Ino avait décidé de prendre les choses en main dans le rêve commun généré par le genjutsu de l'ancêtre de Sasuke. Elle avait déjà obtenu des informations importantes grâce à Sakura et à son accès aux souvenirs de la rose. En effet, elle avait eu une idée complètement folle, mais ce n’était pas en se tournant les pouces qu’elle sortirait de cet univers qui commençait sérieusement à l’énerver. Tout était trop beau, excepté pour elle. Ce n’était pas ce qu’elle voulait vraiment. C’était lassant et puis, elle était persuadée qu’elle aurait plus de chances à parler à moulins à vent qu’aux shinobis environnants. Genre, elle était, à cause de ses réflexions, comme une sorcière de mauvaise augure ! Tsk… Vraiment.
Elle se regardait dans la glace, en repensant à ce qu’elle s’était permis de voir dans l’esprit de son amie. En particulier deux individus qui l’intéressaient.
Flashback
Ino avait profité d’un moment d’épuisement de sa meilleure amie, pour plonger profondément dans l'esprit de Sakura, explorant ses souvenirs et ses expériences passées. Elle était en quête d'informations sur les membres de l'Akatsuki, et cela la conduisit à revivre la bataille de Sakura contre Sasori, un des redoutables membres de l'organisation. Cette confrontation avait été un tournant décisif pour Sakura et ses camarades.
Ino plongea profondément dans les souvenirs de Sakura, cherchant à comprendre les moments critiques de sa vie. Soudain, elle se retrouva immergée dans un souvenir particulièrement intense : l'épisode du sauvetage du Kazekage, impliquant Sasori et Deidara, deux membres redoutables de l'Akatsuki.
L'atmosphère était électrique, la tension palpable alors que Sakura, accompagnée de Naruto et Kakashi, faisait face à Sasori avec l’une des anciennes Kunoichi de Suna, Chiyo, une marionnettiste maître du poison et aux pouvoirs redoutables. Ino pouvait sentir l'angoisse et la détermination de Sakura alors qu'elle se préparait à affronter cet ennemi redoutable.
Le combat qui s'ensuivit était une danse mortelle de marionnettes et de jutsus. Sakura faisait preuve d'une incroyable résolution, se battant avec bravoure aux côtés de ses coéquipiers. Ino pouvait voir la détermination dans les yeux de Sakura, même dans les moments les plus périlleux.
Sasori, cependant, était un adversaire redoutable. Ses marionnettes empoisonnées et sa maîtrise des poisons rendaient la bataille encore plus dangereuse. Ino ressentit l'inquiétude lorsque Sakura fut empoisonnée, mais elle admirait la force de son amie alors qu'elle se battait pour résister aux effets du poison.
C'est alors que Deidara fit son apparition, ajoutant un autre élément de chaos à la bataille. Son amour pour les explosifs était évident, et il lança une série d'explosions artistiques dévastatrices. Sakura et son équipe étaient confrontées à un double défi, jonglant entre les attaques de Sasori et les explosions de Deidara.
Le voir, même dans l’esprit de son amie c’était quelque chose. Elle-même, eut un beug !! Comment ne pourrait-elle pas en avoir un hein ? Elle avait l’impression de regarder son propre reflet dans un miroir. Bon, si on ajoute le fait que ce double maléfique, mais pas mal du tout, possédait un grain ! Les cheveux étaient d’un blond légèrement plus foncé, mais si elle était un homme, ce serait elle sans exagérer. C'était l'information qui venait de sauver sa journée. Même si, une autre question germa dans son esprit : Est-ce que son père avait trompé sa mère avec une Kunoichi de Iwa ? Non, parce qu'elle pouvait quand même pas penser à elle, quand elle voyait cet étrange oiseau timbré et drogué à l'art ! Shikamaru se plaignait de son comportement ? Il faudrait qu'elle lui montre comment cette énergumène était ! Il se rendrait compte qu'il a de la chance ! N'empêche, si son père n'avait pas trompé sa mère, alors ? Il avait un frère ? Elle ne trouvait pas de raison assez justifiables pour détenir une telle ressemblance physique. Ou alors, sa mère, n'était pas sa mère. Elle possédait une affinité Doton.. Non, ce genre d'idées, cela ne lui allait pas du tout. Pourtant, cette connaissance de l'existence de l'homme explosion qui fit germer en elle une idée, complètement folle. Elle sortit de ses pensée en sentant la tension croissante alors que Sakura et ses coéquipiers luttaient pour garder le contrôle de la situation. Les explosions et les attaques de marionnettes rendaient la bataille chaotique, mais Sakura restait résolue à sauver Gaara, le Kazekage, des griffes de l'Akatsuki.
La bataille atteignit son paroxysme lorsque Sakura utilisa son énorme force pour détruire la marionnette principale de Sasori, le privant de son corps principal. Lorsque Sasori révéla sa véritable forme, une petite marionnette, Ino pouvait sentir la surprise de Sakura. Finalement, grâce à la perspicacité de Sakura et à son dévouement sans faille, Sasori fut vaincu. La mission réussie, Gaara fut sauvé, mais Ino pouvait ressentir la fatigue et le soulagement de son amie alors qu'ils quittaient le champ de bataille.
Fin du Flashback
Lorsqu'Ino était revenue à la "réalité", elle était profondément impressionnée par la force et la détermination de Sakura lors de cette bataille. Elle comprenait maintenant mieux ce que son amie avait vécu et les défis auxquels elle avait dû faire face. Ces souvenirs renforçaient la détermination d'Ino à mettre fin à l'emprise de l'Akatsuki sur le monde ninja. Oui, car elle était toujours coincée dans un foutu monde de faux semblant. Elle ne s'était jamais sentie aussi seule au monde. Pourtant, il y avait des moments où elle entendait des voix lointaines, mais il n'y avait personne autour d'elle qui lui parlaient. Est-ce qu'elle touchait au but ? Elle ne le savait pas, mais elle était certaine que malgré tout, elle pourrait trouver des informations en se faisant passer pour ce fameux Deidara.
D’où le fait qu’elle se retrouvait devant une glace. Puisqu’elle était dans un rêve, elle était vêtue comme un certain membre blond de l’Akatsuki. Ino Yamanaka se tenait devant le miroir de sa chambre, une expression déterminée sur le visage. Elle-même était estomaquée. Pas de doutes, Son père lui avait donné un frère dans le dos de sa mère, ce n’était pas possible autrement ! Bien, qu’elle avait déjà entendu parler du fait que chaque personne dans ce monde possédait un double. Elle avait toujours émis des doutes, mais là, c’était bien réel. Elle savait qu'aujourd'hui était le jour où elle devait prendre son destin en main. Une mission dangereuse qu’elle s’était donnée à elle-même l'attendait, et pour la réussir, elle devait se transformer complètement, aussi bien physiquement que mentalement. Elle avait besoin de bandages pour aplatir sa poitrine, devenir quelqu'un d'autre, quelqu'un de plus discret, quelqu'un de plus adapté à la mission qui l'attendait.
Elle prit son ancienne tenue soigneusement pliée sur le lit, et la remit en place. Chaque détail comptait. Ino n'était pas habituée à ce genre de manœuvres, mais elle était prête à tout pour réussir. Elle prit également le sac contenant les bandages, sachant qu'ils étaient essentiels pour son déguisement.
Ino prit une profonde inspiration, se rappelant pourquoi elle faisait cela. C'était pour son village, pour ses amis, pour tous ceux qu'elle chérissait. Elle ne pouvait pas échouer. Elle ne le permettrait pas.
Avec détermination, elle sortit de sa chambre, prête à faire face à cette intrusion dans les rangs de l’Akatsuki. Elle savait qu'elle ne pouvait pas se permettre d'être reconnue, alors elle était prête à tout pour éviter d'attirer l'attention. Elle avait entendu parler de l'importance de rester discret dans le monde des espions, et c'était exactement ce qu'elle allait faire. Après s’être éloignée du centre du village de Konoha, Ino se dirigea vers un endroit isolé, où elle pourrait se préparer en toute tranquillité. Elle n'avait pas l'habitude de ce genre de manigances, mais elle était déterminée à réussir. Elle se cacha derrière un grand arbre, cherchant à éviter les regards indiscrets.
Ino commença à ôter son haut avec une certaine hésitation, consciente de la vulnérabilité de sa situation. Elle se sentait exposée, mais elle savait que c'était nécessaire pour atteindre son objectif. Elle n'avait pas le choix. En même temps, si elle voulait des réponses, il fallait qu’elle aille les chercher elle-même ! Ino était seule pour le coup, puisque tous les proches qu’elle avait croisé croyaient fermement à cette mascarade, même si, ses paroles semblaient avoir eu un certain effet sur certains.
Alors qu'elle enroulait les bandages autour de sa poitrine pour la comprimer, Ino sentit soudainement la présence d'une autre personne. Son cœur s'emballa, et elle retint son souffle en écoutant attentivement. Elle ne pouvait pas se permettre d'être découverte maintenant. Elle continua à bander sa poitrine avec une rapidité accrue, essayant de ne pas faire de bruit. Les secondes semblaient s'étirer alors qu'elle sentait la présence de l'inconnu se rapprocher. Elle se maudit intérieurement pour s'être laissée prendre au dépourvu de cette manière. C'était une situation qu'elle n'avait pas anticipée.
Elle se regardait dans la glace, en repensant à ce qu’elle s’était permis de voir dans l’esprit de son amie. En particulier deux individus qui l’intéressaient.
Flashback
Ino avait profité d’un moment d’épuisement de sa meilleure amie, pour plonger profondément dans l'esprit de Sakura, explorant ses souvenirs et ses expériences passées. Elle était en quête d'informations sur les membres de l'Akatsuki, et cela la conduisit à revivre la bataille de Sakura contre Sasori, un des redoutables membres de l'organisation. Cette confrontation avait été un tournant décisif pour Sakura et ses camarades.
Ino plongea profondément dans les souvenirs de Sakura, cherchant à comprendre les moments critiques de sa vie. Soudain, elle se retrouva immergée dans un souvenir particulièrement intense : l'épisode du sauvetage du Kazekage, impliquant Sasori et Deidara, deux membres redoutables de l'Akatsuki.
L'atmosphère était électrique, la tension palpable alors que Sakura, accompagnée de Naruto et Kakashi, faisait face à Sasori avec l’une des anciennes Kunoichi de Suna, Chiyo, une marionnettiste maître du poison et aux pouvoirs redoutables. Ino pouvait sentir l'angoisse et la détermination de Sakura alors qu'elle se préparait à affronter cet ennemi redoutable.
Le combat qui s'ensuivit était une danse mortelle de marionnettes et de jutsus. Sakura faisait preuve d'une incroyable résolution, se battant avec bravoure aux côtés de ses coéquipiers. Ino pouvait voir la détermination dans les yeux de Sakura, même dans les moments les plus périlleux.
Sasori, cependant, était un adversaire redoutable. Ses marionnettes empoisonnées et sa maîtrise des poisons rendaient la bataille encore plus dangereuse. Ino ressentit l'inquiétude lorsque Sakura fut empoisonnée, mais elle admirait la force de son amie alors qu'elle se battait pour résister aux effets du poison.
C'est alors que Deidara fit son apparition, ajoutant un autre élément de chaos à la bataille. Son amour pour les explosifs était évident, et il lança une série d'explosions artistiques dévastatrices. Sakura et son équipe étaient confrontées à un double défi, jonglant entre les attaques de Sasori et les explosions de Deidara.
Le voir, même dans l’esprit de son amie c’était quelque chose. Elle-même, eut un beug !! Comment ne pourrait-elle pas en avoir un hein ? Elle avait l’impression de regarder son propre reflet dans un miroir. Bon, si on ajoute le fait que ce double maléfique, mais pas mal du tout, possédait un grain ! Les cheveux étaient d’un blond légèrement plus foncé, mais si elle était un homme, ce serait elle sans exagérer. C'était l'information qui venait de sauver sa journée. Même si, une autre question germa dans son esprit : Est-ce que son père avait trompé sa mère avec une Kunoichi de Iwa ? Non, parce qu'elle pouvait quand même pas penser à elle, quand elle voyait cet étrange oiseau timbré et drogué à l'art ! Shikamaru se plaignait de son comportement ? Il faudrait qu'elle lui montre comment cette énergumène était ! Il se rendrait compte qu'il a de la chance ! N'empêche, si son père n'avait pas trompé sa mère, alors ? Il avait un frère ? Elle ne trouvait pas de raison assez justifiables pour détenir une telle ressemblance physique. Ou alors, sa mère, n'était pas sa mère. Elle possédait une affinité Doton.. Non, ce genre d'idées, cela ne lui allait pas du tout. Pourtant, cette connaissance de l'existence de l'homme explosion qui fit germer en elle une idée, complètement folle. Elle sortit de ses pensée en sentant la tension croissante alors que Sakura et ses coéquipiers luttaient pour garder le contrôle de la situation. Les explosions et les attaques de marionnettes rendaient la bataille chaotique, mais Sakura restait résolue à sauver Gaara, le Kazekage, des griffes de l'Akatsuki.
La bataille atteignit son paroxysme lorsque Sakura utilisa son énorme force pour détruire la marionnette principale de Sasori, le privant de son corps principal. Lorsque Sasori révéla sa véritable forme, une petite marionnette, Ino pouvait sentir la surprise de Sakura. Finalement, grâce à la perspicacité de Sakura et à son dévouement sans faille, Sasori fut vaincu. La mission réussie, Gaara fut sauvé, mais Ino pouvait ressentir la fatigue et le soulagement de son amie alors qu'ils quittaient le champ de bataille.
Fin du Flashback
Lorsqu'Ino était revenue à la "réalité", elle était profondément impressionnée par la force et la détermination de Sakura lors de cette bataille. Elle comprenait maintenant mieux ce que son amie avait vécu et les défis auxquels elle avait dû faire face. Ces souvenirs renforçaient la détermination d'Ino à mettre fin à l'emprise de l'Akatsuki sur le monde ninja. Oui, car elle était toujours coincée dans un foutu monde de faux semblant. Elle ne s'était jamais sentie aussi seule au monde. Pourtant, il y avait des moments où elle entendait des voix lointaines, mais il n'y avait personne autour d'elle qui lui parlaient. Est-ce qu'elle touchait au but ? Elle ne le savait pas, mais elle était certaine que malgré tout, elle pourrait trouver des informations en se faisant passer pour ce fameux Deidara.
D’où le fait qu’elle se retrouvait devant une glace. Puisqu’elle était dans un rêve, elle était vêtue comme un certain membre blond de l’Akatsuki. Ino Yamanaka se tenait devant le miroir de sa chambre, une expression déterminée sur le visage. Elle-même était estomaquée. Pas de doutes, Son père lui avait donné un frère dans le dos de sa mère, ce n’était pas possible autrement ! Bien, qu’elle avait déjà entendu parler du fait que chaque personne dans ce monde possédait un double. Elle avait toujours émis des doutes, mais là, c’était bien réel. Elle savait qu'aujourd'hui était le jour où elle devait prendre son destin en main. Une mission dangereuse qu’elle s’était donnée à elle-même l'attendait, et pour la réussir, elle devait se transformer complètement, aussi bien physiquement que mentalement. Elle avait besoin de bandages pour aplatir sa poitrine, devenir quelqu'un d'autre, quelqu'un de plus discret, quelqu'un de plus adapté à la mission qui l'attendait.
Elle prit son ancienne tenue soigneusement pliée sur le lit, et la remit en place. Chaque détail comptait. Ino n'était pas habituée à ce genre de manœuvres, mais elle était prête à tout pour réussir. Elle prit également le sac contenant les bandages, sachant qu'ils étaient essentiels pour son déguisement.
Ino prit une profonde inspiration, se rappelant pourquoi elle faisait cela. C'était pour son village, pour ses amis, pour tous ceux qu'elle chérissait. Elle ne pouvait pas échouer. Elle ne le permettrait pas.
Avec détermination, elle sortit de sa chambre, prête à faire face à cette intrusion dans les rangs de l’Akatsuki. Elle savait qu'elle ne pouvait pas se permettre d'être reconnue, alors elle était prête à tout pour éviter d'attirer l'attention. Elle avait entendu parler de l'importance de rester discret dans le monde des espions, et c'était exactement ce qu'elle allait faire. Après s’être éloignée du centre du village de Konoha, Ino se dirigea vers un endroit isolé, où elle pourrait se préparer en toute tranquillité. Elle n'avait pas l'habitude de ce genre de manigances, mais elle était déterminée à réussir. Elle se cacha derrière un grand arbre, cherchant à éviter les regards indiscrets.
Ino commença à ôter son haut avec une certaine hésitation, consciente de la vulnérabilité de sa situation. Elle se sentait exposée, mais elle savait que c'était nécessaire pour atteindre son objectif. Elle n'avait pas le choix. En même temps, si elle voulait des réponses, il fallait qu’elle aille les chercher elle-même ! Ino était seule pour le coup, puisque tous les proches qu’elle avait croisé croyaient fermement à cette mascarade, même si, ses paroles semblaient avoir eu un certain effet sur certains.
Alors qu'elle enroulait les bandages autour de sa poitrine pour la comprimer, Ino sentit soudainement la présence d'une autre personne. Son cœur s'emballa, et elle retint son souffle en écoutant attentivement. Elle ne pouvait pas se permettre d'être découverte maintenant. Elle continua à bander sa poitrine avec une rapidité accrue, essayant de ne pas faire de bruit. Les secondes semblaient s'étirer alors qu'elle sentait la présence de l'inconnu se rapprocher. Elle se maudit intérieurement pour s'être laissée prendre au dépourvu de cette manière. C'était une situation qu'elle n'avait pas anticipée.
Ce monde est étrange, pensa Ryuu tandis qu’il parcourait les bois, baguenaudant à travers les racines à la recherche de quelques victuailles pour se nourrir. La vie était abondante dans cette contrée, bien loin d’où il venait en réalité. Le champ de bataille avait disparu, ne laissant place qu’à une prairie verdoyante aux fleurs de couleurs chatoyantes. L’arbre étrange qui semblait s’emparer de la vie semblait avoir disparu de son champ de vision. Oh, il était là, c’était juste qu’il le voyait moins. C’était un monde paisible où l’air était frais et vivifiant sur sa peau qui semblait de jour en jour brunir face à l’astre qui régnait dans le ciel. Cet astre lui semblait étrange, il bougeait au fur et à mesure que le temps défilait avant de se coucher pour laisser place à un autre astre. Ryuu avait demandé à Sasuke, ce que cela était, mais celui-ci semblait hésiter avec les yeux écarquillés de stupeur. Etait-ce lui ? Ou avait-il posé une colle à Sasuke ? Lorsqu’il avait quitté sa cage au fin fond du repère de Kara, Ryuu n’avait pas vu l’extérieur depuis ses quatre ans, et ne se souvenait plus des choses telles que la journée ou la nuit. C’était des valeurs abstraites à ses yeux, ne sachant pas vraiment comment le temps se déplaçait en dehors de sa cage. Tout lui semblait obscur, à la fois étranger et familier en même temps. Ryuu savait bien des choses, comment la manipulation marchait, comment se battre à mains nues ou même à l’épée, mais tout le reste semblait étrangement familier. Il savait qu’il avait vécu en dehors de sa cage, mais tous ses souvenirs semblaient s’être dissous avec la négligence et le mauvais traitement de Kara à son égard. Ses souvenirs étaient vagues et floues, ne ressemblant qu’à des bribes vaporeuses auxquelles Ryuu s'accrochait désespérément. Peut-être que sa mère voulait de lui mais ne pouvait pas le garder car il était trop petit et dépendant d’elle ? Mais maintenant, il pouvait se débrouiller tout seul. Le jeune homme ne se souvenait pas de sa mère à part de ses yeux verts, similaires aux siens. Un souvenir vint le troubler en se souvenant d’une silhouette aux yeux verts inanimés sur un sol trempé d’un liquide rougeâtre, se souvenant même qu’il en était recouvert avant d’être attrapé par son père. Kakuzu, c’était ce que l’homme aux cheveux rouges lui avait dit. C’était le nom de l’homme qui l’avait vendu à des marchands pour une somme modeste avant de partir, s’en allant dans la forêt dense. Il se souvenait d’avoir été taché de sang lorsqu’il avait été vendu mais il n’avait rien dit. Après tout, il avait appris à relativiser en voyant que son prétendu père l’avait rejeté tout comme sa mère. Une amertume s’était immiscée dans son coeur en voyant ce rejet si sévère et si dur. Ils l’avaient abandonné pour une vie plus simple sans lui, tandis qu’il se débattait pour se maintenir en vie dans sa cage sordide où les rats venaient le picorer pendant ses brefs moments de sommeil. Ils l’avaient vendu à bon prix pour qu’il soit traité ainsi, insignifiant pour tout le monde.
Malgré cette haine, cette amertume qui ne l’avait pas quitté depuis sa tendre enfance, Ryuu voulait comprendre ce qui avait poussé sa mère à l’abandonner, à celui qu’elle avait prétendu être de lui, de l’avoir vendu comme s’il n’était qu’une brebis galeuse. Le jeune homme n’était même sûr que cet homme était son père, et si c’était le cas, il avait deux mots à lui dire. Ryuu sortit de sa torpeur lorsqu'il prit une racine et tomba tête la première dans la terre avant de se relever pour remarquer que le décor avait quelque peu changé. C’était un décor familier bien que ce n’était qu’une forêt dense. Elle lui rappelait vaguement celle de Konoha. Décidant d’aller voir plus haut, Ryuu sauta en hauteur pour attraper une branche avant de marcher avec adresse et agilité dessus pour voir de loin ce qui lui semblait être. Ses pensées l’avaient guidé vers son village d’origine alors que Sasuke lui avait ordonné de rester à l’écart et de ne pas trop s’éloigner du camp pendant qu’il partait faire quelque chose que Ryuu n’avait pas bien compris. De son point de vue, Ryuu pouvait admirer le mont où des multiples visages semblaient régner sur le village. Les feuilles lui cachaient amèrement la vue mais il vit que quelque chose ne semblait pas être là. Où était l’arbre aux branches et fruits étranges ? Ryuu ne voyait pas cet arbre qu’il avait vu lorsque le jeune homme avait croisé la route de Mandarine, enfin, de Madara. Un soupir quitta ses lèvres tandis qu’il admirait la vue pensivement. C’était son village natal, là où il avait vu le jour et où il avait grandi pendant ses premières années. Des années d'insouciance suivies brusquement par des années de violences et de cruautés sur lui. Tout cela marquait une personne à vie. Lui, Ryuu avait un sentiment d’appartenance à ce village, pourtant celui-ci l’avait laissé tomber comme une vieille chaussette, l’oubliant comme si rien n’était. Rien, c’était ce qu’il était à leurs yeux, et ceci lui faisait mal. Un jour peut-être que sa curiosité sera plus forte et il arriva à venir parler aux siens, mais pour l’heure, il n’arrivait pas. Cette boule de haine était toujours là, tapant dans sa cage thoracique en imaginant ce que sa vie aurait pu être et ce qu’elle avait été.
Un bruit attira son attention et piqua sa curiosité mise à rude épreuve devant son village natal. Il devait revenir auprès de Sasuke, se sentant bien à ses côtés. Pourtant, sa curiosité avait été plus forte. Ce n’était pas un animal, c’était beaucoup trop bruyant. Dans une agilité silencieuse, Ryuu suivit ce bruit avant d’apercevoir une personne à la silhouette étrange. De longs cheveux blonds lisses qui lui tombaient délicatement sur son visage aux traits fins. C’était surtout sa silhouette qui intrigua Ryuu, il n’avait jamais vu pareil chose. Sa poitrine n’était pas plate comme la sienne mais pourtant, il ne trouva pas ça laid mais magnifique. Son coeur battit la chamade, semblant former une musique asynchrone dans ses oreilles tandis qu’il s’avançait rapidement vers la personne à travers les branches. Pourquoi cache t-il cela ? Ce n’était pas moche, bien au contraire, cela plaisait à Ryuu. Il était beau en plus. Sous sa précipitation, il fit craquer une brindille sous ses pieds ce qui tendit l’inconnu qui regardait partout autour de lui. Décidant de se faire voir, Ryuu se montra d’une manière incongrue en faisant le cochon pendu sur la branche au-dessus de lui, prenant appui avec l’arrière de ses cuisses.
-Salut ! S’exclama-t-il en regardant sa poitrine comme hypnotisée par celle-ci.
Il voulait toucher ces rondeurs inconnues qui semblaient le narguer au point que sa main vint à agir toute seule. Sous une impulsion, il toucha la partie qui n’était pas bandée, jouant quelque peu avec celle-ci.
-Oh c’est doux ! S’exclama-t-il émerveillé, pas le moindre gêné par cet acte étrange. Franchement, j’adore ! Renchérit-il avec un grand sourire.
Le contact inattendu sur sa poitrine avait provoqué une réaction instantanée chez Ino. La surprise avait fait étinceler brièvement ses yeux bleus profonds, et son visage s'était empourpré sous l'effet de l'intrusion. Elle était restée figée pendant une fraction de seconde, incrédule face à la situation absurde qui se déroulait sous ses yeux. Ino n'avait jamais été du genre à se laisser déstabiliser si facilement, mais cette rencontre était si inattendue, si inhabituelle, qu'elle en était momentanément décontenancée. Elle avait été plongée dans une réalité alternative, un rêve stupide. Qu’est-ce qu’elle aurait aimé actuellement qu’elle soit véritablement dans un rêve. Dire qu’elle était donnée pour mission d’intégrer les rangs de l’Akatsuki. Elle n’avait pas commencé à mettre son plan en exécution qu’un Hurluberlu avec un grand H venait de faire son apparition. Elle, qui s’était préparée mentalement à effectuer une mission qui exigeait un déguisement audacieux, une personnalité des plus complexes et timbrées, quoi que vu les ancêtres de Sasuke et les autres membres de l’Akatsuki qu’elle avait croisé.. Elle se demandait si, Madara ne recrutait pas sur celui qui détenait le plus grand grain ! Ils en tenaient tous une couche ! Cependant, elle n’était pas comme son partenaire, elle pouvait anticiper, mais pas tout. De plus, comment pouvait-elle anticiper une rencontre étrange aussi étranges avec un inconnu aux manières peu conventionnelles ? Pourquoi avait-elle eu l’idée de sortir du lit aujourd’hui déjà ?
Le jeune homme qui se tenait devant elle, un lutin blond, avait réagi avec une excitation enfantine et un regard trop axé sur sa poitrine. Puis, soudain, le cauchemar venait de tomber sur sa tête. Le contact inattendu sur sa poitrine avait provoqué une réaction instantanée chez Ino. La surprise avait fait étinceler brièvement ses yeux bleus profonds, et son visage s'était empourpré sous l'effet de l'intrusion. Elle était restée figée pendant une fraction de seconde, incrédule face à la situation absurde qui se déroulait sous ses yeux. Ino n'avait jamais été du genre à se laisser déstabiliser si facilement, mais cette rencontre était si inattendue, si inhabituelle, qu'elle en était momentanément décontenancée. Le jeune homme qui se tenait devant elle, avait réagi avec une excitation enfantine à la découverte de sa poitrine. Ses mots emplis d'admiration l'avaient laissée perplexe, tout comme ses actions et elle ne savait pas comment réagir. Elle était Ino Yamanaka, une Kunoichi de Konoha, une personne habituée à prendre les devants, à maîtriser chaque situation. Mais cette fois-ci, elle était prise au dépourvu, confrontée à une situation pour laquelle elle n'avait pas de protocole d'action préétabli. Le toucher de l'étrange mascotte sur sa poitrine, bien que curieux, n'était pas intrusif ou offensant. Il semblait sincèrement émerveillé par cette découverte, comme s'il venait de faire une rencontre extraordinaire. Ino pouvait sentir la chaleur de son propre visage alors que les rougeurs persistaient sur ses joues.
Mais, malheureusement pour ce minus, elle reprit bien vite ses esprits. Sa surprise, laissa place à la honte, Lorsque le toucher de Ryuu devint plus fort, Ino n'avait pas tardé à réagir. Sa surprise avait rapidement laissé place à un mélange de honte, de gêne et de colère. Elle avait levé ses mains avec une force inattendue et enfoncé la tête de Ryuu dans la terre, criant d'une voix teintée de rage.
« EXPLOSION FRONT !»
Un petit amas de poussière s’était mis à les entourer et des cailloux volèrent à cause de la force qu’elle avait mise dans son action impulsive. Un feu de colère s’était emparé d’elle, alors qu’elle enfonçait au possible le visage de ce gnome inconnu dans la terre. Puis leva la jambe pour lui écraser un peu plus la tête tout en se tenant la poitrine, le cœur battant à tout rompre.
« EXPLOSION MUSEAU !»
Et un second coup ne ferait pas trop de mal non plus. Alors, un autre coup de semelle sur l’arrière du crâne du gnome blond hérisson.
« EXPLOSION NEURONES!»
Ino s'était rapidement éloignée de lui, se cachant derrière un arbre pour finir de se bander et enfiler son haut et sa cape de l'Akatsuki. En un clin d'œil, elle était réapparue devant lui, arborant l'apparence de Deidara, l'artiste de l'Akatsuki. Les motifs rouges nuageux sur son manteau étaient immédiatement reconnaissables. Ino, sous son apparence de Deidara, fixa Ryuu d'un regard impénétrable, ses yeux bleus brillant d'une lueur glaciale. Elle semblait prête à continuer sa mission comme si de rien n'était, mais il était évident qu'elle ne tolérerait pas d'autres gestes inappropriés.
Enfin, elle aurait crédible si ses bajoues n’étaient pas encore rosies, et qu’elle ne semblait pas aussi essoufflée. Elle avait eu l’impression de courir un marathon. C’était quoi ce spécimen ? Elle était sur ses gardes, et observer le mouvements de ce elf pervers. Puis, soudainement, elle soupira, même si cet épisode allait la hanter pour le reste de sa vie. Elle se rendit compte que sa réaction initiale avait été instinctive, presque brutale. Elle était Ino Yamanaka, une Kunoichi de Konoha, et elle ne se laisserait pas décontenancer par un inconnu, peu importe à quel point il était étrange ou enthousiaste. Elle devait reprendre le contrôle de la situation, se rappeler de sa mission, de son objectif. Elle était ici pour infiltrer les rangs de l'Akatsuki, pour obtenir des informations cruciales, pas pour s'embarrasser de rencontres incongrues.
Ino rassembla son sang-froid et avança d'un pas. Elle croisa les bras sur sa poitrine bandée, une lueur d'exaspération brillant brièvement dans ses yeux après s’être raclée la gorge.
« Tu devrais... t'abstenir de toucher les gens de cette manière, surtout quand tu ne les connais pas. Non, tu dois t’abstenir tout court, surtout la poitrine d’une femme, à moins que tu ne veuilles finir sur orbite ou vers d’autres cieux plus rapide que la lumière tu m’as bien comprise "Hariko ?" »
Déclara-t-elle d'une voix ferme, cherchant à imposer une certaine autorité malgré les circonstances inhabituelles. Elle venait de lui donner le sobriquet affectueux qui signifie "petit hérisson" parce qu'en y regardant de plus près, avec son visage plein de poussière et cette touffe de cheveux, il lui faisait penser à un hérisson.
« C'est... impoli et outrageant !! Super outrageant !! Tu ne dois jamais toucher la poitrine d’une femme, ni la reluquer de cette façon ! D’ailleurs.. »
Elle prit une profonde inspiration pour calmer son propre embarras. Elle devait rester concentrée sur sa mission, sur la recherche d'informations cruciales pour Konoha.
« Je ne t’ai jamais vu dans le coin et j’ai une très bonne mémoire ! Qui es tu ?»
Il ne lui disait rien du tout. D’un autre côté, elle venait peut-être de tomber sur la bonne poire pour tester son jeu de rôle pour jouer son double maléfique. Ah pourquoi, fallait-il qu’il lui ressemble autant hein ? D’un côté, devrait-elle prendre cela comme un compliment en fait ? Savoir que son double ait une forte réputation ? Oui, non vu la côte de ce dernier… Enfin, il fallait qu’elle s’exerce, alors ce petit tombait à point nommé.
« Je ne sais pas ce que tu fais ici, mais je suis en mission"», poursuivit-elle. « Je ne peux pas me permettre de m'attarder dans des conversations inutiles. Qui es-tu, et que fais-tu dans cette région ? Si ta réponse me plaît je te laisserai la vie sauve !»
Bon, ce serait dommage d’effacer un blond de la surface de la terre. Cela dit, il semblait vraiment jeune, non, l’épisode d’un peu plus tôt l’empêchant de tomber dans le panneau de cette bouille d’ange. C’est bien connu que les visages d’anges sont les plus gros pervers en réalité. Elle espérait dans son fort intérieur qu’il n’était pas là pour s’attaquer à Konoha. Alors, elle se tenait prête, mais fit tout son possible afin rester maître de la situation, du moins, essayer d’en donner l’impression, ne pouvait s’empêcher, machinalement de placer sa propre main sur sa poitrine.
Le jeune homme qui se tenait devant elle, un lutin blond, avait réagi avec une excitation enfantine et un regard trop axé sur sa poitrine. Puis, soudain, le cauchemar venait de tomber sur sa tête. Le contact inattendu sur sa poitrine avait provoqué une réaction instantanée chez Ino. La surprise avait fait étinceler brièvement ses yeux bleus profonds, et son visage s'était empourpré sous l'effet de l'intrusion. Elle était restée figée pendant une fraction de seconde, incrédule face à la situation absurde qui se déroulait sous ses yeux. Ino n'avait jamais été du genre à se laisser déstabiliser si facilement, mais cette rencontre était si inattendue, si inhabituelle, qu'elle en était momentanément décontenancée. Le jeune homme qui se tenait devant elle, avait réagi avec une excitation enfantine à la découverte de sa poitrine. Ses mots emplis d'admiration l'avaient laissée perplexe, tout comme ses actions et elle ne savait pas comment réagir. Elle était Ino Yamanaka, une Kunoichi de Konoha, une personne habituée à prendre les devants, à maîtriser chaque situation. Mais cette fois-ci, elle était prise au dépourvu, confrontée à une situation pour laquelle elle n'avait pas de protocole d'action préétabli. Le toucher de l'étrange mascotte sur sa poitrine, bien que curieux, n'était pas intrusif ou offensant. Il semblait sincèrement émerveillé par cette découverte, comme s'il venait de faire une rencontre extraordinaire. Ino pouvait sentir la chaleur de son propre visage alors que les rougeurs persistaient sur ses joues.
Mais, malheureusement pour ce minus, elle reprit bien vite ses esprits. Sa surprise, laissa place à la honte, Lorsque le toucher de Ryuu devint plus fort, Ino n'avait pas tardé à réagir. Sa surprise avait rapidement laissé place à un mélange de honte, de gêne et de colère. Elle avait levé ses mains avec une force inattendue et enfoncé la tête de Ryuu dans la terre, criant d'une voix teintée de rage.
« EXPLOSION FRONT !»
Un petit amas de poussière s’était mis à les entourer et des cailloux volèrent à cause de la force qu’elle avait mise dans son action impulsive. Un feu de colère s’était emparé d’elle, alors qu’elle enfonçait au possible le visage de ce gnome inconnu dans la terre. Puis leva la jambe pour lui écraser un peu plus la tête tout en se tenant la poitrine, le cœur battant à tout rompre.
« EXPLOSION MUSEAU !»
Et un second coup ne ferait pas trop de mal non plus. Alors, un autre coup de semelle sur l’arrière du crâne du gnome blond hérisson.
« EXPLOSION NEURONES!»
Ino s'était rapidement éloignée de lui, se cachant derrière un arbre pour finir de se bander et enfiler son haut et sa cape de l'Akatsuki. En un clin d'œil, elle était réapparue devant lui, arborant l'apparence de Deidara, l'artiste de l'Akatsuki. Les motifs rouges nuageux sur son manteau étaient immédiatement reconnaissables. Ino, sous son apparence de Deidara, fixa Ryuu d'un regard impénétrable, ses yeux bleus brillant d'une lueur glaciale. Elle semblait prête à continuer sa mission comme si de rien n'était, mais il était évident qu'elle ne tolérerait pas d'autres gestes inappropriés.
Enfin, elle aurait crédible si ses bajoues n’étaient pas encore rosies, et qu’elle ne semblait pas aussi essoufflée. Elle avait eu l’impression de courir un marathon. C’était quoi ce spécimen ? Elle était sur ses gardes, et observer le mouvements de ce elf pervers. Puis, soudainement, elle soupira, même si cet épisode allait la hanter pour le reste de sa vie. Elle se rendit compte que sa réaction initiale avait été instinctive, presque brutale. Elle était Ino Yamanaka, une Kunoichi de Konoha, et elle ne se laisserait pas décontenancer par un inconnu, peu importe à quel point il était étrange ou enthousiaste. Elle devait reprendre le contrôle de la situation, se rappeler de sa mission, de son objectif. Elle était ici pour infiltrer les rangs de l'Akatsuki, pour obtenir des informations cruciales, pas pour s'embarrasser de rencontres incongrues.
Ino rassembla son sang-froid et avança d'un pas. Elle croisa les bras sur sa poitrine bandée, une lueur d'exaspération brillant brièvement dans ses yeux après s’être raclée la gorge.
« Tu devrais... t'abstenir de toucher les gens de cette manière, surtout quand tu ne les connais pas. Non, tu dois t’abstenir tout court, surtout la poitrine d’une femme, à moins que tu ne veuilles finir sur orbite ou vers d’autres cieux plus rapide que la lumière tu m’as bien comprise "Hariko ?" »
Déclara-t-elle d'une voix ferme, cherchant à imposer une certaine autorité malgré les circonstances inhabituelles. Elle venait de lui donner le sobriquet affectueux qui signifie "petit hérisson" parce qu'en y regardant de plus près, avec son visage plein de poussière et cette touffe de cheveux, il lui faisait penser à un hérisson.
« C'est... impoli et outrageant !! Super outrageant !! Tu ne dois jamais toucher la poitrine d’une femme, ni la reluquer de cette façon ! D’ailleurs.. »
Elle prit une profonde inspiration pour calmer son propre embarras. Elle devait rester concentrée sur sa mission, sur la recherche d'informations cruciales pour Konoha.
« Je ne t’ai jamais vu dans le coin et j’ai une très bonne mémoire ! Qui es tu ?»
Il ne lui disait rien du tout. D’un autre côté, elle venait peut-être de tomber sur la bonne poire pour tester son jeu de rôle pour jouer son double maléfique. Ah pourquoi, fallait-il qu’il lui ressemble autant hein ? D’un côté, devrait-elle prendre cela comme un compliment en fait ? Savoir que son double ait une forte réputation ? Oui, non vu la côte de ce dernier… Enfin, il fallait qu’elle s’exerce, alors ce petit tombait à point nommé.
« Je ne sais pas ce que tu fais ici, mais je suis en mission"», poursuivit-elle. « Je ne peux pas me permettre de m'attarder dans des conversations inutiles. Qui es-tu, et que fais-tu dans cette région ? Si ta réponse me plaît je te laisserai la vie sauve !»
Bon, ce serait dommage d’effacer un blond de la surface de la terre. Cela dit, il semblait vraiment jeune, non, l’épisode d’un peu plus tôt l’empêchant de tomber dans le panneau de cette bouille d’ange. C’est bien connu que les visages d’anges sont les plus gros pervers en réalité. Elle espérait dans son fort intérieur qu’il n’était pas là pour s’attaquer à Konoha. Alors, elle se tenait prête, mais fit tout son possible afin rester maître de la situation, du moins, essayer d’en donner l’impression, ne pouvait s’empêcher, machinalement de placer sa propre main sur sa poitrine.
Ryuu n’avait jamais vu de telles splendeurs à part les jolies choses qui brillent dans son sac. La rondeur de cette poitrine, la douceur de cette peau d’albâtre sous sa main calleuse, la texture quelque peu étrange mais agréable à toucher lui étaient complètement inconnus. Pourquoi n’ ais-je pas cette rondeur? Suis-je bizarre ? Est-ce pour ça que ma mère m’a abandonné ? Pensa amèrement Ryuu. Non, il avait croisé bon nombre de personnes et ils avaient la poitrine plate comme lui. Sasuke avait la poitrine plate, tout comme Mandarine, et Kugutsu. Alors pourquoi cet homme avait la poitrine aussi gonflée ? Avait-il mal ? Est-ce une blessure mal cicatrisée ? Non, cela ne pouvait pas faire ça. Ryuu ne se connaissait pas du tout en médecine mais il savait parfaitement qu’une blessure à la poitrine ne pouvait pas gonfler ainsi. En termes de blessures dans tout le corps, Ryuu se connaissait , en était devenu un expert à cause des entraînements rudes, qui étaient plus des exécutions qu’un réel entraînement. Ryuu était émerveillé par cette chose étrange , à la fois familière mais différente de la sienne. Il ne savait pas vraiment ce qu’était la texture, mais il trouvait cela euphorique devant un tel paradoxe. C’était à la fois ferme mais doux, rigide mais souple. Comment était-ce même possible une telle prouesse ? Etait-ce réel ? Ryuu se sentait euphorique, rougissant sous l’excitation d’une telle découverte. Il avait presque l’impression que sa main calleuse était de trop sur cette poitrine. Pourtant , Ryuu ne pouvait s’en empêcher de toucher avec sa main calleuse assez sale par le manque d’hygiène. Ce n’était pas qu’il détestait les bains, c’était qu’il n’en avait pas pris. Jamais, d’après ses souvenirs. Les conditions d’hygiène au sein de l’organisation de Kara pour les cobayes comme lui, étaient rudimentaires. Un seau d’eau glacé balancé sur son corps nu et couvert de blessure. C’était cette hygiène. Bien sûr, Ryuu savait que c’était important de se laver mais tout simplement, il ne savait pas vraiment comment faire dans cet endroit étrange, et surtout en dehors d’un seau d’eau glacé. Trop captivé par la poitrine de cet homme, Ryuu ne voyait pas la réaction du jeune homme. Il sentait les battements anarchiques de son coeur sous ses doigts. C’était étrange de sentir la vie ainsi, sous ses doigts. Une impression de déjà-vu lui revient en mémoire alors qu’il se souvenait de l’arbre étrange. C’était la même impression avec les maux de tête en moins.
Brusquement, Ryuu sentit une douleur vive au niveau de la tête avant qu’elle s’enfonce cruellement dans la tête. La douleur était insupportable et il sentait les pieds sur sa tête, l’enfoncer encore plus dans la terre. Qu’ais-je fait de mal ? se demanda Ryuu qui subissait sans broncher la réaction hostile de la personne. Le jeune homme aux cheveux blonds ne comprenait pas vraiment ce qui se passait mais il savait qu’aux cris aiguës, c’était quelque chose que cette personne n’avait pas apprécié. Tandis qu’il abattit un nouveau coup sur sa tête endolorie , Ryuu lâcha un petit cri à cause de la douleur qui s'immisce dans son système. Il avait l’impression que ses yeux allaient sortir de sa tête tant il allait très fort sur celle-ci. Ryuu ne parlait même pas de la terre qui se trouvait dans sa bouche, ni même de la caillasse qui égratigne sa peau à chaque coup. Il ne sut pas vraiment combien de temps les coups avaient plu mais Ryuu attendit en lançant quelques petits cris de douleur de temps à autre, subissant la punition du mieux qu’il pouvait en ne saisissant pas ce qu’il avait fait de répréhensible à part un compliment. Il sortit sa tête en ne sentant plus un coup sur sa tête, non sans mal car la personne l’avait bien enfoncé. Il força sur ses muscles pour la ressortir, les yeux papillonnant tandis qu’une grimace de douleur étira ses lèvres alors qu’il se frottait l’arrière douloureux de sa tête. Il recracha la terre de sa bouche du mieux qu’il put mais Ryuu savait qu’il aurait bien besoin d’eau pour enlever toute la terre incrustée dans sa bouche.
L’homme qui se tenait face à lui continuait à lui hurler dessus. Lui parlant de femme. Femme, pensa Ryuu complètement perdu. Qu’est-ce que cela pouvait bien être ? Il écoutait ce qu’il disait, mais ne comprenait pas vraiment ce que l’homme voulait lui dire par là. Mais je suis un garçon, moi, ou je suis une femme, on m’aurait menti, pensa Ryuu perplexe face aux mots. Le plus dur, c’était de le voir avec le manteau de son père. Etait-ce son père ? Certes, ils avaient la même couleur de cheveux mais cela s’arrêtait là. De plus, il était bien trop jeune. Ryuu secoua sa tête afin de chasser la poussière dans ses cheveux blonds tout en fixant l’homme de ses grands yeux verts.
-Femme ? Demanda Ryuu à un moment, complètement paumé. Qu’est-ce que c’est ? Demanda-t-il en penchant la tête sur le côté, perplexe.
Il se toucha lui-même la poitrine, plate et lisse, sentant son coeur battre anarchiquement dans sa poitrine avant de se stabiliser.
-Pourquoi la mienne est plate mais pas la tienne ? Es-tu blessé ? Demanda Ryuu complètement perturbé.
Il ne comprenait pas vraiment ce qui se passait. Un tas de questions se bousculait dans sa tête en cherchant beaucoup de réponses possibles, il se releva et épousseta ses vêtements qu’il avait empruntés à quelqu’un sans savoir à qui cela pourrait être. Un débardeur rouge avec une chemise noire et un simple pantalon d’une couleur incertaine, rongé par la saleté. Il le fixait, clignant de ses magnifiques yeux verts émeraude en tentant de comprendre ce qui se passait.
-Je suis Ryuu, je viens de Konoha, répondit-il incertain et perplexe. Et toi ? Tu viens d’où ? Tu fais partie de la même organisation que mon père ou ce kugutsu ? Questionna Ryuu sur le même ton.
Il ne savait pas vraiment pourquoi la personne prenait mal ce qu’il avait fait mais apparemment cela ne se faisait pas. Ryuu l’écouta sur le fait qu’il soit en mission et qu’il allait lui laisser la vie sauve. Il eut un petit rire en voyant que rien ne tenait la honte. Il n’était peut-être pas l'être le plus intelligent de la planète mais il voyait quelqu’un qui faisait semblant d’être ce qu’il n’était pas. Cette personne se faisait passer pour quelqu’un de cruel, ce qu’elle n’était clairement pas. Elle n’était pas cruelle, il manquait quelque chose dans son intonation.
-Je ne sais pas pour ta mission, mais si c’était de te montrer cruel et méchant, tu n’es pas du tout. Il manque quelque chose ! Ria-t-il en le regardant. Tu devrais mieux te tenir, et pas mettre ta main sur ta poitrine quand tu menaces, puis tiens toi plus droit, lèvres pincés et tête haute, avec un regard noir, ce que tu me fais , ce n’est pas crédible, continua-t-il sur un ton amusé, essouflé par son rire.
Ino sentit une vague de perplexité l'envahir en observant Ryuu, dont l'expression était empreinte d'incompréhension. Elle resta immobile, se concentrant sur son rôle en tant que Deidara, membre de l'Akatsuki, et elle se prépara à répondre avec un mélange d'assurance et d'impatience.
« Qu'est-ce qu'une femme, hmm ? » répéta-t-elle, imitant la voix de Deidara avec un soupçon d'arrogance. « Hmm, eh bien, tu vois, mon cher ami Hariko, les femmes sont un mystère insondable, une énigme que même l'art de l'explosion ne peut pas résoudre. »
Elle laissa un sourire ironique danser sur ses lèvres, gardant un œil attentif sur la réaction ce petit hérisson. Elle n’arrivait pas du tout à s’ôter de la tête l’image d’un gentil hérisson, mais elle restait toujours sur ses gardes. Elle devait maintenir sa couverture coûte que coûte, même si les questions du garçon devant elle semblaient ébranler sa confiance. Comment ne pouvait-il pas savoir ce qu’était une femme en générale ? Le pire c’est qu’elle avait beau essayé de le sonder pour s’assurer qu’il n’était pas en train de lui faire une blague, mais, c’est qu’elle pouvait lire à l’expression de son facies et même par ses gestes qu’il était sacrément sérieux. Sa bouche s’ouvrit, puis se referma et s’ouvrit à nouveau comme un poisson rouge le ferait. Les bras lui en tombait. Bien qu’apparemment, il ne semblait pas reconnaître Deidara en la voyant, cela signifiait qu’il ne le connaissait pas. Sauf que, c’était toujours dangereux de laisser savoir qu’un Deidara femme se promenait dans les rangs de l’Akatsuki, mais bon, des femmes ce n’était pas ce qu’il manquait, alors, elle allait devoir improviser. Cela lui rappelait son rôle de mission d’avoir joué le rôle d’une princesse aux côtés du ninja le plus imprévisible de Konoha.
Le regard confus de celui qu’elle surnommait Hariko l'atteignit comme un éclair dans l'obscurité. Ses yeux verts émeraude semblaient refléter un univers d'incompréhension. Ino resta immobile un instant, prenant conscience de l'impact de ses mots et aussi de ses actions plus tôt. Finalement, peut-être qu’elle y était allée vraiment un peu trop fort. Alors que le petit lutin blond se tâtait la poitrine, ses gestes dénotaient une recherche désespérée de réponses la plaçait dans une situation complexe. Une lutte intérieure qui commençait déjà à lui donner un mal de crâne carabiné. Son rôle en tant que Deidara, membre de l'Akatsuki, exigeait qu’elle maintienne sa couverture coûte que coûte. Chaque mot, chaque geste, devait être calculé avec soin. Elle finit par répondre avec soin, un ton empreint d’arrogance habituelle qu’elle était capable d’utiliser, une stratégie pour masquer le malaise grandissant en elle.
Toutefois, quand il lui demanda si elle était blessée, la confusion dans ses yeux se transformant en une inquiétude sincère, la laissa coi. Elle prit une profonde inspiration, se préparant à répondre sans révéler ses propres incertitudes, bien qu’elle était de plus en plus curieuse concernant ce spécimen. Elle lui offrit un sourire énigmatique, priant pour que ses mots suffisent à apaiser son tourment. Ses réponses devaient être aussi vides d'émotion que le ciel nocturne, mais l’héritière du clan Yamanaka ne pouvait ignorer la détresse dans le regard de ce Bambino. C'était comme s'il cherchait désespérément à démêler les fils d'une énigme insoluble.
« Ne t’inquiètes pas petit Hariko, je ne suis pas blessée. C’est simplement ainsi que je suis né, hmm. Ma poitrine est ce qu'elle est, et la tienne est ce qu'elle est. Pas besoin de s'inquiéter pour ça, toi homme, moi femme, capiche hmm !? »
Elle le désigna avec un doigt quand elle lui indiqua qu’il était un homme, et se pointa elle-même, quand elle se désigna en tant que femme d’une manière simpliste comme elle pourrait s’adresser à un enfant de trois ans, voire deux pour lui dire que ça c’est chaud et ça c’est froid.
Puis, il se présenta et là, elle décroisa ses bras. De Konoha ? Depuis quand Konoha abritait un petit blondinet aux yeux verts hein ? C’était une blague n’est-ce pas ? Il mentait, elle-même étant de Konoha, c’était impossible qu’il en soit. Elle le connaîtrait assurément. Pourtant, fixant ce dénommé Ryuu, son regard aiguisé scrutant les moindres nuances de ses expressions. Elle ressentit un frisson de perplexité lui traverser l'échine. La situation se compliquait bien plus qu'elle ne l'aurait imaginé. Si Ryuu mentait, il était un acteur extrêmement convaincant, mais il y avait quelque chose dans ses mots qui titillait son instinct de ninja aguerrie.
« Kugutsu, hmm ? »
Répéta-t-elle, laissant le nom résonner dans sa tête. Marionnette. Sasori. Ces éléments semblaient s'entremêler dans un puzzle complexe. Elle ne pouvait pas ignorer la possibilité que Sasori puisse être impliqué dans ce monde étrange. Son esprit s'activa, formulant des théories alors qu'elle essayait de connecter les points. Ino sentit le regard inquisiteur de Ryuu peser sur elle, ses yeux verts émeraude perçant à travers le voile de sa couverture. Elle savait qu'elle devait répondre de manière convaincante pour ne pas éveiller davantage ses soupçons. Elle se redressa avec une assurance feinte, laissant un sourire en coin se dessiner sur ses lèvres.
« Ah, Ryuu de Konoha, hein ? Hmm. » répondit-elle, sa voix empreinte d'un ton sarcastique, un écho du vrai Deidara. « Je suis Deidara, membre de l'Akatsuki. Tu peux dire que je suis un artiste de l'explosion, créant des œuvres d'art éphémères à travers le pouvoir des explosions. Quant à ta question sur mon affiliation avec ton père ou ce 'Kugutsu', c'est un mystère que tu n'as pas besoin de comprendre, Ryuu. D’ailleurs, c’est un véritable art ton prénom tu sais ? La signification est très belle ! »
Il fallait bien qu’elle essaie d’amadouer ce petit blond. Il semblerait posséder des informations capitales et puis.. Son commentaire sur son numéro.. Ino observa Ryuu avec étonnement alors qu'il réagissait de manière inattendue à sa tentative de se faire passer pour Deidara. Sa tentative de maintenir son rôle avait été déjouée par la perspicacité du jeune homme, qui semblait plus amusé qu'effrayé par sa prétendue menace.
Elle ne put s'empêcher de laisser échapper un léger soupir de frustration avant de laisser un petit rire échapper à ses lèvres. La situation était devenue plus complexe que prévu, mais elle ne pouvait pas nier que la sincérité de Ryuu avait quelque chose de rafraîchissant.
« Tu as raison » admit-elle avec un sourire taquin. « Je suppose que je ne suis pas très convaincante en tant que membre cruel de l'Akatsuki, n'est-ce pas ? »
Mais, elle n’abandonna pas pour autant son rôle de Deidara :
« Je vais te faire un aveu, j’ai intégrer les rangs de l’Akatsuki car on m’y a obligé. Hmm. C’était cool, mais, c’est nul de ne pas pouvoir faire ce que je veux. Dis, ce Kugutsu, il manie bien des marionnettes ? Si c’est le cas, c’est mon pote hmm. Par contre ton père… Tu parles de qui ? Tu veux que je le frappe pour toi ? Hmm ? Pour ne pas t’avoir apprit à ne pas toucher la poitrine d’une femme, je peux te promettre que je vais le cogner plus fort que je ne t’ai cogné. Puisque c’est lui en faute pour ne pas t’avoir apprit les bonnes manières ! »
Ino se redressa, abandonnant temporairement son imitation de Deidara, mais ne révélant pas qui elle était réellement. Elle réalisa que Ryuu était bien plus observateur qu'elle ne l'aurait cru, et il avait même des conseils pour améliorer sa performance.
« Très bien, Ryuu » dit-elle, se lançant dans le jeu. « Montre-moi comment cela devrait être fait. Puis que tu as critiqué ma cruauté, ta mission est que tu me montres, à l’inverse je vais tout t’apprendre sur la bonne conduite à avoir avec les femmes. Tu gagneras des points et sur la vie en générale pour avoir la côte ! Qu’en dis tu ?" »
Elle adopta une posture plus raide, pincée les lèvres et tenta de regarder Ryuu avec un regard supérieur. C'était une tâche difficile, car elle ne pouvait s'empêcher de sourire à l'absurdité de la situation. Elle voulait voir comment Ryuu se débrouillerait en tant que professeur d'art de la méchanceté.
Ino voulait en savoir plus sur lui, certes, elle manipulait un pauvre garçon, mais était-il vraiment « pauvre et sans défense » ? Pour lui faire une telle remarque sur la méchanceté ? Elle avait des doutes que sous ce visage d’ange, il ne l’était pas vraiment. De plus, piégée dans ce genjutsu lancé par un psychopathe fanatique vieux d’un siècle au moins, elle ne pouvait pas baissé sa garde. Alors, qu’importe si cela la faisait passer pour la méchante à la fin, elle préférait amadouer cet inconnu qui était un mystère complet. Ses paroles ne reflétant pas non plus la réalité. Ou alors, sa famille était partie de Konoha ? Pour le moment, la recherche des membres de l’Akatsuki allait attendre, une aide providentielle venait de lui tomber dessus si on oublie le passage précédent de la main baladeuse.. Tsk, rien que d’y penser, elle avait encore le rouge aux joues.
« Qu'est-ce qu'une femme, hmm ? » répéta-t-elle, imitant la voix de Deidara avec un soupçon d'arrogance. « Hmm, eh bien, tu vois, mon cher ami Hariko, les femmes sont un mystère insondable, une énigme que même l'art de l'explosion ne peut pas résoudre. »
Elle laissa un sourire ironique danser sur ses lèvres, gardant un œil attentif sur la réaction ce petit hérisson. Elle n’arrivait pas du tout à s’ôter de la tête l’image d’un gentil hérisson, mais elle restait toujours sur ses gardes. Elle devait maintenir sa couverture coûte que coûte, même si les questions du garçon devant elle semblaient ébranler sa confiance. Comment ne pouvait-il pas savoir ce qu’était une femme en générale ? Le pire c’est qu’elle avait beau essayé de le sonder pour s’assurer qu’il n’était pas en train de lui faire une blague, mais, c’est qu’elle pouvait lire à l’expression de son facies et même par ses gestes qu’il était sacrément sérieux. Sa bouche s’ouvrit, puis se referma et s’ouvrit à nouveau comme un poisson rouge le ferait. Les bras lui en tombait. Bien qu’apparemment, il ne semblait pas reconnaître Deidara en la voyant, cela signifiait qu’il ne le connaissait pas. Sauf que, c’était toujours dangereux de laisser savoir qu’un Deidara femme se promenait dans les rangs de l’Akatsuki, mais bon, des femmes ce n’était pas ce qu’il manquait, alors, elle allait devoir improviser. Cela lui rappelait son rôle de mission d’avoir joué le rôle d’une princesse aux côtés du ninja le plus imprévisible de Konoha.
Le regard confus de celui qu’elle surnommait Hariko l'atteignit comme un éclair dans l'obscurité. Ses yeux verts émeraude semblaient refléter un univers d'incompréhension. Ino resta immobile un instant, prenant conscience de l'impact de ses mots et aussi de ses actions plus tôt. Finalement, peut-être qu’elle y était allée vraiment un peu trop fort. Alors que le petit lutin blond se tâtait la poitrine, ses gestes dénotaient une recherche désespérée de réponses la plaçait dans une situation complexe. Une lutte intérieure qui commençait déjà à lui donner un mal de crâne carabiné. Son rôle en tant que Deidara, membre de l'Akatsuki, exigeait qu’elle maintienne sa couverture coûte que coûte. Chaque mot, chaque geste, devait être calculé avec soin. Elle finit par répondre avec soin, un ton empreint d’arrogance habituelle qu’elle était capable d’utiliser, une stratégie pour masquer le malaise grandissant en elle.
Toutefois, quand il lui demanda si elle était blessée, la confusion dans ses yeux se transformant en une inquiétude sincère, la laissa coi. Elle prit une profonde inspiration, se préparant à répondre sans révéler ses propres incertitudes, bien qu’elle était de plus en plus curieuse concernant ce spécimen. Elle lui offrit un sourire énigmatique, priant pour que ses mots suffisent à apaiser son tourment. Ses réponses devaient être aussi vides d'émotion que le ciel nocturne, mais l’héritière du clan Yamanaka ne pouvait ignorer la détresse dans le regard de ce Bambino. C'était comme s'il cherchait désespérément à démêler les fils d'une énigme insoluble.
« Ne t’inquiètes pas petit Hariko, je ne suis pas blessée. C’est simplement ainsi que je suis né, hmm. Ma poitrine est ce qu'elle est, et la tienne est ce qu'elle est. Pas besoin de s'inquiéter pour ça, toi homme, moi femme, capiche hmm !? »
Elle le désigna avec un doigt quand elle lui indiqua qu’il était un homme, et se pointa elle-même, quand elle se désigna en tant que femme d’une manière simpliste comme elle pourrait s’adresser à un enfant de trois ans, voire deux pour lui dire que ça c’est chaud et ça c’est froid.
Puis, il se présenta et là, elle décroisa ses bras. De Konoha ? Depuis quand Konoha abritait un petit blondinet aux yeux verts hein ? C’était une blague n’est-ce pas ? Il mentait, elle-même étant de Konoha, c’était impossible qu’il en soit. Elle le connaîtrait assurément. Pourtant, fixant ce dénommé Ryuu, son regard aiguisé scrutant les moindres nuances de ses expressions. Elle ressentit un frisson de perplexité lui traverser l'échine. La situation se compliquait bien plus qu'elle ne l'aurait imaginé. Si Ryuu mentait, il était un acteur extrêmement convaincant, mais il y avait quelque chose dans ses mots qui titillait son instinct de ninja aguerrie.
« Kugutsu, hmm ? »
Répéta-t-elle, laissant le nom résonner dans sa tête. Marionnette. Sasori. Ces éléments semblaient s'entremêler dans un puzzle complexe. Elle ne pouvait pas ignorer la possibilité que Sasori puisse être impliqué dans ce monde étrange. Son esprit s'activa, formulant des théories alors qu'elle essayait de connecter les points. Ino sentit le regard inquisiteur de Ryuu peser sur elle, ses yeux verts émeraude perçant à travers le voile de sa couverture. Elle savait qu'elle devait répondre de manière convaincante pour ne pas éveiller davantage ses soupçons. Elle se redressa avec une assurance feinte, laissant un sourire en coin se dessiner sur ses lèvres.
« Ah, Ryuu de Konoha, hein ? Hmm. » répondit-elle, sa voix empreinte d'un ton sarcastique, un écho du vrai Deidara. « Je suis Deidara, membre de l'Akatsuki. Tu peux dire que je suis un artiste de l'explosion, créant des œuvres d'art éphémères à travers le pouvoir des explosions. Quant à ta question sur mon affiliation avec ton père ou ce 'Kugutsu', c'est un mystère que tu n'as pas besoin de comprendre, Ryuu. D’ailleurs, c’est un véritable art ton prénom tu sais ? La signification est très belle ! »
Il fallait bien qu’elle essaie d’amadouer ce petit blond. Il semblerait posséder des informations capitales et puis.. Son commentaire sur son numéro.. Ino observa Ryuu avec étonnement alors qu'il réagissait de manière inattendue à sa tentative de se faire passer pour Deidara. Sa tentative de maintenir son rôle avait été déjouée par la perspicacité du jeune homme, qui semblait plus amusé qu'effrayé par sa prétendue menace.
Elle ne put s'empêcher de laisser échapper un léger soupir de frustration avant de laisser un petit rire échapper à ses lèvres. La situation était devenue plus complexe que prévu, mais elle ne pouvait pas nier que la sincérité de Ryuu avait quelque chose de rafraîchissant.
« Tu as raison » admit-elle avec un sourire taquin. « Je suppose que je ne suis pas très convaincante en tant que membre cruel de l'Akatsuki, n'est-ce pas ? »
Mais, elle n’abandonna pas pour autant son rôle de Deidara :
« Je vais te faire un aveu, j’ai intégrer les rangs de l’Akatsuki car on m’y a obligé. Hmm. C’était cool, mais, c’est nul de ne pas pouvoir faire ce que je veux. Dis, ce Kugutsu, il manie bien des marionnettes ? Si c’est le cas, c’est mon pote hmm. Par contre ton père… Tu parles de qui ? Tu veux que je le frappe pour toi ? Hmm ? Pour ne pas t’avoir apprit à ne pas toucher la poitrine d’une femme, je peux te promettre que je vais le cogner plus fort que je ne t’ai cogné. Puisque c’est lui en faute pour ne pas t’avoir apprit les bonnes manières ! »
Ino se redressa, abandonnant temporairement son imitation de Deidara, mais ne révélant pas qui elle était réellement. Elle réalisa que Ryuu était bien plus observateur qu'elle ne l'aurait cru, et il avait même des conseils pour améliorer sa performance.
« Très bien, Ryuu » dit-elle, se lançant dans le jeu. « Montre-moi comment cela devrait être fait. Puis que tu as critiqué ma cruauté, ta mission est que tu me montres, à l’inverse je vais tout t’apprendre sur la bonne conduite à avoir avec les femmes. Tu gagneras des points et sur la vie en générale pour avoir la côte ! Qu’en dis tu ?" »
Elle adopta une posture plus raide, pincée les lèvres et tenta de regarder Ryuu avec un regard supérieur. C'était une tâche difficile, car elle ne pouvait s'empêcher de sourire à l'absurdité de la situation. Elle voulait voir comment Ryuu se débrouillerait en tant que professeur d'art de la méchanceté.
Ino voulait en savoir plus sur lui, certes, elle manipulait un pauvre garçon, mais était-il vraiment « pauvre et sans défense » ? Pour lui faire une telle remarque sur la méchanceté ? Elle avait des doutes que sous ce visage d’ange, il ne l’était pas vraiment. De plus, piégée dans ce genjutsu lancé par un psychopathe fanatique vieux d’un siècle au moins, elle ne pouvait pas baissé sa garde. Alors, qu’importe si cela la faisait passer pour la méchante à la fin, elle préférait amadouer cet inconnu qui était un mystère complet. Ses paroles ne reflétant pas non plus la réalité. Ou alors, sa famille était partie de Konoha ? Pour le moment, la recherche des membres de l’Akatsuki allait attendre, une aide providentielle venait de lui tomber dessus si on oublie le passage précédent de la main baladeuse.. Tsk, rien que d’y penser, elle avait encore le rouge aux joues.
“Dis, tu cherches la mort , on dirait presque que tu le fais exprès. J’essaye de te réparer et toi , tu sautes dans la moindre occasion de te faire tabasser, tu dois aimer ça, crétin” s’enquit Masaaki dans sa tête.
Ce qui lui valut une vive douleur au niveau de la tête, déjà pas mal amoché par cette femme. Femme, se répéta inlassablement Ryuu complètement paumé par cette nouvelle information. Il ne voyait pas réellement de différences entre eux deux à part cette poitrine abondante dont Ryuu rêvait de pouvoir toucher. Il ne devait pas toucher de poitrine à cette femme, enfin, aux femmes. Donc il y en a plusieurs, se dit Ryuu qui ne saisissait pas vraiment l’information. Quelle était cette différence ? Oui, Ryuu était un homme et il le savait, tout comme Sasuke en était un au vu de sa poitrine plate. Il était né ainsi, d’après ses dires et cela faisait une différence avec Ryuu. Mais quelle était cette différence dont il parlait ? Il avait de longs cheveux mais si Ryuu les avait laissé pousser au lieu de les couper sauvagement, il les aurait eus tout aussi longs. Il avait des traits plus fins que lui, mais ce n’était pas forcément une différence à noter. Sasuke avait des traits fins et charismatiques pour un homme. Ce qui lui donnait un air parfois hautain, se dit Ryuu qui avait complètement oublié l’idée de rejoindre Sasuke alors qu’il ne devait même pas être ici. Il lui avait interdit de s’approcher trop près des villages ou de se faire remarquer. Il nota une différence étrange, la voix aiguë de la personne. Elle semblait plus douce et bienveillante, plus rassurante que ferme alors que lui, il avait une voix plus grave voire plus rauque sur certaines syllabes. Etait-ce une différence notable ? Le jeune homme aux cheveux blonds indisciplinés fixait, lorgnait chaque recoin de la silhouette qui semblait plus élancée et plus souple que la sienne. Une autre différence ? Sasuke semblait bien l’être aussi car Ryuu était petit mais plus dans les muscles qu’autres choses. Peut-être qu’en étant grand, on était plus élancé que les gens petits ? Théorisa intérieurement Ryuu qui essayait vraiment de comprendre pourquoi il n’avait pas le droit de toucher. Lui, il pouvait. Cela ne dérangeait pas le jeune garçon d’être touché. En même temps, personne ne se dérangeait pour toucher les parties de son corps abîmé avec sadisme.
-Pourquoi n’ais-je pas le droit de te toucher ? Tu peux, je t’assure, moi ça ne me dérange pas, déclara-t-il pensivement. C’est quoi la différence entre un homme et une femme ? A part une grosse poitrine ? Demanda Ryuu qui essayait de comprendre ce qui se passait.
Et puis, pourquoi il m’appelle comme ça ? se questionna Ryuu. Certes, il était petit mais ne ressemblait aucunement à un hérisson. Il laissa tomber cette question pour plus tard, cela semblait amuser la personne, et il ne souhaitait pas se reprendre un autre coup sur la tête pour avoir été déplacé. Ryuu se remettait en question en ce moment. Avait-il été déplacé bon nombre de fois ? Il n’en savait rien. Kara n’était pas une organisation qui lui apprenait des valeurs ou une morale pour vivre en société. Elle leur apprenait à être un pantin, une bonne machine de guerre afin de pouvoir parvenir à leurs buts ultimes. Un but qui était rempli d’obscurité selon Ryuu. Il hocha la tête face à son questionnement concernant Kugutsu mais ne dit rien d’autre tant il était dans ses pensées. Il ne comprenait pas l’attitude de cette femme qui lui paraissait étrange. Si peu confiant mais pourtant, elle semblait faire preuve d’ironie face à lui. Il n’était pas un savant, il ne savait peut-être pas faire la différence entre un homme et une femme. Cependant, Ryuu savait particulièrement quand une personne lui mentait, ou se prétendait pour être ce qu’il n’était pas. Rien ne correspondait, pas au bon timbre de voix, ni à l’inflexion de la langue. La posture et la gestuelle n’étaient pas bonnes. Ryuu pouvait voir une simulation, un texte récité par coeur comme une poésie apprise. Ce n’était pas une personne qui menaçait. Il leva un sourcil peu convaincu par sa prestation car malheureusement, Ryuu se connaissait à cela. Il ne connaissait pas grand chose du monde, mais le jeune homme savait reconnaître la haine, le chantage à des kilomètres ainsi que le mauvais mensonge. Il ne connaissait pas vraiment ce qu’était la loyauté, la douceur ou même la gentillesse.
Il vient lui parler de marionnette à propos de Kugutsu mais il ne se souvenait pas trop de ce que cela venait faire par ici après tout, il se souvenait juste que cet homme l’avait aidé avant de l’assommer pendant qu’il était en train d’uriner contre l’arbre étrange aux fruits blanchâtres sur le champ de bataille, pendant sa quête de trouver des choses sur les gens inanimés. Quant au prénom de la personne en face de lui, Ryuu ne la croyait pas mais il fit semblant de rien. Peut-être était-ce sa méfiance qui lui disait que c’était un mensonge ? Après tout la dernière fois qu’il avait fait à peu près confiance à quelqu’un qui porte cet horrible manteau, Ryuu s’était fait vendre ou assommer.
-Non, déclara-t-il en penchant la tête. Tu ne t’appelles pas Deidara mais bon, en l’absence de prénom, je vais me contenter. Quant à l’Akatsuki, je ne sais strictement rien, je ne savais même pas que cela existait. Pour Kugutsu, tout ce que je sais, c’est qu’il avait une colle ultra forte pour coller le saphir sur ma bague et il avait les cheveux rouges comme le nuage sur ton manteau. En plus, il m’a assommé alors que j’étais en train d’uriner sur un arbre étrange aux fruits tout aussi étranges sur un champ de bataille, puisqu’il y avait des cadavres partout. Et puis quant à mon père Kakuzu, je ne l’ai croisé qu’une fois quand j’avais 4 ans, et il m’a vendu alors il m’a surtout appris que même les humains étaient de la marchandise. C’est pour cela que tu ne m’as jamais connu, personne ne m’a cherché, répondit Ryuu d’un ton calme malgré l’horreur qu’il décrit.
Vivre dans l’horreur depuis sa plus tendre enfance avait permis à Ryuu de comprendre un schéma étrange de la relativisation. Certes, cela lui faisait horriblement mal à l’intérieur de lui mais il avait appris avec. Il ressentait toujours de la haine ou de l’amertume de s’être fait voler sa vie, son innocence. Ryuu savait qu’au fond, il ne serait jamais quelqu’un qui puisse vivre en accord avec la société, c’était bien trop tard pour cela mais il devait essayer un minimum. C’était un fait qu’il s’est résigné. Peut-être qu’il arriverait, il devait essayer dans tous les cas, car il ne voulait pas passer sa vie à se cacher dans une forêt admirant au loin le village qui l’a vu naître , sans pouvoir réellement s’approcher.
Ryuu explosa de rire en écoutant le chantage de la jeune femme. Un rire sincère en voyant qu’elle essayait très clairement de faire ce qu’il lui avait dit. Le résultat était plutôt perturbant. Elle avait l’air d’avoir trop mangé plutôt que menaçante.
-Tu n’es pas prêt du tout, s’enquit-il entre deux rires avant de se calmer, essouffler. Je vais t’aider parce que c’est pitoyable, et si tu veux m’aider d’accord mais ne fait pas de chantage ainsi, c’est flagrant, même pour moi, renchérit-il amusé.
Ryuu le fixait tandis qu’il se mit à adopter ce qu’il avait toujours appris à Kara. Il devait avoir l’air fort et menaçant rien que par sa présence. Son sourire innocent et sincère devient inexistant, tandis qu’il fronçait les sourcils. Ses yeux verts si clairs s’assombrirent d’une lueur faussement calme et menaçante. Un visage neutre, imperturbable qui dégageait une lueur malsaine. Un visage qui semblait être gravé dans de la roche, et qui ne laissait place à aucun doute. Il se tenait droit, légèrement infléchi au niveau du dos, ce qui forçait son menton à se lever quelque peu, lui donnant une expression dédaigneuse de tout. Il semblait fier malgré son état crasseux, si dangereux et malfaisant alors qu’il n’était encore quelque seconde d’être une personne douce.
-Lorsqu’on menace quelqu’un, on fait attention à comment on se tient et parle, menaça-t-il d’une voix beaucoup plus sombre et froide qu’auparavant.
Son ton était implacable, clair dans ses intentions malfaisantes concernant la personne. Il bougea d’un pas presque félin tant il semblait gracieux dans ce mouvement. Un pas déterminé qui ne laissait place à aucune hésitation quant à ce qu’il allait faire. Et puis, il sourit, quittant sa posture menaçante pour revenir à celui qu’il était.
-C’est comme ça qu’on menace vraiment quelqu’un ! S’exclama-t-il d’une voix un peu plus aiguë et très chaleureuse.
Ino se retrouva à nouveau face à Ryuu, son esprit oscillant entre deux identités. D'une part, elle incarnait Deidara, le membre de l'Akatsuki qu'elle devait jouer pour mener à bien sa mission. De l'autre, elle était Ino, une ninja de Konoha, confrontée à un monde étrange et à des questions auxquelles elle ne s'attendait pas. Ryuu semblait profondément troublé par la situation, ce qui la forçait à maintenir sa couverture avec une assurance feinte. Elle répondit d'un ton légèrement moqueur, empruntant la voix de Deidara :
« Pourquoi n'aurais-tu pas le droit de me toucher, hmm ? Eh bien, Ryuu, il y a des règles à suivre, même pour un artiste de l'explosion comme moi. Nous devons maintenir une certaine distance, pour notre art, bien sûr. » Ino esquissa un sourire malicieux tout en poursuivant : « Quant à la différence entre un homme et une femme, ce n'est pas seulement une question de poitrine, même si c'est une différence évidente. Les hommes et les femmes sont différents physiquement, c'est vrai, mais aussi mentalement. Nous avons des forces et des faiblesses différentes, des perspectives différentes sur la vie. »
Elle fit quelques pas les mains dans le dos gardant un œil sur Ryuu tout en continuant de parler en tant que Deidara :
« Tu vois, Ryuu, notre monde est rempli de contrastes, de dualités. C'est ce qui rend l'art de l'explosion si captivant. C'est une explosion de couleurs, de formes, de sensations. Et il est essentiel de respecter ces contrastes pour créer une véritable œuvre d'art. »
Ino observa Ryuu avec un mélange d'amusement et de tendresse lorsqu'elle comprit qu'elle devait expliquer les choses de manière simple et concrète. Elle récupéra un bâton et se rapprocha de lui, n’arrivant toujours pas à croire à ce qu’elle s’apprêtait à faire. D’un autre côté, c’était un rêve, peut-être qu’il oublierait ? Elle l’espérait, mais bon, dans ce monde et vu sa chance, elle préférait ne pas trop y compter. A peine, est-elle sortie du village, qu’elle a rencontré un petit hérisson qui ne semblait rien connaître de la vie, ou pas dans ses termes. Alors, elle décida d’abandonner son masque de Deidara pour le moment pour endosser le rôle d’une aînée et avec une concentration apparente, elle dessina deux hommes bâtons. Une tête ronde surmontée d'un bâton représentant les bras et les jambes.
« Regarde bien, Ryuu, » dit-elle doucement, lui montrant le dessin. « C'est la base d'un homme, comme toi et moi qui sommes faits de chaire et de sang. Parfois, certains, à cause d’expériences de scientifiques complètement fous, ont plusieurs membres, mais passons. »
Elle esquissa deux ronds sous la tête du premier homme bâton, dessinant ainsi les parties du corps spécifiques aux femmes. Elle leva ensuite les yeux vers Ryuu avec un sourire encourageant.
« Voilà, ces ronds ici, ce sont les bijoux féminins. C'est ce qui se trouve sur ma poitrine, tu vois ? »
Ino avait posé la paume de l’une de ses mains sur cette dernière. Bon, cette dernière n’était plus visible de part ses bandages, son haut et sa cape de l’Akatsuki, mais Ryuu en avait déjà vu plus qu’assez pour comprendre de quoi il s’agit n’est-ce pas ? Elle fit une pause, laissant ses mots pénétrer l'esprit de Ryuu.
« Toi, tes bijoux se trouvent ici, » ajouta-t-elle en dessinant une autre paire de ronds au niveau des jambes sur le dessin, mais cette fois sur le bonhomme bâton numéro deux. « Toi, tes bijoux se trouvent ici, » ajouta-t-elle en dessinant une autre paire de ronds au niveau des jambes sur le dessin. « Et comme tu n'aimes pas qu'on touche à tes bijoux de famille, c'est pareil pour une femme. C'est un espace privé, quelque chose d'intime ! »
Ino posa doucement le bâton, gardant son regard sur Ryuu pour s'assurer qu'il comprenait. Elle se demandait, si elle ne devrait pas abandonner le magasin de fleurs familiales ! Elle se rappelle qu’elle avait eu certaines remarques, sur le fait qu’elle était plus à la boutique qu’à l’entraînement. Alors que c’était faux, elle se donnait vraiment à fond dans tout, mais c’était une perte de temps d’essayer de se justifier envers ceux qui la « craignaient ». Car, il ne faut pas croire, mais le clan Yamanaka n’était pas aussi apprécié qu’on pourrait le croire à cause justement de leur talent exclusif au clan.
« Bien sûr, il y a d'autres différences entre les hommes et les femmes, mais c'est l'une des différences les plus flagrantes et importantes. Nous, les femmes, nous n'avons pas de bijoux en-dessous de la ceinture, c'est plat. »
Elle avait choisi des mots simples, des images faciles à comprendre pour aider Ryuu à saisir la différence fondamentale entre les hommes et les femmes. Est-ce qu’elle s’en était bien sortie ? D’un autre côté des corps, elle en avait vu en tant que médecin. La pudeur ne devait plus exister, donc elle n’avait pas vraiment de mal à parler de cela. Mais, pour un premier cours, c’était déjà assez non ?
« Est-ce que tu comprends mieux maintenant, Ryuu ? Les hommes et les femmes ont des parties différentes sur leur corps, et il est important de respecter la vie privée de chacun. »
Au moins, elle avait instauré les bases ! Bon certes, il y avait des personnes qui étaient de véritables planches à pain. Ino s’estimait heureuse de posséder cette poitrine même si, elle reconnaissait que parfois c’était encombrant.
Ino observa Ryuu attentivement alors qu'il parlait, partageant des fragments de son passé et de ses expériences passées avec une franchise désarmante. Elle avait adopté son rôle de Deidara avec sérieux, mais les paroles de Ryuu semblaient toucher une corde sensible en elle. Elle ne pouvait s'empêcher de ressentir de la compassion pour ce jeune homme, qui avait traversé des expériences traumatisantes et un sentiment de solitude écrasant. Pire encore la mention de Kakuzu la fit serrer les poings au point de se planter les ongles à l’intérieur de ses paumes. Des souvenirs horribles lui parvinrent. Elle l’avait malheureusement croisé et elle s’était vengée de ce dernier avec l’aide de ses amis. Est-ce qu’il lui en voudrait, si elle lui disait qu’elle avait tué son « père » ? Elle ne pouvait pas considérer un homme qui avait vendu son propre enfant comme un être humain. C’était un acte abjecte, déjà qu’elle avait très peu d’estime pour cet ancien nukenin. Toutefois, elle ne pouvait pas en vouloir à Ryuu parce qu’il était le fils d’un sociopathe sans coeur. Ce qui est ironique quand on savait, qu’il s’était greffé de nombreux coeur sur son corps.
« Tu as raison encore une fois, » répondit-elle d'une voix douce, essayant de maintenir son personnage de Deidara malgré l'émotion qui montait en elle. « Je ne suis pas Deidara, tu as bien remarqué. Mon nom est Yamanaka Ino. Je suis ici pour découvrir ce qui se passe dans ce monde étrange, et je pense que nous pourrions peut-être nous aider mutuellement. Alors, si tu peux bien garder ce secret pour toi s’il te plaît ! » Elle prit une profonde inspiration et poursuivit : « Quant à l'Akatsuki, il semble que nous ayons tous les deux croisé leur chemin d'une manière ou d'une autre. Je suis désolée de ce qui t'est arrivé avec Kugutsu. Si tu as des informations sur lui, cela pourrait être très utile. Et pour ce qui est de Kakuzu... je suis vraiment désolée que tu aies dû vivre une telle expérience. Mais saches, que si on l’avait sût les shinobis de Konoha ne seraient pas restés sans rien faire. »
Du moins, elle l’espérait dans son for intérieur, mais c’était sûrement trop demandé aux aînés qui ont fait beaucoup d’erreurs. Le troisième Hokage, avec tout le respect qu’elle pouvait lui porter, n’était pas exempt de défauts. Elle ne pouvait pas lui en vouloir pour les crimes de son père avec un passé si triste. Ino se rapprocha légèrement de Ryuu, posant une main réconfortante sur son épaule.
« Tu n'es pas seul maintenant, Ryuu. Si tu as un soucis, tu peux venir me voir. En tant que shinobi de Konoha, c’est mon devoir d’aider un frère d’arme ! Un humain n’est pas une marchandise tu as compris ? Je pense que je devrais m’excuser pour les aînés qui n’ont rien fait pour toi. Cela doit être une mince consolation, mais je suis sincère. Si tu as besoin de quoi que ce soit, discuter, poser des questions, je serais là ! »
Ino ne pu s’empêcher de passer une main dans ses cheveux pour les lui ébouriffer affectueusement avec un grand sourire. Tant pis si, cela pouvait briser sa couverture plus tard. Elle ne pouvait pas rester insensible à une histoire pareille.
Ino regarda Ryuu avec un mélange d’amusement et d’incrédulité alors qu’il explosait de rire en réaction à sa tentative de posture menaçante. Son rire sincère résonnait dans l’air, et il semblait visiblement amusé par sa tentative. Les mots qui sortirent des lèvres de Ryuu étaient teintés d'une sincérité désarmante, et Ino ne put s'empêcher de rire légèrement avec lui. Elle avait tenté de jouer le jeu du chantage, mais cela avait été un échec total.
« Je vois, je ne suis pas très douée pour les menaces. » admit-elle en riant doucement. « C'était un essai, mais je suppose que je devrais laisser ça aux experts comme toi. »
Elle observa attentivement Ryuu alors qu'il commençait à changer son comportement, passant d'un sourire innocent à une expression sombre et menaçante. Ses yeux verts clairs se durcirent, et il adopta une posture droite et imperturbable qui semblait complètement déplacée par rapport à sa personnalité précédente. Ino était impressionnée par la rapidité avec laquelle il pouvait changer de personnage. La Kunoichi ne pouvait nier que Ryuu était convaincant dans son rôle menaçant. Il avait réussi à changer complètement son aura en un instant, donnant l'impression qu'il était un tout autre individu. Elle était surprise de voir à quel point il était polyvalent dans ses capacités.
Ino éclata de rire quelques minutes, reprenant ainsi sa respiration. En effet, sans s’en rendre compte, elle s’était arrêtée de respirer. Mais, il était arrivé à lui donner la chaire de poule. Pourtant, face à ce sourire, ses craintes se mirent à fondre, mais elle se nota mentalement qu’elle ne pouvait pas baisser sa garde face à lui. Il était bien plus que ce qu’il montrait. Ceci dit, en le voyant revenir à son sourire chaleureux et amical habituel. Il était difficile de croire que la même personne pouvait passer d'une menace froide à un sourire chaleureux en un instant.
« Tu es vraiment incroyable, Hairko. » dit-elle, encore secouée par le rire. « Je suis impressionnée par ta capacité à jouer différents rôles aussi rapidement. » Elle marqua une pause, reprenant son sérieux. « Ce n’est pas tout, mais j’ai besoin d’être parfaite ! L’Akatsuki sont responsables de notre venue dans ce monde d’illusions. C’est une prison dorée. C’est pour ça que je dois les infiltrer et il ne faut pas que je sois découverte. Alors, aide-moi s’il te plait ! Je vais m’entraîner et n’hésites pas à me reprendre ! »
« Pourquoi n'aurais-tu pas le droit de me toucher, hmm ? Eh bien, Ryuu, il y a des règles à suivre, même pour un artiste de l'explosion comme moi. Nous devons maintenir une certaine distance, pour notre art, bien sûr. » Ino esquissa un sourire malicieux tout en poursuivant : « Quant à la différence entre un homme et une femme, ce n'est pas seulement une question de poitrine, même si c'est une différence évidente. Les hommes et les femmes sont différents physiquement, c'est vrai, mais aussi mentalement. Nous avons des forces et des faiblesses différentes, des perspectives différentes sur la vie. »
Elle fit quelques pas les mains dans le dos gardant un œil sur Ryuu tout en continuant de parler en tant que Deidara :
« Tu vois, Ryuu, notre monde est rempli de contrastes, de dualités. C'est ce qui rend l'art de l'explosion si captivant. C'est une explosion de couleurs, de formes, de sensations. Et il est essentiel de respecter ces contrastes pour créer une véritable œuvre d'art. »
Ino observa Ryuu avec un mélange d'amusement et de tendresse lorsqu'elle comprit qu'elle devait expliquer les choses de manière simple et concrète. Elle récupéra un bâton et se rapprocha de lui, n’arrivant toujours pas à croire à ce qu’elle s’apprêtait à faire. D’un autre côté, c’était un rêve, peut-être qu’il oublierait ? Elle l’espérait, mais bon, dans ce monde et vu sa chance, elle préférait ne pas trop y compter. A peine, est-elle sortie du village, qu’elle a rencontré un petit hérisson qui ne semblait rien connaître de la vie, ou pas dans ses termes. Alors, elle décida d’abandonner son masque de Deidara pour le moment pour endosser le rôle d’une aînée et avec une concentration apparente, elle dessina deux hommes bâtons. Une tête ronde surmontée d'un bâton représentant les bras et les jambes.
« Regarde bien, Ryuu, » dit-elle doucement, lui montrant le dessin. « C'est la base d'un homme, comme toi et moi qui sommes faits de chaire et de sang. Parfois, certains, à cause d’expériences de scientifiques complètement fous, ont plusieurs membres, mais passons. »
Elle esquissa deux ronds sous la tête du premier homme bâton, dessinant ainsi les parties du corps spécifiques aux femmes. Elle leva ensuite les yeux vers Ryuu avec un sourire encourageant.
« Voilà, ces ronds ici, ce sont les bijoux féminins. C'est ce qui se trouve sur ma poitrine, tu vois ? »
Ino avait posé la paume de l’une de ses mains sur cette dernière. Bon, cette dernière n’était plus visible de part ses bandages, son haut et sa cape de l’Akatsuki, mais Ryuu en avait déjà vu plus qu’assez pour comprendre de quoi il s’agit n’est-ce pas ? Elle fit une pause, laissant ses mots pénétrer l'esprit de Ryuu.
« Toi, tes bijoux se trouvent ici, » ajouta-t-elle en dessinant une autre paire de ronds au niveau des jambes sur le dessin, mais cette fois sur le bonhomme bâton numéro deux. « Toi, tes bijoux se trouvent ici, » ajouta-t-elle en dessinant une autre paire de ronds au niveau des jambes sur le dessin. « Et comme tu n'aimes pas qu'on touche à tes bijoux de famille, c'est pareil pour une femme. C'est un espace privé, quelque chose d'intime ! »
Ino posa doucement le bâton, gardant son regard sur Ryuu pour s'assurer qu'il comprenait. Elle se demandait, si elle ne devrait pas abandonner le magasin de fleurs familiales ! Elle se rappelle qu’elle avait eu certaines remarques, sur le fait qu’elle était plus à la boutique qu’à l’entraînement. Alors que c’était faux, elle se donnait vraiment à fond dans tout, mais c’était une perte de temps d’essayer de se justifier envers ceux qui la « craignaient ». Car, il ne faut pas croire, mais le clan Yamanaka n’était pas aussi apprécié qu’on pourrait le croire à cause justement de leur talent exclusif au clan.
« Bien sûr, il y a d'autres différences entre les hommes et les femmes, mais c'est l'une des différences les plus flagrantes et importantes. Nous, les femmes, nous n'avons pas de bijoux en-dessous de la ceinture, c'est plat. »
Elle avait choisi des mots simples, des images faciles à comprendre pour aider Ryuu à saisir la différence fondamentale entre les hommes et les femmes. Est-ce qu’elle s’en était bien sortie ? D’un autre côté des corps, elle en avait vu en tant que médecin. La pudeur ne devait plus exister, donc elle n’avait pas vraiment de mal à parler de cela. Mais, pour un premier cours, c’était déjà assez non ?
« Est-ce que tu comprends mieux maintenant, Ryuu ? Les hommes et les femmes ont des parties différentes sur leur corps, et il est important de respecter la vie privée de chacun. »
Au moins, elle avait instauré les bases ! Bon certes, il y avait des personnes qui étaient de véritables planches à pain. Ino s’estimait heureuse de posséder cette poitrine même si, elle reconnaissait que parfois c’était encombrant.
Ino observa Ryuu attentivement alors qu'il parlait, partageant des fragments de son passé et de ses expériences passées avec une franchise désarmante. Elle avait adopté son rôle de Deidara avec sérieux, mais les paroles de Ryuu semblaient toucher une corde sensible en elle. Elle ne pouvait s'empêcher de ressentir de la compassion pour ce jeune homme, qui avait traversé des expériences traumatisantes et un sentiment de solitude écrasant. Pire encore la mention de Kakuzu la fit serrer les poings au point de se planter les ongles à l’intérieur de ses paumes. Des souvenirs horribles lui parvinrent. Elle l’avait malheureusement croisé et elle s’était vengée de ce dernier avec l’aide de ses amis. Est-ce qu’il lui en voudrait, si elle lui disait qu’elle avait tué son « père » ? Elle ne pouvait pas considérer un homme qui avait vendu son propre enfant comme un être humain. C’était un acte abjecte, déjà qu’elle avait très peu d’estime pour cet ancien nukenin. Toutefois, elle ne pouvait pas en vouloir à Ryuu parce qu’il était le fils d’un sociopathe sans coeur. Ce qui est ironique quand on savait, qu’il s’était greffé de nombreux coeur sur son corps.
« Tu as raison encore une fois, » répondit-elle d'une voix douce, essayant de maintenir son personnage de Deidara malgré l'émotion qui montait en elle. « Je ne suis pas Deidara, tu as bien remarqué. Mon nom est Yamanaka Ino. Je suis ici pour découvrir ce qui se passe dans ce monde étrange, et je pense que nous pourrions peut-être nous aider mutuellement. Alors, si tu peux bien garder ce secret pour toi s’il te plaît ! » Elle prit une profonde inspiration et poursuivit : « Quant à l'Akatsuki, il semble que nous ayons tous les deux croisé leur chemin d'une manière ou d'une autre. Je suis désolée de ce qui t'est arrivé avec Kugutsu. Si tu as des informations sur lui, cela pourrait être très utile. Et pour ce qui est de Kakuzu... je suis vraiment désolée que tu aies dû vivre une telle expérience. Mais saches, que si on l’avait sût les shinobis de Konoha ne seraient pas restés sans rien faire. »
Du moins, elle l’espérait dans son for intérieur, mais c’était sûrement trop demandé aux aînés qui ont fait beaucoup d’erreurs. Le troisième Hokage, avec tout le respect qu’elle pouvait lui porter, n’était pas exempt de défauts. Elle ne pouvait pas lui en vouloir pour les crimes de son père avec un passé si triste. Ino se rapprocha légèrement de Ryuu, posant une main réconfortante sur son épaule.
« Tu n'es pas seul maintenant, Ryuu. Si tu as un soucis, tu peux venir me voir. En tant que shinobi de Konoha, c’est mon devoir d’aider un frère d’arme ! Un humain n’est pas une marchandise tu as compris ? Je pense que je devrais m’excuser pour les aînés qui n’ont rien fait pour toi. Cela doit être une mince consolation, mais je suis sincère. Si tu as besoin de quoi que ce soit, discuter, poser des questions, je serais là ! »
Ino ne pu s’empêcher de passer une main dans ses cheveux pour les lui ébouriffer affectueusement avec un grand sourire. Tant pis si, cela pouvait briser sa couverture plus tard. Elle ne pouvait pas rester insensible à une histoire pareille.
Ino regarda Ryuu avec un mélange d’amusement et d’incrédulité alors qu’il explosait de rire en réaction à sa tentative de posture menaçante. Son rire sincère résonnait dans l’air, et il semblait visiblement amusé par sa tentative. Les mots qui sortirent des lèvres de Ryuu étaient teintés d'une sincérité désarmante, et Ino ne put s'empêcher de rire légèrement avec lui. Elle avait tenté de jouer le jeu du chantage, mais cela avait été un échec total.
« Je vois, je ne suis pas très douée pour les menaces. » admit-elle en riant doucement. « C'était un essai, mais je suppose que je devrais laisser ça aux experts comme toi. »
Elle observa attentivement Ryuu alors qu'il commençait à changer son comportement, passant d'un sourire innocent à une expression sombre et menaçante. Ses yeux verts clairs se durcirent, et il adopta une posture droite et imperturbable qui semblait complètement déplacée par rapport à sa personnalité précédente. Ino était impressionnée par la rapidité avec laquelle il pouvait changer de personnage. La Kunoichi ne pouvait nier que Ryuu était convaincant dans son rôle menaçant. Il avait réussi à changer complètement son aura en un instant, donnant l'impression qu'il était un tout autre individu. Elle était surprise de voir à quel point il était polyvalent dans ses capacités.
Ino éclata de rire quelques minutes, reprenant ainsi sa respiration. En effet, sans s’en rendre compte, elle s’était arrêtée de respirer. Mais, il était arrivé à lui donner la chaire de poule. Pourtant, face à ce sourire, ses craintes se mirent à fondre, mais elle se nota mentalement qu’elle ne pouvait pas baisser sa garde face à lui. Il était bien plus que ce qu’il montrait. Ceci dit, en le voyant revenir à son sourire chaleureux et amical habituel. Il était difficile de croire que la même personne pouvait passer d'une menace froide à un sourire chaleureux en un instant.
« Tu es vraiment incroyable, Hairko. » dit-elle, encore secouée par le rire. « Je suis impressionnée par ta capacité à jouer différents rôles aussi rapidement. » Elle marqua une pause, reprenant son sérieux. « Ce n’est pas tout, mais j’ai besoin d’être parfaite ! L’Akatsuki sont responsables de notre venue dans ce monde d’illusions. C’est une prison dorée. C’est pour ça que je dois les infiltrer et il ne faut pas que je sois découverte. Alors, aide-moi s’il te plait ! Je vais m’entraîner et n’hésites pas à me reprendre ! »
Ryuu écarquilla les yeux face aux explications un peu trop abstraites à ses yeux au point qu’il ne comprit pas vraiment de quoi il voulait parler. Des explosions, d’art et de dessin, ce qui le rend encore plus perplexe qu’avant. Une femme, c’était explosif. Remarque, il m’en a mis des bonnes, pensa Ryuu en l’entendant hurler explosion à chaque coup dans sa tête. Ryuu se demandait même si ce n’était pas l’autre personne qui avait reçu des coups sur la tête en lui parlant de ce genre de choses. Expliquer des choses aussi complexes lui donnait une migraine à entendre. Sans doute que ce Deidara avait dû comprendre cela car il prit un bâton pour dessiner des formes rudimentaires d’eux. Cette explication lui parut beaucoup plus simple en disant que sa poitrine était comme les siens, mais ils n’étaient pas au même endroit. C’était donc cela , la différence entre une femme et un homme. Ils avaient les mêmes choses mais à la même place. Entre leurs jambes, il n’avait pas ce que Ryuu avait. Dépendant de là où leurs parties du corps se trouvaient, ils n’avaient pas les mêmes aspirations. Ryuu lui, ne voulait pas être seul et être libre de faire ses choix. Il voulait se battre, non parce qu’il le devait, mais parce qu’il le voulait. S’il voulait quelque chose, il le prenait. S’il avait faim, il mangeait. C’était son concept de la liberté. Une liberté pure et dure mais qui manquait énormément de contraste. Pouvait-on se sentir complètement libre si personne n’était à ses côtés ? Si personne n’était là pour lui dire de ne pas le faire ? La liberté pure et dure ne venait-elle pas avec des contraintes ? La folie ne serait pas une folie, si la raison n’existait pas. La dualité du monde, Ryuu l’avait appris longtemps. Un air doux pouvait cacher un démon.
Les sourcils froncés, la langue au coin de ses lèvres dans un signe de grande concentration, Ryuu comprenait mieux ce qu’il voulait dire par là. C’est si simple ce qu’il dit, pourquoi je suis un tel idiot, pensa Ryuu en se sentant complexé par le fait de ne pas savoir un simple fait que celui-là. Il hocha la tête, ses yeux s'éclairent d’un éclat de reconnaissance en comprenant les explications simplistes de la personne en face de lui. Il est vraiment intelligent comparé à moi, s’enquit-il intérieurement, se grattant l’arrière de la tête.
“Elle, c’est une femme crétin. Ta mère était une femme” Tonna la voix exaspérée de Masaaki qui valut une énième douleur à la tête à Ryuu.
Tout s’éclaire dans son esprit. Bien sûr qu’il avait déjà rencontré des femmes mais il ne s’en souvenait pas. Sa mère en était une.
-Je sais, ma mère en était une et elles portent des bébés ! S’exclama-t-il en tapant joyeusement dans les mains, faisant un petit bon de joie avant de comprendre.
Il eut une moue déçue en comprenant qu’il ne pouvait plus toucher ce genre de choses qui lui plaisait beaucoup tant par la douceur et la texture étrange. C’était si bon, et ce Deidara sentait bon. Une douce odeur fleurie comparée à celle de Sasuke, beaucoup plus masculine et boisée. Elle sentait comme le champ de fleur où il s’était réveillé il y a quelques jours. Une douce odeur dont il avait goûté avec sa langue mais il se garda de le faire. C’était intrusif , et intime. Cependant, il n’hésita pas à renifler son odeur qui n’était pas masculine. Douce, suave et sucrée, comme une fleur aux couleurs chatoyantes. Il ne posa pas une main, ni sa langue bien qu’il mourait d’envie. Ryuu avait compris, surtout qu’il ne voulait pas se prendre à nouveau un coup de sa part. Elle fait mal, celle-là, pensa Ryuu en se rappelant de sa douleur à la tête.
“Habitues-toi, parce que ce sont les premiers, mais certainement pas les derniers que tu vas prendre de la part des femmes” s’amusa Masaaki.
Soudainement, la conversation changea de ton. Elle vint se présenter comme étant Ino Yamanaka. Et ceci était la vérité. Il le sentait, le savait parfaitement bien qu’il n’avait pas de preuves. C’était dans son ton, dans les inflexions de sa voix où il pouvait entendre la vérité. Après de nombreux lynchages pour le pousser à se battre, Ryuu avait appris à observer le comportement des gens avant d’attaquer ou même lorsqu’il ne s’agissait que d’une discussion. C’était devenu un instinct de survie, quelque chose qu’il faisait machinalement pour survivre. Il savait donc quand quelqu’un de se fichait de lui ou non, lui disait la vérité ou pas. Cela lui servait pendant ses combats afin de saisir le mouvement à venir, à anticiper une attaque pour mieux se préparer à contre-attaquer. On pouvait le croire innocent avec sa petite taille, sa chemise bien trop longue qui cachait ses muscles toniques, mais son épée coincée dans son fourreau dans son dos, pouvait prouver le contraire. Ryuu savait se battre avec dextérité. De plus, il n’avait aucun sens moral. N’ayant eu aucune personne en la matière pour lui apprendre de dissocier le bien du mal. Tuer ne le gênait pas tant que c’était lui qui avait la main mise sur sa décision. Il ne voulait tuer personne mais selon son éthique quelque peu particulière. La vie avait un prix et était insignifiante à ses yeux. C’était ce qu’on lui apprenait à Kara. Etre une arme, une machine à tuer sans broncher, sans réfléchir. Il pouvait tuer sans aucun remord, ni regret mais c’était lui qui décidait de le faire. C’était ce que Ryuu voulait. Avoir son propre libre-arbitre. En ce qui concernait Konoha, Ryuu ne crut pas un seul mot concernant cette histoire. Ino elle-même semblait peu certaine de son assurance quant à sa recherche. Il avait cessé de croire un an après avoir intégré cette substance étrange. Un an après que Masaaki soit venu dans sa tête, jubilant en le voyant ainsi. Seul, sans personne pour l’aider, personne qui l’aime. Personne n’était venu le chercher, pas même son clan, sa famille. Il s’était toujours senti seul depuis que son père l'avait vendu. C’était une solitude profonde et obscure, capable de ronger et d’engloutir n’importe quelle personne. On ne sortait jamais indemne de ce genre de solitude, et Ryuu ne faisait pas exception.
-Je ne dirais rien, si c’est ce que tu veux, promet Ryuu d’une manière presque enfantine, sur un ton nonchalant.
A vrai dire, il ne connaissait pas les enjeux dont elle parlait mais cela avait l’air important et puis si c’était contre un certain qui l’avait envoyé paître, il ne dirait à personne. Ce n’était pas comme si, il connaissait quelqu’un de toute façon. A part Sasuke, mais celui-ci n’aurait aucune patience envers Ryuu, une fois rentrée. Il sentit une main sur son épaule et sursauta face à ce geste étrange mais qui lui fit du bien. Son coeur bondit dans sa poitrine avant de battre avec énergie. Il se sentait mieux, même si ce n’était qu’une main. Il n’avait jamais senti ce genre de geste, c’était la première fois. Il écarquilla les yeux et la regarda. Pour la première fois, Ryuu sentit que tout ce qu’elle disait était vrai. Un feu se mit à brûler dans son coeur où il sentit que pour la première fois, il n’était pas seul dans ce monde, qu’elle serait là pour lui. Cela lui mit un baume au coeur en l’entendant dire cela. Etait-ce vraiment si doux une femme ? se demanda-t-il. Ses yeux verts vinrent la regarder, brillant sous la canopée telle une prairie verte en été. Il n’avait pas les mots où le vocabulaire mais il hocha la tête en signe de compréhension. Une main douce vint passer dans ses cheveux et il eut un nouveau sursaut avant de sourire en ne sentant pas un coup venir. Elle veut être là pour moi, s’extasia intérieurement Ryuu.
Ils se mirent à parler de sa mauvaise gestuelle concernant le fait qu’elle n’arrivait pas à se faire passer pour ce qu’elle n’était pas. Il lui fallait plus d’aplomb, d’audace quant à ce qu’elle voulait faire.
-Je vais te montrer parce que ça ne va pas du tout, déclara-t-il tout en se préparant avec sa posture.
Il fit sa posture menaçante, visage fermé, menton un peu levé, le regard franc et froid qui ne laissait place à aucune imagination. Sortir une voix plus froide et sombre. Ceci fit rire la jeune femme et Ryuu eut un sourire en ne comprenant pas la raison de son rire. Ce n'est pas censé la faire rire mais plutôt pleurer, pensa Ryuu. Et pourquoi l’appelait Hariko ? Ce n’était pas son prénom et elle le savait.
-Pourquoi tu m’appelles Hariko ? Demanda Ryuu curieux. Tu sais bien que je m’appelle Ryuu, argumenta-t-il.
L’heure du cours était venu. S’il était décevant dans tout ce qui était science, femme ou homme. C’était un cours qu’il connaissait par coeur pour l’avoir subi pendant 13 ans.
-Je peux te toucher, mais pas comme ça, c’est juste pour te montrer ? Demanda-t-il à nouveau.
Ino observa Ryuu avec un mélange d'étonnement et de compréhension alors qu'il semblait passer par toute une gamme d'émotions en l'espace de quelques instants. Elle pouvait voir dans ses yeux la lueur de la découverte, mais aussi la confusion qui s'y mêlait. C'était un rappel brut de l'état d'innocence dans lequel il se trouvait, un monde qu'il découvrait pour la première fois, sans aucune notion préconçue sur la complexité des relations humaines.
Lorsqu'il s'exclama joyeusement à propos de sa mère, Ino ne put s'empêcher de sourire doucement. Son innocence était rafraîchissante, même dans ce monde étrange et souvent sombre.
« Oui, les mamans sont spéciales, » répondit-elle avec un ton chaleureux, appréciant la pureté de l'émotion de Ryuu. « Elles portent les bébés et les aiment de tout leur cœur. C'est un lien très fort entre une mère et son enfant. »
C’était la base, même si, il n’avait pas connu sa mère. C’était triste, mais c’était déjà difficile d’imaginer Kakuzu jouait au mari aimant. Peut-être que l’un de ses coeurs greffés, appartenait à la mère de cet enfant ? Elle n’arrivait pas à mettre un âge à ce petit hérisson, mais elle se doutait qu’il n’était pas un enfant. Peut-être un peu plus jeune qu’elle de deux ans maximum. Il possédait une bonne constitution qu’elle pouvait voir malgré son haut. Son corps était tonique, comme quoi il ne fallait jamais sous-estimer les personnes ayant un visage d’ange. Ancrant son regard dans le sien, elle finit par lui dire :
« Je suis persuadée que ta maman devait t’aimer beaucoup et je suis désolée. »
Peut-être qu’il s’en fichait, mais généralement un enfant recherchait malgré tout l’amour de son parent. Ou alors, le connaître davantage. Elle était l’une des causes principales qui a mené son père dans la tombe. Empêchant ainsi une rencontre quoique, vu que des membres de l’Akatsuki avaient été réincarnés, tout était possible. Elle ne regrettait rien, il fut l’un des meurtriers de son précieux maître. Cependant, avec ce qui s’était passé avec Pain, elle s’était mise aussi à réfléchir même si, elle avait déjà mis le sujet sur la table il y a quelques années à son père. Elle préféra ne pas s’aventurer sur le sujet de la disparition de son père, parce qu’elle ne savait pas comment il prendrait la nouvelle.
Elle lui offrit un petit sourire encourageant, cherchant à apaiser sa confusion apparente. Elle savait qu'il était important d'expliquer les choses de manière simple et claire pour qu'il puisse comprendre.
« Cependant, Ryuu, il y a quelque chose que tu dois comprendre. Toucher ou goûter certaines choses, en particulier le corps des autres personnes, n'est pas approprié, à moins qu'ils ne te donnent leur permission. Les gens ont leur espace personnel et leur intimité, et il est essentiel de respecter cela. Les femmes, comme tout le monde, ont le droit d'être traitées avec respect et dignité. » Elle prit une pause, observant attentivement sa réaction pour s'assurer qu'il comprenait le message. « Tu vois, les relations entre les gens sont basées sur le respect mutuel. Nous devons être gentils les uns envers les autres, écouter et comprendre les sentiments des autres. C'est ainsi que nous établissons des connexions positives avec les autres. » Elle prit une inspiration, se demandant comment expliquer un concept aussi complexe de manière simple. « Imagine que tu as un jouet préféré, quelque chose que tu aimes beaucoup. Tu voudrais que les autres le traitent avec soin et respect, n'est-ce pas ? Eh bien, les gens sont comme ces jouets. Chacun de nous mérite d'être traité avec gentillesse et considération.
Ino observa Ryuu, espérant qu'il saisirait l'essence de son message. Elle voulait l'aider à comprendre les nuances des relations humaines tout en préservant son innocence naturelle. Elle savait que ce monde étrange pouvait être déconcertant, mais elle était déterminée à l'aider à naviguer à travers ses complexités. Malheureusement, elle doutait qu’il y ait eu quelqu’un qui ait fait preuve de considération envers-lui. C’était un crève coeur. Elle ne pensait pas pouvoir panser ses blessures où un manque de présence. Le passé ne pouvait être changé, Madara aurait dû le comprendre. L’éternité ? C’était un enfer, ce qui était beau, c’était justement de vivre une vie peut-être courte, mais une vie sans regrets et à fond.
Elle avait fait tomber sa couverture, mais lui avait demander une faveur : Celle de garder cette information pour lui. La Kunoichi observa le shinobi de Konoha avec un mélange de soulagement et de gratitude en entendant sa promesse. Sa manière enfantine de promettre, avec ce ton nonchalant, apporta un petit sourire aux lèvres d'Ino. Elle pouvait voir qu'il était sincère, même si sa compréhension du monde était encore naïve. Elle décida de lui expliquer la situation plus en détail, cherchant à établir une connexion plus profonde avec lui. Elle n’y était pas obligée, mais si elle ne baissait pas les barrières, elle ne pouvait pas espérer qu’il en fasse de même avec elle. De plus, celui lui ôté un léger poid qui compressait sa poitrine. Celle de pouvoir révéler son action à quelqu’un.
« Merci, Hariko, » dit-elle doucement, son regard se faisant plus sérieux. « C'est vraiment important pour moi que tu gardes cela secret. Nous sommes dans un monde étrange et dangereux, et je fais cela pour protéger à la fois toi et moi. Je suis ici pour t'aider, mais il y a des choses que nous devons garder privées, surtout dans ce contexte. » Elle prit une inspiration, cherchant les mots justes pour expliquer sa situation. « Tu vois, parfois, dans la vie, nous devons jouer des rôles pour nous adapter à différentes situations. Parfois, cela signifie que nous ne pouvons pas être tout à fait nous-mêmes. Mais cela ne change pas qui nous sommes à l'intérieur. Nous devons juste être prudents avec qui nous partageons notre véritable identité. »
Elle espérait qu’il y voit plus clair, mais s’il ne comprenait pas, ce n’était pas grave, même si, cela était aussi un conseil et en même temps un avertissement. Elle ne souhaitait pas que ce grand enfant se fasse manipuler ou prenne la mauvaise voie. Elle redoutait cela aussi pour Naruto. Parce que lui aussi avait des limites, c’était aussi pour cela, qu’elle en avait profité pour lui parler. Elle ne pouvait pas le réveiller, lui ouvrir les yeux sur cet univers de fantasmes, mais elle espérait lui avoir ouvert les yeux sur ses sentiments. En tant qu’amie, c’était son rôle.
Elle fut heureuse qu’il accepte de lui donner des conseils, qu’elle lui caressa à nouveau ses cheveux. La coupe était un crime pour ses yeux qui apprécient l’esthétique, mais ce n’était pas si mal. Sûrement parce que sa bouille y jouait beaucoup.
Ino avait écouté attentivement les conseils de Ryuu concernant sa gestuelle. Elle avait bien compris qu'elle devait être plus audacieuse et déterminée pour se faire passer pour Deidara, même si cela allait à l'encontre de sa nature habituelle. Elle était prête à essayer et à apprendre de lui, même si cela signifiait sortir de sa zone de confort. Une chose était certaine : Elle avait du boulot. En même temps, elle possédait un grand cœur malgré ses airs frivoles. Elle appréciait la beauté, ce n’était pas un crime si ? De plus, elle n’arrêtait pas de s’entraîner même si tout le monde pensait que non, parce qu’elle s’occupait de la boutique de fleurs. Ino, se reprenant de son rire qui possédait aussi de la nervosité, parce qu’elle avait été complètement impressionnée. C’était le stress qui était une des causes, mais elle leva un sourcil en entendant la question de Ryuu. Elle finit par répondre avec un sourire malicieux, reprenant son rôle de manière convaincante.
« Eh bien, Hariko, tu as raison, je sais que tu t'appelles Ryuu. » Elle se gratta l’arrière de la nuque puis, continua affectueusement et avec douceur : « Mais, si tu n’aimes pas, j’arrêterais. C’est juste qu’un surnom est une autre façon de se rapprocher des uns et des autres. De renforcer notre lien, puisque c’est mon surnom pour toi. Et puis, ton apparence et ton histoire avec ta personnalité, je trouve que cela correspond à ton animal totem. Mais, si tu n’aimes pas ce n’est pas grave. »
Elle appréciait le fait qu'il avait relevé son erreur, montrant qu'il était attentif aux détails. C'était une qualité importante pour un shinobi. Ino écouta attentivement Ryuu alors qu'il proposait de la toucher pour lui montrer la manière dont il avait appris à faire pendant ses années d'apprentissage. Elle réfléchit un instant, puis hocha la tête avec un sourire rayonnant.
« Très bien, Ryuu, tu peux essayer de me toucher pour me montrer »
Ino avait travaillé dur pour améliorer sa gestuelle sous la tutelle de Ryuu. Elle avait reçu des corrections et des conseils tout au long de la séance, et elle les avait pris à cœur pour s'améliorer. Elle était tellement concentrée qu’elle ne remarqua que tardivement que la nuit était sur le point de tomber.
« Nous devrions nous reposer un peu et reprendre demain matin. Tu m'as beaucoup aidée aujourd'hui, et je suis vraiment reconnaissante. Trouvons un endroit pour passer la nuit, nous en aurons besoin pour être en pleine forme demain. Il y a un village pas loin. Je te paie le gîte et le couvert pour te remercier qu’en dis tu ? D’ailleurs, j’aimerai que sur le chemin tu me racontes comment c’est de l’autre côté. Le monde où tu étais avant d’atterrir ici. »
Elle n’avait pas oublié ce qu’il lui avait dit. Est-ce qu’il était immunisé au genjutsu de Madara ? Il était peut être l’antidote à leurs problèmes et puis, même si la vérité était dure à entendre, elle devait savoir ce qui restait d’eux. Elle essayait de rester positive en se disant que s’il était dans leur vrai univers jusqu’à maintenant, alors ils n’étaient pas morts et leur Monde n’était pas détruit.
Respect mutuel. Relation. Savait-elle à qui elle était en train de parler à ce moment ? Tout cela lui était presque inconnu pour Ryuu. Comment pouvait-il savoir ce qu’était le respect lorsque personne ne lui en avait donné ? Comment pouvait-il savoir ce qu’était le consentement alors que personne ne lui avait jamais demandé si cela lui allait ou pas ? Après tout, Jigen ne lui avait pas demandé lorsqu’il lui avait infligé cette douloureuse substance qui avait carbonisé tout son système avant de le relancer. On ne lui avait pas demandé si cela lui allait de se battre. On ne lui avait jamais rien demandé. Et pour ce qui était du respect, entre les séances de torture parce qu’il refusait de faire une simple chose ou même lui donner un simple bout de pain rance, était très mal vu au sein de l’organisation. On ne lui avait même pas donné un lit pour dormir. Alors tout, cela lui était très abstrait. Oh, il connaissait bien les mots, les avait déjà entendu mais c’était aux autres que Ryuu le devait, sans trop savoir ce que cela était. Parler de respect et de consentement, à un garçon abandonné, vendu deux fois et torturé pour des expériences scientifiques ou pour l’entraîner à tuer sans aucun scrupule, revenait à parler de licornes pour les adultes. Une chose qu’on pouvait imaginer sans comprendre véritablement le sens de cela. Lorsqu’elle vient parler de jouet, Ryuu eut un éclat d’intérêt. Il n’avait pas eu de jouets à moins que l’épée coincée derrière son dos en était un. Ou même sa collection d’objets. Quelque chose qui avait de la valeur, avait-elle dit. Ryuu claqua des doigts en saisissant le sens et prit son petit sac accroché à son fourreau pour sortir une bague argentée sertie d’un saphir qui brillait sous un minuscule rayon de soleil. C’était ce qu’il avait récupéré avant de se faire assommer par Kugutsu. Elle était belle et brillait de mille feux dans sa main et la montra à Deidara qui n’était pas vraiment Deidara.
-Ce genre de chose dont tu parles ? Demanda Ryuu avec un grand sourire qui se referma bien vite.
Un sourire qui disparut à la seconde qui suivit, son poing calleux se referma sur le bijou, le cachant à la vue de tous. Il prit une minuscule posture menaçante. Non pas pour effrayer la jeune femme mais pour faire comprendre à celle-ci qu’il ne saisissait pas du tout ce qu’elle venait de dire et que lui, il n’était pas prêt à lâcher son jouet, ses précieux jouets. On lui avait tout retiré et c’était son petit péché mignon. Personne n’allait le faire.
-Celui qui met la main sur ce qui m’appartient, je le tue et j’avale l’objet, déclara Ryuu d’une voix sombre et froide avant de remettre l’objet dans son sac.
Il se remit dans une position plus naturelle pour lui. Détendu, comme s’il ne venait pas menacer , Ryuu observait la personne qui était très mal dans son rôle. Elle voulait des informations sur des personnes comme Kugutsu. Il en voulait à cet homme, non pas de l’avoir envoyé dans cet endroit où il a pu rencontrer Sasuke et cette femme Deidara. C’était surtout de l’avoir pris au dépourvu. Et dire, que je faisais presque confiance à cet homme, j’avais bien fait de me méfier, pensa Ryuu avec lassitude. Il ressentit un maux de tête arrivé avant d’entendre la voix de Masaaki lui dire qu’il ne fallait jamais être dos devant un inconnu. Un soupir quitta ses lèvres tandis qu’il se massa la tempe pour faire partir la petite migraine qui commençait à s’installer. Il trouvait l’Otsutsuki, bien bavard, ces temps-ci. Auparavant, celui-ci ne lui parlait jamais et depuis quelques semaines, il venait souvent lui parler pour lui dire de se méfier sans trop s’expliquer sur les raisons. Il pencha la tête en l’entendant s’expliquer, levant même un sourcil circonspect en voyant sa justification. Le prenait-elle pour un enfant ? Pourtant cela se voyait bien qu’il n’en était pas un. Cela le faisait tiquer. Est-ce qu’elle le jugeait par rapport à son apparence ou bien à autre chose ? Certes, il avait l’air enfantin mais il ne l’était pas. Il avait cessé d’être enfant, le jour où sa mère l’avait abandonné pour avoir une vie meilleure. Il n’était pas idiot, en tout cas , pas pour ce genre de choses. Lui-même cachait des choses comme le fait qu’il était un hôte pour un Otsutsuki. A contrario de ce qu’on pouvait penser, Ryuu comprenait parfaitement les secrets, après toute sa vie était un secret bien gardé. Il n’avait presque pas mâché un mot sur son organisation à part quelques petites phrases mais cela ne voulait rien dire, et mettait les gens dans une perplexité qui le faisait jubiler. Oui, Ryuu connaissait le mécanisme du secret. Dévoiler la vérité sans trop le dire, était la meilleure solution.
-De rien, déclara-t-il en croisant ses bras derrière la tête. Je vois, tu sais, je ne suis pas un enfant, loin de là, pour ce genre de chose. Ce n’est pas parce que je ne sais pas ce qu’est une femme, que je ne sais pas ce qu’est un secret, bien au contraire, Et puis, je sais que le monde est dangereux, cruel et violent, j’ai vu ce qui s’est passé devant l’étrange arbre, ajouta Ryuu ennuyé par cette conversation car il ne voulait pas vraiment en dire plus.
Ils finirent par changer de sujet, surtout concernant cette mission où la jeune femme allait se planter en beauté. Mais avant Ryuu voulait savoir pourquoi elle l’appelait ainsi. Un hérisson ? Son animal totem. En quoi, cette vulgaire chose était lui. Il haussa les épaules, se fichant bien comme elle l’appelait et si cela lui faisait plaisir, car l’heure n’était pas sur la pluie et le beau temps mais bel et bien une mission d’infiltration en péril. Elle allait se ramasser en beauté, si cela continuait. Après lui avoir montré, il finit par lui demander s’il pouvait la toucher. Ce n’était pas une réelle prise de conscience pour le consentement mais tout simplement parce qu’il ne voulait pas se prendre à nouveau un coup sur la tête en mode “explosion”. Après sa permission, il vient se glisser derrière elle, la manipulant. De son pied, Ryuu lui écarta quelque peu ses pieds pour qu’ils soient parallèles, la redressa en posant une main sur ses hanches et son bas de dos afin qu’elle soit droite mais un peu infléchie, ce qui lui faisait lever quelque peu le menton.
-Voilà, maintenant garde un visage impassible, imperturbable. Au fait, ne montre aucun signe d’hésitation, ou même ne fait ressurgir aucune émotion sur ton visage, et le tour est joué, déclara-t-il d’un ton pédagogue et amusé.
Deidara semblait être une autre femme dans cette position mais ce n’était pas parfait. Ils passèrent le reste de l’après-midi, Ryuu oublia la notion du temps en lui enseignant une des seules choses qu’il savait concernant ce monde : la manipulation. Ce fut elle qui les stoppa en voyant le soleil chuter doucement derrière les arbres. Il n’avait pas remarqué l’heure et Sasuke allait peut-être le tuer parce qu’il lui avait dit de ne pas bouger du camp. Ryuu fait une grimace en imaginant le coup qu’il allait recevoir ou même une punition. Il aurait de la chance.
-Oh zut ! S’exclama-t-il. Je ne devais pas bouger de là-bas et il a dû s’apercevoir que je suis parti, s'enquit-il paniqué à l'idée que Sasuke lui en veuille.
Il eut un soupir avant de suivre Deidara qui lui offrait ce qu’elle appelait le gîte et le couvert.
-Si tu veux, mais je ne dors pas seul, la prévient-il car il avait pris l’habitude de dormir avec Sasuke, parce qu’il avait peur.
Il ne sut pas trop quoi lui dire lorsqu’il marchait à ses côtés vers ce village.
-Hum, cela ressemble à ce monde mais en beaucoup plus morne . Les seuls êtres humains que j’ai rencontré, c’est Mandarine, un homme à la coupe chelou qui ressemble à mon ami et qui se trouvait à Konoha sur la montagne aux têtes. Il y avait Kugutsu avant qu’il me frappe et que je sois envoyé ici. Oh, et puis il y a cet arbre étrange qui semblait pousser à foison. Il se trouve même à Konoha et porte de drôles de choses, comme des fruits ou des pommes de pins, mais c’est long et large, ça fait la taille d’ un être humain et l’extérieur n’est pas folichon, c’est tout blanc. Oh et puis la sphère dans le sien n’est pas pareil, elle ne change pas là-bas, répondit-il avant de faire une moue. On m’a dit que l’humanité était plongée dans une illusion, un truc de ce genre, ajouta Ryuu d'un ton évasif.
Ino observa Ryuu avec un mélange de curiosité et d'incompréhension. Les réactions de ce garçon la surprenaient toujours. Il semblait passer rapidement d'un état d'excitation à un autre d'intense méfiance. La bague argentée qu'il avait sortie de son sac était magnifique, et elle brilla sous la lumière du soleil d'une manière presque irréelle. Elle l'écouta parler de sa possession de manière presque menaçante, expliquant qu'il était prêt à tuer quiconque tenterait de lui prendre ce qui lui appartenait. Ino se figea légèrement, comprenant que Ryuu était sérieux dans ses paroles. Ce n'était pas seulement un jeu pour lui, mais une manifestation de sa détermination à protéger ce qui lui était précieux. Il ne semblait pas avoir comprit ce qu’elle avait essayé de lui dire. Bon ce n’était pas grave, si l’instruction A ne marchait pas, tel un plan, alors elle devait passer à l’instruction B ou peut-être C ? Elle hésita un instant, puis décida de répondre avec un sourire amical, essayant de désamorcer la tension qui venait de s'installer.
« Je comprends, Ryuu. » dit-elle doucement, en baissant légèrement sa main pour montrer qu'elle n'avait aucune intention de prendre son bijou. « Chacun a ses trésors et ses possessions spéciales. Pour moi, c'est important de protéger ce qui compte. Je ne vais pas te la prendre, je respecte ton sentiment. J’ai pas pris le mauvais exemple hein ? »
Elle sourit chaleureusement et réfléchit pas vraiment pour lui fait comprendre ce qu’elle voulait dire. C’est pour qu’elle décida de reposer doucement sa main sur ses cheveux et de lui sourire avec la tête sur le côté.
« Disons, que c’est comme maintenant. Je respecte tes choix et t’arrêterais si tu vas trop loin ou te dire ce qui va mal, comme je l’ai fait pour ma poitrine. Si tu n’as pas envie que je te caresse les cheveux comme maintenant, alors je ne le ferais plus. Tu es un humain. Si tu es mal à l’aise alors n’hésite pas à me le dire d’accord ? Si tu as un problème ou une question comme je l’ai dit, je viendrais qu’importe où je me trouve. C’est une promesse ! »
Elle lui offrit son petit doigt. C’était peut-être enfantin et bien qu’elle ne le considérait pas vraiment comme un enfant. Il ne pouvait pas l’être dans le sens, qu’elle s’était rendue compte qu’il était capable d’être sombre. Puis, au vu de son histoire, pour les brèves informations qu’il a partagé, c’était impossible qu’il soit innocent. Ses yeux semblaient dissimulés bien des choses.
« Accroches ton doigt au mien. C’est ainsi qu’une relation de confiance se fait. Un homme se doit toujours de garder ses promesses, c’est ce qu’un ami à moi dit tout le temps et il a raison. Ce serait une honte de ne pas tenir une promesse, alors je m’engage à tenir celle que je te fais là. »
Elle voulait vraiment fonder un lien avec ce garçon. Est-ce parce qu’il était un confrère ? Disons que les évènements qui se sont déroulés l’ont fait grandir. Elle avait perdu son maître où elle avait été incapable de le soigner. Elle s’en veut encore, avec ce qu’elle avait entendu de son propre maître, elle n’arrêtait pas de se dire que Sakura aurait pu peut-être mieux faire qu’elle. Puis, elle a été complètement impuissante lors de l’attaque de Pain, même si, elle avait cherché des informations. Elle avait comprit le système de Pain qui ressemblait aux techniques spéciales Yamanaka. Mais, Shizune était morte devant elle ainsi que d’autres. Ils avaient ressuscités et la grande guerre est arrivée et elle avait perdu son père peu de temps. Toutefois, elle ne pouvait pas se laisser aller, ni prit le temps de faire son deuil. L’alliance shinobi avait besoin qu’elle garde les idées claires.
« C'est une belle bague, vraiment. Tu as bien raison de vouloir la garder ! »
Ino ressentit une pointe d'inconfort face à la réaction de Ryuu. Il semblait se refermer davantage, retrouvant sa posture habituelle de méfiance. Elle le comprit : l'homme semblait avoir ses raisons pour rester sur ses gardes. Le mal de tête qui le fit grimacer lui fit sentir de l'empathie pour lui. Il semblait qu'il portait un fardeau, un lourd secret qui pesait sur ses épaules. Elle maintint son sourire, cherchant à apaiser la situation.
« Je comprends que tu n'es pas un enfant, Ryuu. Je m’excuse si je t’ai fait sentir de la sorte et t’ai blessé, ce n’était pas mon intention. » dit-elle doucement, laissant transparaître sa sincérité. « Tu as raison, le monde est cruel et violent, mais il peut aussi être beau et étonnant. Parfois, il est difficile de voir la beauté au milieu de l'obscurité, mais elle est là, même dans les petits moments. »
Elle prit une pause, cherchant les mots justes pour poursuivre. Ino espérait qu'il comprenne qu'elle n'était pas là pour le forcer à ouvrir son cœur, mais plutôt pour lui offrir une épaule sur laquelle il pourrait s'appuyer s'il le souhaitait. Elle savait qu'il était important de respecter la volonté de chacun et de ne pas précipiter les choses. Ino écouta attentivement Ryuu lorsqu'il lui demanda pourquoi elle l'appelait "Hariko" et lui expliqua sa perception des hérissons. Elle sourit lorsque Ryuu haussa les épaules, montrant qu'il ne se souciait pas trop de son surnom.
Lorsque Ryuu lui demanda s'il pouvait la toucher pour ajuster sa posture, Ino acquiesça. Elle se laissa guider par lui, se retrouvant dans une position plus adéquate pour jouer le rôle de Deidara. Ryuu avait un talent naturel pour la manipulation, et elle pouvait sentir son expertise dans ses gestes. Elle suivit ses instructions avec sérieux, essayant de maintenir une expression impassible et imperturbable. Elle n'était pas aussi expérimentée que Ryuu dans le domaine de la manipulation, mais elle avait un atout essentiel : son entraînement en tant que shinobi de Konoha. Elle savait comment contrôler ses émotions et masquer ses pensées.Ils continuèrent à s'entraîner tout au long de l'après-midi, Ino se laissant guider par les conseils de Ryuu. Elle apprit beaucoup pendant cette courte période, et elle était reconnaissante envers Ryuu pour son aide précieuse. Lorsqu'elle remarqua que le soleil commençait à se coucher, Ino réalisa qu'il était temps de mettre fin à leur séance d'entraînement. Elle proposa donc de se caler dans une chambre dans une auberge. Elle ne pouvait pas revenir dans le village, alors autant se rendre dans un petit village qui ne devait pas se trouver trop loin.
Ino observa Ryuu avec une légère perplexité lorsqu'il mentionna qu'il ne dormait pas seul, mais elle ne fit aucune remarque à ce sujet. Elle ne connaissait pas la relation entre cette « personne » avec qui, il avait fait une promesse et Ryu, et il n'était pas nécessaire de creuser davantage pour le moment. Bien qu’elle était intriguée. Mentionnait-il le véritable monde ? Si c’est le cas, alors cela pourrait-il expliquer que des connaissances soient absentes de cet univers frauduleux ?
« Ne t'en fais pas trop, Hariko. Si tu expliques à cette personne que tu n’es pas responsable de ce qui s’est passé. Que c’est la faute d’une tierce personne, il devrait comprendre. Et si ce n'est pas le cas, tu pourras toujours essayer de lui offrir un petit cadeau pour te faire pardonner si tu connais ses goûts. Mais, tu sais, se faire gronder ou autre est aussi une marque d’inquiétude. Alors, pour qu’il ne soit plus inquiet tu n’auras qu’à t’excuser. »
Si elle savait qu’il s’agissait de Sasuke, est-ce qu’elle lui aurait dit cela ? Bonne question. De là, elle préféra ne rien dire pour le dortoir. Si encore, ils étaient dans la même chambre, cela devrait passer non ? Quoi qu’il en soit, elle préféra changer de sujet, car elle était curieuse. Il semblait qu’il venait d’entrer dans ce monde alors qu’elle, avait l’impression que cela faisait des mois.
Ino écoutait attentivement chaque mot que Ryuu prononçait, cherchant à relier les points et à comprendre le mystère qui les entourait. Mandarine ? Elle n'avait jamais entendu parler d'une telle personne à Konoha. Pourtant, quelque chose dans ce nom résonnait étrangement. Une connexion potentielle avec Madara Uchiwa ? C'était une possibilité intrigante, mais pas à écartée. De plus, il ressemblait à son ami ? Tous les Uchihas se ressemblaient plus ou moins. Alors, est-ce que son ami était Sasuke ?
L'arbre, quant à lui, semblait être au cœur du problème. Un arbre étrange, gigantesque et blanc, portant des fruits et des pommes de pin. Une image presque onirique. Était-ce le point d'origine de cette illusion ? Ino se sentait de plus en plus convaincue que cet arbre était la clé de tout cela. Elle se demandait si son propre esprit était emprisonné dans cette vision irréelle, son corps physique sans doute caché quelque part dans le monde réel.
« C'est étrange, » murmura-t-elle à voix basse, les yeux rivés sur l'horizon. « Si cet arbre est le centre de cette illusion, alors peut-être que nos vrais corps sont proches de lui. Cela expliquerait pourquoi nous sommes tous ici. »
Ino se remémorait les enseignements de son clan sur la projection astrale. Les Yamanaka étaient des experts en manipulation mentale et spirituelle. Cette expérience ressemblait à une forme avancée de genjutsu, une illusion qui transcendait la réalité elle-même. Mais pour briser cette illusion, ils devraient d'abord comprendre son origine, et cela semblait être l'arbre dont parlait Ryuu.
« Il se peut que nos corps soient proches de cet arbre, mais nous devons découvrir comment le trouver, » continua-t-elle, sa voix devenant plus assurée à mesure qu'elle éclaircissait ses pensées. « Si nous réussissons à localiser l'arbre, nous pourrions peut-être trouver un moyen de briser cette illusion et de retrouver nos vrais corps. Nous devons agir avec prudence, mais aussi avec détermination. »
Ino se tourna vers Ryuu, son regard déterminé reflétant sa volonté de surmonter cet étrange défi. Elle avait confiance en sa propre capacité à résoudre les énigmes et à trouver des solutions, mais elle savait que cela ne se ferait pas sans l'aide de Ryuu et des autres membres de l'équipe. Ensemble, ils devraient mettre en commun leurs compétences et leurs connaissances pour démêler ce mystère complexe.
Leurs pas les menèrent au village. Elle arrêta de réfléchir pour le moment. Il était de se reposer et surtout de se ressourcer. Travailler l’estomac vide, même si finalement, manger était inutile dans ce monde, la sensation comme le manque semblait réel. De plus, elle osait à peine imaginer comment étaient leurs véritables corps. Est-ce qu’ils étaient déshydrater ? Elle trouva une petite auberge où elle prit la main de Ryu et demanda une chambre aussi qu’on leur emmène de quoi manger. Elle se retourna vers Ryuu et lui dit :
« Parce que tu m’as aidé à y voir plus clair, choisis ce qui te donne envie ! Je régale. J’ai des billets regarde !! »
Pour lui, montrer qu’elle n’était pas à court d’argent, elle sortit sa bourse pour lui montrer ses Ryos, mais aussi ses billets verts. De toute façon, ce n’était pas réel, alors elle avait pu très bien se servir dans la caisse de la boutique, elle était certaine que l’argent ne manquerait certainement pas dans ce monde. Ino se retourna pour demander ce qu’ils servaient dans la chambre et laissa Ryuu décidait. Une bonne douche, ne serait pas de trop. En attendant, elle avait des choses en tête comme l'identité de la personne que Ryuu a mentionné. Il allait falloir qu'elle lui parle de ses capacités et lui demande si elle peut voir, ce qu'il a vu. De cette façon, elle aura sûrement plus d'informations en voyant elle-même comment est le monde et, comment il s'est retrouvé ici, semblant immunisé contre le pouvoir des arcanes.
« Je comprends, Ryuu. » dit-elle doucement, en baissant légèrement sa main pour montrer qu'elle n'avait aucune intention de prendre son bijou. « Chacun a ses trésors et ses possessions spéciales. Pour moi, c'est important de protéger ce qui compte. Je ne vais pas te la prendre, je respecte ton sentiment. J’ai pas pris le mauvais exemple hein ? »
Elle sourit chaleureusement et réfléchit pas vraiment pour lui fait comprendre ce qu’elle voulait dire. C’est pour qu’elle décida de reposer doucement sa main sur ses cheveux et de lui sourire avec la tête sur le côté.
« Disons, que c’est comme maintenant. Je respecte tes choix et t’arrêterais si tu vas trop loin ou te dire ce qui va mal, comme je l’ai fait pour ma poitrine. Si tu n’as pas envie que je te caresse les cheveux comme maintenant, alors je ne le ferais plus. Tu es un humain. Si tu es mal à l’aise alors n’hésite pas à me le dire d’accord ? Si tu as un problème ou une question comme je l’ai dit, je viendrais qu’importe où je me trouve. C’est une promesse ! »
Elle lui offrit son petit doigt. C’était peut-être enfantin et bien qu’elle ne le considérait pas vraiment comme un enfant. Il ne pouvait pas l’être dans le sens, qu’elle s’était rendue compte qu’il était capable d’être sombre. Puis, au vu de son histoire, pour les brèves informations qu’il a partagé, c’était impossible qu’il soit innocent. Ses yeux semblaient dissimulés bien des choses.
« Accroches ton doigt au mien. C’est ainsi qu’une relation de confiance se fait. Un homme se doit toujours de garder ses promesses, c’est ce qu’un ami à moi dit tout le temps et il a raison. Ce serait une honte de ne pas tenir une promesse, alors je m’engage à tenir celle que je te fais là. »
Elle voulait vraiment fonder un lien avec ce garçon. Est-ce parce qu’il était un confrère ? Disons que les évènements qui se sont déroulés l’ont fait grandir. Elle avait perdu son maître où elle avait été incapable de le soigner. Elle s’en veut encore, avec ce qu’elle avait entendu de son propre maître, elle n’arrêtait pas de se dire que Sakura aurait pu peut-être mieux faire qu’elle. Puis, elle a été complètement impuissante lors de l’attaque de Pain, même si, elle avait cherché des informations. Elle avait comprit le système de Pain qui ressemblait aux techniques spéciales Yamanaka. Mais, Shizune était morte devant elle ainsi que d’autres. Ils avaient ressuscités et la grande guerre est arrivée et elle avait perdu son père peu de temps. Toutefois, elle ne pouvait pas se laisser aller, ni prit le temps de faire son deuil. L’alliance shinobi avait besoin qu’elle garde les idées claires.
« C'est une belle bague, vraiment. Tu as bien raison de vouloir la garder ! »
Ino ressentit une pointe d'inconfort face à la réaction de Ryuu. Il semblait se refermer davantage, retrouvant sa posture habituelle de méfiance. Elle le comprit : l'homme semblait avoir ses raisons pour rester sur ses gardes. Le mal de tête qui le fit grimacer lui fit sentir de l'empathie pour lui. Il semblait qu'il portait un fardeau, un lourd secret qui pesait sur ses épaules. Elle maintint son sourire, cherchant à apaiser la situation.
« Je comprends que tu n'es pas un enfant, Ryuu. Je m’excuse si je t’ai fait sentir de la sorte et t’ai blessé, ce n’était pas mon intention. » dit-elle doucement, laissant transparaître sa sincérité. « Tu as raison, le monde est cruel et violent, mais il peut aussi être beau et étonnant. Parfois, il est difficile de voir la beauté au milieu de l'obscurité, mais elle est là, même dans les petits moments. »
Elle prit une pause, cherchant les mots justes pour poursuivre. Ino espérait qu'il comprenne qu'elle n'était pas là pour le forcer à ouvrir son cœur, mais plutôt pour lui offrir une épaule sur laquelle il pourrait s'appuyer s'il le souhaitait. Elle savait qu'il était important de respecter la volonté de chacun et de ne pas précipiter les choses. Ino écouta attentivement Ryuu lorsqu'il lui demanda pourquoi elle l'appelait "Hariko" et lui expliqua sa perception des hérissons. Elle sourit lorsque Ryuu haussa les épaules, montrant qu'il ne se souciait pas trop de son surnom.
Lorsque Ryuu lui demanda s'il pouvait la toucher pour ajuster sa posture, Ino acquiesça. Elle se laissa guider par lui, se retrouvant dans une position plus adéquate pour jouer le rôle de Deidara. Ryuu avait un talent naturel pour la manipulation, et elle pouvait sentir son expertise dans ses gestes. Elle suivit ses instructions avec sérieux, essayant de maintenir une expression impassible et imperturbable. Elle n'était pas aussi expérimentée que Ryuu dans le domaine de la manipulation, mais elle avait un atout essentiel : son entraînement en tant que shinobi de Konoha. Elle savait comment contrôler ses émotions et masquer ses pensées.Ils continuèrent à s'entraîner tout au long de l'après-midi, Ino se laissant guider par les conseils de Ryuu. Elle apprit beaucoup pendant cette courte période, et elle était reconnaissante envers Ryuu pour son aide précieuse. Lorsqu'elle remarqua que le soleil commençait à se coucher, Ino réalisa qu'il était temps de mettre fin à leur séance d'entraînement. Elle proposa donc de se caler dans une chambre dans une auberge. Elle ne pouvait pas revenir dans le village, alors autant se rendre dans un petit village qui ne devait pas se trouver trop loin.
Ino observa Ryuu avec une légère perplexité lorsqu'il mentionna qu'il ne dormait pas seul, mais elle ne fit aucune remarque à ce sujet. Elle ne connaissait pas la relation entre cette « personne » avec qui, il avait fait une promesse et Ryu, et il n'était pas nécessaire de creuser davantage pour le moment. Bien qu’elle était intriguée. Mentionnait-il le véritable monde ? Si c’est le cas, alors cela pourrait-il expliquer que des connaissances soient absentes de cet univers frauduleux ?
« Ne t'en fais pas trop, Hariko. Si tu expliques à cette personne que tu n’es pas responsable de ce qui s’est passé. Que c’est la faute d’une tierce personne, il devrait comprendre. Et si ce n'est pas le cas, tu pourras toujours essayer de lui offrir un petit cadeau pour te faire pardonner si tu connais ses goûts. Mais, tu sais, se faire gronder ou autre est aussi une marque d’inquiétude. Alors, pour qu’il ne soit plus inquiet tu n’auras qu’à t’excuser. »
Si elle savait qu’il s’agissait de Sasuke, est-ce qu’elle lui aurait dit cela ? Bonne question. De là, elle préféra ne rien dire pour le dortoir. Si encore, ils étaient dans la même chambre, cela devrait passer non ? Quoi qu’il en soit, elle préféra changer de sujet, car elle était curieuse. Il semblait qu’il venait d’entrer dans ce monde alors qu’elle, avait l’impression que cela faisait des mois.
Ino écoutait attentivement chaque mot que Ryuu prononçait, cherchant à relier les points et à comprendre le mystère qui les entourait. Mandarine ? Elle n'avait jamais entendu parler d'une telle personne à Konoha. Pourtant, quelque chose dans ce nom résonnait étrangement. Une connexion potentielle avec Madara Uchiwa ? C'était une possibilité intrigante, mais pas à écartée. De plus, il ressemblait à son ami ? Tous les Uchihas se ressemblaient plus ou moins. Alors, est-ce que son ami était Sasuke ?
L'arbre, quant à lui, semblait être au cœur du problème. Un arbre étrange, gigantesque et blanc, portant des fruits et des pommes de pin. Une image presque onirique. Était-ce le point d'origine de cette illusion ? Ino se sentait de plus en plus convaincue que cet arbre était la clé de tout cela. Elle se demandait si son propre esprit était emprisonné dans cette vision irréelle, son corps physique sans doute caché quelque part dans le monde réel.
« C'est étrange, » murmura-t-elle à voix basse, les yeux rivés sur l'horizon. « Si cet arbre est le centre de cette illusion, alors peut-être que nos vrais corps sont proches de lui. Cela expliquerait pourquoi nous sommes tous ici. »
Ino se remémorait les enseignements de son clan sur la projection astrale. Les Yamanaka étaient des experts en manipulation mentale et spirituelle. Cette expérience ressemblait à une forme avancée de genjutsu, une illusion qui transcendait la réalité elle-même. Mais pour briser cette illusion, ils devraient d'abord comprendre son origine, et cela semblait être l'arbre dont parlait Ryuu.
« Il se peut que nos corps soient proches de cet arbre, mais nous devons découvrir comment le trouver, » continua-t-elle, sa voix devenant plus assurée à mesure qu'elle éclaircissait ses pensées. « Si nous réussissons à localiser l'arbre, nous pourrions peut-être trouver un moyen de briser cette illusion et de retrouver nos vrais corps. Nous devons agir avec prudence, mais aussi avec détermination. »
Ino se tourna vers Ryuu, son regard déterminé reflétant sa volonté de surmonter cet étrange défi. Elle avait confiance en sa propre capacité à résoudre les énigmes et à trouver des solutions, mais elle savait que cela ne se ferait pas sans l'aide de Ryuu et des autres membres de l'équipe. Ensemble, ils devraient mettre en commun leurs compétences et leurs connaissances pour démêler ce mystère complexe.
Leurs pas les menèrent au village. Elle arrêta de réfléchir pour le moment. Il était de se reposer et surtout de se ressourcer. Travailler l’estomac vide, même si finalement, manger était inutile dans ce monde, la sensation comme le manque semblait réel. De plus, elle osait à peine imaginer comment étaient leurs véritables corps. Est-ce qu’ils étaient déshydrater ? Elle trouva une petite auberge où elle prit la main de Ryu et demanda une chambre aussi qu’on leur emmène de quoi manger. Elle se retourna vers Ryuu et lui dit :
« Parce que tu m’as aidé à y voir plus clair, choisis ce qui te donne envie ! Je régale. J’ai des billets regarde !! »
Pour lui, montrer qu’elle n’était pas à court d’argent, elle sortit sa bourse pour lui montrer ses Ryos, mais aussi ses billets verts. De toute façon, ce n’était pas réel, alors elle avait pu très bien se servir dans la caisse de la boutique, elle était certaine que l’argent ne manquerait certainement pas dans ce monde. Ino se retourna pour demander ce qu’ils servaient dans la chambre et laissa Ryuu décidait. Une bonne douche, ne serait pas de trop. En attendant, elle avait des choses en tête comme l'identité de la personne que Ryuu a mentionné. Il allait falloir qu'elle lui parle de ses capacités et lui demande si elle peut voir, ce qu'il a vu. De cette façon, elle aura sûrement plus d'informations en voyant elle-même comment est le monde et, comment il s'est retrouvé ici, semblant immunisé contre le pouvoir des arcanes.
Un humain, pensa amèrement Ryuu avec un sourire dubitatif. Était-il vraiment un humain ? Ou avait-il cessé d’en être un depuis longtemps ? Telle était la question. Il se sentait humain, avait les mêmes besoins primaires qu’un être humain lambda mais pourtant Ryuu savait que c’était faux. Il était un être étrange, un énergumène dans toute sa splendeur. Certes, il avait les mêmes besoins comme se nourrir, se soulager ou même se laver mais Ryuu échouait dans les autres choses qui faisaient un humain. Les valeurs que Deidara voulait lui inculquer lui semblaient abstraites, voire étranges. L’amitié, la confiance à l’instar de la haine et de la méfiance. A ses yeux, les valeurs étaient complexes et difficiles à comprendre pour quelqu’un qui n’a connu que l’isolation. Ryuu connaissait ce qu’était la torture, les blessures douleureuses mais aucune souffrance n’égalait celle qu’il avait toujours ressenti. La solitude. C’était ce sentiment pesant et rongeant qui l’avait fait le plus souffrir. Être seul, sans personne autour, lui avait appris à quel point le monde était cruel et pernicieux. Il n’avait jamais eu le droit à une attention douce et apaisante. Une intention pure adressée envers lui. Tout était une question de manipulation, de haine et de méfiance. Jamais, Ryuu ne devait faire confiance à quelqu’un. Encore moins ressentir quelque chose pour ces gens. Ce déséquilibre que la solitude avait créé, avait rendu Ryuu complètement paumé face à la réalité de ce monde. Enfin, la réalité hors de sa cage miteuse.
Il n’avait jamais appris ce qui faisait les valeurs fondamentales d’un être humain, enfin, il les avait appris d’une manière superficielle comme faisaient les enfants. Ryuu comprenait ce qu’il avait fait était mal, et qu’il fallait s’excuser mais les raisons lui échappaient. Il savait que c’était une bêtise mais pas en quoi elle était, surtout qu’il lui avait fait un compliment. En relation sociale, Ryuu avait beaucoup trop de lacunes pour être considéré comme un être humain. Il n’avait même pas les conceptions humaines telles que la dignité, la fierté mal placée. Ce genre de concept lui était complètement inconnu. Humain , pensa Ryuu amèrement.
Il n’oublie pas le fait qu’il avait un alien dans son corps, qui s’empare petit à petit de celui-ci à mesure qu’il est blessé gravement. Masaaki n’était pas mauvais et ne semblait pas vouloir lui faire du mal, voire le contrôler. Plus à le conseiller, mais même lui avait des lacunes en relation avec les humains. Après tout, il était son tout premier hôte. Etait-il encore humain à ce moment-là ? Un alien divin à l’origine du monde shinobi était dans son corps. Pouvait-il être encore considéré comme le genre humain ? C’étaient des questions qu’il se posait sans cesse, et dont il ne connaissait pas les réponses. Ino semblait le croire mais c’était parce qu’elle était trompée par son apparence juvénile, et sa bouille perplexe face à cette nouveauté. Elle ne semblait pas comprendre qu’il était un danger pour elle, pour le monde entier. Il savait des choses que Masaaki lui avait murmuré un soir pour tenter de le réconforter. C’était il y a 4 ans , lors d’une soirée où Ryuu avait été particulièrement blessé et éreinté par “l’entraînement” de Jigen. Il lui avait parlé de son monde, de ses traditions afin de pouvoir le calmer et le soigner doucement, mettant toujours plus de son code génétique en lui. Ryuu avait cessé de pleurer depuis des nombreuses années , depuis qu’il avait compris que cela ne servait à rien. Personne n’allait le sauver de sa misère. Qu’il ne méritait tout simplement pas d’être sauvé de cette misère, il l’avait méritée.
Il ne répondit rien concernant sa bague, ne laissant qu’un froncement de sourcil à la fois déterminé et perplexe quant à la démarche qu’elle faisait. Deidara vient lui caresser les cheveux et docilement, il se laisse faire, même si ses muscles de ses bras étaient tendus. Ryuu attendait le moindre coup de traître, le moindre élan de sa main qui pourrait la trahir. Rien ne vient. Rien à part un sourire, une main remplie de tendresse et une promesse. Son froncement de sourcil glissa soudainement, penchant la tête sur le côté pour comprendre. Tout lui était inconnu. Ce sourire doux aussi rayonnant que l’astre qui trônait dans le ciel, la journée. De ce petit doigt tendu, la sincérité résonne dans sa douce voix. Ryuu fit le même geste, accrochant son doigt, complètement dubitative face à la situation qui se présentait à lui. Ses yeux verts qui ressemblaient à deux émeraudes sous le ciel fixèrent longuement leurs doigts joints. Celui de Deidara était délicat et soigné tandis que le sien était calleux et sale par la terre mouillée.
-C’est quoi une promesse, au fait ? Demanda Ryuu perplexe. Pourquoi dois-je les garder ? S’enquit-il avec curiosité.
Il essaya de changer de posture afin que Deidara ne se rende pas compte mais c’était sans effet. Il finit par accepter de lui faire un peu confiance et pour cela, Ryuu lui tendit la bague avec le saphir qui brillait, pour qu’elle puisse le prendre.
-Tiens, garde-la, déclara doucement Ryuu. J’ai une autre bague que j’ai volée à un cadavre sur le champ de bataille dans l’autre monde avec l’arbre étrange, s’enquit-il en la mettant dans la main.
C’était bien plus qu’une promesse d’enfant qui lui donna. C’était selon lui, une relation de confiance qu’il instaure. Ryuu espérait qu’elle comprenne à quel point c’était important. Qu’elle comprenne un engagement implicite envers lui, car Ryuu n’avait pas autant de vocabulaire qu’elle pour se faire comprendre.
Suite à cette promesse, ils passèrent l’après-midi à réviser sa gestuelle pour qu’elle puisse se montrer imposante et devenir un véritable caméléon dans l’espionnage. Elle finit par le remercier en lui offrant un endroit où dormir, ce qui le rend perplexe pour Sasuke. Ryuu était nul pour tout ce qui était relation humaine mais il savait mieux que quiconque ce qu’était le désespoir. C’était ce qu’il voyait briller dans les yeux d’onyx de Sasuke : du désespoir, de la folie et de la souffrance. C’était un reflet cruel de ses propres yeux. son inquiétude fut balayée par Deidara qui lui dit que tout irait bien pour cette personne. Doutant quelque peu , Ryuu finit par la suivre.
-C’est juste que je m’inquiète pour lui, ce que je vois en lui, bah je le vois en moi. Et ce n’est pas beau à voir, déclara Ryuu d’un ton évasif et volontaire pour ne pas donner trop d’informations.
Il eut un léger soupir de soulagement lorsqu’elle changea de sujet concernant le monde d’où il venait. Ryuu ne comprenait pas vraiment ce qu’elle était en train de déblatérer envers cet arbre étrange.
-T’es au courant que je pige rien ce que tu dis, moi je m’amusais juste à pisser sur les choses blanches de cet arbre étrange jusqu’à ce que l’homme aux cheveux rouges, nommé Kugustu me trahit. Pas étonnant de la part d’un manteau noir aux motifs de nuages rouges, ajouta Ryuu complètement perdu.
Ils finirent par atteindre une auberge, sa main douce qui encercle la sienne beaucoup plus dure et abîmée par les entraînements. Ryuu n’était pas à sa place et fut complètement perdu bien qu’il y avait Deidara. Il s’assit en face d’elle autour d’une table étrange où elle sortit des billets verts.
-Ça se mange ? Cela n’a pas l’air appétissant comme ça, déclara Ryuu en la fixant, complètement perdu.
Ino, se faisant passer pour Deidara, observa Ryuu attentivement, notant son expression mêlée de détermination et de perplexité face à la proposition de garder la bague. Il était évident qu'il se trouvait à un carrefour décisif, hésitant entre succomber à la méfiance ou s'ouvrir à la possibilité de la confiance. Les émotions dans les yeux de Ryuu étaient complexes, reflétant son combat intérieur. De manière surprenante, Ino, sous le masque de Deidara, s'approcha de Ryuu avec une tendresse inattendue, caressant ses cheveux avec douceur, sans une once de menace. Ryuu, tout en restant sur ses gardes, se laissa aller à cette chaleur humaine, signe d'une vulnérabilité qui émergeait.
Lorsqu'elle s'approcha de lui pour caresser ses cheveux, Ino, déguisée en Deidara, sentit la tension dans les muscles de Ryuu. Elle continua à le caresser avec une douceur sincère, consciente du tumulte émotionnel que vivait Ryuu. Ce geste était bien plus que de simples caresses, c'était un moyen de montrer que l'on pouvait s'approcher de Ryuu sans lui faire de mal, un moyen de bâtir la confiance. Le froncement de sourcil de Ryuu s'adoucit progressivement alors qu'il laissait la confusion s'éclaircir. Ryuu, à son tour, répondit d'une manière touchante, accrochant son doigt à celui d'Ino, signifiant sa disposition à explorer ce territoire inconnu de la confiance. Ino, en tant que Deidara, comprit que c'était le moment propice pour lui expliquer la notion de promesse. Face à la question de Ryuu, concernant les promesses révéla sa soif de compréhension. Ino sous le couvert de Deidara, sourit et répondit :
« Une promesse, c'est un engagement que l'on prend envers quelqu'un d'autre. C'est une manière de dire que tu es prêt à faire quelque chose de particulier ou à être fidèle à une certaine idée. Les promesses sont importantes car elles renforcent les liens entre les gens, elles créent la confiance, et elles montrent que l'on est digne de confiance. Garder une promesse, c'est comme tenir une promesse, c'est une preuve de loyauté et de respect envers quelqu'un d'autre. »
Ryuu était clairement attentif à ses explications, absorbant chaque mot. Ino pouvait sentir qu'il était prêt à faire un pas de plus vers une compréhension plus profonde des valeurs humaines. Ino, observa attentivement sa nouvelle connaissance alors qu'il lui tendait une bague avec un saphir étincelant. Ce geste était significatif, car il allait au-delà d'un simple échange de bijoux. Ryuu tentait de construire une relation de confiance, malgré sa méfiance naturelle envers les autres. Ino était touchée par cette marque de bonne volonté et de compréhension mutuelle.Elle prit délicatement la bague, son regard se posant sur le saphir étincelant.
« Je vais la garder précieusement, Ryuu, » déclara-t-elle avec un sourire doux. « C'est plus qu'un simple bijou. C'est un symbole de la confiance que nous commençons à établir, un lien entre nous. Cela signifie beaucoup. »
Après cet échange significatif, ils passèrent l'après-midi à travailler sur la gestuelle de la kunoichi pour son rôle. Elle se rendait compte que Ryuu était plus complexe qu’il n’y paraissait. Bon, déjà le fait qu’il semblait ne pas dormir et avoir volé des bagues sur des cadavres avec un tel aplomb.. Il n’était pas une personne aussi simple qu’il n’y paraissait. La conversation se tourna ensuite vers la personne à qui son nouvel ami, avait fait une promesse.
« C'est naturel de s'inquiéter pour quelqu'un qui semble être aux prises avec ses propres démons intérieurs, » dit-elle doucement, choisissant ses mots avec précaution. « Parfois, il est plus facile de comprendre la douleur des autres quand on a traversé des épreuves similaires. Peut-être que tu peux trouver un moyen de l'aider, même si c'est simplement en étant là pour lui. Alors, tu n’auras qu’à t’excuser auprès de cette personne en étant là pour elle. Et si jamais, tu as besoin de conseils ou d’aide pour l’aider, tu pourras toujours me retrouver. »
Elle lui avait fait une promesse. La promesse d’être là pour lui en cas de problèmes. Elle ne reviendrait pas sur cette parole. Ils ont fait cette promesse du petit doigt, alors, elle resterait.
« Nous avons tous nos propres démons intérieurs, Ryuu, » dit-elle doucement. « Mais nous pouvons les affronter ensemble. La confiance que tu as montrée aujourd'hui est le premier pas vers cette camaraderie. Ne doute jamais de la force que tu as en toi ainsi que pour tisser des liens. Tu l’as fait avec cette personne si tu es inquiet. »
Ryuu sembla hésiter un instant, comme s'il voulait dire quelque chose mais ne savait pas comment l'exprimer. Ino décida de ne pas insister, comprenant que certaines émotions étaient trop complexes pour être exprimées facilement. La conversation se tourna ensuite vers le monde étrange qui était le sien également, en particulier l'incident avec l'arbre étrange. Elle revint sur l'incident avec précaution afin d’en savoir plus aussi sur l’autre côté. Que se passait-il dans la réalité et puis, il y avait des points à éclaircir, cela révélait aussi autre chose. Etait-il mort ? Puis, il mentionnait maintenant un membre de l’Akatsuki et… Elle se figea..
« Kugutsu ? Dis moi, il était dans une marionnette ? Si, c’est lui, ne t’approche pas de lui ou d'autres personnes portant ce manteau. Ce sont des menteurs et des assassins. »
Pas tous pour la majorité, la preuve avec la paire Nagato et Konan, mais de nombreuses interrogations venaient de faire surface. Toutefois, elle ne voulait que rien n’arrive à son nouvel ami. C’est pour cela qu’elle avait posé ses mains doucement sur ses épaules, en ancrant son regard dans le sien. Finalement, ils reprirent tous les deux leurs routes et elle tenta.
«Dans ce genjutsu, nos souvenirs sont brouillés, nos réalités altérées pour résumé… Le fait que tu puisses te souvenir de ta rencontre avec Kugutsu est précieux. Cela signifie que tu as une chance de voir à travers les mensonges et les manipulations de ce genjutsu, de découvrir la vérité sur ce qui nous est arrivé. Tu viens d’un clan ?[/b] »
Ino regarda autour d'elle, se rendant compte que le processus de communication avec Ryuu s'avérait plus complexe que prévu. Elle décida donc de mettre de côté cette tentative pour le moment et de se concentrer sur la recherche d'un lieu pour se reposer en lui prenant la main. Les mystères du genjutsu semblaient loin d'être résolus, mais ils avaient encore du temps pour y réfléchir. Elle commença à parcourir les rues de ce monde altéré, cherchant des signes d'une auberge ou d'un endroit où elle pourrait se reposer et réfléchir à la situation. La ville avait une ambiance étrange, tout comme le reste de ce monde. Les bâtiments semblaient familiers, mais il y avait toujours quelque chose d'insaisissable qui indiquait qu'ils se trouvaient dans une illusion. Après un certain temps, elle repéra une petite auberge à l'apparence accueillante. Elle franchit la porte et fut accueillie par un propriétaire chaleureux qui ne semblait. Ino se demanda brièvement si c'était un allié potentiel, mais elle décida de ne pas révéler sa situation actuelle. Après avoir réservé une chambre, elle s’installa à une table à la partie restaurant de l’auberge.
Ino observa Ryuu avec un sourire amusé alors qu'il exprimait sa confusion face à l'établissement et à l'argent. Elle comprenait que tout cela devait lui sembler étranger, et elle était prête à l'aider à s'adapter à leur nouvelle réalité, aussi étrange soit-elle.
« Non, Ryuu, ça ne se mange pas, » répondit-elle en riant doucement. « Ces billets verts sont en réalité de l'argent. Ils servent à acheter de la nourriture et des choses dont nous avons besoin. Nous devons les donner au propriétaire de cet endroit en échange de notre repas et de notre chambre pour la nuit. »
« Ne t'inquiète pas, Ryuu. Je m'occupe de tout, et je t'expliquerai tout ce que tu veux savoir. Pour l'instant, essayons de nous détendre et de prendre un repas. »
Ino sourit à Ryuu et prit la carte des menus. Elle lui montra les différentes sections : entrées, plats principaux, desserts, et boissons.
« Vois-tu, Ryuu, ces pages contiennent une liste de plats que nous pouvons choisir pour notre repas. C'est comme un grand livre de recettes, sauf que nous n'avons pas à cuisiner nous-mêmes. Tu peux choisir ce que tu veux manger en parcourant les pages et en indiquant les plats qui t'intéressent. »
Elle fit défiler les pages, laissant Ryuu observer les images et les descriptions. Elle lui expliqua les noms des plats et les ingrédients qui les composaient et en fit de même pour les boissons. Ino fit signe au serveur, indiquant les choix de Ryuu, et passa la commande. Lorsque les plats furent servis, une délicieuse odeur s'éleva des assiettes, faisant briller les yeux de Ryuu. Ino lui offrit un sourire chaleureux.
« Voilà, Ryuu, nos plats sont prêts. Nous pouvons commencer à manger. Mais avant, trinquons. C'est une tradition chez nous. Nous le faisons pour célébrer un moment, pour souhaiter la bienvenue, ou simplement pour montrer notre amitié. » Elle leva son verre et ajouta : « A la tienne Ryuu ! »
Elle attendit que Ryuu lève son verre et trinque avec elle, espérant qu'il apprécierait cette nouvelle expérience et qu'il se sentirait de plus en plus à l'aise dans ce monde inconnu. Ino observa Ryuu avec un sourire bienveillant alors qu'ils commençaient à déguster leur repas. Elle ne voulait pas le submerger de questions ou de curiosité indiscrète, préférant que Ryuu se sente à l'aise et en confiance en sa présence. Elle attendit qu'il prenne une bouchée de son plat avant de poser des questions plus légères.
« Alors, Ryuu, comment trouves-tu le plat que tu as choisi ? Est-ce que c'est à ton goût ? Si tu veux, tu peux essayer un peu du mien aussi, je suis curieuse de connaître tes préférences en matière de cuisine. »
Ino dégusta une bouchée de son propre plat, observant Ryuu avec attention tout en lui montrant un intérêt sincère pour sa perspective. Elle voulait que cette expérience soit agréable pour lui et qu'il puisse découvrir de nouvelles saveurs et textures.
« Je suis contente que tu n'aies pas était blessé par ce membre de l'Akatsuki.. Je suis sûre que tu peux te débrouiller, mais ne soit pas trop seul dans ce monde. Demain, retrouve la personne que tu dois retrouver, afin d'être en compagnie de cette personne pour remplir un peu ce cœur de chaleur. Je serais rassurée de savoir, qu'il y a une personne qui peut aussi veiller sur toi et ne pas te laisser seul.»
Lorsqu'elle s'approcha de lui pour caresser ses cheveux, Ino, déguisée en Deidara, sentit la tension dans les muscles de Ryuu. Elle continua à le caresser avec une douceur sincère, consciente du tumulte émotionnel que vivait Ryuu. Ce geste était bien plus que de simples caresses, c'était un moyen de montrer que l'on pouvait s'approcher de Ryuu sans lui faire de mal, un moyen de bâtir la confiance. Le froncement de sourcil de Ryuu s'adoucit progressivement alors qu'il laissait la confusion s'éclaircir. Ryuu, à son tour, répondit d'une manière touchante, accrochant son doigt à celui d'Ino, signifiant sa disposition à explorer ce territoire inconnu de la confiance. Ino, en tant que Deidara, comprit que c'était le moment propice pour lui expliquer la notion de promesse. Face à la question de Ryuu, concernant les promesses révéla sa soif de compréhension. Ino sous le couvert de Deidara, sourit et répondit :
« Une promesse, c'est un engagement que l'on prend envers quelqu'un d'autre. C'est une manière de dire que tu es prêt à faire quelque chose de particulier ou à être fidèle à une certaine idée. Les promesses sont importantes car elles renforcent les liens entre les gens, elles créent la confiance, et elles montrent que l'on est digne de confiance. Garder une promesse, c'est comme tenir une promesse, c'est une preuve de loyauté et de respect envers quelqu'un d'autre. »
Ryuu était clairement attentif à ses explications, absorbant chaque mot. Ino pouvait sentir qu'il était prêt à faire un pas de plus vers une compréhension plus profonde des valeurs humaines. Ino, observa attentivement sa nouvelle connaissance alors qu'il lui tendait une bague avec un saphir étincelant. Ce geste était significatif, car il allait au-delà d'un simple échange de bijoux. Ryuu tentait de construire une relation de confiance, malgré sa méfiance naturelle envers les autres. Ino était touchée par cette marque de bonne volonté et de compréhension mutuelle.Elle prit délicatement la bague, son regard se posant sur le saphir étincelant.
« Je vais la garder précieusement, Ryuu, » déclara-t-elle avec un sourire doux. « C'est plus qu'un simple bijou. C'est un symbole de la confiance que nous commençons à établir, un lien entre nous. Cela signifie beaucoup. »
Après cet échange significatif, ils passèrent l'après-midi à travailler sur la gestuelle de la kunoichi pour son rôle. Elle se rendait compte que Ryuu était plus complexe qu’il n’y paraissait. Bon, déjà le fait qu’il semblait ne pas dormir et avoir volé des bagues sur des cadavres avec un tel aplomb.. Il n’était pas une personne aussi simple qu’il n’y paraissait. La conversation se tourna ensuite vers la personne à qui son nouvel ami, avait fait une promesse.
« C'est naturel de s'inquiéter pour quelqu'un qui semble être aux prises avec ses propres démons intérieurs, » dit-elle doucement, choisissant ses mots avec précaution. « Parfois, il est plus facile de comprendre la douleur des autres quand on a traversé des épreuves similaires. Peut-être que tu peux trouver un moyen de l'aider, même si c'est simplement en étant là pour lui. Alors, tu n’auras qu’à t’excuser auprès de cette personne en étant là pour elle. Et si jamais, tu as besoin de conseils ou d’aide pour l’aider, tu pourras toujours me retrouver. »
Elle lui avait fait une promesse. La promesse d’être là pour lui en cas de problèmes. Elle ne reviendrait pas sur cette parole. Ils ont fait cette promesse du petit doigt, alors, elle resterait.
« Nous avons tous nos propres démons intérieurs, Ryuu, » dit-elle doucement. « Mais nous pouvons les affronter ensemble. La confiance que tu as montrée aujourd'hui est le premier pas vers cette camaraderie. Ne doute jamais de la force que tu as en toi ainsi que pour tisser des liens. Tu l’as fait avec cette personne si tu es inquiet. »
Ryuu sembla hésiter un instant, comme s'il voulait dire quelque chose mais ne savait pas comment l'exprimer. Ino décida de ne pas insister, comprenant que certaines émotions étaient trop complexes pour être exprimées facilement. La conversation se tourna ensuite vers le monde étrange qui était le sien également, en particulier l'incident avec l'arbre étrange. Elle revint sur l'incident avec précaution afin d’en savoir plus aussi sur l’autre côté. Que se passait-il dans la réalité et puis, il y avait des points à éclaircir, cela révélait aussi autre chose. Etait-il mort ? Puis, il mentionnait maintenant un membre de l’Akatsuki et… Elle se figea..
« Kugutsu ? Dis moi, il était dans une marionnette ? Si, c’est lui, ne t’approche pas de lui ou d'autres personnes portant ce manteau. Ce sont des menteurs et des assassins. »
Pas tous pour la majorité, la preuve avec la paire Nagato et Konan, mais de nombreuses interrogations venaient de faire surface. Toutefois, elle ne voulait que rien n’arrive à son nouvel ami. C’est pour cela qu’elle avait posé ses mains doucement sur ses épaules, en ancrant son regard dans le sien. Finalement, ils reprirent tous les deux leurs routes et elle tenta.
«Dans ce genjutsu, nos souvenirs sont brouillés, nos réalités altérées pour résumé… Le fait que tu puisses te souvenir de ta rencontre avec Kugutsu est précieux. Cela signifie que tu as une chance de voir à travers les mensonges et les manipulations de ce genjutsu, de découvrir la vérité sur ce qui nous est arrivé. Tu viens d’un clan ?[/b] »
Ino regarda autour d'elle, se rendant compte que le processus de communication avec Ryuu s'avérait plus complexe que prévu. Elle décida donc de mettre de côté cette tentative pour le moment et de se concentrer sur la recherche d'un lieu pour se reposer en lui prenant la main. Les mystères du genjutsu semblaient loin d'être résolus, mais ils avaient encore du temps pour y réfléchir. Elle commença à parcourir les rues de ce monde altéré, cherchant des signes d'une auberge ou d'un endroit où elle pourrait se reposer et réfléchir à la situation. La ville avait une ambiance étrange, tout comme le reste de ce monde. Les bâtiments semblaient familiers, mais il y avait toujours quelque chose d'insaisissable qui indiquait qu'ils se trouvaient dans une illusion. Après un certain temps, elle repéra une petite auberge à l'apparence accueillante. Elle franchit la porte et fut accueillie par un propriétaire chaleureux qui ne semblait. Ino se demanda brièvement si c'était un allié potentiel, mais elle décida de ne pas révéler sa situation actuelle. Après avoir réservé une chambre, elle s’installa à une table à la partie restaurant de l’auberge.
Ino observa Ryuu avec un sourire amusé alors qu'il exprimait sa confusion face à l'établissement et à l'argent. Elle comprenait que tout cela devait lui sembler étranger, et elle était prête à l'aider à s'adapter à leur nouvelle réalité, aussi étrange soit-elle.
« Non, Ryuu, ça ne se mange pas, » répondit-elle en riant doucement. « Ces billets verts sont en réalité de l'argent. Ils servent à acheter de la nourriture et des choses dont nous avons besoin. Nous devons les donner au propriétaire de cet endroit en échange de notre repas et de notre chambre pour la nuit. »
« Ne t'inquiète pas, Ryuu. Je m'occupe de tout, et je t'expliquerai tout ce que tu veux savoir. Pour l'instant, essayons de nous détendre et de prendre un repas. »
Ino sourit à Ryuu et prit la carte des menus. Elle lui montra les différentes sections : entrées, plats principaux, desserts, et boissons.
« Vois-tu, Ryuu, ces pages contiennent une liste de plats que nous pouvons choisir pour notre repas. C'est comme un grand livre de recettes, sauf que nous n'avons pas à cuisiner nous-mêmes. Tu peux choisir ce que tu veux manger en parcourant les pages et en indiquant les plats qui t'intéressent. »
Elle fit défiler les pages, laissant Ryuu observer les images et les descriptions. Elle lui expliqua les noms des plats et les ingrédients qui les composaient et en fit de même pour les boissons. Ino fit signe au serveur, indiquant les choix de Ryuu, et passa la commande. Lorsque les plats furent servis, une délicieuse odeur s'éleva des assiettes, faisant briller les yeux de Ryuu. Ino lui offrit un sourire chaleureux.
« Voilà, Ryuu, nos plats sont prêts. Nous pouvons commencer à manger. Mais avant, trinquons. C'est une tradition chez nous. Nous le faisons pour célébrer un moment, pour souhaiter la bienvenue, ou simplement pour montrer notre amitié. » Elle leva son verre et ajouta : « A la tienne Ryuu ! »
Elle attendit que Ryuu lève son verre et trinque avec elle, espérant qu'il apprécierait cette nouvelle expérience et qu'il se sentirait de plus en plus à l'aise dans ce monde inconnu. Ino observa Ryuu avec un sourire bienveillant alors qu'ils commençaient à déguster leur repas. Elle ne voulait pas le submerger de questions ou de curiosité indiscrète, préférant que Ryuu se sente à l'aise et en confiance en sa présence. Elle attendit qu'il prenne une bouchée de son plat avant de poser des questions plus légères.
« Alors, Ryuu, comment trouves-tu le plat que tu as choisi ? Est-ce que c'est à ton goût ? Si tu veux, tu peux essayer un peu du mien aussi, je suis curieuse de connaître tes préférences en matière de cuisine. »
Ino dégusta une bouchée de son propre plat, observant Ryuu avec attention tout en lui montrant un intérêt sincère pour sa perspective. Elle voulait que cette expérience soit agréable pour lui et qu'il puisse découvrir de nouvelles saveurs et textures.
« Je suis contente que tu n'aies pas était blessé par ce membre de l'Akatsuki.. Je suis sûre que tu peux te débrouiller, mais ne soit pas trop seul dans ce monde. Demain, retrouve la personne que tu dois retrouver, afin d'être en compagnie de cette personne pour remplir un peu ce cœur de chaleur. Je serais rassurée de savoir, qu'il y a une personne qui peut aussi veiller sur toi et ne pas te laisser seul.»
-T’as peut-être raison, il peut s’occuper de lui-même durant une nuit, s’enquit doucement Ryuu qui se décida de la suivre après cette après-midi riche en découverte.
Sasuke peut bien s’occuper de lui-même. Après tout, il était tout seul, la première fois que je l’ai vu, il était tout seul. Et puis, j’ai envie de dormir au chaud, pensa Ryuu qui se mit à la suivre. Ryuu ne savait pas vraiment comment s’y prendre mais il essayait d’apprendre ce que Ino avait à lui dire. Ce monde rempli de beauté, de valeurs était inconnu à ses yeux. Tout lui paraissait étrange, à la fois familier mais aussi étranger. Il ne connaissait pas les valeurs de Ino. Pourquoi devrait-il tenir une promesse, un engagement ? Pour forger un lien avec les autres personnes ? Bien mais qu’en était-il de son côté ? Lui qui n’avait personne. Ryuu n’avait pas vraiment de liens, à part Sasuke, mais il doutait que celui-ci l’accepte comme un lien fort et important. Il n’avait que cette femme, étrangement déguisée qui semblait vouloir l’accepter dans sa vie. Pourquoi le fait-elle ? se demanda Ryuu. Ino ne le connaissait pas, ne savait pas ce qu’il était. Et si elle le savait ? Que ferait-elle ? Beaucoup de questions se bousculaient dans sa tête tandis qu’il se dirigeait vers l’auberge que la jeune fille lui avait proposée. Au loin, il vit une petite maison traditionnelle du pays de feu où le cheminée laissait échapper de la fumée blanchâtre. Dans un silence total, Ryuu la suivit comme une ombre. Ino ne le savait pas encore mais elle avait changé. Le jeune homme avait passé une après-midi à lui apprendre comment se tenir de manière confiante et menaçante. Sa démarche même naturelle avait déjà changé depuis leur rencontre. Ses pas étaient confiants , avait un rythme nouveau. Son corps semblait avoir changé de posture. Elle se tenait droite, presque fière. La jeune femme vint lui poser des questions sur l’autre monde d’où il venait, et Ryuu ne savait pas vraiment répondre. Une marionnette ? Pourquoi demandait-elle cela ? Pensa Ryuu doucement.
-Hum, non, il avait des cheveux rouges, très petit mais pas autant que moi. Hum, il avait un visage étrange, on aurait dit qu’il manquait énormément de sommeil au point que ça tapait là-dedans. Je dirais même qu'il avait l'air constipé, répondit Ryuu en essayant de décrire l’homme. Il disait s’appeler Hiruko mais je trouve que Kugutsu lui ressemble, ajouta Ryuu en haussant les épaules.
Les questions de Ino le dérangeaient. Que devait-il dire ? Qu’il n’est pas touché par l’illusion ? Si elle savait ? Que dirait-elle ? Il ne comprenait pas vraiment en quoi elle voulait en venir, de plus. Il n’avait pas été touché par cette genjutsu car il avait un espèce d’alien invasif dans son corps qui l’avait empêché d’être touché. Non, elle ne comprendrait pas cela , et elle le regarderait différemment. Un long silence s’ensuivit , cherchant la réponse qui lui conviendrait.
-Je ne comprends pas ce que tu me dis, mentit Ryuu en haussant les épaules, d’un ton faussement perplexe. Et non, je ne sais rien sur ma famille, déclara-t-il sur ce même ton, se mordant la lèvre.
Il devait mentir pour s’en tirer de toute cette histoire. Ryuu savait mentir, avec un air innocent et tout indiquait dans sa posture cet état de fait. Ryuu semblait innocent et perdu par tout ce qu’elle disait, penchant même la tête comme il avait l’habitude de le faire lorsqu’il était perdu. Ils entrèrent dans l’auberge et se mirent assis autour d’une table avant qu’elle sorte des choses étranges. Est-ce comestible ? Avec rapidité, Ryuu attrapa un de ses billets et l’avala avant d’attendre la réponse de Ino qui parvint un peu trop tard. Ryuu s’étouffa face à un goût ignoble qui se mélangeait avec le parfum de la jeune femme. N’arrivant pas à mâcher, il avala avant de comprendre que cela ne se mangeait pas. Ryuu fit une moue déçue en comprenant cela. Ce n’était pas si horrible mais la matière l’était.
-On pourra payer ? Demanda Ryuu plus gêné par cela. Parce qu’au pire, je lui donne un truc, ajouta le jeune homme un peu perdu.
Il recula en voyant l’aubergiste s’approcher de leur table, d’un air trop confiant pour que cela soit naturel selon lui. Tendu, en alerte, un regard méfiant. Il fronçait les sourcils, ses bras étaient tendus, guettant les moindres mouvements de l’aubergiste qui repartit bien vite. Du regard, Ryuu le suivit avec un regard noir de méfiance avant de se retourner vers Ino qui lui expliquait des choses, des plats, des boissons. Il ne disait rien, mais lisait lentement les descriptions.
-Je sais lire ,déclara Ryuu seulement après qu’elle ait terminé.
Il avait dit cela d’un ton faible et gêné par le fait qu’elle le prenne pour un lourd handicap. De plus, Ryuu voulait qu’elle ne lui demande pas comment il pouvait savoir ce genre de choses. Elle passe leur commande, une fois qu’il a choisi. Son regard ne quittait pas le serveur, même lorsqu’il venait leur donner à manger. Il prit les baguettes maladroitement, et se mit à manger d’une manière bâclée par le fait qu’il n’avait pas mangé depuis longtemps. Sans doute avant ma captivité, pensa Ryuu qui fit tomber sa nourriture dans le bol. C’était bon, délicieux et chaud. Il hocha la tête à sa question avant de pencher la tête, perplexe face à ce qu’elle dit.
-Je n’ai pas de préférences, je mange de tout. Au vu de ce que j’ai pu manger, je ne peux pas faire mon difficile à ce sujet et toi , tu aimes ? Demanda Ryuu, bien qu’au fond, il s’en fichait.
En effet, il s’en fichait de le savoir mais il le fit plus par politesse ou d’une manière machinale. Parler de choses simples avec quelqu’un était une première pour lui, et il se devait d’être à la hauteur. L’aubergiste revient, et Ryuu retient à peine le grognement sourd qui sort de sa bouche tant sa méfiance était grande. Les sourcils froncés, un regard mauvais et méfiant tel un animal pris au piège. Après son départ, Ryuu restait tendu, en alerte.
-Pourquoi il vient nous voir ? Demanda le jeune homme, son regard fixé avant de se tourner vers Ino qui vient lui parler de Sasuke.
Son froncement de sourcils s’approfondit , son corps tendu par la méfiance de cet aubergiste.
-Oh, il m’a assommé et sans doute qu’il voulait voir quelque chose en lien avec moi, répondit évasivement Ryuu qui ne voulait pas lui parler du fait qu’il n’était pas véritablement là. Et je veille plus sur lui, en réalité, j’ai peur qu’il fasse une grosse bêtise. Oh, et puis, ne t’inquiètes pas pour moi ! Inquiète toi plus pour toi-même, Ino. C’est toi qui risque ta vie, pas moi, déclara Ryuu en la fixant avant de tenter de prendre un truc avec sa baguette.
Hiruko ? N'était-ce pas le nom de l'une des marionnettes de Sasori ? Donc, il était bien de retour. Finalement, c'était de la folie. C'était à se demander si tout ce qu'ils ont fait jusqu'à maintenant a été utile. Ils étaient coincés dans une dimension qui ressemblait étrangement à leur monde avant la guerre. D'après la description de Ryuu, leur monde tombait en ruine. L'Alliance Shinobi était affaiblie, amoindrie, et ils devaient chercher les corps de leurs alliés, disséminés dans leur pays natal. Réunir tous les shinobis dans un seul endroit serait-il une action à entreprendre ? Elle devait aussi y penser, penser aux prochaines actions à entreprendre, nombreuses mais nécessaires. Pour le moment, elle devait intégrer les rangs de l'Akatsuki, retrouver Shizune au plus vite. Elle n'aurait jamais cru qu'Ume aurait trahi ainsi Konoha. Comment a-t-elle pu se tromper à ce point sur elle ? Toutefois, ses partenaires et sa famille ne partageaient pas le même point de vue qu'elle. Lorsqu'elle avait commencé à chercher cette camarade, elle avait été regardée étrangement, alors elle avait arrêté. D'où le fait qu'elle se retrouvait à incarner un des pires nukenin que leur génération ait connu. Les risques étaient grands, mais elle avait choisi de les embrasser. Fuir n’a jamais été la solution et la victoire d’une guerre ne se faisait pas restant dans un cocon.
Sur le chemin, elle avait posé des questions sur leur monde, non seulement parce que c'était étrange que "lui", sans être sous l'emprise de l'Edo Tensei, ait pu voir leur monde. Il restait évasif, mais Ino avait appris à reconnaître quand on lui cachait quelque chose. Elle aurait pu se laisser berner, mais si "lui" ne lui avait pas donné une description de l'Akatsuki, qu'importe l'identité du membre et surtout des détails particuliers sur leur véritable réalité, alors oui, elle l'aurait cru. Elle allait lui laisser le bénéfice du doute et s'arrêter là pour le moment. La vérité finit toujours par se découvrir. Elle allait juste devoir être patiente. Quant à sa famille, elle était plus encline à le croire, mais encore une fois, comment savait-il qu'il était de Konoha s'il ne connaissait rien sur ses géniteurs ? Au final, il lui dissimulait des choses, des choses importantes. Toutefois, cela signifiait qu'elle avait bien fait de ne pas chercher à aller plus loin et de l'inviter à partager un repas et à dormir dans une auberge.
Le doute planait dans l'air, mais Ino avait appris à manœuvrer à travers les ambiguïtés. Elle ne pouvait pas se permettre d'être naïve, surtout dans cette réalité changeante et mystérieuse. Les épreuves à venir demanderaient plus que des compétences de combat, elles exigeraient de l'astuce, de la ruse, et surtout, la capacité à démêler le vrai du faux. Cependant, au-delà des incertitudes, une certitude demeurait : elle devait avancer, s'adapter, et se préparer à ce que l'avenir lui réservait. Ce qu’elle avait commençait à faire en s’identifiant en tant que Deidara. Mais aussi en restant forte et active sur le champs de bataille, alors qu’elle aurait pu s’écrouler à la disparition de son père. Bref, elle ne devait plus y penser.
Elle l'avait invité, lui indiquant une table tout en sortant quelques billets verts. Observant Ryuu, elle vit soudainement sa main attraper un billet et elle voulut l'arrêter, le retenir, mais l'action fut trop rapide. Le billet atterrit directement dans la bouche pour terminer son chemin dans l'estomac de l'adolescent. Un mélange de surprise, d'incompréhension et d'amusement se dessina sur le visage de la jeune kunoichi. Elle écarquilla les yeux, ouvrit la bouche dans une expression muette de stupéfaction, puis esquissa un sourire tout en soupirant doucement. Elle n'avait jamais vu une réaction aussi spontanée et décalée. Un simple geste anodin s'était transformé en une scène imprévue, laissant place à une ambiance légèrement surréaliste. Sa main était encore tendue vers l'emplacement où se trouvait le billet, comme si elle attendait qu'il réapparaisse par magie. Cependant, Ryuu, lui, semblait parfaitement serein, comme si manger de l'argent était une activité quotidienne, malgré la légère grimace. Elle ne pouvait s'empêcher de trouver cela étrangement amusant. Son sourire s'élargit, tandis qu'elle secouait légèrement la tête, mélange d'incrédulité et d'amusement.
« Ryuu, tu sais, il existe d'autres façons de dépenser de l'argent », plaisanta-t-elle, cherchant à détendre l'atmosphère. Elle avait l'impression de se trouver dans une scène de comédie légère, avec Ryuu jouant le rôle principal d'un personnage extravagant et imprévisible.
« Ne t’inquiètes pas, on pourra payer. Et les prix des plats et de la chambre sont raisonnables. »
Après avoir laissé à Ryu le soin de choisir, en se basant sur son explication concernant les cartes, Ino prit l'initiative de commander au serveur, dont l'éveil était notable. Un sourire discret étira les lèvres d'Ino alors qu'elle observait l'interaction entre Ryu et le serveur. Une subtile étude des attitudes et des gestes qui lui permettait d'en apprendre davantage sur son mystérieux compagnon de route. Les expressions fugaces sur le visage de Ryu, ses réactions aux moindres détails, tout cela constituait une toile que seul un œil attentif pouvait déchiffrer. Croisant élégamment les jambes, Ino adressa un sourire au serveur qui revint avec leurs plats tout en lui demandant de ne pas les déranger jusqu'à ce qu'ils aient terminé leur repas. Une délicate manière de leur accorder un espace isolé pour leurs échanges, loin des oreilles indiscrètes qui pouvaient traîner dans les environs.
« Bon appétit. J’espère que cela te plaira. Pour répondre à ta première question de ce que j’aime.. Je ne suis pas difficile, mais j’aime particulièrement le pudding qui est un dessert ! Sans vouloir me vanter je suis une bonne cuisinière. Un jour, il faudra que je te le prouve. »
C'était également un moyen de signifier à son nouvel ami que même si leurs routes venaient à se diverger demain, elle serait ouverte à l'idée de le retrouver. « Il revient sans arrêt car c’est son travail. Mais, ne t’inquiètes pas il, ne devrait plus nous déranger le temps qu’on finisse notre repas. »
Elle entama son repas et trouva Ryuu particulièrement charmant dans sa lutte avec les baguettes. Il éveillait une tendresse sincère en elle. Cependant, son inquiétude s'accrut lorsque Ryuu lui rappela de manière formelle le danger imminent. Au lieu de se préoccuper en premier lieu de l'ami de Ryuu, elle réalisa que c'était de Shizune et d'elle-même qu'elle devrait s'inquiéter. Une vague d'appréhension déferla en elle, éclipsant temporairement la légèreté du moment.
« Tu as raison. Que dirais tu de trinquer à notre rencontre, à la promesse de faire attention à nous jusqu’à ce que nous nous retrouvions ? »
Sur le chemin, elle avait posé des questions sur leur monde, non seulement parce que c'était étrange que "lui", sans être sous l'emprise de l'Edo Tensei, ait pu voir leur monde. Il restait évasif, mais Ino avait appris à reconnaître quand on lui cachait quelque chose. Elle aurait pu se laisser berner, mais si "lui" ne lui avait pas donné une description de l'Akatsuki, qu'importe l'identité du membre et surtout des détails particuliers sur leur véritable réalité, alors oui, elle l'aurait cru. Elle allait lui laisser le bénéfice du doute et s'arrêter là pour le moment. La vérité finit toujours par se découvrir. Elle allait juste devoir être patiente. Quant à sa famille, elle était plus encline à le croire, mais encore une fois, comment savait-il qu'il était de Konoha s'il ne connaissait rien sur ses géniteurs ? Au final, il lui dissimulait des choses, des choses importantes. Toutefois, cela signifiait qu'elle avait bien fait de ne pas chercher à aller plus loin et de l'inviter à partager un repas et à dormir dans une auberge.
Le doute planait dans l'air, mais Ino avait appris à manœuvrer à travers les ambiguïtés. Elle ne pouvait pas se permettre d'être naïve, surtout dans cette réalité changeante et mystérieuse. Les épreuves à venir demanderaient plus que des compétences de combat, elles exigeraient de l'astuce, de la ruse, et surtout, la capacité à démêler le vrai du faux. Cependant, au-delà des incertitudes, une certitude demeurait : elle devait avancer, s'adapter, et se préparer à ce que l'avenir lui réservait. Ce qu’elle avait commençait à faire en s’identifiant en tant que Deidara. Mais aussi en restant forte et active sur le champs de bataille, alors qu’elle aurait pu s’écrouler à la disparition de son père. Bref, elle ne devait plus y penser.
Elle l'avait invité, lui indiquant une table tout en sortant quelques billets verts. Observant Ryuu, elle vit soudainement sa main attraper un billet et elle voulut l'arrêter, le retenir, mais l'action fut trop rapide. Le billet atterrit directement dans la bouche pour terminer son chemin dans l'estomac de l'adolescent. Un mélange de surprise, d'incompréhension et d'amusement se dessina sur le visage de la jeune kunoichi. Elle écarquilla les yeux, ouvrit la bouche dans une expression muette de stupéfaction, puis esquissa un sourire tout en soupirant doucement. Elle n'avait jamais vu une réaction aussi spontanée et décalée. Un simple geste anodin s'était transformé en une scène imprévue, laissant place à une ambiance légèrement surréaliste. Sa main était encore tendue vers l'emplacement où se trouvait le billet, comme si elle attendait qu'il réapparaisse par magie. Cependant, Ryuu, lui, semblait parfaitement serein, comme si manger de l'argent était une activité quotidienne, malgré la légère grimace. Elle ne pouvait s'empêcher de trouver cela étrangement amusant. Son sourire s'élargit, tandis qu'elle secouait légèrement la tête, mélange d'incrédulité et d'amusement.
« Ryuu, tu sais, il existe d'autres façons de dépenser de l'argent », plaisanta-t-elle, cherchant à détendre l'atmosphère. Elle avait l'impression de se trouver dans une scène de comédie légère, avec Ryuu jouant le rôle principal d'un personnage extravagant et imprévisible.
« Ne t’inquiètes pas, on pourra payer. Et les prix des plats et de la chambre sont raisonnables. »
Après avoir laissé à Ryu le soin de choisir, en se basant sur son explication concernant les cartes, Ino prit l'initiative de commander au serveur, dont l'éveil était notable. Un sourire discret étira les lèvres d'Ino alors qu'elle observait l'interaction entre Ryu et le serveur. Une subtile étude des attitudes et des gestes qui lui permettait d'en apprendre davantage sur son mystérieux compagnon de route. Les expressions fugaces sur le visage de Ryu, ses réactions aux moindres détails, tout cela constituait une toile que seul un œil attentif pouvait déchiffrer. Croisant élégamment les jambes, Ino adressa un sourire au serveur qui revint avec leurs plats tout en lui demandant de ne pas les déranger jusqu'à ce qu'ils aient terminé leur repas. Une délicate manière de leur accorder un espace isolé pour leurs échanges, loin des oreilles indiscrètes qui pouvaient traîner dans les environs.
« Bon appétit. J’espère que cela te plaira. Pour répondre à ta première question de ce que j’aime.. Je ne suis pas difficile, mais j’aime particulièrement le pudding qui est un dessert ! Sans vouloir me vanter je suis une bonne cuisinière. Un jour, il faudra que je te le prouve. »
C'était également un moyen de signifier à son nouvel ami que même si leurs routes venaient à se diverger demain, elle serait ouverte à l'idée de le retrouver. « Il revient sans arrêt car c’est son travail. Mais, ne t’inquiètes pas il, ne devrait plus nous déranger le temps qu’on finisse notre repas. »
Elle entama son repas et trouva Ryuu particulièrement charmant dans sa lutte avec les baguettes. Il éveillait une tendresse sincère en elle. Cependant, son inquiétude s'accrut lorsque Ryuu lui rappela de manière formelle le danger imminent. Au lieu de se préoccuper en premier lieu de l'ami de Ryuu, elle réalisa que c'était de Shizune et d'elle-même qu'elle devrait s'inquiéter. Une vague d'appréhension déferla en elle, éclipsant temporairement la légèreté du moment.
« Tu as raison. Que dirais tu de trinquer à notre rencontre, à la promesse de faire attention à nous jusqu’à ce que nous nous retrouvions ? »
Le jeune homme ne sentait pas vraiment à sa place autour de cette table. La nourriture était délicieuse et fondait dans sa bouche dans des saveurs étrangères à ses pupilles. En même temps, Ryuu avait mangé que du pain et du riz pendant toute sa vie. Rare était les fois où il avait mangé de la viande. Difficilement, il attrapait avec ses baguettes, se concentrant en tirant la langue hors de sa bouche pour les attraper. Il se reprit plusieurs fois. A Kara, dans sa cage qui n’offrait aucune luminosité, Ryuu mangeait avec ses mains pleines de crasses et n’avait jamais donc pu utiliser cet ustensile pour manger. Par ailleurs, il les avait pris parce que Ino les prenait et mangeait avec. Jamais, il lui serait venu à l’esprit de prendre ces bouts de bois pour manger. Ino le regardait avec un sourire étrange qui le déplaisait quelque peu. Elle se moque de moi, pensa Ryuu en se mordant la lèvre, contenant non sans mal sa colère qui était prête à surgir. Pourquoi se moquait-elle de lui ? Est-ce à cause de ses vêtements sales, de sa tête ou de sa manière de tenir les baguettes ? Il ne comprenait pas vraiment. Oui, il tranchait avec les autres clients de l’hôtel. Ils étaient bien propres sur eux, comme Ino et lui, il faisait tâche dans ce décor. Il ne comprenait rien à ce qui arrivait autour de lui. Ryuu ne savait rien, même pas comment identifier une émotion très clairement à part la colère. Etait-elle juste joyeuse ? Ou se moquait-elle de lui ? Toutes ces questions le bouleversèrent et le mirent dans un silence pensif tandis qu’il fixait son assiette pendant tout le temps du repas. Elle lui offrit de trinquer mais Ryuu ne fit que pencher la tête sur le côté en essayant de comprendre ce que cela pouvait être , tout en cherchant dans sa mémoire s’il avait entendu ce mot. En vain, rien ne lui vient .
Ryuu fit ce qu’elle lui dit, cherchant à comprendre pourquoi elle souhaitait entrechoquer les verres ensemble. Est-ce que cela a de l’importance ? se demanda Ryuu qui entrechoqua son verre avec celui d’Ino. Très vite, ils terminèrent le repas et montent les escaliers dans un silence que Ryuu avait créé. Il essayait encore de comprendre ce sourire et ce ton qu’elle avait. Le jeune homme savait qu’il avait des problèmes pour gérer les émotions concernant ce genre de choses, ou même en règle générale. Il ne connaissait que la colère et le reproche. Sans cesse, Ryuu cherchait le piège à travers les sourires amicaux qu’on lui adressait. Combien de fois, Jigen l’avait trompé ainsi quand il était petit ? Combien de faux sourire doux, il lui avait fait avant de lui mettre un puissant coup ? Beaucoup trop pour que Ryuu puisse pleinement comprendre les sourires que Ino lui donnait. Arrivé dans la chambre assez sommaire, Ryuu ne sut pas quoi faire. Il se mordit à nouveau la lèvre avant d’aller se nettoyer au minimum avec le récipient d’eau. Le visage et les mains avant de s’allonger aux côtés de la jolie blonde qui dormait déjà, apparemment épuisée de leur rencontre.
Cette nuit-là, il dormit peu bien que le lit soit moelleux et chaud, essayant de ne pas bouger pour ne pas la réveiller. Son esprit tournait à mille allures et ne parvient pas à se calmer. Remuant, Ryuu sortit du lit et décida d'écrire un court texte pour expliquer son départ à Ino.
“Jsui barti, sa va aller pur mwa”
Pliant la feuille délicatement sur la feuille de chevet, il vit le reflet de la bague de saphir attirer son regard. Elle brillait doucement sous l’éclat de la lune, son bleu semblait plus profond et jouissait d’un nouvel éclat. Sans réfléchir et hypnotisé par sa brillance, Ryuu la saisit et s’en alla discrètement par la fenêtre. Sans un bruit, Ryuu s’en alla sans un regard avant de partir rejoindre Sasuke. Laissant derrière lui, Ino qui dormait paisiblement. Il se promit de la revoir un de ces jours, en espérant qu’elle soit encore en vie.