatrices sur son crâne témoignaient des expériences brutales qu'il avait subies. L'idée que Shizune puisse être soumise à de telles atrocités lui glaça le sang. Elle ne pouvait pas laisser cela se poursuivre. Alors qu'ils entraient dans la nouvelle salle, Ino ressentit une forte préoccupation pour Shizune. Elle devait découvrir comment communiquer avec elle, s'assurer qu'elle allait bien, ou du moins aussi bien que possible compte tenu des circonstances. Elle se tourna brièvement vers Sasori, une lueur déterminée dans les yeux.
« C’était Shizune san n’est-ce pas ? » Elle n’avait pas besoin d’attendre une réponse. Elle faisait confiance à son ouïe, essayant d’éviter d’admirer le reste de la salle. « Sasori-san, » commença-t-elle d'une voix calme mais résolue. « J'ai besoin de savoir comment je peux entrer en contact avec Shizune. Si nous collaborons, je peux peut-être l'aider à résister à ces expériences terribles. Shizune est mon aînée, je suis aussi un nukenin médecin. Je ne suis pas de son niveau, mais je ne suis pas en reste. Alors, tu peux la libérer non ? Elle ne mérite pas ce sort. »
Elle voulait sauver Shizune, la protéger pour ne pas réitérer son incapacité à la protéger comme à l’époque de Pain. Ino espérait que Sasori, même s'il était cruel et calculateur, comprenne que leur collaboration pourrait être mutuellement bénéfique. Elle avait des compétences uniques pour communiquer mentalement et sonder les esprits, ce qui pourrait être d'une grande aide pour maintenir Shizune en sécurité et récupérer des informations utiles pour leur mission. M’enfin, c’était sûrement peine perdue, elle n’y croyait pas, mais elle avait tenté.
Ino observait attentivement la scène tandis que Sasori s'occupait de Deidara. Elle remarqua la précision et l'expertise avec lesquelles il sutra la blessure de son partenaire, et elle fut surprise de voir une certaine émotion sur le visage du marionnettiste. Le sourire léger qu'il lui adressa était un mélange de reproches et de bienveillance, une contradiction qui caractérisait leur relation complexe.
Le geste de Sasori, pourtant cruel et sans empathie envers la plupart des gens, montrait qu'il avait un lien spécial avec Deidara, une connexion qui dépassait les apparences froides du marionnettiste. Ino pouvait sentir l'histoire derrière leurs interactions, le fait qu'ils aient été autrefois un duo artistique unique. Elle pouvait percevoir l'émotion dans la voix de l'artificier, malgré sa tentative de la dissimuler. La chaleur de la main de Sasori avait clairement touché quelque chose en lui, réveillant des souvenirs et des sentiments qu'il avait gardés enfouis.
L'artificier parlait de sa survie en l'absence de Sasori, et Ino pouvait sentir à quel point cela avait été difficile pour lui. La façon dont il avait continué à créer de l'art, même sans son partenaire, témoignait de sa détermination et de sa passion. Mais il reconnaissait que quelque chose avait été perdu en cours de route, une magie particulière qui ne pouvait être recréée sans Sasori.
Lorsque Deidara avoua qu'il pensait que Sasori était perdu à jamais, Ino sentit une véritable sincérité dans ses paroles. C'était comme si une part de son âme avait été ramenée à la vie en retrouvant son partenaire artistique. Ino était témoin de cette reconnexion entre les deux ninjas, et cela la laissa perplexe, se demandant quel rôle elle jouerait dans leur histoire et dans ce lieu étrange et sinistre.
Elle garda le silence, respectant l'intimité de ce moment entre Deidara et Sasori, tout en se préparant à agir lorsque le moment serait venu dans ce monde morbide. Finalement, elle avait aussi quelque chose contre eux.. Ce lieu.. L’artificier avait dit qu’il n’y avait pas de camaraderie, mais, si, peut-être de manière tordue, mais il y en avait.
Ino observa attentivement Sasori alors qu'il poursuivait ses explications sur ses expériences et son objectif de réveiller les personnes endormies sous l'influence du genjutsu. Elle fut à la fois impressionnée et inquiète par l'approche cruelle et déterminée du marionnettiste. Son désir de comprendre les effets du genjutsu sur le cerveau humain semblait l'emporter sur toute considération éthique ou morale.
Lorsque Sasori lui demanda de posséder la personne endormie avec une aiguille plantée dans le cerveau, Ino réalisa que cela serait une tâche extrêmement risquée et complexe. Entrer dans le rêve d'une personne était une chose, mais établir un lien avec un cerveau exposé de cette manière était une tout autre affaire. Cependant, elle comprenait l'importance de cette expérience pour Sasori et l'Akatsuki.
Ino fit de son mieux pour masquer son inquiétude et répondit avec détermination : « Je suis prête à essayer, Sasori. Mais tu dois me donner des informations précises sur l'homme que je vais posséder, sur son esprit et sur ce que tu attends de moi. Cette tâche est extrêmement risquée, et je ne peux pas garantir que cela fonctionnera, mais je ferai de mon mieux. Cependant, je veux une assurance en retour. »
Elle garda un regard sérieux, montrant ainsi qu'elle était prête à collaborer, mais aussi qu'elle ne prendrait pas de risques inutiles. Elle avait besoin de savoir exactement ce qu'on attendait d'elle et quels étaient les enjeux de cette opération. Elle n’était pas faible, c’était difficile, mais elle prenait sur elle. Certes, elle avait peur de mourir, mais elle avait bien comprit qu’ils étaient pressés par le temps. Elle pouvait exploser, c’était vrai.. Mais, alors, ils manquaient une chance que chacun obtienne ce qu’il veut. L’héritière n’était pas au bout de ses surprises, voilà qu’elle écouta les propos de Deidara avec un mélange de fascination et d'horreur. Il était évident que le blond et Sasori partageaient un lien spécial, mais leurs approches radicalement différentes envers l'art et la vie étaient à la fois intrigantes et effrayantes. La légèreté avec laquelle Deidara parlait de faire exploser une personne comme s'il discutait de l'esthétique d'une œuvre d'art était à la fois choquante et révélatrice. Cette attitude désinvolte à l'égard de la vie humaine était troublante, mais elle était consciente que c'était la nature même des membres de l'Akatsuki.
« Notre priorité est de comprendre ce genjutsu et de trouver un moyen de le contrer. Si nous pouvons sauver des vies grâce à cela, alors nous aurons accompli quelque chose de vraiment significatif, et je sais que pour vous c’est autre chose. Bref, je pourrais aussi t’emmener avec moi dans ces pensées, on sera deux à voyager, mais bon une union, c’est un échange d’informations et de services. »
Ino savait que travailler avec des criminels de l'Akatsuki impliquait de jongler avec des personnalités et des motivations complexes. Elle devait se montrer forte et déterminée pour maintenir un certain niveau de contrôle dans cette situation chaotique.
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 08.10.23 14:39
Le regard que s'échangeaient ces deux artistes.... c'était quelque chose. Au final, leurs réelles retrouvailles se déroulaient maintenant. Pas lorsqu'il avait vu cette imposteur ce matin. Le regard qu'il s'échangeait était intense. Tout autant que leur relation. Lorsque Ino avait parlé de camaraderie, Deidara avait réfuté et Sasori n'avait pas eu à répondre pour que l'on comprenne qu'il faisait de même.
Camarades ? Amis ? Il s'agissait là d'une forme d'art ? Quel raisonnement stupide.
J'ai survécu, comme toujours, mon homme, enfin, pas longtemps, hmm. Tu as donc ta réponse ! Il le lui avait déjà dit maintes fois. Deidara est le genre à mourir jeune. Il ne doute pas qu'il soit partit dans une explosion magistrale. Une fin digne d'un artiste... c'est ce qu'il espère pour lui. J'ai fait ce que je devais pour continuer à créer de l'art, même sans toi. Mais ça n'a jamais été la même chose. Ton absence a été... difficile à supporter. Qu'est-ce-qu'il raconte ? Il n'a pas besoin de lui pour faire ses explosions... ni ses sculptures. En quoi sa présence pourrait changer quoi que ce soit. Il est tellement solaire, il n'y a rien qui ne peut entraver son énergie et sa joie de créer. C'est bon de te revoir, Sasori-dono. Je pensais que tu étais perdu à jamais. Hmm.
......
Sasori ne répondit rien. Son regard s'échappa vers son cobaye, dans une vaine tentative de se dérober la conversation. Se concentrer sur ce qui est important. Se concentrer sur le plan. Oui, voilà. Ses yeux ne purent s'empêcher de se poser une dernière fois brièvement sur Deidara avant de le fuir à nouveau.
Les liens que l'on tisse avec les autres sont parfois plus solides que n'importe quel fil de chakra. Il le sait au plus profond de lui et pourtant a renié cette réalité. Il pensait s'être enfin détaché de ce qui faisait de lui un être humain, pour, sans le savoir, avoir encore une fois échoué à la tâche.
Une furieuse envie de s'enfermer dans son monde le prit. Il voulait travailler sur ses pantins, se vider la tête. Mais encore une fois, tout ce rush d'émotions et de sens le dépassèrent. Il ne comprenait pas ce qui était en train de se passer ou plutôt... il comprenait trop bien ce qui était en train de se passer. Il tenta de contrôler cet afflux de sang qui lui montait au visage, en vain.
Lorsqu'il avait son corps de bois, tout était plus simple. Il était le maître de son corps. C'est lui choisissait chaque expression qu'il donnait à sa marionnette. Chaque mouvement. Changer de couleur était évidemment impossible. Il aurait pu continuer de fixer Deidara dans le blanc des yeux s'il l'aurait voulu. Mais là.... là ça le dépasse.
Pourtant, lorsqu'il était encore humain, il lui était arrivé d'avoir un « ami ». Komushi. Il n'avait jamais réagi comme ça, pas même à sa mort. Sans doute parce qu'il avait l'habitude d'un corps dans lequel il avait toujours grandi. Une plus grande maîtrise de lui-même. Mais il s'est coupé de toutes ces sensations pendant une vingtaine d'années. Et... voilà ce qui arrive.
Qu'est-ce qui différencie sa relation avec Komushi de celle de Deidara ? L'art ? Partager une certaine vision du monde ? Si ces liens venaient à prendre le pas sur sa raison et ses décisions, ça pourrait devenir dangereux. Il devrait alors le faire entrer dans sa collection.
Il doit rester le marionnettiste aux commandes. Il doit tout contrôler. Rien ne doit lui échapper, rien. C'est comme ça qu'ils seront tous en sécurité. C'est comme ça que les relations humaines doivent fonctionner.
Le grand Sasori cacha ses rougeurs en allant s'occuper du cobaye. Il reprit rapidement son expression neutre et sans émotion qu'il affectionne tant. Il expliquait à la fille ce qu'elle devrait faire. Mobilisant l'entièreté de son esprit et de ses pensées pour le plan.
Je suis prête à essayer, Sasori. Mais tu dois me donner des informations précises sur l'homme que je vais posséder, sur son esprit et sur ce que tu attends de moi. Cette tâche est extrêmement risquée, et je ne peux pas garantir que cela fonctionnera, mais je ferai de mon mieux. Cependant, je veux une assurance en retour.
Une assurance, hein. Son regard était empli de détermination. C'était une femme forte, il n'y avait aucun doute dessus. Son regard, son attitude contrastait fortement avec Shizune. Contrairement à la ninja médicale, il ne pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Il doit bien lui reconnaître que c'est à la fois utile si elle venait à devenir leur allié et un risque potentiel. Mais il s'assurerait qu'un tel élément ne puisse jamais sortir d'ici, ou tout du moins, pas sans une de ses aiguilles de chakra au fin fond du cerveau.
Il concevait que la tâche était risquée. Il ne comptait cependant pas la rassurer. Il ne lui tiendrait pas rigueur si elle échouait. Il était néanmoins sûr de lui quant au fait qu'il ne laisse rien lui arriver, elle est un pion de valeur dans son plan. Si cela venait à lui causer de quelconques dommages, il la réparerait. Tel un pantin.
Notre priorité est de comprendre ce genjutsu et de trouver un moyen de le contrer. Si nous pouvons sauver des vies grâce à cela, alors nous aurons accompli quelque chose de vraiment significatif, et je sais que pour vous c’est autre chose. Bref, je pourrais aussi t’emmener avec moi dans ces pensées, on sera deux à voyager, mais bon une union, c’est un échange d’informations et de services.
Deidara avait beau aider cette fille, il n'était toujours pas convaincu sur le fait qu'elle soit réellement et entièrement dédié à son art. Leurs paroles sur ce point lui avaient fait changer d'avis. Façonner l'esprit, le manipuler, le faire parler au travers d'un langage floral. Ça, il comprenait. Il avait du respect pour son don de comédienne qui l'a même trompé lui. En revanche, elle l'avait beaucoup déçu sur un point.
Kannyû était venue les réprimander au milieu du sang et des cadavres des habitants de son village, mais, à la différence, ce n'était pas pour les morts qu'elle était furieuse, mais parce qu'ils avaient brisé une statue en style Hanasaki chère à son cœur. Or, ici, ses mots avaient été clairs. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour aider à sauver Konoha. C'est ma priorité, peu importe ce que cela implique. Certes, elle avait du potentiel, mais elle faisait passer son village et la vie de ses camarades avant son art. Typique de Konoha. Elle doit bien être de ce village, si elle connaît celle qu'il a enfermé.
Voilà ce qui les différenciait. Voilà pourquoi il ne la voyait pas comme une véritable artiste.
Ils se devaient néanmoins de collaborer. Sur ce point, il était d'accord. Elle avait au moins les pieds sur terre. Il n'avait pas répondu à sa première mention de Shizune. Entre ça et vouloir aider son village... il ne comprenait pas en quoi les humains cherchaient tant à se raccrocher à des choses aussi futiles. Mais, il peut peut-être utiliser ça à son avantage. Elle veut une « assurance » après tout, un partenariat donnant-donnant.
Peut-être était-ce bénéfique de laisser les deux filles collaborer ensemble, surtout si elles se connaissent. Il pourrait éventuellement diminuer les risques que cela implique en apposant un collier à Shizune. Hmmm.... choix cornélien. Normalement, cela devrait bien se passer. Certes, Shizune n'a qu'une envie, c'est de pouvoir être libre et de sortir, mais elle est intelligente. Il lui a bien fait comprendre qu'il était son seul espoir de briser les plans de Madara. Ils ont fait quelques avancées. Ils travaillent bien ensembles.
Ne, mon homme, je pourrais le brûler après ? Pour rendre honneur à votre art à tous les deux hein ? De toute façon, il est à moitié cassé, autant le rendre beau, hmm !
Si ça peut te faire plaisir. J'en ai d'autres. Et puis.... s'il en reste, ça fera de la viande. Il n'y a quasi que des plantes sur l'île.
EW. Comment ça, ça ferait à manger ?! Il était vraiment en train de parler de.... Il voyait donc à ce point les humains comme des ressources. Le pire est qu'il pense plus à avoir un régime alimentaire équilibré pour s'assurer de la bonne santé de ses « coéquipiers » que des dommages à leur santé mental qu'une telle chose pourrait impliquer. C'est son problème, il a parfois du mal à se mettre à la place des autres. Il assume que tout le monde est aussi terre-à-terre et rationnel que lui.
Et puis... si Deidara veut participer, c'est principalement pour mêler son Art à leur collaboration. Il veut faire un trio d'artiste ?
Tu as raison sur le fait que nous n'avons pas la même vision des choses. « Sauver des vies » , être altruiste ne t'apporteras rien. Plutôt que de vouloir protéger ton village et ses habitants, tu devrais te concentrer sur ton art. Tu as du potentiel. Tu t'améliorerais grandement ainsi. As-tu déjà ressenti le besoin de marquer ton entourage ? Marquer ? Il veut dire, user de son art sur ses camarades ? Exactement. Comme lui ressent le besoin d'ajouter à sa collection les gens qui lui sont proches. Ou que Deidara souhaite sublimer la fin de tout ce qu'il apprécie via ses explosions. C'est de ce mode de vie, de cette façon de penser qu'un artiste doit s'abreuver. Si elle veut gagner leur respect d'artiste, il faut qu'elle pense comme eux.
Je ne connais pas ce ninja. Sache en revanche que lorsque tu seras à l'intérieur, je le maintiendrais en vie, il ne risque pas de s'éteindre sous ma surveillance. Cette aiguille traverse le tenketsu principal et s'enfonce jusque dans l'hippocampe, c'est le cerveau primitif, le lieu de traitement de la mémoire. En les stimulants, j'espère remettre en marche tout le cerveau. Mais il semblerait qu'il y ait une connexion plus profonde entre le corps, le chakra et l'essence même d'une personne. À chaque fois que je force une sortie du genjutsu, son esprit y replonge. C'est encore très expérimental, mais si cette aiguille peut agir comme une.... « bouée de sauvetage » , il faudrait que l'esprit de ce ninja s'y accroche et s’agrippe de ce fait à notre réalité. très compliqué tout ça.... on dirait qu'il a envie de se plonger plus en détail dans les explications et le jargon scientifique, mais, il fait des efforts pour se faire comprendre. Elle a dit qu'elle n'était pas aussi pointue dans le domaine de Shizune. Je n'ai pas encore tous les équipements qu'il faudrait. Nous faisons avec les moyens du bord. L'idéal serait de mettre la main sur l'un des repaires d'Orochimaru, mais je suis bien placé pour savoir que cela nous ferait perdre trop de temps de les chercher.
Après tout, il était son ancien partenaire. Et puis, ils sont pressés. Le serpent fait néanmoins partie de la liste de leurs cibles, s'ils pouvaient trouver un des repaires en même temps que cette vipère, là, ça pourrait s'envisager.
Pour te prouver ma bonne fois et puisque tu veux une assurance en plus de celle de ta propre vie, je suis prêt à te laisser voir Shizune. Les mots sont importants ici, il ne compte en aucun cas la libérer. Elle est mon assistance désormais. Ses connaissances et son jutsu médical est précieux. oui, il avait dû mettre de côté son ego pour s'associer à quelqu'un. Lui qui a toujours détesté ça. Il préfère travailler seul, mais il est désespéré. Et je ne vois pas pour quoi tu as dit qu'elle ne mérite pas ce sort. Je la traite très bien. Vous me prenez pour qui ? un fou dangereux, au hasard Elle n'a rien subit de ma part. Elle m'aide juste et continue le travail en mon absence.
Le voir s'offusquer pour une supposée choque qu'il n'a pas fait est drôle. Surtout que la définition de « maltraitance » est toute relative quand on parle du marionnettiste. Il s'attendait à quoi ? À ce que les gens pensent que son repaire ultra creepy soit éthique ?
Tu ne m'as pas mentionné que tu pouvais entraîner plusieurs esprits dans un corps. C'est intéressant. Il pourra ainsi voir les secrets de l'edo tensei de ses propres yeux et ne pas avoir à se fier à sa bonne parole lorsqu'ils auront mis la main sur l'une de leurs cibles. Je me répète. Il ne le fait jamais en temps normal, mais c'est au cas où elle voudrait se dérober de ses obligations après sa démonstration. Je veux que tu me rédige en détail toute tes techniques et tes capacités après notre petit test. Il ne perd pas le nord.
Pour ce qui est de t'accompagner, je décline l'offre pour cette fois. Vas-y seule.
Il est méfiant, encore une fois. Qui sait ce qu'elle pourrait lui faire s'il laisse son esprit l'accompagner ? Le posséder ? L'attaquer ? Sonder ses pensées et ses secrets ? Il ne prendra aucun risque. Aucun. Sans modestie, il se sait d'une importance capitale dans l'avancée de leur plan. Sans lui, ce repaire et ces recherches n'existeraient pas.

Sasori vous manipule en #D75F68
Camarades ? Amis ? Il s'agissait là d'une forme d'art ? Quel raisonnement stupide.
J'ai survécu, comme toujours, mon homme, enfin, pas longtemps, hmm. Tu as donc ta réponse ! Il le lui avait déjà dit maintes fois. Deidara est le genre à mourir jeune. Il ne doute pas qu'il soit partit dans une explosion magistrale. Une fin digne d'un artiste... c'est ce qu'il espère pour lui. J'ai fait ce que je devais pour continuer à créer de l'art, même sans toi. Mais ça n'a jamais été la même chose. Ton absence a été... difficile à supporter. Qu'est-ce-qu'il raconte ? Il n'a pas besoin de lui pour faire ses explosions... ni ses sculptures. En quoi sa présence pourrait changer quoi que ce soit. Il est tellement solaire, il n'y a rien qui ne peut entraver son énergie et sa joie de créer. C'est bon de te revoir, Sasori-dono. Je pensais que tu étais perdu à jamais. Hmm.
......
Sasori ne répondit rien. Son regard s'échappa vers son cobaye, dans une vaine tentative de se dérober la conversation. Se concentrer sur ce qui est important. Se concentrer sur le plan. Oui, voilà. Ses yeux ne purent s'empêcher de se poser une dernière fois brièvement sur Deidara avant de le fuir à nouveau.
Les liens que l'on tisse avec les autres sont parfois plus solides que n'importe quel fil de chakra. Il le sait au plus profond de lui et pourtant a renié cette réalité. Il pensait s'être enfin détaché de ce qui faisait de lui un être humain, pour, sans le savoir, avoir encore une fois échoué à la tâche.
Une furieuse envie de s'enfermer dans son monde le prit. Il voulait travailler sur ses pantins, se vider la tête. Mais encore une fois, tout ce rush d'émotions et de sens le dépassèrent. Il ne comprenait pas ce qui était en train de se passer ou plutôt... il comprenait trop bien ce qui était en train de se passer. Il tenta de contrôler cet afflux de sang qui lui montait au visage, en vain.
Lorsqu'il avait son corps de bois, tout était plus simple. Il était le maître de son corps. C'est lui choisissait chaque expression qu'il donnait à sa marionnette. Chaque mouvement. Changer de couleur était évidemment impossible. Il aurait pu continuer de fixer Deidara dans le blanc des yeux s'il l'aurait voulu. Mais là.... là ça le dépasse.
Pourtant, lorsqu'il était encore humain, il lui était arrivé d'avoir un « ami ». Komushi. Il n'avait jamais réagi comme ça, pas même à sa mort. Sans doute parce qu'il avait l'habitude d'un corps dans lequel il avait toujours grandi. Une plus grande maîtrise de lui-même. Mais il s'est coupé de toutes ces sensations pendant une vingtaine d'années. Et... voilà ce qui arrive.
Qu'est-ce qui différencie sa relation avec Komushi de celle de Deidara ? L'art ? Partager une certaine vision du monde ? Si ces liens venaient à prendre le pas sur sa raison et ses décisions, ça pourrait devenir dangereux. Il devrait alors le faire entrer dans sa collection.
Il doit rester le marionnettiste aux commandes. Il doit tout contrôler. Rien ne doit lui échapper, rien. C'est comme ça qu'ils seront tous en sécurité. C'est comme ça que les relations humaines doivent fonctionner.
Le grand Sasori cacha ses rougeurs en allant s'occuper du cobaye. Il reprit rapidement son expression neutre et sans émotion qu'il affectionne tant. Il expliquait à la fille ce qu'elle devrait faire. Mobilisant l'entièreté de son esprit et de ses pensées pour le plan.
Je suis prête à essayer, Sasori. Mais tu dois me donner des informations précises sur l'homme que je vais posséder, sur son esprit et sur ce que tu attends de moi. Cette tâche est extrêmement risquée, et je ne peux pas garantir que cela fonctionnera, mais je ferai de mon mieux. Cependant, je veux une assurance en retour.
Une assurance, hein. Son regard était empli de détermination. C'était une femme forte, il n'y avait aucun doute dessus. Son regard, son attitude contrastait fortement avec Shizune. Contrairement à la ninja médicale, il ne pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Il doit bien lui reconnaître que c'est à la fois utile si elle venait à devenir leur allié et un risque potentiel. Mais il s'assurerait qu'un tel élément ne puisse jamais sortir d'ici, ou tout du moins, pas sans une de ses aiguilles de chakra au fin fond du cerveau.
Il concevait que la tâche était risquée. Il ne comptait cependant pas la rassurer. Il ne lui tiendrait pas rigueur si elle échouait. Il était néanmoins sûr de lui quant au fait qu'il ne laisse rien lui arriver, elle est un pion de valeur dans son plan. Si cela venait à lui causer de quelconques dommages, il la réparerait. Tel un pantin.
Notre priorité est de comprendre ce genjutsu et de trouver un moyen de le contrer. Si nous pouvons sauver des vies grâce à cela, alors nous aurons accompli quelque chose de vraiment significatif, et je sais que pour vous c’est autre chose. Bref, je pourrais aussi t’emmener avec moi dans ces pensées, on sera deux à voyager, mais bon une union, c’est un échange d’informations et de services.
Deidara avait beau aider cette fille, il n'était toujours pas convaincu sur le fait qu'elle soit réellement et entièrement dédié à son art. Leurs paroles sur ce point lui avaient fait changer d'avis. Façonner l'esprit, le manipuler, le faire parler au travers d'un langage floral. Ça, il comprenait. Il avait du respect pour son don de comédienne qui l'a même trompé lui. En revanche, elle l'avait beaucoup déçu sur un point.
Kannyû était venue les réprimander au milieu du sang et des cadavres des habitants de son village, mais, à la différence, ce n'était pas pour les morts qu'elle était furieuse, mais parce qu'ils avaient brisé une statue en style Hanasaki chère à son cœur. Or, ici, ses mots avaient été clairs. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour aider à sauver Konoha. C'est ma priorité, peu importe ce que cela implique. Certes, elle avait du potentiel, mais elle faisait passer son village et la vie de ses camarades avant son art. Typique de Konoha. Elle doit bien être de ce village, si elle connaît celle qu'il a enfermé.
Voilà ce qui les différenciait. Voilà pourquoi il ne la voyait pas comme une véritable artiste.
Ils se devaient néanmoins de collaborer. Sur ce point, il était d'accord. Elle avait au moins les pieds sur terre. Il n'avait pas répondu à sa première mention de Shizune. Entre ça et vouloir aider son village... il ne comprenait pas en quoi les humains cherchaient tant à se raccrocher à des choses aussi futiles. Mais, il peut peut-être utiliser ça à son avantage. Elle veut une « assurance » après tout, un partenariat donnant-donnant.
Peut-être était-ce bénéfique de laisser les deux filles collaborer ensemble, surtout si elles se connaissent. Il pourrait éventuellement diminuer les risques que cela implique en apposant un collier à Shizune. Hmmm.... choix cornélien. Normalement, cela devrait bien se passer. Certes, Shizune n'a qu'une envie, c'est de pouvoir être libre et de sortir, mais elle est intelligente. Il lui a bien fait comprendre qu'il était son seul espoir de briser les plans de Madara. Ils ont fait quelques avancées. Ils travaillent bien ensembles.
Ne, mon homme, je pourrais le brûler après ? Pour rendre honneur à votre art à tous les deux hein ? De toute façon, il est à moitié cassé, autant le rendre beau, hmm !
Si ça peut te faire plaisir. J'en ai d'autres. Et puis.... s'il en reste, ça fera de la viande. Il n'y a quasi que des plantes sur l'île.
EW. Comment ça, ça ferait à manger ?! Il était vraiment en train de parler de.... Il voyait donc à ce point les humains comme des ressources. Le pire est qu'il pense plus à avoir un régime alimentaire équilibré pour s'assurer de la bonne santé de ses « coéquipiers » que des dommages à leur santé mental qu'une telle chose pourrait impliquer. C'est son problème, il a parfois du mal à se mettre à la place des autres. Il assume que tout le monde est aussi terre-à-terre et rationnel que lui.
Et puis... si Deidara veut participer, c'est principalement pour mêler son Art à leur collaboration. Il veut faire un trio d'artiste ?
Tu as raison sur le fait que nous n'avons pas la même vision des choses. « Sauver des vies » , être altruiste ne t'apporteras rien. Plutôt que de vouloir protéger ton village et ses habitants, tu devrais te concentrer sur ton art. Tu as du potentiel. Tu t'améliorerais grandement ainsi. As-tu déjà ressenti le besoin de marquer ton entourage ? Marquer ? Il veut dire, user de son art sur ses camarades ? Exactement. Comme lui ressent le besoin d'ajouter à sa collection les gens qui lui sont proches. Ou que Deidara souhaite sublimer la fin de tout ce qu'il apprécie via ses explosions. C'est de ce mode de vie, de cette façon de penser qu'un artiste doit s'abreuver. Si elle veut gagner leur respect d'artiste, il faut qu'elle pense comme eux.
Je ne connais pas ce ninja. Sache en revanche que lorsque tu seras à l'intérieur, je le maintiendrais en vie, il ne risque pas de s'éteindre sous ma surveillance. Cette aiguille traverse le tenketsu principal et s'enfonce jusque dans l'hippocampe, c'est le cerveau primitif, le lieu de traitement de la mémoire. En les stimulants, j'espère remettre en marche tout le cerveau. Mais il semblerait qu'il y ait une connexion plus profonde entre le corps, le chakra et l'essence même d'une personne. À chaque fois que je force une sortie du genjutsu, son esprit y replonge. C'est encore très expérimental, mais si cette aiguille peut agir comme une.... « bouée de sauvetage » , il faudrait que l'esprit de ce ninja s'y accroche et s’agrippe de ce fait à notre réalité. très compliqué tout ça.... on dirait qu'il a envie de se plonger plus en détail dans les explications et le jargon scientifique, mais, il fait des efforts pour se faire comprendre. Elle a dit qu'elle n'était pas aussi pointue dans le domaine de Shizune. Je n'ai pas encore tous les équipements qu'il faudrait. Nous faisons avec les moyens du bord. L'idéal serait de mettre la main sur l'un des repaires d'Orochimaru, mais je suis bien placé pour savoir que cela nous ferait perdre trop de temps de les chercher.
Après tout, il était son ancien partenaire. Et puis, ils sont pressés. Le serpent fait néanmoins partie de la liste de leurs cibles, s'ils pouvaient trouver un des repaires en même temps que cette vipère, là, ça pourrait s'envisager.
Pour te prouver ma bonne fois et puisque tu veux une assurance en plus de celle de ta propre vie, je suis prêt à te laisser voir Shizune. Les mots sont importants ici, il ne compte en aucun cas la libérer. Elle est mon assistance désormais. Ses connaissances et son jutsu médical est précieux. oui, il avait dû mettre de côté son ego pour s'associer à quelqu'un. Lui qui a toujours détesté ça. Il préfère travailler seul, mais il est désespéré. Et je ne vois pas pour quoi tu as dit qu'elle ne mérite pas ce sort. Je la traite très bien. Vous me prenez pour qui ? un fou dangereux, au hasard Elle n'a rien subit de ma part. Elle m'aide juste et continue le travail en mon absence.
Le voir s'offusquer pour une supposée choque qu'il n'a pas fait est drôle. Surtout que la définition de « maltraitance » est toute relative quand on parle du marionnettiste. Il s'attendait à quoi ? À ce que les gens pensent que son repaire ultra creepy soit éthique ?
Tu ne m'as pas mentionné que tu pouvais entraîner plusieurs esprits dans un corps. C'est intéressant. Il pourra ainsi voir les secrets de l'edo tensei de ses propres yeux et ne pas avoir à se fier à sa bonne parole lorsqu'ils auront mis la main sur l'une de leurs cibles. Je me répète. Il ne le fait jamais en temps normal, mais c'est au cas où elle voudrait se dérober de ses obligations après sa démonstration. Je veux que tu me rédige en détail toute tes techniques et tes capacités après notre petit test. Il ne perd pas le nord.
Pour ce qui est de t'accompagner, je décline l'offre pour cette fois. Vas-y seule.
Il est méfiant, encore une fois. Qui sait ce qu'elle pourrait lui faire s'il laisse son esprit l'accompagner ? Le posséder ? L'attaquer ? Sonder ses pensées et ses secrets ? Il ne prendra aucun risque. Aucun. Sans modestie, il se sait d'une importance capitale dans l'avancée de leur plan. Sans lui, ce repaire et ces recherches n'existeraient pas.

Sasori vous manipule en #D75F68
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 09.10.23 11:38
Deidara regarda Sasori en silence alors que son partenaire semblait s'efforcer de détourner la conversation et de se replonger dans ses préoccupations habituelles. Cette rencontre avait été chargée d'émotions et d'une tension palpable, mais il était clair que Sasori cherchait maintenant à mettre de côté cette vague d'émotions qui l'avait momentanément submergé. Pourtant, le fanatique des explosions ne pouvait pas s'empêcher de ressentir une pointe de satisfaction en sachant qu'il avait réussi à ébranler la façade de fer de Sasori, même si ce n'était que pour un instant. L'homme de marionnettes, avec son corps de bois et son détachement apparent, était humain désormais après tout. Deidara resta silencieux pendant un moment, observant Sasori alors qu'il semblait se débattre avec ses émotions intérieures. Il pouvait voir l'agitation dans les gestes et les regards furtifs de son ancien partenaire, une agitation qui semblait le dépasser. C'était une facette de Sasori qu'il n'avait pas l'habitude de voir, et cela suscita sa curiosité et son intérêt.
« Se cacher derrière ton art, hm ? » murmura le blondinet pour lui-même alors que Sasori semblait se plonger dans son travail sur le cobaye. Il savait que son partenaire cherchait toujours à contrôler chaque aspect de sa vie et de ses émotions, mais parfois, il était bon de se laisser emporter par le tourbillon de l'existence, même si ce n'était que pour un court instant.
Il avait toujours vu Sasori comme une marionnette de bois, imperturbable et froid, mais il semblait que même le grand Sasori n'était pas immunisé contre les complexités des relations humaines depuis leur retour à tous deux. Il se demandait bien ce que son partenaire avait vécu pour changer autant. Etait-ce seulement à cause du fait qu’il était retourné dans son « cocon » d’origine ? Un cocon fait de chaire, d’os et de sang ? Et plus important encore, un cœur qui reliait le tout ? Deidara se redressa, croisant les bras tout en conservant son air détendu après que son bras ait été rafistolé. Comme à son habitude, Sasori, était vraiment le meilleur pour recoudre les choses. Il n’avait donc pas à s’inquiéter pour les vêtements qu’il pourrait abîmer en expérimenter de nouvelles œuvres d’art. Il contempla son bras et siffla d’admiration.
« Mon homme, ta dextérité est toujours incroyable, malgré ton nouvel état, hmm. » Il laissa échapper un petit rire. « Hé bien, Sasori-dono, tu m'étonnes. Qui aurait cru que notre grand maître des marionnettes aurait du mal à gérer ses propres fils de chakra émotionnels ? »
Il s’écarta avant d’en prendre une, remerciant la jeune artiste intérieurement pour pousser son acolyte à se concentrer sur elle plutôt que lui. Lui ? Pour le moment, bien qu’il comprenait les grandes lignes, préférait de loin se tenir à l’écart. Il tourna son regard vers le travail de Sasori, un sourire narquois sur le visage. Deidara observa Ino d'un regard aiguisé, notant la détermination dans ses yeux. Elle n'était pas une novice dans ce monde, elle connaissait les risques et semblait prête à les affronter. C'était une qualité qu'il pouvait apprécier. Il esquissa un sourire malicieux, appréciant son audace. Ses pensées différaient de celles de Sasori, bien qu’il ne sache pas ce qu’il pense, mais s’il venait à les connaître, il ne serait pas étonné. Leur approche de l’art et de la vie était diamétralement opposée, mais ne dit-on pas que les opposés s’attirent ? Il ne pouvait nier qu'Ino avait quelque chose de différent, même parmi les shinobis de Konoha. Sa priorité de sauver son village et ses camarades, bien qu'honorable, ne pouvait pas masquer son talent pour l'art de l'esprit, même si elle ne mettait pas l’art au-dessus des vies humaines, c’était peut-être ainsi que son art s’épanouissait. Il était curieux de voir jusqu'où elle pouvait aller.
« Tu es différente des autres shinobis de Konoha que j'ai rencontrés jusqu'à présent. Tu as cette étincelle, cet élément d'imprévisibilité qui peut être très précieux dans notre ligne de travail. Si tu peux canaliser cela dans notre mission commune, nous pourrions faire des choses remarquables ensemble » Il se pencha légèrement en avant, ses yeux bleus brillant d'une lueur d'anticipation. Puis, ne pût s’empêcher de les regarder tour à tour en se plaçant entre-eux : « Faisons en sorte que cet échange soit mutuellement bénéfique, hmm. Nous sommes des artistes, après tout, et notre art peut être notre plus grande arme. Ensemble, nous pouvons créer quelque chose qui va au-delà des simples limites de la réalité. Konoha et Akatsuki, deux forces opposées, unies pour un objectif commun. C'est presque poétique, vous ne trouvez pas, hmm ? »
Qu’ils ne répondent pas tous en même temps surtout ! Franchement, il ne serait pas là, ce serait du pareil au même il avait l’impression. Au final, il pouvait partir, il n’était pas certain qu’il manquerait quelque chose. Enfin bon, il était quand même curieux du résultat. Deidara sourit légèrement face aux remarques de Sasori quand celui-ci daigna répondre à sa question d’emprunter son cobaye. Leur conversation prenait parfois des tournures inattendues, mais il s'était habitué au caractère unique de son partenaire. Il pouvait comprendre que Sasori voyait les êtres vivants comme des ressources, une perspective qui contrastait fortement avec sa propre vision de l'art. Pour Deidara, l'explosion était une forme d'expression pure, une manière de créer quelque chose de nouveau en détruisant l'ancien. Il ne voyait pas les gens comme de simples ingrédients pour un repas.
« Merci mon homme, hmm.. Je pense que je vais m'abstenir de manger ce ninja, mais tu es libre de faire ce que tu veux, Sasori-dono,hmm. » répondit-il en riant légèrement.
Il n’avait pas envie d’attraper une indigestion. Il commençait sérieusement à craindre pour leurs survies, s’il devait se nourrir d’hommes avec peut-être des maladies. Il avait bien comprit que la femme enfermée plus loin était une nukenin médical, mais quand même. Il voulait périr de manière grandiose, pas à cause d’un empoisonnement indigeste. Mourir dans un lit ? Rien que d’y penser, il se sentait déjà malade.
Deidara observait silencieusement la scène qui se déroulait devant lui. L'échange entre Ino et Sasori était chargé en explications, qui l’ennuyait prodigieusement. Il possédait un cerveau, il savait le faire marcher contrairement à ce qu’on pourrait le penser. S’il s’y mettait vraiment, le jargon techniquement assommant de son acolyte, il pourrait le comprendre, mais c’était d’un ennui actuellement. Surtout, qu’il était mit de côté, alors pourquoi écouter hein ? Ses yeux se posèrent sur les aiguilles que Sasori avait plantées dans le cerveau de la victime, un regard curieusement morbide dans le regard. Il ne pouvait s'empêcher d'être fasciné par la maîtrise que son partenaire avait sur ces techniques complexes. Pourtant, quelque chose dans cette scène le mettait légèrement mal à l'aise.
Il se retira en silence, sentant qu'il devait laisser de la place à la nouvelle recrue de l'Akatsuki. Deidara s'écarta, se postant contre le mur, les bras croisés. Il observait Ino utiliser sa capacité de télépathie, son regard scrutateur évaluant chaque mouvement et chaque expression de la jeune femme. Son regard ne quittait pas Ino, évaluant silencieusement si elle serait à la hauteur des attentes de son partenaire et puis, un sourire en coin illumina narquoisement son facies.
« Une assurance hein, hmm ? C’est rare de voir quelqu’un t’obliger à faire des compromis. Rien, que pour ça, faut admettre que c’est de l’art, mon homme, hmm. »
Cherchait-il à se faire frapper ? Sûrement, mais il s’ennuyait vraiment malgré que leurs vies soient en Jeu avec un grand J. En même temps, Sasori, l’avait cherché aussi. Pourquoi ? Il avait fait allusion à Orochimaru ! Rien que d’y penser, un frisson de dégoût traversa Deidara. Pourquoi fallait-il que son partenaire mentionne des noms aussi dégoûtants pour ses oreilles ? Itachi, n’était pas suffisant ?
« Tu me déteste ou quelque chose, Sasori no Dana, hmm ? Orochimaru... C'est un nom que je n'apprécie pas beaucoup, mon homme. Je dois le tuer pour lui faire payer mon entrée à l’Akatsuki, tu ne l’as pas oublié j’espère ? »
Si, ce serpent n’était pas partit du groupe, il ne serait pas entré dans ce groupe. Sérieusement, il ne regrettait pas d’avoir ramené Ino, si c’était pour les empêcher de travailler avec l’ancien partenaire du marionnettiste et de son acolyte répugnant. Il avait froncé les sourcils et voilà qu’il boudait. Puis voilà qu’il attendait… Mais, l’attente et ne rien faire, ce n’était pas lui !
« Bon sang, elle met vraiment du temps, hmm. » Il se releva et se rapprocha de Sasori : « Tu crois, qu’elle a trouvé quelque chose ? Ton nouveau jouet il réagit comment !? » Tout en continuant de s’ennuyer il balaya une main devant le visage d’Ino pour voir si elle réagissait : « Hé ho !! Tu m’entends ? » Il se tourna vers Sasori : « Ne Sasori dono… Tu ne crois pas que tu aurais dû accepter de voir ? Je suis curieux, que de rester ici à ne rien faire, hmm. Bon ok, mon homme, je veux bien attendre, mais.. » Deidara soupira de désespoir comme si c’était la fin du monde. « Mais j'espère que ça ne prendra pas trop de temps. J'ai hâte de faire exploser quelque chose, hm. »
Tandis que l'attente persiste et que l'impatience le titille, il décide de mettre à profit ce moment en créant une nouvelle poupée d'argile. Son esprit artistique ne pouvant pas rester inactif bien longtemps, même dans des situations tendues comme celle-ci. Il sortit de sa sacoche sa précieuse argile explosive. Ses doigts glissent sur sa surface douce et malléable, et il commençait à former les contours de sa nouvelle création. Chaque mouvement était précis, chaque détail comptait. Ses yeux s'illuminaient d'excitation à mesure que la sculpture prenait forme sous ses doigts et bouches habiles de ses mains.
« Se cacher derrière ton art, hm ? » murmura le blondinet pour lui-même alors que Sasori semblait se plonger dans son travail sur le cobaye. Il savait que son partenaire cherchait toujours à contrôler chaque aspect de sa vie et de ses émotions, mais parfois, il était bon de se laisser emporter par le tourbillon de l'existence, même si ce n'était que pour un court instant.
Il avait toujours vu Sasori comme une marionnette de bois, imperturbable et froid, mais il semblait que même le grand Sasori n'était pas immunisé contre les complexités des relations humaines depuis leur retour à tous deux. Il se demandait bien ce que son partenaire avait vécu pour changer autant. Etait-ce seulement à cause du fait qu’il était retourné dans son « cocon » d’origine ? Un cocon fait de chaire, d’os et de sang ? Et plus important encore, un cœur qui reliait le tout ? Deidara se redressa, croisant les bras tout en conservant son air détendu après que son bras ait été rafistolé. Comme à son habitude, Sasori, était vraiment le meilleur pour recoudre les choses. Il n’avait donc pas à s’inquiéter pour les vêtements qu’il pourrait abîmer en expérimenter de nouvelles œuvres d’art. Il contempla son bras et siffla d’admiration.
« Mon homme, ta dextérité est toujours incroyable, malgré ton nouvel état, hmm. » Il laissa échapper un petit rire. « Hé bien, Sasori-dono, tu m'étonnes. Qui aurait cru que notre grand maître des marionnettes aurait du mal à gérer ses propres fils de chakra émotionnels ? »
Il s’écarta avant d’en prendre une, remerciant la jeune artiste intérieurement pour pousser son acolyte à se concentrer sur elle plutôt que lui. Lui ? Pour le moment, bien qu’il comprenait les grandes lignes, préférait de loin se tenir à l’écart. Il tourna son regard vers le travail de Sasori, un sourire narquois sur le visage. Deidara observa Ino d'un regard aiguisé, notant la détermination dans ses yeux. Elle n'était pas une novice dans ce monde, elle connaissait les risques et semblait prête à les affronter. C'était une qualité qu'il pouvait apprécier. Il esquissa un sourire malicieux, appréciant son audace. Ses pensées différaient de celles de Sasori, bien qu’il ne sache pas ce qu’il pense, mais s’il venait à les connaître, il ne serait pas étonné. Leur approche de l’art et de la vie était diamétralement opposée, mais ne dit-on pas que les opposés s’attirent ? Il ne pouvait nier qu'Ino avait quelque chose de différent, même parmi les shinobis de Konoha. Sa priorité de sauver son village et ses camarades, bien qu'honorable, ne pouvait pas masquer son talent pour l'art de l'esprit, même si elle ne mettait pas l’art au-dessus des vies humaines, c’était peut-être ainsi que son art s’épanouissait. Il était curieux de voir jusqu'où elle pouvait aller.
« Tu es différente des autres shinobis de Konoha que j'ai rencontrés jusqu'à présent. Tu as cette étincelle, cet élément d'imprévisibilité qui peut être très précieux dans notre ligne de travail. Si tu peux canaliser cela dans notre mission commune, nous pourrions faire des choses remarquables ensemble » Il se pencha légèrement en avant, ses yeux bleus brillant d'une lueur d'anticipation. Puis, ne pût s’empêcher de les regarder tour à tour en se plaçant entre-eux : « Faisons en sorte que cet échange soit mutuellement bénéfique, hmm. Nous sommes des artistes, après tout, et notre art peut être notre plus grande arme. Ensemble, nous pouvons créer quelque chose qui va au-delà des simples limites de la réalité. Konoha et Akatsuki, deux forces opposées, unies pour un objectif commun. C'est presque poétique, vous ne trouvez pas, hmm ? »
Qu’ils ne répondent pas tous en même temps surtout ! Franchement, il ne serait pas là, ce serait du pareil au même il avait l’impression. Au final, il pouvait partir, il n’était pas certain qu’il manquerait quelque chose. Enfin bon, il était quand même curieux du résultat. Deidara sourit légèrement face aux remarques de Sasori quand celui-ci daigna répondre à sa question d’emprunter son cobaye. Leur conversation prenait parfois des tournures inattendues, mais il s'était habitué au caractère unique de son partenaire. Il pouvait comprendre que Sasori voyait les êtres vivants comme des ressources, une perspective qui contrastait fortement avec sa propre vision de l'art. Pour Deidara, l'explosion était une forme d'expression pure, une manière de créer quelque chose de nouveau en détruisant l'ancien. Il ne voyait pas les gens comme de simples ingrédients pour un repas.
« Merci mon homme, hmm.. Je pense que je vais m'abstenir de manger ce ninja, mais tu es libre de faire ce que tu veux, Sasori-dono,hmm. » répondit-il en riant légèrement.
Il n’avait pas envie d’attraper une indigestion. Il commençait sérieusement à craindre pour leurs survies, s’il devait se nourrir d’hommes avec peut-être des maladies. Il avait bien comprit que la femme enfermée plus loin était une nukenin médical, mais quand même. Il voulait périr de manière grandiose, pas à cause d’un empoisonnement indigeste. Mourir dans un lit ? Rien que d’y penser, il se sentait déjà malade.
Deidara observait silencieusement la scène qui se déroulait devant lui. L'échange entre Ino et Sasori était chargé en explications, qui l’ennuyait prodigieusement. Il possédait un cerveau, il savait le faire marcher contrairement à ce qu’on pourrait le penser. S’il s’y mettait vraiment, le jargon techniquement assommant de son acolyte, il pourrait le comprendre, mais c’était d’un ennui actuellement. Surtout, qu’il était mit de côté, alors pourquoi écouter hein ? Ses yeux se posèrent sur les aiguilles que Sasori avait plantées dans le cerveau de la victime, un regard curieusement morbide dans le regard. Il ne pouvait s'empêcher d'être fasciné par la maîtrise que son partenaire avait sur ces techniques complexes. Pourtant, quelque chose dans cette scène le mettait légèrement mal à l'aise.
Il se retira en silence, sentant qu'il devait laisser de la place à la nouvelle recrue de l'Akatsuki. Deidara s'écarta, se postant contre le mur, les bras croisés. Il observait Ino utiliser sa capacité de télépathie, son regard scrutateur évaluant chaque mouvement et chaque expression de la jeune femme. Son regard ne quittait pas Ino, évaluant silencieusement si elle serait à la hauteur des attentes de son partenaire et puis, un sourire en coin illumina narquoisement son facies.
« Une assurance hein, hmm ? C’est rare de voir quelqu’un t’obliger à faire des compromis. Rien, que pour ça, faut admettre que c’est de l’art, mon homme, hmm. »
Cherchait-il à se faire frapper ? Sûrement, mais il s’ennuyait vraiment malgré que leurs vies soient en Jeu avec un grand J. En même temps, Sasori, l’avait cherché aussi. Pourquoi ? Il avait fait allusion à Orochimaru ! Rien que d’y penser, un frisson de dégoût traversa Deidara. Pourquoi fallait-il que son partenaire mentionne des noms aussi dégoûtants pour ses oreilles ? Itachi, n’était pas suffisant ?
« Tu me déteste ou quelque chose, Sasori no Dana, hmm ? Orochimaru... C'est un nom que je n'apprécie pas beaucoup, mon homme. Je dois le tuer pour lui faire payer mon entrée à l’Akatsuki, tu ne l’as pas oublié j’espère ? »
Si, ce serpent n’était pas partit du groupe, il ne serait pas entré dans ce groupe. Sérieusement, il ne regrettait pas d’avoir ramené Ino, si c’était pour les empêcher de travailler avec l’ancien partenaire du marionnettiste et de son acolyte répugnant. Il avait froncé les sourcils et voilà qu’il boudait. Puis voilà qu’il attendait… Mais, l’attente et ne rien faire, ce n’était pas lui !
« Bon sang, elle met vraiment du temps, hmm. » Il se releva et se rapprocha de Sasori : « Tu crois, qu’elle a trouvé quelque chose ? Ton nouveau jouet il réagit comment !? » Tout en continuant de s’ennuyer il balaya une main devant le visage d’Ino pour voir si elle réagissait : « Hé ho !! Tu m’entends ? » Il se tourna vers Sasori : « Ne Sasori dono… Tu ne crois pas que tu aurais dû accepter de voir ? Je suis curieux, que de rester ici à ne rien faire, hmm. Bon ok, mon homme, je veux bien attendre, mais.. » Deidara soupira de désespoir comme si c’était la fin du monde. « Mais j'espère que ça ne prendra pas trop de temps. J'ai hâte de faire exploser quelque chose, hm. »
Tandis que l'attente persiste et que l'impatience le titille, il décide de mettre à profit ce moment en créant une nouvelle poupée d'argile. Son esprit artistique ne pouvant pas rester inactif bien longtemps, même dans des situations tendues comme celle-ci. Il sortit de sa sacoche sa précieuse argile explosive. Ses doigts glissent sur sa surface douce et malléable, et il commençait à former les contours de sa nouvelle création. Chaque mouvement était précis, chaque détail comptait. Ses yeux s'illuminaient d'excitation à mesure que la sculpture prenait forme sous ses doigts et bouches habiles de ses mains.
Re: Infiltration Enigma - Sasori & Ino & Deidara - 09.10.23 13:33
Ino observa silencieusement Deidara et Sasori, prenant un moment pour assimiler les paroles du premier. Ces hommes étaient des criminels, des artistes de l'ombre, et s’ils ne l’étaient pas, elle pourrait apprécier de parler d’art ou ce qu’ils veulent avec eux. Enfin, tant qu’il n’y avait pas cette mocheté qui lui blessait impitoyablement les prunelles. Hiruko était d’une beauté si horrifique et laide, que cela en était insupportable pour elle. Le regarder était d’une torture inimaginable pour elle, qui possédait un sens de l’esthétique élevé. Déjà entre la beauté d’une fleur et d’un cadavre, sans parler de l’odeur, il n’y avait pas photos pour sa préférence. Pourtant, malgré son intérêt croissant, Ino garda son calme et son sang-froid. Elle savait qu'il ne fallait pas se laisser emporter par les paroles flatteuses d'un étranger, même si elles venaient d'un membre de l'Akatsuki. Elle devait être prudente, évaluer chaque mot et geste.
Ino écouta attentivement les échanges entre Sasori et Deidara. Elle avait rapidement compris que ces deux membres de l'Akatsuki avaient une vision du monde bien différente de celle des ninjas de Konoha. Leur conception de l'art et de la vie était sombre et déconcertante. Ino ne pouvait s'empêcher de se sentir un peu mal à l'aise, mais elle savait que pour accomplir leur mission, elle devait collaborer avec eux, même si cela signifiait mettre de côté ses propres valeurs.
La remarque de Sasori sur l'idée de brûler le corps inerte était particulièrement macabre. Ino déglutit difficilement, essayant de masquer son dégoût. Elle avait déjà vu beaucoup de choses horribles en tant que ninja particulièrement durant la Grande Guerre, mais les paroles de Sasori la poussaient à repousser les limites de sa tolérance. Manger ce corps une fois qu’il avait finit de griller ? Elle était rassurée de savoir que son double masculin, était un peu plus sain d’esprit. Finalement, tout n’était peut-être pas perdu.
« C'est... une idée intéressante » dit-elle finalement, essayant de garder son calme. « Mais, je vais décliner aussi. Mon estomac est fragile. »
Plus que fragile, c’était quoi cette idée répulsive de manger un confrère ? C’en était trop, elle avait envie de vomir. Il était clair, qu’elle ne le laisserait pas cuisiner ne serait-ce qu’un plat. Perdre du poids, ne la dérangeait pas, mais il ne fallait pas non plus abuser non plus. Ino se détourna de la conversation macabre et se concentra sur la tâche à accomplir. Elle prit une profonde inspiration avant de poursuivre sur le sujet de son aînée, Shizune. La jeune shinobi de Konoha ne se laisserait pas facilement démonter. Au pire, si elle échouait, elle était persuadée que de toute façon ses partenaires y arriveraient. Elle possédait une confiance inébranlable en Shikamaru. Et puis, elle avait aussi confiance en Naruto. Pour autant, puisque le marionnettiste sociopathe avait besoin d’elle, quoi qu’il en dise, elle allait pousser sa chance au maximum. Depuis quand les blonds abandonnaient hein ? C’était mal de la connaître !
Ino écouta attentivement les paroles de Sasori et Deidara, essayant de comprendre leur point de vue unique sur l'art et la vie. Les mots de Sasori, bien qu'étranges et dérangeants, avaient un certain poids. Pourtant, elle ne pouvait pas s'empêcher de ressentir un profond désaccord avec sa philosophie. Pour elle, l'art n'était pas seulement un moyen de s'exprimer, mais aussi un moyen de protéger et de sauver des vies. D’après ce qu’elle avait pu voir dans les souvenirs de Sakura, elle avait pu avoir droit à la conversation que sa meilleure amie avait avec l’ancienne du conseil de Suna. Toutefois, bien que l’histoire soit triste à pleurer, c’était difficile d’avoir de l’empathie, bien qu’elle en avait un peu. Il est claire que l’ancienne ne s’était vraiment pas occupée de son petit-fils. Pour voir comment il a tourné. Il devrait y avoir des lois qui interdisent à des personnes d’être tout simplement « parents ».
« Je respecte votre vision de l'art en tant qu'expression personnelle, » commença Ino d'une voix calme mais ferme, « Mais pour moi, l'art est aussi un moyen de guider, d'inspirer et de protéger les autres et de laisser profondément ma « marque » en eux. Après tout, s’ils craignent mon art, mon art n’a plus lieu d’exister puisque, personne ne le trouvera beau. N’est-ce pas, ce que vous recherchez vous-aussi ? Peut-être que c'est là où nous différons profondément. Je crois en la puissance de l'altruisme, en la capacité de nos actions à faire une différence dans la vie des autres avec mon art. C’est ma façon de faire reconnaître mon art pour ce qu’il est. Bien que je me suis amusée à prendre possession des autres et même de mes amis quelques fois, je dois bien l’avouer. Pour arriver à mes fins, je suis prête à tout ! »
Elle n’était pas innocente non plus. Elle possédait une morale, mais pour le bien de sa mission, qu’importe si elle devait se salir les mains, comme lors de l’examen de Chuunin, elle n’avait vraiment pas eu honte de tricher et de prendre possession de Sakura pour avoir les réponses. Même pour ses propres raisons personnelles, elle avait eu le plaisir de s’en servir, mais le clan, était craint. Qui aimait être en compagnie d’une personne qui pouvait découvrir vos plus vils secrets ? Personne. Les deux hommes en face d’elle y comprit. Elle pouvait sentir qu'il était prêt à collaborer malgré leurs différences fondamentales dans leur approche de l'art et de la vie. C'était un signe positif, car ils devaient travailler ensemble pour résoudre le problème du Genjutsu et sauver Konoha.
« Je suis prête à apprendre de vous deux. Vos compétences sont impressionnantes, et je suis convaincue que je peux en tirer profit pour devenir une meilleure artiste. »
Leur demandait-elle d’être ses sensei ? Pourquoi pas, après tout, vu le collier qu’elle portait, elle se doutait qu’elle allait rester ici pendant un long moment alors, autant qu’elle se serve d’eux autant qu’ils se servent d’elle. Elle jeta un coup d'œil à l'aiguille plantée dans le cerveau du ninja, sentant à quel point cette situation était complexe et délicate. Les explications scientifiques de Sasori étaient fascinantes mais également troublantes. Ino n'était pas une experte en genjutsu comme pouvaient l’être Madara, Obito/Tobi, bien qu’au vu de son clan, elle possède de très bonnes compétences ou en neurologie, mais elle comprenait suffisamment pour réaliser l'ampleur de leur défi. Ino inclina la tête, montrant qu'elle suivait le raisonnement de Sasori.
« C'est une approche fascinante que tu utilises, bien que répulsive. » commenta-t-elle. C’était le « médecin » en elle qui parlait. Ino réfléchit ensuite à la mention d'Orochimaru. Elle savait que c'était un personnage dans le monde des shinobis et qu'il était impliqué dans des expériences dangereuses en plus de la presque destruction de Konoha quand elle était genin. Mais elle était également consciente que le temps était précieux dans leur mission.
Ino écouta attentivement les paroles de Sasori, prenant note de chaque détail. Elle savait que dans leur monde dangereux, les alliances étaient souvent formées sur des bases de nécessité plutôt que de confiance. La mention de Shizune ne l'avait pas surprise. Elle s'était doutée que Sasori ne libérerait pas la ninja médicale aussi facilement, étant donné sa valeur pour lui.
« Tu as intérêt à tenir parole et que tu me dises la vérité sur le fait que tu ne l’as pas maltraité ! Parce que si tel n’est pas cas, je te l’ai dit je suis prête à tout ~ »
Quitte à se trancher la gorge, mais elle ferait l’effort de prendre possession de Deidara pour les faire tous les trois exploser. Après tout, elle ne comptait pas tout lui révéler sur ses capacités, comme il l’exigeait. Elle portait un collier autour du coup, mais elle était aussi une bombe aussi dangereuse qu’elle portait autour du cou. Ino en voulait un peu à Ume. Certes, elle était manipulée, mais Shizune dans quel était, elle se trouvait maintenant ? Ino décida de céder légèrement, prenant note des termes de l'accord proposé par Sasori. Elle comprenait bien que Shizune était devenue un atout essentiel pour lui, étant donné ses compétences médicales.
La jeune shinobi qui se faisait passer pour une artiste, prit une profonde inspiration lorsque Sasori mentionna sa capacité à entraîner plusieurs esprits dans un corps. C'était effectivement une capacité intrigante et utile pour leur mission, même si cela ajoutait un niveau de complexité à la situation.
« Je suis prête à rédiger en détail toutes mes techniques et capacités après notre test. » Quant au refuse de sa proposition de l’accompagner, elle n’était pas étonnée qu’il refuse. « Très bien, je vais aller seule alors, » acquiesça-t-elle. « Je vais faire de mon mieux pour comprendre le fonctionnement de ce Genjutsu complexe et trouver un moyen de le briser. Nous nous reverrons bientôt pour discuter des résultats. »
Elle se rapprocha du corps et avec précaution, utilisa sa télépathie en posant ses deux sur chaque côté de son visage, essayant de faire abstraction de l’état du haut de sa tête. Ino se concentra profondément, fermant les yeux pour plonger dans l'esprit du shinobi de Kumo. La recherche avait été plus difficile que prévu, le Genjutsu du Mugen Tsukuyomi rendant tout confus et chaotique. Mais finalement, elle l'avait trouvé.
Lorsqu'elle pénétra dans son esprit, elle fut surprise de le voir debout, dans un paysage qui lui était étranger. Elle repéra rapidement le symbole de Kumo sur son bandeau frontal, ce qui confirma son origine. Le shinobi de Kumo s'entraînait avec une jeune fille aux cheveux noirs, portant elle aussi le bandeau de Kumo. Ils semblaient s'affronter amicalement, échangeant des coups et des techniques avec le sourire. Ino comprit rapidement qu'il s'agissait d'une de ses anciennes camarades de village.
Le ninja de Kumo avait une allure imposante, de grande taille, avec des cheveux blonds et des yeux bleus perçants. Il portait une armure légère de couleur bleue et noire, avec le symbole de Kumo gravé sur sa poitrine. Il avait une aura de détermination et de confiance en lui. Rien à voir avec le corps immobile la tête coupée de façon circulaire et aussi mort qu’un zombie. Ino s'approcha prudemment, se présentant mentalement dans l'esprit du ninja.
« Bonjour, je suis Ino Yamanaka, une kunoichi de Konoha. Je suis ici pour vous aider à sortir de ce Genjutsu. Pouvez-vous m'entendre ? »
Le shinobi de Kumo sembla perplexe, se retournant pour la regarder.
« Ino Yamanaka ? Je ne vous connais pas. Que faites-vous ici ? » Sa voix était emplie de méfiance.
Ino essaya de se montrer rassurante.« Je suis ici pour vous aider à sortir de ce Genjutsu. Vous êtes piégé ici, mais nous pouvons travailler ensemble pour briser cette illusion. »
Le ninja de Kumo la regarda avec prudence, puis se tourna vers son ancienne camarade. « Kasumi, tu as déjà entendu parler de cette personne ? ». La nommée, Kasumi, tu as déjà entendu parler de cette personne ?
Cela ne fit pas ses affaires, puisque voilà que les deux venaient de montrer les armes. Non, mais sérieusement ? Pourquoi, ils voulaient la couper en deux ? Ce n’était déjà pas assez suffisant qu’elle doive porter un collier de chien explosif hein ? Tssk. Elle allait devoir se battre et leur faire entendre raison. En même temps, c’était déjà un miracle, qu’elle l’ait trouvé vu qu’ils ne se connaissaient pas. Enfin, elle ne serait pas Ino Yamanaka si, elle abandonnait maintenant si ?
Ino écouta attentivement les échanges entre Sasori et Deidara. Elle avait rapidement compris que ces deux membres de l'Akatsuki avaient une vision du monde bien différente de celle des ninjas de Konoha. Leur conception de l'art et de la vie était sombre et déconcertante. Ino ne pouvait s'empêcher de se sentir un peu mal à l'aise, mais elle savait que pour accomplir leur mission, elle devait collaborer avec eux, même si cela signifiait mettre de côté ses propres valeurs.
La remarque de Sasori sur l'idée de brûler le corps inerte était particulièrement macabre. Ino déglutit difficilement, essayant de masquer son dégoût. Elle avait déjà vu beaucoup de choses horribles en tant que ninja particulièrement durant la Grande Guerre, mais les paroles de Sasori la poussaient à repousser les limites de sa tolérance. Manger ce corps une fois qu’il avait finit de griller ? Elle était rassurée de savoir que son double masculin, était un peu plus sain d’esprit. Finalement, tout n’était peut-être pas perdu.
« C'est... une idée intéressante » dit-elle finalement, essayant de garder son calme. « Mais, je vais décliner aussi. Mon estomac est fragile. »
Plus que fragile, c’était quoi cette idée répulsive de manger un confrère ? C’en était trop, elle avait envie de vomir. Il était clair, qu’elle ne le laisserait pas cuisiner ne serait-ce qu’un plat. Perdre du poids, ne la dérangeait pas, mais il ne fallait pas non plus abuser non plus. Ino se détourna de la conversation macabre et se concentra sur la tâche à accomplir. Elle prit une profonde inspiration avant de poursuivre sur le sujet de son aînée, Shizune. La jeune shinobi de Konoha ne se laisserait pas facilement démonter. Au pire, si elle échouait, elle était persuadée que de toute façon ses partenaires y arriveraient. Elle possédait une confiance inébranlable en Shikamaru. Et puis, elle avait aussi confiance en Naruto. Pour autant, puisque le marionnettiste sociopathe avait besoin d’elle, quoi qu’il en dise, elle allait pousser sa chance au maximum. Depuis quand les blonds abandonnaient hein ? C’était mal de la connaître !
Ino écouta attentivement les paroles de Sasori et Deidara, essayant de comprendre leur point de vue unique sur l'art et la vie. Les mots de Sasori, bien qu'étranges et dérangeants, avaient un certain poids. Pourtant, elle ne pouvait pas s'empêcher de ressentir un profond désaccord avec sa philosophie. Pour elle, l'art n'était pas seulement un moyen de s'exprimer, mais aussi un moyen de protéger et de sauver des vies. D’après ce qu’elle avait pu voir dans les souvenirs de Sakura, elle avait pu avoir droit à la conversation que sa meilleure amie avait avec l’ancienne du conseil de Suna. Toutefois, bien que l’histoire soit triste à pleurer, c’était difficile d’avoir de l’empathie, bien qu’elle en avait un peu. Il est claire que l’ancienne ne s’était vraiment pas occupée de son petit-fils. Pour voir comment il a tourné. Il devrait y avoir des lois qui interdisent à des personnes d’être tout simplement « parents ».
« Je respecte votre vision de l'art en tant qu'expression personnelle, » commença Ino d'une voix calme mais ferme, « Mais pour moi, l'art est aussi un moyen de guider, d'inspirer et de protéger les autres et de laisser profondément ma « marque » en eux. Après tout, s’ils craignent mon art, mon art n’a plus lieu d’exister puisque, personne ne le trouvera beau. N’est-ce pas, ce que vous recherchez vous-aussi ? Peut-être que c'est là où nous différons profondément. Je crois en la puissance de l'altruisme, en la capacité de nos actions à faire une différence dans la vie des autres avec mon art. C’est ma façon de faire reconnaître mon art pour ce qu’il est. Bien que je me suis amusée à prendre possession des autres et même de mes amis quelques fois, je dois bien l’avouer. Pour arriver à mes fins, je suis prête à tout ! »
Elle n’était pas innocente non plus. Elle possédait une morale, mais pour le bien de sa mission, qu’importe si elle devait se salir les mains, comme lors de l’examen de Chuunin, elle n’avait vraiment pas eu honte de tricher et de prendre possession de Sakura pour avoir les réponses. Même pour ses propres raisons personnelles, elle avait eu le plaisir de s’en servir, mais le clan, était craint. Qui aimait être en compagnie d’une personne qui pouvait découvrir vos plus vils secrets ? Personne. Les deux hommes en face d’elle y comprit. Elle pouvait sentir qu'il était prêt à collaborer malgré leurs différences fondamentales dans leur approche de l'art et de la vie. C'était un signe positif, car ils devaient travailler ensemble pour résoudre le problème du Genjutsu et sauver Konoha.
« Je suis prête à apprendre de vous deux. Vos compétences sont impressionnantes, et je suis convaincue que je peux en tirer profit pour devenir une meilleure artiste. »
Leur demandait-elle d’être ses sensei ? Pourquoi pas, après tout, vu le collier qu’elle portait, elle se doutait qu’elle allait rester ici pendant un long moment alors, autant qu’elle se serve d’eux autant qu’ils se servent d’elle. Elle jeta un coup d'œil à l'aiguille plantée dans le cerveau du ninja, sentant à quel point cette situation était complexe et délicate. Les explications scientifiques de Sasori étaient fascinantes mais également troublantes. Ino n'était pas une experte en genjutsu comme pouvaient l’être Madara, Obito/Tobi, bien qu’au vu de son clan, elle possède de très bonnes compétences ou en neurologie, mais elle comprenait suffisamment pour réaliser l'ampleur de leur défi. Ino inclina la tête, montrant qu'elle suivait le raisonnement de Sasori.
« C'est une approche fascinante que tu utilises, bien que répulsive. » commenta-t-elle. C’était le « médecin » en elle qui parlait. Ino réfléchit ensuite à la mention d'Orochimaru. Elle savait que c'était un personnage dans le monde des shinobis et qu'il était impliqué dans des expériences dangereuses en plus de la presque destruction de Konoha quand elle était genin. Mais elle était également consciente que le temps était précieux dans leur mission.
Ino écouta attentivement les paroles de Sasori, prenant note de chaque détail. Elle savait que dans leur monde dangereux, les alliances étaient souvent formées sur des bases de nécessité plutôt que de confiance. La mention de Shizune ne l'avait pas surprise. Elle s'était doutée que Sasori ne libérerait pas la ninja médicale aussi facilement, étant donné sa valeur pour lui.
« Tu as intérêt à tenir parole et que tu me dises la vérité sur le fait que tu ne l’as pas maltraité ! Parce que si tel n’est pas cas, je te l’ai dit je suis prête à tout ~ »
Quitte à se trancher la gorge, mais elle ferait l’effort de prendre possession de Deidara pour les faire tous les trois exploser. Après tout, elle ne comptait pas tout lui révéler sur ses capacités, comme il l’exigeait. Elle portait un collier autour du coup, mais elle était aussi une bombe aussi dangereuse qu’elle portait autour du cou. Ino en voulait un peu à Ume. Certes, elle était manipulée, mais Shizune dans quel était, elle se trouvait maintenant ? Ino décida de céder légèrement, prenant note des termes de l'accord proposé par Sasori. Elle comprenait bien que Shizune était devenue un atout essentiel pour lui, étant donné ses compétences médicales.
La jeune shinobi qui se faisait passer pour une artiste, prit une profonde inspiration lorsque Sasori mentionna sa capacité à entraîner plusieurs esprits dans un corps. C'était effectivement une capacité intrigante et utile pour leur mission, même si cela ajoutait un niveau de complexité à la situation.
« Je suis prête à rédiger en détail toutes mes techniques et capacités après notre test. » Quant au refuse de sa proposition de l’accompagner, elle n’était pas étonnée qu’il refuse. « Très bien, je vais aller seule alors, » acquiesça-t-elle. « Je vais faire de mon mieux pour comprendre le fonctionnement de ce Genjutsu complexe et trouver un moyen de le briser. Nous nous reverrons bientôt pour discuter des résultats. »
Elle se rapprocha du corps et avec précaution, utilisa sa télépathie en posant ses deux sur chaque côté de son visage, essayant de faire abstraction de l’état du haut de sa tête. Ino se concentra profondément, fermant les yeux pour plonger dans l'esprit du shinobi de Kumo. La recherche avait été plus difficile que prévu, le Genjutsu du Mugen Tsukuyomi rendant tout confus et chaotique. Mais finalement, elle l'avait trouvé.
Lorsqu'elle pénétra dans son esprit, elle fut surprise de le voir debout, dans un paysage qui lui était étranger. Elle repéra rapidement le symbole de Kumo sur son bandeau frontal, ce qui confirma son origine. Le shinobi de Kumo s'entraînait avec une jeune fille aux cheveux noirs, portant elle aussi le bandeau de Kumo. Ils semblaient s'affronter amicalement, échangeant des coups et des techniques avec le sourire. Ino comprit rapidement qu'il s'agissait d'une de ses anciennes camarades de village.
Le ninja de Kumo avait une allure imposante, de grande taille, avec des cheveux blonds et des yeux bleus perçants. Il portait une armure légère de couleur bleue et noire, avec le symbole de Kumo gravé sur sa poitrine. Il avait une aura de détermination et de confiance en lui. Rien à voir avec le corps immobile la tête coupée de façon circulaire et aussi mort qu’un zombie. Ino s'approcha prudemment, se présentant mentalement dans l'esprit du ninja.
« Bonjour, je suis Ino Yamanaka, une kunoichi de Konoha. Je suis ici pour vous aider à sortir de ce Genjutsu. Pouvez-vous m'entendre ? »
Le shinobi de Kumo sembla perplexe, se retournant pour la regarder.
« Ino Yamanaka ? Je ne vous connais pas. Que faites-vous ici ? » Sa voix était emplie de méfiance.
Ino essaya de se montrer rassurante.« Je suis ici pour vous aider à sortir de ce Genjutsu. Vous êtes piégé ici, mais nous pouvons travailler ensemble pour briser cette illusion. »
Le ninja de Kumo la regarda avec prudence, puis se tourna vers son ancienne camarade. « Kasumi, tu as déjà entendu parler de cette personne ? ». La nommée, Kasumi, tu as déjà entendu parler de cette personne ?
Cela ne fit pas ses affaires, puisque voilà que les deux venaient de montrer les armes. Non, mais sérieusement ? Pourquoi, ils voulaient la couper en deux ? Ce n’était déjà pas assez suffisant qu’elle doive porter un collier de chien explosif hein ? Tssk. Elle allait devoir se battre et leur faire entendre raison. En même temps, c’était déjà un miracle, qu’elle l’ait trouvé vu qu’ils ne se connaissaient pas. Enfin, elle ne serait pas Ino Yamanaka si, elle abandonnait maintenant si ?
Couleur du ninja : #996600