Ryuu ne savait pas comment il avait terminé dans cet endroit au premier abord. Non loin, il pouvait entendre une cascade qui jaillissait en continu dans un fort débit qui lui cinglait la tête. Le jeune garçon se redressa, sentant une vive douleur à la tête avant de s’apercevoir où il se trouvait à ce moment. Un endroit étrange et magnifique. C’était bucolique à souhait avec des arbres feuillus d’un vert clair, l’herbe ondulait sous une brise fraîche qui vint fouetter son visage. Ryuu ne connaissait rien de cet endroit mais ne pouvait que l’admirer sous toutes les coutures. Pour la première fois, Ryuu observait avec détail son environnement. Un ruisseau coulait le long de la prairie verdoyante aux fleurs qui parsemaient le champ. C’était un cadre magnifique bien loin de ce qu’il se souvenait du monde. Ryuu eut l’impression de rêver face à cet endroit idyllique qui le rendait tout curieux. De deux doigts, Ryuu vint cueillir délicatement une fleur afin de l'humer. Une odeur douce et capiteuse qui lui avait fait plaisir. Délicatement, Ryuu prit une pétale avec ses dents avant de la manger. Sous ses dents, la fleur ne semblait plus aussi bonne que sur sa tige. La douce odeur ne sentait plus aussi bonne sur sa langue. D’un air rempli de dégoût, Ryuu rejeta la plante au loin ainsi que la pétale qu’il recracha.
Essuyant la salive qui coulait, Ryuu vit une énorme boule jaune qui régnait en maître dans les cieux azurs. Ses yeux s’écarquillèrent en voyant celle-ci, voguer à travers le flot des nuages blancs qui semblaient défiler à vive allure. Qu’est-ce c’est ? Est-ce vraiment ça qu’on appelle le soleil ? Mais alors qu’est-ce que j’avais vu sur le champ de bataille ? Attends, comme suis-je arrivé ici alors ? Pensa Ryuu qui cramponna sa tête en tentant de réfléchir et de se souvenir de ce qui s’était passé. Il se souvient d’un champ de bataille où des cadavres, de l’astre étrange et de l’homme au cheveux rouge. Ryuu se souvint d’avoir eu envie d’uriner. Et puis, une vive douleur à la tête et c’était le noir complet. Le jeune homme se leva , essayant de contacter Masaaki, sans succès. Ce foutu Kugutsu, qu’est-ce qu’il m’a fait ? se demanda Ryuu tandis qu’il se mit en marche avant de s’arrêter net en pensant à ce que cet homme voulait. Brusquement, il saisit son sac à la recherche de la bague de saphir. Tous les objets que Ryuu avait accumulés, se trouvaient dans son sac ainsi que son épée cassée qui se trouvait dans son dos. Mais qu’est-ce qu’il voulait ? Pesta intérieurement Ryuu.
“Je suis en train de te réparer, prend ton mal en patience, espèce d’idiot !” Tonna la voix de Masaaki dans sa tête. “Je t’avais dit de faire gaffe mais non, monsieur a une petite vessie” Continua sur le ton de la colère.
Une autre douleur apparut, aussi familière que la première et Ryuu se sentit grimacer face à la souffrance de sa tête. Il se mit en marche vers la forêt, sans un réel but. Une forêt dense qui lui rappelait vaguement celle qui bordait Konoha, ou même le pays du feu. Peut-être qu’il était dans le pays du feu, finalement, et ceci lui allait très bien car il n’avançait pas complètement à l’aveuglette. Ryuu se mit en tête de s’abreuver à la cascade qu’il entendait au loin. D’un pas élancé presque félin, Ryuu rentra dans la forêt, s’enfonçant toujours plus tout en observant son environnement. Ses yeux verts vinrent se focaliser sur quelque chose qui n’était pas là. De la fumée. Intrigué, le jeune homme s’avança vers la fumée avant d’apercevoir un espèce de camp de fortune où un jeune homme semblait dormir, épuisé par les cernes qu’il voyait. Doucement, pour ne pas le réveiller, Ryuu se mit à fouiller dans ses affaires afin de trouver à manger. Le jeune homme blond trouva des choses qui brillent et les saisit sans plus de cérémonie avant de regarder en détail le jeune homme. Des cheveux noirs, des traits délicats. Il lui était très familier au point que Ryuu sut qui était ce jeune homme à la seconde même où il le vit.
-Mais t’es Mandarine, mais en plus jeune, plus beau ! S’écria Ryuu en sautillant de joie.
la fumée s’envolait au travers de l’aube. le ciel passait d’une teinte indigo profonde à un bleu tendre dévoilant des légers nuages. ils se dessinaient en traînées délicates et éthérées, reflétant les premières lueurs du jour. les oiseaux se réveillaient en une symphonie parmi ces teintes douces et pastels que le soleil sublimait.
la nuit dernière, la flamme du feu de camp était bien plus ardente. ce matin, il n’en restait que les vestiges de cette fumée. frivole, seule et presque effacée. sasuke dormait, une jambe par-dessus le rondin de bois, la nuque contre son sac et le visage tourné à l’opposé de la fumée. le revers de sa main gauche entre son front et sa tignasse bleutée tandis que ses autres doigts s’étaient calées contre le fourreau du kusanagi. il semblait dormir paisiblement, bien que son sommeil ait été léger.
les murmures étaient indescriptibles.
ce qu’il avait vécu hier semblait surréaliste. sasuke avait projeté à l’intérieur de sa conscience, l’illusion d’uzumaki naruto. pourtant, naruto lui avait semblé plus vrai que nature. sa tignasse blonde, imparfaite. sa voix criarde et claire. ses bleus céruléens propres au ciel diurne. peut-être, sa manière d’être, trop calme et protectrice, l’aurait fait douter. cela dit, elle avait permis à sasuke de retrouver la tranquillité d’esprit dont il avait besoin. et puis… ils n’étaient plus des gamins. ils avaient grandi et leurs épreuves les avaient rendus qui ils étaient aujourd’hui. la détermination de naruto avait toujours forcé le respect de sasuke, bien qu’il le déniait résolument. la jalousie teintait leur relation parce que sasuke m’avait décidé. il s’accrochait à l’influence qu’il avait sur naruto pour lui faire croire qu’il le devançait à chaque instant, tout en sachant que tout cela était complètement faux, car comme hier, alors même qu’il ne s’agissait pas de lui, naruto l’avait encore décontenancé.
il y avait tellement cru qu’il en avait abandonné sa pleine raison, manquant de se faire du mal avec le feu, à s’évertuer avec lui-même, relatant une somme de propos incohérents qui provinrent d’une affligeante folie. la situation était d’un ubuesque où sasuke était d’une tristesse désolante.
— naruto… murmura t-il.
alors que sasuke dormait, le jeune homme blond s’était rapproché de lui. ses pas feutrés n’avaient pas permis de se faire entendre. cela l'avait laissé plonger ses mains à l’intérieur de la sacoche qu’il portait en mission à ses hanches, dissimulée sous son drapé violet, déchiré au gré du temps.
sasuke était du genre à voyager léger. il transportait sur lui le strict nécessaire. quelques shuriken, kunai ainsi qu’un rouleau renfermant la carte du monde shinobi. avec un peu de chance, le jeune blond avait pu dérober le pendentif du clan uchiha, cet éventail rouge et blanc, oublié depuis des générations. sasuke l’avait retrouvé dans les affaires de son père, alors qu’il s’était infiltré sans autorisation, à l’intérieur de sa maison, les quelques mois qui suivirent la tragédie du clan. sasuke le portait toujours sur lui. il se convainquait que le pendentif lui permettait de regarder l’avenir avec sagesse. il symbolisait pour lui la résilience et l’espoir d’une lignée marquée par les ténèbres, mais déterminée à trouver la lumière.
détourner son visage de la folie pour trouver la raison. sasuke s’imaginait que c’était ce qu’aurait fait pour lui son meilleur ami. partir sur la bonne voie et raviver toutes les lumières qu’il avait volontairement éteintes.
— naruto… ne t’en vas pas… gémit-il de manière plus étouffée.
fouillant à l’intérieur du sac, l’arrière de la tête de sasuke claqua plusieurs fois contre ses affaires. les traits de son visage se crispèrent, sa mâchoire se serrant, et ses dents s’entrechoquèrent involontairement alors que sa nuque percuta complètement la terre ferme. les sourcils froncés par la douleur marquèrent sa frustration face à la situation qui lui échappait. au même moment, ses yeux vairons s’écarquillèrent momentanément sous l’impact brutal. la surprise céda à une étincelle résolue à son regard, sasuke était prêt à confronter la personne qui venait de le réveiller.
mais ses yeux en amande se plissèrent d’incompréhension.
son nez relevé dolemment à cette tignasse blonde le rendait confus.
si bien qu’aux pommettes de sasuke, on pouvait y voir des teintes légèrement rosies.
— na-naaruto !? s’étrangla t-il.
comme il émergeait difficilement, le rapprochement le désarçonna.
quelle ironie… même à mon réveil, je ne peux pas échapper à la présence agaçante de cet imbécile. pensa t-il. son regard perçant, d'habitude si assuré, s'assombrit momentanément d'une lueur de confusion. les coins de sa bouche s'abaissèrent imperceptiblement, indiquant un léger agacement face à cette intrusion inattendue dans son espace personnel. habituellement calculateur, sasuke se montra perplexe, comme s'il tentait de comprendre rapidement la raison de sa présence.
naruto… t'es vraiment partout, comme une malédiction. tu n'as donc rien de mieux à faire que de me pourrir de la sorte ? um ? usuratonkachi...
sasuke s’étonna d’autant plus alors que des yeux verts et non pas bleus, le scrutaient. hhh. il eut un rapide mouvement de recul qui lui permit d’observer entièrement la personne s’écriant à lui. le jeune homme était d’une petite taille, des cheveux en bataille, une allure enfantine, un âge proche du sien et une même voix criarde.
sasuke érupta.
— qu'est-ce que tu m’veux, espèce de misérable copie de naruto, AEH ?! hurla t-il.
la nuit dernière, la flamme du feu de camp était bien plus ardente. ce matin, il n’en restait que les vestiges de cette fumée. frivole, seule et presque effacée. sasuke dormait, une jambe par-dessus le rondin de bois, la nuque contre son sac et le visage tourné à l’opposé de la fumée. le revers de sa main gauche entre son front et sa tignasse bleutée tandis que ses autres doigts s’étaient calées contre le fourreau du kusanagi. il semblait dormir paisiblement, bien que son sommeil ait été léger.
les murmures étaient indescriptibles.
ce qu’il avait vécu hier semblait surréaliste. sasuke avait projeté à l’intérieur de sa conscience, l’illusion d’uzumaki naruto. pourtant, naruto lui avait semblé plus vrai que nature. sa tignasse blonde, imparfaite. sa voix criarde et claire. ses bleus céruléens propres au ciel diurne. peut-être, sa manière d’être, trop calme et protectrice, l’aurait fait douter. cela dit, elle avait permis à sasuke de retrouver la tranquillité d’esprit dont il avait besoin. et puis… ils n’étaient plus des gamins. ils avaient grandi et leurs épreuves les avaient rendus qui ils étaient aujourd’hui. la détermination de naruto avait toujours forcé le respect de sasuke, bien qu’il le déniait résolument. la jalousie teintait leur relation parce que sasuke m’avait décidé. il s’accrochait à l’influence qu’il avait sur naruto pour lui faire croire qu’il le devançait à chaque instant, tout en sachant que tout cela était complètement faux, car comme hier, alors même qu’il ne s’agissait pas de lui, naruto l’avait encore décontenancé.
il y avait tellement cru qu’il en avait abandonné sa pleine raison, manquant de se faire du mal avec le feu, à s’évertuer avec lui-même, relatant une somme de propos incohérents qui provinrent d’une affligeante folie. la situation était d’un ubuesque où sasuke était d’une tristesse désolante.
— naruto… murmura t-il.
alors que sasuke dormait, le jeune homme blond s’était rapproché de lui. ses pas feutrés n’avaient pas permis de se faire entendre. cela l'avait laissé plonger ses mains à l’intérieur de la sacoche qu’il portait en mission à ses hanches, dissimulée sous son drapé violet, déchiré au gré du temps.
sasuke était du genre à voyager léger. il transportait sur lui le strict nécessaire. quelques shuriken, kunai ainsi qu’un rouleau renfermant la carte du monde shinobi. avec un peu de chance, le jeune blond avait pu dérober le pendentif du clan uchiha, cet éventail rouge et blanc, oublié depuis des générations. sasuke l’avait retrouvé dans les affaires de son père, alors qu’il s’était infiltré sans autorisation, à l’intérieur de sa maison, les quelques mois qui suivirent la tragédie du clan. sasuke le portait toujours sur lui. il se convainquait que le pendentif lui permettait de regarder l’avenir avec sagesse. il symbolisait pour lui la résilience et l’espoir d’une lignée marquée par les ténèbres, mais déterminée à trouver la lumière.
détourner son visage de la folie pour trouver la raison. sasuke s’imaginait que c’était ce qu’aurait fait pour lui son meilleur ami. partir sur la bonne voie et raviver toutes les lumières qu’il avait volontairement éteintes.
— naruto… ne t’en vas pas… gémit-il de manière plus étouffée.
fouillant à l’intérieur du sac, l’arrière de la tête de sasuke claqua plusieurs fois contre ses affaires. les traits de son visage se crispèrent, sa mâchoire se serrant, et ses dents s’entrechoquèrent involontairement alors que sa nuque percuta complètement la terre ferme. les sourcils froncés par la douleur marquèrent sa frustration face à la situation qui lui échappait. au même moment, ses yeux vairons s’écarquillèrent momentanément sous l’impact brutal. la surprise céda à une étincelle résolue à son regard, sasuke était prêt à confronter la personne qui venait de le réveiller.
mais ses yeux en amande se plissèrent d’incompréhension.
son nez relevé dolemment à cette tignasse blonde le rendait confus.
si bien qu’aux pommettes de sasuke, on pouvait y voir des teintes légèrement rosies.
— na-naaruto !? s’étrangla t-il.
comme il émergeait difficilement, le rapprochement le désarçonna.
quelle ironie… même à mon réveil, je ne peux pas échapper à la présence agaçante de cet imbécile. pensa t-il. son regard perçant, d'habitude si assuré, s'assombrit momentanément d'une lueur de confusion. les coins de sa bouche s'abaissèrent imperceptiblement, indiquant un léger agacement face à cette intrusion inattendue dans son espace personnel. habituellement calculateur, sasuke se montra perplexe, comme s'il tentait de comprendre rapidement la raison de sa présence.
naruto… t'es vraiment partout, comme une malédiction. tu n'as donc rien de mieux à faire que de me pourrir de la sorte ? um ? usuratonkachi...
sasuke s’étonna d’autant plus alors que des yeux verts et non pas bleus, le scrutaient. hhh. il eut un rapide mouvement de recul qui lui permit d’observer entièrement la personne s’écriant à lui. le jeune homme était d’une petite taille, des cheveux en bataille, une allure enfantine, un âge proche du sien et une même voix criarde.
sasuke érupta.
— qu'est-ce que tu m’veux, espèce de misérable copie de naruto, AEH ?! hurla t-il.